Tumgik
#french writing
tosteur-gluteal · 1 month
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OMOFALLS ONESHOT - tulip (FR)
Ce oneshot se passe avant les évènements présents de OMOFALLS. Pour un peu de contexte, le pronostic vital de Sunny est engagé après le récital. SPOILERS OMOFALLS + les trigger warnings associés à OMORI, mention de la mort, présence de lame, et en général, les deux p'tits gars vont pas très bien. Peut-être une version anglaise plus tard, qui sait?
Elles tombaient une à une, décapitées dans la froideur de leur amer requiem. De leur corps ruisselle leur sang jaunis, un venin dont l'odeur florale étouffe, dont les épines qui grattent le fond de la gorge. De cette même gorge en asphyxie s'échappait la douce torture d'une mélodie d'un soir de décembre.
Le soir fatidique, où Basil avait tout perdu.
Basil, dont l'allure est habituellement si droite, rappelait maintenant son œuvre, tuait toutes ses fleurs sans remords. Les cisailles tranchaient les tiges comme dans du beurre, chaque fibre méticuleusement condamnée d'un coup net et mécanique. Efficace, sans flancher, sans empathie et sans inutile hystérie. Il décapitait ce glaïeul.
«…Mh…hm..»
Cette mélodie étouffée et fausse, si grinçante qu'elle s'enfonçait dans des plaies ouvertes. Son âme dont les fleurs l'ont privé d'amour. Ces maudites fleurs, toutes coupables aux regards innocents, toutes témoins, pourritures dédaigneuses qui le toisaient.
«…Lalala… La,...la la…»
Basil avait tout perdu; ou plutôt, on lui avait tout pris. Quelle malheureuse fin, quand le regret lui fut si insoutenable que la violence lui semblait être la seule issue. La grisaille dans ses yeux creusait tout ce qu'il restait de lui; un corps dont la peine avait engendré la négligence, jusque cette violence de dernier recours.  Après un énième coup, il balayait ses rares larmes d’une traite. Il ne reviendra pas, peu importe les punitions infligées à ces hypocrites de fleurs.
«…La…lala…la…lala..!»
Il haïssait cette mélodie. Elle est hors de ton, arrogante, pleine de fausse modestie et de cette maligne innocence malgré le meurtre. La mélodie d’une menteuse.
Il jeta un coup franc dans un pot de muguet.
«…La…la…la…»
A la fin, il ne resta d’un seul pot intact.
«…Sunny…»
Une seule tulipe blanche, mourrante au pas de sa fenêtre. Le froid et le manque de le lumière ont dû finir par la scarifier, la faire partir de la manière la plus atroce. Une agonie solitaire qui découvrait la perfection sous l’angle le plus laid.
Basil se demandait pourquoi. La douleur qu’il ressentait l’éteignait un peu plus chaque jour, en même temps que cette pâle imitation de perfection. La tulipe, bulbeuse, simple, modeste, parfaite. “Parfait” était un mot qui lui donnait envie de mourir. “Parfait”sonnait comme une injure. Un mot si plat qu’il en est intouchable. Il se maudissait pour avoir un jour osé appeler Sunny “parfait”. Tout ça, c’était de sa faute. Son parfait petit Sunny était mort par sa faute.
«…»
Comme cette tulipe-là qui suppliait la délivrance. 
Comme Sunny seul dans sa chambre, étranglé par ces sombres murmures aux cordes du violon.
Et Basil, au pas de la porte, qui regardait.
Basil lui avait tout pris. 
La tulipe fanée regardait la guillotine qui l’invitait.
«…»
Abréger ses souffrances – la chavirante fleur ne respirait déjà plus.
«…Je l’ai tué.»
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awhisperinthenight · 8 months
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a moment before disaster in my wip memoirs of nhymisa
Jo reopened her eyes a few seconds later and her gaze fell on the red carpet. Except, there had never been a red carpet in their appartment. And it wasn't a red carpet. It was blood. Her breath hitched.
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Jo rouvrit les yeux quelques secondes plus tard et son regard se posa sur le tapis rouge. Sauf qu’il n’y a jamais eu de tapis rouge dans leur appartement. Ce n’était pas un tapis rouge. C’était du sang. Son souffle s'arrêta.
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raven-runes · 9 months
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la chouette effraie
s'invite dans mon jardin
pour sonner les matines
de son râle mutin
ou est-ce moi le convive
au sabbat des sapins
moi l'étranger
à la ronde des lutins ?
qu'importe, je danse
au bal du Malin
je donne de ma chair
je bois de son vin
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shingyou · 4 months
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Suis-je un sentiment ?
Lorsque la nuit tombe à la fin de l’année, je me dois de voir que plus de trois sont passées Un ciel sombre, un croissant de lune qui se lève à l’horizon, comme celui qui, de ce recueil, est la raison Les écrits qui me précèdent ne sont pas mal faits, mais ils ne font que prétendre, où peut-être que cet autre moi était mauvais Je me libère du miroir, parce que je n’ai plus à vivre en parallèle d’anciens espoirs Et je le libère aussi, va-t’en, toi et ta tristesse, toi et ton cynisme, toi et ton suicide Mais avant tout, oui, surtout, va-t’en avec tous tes meurtres dont je reprends la responsabilité
De quelle empathie tu parles ? Ne te bats pas pour ce que tu n’es pas Des sentiments, des émotions, évidemment, je ne suis pas supérieur à ce qui existe ici-bas Ce soir, je poste une lettre et je m’en vais, parce que le soleil se lève Nous vivrons ensemble, parce qu’une nouvelle fleur est née, d’une graine qui n’aurait jamais cru voir le bleu du ciel Il n’y a aucun moyen de capturer mon essence, même si j’ai pu essayer
L’art se mouve et l’artiste bouge À demain
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coqueliccot · 1 year
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Peut-être que mes couleurs sont trop pâles, que mes mots sont trop faibles, que mes gestes sont timides et maladroits. Peut-être que je n'ai pas un effet assez fort sur les esprits, que je ne laisse pas d'empreinte là où je passe. Peut-être que je suis trop rigide, que je manque de souplesse. On m'oublie si facilement, ça me peine tant tu sais.
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sadgirlmadgirlbadgirll · 11 months
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Étoiles dans les yeux
Étoiles dans les cieux
Aucun astre n’est ton égale
Aucun homme n’est ton rival
Il ne me suffirait de mille mots
Pour que tu comprennes comme tu es beau
Je n’aurai assez d’une vie entière
Pour te démontrer à quel point tu m’es cher
Mon miracle préféré
Mon chéri adoré
Partage moi tes espoirs
Partage moi tes déboires
Il me faudrait plus qu’une éternité
Pour pouvoir assez t’adorer
Et des centaines de poèmes
Pour que tu sache comme je t’aime
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azurianne · 1 year
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An improbable encounter
(probably between 2012 and 2015)
In this multi-dimensional virtual world, some encounters would have proved highly unlikely. Yet even unlikely is not a complete negation. Many of these encounters will only be fleeting, temporary, although for some of them, will remain for a long time or even a lifetime.
Whatever we think, life brings us disappointments all the time, but also beautiful surprises, friends who wander away in the mist and others who enter your life, changing it forever.
(it was supposed to be longer, but i never finished it)
Une rencontre Improbable
(entre 2012 et 2015)
Dans ce monde virtuelle aux multiples dimensions, certaines rencontres se seraient avérées fort improbables. Pourtant même improbable n'est point une totale négation Plusieurs de ces rencontres ne seront que passagères, temporaires, mais, pour quelques-unes d'entre elles, resteront longtemps , voir toujours.
Quoi que l'on pense, la vie nous apporte tout le temps des déceptions, mais aussi de belles surprises, Des amis qui s'éloigne dans la brume et d'autres qui entrent dans notre vie, pour la changer à jamais.
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niby-rh · 1 year
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ᗪIмᙍᑎᏕᎥ๏ᏁᏕ
Le temps c'est ce qui nous manquait, ce qui manquait à tous. J'ai mis du temps avant d'avoir trouvé une piste sur ce qui engendre cette accélération si soudaine.
Maintenant il faut que je trouve la solution, j'ai déjà quelques pistes sur où commencer, et encore... Certaines restent floues. J'écris toutes les pistes sur un carnet qui me suis depuis très longtemps, je suis pourtant à la traversé de diverses dimensions et galaxies, malgré tout je remarque cette rapidité quasi partout excepté dans les dimension non impactées par la présence du temps...
Assis sur mon fauteuil, je soupire, car je vais encore devoir trouver comment m’y mettre sans m'en prendre pleins la gueule par Leshos, ce qui fera un deuxième problème après celui que j'aurais réglé si...
Bref, je vais commencer par ma première destination, la Terre, je commence par une des plus chaotique, pour changer. Je sais que ça ne peut être qu'eux... après tout ils ne savent pas gérer leur émotions, à tout le temps se faire la guerre... Je me lève et sors une clé avant d'effectuer un court mouvement vertical avec la dite clé, une ligne en bois apparait en verticale et soudainement une porte fait sont apparitions, j'ouvre la porte avec clé et passe dedans.
Je me retrouve sur un trottoir, il fait nuit, je referme la porte derrière moi qui a changé d'apparence, maintenant en acier, elle disparait laissant la vraie porte d'origine d'un immeuble. Je suis bien arrivé sur Terre, je regarde ma montre et vois qu'il est seulement le début de la nuit.
Je sors mon carnet et relis quelques notes avant de commencer à marcher dans la rue, puit le range. Je marche d'un pas rapide, zigzague dans ces rues infernales, je croise quelque humains et quelques autres espèces ou hybride que la Terre a bien pu accepter.
J'arrive quelque minute après mon arrivé, je suis devant une enseigne peut colorée et assez terne, j'ouvre la porte du bâtiment et arrive dans un petit bar. Quelques personnes boivent, je me dirige vers le comptoir.
Je tend une pierre taillée et gravé au serveur. Il me répond du regard et me fait signe de la tête d’aller à l'arrière. Une fois dans la cuisine je vois, celle que je cherchais au travail.
Lyllith, grande cuisinière qu'elle est, passionnée par son travail, fait des heures supplémentaires dans des bars qu’elle aime. Posée dans un coin elle range ses affaires de cuisine dans sa malle. Celle-ci se retourne un peu, et me regarde par sa grandeur avec un radieux sourire.
-Hey Hollow! Ça faisait longtemps.
-Mh, oui... un moment.
-Étonnant de te voir ici, je suppose que tu as besoin de quelque chose ? *sourit*
-Oui, et de toi surtout. On a un problème..
-Ho moi, encore et toujours
-*soupir* oui oui, bien donc...
----🇬🇧----
ᗪIмᙍᑎᏕᎥ๏ᏁᏕ
Time is what we were missing, what we all were missing. It took me a long time to find a clue as to what was causing this sudden acceleration.
Now I have to find the solution, I already have a few clues on where to start, and still... Some of them are still unclear. I write down all the tracks on a notebook that has been following me for a long time, I am however crossing various dimensions and galaxies, despite everything I notice this speed almost everywhere except in the dimensions not impacted by the presence of time...
Sitting on my armchair, I sigh, because I'll still have to find how to do it without getting my face full of Leshos, which will be a second problem after the one I would have solved if...
Anyway, I'm going to start with my first destination, the Earth, I'm starting with one of the most chaotic, for a change. I know it can only be them... after all, they don't know how to deal with their emotions, always fighting each other... I get up and take out a key before making a short vertical movement with it, a wooden line appears vertically and suddenly a door appears, I open the door with the key and pass in it.
I find myself on a pavement, it is night, I close the door behind me, which has changed appearance, now made of steel, it disappears leaving the real original door of a building. I have arrived on Earth, I look at my watch and see that it is only the beginning of the night.
I take out my notebook and reread a few notes before starting to walk down the street, well put it away. I walk at a fast pace, zigzagging in these infernal streets, I pass some humans and some other species or hybrids that the Earth has accepted.
I arrive a few minutes after my arrival, I'm in front of a rather dull and uncolored sign, I open the door of the building and arrive in a small bar. A few people are drinking, I go to the counter.
I hand a carved and engraved stone to the waiter. He looks back at me and nods to me to go to the back. Once in the kitchen I see the one I was looking for at work.
Lyllith, great cook that she is, passionate about her work, works overtime in bars that she loves. She is sitting in a corner, putting her kitchen things in her trunk. She turns around a little, and looks at me through her height with a radiant smile:
-Hey Hollow, it's been a while
-Mh, yes... a while
-Surprised to see you here, I guess you need something? *smiles*
-Yes, and you especially. We have a problem.
-Ho me, like alway
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This short story was an exercise with my writing teacher, of a future graphic novel
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Here an old art I made of Hollow, I'll try to make a new one with Lyllith too.
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lala3244 · 1 year
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Sortir du lit est une histoire (référence à la série Community)
Getting out of bed is a story (Community show reference)
Je regardais la série et Abed a sorti ça et ça m'a donné l'envie d'écrire quelque chose. Dites moi ce que vous en pensez!
I was watching the serie when Abed said this and it gave me the idea to describe getting out of bed! Tell me what you think about it ! :)
FRENCH FIRST ENGLISH AFTER :)
Elle se réveille, elle sent la couette qui la couvre, juste la tête dépasse posée sur l’oreiller et tournée vers la fenêtre. Elle réalise qu’elle est bien dans son lit, pas comme hier où elle s’était endormie sur le canapé. Elle écoute, elle n’entend que les oiseaux qui piaillent dehors. Elle ouvre les yeux, il fait déjà jour. La lumière passe à travers les volets roulants qui n’ont pas été fermés jusqu’au bout. Elle voit ce qu’il y a dans sa chambre, la fenêtre qu’il faut changer, l’armoire noire qui débordent de vêtements rangés à la va-vite, le bout de son lit et la forme de ses jambes sous la couette. Sa tête tourne rapidement à sa gauche et regarde le deuxième oreiller du lit. Elle n’y voit pas de tête qui dort. Elle se doute alors de l’heure qu’il peut être. Elle n’a pas entendu de réveil ce matin. Tant mieux.
Elle devait être bien fatiguée. Elle cherche à entendre du bruit provenant de la cuisine, indiquant qu’il est toujours dans la maison et précisant encore plus l’heure qu’il est. Silence. Peut-être est-il parti? Peut-être qu’il fait autre chose qui ne fait pas de bruit? Elle attend encore un peu. Elle tourne le haut de son corps et sort son bras gauche pour attraper son téléphone. Elle regarde l’heure. Elle fait le calcul dans sa tête. Elle a bien dormi 8h. Elle se rappelle s'être réveillée 2 fois dans la nuit. Encore. Comme toutes les nuits. Cette fois, elle est endormie aussitôt. Elle est contente. Elle n’est pas fatiguée mais il est encore tôt. Elle aimerait se rendormir. Elle se remet dans un position confortable et referme les yeux. Elle veut laisser son esprit divaguer mais il ne veut pas. En général, une fois réveillée, elle reste éveillée. Agacée, elle s’assoit sur son lit, les pieds touchent le sol. Elle voit ses grosses chaussettes par terre et les attrape.
Elle les met, la droite d’abord puis la gauche comme tous les matins. Elle ne se rend pas compte de ce rituel matinal. Puis elle met ses chaussons. Elle les met avec difficulté car ses chaussettes sont trop grosses. Et comme tous les matins, elle râle intérieurement à ses chaussons. Elle fait du bruit en essayant de les remettre mais personne ne dort dans la maison silencieuse. Elle n’allume aucune lumière. Elle connaît le chemin par cœur. En chemin, elle prend sa robe de chambre qui est accrochée sur la porte de la chambre. Elle descend lentement les escaliers en faisant claquer ses chaussons sur chaque marche. Plus personne ne dort dans la maison. Elle se dirige vers la cuisine. Cette fois, elle allume la lumière. Il fait toujours sombre dans cette cuisine. Pendant qu’elle allume la machine à café, elle se demande ce qu’elle va manger et comment elle a faim. Il fait froid dans la cuisine. La pâte à tartiner va être dure et impossible à tartiner, elle rigole à l’ironie de sa pensée. Elle ouvre un tiroir et voit des petits gâteaux, elle en prend un et le mange. Elle va récupérer sa tasse qui est à l’entrée et retourne dans la cuisine. Elle se met devant la machine à café et y introduit la capsule. Les lumières de la machine ont arrêté de clignoter. Elle appuie sur le bouton pour faire un expresso, elle attend quelques instants que le liquide finisse de couler. Elle appuie une deuxième fois, cette fois elle laisse son doigt dessus. Au milieu du coulement du café, elle appuie sur le bouton. Juste assez de café pour le boire avec une cigarette. Chaque matin, elle s’en veut de fumer, mais chaque matin, elle continue. Elle se dirige vers l’entrée, là où son tabac se trouve. Elle prend un filtre du sachet qu’elle met dans sa bouche puis elle prend une feuille du paquet. Elle prend le tabac et en prend une pincée et l’étale sur la feuille. Elle ajoute le filtre puis commence à rouler. Elle lèche le papier puis le colle pour faire un espèce de cône plus ou moins droit. Elle sort par la porte d’entrée tout en prenant son café et sa cigarette. Elle referme la porte derrière elle puis s’assoit sur le pas de la porte. Elle pose son café par terre puis sort son briquet de sa poche de robe de chambre. Elle allume sa cigarette en aspirant la fumée qui en émerge. Elle souffle la fumée, met son briquet dans sa poche et prend son téléphone de son autre poche. Elle fait le même rituel. Les mêmes jeux, les mêmes applications. Elle finit son café en même temps que sa cigarette qu’elle écrase sur le côté du pas de porte et jette le mégot dans le cendrier. Elle se lève en prenant sa tasse et met son téléphone sur la tasse. Elle regarde à travers la vitre de la porte et voit son chat qui attend sur le radiateur à côté de la porte. Il est en train de miauler. Elle ouvre la porte en faisant attention de ne pas toucher son chat avec. Elle met sa main libre sur le chat et en profite pour lui faire un bisou. C’est la première fois qu’elle le voit ce matin. Elle tient toujours le chat pour ne pas qu’il sorte le temps qu’elle ferme la porte avec ses pieds. Une fois la porte fermée, elle lâche le chat et pose sa tasse à l’entrée et récupère son téléphone. Elle va dans le salon et s’assoit sur le canapé. Sa journée commence enfin.
She wakes up, she feels the duvet that covers her body, only her head pokes resting on the pillow and turned towards the window. She realises that she is in her bed, unlike yesterday when she fell asleep on the sofa. She listens, she only hears the birds that are singing outside. She opens her eyes, it’s daytime already. The lights passes through the stores that aren’t closed properly. She sees everything in her bedroom, the window that needs to be changed, the black wardrobe full of clothes, untidied; the end of her bed and the form of her legs under the duvet. Her head snaps to her left and looks at the second pillow. She doesn’t see a head sleeping. She wonders at the time. She didn’t hear an alarm this morning. Good. She must have been really tired. She is looking for noises coming from the kitchen. Silence. Maybe has he gone? Maybe he is doing something else that doesn’t make any noise? She waits for a bit. She turns her bust and take her left arm out of the duvet to get her phone. She looks at the time. She thinks about the amount of time she has left this night. She has slept 8 hours. She remembers that she woke up twice during the night. Again. Like every night. This time, she fell asleep rapidly. She is happy. She is not tired but it is still early. She would like to sleep again. She puts herself in a comfortable position and closes her eyes. She wants to let her mind wander but it doesn’t. Usually, once she is awake, she stays awake. Annoyed, she sits up on her bed, her feet touching the floor. She sees her big socks on the floor and takes them. She puts them on, first the right one then the left one as every morning. She doesn’t even realise this is a morning ritual. Then she puts on her slippers. She has difficulty to put them on because of her socks. And like every mornings, she growls quietly at her slippers. She makes noises while trying to put them on in a more comfortable way but nobody sleeps in the quiet house. She doesn’t turn the lights on. She knows the way. On her way, she grabs her dressing gown which is hanging on her bedroom door. She goes down the stairs slowly slamming her slippers on each step. Nobody sleep in the house anymore. She goes towards the kitchen. This time, she turns the lights on, it is always dark in this kitchen. While she is turning coffee machine on, she is wondering what she is going to eat and how much she is really hungry. It is cold in the kitchen. The chocolate spread is going to be hard and difficult to spread, she laughs at the irony of her thought. She opens a drawer and sees some biscuits, she takes one and eats it. She goes to take her mug from the entrance and goes back to the kitchen. She puts herself in front of the coffee machine and introduces the coffee pod inside it. The lights of the machine have stopped flashing. She pushes on the espresso button, she waits for the liquid to stop flowing. She pushes a second time, this time she leaves her finger on top of it. In the middle of the flow, she presses the button. Just enough coffee to drink it with a cigarette. Every morning, she regrets smoking, but every morning, she carries on. She goes towards the entrance, where the tobacco is. She takes a filter out of the bag and puts it in her mouth then she takes a paper out of the packet. She takes the tobacco and takes a small amount and spreads it on the paper. She adds the filter and starts to roll. She licks the paper and sticks it to make a kind of cone more or less straight. She goes out the entrance door while taking her coffee and her cigarette. She closes the door behind her then she sits down on the step to her door. She puts her cup on the floor then takes her lighter out of her dressing gown’s pocket. She lights her cigarette inhaling the smoke emerging from it. She exhales the smoke, puts the lighter back to her pocket and grabs her phone from the other pocket. She has the same ritual. The same game, the same applications. She finishes her coffee with her cigarette which she crushes against the step and throws the cigarette’s butt in the ashtray.
She gets up taking her cup and puts her mobile on the cup. She looks through the door’s window and sees her cat waiting on the radiator next to the door. He is miaowing. She opens the door careful to not touch her cat with it. She puts her free hand on the car and takes the opportunity to kiss him. It is the first time she sees him this morning. She still holds the car so that he doesn’t go outside while she closes the door with her feet. Once the door closed, she lets her cat go and leaves the cup at the entrance and takes her phone. She goes to the lounge and sits down on the sofa. Her day finally starts.
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lesoleilseranoir · 1 year
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174
Quel.le est le.a premier.e a vous avoir vu.e
nu.e renversé.e sur le dos – moi
c’est mon père qui d’un enchaînement
coup droit
revers
coup droit digne du tennisman qu’il
s’est toujours rêvé être
me balance à l’autre bout de la salle
de bain – rebond contre le mur et m’étale
sur le sol carrelé froid blanc
pur-e et virginal-e – pour avoir haussé le ton
de peur comme il m’a pourtant si bien appris
à le faire et c’est mon père qui depuis a affirmé ne pas
se souvenir et c’est en moi que survit
cette salissure entre toutes
mes lèvres et sous tous mes seins.
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hikarinokusari · 2 years
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FFXIV Writes - #6 Onerous
[Masterlist] — [About FFXIV Writes]
ENTRY #006 - “ONEROUS” - 1776 mots
Inspiration : “Onerous” ou “Pénible” 
Résumé :  Ou comment une promesse faite sous l'emprise de l’alcool conduit Spectral à apprendre l'étiquette Ishgardaise malgré lui.
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         Spectral referma la couverture de cuir du petit carnet et releva ses yeux orangés vers le visage de son hôte. Qu’attendait-il de lui exactement ? Une critique ? Pauvre poète : le Miqo’te ne savait pas quoi dire à propos de sa lecture. La mélodie des mots n’évoquait en lui qu’un silence profond,  parfois un calme paisible qui ne saurait être troublé par des impressions laissées à haute-voix. Le lancier ne savait pas comment exprimer la sensation apaisante qu’avaient fait naître en lui les vers qu’il venait de lire, aussi se contenta-t-il de sourire légèrement à l’auteur piétinant d’impatience devant lui.
“ Et dans l’aube naissante,
Les hirondelles dansent à nouveau. “
-       “ C’est poétique.”
Poétique, un commentaire riche de sens lorsqu’on devait laisser une impression sur une poésie. Le jeune homme se fustigea intérieurement, regrettant son manque d’éloquence alors qu’en face de lui l’écrivain l’enjoignait silencieusement à poursuivre sa critique.
Seulement voilà quel était le cœur du problème pour Spectral. Sa critique tenait en ces trois mots : il trouvait le texte poétique.
Ni plus.
Ni moins.
Alors qu’allait-il pouvoir dire d’autre, face à cet Elézéen si habile avec le verbe ? Le reste de son commentaire n’aurait été que paroles superflues pour recouvrir le cœur de sa pensée, qu’il venait de partager il y avait de cela quelques secondes à peine. Il venait de passer un moment agréable en compagnie des mots qui rendaient ce texte plaisant, et Spectral crut bon de rajouter à ses impressions sa gratitude pour avoir pu vivre un instant de pause morale entre les différentes pensées qui occupaient son esprit jour après jour :
-       “Merci.”
         Quand la dernière syllabe résonna dans le salon Ishgardais inhabituellement calme, Spectral se rendit compte que dire simplement “merci” n’était pas forcément ce qu’on attendait de lui en cet instant. Ses oreilles s’abaissèrent légèrement et ses joues chauffèrent lorsqu’il sentit sur lui les regards mi- amusés, mi- surpris du reste du cercle auquel il avait été convié. Une main rassurante se posa sur les épaules tendues de l’aventurier, et l’hôte de la soirée pris la parole :
-       “ Il est évident que ton texte a tant plu à Messire Daar’jen qu’il en perd ses mots, Avoirel.” L’Elézéen s’autorisa une œillade vers le Miqo’te tandis que le reste des invités riaient à la remarque légère qui venait d’être faite. “ Ton lyrisme a été suffisamment efficace pour ne pas nous faire oublier ton talent de poète que même un étranger a su reconnaître. Toi qui prétends que la poésie n’est pas un art accessible aux autres peuples d’Eorzéa, tu as réussi l’impossible en charmant notre visiteur.”
Les doigts gantés du tenant du salon pressèrent plus fort l’épaule du Miqo’te qui allait rétorquer face aux propos qui venaient de le qualifier de barbare illétré. Spectral se ravisa donc, la mâchoire serrée, ses oreilles couchées vers le sol.
Depuis quelques semaines, les Fortemps - ou plutôt le Comte de Fortemps - s’évertuaient à le traîner dans la cité de pierre pour des raisons futiles. Le lancier leur avait répété maintes et maintes fois que l’enceinte close des villes lui déplaisait et qu’il ne voyait aucun intérêt à s’enfermer dans les bâtisses froides d’Ishgard alors que le dehors enneigé du Coerthas l’appelait irrémédiablement.
Il faut nouer des contacts. Te faire des relations. Etoffer son réseau.
 Autant de synonymes qu’on lui donnait, lorsqu’il demandait d’un ton agacé pourquoi il devait accompagner “Edmond” ou son fils cadet dans les salons de noble des après-midis entiers pendant que les soldats du Camp qui l’accueillait défendaient leur bastion contre les engeances de Niddhog.
Spectral n’y voyait là aucun intérêt : la chasse était sa mission depuis sa naissance et il se satisfaisait de ce que les proies qu’il abattait avaient à lui à offrir. Peau, graisse, viande. Le jeune lancier n’avait que faire d’apprendre à connaître ceux qui le mandateraient pour éradiquer une cible sans se soucier de savoir si son élimination était utile ou justifiée par le bien commun. Tuer pour satisfaire les lubies de nobles engoncés dans des habits de fourrure ne revêtait aucun intérêt. Il ne comptait même pas travailler pour quelqu’un d’autre que lui-même ; mais chasser pour vivre et vivre de sa chasse sans en faire commerce était apparemment condamné par cette bande de nouilles aux grandes oreilles.
Odin seul plaçait sur sa route les cibles qu’il devait défaire, et toutes les pièces clinquantes des élézéens ne changeraient pas cela de sitôt. Il avait refusé de mettre les pieds dans le repaire du Clan Centurio pour cette raison - jusqu’à ce qu’Haurchefant, dans une de ses rares soirées de libres ne l’y invite.
Et lui, bête comme il était quand il était en compagnie de son ami, avait accepté de passer la soirée dans ce tr… cette taverne puante d’alcool, pour boire “un verre seulement” et “apprécier la beauté de la ville séculaire baignée par la lumière du soir et des étoiles”. 
Adouci en présence du chevalier, il avait accepté de se promener dans une cité où il n’était la bienvenue que par la grâce du nom Fortemps, éméché par l’alcool et excité par la soirée passé en bonne compagnie. Son cœur rendu léger de tous soucis par la boisson et l’amusement nocturne, il avait fini par céder à l’élézéen en acceptant “ Dès le lendemain même !” de rencontrer quelques dignitaires d’Ishgard en compagnie de son père. “ Pour agir en toute légalité, gagner en autonomie et garnir son carnet d’adresses de contacts intéressants et utiles à ses activités futures.” comme son ami avait dit.
Ce à quoi, il avait bêtement opiné du chef avant de poursuivre sa tranquille promenade jusqu’au manoir du Comte où ils avaient été conviés jusqu’au matin.
Cerné par les élézéens parfumés dans ce petit salon, Spectral se demandait quelle chigoe avait bien pu le piquer ce soir là. Le lendemain même, comme promis, il s’était retrouvé réveillé de bon matin par le personnel du Comte à son plus grand désespoir. Ils avaient commencé par le tirer du lit quelques heures à peine après qu’il se soit effondré sur un matelas. Haurchefant était déjà reparti était déjà reparti faire un rapport à ses supérieurs sur les tensions qui s’aggravaient aux Cadenas et l’avait alors laissé seul aux mains de ses bourreaux protocolaires. Le Chevalier se souvenait-il seulement de cette promesse idiote ? Spectral avait des doutes.    
On l’avait réveillé, lui, à l’heure où il dormait d’ordinaire. Pour quoi ? Pour une leçon sur l’étiquette de bon matin. Jusque dans l’après-midi, où ils avaient enchaîné sur d’autres explications sur la Sainte-Cité et son peuple. A la meilleure heure de sa sieste. Lui dormait la journée – il le leur avait dit – mais il lui faudrait apprendre à vivre au rythme urbain s’il voulait être accepté. Il n’en avait rien à faire mais il ne savait comment, Edmond avait appris qu’il avait promis faire des efforts à son fils.
Ils ne lâchèrent pas l’affaire et il n’arrivait pas à se dégager de son obligation.
Les semaines, les mois avaient passés, sans qu’on le laisse repartir vagabonder au-dehors de la ville. Combien de fois il s’était ravisé de s’échapper de la cité de pierre, pour ne pas causer du tort à celui qui l’hébergeait malgré les règles strictes qui faisaient loi ici. Ils s’étaient engagés à amener le « soldat étranger qui combat les dragons », « le chasseur de dragon miqo’te » et il ne souhaitait pas les mettre dans l’embarras en disparaissant à la faveur de la nuit pour rallier le camp de son ami.
Des mois à être éduqué pour plaire à la société snobinarde ishgardaise. Pour être autorisé à rentrer dans un cercle qu’il dédaignait, et autorisé à exercer ses activités de chasse qu’il menait jusqu’alors sans problèmes. Il n’en avait vraiment rien à faire.
Stupide ville. Stupides lois. Stupides règles.
Des mois à vivre au rythme désastreux du Comte, à se réveiller lorsque l’heure venait pour lui de s’endormir, à apprendre les bonnes manières, quel couvert prendre lorsqu’une certaine viande était servie, quelle cuiller utiliser puisqu’apparemment la soupe nécessitait plusieurs cuillers, quelle posture adopter pour perdre son identité de chasseur au profit de celle, plus noble, d’invité de la grande maison Fortemps.
Stupide élézéens. Stupide protocole.
Stupide Haurchefant qui avait sûrement vendu la mèche. Lui ou un autre, lorsqu'ils avaient annoncé sa grande résolution à tous les employés Fortemps et membres de la famille qu'ils avaient croisés -ou réveillés - avant d'aller se coucher.
Tout ça pour qu’il se retrouve, exposé et mis à nu face à cette assemblée. A commenter des textes lyriques qui lui cassait les oreilles, à feindre l’intérêt pour leurs problèmes idiots. Qui avait partagé sa couche et avec qui, qui avait commis des actes d’hérésie, quelle réforme avait pris l’Archevêque, qui s’était assis à côté de qui lors de l’office dans la Sainte- Cathédrale.
Problèmes de société futiles. Il n’avait pas ce genre de conversation dans le camp d’Haurchefant. Leurs seuls problèmes tournaient autour des mouvements de dragon, des créatures qui rôdaient dans le Coerthas, l’état des chocobos qui souffraient du froid autant que les hommes, des transports de nourriture et de troupe. Les choses importantes en somme.
D’un regard ennuyé, Spectral fixa son hôte, dans une supplique imperceptible de mettre fin à ce festival de frivolités qui se déroulait depuis des heures maintenant. Halone ait pitié de lui, il ne fallait qu’un seul mot de la part de ces gens pour qu’il puisse enfin courir le Coerthas et chasser sans n’être plus embêté par l’Eglise ou par les gardes.
Un laisser-passer officiel de la noblesse, plutôt que la couverture apportée comme soldat non officiel du camp du dragon, puisqu’il se refusait à officier comme Chasseur du Clan Centurio et ne voulait pas rejoindre la compagnie de mercenaires d’Edmont.  
Halone ait pitié.
Combien de petits gâteaux allait-il devoir goûter, combien de poèmes et d’insultes allait-il devoir endurer, combien de « je peux toucher ? » curieux envers son physique félin et de « Oh que c’est amusant » allait-il devoir entendre pour obtenir l’approbation des nobles et être libéré d’une promesse avinée ?
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shxr--o · 4 months
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"...ce moment précis où je n'ai pas trouvé les mots, où je n'ai pas su dire combien tu étais belle, d'une forme de beauté si particulière que je n'avais pour la dire aucun mot disponible."
-Alex JENNI, Dans l'attente de toi
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sinterhinde · 6 months
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Ontology of the Accident, Catherine Malabou
The Ontology of the Accident (2009, trans. 2012) forms a pendant to Malabou's earlier book, The New Wounded (2007, trans. 2012) — and the aesthetic sense of this metaphor is relevant. In the latter work, Malabou argues for the ultimate inseparability of the effects of organic and sociopolitical trauma. The indifference common to Alzheimer's patients and war veterans reveals that whether psychic disturbance is caused by neuronal change (as in neuropathological cases), or neuronal change is caused by psychic disturbance (as in sociopolitical trauma), the same economy of the accident obtains. The fact of neuronal change, however, renders such psychic disturbance inexplicable in terms of the aetiology of sexuality privileged in psychoanalysis. Against Freud, Malabou argues for the recognition of an alternative regime of events — which she names ‘cerebrality’ — to which sexuality is always exposed: namely, ‘the shock and the contingency of the ruptures that sever neuronal connections’ (9). The distinction of cerebrality from sexuality lies in the resistance to signification of its events, which precludes them from integration into the history of the subject. ‘What patients with Alzheimer's disease show us,’ she writes, ‘is precisely the plasticity of the wound through which the permanent dislocation of one identity forms another identity — an identity that is neither the sublation nor the compensatory replica of the old form, but rather, literally, a form of destruction’ (18). Such patients indicate, in other words, the existence of a ‘destructive plasticity’ that forms the psyche though the deconstitution of identity. It is in response to the question of this power of ontological transformation immanent to subjectivity that Ontology of the Accident takes shape.
(Oxford Literary Review)
I'm excited to read this - first-time Malabouing.
I recently watched a lecture via the European Grad School in which Malabou explores AI's potential for modelling a global consciousness of anarchy as 'non-governability' in line with the fourth stage of Baudrillard's sign-order. Here is the link:
youtube
The lecture is in advance of the English translation of Malabou's 2022 book Au Voleur that analyses influential 20th philosophers' concepts containing the element on 'non-governability' and yet are never identified as 'anarchist'. Stop Thief! Anarchism and Philosophy is set to be released January 2024.
Ontology of the Accident is reviewed here by Joe Palmer for the Oxford Literary Review:
https://www.euppublishing.com/doi/full/10.3366/olr.2014.0092?role=tab
And here by Stacey Smith for Society and Space:
https://www.societyandspace.org/articles/ontology-of-the-accident-by-catherine-malabou
And again here is the link to the text:
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coqueliccot · 7 months
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Ma mère est furieuse, la pâte est durcie et craquelée. Elle n'absorbe plus les coups, elle fait saigner les poings. Elle est gelée, informe, un tas. Elle ne sert ni à garder les fleurs ni à servir le thé.
C'est une injure, un échec. Un jour, elle sera vendue ou offerte, mais qui en voudra. Si l'œuvre est ratée, qu'en est-il de l'artiste ? Lui qui lui a dédié sa vie.
Dans sa colère, l'artiste oublie souvent qu'il a imprégné sa pâte de cette même rage qui le brûle. Ses mêmes mains dures et rudes lui donnent cet aspect grossier.
Ma mère veut une tasse de lait. Elle n'arrive plus à me pétrir.
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Le soleil me rassure
Dance sous le ciel azure
Printemps et créatures
Ton souffle comme un doux murmure
Petite brise sur mes joues
On est complètement fous
Ou juste amoureux
Ou juste heureux
Ça change du temps gris
Dépayse après la pluie
Dernière neige
Adieu, vie beige
Soleil si doux
La belle vie jusqu’au mois d’août
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featheredstorms · 6 months
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Kai’s rambling/not so late night thinking:
i’ve thought about it a little more, so i’ll do it just because i have a lot of unpublished ideas that are somewhere in my google documents and i want to bring them out. i will accept almost all requests on the page blog. well, soon enough i will make a post dedicated to the rules and for which fandoms i would write, either way i am open to writing for all other fandoms, but I need to know beforehand (which means i must have read or seen it). if you have questions about the blog in general, just shoot them in my inbox or just want to ask a question for me, just send it directly.
{ rambling concluded at - 7:55 pm }
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