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#Poèmes en prose
astredempouck · 1 month
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Recueillement, Charles Baudelaire
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille. Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici : Une atmosphère obscure enveloppe la ville, Aux uns portant la paix, aux autres le souci. Pendant que des mortels la multitude vile, Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci, Va cueillir des remords dans la fête servile, Ma Douleur, donne-moi la main ; viens par ici, Loin d’eux. Vois se…
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source : @cheminer-poesie-cressant
vivre dans la douceur disparue ; le soleil a trouvé une voie parmi le ciel ; ses rayons qui sont entrés un instant jusqu’ici pour me dire de recroire ; le plus simple arrive encore à me pousser vers ta vie qui vacille ; je me dis encore que tout est possible l’espace de cette lumière
© Pierre Cressant
(samedi 29 octobre 2022)
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raven-runes · 6 months
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L'automne se pare de brume. Bientôt sa crinière ardente se dérobe à notre regard. L'or cède sa place au nacre, l'ambre se réveille diamant. Une fois l'effeuillage terminé, la symphonie de l'arrière-saison s'évanouit. Règne alors le silence hivernal, qui n'est pas véritablement silence mais sonate funèbre, guidant la marche solennelle et irrésistible de l'aquilon.
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greffier-perdu · 5 months
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Ma vie
La vie artificielle, moi je la refuse. Je vais chercher la vie lente, que j'aime, et qui m'appelle. Je vais dans la montagne, je vais marcher lentement, faire des tout petits tours de mon quartier, flâner au petit-déjeuner, fuir les réseaux, m'habiller de vêtements donnés ou n'acheter qu'une fois l'an de vieux habits déjà usés par d'autres, relire cinq fois la même phrase d'un même livre, mettre cinq ans à écrire un seul ouvrage, croire à des choses que personne ne voit, les montagnes sont partout et surtout dans mon cœur, dans ceux de ceux-là qui le veulent, ma vie c'est de gravir lentement, et d'aimer ça.
La lenteur nous sauvera.
La vie est si rapide, si nous ne la voyons pas passer c'est que nous ne la regardons pas.
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citizen-charlie · 2 months
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France
Toute ma vie, je ne connus qu'une seule chose : la France. Née à Ancenis, Éduquée en la solide France, je ne connus que ce pays. J'eus grandi avec la France, ai gravé ma joie dans les ardoises du sol Angevin et ai pleuré ce pays que j'aime tant.
Une France de ma mémoire, une France aujourd'hui révolue. Je fais le deuil d'une nationalité sans destin. Une nationalité dit je? Une identité, une culture, un souvenir, un fragment du moi, un nom sans nom. L'esprit soldat est tombé au combat, un tir de mécontentement se fit entendre mais tout d'un coup se fu taire sans aucun procès.
Un jour, je m'en y irais. Comme dans mon rêve j'irais voir Jordan dans le pays du rêve perdu, je sonnerais à sa porte nerveusement mais avec soulagement. Je recommencerais une nouvelle vie et sentirais un nouvel élan d'espoirs. La douceur angevine ne restera qu'un souvenir d'enfance et seulement qu'un souvenir lointain.
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decaf-americano · 1 year
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some mothers are terrible in an unassuming, insidious way. like a monet, from afar their love may appear generous and proud, but up close its chilly conditional nature is revealed. her discernment is a lead shadow peeking over your shoulder, and yet, her emotional presence lacks the body to cast it. when she chews long and loudly, asks cretinous questions, or picks at her skin and nails i can’t grant her the grace i so empathetically bestow onto others. rage simmers and i fight the urge to scream, to curse, to tear out my golden hair. her existence (and all its mannerisms) is excruciating. when she sits next to me i can feel her on my skin, i let the dust and dandruff coat and collect across me until i can’t bear to fight the itch any longer. i try to wash her off, scrubbing in the shower, soaking in the bath, bloodletting her out. i bear the weight of her sanguinary shortcomings while she evades motherhood at every turn. once, when i was a child, i asked if she’d always wanted kids and she told me, “no, but when i imagined christmas mornings with your dad, just the two of us sipping coffee in our pajamas, it seemed lonely”. my parents struggled to get and stay pregnant. sometimes when we’re out driving my mom will point at a passing building, usually a department store, and calmly say, “i had a miscarriage there”. sometimes i wonder what was so special about embryonic me that i drew the marked paper. i linger between limbos of survivor’s guilt and envy, trying to decide whether i was a sacrifice or my stubbornness is that “shadowy crack” donna tartt ponders in the secret history. divine or darwinian? i fear she’s poisoned me like chemical runoff into rainwater. what is a mother’s love if not carcinogenic?
ES
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mariannaszymanska · 17 days
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Souvent, là où je ne m'y attends pas,
Je trouve encore des traces de lui.
Sans cesse, nos souvenirs me rattrapent.
Mon cœur s'accélère, se serre, explose :
Panique
L'œuvre du Diable
Je souris aussi quand nos souvenirs m'éclatent à la figure :
Joie
La part de Dieu
Mais,
Trop de lui et d'autres en moi
Maintenant ,seul(e)s, mes souvenirs jaillissent :
Sérénité
La part des Anges
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annso · 23 days
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Hello! 🐆 "Amour Jaguar" un livre d'artiste mêlant linogravure, illustrations digitales et pliage papier et mes poèmes. 📖Ce livre a été imprimé sur du papier recyclé de 120g. L'édition est limitée à 25 exemplaires. Contactez moi si vous êtes intéressé.es par un exemplaire.
🌍 Hello!
"Amour Jaguar" ( Jaguar love ) is an artist book mixing linocut, digital illustration, paper foding and my poems.
This book has been printed on 120g recycled paper with a limited edition of 25.
Feel free to ask me if you are interested by it!
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rienneva · 1 year
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from my journal, may 3rd 2023
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ecrisettaistoi · 2 months
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Tout et rien
.
.
.
Tout vendre
tout mettre en boite,
toute la vie, toute entière,
tout mettre en pause
le temps d'aller voir ailleurs
si on pourrait y être,
ici
ou très loin là-bas,
ne garder
que le cercle rapproché,
le sang, serré
et relancer la machine
sur une nouvelle route, destin
jusqu'au FIN sur l'écran noir
et la finale mise en boite
de toute la vie, toute entière.
.
.
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pretty-lovely-things · 3 months
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Dis-moi...
Je t'aime. Est-ce que toi tu m'aimes ? Dis-moi que tu m'aimes. Donne-moi du rêve. Redis-le encore et encore sans jamais t'arrêter. Je veux que tu le cries aux toits, mais aussi que tu me le chuchotes à l'oreille, sans aucune retenue. Ne me torture plus s'il te plaît. Mes yeux cherchent dans les tiens une once d'amour. Serait-tu une pierre sans aucun cristal ? Non, ce n'est pas ça...
Je t'aime, dis-moi que tu m'aimes. Pourquoi ne le dis-tu pas de tes belles lèvres enivrantes ? N'entends-tu donc pas mon cœur qui se livre à la dernière des symphonies ? Ton joli visage, aux formes amoureuses, contredit tes paroles de la forme d'un couteau. Tes yeux me font la demande de prendre mon envol, et tes mains me tiennent fermement contre toi.
Je t'aime, dis-moi que tu m'aimes, ne me fuis pas alors que ton corps me supplie de m'accrocher. Quelle belle créature es-tu donc ? Tourmenté et complètement tombé dans le piège, je ne suis plus que ton pantin. Ne jouons plus à ce jeu enfantin. Affronte-moi enfin et je déclarerai forfait.
Je t'aime, dis-moi que tu m'aimes. Hélas, quand donc l'amour est-il devenu un crime ? Assume ton crime, et je deviendrai, moi, le plus réprimé de l'histoire. Parle-moi d'amour, et je t'offrirai mon cœur. Effleure-moi, et je te baiserai tout le corps.
Ai-je tort ? Rester à tes côtés était-ce donc une pauvre erreur ? Je veux que tu me le dises.
Je t'aime, alors dis-moi que tu m'aimes. Utilise-moi, touche-moi, maltraite-moi, appelle-moi, rejette-moi. Et dis-moi, est-ce que tu m'aimes ? Ne sois pas ta tortionnaire et dis-le moi. Alors je t'accueillerai dans mes bras, car je ne suis rien sans toi. Je t'aime, alors dis-moi que tu m'aimes.
J.A
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andiabolique · 2 years
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À tous les soleils qui se sont levés sans nous voir les regarder,
À tous les mots qui étaient trop timides pour s’échapper,
Je vous assure que notre peine est partagée
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un jour il y aura une dorure de plus
dans laquelle je ne te verrai plus
il y aura un principe en moins
pour trouver le bonheur
il y aura ta parole qui tourmentra mon silence
et mon silence qui contiendra plus de silence
un jour il y aura la peine de ton absence
.
© Pierre Cressant
(jeudi 2 mai 2024)
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louisep-et-ses-poemes · 4 months
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Après une grosse absence écrire sur ce manque qui peut nous paralyser me paraissait être une nécessité. Pour moi, la création d'un poème s'accompagne d'un amour naissant, impossible, beau... Mais d'une histoire d'amour, sans muse tout cela est compliqué. Même si ma créativité sans borne me permet de créer toute sorte de textes je trouve que écrire un poème mérite un peu d'amour, lorsque j'écris des poèmes je suis amoureuse ou tout du moins "heureuse a en mourir". Si je n'ai pas été présente, ce n'est pas par manque d'amour ou de bonheur, mais plutôt par manque de temps. C'est la première fois que j'analyse un de mes propres poèmes alors je n'ai pas poussé le jeu très loin, mais si certains veulent s'y adonner n'hésitez pas.
Je vous souhaite une bonne soirée votre poétesse fluctuante : Louise P. Samedi 24 février 2024.
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greffier-perdu · 2 months
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(Au-delà, il y a le chemin)
Il y a la neige, les lignes de crête, la perdition.
Au-delà, il y a le risque, la douleur, l’abandon,
Au-delà, il y a la tristesse, cette grande doline,
Il y a les pierrailles infinies, ce trou qu’on ne peut combler.
Au-delà, il y avait des chants d’oiseaux, un beau matin brumeux, le soleil de l’espoir,
Sa brûlure.
Il y avait des traces, il y avait des signes, pour qu’on ne se perde pas.
On se perd toujours.
Mais on ne le sait pas. C’est invisible. C’est dans un coin sous un tas de branchages.
J’avais mis mes souliers, bleus et neufs ;
Heureuse de les porter.
Ils se sont mouillés vite, je les aimais quand même.
À mon père, j’avais dit au revoir.
En chemin, j’étais allée,
Derrière moi, la neige s’effaçait.
J’ai vu les saules fleurir
J’ai vu des chemins effondrés
J’ai vu des falaises d’or
J’ai vu les chiens hurler
J’ai vu l’ombre des sureaux
J’ai vu les traces sur le mur
J’ai vu la forêt couverte de mousses
J’ai vu cette longue ligne droite
J’ai vu mes pleurs sur mes joues
J’ai vu ces fleurs sur la falaise
J’ai vu la carte tomber au sol
J’ai vu la fontaine du chêne
J’ai vu la morsure du froid
J’ai vu le vent de la nuit sans étoiles
J’ai vu un abri, une étape, un accueil sans merci
J’ai vu cette route qui s’en allait sans moi
Puis j’ai cessé de voir.
De tout ça, j’ai le souvenir.
Au-delà, il y a le chemin.
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c-comme-chat · 5 months
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She has it all. Face and chin, make up and clothing. Drugs and money. She is cool, she is sexy, she has style. She looks fantastic and always extatic. Dancing, laughing, talking... everything she does is a success. Even her friends look good. Everything around her looks beautiful. I guess it's how you felt too with her. Cant blame you. She is like a girl from a book. I dont think you ll ever love me like you loved her. If I knew her I d love her.
Elle a tout. Visage et menton, maquillage et vêtements. Drogues et argent. Elle est cool, elle est sexy, elle a du style. Elle a l'air fantastique, elle est toujours extatique. Danser, rire, parler... tout ce qu'elle fait est un succès. Même ses amis ont l'air bien. Tout autour d'elle a l'air beau. J'imagine que c'est comme ça que tu t'es sentie auprès d'elle. Je ne peux pas t'en vouloir. C'est comme une fille sortie d'un livre. Je ne pense pas qu'un jour tu m'aimeras comme tu l'as aimée. Si je la connaissais, moi aussi je l'aimerais.
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