Tumgik
#poétesse
carbone14 · 23 days
Text
Tumblr media
Nahui Olin - 1924
Photo de Edward Weston
7 notes · View notes
Text
L'éclipse
La voilà, étincelante et fière,
Flottant au dessus de la mer.
C'est elle, la femme d'Argent,
Illustre, sur son ciel brodé de diamants.
Elle a revêtu sa robe de satin,
D'un geste tendre, elle tend la main :
Apparait Soleil et son habit de lumière.
Et sans prononcer une prière,
Elles entament une valse en trois temps,
Les pieds nus sur l'Océan.
Sur le velours, dans la pénombre,
Leurs corps célestes se confondent.
Puis, accompagnant leur pas,
S'élèvent le choeur des Étoiles, délicat.
Les astres se parent de leur voix angélique
Et chantent, en tout cieux, l'amour saphique.
Tumblr media
15 notes · View notes
louisep-et-ses-poemes · 2 months
Text
instagram
Après une grosse absence écrire sur ce manque qui peut nous paralyser me paraissait être une nécessité. Pour moi, la création d'un poème s'accompagne d'un amour naissant, impossible, beau... Mais d'une histoire d'amour, sans muse tout cela est compliqué. Même si ma créativité sans borne me permet de créer toute sorte de textes je trouve que écrire un poème mérite un peu d'amour, lorsque j'écris des poèmes je suis amoureuse ou tout du moins "heureuse a en mourir". Si je n'ai pas été présente, ce n'est pas par manque d'amour ou de bonheur, mais plutôt par manque de temps. C'est la première fois que j'analyse un de mes propres poèmes alors je n'ai pas poussé le jeu très loin, mais si certains veulent s'y adonner n'hésitez pas.
Je vous souhaite une bonne soirée votre poétesse fluctuante : Louise P. Samedi 24 février 2024.
2 notes · View notes
circeeoflesbos · 1 year
Text
La Mort de Psappha
POEME DRAMATIQUE EN UN ACTE de Renée Vivien Evocations, 1903
Tumblr media
Scène 1
L’école de poésie fondée par Psappha. Une statue de l’Aphrodita enguirlandée de roses. Par la porte ouverte, on voit l’Égée, les jardins et les maisons de Mytilène. Le soleil, pendant l’acte, décline et disparaît dans la mer.
Éranna de Télôs, chante.
« Lasse du jardin où je me souviens d’elle, J’écoute mon cœur oppressé d’un parfum. Pourquoi m’obséder de ton vol importun, Divine hirondelle ?
« Tu rôdes, ainsi qu’un désir obstiné, Réveillant en moi l’éternelle amoureuse, Douloureuse amante, épouse douloureuse, Ô pâle Procné. « Tu fuis tristement vers la rive qui t’aime, Vers la mer aux pieds d’argent, vers le soleil… Je hais le printemps, qui vient, toujours pareil Et jamais le même ! « Ah ! me rendra-t-il les langueurs de jadis, Le fiévreux tourment des trahisons apprises, L’attente et l’espoir des caresses promises, Les lèvres d’Atthis ? « J’évoque le pli de ses paupières closes, La fleur de ses yeux, le sanglot de sa voix, Et je pleure Atthis que j’aimais autrefois, Sous l’ombre des roses… »
L’Étrangère entre, hésitante. Elle est blonde. Ses regards incertains errent autour d’elle.
Éranna.
Vierge, que cherches-tu parmi nous ?
L’Étrangère.
La Beauté. Je cherche la colère et la stupeur des lyres, L’âpreté du mélôs, parmi la cruauté Des regards sans éclairs et des mornes sourires.
Damophyla.
Viens cueillir avec nous les roses de Psappha : Elle enseigne les chants qui plaisent aux Déesses.
Atthis.
Viens, tu verras, parmi ses ferventes prêtresses, Celle dont le laurier grandit et triompha.
Éranna.
Ses cheveux sont pareils aux sombres violettes.
Gorgô.
Seule, elle sait tramer les musiques muettes Des gestes et des pas.
Dika.
Son baiser est amer Et mord, comme le sel violent de la mer.
Gurinnô.
Elle est triste ce soir. Son regard inquiète.
L’étrangère.
Quelle angoisse l’étreint ?
Dika.
Un songe de Poète ?
Éranna.
Non. Car elle est sauvage et triste tour à tour, Et se lamente, en, proie aux affres de l’amour.
Scène II
Psappha entre, voilée, morne et silencieuse. Pendant toute la pièce, elle ne découvre point son visage. Elle s’arrête devant la statue de la Déesse.
Psappha.
Accueille, immortelle Aphrodita, Déesse, Tisseuse de ruse à l’âme d’arc-en-ciel, Le frémissement, l’orage et la détresse De mon vain appel. Éloigne de moi ton mépris et ta haine, Verse à ma douleur tes sourires cléments, Et ne brise pas mon âme, ô Souveraine, Parmi les tourments.
Sa voix se déchire dans un sanglot. Elle rejette le paktis et demeure dans une attitude de désespoir.
Chœur.
Aphrodita changeante, implacable Immortelle, Tu jaillis de la mer, périlleuse comme elle. La vague sous tes pas se brisait en sanglots. Amère, tu surgis des profondeurs amères, Apportant dans tes mains l’angoisse et les chimères, Ondoyante, insondable et perfide. Et les flots Désirèrent tes pieds, plus pâles que l’écume. Ta lumière ravage et ta douceur consume.
Psappha, sans entendre, noyée dans son rêve.
Fille de Kuprôs, je t’ai jadis parlé À travers un songe.
Éranna.
Comme un son de paktis indécis et voilé, L’incertaine douceur de sa voix se prolonge…
Psappha.
Tu m’as répondu, toi, dont la cruauté
Pèse sur mon âme immuablement triste : « Pourquoi sangloter mon nom ? Quelle Beauté, Psappha, te résiste ? « Moi, fille de Zeus, je frapperai l’orgueil De celle qui fuit ton baiser, ô Poète ! Tu verras errer vainement sur ton seuil Son ombre inquiète. » Ton venin corrompt le sourire des jours, Déesse, et flétrit ma chair humiliée, Toi qui fus jadis mon rayonnant secours, Ma prompte Alliée.
Damophyla.
Tel on voit périr par le flambeau mouvant L’essor des phalènes.
Psappha.
L’Amour a ployé mon âme, comme un vent Des montagnes tord et brise les grands chênes…
Gorgô.
Rien ne brûle en ses yeux des poèmes vécus…
Atthis.
Son regard se dérobe et pâlit sous les voiles.
Psappha.
Je n’espère point étreindre les étoiles De mes bras vaincus.
Elle sort lentement.
L’Étrangère.
Oh ! vers quel lointain, vers quel mystère va-t-elle ?
Gurinnô.
Le soir tombe. Elle va vers l’oubli de l’amour, Vers la Mort.
Éranna.
Sans espoir, sans désir de retour, Elle atteint lentement le rocher de Leucade…
Atthis, écoutant.
Sa voix fiévreuse pleure et râle par saccade.
Damophyla.
Vierges, la volupté de la Mort est dans l’air…
Éranna.
Psappha vient de s’éteindre ainsi qu’une harmonie.
Atthis.
J’entends, comme un écho, son appel d’agonie.
Gorgô.
Et je vois son cadavre emporté par la mer…
L’Étrangère.
Ô compagnes, les pleurs sont de légères choses Et ne conviennent point au glorieux trépas… Chantez ! il faut remplir de rythmes et de roses La maison du Poète où le deuil n’entre pas !
Elles répandent des roses sur le seuil de Psappha. Leurs gémissements se mêlent à l’accord victorieux des lyres.
──────────────────
Illustration : Théodore Chassériau — Sapho, 1849, Musée d’Orsay
12 notes · View notes
Text
Comptines
Du plus loin que je me souvienne Je comptais sur mes petits doigts Je comptais bien sur moi et moi Et les comptines me reviennent
Comme des histoires anciennes Que ma mémoire omet parfois Du plus loin que je me souvienne Au plus proche de ce qu’on croit
Les comptines, est-ce qu’elles deviennent Un jour des compteurs aux abois D’un air passé ? Ô temps de joie Où les nombres sont des antiennes Du plus loin que je me souvienne
- Fabienne PASSAMENT. 2022
Tumblr media
30 notes · View notes
les-cris-des-fendues · 9 months
Text
Tumblr media
(...)
"dieu a 53 ans des rides dieu est ménopausé ça le met en colère il déteste son corps qui s'épaissit dieu est maintenant un frigidaire au dos large dieu a perdu ses formes dieu est temporel et le temps attaque sa silhouette dieu va danser avec son nouveau corps et son visage flétri il s'assoit au comptoir du bar salsa parce qu'en plus dieu
est latino-américain
p.6
Maria Paz Guerrero "Dieu aussi est une chienne" Ed. dernier télégramme
3 notes · View notes
lord-betty · 1 year
Text
Tumblr media
Le cœur tremblant, la joue en feu, J'emporte dans mes cheveux Tes lèvres encore tièdes
Tes baisers restent suspendus Sur mon front et mes bras nus Comme des papillons humides.
Je garde aussi ton bras d'amant, Autoritaire enlacement, Comme une ceinture à ma taille.
— Cécile Sauvage, Recueil Primevère, 1913
Issu du recueil de poèmes de Diglee Je serai le feu paru en 2021 chez La ville Brûle
4 notes · View notes
edgarmoser · 1 year
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
brigitte fontaine, la première et dernière vraie punk de france
brigitte fontaine: "je suis une anarchiste passionée!"
Tumblr media
6 notes · View notes
motschoisis · 2 years
Photo
Tumblr media
“Poetry is a form of intelligence. The poet·ess prepares the conditions for intelligence. They purify their heart. They try things. They drop a stinking dead hare in a circle of chalk, they think, they write their secret with a yellow marker, on a board stained with the sperm of a young man and with the blood of a young mouse and they burn it, bite ripe peaches on the tree, head down, start laughing at a radiator, laughing alone, clap their hands, laugh out loud, they laugh, they laugh, the poet·ess debones themselves, they laugh with a great frank laugh.”
— Christophe Tarkos, Ma langue, 1996
6 notes · View notes
Text
 Anthropomachie moderne
Comment c’est possible que 
Le décompte des corps 
Alimente les comptes, encore.
Les mots racontent que
Les morts font la queue 
Au paradis sans dieu. 
Les vivants, leur adieu. 
Comment c’est possible que 
Dans l’enfer du décor, 
L’envers des accords,
Le monde crie que 
Les médias critiquent
Et limitent aux dieux,
raccourcis odieux. 
Comment c’est possible que
L’audience record 
Collabore encore.
Sans s'apercevoir que 
C’est des faux “parce-que” 
C’est un motif insidieux 
T’as pas d’ouie et pas d’yeux.
Comment c’est possible que
Ça soit si hardcore
Ça soit si raccord
Les armes crépitent 
Les sujets s’évitent.
Mais c’est pas juste !
 T'inquiète ! c’est juste “eux”.
Comment c’est possible que, 
La fabrique à remords 
Sur-amasse les morts
Rengaine historique
On a pas compris que 
En ouvrant les yeux 
Ya pas de nous et pas d’eux.
0 notes
aracoeli · 11 months
Text
« ayant dedans la main, le fuzeau et la plume » - Catherine Des Roches (1542-1587), poétesse qui refusa de se marier pour se consacrer à des travaux intellectuels. Ce sonnet montre la femme divisée entre son devoir domestique et l'envie d'écrire.
0 notes
imageculte · 1 year
Text
Tumblr media
Émouvante photo de la poétesse américaine Sylvia Plath à Paris. « Je voudrais une vie conflictuelle et un équilibre entre les enfants, les sonnets, l’amour et les casseroles sales.. Je serai sans nul doute une épouse et une mère vagabonde. » Elle se suicidera en 1963, à 30 ans. Posté par hiddenliburua sur Twitter.
0 notes
ccnountche · 2 years
Text
Militante persévérante et opiniâtre, porteuse de fraternité et d’espérance, Déwé Gorodey n’a jamais abandonné le combat pour la culture et la défense de son peuple. Ses convictions vont la conduire en prison à plusieurs reprises.
0 notes
louisep-et-ses-poemes · 7 months
Text
https://www.instagram.com/p/CyAxhFrIY5X/?utm_source=ig_web_copy_link
Aujourd'hui, j'avais envie d'écrire sur la divinité de la poésie : Apollon. Apollon n'était pas forcément un dieu que j'appréciais, mais son histoire avec Hyacinthe m'as émue, j'ai donc décidé de leur dédier un poème qui je vous espère vous émouvras autant que moi.
Louise P. Le jeudi 05 octobre 2023.
~Apollon et Hyacinthe~ Dans le vermeil profond de ta fleur, je t'admire. Condamné au néant, condamné a l'immortalité. Abandonnés dans nos sorts, ils m'entendent gémir. Gémir ton nom, toi mortel et moi immortel comme fatalité.
2 notes · View notes
ramon-a-secas · 2 years
Photo
Tumblr media
. Comme toujours, chaque fois qu’il se tourne vers le monde extérieur, la vie est là, avec son imprévu, sa foncière tristesse, sa décevante douceur, et sa presque insupportable plénitude. . Souvenirs pieux,1980. . Marguerite Cleenewerck de Crayencour, Marguerite Youcenar (Bruxelles, le 8 juin 1903 - Bar Harbor, Maine le 17 décembre 1987). . #femme #femmedelettres #française #américaine #romancière #nouvelliste #autobiographe #poétesse #traductrice #essayiste #critiquelittéraire #margueriteyourcenar #souvenirspieux #papillon #parargeaegeria #tircis #porcía #printemps #pridemonth #pride (at Playa de Porcía) https://www.instagram.com/p/CejDbKMsi1R/?igshid=NGJjMDIxMWI=
0 notes
Text
Jour de tonnerre
Voici venir l’orage et l’air chargé de poudre. Le ciel est en colère et s’obscurcit soudain Comme une nuit brutale altère un jour serein Par le fracas cruel déchargé dans la foudre.
Voici venir la rage impossible à dissoudre Même en l’allant noyer dans l’eau vraie du chagrin Ni en se déchainant de reproche en cris pleins De violence emportée ne pouvant se résoudre.  
Mon humeur est changeante ainsi que l’est le temps. Rayonnant bouillonnant est mon tempérament Dans une intensité qui peut parfois surprendre.
Toutes les fois qu’il tonne, un éclair n’est pas là. Voici que la menace peut longtemps se suspendre Et que malgré le bruit, l’action ne tombe pas.  
- Fabienne PASSAMENT. 2022
Tumblr media
20 notes · View notes