source : @cheminer-poesie-cressant
vivre dans la douceur disparue ; le soleil a trouvé une voie parmi le ciel ; ses rayons qui sont entrés un instant jusqu’ici pour me dire de recroire ; le plus simple arrive encore à me pousser vers ta vie qui vacille ; je me dis encore que tout est possible l’espace de cette lumière
© Pierre Cressant
(samedi 29 octobre 2022)
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La nuit glissait
Le crépuscule tombait brutalement
Sans se parer
Mais sans blessure
Ni aux genoux ni aux poignets
Pas de sang
Moite et presque noir
Le soir
Le crépuscule tombe
Et dans sa chute
Un vertige
Voltige
L’angoisse du silence
Moite et presque noir
A la gorge serrée
Mais sans blessure
Le crépuscule du matin sera frais
Moite et presque noir
Avant le soleil relevé
Sans se parer
Ni aux genoux ni aux poignets
Mais à gorge déployée
Vestige
De la veille
/ Fabienne PASSAMENT. 2024
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Je ferai de notre relation un foyer
Où tu pourras écouter ta chanson préférée.
Un lieu sûr ou noyer ta solitude;
Immergées sous l'eau de l'amour
Personne ne peut entendre nos échanges.
S'ils t'ont promis la même chose, jadis
Alors, avec une douceur, peu connue des hommes
Je te montrerai.
Adieu Hercule et autres Héraclès
Le vrai héro, c'est moi
Dans toute sa féminité.
Enora Menguy
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Feu sacré
.
.
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Néron avait raison,
il faut brûler le monde
entier
chaque église,
chaque temple,
chaque synagogue,
chaque mosquée,
pour commencer.
Il faut éradiquer ces dieux
pour qui on tue,
au nom duquel
on fait couler le sang
depuis si longtemps.
Il faut faire tout ça
pour que chaque croyant
dispose à nouveau de son libre-arbitre,
de son cerveau,
de sa sensibilité
qu''aucune divinité ne devrait
jamais
remplacer.
Et peut-être que l'amour
remplacera la haine
ou la simple idée
que votre dieu
en a une plus grosse
que l'autre dieu.
Quinze mille ans de ce
concours de bites.
Coupons court.
Brûlons tout.
Vos dieux sont déjà morts
de honte
en vous regardant.
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L'ignorance est un bienfait autant qu'un danger.
Parfois, ignorer quelque chose nous protège et peut même contribuer à maintenir notre équilibre. Parfois, elle nous met dans un terrible danger.
Tout le problème est de savoir - de comprendre - à quels moments il faut l'utiliser. Quand vaut-il mieux être dans l'ignorance et quand est-il préférable de savoir ?
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˗ˏˋ 🤎 ˎˊ˗
[...] dussent les éléments faire foi de ma vertue, dussé-je être déesse / sombrer dans l'engouffrement des flots céruléens / braver l'igné à la danse endiablée; la fatalité ne cesse / de disperser nos cendres à ce même vent léthéen.
⚖️🌪🗡🏛⌛️📜
Ho Ho Off To The Sabboth, 1926 - William Mortensen.
Wind Fire; Thérèse Duncan on the Acropolis, 1921 - Edward Steichen.
Season of the Witch; The Bubble, 1909 - Anne Brigman.
[autres extraits]
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Mots d'une illusion
(TW: body image issues, referenced self-harm)
Il y a quelque chose d’incroyablement violent
dans le regard que tu pose sur ton reflet.
J’ai du mal à comprendre pourquoi, d’ailleurs.
Ton sourire illumine les espoirs et tes yeux ont cet éclat penseur,
comme si une fascinante question flânait constamment à la lisière de tes lèvres,
comme si tu n’étais que rarement conscient du décors.
J’essaie, tu sais.
Te renvoyer un regard aimant, un sourire sincère,
j’y mets tout mes efforts.
Mais je ne suis capable de porter
que les accusations infondées de ton visage froid.
Je suis là chaque fois que tu pleure
que tu blesse, que tu néglige
ce corps qui pourtant ne fait que de son mieux.
Ce corps qui te permet de vivre chaque instant
dans toute son infinie beauté, dans sa tranquillité.
Et je serai là chaque fois que tu croisera ton reflet
dans les fenêtres de bâtiments obscures,
dans le miroir de ta salle de bain,
contre la carrosserie d’une trop propre voiture,
ou même dans l’éclat de ta poignée de porte.
Que ce soit tôt ou tard,
délibéré ou accidentel,
méticuleux ou du coin de l’oeil.
Je ne suis que l’écho involontaire de tes pensées.
J’aimerais que tu te voies comme je te vois.
J’aimerais que tu me voies comme je te vois
Je ne mérite pas ces regards violents.
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i dont rly know how to say this
i cant even explain it
nvr rly understood
i know its mine and i should
and i rly wish i could
i could barely pronounce its name
its the thing that drives me insane
that keeps me up at night
crying and wishing for flights
to the stars without
having to come back
to this place i must call home
and since im craving a throne
im making my own
one that ill want to call home
By HEz
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write your thoughts
write your dreams
you're alive for a reason:
to look up at the stars.
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source : @cheminer-poesie-cressant
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passer par l’année
laisser la main se tendre
à l’amitié du jour
qui prend le rôle
d’un début
par cet écart se construit
l’avenir qui se dicte
là où le souhait se veut
le temps nous enveloppe
et nous guide
la rive est sa construction
qui nous rassure et nous pousse
une barque de soutien
la petite lumière au lointain
et nous passons nous et les autres
nous passons pour le plaisir de passer
le plaisir de regarder accouder en arrière
le déroulé possible des jours d’après
.
Meilleurs voeux pour cette nouvelle année 2024.
Laissons-nous guider par la poésie.
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© Pierre Cressant
(1 janvier 2024)
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Rien ne console
Et ne dépouille
Les traces
Pas de différence
D’après Jean-Pierre Siméon
Pensée pour @alaptitecuillere
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Sous le Voile Pourpre d'un Amour Proscrit
Laissez-moi vous conter une histoire d’amour mystérieuse que, sur une frise chronologique, personne ne saurait placer, mais qui en rendra plus d’une heureuse.
C’est l’histoire d’un désir jugé impur qui, un jour, petite étincelle mauve, naquit au creux d’entrailles dépourvues d’amour. A son aurore, vacillante, notre petite étincelle ne fut pas reçue de manière accueillante. Que penseraient donc les autres, habités par leur désir lilial, confrontés à l’améthyste flamboyante d’une jeune femme censée accomplir son devoir conjugal ?
Mais une telle flamme, bien qu’ignorée et mise au placard, grandira toujours, dans l’espoir, qu’un jour, on la proclame. Ce fût bien sûr ici le cas, sans quoi, histoire, il n’y aurait pas. Celle qui se pensait jusque-là hors-pair, alors, sous l’influence du désir violacé, s’assuma dès-lors sorcière.
C’est sous une nuit sans lune, mais tout-de-même là pour la guider, que la femme devenue monstresse, fût envoyée à sa bien-aimée. Aucun grand poète ne peut prétendre coucher sur le papier, ce qu’il se passe quand deux filles d’Artémis, rayonnant de la même couleur, choisissent de se courtiser. Alors, les flammes, caressées par un air de liberté, font danser leurs ombres, qui sont, sur les parois du cœur, projetées.
Mais au loin, d’autres flammes brûlaient ; des flammes de haine, d’intolérance et d’esprits fermés. De plus en plus, ce feu haineux se rapprochait, si bien que nos deux incomprises durent se réfugier dans la forêt. Je ne pourrais répéter ici les injures vociférées, qui leur frappaient les oreilles telle une rafale de vent enneigé. Je vous parlerai plutôt de leur amie la forêt luxuriante, qui pris pour devoir de protéger les amantes. Enfoncées alors dans la pénombre, nos insurgées comprirent qu’elles avaient trouvé la sécurité. Les feuilles, dans leur bruissement, venaient chuchoter à leurs protégées : « Les arbres ne trahiront jamais votre secret. ».
C’est donc dans l’intimité du bosquet que les deux femmes purent explorer leur désir, accompagnées du son des lyres. Pour les autres, cette sororité était bafouée, mais à leurs yeux à elles, elle était élevée. Elles brûlaient d’un désir qui ne pouvait embraser la forêt. Ce même désir, j’oserais dire, bien que considéré par certains castrateur, se révéla libérateur.
Conte d’hier ou d’aujourd’hui, les castratrices, elles le savaient, n’auraient malheureusement pas trouvé la paix ici. C’est alors qu’apparu, au pied d’un orme, d’un rouge radieux, une séduisante pomme. Au loin, les cris et injures continuaient de résonner, faisant fuir la faune apeurée.
« Je laisserai mon désir pour toi tout entière me consumer
Avant de les laisser nous brûler sur le bûcher. »
Sur ces mots, transmis de sœur en sœur, toutes deux croquèrent la pomme en son cœur. C’est en mer d’Égée qu’elles se retrouvèrent alors, dans un paradis gouverné par Sappho, et où elles vécurent heureuses pour toujours, au milieu de leurs pairs.
Merci d’avoir écouté mon histoire fantastique, d’avoir pénétré mon humble refuge utopique.
Enora Menguy
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Nanterrement
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On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
On n'a parfois même pas le temps de le devenir.
Même pas le temps d'y penser.
Des pneus qui crissent, un canon qui crache
et c'est terminé.
On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Surtout quand on n'aura jamais dix-huit ans.
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Mais laisse-moi te dire ceci : quoi qu'il arrive d'horrible dans une vie, le meilleur refuge, c'est toujours le futur.
Regarde derrière toi : tu constateras que, de tout ce que tu as vécu de mauvais dans ton passé, beaucoup s'est apaisé 🦋
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