Tumgik
#'oui mais tu peux faire le trajet en train'
randomnameless · 3 months
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Grr, ça m'emmerde les transports en commun -
Soit je prends 11h dans la face de transports en commun en une journée pour un aller-retour d'un point A à B pour environ 200 euros - somme à laquelle il faut rajouter une nuit d'hôtel et un repas sur place parce que le premier TGV ne me permet pas d'arriver à l'heure - ce qui me bousille en réalité deux jours -
Soit je prends seulement 5 heures, dont 3 heures d'avion AR, mais pour 500 euros et j'ai juste un seul jour de "bousillé".
Si j'utilisais mes fonds propres, je ragerais mais je prendrais quand même le TGV (ce qui impliquerait de travailler le week-end pour récupérer une des deux journées bousillées) - mais vu que j'ai la possibilité de prendre l'avion (avec la carte du boulot lol), ben pour "seulement" 300 euros de plus je peux tout caser en une journée...
Je sais que c'est déjà une ligne grande vitesse, mais bordel, 4 foutues heures et 40 minutes pour faire un Paris-Toulouse (donc plus de 9h AR) c'est pas jouable.
Je sais qu'on met en avant l'argument écologique pour supprimer les lignes intérieures (ou pour les surtaxer?) mais franchement, presque 5 heures pour traverser la France c'est censé être acceptable?
Et ce qui me gonfle encore plus, c'est de payer 500 balles pour faire le trajet équivalent en avion : soit tu ne voyages pas, soit tu es riche (même si 200 balles c'est pas non plus donné). V'là la France et le développement du territoire en 2024.
Merde.
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flora-eis · 5 months
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- Mais encore une lettre? - Mais oui, mais que veux-tu ? Le bonheur me donne envie de faire l'amour et d'écrire! - Tu sais ce que je t'ai dis... - De ne rien attendre de toi, oui. Comme toi tu ne dois pas attendre de moi l'amour du sacrifice que je donne habituellement. Tu n'es pas lui, je ne suis pas elle, nous n'avons pas l'étincelle qui se créera un jour. Et pourtant... - Pourtant ? - Dois-je donc renoncer aux joies que tu me donnes, à l'inspiration que ma vie m'offre, à tes bras qui m'aident à avancer, notre relation épistolaire hebdomadaire, parce que nous sommes voués à échouer? Je trouve ça encore plus beau, de se lancer dans l'échec brillant avec cet atterrissage qui ne sera pas douloureux. Je trouve ça éclatant, je ne m'inquiète pas de faire des erreurs puisque l'issue est décidée d'avance. Je n'ai pas de date prévue, peut-être est-ce une rencontre, nous deux qui seront las des trajets en train, ou un éloignement doux et discret qui amènera le point final. - Qu'en tirer alors? - Pour toi, lâcher prise. Profiter, ne plus être un bourreau du travail, un maniaque de la fonction publique, accepter que tu peux être triste. Pour moi, la capacité de briller par moi, de grandir par et pour moi. Avoir enfin une main qui caresse et non plus qui tape mes faiblesses. Toi qui me guide et me regarde droit dans les yeux, quand j'échoue et fais des erreurs. Tu as compris comment me parler, et jamais je n'ai refais deux fois la même erreur avec toi. L'empathie dont tu fais preuve est tout ce dont j'avais besoin. Je crois que oui, des fois je suis triste un peu, parce que je ne voulais pas ça de toi, mais de l'avant toi. - Et pourquoi donc restes-tu brillante? - Et pourquoi donc es-tu si gêné quand, le matin, je te dis que tu ne m'as pas laissé quitter ta peau de la nuit? Alors que le soir même dans l'alcool tu as redis encore et encore de ne rien attendre de toi? Je sais déjà qui aura le cœur brisé, et je suis désolée de te le dire, mais lui aura toujours le monopole sur ma tristesse. J'ai échoué avant, oui, mais grâce à toi, j'ai ma beauté qui naît et jamais plus je ne laisserai la personne qui aura mon cœur être déçue de moi.
[Octobre 2021]
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nataventures · 2 years
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[ THAÏLANDE - Bangkok ]
Lundi 7 novembre
On rentre a l'hôtel en fin de journée car je dois préparer mon entretien professionnel (par WhatsApp, qui dit mieux pour un entretien d'embauche ?).
Repas avalé et entretien validé (champagne !), on file prendre le train de nuit pour Chiang Mai.
(petite photo souvenir de l'hôtel de luxe 😁...sacré contraste !)
Le train de nuit pour Chiang Mai ou le trajet de l'enfer.
• Problème n°1 : le Confort
> Notre banquette? Tu vois le banc du Parc des Buttes Chaumont ? Tu en coupes un tiers, ce qui fait que tu ne peux même pas allonger tes jambes sans gêner le passage. Et si tu te mets en position foetus, tu empietes sur l'espace vital de ton voisin d'en face.
A cette mini-banquette, tu ajoutes des coussins de chaises (tu sais, ceux que ta maman met sur les chaises en plastique du jardin!). Vraiment ça fait mal aux fesses dès la 2eme heure.
Ça fait mal aux fesses et au dos. Parce que la banquette est à 90 degrés et ne s'incline pas. Et que le dossier est aussi confortable que le siège.
Et comme on mesure plus d'1m50, le dossier va jusqu'à la nuque voire le haut du dos pour les plus grands. Du coup, ton repose-tête, c'est la tête du voisin de derrière.
Oui oui, c'est des banquettes face à face ET recto verso, on perd aucun espace ici!
Soit ta tête repose sur la tête des voisins, soit elle tombe en avant ou sur le côté (pesanteur oblige!). Du coup, ça fait aussi mal à la tête et au cou.
> Ah oui et puis la lumière blanche toute la night dans la tronche c'est cadeau!
• Problème n°2: l'Hygiène.
> Banquette sale (quand t'arrives pas à identifier les tâches sur lesquelles tu t'assoies c'est pas bon signe!),
> Poussière et traces de crasse sur la fenêtre sur laquelle tu vas poser ta tête pour dormir,
> Toilettes turques puantes sans eau pour tirer la chasse (au bout de quelques pipis, je vous décris même pas l'odeur qui chatouille les narines jusqu'à nos banquettes),
> Gros cafards qui courent sous les sièges et qui zigzaguent entre tes pieds et ton sac a dos.
• Problème n°3: La promiscuité
> Quand t'es assis et que tes genoux touchent presque ceux de ton voisin d'en face, tu te demandes comment tu vas faire pour dormir.
"Oups sorry", on s touche les doigts de pieds des uns et des autres!
> Avec une banquette d'1m20 de large, il vaut mieux être proche de ton voisin parce que t'es clairement obligé de te dormir dessus.
> il y a tes voisins de banquette et tes voisins de wagon. Tu prends une banquette que tu multiplies par 15! Au moins, tu vois que les autres sont dans la même galère que toi et que personne ne kiffe son trajet!
• Problème n°4 : La température et le bruit
> 60 dans un wagon sans clim, ça fait beaucoup de chaleur humaine. Heureusement, il y a les ventilo de la dèche, ceux qui sont fixés tous les 2 mètres au plafond et qui brassent l'air chaud.
> L'option 2 de galériens pour avoir moins chaud? Ouvrir la fenêtre! Sauf que t'es pas dans un salon de thé avec la petite musique douce et le petit air frais! Quand tu ouvres la fenêtre d'un train qui roule a 130 km/h et qu'il fait 30 degrés ça va. Sauf que premièrement ça fait du bruit donc au bout de 30min ça casse les oreilles et deuxièmement, puis plus on s'approche du Nord et des montagnes, plus il fait froid. Merci la fenêtre cassée des voisins! On sort alors ce qu'on a de plus chaud (doudoune, écharpe, chaussettes!).
> Le matin, a partir de 6h, le jour se pointe et les vendeurs ambulants aussi! Et vas-y que ça passe et que ça te réveille pour te vendre du poulet frites, des nouilles aux légumes ou du riz sauté !
On aura au moinz tiré une leçon de cette expérience : ne jamais prendre le train de nuit en banquette!
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sammyjomcl · 3 years
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas écrit quelque chose... mais là j'avoue que l'épisode 11 m'a un peu frustrée vu que ça commençait bien... Nath en uniforme... enfin! Et hop, episode fini. J'en voulais plus! Et comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même... je vous partage un petit texte écrit sur mon téléphone en une petite heure donc désolée si jamais vous trouvez des petites coquilles malgré mes relectures! Cette petite histoire suit directement la fin de l'épisode. C'est plutôt coquinou, y a pas de rapport décrit mais on reste dans le roleplay avec Nath en uniforme. C'est pas grand chose mais ça reste un moment de couple comme j'aimerais en voir souvent sur le jeu.
Je le rajouterai aussi sur le forum sur mon topic d'histoires, qu'il faudra que je clôture un jour d'ailleurs...
Bonne lecture à celles qui auront le courage de se lancer à suivre ce petit texte! A LIRE QUE SI VOUS AVEZ FAIT L'ÉPISODE 11.
******
J'ai presque envie de m'endormir mais mon envie de plus prend le dessus. Je suis toujours blottie, nue, contre mon bel inspecteur de police après un moment de passion bien mérité. Enfin nous avons pu nous retrouver. Ses doigts jouent doucement sur ma peau, dans de lentes caresses aériennes et rien que ces petits gestes menacent de me faire frissonner. Je me retiens de soupirer de satisfaction et tourne la tête pour voir observer mon Apollon. Mes yeux rencontrent les siens et je note qu'il a un sourire amusé aux lèvres.
-Je n'ai pas le souvenir d'avoir raconté de blagues pendant notre... "interrogatoire". Qu'est ce qui vous fait sourire ainsi, inspecteur?
Il se met franchement à rire et je jubile de le voir détendu, visiblement heureux et surtout, dans mes bras.
-Ma chère Su, quand je t'ai passé les menottes, je n'imaginais pas que tu te serais totalement prise au jeu. Je t'ai trouvée particulièrement excitée... et excitante. C'est vraiment l'uniforme qui te fait cet effet-là ?
Je fais la moue quelques secondes avant d'y réfléchir. Je me redresse et mes yeux se perdent sur son corps. Je ne peux m'empêcher de rire doucement à mon tour en remarquant qu'il porte encore la chemise de son uniforme, ouverte complètement sur son torse... et rien d'autre.
-Hum... je n'y ai jamais pensé sérieusement mais l'uniforme rend super bien... ou plutôt il te va terriblement bien et ça me fait craquer. Après si tu veux essayer de louer d'autres uniformes... pour qu'on compare...
-Je suis déjà content que mon uniforme n'ait pas été abîmé. J'ai cru que les boutons de la chemise allaient lâcher sous tes ongles!
-Peut-être la prochaine fois...
Je lui dis ça en me mordant la lèvre et ses yeux pétillent, si bien que je sens qu'on va rentabiliser cet uniforme pendant encore un petit moment. Mais j'ai envie de lui parler un peu aussi...
-J'avais surtout besoin de te retrouver, Nath. Ne pas se voir à cause du boulot, je comprends. On ne peut rien y faire. Mais ça fait un moment qu'on ne fait que se croiser et l'inquiétude de te voir partir pour une mission dangereuse... tout ça me fait vraiment apprécier chaque seconde ensemble et je veux en profiter à fond.
Il n'y a que de la compréhension et de l'affection  dans ses yeux dorés. 
-On a encore toute la soirée et la nuit juste pour nous. Et... je sais que j'aurai pas mal de travail encore certains jours à venir mais je vais aussi faire ce que je peux pour avoir un peu de repos. Peut-être même des vacances...
-Oh j'adorerais qu'on programme quelque chose !
-Si ça te dit on peut continuer à en parler dans la cuisine. J'ai préparé des petites choses qu'on peut cuisiner à deux.
Je dois avouer que l'idée de cuisiner à deux puis de me remplir un peu le ventre me séduit complètement.
-Je ne peux pas te résister quand tu me parles comme ça... d'ailleurs... tu remets ton uniforme?
-...
-Je l'amènerai chez le pressing demain, promis!
Il secoue la tête alors qu'il explose de rire. Il s'extirpe du lit et me regarde droit dans les yeux alors qu'il remet chaque vêtement doucement. Je ne rate pas une miette du spectacle, le tissu glissant sur sa peau, moulant ses muscles... Il a bien raison, l'uniforme me fait de l'effet mais son charme naturel reste ma plus grande faiblesse.
-Et toi ma chérie, tu devrais aussi t'habiller. Te mettre en uniforme de travail peut-être ?
-Euh... je n'ai pas d'uniforme si ce n'est un tablier.
-C'est déjà pas mal non? Ça ne te dit pas de jouer le jeu?
Son petit sourire en coin en dit long.
-Tu veux dire... le tablier et... c'est tout?
-Tu as besoin d'un tablier de toute façon, on va en cuisine...
Il soutient mon regard avec un petit air de défi mais je vois bien que l'idée lui plaît beaucoup. Hum... nue sous le tablier? Après tout... pourquoi pas... 
-A vos ordres inspecteur!
Il s'attendait sûrement à ce que j'oppose de la résistance. Je me lève et me dirige vers la cuisine, son regard m'accompagnant sur tout le trajet. J'attrape un tablier et j'allais l'attacher quand je sens ses mains se saisir des ficelles afin de le faire lui-même. Ses doigts effleurent délibérément ma peau et j'adore ça.
Je ne vais pas me mentir, le tablier ne couvre pas grand chose et je suis du coup presque nue dans la cuisine, sous le regard de braise de mon beau blond qui a l'air satisfait de son plan. Je ne vais cependant pas me plaindre, c'est très... stimulant.
-Alors, qu'est-ce qu'on cuisine?
Il a du mal à détourner ses yeux de moi mais il finit par sortir différents petits plats et je suis épatée en voyant ce que j'ai sous les yeux.
-Tu as fais de la pâte à pizza et tu as préparé de la sauce ? Oh tu as même préparé de la garniture... on va se faire une superbe pizza!
- C'est l'idée...
Je voudrais presque prendre une photo de mon officier qui cuisine comme un pro. Il étale avec dextérité la pâte et en peu de temps elle prend forme, prête à être garnie. 
On prend peu de temps pour cuisiner en général et là je trouve ça super qu'il ait pris sur son temps de repos pour préparer un bon repas, d'autant que c'est super mignon de voir qu'il n'a jamais oublié son affection pour la cuisine italienne. J'ai cependant l'impression qu'il passe plus de temps à me regarder qu'à penser à la pizza. Je ne peux pas lui en vouloir, d'autant que le voir en uniforme dans la cuisine est une grande source de distraction. Mais chaque chose en son temps.
Blanche vient se frotter contre les jambes de son maître. Il est vrai que nous l'avons un peu oubliée depuis un petit moment.
-Ma Blanche... je vais te donner à manger pendant que Su finit de préparer la pizza.
Il me jette un petit regard alors que je m'attelle à finir de déposer la garniture sur ce qui va devenir une bonne pizza faite avec amour. Une fois au four, je sors de la cuisine et retrouve mon cher et tendre en train de caresser Blanche qui mange son repas.
-Ta petite princesse aux poils longs te réclame souvent tu sais.
-Elle me manque aussi. Savoir mes amours à la maison pendant que je m'occupe de délinquants, parfois ça me donne juste envie de leur sauter à la gorge pour qu'ils avouent vite fait et que je puisse rentrer vous retrouver... malheureusement, ce n'est pas si simple.
Il se lève et s'approche de moi. L'ambiance légère qui règne dans l'appartement depuis que je suis rentrée devient un peu plus sérieuse. Il pose son front contre le mien et passe une main dans mes cheveux.
-Je voudrais être là. Tout le temps. Pour te soutenir quand tu as du boulot. Pour t'emmener au restaurant. Pour me poser au Cosy Bear juste pour te voir t'activer dans tous les sens. Pour passer une soirée à rien faire. Ou même pour essayer une série d'uniformes et répondre à tes désirs.
-Je sais.
-Quand je suis sur le terrain ou même au poste... je me donne à 100%. Parce que je sais que ça en vaut la peine, de se battre pour que la société soit un peu plus sûre. Alors je fonce. Et je sais que quand mon travail est bien fait, je peux laisser tout ça derrière moi et rentrer te retrouver. Je sais que ce boulot me prend trop de temps. Mais tu es ce que j'ai de plus précieux. Je suis fier de ce qu'on a, de ce que nous sommes devenus. Et je suis vraiment désolé de te causer du souci, Su... je me doute que ça doit aussi t'affecter dans ton travail.
-Nath... Ne sois pas d��solé. Je suis la première ravie que tu aies trouvé ta voie. On savait tous les deux que ça ne serait pas facile tous les jours. Tu aimes ton travail et tu le fais bien. Du moment que tu me reviens... Mais plus j'y réfléchis... plus je pense que jamais je pourrai être totalement sereine en te voyant partir. Il faut juste que j'aprenne à vivre avec cette angoisse pour la gérer et ne pas la laisser me pourrir.
Il embrasse mon front puis descend sur chacune de mes joues jusqu'à couvrir mon visage de baisers. Il glisse jusqu'à mon oreille...
-Dis-moi ce qu'il te faut pour que ce soit plus supportable. N'hésite jamais à me parler même si ce n'est pas facile. Je peux tout entendre venant de toi. Je sais qu'on a des exemples peu encourageants sous les yeux... rien que quand je vois Éric et comment son couple a tourné...
Il me serre fort contre lui et je l'étreins à mon tour.
-Je refuse que cela nous arrive. Je sais qu'on ne maîtrise pas tout et que les choses évoluent de façon étrange mais j'ai passé bien assez de temps loin de toi. Je suis prêt à te menotter au lit pour te garder près de moi...
-Hum inspecteur, ne seriez-vous pas en train d'abuser de votre autorité ?
Je sens que cette discussion nous a fait du bien et que je suis plus légère. Les mains de mon cher inspecteur se promènent dans mon dos et descendent de plus en plus alors qu'il plonge ses lèvres dans mon cou. J'aurais pu rire devant la situation précédente : lui en uniforme et moi nue sous mon tablier, en train de parler sérieusement. Mais au final, on a laissé tomber nos barrières, notre stress du quotidien et là on peut juste profiter.
-Nath... il faudrait peut-être surveiller la pizza  non? Ça commence à sentir super bon...
Il desserre son étreinte légèrement et soupire.
-J'imagine qu'il vaut mieux éviter de faire cramer l'appartement...
-Oui et reprendre des forces c'est pas plus mal. Parce qu'après je compte bien utiliser les menottes sur toi.
-Tu vas utiliser mes menottes contre moi? C'est la honte pour un flic de se faire avoir de cette façon...
Je me mets sur la pointe des pieds pour murmurer à son oreille...
-Je te promets de bien les utiliser, tu n'auras pas à regretter et peut-être même que tu en redemanderas...
Je me dirige vers le four pour en extraire la pizza et l'amener à table. Nath me dévore des yeux et je vois bien que ma proposition lui donne envie de remettre le repas à plus tard. Je ne me démonte pas et fais le service. Il finit par me rejoindre à table et je dois me retenir de glousser comme une lycéenne. Le reste de la soirée s'annonce excellent et finit de tourner la page sur ces jours d'anxiété.
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frenchhobbit · 3 years
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Entre rêve et cauchemar chpt2
Chapitre 2
Chryséis se leva du mauvais pied, un peu comme tous les matins. Elle n'aimait pas se lever tôt, elle se sentait plus à l'aise la nuit. Mais il y avait cours, et elle devait y aller...
 Encore à moitié endormie, elle se traina jusqu'à la salle de bain. Elle se brossa les dents, se débarbouilla le visage. Puis elle se regarda dans le miroir. Les cinq années à Poudlard l'avaient aidé à mûrir. Elle n'était plus joufflue et moche comme à la rentrée, son visage s'était allongé. Elle était toujours loin des canons de beauté avec son visage rond, ses yeux noirs et ses cheveux marrons légèrement ondulés. Ses traits étaient plutôt normaux aussi, elle était à peine jolie. Mais elle avait appris à s'affirmer, à afficher son style sans se soucier du regard des autres.
 Elle s'habilla ensuite, rentrant sa chemise blanche dans sa jupe verte et argent. Elle accrocha une chaîne en guise de ceinture et mis boucles d'oreille (un dragon d'argent) et bagues à ses doigts. Ensuite, elle attacha ses cheveux en une queue de cheval sur le côté.
 Elle admira son reflet : elle aimait beaucoup son style. Mais pour parfaire tout ça, elle aurait aimé se teindre les cheveux en vert sapin, légèrement plus sombre que les couleurs de sa maison. Il faudrait qu'elle jette un coup d'oeil au manuel de potions pour trouver quelque chose...
 "Allez bouge Chrys, on va rater les pancakes !" lui dit Ellana.
 Dans son dortoir, elle cohabitait avec Ellana, Saihma et Liomée. Toutes trois étaient amies, ou plutôt potes. En fait, Chryséis n'avait qu'une seule vraie amie : Henriette Scamander. De deux ans son aînée, la jeune fille était à Poufsouffle. L'amitié entre les deux maisons était réputée et Chryséis et Henriette en donnaient un parfait exemple. Mais bientôt Henriette quitterait Poudlard. La Serpentard en était très triste. Elle se demandait comment elle ferait sans elle.
 Car elle n'était pas très sociable. En vérité, elle aimait bien se mélanger aux autres, rire avec eux, ce genre de choses. Mais elle ne liait jamais de lien très fort. Car Chryséis, au fil de sa première année, avait développé une dépression. Et cela lui gâchait la vie.
 En fait, l'épisode du train, le jour de son arrivée, l'avait beaucoup plus impacté que prévu. Mais, pire encore, Lucius Malfoy et Bellatrix Lestrange, en voyant que Chryséis était dans leur maison, s'étaient fait un malin plaisir à la harceler. Ils avaient commencé par l'humilier, d'abord en privé, puis en public quelques fois. Ils lui avaient lancé des sorts, cassé ses lunettes... Jamais rien de très grave, mais assez régulièrement pour que ça blesse Chryséis de manière irrémédiable. Elle se défendait au début, mais au bout de deux mois elle n'en eut plus la force et tenta simplement de se protéger comme elle pouvait.
 Mais l'histoire se termina assez rapidement. Quelques mois plus tard, en apprenant qu'elle était née-moldue, ils s'étaient mis à la traiter de "sang de bourbe". C'est là que les professeurs étaient intervenus, imposant une distance entre eux.
 Cette histoire n'avait pas duré longtemps, mais Chryséis ne s'en était jamais remise. Ils avaient réussi à l'isoler et elle avait sombré. Bien sûr, elle gardait tout cela bien caché, mais les cicatrices un peu partout sur son corps témoignaient de son état mental peu stable.
 Pour autant, elle continuait son quotidien comme si tout allait bien - ou du moins elle essayait.
 Encore la dernière, elle pressa le pas pour rattraper ses amies. Elle sortit des cachots et prit les escaliers pour monter à la Grande Salle. Certains élèves arrivaient encore. Et parmi eux, elle aperçut le fameux groupe des Maraudeurs. Tout le monde les connaissait à Poudlard. Non seulement ils étaient intelligents, mais ils étaient aussi farceurs, drôles et beaux. Sirius Black surtout.
 Sirius était probablement le plus beau garçon de l'école. Et toutes les filles l'avaient remarqué. Chryséis aussi, bien sûr. Mais elle tentait de ne pas y penser. Car, après tout, dans quelle réalité Sirius Black pourrait jamais s'intéresser à elle ? Pas dans cette réalité-ci, en tout cas.
 Elle s'arrêta pour laisser passer le groupe de garçons. Sirius ne la vit pas. James Potter en revanche l'observa avec un dédain moqueur - il n'aimait pas les Serpentard. Mais Remus Lupin, d'une main dans le dos, le poussa à avancer et offrit à Chrys un petit sourire désolé.
 Et si jamais il y avait une chance que le plus beau garçon de l'école s'intéresse à une fille comme elle, toute interaction entre eux serait impossible puisqu'il détestait, comme son meilleur ami, les Serpentard. Quelle veine pour elle !
 Elle soupira et alla déjeuner.
 *****
 Au retour des vacances, Chryséis se sentait un peu mieux. Elle avait passé quelques jours agréables dans son Ecosse natale et était prête à affronter le reste du trimestre. Dans le trajet pour retourner à Poudlard, elle discuta beaucoup avec Henriette. Elles parlèrent jusqu'au quai de Pré-au-lard et s'attardèrent un peu, laissant les autres les devancer. Mais bientôt, un groupe de septième année vint chercher Henriette. Elle s'excusa et partit avec eux.
 Chryséis se retrouva seule, mais cela ne la dérangeait pas, elle aimait bien marcher seule. Elle commença à réfléchir à tous les devoirs qu'elle avait pour demain - les avait-elle faits ?
 "Ouais c'est bon, lâchez-moi !" grogna quelqu'un derrière.
 "Sirius ! Ne te défile pas comme ça ! Mère a raison, c'est important !"
 En entendant le nom de Sirius, Chryséis se tendit mais résista à la tentation de se retourner.
 "Ouais c'est ça !... bande de bouffons..."
 Il arriva bientôt à sa hauteur. Elle avait compris qu'il venait de se disputer avec sa famille et n'osa pas faire le moindre mouvement vers lui - ce n'était pas le moment de l'importuner. Mais un petit groupe de filles devant eux s'étaient retournées et voyaient une opportunité dans la situation : Sirius n'était que rarement sans son groupe d'amis et il était difficile de l'aborder. Pour une fois qu'il était seul, elles n'allaient pas se gêner !
 Sauf que Sirius n'était clairement pas d'humeur. Il soupira en cherchant une échappatoire. Et il vit Chryséis qui essayait de passer inaperçue. C'était ça ou pire : il avança vers elle.
 "C'est quoi ton nom ?" lui demanda-t-il tout bas.
 "Euh... Chry-Chryséis Daley..." bégaya-t-elle.
 "Chrys !" s'exclama-t-il en lui tapant l'épaule comme si c'était une vieille amie. "Ca fait un bail dis donc ! Qu'est-ce que tu me racontes ?" Et il rajouta, plus bas : "Continue à avancer, s'te plait."
 Elle le suivit. Il déblatéra quelques banalités jusqu'à avoir semé sa famille et dépassé le groupe de jeunes filles sans un regard. Quand ils furent un peu plus seuls, il soupira et retira son sourire de façade.
 "Désolé, Daley. J'en peux plus de ces gens. Et merci."
 "Je t'en prie," répondit-elle, doucement, les joues rouges.
 "T'es à Serpentard, c'est ça?"
 Elle n'aurait pas pu nier : ses habits la trahissaient. Alors elle répondit d'une toute petite voix déçue.
 "Oui."
 "Bah c'est cool, t'as pas l'air chtarbée, comme les autres."
 "Y a pas que des cons dans notre maison," répliqua pourtant Chrys en repensant à ses adorables colocataires.
 "Ouais, c'est ça," rit-il. "Eh mais, c'est pas toi que l'autre Malfoy il avait embêtée la première année ? Parce que t'étais une née-moldue ?"
 Chryséis se referma immédiatement sur elle-même. Les souvenirs étaient douloureux, même après cinq ans.
 "Si."
 "Oh. Désolé. C'était pas cool de leur part franchement. Ca va depuis ?"
 "Ouais."
 Il se tut. Chryséis ne sut pas trop s'il avait compris à quel point il remuait le couteau dans la plaie ou s'il trouvait toute cette situation gênante.
"Bon, je vais essayer d'aller retrouver mes potes. Merci de m'avoir sauvé la mise. Je t'en dois une, Daley. Allez salut !"
 Et aussi soudainement, il partit en avant.
 Sa première conversation avec Sirius Black. Et elle avait été gênante au possible.
 Sérieusement ?! .... Elle était maudite.
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leafromtree-blog · 3 years
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“Mais je suis malade”
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« Je reste chez moi aujourd’hui, je reste au pieu « Arrête tes conneries, lui dit Paul. Sors, il fait beau. Tu vas pas rester là à te gratter, et laisser ton corps se dissoudre comme une larve... « Mais je suis malade » « Tu parles, c’est qu’une excuse ! Une fois que tu seras dehors, avec tes amis, tu auras bien vite oublié tout ça. » « Mais quand est-ce que je saurais si mon corps va vraiment mal, si aujourd’hui, alors que je n’ai pas beaucoup d’énergie, un ventre ballonné, la tête lourde, une barre au front, tu me dis que tout cela, je peux l’ignorer ? comment savoir quand je dois m’arrêter pour me reposer ? Peut-on toujours se forcer à faire quelque chose ? » « Qu’est-ce que tu veux vraiment ? » intervint Joaquim « Comment ça ? » « C’est ça qui doit te guider, plus que ton état actuel et ce qu’il te donne comme indice sur ce que tu devrais faire. Au lieu de te demander ce que tu dois faire, comme s’il y avait une partie de toi, inconnue à ta conscience, qui te guidait, te le suggérait, demande-toi plutôt, en toute franchise : Est-ce que je veux me reposer ? Est-ce que je veux rester à la maison ? Ce n’est pas plus compliqué que ça. Si tu n’en a pas la force, tu ne vas pas honnêtement vouloir sortir. « Mais si c’était justement une impression ? Il m’est déjà arrivé d’être très fatigué le matin, d’avoir l’impression d’être incapable de sortir du lit. Mais de faire tout de même le trajet jusqu’à la gare avec mes affaires sur le dos, retrouver des amis et aller skier. Et finalement, sur les pistes, d’être content d’avoir pris cette décision. « Oui, mais justement, est-ce que tu avais envie d’aller skier en te levant ? « J’avais des doutes… « Tu avais préparé tes affaires, la veille ? tu étais prêt à y aller ? « oui « Tu voulais retrouver tes amis ? « Oui, mais je ne sais pas si c’était justement parce que je le voulais vraiment, ou parce que j’avais peur de ce qu’il penseraient si je ne venais pas. Ou plutôt, peur du jugement que je m’infligerais. En imaginant ce qu’ils pourraient en penser. C’est comme si toutes ces personnes étaient bien plus présentes en moi, qu’en elles-mêmes. C’est mal dit. Comme si je les fréquentais plus dans ma tête qu’en réalité. Et c’est là qu’une distance peut sans doute apparaître, entre ces personnes et la représentation que je m’en fais. En même temps, parfois, je me demande même s’il y a une différence entre les deux, car après tout, si l’on suit ce que l’on dit à propos de la physique quantique, il semblerait que l’univers entier n’existe que parce que je me l’imagine. Et... « Stop, arrête-toi une seconde. Qu’est-ce que tu es en train de faire là ? « J’écris. « Et comment te sens-tu ? « Bien, j’ai l’impression d’être totalement en accord avec moi-même, de créer quelque chose qui soit moi « Tu l’as, ta réponse « Oui, mais je ne veux pas m’arrêter. C’est comme si mes problèmes et mes doutes fournissaient la matière première de mon écriture. Et que si je m’arrête - car je pense les avoir résolus en écrivant -, je vais me retrouver face à une gouffre, j’aurais encore écrit seulement une page et puis je vais oublier ce que j’ai commencé là, passer à autre chose comme je le fais à chaque fois. J’ai peur du vide. Peur d’arrêter. Peur d’oublier, de passer à autre chose, de ne pas savoir continuer ce texte, d’avoir la flemme de me replonger dedans, de considérer que c’était juste l’histoire d’un moment, de ne pas savoir le lier au reste. « Faut-il tout lier ? Les œuvres sont authentiques en elles-mêmes.. « Oui oui mais les œuvres déjà pour parler d’œuvre il faut être pleinement impliqué, passer du temps sur quelque chose « Tu vois ce que tu es en train de faire ? tu recommences à dire « il faut »… « C’est vrai… « Est-ce que c’est ce que tu prétends faire, une œuvre ? « Non, mais c’est toi qui me parles d’œuvre. « alors j’ai mal choisit le mot. Mais tu aurais pu me rétorquer déjà, lorsque je t’en ai parlé, que tu n’avais pas comme but de… « Mais si, c’est quand même une forme d’œuvre que je veux faire « Pourquoi ? qu’est-ce que tu entends par œuvre ? « Le flow. Une pièce qui provient d’un état de flow. Comme Kind of blue, de Miles Davis. En une prise, c’est bouclé. Car c’est un instant qui est fait « éternel » « Et ce que tu fais là, c’est pas un peu ce que tu voulais depuis longtemps ? Prendre le temps pour toi, pour écrire ? Aboutir à quelque chose ?  Au lieu de courir à droite et à gauche, faire du ski, voir des amis, travailler, voir des filles, etc.. des « diversions.. » peut-être, en quelque sorte ? peur de faire… ce que tu as vraiment envie de faire… ? « Mais est-ce cela que je veux vraiment faire ? Me nourrir de mes problèmes pour écrire des textes ? « Penses-tu réellement que tu doives être malheureux pour écrire ? n’y a-t-il pas d’autres moteurs à l’écriture ? « C’est pourtant ainsi que je suis en train de créer ce dialogue… « Oui, mais attend, écoute. Ce n’est pas seulement les problèmes psychologiques internes qui permettent d’écrire. C’est ta capacité à fournir des arguments et des contre-arguments. La dialectique, en soi. Ce que Mélanie, et les psy en général, appellent.. je ne me rappelle plus, c’est un type psychologique le plus sain, le plus sain de tous disait-elle... Névrotique ? Pause « Mais là, lorsque j’arrête, regarde : j’ai peur, je sens que je vais à nouveau rien faire « Est-ce si mal que ca ? Qu’est-ce qui te presse, qu’est-ce qui est si urgent ? Que va-t-il se passer si tu ne fais rien ? n’est-ce pas aussi parce que tu as des moments de repos que tu as des moments de travail si productifs ? regarde la grande image « Mais j’ai peur de ce que je mange, je viens de manger une figue par exemple. Rien que d’y penser ça me tend, car je sens que demain je pourrais vraiment me retrouver à fleur de peau, parce que je n’ai pas profité du soleil, j’ai mangé alors que j’avais déjà des sensations désagréables au ventre, et je suis resté affalé sur mon lit « Affalé, vraiment ? Aujourd’hui, tu as déjà tendu ton Darbuka, appris les deux sons qui le composent, le Dum et le Tak, accordé ton Kalimba, lu, écrit ce texte (qui fait bientôt deux pages, donc plus qu’une…), et tu as pris conscience de toutes ces choses. Mais je sens que tu en veux plus, que tu veux le fin mot de l’histoire, tu n’est pas assez loin encore, tu veux comprendre la source ultime de ton mécontentement, et tu veux pouvoir être en paix avec toi-même. Alors tu fais des plans de vie, tu imagines ce qu’il te faudra, cette année, quelles vacances tu prévois, si tu vas lancer ta start-up, quelles passions prioriser, tu vas recommencer à lire « The organized mind » de Levitin, pour organiser ta vie, essayer de tout équilibrer, pour être OK… tu sais que c’est inutile ? « C’est inutile ? « Pas tout à fait, ça peut t’aider un peu. Mais ce n’est pas ca qui va te réconforter. « C’est une nana qui va te réconforter, matraque Francis. Une bonne meuf pour te caresser et te dorloter, et puis baiser quand même, faut bien le dire ! « C’est vrai les autres meufs, elles le sentent sûrement, si ça fait un mois que j’ai pas fait l’amour.. « Non, dit Joaquim « Qu’est-ce qui va me réconforter alors ? Tu allais le dire avant que Francis me parle de baise. « Rien. Tu es condamné à être névrosé. C’est ta force et ton tourment. Je te conseille de l’accepter, tu peux vivre tout à fait bien comme ça. Tant que tu le nieras par contre, tu vas constamment retrouver un jour ou l’autre cet état de déception que tu pensais avoir «dépassé », alors que souviens-toi, la vie n’est pas linéaire, mais circulaire. « Alors je peux juste me coucher là, et ça ne changera rien ? j’ai le droit d’être seul, de ne rien faire, d’être … d’être ? « Sois. C’est toi qui es ainsi. Rien n’est si grave. « Et tu penses probablement que maintenant c’est bon, t’as ta réponse divine, et que tu vas pouvoir être OK pour le reste de la journée ? » arme Francis « Dégage! « Et non, je pars pas comme ça… Il l’ignore « ... » Il va chercher un livre, mais sur le chemin, ses doutes le rattrapent : « Et soudain, à nouveau, j’ai peur de demain. De l’état dans lequel je vais être ce soir. Si je vais réussir à dormir ou non. Cela dit c’est agréable d’écrire tout ça. Certes j’ai mal au bide. Mais je vais pas déprimer pour autant, si ? En même temps, c’est bien du corps que dérivent toutes nos émotions. Donc si je me sens mal, c’est que j’ai fait quelque chose de faux. « Et si tu n’avais juste pas de chance ? » dit Joachim « Mais c’est pourtant bien le travail que je fais avec mon psychothérapeute, qui m’amène à changer ma façon de voir les choses et de me comporter, pour stopper mes douleurs. Donc inversement si j’ai encore mal, c’est que j’ai pas encore tout intégré « Mais il t’a bien dit que ça prendrait du temps. Et qu’il pourrait y avoir des rechutes. « Oui, mais j’ai bientôt 28 ans et j’ai peur de gâcher ma vie. Et il faudrait peut-être que j’ai des enfants à un moment donné. Et puis une femme, que je sois heureux quoi ! Ou alors que je voyage, que je fasse ce qui me plaise. Mais pas que je me retrouve chez moi, seul, mal à la tête, au ventre, à rien savoir faire, à écrire sans que personne n’en sache rien… « Est-ce que c’est pour les autres que tu écris ? « … Je sais pas ce que je fais. Je sais pas ce qui est important. Mais je suis pas très heureux dans cet état là. « Tu es malade, c’est normal. « Est-ce que je suis vraiment malade ? Et ça tourne en rond, comme ça…
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traces-ecrites · 3 years
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Un os est en train de pousser sur mon épaule. C’est comme si ma clavicule cherchait à se ramifier. Dite ainsi, l’anecdote semble drôle. Elle ne me fait pourtant pas rire du tout.
Il y a quelques jours, en sortant de la douche, mon regard vers mon reflet dans le miroir est attiré par un truc bizarre : un léger renflement sur le dessus de ma clavicule gauche. Un coup d’œil à droite : non, ce n’est pas symétrique. Je touche : c’est dur, aussi dur que le reste de cet os qui relie le sternum à l’omoplate. J’appuie : cela ne fait pas mal du tout. Il n’y a aucune trace de blessure, pas l’ombre d’une rougeur. Hormis cette bosse, tout le reste semble normal. C’est très étrange. D’où ce truc peut-il bien sortir ? De quelle manière mon corps l’a-t-il fabriqué ? Quelle en est la cause ? Voilà LA question.
Mon cerveau éprouve le besoin de trouver une explication logique. Il se met donc à échafauder des hypothèses. Par association d’idées, il ne tarde pas à établir un lien : grosseur = tumeur. Et la grosseur d’aujourd’hui n’est pas très éloignée de l’endroit où se trouvait, il y a sept ans, la tumeur qui m’a coûté mon sein gauche. Il n’en faut pas plus pour mettre le feu aux poudres et déclencher l’emballement des pensées. Est-il possible que quelques métastases se soient glissées jusqu’à l’intérieur de ma clavicule pour y faire pousser cette excroissance ?
J’appelle en renfort d’autres yeux et un autre cerveau que les miens, ceux de mon homme aimé, pour entendre un avis moins impliqué que le mien. Je m’offre à son regard en lui demandant s’il remarque quelque chose. Il n’est habituellement pas très fort à ce genre de jeu. Il repère pourtant immédiatement l’anomalie, signe qu’elle est bien visible. Il comprend et partage l’inquiétude qui grandit en moi.
Nous décidons d’effectuer quelques recherches sur le net ensemble. Pas facile de choisir les bons mots-clés. Les pistes qui se dessinent sont opposées : soit c’est bénin (un cal osseux, comme à la suite d’une fracture, sauf que je ne me suis pas cassé la clavicule, je m’en serais aperçue tout de même), soit c’est grave (les os constituent une localisation possible en cas de rechute d’un cancer du sein). Le cerveau est très fort pour envisager le pire…
La meilleure chose à faire est de consulter un médecin. Je prends rendez-vous avec mon généraliste pour le lendemain. L’examen clinique ne révèle rien de plus que ce que j’avais observé moi-même. Mon médecin comprend l’inquiétude que j’exprime, mais n’a pas de moyens pour me rassurer. Surtout, il ne dispose pas davantage d’explications. Il me prescrit donc une batterie d’examens complémentaires : radiographie, scanner, scintigraphie osseuse.
Des souvenirs d’il y a sept ans refont surface : l’attente des examens, puis de leurs résultats semble toujours interminable. Je me prépare à quelques jours difficiles. Je pense avoir accompli quelques progrès, au cours de ces dernières années : plus lucide, plus mesurée, plus résiliente. Il n’empêche, la peur fondamentale n’a pas disparu comme par enchantement.
Première étape, l’après-midi du même jour : radiographie. Voici ce que dit le compte-rendu : « Indication : Apparition d’une excroissance osseuse en regard du tiers externe de la clavicule gauche. Résultat : L’examen retrouve effectivement de petites appositions périostées avec renflement fusiforme de la jonction tiers moyen/tiers externe de la clavicule gauche. Cependant, les corticales restent bien régulières sans aucune lyse osseuse (petit cal osseux ?). » Au passage, l’examen révèle aussi une macrocalcification au niveau de l’articulation de l’épaule, ce qui me surprend, car mon épaule bouge correctement et sans douleur. Bref, le mystère de la bosse sur la clavicule demeure…
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Le lendemain, il se trouve que j’ai rendez-vous avec le chirurgien qui m’a opérée il y a sept ans. Il est aussi le gynécologue que je consulte régulièrement depuis de nombreuses années. J’ai une grande confiance en lui, un des rares médecins capables d’empathie que j’ai pu rencontrer. Ce rendez-vous tombe à pic. Je vais le voir avec ma bosse sur la clavicule, mon compte-rendu de radiographie et mes angoisses.
Il palpe mon épaule et appuie fort sur ma bosse : elle est vraiment dure. Or, une tumeur cancéreuse a pour effet de rendre l’os friable (ce qu’on désigne sous le poétique nom de « lyse osseuse »). Il réussit à me rassurer… un peu. Cependant, il n’a toujours pas d’explications à me proposer sur l’origine possible de cette apparition. Il réussit à faire diversion en me parlant de tas d’autres sujets : procédé habile et efficace. Merci, docteur.
L’attente se poursuit, mais un peu moins lourdement qu’au départ. Prochaine étape : le scanner. Il me faut attendre encore trois jours avant le rendez-vous. C’est à la fois long et court. Heureusement, j’ai de nombreuses occupations, qui captent mon attention dans la journée. Difficile toutefois d’échapper complètement à quelques poussées délirantes, quand les pensées s’emballent à échafauder des scénarii plus ou moins catastrophiques.
La pire hypothèse, celle qui n’a encore été écartée par aucun des médecins que j’ai vus, c’est le retour du cancer : le crabe, saison 2. Question : suis-je prête à repartir pour un tour dans le grand manège des traitements qui détruisent pour soigner ? La réponse est évidemment « non ». Personne n’est jamais prêt à cela. Pourtant, je sais que je peux y arriver, puisque je l’ai déjà fait une fois. Voilà une bonne nouvelle !
Et puis, je pèse le pour et le contre. Car oui, il y aurait bien quelques avantages. Un point positif, c’est que je n’aurais plus rien de plus important à faire qu’à prendre soin de moi. Tous les trucs qui m’agacent, m’embêtent, me pèsent, me gonflent, m’empoisonnent, j’aurais une bonne excuse pour ne pas les faire. Une raison valable pour justifier la procrastination !
Évidemment, je pense aussi à tous les trucs que j’ai envie de faire, les projets de voyage, de marche longue distance, d’écriture, auxquels il me faudrait renoncer. Et je me dis : non, ce n’est pas possible, tu as encore des tas de choses à faire, ce n’est pas le moment ! Hey, le crabe, tiens-toi tranquille, reste sous ton rocher !
Mes élucubrations sont assez binaires : soit c’est anodin, soit c’est mortel. Il y a peu de place pour l’entre-deux. Pourtant, une récidive est possible sans être nécessairement fatale, non ? Rien à faire, mon cerveau s’obstine à explorer le versant sombre, au point de déclencher de vraies sensations physiques. Bien que l’excroissance osseuse est parfaitement inerte, je parviens à ressentir parfois un engourdissement dans l’épaule, une pesanteur dans le bras, des démangeaisons dans la nuque ou vers l’aisselle, toujours du côté gauche bien sûr…
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Le jour du scanner finit par arriver. Sur le trajet jusqu’à la clinique, j’ai l’impression de me trouver en dehors du temps. Il y a du monde dans la salle d’attente, des gens qui parlent très fort. J’appelle en renfort tous mes outils, respiration, visualisation, autosuggestion. Pendant l’examen, je réponds machinalement aux consignes. Je sors du box en oubliant mes lunettes et mes bijoux. J’attends encore, il y a toujours beaucoup de bruit. Je sais que mon homme aimé est là, dehors.
Nous attendons que je récupère les résultats puis nous prendrons la route pour partir à la montagne, pour le week-end. Une autre personne reçoit son enveloppe de résultats avant moi, alors qu’elle a passé l’examen après. Est-ce bon ou mauvais signe ? Le volume sonore a beaucoup baissé, il n’y a plus beaucoup de patients dans la salle d’attente quand une femme à l’air gentil me remet mon enveloppe. Je pars sans demander mon reste et sans avoir échangé avec un médecin. J’ai toujours mes questions et mon enveloppe semble bien lourde.
Nous prenons la voiture, nous sortons du parking, nous rejoignons la rocade, nous nous éloignons de la ville… C’est à moi de choisir le moment d’ouvrir cette fichue enveloppe. Nous nous arrêtons sur un parking de l’autoroute, juste après le péage. L’enveloppe contient un cdrom et une feuille de papier. Le compte-rendu indique en conclusion : « Absence de lésion évolutive décelée en particulier pas d’anomalie visible au niveau de la clavicule gauche. »
Je touche mon épaule : la bosse est toujours là. L’hypothèse qu’elle ne me veut pas de mal semble se confirmer. Deux jours à la montagne tombent à pic pour me laver la tête de l’intérieur ! Me retrouver dans ma vallée préférée, pour me ressourcer, me régénérer, m’apaiser. J’ai aussi envie de marcher, beaucoup, pour vérifier que mon corps en est capable, pour ressentir de la saine fatigue, pour empêcher mes pensées de tourner en rond et les remettre dans le sens de la marche.
Une grande randonnée, jusqu’aux lacs d’Oo et d’Espingo, plus de 800 mètres de dénivelé, avec quelques passages bien raides, la fin dans la neige de printemps, mais le ciel dégagé et tout bleu, voilà exactement ce dont j’ai besoin. De cela et aussi des bras de mon homme aimé, pour me rassurer et m’aider à me sentir bien vivante !
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Dans mon parcours médical du moment, il me reste une case à cocher : celle de la scintigraphie osseuse. Je serais bien restée un peu plus longtemps à la montagne, mais le rendez-vous est prévu tôt le matin. Il se passe en deux temps : d’abord l’injection d’un produit faiblement radioactif, puis deux heures plus tard, l’examen proprement dit, pour enregistrer des images de mes os. Entre les deux, j’ai donc du temps « libre », que je mets à profit pour aller marcher. 
Ce n’est pas aussi beau qu’à la montagne, mais j’en suis convaincue depuis longtemps, marcher est toujours bénéfique, quel que soit le lieu. Et même en ville, je parviens toujours à dénicher quelques passages agréables, quelques coins de verdure, quelques espaces verts, des arbres en fleurs, des herbes folles, des jardinières que le printemps fait déborder.
Pendant mon passage dans le service de médecine nucléaire, je trouve toutes les personnes que je rencontre agréables : les secrétaires qui m’accueillent, les personnes soignantes qui m’injectent le produit ou qui manipulent les machines. Pendant l’examen, alors que les appareils enregistrent leurs images tout autour de mon corps allongé, je me sens parfaitement et étonnamment paisible et détendue. J’ai l’impression de flotter, les yeux fermés, entourée par un doux halo lumineux.
Même le médecin qui me reçoit à la fin pour me remettre le compte-rendu de l’examen, semble compréhensif, derrière son air sérieux. Conclusion : « Absence de réaction hyperostéogénique à décrire sur le tiers externe de la clavicule gauche. Absence d’anomalie pouvant faire suspecter une atteinte osseuse secondaire. » Lui non plus n’a pas plus d’explications et me renvoie gentiment vers mon médecin traitant. Au passage, la présence d’arthrose est confirmée, avec des localisations supplémentaires : rachis, talons. Cela m’étonne un peu, car les articulations qui se montrent parfois un peu sensibles sont plutôt hanche et genou, à gauche bien sûr…
J’ai rendez-vous le jour même avec mon médecin traitant, exactement une semaine après ma première visite, au lendemain de la découverte de ma bosse sur l’épaule. J’ai de nouveau examiné attentivement cette dernière. Elle est toujours aussi dure et ne me fait toujours pas mal. Cependant, elle semble moins pointue, plus allongée qu’il y a quelques jours. Alors qu’on aurait dit qu’elle voulait percer mon épaule vers le haut, elle parait maintenant s’étirer le long de ma clavicule.
Mon médecin fait la même observation. Je lui remets toutes mes enveloppes, il relit attentivement tous les comptes-rendus, bataille et peste après son ordinateur pour aller consulter les images sur les serveurs informatiques de la clinique. Il fronce et hausse le sourcil tour à tour. Lui non plus, pas plus que les autres personnes dont j’ai sollicité l’avis depuis une semaine, n’a pas d’explications à me fournir sur la présence de cette excroissance osseuse.
Il n’a pas de doute sur le fait que ce soit bien de l’os : c’est un cal tel qu’il s’en forme naturellement pour réparer et consolider une fracture. Sauf que je ne me suis pas cassé la clavicule. Il tente de me réconforter en me rappelant que la médecine n’est pas toujours capable de tout expliquer. Il me recommande de surveiller l’évolution du phénomène. Il prend sa retraite dans trois mois, je ne suis pas sûre que je le verrai de nouveau, il a prévu de s’installer loin de la grande ville, dans sa maison de famille…
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Après ce rendez-vous, je donne de mes nouvelles à mes enfants. Mon fils répond : c’est une aile qui pousse sur ton épaule, à toi de choisir : ange ou pigeon ? Une aile, l’image me ravit ! L’ange, je veux bien le garder. Le pigeon, il me suffit de repeindre ses plumes en blanc pour le changer en colombe, l’oiseau symbole de paix.
Je prends aussi l’aigle, ainsi que tous les rapaces, ces oiseaux qui montrent aux parapentistes où se trouvent les ascendances, pour « enrouler les thermiques » et prendre de l’altitude. Je prends aussi le papangue, le paille-en-queue, le tec-tec et tous les oiseaux de l’île de la Réunion, où j’espère retourner arpenter les sentiers merveilleux sur le volcan ou dans les cirques. 
Je prends la chouette — parce qu’elle est chouette — et tous les oiseaux nocturnes, symboles de sagesse et de clairvoyance. Je prends les merles, les mésanges, les rouges-gorges, les tourterelles et tous les oiseaux du jardin qui enchantent l’air du printemps de leurs trilles, gazouillis, pépiements et autres roucoulements…
Parce qu’il n’y a pas que les oiseaux qui ont des ailes, je prends aussi le papillon, qui se pare de si belles couleurs et qui se métamorphose depuis la chenille. Je prends l’abeille, butineuse et besogneuse, la libellule, que j’associe à la fée Clochette et à la magie, et même le moustique, voire le moucheron minuscule, ces insectes bourdonnants et tellement agaçants !
Ma bosse en os sur mon épaule, je peux aussi la voir symboliquement comme une coquille, une carapace ou même une armure. De l’escargot, de la tortue ou du chevalier, elle est une protection, un truc solide et résistant. L’inconvénient de l’armure est qu’elle pèse lourd, qu’elle entrave et ralentit les mouvements, qu’elle empêche d’avancer. Comment faire pour conserver la protection sans perdre d’autonomie ? Comment concilier sentiment de sécurité et liberté d’agir ? Éternel dilemme, éternelle ambivalence de la vie.
Je vais continuer de garder ma bosse à l’œil, surveiller son évolution. Être à l’écoute de mon corps, ce n’est pas juste une formule. C’est une pratique régulière, que la vie m’a appris à prendre au sérieux. Cette fois, je ne comprends pas encore très bien le message. Je reste donc attentive à d’autres signes qui viendraient, qui viendront le rendre plus clair.
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toclic · 4 years
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Ethalia - Chapitre 3
Ethalia - Jongin
Paire : Jongin x OC (Yo Jeong)
Genre : Fantasy AU, Surnaturelle AU, Academy AU
Nombre de mots : 3498 mots.
Chapitre : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 ; 13 
A/N : Salut, je vais pas vous mentir j’ai pas énormément de choses à dire dans cette note d’auteur, à part que j’ai publié deux chapitres dans la même journée, pour être honnête je peux en mettre plus mais je dis qu’il faut vous faire un peu patienter, sinon c’est pas drôle ; ). 
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Crédit au propriétaire du gif.
Chapitre 3
Il était 22h, la fête d'orientation avait commencé il y a maintenant plusieurs heures, j'étais en train de profiter au maximum de Geom Jeong et de Hi Jin, c'était les derniers instants passés ensemble avant un bon bout de temps, on était en train de boire un verre de jus de pomme, à parler joyeusement un peu à l'écart des plus vieilles adultes.
'' Bon alors, les filles qu'est-ce-que vous allez choisir comme orientation alors? '' demandai-je en prenant une gorgée de jus de pomme.
'' Uhmm, je pense me spécialiser dans les plantes botaniques! '' s'exclama Hi Jin.
'' Et moi dans l'études des plantes. '' a répondu ensuite Geom Jeong.
'' Waouh! Je ne savais pas! ''
'' Hehe! Tu ignores bien des choses sur nous Yo Jeong! '' déclara Hi Jin se grattant l'arrière de la tête.
'' Haha, vous me cachez des choses ! Petites malignes ! '' dis-je mon poing contre le haut de leur tête tout en rigolant et souriant à pleines dents.
'' Ah Yo Jeong, arrête ! Tu me décoiffes ! '' grommela Hi Jin semblant mécontente.
'' Hahaha d'accord ! '' finis-je en enlevant mes mains du haut de leur crâne.
'' Yo Jeong. '' appela Geom Yeong, pendant que Hi Jin était en train de recoiffer. '' A quelle heure devras-tu partir? ''
'' Je ne sais pas trop, je n'y ai pas trop pensé '' Geom Yeong acquiesça doucement en prenant une gorgée de son jus.
'' Je te connais je sais que tu n'as pas envie d'assister à la cérémonie, alors tu devras partir avant minuit. ''
'' Je vois, merci Hi Jin, je n'y avais pas trop pensé en fait '' révélai-je en me grattant ma lèvre inférieure de gêne, dans les moments comme celui-ci, j'ai toujours eu ce réflexe de me gratter ma lèvre, je ne peux pas m'en empêcher.
'' Ahlala, tu n'as pas changé Yo Jeong ! '' déclara-t-elle en me frottant un peu la tête.
'' Les filles ! Ne tardez pas trop la cérémonie va bientôt commencer ! '' s'exclama soudainement une des plus vieilles femmes de notre village.
A sa déclaration, je sentis un énorme poids se mettre soudainement dans mon cœur, dans quelques deux heures, j'allais partir seule dans un monde dont je connais juste les histoires de voyage de ma mère et les quelques croquis qu'elle a dessiné dans son carnet, je serai seule sans aucune personne de ma race pour m'aider, je commençai petit à petit à paniquer et mes deux amies l'avaient bien remarqué.
'' Yo Jeong '' appela doucement Hi jin '' Certes Geom Yeong et moi ne serons pas là physiquement mais... '' elle s'arrêta pour poser son verre de jus de pomme, elle prit une des mains de Geom Yeong et une des miennes puis elle les colla entre elles, les pressa contre mon cœur et dit de sa douce voix '' Mais on sera toujours là avec toi. Ici. ''
'' Oui Hi Jin a raison, sache qu'on sera toujours avec toi, qu'on t'encouragera toujours même si nous ne sommes pas là avec toi physiquement.''
'' Merci les filles, ça fait vraiment du bien... '' révélai-je en serrant plus leur main dans la mienne tout en les regardant, sentant les larmes montaient. '' Mais... Sachez que vous allez énormément me manquer... '' confiai-je les larmes coulant sur mes joues et en enveloppant nos mains dans ma deuxième libre et en les collant contre mon front.
'' Nous aussi Yo Jeong, nous aussi... '' confia à son tour Hi Jin la voix tremblante en se baissant pour poser son front contre le haut de mon crâne, Geom Jeong s'est ensuite rajoutée à nous en nous enlaçant de son bras libre, j'ai ensuite senti de l'humidité contre mon crâne indiquant alors qu'Hi Jin était, elle aussi, en train de pleurer.
Et nous restions ici, entre nous, à pleurer ensemble, derrière le bruit des tambours, des bavardages et des rires des femmes de notre village, à pleurer ma prochaine liberté dans quelques heures.
Il était maintenant 23h20, et j'étais en route vers la cabane de Man Yeo, accompagnée de mes deux meilleures amies, elles avaient toutes les deux insisté pour m'y accompagner, nous traversons nos bois avec des lampes, j'avais le sac en tissu de ma mère sur le dos et avançais dans les bois, le même que tout à l'heure, mais aussi de l'excitation de pouvoir enfin sortir d'ici, de cette prison.
J'étais en train de m'imaginer le monde extérieur, comme il devrait être magnifique ! Je suis sûre qu'il est, j'ai hâte de pouvoir enfin découvrir d'autres races, si différentes des elfes, mais aussi toutes les herbes médicinales, j'ai envie de découvrir ce monde.
Encore plongée dans mes pensées, nous atteignions enfin la petite cabane en bois de Man Yeo, on pouvait apercevoir la silhouette de celle-ci encore à l'intérieur de sa cabane.
On s'approcha donc de la vieille et frêle porte en bois, et on y toqua, puis la porte s'ouvrit soudainement, laissant apparaître Man Yeo, tenant une lanterne dans sa main et la leva pour éclairer nos visages, puis elle sourit et nous invita à entrer :
'' Bien les filles, entrez ! ''
A l'intérieur, elle accrocha sa lanterne sur un crochet, cette cabane était plus grande à l'intérieur qu'elle ne paraissait de dehors, elle était entièrement faite de bois, sauf le sol qui était la terre elle-même ce qui faisait pousser de grosse plantes grimpant sur les murs frêles du bâtiment, zigzaguant entre les bocaux posés sur les hautes étagères contenant différents liquides de toutes sortes. Elle nous escorta devant un gros chaudron noir, rempli de liquide vert fumant, ayant pas l'air du breuvage le plus appétissant que j'ai pour l'instant connu.
'' Euh... Qu'est-ce-que c'est ? '' demanda Hi Jin une expression de dégoût inscrite sur son visage en voyant le liquide dans le chaudron, et l'odeur pestilentielle s'en échappant.
'' La potion qui nous fera sortir de ces ronces. '' répondit Man Yeo, en fermant un sac de voyage.
'' Nous ? '' répétai-je, intriguée.
'' Oui, je vais t'accompagner. ''
'' M-mais je pensais que tu voulais vivre une vie tranquille ici. ''
'' Oui et ne vous faites pas de fausses idées, je le veux toujours, mais je t'accompagne pour que tu puisses t'inscrire à Ethalia. ''
'' Qu'est-ce que tu veux dire par là ? '' Demanda Geom Jeong.
'' Ethalia a beau être gratuite, le seul moyen de s'y inscrire et d'avoir une lettre de recommandation par un ancien élève d'Ethalia, écrite dans le bureau d'admission de la capitale, et puis je pense être la seule ici capable de t'y amener avant le dernier délais d'inscription, et en sécurité. ''
'' Oh, je comprends mieux, et bien merci Man Yeo ! '' remerciai-je en lui souriant.
'' Bien alors je vais t'expliquer, la barrière de ronces et beaucoup moins épaisse que l'on peut supposer, il y a environ 10 mètres de ronces, cette potion... '' Elle montra le liquide vert dans le chaudron. '' est temporaire, je l'ai préparée pour qu'elle dure le temps minimum pour qu'on puisse traverser la barrière, on devra donc la boire seulement quand on sera devant les ronces. '' J'acquiesçai. '' Ensuite, tu ne boiras pas directement la potion de changement d'apparence, tu la boiras seulement quand on sera à la capitale car elle a besoin de deux jours de repos après la préparation. ''
'' Alors elle devra se cacher ses oreilles, non ? '' demanda Geom Jeong.
'' C'est exact, c'est pour ça... '' Elle arrêta de parler pour aller fouiller dans un gros coffre et sortit un long manteau à capuche noire et nous les montra. '' Qu'elle devra porter ça. Tiens mets-le. '' Je fais donc ce qu'elle me dit, il était plutôt grand pour moi, l'ourlet du manteau noir atterrissait vers le bas de mes genoux, et les manches se finissait à la fin des premières phalanges et la capuche cachait presque mes yeux. '' Désolé, je n'ai pas plus petit. ''
'' Ce n'est pas grave, tant qu'elle cache mes oreilles ! '' rassurai-je en lui souriant.
Puis elle prit trois fioles, dans deux de celle-ci elle mit l'étrange liquide nauséabonde, puis dans le dernier elle mit un liquide bleu sortit de nulle part. On pouvait donc supposer que c'était la potion qui allait changer mon apparence, puis elle me l'a tendu.
'' Tiens range-la dans ton sac, fais bien attention qu'elle soit dans la chaleur, il faut absolument qu'elle reste dans une température élevée. '' Je fis directement ce qu'elle dit, je rangeai la fiole, bouchée par un bouchon en liège, entre les vêtements les plus chauds que j'avais. '' Bien allons-y, pour que Geom-Jeong et Hin-Ji soit à l'heure à la cérémonie d'orientation. '' déclara-t-elle en rangeant les deux dernières fioles dans son sac et le mit sur ses épaules, puis Man Yeo se dirigea vers la porte, en reprenant la lanterne accrochée au crochet et ouvrit la porte en bois, nous la suivîmes alors dans la forêt sombre en direction de la barrière de ronces.
Pendant le trajet, tout est calme et silencieux, personne ne parlait, si quelqu'un arrivait ici, il entendrait seulement, le son de quelques brindilles se brisant sous nos pas, le son des animaux nocturnes comme les hiboux, les criquets, ou tout simplement le bruit du ruissellement de l'eau de la rivière se trouvant à quelques mètres de nous.
Malgré le silence, l'atmosphère n'était pas très pesante, bien sûr on pouvait sentir un peu de stress, mais avec la déclaration de Man Yeo disant qu'elle allait m'accompagner pour l'allé enlevait déjà une énorme pression de mon cœur, et du stress de se perdre dans notre énorme monde.
Le stress de la solitude dans ce vaste monde a été remplacé par un autre, celui en rapport aux potions qu'avait préparé la sorcière, j'ai certes confiance en les capacités de Man Yeo, mais ça n'enlevait seulement pas la peur d'un dysfonctionnement dans la potion, comme quoi, elles pouvaient s'annuler d'une minute à l'autre sans prévenir pendant qu'on traversait la barrière de ronces.
Nous voici maintenant devant ces fameuses ronces que personne n'osait traverser.
Man Yeo, qui était depuis tout ce temps devant nous toutes, se retourna et me regarda profondément dans les yeux :
'' Tu es sûre de ça, Yo Jeong ? Tu sais que tu peux encore annuler et revenir au village ? Je ne vaux pas influencer tes choix, mais dis-toi que le monde extérieur est injuste, impitoyable et dangereux, il n'hésitera pas à te rabaisser, te rappeler les erreurs, et aussi te mettre dans le danger. Alors je te le répète Yo Jeong, es-tu sûre de vouloir sortir ? ''
Pour moi, la réponse était évidente, bien sûr que je voulais sortir, mais je ne pouvais m'empêcher de réfléchir une énième fois à cette décision, je pensais à mes amies, à grand-mère même si ces temps-ci ça n'allait pas trop bien avec elle mais je l'aimais toujours, elle restait ma grand-mère, elle restait qui avait rempli le rôle de mère quand la mienne est partie, ou même aux villageoises entre nous, elfe, nous sommes extrêmement proches et elles nous protégeaient toutes énormément, à vrai dire Geom Jeong, Hi Jin, quelques autres elfes de notre âge et moi étions les elfes les plus jeunes de notre village, nos parents se sont rencontrés avant que le dômes de ronces ne soit créé, nous étions donc les dernières elfes, les cadettes.
Je levai alors ma tête vers Man Yeo, et lui répondis d'une voix sérieuse :
'' Oui, j'en suis sûre. '' A ma réponse la sorcière esquissa un sourire narquois, et rigola un peu.
'' Tu es bien la fille de Ja Yu '' Elle se retourna alors vers les ronces, s'accroupit, et commença à fouiller dans son sac, pour sortir les deux fioles de liquide vert. '' Je te laisse quelque temps pour dire au revoir à tes amies. '' J'acquiesçai et me retournai vers mes deux meilleures amies mais je fus surprise par la vue devant moi, Hi Jin avait sa tête posée sur l'épaule de Geom Jeong, qui caressait les cheveux blancs à l'arrière de sa tête, je pouvais entendre les sanglots de la blanche, et malgré l'obscurité je pouvais apercevoir de petites larmes, coulant des yeux argentés de Geom Jeong, celle-ci leva la tête vers moi et me fit petit sourire triste, alors n'attendant plus longtemps, je sautai directement dans leurs bras et les serrai de toutes mes forces, et pleurant moi aussi, leur disant à quel point elles allaient me manquer et que j'étais désolée de devoir les quitter comme ça.
'' Ne t'excuses pas voyons, ce n'est pas un péché de vouloir s'échapper pour trouver la liberté. '' Geom Jeong essaya de me calmer en posant sa main libre à l'arrière de ma tête et les caressa à leur tour.  Hi Jin leva soudainement sa tête.
'' Promets que tu seras heureuse dehors, que tu ne regretteras pas ton choix de partir, promets-nous que tu réaliseras ton rêve, d'accord ? '' A travers mes larmes je lui fis un sourire, elles allaient vraiment manqué, ce sera peut-être la dernière fois que je le verrai, mais si c'est le cas alors... Je ne les oublierai, elles m'ont toujours accompagné dans ce que je faisais, dans ce que j'entretenais, pour moi elles sont les deux sœurs que je n'ai jamais eu, je suis heureuse de les avoir connu, je suis heureuse d'être leur amie, je suis fière d'elles.
'' Promis. ''    
'' Les filles, je suis désolée de devoir interrompu ce beau moment mais il faut y aller. ''
Je m'extirpai de l'étreinte des filles, remis mon sac correctement sur mes épaules, et commençai à m'éloigner de mes meilleures amies.
'' Attends, Yo Jeong! '' m'arrêta Hi Jin '' On a quelque chose pour toi! '' Elle fouilla alors dans les poches de sa veste, et sortit un collier, un pendentif argenté et pendait, il y a trouvé à l'intérieur une pierre verte pâle.
La blanche s'avança doucement vers moi, elle décrocha la chaîne du collier se mit derrière moi, et me le mit, alors je pris le pendentif vert dans ma main, je découvris, qu'on pouvait apercevoir de l'argent entouré la pierre, elles étaient tellement fines, qu'on pouvait les voir comme des branches d'un arbre.
'' Wouah les filles! Il est magnifique! Merci beaucoup ! '' les remerciai-je en relevant pour remarquer qu'Hi Jin était revenue aux côtés de Geom Jeong, celle-ci en train de me sourire tendrement.
'' Au moins tu seras qu'on sera toujours là pour toi ! '' déclara Geom Jeong, je lui souris doucement, toujours triste de devoir les quitter en échange, de ma liberté, elles ont toujours été là pour moi, elles m'ont toujours aidé dans les nombreux moments difficiles de ma vie, quand même ma propre grand-mère ne pouvait me réconforter ! Toutes ces années à leurs côtés, il y en aura peut-être plus. Ce moment sera peut-être le dernier à leurs côtés, ce sera peut-être la dernière fois que je les verrai. Non ! Cela ne peut pas arriver, je veux en avoir plus avec elles ! Je veux qu'elles aussi, elles puissent goûter à la liberté, elles aussi j'ai envie qu'elles puissent voir notre énorme monde ! Je veux qu'elles trouvent l'amour, qu'elles se marient, qu'elles aient des enfants ! C'est décidé je vais renverser cette stupide loi, peut importe le moyen, j'y arriverai.
'' Yo Jeong. '' Une voix m'appela et me sortit de mes pensées. '' On doit y aller. '' Je me retournai, en adressant un dernier sourire à mes deux meilleures amies et bus la potion que me tendait la sorcière, et me dirigeai déterminée vers la barrière de ronces, arrivée devant j'hésitai un peu, j'étais la première à passer, Man Yeo était derrière moi, je tendis ma main vers une épine, et vis que ma main la traversait sans aucun problème, alors je m'avançai prudemment dans cet enfer épineux, il faisait tellement sombre et le fait que c'était la nuit n'arrangeait aucunement notre situation mais heureusement il y avait toujours la lumière de la flamme de la lampe de Man Yeo qui nous éclairait le chemin.
Je ne voyais plus de ronces et d'épines, non devant moi se trouvait un grand arbre, tellement semblable à ceux que l'on pouvait trouver dans notre forêt, à cause de cette pensée, j'hésitai un peu, est-ce-que nous n'étions pas de l'autre côté de la barrière mais bien toujours dans la forêt ?
'' Ne t'inquiètes pas, Yo Jeong, nous sommes bien de l'autre côté de la barrière, lève la tête '' Je fis alors ce qu'elle me dit en me demandant ce qu'il y avait, mais il se trouve qu'il n'y avait rien.
'' Il n'y a rien. ''
'' C'est ça, il n'y a rien. ''
Il n'y avait aucunes ronces qui cachaient le ciel nocturne, je pouvais enfin bien l'apercevoir, sans aucun problème, ses petits points lumineux, appelés étoiles, et cette grosse boule dans le ciel, nous offrons une magnifique lumière argentée, c'était beau, mais il y avait une troisième chose, dans ce ciel, c'était gros, ça avançait rapidement dans l'air sans aucun problème cela ressemblait à un énorme lézard avec des ailes, beaucoup plus gros que ce que l'on trouvait dans notre forêt.
'' Man Yeo '' l'appelai-je. '' Qu'est-ce que c'est que ça ? '' lui demandai-je en pointant le lézard dans le ciel. Elle releva la tête vers la chose, et quand elle l'a vit, elle me prit soudainement la main, et me tira vers un grand arbre, et plaça la capuche sur ma tête, beaucoup trop grande pour moi je ne voyais presque plus et elle mit sa main libre contre ma bouche. '' Qu'est-ce-qui se passe ? ''
'' C'est un veilleur de nuit, il ne faut absolument pas qu'il ne te voit. '' chuchota-t-elle.
'' Mais pourquoi tu chuchotes ? ''
'' Il est doté, d'une ouïe et d'une vue surréaliste, donc à partir de maintenant tu te tais, compris ? '' J'acquiesçai. '' Bien, maintenant suis-moi, sans faire de bruit, et reste en dessous des arbres. ''
Nous commençâmes alors à avancer dans la grande forêt, elle ne changeait pas énormément de la nôtre, elle était juste beaucoup plus éclairée, grâce à la grosse boule dans le ciel, j'avais maintenant une confiance aveugle, envers la sorcière me tenant toujours la main.
En avançant plus profondément dans la forêt, je pensais à mon village, qu'est-ce qu'ils étaient en train de faire, le choix d'orientation n'avait sûrement toujours pas commencé, grand-mère me cherchant, la colère se lisant parfaitement sur son visage, elle savait que j'allais détester cette fête, elle devait chercher désespérément dans le village, à cette pensée je me sentais énormément coupable pour son vieil âge, elle cherchait dans tout le village, alors je priai intérieurement pour qu'elle trouve rapidement la note laissée dans ma chambre.
Man Yeo s'arrêta alors, j'ai failli rentrer dans son dos, j'étais trop plongée dans mes pensées.
'' Il est parti, on va pouvoir se reposer. '' dit-elle, lâchant ma main, et sortant une tente faite par les épaisses et énormes feuilles que l'on pouvait trouver facilement dans notre forêt et me les donna. '' On va dormir à la belle étoile, ce soir, Yo Jeong. ''
Quelques instants sont passés, et nous voilà maintenant couchées sur d'énormes, et épaisses feuilles de notre forêt, à regarder, le nouveau ciel étoilé de ce monde, je ne pouvais arrêter de le regarder. C'était tellement nouveau pour moi, mais j'aimais ça : la nouveauté, ça faisait bien de pouvoir découvrir de nouvelles choses. Je levai la main vers ce beau ciel étoilé, comme si j'essayais de le toucher, je fermai ensuite le poing comme si j'essayai d'attraper les petits points lumineux dans le ciel, je la rouvris pour voir ma paume vide, il n'y avait rien, puis j'entendis Man Yeol rigolait.
'' Pourquoi est-ce-que tu rigoles ? '' demandai-je tournant ma tête vers elle, ses longs et lisses cheveux châtains clairs s'étalant sur la feuille servant de lit et ses yeux fermés empêchaient de pouvoir contempler ses magnifiques pupilles étrangement jaunes, puis elle les rouvrit et me regarda en souriant.
'' Tu es juste trop mignonne. '' répondit-elle, son sourire ne quittant pas ses lèvres, à sa réponse une mine ennuyée s'étala sur mon visage, mais plus je continuai à la regarder, plus je souriais, c'était rare de la voir sourire comme ça, et ça me faisait chaud au cœur qu'on sachant que grâce à moi elle puisse sourire comme en ce moment, et je ne tardai pas à rigoler à mon tour.
Puis, plus le temps passait, plus mes paupières commençait à baisser, jusqu'à je tombe dans les confortables bras de Morphée, rêvant à ce qui allaitait se passer le lendemain, mon sourire ne quittant jamais mes lèvres.                
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lixie-light · 4 years
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Neoxca: Je t’aiderai...Chapitre 1
Si tu ne connaissais pas mon compte avant, je t’invite à aller le voir, il y a des infos sur la fanfiction que tu t’apprêtes à lire qui pourraient  servir…
Je ne sais pas si vous êtes tombés sur cette fanfic par hasard mais peu importe…Aimez-vous le Neoxca ? Perso, c’est mon couple préféré…Alors, si vous en avez le temps (et l’envie), installez vous confortablement et allons-y !
Petites infos : Il y a les deux Valentin dans cette histoire.  Le seul des deux à avoir des PDV est Neoxi. Pour éviter toute confusion quand il s’agit de VodK je marquerai son pseudo.
                                              Bonne Lecture !
                                                  Lixie_light
  PDV Valentin:
Ca fait maintenant une semaine que Jordan n’est pas revenu à la RedBox.  Aucun de nous n’a reçu de message. Je m’inquiète, ce n’est pas dans les habitudes de Jo’ de ne pas prévenir s’il a du retard ou s’il ne vient pas. Je sais que c’est stupide, qu’il est surement avec Logan, son mec…D’ailleurs, je ne l’aime pas celui là. Pas seulement parce que c’est le mec de l’homme que j’aime mais…je trouve qu’il est louche et je ne suis pas le seul d’ailleurs. Mastu, Amixem et VodK le trouve bizarre aussi.
On avait essayé d’en parler à Jordan mais il s’était mis en colère, ce qui est très rare chez lui. On n’a donc pas insisté. On ne sait plus quoi faire…En plus quand on essaye d’être seuls avec lui, ce foutu Logan le colle.
J’entends Théo entrer dans la Redbox.
-Salut ça va ?
-Ouais et toi ?
-Tranquille, Jo’ est toujours pas revenu ?
-Nan…
Quand tout le monde est là (sauf Jordan) on commence une vidéo, on tourne, on s’amuse. Mais d’un coup gros blanc. Je me dis que si Jordan avait été là, il aurait sorti une de ces blagues nulles qui font rire tous le monde à chaque fois.
-Les gars, j’en peux plus ! Je vais voir Jo’.Qui vient avec moi ?
Je n’obtiens que des réponses positives. On grimpe dans ma voiture et on se dirige vers l’appart de notre pote. Arrivé à la porte de l’immeuble Théo me demande comment je compte faire pour entrer.
-Jordan m’a laissé les doubles de chez lui.
On entre dans le hall de l’immeuble. On monte au deuxième  étage. Arrivés devant la porte de l’appartement  de l’homme que j’aime, on entend tous des pleurs, des coups et des injures. Je me tourne vers mes amis, effrayé. Maxime me fait signe d’ouvrir la porte. Je n’hésite pas insère la clef dans la serrure et ouvre violemment la porte…
PDV Jordan :
J’entends une clef dans la serrure et la porte s’ouvre violemment, laissant apparaître mes amis dont mon Valentin. Logan avait encore dans sa main le couteau avec lequel il m’avait entaillé le torse. J’ai mal, je saigne, je pleure.  Je vois Maxime se précipiter vers Logan, lui foutant un poing dans la tête. Les deux  Valentin et Théo se dirige vers moi.
PDV Valentin:
Maxime se précipite vers l’autre connard et lui fout un coup de poing dans la tronche. Joyca est par terre, le torse en sang. Quand l’autre con est par terre lui aussi, je me précipite vers l’homme qui a tout mon amour. Il pleure, il a mal. On hésite à le transporter à l’hôpital.
-Hey, Jo’…Tu nous entends ?
Il hoche la tête.
-On va t’emmener à l’hôpital, faut que tu restes avec nous d’acc ?
-N-nan…p-pas l’h-
Il n’arrive même pas à finir sa phrase.
-Ok, on l’emmène à la RedBox. Mais au moindre signe, direction l’hôpital. Et pas de discussions possible.
Je couvre mon ancien ami avec un T-shirt et le prend dans mes bras. Je me dirige vers ma voiture.
-Et on fait quoi de l’autre bâtard? Me demande Maxime.
-On le laisse là. Quand il se réveillera on sera plus là donc on verra…
Quand je pose Jo’ sur la banquette arrière en position assise, il gémit et commence à pleurer de douleur.
-Jordan ? Qu’est ce qui y’a ? Demande VodK.
-…
-Oh putain…Non…Jo’…Dis moi que c’est pas vrai…Soufflais-je en espérant qu’il n’était pas arrivé ce que je pensais.
Pour toute réponse nous avons des pleurs.
-Ok, Théo. Il faudrait que tu prennes Jordan sur tes genoux le temps du trajet.
Ellipse du trajet…
PDV Jordan :
Maxime me pose sur le canapé de la RedBox. J’ai mal partout, je lâche un gémissement de douleur qui n’échappe pas à mes amis.
-T’inquiète pas Jo’, on va te soigner. Repose-toi. Me rassure Neoxi.
Sa voix est douce et me rassure. Je m’endors étonnamment vite malgré la douleur qui fusille de part et d’autres.
PDV Valentin :
J’essaie de rassurer l’homme que j’aime en lui parlant. Ca a l’air de marcher puisqu’il s’endort rapidement.
-Au fait, a quoi tu pensais tout à l’heure  dans la voiture quand Jo’ avait mal ? Me demande Maxime.
Mes mains se serrent sur la compresse que je tenais dans les mains. VodK à l’air de s’en rendre compte.
-Je crois…que l’autre connard…l’a violé…Soufflais-je ravalant un sanglot de dégoût et de tristesse.
Plus personne de bouge. Seule la respiration saccadée de notre ami endormi  brise le silence.
-On devrait le laisser. Propose Théo pour briser le blanc dans la pièce.
-Ouais… Affirmais-je.
Ellipse de l’après-midi…
PDV Logan :
Je me réveille avec un léger mal de tête, par terre dans le salon. Je cherche ce petit fils de pute et me rappelle que ces potes sont venus et qu’un certain Maxime m’a foutu un coup de poing dans la tronche. Je prends un couteau dans la cuisine et me dirige vers ma voiture.
Arrivé à la RedBox je vérifie si mon couteau est toujours dans ma poche et entre dans la deuxième maison de mon soi-disant mec. Y’a personne, je suppose que Jordan dans être dans le salon.
Bingo ! Il dort dessus, un coussin sous ses fesses. Je vois qu’il ne s’est pas remis de notre soirée de hier.
Je réfléchis rapidement à comment je pourrais le récupérer. Je pourrais peut être pas pour le moment…Tant pis, je vais juste lui faire quelques marques pour qu’il sache que je suis passé. Je couvre sa bouche avec ma main et lui entaille la joue avec mon couteau. Il se réveille d’un coup, essayant d’appeler à l’aide mais le son est étouffé pas ma main. Je continue mon travail sur son torse rouvrant la plaie de ce matin et marquant des petits mots dessus. Le brun sous moi pleure de douleur et essaye de crier…
PDV Théo :
Ça fait maintenant 4h que Jordan dort. Je vais prévenir Valentin qu’il faut changer ses pansements.
-Neo ?
-Oui ?
-Il faut changer les pansements de Jo’.
-Ah, j’arrive.
En chemin, on croise Maxime qui sortait de sa salle de tournage.
-Qu’est ce que vous faites ?
-On va changer les pansements d-…
Un cri coupe Valentin dans son explication.
-Putain! Merde ! JORDAN!!
On accoure tous les trois dans le salon est on y voit avec horreur Logan, un couteau à la main, en train d’écrire sur le torse de notre ami recouvert de sang et pleurant, essayant de se dégager de l’emprise de Logan.
On se rut sur ce taré, l’éloignant de Jordan. Valentin se précipite vers Joyca pleurant de douleur.
-Hey, Jo’…C’est moi, Val…C’est fini…Viens là…Dit il en ouvrant ses bras.
Jordan s’y blottit comme un enfant de 5 ans et continue de pleurer.
-J’appelle les flics. Dis-je.
::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Voilà ! Je sais que c’est assez court mais s’il faut personne ne le lira ! Lol. Enfin bon, je posterai la suite dans pas longtemps au max cette aprèm donc passez une bonne matinée !
N’hésitez pas à commenter vos avis, qu’ils soient bon au mauvais je prends !
Bisous Bisous mes Coca light !                                            
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fallenrazziel · 5 years
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Les Aventures d’Erwin & Livaï #4
Recueil d'OS EruRi, constitué de petites scénettes qui me trottent dans la tête et que j'écris quand l'envie est trop forte^^ Ils seront donc écrits et publiés selon mes émotions du moment. Bien que je place ces OS dans un contexte canon, ils ne font pas partie des Chroniques de Livaï, mais de mon headcanon. Ils ne sont pas non plus publiés dans l'ordre chronologique. Certains épisodes peuvent se suivre mais tous peuvent être lus séparément. Ces OS peuvent être tour à tour romantiques, comiques, tristes, émouvants, coquins ou drôles (pas de sexe explicite).
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La dernière expédition avait conduit nombre d'explorateurs à la mort. Même si de précieuses informations avaient été obtenues, les pertes demeuraient considérables. L'escouade d'opération tactique avait été décimée, et le caporal Livaï lui-même était rentré blessé, avec une fracture du pied.
L'ambiance était tendue et les discussions entièrement tournées vers l'identité du titan féminin. Erwin Smith avait réuni son état-major afin de faire le point sur les avancées et mettre en place une contre-attaque pour démasquer l'espion. Il avait invité dans ce but les membres de la 104ème afin qu'ils puissent donner leurs impressions et partager des indices glanés durant l'expédition. Armin Arlert s'était montré particulièrement brillant, et avait produit des preuves suffisantes pour incriminer une de leurs anciennes camarades des brigades d'entraînement, une certaine Annie Leonhart.
La réunion commençait à s'éterniser. Le caporal Livaï remua sur sa chaise, espérant que le discours du major finirait bientôt, car la douleur dans son pied, sourde et diffuse, remontait petit à petit le long de sa jambe. Il regarda Erwin, dont l'attention était tout à fait concentrée sur Arlert, et il ne douta pas une seconde qu'il appuierait les doutes du garçon. Il était plutôt convaincant...
Livaï écoutait d'une oreille distraite. Il pensait bien davantage aux pertes qu'il venait de subir. Cela repoussa la douleur de sa jambe plus loin, tandis qu'une autre prenait sa place. Erd, Gunther, Petra et Auruo étaient tous morts... Ses camarades... Il ne mesurait pas encore l'ampleur de la perte ; comme à chaque fois, la conscience de ce qu'il avait perdu le percuterait bien plus tard, quand il serait seul et ne pourrait penser à rien d'autre. Devant une tasse de thé solitaire par exemple...
Il étaient encore là quarante-huit heures auparavant...
Enfin, le major ajourna la réunion. Tous se levèrent de leurs sièges et Livaï capta le regard désolé et honteux de la jeune Ackerman. Elle se sentait coupable de son état ; il ne pouvait lui en vouloir, mais il était le seul responsable de cela. S'il n'avait pas fait en sorte de prendre le coup à sa place, elle serait blessée ou morte. C'était son rôle en tant que vétéran de veiller sur les jeunes.
Alors pourquoi n'y arrivait-il jamais ?
Il s'appuya un moment sur le mur avant de sortir de la salle de réunion, le souffle soudain court. Sa main se crispa sur sa cuisse. Ce n'était pas seulement sa jambe, tout son corps lui faisait mal. Il essaya de se traîner vers la sortie quand une main légère se posa sur son épaule.
- "Tu as mal, Livaï ?"
Le caporal regarda par-dessus son épaule et vit le visage d'Erwin, soucieux et troublé, tout près du sien. Il se força à arborer une expression impertinente et blasée, mais ses efforts n'échappèrent pas à son supérieur.
- "Non, ça va, ça arrive des fois, mais ça repart aussi vite."
- "Permets-moi d'en douter. Je t'ai vu boiter toute la journée. Les médecins t'ont dit d'utiliser une béquille afin de soulager ta..."
- "Une béquille ?!" explosa Livaï. "Tu m'as pris pour un vieux ou quoi ?! Je peux marcher ! Je suis sûr que je peux même utiliser le dispositif mais tu me l'as interdit !"
- "Je ne veux pas prendre de risque, tu dois te ménager."
- "Tu essaies plutôt de me faire enrager, oui !"
Livaï vivait mal d'avoir été mis à pied. Même s'il comprenait la finalité de cet ordre, il ne supportait pas de devoir rester à terre tandis que ses camarades pouvaient continuer à voler.
Il remarqua que les jeunes étaient restés à la porte à les regarder et n'avaient rien perdu de leur échange. Livaï sentit le sang lui monter au visage. De quoi avaient-ils l'air, tous les deux ? D'un vieux couple en train de se disputer ! "Ouais, c'est pas faux", jugea le caporal.
Il les chassa du revers de la main et ils vidèrent les lieux au pas de course. Mais Erwin resta près de lui, attendant manifestement qu'il se redresse et sorte de la pièce. Mais quand Livaï se déplia, un autre déchirement fulgurant traversa sa cheville et son mollet et il s'écroula presque dans les bras de son supérieur. Erwin le fit rasseoir et souleva doucement la jambe de son pantalon. Sa cheville avait été bandée et une attelle mise en place tout autour. Elle n'était pas très encombrante mais il se sentait mal à l'aise avec des chaussures. Et elle l'empêchait de poser le pied totalement sur le sol, ce qui s'expliquait par le fait que, comme Erwin le lui avait rappelé, il devait normalement utiliser une béquille pour se déplacer.
Le major gronda :
- "Je t'ai laissé venir ici sans béquille, je n'aurai pas dû. C'est de ma faute, je serais plus ferme la prochaine fois."
- "Arrête de toujours tout prendre sur toi. Je suis un grand garçon, je sais ce qui est bon pour moi."
- "Les médecins le savent aussi. S'ils te voyaient parcourir le QG dans ces conditions, ils seraient mécontents."
- "Je te dis que ça va.
- "Ta cheville est enflée."
- "Mais non, elle a toujours été comme ça."
- "Je t'ai déjà massé plusieurs fois et je sais que non."
Son supérieur adorait avoir le dernier mot, et Livaï ne trouva rien à répondre. Il se contenta de détourner le regard et de laisser le major lui tâter le pied avec intérêt.
Erwin continua à palper la peau fine et blanche avec précaution, trouvant un plaisir inattendu à leur position respective ; Livaï assis sagement sur sa chaise et lui-même, agenouillé devant son subordonné, prenant le temps de rouler sous ses doigts chaque petite veine palpitante... Il laissa sa main remonter vers le mollet et caresser les muscles au repos, s'attarda un peu dans le creux du genou, à la peau si douce... Il entendit Livaï pousser un petit soupir et il se sentit très content de lui. Mais cela ne pouvait pas durer évidemment.
- "Eeeh, tu fais quoi, là ?!" s'exclama le caporal décontenancé, en essayant de cacher sa jambe nue sous son pantalon.
- "J'essaie de faire partir la douleur, de te détendre. Tu n'aimes pas ?"
- "C'est pas la question ! N'importe qui peut arriver !"
- "C'est vrai, où avais-je la tête ? Cela serait fâcheux..."
Erwin se releva et il eut la plaisante surprise de constater que Livaï, malgré ses protestations, en paraissait chagriné. Il décida que c'était son rôle de prendre les choses en main et de donner la charge. Il se pencha, passa un bras autour des épaules de Livaï et un autre sous ses jambes et le souleva de la chaise sans difficulté. Le caporal se mit à gigoter.
- "Ca va pas la tête !? Pose-moi !"
- "Si tu avais pris une béquille, je ne serais pas obligé de faire ça", répondit Erwin.
- "Mais je peux marcheeeerrr ! Arrête !" s'écria Livaï en s'accrochant à ses épaules.
- "Tu risques d'aggraver ton état. Et ta chambre est loin, je vais t'y amener."
- "Mais y a du monde dans le couloir ! C'est encore pire que..."
- "Ca ne me dérange pas qu'on me voit prendre soin de mes subordonnés !" dit Erwin en riant.
Il attendit que Livaï se calme et accepte son sort, puis s'engagea dans le corridor avec son précieux fardeau.
Comme on pouvait s'y attendre, le QG du bataillon était loin d'être désert à cette heure et les regards éberlués les suivirent tout le long du trajet. Livaï avait du mal à les supporter alors il fourra son visage dans le cou du major ; une bonne chose qu'on ne puisse pas voir à quel point il rougissait ! Il se sentait très faible et minable, mais une partie de lui ne pouvait s'empêcher de remercier Erwin de sa prévenance. Car de fait, il aurait eu bien du mal à regagner ses quartiers en gardant sa dignité tant sa jambe lui faisait mal. "Entre claudiquer comme un infirme et me laisser porter par Erwin, le choix est vite fait...", pensa-t-il.
Finalement, cela l'indifférait qu'on pense certaines choses sur eux. A bien y réfléchir, cela lui plaisait par moment... Il ne perdrait pas son temps à expliquer à qui que ce soit ce qu'il ressentait pour son supérieur, personne ne comprendrait de toute façon. Le comprenait-il lui-même ? Il n'en était pas certain. Ce qu'il comprenait là maintenant, c'était qu'Erwin le portait dans ses bras, et qu'il s'y sentait bien. Il fourra son visage tout contre son cou et oublia totalement les explorateurs autour d'eux. Rien ne comptait plus que le bleu de ses yeux, et... ses sourcils si épais et magnifiques.
En un rien de temps, ils se retrouvèrent devant la chambre de Livaï. Le caporal sortit sa clef de sa poche et ouvrit la serrure. C'était une petite chambre fonctionnelle, pas très personnelle. Il y avait un lit, une armoire, une table et une chaise devant la fenêtre. Livaï s'était aménagé une petite salle de bain en dégotant une baignoire. C'était tout ce dont il avait besoin au quotidien.
Ca et les attentions d'Erwin.
Le major le posa doucement sur le lit et Livaï se détacha de lui à contrecoeur. Il aurait voulu l'avoir un peu plus longtemps pour lui, mais il ne faisait aucun doute qu'Erwin avait plus important à s'occuper. Cependant, son supérieur s'attardait dans la pièce, et il commença à se demander ce qu'il attendait. Des fourmillements loin d'être désagréables revinrent titiller sa patte folle.
- "Tu veux que je te prépare du thé ? Je peux aller chercher ça dans mon bureau...", proposa Erwin, les mains dans le dos.
- "Non, reste !"
Livaï avait répondu avec empressement. Il s'étonna lui-même de ne pas vouloir de thé. Erwin se baissa vers lui et la caporal se mit à transpirer.
- "Tu préfères que nous reprenions où nous nous étions arrêtés ?" demanda malicieusement le major.
- "Ooooh, t'as sûrement des tas de trucs à faire...", soupira le caporal au bord de la syncope.
- "J'ai toujours le temps pour toi."
- "Si tu insistes..."
Erwin sourit, de ce sourire qu'il gardait toujours en réserve pour Livaï. Il enleva sa veste et s'assit sur le lit à côté du caporal blessé. Celui-ci se mit à plat dos sur le matelas et attendit la suite des évènements.
Le major aimait les moments où il réussissait à troubler l'apparence flegmatique de son subordonné. Il aimait voir ses yeux s'agrandirent, ses joues s'empourprer, son souffle s'accélérer... Il aimait surtout se dire qu'il était le seul à y arriver. Il pouvait apprécier dans ces moments-là que Livaï ne soit qu'à lui.
Il souleva de nouveau le bas du pantalon, enleva l'attelle avec délicatesse, et reprit ses soins experts là où il les avait stoppés. La jambe de Livaï bien calée sur sa cuisse, il recommença à caresser sa cheville douloureuse avec précaution, pressant des points sensibles, ce qui arrachait au blessé des râles de protestation et de plaisir mêlés.
- "Aaaah... ouh ! Un peu plus haut... voilà... Aïe, trop haut ! Oui, comme ça... aaahh..."
Erwin retint une énorme envie de rire. La vision de Livaï, étendu sur son lit, un bras sur le visage, les orteils au garde-à-vous, poussant des gémissements à peine compréhensibles, le mettait en joie. Mais il ne voulait pas s'arrêter là.
- "Ton pantalon est un peu gênant, je ne peux pas te masser comme il faut. Si tu l'enlevais ?"
Livaï se redressa, comme sonné, et obéit sans discuter. Erwin l'aida à le faire, tout en faisant attention à sa cheville. Quand le soldat le plus fort de l'humanité se retrouva en slip et chemise devant lui, il ne put contenir le sang qui lui monta au cerveau. "Reste calme, Erwin, ce n'est pas la première fois."
Il contempla un moment le corps de son subordonné, marqué par les sangles et les courroies du dispositif de manoeuvre, et se rappela alors qu'il portait les mêmes traces. Leur travail imposait à leur organisme des traumatismes quotidiens, et laissait sur leur peau des souvenirs douloureux. Cette vue ramena Erwin à des sentiments plus pénibles. Il repensa à l'escouade de Livaï, et à l'expression dévastée de son caporal ; à la culpabilité qu'il avait ressentie, une fois de plus ; mais aussi au soulagement d'avoir réussi à garder son ami en vie.
- "Mets-toi sur le ventre, je vais te masser", annonça Erwin.
- "Euh... t'es sûr ?
- "Oui, cela va ma détendre, moi aussi."
Livaï enleva sa chemise, roula sur lui-même et offrit son dos zébré de stigmates sombres à la vue de son supérieur. Erwin les effleura de la main d'abord, puis commença à palper les épaules aux muscles noueux du caporal. Il pouvait presque sentir les aspérités du cuir imprimées dans la chair, et Livaï tressaillait à chaque fois qu'il touchait un point sensible.
- "Ca va, je ne te fais pas mal ?"
- "C'est une bonne douleur", répondit Livaï, la voix étouffée par son oreiller. "Elle me dit que je suis vivant."
- "Bonne philosophie."
Erwin laissa ses mains s'égarer sur les flancs de Livaï et il se mit à califourchon sur lui pour avoir un meilleur angle. Il appuya un peu et le caporal tapa des pieds en protestant qu'il y allait un peu fort. Il adopta alors un mouvement plus doux et Livaï se mit à ronronner comme un chat content sans plus dire un mot ; à part quelques "ouille" intempestifs de temps en temps.
Le major continua son massage pendant un moment, puis s'aperçut que Livaï avait dû s'endormir. Ses bras gisaient de chaque côté de son oreiller, son visage était tourné sur le côté et sa respiration régulière et paisible. Il avait également cessé de tressaillir et ses muscles semblaient tout à fait détendus à présent.
Erwin se pencha vers lui, écarta ses cheveux de son cou, et y déposa un baiser furtif. Aucune réaction. Il descendit vers son épaule et l'effleura aussi de ses lèvres ; toujours rien. N'en revenant pas de son audace, il se dirigea encore plus bas, et ses mains se refermèrent sur la cuisse nue de son ami endormi. C'est alors qu'un grincement alarmant se fit entendre :
- "Erwiiiiiin... Qu'est-ce que tu fais, là ?"
Le major rajusta tout de suite sa mise tandis que Livaï, furibond et les cheveux en bataille, se retournait pour le fusiller du regard.
- "Je testais juste tes centres nerveux !" se justifia Erwin.
- "C'est ça, ouais, mon oeil. Tu me prends pour une bille, ou quoi ?"
Erwin se mit à rire et se laissa tomber sur le lit à côté de Livaï. Ils se fixèrent sans parler pendant un moment, face à face dans le silence, et la main du caporal vint frôler sa joue avec tendresse. Il la saisit et en embrassa la paume. Il avait envie de l'enlacer, de sentir encore la vie courir sous sa peau, de lui dire des choses... Il devait lui dire...
- "Livaï, je ne voudrais pas que tu interprètes mal ce que je vais te dire..."
- "Pas de souci, vas-y."
- "Je suis... navré pour ton escouade. Ils étaient tous de braves coeurs, et je ne veux pas minimiser leur perte..."
Erwin se rapprocha et attrapa Livaï par les épaules pour le serrer contre lui. Le caporal se laissa faire.
- "... mais je suis si heureux que tu sois vivant. Je sais que c'est malvenu d'être heureux dans un moment pareil, mais... c'est ce que je ressens."
- Tu as des sentiments humains, finalement, c'est rassurant", souffla Livaï dans le creux de son oreille.
Il ne lui tenait pas rigueur de sa déclaration, il le comprenait. Erwin en fut soulagé. Il le relâcha et Livaï se cala sur l'oreiller, un sourire triste sur les lèvres.
- "Je dois bien avouer que je suis pas fâché d'être vivant moi aussi. Je ne peux pas mourir, pas encore. Et toi non plus. On a encore trop de choses à faire."
- "Oui...", soupira le major.
- "Relève la tête et va de l'avant. C'est ce que je ferais aussi. C'est tout ce qu'on peut faire, à part se laisser mourir."
Erwin se laissa glisser le long du lit et se remit sur ses pieds. Livaï suivit le mouvement mais au lieu de se lever, il lui plaqua son pied blessé sur la poitrine en le toisant de façon impertinente.
- "Eh ! Tu sais quoi ? J'ai presque plus mal, c'est fou, hein ?"
Erwin attrapa sa fine cheville et porta le pied bandé à sa bouche.
- "Tant mieux. Tu pourras bientôt récupérer tes ailes."
Il reposa la jambe de Livaï, récupéra sa veste et sortit de la pièce, le coeur plus léger.
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pupurpupull · 5 years
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Violences / 21 m²
Le blog a changé de nom pour des questions paranoïaques d’anonymat  mais il est toujours là
J’ai publié un texte, 21 mètres carrés dans la revue Violences de Luna Beretta 
6 euros + 3 de frais de port à commander il y a vraiment des trucs biens dedans ici https://berettaviolences.wordpress.com/violences-2/
Je propose le texte en lecture ici si jamais tu ne peux pas commander le zine, il se base sur des textes qui avaient déjà été publiés ici
Vingt et un mètres carrés
La cage
J’habite depuis 7 ans dans ce studio moisi adossé à la cage d’escalier. Lorsque Jean-Baptiste, mon voisin du deuxième étage ouvre et ferme sa porte, le mur tremble. Lorsqu’il allume la lumière des espaces communs, un long grésillement s’enclenche. Il descend d’un pas saccadé en se cognant parfois aux murs. Il gémit, râle ou mugit. Il marque un arrêt au premier étage. Il reprend sa descente. Et puis un silence. Je sais qu’il est derrière ma porte. Je l’entends respirer. Il sort vérifier si mon volet est ouvert et revient derrière ma porte. Je l’entends murmurer des choses pour lui.  Puis il frappe. Il me demande cinq balles, des feuilles à rouler, un peu de tabac : « je reçois mon argent le mercredi ». Un jour il me demande si j’ai du doliprane car il s’est cassé une côte. Une autre fois à 4 heures du matin, goguenard il me tend un billet de cinq euros pour que je lui vendre une bouteille de rosé.  Je le trouve en train d’errer dans la rue en espérant trouver quelque chose par terre. Je connais toutes les nuances de son souffle et de sa démarche. Je guette pour savoir s’il est dans un bon jour ou dans un mauvais jour, pour savoir ce que je vais trouver derrière ma porte quand il va frapper.
Il y a quelques années, il m’avait invité au PMU pour une bière, j’avais accepté, « en tout bien tout honneur », mais je sais bien qu’il avait cristallisé quelque chose. De la cage d’escalier j’entendais son copain lui dire « alors tu l’as invitée ? » et sa voix se faisait triste « oui mais maintenant c’est fini ». Pendant cette bière au PMU avait surgi le gouffre insondable qui sépare une RSAiste mondaine et un alcoolique sous curatelle, une vie de serviettes et une vie de torchons, un  tonneau de pisse et un baril de merde.
 L’hippodrome
C’est à cause de cette nuit que Jean-Baptiste a vrillé.  Ce soir-là, alors qu’une population surréaliste champignonnait dans tous les recoins du Grrnd zéro on ricanait dehors avec un copain, devant une table imbibée de flyers. Deux individus invraisemblables s’étaient générés spontanément à nos côtés. Hutch  fraîchement vêtu d’un  gilet jaune flambant neuf récitait une logorrhée confuse et enthousiaste, Starsky, affublé de lunettes de soleil et d’un blouson de moto chatoyant semblait animer en permanence une émission hits radio dans une version fictive des années 1980.
« Tu veux pas qu’on rentre ensemble après ?».  J’avais très rapidement fait du rentre dedans à Hutch. C’était un plaisir rare et simple : offrir à un inconnu aléatoire la possibilité de foutre sa bite quelque part et voir son visage s’illuminer. A cinq heures il m’a retrouvé vers le bar après m’avoir cherché quelques temps, inquiet : est-ce que j’étais toujours d’accord pour qu’on rentre ensemble ?  Je lui  ai dit « Ok mais faudra que je me douche, j’ai passé toute la soirée à me pisser dessus ».
A peine notre trajet entamé, on a entendu Starsky nous appeler. On s’est retournés et on l’a regardé nous rejoindre en courant mollement. Après quelques pas, il a feint de découvrir la situation : « ah mais d’accord en fait vous allez baiser c’est ça ! ». Il a commencé à bougonner : « non mais je vais vous laisser hein, je vois bien hein que vous allez baiser ». Il a  fait  mine de faire demi-tour vers le Grrnd Zéro. Dix secondes plus tard, il est revenu dans nos pattes, cette fois un peu cabotin : « Non mais merde tant pis, je sais bien que vous allez niquer mais je marche avec vous hahaha ». Moi, ça m’arrangeais bien, je savais plus trop si j’avais envie de me taper Hutch.
« Bon bah on n’a qu’à faire une after chez moi » j’ai dit. Proposer des afters c’est toujours un bon moyen de temporiser.  « Eh ça vous dit pas on baise tous les trois ? » a lancé Starsky. Il élaborait à haute voix une chorégraphie de baise à trois, demandant à Hutch son approbation virile. J’ai répondu (même si personne ne m’avait posé de question) : « écoutez on fait une after chez moi, j’ai quelques bières, après on verra hein, je sais pas trop, je réfléchis,  je réfléchis, je sais pas trop là,  pourquoi pas… Je sais pas ». Toute cette petite brigade marchait un peu surprise de ce malentendu généralisé qui peut-être aboutirait à une baise à trois. Je m’imaginais faire surface à  la station de métro Cusset tel un poney  escorté par ses deux jockeys. Je pensais aux gars qui tiennent le mur de ma rue et s’écartent tous les jours pour me laisser passer en disant « bonjour madame ». Est-ce qu’ils étaient déjà là?  
Arrivés au métro Carré de Soie,  Hutch  a commencé à se tâter le corps frénétiquement à la recherche de son sac à dos. Je n’arrivais pas à croire qu’une clownerie pareille était réellement en train de se produire. Il a fini par annoncer ce qu’on avait évidemment deviné.
«J’ai laissé mon sac au Grrnd Zéro ». Starsky esquissa un grand sourire. « Y’a tous mes papiers, toute ma thune ». Starsky exultait.
« Je dois y retourner, je suis dégouté».
 Nous fîmes nos adieux à Hutch à l’ombre d’un des palmiers de la station de métro.
 Starsky jubilait sans aucun filtre dans la rame. « Ah putain, j’ai gagné, on va niquer haha, oublié son sac, il a oublié son sac, je vais trop baiser ce soir ». Sur les escalators, il débouclait déjà sa ceinture. Il émit un « comment on va trop baiser » qui résonna dans ma cage d’escaliers tandis que je faisais tourner la clé dans ma porte. Dans mon lit, pendant que j’enchaînais les clopes,  il répétait ébahi « j’ai oublié mon sac, j’ai oublié mon sac ».  
Au matin du 1er janvier, Starsky me dit sur facebook « Va te faire foutre, en faciale de préférence » sous  les vœux de bonne année d’Hélène Rollès que j’avais partagés.
Après cette nuit, Jean Baptiste n’a plus frappé chez moi pendant près d’un mois. Cela n’arrivait jamais, il venait beaucoup plus souvent. Je n’y ai pas pensé tout de suite, j’ai fait le recoupement après.
 Derrière la porte
Le 15 janvier trois coups ont frappé chez moi et quand j’ai ouvert la porte je savais. Je ne savais pas exactement ce que je savais, mais je le savais. Jean-Baptiste m’a demandé d’une voix funèbre si j’avais des feuilles à rouler. Je me suis retournée chercher mes OCB. Je l’ai entendu dégringoler contre ma porte. Il brandissait un couteau. Un vieux laguiole de table de merde. J’ai saisi son bras pour tenter de l’éloigner. Pendant ce bras de fer de trente secondes, il me regardait avec une fatalité triste et son visage petit à petit se disloquait en une expression inconnue. J’ai lâché un sépulcral « à l’aide » d’une étrange voix sourde, j’ai dit « j’appelle la police ». Il a fait « ok, ok »,  a eu un mouvement de recul puis j’ai refermé la porte sur lui, puis le loquet, puis la serrure.
Les jours suivants je me sentais très mal, il n’y avait objectivement rien de « si grave » mais une pièce s’était brisée. Quand on est sur le qui-vive pour quelque chose d’indéterminé et que cette chose «arrive», c’est une bascule vers le réel qui touche au monstrueux.
L’inquiétude est une sensation imprimée. Quand j’étais enfant j’écoutais mon père à travers le mur de ma chambre comme aujourd’hui je guette le voisin. Mon père m’a transmis un regard taciturne, désordonné (celui de ma mère est acéré, caustique). Il est mort il y’a 18 ans. Dans mes souvenirs, Il tortille constamment un élastique. Sa démarche est  spastique à cause d’une maladie héréditaire (elle se déclenchera peut-être chez moi je m’en préoccupe peu, je composerai si ça arrive). Et puis il boit. Il ne va pas bien, il va se suicider, il insulte ma mère, elle l’insulte. Dans mon lit, je respire le moins fort possible pour ne manquer aucun bruit, pour être sûre que tout va bien. Je cherche des régularités : les ronflements de ma mère qui dort tandis que lui rumine et geint. Un jour, en rentrant de l’école  à midi, en le voyant sortir des chiottes en titubant, je me mets à pleurer. Repas, purée. Il énonce avec détermination et saccade  des noms d’animaux en souriant « un zébu/   un zébre / un cheval ». Ma mère part travailler. Puis lui aussi. Par la fenêtre, je le regarde entrer dans l’Opel. Il fait  une  marche arrière de quelques mètres en poussant la voiture derrière. Je repars à l’école.
L’inquiétude est devenue un sentiment habitable et liquide. Une latence marécageuse que vient trouer un évènement, quand le soir j’ouvre la porte et qu’une difformité surgit. Son corps malingre, la tête dans une flaque de sang. Il est conscient, me dit « le poignet, ouvert veines poignet». Pas de veines taillées finalement, juste la  mâchoire ouverte. 3,12 grammes mesuré à l’hôpital. Rien de grave, mais quelque chose a rompu.
J’appelle le travail
Quelques jours après l’histoire du couteau, mon voisin est venu s’excuser en se cachant derrière son tuteur. “Je m'excuse, je suis désolé, j'avais bu j'ai pété un câble, on se connaît depuis des années, jamais je vous veux du mal, je vous veux aucun mal, je sais pas ce qui m'a pris”. Le mec de sa  tutelle m’a dit “voilà, il voulait vous le dire avant mais il a pas osé”. Je ne l’ai plus revu. Je me demande s’il voulait me planter ou me violer. A la réflexion je pense qu’il voulait peut-être juste entrer chez moi, trouver quelque chose qui n’est ni par terre ni chez lui. Je me demande parfois si je vais le revoir et s’il va mourir
Après sa chute, mon père a réduit l’alcool quelques temps, puis il a repris et arrêté, je ne me souviens plus vraiment. A partir du collège, il a enchaîné les cancers, gorge, poumons, et tout le merdier. Mon inquiétude était cette fois rythmée, je pouvais l’apprivoiser en me fixant sur dse balises apaisantes : la télé de sa chambre, la netteté circulaire du canule en plastique trouant sa trachée, le  menu quick n toast qu’on mangeait dans le train en rentrant de l’hôpital. J’appréciais cette routine du souci, dans ces lieux tiers, loin des murs de ma chambre. Avant sa dernière entrée à l’hôpital,  il faisait 32 kilos. À la télévision, un match de handball, une rediffusion des quatre filles du docteur March. La télévision et les burgers sont ce qu’il y a de plus apaisant quand il n’y a plus rien à dire. Mon père meurt à trois heures du matin. Dans la journée qui suit mon estomac se dénoue comme mécaniquement sous l’effet de Vanina de Dave qui passe sur France 5.
J’ai peur des portes, des battants, des couvercles. Je ne veux pas savoir ce qui grouille derrière, dessous. Quand je sors de chez moi  je m’imagine trouver à mes pieds les  corps plaintifs de Jean Baptiste et de mon père. Ils ont décidé de s’éclater la tête contre le mur dans le hall d’entrée pour que quelqu’un s’occupe d’eux. Starsky danse au milieu en retirant sa ceinture. J’appelle mon nouveau travail pour dire « je ne peux pas venir, mon voisin et mon père se sont éclaté la cervelle dans mon hall d’entrée. Et en plus y’a un con qui veut que je le suce par-dessus le marché !» Je raccroche et j’entreprends de tout nettoyer, je m’applique, c’est ma façon de prendre soin, de faire de mon inquiétude une activité et de m’y adonner avec véhémence.
Epilogue
En rentrant seule du Grrnd Zéro, je fais une rencontre apaisante sous le petit tunnel souterrain à Laurent Bonnevay.  Par terre à côté d’une flaque de différentes pisses, les emballages éventrés d’un énorme menu Mc Donald’s. Et au milieu de tout ça, la proéminence d’un cheeseburger bombant le papier qui l’enveloppe. J’ai pris le truc, je l’ai déballé, intact, immaculé, froid. Je l’ai mangé.
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histoiresworld · 5 years
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Procréation assistée par ma belle-soeur
                                                 J’étais un homme sans problème jusqu’à l’histoire que je vais vous raconter. Marié à une merveilleuse femme, Carine, nous vivions une vie de couple épanouie jusqu’au jour où après trois ans de mariage nous décidâmes d’avoir un enfant ensemble. Cette décision mûrement réfléchie ne s’accompagna malheureusement pas du résultat escompté. Après plus d’un an à essayer, nous nous sommes rendus à l’évidence qu’il y avait un problème. Nous sommes allés voir des spécialistes et après plusieurs séries de tests, on nous a annoncé que le problème venait de Carine. La conception naturelle étant presque impossible, nous sommes passés par la méthode médicalisée. Sans plus de résultats. Nous avons essayé plus de fois que je ne saurais le dire, toutes nos économies y sont passées et nous avons emprunté autour de nous, mais rien n’a fait. Après notre dernier échec, Carine est entrée en dépression. Enchaînant les heures sup pour rembourser nos dettes et espérer retenter une fois de plus notre chance, je ne pouvais pas être suffisamment là pour l’aider à surmonter cette épreuve. Heureusement, Carine n’était pas seule. Devant sa détresse, Delphine, sa sœur venait la voir quotidiennement avant de finalement s’installer chez nous pour la soutenir. Ce soutien a pris pourtant une forme que je n’aurais jamais pu imaginer. Un lundi soir, alors que je revenais du travail, Carine m’a dit qu’elle voulait me parler sérieusement. J’étais inquiet et surpris lorsque nous sommes allés dans le salon où nous attendait Delphine. — Voilà, Delphine et moi nous avons discuté, beaucoup discuté, et nous avons trouvé une solution pour que nous ayons un enfant. — Laquelle ? — Delphine doit le porter à ma place. Je les regarde avec de grands yeux. — Les mères porteuses sont interdites en France et tu imagines ce que cela va nous coûter d’aller à l’étranger pour le faire ? — C’est pour ça que nous allons devoir utiliser une méthode naturelle ? — Naturelle ? Je les regarde toutes les deux sans comprendre où elles veulent en venir quand soudain l’évidence me saute aux yeux. — Non ! Tu ne veux tout de même pas que je couche avec ta sœur et que je la mette enceinte ? — Si. — Mais vous n’êtes pas bien toutes les deux ! — C’est la seule solution. — Je refuse. Je les abandonne toutes les deux, Carine, en larme après mon refus, qui est réconforté par sa sœur. Nous n’échangeons pas un mot jusqu’au lendemain soir où ma femme revient à la charge, m’expliquant qu’au moins ainsi l’enfant lui ressemblera un peu. Je lui dis une fois de plus non et le lendemain c’est Delphine qui tente de me convaincre, insistant sur le fait que l’idée venait d’elle. Pendant une semaine encore, elles se relaient pour tenter de me convaincre. Petit à petit, elle sème le doute en moi. À bout de nerfs, je décide le vendredi en fin d’après-midi de passer voir mon meilleur ami à la sortie du travail. Lorsqu’il me voit, il comprend que quelque chose ne va pas. Il m’offre à boire et après quelques verres et avoir échangé quelques banalités, je lui révèle ce qui me tourmente ainsi. — Non, tu déconnes ! — Pas pour un truc pareil. — Et tu as dit quoi ? — Non, bien sûr, mais ça ne les a pas arrêtées pour autant et maintenant je doute. — Et tu voudrais savoir ce que je ferais à ta place ? — Oui. — Eh bas, à ta place, la belle-sœur, elle serait déjà en train de rebondir sur moi, ma queue enfoncée dans sa chatte déjà fourrée d’une première dose de sperme, et je ne la laisserais pas filer avant d’avoir drainé l’intégralité de mes couilles dans son con. — Ami de la poésie… — Va pas te plaindre, bien des mecs tueraient pour avoir une femme qui leur offre leur sœur à tirer. Allez, fonce. Surtout que la Delphine, c’est pas une mocheté. — Si c’était histoire de tirer un coup, je n’aurais pas besoin de ton avis. — C’est certes spécial ce qu’elles te demandent, mais elles se sont mises d’accord. Ça reste en famille, alors, profite. Pendant le trajet de retour, je continue de réfléchir. Dois-je vraiment suivre son conseil et céder ? Je dois reconnaître que parler avec lui de ma belle-sœur a réveillé de vieux souvenirs des débuts de notre relation avec Carine. Le souvenir de ces nuits où j’avais pu fantasmer de sa sœur, m’imaginer la baiser elle ou bien de les prendre toutes les deux. Toutes les deux sont deux grandes et belles brunes. Si Carine n’a pas à se plaindre au niveau de ses formes, Delphine la surclasse de très loin. Sa poitrine est lourde et opulente et elle a les fesses qui vont avec. Plus je roule, plus je pense à Delphine et plus j’ai du mal à retenir un début d’érection. Néanmoins, une fois arrivé chez moi, alors que je sais qu’elles vont une fois de plus venir me voir pour me convaincre, je reste dans ma voiture pour réfléchir une dernière fois. Lorsque je rentre, je me sens nauséeux et regrette déjà ma décision. Quand Carine me voit, je me sens mal et je décide d’aller au plus vite et d’éviter toute discussion ou explication. — Où est ta sœur ? — Elle vient de rentrer dans la salle de bains pour se doucher. — Bon, reste là. Alors qu’elle comprend soudain que je me suis rangé à leur idée folle et qu’elle se lève pour me remercier, je tends une main vers elle pour lui dire de ne pas bouger. Je vais dans la salle de bains. Delphine est sous la douche et chantonne. Je me déshabille une boule au ventre et j’ouvre la cabine de couche. Delphine sursaute en me voyant. Je ne peux m’empêcher de détailler son corps ruisselant d’eau. Je fixe sa large poitrine, ses imposants tétons. Je me sens rougir au moment de baisser les yeux pour admirer sa chatte taillée en triangle. Devant ma réaction, Delphine me lance un regard mutin et sans dire un mot, voyant que je suis toujours mal à l’aise, elle prend ma main et m’invite à rentrer. Nous voilà serrés dans ce minuscule espace. Elle me place sous le jet avant de prendre une bonne dose de savon et commencer à me laver. Je suis forcé de reconnaître que sentir ses doigts glisser sur mon corps est plutôt agréable. Elle fait ça très délicatement pour bien me détendre. Je ressens un frisson au moment où elle commence à s’occuper de mon pénis. Elle le frotte sur toute la longueur, le fait glisser entre ses doigts. Elle se met à me masturber doucement, son souffle dans mon cou. Il ne faut pas longtemps de ce traitement pour que ma verge se redresse. Elle me fait alors me retourner, et tout en continuant de s’occuper de moi, elle se saisit de ma main droite et porte mes doigts à ses lèvres, les aspire un à un dans sa bouche, avant de les présenter devant sa chatte. — Occupe-toi de moi. De nouveau mal à l’aise, je me contente au début de lui caresser maladroitement la vulve ce qui la fait sourire. — Enfonce tes doigts en moi. Je n’ose pas franchir ce cap. Elle se saisit alors de ma main et guide elle-même mes doigts en elle. Je me retrouve avec deux doigts enfoncés en entier dans sa chatte chaude et déjà bien humide. Contrairement à moi, Delphine semble souffrir de bien moins de scrupules et d’état d’âme. Elle est tellement à son aise qu’elle se masturbe elle-même avec ma main qu’elle ne lâche pas. C’est elle qui dirige la profondeur et le rythme. Ce qu’elle se fait semble lui faire du bien, car elle s’appuie un peu plus contre moi et j’entends sa respiration s’accélérer. Elle finit par se crisper légèrement. Elle s’est donné un petit orgasme. — Passons aux choses sérieuses. Elle m’embrasse dans le cou et commence sa descente en posant des baisers sur mon torse jusqu’à atteindre mon gland gonflé qu’elle embrasse. Mon corps tressaute quand ses lèvres sont remplacées par sa langue. Elle la fait tourner autour de mon gland avant de la faire glisser à plusieurs reprises sur toute la longueur de ma hampe. Malgré la sensation délicieuse qu’elle me procure, ma morale refait surface. — Attends, Delphine. Il faut arrêter, il doit bien y avoir une autre solution, on ne peut paaaaas… Ma voix m’échappe au moment où ma belle-sœur fait glisser ma bite au fond de sa bouche. Je perds tous mes moyens à mesure qu’elle m’avale. — Oh Putain ! Je sens mon gland qui arrive au fond de la gorge de Delphine et qui continue encore sa progression jusqu’à ce que je sente enfin ses lèvres sur mon pubis. Elle garde cette position plusieurs secondes avant de me recracher complètement. — Tu disais ? — On ne peut… Une fois de plus, je suis incapable de finir ma phrase. Elle m’a repris en bouche et me gratifie d’une nouvelle gorge profonde. Elle répète ce petit manège encore trois fois, me rendant muet à chaque fois. Puis, voyant que je continue à avoir des scrupules, elle renonce à me recracher et me suce comme une folle. Après plusieurs minutes de ce délicieux traitement et malgré tous mes efforts pour résister, je sens mon jus monter. — Putain, je vais jouir. Sur ces mots, Delphine arrête de me pomper. Elle se redresse, se saisit de ma bite qu’elle dirige vers sa chatte avant de s’embrocher sur moi. Je n’ai pas le temps de réagir ni de retenir mon éjaculation, et je me répands dans sa chatte à gros flots de sperme. — Voilà, tu as joui en moi. Maintenant, à toi de me dire si on va continuer comme ça ou si tu vas enfin prendre les choses en moi et me donner du plaisir. Parce que j’aime bien tailler des pipes, mais j’aime aussi me faire baiser. Ce qui vient de se passer et ces quelques mots ont raison de mes dernières réserves. Je pose mes mains sur ses épaules pour la faire s’agenouiller. Elle semble déçue de ma décision, mais résignée, elle me reprend en bouche. — Vas-y, suce-moi, fais-moi rebander bien dur, que je puisse te baiser ! Satisfaite de ma décision, elle me lance un regard empli d’excitation avant de plonger sa tête entre mes jambes et de me pomper avec avidité. Elle est vraiment très douée pour sucer et il ne faut pas longtemps avant de me retrouver avec une belle érection. Estimant ma queue assez dure, je la fais se relever et la plaque brusquement contre la cabine de douche. — Écoute-moi bien. On va mettre les choses une dernière fois au clair. J’aime Carine et avec elle je fais l’amour. Toi, je te baiserais. Je te ferais toutes les saloperies qui me passeront par la tête jusqu’à ce que tu sois grosse. Tu es toujours partante ? — Qu’est-ce que tu attends pour te servir de moi pour te vider les couilles ? Elle me lance un regard d’une indécence folle auquel je réponds en présentant ma bite à l’entrée de sa chatte avant de m’enfoncer d’un coup sec jusqu’à la garde. Je la tire par les cheveux pour la faire basculer en arrière. Elle pousse un petit cri et je profite de sa bouche ouverte pour fourrer ma langue à l’intérieur et lui rouler un patin bien baveux. Ses couinements sont ainsi étouffés tandis que je me mets à la limer de façon furieuse. Ma belle-sœur est particulièrement réceptive à ce que je lui fais parce qu’il ne lui faut pas longtemps avant de partir dans un premier orgasme. Sa jouissance passée, je la fais s’agenouiller avant de présenter ma bite devant ses lèvres entrouvertes où je force le passage. Cette fois-ci, ce n’est pas elle qui me suce, mais moi qui lui baisse la bouche ou plutôt la gorge. Je la prends d’un rythme furieux, toute la cabine de douche vibre sous mes coups de reins. Lorsque j’abandonne enfin ses lèvres, son visage est écarlate, mais elle a toujours ce même regard lubrique. Je la force à se relever, enroule une des jambes autour de moi avant de l’embrocher pour la tringler comme le dernier des salauds, mes deux mains cramponnées sur ses seins. — Ils te plaisent, mon salaud ! Depuis qu’on se connaît, tu n’arrêtes pas de les reluquer, tu as toujours fantasmé dessus. — Et maintenant, ils sont à moi et j’en fais ce que je veux. Tout en continuant à la baiser d’un rythme soutenu, je la fixe du regard au moment où je me saisis de ses tétons dressés que je pince fort avant de les tordre. Delphine hurle de douleur en soutenant mon regard. Je me penche sur elle et plonge ma langue dans sa bouche pour la faire taire. J’abandonne sa bouche pour descendre sur sa poitrine et je les tète à tour de rôle. J’empoigne fermement son sein droit que je soulève et tire vers le haut. — Suce-le ! Je la regarde faire tourner sa langue sur son auréole avant de refermer ses lèvres dessus. Elle l’aspire goulûment en observant la réaction. Pour toute réponse, je m’empare de son sein gauche que je porte à ma bouche. — Vas-y, baise-moi, remplis ma chatte de sperme, engrosse-moi. Je veux que tu sois fou en voyant du lait sortir de ma poitrine que tu adores. — Salope ! Je vais la remplir ta chatte de chienne ! Je ne sais pas ce qui me prend de lui dire de telles choses. Je devrais la remercier pour ce qu’elle fait, pour l’enfant qu’elle est prête à nous donner à Carine et moi, mais pour parvenir à coucher avec elle, j’ai complètement détruit son image de belle-sœur aimante pour la transformer en dernière des salopes. Tout ce qui me vient ce sont des insultes alors que je lui saisis les poignets que je tiens au-dessus de la tête comme pour la soumettre pendant que je pilonne sa chatte comme un sauvage. Je finis par jouir en elle dans un râle pendant que Delphine pousse un long et sonore gémissement. Nous restons emboîtés pendant de longues secondes à reprendre notre souffle. Quand nous nous séparons enfin, Delphine ouvre la cabine de douche et s’empare d’une serviette pour se sécher. Elle m’en tend une, mais je lui saisis la main et la ramène brusquement vers moi. Je la dévisage d’un regard a****l puis je glisse une main dans ses cheveux mouillés et je la tire vers le bas pour la faire s’agenouiller devant mon sexe à moitié bandé. — Encore ? s’étonne Delphine. — Tu ne quitteras pas cette pièce avant d’avoir définitivement essoré mes couilles, dis-je d’une voix autoritaire. De ma main libre, je glisse ma queue dans sa bouche où je fais de nombreux allers et retours pour me faire bander une fois de plus. Quand celle-ci est de nouveau dure comme du béton, je m’enfonce entièrement au fond de sa gorge et je tiens cette position de longues secondes. Je ne bouge plus jusqu’à ce que Delphine me fasse comprendre qu’elle étouffe en me frappant les cuisses. Je la libère enfin et alors qu’elle reprend difficilement son souffle, je la fais se basculer pour qu’elle soit à quatre pattes. Je présente ma bite dressée à l’entrée de son cul. — Oh là, qu’est-ce que tu fais ? Si on baise ensemble, c’est pour que je tombe enceinte et que vous ayez un enfant. — Ne t’inquiète pas, je ferais comme toi tout à l’heure quand tu m’as sucé. Au moment de jouir, je me planterais dans ta chatte. D’une main sur la tête, je plaque son délicat visage au sol et de l’autre je guide ma bite à l’entrée de son cul. J’appuie de toutes mes forces et dans un cri aigu, je finis par forcer son œillet et entrer mon gland. Après lui avoir laissé un moment pour s’habituer, je continue ma progression à l’intérieur de son cul. J’entre la moitié de ma queue avant de la retirer pour ne laisser en elle plus que la pointe de mon gland. Je fais ainsi plusieurs allers et retours jusqu’à ce que je sente son cul se détendre. Je sors finalement entièrement d’elle puis des deux mains j’écarte ses fesses et ouvre son anus dans lequel je crache à dix reprises. Je me représente à l’entrée de son cul et dans un grognement de bûcheron je m’enfonce à l’intérieur jusqu’à la garde. — Ah ! Putain ! Je ne lui laisse pas le temps de se remettre et je ressors entièrement de son cul pour le limer de la même façon une vingtaine de fois. — Ton cul est délicieux, je crois que je vais souvent le solliciter. Merci de m’avoir montré comment faire. D’une claque sur les fesses qui lui fait pousser un nouveau cri, je me mets à défoncer son cul. Je la prends sans ménagement, alternant pistonnage intensif et grands coups de bite en sortant entièrement de son cul pour la remettre jusqu’à la garde. Après plusieurs minutes de ce traitement, Delphine est soudain emportée par un orgasme terrible. Tout son corps se met à trembler et elle s’effondre au sol. Je l’accompagne dans sa chute pour ne surtout pas quitter son cul où je m’enfonce bien au fond d’un grand coup de reins qui lui fait pousser un nouveau râle. — Eh bas putain, t’aimes ça te faire ouvrir le cul ! — J’ai déjà eu des orgasmes pendant une sodo, mais jamais d’aussi intenses. — Et je compte bien t’en donner encore, je suis loin de jouir. Je me dégage d’elle et admire un instant son cul ouvert qui se referme au rythme de ses spasmes. Je me penche sur son trou béant où j’enfonce ma langue. Je la lèche consciencieusement sous ses râles de plaisir. De deux doigts, je le maintiens grand ouvert et crache une fois de plus dedans avant de me planter au plus profond d’un violent coup de bite. Je me relance dans un limage intensif qui la fait une fois de plus hurler. Je suis vraiment devenu un gros pervers, car plus elle crie, plus je suis excité et plus je la défonce fort. Je savoure avec délice les contractions de son cul quand un nouvel orgasme l’emporte. Sa jouissance passée, je la fais se relever, ma bite toujours plantée en elle. Je la plaque devant le lavabo et son large miroir. — Regarde comme tu es belle quand tu jouis du cul. Tu as vraiment un visage de salope. — Salope ? C’est comme ça que tu parles de ta belle-sœur qui t’offre son corps pour que vous ayez un bébé ? — Ma belle-sœur qui a ma queue plantée dans son cul et qui aime ça. Je donne trois coups de queue particulièrement puissants qui font se balancer sa poitrine. — Dis-moi que le visage que je vois dans ce miroir n’est pas celui d’une salope qui aime ce que je lui fais. Delphine fixe son reflet dans le miroir, mais ne me répond pas. Pour la faire réagir, je sors entièrement de son cul pour mieux replonger dedans et m’enfoncer jusqu’à la garde. Je lui donne ainsi plusieurs impressionnants coups de reins. — Dis… le… Elle tente de résister en me fixant dans le miroir, mais sa résistance à ses limites et son corps se met soudain à trembler. Elle vient d’avoir un petit orgasme. — Ah ! Je suis une belle salope qui aime se faire ouvrir le cul par son beau-frère. Heureux de sa soumission, je la tire en arrière pour l’embrasser avec fougue. Alors que nos langues s’emmêlent, je reprends ma sodomie. Je vais toujours plus vite et plus fort, enivré par le reflet que nous renvoie le miroir. J’ai l’impression de regarder un porno bien hard où ma belle-sœur et moi sommes les acteurs principaux. Après de longues minutes à user et abuser de son cul, je sens que je vais bientôt jouir. — Putain, ce que j’aimerais farcir ton cul avec mon sperme, c’est vraiment dommage ! Je sors de son cul pour me planter soudainement dans sa chatte. — Je vais devoir me contenter de remplir pour la troisième fois ta chatte. Une dizaine de coups de reins plus tard, je me fige au fond de son vagin où je décharge de nouveau une belle quantité de foutre provoquant une nouvelle jouissance chez ma belle-sœur. Je glisse une main sur son cou pour la forcer à regarder dans le miroir, pour voir à quoi nous ressemblons quand nous avons un orgasme. Je me dégage finalement de Delphine et vais me laisser tomber le long de la porte de la salle de bains tandis qu’elle se laisse glisser au pied du lavabo. Nous restons sans rien dire, à reprendre notre souffle en savourant le plaisir du moment que nous venons de passer. — Tu ne m’as vraiment pas ménagé. Ce sera toujours aussi intense ? — Toujours. Quand nous sommes ensemble, tu n’es plus Delphine, tu n’es plus ma belle-sœur. Tu es juste une belle salope que je tringle selon mes pulsions. — Et là, je suis de nouveau Delphine pour toi ? — Ça dépend si mes couilles sont complètement vides. En guise d’invitation, j’écarte mes cuisses et offre ma bite qui pend au sol. Ma belle-sœur répond à mon appel en rampant jusqu’à moi. D’une main, elle soulève ma queue et de l’autre elle se saisit de mes couilles qu’elles portent à sa bouche. Tout en me masturbant doucement, elle les avale à tour de rôle avant de parvenir dans une violente succion à les gober toutes les deux en même temps. Un tel traitement ne tarde pas à produire son effet et alors que je m’en croyais incapable je me remets à bander. Fière de l’effet qu’elle produit chez moi, elle me lance un regard d’une lubricité folle avant de quitter mes couilles pour reprendre ma bite en bouche. Elle m’avale en entier, me faisant le plaisir de revisiter le fond de sa gorge avant de me recracher. — Cette fois-ci, le fond de tes couilles est pour moi seulement. Delphine se met à me pomper avec une frénésie folle, je pousse des râles en continu tellement j’aime ce qu’elle me fait. Régulièrement, elle m’avale en entier et garde de longues secondes cette position en levant sur moi des yeux d’une lubricité folle. Elle me fait ma plus belle fellation de toute ma vie pendant de longues minutes avant de me quitter et de s’asseoir. Sa respiration est rapide après ce qu’elle vient de me faire. — Aucun mec n’a jamais tenu aussi longtemps face à pareil traitement sans se répandre dans ma bouche. Tes couilles doivent vraiment être vides, c’est dommage. Cette façon qu’elle a de présenter ses regrets de ne pas pouvoir boire mon sperme et le regard vicieux qu’elle me lance ont le don de me rendre fou. — Attends, tu vas voir, tu vas y goûter à mon jus de couille. Je la saisis par les cheveux, l’amène au sol et l’allonge sur le dos. Je passe une main sous son cou pour le relever avant de présenter ma bite à l’entrée de sa bouche. — Ouvre ta bouche, que je puisse baiser ta gorge comme je baiserais ta chatte ! Delphine a un instant d’hésitation avant de finalement m’obéir. Je ne lui laisse pas le temps de changer d’avis et je la pénètre brusquement sur toute la longueur. Elle est parcourue d’un spasme sous la v******e de mon intrusion et tente de me recracher, mais je maintiens ma prise. Les deux mains derrière la tête, je la prends comme le dernier des porcs ne sortant d’elle que de trop brefs instants pour la laisser reprendre difficilement souffle. Les deux mains écrasées dans ses seins je me lance dans un ultime va-et-vient démentiel en l’insultant. — Tu voulais mon foutre, sale chienne ? Tu voulais y goûter ? Il va falloir attendre une autre fois parce que je vais tout envoyer directement dans ton estomac. Dans un râle monstrueux, je me fige aussi profondément que possible dans sa gorge avant d’expulser trois jets de spermes. La quantité est ridicule, mais le plaisir que chacun des jets me donne est énorme. Je reste encore un instant planté dans ma belle-sœur avant de sortir d’elle et de me relever. Elle reste immobile sur le carrelage, son visage est écarlate. Elle regarde dans le vague ma bite qui pend. — Maintenant, mes couilles sont vides, tu peux partir. Elle est pourtant incapable du moindre mouvement et je l’abandonne là au milieu de la salle de bains pour rejoindre ma femme. Cette pensée a tôt fait de refroidir mon excitation. Ce n’est plus une quelconque salope que j’ai abandonnée derrière moi, mais ma belle-sœur et je fais demi-tour. Je la retrouve allongée dans la position où je l’avais laissée. Je la prends dans mes bras, l’enveloppe dans un peignoir et je la porte jusqu’à sa chambre. Je la dépose sur son lit. Je lui caresse doucement le visage en attente d’une réaction. Les quelques mots qu’elle parvient à me dire ont le don de réveiller mon côté pervers. — J’espère qu’il me faudra longtemps avant de tomber enceinte.                                           
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histoirevincent · 5 years
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L’histoire de Vincent (Partie 27)
Classe de mer, le voyage aller.
C'était la veille du départ et Vincent trépignait.
- Maman, c'est à quelle heure que je pars demain matin déjà ?
- Le car part à 7h30 mais il est demandé de venir pour 7h.
Vincent avait déjà posé la question mais avait, fois-ci comme les précédente, pas écouté la réponse.
Le lendemain, Vincent partirait en classe de mer avec sa classe. C'était le voyage organisé par l'école et cette année c'était son tour. Il était impatient et depuis de nombreuses semaines parlait souvent de ça avec ses parents mais aussi avec ses copains.
D'ailleurs ses copains de classe étaient tout aussi impatients que lui. Eric et Mathieu étaient comme lui, et en avait parlé toute cette semaine. Noémie aussi était contente mais ne l'exprimait pas trop, ou du moins avec Vincent avec qui elle était peut-être un peu moins proche ces derniers temps.
Béa était en train de faire le point sur la valise de Vincent quand le téléphone sonna.
- Allô, dit Vincent en décrochant.
- Bonjour Vincent, c'est la maman de Mathieu. Comment tu vas ? J'imagine que tu es aussi impatient que Mathieu non ?
- Ah oui alors, j'ai envie que l'on soit déjà demain. Maman vérifie ma valise et moi je vérifie mon sac de voyage.
- J'imagine bien ton impatience parce parce que Mathieu est comme toi ! S’il pouvait partir ce soir, il le ferait ! Dis moi, tu peux me passer ta maman s'il te plaît ?
- Oui, je lui amène le téléphone.
Vincent couru apporter le téléphone à sa maman avant de retourner vérifier encore une fois le petit sac de voyage qu'il s'était préparé.
- Coucou, dit la maman de Mathieu. Ça va ? Tu t'en sors avec la valise ?
- Oui ça va, je suis juste un peu en stress car je suis entrain de faire le point avec ma liste pour être sûre de ne rien oublier. J’ai peur d'oublier quelque chose.
- C'est d'ailleurs pour ça que je t'appelle. Impossible de remettre la main sur cette maudite liste, est-ce que tu pourrais me dire ce qu'il y a dessus que je note s'il te plaît ?
- Oui oui bien sûr.
Et Béatrice lui lista les divers affaires qu'il y avait de marquer.
- Merci, heureusement que tu es là. Et dis moi, Vincent fait bien toujours pipi au lit ? Tu l'as indiqué sur la fiche des renseignements ? Je crois qu'il ne faut pas s'occuper de leur mettre des couches dans leur sac et qu'elles sont fournies, c'est bien ça ?
- Oui je l'ai indiqué sur la fiche. Je n'ose pas imaginer leur tête sinon en voyant le lit trempé de Vincent le matin. Et oui c'est bien ça, elles sont fournies. J'espère qu'ils en ont des absorbantes sinon ils vont avoir des problèmes avec la machine à laver qui va beaucoup tourner. Ça me stress encore plus d'en parler, je ne voudrais pas que ses camarades de classe se moquent de lui s'il mouille ses draps et son pyjama.
- Oh pardon Béa, à cause de moi tu stress encore plus.
- Ça me fait penser que je vais peut-être rajouter au fond de son sac une culotte en plastique qu'il pourra mettre sur sa couche pour la nuit.
- Je change à moitié de sujet pour te parler du trajet en car, tu lui mets une couche ?
- Oh mais je n'avais pas du tout penser à ça... Effectivement s'il s'endort pendant le trajet en car, ça va être un pipi sur son siège. Tu as prévu quoi pour Mathieu ?
 - Justement j’hésitais. Mathieu me dit qu’il n’en a pas besoin pour le trajet, que différents arrêts sont prévus. Et il est vrai qu’il s’endort très rarement en voiture, alors je me dis que dans un car, avec pleins d’enfants, il y a peu de chance qu’il s’endorme. Mais bon, j’hésite quand même un peu...
 - Pour Vincent, je ne vais pas trop hésiter, lui s’endort presque systématiquement et quand il dort, il fait pipi, alors je lui en ferai porter une, merci de m’y avoir fait penser.
La conversation continua quelques minutes et les 2 mamans raccrochèrent et continuèrent de vérifier les valises.
 - Vincent, appela sa maman, viens voir s’il te plaît.
Vincent vint voir sa maman qui était en train de fermer sa valise.
 - Il ne restera que ta trousse de toilettes à mettre dedans demain matin, ne la rouvre pas pour prendre quelque chose d’accord, sinon on risque d’oublier de le remettre. Et autre chose, la maman de Mathieu m’a fait penser quelque chose à laquelle je n’avais pas pensé : le trajet en car demain et le risque que tu t’endormes. Je pense qu’il serait préférable que tu  mettes une couche sous ton jogging, qu’en penses-tu ?
- Oui maman, je veux bien, je préfère même car si je m'endors et que je fais pipi tout le monde va s'en apercevoir.
- D'accord, alors regardons ce que l'on a car on va éviter un change complet, tu ne pourrais pas aller faire pipi aux toilettes pendant les pauses.
Tout en regardant les diverses couches, elle ebouriffa les cheveux de Vincent.
- Eh bien je ne sais pas ce que tu vas pouvoir mettre, j'ai encore oublié de racheter des drynites et maintenant il est trop tard pour aller au supermarché. La seule chose qu'il reste c'est les couches que l'on avait eu en échantillon, celles avec lesquelles tu avais eu une fuite chez le collègue de papa.
- Oui je me souviens, dit-il, mais c'est parce que je n'avais pas su bien la remettre.
- Et tu crois que tu sauras demain quand tu iras aux toilettes sur une aire d'autoroute ? Car la couche c'est juste au cas où tu t'endormes pas pour que tu fasses tous tes pipis dedans.
- Je ne sais pas maman.
- Bon, voici ce que l'on va faire. Je te mets couche comme celle là jusqu'à ce que tu ailles te coucher et si tu parviens à bien la remettre, tu en mettras une pour le car. Il reste une bleue, la moins absorbante et 2 mauves. Je préfère garder les mauves our ton trajet demain et pour celui du retour, donc ce soir je te mets la bleue. De toute façon c'est juste pour savoir si tu arrives à mieux les utiliser que l'autre fois.
Alors que sa maman était en train de déplier la couche, Vincent enlevait son pantalon et son slip.
- Regarde bien comment je fais, tu vas le refaire juste après.
Vincent observa bien sa maman et réussit à refaire les mêmes gestes ensuite.
- Bon, ça me semble bon, on verra ce soir quand tu iras au lit. En attendant, remets juste ton slip par dessus comme ça je peux contrôler plus facilement.
Un peu plus tard, Béa aperçu Vincent aller faire pipi. Elle l’observa rentrer aux toilettes et attendit qu’il en ressorte afin de vérifier la manière dont il avait remit sa couche.
 - Viens voir par là que je regarde, lui dit-elle alors qu’il sortait des toilettes.
Vincent s’approcha et Béatrice constata qu’il avait bien remis sa couche.
 - Parfait, on fera une dernière vérification tout à l’heure. Allez viens, c’est l’heure de manger maintenant. Et pour ton dernier repas avant cette semaine en classe de mer je nous ai préparé des hamburgers maison !
 - Génial !
Vincent et ses parents dînèrent et discutèrent de la semaine qui arrivait et de ce qu’ils feraient en son absence et notamment du temps qu’ils auraient que tous les 2.
Son papa le fit un peu enrager en tentant de lui faire croire qu'ils allaient faire de super activités sans lui mais Vincent avait l'habitude et savait que son père blaguait.
Après le repas, pendant que Béa était en train de débarrasser, Vincent et son papa continuèrent de discuter. Quand tout à coup, Simon se mit à le chatouiller très fort. Vincent eut beau le supplier et lui promettre des câlins et des bisous, Simon ne s'arrêtait pas.
- Arrête papa, dit Vincent en rigolant, si tu continues je vais me faire pipi dessus.
- Bah tu peux, tu as une couche, lui répondit-il en le chatouillant encore plus fort.
Et Vincent, qui avait très envie de faire pipi, ne réussit pas à se retenir beaucoup plus longtemps. Tout en continuant de rire, de l'urine s'échappa de sa vessie et atterrit dans sa couche. Son papa s'en aperçut en voyant la tête de Vincent et vérifia en baissant légèrement le slip de son fils.
- Visiblement c'est fait, à voi la couleur de ta couche, tu l'as baptisée.
- C'est de ta faute aussi, je t'avais prévenu.
- De soit vous parlez ? demanda Béa en arrivant.
- Notre fils vient de se faire pipi dessus, heureusement qu'il portait une couche sinon on était bon pour changer de canapé !
- Mais c'est la faute de papa, il m'a chatouillé et je n'ai pas réussi à me retenir.
- Je te crois Vincent, je sais qu'il aime te faire ça de temps en temps. On va aller vérifier cette couche et la changer d'ailleurs car ça va être l'heure d'aller au lit, demain il faut se lever plus tôt que d'habitude. Va faire pipi aux toilettes et rejoins moi ensuite.
- Mais je n'ai plus envie de faire pipi là.
- Essaye quand même eu puis comme ça tu remets encore une fois ta couche.
Vincent partit donc vers les toilettes et baissa son slip jusqu'aux genoux. Il put ainsi dégrafer les 2 scratchs de sa couche et faire pipi. Seules quelques gouttes coulèrent dans les toilettes.
Il se baissa ensuite pour attraper sa couche qui pendait entre ses jambes et entreprit de remettre les scratchs. Il s'appliqua en tirant bien de chaque côté et les refixa. Content de lui il put ensuite remonter son slip par dessus.
Une fois qu'il fût sorti des toilettes il rejoignit sa maman.
- Alors voyons voir si tu as bien remis cette couche, dit-elle en l'observant. Tourne toi. Bon c'est bien, tu t'en sors beaucoup mieux que la dernière fois. On fera ça demain pour le trajet. Et je t'en mettrai une autre dans la valise pour le retour.
- Mais pour le retour, il faudra que je la mette entièrement tout seul ? Car là c'est toi qui me mettait la ceinture, moi je ne mettais que les 2 scratchs.
- Ce n'est pas compliqué. D'ailleurs c'est toi qui la mettra entièrement seul demain et là tu vas l'enlever.
Vincent défit donc les 2 scratchs puis une fois que la couche pendait entre ses jambes, il enleva celui qui maintenait la couche autour de sa taille.
- Voilà, parfait. Maintenant il suffit de la rouler en boule avant de la jeter à la poubelle. Maintenant allonge toi que je te prépare pour la nuit.
En quelques secondes, Vincent fût nettoyé et langé.
Moins de 20 minutes plus tard, il était dans son lit en train de penser à cette semaine loin de ses parents mais en train de s'amuser avec ses copains.
Le lendemain matin, contrairement à d'habitude, Vincent n'eut pas de mal à se lever, il était trop pressé d'être dans le car pour partir. À peine 2 minutes après avoir mis un pied hors du lit, il était à table pour prendre son petit déjeuner.
- Wow rapide ce matin dis donc, dit son papa. Bien dormi ? Et pas trop triste de nous abandonner une semaine ?
- Oui et non, se contenta de dire Vincent en rigolant.
Il engloutit son petit déjeuner puis alla à la salle de bain où sa maman se préparait.
- Voyons voir si mon grand garçon a sa couche de sèche ce matin. Hé non, pas aujourd'hui, lui dit-elle avec un clin d'œil, encore raté. Bon, va faire pipi aux toilettes même si je pense bien que tu as déjà fait dans ta couche depuis que tu es levé, prends une douche rapide et ensuite tu mettras ta couche tout seul. Je vérifierai ensuite.
Vincent ne passa même pas aux toilettes car effectivement, il avait déjà fait 2 pipis dans sa couche depuis qu'il s'était réveillé. Comme il disait toujours, il faudrait la jeter donc autant l'utiliser à fond.
Une fois sa douche prise, il alla chercher une couche à ceinture mauve et alla trouver sa maman.
Il entreprit ensuite de déplier la couche puis d'attacher la ceinture autour de sa taille.
- Serre un peu plus, lui dit sa maman.
Vincent remit donc le scratch de la ceinture afin qu'il soit un peu plus serré. Il put ensuite s'occuper de passer la couche entre ses jambes et fermer les 2 autres scratchs.
- Parfait, lui dit sa maman. Tu deviens un expert. Peut-être que bientôt tu pourras mettre tes changes de la nuit tout seul.
Vincent n'en avait pas du tout envie. Il aimait ce moment de complicité entre lui et sa maman ou son papa.
- C'est quand même plus dur avec un change complet, lui répondit-il.
- Oui c'est vrai. Et puis il faut bien que je m'occupe encore de toi, sinon je vais m'ennuyer. Allez termine de t'habiller, je t'ai tout préparé. Je t'ai sorti un jogging pour que tu sois à l'aise dans le car et puis ça cachera mieux ta couche. N'oublie pas de mettre un slip par dessus surtout.
Quand Vincent eut terminé se s’habiller, il alla s’observer dans un miroir. C’était la 1ère fois qu’il mettait une couche pour aller à l’école, ou du moins pour retrouver tous ses camarades de classe. Il ne l’avait pas dit à sa maman la veille quand elle lui avait suggéré de mettre une couche pour le trajet, mais il s’était alors dit que cela serait visible.
Son reflet dans la glace lui renvoyait un petit garçon habillé d’un jogging sous lequel on pouvait légèrement voir une couche, en tout cas pour un oeil averti. Il fût plutôt rassuré, d’autant plus que ces couches là n’étaient pas en plastique et ne faisait donc pas de bruit quand il marchait.
Vincent et ses parents partirent peu de temps après pour être à l’heure du rendez-vous.
Le car était déjà là, le chauffeur chargeait des valises dans la soute quand ils arrivèrent. Vincent chercha immédiatement Mathieu de regard. Il n’était visiblement par encore arrivé.
Juste après être descendu de la voiture, il vérifia que son t-shirt soit bien rentré dans son jogging.
 - Tu aurais peut-être dû mettre un body, lui dit sa maman, ça aurait évité que ta couche dépasse à l’arrière de ton jogging.
 - Non ça va aller, lui répondit-il. Déjà que si l’on voit ce que j’ai sous mon pantalon, ça va être des moqueries, mais si en plus ils voyaient un body, je n’ose pas imaginer.
 - Tout va bien se passer, j’en suis sûr, lui dit sa maman un peu inquiète. Les animateurs sont au courant et au centre de vacances aussi. Ils ont l’habitude de gérer ces situations tu sais.
C’est à ce moment là que Vincent vit Noémie avec sa maman.
 - Maman, je peux aller voir Noémie ?
 - Oui vas-y, on te rejoint après avoir déposé ta valise et être allé voir ton maître pour lui dire que tu es là, visiblement il fait l’appel là.
Vincent couru voir Noémie et cela lui rappela la couche qu’il portait.
 - Bonjour Vincent, lui dirent Noémie et sa maman. Comment ça va ?
 - Bonjour, ça va bien, merci.
La maman de Noémie parti elle aussi voir le maître pour lui indiquer la présence de Noémie.
 - Tu as mis une couche sous ton jogging Vincent ? lui demanda ensuite Noémie quand sa maman se fût éloignée.
 - Oui, comment tu le sais ? Ça se voit ?
 - En te voyant courir je l’ai deviné oui.
 - Maman m’a dit que c’était préférable, au cas où je m’endorme dans le car.
 - Effectivement, je pense que certains dans la classe se moqueraient de toi si tu te levais avec un pantalon mouillé. Et puis je pense que le chauffeur du car et le maître ne seraient pas contents.
 - Je me demande s’il y en a d’autres dans la classe qui portent des couches aujourd’hui, dit Noémie tout en balayant du regard les enfants autour d’elle. Et pour la nuit, tu vas en mettre là bas ?
 - Maman a indiqué que je faisais pipi au lit et lors de la réunion le maître a dit qu’au centre ils savaient gérer ce genre de problème, qu’il n’y avait pas besoin de s’inquiéter et qu’il n’y avait pas besoin d’emmener des couches.
 - Moi maman a écrit sur la feuille que je n’avais plus de problème de pipi au lit, mais que c’était assez récent, alors je ne sais pas ce qu’ils vont faire.
 - Ça va bien se passer, ne t’inquiètes pas.
Vincent sentait bien que cela inquiétait un peu Noémie.
 - Et si jamais quelqu’un dans la classe te dit quelque chose à propos de ça ou qui se moque de toi, dis le moi, j’irai lui parler.
 - Merci Vincent, tu es gentil. Dis, fais attention, je vois un bout de ta couche qui dépasse de ton jogging. Je pense que c’est quand tu as couru.
Vincent, gêné, remit son t-shirt dans son pantalon. Il se dit que la couche n’était peut-être pas une si bonne idée que ça.
Mathieu, à son tour, arriva et vint les rejoindre.
 - Salut, leur dit-il à tous les 2. Je suis super content que l’on parte en classe de mer !
 - Oui moi aussi, lui dit Noémie
 - Je le suis un peu moins depuis ce matin, lui répondit à son tour Vincent qui lui expliqua pourquoi.
 - Si ça peut te rassurer, moi je ne vois pas que tu en portes une sous ton jogging. Moi maman a hésité et on a décidé ensemble de ne pas m’en mettre pour le trajet.
Quelques minutes s’étaient écoulées depuis que Vincent avait quitté ses parents et ceux-ci l’appelèrent pour lui dire au revoir.
En effet, le maître venait d’annoncer que c’était le moment du départ et de dire au revoir aux parents.
C’est le cœur un peu serré que Vincent et ses parents se firent des bisous et des câlins.
Tous les enfants montèrent dans le car. Vincent et Mathieu se mirent bien évidemment à côté et firent des signes à travers la vitre jusqu’à ce que le car s’éloigne.
Le car avait tout juste commencé rouler que le maître prit la parole, certainement avec comme objectif premier de ne pas laisser d’éventuels enfants pleurer. Cela n’était pas du tout ce que faisaient Vincent et Mathieu, bien au contraire.
 - Bon les enfants, dit le maître, nous voilà partit pour plusieurs heures de car. Il y a des consignes importantes, et notamment celle de garder sa ceinture ! Je vous rappelle qu’elle est obligatoire et que vous ne devez l’enlever sous aucun prétexte tant que le moteur du car fonctionne. Il est donc bien entendu interdit de se lever et de se déplacer. Si vous avez besoin de quelque chose, vous m’appelez !
Les enfants les plus proches du maître, ceux étant situés à l’avant du car, écoutait, tandis que ceux à l’arrière étaient plutôt dissipés.
Le maître prit cette fois-ci le micro et tout le monde écouta.
 - J’espère que vous êtes bien tous allés faire pipi avant de partir car ce car n’est pas muni de toilettes. Nous nous arrêterons donc environ toutes les 2 heures.
 - J’ai déjà un peu envie de faire pipi, dit Vincent à Mathieu.
 - Oui moi aussi, mais toi tu as une couche donc tu peux faire dedans, lui répondit Mathieu tout bas afin que les autres n’entendent pas.
 - Elle est déjà un peu épaisse quand elle est sèche, alors je ne le ferai que si je n’ai pas le choix. Et sinon, tu as emporté quoi pour s’occuper pendant le trajet ?
 - J’ai pris différents petits jeux de voyage et toi ?
 - Oui moi aussi.
 - Vous parlez de quoi ? leur demanda tout d’un coup Eric qui était assis devant eux.
 - Ah je ne savais pas que c’était toi qui était devant nous, lui dit Vincent. On se demandait à quoi on allait jouer pour s’occuper dans le car.
 - Moi je n’ai rien pris, dit Eric, c’est vrai que je n’y ai pas pensé. Vous pourrez me prêter quelque chose ? Et à la prochaine pause, on pourra peut-être aussi échanger nos places non ?
Eric était assis à côté de Joaquim qu’il n’aimait pas trop alors il n’avait pas envie que Mathieu se mette à côté d’Eric, sinon Joaquim risquait se mettre à côté de lui. Mais ne voulant pas dire non à Eric, il préféra rester vague dans sa réponse.
 - On verra pour échanger oui, peut-être. Et oui pas de soucis pour te prêter un jeu. Mathieu, tu as pris un jeu de cartes d’ailleurs ? on se fait une partie de quelque chose ?
 - Oui j’en ai pris un, attends, je le sors.
Et tandis que Mathieu ouvrait son sac, il restait bloqué sur ce qu’il voyait.
 - Qu’est-ce qu’il y a ? lui demanda Vincent.
 - Regarde dans mon sac, dit Mathieu tout bas. C’est maman qui a du me mettre ça, au cas où.
 Cela fit sourire Vincent.
 - Hé bien au moins, tu auras cette solution là si jamais tu ne tiens plus !
 - Oui, mais comment je pourrais la mettre à part dans des toilettes ?
 - On verra si ça arrive, pour l’instant, sors ton jeu !
Les 2 garçons commencèrent à jouer tandis que le car roulait paisiblement.
 - Bon, j’imagine que plusieurs d’entre vous ont déjà envie d’aller aux toilettes et c’est normal, le petit déjeuner est déjà loin et ce que vous avez vu à dû arriver dans votre vessie. Nous allons donc bientôt faire une pause sur la prochaine aire d’autoroute.
C’était le maître qui venait de prendre la parole et un “Ahhh” se fit entendre dans le car.
 - Quand nous serons arrêtés et garés, je vous demanderai de descendre calmement et de vous ranger juste à côté du car. Nous irons tous ensemble dans la station service, dans le calme. Les filles iront d’un côté, les garçons de l’autre. Je demande à tout le monde d’y aller, même si vous n’avez pas envie car ensuite nous ne ferons pas de pause avant 2h de route.
Le car s’arrêta quelques minutes plus tard et tous se dirigèrent ensuite vers les toilettes. Les garçons se séparèrent des filles et Mathieu et Vincent se dirigèrent vers les toilettes destinées aux garçons.
 - Moi je ne pourrai pas aller à un urinoir, dit Vincent tout bas à Mathieu.
 - Oui mais tu pourras aller dans une cabine. De toute façon, il n’y a généralement qu’un ou deux urinoirs à la taille enfant, donc tu ne seras pas le seul à t’enfermer dans une cabine.
Cela se passa effectivement comme ça. Vincent se retrouva dans des toilettes qui fermaient à clés. Il put ainsi tranquillement baisser son jogging, son slip et défaire sa couche. Vincent fit donc tranquillement pipi et se rhabilla.
Vincent était rassuré, sa couche était là au cas où il s’endorme et personne ne lui avait fait de remarque, mis à par Noémie. Cela lui rappela de faire attention à bien remettre son t-shirt.
Quand tout le monde eut terminé de passer aux toilettes, le maître ramena tout le monde au car qui put repartir.
Vincent n’avait pas oublié qu’Eric voulait échanger les places, mais ce dernier avait par contre oublié et Vincent en fut bien content. Il était plus tranquille avec Mathieu à côté de lui, déjà parce que c’était un bon copain, mais aussi parce qu’il s’était aperçu que quand il était assis sa couche gonflait un peu son jogging.
Les 2 garçons avaient changés de jeu plusieurs fois, et discutaient de tout et de rien et la conversation arriva sur le sujet de Virginie. Mathieu lui demanda des nouvelles, mais Vincent n’en avait pas trop et se dit qu’il faudrait qu’il l’appelle en revenant.
 - Et tu ne voudrais pas m’inviter un jour quand elle viendra chez toi ? lui demanda Mathieu.
Cela fait longtemps que Vincent avait compris que Mathieu appréciait Virginie mais il était un peu jaloux. Il avait cependant souvent eu envie de les inviter tous les 2 mais ne l’avait jamais fait.
 - D’accord, je te promets que la prochaine fois qu’elle viendra à la maison, je t’inviterai.
 - Ah super merci ! Dis, j’ai des bonbons dans mon sac, tu en veux ?
 - Oui avec plaisir, tu as des crocodiles ? c’est mes préférés.
Une bonne heure se passa encore. Elle était entrecoupée d’annonces faites par le maître, mais aussi des copains et des copines dans le car qui discutaient parfois assez fort.
 - J’ai à nouveau une envie de faire pipi, dit Vincent. Je pense que c’est à cause des bonbons que l’on a mangé, cela m’a donné soif et j’ai bu la petite bouteille que maman a mise dans mon sac ce matin.
 - Oui moi c’est vrai que j’ai une toute petite envie aussi, mais ça va, je peux attendre.
 - Oui oui, moi aussi, pas de soucis, je peux attendre, mais bon, je crois que je vais arrêter de boire quand même.
Quelques 30 minutes passèrent encore et le maître n’annonçait pas qu’un arrêt était bientôt prévu. Vincent se tortillait maintenant, changeant souvent de position sur son siège. Il se disait bien qu’il avait une couche, mais que celle-ci était normalement prévue pour un cas d’endormissement, pas pour une envie de faire pipi qu’il ne pourrait retenir.
Il n’osait pas appeler son maître de peur d’attirer l’attention sur lui et donc sur le fait qu’il portait une couche.
Vincent décida finalement de lâcher prise. Finalement, que sa couche serve pendant qu’il dormait ou maintenant, c’était la même chose.
 - Tu es en train de faire pipi ? lui demanda Mathieu doucement.
 - Oui, j’avais trop envie. Ça fait vraiment du bien.
 - Ça je veux bien te croire. Je l’ai vu à ta tête que tu faisais pipi. Moi aussi l’eau que j’ai bu m’a vraiment donné envie de faire pipi. Je t’envie d’avoir une couche.
 - Je te rappelle que tu en as une dans ton sac, tu n’as qu’à l’enfiler et faire dedans.
  - C’est vrai que c’est une idée, dit Mathieu. Tu crois que tu peux m’aider à me cacher avec ma veste pendant que j’enlève mon pantalon et mon slip ?
  - On a de la chance d’être au dernier rang dans le bus en tout cas, ça sera plus discret. Et oui je peux t’aider.
 - Bon, on fait ça alors. En tout cas ta couche est plus visible que tout �� l’heure depuis que tu as fait pipi dedans, elle a gonflée.
Et Vincent constata qu’effectivement son jogging avait une bosse plus importante que tout à l’heure.
Alors que Mathieu enlevait ses chaussures, Vincent observait devant eux pour être sûr que le maître ne vienne pas à ce moment là. Mathieu continua à enlever son pantalon et Vincent mit sa veste devant eux, pour cacher l’espace entre des 2 sièges devant. Eric se retournait de temps en temps et il aurait pu voir Mathieu. Ce dernier termina par enlever son slip et puis enfin enfila la drynites que sa maman lui avait mise dans son sac. Mathieu était rouge écarlate, le stress d’être découvert en couche lui faisait s’activer. Il avait à peine remis son slip et son pantalon qu’il lâcha son pipi.
 - Pas trop fort ni trop vite, lui dit Vincent, ce n’est pas non plus une couche de nuit.
 - Oh oui tu as raison, dit-il en essayant de faire pipi moins fort.
La pression était redescendu et Mathieu put remercier Vincent.
 - Merci de ton aide Vincent, ça fait du bien de ne plus avoir envie de faire pipi, mais moi aussi, ma couche a bien gonflée.
Mathieu eut à peine terminé sa phrase qu’Eric se retourna.
 - Qu’est-ce qui est gonflé ?
Mathieu et Vincent se regardèrent, se demandant quoi répondre.
 - Je parlais du maître, dit finalement Vincent.
Sans demander plus de détails, Eric se remis à sa place.
 - Ouf, lui dit Mathieu, je crois que j’ai parlé trop fort.
 - Ah oui alors, je te le confirme, dit en riant Vincent. Je me demande si Eric met toujours des couches d’ailleurs. Je lui demanderai peut-être plus tard car si je lui demande maintenant il va être gêné avec le monde qu’il y a autour.
Moins de 5 minutes passèrent quand le maître annonça une nouvelle pause toilettes.
 - Nous allons faire une nouvelle pause. Il nous restera ensuite environ 4 heures de route avant d’arriver. Comme pour tout à l’heure, je vous demande de rester calme dans la station service, et n’allez pas dans les rayons, on va juste aux toilettes. Pendant ce temps là, je sortirai le picnic et nous irons manger ensuite.
 - Ouais, crièrent tous les enfants qui commençaient à avoir faim.
 - J’espère que nos couches ne vont pas trop se voir en tout cas, on a peut-être intérêt à rester derrière les autres, dit Vincent.
 - Bonne idée oui. Et je ne sais pas si j’enlève ma couche ou pas quand je serai aux toilettes. Je ne vais pas sortir de la cabine avec ma couche à la main...
 - Moi je préfère la garder, dit Vincent, comme ça si j’ai une autre envie, je pourrai faire dedans. Fais attention à la tienne par contre, un 2ème gros pipi et ça serait à coup sûr une fuite.
Et c’est ainsi que les 2 garçons se rendirent aux toilettes. Il se mirent derrière les autres et rentrèrent les derniers. Vincent fît comme à l’arrêt précédent, à la différence que sa couche pendait plus entre ses jambes car imbibée d’un pipi.
Vincent fût le premier des 2 à sortir et il vit que Mathieu hésitait à sortir car sa couche était dans la main.
 - Tu peux sortir, lui dit Vincent, il n’y a plus personne. Mais dépêche toi car ils vont se demander ce que nous faisons.
Mathieu se dépêcha de sortir et de jeter sa couche dans la poubelle.
 - Ouf, j’ai eu peur. Je suis content d’avoir pu l’enlever, elle était bien remplie.
 - Lavons nous les mains et sortons vite.
Il n’y avait donc plus que Vincent qui portait sa couche et il était un peu gêné, déjà parce qu’il se disait que porter une couche à son âge était une chose, mais qui plus est une couche qu’il avait volontairement mouillée. Gêné aussi au sens propre car sa couche avait prit un peu de volume.
Chaque enfant récupéra un sac dans lequel il y avait un picnic individuel. Vincent et Mathieu s’assirent à une table quand Eric se joignit à eux.
 - Je peux m’asseoir avec vous ? demanda-t-il.
 - Oui bien sûr, lui répondit Vincent. J’ai une question à te poser, d’ailleurs, mais tu n’es pas obligé de me répondre si tu ne le veux pas.
 - Vas-y, pose là, répondit Eric se demandant bien ce qu’allait lui demander Vincent.
 - Tu te rappelles qu’une fois on s’était vu dans un magasin de matériel médical. Nous en avions discuté tous les 3 ensuite avec Mathieu et on s’était dit que nous portions tous les 3 des couches. Est-ce que tu en mets encore ?
D’abords un peu gêné par la situation, Eric finit par répondre.
 - Non je n’en mets plus car je ne fais quasiment plus. Cela fait maintenant environ 3 mois que j’ai arrêté d’en mettre et je n’ai eu que 2 accidents depuis.
 - Nous on en met encore, répondit Mathieu. Je pense d’ailleurs qu’ils vont nous en mettre au centre pendant la classe de mer. Maman m’a dit que dans certains endroits ils se contentaient de mettre une alaise pour protéger le lit, mais que dans d’autres, ils faisaient porter des couches aux enfants.
 - Je peux vous le dire du coup, j’en porte tout de même une pour le trajet, continua Eric. Maman m’a dit que c’était préférable. Mais ce n’est pas une couche que l’on a acheté au magasin où l’on s’est vu, c’est une couche qui s’enfile.
 - J’ai aussi mis une couche pour le trajet, avoua Vincent, et tout à l’heure j’avais tellement envie que j’ai fait pipi dedans, un peu avant que l’on s’arrête pour déjeuner.
 - Maintenant que tu le dis, ça se voit un peu oui, mais si tu ne me l’avais pas dit, je ne l’aurais pas vu. Vous parliez de ta couche qui avait gonflée tout à l’heure dans le car, c’est ça ?
 - Oui et non, on parlait de la mienne, dit Mathieu. Moi aussi j’en ai mise une mais je l’ai enlevée quand on est allés aux toilettes juste avant de manger.
 - Moi j’ai bien failli la mouiller aussi, mais j’ai réussi à tenir, dit Eric.
Mathieu et Vincent lui expliquèrent comment Mathieu avait enfilé sa couche tout à l’heure dans le car, ce qui fit bien rire Eric.
 - Moi je n’aurais jamais osé, dit Vincent/
Le repas se déroula tranquillement. Le maître leur demandait cependant régulièrement de ne pas trop traîner parce qu’il fallait repartir.
Le maître proposa à ceux qui le voulaient de retourner faire pipi avant de remonter dans le car. Vincent n’en avait pas envie, mais Mathieu y retourna.
Tous remontèrent ensuite dans le car. Il avait été convenu que Vincent se mettrait à côté d’Eric. Mathieu, lui, s’était mis à côté de Joaquim
 - Dernière pause dans 2h, dit le maître.
Le ventre plein et le ronronnement du moteur eut pour effet de faire s’endormir plusieurs élèves dans le car, dont Eric et Vincent.
C’est la voix du maître qui réveilla les 2 garçons. Eric avait d’ailleurs sa tête posée sur l’épaule de Vincent.
 - J’espère que tout le monde va bien dans le car, je vais passer dans l’allée pour m’en assurer et voir si vous avez besoin de quelque chose, dit le maître.
 - Je crois bien que je me suis endormi, dit Vincent.
 - Et moi aussi, j’avais même posé ma tête sur ton épaule, dit Eric tout en posant la main sur son entrejambe sous son pantalon.
 - Qu’est-ce qu’il y a ? lui demanda Vincent.
 - Je crois bien que j’ai fait pipi pendant que je dormais, ma couche est toute chaude et gonflée.
 - Heureusement que tu en portais une alors !
Vincent procéda de même et vérifia sa couche.
 - Moi ma couche était déjà mouillée avant alors je n’en suis pas sûr mais j’ai bien l’impression que moi aussi j’ai fais pipi dedans en dormant.
Mathieu, qui les avait entendu parler se retourna en leur faisant comprendre de parler moins fort car ils risquaient d’être grillé par Joaquim ou par le maître qui avait commencé à remonter dans l’allée.
Ce dernier échangeait quelques mots avec chacun des élèves et arrivaient doucement vers eux.
 - Je pense que je ferai comme Mathieu et que je l’enlèverai au prochain arrêt, dit doucement Eric à Mathieu. Il y a peu de risques que je m’endorme à nouveau. En tout cas maman avait raison de m’en faire porter une. On s’est disputé à ce sujet ce matin, moi je ne voulais pas en mettre de peur que certains voient ma couche, mais elle a bien fait d’insister, je ne sais pas ce que j’aurais fait si j’avais eu mon pantalon de mouillé.
C’est à ce moment là que le maître arriva à hauteur de Joaquim et Mathieu.
 - Comment ça va vous 2 ? Pas de soucis ?
 - Tout va bien maître, répondit Mathieu. Juste 2 questions : quand est-ce que l’on s’arrête faire pipi et puis combien de temps il nous restera ensuite pour arriver ?
 - Alors, on va s’arrêter d’ici 30 minutes je pense et puis quand nous repartirons nous aurons un peu moins de 2h encore. Nous devrions arriver au centre vers 18h..
 - Merci, répondit Mathieu.
 - Et vous 2 ? continua le maître en s’adressant cette fois-ci à Eric et Vincent.
Vincent n’aimait pas trop son maître, il lui faisait même un peu peur en temps normal alors cette fois-ci qu’il se retrouvait dans une couche bien mouillée devant lui, il ne trouva pas les mots pour lui répondre.
 - Tout va bien maître, répondit Eric.
 - Parfait, alors à tout à l’heure, reprit le maître en se retournant pour aller à sa place près du chauffeur.
 - J’espère qu’il ne verra pas ma couche tout à l’heure, dit Vincent.
 - On ira l’enlever à la prochaine pause, lui dit Eric.
Quand le car s’arrêta pour la dernière pause, Vincent et Eric étaient décidés à enlever leur couche, tout comme Mathieu l’avait fait, sauf que tout ne se passa pas comme ils l’avaient prévu.
Alors qu’ils entraient dans les toilettes et se dirigeaient vers une cabine, le maître entra à son tour et se dirigea vers un urinoir. Tout en faisant pipi, il parlait d'une voix assez forte :
 - Allez, ne traînez pas s’il vous plaît. Le chauffeur m’a dit que nous étions un peu en retard sur l’horaire que l’on nous avions fixé avec le centre.
Vincent, tout en l’entendant, fit un petit pipi aux toilettes, mais n’osa pas enlever complètement sa couche comme il l’avait prévu. Il en fût de même pour Eric qui se dépêcha de remonter son pantalon sur sa couche.
Vincent fût le dernier à sortir des cabines et seul son maître était encore présent, les autres élèves étant déjà sortis des toilettes.
 - Dépêche toi de ta laver les mains Vincent, tu es le dernier.
Vincent était mal à l’aise avec sa couche. Il avait fait 2 pipis assez gros et elle avait augmentée en taille et lui écartait un peu les cuisses. Il avait même eu un peu de mal à bien remonter son slip par dessus. Son jogging, heureusement noir, cachait moyennement sa couche.
Il sortit des toilettes après s‘être lavé les mains, le maître le suivit après avoir vérifié que personne ne restait.
Les enfants furent comptés avant de remonter dans le car pour le dernier tronçon avant l’arrivée au centre d’hébergement.
Vincent s’était remis à côté de Mathieu et lui glissa tout bas :
 - Je n’ai pas pût enlever ma couche, le maître est resté dans les toilettes.
 - J’ai vu oui qu’il était resté. J‘ai même essayé de l’appeler pour qu’il sorte et que tu sois tranquille mais il n’es pas venu. Il reste 2 solutions, soit tu l’enlèves maintenant, je peux t’aider à te cacher comme tu l’as fait pour moi, soit tu vas être obligé de la garder jusqu’à ce que l’on arrive.
 - Si je l’enlève maintenant, je vais en faire quoi ? Elle ne tiendra pas dans mon sac, et je ne peux pas la laisser dans le car.
 - Oui c’est vrai que ça va être compliqué si tu l’enlèves maintenant.
Le temps passa doucement pour Vincent. Il s’inquiéta pendant tout le trajet restant de quand et comment il pourrait enlever sa couche et espérant fortement que personne ne le voit ainsi.
 - Voilà les enfants, dit le maître, nous sommes tout prêt d’arriver, il nous reste environ 5 minutes. Commencez à ranger vos affaires. Quand nous serons arrivés, nous descendrons du car et nous nous retrouvons dans la salle principale du centre où nous attendent le directeur et les animateurs. Ils vont nous expliquer le règlement et comment ça va se passer durant cette semaine. Ensuite vous pourrez aller poser vos affaires dans vos chambres.
Tout le monde rangea ses affaires et quand le car s’arrêta, beaucoup d’élèves se mirent à crier de joie.
 - Ne criez pas s’il vous plaît, dit le maître.
Quand Vincent descendit du car, il était le dernier. Seul le chauffeur était encore dedans et Vincent eut l’impression d’avoir son regard sur ses fesses.
Le centre était un bâtiment assez ancien et tout autour de lui il y avait un grand parc avec notamment des structures dans lesquels les enfants pouvaient grimper.
Le maître leur rappela le programme et beaucoup furent déçus de ne pas pouvoir aller se dégourdir les jambes.
Tout le monde rentra dans le bâtiment où se trouvaient déjà plusieurs adultes.
 - Bonjour les enfants, je suis Jérôme le directeur de ce centre dans lequel vous allez passer une semaine.
 - Bonjour, répondirent en cœur les enfants.
 - Je vais vous présenter l’équipe qui va s’occuper de vous ainsi que vous expliquer le règlement et le programme de la semaine.
Vincent avait du mal à écouter ce que Jérôme disait. Il était dans ses pensées et, histoire de se cacher des autres, il s’était mis vers l’arrière du groupe afin de ne pas avoir ses camarades derrière lui.
Le discours lui sembla interminable et il aurait été incapable de répéter la moindre parole prononcée. Seul quelques mots le furent sortir de ses pensées.
 - Chaque année, il y a des enfants qui ont des problèmes de pipi au lit, dit Jérôme.
 - A ce moment là, un chahut se leva dans la pièce.
 - Silence s’il vous plaît, je n’ai pas terminé.
Tous sentirent le ton autoritaire du directeur et le silence revint.
 - Oui cela arrive et sachez que ce n’est pas grave si cela vous arrive à vous. Personne ne sera disputé pour cela, du moins si, ceux qui se moqueront de ceux à qui cela arrive. Si certains font pipi au lit chez eux, vos parents l’ont certainement indiqué sur la fiche de renseignement. S’il arrivait à une personne de le faire alors que chez elle elle n’a pas ce genre de problème, qu’il vienne me le dire, à moi, ou à un animateur, et on fera le nécessaire.
En entendant cela, Vincent fût un peu rassuré de la manière dont cela allait se passer, même s’il n’avait pas toutes les réponses à ses questions. Alors qu’il recommençait à être dans ses pensées, une envie de faire pipi arriva et inconsciemment, Vincent se laissa aller dans sa couche. Ce n’est que lorsqu’il sentit son pantalon de jogging se mouiller qu’il se rendit compte de ce qu’il venait de faire.
Alors qu’il mettait sa main sur ses fesses pour constater les dégâts, il entendit une voix à côté de lui.
 - Bonjour toi, dit la personne tout doucement, je m’appelle Samantha, mais tu peux m’appeler Sam. Et toi, tu t’appelles comment ?
 - Vincent, lui répondit-il presque en pleurant.
 - Tu me suis ? on va aller arranger ça discrètement d’accord ? Et ne t’inquiètes pas, personne ne va s’en apercevoir.
Sans attendre la réponse, Sam attrapa la main de Vincent et l’amena à l’extérieur du bâtiment. Personne ne s’aperçut de leur départ.
Vincent était mal à l’aise avec sa couche et son jogging mouillé. Il écartait fortement les cuisses en espérant que cela évite de nouvelles fuites.
 - Montre moi quelle est ta valise que je la prenne. Donne moi aussi ton nom de famille que je regarde dans quelle chambre tu es.
Vincent lui donna son nom et lui montra sa valise que le chauffeur avait sortit du car.
 - Je vois que tu es dans la chambre avec Mathieu, c’est la chambre qui est juste à côté de la mienne. Suis moi, je te montre où c’est.
Sam portait la valise et Vincent la suivait. Ils arrivèrent dans une chambre où se trouvait plusieurs lits.
 - Allez, je sors tes affaires de ta valise afin de te trouver de quoi te changer, et je m’occupe de toi. Choisis ton lit si tu veux.
Vincent observa Sam et s’assit sur un des lit. Il trouva que Sam ressemblait à Hélène, la grande sœur de Dimitri, aussi bien physiquement que par sa gentillesse.
 - Je t’ai trouvé un autre jogging, le même, comme ça personne ne verra la différence.
Sam s’approcha de Vincent et lui sécha une larme qui coulait sur sa joue.
 - Ne pleure pas, ce n’est pas grave, ça arrive souvent tu sais. Tu n’es pas le premier à qui ça arrive. Et tu sais, s’il t’arrive quoi que ce soit pendant cette semaine, tu peux venir me voir, ou un autre animateur si je ne suis pas là. Tous ici on est très gentil et il ne faut jamais hésiter à venir nous voir, d’accord ?
Sam était d’une gentillesse extrême. Elle parlait avec une toute petite voix et de manière calme. Vincent se sentait en confiance auprès d’elle et comprit qu’il pouvait avoir confiance en elle.
 - D’accord, répondit-il.
 - Je peux te baisser ton jogging et m’occuper de toi ? Tu veux bien.
Vincent hocha la tête et Sam commença à lui enlever ses baskets, puis son pantalon.
 - Voilà, ça c’est fait, je te baisse aussi ton slip et je te l’enlève, il est mouillé.
Sam défit ensuite les 2 premiers scratchs de la couche de Vincent puis celui de la ceinture.
 - Je te passe un coup de lingette, j’ai vu que tes parents en avaient mis un petit paquet dans ton sac, et puis je te rhabille.
Là encore, Vincent se contenta de hocher la tête.
 - Dis moi juste une chose : est-ce que tu portes une protection juste pour cette journée de voyage en car, ou est-ce que tu en portes tout le temps ? Je dois savoir si je t’en remets une car j’ai vu dans ton sac qu’il y en avait une autre.
 - Je n’en mets que la nuit normalement. Maman m’en a fait mettre une pour le voyage en car au cas où je m’endorme. Mais il arrive que j’en mette certaines fois la journée, quand je vais au ski par exemple. La 2ème c’est pour le trajet de retour.
 - Très bien, alors je te mets un slip et ton jogging et on pourra retourner voir les autres, ils doivent avoir commencé la visite du centre. Mais je te ferai la visite moi même de ce que tu as manqué. En tout cas, elle a bien fait de te mettre une protection pour aujourd’hui, comme ça personne d’autre que moi n’est au courant, ça sera notre secret, lui dit-elle en lui faisant un clin d’œil.
Quand Sam eut entièrement terminé de rhabiller Vincent, il lui fit un sourire.
 - Merci Sam.
 - De rien. Ça me fait plaisir te de voir avec un sourire, dit-elle. Allez, je mets ta protection sale à la poubelle, ton slip et ton pantalon je les mets dans ma chambre pour les laver, et on file rejoindre les autres. J’espère que tu ne cours pas trop vite car moi je ne suis pas doué quand je cours, on dirait une otarie !
Vincent ria de bon cœur d’entendre cela.
Quelques minutes plus tard, Sam et Vincent retrouvèrent le groupe.
 - Tu étais où ? demanda Mathieu en le voyant revenir.
Vincent se retourna et vit Sam lui faire un autre clin d’œil et un sourire qu’il lui rendit.
 - J’étais avec Sam, on est allé faire un tour, lui dit-il tout naturellement et comme s’il était évident que Mathieu la connaisse.
Mathieu le regarda sans comprendre.
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traver-sees · 5 years
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Etape #5 - Sri Lanka, croiser les chemins ( 1/4 )
Lieu #21 - Colombo
Arriver à l'aéroport tard. Traverser le hall. Un homme m'arrête et me demande où je vais. Il propose un taxi pas trop cher - rien à voir avec ce que j'avis lu avant le départ.
Le chauffeur est un jeune homme, un uber je pense, ou peut-être un ami ou quelqu’un de la famille de celui qui m'avait fait signe à l'aéroport. Son accent sonne fort en anglais. On échange quelques mots, durant le trajet. Lorsque j'arrive, il me dit que le quartier n'est pas super, surtout la nuit. L'endroit où l'auberge de jeunesse réservée est indiqué sur la carte semble vide, sombre. Il me regarde et se gare pour m'accompagner. Je repère le signe du lieu indiqué au deuxième étage. Il attend que je sois montée pour repartir. C'est gentil, je me dis.
Je ris de me retrouver ici à presqu'une heure du matin.
Je sonne, une femme m'ouvre. Il y a quatre jeunes femmes qui semblent arriver tout juste, elles aussi.
La femme qui s'occupe de faire les "check in" est bien portante, très énergique, elle a une voix vive. Elle sourit, souvent. Quand elle a fini avec celles déjà là, elle se tourne vers moi, me demande si j'ai déjà réservé. Elle m'indique un lit d'un des lits superposés. Le dortoir est rempli et endormi. Elle a réveillé sa collègue qui nous fait signe de faire nos lits car elle ne peut pas monter. Bien sûr, ça me paraît évident. Mais elle reste là, pour bien tirer les draps, quand même. Avec l'inconnue juste arrivée aussi, à côté, on se regarde en riant doucement.
Se faufiler dans le tout petit espace des toilettes puis dans la douche. Une douche rapide après le long voyage. C'est froid, ça fait du bien.
Je me couche, en silence, je m'endors.
Une femme me touche l'épaule - "breakfast", "breakfast ready". J'ouvre les yeux. "Est-ce que vous voulez petit déjeuner? C'est prêt!
- Oui, j'arrive".
Il est huit heures. Je souris de l'odeur du petit déjeuner et de cette femme qui vient me réveiller. Comme une impression de 10 ans en arrière, juste le temps d'un instant. Quelque chose de familier, qui me met à l'aise.
Dans la cuisine, une femme est assise et est déjà en train de petit déjeuner.
#32 - La Japonaise
Alors on commence à discuter. Elle est japonaise. Elle a l'air d'être ici depuis un moment. Elle connait les prénoms les deux femmes qui tiennent le lieu - elles ont l'air de bien s'aimer.
La femme qui a préparé le petit déjeuner me touche délicatement le bras pour me dire bonjour quand j'arrive. Ca me fait chaud au coeur, je souris de la douceur qu'il y a dans le lieu. Ca vibre de vie et de rires.
On commence à discuter, de nos voyages, des cultures, des espaces traversés. De la ville, Colombo, du Sri Lanka.
Puis on se retrouve à parler de Murakami. Elle est contente que je l'ai lu. Je lui parle de l'impression de la langue japonaise laissée dans la traduction. Elle sourit, un peu surprise. Elle me dit que ça lui fait étrange de savoir que je ne l'ai pas lu en japonais, mais dans ma langue. Elle me raconte qu'elle l'a vu, une fois. "Il parait très mystérieux, renfermé".
J'aime ces traces du japonais dans son anglais aussi. Il y a une façon de dire les chose qui rend la langue poétique.
Cette femme est douce. Je traine au petit déjeuner pour continuer de papoter. C'est agréable.
Puis on débarrasse ,on fait notre vaisselle rapidement.
Je vais me préparer pour aller me balader. Packer le sac, de nouveau. Le refermer. Je demande si je peux le laisser là la journée.
"Bien sûr" - on m'indique où.
Au moment de partir, les deux femmes sont dans la cuisine avec un homme, ils sont plongés dans une conversation, de celle qui sonne de tous les jours. Ils rient, échangent.
Je leur demande où je dois prendre le train pour Bentota - j'ai envie d'aller à Bentota, j'ai vu que l'une des très belles plages du Sri Lanka s'y trouvait. J'ai envie de voir la mer.
Ils se disent pleins de choses, ne sont pas d'accord, puis finissent par m'indiquer la gare en me disant qu'il faut que je parte de là-bas.
Je commence par aller à la gare pour réserver un billet pour le soir. Pour savoir à quelle heure je dois rentrer pour repartir.
Je passe la journée à marcher. Je vais voir le Musée de l'histoire du Sri Lanka. J'y vais à pieds. C'est un peu loin, je mets une heure et demie pour arriver.
Sur la route, je m'arrête dans un temple hindou. Il est grand et beau. D'un coup, la prière commence. Je ne sais pas où me mettre. Je m'écarte un peu, j'observe, en silence. Il y a beaucoup de bruit, de musique. Des hommes sortent avec des bougies et chacun s'approche pour caresser l'air autour de la bougie et se passe les mains sur le visage. Je pense que peut-être, le feu purifie.
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Un vieil homme près de l'entrée me sourit et me dit de m'approcher. J'avance un peu mais pas trop. Les hommes du temple mettent des marques rouges sur le front des femmes - le troisième oeil, je pense. Un bindi dessiné.
D'un coup, tout s'arrête. Je vois que le vieil homme commence à fermer le temple.
Je sors. Il me demande d'où je viens, on échange quelques mots, il me raconte un peu le temple et me demande si on en a des comme ça à Paris.
"- Vous avez pris des photos ?
- Non, je ne savais pas si je pouvais...
- Oh, mais allez prendre des photos! Je vous attends pour fermer."
Je vais prendre quelques photos avant de ressortir. Je lui souris en lui disant au revoir. Il a l'air fier du temple et d'avoir pu m'en parler.
Il fait chaud. La ville me paraît immense. Il y a de grands immeubles et pas beaucoup de choses liées au tourisme finalement. Même pour manger, c'est difficile de trouver quelque chose.
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Le musée est très grand - beaucoup plus grand que ce que je m'imaginais. J'ai chaud, très chaud, je suis un peu fatiguée. Je vais vite sur la fin - dommage je me dis, mais je n'en peux plus d'être debout.
Je ressors et regarde la carte pour essayer de me rediriger vers la ville. Il y a un petit fleuve que je peux longer pour me rapprocher du front de mer. Le trouver, le suivre.
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Je trouve un petit café sur la route. Ils font quelques petites choses à manger. C'est cher, tant pis. J'entre, je m'assieds, je commande. J'y passe un long moment. Les serveurs sont sympas. Je discute un peu avec le proprio, avec un client aussi.
"Tu voyages toute seule?!" - je ris de leur stupéfaction. C'est qu'il n'y a pas beaucoup de femmes à l'extérieur, dans les rues. Ni dans les commerces. Je me demande où elles sont. Probablement à l'intérieur, à la maison.
Quand je repars le proprio me dis "Ah, tu as une meilleure mine! Tu avais l'air fatiguée en arrivant!". Je me dis qu'il a raison, je me sens mieux. J'avais besoin d'une pause.
Je longe le fleuve et continue la balade. Je finis par arriver sur le front de mer. C'est beau, l'océan à perte de vue. Les vagues sont incroyables. Il y a quelques personnes sur la promenades. Quelques touristes mais aussi beaucoup de locaux.
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Là, je me dis que cette ville me fait un drôle d'effet. Je m'y sens bien, malgré le bruit, malgré les rues remplies de voitures. Il y a quelque chose de calme, d'agréable. Je me dis, pour la première fois du voyage que j'ai cette sensation d'un "je pourrais vivre ici un moment".
Sur le petit bout de sable en contre bas, une bande d'ados met les pied dans l'eau. Ils rient fort. Une femme s'arrête près des personnes assises sur les bancs pour leur lire les lignes de la main. Elle dégage quelque chose de mystérieux.
Un vieil homme marche et s'arrête tout au bord, pour regarder l'océan.
Deux ados sur un banc se cachent derrière un parapluie pour s'embrasser.
Je souris de la vie qui bat.
Rentrer à l'auberge de jeunesse pour récupérer le sac. Je suis un peu en avance alors je m'assieds sur le canapé.
Lorsqu'il est temps de partir, je me mets en route. A la gare, quelqu'un à l'entrée me demande où je vais, il m'indique le quai en me disant que le train part seulement dans une demie heure. "J'attendrais".
Je trouve une petite place pour m'asseoir. L'homme à côté de moi me demande où je vais. "Dans une demie heure", il me dit. Un train entre en gare et s'arrête. "Ah, c'est peut-être le votre" - il s'adresse à deux autres personnes assises à ma gauche. Ils échangent un moment. Il trouve quelqu'un d'autre, lui dit quelque chose puis revient.
"Oui, c'est bien celui-là. Montez vite car il va se remplir et après vous ne pourrez plus vous asseoir!".
Je le remercie et me dépêche de monter. Je m'assieds, mon sac à dos entre les jambes.
#33 - L'homme du train
Le train est bondé. En face de moi, il y a un homme. Il me sourit. Il me demande d'où je viens. Puis où je vais (Peut-être que ces questions reviennent plus souvent qu'on ne les aperçoit, au fond). On discute un peu. Quand je lui dis que je vais à Bentota, il me dit qu'il me dira comment descendre. Il me parle de son travail - il répare des téléphone. Il me tend sa carte. "Avant, j'avais mon entreprise, mais maintenant, je travaille avec mon fils."
Il me dit que parfois, le trajet est long, chaque jour, le matin et le soir, ça fait beaucoup. Il me dit que son fils, lui, vit à Colombo.
On discute un peu, puis on s'arrête. Puis, de nouveau.
Le train passe devant un temple et, au même moment, tous les passagers ou presque joignent leur main en signe de prière et baisse la tête. C'est surprenant. Ça se fait dans un sursaut.
Quelques stations avant qu'il ne descende, il me demande si je sais où je dors ce soir. Je lui réponds que pas encore, je trouverai bien en arrivant. "Si vous voulez, vous pouvez dormir chez moi. Il y a ma femme et moi, tous mes enfants sont partis".
Ca me fait sourire "Ca va aller, mais merci beaucoup! 
- Moi, je descends dans une station. Donc je descends, ensuite il y a une autre station à passer et ensuite, vous descendez".
Il me le répète plusieurs fois, comme pour être sûr que j'ai bien compris. Il descends du train en me disant au revoir de la main.
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Vu que beaucoup de francophone (y compris moi) voulez savoir ce qui se passe si on se rend au concert avec Priya, je vous ai traduit toute la vidéo.
Thank you again @sakurina-mcl to accept translating this video, you’re a lifesafer !
“ Priya : Hey !
Sucrette : Salut ! Tu es arrivée pile à l'heure. J'ai eu le temps de me préparer et de me faire jolie jusqu'au dernier petit détail.
Priya : Wow, tu es ma-gni-fique ! (prenez la voix de Cristina pour plus de fun)
Priya: Cette tenue te va à ravir.”
A. Tu trouves ? Je n’étais pas vraiment sûre…
B. Tu n’es pas mal non plus. +5
“ Priya : Hmm, je n'ai pas vraiment changé non plus...
Sucrette : Tu es tout le temps jolie Priya, c'est naturel chez toi. Donnes-moi tes tips.
Priya : Je n'ai pas de tips ! Mais j'aurais voulu en avoir.
Sucrette : Alors... Je pense que j'ai tout ! Prête à y aller ?
Priya : Allons-y.
Priya : On dirait qu'on est pas les seuls à s'y rendre. ”
(En effet, plusieurs étudiant se rendez à la même direction que nous.)
(Je peux entendre les rires et les gens qui discutent d'ici, le bar n'est plus très loin.)
(Wow, la rue est bondée ; il y a déjà une grande queue !)
(Beaucoup d'entre eux sont en train de parler avec leurs boissons à la main.)
(Il y a de la musique, mais ce n'est pas le groupe de Castiel. Il n'avaient pas encore commencés.)
“ Sucrette : L'ambiance est pas mal.
Priya : Difficile à croire, je ne m'entendais pas à ça.
Sucrette : Tu veux qu'on prenne un verre à l'intérieur ?
Priya : Bien sûr, laisses-moi t'offrir le premier verre.
Sucrette : Oh, merci, c'est adorable.
Priya : J'ai juste dis le premier verre. Je te laisse t'occuper des dix autres.
Sucrette : Hahaha, dix ! Je ne pense que je vais réussir à rentrer sain et sauve au campus après ça.
Priya : Je ne sais pas si j'ai envie de me fixer des limites ce soir... C'est une bonne opportunité à ne pas loupé, n'est-ce pas ? Nous marchons jusqu'à chez nous, ce n'est pas comme si c'était dangereux. ”
(« Pas comme si c'était dangereux »... Je n'en suis pas si sure...)
(A chaque fois cette même image déplaisante défile dans ma tête. En plus, c'était la première nuit de mon retour ici... J'ai l'impression que le danger est omniprésent.)
(Je dois arrêter mon obsession là-dessus.)
(Après tout, je ne suis pas seule. Priya sera là.)
(Et je ne vais pas m'arrêter de vivre non plus!)
(J'ai levé les yeux en soupirant.)
A. Je te suis, j’ai envie de passer un bon moment ce soir. /
B. Tout dépendra des boissons qu’on aura. -
“ Priya : Je prendrais soin de toi, ne t'en fais pas. ”
(Priya me prit par la main et m'emmena devant en direction du bar.)
(En me rapprochant de plus près du bar, je me suis arrêtée net.)
(C'est...)
(C'est l'un des types de le dernière fois. J'en suis certaine.)
(J'ai regardé le type de la tête au pied, les mêmes habits, la même allure.)
(Il est... Il est en train de parler avec Nath.)
(Mon cœur se mit à battre plus rapidement. C'est une blague ?)
(Alors ils se connaissent bien...)
(Non seulement Nath traîne avec de genre de gars, mais en plus de ça, il traîne avec cette personne en particulier. Celui qui m'a agressé...)
(J'ai commencé à serre les poings, je ne sais pas si j'ai envie de m'écrouler en morceau ou de péter un câble, là, devant tout le monde.)
(Ils sont dans un coin du bar. Il y a tellement gens devant la porte, j'ai du mal à voir ce qu'ils sont réellement en train de faire.)
“ Priya : Sucrette ? Qu'est-ce qui t'arrive ? Qu'est-ce que tu regardes ?
Sucrette : Rien... Mais... ”
(Je me mit à la pointe des pieds pour pouvoir regarder de plus près.)
(Puis tout à coup je me suis fait projeter et entraîner dans tout les côtés.)
(Des cris se font entendre dans le bar.)
(Le concert va commencé !)
(Je n'ai pas eu la chance d'y penser ; j'ai été emporté par la foule qui voulaient se rendre à l'intérieur du bar.)
(Le bar était plongé dans un noir profond...)
(A la fin, une fois à l'intérieur, tout le monde était devant la scène donc j'avais assez d'espace pour moi-même.)
(Pendant quelques secondes, j'ai regardé autour de moi pour chercher Priya du regard.)
(Je crois que je l'ai perdue dans le trajet jusqu'au bar !)
“ Priya : Je suis là ! ”
(Elle a glissé un mojito glacé dans ma main.)
“ Sucrette : Déjà ?! Comment tu as fait pour te faufiler avec cette foule et avoir le temps d'obtenir un mojito ? Haha !
Priya : Comme chaque bons magiciens, j'ai un assistant.
Priya : Le barman est un ami ; c'est pratique pour se faire servir avant tout le monde. Je n'avais pas prévue de lui demander une faveur, mais il était pressé de s'en aller !
Sucrette : Merci pour le morito, par ailleurs.
Priya : C'est un bon début pour une soirée. ”
(J'ai repensé à l'un des agresseurs que j'ai aperçu en train de parler avec Nath, mon estomac se noua...)
“ Sucrette : Oui, c'est vraiment un début de bonne soirée avec toi, Priya. ”
(Nos verres se sont entrechoqués entre elles et nous nous tournons face à la scène.)
(La musique lancée par le DJ s'arrêta. Les projecteurs se sont braqués sur la scène.)
(Les rideaux sont fermés, plusieurs personnes ont poussé des cris dans la salle pour encourager à commencer.)
??? : CASTIEL !!!
??? : Alleeeez !
??? : Crooooowstooooorm !
(Soudain, une guitare s'est mise à grincer. Bien que les musiciens n'aient pas encore fait leur entrée, on a entendu les premières notes d'une musique... C'est plutôt doux pour du rock...)
(La mélodie a duré un moment sans que les membres du groupe ne fassent leur apparition...)
(De plus en plus de personnes se sont mises à crier dans le public.)
(L'attente est à son comble. La guitare continue à jouer, seule...)
(Puis plus rien.)
??? : Alllleeeeeeeeeeeeeeeez !!!
(Les rideaux sont tombés. La lumière éblouissante a éclairé le groupe, immobile.)
(Puis ils ont tous commencé à jouer ensemble, les basses sont tellement fortes que la batterie résonne dans ma cage thoracique.)
(Rien à voir avec la mélodie précédente.)
(Le public entier saute sur place au rythme du son galvanisant.)
(Je suis obligée de me mettre sur la pointe des pieds pour observer ce qu'il se passe sur scène.)
(Castiel est dos au public, il joue sans nous regarder. Il fait monter l'intensité de la musique dans une solo effréné.)
(Puis tout à coup tout les musiciens ont cessé de bouger dans le même millième de seconde.)
(Castiel s'est finalement retourné.)
[Oh non, tu as loupé l'illustration]
N.B : Tu ne peux apparemment pas avoir l'illustration de Castiel même lorsque tu es avec Priya car c'est un CDC.
“ Castiel : Nous sommes Crowstorm. ”
(Une salve de cri assourdissante a résonné dans tout la salle.)
(Puis la musique a repris de plus belle, plus forte que tout à l'heure.)
(Je suis forcée de reconnaître qu'ils sont incroyablement bons sur scène...)
(Que l'on aime ou pas, ils savent comment faire monter le suspense.)
(Je ne peux pas m'empêcher de bouger et de taper le rythme avec mon pied.)
(Ils enchaînent les chansons sans s'arrêter.)
“ Priya : Je vais nous prendre un autre verre ; il fait tellement chaud ici que j'ai pratiquement bu le mojito en une gorgée.
Sucrette : D'accord, je t'attend ici. ”
(Il y a nettement plus de filles que de garçons dans le public.)
(Certaines portent même le t-shirt avec inscrit « Castielove » dessus.)
(J'ai eu un petit rire cynique.)
(Je ne suis pas certaine que ce genre de chose plaise à Castiel. C'est typiquement l'un des aspects de son métier qui doit le faire grincer des dents.)
(Je ne l'ai jamais vu comme ça.)
(Enfin, je l'ai déjà vu jouer... Mais jamais avec une telle aisance sur scène !)
(Castiel a annoncé leur dernière chanson sous les huées du public qui réclamait déjà la suite.)
(Je ferrais de retourner là ou j'étais, sinon Priya va se demander où je suis passé.)
(La dernière note est restée suspendue un moment dans l'air, puis le groupe a salué rapidement avant de sortir de scène.)
(C'était vraiment intense.)
“ Priya : Alors ? Qu'est-ce que tu en as pensé ? ”
(Priya arriva avec un fruit et un cocktail de rhum et de noix de coco qui avait l'air délicieux.)
“ Sucrette : Et bien... ”
A. J'ai beaucoup aimé. +5
B. C'était pas mal... Mais c'est pas le genre de choses que j'écoute.
“ Priya : Je ne pensais que tu aimais ce genre de musique... Mais c'est mieux comme ça. Au moins, je sais déjà quoi t'offrir pour Noël !
Sucrette : Quoi ?
Priya : Bah quoi, tu ne veux pas un de ses t-shirt avec écrit « Castielove » dessus ?
Sucrette : J'espère que tu ne seras pas en colère si je ne le porte pas, je ne pense pas avoir la foi de porter ça à l'université.
Priya : Dommage, j'aurais voulu te voir avec. ”
(A force de boire et de rester debout, j'ai été prise d'une envie pressante.)
“ Sucrette : Je reviens ! Je passe aux toilettes, on se rejoint devant le bar. ”
(J'ai presque couru en zigzaguant dans la foule, jusqu'à tomber sur la file interminable des toilettes des filles.)
N.B : Je ne comprend toujours pas pourquoi elle n'y ait pas aller avec Priya... On fait souvent ça entre amie... Je m'égare.
“ Mélody : Pfff... ”
(Mélody est passée à côté de moi sans me voir.)
“ Sucrette : Melo ?
Mélody : Oh, Sucrette, ça va ?
Sucrette : Je croyais que t'étais pas censée venir ce soir, tu as changé d'avis finalement ?
Mélody : Oui, tu avais raison, il y a de l'ambiance ici. Je n'avais jamais vu Crowstorm en concert, je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais.
Sucrette : Alors, tu as aimé ?
Mélody : Vraiment pas mal. ”
(Mélody a l'air distraite. On dirait qu'elle cherche quelqu'un du regard en scrutant la foule.)
“ Mélody : Désolée, il faut que je file.
Sucrette : Déjà ?
Mélody : Ouais, je... j'ai des trucs à faire. ”
(Elle agit vraiment bizarrement...)
“ Mélody : Passe une bonne soirée.
Sucrette : Merci ! (Elle est déjà partie... Je suis pas certaine qu'elle m'ait entendue.) ”
(J'ai attendu au moins vingt bonnes minutes avant de pouvoir enfin accéder aux toilettes.)
(Il y a vraiment beaucoup de monde. Une fois sortie, j'ai tenté de trouver un chemin accessible pour retourner au bar, sans être bousculée par la foule déjà trop alcoolisée.)
(J'ai commencé à me frayer un chemin parmi les gens, quand j'ai senti une main m'aggriper le poignet avec fermeté.)
(Stoppée sec dans mon élan, je me suis retournée aussitôt.)
“ Castiel : Salut.
Sucrette : Castiel ! ”
(Surprise de le voir m'arrêter ainsi devant tout le monde, j'ai senti mes joues s'enflammer aussitôt.)
“ Sucrette : Je ne m'attendais pas à ce que tu viennes me voir.
Castiel : Je t'ai reconnue dans la foule pendant le concert.
Sucrette : Vraiment ? Je pensais pas que...
Castiel : On a les spots de lumière dans le visage, mais je ne suis pas aveugle non plus. ”
(Un attroupement de fans s'est regroupé autour de nous.)
(Il y a même des filles qui tendent un stylo à Castiel en le suppliant de signer leur t-shirt.)
(J'y crois pas !)
(Castiel a regardé les filles qui ont tout de suite poussé un cri de joie.)
“ Castiel : Écoute, tu ne veux pas qu'on aille discuter dans un endroit un peu plus calme... ?
Sucrette : Si, bien sûr. ”
(Castiel a fendu la foule en marchant rapidement.)
(Avant de passer derrière la scène, j'ai tourné la tête. Quasiment tout le bar nous observait.)
(Mes yeux se sont posés sur Yeleen qui avait l'air assez furieuse.)
A. (Je lui ai fait un geste de la main avant de suivre Castiel) -5 avec Yeleen
B. (Je me suis contentée de détourner le regard avant de le suivre.) /
(Castiel m'a entraînée dans une arrière salle, à l'écar du bruit du bar et au milieu des instruments de musiques.)
(Des câbles couraient partout sur le sol et des employés du bar s'activaient pour descendre le matos de scène.)
N.B : Les employés sont bien gentil car de base quand tu es sur scène tu es aussi sensé ranger tout le bordel qui va avec... Petit commentaire à part.
(J'ai relevé les yeux vers Castiel.)
(Je suis curieuse de ce qu'il peut avoir à me dire après tout ce temps... Mais en tout cas, je suis contente qu'il ait la démarche de venir vers moi.)
“ Castiel : Comme tu peux le voir, c'est pas l'endroit le plus chaleureux qui existe, mais on a pas trop le choix. ”
(Nous n'avions pas beaucoup d'espace pour parler et nous étions appuyés contre un coin du mur.)
A. Je ne pensais pas que vous étiez connus au point d'avoir besoin de vous cacher dans un débarras pour discuter. /
B. J'ai beaucoup aimé le concert. /
“ Castiel : Ouais... C'est un peu le revers de la médaille. Après, c'est la ville où on a démarré, donc les gens nous connaissent... C'est pas comme ça partout. ”
(Castiel a détourné le regard, il n'a pas l'air très à l'aise avec ce sujet.)
A. Tu n'apprécies pas la célébrité ? /
B. Les tournées, la musique, les filles, c'est plutôt la vie que tu voulais. -5
“ Castiel : J'apprécie de pouvoir jouer un peu partout. C'est tout.
Sucrette : C'est vrai que c'est une chance...
Sucrette : Alors maintenant tu chantes sur scène...
Sucrette : Au lycée je t'ai seulement vu jouer de la guitare.
Castiel : J'ai toujours chanté pour moi. J'avais jamais osé sauter le pas.
Castiel : Lysandre n'était plus là pour chanter et écrire... Et j'ai jamais réussi à trouver quelqu'un pour le remplacer, donc c'était la seule solution si je voulais continuer... ”
A. C'est mieux que ce que vous faisiez au lycée. +5
B. Dommage que Lysandre ne soit plus là. /
“ Castiel : J'espère ! Au lycée on était des débutants... On commence à comprendre comment faire.
Sucrette : Je comprends que vous soyez si connus dans le coin. Qu'on aime ou pas, il faut reconnaître que vous êtes doués sur scène. ”
(Il faudrait peut-être que je retourne vers le bar...)
(Priya doit sûrement être en train de me chercher.)
(J'ai jeté un coup d’œil discret vers la porte...)
“ Castiel : Tu le dis si tu t'ennuies.
Sucrette : Non du tout ! Mais je ne suis pas venue seule et...
Castiel : Je vois, tu as un rendez-vous ?
Sucrette : Je suis avec Priya.
Castiel : Priya... Miss Ninja ?
Sucrette : La seule et l'unique !
Castiel : Je ne l'ai pas vu depuis longtemps, bien, bien... ”
(Il est allé jeter un coup d’œil par l'entrebâillement de la porte.)
“ Castiel : Il y a beaucoup moins de monde que tout à l'heure. Et je donnerai tout pour une bière fraîche...
Castiel : Bon... Je te laisse retourner à ta soirée. A un de ces jours. ”
(Avant même que je réponde quoi que ce soit, il m'a laissée planter là et s'est dirigé vers le bar.)
(Castiel ne prend jamais le temps d'arrondir les angles, ce comportement aussi je l'avais oublié.)
(Je l'ai regardé traverser le bar. Tout le monde s'est retournée sur son passage.)
(J'hallucine, c'est une vraie célébrité.)
(On ne s'est même pas dit au revoir, il s'est contenté de me laisser là, comme une idiote !)
(Je suis sortie à mon tour.)
“ Rosalya : Eh ! ”
(Rosalya m'a sauté dessus, un verre de vin blanc dans la main.)
“ Rosalya : Ah ben t'es là ! Impossible de te trouver avec toute cette foule ! Alors le concert, t'en as pensé quoi ?!
Sucrette : C'était pas mal... Je viens justement de tomber sur...
Rosalya : Regarde, y a Castoche là-bas ! Viens, on va le saluer.
Sucrette : « Castoche » ? ”
N.B : Très bonne réaction, c'est pourri comme surnom, pourquoi c'est pas Cassy comme dans la version anglaise... ?
(Rosa s'est dirigée vers lui.)
“ Sucrette : Rosa attends, tu ne devrais pas...
Rosalya : EH CASTOCHE !!! ”
(La honte ! Je me suis frappé le front avec la paume de main. Tout le monde a regardé Rosa s'approcher de Castiel en zigzaguant.)
(Heureusement que les trois quarts du bar se sont vidés depuis la fin du concert.)
(Castiel était déjà entouré de plusieurs filles qui semblaient être en train de le féliciter.)
(L'une d'elles était particulièrement jolie et semblait un peu plus âgée que les autres. Une blonde tatouée qui avait la main posée sur son bras.)
“ Rosalya : Ben alors, tu dis plus bonjour aux vieux amis ?
Castiel : Apparemment il y en a qui ont l'air d'apprécier la soirée.
Sucrette : Haha, elle a dû un peu abuser au bar.
Rosalya : J'ai juste bu deux verres ! En tout cas je voulais te dire que c'était TOP. Vraiment, tu gères. J'ai bien dansé. ”
(De plus en plus de gens se sont mis à observer la scène en riant.)
“ Rosalya : Tu as vu qui c'est qui est revenu ? Sucrette, dis-lui bonjour !
Sucrette : Je l'ai déjà salué, Rosa.
Castiel : Bon, ça m'a fait plaisir de vous voir. ”
(Il s'est retournée très froidement pour reprendre sa discussion avec les filles aux décolletés un peu trop plongeants.)
“ Rosalya : Eh c'est pas très gentil ça, je suis en train de parler ! ”
A. Rosa, ça sert à rien d'insister... -5 avec Castiel
B. Stop, viens maintenant, on va prendre l'air. +5 avec Castiel
“ Rosalya : J'ai pas fini !
Castiel : Écoutes ce que dit Sucrette. Où est Leigh, Rosa ? T'as l'air d'avoir un peu trop abusé.
Rosalya : Leigh, Leigh, Leigh, je suis une grande fille, hein, je peux me débrouiller sans mon copain !
Rosalya : Donc je disais...
Sucrette : Bon désolée, on vous laisse pour la fin de soirée. ”
(Sur ce je ne lui ai pas laissé le choix, je l'ai tirée par la manche et l'ai trainée vers la sortie.)
“ Sucrette : Alex !
Rosalya : Morgaaaaaaaaaaan. Ça me fait plaisir de vous voir !
Alexy : Wow.
Sucrette : Oui, il semblerait que Rosa ait un peu forcé sur la bouteille, ce soir.
Alexy : On est au stade de la « Rosa franche » ?
Sucrette : C'est un stade qui existe ?
Alexy : On craint tous de la voir atteindre ce stade.
Sucrette : Oui, Castiel et moi en avons fait les frais.
Alexy : J'aurais aimé voir ça.
Rosalya : On va en boîte ?
Morgan : Je l'aime bien, cette Rosa !
Sucrette : Je crois pas que ce soit une bonne idée, Rosa !
Alexy : Sucrette a raison. C'est pas le moment de partir en soirée. ”
(J'ai regardé l'heure. Il est déjà 1h du mat ! Le concert a duré pas mal de temps finalement.)
“ Morgan : On peut la raccompagner chez elle, si tu veux, Alex.
Alexy : Tu es sûr que ça ne te dérange pas ?
Morgan : Je préfère ça plutôt qu'on la laisse avouer ce qu'elle pense à tout le monde. Ça risque d'être difficile pour elle, la semaine prochaine à la fac, sinon !
Sucrette : Je n'ai jamais vu Rosalya dans cet état quand on était au lycée...
Alexy : Ne t'en fais pas... C'est seulement quand elle est fatiguée. On dirait pas, mais elle passe son temps à bosser pour la fac de psycho, et quand elle relâche la pression, des fois ça va un peu loin.
Sucrette : Ok... (Rosa avait posé sa tête sur mon épaule, elle avait les yeux fermés à présent.)
Morgan : Ramenons-là... Comme ça, on pourra discuter sur le trajet, Alex.
Alexy : O-ok... Allons-y.
Sucrette : Vous êtes sûrs que vous n'avez pas besoin de mon aide ?
Morgan : Mon sens de l'orientation médiocre est sauvé, j'ai Alex à mes côtés.
Sucrette : Ça marche, je vais... ”
(Avec tout ce qu'il s'est passé, ça m'était sorti de l'esprit !)
(Priya !)
“ Sucrette : Zut, Priya ! Est-ce que vous l'avez vu dans le bar ?
Alexy : On l'a vu dehors tout à l'heure, on a parlé pendant quelques minutes et elle te cherchait.
Sucrette : Crotte... J'espère qu'elle ne sera pas énervée contre moi. Je dois y aller. ”
(J'ai regardé Rosa affalée sur mon épaule.)
“ Alexy : Ne t'en fais pas, on s'en charge ! ”
(Il a réveillé Rosa qui semblait un peu sonnée et ils sont sortis du bar après m'avoir saluée.)
(Il y a encore pas mal de monde dans la rue.)
(Beaucoup de personnes sont assisses sur les trottoirs avec une bière à la main, les autres sont encore attroupées devant l'entrée du bar comme des pingouins.)
(Sûrement pour se tenir chaud.)
(En m'écartant, j'ai reconnu un voix au bout de la rue.)
(Deux silhouettes sont en train de s'éloigner.)
“ Nathaniel : C'est pas vrai ! Je te l'ai dit pourtant. Qu'est-ce que tu fous ?!
Ambre : Ramènes-moi...
Nathaniel : C'est la troisième fois cette semaine, j'en peux plus ! La prochaine fois je... ”
(Malgré moi, j'ai marché vers eux pour mieux entendre. Ils sont en train de tourner dans une rue adjacente.)
“ Ambre : Je... Je crois que je vais...
Sucrette : AH ! (J'ai poussé un petit cri de peur sans le vouloir.) ”
(Ambre a glissé dans les bras de Nath au dernier moment.)
(Elle semble inconsciente !)
A. (Il faut que je l'aide.) -5 avec Nathaniel
B. (Je préfère attendre un peu et observer de loin pour voir ce qu'il se passe.) /
“ Nathaniel : AMBRE ! ”
(Il a doucement assis sa sœur sur le trottoir de sorte à ce qu'elle soit appuyée contre un mur, et s'est pensé vers elle.)
“ Nathaniel : Bon sang, Ambre ! Réveilles-toi maintenant, reviens ! ”
(Il lui passait sa main sur le front comme pour enlever la sueur qui perlait...)
“ Ambre : Oui... Je...
Nathaniel : Pff... Ambre, c'est plus possible.
Nathaniel : Tu m'as fait flipper, tu te rends compte...
Nathaniel : Et si je n'avais pas été là ?! ”
(Il l'a aidée à se lever tout doucement, le tenant fermement par la taille.)
“ Ambre : Désolée, j-je... Je me sens déjà mieux... Merci Nath... Arrête de crier, rentrons.
Nathaniel : Ah oui, t'as vraiment l'air d'aller mieux. Je te préviens, c'est la dernière fois que tu me fais un truc pareil. La prochaine je préviens maman.
Ambre : Arrête de dire n'importe quoi, petit frère... On a pas besoin des autres... Tu es là, je t'ai toi. ”
(Je me suis plaquée contre le mur, au bord de la rue... Ambre a l'air de reprendre ses esprits.)
“ Nathaniel : Allez, viens... ”
(Ils se sont éloignés tous les deux avec lenteur... Ils ne m'ont pas vue.)
(Je suis restée seule dans la rue quelques minutes, un peu sous le choix de ce qu'il venait de se passer...)
(Ambre a sûrement dû trop boire...)
(J'espère que...)
“ Priya : Tu disparais pendant des heures et je te retrouves ici toute seule dans une ruelle sombre !
Sucrette : Priya ! Je suis tellement désolée, j'étais en train de te chercher et...
Priya : Et ? ”
A. Et… Je me suis retrouvée ici, j'allais retourner au bar. / 
B. Et… Je viens juste d’apercevoir Ambre… Et Nath. On dirait que quelque chose n'allait pas.
“ Priya : Laisses-moi deviner. Ambre était dans les vapes et Nath l'a ramené chez elle en gueulant ?
Sucrette : Oui ! Co-comment ? Tu les as vu toi aussi ?
Priya : Ce n'est pas la première fois que ça arrive. Nath essaye toujours de tout faire tout seul, mais je vais souvent dehors et je les ai déjà comme ça, beaucoup de fois.
Sucrette : Quoi ? Qu'est-ce qui ce passe avec Ambre ? Est-ce qu'elle a l'habitude d'être cuite comme ça quand elle sort faire la fête ?
Priya : Oui... C'est possible... Mais il y a des rumeurs... ”
A. Quels genre de rumeurs ? -5 avec Priya
B. Hmm... Dans tout les cas, j'avais vraiment peur... J'ai déjà appelé les 911 par moi-même.
N.B : Je ne savais pas que cette possibilité était possible, il va falloir que je modifie le poste sur les solutions très bientôt...
“ Priya : Ce n'est pas mon genre de propager des rumeurs qui sont surement infondée. Tu le sais.
Sucrette : Bien sûr, je comprend...
Priya : Jusqu'ici, il n'y a jamais rien eu de sérieux et Ambre revient toujours au campus. Alors, c'est le principal.
Priya : Bon, je ne sais pas pour toi, mais j'ai passé le trois-quart de la nuit à essayer de te chercher des verres à la main que j'ai fini par boire... Et je suis épuisée. Tu veux que je te raccompagnes au campus ?
Sucrette : Je suis vraiment désolée, je ne voulais pas que les choses se produisent ainsi...
Priya : Ne t'en fais pas. Je suis tombée sur une amie. J'ai quand même pu apprécié ma soirée.
Priya : J'espère qu'on aura une autre opportunité pour se retrouver, cette nuit a été un peu… un carnage ! ”
A. Avec plaisir, quand tu veux ! /
B. J'ai vraiment besoin de me focaliser un peu plus dans mes études et faire moins de fêtes… Mais… Je ferrais de mon mieux. /
“ Priya : On prévoira ça alors.
Priya : On y va ?
Sucrette : Oui, allons-y. ”
(Priya et moi parlions en même temps que nous marchions tranquillement vers le campus.)
(La fin de la soirée s'est plutôt bien déroulée...)
“ Sucrette : Et du coup, qu'as-tu pensé du concert ?
Priya : Oh, c'était pas mal... J'ai vraiment aimé le... Non.
Sucrette : Quoi ?
Priya : Non pour tout t'avouer, je n'ai pratiquement pas regardé le concert, je...
Sucrette : Oh vraiment ?
Priya : Quand je suis allée nous prendre des verres, je suis tombée sur une de mes ex.
Priya : Après tu as disparu et elle voulait qu'on parle, alors... Ça a prit une grande partie de ma soirée.
Sucrette : Ton ex ? C'est qui ?
Priya : Tu ne l'as connais pas... Elle n'est pas même pas universitaire.
Sucrette : Ah... ”
A. De quoi voulait-elle parler ?
B. Vous êtes rester ensemble pendant un long moment ?
“ Priya : Disons que...
Priya : Les relations à long terme... C'est pas vraiment mon truc.
Sucrette : Haha, je vois. ”
(Je me souviens vaguement de ce que Priya m'avait dit à l'époque du lycée par rapport à un des ses conquêtes de jeunesse. Elle a eut une relation très intense avec une fille qu'elle a rencontrée à San Francisco. Je me demande si elle a jamais réussi à avoir une relation à long terme depuis lors...)
“ Sucrette : On a encore une longue route a faire.  (J'ai soufflé sur mes mains, elles étaient gelés.)
Priya : Allons plus vite. ”
(Je tremblais. Plus je marchais, plus j'avais froid...)
(Punaise il fait même froid dans ses parties !)
N.B : J'avoue ne pas avoir vraiment compris cette partie... Est-ce que j'ai envie de la comprendre ? Excusez-moi il est 3h du matin quand je traduis ça.
“ Priya : On y est bientôt, ne t'en fais pas. ”
(J'ai encore soufflé sur les jointures de mes doigts pour les réchauffer. J'ai du mal à bouger mes doigts correctement.)
(Priya s'approcha de moi et mit son bras autour de moi.)
(Sa peau était chaude.)
“ Priya : J'ai toujours eu un corps beaucoup plus élevé que la normal. Mes sœurs m'appelaient toujours « couverture » quand on était enfants.
Priya : C'est mieux ?
Sucrette : C'est vraiment agréable ! Je me sens déjà mieux. ”
[Oh non, tu n'as pas eu l'illustration]
N.B : Je suis abasourdie, mais je viens de me souvenir que tu dois avoir au moins 60 de l'o'm pour avoir l'illustration. Faites attention à ça si vous voulez l'illustration de Priya.
“ Priya : Pour moi aussi... ”
(Priya m'a serré contre elle.)
(Ses doigts caressaient doucement ma peau pour pouvoir la réchauffer.)
(Priya et moi avons toujours été amie depuis le lycée... Mais on a jamais été aussi proche.)
(On continue toute les deux à marcher en direction du campus.)
(Au moment ou on se rend dans les dortoirs, Priya s'est éloignée de moi.)
“ Priya : Il fait meilleur ici.
Sucrette : Oui, beaucoup.
Sucrette : J'ai hâte de retrouver ma couverture, haha.
N.B : Je vois un double sens, Priya qu'en penses-tu ?
Priya : Je te laisse t'y rendre alors. Bonne nuit, Sucrette... ”
(Elle tourna les talons immédiatement pour se rendre dans sa chambre.)
(Priya a une sorte de charisme tout simplement radieux, je reste planter ici pendant quelques, la regarder s'éloigner.)
(Je me rappelle que quand nous étions au lycée, le jour ou elle est arrivée elle s'est intégrée en quelques heures. Elle a ce sang-froid tellement magistral que tu ne peux pas l'ignorer.)
(Bon... Il est grand temps que je rentre.)
(Cette soirée était... bizarre.)
(Les images ont défilé dans mon esprit...)
(Nath... Et ce type. Avant de rentrer dans le bar. Il était avec ce type. Ils parlaient ensemble.)
(Il sait très bien que c'est un des mecs qui m'ont agressée ! Et il traîne avec ce genre de raclure.)
(Cette image m'était presque sortie de la tête avec tout ce qui s'est enchaîné par la suite.)
(J'ai dû mal à y croire.)
(Et après avec Ambre... Mais bon sang qu'est-ce qu'il se passe ?)
(Et Rosa ! J'espère que les garçons ont pu la raccompagner chez elle sans souci...)
(Elle était vraiment saoule. J'ai ri en me remémorant la scène.)
(Quand je réponse à la façon dont elle a parlé à Castiel...)
(J'avais l'impression qu'il nous observait du haut de sa tour d'ivoire. Inaccessible, impassible.)
(J'ai passé la porte de ma chambre.)
(J'ai rejoint mon lit en traînant les pieds.)
(J'ai même pas la force de me démaquiller...)
(Priya a néanmoins réussi à agrémenter la fin de ma soirée.)
(J'aime passer du temps avec elle, elle est tellement ouverte et fascinante, je pourrais l'écouter parler pendant des heures.)
(J'ai serré ma couette dans mes bras en prenant une profonde inspiration.)
(Puis j'ai soufflé comme pour me débarrasser de toutes ces pensées.)
(Sinon je vais ressasser toute la nuit... Je me connais...)
(Dors, dors, dors, dors, dors, dors maintenant !)
(J'ai fermé les yeux et j'ai revu Ambre en train de tomber dans les bras de Nath, inconsciente...)
(Dors, Sucrette !)
FIN DE L'EPISODE
J'espère que vous avez autant apprécier que moi les moments passés avec Priya, je l'aime beaucoup et le fait de l'avoir comme CDC dans Campus Life me réjouis ! J’ai hâte d’en savoir plus !
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Note
Comment tu as vécu et survécu les oraux ?
Alors si tu veux je peux te faire une liste en vrac de ce dont je me souviens des oraux :
Déjà j'ai passé seulement les oraux des ENS de Saclay et de Lyon, donc je ne peux parler que pour ces deux écoles là, je sais que j'ai des potes qui ont eu des expériences différentes à leurs oraux dans des écoles de commerce par exemple.
Les oraux c'est un truc assez solitaire parce que contrairement aux écrits tu as tes horaires juste pour toi et tu as peu de chances de passer tes épreuves avec ou en même temps que tes amis, donc j'avais une chambre d'hôtel pas loin et je venais, je faisais mes trucs et je repartais, sauf pour les quelques jours où j'ai pu retrouver des potes.
Ceci dit, au moins à Lyon il y a un accueil des admissibles organisé par le BDE donc pour les gens qui préfèrent discuter avec des élèves de l'école, prendre leurs repas là-bas etc, c'est possible. Je crois pas que ce soit le cas à Saclay (pour les anglicistes) mais de toute façon il n'y a que trois oraux là-bas donc…
A Lyon (et probablement à Ulm) on peut aussi demander à avoir une chambre à la résidence étudiante, puisque de toute façon la plupart des étudiants sont déjà partis, ils louent les chambres pour ceux qui veulent, et du coup ya moyen d'avoir des colocs pendant ta semaine d'oraux.
Ah oui, et il me semble que tout ne s'enchaînait pas vraiment donc j'ai dû faire le trajet jusqu'à Lyon deux fois différentes, mais c'est possible de demander un déplacement de ta convocation initiale et ‘choisir’ tes dates dans la mesure du possible, pour que tout tienne dans une seule semaine.
En gros tu arrives et dans le hall tu trouves un tableau avec la salle où tu dois te rendre, tu y vas, des appariteurs te font tirer ton sujet, puis t'emmènent dans une autre salle où tu prépares pendant une heure (ce sont des grandes salles de cours donc en général il y aura d'autres gens en train de préparer aussi, et aussi tous les dictionnaires autorisés que tu peux utiliser pendant ta préparation), et au bout d'une heure ils reviennent et ils t'emmènent dans la salle où tu passes ton oral.
La préparation il faut vraiment l'envisager comme une préparation de colle, on l'a fait pas mal de fois pendant l'année, puis mille fois pendant la période de préparation des oraux, tant que tu ne changes pas tes habitudes à ce moment-là c'est le genre de moment qui ne dépend que de toi et qui peut passer comme sur des roulettes. Dans mes souvenirs, avec l'adrénaline et les effets de l'entraînement, j'étais un peu plus rapide que d'habitude pour préparer à chaque fois et ça m'a permis d'avoir 5min pour me relire et me détendre avant de passer dans presque chaque épreuve. Il faut juste se faire confiance, et trouver le bon équilibre entre d'un côté le pilotage automatique et d'un autre côté la lucidité et la distance qu'il faut pour ne pas faire de bêtises.
Les oraux peuvent être publics, mais d'une part certains jurys acceptent 3 personnes dans le public, d'autres en acceptent 15, ça dépend, et d'autre part le candidat peut s'opposer à la présence d'un public : en général soit l'appariteur soit les gens qui veulent venir voir te demandent juste avant que tu rentres si ça te dérange qu'ils viennent ! Moi j'avais accepté du public à chaque fois ; franchement ça ne change rien, les gens sont derrière toi, tu ne les vois pas, tu ne les entends pas, et c'est rare qu'ils te parlent même en sortant une fois que ton oral est fini, à part pour dire au revoir et bon courage pour la suite, donc franchement c'est comme s'ils n'avaient pas été là.
En revanche j'ai très peu de souvenirs de mes jurys, j'ai un souvenir très vague des questions qu'on m'a posées pendant les entretiens, mais certains des jurys que j'avais eus sont maintenant mes profs, et à la rentrée je ne me souvenais pas du tout de leur tête, je sais pas trop à quoi c'est dû…
Le nombre d'examinateurs dans chaque jury varie, c'est au moins deux mais il me semble qu'ils étaient quatre à mon oral d'ASH, peut-être trois en littérature anglophone, mais même ça j'en suis pas vraiment sûre haha, en tout cas je ne savais pas en avance à combien de personnes je devrais parler, donc il faut s'attendre à plusieurs possibilités !
Je n'ai pas de souvenirs particuliers de stratégies de good cop / bad cop ou de techniques d'intimidation etc de la part des examinateurs. On nous dit des fois qu'il faut savoir bluffer, ne pas dire “je ne sais pas”, garder son aplomb à tout prix et faire comme si tout était sous contrôle même si on est en train d'inventer… Mon approche c'était plutôt de considérer ça comme une interaction normale avec des profs à propos d'un texte, d'essayer sincèrement de capter ce qu'ils voulaient dire, de rectifier immédiatement s'il y avait une incompréhension d'un côté où de l'autre, sans faire de calculs psychologiques et je pense que ça a joué en ma faveur… Le bluff (pour ce qui est des connaissances, faire semblant de savoir plus qu'on en sait) ça se voit vite et on a l'air un peu bête, et une assurance feinte peut super vite passer pour de l'effronterie voire de l'arrogance (et j'ai déjà vu des examinateurs se braquer), donc il faut se donner en amont les moyens d'être sûr de soi, et arriver à l'oral sûr de soi pour de bonnes raisons, sans chercher des techniques pour “se donner l'air sûr de soi”.
Un autre truc qu'on nous dit en préparation c'est que si on te pose des questions hyper difficiles et que tu as l'impression d'avoir raté ton entretien, c'est qu'ils ont essayé de te pousser dans tes retranchements, de te déstabiliser exprès, et donc que ton exposé était très bon et que tu peux avoir une bonne note ; mais que si tu arrives à répondre facilement à toutes les questions, c'est qu'ils t'ont posé des questions faciles pour essayer de sauver les meubles de ton exposé médiocre. Mais ça ne s'est pas trop vérifié dans mon cas, parce qu'en français j'ai passé un entretien un peu pénible, les deux examinateurs étaient vraiment froids et ils m'ont posé des questions déstabilisantes (par exemple ils m'ont demandé des trucs d'analyse de détail d'un passage qui était deux pages avant l'extrait sur lequel je passais, que j'ai donc dû relire et analyser en direct devant eux), et j'avais l'impression d'avoir fait un bon commentaire avant, donc sachant ça j'étais assez confiante, et finalement c'était ma moins bonne note, j'ai eu 11. Au contraire en ASH ils m'ont posé des questions qui m'ont paru être des choses de sens commun, et ils étaient très doux et très gentils avec moi, et j'ai eu 19, donc on ne peut pas vraiment prédire la qualité de la prestation d'après l'attitude hostile ou avenante du jury pendant l'entretien, ou d'après le degré de difficulté des questions…
Ceci dit, ce qui se vérifie je crois, c'est qu'ils posent une première question de difficulté 'moyenne’ et que si le candidat y répond bien ils enchaînent sur des questions plus difficiles, ou dans le cas contraire sur des questions plus simples pour réaffirmer les bases. Encore une fois, ça semblerait être une façon logique pour eux de tâter le terrain pour voir où en est le candidat, mais c'est de la théorie et je n'ai pas vraiment souvenir que ça se soit passé comme ça précisément pour moi.
Franchement je crois que ce qui a joué en ma faveur c'est que je savais que les examinateurs passent leurs journées dans un emploi du temps serré à voir des jeunes de 19-20 ans défiler avec les fesses serrées pour leur parler de littérature (et autre) mais en ne pensant qu'à d'autres questions (est-ce que je vais rater ou réussir ? est-ce que je suis en train de leur faire une bonne impression ? est-ce que je viens de dire un truc éliminatoire ?), et que du coup arriver en leur faisant un sourire poli mais sincère et en disant “coucou, on va vraiment parler de littérature (et autre) parce que j'aime bien ça et ce texte est cool parce que […]” c'est juste hyper rafraîchissant pour eux, parce que eux aussi ils aimeraient bien oublier le contexte stressant des oraux du concours, parce que eux aussi ils préfèrent la littérature (et autre).
En fait c'est juste intéressant de développer des idées et un “avis”, et aux oraux tu as une demie heure pour parler et donner ton avis à des gens que ça intéressera (puisque c'est des profs) et qui pourront attribuer une valeur à ton avis, et y répondre, et t'aider à l'approfondir, donc c'est juste cool en soi j'imagine, il faut juste faire en sorte avant d'arriver que ton avis soit assez éclairé pour pouvoir le présenter sans compter trop sur le decorum.
Bien sûr il y a des matières qui t'intéressent moins (genre par exemple j'ai passé le latin à l'oral…), et franchement… ça se verra, donc il faut sauver les meubles, mais pour tout le reste qui t'intéresse, c'est beaucoup plus facile en personne de montrer à quel point ça t'intéresse (et que du coup tu sais plein de choses à ce sujet), c'est pour ça que les oraux ont toujours été le type d'épreuves le moins pénible pour moi.
Je me souviens aussi que j'avais un peu visité l'école et la ville pendant les oraux et que je m'étais dit “J'aimerais vraiment beaucoup être là l'année prochaine”, genre de venir sur les lieux ça m'avait donné une grosse motivation supplémentaire.
En juin il fait chaud, il faut pas oublier de boire (il y a de l'eau dans les salles de préparation et dans les salles de passage, il y a même des examinateurs qui m'avaient servi un petit gobelet, c'était appréciable).
Je suis quand même une grosse bachotteuse, j'aime bien travailler juste avant un passage, donc j'avais passé pas mal de temps dans la bibli de l'ENS (probablement plus que je n'en ai passé cette année, honnêtement), il y a une salle ouverte aux admissibles. Mais je conseillerais quand même de décompresser, de passer du temps à se balader, à regarder des films etc, comme pendant les écrits, c'est bon pour la santé et pour la fraîcheur du cerveau. Finalement c'est comme des petites vacances, sauf 1h30 par jour où tu dois faire une dernière colle haha !
Par ailleurs il y a probablement une différence si on passe les oraux près de chez soi (par exemple si on est parisien et qu'on passe les oraux d'Ulm et qu'on a juste à prendre le métro pour y aller), mais ça n'était pas mon cas donc je saurais pas vraiment vous dire…
Désolée tout ça était un peu en vrac, j'espère que je n'ai pas oublié trop de choses mais je ferai probablement un autre post au propre !
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