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#et là il dit en fait je pourrai pas te ramener
paradoxlivefr · 11 months
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[FR] Live Opening Drama BAE
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Personnages : Allen Sugasano, Anne Faulkner, Hajun Yeon. Notes : Pour un maximum d'immersion, je vous recommande vivement d'écouter l'audio original en parallèle. >>Voici l'audio complet sur Spotify<< Autre note, Anne est un personnage genderqueer qui aime briser les codes, j'ai donc utilisé une écriture inclusive pour iel :) /!\ Triggers warning /!\ Vagues allusions à de la transphobie et du sexisme.
Allen: C’est tout ce qu’y a, hein ? Il n’y a pas foule.
Hajun: Je te prie de ne pas demander l’impossible. Cette salle de concert est déjà pleine à craquer.
Anne: N’en demande pas trop, on devrait déjà se contenter de ce qu’on a.
Allen: Se contenter de ça ? Ça n’a aucun intérêt si la salle n’est pas remplie au point de devoir refouler des gens à l’entrée.
Anne: Eh ben, j’imagine que tu as raison… Honnêtement, ça ne fait vraiment pas beaucoup de monde.
Hajun: Et tu as un plan pour ramener plus de gens ?
Allen: Nan, notre seul plan, c’est faire du bon son… c’est tout.
Anne: Toi, tu ne changeras donc jamais, hein…
Allen: Je vais prouver notre valeur avec ma musique.
Groupie 1: Hajun-kun ! Est-ce que je peux me prendre en photo avec toi ? J’ai… j’ai tous les magazines dans lesquels tu figures et…
Hajun: Je vois ! Je suis heureux de l’apprendre. Eh bien… Me laisseriez-vous apparaître dans vos rêves ce soir ?
… Ha, amusez-vous bien, et au plaisir de vous revoir ! [1]
Anne: Une réaction digne du Noble Souriant.
Hajun: C’est l’un des secrets de la réussite dans la vie.
Anne: Si tu le dis.
Ah désolé.e, je vais vite faire un tour aux toilettes alors vous pouvez déjà aller à l’espace VIP sans moi.
Allen: ‘dacc.
Hajun: Hmph, j’y vais aussi.
* * *
Groupie 2: (La vache, cette meuf là-bas à l’air super bonne !)
Hé, hé toi là, onee-san ! [2] C’est les chiottes des mecs ici, qu’est-ce que tu fous là ? Me dit pas que tu te sentais tellement seule que tu pouvais pas te retenir ?
Anne: (Haha, on dirait qu’il y a encore des idiots qui ne me connaissent pas. J’imagine que je pourrais un peu m’amuser avec lui…)
Et si c’était le cas, qu’est-ce que tu ferais, onii-san ? [3]
Groupie 2: Bah, je… avec moi…
Hajun: Assez.
Groupie 2: Hein ? C’est quoi ton putain de problème toi ? Les choses commençaient à devenir intéressantes–
Anne: Attends, Hajun !
Hajun: Anne, ne perds pas ton temps à jouer avec cette chose, partons.
Groupie 2: Qu’est-ce que tu viens de dire espèce d’enfoiré ?! Fais gaffe à ta langue–
Hajun: Il y a un problème ? Crois-moi, cette personne est bien trop compliquée à gérer pour une médiocrité de bas-étage telle que toi.
Groupie 2: Ugh…
Anne: Pas besoin de pousser le bouchon, je ne faisais que le taquiner un peu. Enfin bon, il ne m’intéresse plus maintenant… Allons-y.
Hajun: [se heurte au groupie] Oh, désolé. Est-ce que ça va ?
Anne: [soupir] Toi alors… Comment tu fais pour garder le sourire après un échange pareil ?
* * *
Allen: Vous êtes à la bourre. Vous étiez où ?
Hajun: Anne s’est de nouveau fait.e dragué.e par des ivrognes.
Allen: ‘tin… Dans ce genre de situation, écarte-toi gentiment de la source de conflit au moins.
Tu es déjà assez incrompis.e comme ça.
Anne: Ah ? Et c’est quoi le problème avec ça ? Je te l’ai déjà dit, je veux vivre comme bon me semble.
Allen: Oh… désolé.
Anne: Pour commencer, Allen, le seul mot que t’as tout le temps à la bouche c’est ta musique–
Hajun: Okay, okay, on se calme.
Anne: Hé, quelque chose est tombé.
Hajun: Oh, pardon.
Allen: C’est quoi ? Une sorte de lettre ?
Hajun: Je me demande ce que c’est.
On dirait que ça nous est adressé. Quand est-ce que c’est arrivé là…?
Anne: Et ? Y a quoi à l’intérieur ? C’est une lettre de fan ? Un avis d’expulsion ?
Allen: Hé Hajun, fais voir !
Anne: Qu’est-ce qu’y a ? T’es tout pâle. Y a une photo incriminante de toi et de ton ex à l’intérieur ?
Allen: … Paradox.
Anne: Allen, qu’est ce que–
Hajun: Club Paradox ?
Anne: Paradox… Ce Club Paradox ?
Allen: Ouais ! Tous les rappeurs fantômes le connaissent !
C’est dans ce club que le tout premier Concert Fantôme a pris place il y a dix ans ! Impossible de parler de hip-hop sans mentionner Paradox aussi ! Même aujourd’hui encore, on en parle toujours–
Hajun: C’est bien le berceau de la légendaire équipe Buraikan, pas vrai ? J’ai déjà entendu cette histoire un million de fois.
Anne: Hajun, laisse-le au moins dire ça aussi : “un jour, je surpasserai Buraikan !”
Allen: En moins d’un an, ils ont réussi à monopoliser le top des chartes dans chaque pays… Leurs ventes avoisinent les deux milliards de CDs ! Ils sont l’origine et aussi la crème des concerts fantômes ! Et… Ils sont aussi un obstacle que nous devrons surmonter coûte que coûte.
Anne: Et donc, qu’est-ce que Paradox nous veut au juste ?
Hajun: Cette lettre est suspecte, nous ne savons toujours pas si elle est bien réelle non plus.
Anne: Intéressant pas vrai ? Regardons ce qu’il y a à l’intérieur.
Hajun: Invitation [4]… Alors c’est bien une invitation.
Anne: On dirait qu’il y a un autre papier à l’intérieur. Lisons-le.
Allen: … Je vois. En gros, les nouveaux proprios vont organiser un évènement pour décider quelle équipe est la plus forte.
Hajun: Oh ? Intriguant n’est-ce pas ?
Allen: Ouais, seulement s’ils tiennent leur parole.
Hajun: Effectivement.
Allen: Paradox est une salle de concert qui a disparu il y a dix ans de cela, au même moment où Buraikan ont pris leur retraite.
Anne: Je peux encore comprendre la disparition d’artistes, mais… Pourquoi Paradox a disparu au juste ?
Allen: Ça… J’en sais pas plus que toi. En une nuit, ils se sont comme évaporés sans laisser de traces derrière eux.
Hajun: Ça a l’air encore plus suspicieux maintenant. Cette invitation doit sûrement être une sorte de blague ou une plaisanterie.
Allen: Je sais pas quel est leur but, mais ils ont des couilles d’utiliser le nom de Paradox comme ça.
Anne: Hein ? C’est quoi ça ? Qu’est-ce qu’y se passe ?
Hajun: Anne ? Il y a un problème ?
Anne: Regarde ça.
Hajun: Hm ? Hein ? Mais c’est…
Anne: Hé... p’têt… p’têt que c’est pas une blague ? [Iel parcourt les réseaux sociaux]
Il y a un tas de posts à propos de Paradox sur les réseaux.
Ça se répand à vitesse grand V.
Allen: Laisse moi voir...! [Il tend le bras et attrape le téléphone]
Ça a l’air bien réel…
Dans ce cas... Paradox est bien...!
Hajun: Une mystérieuse invitation et un club supposé avoir disparu il y a une décennie...
Tout ça semble un peu trop poussé pour être une simple blague, non ?
Allen: Ouais.
Anne: Alors… J’imagine que cette invitation est bien réelle ?
Hajun: Ne faisons pas de conclusions hâtives.
En tout cas, la crédibilité de cette lettre vient définitivement de grimper en flèche.
Anne: Hé, plutôt tu as dit que cette invitation pourrait déterminer l’équipe la plus forte, mais comment déterminer un truc pareil ?
Allen: Comme je l’ai déjà dit avant, on dirait qu’ils vont rassembler plusieurs équipes grâce à ces invitations pour déterminer qui est le meilleur à l'issue d’un tournoi.
Il y aura quatre équipes au total.
Ce sera un tournoi à la ronde, et l’équipe qui reçoit le plus de votes du public gagnera un prix de dix milliards de yen, ainsi que la chance de défier Buraikan en personne...! [5]
Hajun: Haha ! Ils ont vraiment tout donné pour cet évènement !
Anne: Avec une telle intrigue, impossible de savoir si c’est du pipeau ou pas !
Allen: Ouais... Mais ça reste une opportunité inédite.
Si on peut confronter Buraikan, nous nous rapprocherons de notre but !
Anne: Eh bien, j’imagine que tu as raison, mais…
Hajun: Si Buraikan font leur grand retour, ils devront forcément être présents au Club Paradox, après tout. Si nous réussissons à les battre là-bas…
Allen: Nous deviendrons des légendes vivantes !
Et puis, si possible, je veux aussi juste les rencontrer face à face.
Anne: Eh beh, il faut savoir doser M. Hip-hop Maniaque.
Hajun: Nous ne savons toujours pas si tout ça est bien réel. Alors, qu’est-ce qu’on fait ? Anne: Au point où on est, autant tomber droit dans leur piège.
De plus, si nous arrivons à gagner les dix milliards… je dis pas non.
Hajun: Je suis aussi partant. Mais bon, si tu divises les dix milliards en trois, il nous restera un peu plus de trois milliards chacun... Une modique somme d’argent.
Allen: [soupir] ... Quand je te parle, ma notion d’argent part vraiment en vrille.
Est-ce que tous les fils de conglomérats sont comme ça ?
Anne: Sérieux, le meilleur truc à propos de Hajun c’est son visage, mais y a pas que ça qui est tordu chez lui.
Hajun: C’est un honneur de recevoir un tel compliment !
Anne: J’aime bien ce côté-là.
Hajun: Qu’est-ce que tu vas faire, Allen ?
Allen: Même si c’est une chance sur dix mille, il y a toujours une infime probabilité de pouvoir défier Buraikan. C’est une assez bonne raison pour participer.
Anne: Je savais que t’allais dire ça.
Allen: Donc, c’est décidé.
Hajun: “Maintenant que c’est décidé, nous sommes dans l’obligation de gagner”... C’est ça ?
Anne: Est-ce qu’on a vraiment le choix ?
Hajun: Eh bien, même si on manquait cette opportunité, il viendra un jour où le monde entier me reconnaîtra.
Anne: Reconnaîtra le fait que tu es une personne au cœur noir ?
Hajun: Anne.
Anne: Oh non, j’ai peur~
Allen: Quoi qu’il en soit, si le retour de Paradox s’avère être vrai, on n’aura pas meilleure scène que ça dans nos vies.
Qu’importe qui seront nos adversaires, nous gagnerons avec notre musique !
Hajun: Nous les anéantirons avec brio sur cette immense scène... Et les transformeront en faire-valoir !
Anne: Ça serait bien qu’ils ne soient pas faciles à battre.
Hajun: Maintenant que nous nous sommes décidés... Il va falloir composer une nouvelle chanson.
Allen: Ouaip. Pour ça je vous donne rendez-vous dans ma chambre demain matin.
Je vous préviens direct : on n'aura pas le temps de faire un break.
Anne: Okay. Dans ce cas, faisons en sorte de rendre tout ça le plus amusant possible !
Allen & Hajun: Ouais !
* * *
[Bruits de touches de clavier]
Allen: Raaah, putain !
Hajun: Même si tu t’énerves, ça ne fera pas avancer la composition plus vite, tu sais ?
Allen: On doit être au top du Paradox Live, y a rien d’utile à produire quelque chose vite fait bien fait !
Anne: Eh bien, tu as raison, mais…
Hajun: Je me demande ce qu’il ne va pas. Cet essai ne m’a pas l’air si mal.
Allen: Essayons de changer l’approche du beat sur la partie de Anne. Okay, encore une fois !
* * *
[Allen frappe son poing sur le bureau]
Allen: Ça ne va pas... non, non, non !!
Anne: Hé, Allen~ Si ça continue, nos poumons vont exploser avant d’avoir fini ce foutu morceau…
Hajun: Allen, quelle partie tu n’aimes pas ?
Allen: Notre base… La partie qui est censée devenir le cœur est beaucoup trop faible.
Il n’y a pas que le talent qui compte. Il y a aussi les émotions… les vibes !
Anne: On ne peut rien faire de plus à propos de ça… On commence à être épuisé, et puis…
Allen: Bande d’idiots ! Vous croyez vraiment que ça ira comme ça !?
Est-ce que vous avez déjà oublié la raison pour laquelle on tient nos microphones en premier lieu !?
Hajun: Oublié, tu dis ?
Ne dis pas de choses aussi insensées. De toute ma vie, il ne s’est pas passé un seul jour sans que je me rappelle de la raison pour laquelle j’ai commencé la musique.
Anne: Moi aussi. Cette... cette vieille sorcière…
La personne qui m’a séparé.e de mon père… Je ne lui pardonnerai jamais.
Allen: C’est ça. On les obligera à reconnaître notre juste valeur. Le public, la société, et… les parents qui nous ont rejetés !
Hajun: Sans exception…
Tous sans exception, je les mettrai à genoux devant moi.
Anne: T’as raison…
T’as totalement raison ! On va carrément tout défoncer avec BAE !
Allen: On ne vaut rien si on arrive pas à percer ici.
Si on continue comme ça, on restera des moins-que-rien.
Non... nous ne serons rien du tout.
On finira comme des chiens errants qui ont fui leur chez-soi.
Anne: Jamais j’accepterai ça de mon vivant, et même après ma mort !
Hajun: Même si on meurt, on ne sera jamais complètement disparus.
Allen: La victoire n’est qu’une simple étape pour nous.
En plus de gagner, nous devons prouver notre existence au monde entier.
Ça ne sert à rien de continuer si on n'arrive même pas à monter cette première marche.
Hajun: Dans ce cas… Il n’y a qu’une chose à faire.
Anne: Ouais, et on va le faire.
Allen: Oubliez le talent. Pas grave si vous n’utilisez pas les paroles qu’on a préparées, vous n'avez qu’à faire un micmac avec toute cette énergie au plus profond de vous !
Transpercez le public insondable de vos voix !
* * *
[Gazouillis d’oiseaux en fond]
Anne: Oh non… Je me suis endormi.e…
Hé, Hajun ! Hajun...!
Hajun: Que… quoi...? Anne ?
Ce plaid... C’est toi qui l’as...?
Anne: Non, j’étais déjà allongé.e sur le sofa quand je me suis réveillé.e.
Alors ça doit être Allen...?
En parlant du loup, où est-ce qu’il est ?
Hajun: Je vais aller le chercher.
Anne: Ah, je viens avec toi ! [Ils toquent à la porte avant de l’ouvrir]
Allen: Ah, Hajun, Anne. Vous êtes réveillés.
Hajun & Anne: Allen !
Allen: Je l’ai finie.
Anne: Tu l’as terminée !? Alors, comment elle est !?
Allen: –ien…
Anne: Hein ?
Allen: Je vais aller dormir… Je suis… à ma limite…
Hajun: Ah, il s’est évanoui.
Anne: Se pousser à bout comme ça… Il porte bien son surnom de M. Hip-hop Maniaque.
Hajun: [bâille] ... Au moins, on dirait qu’il est enfin satisfait.
Allen: On va… tout défoncer…
Anne: Allez, Allen, va te mettre au lit.
Hajun: Anne, laisse-le dormir.
Je vais le porter jusqu’à son lit. Anne, s’il-te-plaît, va chercher la couverture.
Anne: Compris.
Hajun: Et donc, qu’est-ce qu’il en ait de cette chanson ?
Anne: Le titre c’est... BaNG!!!, hein ?
Venant d’Allen, c’est un choix plutôt surprenant.
Hajun: Tout ce qu’il nous reste à faire désormais c’est de rendre le produit final.
Anne: Hajun, tiens, les écouteurs.
Hajun: Ah, merci beaucoup.
[Bruits de clavier]
Hajun: Oh, c’est vraiment...! Anne, écoute ça !
Anne: Ouais. C’est incroyable...! Incroyable, phénoménal ! Ça sonne super bien !
Hajun: Haha ! J’ai hâte pour le concert.
* * *
Allen: J’arrive toujours pas à croire que j’vais bientôt performer sur la légendaire scène de Paradox…
Ha... Mes genoux sont sur le point de céder...!
Anne: Purée, qu’est-ce que tu fous Allen !?
Hajun: Notre prestation commence bientôt, je te prie d’aller te changer.
Allen: Désolé... J’arrive juste pas à tenir en place...!
Hajun: Haha, quelle piètre chose à dire juste avant un concert.
Imagine avoir froid aux yeux dans un endroit pareil… J’ai peur pour la suite.
Allen: Moi, avoir les chocottes !? Ça s'appelle de la galanterie !
Anne: Ouais, ouais. Ton visage ne dit pas la même chose, Allen.
Allen: Hein ?
Anne: Ce n’est pas commun de te voir aussi nerveux.
Hajun: Tu disais toujours ça, n’est-ce pas ? “Avec ma musique…”
Allen: “… Je vais prouver notre valeur.”
Vous avez raison. Je vous demande pardon à tous les deux. Merci.
Anne: Allez, ressaisis-toi, chef.
Bien, je vais prendre soin de vos coupes. Aujourd’hui est un jour très important, on se doit d’être absolument irréprochables pour le concert.
Hajun: De quoi tu parles ? Je suis toujours irréprochable.
[Un membre du personnel toque à la porte]
M.d.P.: C’est à vous !
Hajun: Compris !
Anne: Allez, vous deux. Demain, on va avoir un contre-cœur assez sévère. [6]
Hajun: Effectivement. Après tout, l’illusion d’aujourd’hui sera plus grandiose que d’habitude.
Je me suis déjà préparé à la fatigue ces prochains jours.
Allen: Ouais. Ce soir, on va foutre la scène en feu !
Anne: On doit montrer le meilleur de nous-mêmes.
Hajun: Oui, c’est parti.
Allen: Montrons-leur le jour où nous deviendrons plus que des moins-que-rien !
[1] Dit en coréen. [2] Onee-san veut dire "grande sœur", mais il peut être aussi employé pour interpeller une femme (mature) inconnue. [3] Onii-san veut dire "grand frère", pareil que pour onee-san, mais employé pour les hommes. [4] Écrit en anglais. [5] Environ 6 667 700 euros. [6] “Trap-reaction” dans la version originale. Plutôt que de traduire littéralement, j’ai décidé de faire un jeu de mots avec “à contrecœur”, contre -> à l’encontre et cœur -> émotions. Remerciements : Même si j'ai fait le plus gros du travail, je me suis quand même aidé de la traduction anglaise réalisée par lechefrita_ (Twitter). Merci aussi à mes amis qui m'ont aidé quand je galérais sur certains passages ^^'
Ah ? Vous êtes intéressés par la musique qu'ils ont réalisée pour le concert ? >>Clique ici pour écouter BaNG!!!<<
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omagazineparis · 3 months
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Le rap et les femmes : Interview avec la rappeuse, Ana Ford.
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Alors que le rap s’impose comme le genre musical le plus influant en France, les femmes de ce milieu se font très discrètes. Pourtant, ce n’est pas les rappeuses qui manquent. C’était donc l’occasion pour Ô Magazine de donner une tribune à l’une d’entre elles, afin de discuter de l’absence des femmes dans les médias rap.  Les femmes invisibles dans le rap ? En effet, on a rencontré la jeune rappeuse originaire de Genève, Ana Ford, à l’occasion de la sortie de son clip Baghdad. Et elle fait le même constat : les femmes sont très peu relayées par les médias et lorsqu’elles le sont, elles sont très vite décrédibilisées. Tandis que la situation est nettement différente chez nos voisins américains, avec des stars iconiques de la scène hip-hop telles que Lizzo, Nicki Minaj ou Cardi B qui se sont imposées dans le milieu ; les artistes féminines sur la scène francophone peinent à se faire une place. « Alors que le rap est le courant musical le plus écouté en France, les albums de femmes représentent à peine 5% de la production », rapporte LEJDD.  Ainsi, des médias 100% rap féminin ont été créés à l’initiative de femmes, permettant de découvrir des talents féminins de ce milieu et de montrer que ces dernières ont toujours été là. Parmi eux, vous pouvez retrouver Madame Rap, Rap2filles et Tuveuxdusale. Pour aborder ce sujet, on a voulu laisser la parole à une des concernées, Ana Ford. Cette artiste prometteuse, remplie d'humanité et de résilience vous ensorcellera par son regard de louve et ses bonnes vibes. À suivre de très près. Zoom sur le cas des femmes dans le rap, avec la rappeuse, Ana Ford. Ana Ford. CR : Pascal Grecos Ô Magazine : Salut Ana ! Tu pourrais te présenter pour nos lectrices ?  Je m’appelle Ana Ford, je suis musicienne, danseuse et comédienne de formation. J’ai commencé le rap à 18 ans, j’ai rappé pendant 5 ans puis j’ai arrêté car j’étais très fâchée contre ce milieu. C’était beaucoup de déceptions. J’ai repris il y a un an, parce que ça me manquait trop et je ne regrette pas. En fait, je suis passée à autre chose et je me suis dit que le plus important, c’était que je fasse ma musique et que je me batte pour le faire. À côté je suis comédienne, c’est mon métier principal. Même si j’ai un peu mis la danse de côté, j’ai très envie de reprendre ou bien de ramener mon violon sur scène afin de montrer tous les plans de ma personnalité et de mon univers. Ô Magazine : Dans la vie quotidienne, tu t’appelles Nasma. Sur scène, ton nom c’est Ana Ford. Est-ce que c’est un nom que tu as choisi au hasard, ou bien ça représente quelque chose pour toi ? Il y a 5 ans quand j’ai commencé à rapper, je m’appelais Nas ; c’est le diminutif de mon prénom. Mais on me disait tout le temps : « personne ne pourra détrôner Nas », le rappeur tu sais ? Du coup, il fallait que je change de nom. Ana Ford, c’est mon nom de joueuse quand je jouais aux échecs en ligne. Quand je l’ai choisi, je trouvais que ça claquait. Ô Magazine : C’est un nom qui fait femme fatale. Quand j’ai vu ton nom, je me suis dit cette femme elle est sexy. Mais sexy pour elle, pas pour les autres.  Ça me touche ce que tu dis, parce que c’est tellement d’actualité. Ce qu’on essaye de faire comprendre aux hommes, c’est que quand on se fait belle ce n’est pas forcément pour eux. Quand on est sexy, ce n’est pas pour eux. Mais Ana Ford c’est aussi une coquille. Tu sais, on dit que quand on dort, la seule chose qui peut te réveiller c’est ton prénom. Quand tu entends ton prénom, tu te retournes, parce que ça te fait un truc tu vois. Et je me dis que si parfois ton art est trop lié à toi, alors tu as envie de te censurer parce que c’est trop intime. Le fait de m’appeler Ana Ford, c’est cool parce que c’est moi, mais c’est Ana Ford qui le dit.  Ô Magazine : À 18 ans, j’ai cru comprendre que tu commences à écrire tes propres textes. Comment t’est-venue cette passion là ? Ça m’est venue de deux choses. La première, c’est quand j’avais 18 ans. Il y avait un gars posé avec moi qui faisait du rap. Et un deuxième mec s’est mis à rapper aussi ; tous les deux freestylaient et faisaient de l’impro. J’étais fascinée. Et je me suis dit que je voulais faire la même chose, car je trouvais ça stylé. Quand tu vibres d’une certaine façon, tu attires ces choses. Donc, à partir du jour où je me suis dit que je voulais faire du rap, j’ai commencé à rencontrer un tas de gens qui rappaient. J’ai vite remarqué que ce n’était que des hommes aussi. La deuxième chose, c’est qu’il m’est arrivé un truc dur dans ma vie, et j’avais besoin d’extérioriser et de me défouler. Quand j’ai commencé à écrire, c’était si magique. J’ai énormément de mal à communiquer et à mettre des mots sur les choses, mais quand j’écrivais, je me disais que c’était juste. Quand je me suis produite sur scène pour la première fois, j’ai trouvé ça tellement intense de pouvoir partager ce que je pensais intimement. Ça me fait du bien en fait. Ô Magazine : Tu as monté un crew, Le Red Collectif, avec deux amies à toi. Même si vous avez pris des chemins différents, c’était important la sororité féminine pour toi ? En fait, ça s’est fait avec le flow. Ça s’est fait naturellement. À aucun moment on s’est dit que c’était important de créer un groupe de femmes, parce qu’on ne le voyait pas comme ça. C’était juste pour kiffer la vibe ensemble. Sur scène, on ne présentait que du rap, mais chacune de notre côté, on touchait un peu à tout. On faisait de la danse, du dessin, de la poterie… C’est hyper stimulant, c’est comme ça qu’on évolue. Quand tu vois des gens évoluer dans leur milieu, c’est motivant et inspirant. Ô Magazine : Dans ton morceau Baghdad, tu parles de certaines addictions. C’est important pour toi de parler de ce genre de sujet ?  J’ai remarqué que ce sont des thèmes récurrents dans mes textes. C’est quelque chose de central dans ma vie aussi, car je ne l’ai jamais bien vécu. Quand tu vois quelqu’un fumer ou boire de l’alcool, tu peux penser qu’il est en train de kiffer le moment. Ce n’est pas le cas. Cette personne n���est pas connectée avec elle-même, c’est ça qui la pousse à consommer. Et quand elle est sous influence, elle est encore moins connectée avec elle-même. Je me bats pour arrêter, j’ai du mal, et ça serait bizarre de ne pas en parler dans ma musique. C’est le moyen que j’ai trouvé pour ne pas le banaliser.  Ô Magazine : C’était important pour toi de réaliser le clip du morceau ?  Ça me tient à coeur de réaliser tout court *rires*. Quand j’écoute ou que j’écris une musique, j’ai toujours des flashs d’images dans ma tête. C’est ça que j’aime, parce que ce sont mes chansons et mon univers. C’est trop important pour moi car on n’a que des exemples masculins ; des héros masculins, etc… Je trouverais ça cool que des nanas voient que j’ai écrit, réalisé et monté le clip, et qu’elles se disent « trop stylé, moi aussi je veux le faire ». Parce que nous les femmes, on n’a pas forcément de modèles féminins.  Ô Magazine : Le rap a la réputation d’être un milieu masculin voire misogyne, où les femmes sont assez peu représentées. Qu’est ce qui t’a donné envie de devenir rappeuse ? Comme je t’ai dit, j’ai commencé le rap parce que je ne comprenais pas pourquoi il n’y avait que des gars dans ce milieu. Je voulais faire comme eux. Moi j’adore le fait qu’il y ait des médias féminins qui donnent de la visibilité aux femmes qui font du rap. Et ce qui m’énerve, c’est qu’on n’est pas repostées par @1minute2rap et d’autres médias rap, par exemple.  Ô Magazine : Le rap, c’est un truc « de bonhomme » alors que la musique et la culture underground ne devraient pas être genrés. Ressens-tu ce sexisme dans l’industrie ? Je ressens le sexisme dans la vie de tous les jours, et donc par extension dans la musique, oui. Mais c’est surtout une question de machisme et d’égo. Je m’y connais en terme de maquettes, je sais ce que je veux pour mes morceaux, je sais comment je veux que ça sonne. Et parfois, certains hommes n’aiment pas quand tu sais ce que tu veux et où tu veux aller. C’est ça qui dérange. Alors que quand tu es un homme, il y a tout de suite plus de respect. Pour un projet vidéo, j’ai dû venir avec un homme afin d’être légitimée. Mais il n’y a pas que des travers, je ressens aussi beaucoup de respect. Ça prend du temps mais ça change. Les « ah tu rappes bien pour une meuf », je ne veux plus jamais les entendre. Ô Magazine : Les femmes dans le rap et la musique en général sont si rapidement décrédibilisées. Par exemple, pour ton morceau Ni mariés ni refrés dans lequel tu dis le n-word, tu peux être sûre que tu vas faire polémique et qu’on ne te laissera pas ta chance. Parce que tu es une femme. Alors que pour un artiste, tel que Hamza qui utilise encore ce mot, personne ne lui en tient rigueur et ça n’a pas d’impact sur ses streams. Ça me fait plaisir que tu m’en parles. Avec tout ce qui se passe aujourd’hui, je me posais beaucoup la question. Avec mes amis, entre personnes racisées, on s’appelait souvent par ce type d’injures pour rigoler. Parce qu’on a grandi comme ça. En le disant, je ne pense jamais à mal. Mais depuis que je suis sur les réseaux, je prends conscience de ces choses et de l’ampleur des mots. Je n’ai pas envie de heurter les gens. Je suis une arabe, je viens d’Afrique et il y a déjà tant de racisme entre nous. Et je me suis dit « est ce que ça ne serait pas une prise de position extrême qui risquerait de créer des débats qui ne concernent plus ma musique ? ». Je n’ai pas envie de faire ça. Je ne veux pas créer de conflit entre les gens. Donc je vais enlever ce mot de ce son, parce que maintenant quand je le réécoute, ça me gêne. Il faut savoir se remettre en question.  Ô Magazine : Comment tu vis ta place de femme d’origine maghrébine dans le rap ? Est-ce que tu ressens le cliché de la b-word dans ce milieu ? Je crois qu’il ne m’atteint pas. En fait, je ne le vis pas mal. Ou plutôt, je ne sais pas si je suis dans le déni. Quand tu déconstruis les choses, tu le fais sur du très long-terme parfois. Et en discutant avec une amie récemment, je me suis rendue compte qu’on avait vécu du racisme sans en avoir conscience. J’ai toujours grandi en pensant que j’étais bizarre et que je ne me comportais pas bien, alors qu’en fait j’ai compris que j’avais simplement eu des professeurs racistes par exemple. À Genève, le racisme n’est pas avéré, c’est très caché par rapport à la France. C’est aussi en ça que les réseaux sociaux sont importants, j’ai découvert tellement de choses. J’ai découvert le mouvement #PasVosBeurettes. Ça dénonçait tout ce que j’avais pu vivre dans ma vie. Ça m’a fait tellement de bien de voir des gens écrire sur ça. Maintenant que j’ai compris, j’aime bien en jouer : vois moi comme ta b*urette, mais tu ne m’auras jamais.  Baghdad est disponible sur toutes les plateformes de streaming, et le clip est à visionner sur Vimeo ici ! Read the full article
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manue-ringo · 1 year
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Chapitre 45 : Projets top secret partie 1
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Parker crut défaillir.
Alors quoi ? C'était une raison pour faire de ma vie un enfer ? T'es-tu seulement demandé pourquoi ? Ou tu préfères peut-être fermer les yeux et continuer a expérimenter de nouveaux projets plus délirants encore. Dit elle sans chaleur.
Le visage de Mr Parker se crispa en un rictus, il reprit :
Je n'aime pas t'entendre parler sur ce ton Andréa. Je suis ton père ! Sais-tu seulement ce que j'ai sacrifié pour toi ? Sans moi, tu ne serais jamais devenu la brillante jeune femme que tu es aujourd'hui.
On a déjà parlé de ça papa. Ce n'est pas le sujet. Nous n'avons pas le temps pour ça. Je suis ici pour obtenir des réponses claires. Je dois savoir dans quel but exact tu as ordonné de pirater les serveurs du FBI ? Et pour qui ? Demanda-t-elle avec impétuosité.
Je crois que tu connais en partie la réponse. Je l'ai fait pour te ramener au Centre, c'est vrai, je l'avoue. Dit il avec agacement.
Quoi, c'est tout ? Tu n'as pas pris autant de risque simplement pour cette raison. Papa, tu me dois la vérité ! Dit elle avec désarroi.
Mr Parker se gratta nerveusement le crâne. Il semblait gêné à présent.
D'accord. Écoute. J'ai peut-être fait une erreur. Je n'ai pas assez de temps pour t'expliquer tout ça ici. Si tu veux vraiment des réponses, je te suggère d'aller voir cet homme dont tu m'as parlé.
Qui ça ? Le fumeur ? Celui avec qui tu travailles ? S'interrogea Parker.
Oui. C'est un homme peu recommandable comme tu le sais. Il va falloir te montrer prudente. Promets-le-moi. S'inquiéta-t-il.
Oui, je te le promets. Comment puis-je le contacter ? Dit la jeune femme.
Tu as de quoi noter ? Dit Mr Parker.
Elle prit son carnet puis écrivit le numéro qu'il lui dicta.
C'est tout ce que je peux faire pour le moment mon ange. Je suis désolé de te mêler à tout ça. Dit il avec sincérité.
C'est moi qui suis désolé. Je ne souhaitais pas un tel destin pour toi papa. Dit-elle attristée.
J'ignore pourquoi tu t'entêtes à vouloir rester chez les fédéraux, mais ce que j'espère, c'est que je pourrais toujours compter sur ma fille quoi qu'il adviendra de moi. Dit il.
De leur côté, Mulder et Scully épluchèrent les dossiers que l'agent Parker leur avait confiés, venant ainsi compléter de nouvelles preuves à cette affaire.
Voilà qui est intéressant. Viens voir Scully.
L'agent Mulder lui montra des documents décrivant différents projets mis en place par le Centre. On pouvait voir le descriptif suivant :
Projets validés par le Triumvira en date du…
Projet Caméléon
Projet Prodige
Projet Gemini
Le Triumvira ? C'est certainement un organe de direction avec lequel travaille le Centre. Tout ça est intrigant en effet. Les choses commencent à prendre forme. Nous allons devoir découvrir la finalité de ces projets expérimentaux. Sans quoi, nous ne pourrons en déterminer leur potentielle menace. Dit Scully.
J'y compte bien. Si tu veux mon avis Scully, ces projets scientifiques me font penser à de l'eugénisme. Je crois en fait que ces cobayes humains sont utilisés par le Centre afin de pousser à l'extrême leur potentielle physique ou intellectuelle dans le but de créer des êtres parfaits voir supérieurs. Dit Mulder avec conviction.
Cette théorie est effrayante Mulder. Je ne suis pas certaine que nos technologies actuelles sont capables de reproduire de telles avancée en termes de biologie génétique. Dit Scully avec raison.
Visiblement, ils y sont parvenus. Mais peut être pas avec des moyens que nous connaissons. Dit il avec intérêt.
Je vois où tu veux en venir Mulder et là, tu commences vraiment à me faire peur. Si un tel cas se présentait, le Centre deviendrait alors une cible idéale pour notre ennemie. Reconnu Scully.
Exacte. Ce qui expliquerait pourquoi le fumeur s'intéresse de très près à cette entité. Ajouta-t-il.
D'accord Mulder, tout ça se tient en effet. Mais nous sommes sur de rien. Nous devons en parler à l'agent Parker. Elle en sait certainement plus que nous. Proposa Scully.
Le jeune homme semblait ennuyé par cette idée.
Je vois que ça ne t'enchante pas, mais nous n'avons guère le choix pour l'instant. Je reconnais qu'elle n'a pas du tout était tendre avec toi ces derniers temps, mais elle traverse une très mauvaise passe à cause de son père. Met toi à sa place Mulder. Dit elle.
Je comprends tout ça, mais il arrive un moment où ça devient excessif. Ce que je veux dire, c'est qu'après ça qu'est que ce sera ? Je suis fatigué de devoir prendre des gants à chaque fois que j'ai affaire à cette fille. Dit Mulder dans un élan d'amertume.
C'est vrai, je te l'accorde, c'est injuste. Parker est un personnage difficile à cerner et c'est aussi ce qui fait son charme. Quand on y réfléchit, elle en a fait beaucoup pour nous. C 'est vrai, elle n'a pas hésité à prendre des risques pour nous apporter des réponses à nos questions. Elle est même allée jusqu'à affronter son père, ce qui n'a pas été chose facile pour elle, nous l'avons vu. Mais elle est toujours là. Ça, nous ne pouvons pas le nier Mulder. Dit elle.
D'accord. Tu marques un point. Reconnais son partenaire. 
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J’ai entendu un bruit sourd dans le salon, j’étais dans la chambre et je m’agaçais du bruit que tu pouvais faire pour les voisins.
Tu es entré dans la chambre et tu m’as dit en rigolant « j’ai rait tomber la statue qui ressemble à ma mère ».
Mon visage se transforme « tu l’as cassée ? »
« Oui elle s’est cassée aux pieds »
Je me lève, les larmes me montent aux yeux, je hausse le ton « ce n’est pas la statue qui ressemble à ta mère, c’est la statue de ma grand mère ». Je pleure à torrents.
Je me lève de panique et me dirige vers le salon pour voir la statue, j’avais espoir qu’elle se soit cassée au même endroit que ce que je l’avais recollée.
Je t’entends marmonner « oh ça va, j’ai pas fait exprès ».
- « je m’en fous que tu n’aies pas fait exprès, c’est la seule chose qu’il me reste d’elle”
Je la regarde, elle est cassée par ailleurs de la fracture précédente. Je sent instantanément ma bouche se contracter, ma vision se trouble, un voile épais de larmes déferle sur mes joues.
Tu as osé me dire “de toute façon tu l’avais déjà cassée”
J’ai hurlé “JE NE L’AVAIS PAS CASSÉE, ELLE S’EST CASSÉE PENDANT LE TRANSPORT”
- Baisse d’un ton, on a des voisins
- je m’en fous des voisins
- C’est ton problème tu t’en fous toujours de tout »
Quand je perdu ma grand mère, j’ai pleuré pendant 1 semaine en presque continu, jour et nuit. Tu étais là, tu sais.
A l’annonce de la casse, je me suis mise à pleurer comme si cela venait d’arriver.
Plus d’1h30 après, je n’arrive pas m’arrêter de pleurer. Mes yeux sont enflés, ma mâchoire serrée.
Au bout de 10 minutes à m’écouter pleurer, tu as pris la fuite dans la chambre d’à coté.
Je t’en veux, je pense que je ne pourrais pas te pardonner. Je rejoue la scène en boucle, aussitôt que je me calme, mon visage se remet à grimacer, les larmes coulent en rivière.
C’est matériel, ce serait n’importe quoi d’autre je t’aurais dit que ce n’était pas grave. Cet objet là, c’est le seul que personne ne pourra jamais remplacer, racheter.
Je ne te pardonnerai pas de me l’avoir annoncé en riant comme si c’était insignifiant, tu sais pertinemment ce que cette statue représente pour moi; d’avoir été obligé de ramener cet objet à toi “qui ressemble à ma mère” cette statue est à MA grand mère et ressemble à MA mère; de ne pas t’être confondu en excuses; d’avoir utilisé un argumentaire absurde comme si tu ne pas pouvais anticiper le mal que cela me ferait.
Je ne te pardonnerai jamais d’avoir altéré, souillé mon souvenir d’elle. Ce souvenir que j’aurais voulu garder intact à vie. J’aurais beau la recoller, tu l’as altéré et tu n’avais pas le droit, cela ne t’appartenais pas.
Je n’ai rien d’elle à part cette statue et 3 colliers fantaisies.Tu sais très bien que ce n’est pas une simple statue à mes yeux, c’est elle, mon souvenir.
De tous les objets dans l’appartement, il n’y en a qu’un irremplaçable, qui a une valeur sentimentale inestimable, et tu l’as cassé.
Tu n’as aucune excuse valable : tu n’es pas un enfant, nous n’avons pas de chien, la disposition de l’objet n’était pas risquée.
Tu n’as pas été precautionneux, tu n’as pas respecté mon objet et ne t’es pas comporté avec respect à proximité de celui ci.
Il n’y aura aucun niveau d’énergie ou de temps qui pourra réparer cela. Il m’est impossible de te pardonner, et je ne le ferai pas.
Je suis tellement en colère, j’en ai la nausée.
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bullesetplumes · 3 years
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30 jours pour écrire, jour 3, "que dit l'étoile du matin au soleil qui se lève ?"
La route avait été longue jusqu’à la ville. Théobald était arrivé juste à la tombée de la nuit, s’évitant ainsi une nouvelle fois de dormir à la belle étoile. Cela ne le gênait que peu, ce fils de fermier devenu Chevalier de la Reine, que de dormir à même le sol, tant que le ciel restait dégagé. Il avait pourtant pressé le pas, se hâtant avant que les gardes ne ferment les portes, pour profiter d’un bon lit, ainsi que d’un repas constitué d’autres choses que de viande séchée et d’eau de rivière.
Parti depuis la capitale, Théobald avait, lors de son adoubement, choisi de se rendre dans les Éventrées, la frontière Est du royaume, afin de renforcer l’un des avant-postes, où son oncle avait élu domicile. Ce choix lui avait valu d’être mandaté par la Reine en personne, afin de transmettre les nouveaux ordres.
Les tensions à l’Est n’avaient fait que s’accroître durant les dernières années, alors que le Royaume de Birnagam, leur voisin, belligérait au sud. La guerre allait toucher à sa fin et les conseillers de la Reine l’avertirent de prendre les mesures s’imposant afin de contenir les envies de guerre du roi conquérant, en consolidant les frontières.
Dans cet état d’esprit, Théobald avait pris la route. Les Eventrées, chaine de montagne aux sommets toujours recouverts de neige, formaient une excellente ligne de défense. Ainsi, les garnisons y étaient réduites en temps de paix. Les monts avaient la réputation de n’avoir jamais été pris, et cela, depuis l’avènement du Royaume après les Grandes Guerres. La lettre, cachetée du sceau royal, devait prévenir Theudric, oncle de Théobald, des mouvements de troupes du royaume voisin, ainsi que des renforts en route. Le jeune chevalier était parti en amont d’un ost armé qui allait venir renforcer les différents forts le long des routes escarpées de la montagne.
L’amnistie entre Birnagam et les royaumes du Sud devaient avoir lieu dans les semaines à venir, d’après les espions de la Reine. Le temps pressant, Théobald n’avait fait que peu de halte. Il avait parcouru le chemin depuis la capitale jusqu’à Haubourg d’un temps record, puis une nouvelle fois, de Haubourg à Thècle, où il avait choisi de faire sa halte.
On l’accueillit à l’auberge comme on accueillait chacun des chevaliers royaux, en grande pompe et en espérant que la présence d’une des plus fines lames du pays serve à attirer plus de clients. Le Joyeux Freluquet était un établissement plus que correct. On présenta à la table de Théobald une soupe de légumes copieuse, ainsi que deux tranches de pain de seigle. En guise de plat, on servit un poulet bien gras, ainsi qu’une cervoise brune épaisse, spécialité de la région.
Le ventre rond, le jeune homme voulu quitter la table afin de se rendre dans sa chambre. Il dut batailler pour qu’on lui donne une chambre sommaire ; la nuit étant déjà bien entamée, et repartant à l’aube, il n’allait l’occuper que peu de temps ; ainsi, pas la peine de se déranger de dresser une chambre plus grande. Il abdiqua au bout d’une dizaine de minutes, acceptant bien malgré lui de voir le matelas de paille remplacé par un de plume, bien plus confortable d’après le gérant de l’établissement.
Fatigué, par la route et l’exaspérante ténacité de l’aubergiste, Théobald s’écroula sur le lit -de plumes- dès lors ses chausses ôtées et sa prière du soir effectuée à Vela, la déesse du voyage et Gor, le dieu de la guerre. Chaque soir, il priait la première d’arriver au terme de l’épuisante course et le second de ne pas lancer le pays dans une guerre.
L’hiver s’était montré rude deux années durant, et les maladies avaient proliféré. Une guerre viendrait faucher les derniers hommes et les dernières femmes encore valides. La Reine, vieillissante, devrait envoyer sa seule héritière, la princesse Margot, à la guerre. Toutes ses considérations, Théobald les tenaient de son maître scribe, le Prêtre Guillaume, qui lui avait appris à voir plus loin que le bout de son épée.
Les heures passèrent, mais le jeune homme peinait à se reposer. Il blâma tout d’abord les plumes du matelas, lui qui n’avait pas l’habitude d’une telle coquetterie ; puis la bière, trop épaisse par cette chaleur. C’est l’esprit occupé que Théobald sombra dans le sommeil.
Lorsqu’il ouvrit les yeux, il faisait toujours nuit. De plus, il constata que les volets étaient ouverts. Il s’en surprit, lui qui avait toujours eu le sommeil léger, il se serait réveillé d’entendre claquer le bois. Il regarda dehors, mais tout était sec ; pas la trace du moindre orage. Les rayons de la lune donnaient sur son lit, et las, il entreprit de refermer la persienne.
« Ne fais pas ça ! » clama une voix derrière lui. Le jeune chevalier sursauta, et se retournant, porta la main à sa ceinture. Il se rappela le milieu de la nuit, et l’épée trônant sur l’unique chaise de la pièce.
Au bout du lit était assise une jeune femme, recroquevillée sur elle-même. La peau sombre, elle regardait Théobald de ses deux yeux amande sans cligner des paupières. D’épais cheveux bruns tombaient en cascade de chaque côté de ses épaules. Le damoiseau n’aurait pas su l’expliquer, mais de cette jeune femme semblait émaner une aura étrange, comme si, malgré l’obscurité de la pièce, celle-ci brillait d’une pâle aura. Un jeu de son esprit fatigué, et des lueurs de la lune, pensa-t-il.
« Que fais-tu là ? » S’armant de courage, il était, après tout, un chevalier royal et elle une simple bonne à en juger par sa tenue : une chemise de lin simple, trop ample, et un pantalon s’arrêtant à mi-cuisse, tenant plus de la culotte que d’un vêtement. « Tu ne devrais pas être ici. » La jeune inconnue fit une moue boudeuse, détournant son regard de Théobald.
« Tu peux parler, alors parle, ou j’appelle la garde. » Il ne bougeait pas, n’osant pas provoquer la visiteuse, de peur qu’elle cache une lame. Il s’imaginait déjà transpercé, ne pouvant prévenir son oncle des rumeurs de la guerre, échouant dans une tâche aussi simple que celle de remettre une lettre. On lui avait dit de se méfier des espions et des assassins, mais le fait de fermer la porte et les volets lui avait semblé suffisant.
« Je suis tombée, c’est tout. » La voix, cristalline, était teintée de jeunesse. S’il fallait se comparer, elle devait être deux ou trois printemps plus jeunes que Théobald.
« Tu es tombée ? » Répéta le chevalier, surpris de la réponse. « Tu es tombée d’où ? » Il se sentit stupide de poser la question. Il n’y avait pas de balcons au Joyeux Freluquet, alors la seule réponse possible…
« Du ciel » La jeune femme semblait gênée de sa réponse, ramenant encore un peu plus les genoux vers sa poitrine. Il sembla à son interlocuteur même qu’elle rougissait d’embarras. Théobald, lui, ne put contenir son rire.
« Allons bon ! C’est tout ce que tu as trouvé ? Du ciel ! » Il se sentit plus à l’aise ; de toute évidence, il ne s’agissait pas d’une espionne ou d’une assassin ; sinon, il ne serait plus de ce monde. Peut-être une voleuse, prise la main dans le sac ? Cela ne correspondait pas malgré tout pas à sa position sur le bord du lit. « Comment donc es-tu tombé du ciel ? » Continua-t-il, amusé. L’inconnue le regarda du coin de l’œil, avant d’enfoncer sa tête entre ses genoux et commença à pleurer. Théobald se sentit à son tour gêné. Il n’avait pas eu l’intention de se moquer d’elle ; sa réponse était juste invraisemblable, alors pourquoi la prendre au sérieux ? Faisant un pas en avant, il tenta un sourire.
« Allez, ne pleure pas, je ne voulais pas me moquer. Les gens qui tombent du ciel, ce n’est pas courant. Dis-moi ton nom au moins, que si l’on me demande, je puisse indiquer que je t’ai vu… ou pas, comme tu voudras. » Il se sentit couillon de parler ainsi, mais Guillaume, dans son enseignement, avait inculqué la tendresse à Théobald, déjà doux de naissance.
« Je m’appelle Ylene. » Répondit-elle en levant les yeux à nouveau vers Théobald. Un instant, elle lui rendit, timidement, son sourire. « Je me penchais pour regarder, mais j’ai basculé. »
« Qu’est-ce que tu voulais voir ? » Demanda doucement Théobald, se rapprochant du lit. Ylene ne répondit pas de suite, se mordant la lèvre inférieure, réfléchissant visiblement à la réponse à donner.
« Je n’ai pas le droit de dire. » Dit-elle après quelques secondes.
« Allons bon ! » Répéta le garçon. « Il va falloir me dire, Ylene. Je m’appelle Théobald, et je suis au service de la Reine. Je pourrais te faire enfermer pour être entré dans ma chambre, tu sais. » Parlant doucement, il vint s’asseoir à côté d’elle. De là où il était, il pouvait sentir son parfum, ce qui l’étonna. Il n’aurait pu dire exactement ce qu’elle sentait, si ce n’est que cela lui rappela les nuits d’été, la fraîcheur du matin, juste avant que le jour ne se lève. Son odeur lui rappela le jasmin et la lavande des parterres de fleurs entourant la maison de ses parents, elle lui rappela les réveils à l’aurore, et les marches au petit jour.
Il la dévisagea, cherchant dans ses traits quelque chose de familier ; pour se rappeler s’il avait déjà vu cette femme, avec son visage dont l’enfance n’était pas complétement effacée. Puis, à nouveau, il se sentit couillon. Il voulut parler et ouvrit la bouche, puis la referma aussitôt. Il réitéra l’exercice plusieurs fois, avant de se souvenir comment fait-on pour parler.
« Il m’est une impression étrange, celle de te connaître. » Ylene eut un sourire timide, à nouveau, puis opina du chef.
« C’est parce que tu me connais, Théobald, fils de Théodoric, Chevalier de la Reine, que l’on surnomme le Chevalier Soleil. » Le soldat royal voulu déglutir, sans y parvenir. « Tu me connais, car je veille chaque jour sur toi depuis si longtemps que j’ai oublié quand tout cela a commencé. » La jeune femme lâcha la prise de ses genoux, et laissa s’étendre du bout de la paillasse ses longues jambes halées. Ses yeux se perdirent dans la nuit étoilée. « Je suis tombée parce que je ne te voyais plus. Alors, je me suis penchée, et j’ai voulu ouvrir le volet du bout des doigts ; mais j’ai trébuché, car je suis mal habile, Madame s’en moque toujours. »
Le silence qui plana dans la pièce sembla durer une éternité pour le jeune homme. Rien de tout cela n’avait de sens. On ne le nommait pas Chevalier Soleil, et comment cette demoiselle pouvait-elle venir du ciel ? Comment pouvait-elle savoir que son père se nommait Théodoric ? Il avait tant de questions en tête, mais Ylene ne lui laissa pas le temps de les poser.
« Je voulais te voir, car j’aime te regarder dormir, si paisible. Tu n’es pas comme les autres, Chevalier Soleil, tu brilles même dans la nuit. Chaque matin, tu te réveilles quand je m’endors, et chaque matin, juste avant de te lever, tu penses à moi ; et c’est toujours si tendre. »
Rien de tout cela n’avait de sens pour Théobald. Depuis tout petit, il ne s’était jamais souvenu de ses rêves. Guillaume lui avait expliqué que cela arrivait, que certains ne rêvaient pas.
« Je ne rêve pas, comment pourrais-je te parler alors ? » Rétorqua le chevalier, penaud de cette discussion sans queue ni tête. « Tu inventes tout ça pour que je te laisse partir, car tu es une voleuse ! » Un sourire illumina le visage halé de celle venue des cieux.
« Madame m’a trouvé, je vais pouvoir repartir. » Elle se dressa d’un pas léger, s’avançant vers la fenêtre. Tandis qu’elle s’éloignait de lui, Théobald se sentit triste. Il tendit la main en sa direction, se levant à son tour.
« Attends, que fais-tu ?! Ne saute pas ! » Il ne voulait pas la voir partir, cette petite voleuse. Il voulait entendre la suite de son improbable histoire. Ylene s’appuya sur le bord de fenêtre, se penchant tout en regardant vers le ciel étoilé.
« Je suis là ! » Chanta-t-elle de sa voix cristalline ; puis se retournant vers Théobald. « Nous nous reverrons, Chevalier Soleil, dans tes rêves, et ailleurs. » Sur sa peau se mit à briller mille étoiles, et les teintes sombres de sa peau prirent la même couleur que le ciel de la nuit. Son sourire sembla illuminer la pièce et le chevalier du lever le bras pour se protéger de la lumière.
Les premiers rayons du jour vinrent tirer Théobald de son sommeil. Il s’étira, reposé ; plus que s’il avait passé la nuit dehors, et se félicita d’avoir accepté le matelas de plume. S’habillant et descendant vers l’auberge, alors presque vide, il demanda son petit-déjeuner. Baillant du sommeil qui s’enfuit, Théobald remercia le patron lorsqu’il déposa la miche de pain, la charcuterie et les fruits devant lui.
« J’ai la plus étrange des énigmes en tête, et impossible de me souvenir de sa réponse. » Répondit-il quand l’aubergiste lui demanda comment s’était passé sa nuit. Lorsque le vieil homme lui demanda de quelle énigme il s’agissait, Théobald lui donna.
« Que dit l’étoile du matin au soleil qui se lève ? » Le patron le regarda un instant, haussa les épaules en affirmant qu’il n’en savait rien, et repartit à ses affaires. Le jeune chevalier le regarda s’éloigner, puis attaqua son repas. La route qu’il lui restait à parcourir serait longue, mais d’ici trois jours, il attendrait les Éventrées et pourrait remplir sa mission. Il lui sembla, cette nuit-là, qu’il avait rêvé pour la première fois depuis sa plus jeune enfance.
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sofya-fanfics · 3 years
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Te dire adieu
Voici ma participation pour le NaruSaku Week 2019.
Résumé :  « Je t’aime Naruto. Et parce que je t’aime, je dois d’abord penser à toi, dit Sakura. Je veux que tu sois heureux et je sais que je ne pourrai jamais te rendre heureux. Même si ça me fait mal, je dois te laisser partir. J’enfouirai les sentiments que j’ai pour toi pour que tu sois heureux auprès de la personne qui te mérite vraiment. Adieu Naruto. »
Disclaimer : Naruto appartient à Masashi Kishimoto.
Sakura regarda le dossier médical de Naruto. Les résultats étaient positifs, il récupérait de ses blessures. Il était sous sédatif et dormait tranquillement. Elle examina son bras qui cicatrisait. Sakura sourit. Tsunade lui avait parlé de la greffe qu’elle avait prévu. Si tout se passait bien, il pourrait récupérer l’usage de son bras. Sakura posa le dossier et alla s’asseoir sur le rebord du lit, à côté de Naruto. Elle prit une profonde inspiration pour ne pas pleurer. Après la guerre, Kaguya et le combat final entre Naruto et Sasuke, elle se demandait comment elle avait fait pour ne pas devenir folle. Mais ce qu’elle s’apprêtait à faire allait être ce qu’il lui était le plus difficile. Elle prit délicatement la main de Naruto et la serra légèrement.
« Je suis désolée Naruto, murmura-t-elle. Je suis désolée de t’avoir tellement fait souffrir. »
Elle avait peut-être été la personne qui l’avait fait le plus souffrir durant toutes ces années.
« Malgré tout, tu es toujours resté près de moi. Tu étais là pour me consoler, pour me faire rire, pour me donner de la force et du courage. Tu es devenu ma force Naruto. »
Elle caressa le dos de sa main avec son pouce. Il y a quelques années, quand ils étaient à l’académie, Naruto était ce petit garçon bruyant qui n’arrêtait pas de faire des blagues stupides et qui lui tapait sur les nerfs. Elle n’avait pas cherché à voir que derrières ses sourires se cachait une profonde solitude. À l’époque, elle avait été éblouie par la beauté de Sasuke et l’aura mystérieuse qui régnait autour de lui. Elle avait été égoïste, jusqu’à demander à Naruto de ramener Sasuke au village, malgré les sentiments qu’elle savait qu’il ressentait pour elle. Mais avec le temps, Naruto avait su trouver une place dans son cœur, jusqu’à devenir plus grande que la place qu’elle avait réservé à Sasuke. Bien plus grande si elle était honnête.
« Petit à petit l’amitié que j’avais pour toi s’est transformé en amour. »
Pour lui, elle était prête à tout, même jusqu’à aller tuer Sasuke. Elle savait que Naruto ne s’en serait jamais remis s’il avait dû tuer son ami, même si c’était pour le sauver de lui même. Sakura avait une confiance aveugle en Naruto, que se soit pendant leur bataille contre Madara ou contre Kaguya, elle n’aurait pas hésité à donner sa vie pour le sauver.
« Je t’aime Naruto. Et parce que je t’aime, je dois d’abord penser à toi. »
Une larme coula le long de la joue de Sakura et tomba sur la main de Naruto. Elle essuya violemment sa joue. Elle ne devait pas craquer maintenant, elle devait être forte. Pour une fois, elle ne devait pas penser à elle, mais à Naruto.
« Je veux que tu sois heureux et je sais que je ne pourrai jamais te rendre heureux. »
Elle ne ferait que le faire souffrir d’avantage et il en était hors de question. Il devait se trouver quelqu’un de bien qui saurait lui donner l’amour qu’il méritait. Quelqu’un comme Hinata, qui l’aimait d’un amour pur et qui ne le ferait jamais souffrir.
« Même si ça me fait mal, je dois te laisser partir. J’enfouirai les sentiments que j’ai pour toi pour que tu sois heureux auprès de la personne qui te mérite vraiment. »
Elle lui caressa la joue et l’embrassa.
« Adieu Naruto. »
Elle se leva et sortit de la chambre. Elle s’adossa contre la porte, ferma les yeux et posa sa main sur son cœur. Elle avait l’impression qu’il se brisait en mille morceaux. Elle sentit soudain une main sur son épaule. Elle ouvrit les yeux et vit Hinata qui la regardait avec inquiétude.
« Est-ce que tout va bien Sakura ? »
Elle est vraiment parfaite pour Naruto, pensa Sakura. Elle acquiesça et sourit pour la rassurer.
« C’est juste le stresse de ces derniers jours qui refait surface.
-Je comprends. »
Après la guerre, il n’était pas rare de voir des shinobis craquer.
« Tu es venue voir Naruto ? »
Hinata acquiesça et rougit légèrement.
« Il dort encore à cause des sédatifs qu’on lui a donné, mais il ne devrait pas tarder à se réveiller.
-Je devrais peut-être revenir plus tard.
-Tu peux rester. Et puis je suis sûre qu’il sera heureux de te voir en se réveillant. »
Hinata rougit d’avantage.
« Tu en es sûre ?
-Certaine. »
Hinata posa sa main sur la poignée de la porte, hésitante. Sakura lui sourit pour l’encourager et Hinata entra dans la chambre. Une fois la porte fermée, le sourire de Sakura disparut et son cœur lui fit de plus en plus mal. C’était ce que je devais faire, se dit-elle pour se convaincre qu’elle avait pris la bonne décision. Elle marcha le long du couloir, sans vraiment faire attention où elle allait. Elle avait l’impression de ne plus pouvoir respirer. Ses larmes coulaient sans qu’elle puisse les arrêter. Elle s’appuya contre le mur, la douleur qu’elle ressentait était tellement violente qu’elle l’empêchait d’avancer. Elle mit sa main devant sa bouche pour s’empêcher de hurler.
« Sakura ? »
Sakura reconnut la voix de Ino. Elle ne voulait pas qu’elle la voit ainsi. Elle ne voulait que personne ne la voit dans cet état. Elle lui tourna le dos, tentant de se cacher, mais elle entendit Ino s’approcher.
« Sakura, qu’est-ce qu’il se passe ? »
Elle posa la main sur l’épaule de Sakura et la tourna doucement. Voyant l’état dans lequel elle se trouvait, Ino prit Sakura dans ses bras et la serra fort.
« Dis-moi ce qu’il y a.
-J’ai dû lui dire adieu Ino, réussit à répondre Sakura. Je ne pouvais plus le faire souffrir.
-Est-ce que tu parles de Sasuke ? »
Sakura ne répondit rien et cacha son visage dans le cou de Ino. Bien sûr, Ino pensait qu’elle parlait de Sasuke. C’est ce que tout le monde pense. C’était mieux ainsi. Elle sentit Ino lui caresser les cheveux et Sakura finit par ce calmer.
******
Plusieurs semaines étaient passées et chacun se reconstruisait à sa façon. Sasuke avait de nouveau quitter le village, mais cette fois, Sakura ne s’inquiétait pas. Il était partit pour racheter ses fautes et non plus pour se venger. Mais depuis, lorsque quelqu’un parlait de Sasuke, tous lui lancèrent un regard de tristesse et d’inquiétude, comme si elle allait s’écrouler à tout moment. Même Naruto tentait de lui remonter le moral.
« Ne t’inquiètes pas Sakura-chan. Il reviendra. »
Il était loin de se douter que son cœur n’appartenait plus à Sasuke. La rééducation de Naruto se passait bien et dans peu de temps, ils seraient capable de pratiquer la greffe. Sakura avait insisté auprès de Tsunade pour assister à la procédure du début à la fin. Au moins, pensait-elle, elle serait auprès de lui durant cette épreuve.
******
La greffe avait réussi. La rééducation de Naruto était longue, mais les résultats étaient plus qu’encourageant. Il était maintenant temps que Naruto voit que Hinata était celle qui le rendrait heureux, pensa Sakura. « Tu as vu Hinata aujourd’hui ? », « Je suis sûre que cet endroit plairait à Hinata. », « Pourquoi tu n’inviterais pas Hinata chez Ichiraku ? » C’était quelques petites phrases que Sakura pouvait lui dire.
******
Sakura se trouvait au parc avec Ino. Elles étaient assises sur l’herbe et profitaient du soleil. C’était la première fois depuis longtemps qu’elles avaient une journée de congé et elles comptaient bien en profiter.
« Dis-moi Sakura, dit Ino. Pourquoi est-ce que tu pousses Naruto dans les bras d’Hinata ? »
Sakura eut l’impression que sa respiration s’arrêtait. Elle ne s’attendait pas à ce que Ino lui pose cette question.
« Qu’est-ce que tu racontes ? Je ne le pousse pas dans les bras d’Hinata.
-J’ai vu ton petit manège. Alors, pourquoi tu fais ça ?
-C’est mon ami et je veux seulement qu’il soit heureux. »
Ino la fixa si intensément que Sakura se sentit mal à l’aise. Elle se demandait si elle n’allait pas essayer d’entrer dans son esprit.
« La dernière fois à l’hôpital, tu ne parlais pas de Sasuke. »
Sakura ne répondit rien.
« Est-ce que tu es amoureuse de Naruto ? »
Sakura passa ses bras autour de ses genoux et fixa l’herbe.
« Ça n’a pas d’importance, répondit Sakura.
-Qu’est-ce que tu racontes ? Bien sûr que c’est important ! Il faut que tu lui parles.
-Non ! Tout ce que je ferai, c’est lui faire du mal. C’est ce que je fais toujours. »
Elle avait murmuré cette dernière phrase et Ino la regarda avec tristesse.
« Tu crois qu’il serait plus heureux avec Hinata, même si tu dois passer à côté du bonheur.
-S’il est heureux, ça me suffit. »
Ino ne dit rien. Elle savait que lorsque Sakura avait décidé quelque chose, il était difficile de la faire changer d’avis. Elle espérait juste que son amie réalise l’erreur qu’elle était entrain de faire avant qu’il ne soit trop tard.
******
Quelques jours plus tard, Sakura déjeunait avec Ino pendant sa pause lorsqu’elle entendit la nouvelle.
« J’ai entendu dire que Naruto avait rendez-vous avec Hinata, dit Ino. »
Elle observa Sakura. Elle attendait une réaction de sa part, n’importe quoi. Elle voulait que Sakura réagisse enfin et qu’elle se batte pour Naruto. Elle ne supportait pas de voir son amie aussi triste. Sakura resta immobile quelques secondes, avant de sourire tristement.
« C’est bien. Il s’est enfin décidé. »
Ino eut envie de crier.
« Et c’est tout, dit-elle. Tu ne comptes rien faire ? »
Sakura lui lança un regard noir et répondit sèchement :
« Je t’ai déjà dit non, alors arrêtes de t’en mêler. »
Ino se mordit les lèvres de colère. Elle n’avait aucune envie de se disputer avec Sakura. Mais si elle croyait qu’elle n’allait pas s’en mêler, elle se trompait.
******
Sakura rentra chez elle, épuisée. Après avoir terminé sa journée à l’hôpital, elle avait juste envie de prendre une douche et d’aller dormir. Soudain, elle entendit frapper à la porte. Sakura soupira. Elle était bien trop fatiguée pour recevoir du monde. Peut-être que si elle ne répondait pas, cette personne finirait par partir. On frappa de nouveau.
« Sakura-chan. »
Naruto ! Mais qu’est-ce qu’il faisait là ? Sakura se dirigea vers la porte et l’ouvrit.
« Naruto, est-ce que tout va bien ? »
Elle s’écarta pour le laisser entrer et referma la porte derrière lui. Tous deux se voyaient beaucoup moins qu’avant et Naruto lui manquait, plus que Sakura aurait pu imaginer.
« J’ai vu Ino aujourd’hui, dit Naruto. Elle m’a dit que tu ne te sentais pas bien depuis quelques temps. Je suis venu voir comment tu allais. »
Sakura sentit la colère monter en elle. Elle avait dit à Ino de ne pas se mêler de ses affaires et la première chose qu’elle faisait, c’était d’aller voir Naruto. Elle allait la tuer.
« Je vais bien, dit-elle en souriant. J’ai beaucoup de travail en ce moment, c’est juste un peu de fatigue.
-Tu es sûre ? »
Sakura acquiesça et Naruto sourit, soulagé. Ils se dirigèrent vers le salon et s’assirent sur le canapé.
« Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu, dit Naruto. Tu m’as manqué.
-Tu m’as manqué aussi. »
Ils passèrent un long moment à discuter. Naruto lui parlait de ses missions et Sakura de son travail. Elle avait l’impression que c’était la première fois qu’elle souriait depuis longtemps. C’est alors que ce que Ino lui avait dit à propos de son rendez-vous avec Hinata lui revint en mémoire.
« Il paraît que tu es sorti avec Hinata. »
Naruto acquiesça en souriant, mais il y avait quelque chose de faux dans son sourire. Comme s’il était forcé.
« Ça s’est bien passé ?
-Oui, Hinata est gentille, mais... »
Sakura fronça les sourcils. Mais. Il ne devrait pas avoir de ‘mais’. Hinata était parfaite. Elle était belle, douce et gentille, tout ce qu’elle n’était pas. Naruto détourna le regard et Sakura était bien décidée à savoir ce qu’il s’était passé.
« Mais ?
-Mais elle n’est pas toi. »
Sakura écarquilla les yeux et sentit son cœur s’accélérer. Naruto lui souriait timidement.
« Je sais que tu aimes Sasuke et que je ne devrais pas dire ça. Mais c’est ce que je ressens. »
Sakura sentit ses larmes couler et baissa la tête pour que Naruto ne le remarque pas, mais il vit son trouble.
« Sakura-chan, ne pleures pas, dit-il affolé. Je suis désolé, je ne voulais pas te faire pleurer.
-On ne peut pas être ensemble Naruto, murmura-t-elle. Je ne pourrai jamais te rendre heureux. »
Naruto fronça les sourcils.
« Pourquoi est-ce que tu dis ça ? »
Sakura prit une profonde inspiration pour s’arrêter de pleurer. Elle avait toujours les yeux baissés.
« Depuis que l’on se connaît, je n’ai fait que te faire souffrir. Que se soit à l’académie, quand on est devenu l’équipe 7 ou après ton retour à Konoha. J’ai toujours été égoïste et même lorsque je voulais te protéger, je n’ai fait que te blesser. Et je sais que si l’on est ensemble, je recommencerai.
-Alors c’est tout, dit sèchement Naruto. Parce que tu l’as décidé, je n’ai pas mon mot à dire. »
Sakura leva la tête et vit la colère et la déception dans le regard de Naruto. C’était le même regard qu’il lui avait lancé quand elle l’avait retrouvé au Pays du Fer pour lui faire sa déclaration.
« Tu sais quoi ? Continua Naruto. C’est à ce moment précis que tu te montres égoïste. C’est pour ça que tu n’arrêtais pas de me parler d’Hinata ? Tu crois que je serais mieux avec elle ?
-Et ce n’est pas le cas ? Demanda Sakura avec force.
-Bien sûr que non ! Répondit Naruto avec autant d’intensité. »
Il passa rageusement sa main dans les cheveux.
« J’aime beaucoup Hinata, c’est mon amie. Mais toi, je t’aime. Depuis toujours. C’est toi qui me donnes la force d’avancer. C’est parce que tu étais près de moi que j’ai pu surmonter toutes ses épreuves. Tu ne m’as jamais fait de mal Sakura-chan, au contraire. C’est quand je suis avec toi que je suis le plus heureux. »
Sans que Sakura ne s’en rende compte, Naruto s’était rapproché d’elle et seulement quelques centimètres les séparaient. Naruto leva la main et lui caressa la joue. Sakura posa sa main sur la sienne.
« Je t’aime Sakura-chan et si tu ne ressens pas la même chose que moi, alors je te promets de te laisser tranquille. »
Sakura s’approcha de lui, son corps collé au sien, elle pouvait sentir son cœur battre aussi fort que le sien. Elle se perdit dans ses yeux bleus. Leurs lèvres se rapprochèrent et ils s’embrassèrent. Sakura se sentait enfin heureuse. Elle l’aimait et il l’aimait. Et pour une fois, elle allait écouter son cœur.
Fin
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annarmy16 · 3 years
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Queen of butterfly
Description :
ATTENTION SPOIL SI TU REGARDES PAS LES SCANS DE DEMON SLAYER
J'étais sur le mont Natagumo où ce trouvait la lune démoniaque n°5 qui devait me capturer pour que Muzan récupère mon pouvoir sanguinaire. Mais contre toute attente des pourfendeurs sont arrivés, j'avais cru pouvoir enfin m'échapper mais la sœur ainê de la famille araignée à réussi à me rattraper, mais je n'aurais jamais imaginé cette chute...
Attention pour la première fois je fais un T/G (=ton genre) qui signifie si tu veux dans l'histoire être une fille, un garçon ou non-binaire, c'est ton choix ! (oui je m'adapte à tout public)
Ensuite les fautes sont toujours possibles et la vulgarité de même.
Je reposte ce chef-d'œuvre (oui j'aime me vanté) donc bonne lecture !
Chapitre 1 : Échappatoire
... Merde...
Ils ont réussi à me retrouver ! Je pensais être enfin tranquille sur ce mont, loin de Muzan, loin des démons, loin des humains et loin du monde.
Ce connard n'a toujours pas arrêté de me traquer juste pour ce foutu pouvoir !
Et maintenant il envoit une lune démoniaque, la galère.
Je m'enfuis à une vitesse qui peut paraître inhumaine mais pour des démons cela est juste rapide.
Mais la sœur de la lune me prend de vitesse et alors qu'elle allait entreprendre de m'enfermer dans l'un de ses cocons, une jeune femme, petite mais très rapide, l'attrape au vol.
Je la remercie intérieurement et prend mes jambes à mon cou.
Plutard...
Je vais vraiment croire que j'ai la poise, encore des humains ! Et ça empeste le sang... Mais pas que, un démon mais il n'a pas la même odeur que les autres... Celle-ci est plus douce, un peu comme la mienne.
Ma curiosité étant trop forte, je m'approche, me faisant discrète en sachant que la lune n'est pas loin.
Je vois une jeune fille, un jeune garçon et la lune combattre. Alors que je vois la jeune fille utiliser son pouvoir sanguinaire, celui qui semble être son frère allait coupé la tête de la lune mais un de ses fils le lui coupe en premier, le jeune homme s'appelant Tanjiro, ne l'a sans doutes pas remarquer.
Ils sont si jeunes, c'est pour cela que les humains sont des vermines, ils laissent les jeunes se sacrifier pour pouvoir sauver leurs peaux.
La lune se met rapidement sur pieds alors que le garçon est à terre et ne peux plus bouger.
C'en est trop, j'interviens.
Rui : Oh tient (nda : voilà quelqu'un:3)
Rui : T/P-San cela faisait longtemps, alors maintenant tu défends des humains ? Je croyais que tu les trouvais pitoyables même si tu n'en mange pas.
Moi :...
Il ne faut pas que je me relâche, je m'approche du garçon et me coupe de sorte à ce que mon sang tombe sur les plaies du garçon pour les cicatriser.
Rui : *énerver et s'élançant vers moi * Tu as vraiment cru que je resterais de marbre !
Comme il s'est déjà élancé, je souris et lui envoie un coup de pieds (à la taekwondo pour vous facilitez l'imagination)pour qu'il finnisse dans un arbre.
Moi : Je ne suis certe pas une lune mais je suis quand même doter de réflexion et de force.
Sentant un pourfendeur dans mon dos arrivant, je me déplace brusquement sur le côté.
Moi : Il est tout à toi, je m'occupe de soigner la démonne.
Il semble hésiter mais la lune et moi ne sommes pas décidé à le laisser choisir.
Je soigne la démonne qui se réveille instantanément. Je la regarde, le sourire triste et celle-ci m'étonne en me prenant dans ces bras. Je le lui rends en lui chuchotant.
Moi : La vie ne sera pas toujours facile pour toi, mais je suis sûr que tu t'en sortiras et en cas de besoin, je ne serais jamais loin : Appel moi.
Et je m'en vais de ce pas. Mieux vaut ne pas tarder à partir d'ici avec tout ces pourfendeurs dans les parages.
Que le temps passe...
Cela fait un moment que je n'ai plus vu de pourfendeurs et de démons et pour cause, j'ai rencontré une démonne du nom de Tamayo et son fidèle qui sont du même point de vu que le mien : Muzan doit crever et pleurer sa maman en enfer ! Sorry, I'm not sorry.
Étant à l'abri pendant un moment, j'ai finalement décidé un jour de revoir la petite sœur de Tanjiro-kun, Nezuko-Sama.
Déjà parce que Tamayo-San veut encore un échantillon de son sang et parce que je suis très curieuse.
Je n'ai pas le droit d'entrer dans le sanctuaire des pourfendeurs, ce que je comprends et n'ayant pas envie de finir en fines tranches, j'attendis que Tanjiro retourne en mission.
On s'en fout tous de la mission on veut du croustillant ! Oui vous aurez compris c'est une élipse de la mission de Tanjiro dans lequel vous l'aviez finalement aider.
Et sans que je comprenne comment, je me retrouva dans une chambre avec 2 lits. Un pour Nezuko et un pour moi.
La femme avec une allure de papillon vint nous voir et au début nous étions toutes les deux très rétisantes à cette rencontre entre humain et un démon inconnu.
Se fut d'un non naturel que je lui demanda comment j'étais arrivé ici.
Shinobu : Tu es venu ramener Tanjiro et Nezuko au sanctuaire et avant de partir, tu t'es évanouie. D'ailleurs, j'aimerais que tu me racontes comment cela ce fait que quand ton sang est tombé sur l'une des plaies de un de nos blessés, celle-ci s'est guérie en ne laissant pas même une cicatrice.
Je lui dis que cela était mon pouvoir sanguinaire. Shinobu se tendit.
Shinobu : Tu sais que seulement les lunes démoniaques, Nezuko-Sama et Muzan on des pouvoirs sanguinaires ?
Moi : Oui, Tamayo-San et son disciple me l'on expliqué, c'est à cause de lui d'ailleurs que je suis recherché par Muzan.
Il y eu un silence. Je ne le sens pas du tout !
Moi : D'ailleurs je pense que je ne devrait pas rester ici, vous risquez les problèmes si un démon me trouve ici.
Shinobu eu un petit rire.
Shinobu : Je l'attends dans ce cas ce démon car il pourra peut-être rentrer mais sûrement pas sortir. De plus, j'ai discuté avec notre maître, et tu vas devoir resté ici pour que je puisse examiner l'étendu de ton pouvoir, tu pourrais même nous être très utile.
Je ne vois pas d'hésitation, ce n'est pas une question mais bien une affirmation.
C'est à ce moment là que Nezuko-Sama accouru jusqu'à moi pour me faire un câlin.
Shinobu : Tu as de la chance, Nezuko-Sama te considère comme un humain, elle ne peut pas supporter les démons et les écrases.
Moi : *souri* Et bien dans ce cas j'en suis honoré.
Shinobu : En parlant d'être humain,*voix terrifiante de Shinobu* combien en as-tu mangés ?
Moi : *glup* Alors, s'il te plaît pour commencer, arrête ce regard qui ferais même peur aux plus grands démons. Et pour te rassurer, aucun, j'ai juste bu un peu de sang d'humain et des... Membres qu'on a coupé pour leurs besoin. (oui le gore est à la mode)
Chapitre 2 : Nouveau départ
Cela fait un moment que je suis au domaine des papillons, et ma relation avec Shinobu-Sama a évolué, maintenant, soit je l'aide pour ces missions, ou bien pour la préparation de poisons et de remèdes.
Shinobu : Oui ! Nous avons enfin réussi à mettre en place un remède efficace venant de ton pouvoir sanguinaire pour guérrir plus facilement les plaies et contrôler les hémorragies.
Moi : Eh bien c'est génial ! Mais je crois que le fait d'avoir mis un litre de salive de côté est trop peu pour préparer autant de remèdes, je vais en produire plus en soignant les malades.
Shinobu : Tu es sûr T/P-San ? Tu as l'air si fatiguer pour avoir autant produit en 3 jours plus ceux où n'ont n'avons rien trouvé. De plus, je ne pense pas que cela soit une bonne idée de te mettre à côté de sang...
Moi : *vexer* Ah d'accord... Bon donc je vais me promené.
Je m'en vais avant qu'elle ne dise autre chose pour remuer le couteau dans la plaie.
Non mais sérieusement, je sais que je suis un démon et le fait que je sois toujours priser pour ma salive épuiserait n'importe quels démons, mais je n'ai jamais tuer d'humain pour me nourrir de toute mon existence !
Je décide de me promener dans la forêt, mais le problème c'est que si pour certain, la colère coupe l'appétit, moi elle me suit à la trace.
Et merde, mes cros ressortent... Je crois que je vais devoir tuer l'un de ces petits animaux malheureusement trop chou.
Je finis donc par trouver un lapin... Mais pourquoi ces petites créatures sont aussi mignonnes avec leurs petits yeux.
Je finis par le relâcher. Et je ne peux pas retourner au domaine tant que j'ai cette envie.
Je resta donc dans la forêt toute la nuit et quand je vu celle-ci commencer à partir, je commença à paniquer sérieusement. Je ne pouvais pas retourner au domaine et je ne pouvais pas rester au soleil. Je couru donc dans la forêt à la recherche d'une cachette...
Arriver dans une sorte de grotte, je m'y réfugie pour ne pas avoir à faire avec le levé du jour...
Je repensa à mon parcours en tant que démon, en effet, j'avais perdu tout souvenir de mon ancienne vie.
J'avais d'abord été un démon sans grande importance, puis un jour, j'ai utilisé ce pouvoir comme si j'avais toujours su qu'il était là, Muzan l'avait vite su et voulait pour je ne sais qu'elle raison me retrouver. Mais je ne le sentais pas. Et je ne pouvais pas me voir cet homme.
Quelques heures étaient passés... On devait être aux alentours de midi, quand j'entendis une voix que je ne connaissais que trop bien...
Shinobu : T/P-San! Où es-tu ?! T/P-San!?
J'hésita a lui répondre et finalement...
Moi : Dans la grotte !
Je pouvais entendre ses pas jusqu'à la grotte.
Shinobu : Mais qu'est-ce qu'il t'a prit de rester toute la nuit dehors ?!
Moi : Le jour m'a surpris et j'ai du vite trouvé un abri.
Elle s'avança vers moi et me prit dans ces bras.
Shinobu : Tu nous a fait peur ! J'ai cru que tu avais brûlé au soleil ou que Muzan t'avait retrouvé...
Je resserra l'étreinte et la rassura, ignorant mon désire de sang, le soir où elle avait parlé à Tanjiro-kun de son passé, j'étais juste en dessous, je savais qu'elle avait vécu quelque chose d'horrible et maintenant je le savais.
Mais soudain, on entendit quelque chose se plaindre, ou plutôt, un organe se plaindre.
Moi : Shinobu-sama ! Je t'avais demandé de ne plus sauter de repas !
Shinobu : Dit la personne qui refuse de se nourrir de sang !
Moi : Oui mais moi je peux vivre sans me nourrir contrairement à toi ! De plus, pendant la conception du remède, tu ne t'es presque jamais arrêté !
Pendant que je continuais de lui dire qu'elle devait rentrer pour sa santé, elle me rabâchait que c'était elle le médecin et nous sommes parti en petite bagarre et finalement avions bien rigoler à la fin.
Moi : Aller mauvaise troupe, il faut que tu rentres !
Shinobu : Mais je vais pas te laisser...
Moi : Ne t'en fais pas, dès que le jour tombe, je reviens en quatrième vitesse. Promis !
Et on croisa nos petits doigts.
J'ai tenu la promesse (même si quelques démons étaient de sorti et que je les ai tués plus vite que d'habitude ce qui me surpris) et rentra au domaine des papillons.
Moi : Oh ! Kanao-Sama ! Dis-moi, est-ce que Shinobu-Sama a bien prit son repas se midi?
Elle me répondit par un hochement de tête positif, je me sentis soulagé et la remercia grandement.
Je rejoins donc vite Shinobu-Sama et l'aide dans ces travaux...
Quelques semaines plus tard :
Shinobu : T/P-san, je t'annonce que Tamayo-San sera à nos côtés à partir d'aujourd'hui, elle nous aidera à concevoir des remèdes et des poisons pour battre Muzan.
Tamayo-San est quelqu'un de douce et attentionnée, c'est une bonne personne qui elle aussi déteste son créateur.
Nous nous entendîmes très bien et avançons de plus en plus sur nos recherches.
Mais un jour je surpris Shinobu-Sama avec un liquide qui me fit froid dans le dos : Une liqueur très puissante de glycines.
Moi : Shinobu-Sama ? C'est quoi ce mélange ?
Elle me regarda avec surprise, comme un enfant qui aurait fait une bêtise et avait peur de se faire gronder.
Moi : Et surtout pourquoi c'est dans ton verre ? Ce genre de chose devrait être dans les flacons du laboratoire.
Je la vois paniquée et semble réfléchir à toute vitesse avant de s'arrêter et de pousser un soupire et de me dire.
Shinobu : Ce n'est pas la première fois que j'ingurgite ce poison...
Avant que je ne me fasse des idées, elle rétorque.
Shinobu : Rassure toi ! Ce n'est pas contre toi !..
Moi : Alors c'est pour quoi donc ?
Shinobu : Il faut que je te raconte tout...
Elle me demanda de m'asseoir à côté d'elle et m'expliqua le fait qu'elle savait que le combat finale arrivait à grand pas, ce n'était plus qu'une question de temps. Elle me dit aussi que sa sœur, plus forte qu'elle, avait périt lors de sa bataille contre la lune démoniaque n°2 et qu'elle s'était préparé à le tuer toutes ses années.
Mais quand elle me fit par de son plan, j'ai cru que j'allais tout démolir...
Chapitre 3 : Pourquoi?!
Moi : Comment peux-tu dire ça ! Tu n'es pas faible, tu en es même loin ! Tu as sauvé beaucoup de personnes, inventé tes propres techniques avec ton souffle de l'insecte, créer des remèdes et des poisons extraordinaires et par dessus le marché, créer une entente entre démon et humain !
Shinobu :...
Moi : De plus... Tu as des gens qui tiennent à toi...
Shinobu : Je sais que cela peut être égoïste... Mais cela est le plan de secour si je n'arrive pas à le vaincre...
Moi :... Alors tu devras le vaincre, et tu le vaincras.
Je lui indiqua de me suivre, je pris son katana et lui donna puis nous allons dans une clairière.
Shinobu : Je ne pense pas que cela soit le moment et des patients...
Avant qu'elle n'en dise plus, je l'attaque sur la gauche d'un coup de pieds. Je sais qu'elle est droitière donc cela risque d'être plus compliqué pour elle.
Elle me par à la dernière seconde et prend une position d'attaque, ce qui fut une erreur de sa part car je pu saisir sa garde de katana et envoie celui-ci valser à l'autre bout de notre terrain d'entraînement.
Moi : Première erreur, on attaque jamais son adversaire en premier t'en qu'on ne l'a pas examiné de plus près. Ensuite, tes atouts son ta vitesse et oui ta petite taille ! Celles-ci te permettent d'attaquer dès que tu as une ouverture et d'éviter plus facilement les attaques de ton adversaire. De plus tu es agile, alors au lieu d'essayer d'être comme tout le monde, utilise tes vraies compétences.
Elle paraît d'un côté un peu énervée, d'où son vrai caractère et de l'autre très surprise sur le fait que je connais parfaitement chaque détail de son combat et gêner d'avoir affaires à mes propos.
Moi : Tu as la facilité, un démon attaquera toujours le premier, et ne crois pas que l'attaquer directement est facile.
On continua quelques heures, Shinobu-Sama a beaucoup de choses à revoir, mais elle apprend vite.
Moi : Entraînement finit pour aujourd'hui, je vais aller m'occupé des patients et surtout pas de mais, tu vas te reposer.
Elle ne fit que de me gronder sur le chemin du retour, mais on va pas se mentir, je préfère quand elle se dévoile, avec son vrai caractère et pas comme une personne portant un masque avec un faux sourire.
Les mois s'étaient enchaîner vite... Trop vite pour que je puisse t'apprendre tout mon savoir...
En effet, un soir, une nuit, une explosion sorti tout les résidents de leurs distractions. Ce soir là, Muzan était passé à l'attaque.
Un long combat c'était produit jusqu'à arrivé dans le monde des démons.
Beaucoup de nos camarades y sont passés... Dont toi, et je me haïssais d'être encore au début du monde des démons alors que tu étais entrain d'être digérer par ce salopard de Doma...
Heureusement, Kanao-Sama a utilisée sa technique et je suis venu juste attend avec Inosuke pour le tuer.
Ensuite Muzan à infecté Tanjiro pour survivre, mais celui-ci ne c'est pas laissé faire et grâce à votre remède, à toi et Tamayo-San, Muzan est mort.
Malheureusement, tu sais ce que cela implique... La mort des démons.
Étant déjà un démon depuis des centaines d'années, je ne pouvais reprendre ma vie d'humaine.
Alors avant de disparaître, j'ai fais en sorte que Kanao-Sama puisse retrouver la vue.
J'ai le malheur de t'annoncer qu'étant une partie de Muzan, je ne pourrais te rejoindre au paradis avec ta sœur, alors je veux te le dire maintenant Shinobu-Sama :
Je t'aime.
Profite de ton séjour au paradis, j'espère que tu ne m'oublieras jamais.
Petite suite car je suis gentille (ou pas).
Kanae : Regarde Shinobu ! C'est un arbre qui date de plus de 3 000 ans ! D'après les historiens, cet emplacement aurait été le terrain d'entraînement de guerriers mais ils ne savent toujours pas qu'elle force à pu causé ce trou...
Shinobu : *flashback*
T/P : *ris* T'a bien réussi ton coup ! Un peu plus et je me faisais avoir... N'empêche, pauvre arbre, j'espère qu'avec le temps il s'en remettra...
Shinobu *fin flashback* A mon avis, c'était la force d'un grand amour *larme*
Fin.
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toncoeurbat · 4 years
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je n’ai jamais été capable de déterminer de quoi était faite ton âme. en revanche, j’ai toujours su que je la trouvais atrocement belle, inexorablement fascinante, inhumainement douce et incroyablement spéciale. ton âme m’a toujours paru singulièrement différente de toutes les autres âmes que j’avais pu croiser. elle brillait à mes yeux d’une tendre lumière.
nos esprits ont toujours été reliés d’une manière inexplicable. le lien entre nos deux âmes pourtant si différentes était et restera toujours une mystérieuse évidence, une énigme que je ne souhaite pas résoudre de peur de perdre la pureté de ce lien qui était si fort, si puissant et si précieux.
il existait une telle symbiose entre nos deux cœurs. je me serais arraché le mien de la poitrine sans l’ombre d’une hésitation si cela avait pu te ramener à la lumière et faire ton bonheur. c’est en te rencontrant que j’ai compris que mon cœur aurait pour toujours une raison de battre, tant que le tien continuerait encore de battre quelque part.
la magie qui émanait de ton cœur était capable d’effacer chacun de mes malheurs, d’exterminer chacun de mes démons, d’apaiser chacun de mes tourments. ton cœur était un calmant, un antidépresseur pour le mien. ta douceur était si belle que cela en devenait douloureux.
je t’ai aimé dès les premiers instants, sans même te connaître. mon cœur t’as ouvert ses portes à l’aube de notre rencontre, sans peur, comme s’il avait prédit l’avenir. comme s’il savait d’avance que tu allais devenir une des plus belles personnes que la vie ait pu m’offrir à chérir en ce bas-monde.
je t’ai aimé un peu plus fort chaque jour qui passait. je t’ai aimé pour ce que tu aurais voulu être, ce que tu n’étais pas et que tu ne seras jamais. et évidemment, je t’ai aimé pour ce que tu étais et ce que tu deviendras. je t’ai aimé à la raison, à la folie. je t’ai voué un amour si pur et si profondément sincère.
à ce jour, tu n’es plus là. le temps passe sans ta présence à mes côtés, pourtant cet amour que je ressens pour toi ne diminue pas. il est ancré dans mon âme, en mon essence-même. il est tel un feu qui refuse de s’éteindre, il brûle en mon cœur, sans cesse. et je ne veux pas que ce feu cesse d’exister, je préfère flamber dans cet incendie plutôt que de cesser de t’aimer un jour.
c’est fou à dire, mais je ne souffre pas d’avoir à vivre sans toi. mon cœur t’attend, il attend patiemment ton retour. et je sais que, tôt ou tard, tu reviendras. je n’en ai jamais douté. c’est écrit entre les lignes.
un auteur a un jour dit « quelqu’un que l'on aime, que l'on aime vraiment, il faut parfois oser le laisser partir loin. ou savoir l'attendre longtemps. c’est une vraie preuve d'amour, la seule, peut-être. » et je crois que c’est bel et bien ce que je fais. je t’attends longtemps. et il me semble que c’est la plus belle preuve d’amour que je ne pourrais jamais te faire.
je pense te dire la vérité en te disant que je t’aimerai toute ma vie. le temps qui passe, et l’absence n’ont jamais su ne serait-ce qu’égratigner ce que je ressens pour toi. la place que tu as eu dans mon cœur ne t’échappe pas, elle sera toujours tienne. j’ai comme ce sentiment que l’amour que j’ai pour toi, ton âme et ton cœur est une partie intégrante de moi que rien, ni personne au monde ne pourra abîmer ou détruire, pas même toi.
si par malheur tu ne reviens jamais, sache que tu resteras à jamais une des plus belles parties de moi. sache que tu es et surtout que tu resteras toujours la plus féerique de mes évidences, la plus grande sûrement. sache que ton souvenir ne cesse de faire écho dans mon monde et que jusqu’à la fin, quelqu’un t’aimera. et ce quelqu’un c’est moi.
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syruppawnao · 4 years
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Story Obey me FR 4-4 suite
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???(lucifer) - Je croyais que tu voulais régler ça via un Quiz, n’est-ce pas ? Pas par la violence. Lucifer – Tu est hors de contrôle, Levi. Levi - L… Lucifer… Mammon - Quoi…? Asmo – Incroyable! Juste au moment où Leviathan allait porter un coup, quelqu’un la stopper en une fraction de seconde, mais pas par n’importe qui, Lucifer lui même la stopper ! Simplement incroyable ! Satan - Je ne t’avais pas vu sauter à la rescousse de quelqu'un depuis un certain temps, Lucifer. Beel - *munch* munch*… *munch*… Ack… Nourriture… Pris dans la gorge .. Lucifer - Levi, retourne dans ta chambre et ressais-toi. Levi -… Diavolo - Levi ? Vous avez entendu ce qu'il a dit, non ? Levi -… Ouais. Mammon -… Lucifer - Qu'est-ce qu'il y a, Mammon ? Tu as l'air de vouloir dire quelque chose. Mammon -… Non. Je ne veux rien dire. Asmo - Alors, qu’allons-nous faire maintenant ? Comment sommes-nous censés avoir notre compétition sans Levi ? Diavolo - Je suppose que cela signifie que la compétition se termine par un match nul. Aucun d'eux n'a gagné. Beel - J'ai une idée. Vous devriez offrir à votre invité des billets de repas gratuits à la cafétéria comme cadeau de départ. Cinquante ans devraient suffire. Satan - Pourtant, je dois dire que je trouve surprenant que tu fasses tout ton possible pour sauver un simple humain, Lucifer. Très surprenant… n’es-tu pas d’accord, Mammon ? Mammon -… Hein ? Pourquoi tu me demandes ? Lucifer - En tant qu'aîné, il est naturellement de mon devoir de nettoyer les dégâts de mes jeunes frères et sœurs. Mammon -…
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Mammon - Alors, tu t'es sorti de ça sans être attaqué, pour finir par tomber sur tes fesses et te fouler le poignet… Sérieusement, tu pourrais être moins gourde ? Beel - Vous, les humains, êtes vraiment beaucoup moins capables physiquement que nous, les démons. C’est parce qu’ils ne mangent pas assez. Et contrairement à nous, ils ne mangent pas les bonnes choses. Mammon - Arrête de tout ramener à la nourriture, Beel ! En fait, pourquoi es-tu ici, de toute façon ? Il me semble que tu passes énormément de temps ici depuis la nuit du marathon DVD. Beel - Eh bien, toi aussi. Je veux dire, tu as même laissé un chargeur de téléphone portable ici. Et une brosse à dents aussi. C’est pour dire à quel point. Mammon - E ... Eh bien, c'est parce que, euh ... tu sais ... Je dois m'occuper de cet humain, n'est-ce pas ? C'est mon travail… Beel - Mammon, tu fais un travail terrible avec ces bandages. Mammon - Hé, la ferme ! Je n’ai jamais eu à envelopper le poignet de quelqu'un auparavant, d’accord ? Je ne sais pas comment ça marche ! Si tu penses que je fais un si mauvais travail, alors pourquoi ne pas le faire, Beel ! Beel - *munch* *munch*… mmm, rien ne vaut la pizza pour une collation de minuit. Mammon - Merde Beel, écoute-moi quand je te parle ! Attends une minute… N'est-ce pas MA part que tu as là dans ton autre main ? Beel - Tu sais, je pourrais vraiment aller chercher un soda maintenant. Je vais courir à la cuisine.
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Mammon -… Hé, Beel ! Tu vas poser ses tranches que tu tiens en mains maintenant ! HEY ! Ils sont tous… Sérieusement, est-ce que ce type arrête de manger parfois ? Tu ferais mieux de garder un œil sur ta pizza, sinon il volera la tienne ensuite. 
Ah… euh, au fait… Il y a quelque chose que je veux que tu saches… Ecoute. La prochaine fois que ta vie sera en danger, je serai celui qui te sauvera, d'accord ? N'oublie pas ça… Et si je ne parviens pas à te sauver, alors assurez-toi de mourir, compris ? Je ne veux pas que personne d’autre intervienne et te sauve, d’accord ? C’est moi ou personne, compris ? MC - Pourquoi / Non. Pas d'accord / Très bien, compris. Mammon - B-Bien .. Jeez, tu devrais toujours être d'accord avec moi comme ça. Hein… ? Ce n’est pas mon téléphone. Est-ce le tien ? Hé, MC… ton D.D.D ... sonne.
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SUITE
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Todoroki a vécu de nombreuses tragédies dans sa vie : l'entraînement abusif de son père, la perte de son grand frère, la brûlure qui lui a été infligé par sa mère ...
Mais rien ne pouvait ce rapprocher de près ou de loin au désespoir qui le rongeait en ce moment, il était désemparée, abattu...
Lui et ses camarades de classes étaient déjà devenus des pro héros depuis quelques années maintenant, il avait garder contact avec certains d'entre eux comme Midoriya, Yaoyorozu...
Cependant la personne avec qui il gardait le plus de contact était sa petite amie depuis leurs troisième année à U.A, (T/P) .
Cette dernière était une brillante pro héroïne qui s'était hissée en haut du classement en seulement quelques années, son alter Force Véloce, lui permettait de se mouvoir à des vitesses surhumaines laissant derrière elle une traînée d'éclairs et lui conférait une vitesse de guérison accru . Elle était cependant faible au froid ce qui selon elle était assez ironique vu qu'elle était amoureuse du seul garçon qu'elle connaissait qui maîtrisait un alter de glace .
Cependant elle se moquait de tous cela vivant sa vie à fond, profitant de chaque instant en affichant un sourire continu .
A cet instant Todoroki priait pour que ce sourire face a nouveau son apparition sur le visage de celle qu'il aimait, pas ce sourire en coin qu'elle affichait en ce moment :
« Alors Shoto ? Tu ne me dis pas bonjour ? »
Le double utilisateur d'alter la regardait les yeux écarquillés, sa voix d'habitude si douce et réconfortante était maintenant froide et remplie de malice .
« Tu es si surpris que ça ? Je veux dire tu as bien vu ces derniers temps que j'étais plus froide que d'habitude non ? »
Shoto ne savait pas quoi répondre... Il était vrai que ( T/P ) était beaucoup plus distante ces derniers temps . Mais jamais dans toute sa vie il n'aurait imaginé la voir comme elle était à présent : ses cheveux habituellement d'un magnifique (C/C) était maintenant blanc comme les siens, ses yeux (C/Y) était d'un blanc glacé et ses lèvres qui d'ordinaire étaient légèrement rose était maintenant recouvertes d'un bleu sombre . Elle était totalement différente de la fille qu'il connaissait et aimait, pourtant il savait que c'était elle, il la reconnaîtrait entre mille .
Cependant l'image du sang sur les vêtements de cette dernière venait ternir l'image qu'il s'était fait de celle qu'il chérissait plus que tous...
Il finit par trouver le courage de prendre la parole et ne put produire qu'un seul mot :
« Pourquoi .... ? »
Elle rigola, c'était un rire moqueur comme si elle trouvait cette question totalement idiote .
« Pourquoi tu dis... Disons que j'en avais assez de jouer la fille parfaite, de cacher qui j'étais réellement ! Alors dis moi pro héro Shoto ! M'aimes-tu encore en sachant ce que je suis vraiment ? »
Todoroki ne répondît pas, il savait déjà la réponse... il l'aimait encore, de tous son coeur mais il se sentait trahi, abandonné... Alors il répondit de la seule façon qu'il savait faire :
« Non, je ne peux pas aimer une tueuse, c'est pourquoi je vais mettre un terme à ta folie et t'envoyer en prison là où ta place ce trouve ! »
Elle sourit, c'était un sourire mauvais, mais si on regardait attentivement on pouvait y lire une certaine tristesse qui échappa au pro héro :
« Très bien... Dans ce cas ne compte pas sur moi pour te faciliter la tâche, la prison ne fait pas partie de mes plans ! »
A ces mots un barrage de glace fit son apparition devant elle en direction du jeune homme aux cheveux rouges et blancs qui sous l'effet de surprise esquiva de justesse l'attaque, lui valant quelques coupures crées par les éclats de glace .
« Comment ?! »
Elle sourit satisfaite de sa réaction :
« Tu en penses quoi Shoto ? Je suis plutôt douée pour manipuler la glace moi aussi ! »
Shoto se mit à balbutier, choqué par ce qu'il venait de voir :
« Mais, tu... Tu avais un second alter ? Pourquoi ne me l'as tu jamais dis ! »
Elle contempla la question avant de répondre :
« J'aurais bien voulu te le dire mais en toute honnêteté Shoto m'aurait tu accepter si tu avais été au courant de mon alter ? Si tu avais été au courant que je possédais le même alter que ma mère, l'ancienne vilaine Killer Frost ? »
Sa question entraîna la pose de plusieurs autres dans l'esprit du jeune héro... Que voulait elle dire par là ? En quoi savoir qu'elle possédait un deuxième alter aurait changé quoi que ce soit sur leur relation actuelle ? En quoi avoir le même alter que sa mère l'aurait repousser ? Il savait parfaitement ce que cela faisait d'être pris au piège par les liens du sang... Refuser d'utiliser son pouvoir parce que l'on refuse de ressembler à quelqu'un...
Tous ça il ne le savait que trop bien ...
« Qu'est ce que tu racontes ? Pourquoi savoir que tu avais un deuxième alter m'aurait il repousser ? »
Elle se mit à sourire amèrement :
« Parce que c'est à cause de lui que j'en suis rendu là aujourd'hui ! Je le sentais chaque jour, chaque heure, chaque seconde . Je le sentais ronger mon âme ! Je devenais plus froide, plus impitoyable... J'ai essayer de repousser ce moment du mieux que je le pouvais, mais comme tu peux le voir ça n'a pas marcher... »
Todoroki, suite à ces paroles sentir une petite étincelle d'espoir se raviver . Tous ce qu'elle avait fait n'était pas sa faute ! C'était celle de son alter ! Il savait cependant que même si il arrivait à la sortir de là, le public ne l'a verrais plus jamais du même oeil, mais il s'en fichait, tout ce qui comptait c'était de retrouver celle qu'il aimait à ses côtés . Il trouverait bien un moyen de faire entendre raison à tous ces civils et à la police . Il leur fera comprendre que rien de tous cela n'était ça faute comme l'avait fait le père de (T/P) auparavant pour sa mère . Il l'a ramènera du bon côté peu importe le prix :
« Je te connais (T/P)... tu n'es pas comme ça . Tu es une fille douce, gentille  qui apporte la joie et le bonheur à n'importe qui... moi plus que tout... Alors je t'en pris reviens, je trouverais un moyen de faire comprendre à tous le monde que tous ça n'était pas ta faute ! »
Elle leva un sourcil :
« Qui te dis que je veux revenir au près de toi ? Tu n'as même pas été capable de sauver ta mère et ton frère, comment pourrais tu me sauver ?! Et puis c'est pas comme si j'avais besoin que tu me sauves de quoi que ce soit, je me plais comme ça ! »
Ces mots furent comme un coup de poignard en plein cœur pour le jeune héro qui secoua la tête de droite à gauche :
« Je ne te crois pas ! Je sais qu'en dessous de toute cette froideur tu es toujours toi (T/P) ! »
Elle ricana :
« Vraiment ? Ce n'est pas ce que tu as dit toute à l'heure ! »
Shoto baissa les yeux conscient de son erreur de toute à l'heure :
« Je le sais bien... »
Elle le scruta avec ses yeux glacés avant de se mettre à rire :
« J'y crois pas tu es toujours amoureux de moi après tous ce que j'ai fais ?! Tu es pathétique Shoto ! »
Il releva les yeux et la regarda attentivement, examinant sa posture : elle était confiante, c'était certain mais derrière tous cette confiance Todoroki décelait une pointe de regret dans ses prunelles comme si la vrai
(T/P), celle qu'il aimait tentait de se débattre, de se débarrasser de cette emprise . Ce fut sa confirmation . Il ne prévint pas et lança une attaque utilisant son alter de glace vers la jeune fille espérant la retenir le tant que les renforts n'arrivent . Elle esquiva sans problème :
« Sérieusement Shoto ? Une attaque de glace ? Tu sais très bien que je peux les éviter sans problème, encore plus facilement maintenant que le froid ne me dérange plus ! »
Il ne se débina pas et relança une attaque en direction de la jeune fille qui les esquiva les unes après les autres sans difficulté . Il alternait entre feu et glace espérant la fatiguer, en vain... rien ne semblait l'arrêter .
« Tu sais Shoto j'admire ta détermination mais tu ne gagneras pas ce combat ! »
Sur ces mots elle se lança vers lui à la vitesse de l'éclair et lui décocha un coup de poing en plein dans l'estomac qui le fit projeter en plein dans le mur du bâtiment dans lequel ils se trouvaient . Il se releva tant bien que mal malgré la douleur qui le rongeait et la regarda de ses yeux vairons avant de lancer une nouvelle attaque qu'elle évita sans problème :
« Tu n'y arriveras pas Shoto je suis bien plus forte que toi maintenant ! »
Elle s'apprêta à lancer une nouvelle attaque quand une nouvelle voix fit son apparition :
« SMASH !!!! »
Elle tourna la tête et évita de justesse l'attaque du numéro 1, qui ne perdit pas de temps pour se précipiter vers le jeune héro, qui était affaler sur le mur sous l'effet de la douleur .
« Shoto ! Tu vas bien ?! »
Le jeune mâle hocha la tête :
« Je vais bien ne t'inquiète pas Deku ! Mais elle... elle ne va pas bien... »
Deku tourna la tête un instant pour observer la jeune femme avant de se retourner vers son ami :
« J'ai appelé Vibe... le héro qui travaillait avec son père, il m'a dit que sa mère avait eu le même problème par le passé . Il pense qu'elle a perdu le contrôle car ses bracelets ne faisaient plus effet... Il m'a demandé de la ramener à son agence et de voir ce qu'on peut faire »
Shoto s'apprêtait à répondre quand ils furent interrompus :
« Dis donc les amoureux vous ne m'avez pas oublié j'espère ?! »
Ils eurent à peine le temps d'esquiver le barrage de glace qu'elle avait lancer, ce qui leurs valurent quelques blessures . Ils se retournèrent l'un vers l'autre et hochèrent leurs têtes l'un à l'autre . Ils se mirent en position de combat et s'empressèrent d'attaquer la jeune femme qui se défendait du mieux qu'elle pouvait contre deux autres pro-héro . Ce combat fut le plus difficile que les deux héros eurent à livrer, frapper une amie très chère comme (T/P) était quelque chose qui leurs apportaient une grande peine . Ils priaient pour que cela ce termine au plus vite...
Après de nombreux échanges de coup Shoto parvînt enfin à l'emprisonner dans la glace jusqu'au niveau de sa taille, cependant il savait que ça n'allait pas durer, elle était capable de sortir de là sans problème en faisant vibrer son corps, ce qu'elle commença à faire . Deku ayant vu cela s'empressa de s'approcher d'elle et lui lança un coup de poing suffisamment puissant pour l'assommer :
« SMASH !!! »
Elle fut propulser dans un mur voisin avant de s'écrouler vers le sol . Shoto accouru vers elle et pris son pouls s'assurant qu'elle allait bien, qu'aucune blessure grave ne lui ai été infligée, ce qui à son plus grand soulagement fus le cas .
Il se tourna vers Deku :
« Merci Midoriya... je n'aurais pas réussi sans toi... »
Le héros en vert le regarda avec des yeux tristes :
« J'aurais aimé pouvoir faire quelque chose... si on avait vu les signes, elle n'en serait pas là... même si elle redevient elle même ce qu'elle a fait restera a jamais dans sa mémoire et j'ai bien peur que ça ne l'anéantisse... »
Todoroki hocha la tête face à ces paroles :
« Je le sais bien c'est pourquoi je compte bien être là tous le long du processus, pour la soutenir du mieux que je peux à travers cette épreuve ! »
Deku le regarda et lui lança un sourire confiant .
Ils regardèrent tous les deux l'héroïne déchue espérant que cette dernière puisse se remettre de cette tragédie qui l'a frappé ...
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fallenrazziel · 5 years
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Les Chroniques de Livaï #407 ~ ÊTRE POLI COÛTE PEU ET ACHETE TOUT (octobre 845) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Putain, faut que je me barre d'ici !
Je passe devant le mec à la porte sans même récupérer ma veste et je descends les marches en courant pour me jeter littéralement dans la rue. Les lumières des réverbères me font mal aux yeux et je me retiens de hurler, on m'entendrait à l'intérieur. Ils peuvent toujours crever pour que je leur fasse ce plaisir !
Je repère un pot de fleurs en pierre et aussitôt, je sais que je dois passer mes nerfs dessus. Je flanque un coup de pied dedans et le pot vole en éclats qui vont s'éparpiller dans les plates-bandes. Bordel, ça fait du bien ! Mais c'est pas assez ! C'est le portrait de ce connard que je veux refaire !
J'en suis à chercher une autre cible à détruire quand Erwin débouche à la porte d'entrée, essoufflé et les cheveux en bataille. Ah non, je te jure, c'est pas le moment ! Si tu t'approches, c'est sur toi que ça risque de pleuvoir ! Reste loin de moi, ok ?! Il garde ses distances tout en me demandant de ne pas partir. Tu parles !... Je me casse ! Pas question que je retourne là-bas, supporter leurs faces de rat ! T'as entendu, non ?! J'suis qu'un bâtard sans nom de famille avec de la boue dans les veines ! Je m'en voudrais de leur imposer ma présence ! Merde !
Je défonce un autre pot de fleurs et Erwin a juste le temps de se mettre à couvert pour pas se prendre un projectile. Je l'entends me demander avec calme de pas détruire le trottoir de Zackley. Je m'en tape ! Je le plante là et je commence à descendre vers la place. Si tu veux continuer à les sucer, fais-le sans moi, j'ai assez donné ! Le bruit de ses pas suit les miens et je sais qu'il laissera pas tomber. Erwin, j'y retourne pas ! 'Sont tous des enfoirés ! Dis-leur que je les emmerde ! Tant pis pour leur étiquette à la con ! Et va au diable, arrête de me suivre !
Mais je l'entends encore, essayant de me parler pour m'apaiser. Je veux pas l'écouter. C'est de sa faute si j'ai dû supporter ça. J'aurai jamais dû venir ici, dans ce nid de serpents ! Et ce prince de mes couilles, si jamais je le revoie, je le réduis à ma taille ! Et comment il savait tout ça !? Le détail des oreilles... Ca vient pas des journaux, il a essayé de me passer un message ! Ce type est pas clair, où il est allé chercher ça ?! Où ?!
Erwin m'attrape par les épaules et m'empêche de faire un pas de plus. Laisse-moi me tirer ! De toute façon, si j'y retourne, je le démolit ! Et si je le fais, tous tes efforts auront été inutiles, ce sera un scandale ! Je l'aurai pas fait même si tu m'avais pas retenu, parce que je voulais pas tout foutre par terre ! Mais je pourrais plus me contenir si je revois sa gueule ! J'ai aucun moyen de répliquer, cette raclure a tous les droits ! Et moi, j'suis quoi ?! Hein, dis-moi !
Il me répond que je ne suis rien de ce qu'il a dit. Si ! Il a raison, je suis personne ! Tuer des titans, protéger les vies des gens, ça rime à rien ici ! Je me tourne pour lui faire face. J'ai besoin de déverser ma rage sur quelqu'un et il est le seul sur lequel je peux le faire. Pourquoi tu m'as amené ici ?! Pour que ces connards me crachent dessus en se marrant !? Pour que je sois une attraction ?! Bravo, t'as réussi !
Il rétorque que lui aussi en a pris dans la gueule, que ces insultes lui étaient adressées autant qu'à moi. C'est pas ta mère qu'on a insulté ! Pourquoi tu t'es pas défendu alors ? Tu lui a à peine répondu, à ce salopard ! Il m'explique que c'est à moi de me défendre face à lui, et qu'il existe d'autres moyens que la bagarre ou les insultes. Je les connais pas ! Tu me les as pas appris, ceux-là ! Comment tu ferais ? Comment ?...
Il me fait marcher en silence le long du trottoir, la main serrée sur mon épaule, et je sens un peu de ma colère s'évaporer. J'essaie d'avancer à son rythme mais j'arrive pas à calmer ma respiration. Il me parle à voix basse, mais avec fermeté, et affirme que je peux renverser la situation. Même si je ne suis pas bon avec les mots, il m'arrive de faire preuve d'esprit et d'avoir de bonnes réparties.
J'ai compris, il veut que j'y retourne ; s'il revient seul, cela voudra dire que les accusations de ce salaud sont vraies. Mais elles le sont ! C'est vrai ce qu'il a dit ! Erwin affirme que non, que c'est faux, qu'il n'y a rien de honteux dans ma vie, et que je dois le faire comprendre à tout le monde. T'es en train de me dire que je dois pas nier les faits, mais... les retourner à mon avantage, c'est ça ? Mais je vois pas comment faire ! Y a rien qui me vient.
Putain, Erwin, cassons-nous d'ici. Allons ailleurs, là où on nous jugera pas sur nos moindres faits et gestes ! Je veux retourner à Trost, retrouver les autres ! Je suis prêt à écouter la bigleuse me parler de titans toute la nuit plutôt que de revenir là-bas ! Erwin reste stoïque. Il me toise de toute sa hauteur et ajoute qu'il me pensait plus courageux. Il n'imaginait pas que je puisse me défiler aussi facilement. Je me défile pas ! Je...
Il met un doigt devant sa bouche comme s'il cherchait quelque chose, puis un léger sourire apparaît sur ses lèvres. Il me dit d'imaginer une cohorte de titans, de toutes les tailles, des normaux et des déviants. Ils foncent sur moi et j'ai que quelques secondes pour décider d'une stratégie. Comment je réagirais face à cette menace ? Ben... je m'attaquerai au plus agressif tout en essayant de faire chuter les autres. Ou alors je les ferais se rentrer dedans pour exposer leur nuque. Il me demande des détails : rentrer dans le tas ou y aller avec subtilité et précision ? Ok, je vois où tu veux en venir. Ca sert à rien d'y aller comme un bourrin, il faut viser juste. Retourner les armes de l'ennemi contre lui... J'ai compris mais ça me donne pas la solution !
Erwin essaie de me ramener vers la demeure de Zackley. Je traîne les pieds, je veux vraiment pas... mais... Je peux pas fuir ! Il conclue qu'on doit parfois se forcer à faire des choses qui ne nous plaisent pas pour un bien supérieur ; que lui aussi le fait et qu'il serait désemparé de devoir batailler seul. Tu l'es pas... Je suis là... Ok, je viens... mais je le fais vraiment pour t... le bataillon !
Je tente de ralentir l'allure. Pas trop vite, laisse-moi le temps de réfléchir ! Il comprend et me laisse un moment de répit avant que nous franchissions de nouveau ensemble le seuil. Je lui signale qu'il est décoiffé - il ne s'en était pas rendu compte - et comme il n'a pas de miroir, je lui arrange un peu ses mèches de travers. T'es plus présentable, et moi, ça va ? Il répond que j'ai juste l'air encore un peu choqué mais que ça passe.
Je me sens plus calme et assuré. Sa comparaison avec les titans était parfaite ; même si là tout de suite, je préférerais de très loin devoir me battre contre eux que me trouver en présence de ces richards. Mais j'ai pas le choix ; comme le dit Erwin, il faut savoir se forcer à faire les choses même quand on en a pas envie. Il faut accepter le sale boulot que personne d'autre ne peut faire.
Je suis pas un bâtard. J'ai peut-être vécu dans la crasse mais je suis plus propre que plus de la moitié des gens rassemblés ici. Ils ne sont au-dessus que parce qu'ils sont plus grands. Les titans aussi ; mais je les zigouille sans problème. Faut que je fasse comprendre à tout le monde ici qu'il faut pas me chier dans les bottes. Tout en respectant leur connerie d'étiquette. Erwin, t'éloigne pas, j'ai besoin que tu m'inspires, là !
Nous revenons lentement vers le fumoir. On croise Tabea qui a entendu le boucan de tout à l'heure et qui s'inquiétait de nous voir partir. Erwin répond poliment que je me sentais pas bien et que j'ai dû aller prendre l'air. Elle nous suit vers le salon des hommes, espérant sans doute que personne ne la remarquera grâce à l'agitation. Car la tension est pas retombée. Quand nous nous présentons de nouveau face aux invités, les chuchotements se sont changés en discussions animées, dont Erwin et moi devons être les principaux sujets. Je cherche immédiatement des yeux le salopard de Fritz et le voit accoudé au bar. Dork se déplace immédiatement et se dirige vers nous pour nous conseiller de ne pas aggraver la situation. Erwin lui dit qu'on ne va rien aggraver du tout et qu'on est juste là pour passer une bonne fin de soirée.
Ca y est, je crois que je l'ai, le truc. J'ai juste à attendre que l'autre connard me donne une occasion. Elle tarde pas. Le voilà qui se remet à parler fort en se plaignant d'une mauvaise odeur. Il me donne une ouverture, et je m'y engouffre, les yeux fixés sur ses jambes. Je me mets à marcher vers lui, m'accoude au bar et fais mine de me servir un verre. Il est à quelques centimètres de moi et se moque de ma petite taille avec des mimiques grotesques. Je me tourne vers lui et me lance.
Vous savez, les plus grands titans sont pas les plus intelligents ou les plus dangereux ; les petits sont les pires. Ils peuvent vous gober bien plus que vos oreilles en un rien de temps. Les moqueries cessent d'un coup. Le prince m'observe de haut en se pinçant le nez et affirme que je pue la mort. La mort, c'est mon quotidien depuis que je suis né, ne m'en veuillez pas. Ca ne doit pas être assez glamour pour vous, mais il faut bien que certains se sacrifient pour que vous puissiez continuer à manger vos petits fours. C'est une cause si importante ! Je m'en voudrais de vous priver de ça ! Il ricane et finit par me dire de retourner bouffer des oreilles en bas. Tcchh, ce que je peux vous dire, c'est qu'elles peuvent pousser sur des têtes nobles ou non, elles ont toutes le même goût. Ce n'est pas fameux, même si c'est mieux que mourir de faim. Mais si j'en juge par votre silhouette, cela ne risque pas de vous arriver, vous avez des réserves.
Je distingue le sourire béat d'un type juste derrière lui, et il n'est pas moqueur. Il attend la répartie du prince, mais je ne lui ai laissé aucune prise. J'ai tourné en dérision toutes ses attaques, sans dépasser les bornes, en restant dans les règles de la conversation, et je me sens très fort maintenant. J'ai repris le dessus et le contrôle. Il peut me balancer ce qu'il veut, ça me passe au-dessus. Je m'éloigne avec deux verres de vin à la main. Une fois au milieu de la pièce, je lui assène un dernier truc, bien fort, pour que tout le monde entende. Ma mère n'était pas une bâtarde. Il faut vraiment n'avoir aucune éducation pour s'attaquer à une femme sans défense. Un gentleman ne fait pas ces choses-là. Je m'abstiendrai donc de dire quoi que ce soit sur la vôtre même si je n'en pense pas moins. Au plaisir.
Je m'attarde pas sur sa réaction, je m'en cogne. Mais j'entends de discrets tapements de mains tout autour de moi, et aucune autre insulte ne fuse. Je me sens fier. Et Erwin doit l'être aussi, car il me fait un sourire plus large que d'habitude et hoche la tête. T'avais raison, ce type ne vaut pas plus qu'un titan débile. Il suffit de lui faucher les jambes et il s'écroule.
Je lui tends un verre et nous attendons la suite des évènements. Aussitôt, le parlementaire Karlmann revient vers nous et trépigne de joie en affirmant que ma rhétorique était parfaite et qu'il est bien content que Fritz en soit resté muet. Il en est si heureux qu'il affirme qu'il va nous faire une donation tout de suite, dès qu'il aura trouvé une plume. Je cache ma satisfaction, tandis qu'Erwin l'accompagne afin de signer le reçu. Je reste seul un moment mais je n'ai plus peur de personne ici. Je remarque qu'on me fixe avec une certaine admiration et Tabea me rejoint en tapant des mains de façon maniérée pour me féliciter de mon élégante audace.
D'autres invités se décident à venir me voir et je me sens d'attaque pour leur soutirer quelques dons bien mérités. Erwin en reviendra pas.
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omagazineparis · 3 months
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Le rap et les femmes : Interview avec la rappeuse, Ana Ford.
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Alors que le rap s’impose comme le genre musical le plus influant en France, les femmes de ce milieu se font très discrètes. Pourtant, ce n’est pas les rappeuses qui manquent. C’était donc l’occasion pour Ô Magazine de donner une tribune à l’une d’entre elles, afin de discuter de l’absence des femmes dans les médias rap.  Les femmes invisibles dans le rap ? En effet, on a rencontré la jeune rappeuse originaire de Genève, Ana Ford, à l’occasion de la sortie de son clip Baghdad. Et elle fait le même constat : les femmes sont très peu relayées par les médias et lorsqu’elles le sont, elles sont très vite décrédibilisées. Tandis que la situation est nettement différente chez nos voisins américains, avec des stars iconiques de la scène hip-hop telles que Lizzo, Nicki Minaj ou Cardi B qui se sont imposées dans le milieu ; les artistes féminines sur la scène francophone peinent à se faire une place. « Alors que le rap est le courant musical le plus écouté en France, les albums de femmes représentent à peine 5% de la production », rapporte LEJDD.  Ainsi, des médias 100% rap féminin ont été créés à l’initiative de femmes, permettant de découvrir des talents féminins de ce milieu et de montrer que ces dernières ont toujours été là. Parmi eux, vous pouvez retrouver Madame Rap, Rap2filles et Tuveuxdusale. Pour aborder ce sujet, on a voulu laisser la parole à une des concernées, Ana Ford. Cette artiste prometteuse, remplie d'humanité et de résilience vous ensorcellera par son regard de louve et ses bonnes vibes. À suivre de très près. Zoom sur le cas des femmes dans le rap, avec la rappeuse, Ana Ford. Ana Ford. CR : Pascal Grecos Ô Magazine : Salut Ana ! Tu pourrais te présenter pour nos lectrices ?  Je m’appelle Ana Ford, je suis musicienne, danseuse et comédienne de formation. J’ai commencé le rap à 18 ans, j’ai rappé pendant 5 ans puis j’ai arrêté car j’étais très fâchée contre ce milieu. C’était beaucoup de déceptions. J’ai repris il y a un an, parce que ça me manquait trop et je ne regrette pas. En fait, je suis passée à autre chose et je me suis dit que le plus important, c’était que je fasse ma musique et que je me batte pour le faire. À côté je suis comédienne, c’est mon métier principal. Même si j’ai un peu mis la danse de côté, j’ai très envie de reprendre ou bien de ramener mon violon sur scène afin de montrer tous les plans de ma personnalité et de mon univers. Ô Magazine : Dans la vie quotidienne, tu t’appelles Nasma. Sur scène, ton nom c’est Ana Ford. Est-ce que c’est un nom que tu as choisi au hasard, ou bien ça représente quelque chose pour toi ? Il y a 5 ans quand j’ai commencé à rapper, je m’appelais Nas ; c’est le diminutif de mon prénom. Mais on me disait tout le temps : « personne ne pourra détrôner Nas », le rappeur tu sais ? Du coup, il fallait que je change de nom. Ana Ford, c’est mon nom de joueuse quand je jouais aux échecs en ligne. Quand je l’ai choisi, je trouvais que ça claquait. Ô Magazine : C’est un nom qui fait femme fatale. Quand j’ai vu ton nom, je me suis dit cette femme elle est sexy. Mais sexy pour elle, pas pour les autres.  Ça me touche ce que tu dis, parce que c’est tellement d’actualité. Ce qu’on essaye de faire comprendre aux hommes, c’est que quand on se fait belle ce n’est pas forcément pour eux. Quand on est sexy, ce n’est pas pour eux. Mais Ana Ford c’est aussi une coquille. Tu sais, on dit que quand on dort, la seule chose qui peut te réveiller c’est ton prénom. Quand tu entends ton prénom, tu te retournes, parce que ça te fait un truc tu vois. Et je me dis que si parfois ton art est trop lié à toi, alors tu as envie de te censurer parce que c’est trop intime. Le fait de m’appeler Ana Ford, c’est cool parce que c’est moi, mais c’est Ana Ford qui le dit.  Ô Magazine : À 18 ans, j’ai cru comprendre que tu commences à écrire tes propres textes. Comment t’est-venue cette passion là ? Ça m’est venue de deux choses. La première, c’est quand j’avais 18 ans. Il y avait un gars posé avec moi qui faisait du rap. Et un deuxième mec s’est mis à rapper aussi ; tous les deux freestylaient et faisaient de l’impro. J’étais fascinée. Et je me suis dit que je voulais faire la même chose, car je trouvais ça stylé. Quand tu vibres d’une certaine façon, tu attires ces choses. Donc, à partir du jour où je me suis dit que je voulais faire du rap, j’ai commencé à rencontrer un tas de gens qui rappaient. J’ai vite remarqué que ce n’était que des hommes aussi. La deuxième chose, c’est qu’il m’est arrivé un truc dur dans ma vie, et j’avais besoin d’extérioriser et de me défouler. Quand j’ai commencé à écrire, c’était si magique. J’ai énormément de mal à communiquer et à mettre des mots sur les choses, mais quand j’écrivais, je me disais que c’était juste. Quand je me suis produite sur scène pour la première fois, j’ai trouvé ça tellement intense de pouvoir partager ce que je pensais intimement. Ça me fait du bien en fait. Ô Magazine : Tu as monté un crew, Le Red Collectif, avec deux amies à toi. Même si vous avez pris des chemins différents, c’était important la sororité féminine pour toi ? En fait, ça s’est fait avec le flow. Ça s’est fait naturellement. À aucun moment on s’est dit que c’était important de créer un groupe de femmes, parce qu’on ne le voyait pas comme ça. C’était juste pour kiffer la vibe ensemble. Sur scène, on ne présentait que du rap, mais chacune de notre côté, on touchait un peu à tout. On faisait de la danse, du dessin, de la poterie… C’est hyper stimulant, c’est comme ça qu’on évolue. Quand tu vois des gens évoluer dans leur milieu, c’est motivant et inspirant. Ô Magazine : Dans ton morceau Baghdad, tu parles de certaines addictions. C’est important pour toi de parler de ce genre de sujet ?  J’ai remarqué que ce sont des thèmes récurrents dans mes textes. C’est quelque chose de central dans ma vie aussi, car je ne l’ai jamais bien vécu. Quand tu vois quelqu’un fumer ou boire de l’alcool, tu peux penser qu’il est en train de kiffer le moment. Ce n’est pas le cas. Cette personne n’est pas connectée avec elle-même, c’est ça qui la pousse à consommer. Et quand elle est sous influence, elle est encore moins connectée avec elle-même. Je me bats pour arrêter, j’ai du mal, et ça serait bizarre de ne pas en parler dans ma musique. C’est le moyen que j’ai trouvé pour ne pas le banaliser.  Ô Magazine : C’était important pour toi de réaliser le clip du morceau ?  Ça me tient à coeur de réaliser tout court *rires*. Quand j’écoute ou que j’écris une musique, j’ai toujours des flashs d’images dans ma tête. C’est ça que j’aime, parce que ce sont mes chansons et mon univers. C’est trop important pour moi car on n’a que des exemples masculins ; des héros masculins, etc… Je trouverais ça cool que des nanas voient que j’ai écrit, réalisé et monté le clip, et qu’elles se disent « trop stylé, moi aussi je veux le faire ». Parce que nous les femmes, on n’a pas forcément de modèles féminins.  Ô Magazine : Le rap a la réputation d’être un milieu masculin voire misogyne, où les femmes sont assez peu représentées. Qu’est ce qui t’a donné envie de devenir rappeuse ? Comme je t’ai dit, j’ai commencé le rap parce que je ne comprenais pas pourquoi il n’y avait que des gars dans ce milieu. Je voulais faire comme eux. Moi j’adore le fait qu’il y ait des médias féminins qui donnent de la visibilité aux femmes qui font du rap. Et ce qui m’énerve, c’est qu’on n’est pas repostées par @1minute2rap et d’autres médias rap, par exemple.  Ô Magazine : Le rap, c’est un truc « de bonhomme » alors que la musique et la culture underground ne devraient pas être genrés. Ressens-tu ce sexisme dans l’industrie ? Je ressens le sexisme dans la vie de tous les jours, et donc par extension dans la musique, oui. Mais c’est surtout une question de machisme et d’égo. Je m’y connais en terme de maquettes, je sais ce que je veux pour mes morceaux, je sais comment je veux que ça sonne. Et parfois, certains hommes n’aiment pas quand tu sais ce que tu veux et où tu veux aller. C’est ça qui dérange. Alors que quand tu es un homme, il y a tout de suite plus de respect. Pour un projet vidéo, j’ai dû venir avec un homme afin d’être légitimée. Mais il n’y a pas que des travers, je ressens aussi beaucoup de respect. Ça prend du temps mais ça change. Les « ah tu rappes bien pour une meuf », je ne veux plus jamais les entendre. Ô Magazine : Les femmes dans le rap et la musique en général sont si rapidement décrédibilisées. Par exemple, pour ton morceau Ni mariés ni refrés dans lequel tu dis le n-word, tu peux être sûre que tu vas faire polémique et qu’on ne te laissera pas ta chance. Parce que tu es une femme. Alors que pour un artiste, tel que Hamza qui utilise encore ce mot, personne ne lui en tient rigueur et ça n’a pas d’impact sur ses streams. Ça me fait plaisir que tu m’en parles. Avec tout ce qui se passe aujourd’hui, je me posais beaucoup la question. Avec mes amis, entre personnes racisées, on s’appelait souvent par ce type d’injures pour rigoler. Parce qu’on a grandi comme ça. En le disant, je ne pense jamais à mal. Mais depuis que je suis sur les réseaux, je prends conscience de ces choses et de l’ampleur des mots. Je n’ai pas envie de heurter les gens. Je suis une arabe, je viens d’Afrique et il y a déjà tant de racisme entre nous. Et je me suis dit « est ce que ça ne serait pas une prise de position extrême qui risquerait de créer des débats qui ne concernent plus ma musique ? ». Je n’ai pas envie de faire ça. Je ne veux pas créer de conflit entre les gens. Donc je vais enlever ce mot de ce son, parce que maintenant quand je le réécoute, ça me gêne. Il faut savoir se remettre en question.  Ô Magazine : Comment tu vis ta place de femme d’origine maghrébine dans le rap ? Est-ce que tu ressens le cliché de la b-word dans ce milieu ? Je crois qu’il ne m’atteint pas. En fait, je ne le vis pas mal. Ou plutôt, je ne sais pas si je suis dans le déni. Quand tu déconstruis les choses, tu le fais sur du très long-terme parfois. Et en discutant avec une amie récemment, je me suis rendue compte qu’on avait vécu du racisme sans en avoir conscience. J’ai toujours grandi en pensant que j’étais bizarre et que je ne me comportais pas bien, alors qu’en fait j’ai compris que j’avais simplement eu des professeurs racistes par exemple. À Genève, le racisme n’est pas avéré, c’est très caché par rapport à la France. C’est aussi en ça que les réseaux sociaux sont importants, j’ai découvert tellement de choses. J’ai découvert le mouvement #PasVosBeurettes. Ça dénonçait tout ce que j’avais pu vivre dans ma vie. Ça m’a fait tellement de bien de voir des gens écrire sur ça. Maintenant que j’ai compris, j’aime bien en jouer : vois moi comme ta b*urette, mais tu ne m’auras jamais.  Baghdad est disponible sur toutes les plateformes de streaming, et le clip est à visionner sur Vimeo ici ! Read the full article
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manue-ringo · 11 months
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Chapitre 26 : A la recherche de Parker
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Les deux agents approuvèrent les dires de Skinner. Il avait raison. C'était leur dernière chance, ils n'avaient pas le droit à l'erreur cette fois. Mais il y avait un problème, l'agent Parker n'était plus là. Scully était loin de pouvoir se douter de la brutale altercation de Mulder envers la jeune femme. Mulder semblait ailleurs, son esprit se brouillait, il n'arrivait plus à réfléchir. Skinner l'avait remarqué, il reprit :
- J'ai comme l'impression que vous ne m'avez pas tout dit. Vous ne savez pas où elle est n'est ce pas ? Que s'est-il passé ? S'interrogea-t-il. Scully regardait son partenaire dans l'attente d'une explication. Elle aussi voulait savoir. Surtout après ce qu'elle avait vu hier soir.
- Ça, c'est à Mulder qu'il faut le demander. N'est ce pas ? Avait-elle répliqué d'un ton quelque peu cynique. Il tiqua quelques instant. Il se sentit pris au piège. Il ne savait pas quoi leur dire.
- Et bien Mulder, reprenez vous, je vous pris. J'ignore quelle sorte de relation, vous entretenez avec cette fille et je m'en contrefiche. Le problème est que visiblement, vous avez perdu le contrôle de la situation et qu'à présent nous somme dans une impasse. Vous nous mettez dans une position délicate qui pourrait nous coûter cher à tous. Les dernières paroles de Skinner raisonnèrent dans la tête du jeune homme. Il était désemparé. Il se sentait coupable et stupide aussi. Il en avait honte. Jamais encore, il n'avait ressenti ça. Ce n'était pas digne de lui.
- Mulder. Tu as certainement une idée d’où elle pourrait être. Dit le nous s'il te plaît. Dit Scully avec impatience.
- Je n'en ai aucune idée ! S’exclama-t-il.
Surpris, Skinner scrutait les environs d'un revers du regard afin de s'assurer que personne ne les avait entendu.
- Calmez, vous voyons. Vous allez nous faire repérer. Rétorqua Skinner sur un ton autoritaire. - Écoutez-moi bien Mulder. J'en ai plus qu'assez de vos histoires ridicules. L'heure est grave et nous n'avons plus de temps à perdre avec ces conneries. Alors voilà ce que vous allez faire. Vous allez vous charger tous les deux de retrouver cette fille et vite me la ramener est ce que c'est clair ? Dit-Skinner sur un ton grave. - Je vous contacterais. Conclut-il avant de les quitter.
Après cet entrevu pleine de rebondissements, Mulder et Scully avaient rejoins leur véhicule dans un silence de plomb. Ils étaient encore retournés par toutes ces révélations pour les moins inattendues. Les deux agents réalisèrent qu'il existait peut-être un dernier espoir pour se sortir de ce calvaire. Ils disposaient à présent de précieux éléments qui pourrais tout changer. Et ce grâce à une personne dont ni l'un ni l'autre n'aurait osé imaginer. Andréa Parker, cette mystérieuse femme au cœur de pierre qui avait totalement bouleversé leur vie. Où se trouvait-elle maintenant ? Était-elle partie d’elle-même ? Lui était-elle arrivée quelque chose ?
- Bien, par quoi commençons nous ? Tu as une idée Mulder ? S'interrogea Scully.
- Pas vraiment non. Dit-il avec sincérité. En effet, le jeune homme n'avait aucun moyen de savoir où elle se trouvait. Cette fille était tellement imprévisible. Pensait-il.
- Tout est de ma faute Scully. J'ai été stupide. À cause de mon comportement, nous perdons des chances de pouvoir avancer dans cette affaire. Nous risquons d'échouer par ma faute ! S’exclama-t-il dans un élan de colère incontrôlable.
- Mulder, écoute. Nous avons tous les deux, une part de responsabilité dans ce cas. Nous l'avons sans nul doute mal jugé et maintenant, nous en payons les conséquences. Mais le mal est fait et nous devons nous reprendre et retrouver cette fille. Coûte que coûte. Tu es d'accord ? Les paroles de sa partenaire semblaient l'avoir apaisé. Il était soulagé de voir qu'elle lui parlait à nouveau sans hostilité.
- Si tu veux tout savoir pour hier soir...
- Inutile Mulder. C'est oublié. Ce que je veux dire, c'est que tu n'as pas à te justifier. Ce ne sont pas mes histoires et...
- Il n'y a rien Scully ! Comment peux-tu croire ça ? On se déteste, tu le vois bien ? Elle ne représente absolument rien pour moi. Dit-il avec véracité. Scully le regardait, tentant de croire à ses paroles. Mais elle n'y arrivait pas. Elle ignorait pourquoi. Scully sentait qu'il y avait quelque chose entre eux, comme une sorte d'attraction ambigu. Mais elle préféra garder ça pour elle. Scully tenait énormément à lui, son amitié était bien trop précieuse, elle ne voulait pas le perdre.
Scully coupa net à la conversation puis proposa à Mulder de retourner au motel pour y aller interroger le personnel sur place.
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bnjsld · 5 years
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Ce soir sur la route en rentrant de Marseille, avec des collègues de promo on parlait relations. J'étais surpris que 3 sur les 4 étaient en couple, mais ramène quand même régulièrement des filles chez eux en cachette. Pour l'un d entre eux, qui est mon voisin de couloir, je vois souvent sa copine qui reste seule chez lui pendant qu il est au sport, elle fait le ménage. Et dès qu'elle retourne à Nice, il a plein de fille avec qui il est en contact qu il ramene chez lui. Je n abuse presque pas en disant une nouvelle chaque soir. Le pire est qu il s est fait cramé y a pas longtemps par une capote, et il a raconté que c etait moi avec une fille on a couché dans son appart. Franchement, je me demande à quel point d'amour elle est capable de gober ça. Surtout qu elle sait qu il l a deja trompé avant et il a dit qu il ne le referrai plus.
Lorsque je lui demande qu elle est sa motivation a rester avec elle, et il me répond que pour lui c est l amour de sa vie, mais comme il est jeune il veut profiter.
C est recevable, cependant je plainds cette jeune femme qui reste dans le mensonge alors que son amour de son côté doit être accordé avec toute sa confiance.
C'est là que j'ai un bug. Quand ils en parlent entre eux on dirait que c'est normal. Ça m'a toujours choqué de voir ces comportement là. Car je ne les comprends pas. À quel moment, lorsque tu aime pronfondément une personne, que tu ne veux pas la perdre, tu lui fait de telle choses dans son dos. Surtout que ça signifie qu'elle ne te suffit pas ? Alors que fait tu avec ? Ce n'est pas la bonne.
Celle pour qui ton amour pour elle te prend les trippes, te reste dans les pensées dans chaque actions de ta vie, quand tu la rencontres, tu sens que c'est différent. Que tes rapports avec cette personne, tu ne les a jamais eu avec personne. Celle pour qui l'absence te fait aussi mal que la disparition d'un proche.
J'ai fait l'erreur d'avoir perdu cette personne, sans l'avoir trompé, sans avoir cessé de l'aimer. C'est si difficile, alors pourquoi se rajouter de la difficulté ?
Et si c'était ça le secret pour être bien dans sa vie : s'en battre les couilles, ne pas avoir d'attaches pour ne pas avoir de déceptions, et être trompeur pour profiter un maximum. Si eux sont heureux, c'est qu'il y a matière à ressentir du bonheur. Le problème est que j'ai des valeurs, je pourrais pas me permettre d'être aussi manipulateur de la confiance des gens. Si eux me font confiance, je ne dois pas les décevoirs.
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bluejevergade · 5 years
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Jour 1 : Night Club
La musique assourdissante continuait d'envahir la pièce alors que les gens se pressaient sur la piste de danse. La plupart des filles se déhanchaient, attisant l’appétit sexuel de la plupart des mâles présent. Certains c’étaient retirés dans des coins plus à l’abri des regards, se livrant à des activités intimes avec le frisson de l'interdit. D'autres regardaient les gens danser, appuyé sur le mur, un verre à la main et le regard enflammé. D'autres, comme Jacklyn, restait à côté du comptoir, autant pour regarder, essayé de trouver une proie avec qui passer la nuit, que pour discuter avec les barmans.
-Alors ?
Jacklyn soupira et regarda son ami.
-Personne. Y'a bien le grand costaud, là-bas, mais vu comment il se colle à la fille, j'ai pas intérêt à m'en approcher…
Hiccup finit d'essuyer son verre et le rangea. On lui demanda une bouteille de vodka (buvez avec modération, les enfants!) Il encaissa le jeune homme qui lui la commanda et lui donna. Le jeune homme partit avec la bouteille avant de la lâcher par accident et de crier. Il revint au comptoir pour en demander une autre, et Hiccup lui fit payer de nouveau 75 euros avant de lui en donner une deuxième. Il revint vers Jacklyn.
-Pourquoi t'essaye pas avec lui ?
-il est carrément trop bourré… Après tout, il ne verra rien.
Jacklyn finit son verre et Hiccup sourit.
-Je vais essayer. Au pire, je pourrais toujours boire gratos. Souhaite-moi bonne chance.
-Merde, mon grand.
Jacklyn lui sourit et alla s'installer à côté du jeune homme à la bouteille de vodka.
Deux heures et demie plus tard, Hiccup sortit de la boite en saluant ses collègues. Il chercha ses clés dans ses poches quand il entendit un bruit. Il se retourna et vit l'ombre de Jacklyn approcher.
-Tu n'es pas encore rentré ?
-Hiccup… Tu peux me ramener ?
-Bien sûr. T'as un peu trop picolé ?
-Ben, en fait...
Jacklyn s'approcha un peu plus et finit sous la lumière du réverbère. Il avait un œil au beurre noir et avait la lèvre ouverte. Son débardeur et sa jupe étaient tachés de sang.
-Putain, mais il t'est arrivé quoi ?
-En fait, le mec n'était pas si bourré que ça…
Hiccup ouvrit la portière.
-J't'emmène à l'hôpital.
-Non. Non, s'il te plaît…
Hiccup soupira, sachant qu'il ne le ferait pas changé d'avis. La première et seule fois où Hiccup l'avait conduit aux urgences, l'infirmière avait regardé Jack de haut en bas et lui avait demandé pourquoi un garçon s'était habillé en fille, et que ce n'était pas étonnant qu'il se soit fait frapper. Depuis, Jack refusait d'y mettre les pieds.
Hiccup le ramena chez lui, et, assit sur le rebord de la baignoire, le soignait comme il pouvait. Quand il eut fini de lui nettoyer le sang qu'il avait sur le visage, il referma sa boite de pharmacie.
-Tu vas m'expliquer ce qu'il t'est arrivé ?
Jacklyn soupira.
-La même chose que d'habitude. On s'est tripoté, et quand il avait que j'avais un service trois pièces, il a dessaoulé en deux secondes et m'a mis une droite en me traitant de pédé. La routine, quoi.
Hiccup soupira.
-Jack… Pourquoi tu fais ça, aussi…
Jacklyn détourna le regard.
-Je t'ai déjà expliqué… Si je m'habille comme ça, c'est que...
-Non, pas ça. Je sais pourquoi tu préfères être en fille. Pourquoi tu vas toujours en boîte pour trouver des coups d'un soir ? Tu pourrais pas essayer sur internet ? Tu trouverais certainement…
-J'aime bien le contacte humain, coupa Jacklyn. Je ne le trouve pas sur internet. J'ai déjà essayé. Une fois, j'ai donné rendez-vous à un mec, mais il est venu avec ses copains pour me traiter de monstre, alors…
-Tous les mecs ne sont pas des connards, tu sais…
-Pff… Qu'est-ce que tu en sais…
Jacklyn lui avait dit ça sur un ton désabusé et le regard qu'il jeta à Hiccup lui brisa le cœur. Mais le brun dit avec humour.
-Je suis un mec, je te signale !
C’eut le mérite de le faire sourire.
-Tu en connais beaucoup des mecs que ça ne dérange pas d'avoir un petit copain qui aime se travestir en fille ? Parce que si tu en connais, présente-les moi…
-Y'a moi, déjà. Et je ne pense pas que ce genre de chose gêne Killian non plus. Bien sûr, tu devras accepter son poulet de compagnie et Kia, sa sœur qui est un peu… Beaucoup barré, mais…
-Toi ? Coupa Jacklyn, surpris.
-Bien sur, sourit Hiccup. Moi, ça ne me dérange pas, ce genre de chose. Et franchement, ajouta-t-il en se levant, c'est loin d'être la chose la plus bizarre que j'ai pu voir.
Il rangea sa boite à pharmacie.
-Je peux rester là, ce soir ? Demanda Jacklyn. Je ne veux pas réveiller Bunny, il doit se lever d'ici quelques heures.
Hiccup lui sourit.
-Non, vas-y. Je prendrais le canapé.
Trois mois plus tard.
-Excusez-moi ?
Hiccup se retourna en mettant le torchon avec lequel il s’essuyait les mains sur son épaule.
-Oui ?
-Je cherche mon copain ? Vous l'avez sûrement vu. Il est plutôt grand, brun, tatoué, adorablement mignon…
Hiccup sourit et se pencha vers Jacklyn.
-Non, je l'ai pas vu. Mais si tu veux, ma beauté, ajouta-t-il en lui caressant doucement la joue, doucement, gagnant un rougissement de son petit copain, j'ai ma pause bientôt.
-Alors j'attendrais, sourit Jacklyn.
Hiccup lui sourit et appela son collègue.
-Eret ? Tu peux prendre ma place, je prends ma pause.
-Ça roule !
Hiccup fit le tour du comptoir et prit la main de Jacklyn. Ils se dirigèrent vers les toilettes, histoire de passer un peu de bon temps, quand on les interpella. Ils reconnurent sans mal le jeune homme qui avait commandé deux bouteilles de Vodka parce qu'il était trop saoul pour tenir la première correctement.
-Fais gaffe, dit-il à Hiccup. C’est pas une nana. C'est un pédé qui s'habille en meuf.
-Un quoi ? Fit Hiccup en faisant semblant d'avoir mal entendu.
-C'est un mec ! Dit le jeune alcoolisé.
Hiccup lui sourit et lui mit les mains sur les épaules.
-Ah, ça ! Oui, je suis au courant ! Merci !
Il reprit la main de son petit copain et s'enferma dans les toilettes les plus proches.
-Bande de pédés, continua le jeune en continuant à boire.
Et bien qu'Hiccup se serait volontiers chargé de lui donner une bonne leçon, Jacklyn le distrait en l'embrassant. Et alors qu'il passait sa main sous sa jupe, il se dit que finalement, il s'enfichait.
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luma-az · 5 years
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Fanfic My Hero Academia : Ambition masquée #12
Début de la fic ici, ici ou ici.
Résumé : Bakugo Kastuki, né Sans-Alter, déteste les héros et leur arrogance. Devenu policier, il met un point d'honneur à arrêter les vilains avant eux, même si les risques qu'il prend lui valent des reproches de sa hiérarchie. Malgré son sale caractère, il n'effraie pas le héros Red Riot, qui le séduit peu à peu… mais leur relation ne sera pas si simple.
Pairing : Bakugo Katsuki x Kirishima Eijirou
Avertissement : jurons. Beaucoup.
Taille : 30k mots
Publication d'un nouveau chapitre tous les mercredis
Chapitre 12 : le Mollusque
   Ils grimpent les escaliers quatre à quatre, puis arrivés au bon palier Bakugo fait signe à Kirishima de rester tranquille et avance à pas de loups jusqu'à la bonne porte. Au lieu de la défoncer à coups de pieds, comme Red Riot s'y attendait, il prend quelques secondes pour crocheter la serrure et entre sans un bruit. Le héros lui emboîte le pas sans trop comprendre. Ils n'ont pas établis de plan, Bakugo a juste dit "suis-moi", et depuis Kirishima le suit.
Le policier a dégainé son taser. C'est une version améliorée pour vaincre certains Alter récalcitrants, et il fera très bien l'affaire. Se glissant dans le salon aussi silencieusement qu'une ombre, il arrive dans le dos d'Hidoineko, assis sur son canapé, en train de pianoter sur un ordinateur portable. Le blond plaque son arme dans le cou de son coéquipier tout en annonçant tranquillement :
" Salut, le Mollusque. J'avais quelques mots à te dire.
Hidoineko hurle mais ne bouge pas d'un millimètre, tétanisé par la menace. Il bredouille :
— Comment... Que... quoi ? Que... Ce n'est pas ce que tu crois !
— Ah, vraiment ? On va voir ça. Red, tiens-moi ce truc gluant solidement !
Le blond balance l'autre policier dans les bras du héros, qui l'agrippe avant d'utiliser son Alter de durcissement : si le Mollusque veut s'enfuir, il a intérêt à avoir planqué un marteau-piqueur dans sa manche. Pendant ce temps Bakugo fouille le contenu de l'ordinateur. Il ne met pas longtemps à trouver les fausses preuves que son coéquipier lui a mis sur le dos. Le blond jure tout ce qu'il sait et s'exclame :
— Cet enfoiré en a même fait sur toi ! Je ne sais pas ce qui me retient de...
— Non, pleurniche Hidoineko, je t'en supplie Bakugo, pitié ! C'est eux qui m'ont obligé, je n'avais pas le choix ! Sinon, ils...
— La ferme, Mollusque ! Tu savais pour moi et Kirishima et t'as voulu qu'il plonge avec moi, sale petite ordure !
Surpris, Red demande :
— Il savait ? Tu lui as dit ?
— Bien sûr que non, mais ce sale petit fouineur est un flic à peu près correct quand il s'agit de mettre son museau là où on n'en a pas besoin... Il avait deviné depuis longtemps. Et c'était le seul dans toute la brigade. Donc c'était forcément toi qui m'a vendu, sale rat...
— Pitié ! Pitié ! Ce n'est pas ma faute, je...
— Écoute, Mollusque, on sait tous les deux que ces putains de yakuzas n'ont menacé personne et que tu n'en a rien à foutre de qui que ce soit d'autre que toi. Mais je te propose un marché. Je fais comme si je croyais à ton histoire de menaces, on met en place une protection de témoin, tu nous livres l'emplacement du QG du Serpent en signe de bonne volonté, et tu es libre. Vu ?
Immédiatement Hidoineko cesse de se débattre et de gémir, prêt à marchander. En dépit de sa trahison, Bakugo le connait bien.
— Je ne peux pas vous donner l'emplacement du QG. Ils ont toujours été très prudents. Mais pas aussi prudents qu'ils le pensaient, on peut remonter leur piste à partir des messages qu'ils m'ont envoyé. Ça vaut plus qu'une simple protection, Bakugo.
Kirishima s'exclame :
— Vous avez trahi Bakugo et maintenant vous voulez vendre vos camarades ? Mais comment est-ce que vous pouvez...
— Qu'est-ce que tu crois, le rouquin, on vit dans un monde de merde et le métier de flic ne paie pas. Tout ce qu'on a, c'est un salaire de misère et un job ingrat, pendant que vous les héros vous récupérez tout ! A quoi ça sert de se casser le cul quand on a tiré le mauvais numéro à la loterie des Alters ? Tu peux bien me prendre de haut, mais ton petit blond préféré sera exactement d'accord avec moi d'ici quelques années, quand il sera déçu, usé et aigri, comme nous tous.
Bakugo gronde :
— Ne met pas tous les Sans-Alters dans le même sac, connard. Tu es un rat qui se vend au plus offrant. Je suis celui qui va tous vous botter le cul. C'est clair ?
Le sourire d'Hidoineko ne s'efface pas devant la fureur glacée du blond - preuve qu'il est bien plus courageux qu'il n'en a l'air et surtout que lui aussi connait bien Bakugo. Il se contente de demander :
— Je veux que vous me laissiez m'enfuir avec mes affaires. Je me suis fait un paquet dans cette opération, c'est hors de question de laisser la police saisir mon fric pour me "protéger". Je veux que vous me laissiez disparaitre et me mettre au vert. Promit, plus d'opération avec la mafia, juste moi en train de dilapider mon fric sur une île à touriste. En échange du moyen de laver ton honneur et de rattraper le coup sur l'enquête. Tu vas être couvert de médailles, si tu aimes tellement ça... Alors, deal ?
Un sourire cruel s'étale sur les lèvres de Bakugo.
— Donc tu veux une plus grosse carotte... Tss. Non, je ne crois pas que ça m'intéresse. Par contre, j'ai un plus gros bâton, si c'est ça qui peut te motiver. Devine qui d'autre est en train de m'aider à laver mon putain d'honneur ? Le putain de monstre numéro 1 lui-même. Deku.
Cette fois le Mollusque tique clairement. Il ne s'y attendait pas, et proteste :
— Foutaises, Deku te déteste !
— Va savoir pourquoi, mais non. Il pense que je suis un connard, mais pas un traitre, et il accompagne les flics sur mes traces. Tu penses qu'il va réagir comment en découvrant qu'on a perdu la trace du Serpent aux Yeux d'Or à cause de toi ? C'est un putain de héros. Il ne passe pas de marché, lui. Il détruit des immeubles à coup de poings et pose les questions ensuite. Alors, Mollusque... est-ce que tu te sens en veine ?
— ...
— Oh, remarque, pas la peine d'attendre la tête de brocoli. Un héros, j'en ai un sous la main. Grâce à toi, Mollusque. Red ?
— Ou... oui ?
— Si tu serrais les doigts avec ton Alter, tu penses que tu arriverai à lui exploser le crâne d'une seule main ?
Un air horrifié passe dans le regard de Kirishima - décidément trop pur pour sa propre puissance monstrueuse - mais celui-ci se reprend et joue le jeu :
— Je crois qu'il me faudrait les  deux mains. Avec une seule je ne pourrais arracher que la moitié du crâne.
Hidoineko commence à s'affoler et s'écrie :
— Tu ne peux pas faire ça ! Tu es un héros !
— Plus maintenant qu'on m'accuse de complicité avec des meurtriers. Foutu pour foutu...
Red n'est pas l'acteur le plus convaincant du monde, mais Bakugo enfonce le clou :
— Ne présume pas trop de la santé mentale d'un gars qui a décidé volontairement de sortir avec moi. Tu serais surpris.
Avec un frisson d'horreur, le Mollusque craque :
— C'est bon, Bakugo. Je prends ton deal. La protection de témoins et c'est tout. En échange, je vous trouve le Serpent.
— Excellent choix."
Une fois l'information en sa possession, Katsuki n'attend pas qu'Eijirou lui demande d'être raisonnable : il l'envoie à Deku. Il faut mettre tout le monde sur coup pour enfin capturer les yakuzas. Lorsqu'il redresse la tête, les grands yeux de Kirishima semblent plus lumineux que jamais tandis que le héros dit avec un grand sourire :
" Je suis fier de toi, Bakugo ! Tu n'as pas hésité à demander de l'aide et à travailler avec les autres ! On va vraiment les avoir cette fois !
Le blond tente de calmer les battements de son cœur et surtout le rougissement qui commence à s'emparer de son visage. Non, ce n'est pas le moment de retomber amoureux.
Ah. Retomber. Comme s'il avait jamais cessé de l'être.
En tous cas ce n'est pas le moment de s'ouvrir sur ses sentiments, absolument pas. Il grommelle :
— Il y a pas de quoi être fier. J'ai prévenu l'autre abruti parce qu'il faut bien ramener la cavalerie, mais le temps qu'il les rameute tous, ce sera juste pour me voir choper le chef avant lui.
Il hésite une demi-seconde et tente :
— Tu veux venir ?
L'éclat du sourire d'Eijirou pourrait l'aveugler alors que le héros frappe ses deux poings l'un contre l'autre et s'exclame :
— Bien sûr que je viens ! On va leur montrer de quel bois on se chauffe !"
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