Tumgik
#(mais au moins j'ai une histoire a raconter de comment j'ai essayé de me faire la malle de l'hopital avec mon catheter dans une main et
Text
Tumblr media
#balou#personal vent#bon on est fin septembre mais c'est pas grave je vais quand meme appeler ca un vent de mi-année#au debut de l'année 2k22 les choses allait mal dès janvier#entre le decés de mon chien Lenny. la mort d'une petite niece a cause de covid. les problemes de remonte d'égouts dans mon appartement#les choses s'annoncaient mal pour l'année et j'ai vite compris que 2k22 allait etre cursed#bon j'étais loin de m'imaginer que c'etait qu'un debut et que les choses allaient devenir pire encore#2k22 definively the worst year of my life for now#entre la mort de beaucoup (trop) de personnes proches. des problemes de santé.#un séjour impromptu aux urgences a decouvrir les joies du Meopa#(mais au moins j'ai une histoire a raconter de comment j'ai essayé de me faire la malle de l'hopital avec mon catheter dans une main et#ma bonbonne de gaz anesthesiant dans l'autre parce que "mon copain m'attend et rien ne pourra m'empecher d'aller lui dire coucou en salle)#mais il ne faut pas perdre espoir et enfin quelques rayons de soleil viennent percer les tenebres#je m'occupe de Balou. cet adorable saucisse poilu qui ressemble a un petit mouton.#et lui aussi il a a chié de 2k22. maltraité#maltraité. affamé. battu. cet ange de 8 mois commence enfin a sortir de sa coquille.#il ne se cache plus sous le lit toute la journée. accepte enfin qu'on le touche et mange dans ma main.#la premiere fois qu'il m'a apporté son os et que j'ai vu sa queue et ses oreilles se dresser (qu'il garde nirmalement entre ses jambes)#j'ai un peu pleuré#je lui ai acheté un jouer avec un squeak silencieu parce quil a peur du bruit et il l'enmene partout avec lui#hier j'ai appris que des amis proches attendent un enfant. 5 mois une petite fille prévue pour Fevrier.#je suis fatiguée de cette horrible année mais peut etre qu'enfin ma fin de l'année va me laisser un peu de répit (et de bonne nouvelles)#en tout cas j'espere et surtout je ne desespere pas#je n'abandonne pas#j'ai promis
7 notes · View notes
grompf3 · 1 year
Text
Qu'est-ce qu'une bonne chaîne vidéo de vulgarisation ?
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Réponse : Je n'en sais trop rien. Et c'est là mon problème et je voudrais vous en parler.
Je suis amateur de vulgarisation. Et il y a certaines chaînes YouTube que j'apprécie particulièrement et que j'aurais envie de vous recommander : Occulture, Histony, Sur le Champ, Mr Bidouille, Science Étonnante, Asclépios, Scilabus, Nota Bene, Astronogeek, C'est une autre Histoire, Stardust, Thomas Laurent, Micmaths, Stevius, Les Revues du Monde, etc.
Mais suis-je bien sûr de moi ? Prenez le premier exemple que je vous ai cité, la chaîne Occulture. Ils se présentent ainsi :
Bienvenue sur la chaine Occulture : le rendez-vous de la culture occulte ! Fée, vampires, loup-garou, contes, mythes et légendes sont ici chez eux !
Rassurez-vous, il ne s'agit pas de vous vendre du bullshit sur l'art de retrouver le savoir ancestral des sorcières, avec recettes de philtres, rituels ocultes et rabais sur l'achat de pierres magique. Non, sous une forme plutôt fun, avec une mise en scène qui joue sur tous les clichés du genre, c'est en fait du sérieux. Et vous apprenez un tas de truc sur l'origine de certaines légendes, sur des superstitions anciennes, etc.
youtube
Regardez par exemple cette vidéo qui vous raconte d'où viennent ces histoires selon lesquelles l'ail repousserait les sorcières, les vampires et autres trucs maléfiques. Elle est super cette vidéo, non ?
OK, super, je vous recommande la chaîne.
Mais qu'est-ce que j'en sais ?
Je me suis posé la question. Est-ce que je suis sûr de la qualité des informations diffusées par cette chaîne ? J'aime bien la forme, j'ai l'impression d'apprendre plein de trucs... Mais en suis-je bien sûr ? Qui me dit que les gens qui tiennent cette chaîne bossent correctement ?
J'ai commencé à y réfléchir. Et en fait je ne sais pas. Mais je me rends compte que j'ai la même question avec pas mal d'autres supports : magazines vendus en kiosque, documentaires TV, etc.
Or, on sait que les magazines de vulgarisation sont de qualité très inégales, il y a des bons titres et des très mauvais (sans parler de ce qui relève plus ou moins ouvertement du charlatanisme). On sait aussi que les documentaires diffusés sur des grandes chaînes ne sont pas toujours fiables, et qu'il y a même des cas qui relèvent de la désinformation la plus crasse.
Il y a quelques années, le service public français avait diffusé un documentaire célébrant une soit-disant découverte scientifique sur la mémoire de l'eau. En apparence une révolution scientifique qui aurait dû propulser ses auteurs au niveau de Copernic ou Einstein dans l'histoire des Science. En fait du bullshit le plus pur.
Votre serviteur s'est essayé sur Twitter à un débunk sur un documentaire co-produit par les services publics belge et français : "Malaria Business". Un film couvert d'éloges et de prix. Après quelques vérifications basiques, il s'avère qu'on y raconte n'importe quoi et que l'on y promeut des théories pseudoscientifiques dont la pierre angulaire est un essai clinique 100% frauduleux.
Tumblr media Tumblr media
Alors si les kiosques vendent des magazines douteux, si les grandes chaînes publiques diffusent des documentaires mensongers, comment se fier à des chaînes YouTube ? Et bien je vous l'ai dit au départ : je n'en sais trop rien.
J'ai bien quelques trucs.
Déjà, si je repère des conneries, je vais cesser de faire confiance. Et ça peut arriver. Il m'est arrivé, avec mon niveau de culture générale assez basique, de relever des informations totalement erronées dans un magazine acheté en kiosque. Forcément, ça érode ma confiance. Et il y a des émissions TV qui font de l'audience mais qui ont une piètre réputation dans les milieux scientifiques, en raison d'erreurs (ou manipulations) répétées.
Et puis il y a les recommandations : si des pros du domaine me recommandent la chaîne X, j'aurais tendance à avoir confiance.
Et il y a d'autres détails. La nuance, par exemple : le propos qui n'est pas 100% blanc ni 100% noir.
Mais ce en sont des petits trucs. Aucune vraie garantie. Mais pas plus qu'avec d'autres supports. Faute de réponse définitive, d'indicateurs fiables à 100%, je continue à faire confiance aux chaînes citées plus haut et je garde l'œil sur ce que je lis et entends à leur sujet.
Et dans l'immédiat, faute d'avoir tranché le sujet, je vous propose une petite vidéo d'une de ces chaînes que je trouve particulièrement sympas.
Bon visionnage !
1 note · View note
marinebouquine · 3 years
Text
La Sirène - Camilla Läckberg
"Je suppose que l’être humain a toujours besoin de quelqu’un à piétiner, quelqu’un qui a le dessous."
Cela fait maintenant un an que j’ai commencé à lire les policiers de Camilla Läckberg, dont la réputation n’est plus à faire dans la littérature du genre, tant ses héros suédois sont connus désormais. À raison d’un récit macabre par an, l’auteure régale ses lecteurs. J’avais fait une petite pause dans mes lectures policières, préférant une littérature plus classique et générale, mais j’ai profité d’un coup de mou dans ma passion dévorante pour la lecture pour me plonger dans un récit plus simple : quoi de mieux qu’un policier ! C’est ainsi que j’ai commencé à lire La Sirène. 
Tumblr media
Qu'est-ce que ça raconte ?
Magnus Kjellner a disparu depuis trois mois et personne ne sait ce qui lui est arrivé. Au même moment, un ami d'Erika vient de publier son premier livre, La Sirène : un succès qui ne semble pas plaire à tout le monde puisqu'il reçoit des lettres de menace régulièrement. Les deux événements semblent tout à fait dissociés l'un de l'autre, et pourtant, il pourrait exister un lien mystérieux entre la disparition inquiétante du père de famille et l'ombre qui plane sur le succès littéraire de Christian, qui a une attitude de plus en plus étrange.
Mon constat concernant les derniers opus se confirme avec ce sixième tome : je supporte de moins en moins les éléments qui ne concernent pas les enquêtes. Je m’explique : Erika est de plus en plus niaise, elle ne fait que se plaindre de sa grossesse difficile, de la complexité d’être mère, de son corps de femme enceinte; elle ne respecte pas le travail de son mari, lui ment sans cesse, et a pour une unique solution ses doux yeux de biche. Patrick n’en mène pas large, il pardonne tout à Erika, est peu consistant et on se demande comment, après avoir résolu tant d’affaires, il continue à avoir si peu de flair au point que c’est sa femme mère au foyer à temps plein, écrivain à ses heures perdues, qui le mènent sur les bonnes pistes. Les personnages récurrents sont pour le moins caricaturaux et deviennent pénibles à supporter de par le manque d’évolution qu’ils ont. Heureusement que l’enquête, le sujet principal de notre histoire, est là pour sauver les meubles et permet la rencontre de personnages un peu plus complexes, comme celui de Christian ! 
On comprend au fur et à mesure qu’il existe un lien, bien qu’incompréhensible dans un premier temps, entre Christian, Magnus, Erik et Kenneth. Le premier reçoit des lettres de menace et est poursuivi par les démons du passé, les deux derniers sont également les destinataires de courriers effrayants et le deuxième est retrouvé mort, pris dans la glace, le corps lacéré de coups de couteau. Quel événement par le passé a pu pousser ces quatre hommes à être menacés, poursuivis jusqu’à ce que mort s’ensuive ? La mort de Magnus, assassiné, la mort de l’épouse de Kenneth, sous le choc des révélations concernant le passé de son mari, la mort de Christian, qui se suicide pour protéger les siens : qui peut les justifier ? On comprend au fur et à mesure que l’histoire avance et que les flash-backs de la vie d’un petit garçon rythment le récit, que Christian a en fait longtemps souffert de schizophrénie, développée des suites de plusieurs événements tragiques : le décès de sa mère qui l’a poussé à vivre une semaine avec un cadavre alors qu’il avait seulement trois ans, la naissance de sa petite sœur qui a poussé sa mère adoptive adorée à le délaisser totalement, l’adoration d’Alice qu’il avait pourtant essayé de noyer, enfin le viol d’Alice par Erik, Kenneth et un Magnus totalement inconscient de ses actes, auquel il a assisté impuissant, et des suites duquel il a été mis à la porte. Une vie pleine de traumatismes qui a fait ressorti une autre personnalité chez Christian : une personnalité sombre, vengeresse, meurtrière, ayant pour seul but d’éliminer le bonheur de la vie de ceux qui l’ont blessée. C’est elle, la Sirène. 
Vous voulez l'acheter ? J'ai obtenu ce sixième volume des aventures d'Erica et Patrick sur le site Recyclivre, une découverte récente que je voulais tester. Le principe du site est simple : il s'agit d'acquérir des livres d'occasion et les bénéfices sont reversés à des associations qui luttent contre l'illétrisme. Cela a également l'avantage d'être écologique puisqu'on donne ainsi une seconde vie aux livres, et économique puisque les prix défient toute concurrence : j'ai eu ce livre pour 6,80€ au lieu de 22,90€ dans le commerce.
1 note · View note
fallenrazziel · 4 years
Text
Les Chroniques de Livaï #450 ~ TIMIDES RETROUVAILLES (février 846) Erwin Smith
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
Tumblr media
Je suis en train de lire le devis de la guilde Maja quand on frappe à la porte. Je ne fais que partiellement attention à cette interruption, tout occupé à me concentrer sur les chiffres qui s'alignent les uns en-dessous des autres. Hm, finalement, cela ne nous a pas coûté si cher, Hanji a su y faire...
Une voix grincheuse me tire de ma réflexion et mes yeux se lèvent alors sur le visage de Livaï en train de me parler. Désolé, je travaillais. Au fait, il me manque le dernier rapport concernant l'entraînement de tes troupes, il faudra que tu... Il me présente deux feuillets à l'encre à peine sèche et je m'en saisis avec satisfaction. Bien ! Dis-moi un peu, comment vont-ils ? Tu les as retrouvés changés ? Il faut t'assurer qu'ils seront opérationnels pour la prochaine sortie, vous serez en première ligne pour vous frotter aux titans.
Il hausse les épaules, s'assoit sur mon bureau et me raconte un peu ce qui s'est passé dernièrement. Même s'il ne le montre pas, je sais que ça lui fait plaisir de les avoir de nouveau avec lui. Il me détaille leurs chamailleries, les cheveux de Nadja qui ont repoussés, la diète de Claus, l'amitié de Erd et Gunther... Je connais tous leurs noms à présent.
La camaraderie est une bonne chose mais même si la prochaine sortie sera spéciale, ce ne sera pas une promenade de santé. Vous aurez votre propre feuille de route à suivre ; Mike aura la sienne également. Vous devrez couvrir une large zone afin que nous puissions mener les expériences en toute quiétude... Il me demande où je me trouverai. Au centre avec Hanji et ses "bébés". Ah ! tu les as vus, si j'en crois ce qu'elle m'a dit ! Alors, qu'en penses-tu ? Il me répond que ces engins ont l'air aussi tordus qu'elle. Tant qu'elle sait s'en servir, c'est l'essentiel. Cela n'a pas l'air bien compliqué... Oui, je les ai vus il y a un moment. Si on ne t'a rien dit c'est parce que Hanji a insisté pour que cela reste top secret jusqu'au jour où elle les dévoilerait aux soldats. Moi, j'ai été obligé d'y jeter un oeil avant. Il est bien évident que si cela m'avait paru déraisonnable, je n'aurais pas intégré ces machine dans mon plan. Mais elles vont finalement nous être utiles.
Livaï croise les jambes et les bras et me regarde du haut de la table. Nous sommes à la même hauteur et c'est toujours curieux d'être dans ce type de situation. Je me suis tellement habitué à notre différence de taille qu'il me semble qu'il est quelqu'un d'autre en ce moment... Tu sais... Je crois que le bataillon n'a jamais accordé assez de crédit à Hanji. Elle mérite plus d'attention. Ses idées sont souvent folles mais basées sur le bon sens. Livaï rétorque avec sarcasme que pour une première de la classe, elle manque quand même de lucidité et de prudence. Première de la classe ? Que veux-tu dire ?
Il me raconte alors qu'il a déjà entendu plusieurs fois Hanji dire qu'elle avait été première de promotion chez les cadets. Ah bon ? Etonnant. Hanji n'est pourtant pas du genre à se vanter. Je pose mes papiers et m'appuie sur le bureau à côté de lui. Cela te paraîtra peut-être étonnant mais sache qu'aucun d'entre nous - parmi les vétérans en tout cas - n'a été classé premier dans les brigades d'entraînement. C'est toujours une fausse idée que se font les jeunes soldats... Quand nous quittons les brigades, les seules connaissances que nous avons sont basiques en fin de compte. Elles sont suffisantes pour la garnison ou les brigades spéciales, mais pas pour le bataillon ; c'est pour ça que nous opérons une remise à niveau dès le recrutement. Les jeunes recrues se sentent souvent supérieurement puissantes grâce à leurs notes - même si nous nous contentons le plus souvent des moins "bons" - mais c'est l'entraînement des explorateurs qui peut en faire des militaires exemplaires.
C'est pour ça que... cela ne m'étonne pas tellement que Hanji ait dit ça. Livaï se redresse, avide d'anecdotes croustillantes. Je me souviens d'elle quand elle est arrivée dans le bataillon ; la première fois, j'étais incapable de deviner si c'était un homme ou une femme - il m'arrive encore de me le demander d'ailleurs... Je me trompais tout le temps quand je m'adressais à elle ! Ca ne l'a jamais dérangée. J'ai senti qu'il y avait quelque chose chez elle qui me ressemblait... Tout le monde considérait ses idées comme loufoques et peu dignes d'intérêt ; même Shadis ne voyait pas qu'il gâchait ses talents. J'ai essayé plus d'une fois d'attirer son attention sur Hanji, mais il s'est juste contenté de lui octroyer une escouade "scientifique" afin d'avoir la paix. Il ne l'a jamais vraiment exploitée...
Hanji a toujours peiné à se forger une crédibilité. Aussi si elle a lancé ce petit mensonge afin de gagner le respect de ces jeunes qui ne croient qu'aux notes, il ne faut pas trop lui en vouloir. C'est de bonne guerre. Et puis actuellement, nous serions peut-être tous en tête de promotion ! Le temps a passé...
Livaï me regarde par en-dessous et me demande quelle place j'avais, moi. Tu n'en sauras rien, n'essaie pas. Il me rétorque qu'il ira demander à Mike, qu'il le harcèlera tellement qu'il finira par le lui dire. Il ne te dira rien... Hum... Disons alors que je n'ai pas obtenu les notes maximum car je n'ai pas très bien réussi mon test de vol, ça te va ? Il se gratte le menton et se demande quels résultats il aurait obtenu, lui. Tu te souviens de la note très élevée que je t'ai donnée ? Pas moins que ça, je pense. Il répond qu'il aurait sans doute échoué aux tests stratégiques. Qui sait ? Tu n'étais pas si mauvais que ça, lors de ton intégration. Et tu t'es amélioré depuis.
Un bon soldat est une combinaison de plusieurs atouts ; nous ne devons pas nécessairement être bons dans tous les domaines, nous avons chacun nos points forts. Nous pouvons laisser aux autres le soin de combler nos faiblesses. Vous avez tous des qualités que je n'ai pas et qui me sont indispensables au quotidien. Il faut que cette cohésion perdure le plus longtemps possible, c'est la force du bataillon et ce qui différencie notre régiment des autres.
Livaï saute de la table et se dirige vers la porte. De nouveau, le haut de sa tête oscille en bas de mon champ de vision. Je me prends alors à penser à la façon dont nous arrivons à nous corriger l'un l'autre, comme je viens de le lui expliquer... Ai-je pensé à ça en lui servant ce discours ? Il me remercie pour la petite histoire et me promet de ne pas vendre la mèche pour Hanji.
Tu as raison, elle va tenter sa chance cette fois. Donnons-lui l'occasion de briller à son tour !
7 notes · View notes
Text
[Solutions] Amour Sucré Campus Life #4
J’ai pendant longtemps hésité, mais je tenais vraiment à vouloir poster les solutions de cet épisode 4 ailleurs que dans les Amino français d’Amour Sucré.
Sachez que je n’ai que retranscris et traduit les réponses, tout le travail je le dois à @sakurina-mcl, thank you very much for agreeing at translating the solutions for this new episode !
Avant de commencer, je voulais préciser certaine chose:
/ signifie que tu ne gagnes ni perds de points
- signifie que tu perds des points
+ signifie que tu gagnes des points
~ signifie que ça a été traduit et que les textes ne seront pas exactes OU que les réponses ne sont pas forcément exacte (ce qui reste très minime et que c’est vraiment la traduction qui comptera mais faites quand même attention aux réponses)
PA à débourser:
Entre 2000 et 2500 PA
Prix des tenues:
Priya: 150$ 
Rayan: 160$
Hyun & Nathaniel: 120$
Vous aurez aussi à acheter quelque chose à 25$ pendant l’épisode et avant d’acheter votre tenue donc faites attention ! Sur ce, bon courage à vous !
Tumblr media
Sucrette se réveille avec beaucoup de pensée en tête sur les cours. Yeleen lui annonce qu’il y a un test aujourd’hui que Sucrette avait totalement oublié l’existence. Yeleen se montre donc narquoise face à cet oubli jusqu’à recevoir un appel.
Yeleen: Quoi? Mais tu m’avais promis !
A. (Je me demande à qui elle parle…) -5
B. (Ça ne me regarde pas, je vais rejoindre Rosa et Alex.) /
Tu sors de ta chambre pour te rendre au self. Sucrette enverra un message à Chani sur la route pour savoir si Yeleen lui disait la vérité ou non.
Au réfectoire, tu rencontreras Rosalya.
Rosalya: Il ne semblait pas avoir l’habitude de boire. Il a peut-être exagéré parce qu’il était stressé…
A. Stressé ? Pourquoi ? /
B. Je pense qu’il a des vues sur moi. /
Alexy se montrera après.
A. Après ce qu’on a fait pour organiser la soirée ? Je te rappelle que c’était dans l’unique but de te faire rencontrer Morgan ! +5 avec Alexy
B. Dis-nous en plus ! /
Alexy: Au moment de se laisser, on s’est prit dans les bras, il a glissé  ses bras autour de ma taille, sous ma veste. Et on s’est donné rendez-vous la semaine prochaine au concert de Crowstorm. C’est tout.
A. T’aurais du foncer Alexy ! /
B. Le concert de Castiel promet d’être intéressant. +5 avec Alexy
Après quelques dialogues, Chani se montrera. Elle offrira de l’aide pour réviser ce que notre Sucrette n’a pas su comprendre à la bibliothèque pour la sauver de la mouise dans laquelle elle s’est mise.
Si tu choisis de te rendre au concert avec Nathaniel:
Rosalya: À quoi tu joues, [Nom de ta Sucrette]? J’ai essayé de te prévenir mais il n’a pas qu’une mauvaise réputation. C’est avéré et il traine dans des business vraiment louches. Tu devrais faire gaffe.
A. Je sais ce que je fais. Rosa. /
B. T’exagères pas un peu ? /
Alexy: Pas très grand, non, mais y aura pas mal de monde. J’espère bien vous voir, oui ! Ça me détendra certainement…
A. Je t’ai jamais vu stressé comme ça, d’habitude t’es plutôt détendu pour ce genre de choses… /
B. Dis-toi que lui aussi est stressé, Alex. +5 avec Alex
Après avoir un peu parler avec Rosalya et Alexy, tu te rendras à la librairie rejoindre Chani. Tu rencontres Hyun.
Hyun: Oui, oui, ça va… Bien remises de la soirée ?
A. C’est plutôt à toi qu’il faudrait demande ça, non ? +5
B. Très bien, c’était presque trop court comme soirée. /
C. Oui. Tu ne t’y es pas trop ennuyé ? /
A. Rien ? Tu ne viens pas pour te promener et regarder les étagères, j’imagine. /
B. Je comprends… C’est agréable d’avoir un moment à soi sans être obligé de subir le bruit ambiant. /
C. Qu’est-ce que tu caches dans ton sac ? +5
Chani: Tu es prête à découvrir les mythes et histoires incroyables de l’art monumental du Moyen Âge ?
A. Oh oui, j’ai vraiment hâte, je n’attends que ça. +5
B. Merci encore pour ton aide. /
C. J’ai du mal à comprendre ta fascination pour cette matière, je t’avoue. /
Chani: Donc, c’est pas compliqué. On va démarré par le Roc-aux-Sorciers, c’est un de mes favoris 
A. Ça m’aurait étonné. /
B. Et pourquoi ça ? -5
C’est l’heure du test ! Rends-toi à l’amphi principal !
“Quel grand personnage a favorisé le développement des arts au Moyen Âge ?”
A. (Louis XIV) -5 avec Chani
B. (Vercingétorix) -5 avec Chani
C. (Charlemagne) / ← Bonne réponse
“Quel est le livre sacré, étudié par de nombreux historiens en art pour ses motifs ornementaux somptueux ?”
A (Le livre de Kells) / ← Bonne réponse
B. (Le livre des Purânas) /
C. (L’Avesta) /
“Quel grand courant artistique s’est développé sous le règne de Charlemagne ?”
A. (L’art carolingien) / ← Bonne réponse
B. (L’art ottonien) /
C. (L’art anglo-saxon) /
Après un peu de dialogue, quittes l’amphi principal et rends-toi en salle de repos pour y trouver Chani.
Chani: Alors, ce devoir? Je t’ai vue transpirer au-dessus du test, tu t’en es sortie ?
A. Franchement j’en ai pas la moindre idée, on verra bien. /
B. J’ai eu la meilleure professeure qui existe pour m’aider a réviser, évidement que j’ai réussi. +5
C. Je pense que je me suis complètement loupée. /
A. Haha, je ne savais pas que j’avais affaire à une vraie sorcière. +5
B. Je ne connaissais pas du tout. /
C. J’ai du mal à croire à ce genre superstitions, mais pourquoi pas. C’est original au moins. /
Quand tu quittes la salle, tu vas entendre Yeleen parler avec une autre fille et tu auras l’option de les suivre aux toilettes ou non.
A. (Hmm… Après tout, rien ne m’empêche de faire un petit tour aux toilettes, là, tout de suite, maintenant.) /
B. (Ça sert à rien d’essayer d’en savoir plus avec Yeleen. Autant que je trace ma route.) 
Si tu choisis la réponse A, tu vas pouvoir écouter la conversation que Yeleen aura avec l’autre fille sauf qu’en sortant Yeleen te verras.
Yeleen: [Nom de ta Sucrette]?
A. (Vaut mieux que je fasse semblant de n’avoir rien entendu et que je sorte d’ici. Ça peut passer vu le brouhaha ambiant tout à coup.) /
B. Yeleen ? /
Si tu choisis la réponse B: Yeleen ?
Yeleen: Oui, mais t’es en train d’en sortir, alors qu’il n’y avait personne quand je suis entrée. Tu me suis ou quoi ?
A. Tu te fais des films. J’étais venue pour me laver les mains, je repars. -5
B. Pourquoi je te suivrais ? /
Après, la route continue comme si tu avais pris la réponse B. Tu devras donc te rendre dans ta chambre. Après encore quelques pensées de Sucrette, tu recevras un message de ta maman et quelques temps après un message d’Alexy. Rends-toi au parc pour pouvoir le rejoindre.
A. T’as demandé à ce qu’on vienne d’urgence et je suis là. Donc explique au lieu de t’énerver ! /
B. Ah bon ? Je n’avais pas remarqué. qu’est-ce qui se passe ? +
C. Alex je t’ai rarement vu dans un état pareil, qu’est-ce qui se passe ? /
Alexy: Je surjoue une attitude détendue en allant à la fac alors que je suis ultra stressé par cette histoire de concert !
A. Oh, c’est trop chou ! -5
B. C’est juste un petit rendez-vous. /
Rosalya va se montrer juste après.
Rosalya: Il n’y a qu’une solution à ça…
A. Des copines pour t’aider en cas de problèmes ! -5 avec Alexy, +10 avec Rosalya
B. Te mettre à l’aise, bois un coup avant de le rejoindre !
C. Une bonne session shopping ! / avec Alexy, +5 avec Rosalya
Alexy: En tout cas, merci les filles d’avoir accouru…
A. Mais y a pas de quoi ! Tu peux compter sur nous. /
B. C’est la première et dernière fois qu’on fait ça, par contre ! +5 avec Alexy, / avec Rosalya
Retournes au campus et quand tu te rendras à l’entrée du campus, tu auras un autre dialogue avec Rosa.
Rosalya: En fait, en parlant de réviser, comment s’est passé ton devoir ? Vu ta détermination tout à l’heure au réfectoire, t’as dû tout déchirer.
A. J’aurais mieux ”déchiré“ si tu m’avais un peu plus laissée réviser tant que je pouvais ! -5 avec Rosalya
B. Pas dingue. Heureusement que Chani était là. /
Alexy: Allez, on fait le concert et après te laisse bosser, promis !
A. J’ai un doute sur ta capacité à tenir cette promesse, Alexy. /
B. À vrai dire je préfèrerais largement augmenter le nombre de soirées à la semaine, mais… J’essaie de faire preuve de sérieux. +5 avec Alexy
Si tu choisis la B: 
Alexy: Comme disait Oscar, le seul moyen de résister à la tentation…
A. C’est d’y accéder. / ← “Bonne”* réponse. 
B. C’est de tenir bon. /
*A vrai dire, la vraie traduction de la citation est: “Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. “ alors ils l’ont… mal traduit?
Bref, Rosalya va partir rencontrer Leigh tandis que tu vas te rendre au dortoir en compagnie d’Alexy. Tu te rendras dans ta chambre seule et tu recevras en cours de route un autre message de ta mamoune. Après ça de fait, rends-toi dans ta chambre ou tu te trouveras nez à nez avec Yeleen.
Yeleen: Oh oui ! Depuis le temps que j'attends, ça m'était complètement sorti de l'esprit.
A. Si ça t'était sorti de l'esprit, c'est peut-être que finalement tu n'en avais pas besoin aussi vite que tu le clamais. /
B. Eh bien voilà, j'ai enfin eu le temps de m'en occuper. -5
C. Un merci aurait suffi. /
Yeleen: Pour Alexy et Morgan… Ça s’est terminé comment ?
A. Je ne sais pas. (J’ai pas envie de lui raconter la vie d’Alexy, après tout c’est mon pote, ça ne la regarde en rien.) -5
B. Pourquoi ça t’intéresse ? /
C. Ah… Tu as remarqué ce qui se tramait… ? +5
Le lendemain, rends-toi au campus. Tu as un cours de Développement personnel, tu auras le choix de t’y rendre ou pas.
Chani: Moi, j’ai dis ça ? Oui. Mais le positif attire le positif ! Il faut toujours positiver.
A. C’est marrant d’entendre ça de la bouche d’une fille qui passe son temps habillée en noir à me parler de films d’horreur. +5
B. Tu as complètement raison. Je tenterais de m’en rappeler. /
Après quelques dialogues, rends-toi dans le hall du bâtiment d’art.
Chani: Tu es sûre de vouloir savoir ?
A. Oui. /
B. Non, finalement il ne vaut mieux pas que je sache. Je m’attends à un truc farfelu te connaissant.
Diriges-toi vers l’amphi principal ou tu tomberas sur Priya. Elle expliquera que le cours se déroulera à l’amphi 2 et sors de la salle pour plus de dialogue.
Priya: T’es pas bien réveillée ? Qu’est-ce qu’on est en train de faire, là ?
A. Non, je veux dire… Par rapport à ce qu’il s’était passé la dernière fois… J’étais pas sûre de t’y croiser aujourd’hui. +5 avec Priya
B. Oui, pardon ! (Je voulais lancer le sujet sur ce qui s’était passé la dernière fois… Mais c’est peut-être pas le bon moment.) /
A. (Non, pas cette fois, il vaut vraiment mieux que je retourne réviser.) / ←Tu es obligé(e) de répondre ça pour pouvoir récupérer le cadeau de ta Tâta… :/
B. (Je vais en cours.) /
Si tu choisis la A. (Non, pas cette fois, il vaut vraiment mieux que je retourne réviser.):
Après avoir fait ton choix, AVANT de te rendre à la librairie, rends-toi au dortoir ou tu peux recevoir un cadeau de sa part: Un sac rond.
Tumblr media
A. Écoutes Tâta, c'est vraiment gentil de ta part mais je n'ai pas vraiment envie de l'avoir… / ~
B. Tâta, tu devrais arrêter de traîner ici. Tu n'as pas autre au chose à faire ? ~
Rends-toi à la librairie. Après quelques monologue venant de Sucrette, rends-toi vers le Hall du bâtiment d’art pour revoir Chani et Priya. Chani est pressée donc tu arrêteras de parler avec Priya. Ensuite, Mélody viendra vous saluer et Priya s’excusera et se rendra à ses cours de droit.
A. Il a l’air d’être quelqu’un de sympathique ! /
B. J’adore les roux. +5 avec Mélody
Mélody va donc te proposer de parler dehors et c’est à ce moment-là que l’histoire continuera de la même manière.
Ou alors...
Si tu choisi la B. (Je vais en cours.):
Rends-toi vers l’amphi 2. Un autre professeur sera là et tu apprends que c’est en fait le directeur de l’université.
Directeur: Bon, désolé de revenir aux bonnes vieilles méthodes, mais quelqu’un aurait-il un sujet à proposer ? Un qui soit un poil plus sérieux.
A. Revenir sur le sujet de la dernière fois ? Priya avait témoigné des problèmes de liberté d’expression dans son pays d’origine. /
B. La dictature ? Comme la Corée du Nord… Je sais pas. /
C. (Je passe mon tour pour cette fois… J’ai pas d’idée.) /
Si tu choisi la réponse A. Revenir sur le sujet de la dernière fois ? Priya avait témoigné des problèmes de liberté d’expression dans son pays d’origine:
Priya: Je rigolais, détends-toi ! Je pense aussi que le sujet est intéressant. Merci de le suggérer. Désolée si je t'ai énervée. ~
A. Je ne savais rien de tout ça pendant tout ce temps. Tu as dû te sentir tellement seule. +10 ~
B. D'accord… Je pensais que je disais encore quelque chose de stupide. ~
A. Il a l’air pas mal ce directeur. +5 avec Chani
B. Étrange, ce directeur… /
Quand la classe prends fin, rends-toi dehors et tu auras une discussion avec Priya.
Priya: Parce que tu avais autre au chose en tête ?
A. Peut-être. +5
B. Je sais pas, tu aurais pu m’aider à arrêter de stresser comme une idiote pour tout et n’importe quoi ! -5
C. Haha, merci pour la proposition. Si j’ai besoin je saurais vers qui me tourner. /
Mélody viendra vous saluer et s’incruster à la conversation.
Priya: Si, mais à de très rares occasions.
A. Il a l’air d’être quelqu’un de sympathique ! /
B. J’adore les roux. +5 avec Mélody
Tu vas parler un peu avec les filles jusqu’à ce que Mélody suggère de continuer la discussion dehors. Priya s’excusera et se rendra à ses cours de droit. C’est à ce moment-là que l’histoire continuera de la même manière.
Mélody: Non… J’ai autre au chose.
A. Un rendez-vous galant ? /
B. (J’ai pas envie d’insister.) /
C. Tu ne veux pas me dire quoi ? -
Si tu choisis la A:
Mélody: Je ne sais pas. J’aimerais bien, à vrai dire.
A. Avec qui ? +5
B. Pourquoi vous ne venez pas au concert ? C’est un endroit sympa pour un rendez-vous ! /
Après ça, tu te rendras de nouveau au hall du bâtiment d’Art pour assister à des cours de Sociologie. Après quelques bref monologue de Sucrette au centre du hall, rends-toi dans ta chambre.
Dans le hall des dortoirs, tu recevra un message de quelqu’un venant d’un numéro inconnu.
A. (J’ai répondu aussitôt: “C’est qui ?”) -5 avec Kim
B. (J’ai ignoré le message.) /
Rends-toi dans ta chambre pour enfiler tes vêtements de sport que tu as acheté dans l’Épisode 2. Tu seras ensuite envoyé dans la salle de gym directement.
Kim: Je vois que tu as bien retenu les règles.
A. En tout cas, merci pour ton message. Sans ça, j’admets que je ne serais peut-être pas venue… +5
B. J’avais envie de revenir, mais je galéjais un peu avec les cours… Difficile de trouver du temps. -5
Kim propose à Sucrette de s’inscrire à la gym pour le trimestre, ce qu’elle acceptera. Sucrette se souvient qu’elle avait perdue sa carte d’identité dans l’épisode précédents. Après quelques dialogue avec Kim, Sucrette payera 25$.
A. Et donc… Nathaniel te prête des livres policiers ? /
B. Il est pas là Nathaniel ? /
Kim: Bon c’est pas mal. On passe aux pompes. On y va ?
A. Maintenant ? On ne fait pas une petite pause ? /
B. Wow, on enchaîne un peu vite à mon goût. +5
A. Nath et toi vous vous voyez souvent ? -5
B. Tu vas au concert demain soir ? /
Après le sport fini, tu te rendras dans ta chambre et la journée se finira. Après quelques dialogues le lendemain matin, rends-toi dans le campus où tu reverras un visage que tu n’avais plus vu depuis longtemps…
A. J’ai besoin de votre aide, s’il vous plaît, c’est vraiment important. -5
B. Je ne vous ai même pas dit ce que je cherchais ! /
Il se trouve qu’il avait trouvé ta carte d’identité… avant de remarquer qu’il avait un trou dans la poche de son jeans et que tu vas donc devoir chercher par toi-même ta carte d’identité. Il se trouve dans les toilettes dans une des cabines.
Avec ta carte d’identité en main, tu vas devoir retourner au hall du bâtiment d’art et Sucrette parlera de ses cours d’Archéologie.
Si tu te rends au concert avec Nathaniel, tu le rencontreras là-bas:
Nathaniel: Oh, salut. Je ne m’attendais pas à tomber sur toi.
A. Tu ne t’attendais pas du tout à tomber sur moi ? Une matinée de cours, dans le bâtiment d’Art où il se trouve que je passe justement mon diplôme… Comme c’est étrange.
B. Et moi encore moins sur toi. Mais bon, apparemment, j’ai le droit à une petite surprise dans le genre chaque jour, avec toi. +5
C. C’est bien la première fois que je te vois ici… ! /
Nathaniel: Mais ça tombe bien qu’on se croise. Ce soir déjà dans les dortoirs avant de te retrouver, donc je passe toquer à ta porte pour qu’on ait le temps de prendre l’air frais avant d’y aller, si ça te dit toujours ?
A. Tu seras déjà dans les dortoirs ? /
B. Ok, ça me va. +5
Ou alors...
Si tu te rends au concert avec Hyun, tu le rencontreras là-bas:
Hyun: Enfin… Disons que je passais à côté du bâtiment d'art et que je me suis dit qu'avec un peu de chance j'allais tomber sur toi, c'est toujours plus sympathique qu'un sms.
A. C'est gentil d'être venu jusqu'ici. /
B. Pourquoi est-ce que tu me cherchais ?
Hyun: Je venais pour te dire que ce soir, je peux venir te chercher dans les dortoirs pour qu’on marche jusqu’à la salle... J’ai pas envie que tu fasses le trajet seule.
A. Merci Hyun, c'est très attentionné. /
B. Tu es sûr ? Ne t'en fais pas sinon, je sais qu'Alexy et Rosa y vont aussi, je peux très bien marcher avec eux. -
Ensuite, rends-toi à l’amphi principal pour participer au cours d’archéologie. À la fin du cours, Chani ira te rejoindre.
Chani: Hey, salut !
A. Alors, tu m’as pas raconté ! Comment ça s’est passé avec le directeur ? /
B. Tu veux qu’on aille au réfectoire ensemble ? /
Si tu choisi la A:
Chani: Il est tout simplement génial, figure toi qu'il était professeur à l'institut Métapsychique international ! Je suis quasi certaine qu'il a vu des choses classées secret défense.
A. Haha, il est parfait donc, si je comprends bien ? /
B. Vous avez les mêmes lubies étranges, alors. +
Après quelques dialogues, vous vous rendez au self.
A. (J'ai bien envie de soulever la première page, juste pour y jeter un coup d'oeil rapide.) /
B. (J'ai repoussé le carnet et j'ai fermé le zip du sac.) /
Chani: Cette aprèm on a le cours avec M. Zaidi.
A. J'ai hâte. /
B. Chouette, encore un cours que j'aime. +5
Sors du réfectoire et rends-toi à la cours du campus où tu auras un peu plus de conversation avec Chani.
Chani: Oui, des sushis !
A. J'ai jamais trop aimé ça. /
B. J'adore ! /
Sucrette va soudainement recevoir un appel de Rosalya qui raccroche directement après avoit dit qu'elle allait nous rejoindre. Chani s’éclipse pendant que tu attends Rosalya. Rosalya lui dit qu'Alexy prévoit d'annuler son rendez-vous avec Morgan et elle veut que tu viennes l'accompagner pour le convaincre de ne pas le faire.
Rosalya: Je te propose qu'on aille faire du shopping maintenant, comme ça il y aura moins de monde. Et qu'on passe le début de la soirée ensemble, histoire de pas laisser Alexy seul à se torturer l'esprit pour rien du tout.
A. Ça va être compliqué Rosa... J'ai mal commencé l'année, je peux pas sécher comme ça. -5
B. Hmm… OK, pas de soucis. /
Quoique vous disiez, vous allez quand même devoir accompagner Rosalya qui vous forcera à vous rendre avec elle au réfectoire.
A. …Arrête de te remettre en question alors que tu as enfin ce que tu voulais. +10 avec Rosalya, +5 avec Alexy
B. …Essaye au moins ce soir. Rien ne t'empêche de tout stopper après. Il n'y a aucune raison pour que ça se passe mal. +5 avec Rosalya
Vous sortirez du réfectoire pour faire votre shopping à la boutique de Leigh.
A. On aura des réductions j'espère, vu que tu travailles de temps en temps ici ! +5 avec Rosalya
B. C'est un peu cher pour moi… Je sais pas si… /
C'est à ce moment-là que vous allez devoir choisir votre tenue pour le concert ! Les tenues présentent dépendront de la personne avec qui vous vous rendrez au concert.
Si tu y vas avec Nathaniel ou Hyun : La tenue de Nathaniel/Hyun & la tenue de Rayan
Si tu y vas avec Rosalya, Chani, ou Priya: La tenue de Priya & la tenue de Rayan
Tumblr media
Rosalya: Hiiiiii ! Tu vois ! Je te l'avais dit.
A. Tu vas passer une bonne soirée Alexy. +5 avec Alexy
B. C'était bien la peine de s'inquiéter, Alex. +5 avec Rosalya
Retourne dans ta chambre où tu tomberas nez à nez avec Yeleen.
A. Excuse moi, je ne voulais pas te réveiller, mais… -5
B. Je ne pensais pas que tu étais là. /
Sucrette va donc se préparer pour le concert.
Si tu y vas avec Rosalya, rends-toi directement au bar.
Si tu y vas avec Nathaniel, tu as le choix entre:
A. (J'en ai marre, j'y vais.) /
B. (Je vais l'attendre.) /
Si tu choisi A. (J'en ai marre, j'y vais.):
Rends-toi au couloirs des dortoirs où tu vas tomber sur Nathaniel.
Nathaniel: Tu pars sans moi ?
A. Ça ne se voit pas ? /
B. J'ai cru que tu n'allais jamais arriver. /
Si tu choisi la A. Ça ne se voit pas ? : 
A. Ça ira pour cette fois. /
B. Ça ne suffit pas. /
Si tu choisi la B. J'ai cru que tu n'allais jamais arriver. :
A. Kim ? / ~
B. (Je préfère ne rien lui demander.) ~
Ou alors...
Si tu choisi la B. (Je vais l'attendre.):
Nathaniel se rendra dans ta chambre sans frapper après 40 minutes d’attentes.
A. Il était temps…. / ~
B. Je t’ai attendue, Nath… / ~
Si tu choisi encore la B:
A. (Je lui ai prise la main.) / ~
B. (J’ai commencé à marcher sans prendre la peine de lui prendre la main.) / ~
Si tu choisi la A:
Nathaniel: Oh, si tu veux, on peut rester sur ton lit. ~
A. (Je l’ai repoussé.) ~
B. C’est une idée très alléchante. / ~
Si tu te rends au concert avec Hyun:
Hyun: Je suis rassuré, tu ne tombes pas qu'au café alors. C'est simplement dans tes gènes.
A. Haha, on dirait bien. -
B. Ou alors c'est toi qui attire ça, à chaque fois que tu es dans les parages il m'arrive une catastrophe.
Si tu te rends au concert avec Chani:
Chani: Il y en a quelques uns de très mélodieux, celle-ci est particulièrement rythmique ! ~
A. Rythmique, oui. C’est le mot le plus approprié ! + ~
B. Ça fait mal aux oreilles. ~
Si tu vas au concert avec Priya:
Priya: Cette tenue te va à ravir. ~
A. Tu trouves ? Je n’étais pas vraiment sûre… ~
B. Tu n’es pas mal non plus. + ~
Quand tu te rendras en face du Snake Room, tu auras plus de dialogue.
Si tu vas au concert au Nathaniel:
Ambre: Vous êtes ensemble ? 
A. Oui. - avec Nathaniel
B. Non ! +5 avec Nathaniel
Si tu vas au concert avec Hyun:
Hyun: J'aime bien tes amis. Je les ai trouvé géniaux à la dernière soirée. Donc, vraiment, c'est comme tu veux.
A. Ok allons la voir.
B. C'est gentil, mais j'ai dit que je passais la soirée avec toi, donc, tu es ma priorité. +
Si tu vas au concert avec Chani:
Chani: Un vieux film de vampire. ~
A. Les vampires ne sont pas vraiment ma tasse de thé. + ~
B. J’adore les films de vampires. / ~
Si tu vas au concert avec Priya: 
A. Je te suis, j’ai envie de passer un bon moment ce soir. / ~
B. Tout dépendra des boissons qu’on aura. - ~
Rends-toi à l'intérieur du bar. Après quelques dialogue, tu vas pouvoir obtenir l'illustration de Castiel à ce moment-là.
Après encore quelques dialogues, tu vas avoir une discussion avec la personne avec laquelle tu t'es rendue au concert.
Si tu es avec Rosalya:
A. J'ai beaucoup aimé. +5
B. C'était pas mal... Mais c'est pas le genre de choses que j'écoute.
Si tu es avec Nathaniel: 
A. J'ai beaucoup aimé. +5
B. C'était pas mal... Mais c'est pas le genre de choses que j'écoute. /
Si tu y vas avec Hyun:
A. J'ai beaucoup aimé. +
B. C'était pas mal… Mais c'est pas le genre de choses que j'écoute. -
Si tu y vas avec Chani:
A. J'ai beaucoup aimé. /
B. C'était pas mal… Mais c'est pas le genre de choses que j'écoute.
Si tu es avec Priya:
A. J'ai beaucoup aimé. +
B. C'était pas mal… Mais c'est pas le genre de choses que j'écoute.
Sucrette aura envie d'aller au toilette. En chemin, elle tombe sur Mélody.
Si tu as prit le temps de demander à Mélody si elle avait un rendez-vous galant un peu avant dans l'épisode:
Mélody: Oh, [Nom de ta Sucrette], ça va ?
A. Je croyais que t'étais pas censée venir ce soir, tu as changé d'avis finalement ? /
B. Tu es venue avec ton fameux ''rendez-vous'' ? Où est-il ? -5
Après avoir fini avec tes petites commissions, Castiel va stopper ta Sucrette pour pouvoir lui parler.
A. (Je lui ai fait un geste de la main avant de suivre Castiel.) -10
B. (Je me suis contentée de détourner le regard avant de le suivre.) /
Si tu sortais avec Castiel:
A. Je suis contente de te revoir. /
B. Je ne t'ai pas prévenu parce que... Je ne savais pas comment m'y prendre... -5
A. C'est ce que tu veux ? /
B. La relation à distance a été compliquée, tu le sais aussi bien que moi. -5
A. Je ne pensais pas que vous étiez connus au point d'avoir besoin de vous cacher dans un débarras pour discuter. /
B. J'ai beaucoup aimé le concert. /
Si tu choisi la A:
A. Tu n'apprécies pas la célébrité ? /
B. Les tournées, la musique, les filles, c'est plutôt la vie que tu voulais. -
Castiel: Lysandre n'était plus là pour chanter et écrire… Et j'ai jamais réussi à trouver quelqu'un pour le remplacer, donc c'était la seule solution si je voulais continuer…
A. C'est mieux que ce que vous faisiez au lycée. +5
B. Dommage que Lysandre ne soit plus là. /
Si tu sortais avec Castiel et que tu t'es rendue au concert avec Nathaniel:
Castiel: Ah.
A. Je m'attendais à une réponse plus virulente de ta part. /
B. Ça ne te dérange pas… ? /
C. Oui… Il a beaucoup changé. ~
Si tu sortais avec Castiel et que tu t'es rendue au concert avec quelqu'un d'autre:
A. Je suis contente de te revoir. / ~
B. Je ne t'ai pas prévenu parce que... Je ne savais pas comment m'y prendre... / ~
Que tu viennes avec Rosalya ou non, elle se montrera et tu auras quelques bref dialogues avec elle.
Tout en étant bourré, elle t'emmènera vers Castiel.
Si tu ne sortais pas avec Castiel:
Rosalya: Et c'est pas très gentil ça, je suis en train de parler !
A. Rosa, ça sert à rien d'insister… -5 avec Castiel
B. Stop, viens maintenant, on va prendre l'air. +5 avec Castiel
Si tu sortais avec Castiel:
Rosalya: Vous deviez vous remettre ensemble et on ferait des sorties en couple et on serait tous heureux et on pourrait faire la et [Nom de ta Sucrette] était tellement triste quand…
A. Allez viens Rosa, on va prendre l'air. /
B. Hahaha, elle est drôle quand elle a bu. - avec Castiel
Alexy et Morgan s'occupera de Rosalya tandis que tu vas pouvoir sortir du bar.
Si tu t'es rendue au concert avec Rosalya, tu vas apercevoir Ambre et Nathaniel devant le bar:
A. (Il faut que je l'aide.) -10 avec Nathaniel
B. (Je préfère attendre un peu et observer de loin pour voir ce qu'il se passe.) /
Si tu t'es rendue au concert avec Hyun, tu vas tomber sur lui en face du bar:
Hyun: Je me suis bien dit qu'on aurait du mal à se retrouver.
A. Oui c'est vrai, je t'ai cherché pendant hyper longtemps… Avec la foule, impossible de te retrouver. -10
B. À vrai dire, j'ai retrouvé… une connaissance du lycée, et j'ai discuté, ça a traîné pour en longueur que je ne le pensais. / ← Proche pour obtenir l'Illustration
Si tu choisi la B:
Hyun: Tu veux qu'on rentre ?
A. Oui… Rentrons.
B. (Je vais peut-être retourner voir si Castiel est toujours là avant… On a pas fini notre conversation.) ← Illustration si tu as l’o’m à 65 ou plus.
Si tu t'es rendue au concert avec Nathaniel, Sucrette va commencer à partir du bar jusqu'à ce qu'elle tombe sur Nathaniel et Ambre plus loin dans la rue:
A. (Il faut que je l'aide.) / ← Proche de l'obtention de l'Illustration
B. (Je préfère attendre un peu et observer de loin pour voir ce qu'il se passe.)
Nathaniel: Je t'ai dit de dégager le passage. On a besoin de personne !
A. Elle a besoin d'aide, je ne partirai pas sans être certaine que tout va bien. / ← Illustration si tu as l’o’m à au moins 65 
B. (J'ai lâché Ambre…) Tu es sûr que ça va aller ?
Si tu t'es rendu au concert avec Chani:
Chani: Alors quand je suis sortie, tu étais nulle part et je suis tombée sur un garçon qui m'a complimentée sur mes chaussures, et beaucoup de choses en ont emmenés d'autres… ~
A. J'espère que tu n'as pas passé une mauvaise soirée par ma faute… ~
B. Un futur rencard à prévoir ? + ~
Si tu t'es rendu au concert avec Priya:
Priya: Et ? ~
A. Et… Je me suis retrouvée ici, j'allais retourner au bar. / ~
B. Et… Je viens juste d’apercevoir Ambre… Et Nath. ~
Priya : Oui… C'est possible… Mais il y a des rumeurs… ~
A. Quels genre de rumeurs ? -5 avec Priya ~
B. Hmm… Dans tout les cas, j'avais vraiment peur… J'ai déjà appelé les 112* par moi-même. ~
NB: Dans la version anglaise il s’agit de la 911 qui est un appel d’urgence en Amérique du nord principalement, je l’ai donc traduit en 112 qui est son équivalant.
Priya: J'espère qu'on aura une autre opportunité pour se retrouver, cette nuit a été un peu… bâclée ! ~
A. Avec plaisir, quand tu veux ! / ~
B. J'ai vraiment besoin de me focaliser un peu plus dans mes études et faire moins de fêtes… Mais… Je ferrais de mon mieux. / ~
A. De quoi voulait-elle parler ? ~
B. Étiez vous ensemble pendant un long moment ? ← Illustration si l’o’m est à 60 ou plus
Si tu t’es rendu au concert avec Rosalya ou Chani, tu te rendras au campus seule ou tu tomberas nez à nez sur Rayan:
Rayan: Par ailleurs… en parlant de ça, j'ai remarqué que vous étiez absente cet après-midi… ~
A. Je suis désolée, quelque chose d'important mes parvenues et je regrette de ne pas avoir pu participer à votre classe. / ~
B. Oui, je prévois de me rattraper au plus vite dans la semaine. / ~
C. C'était inévitable. - ~
Si tu choisi la B:
Rayan: Dans l'absence.* ~
A. Haha, c'est étrange. Dans une note meilleure ? + ~
B. Comme ? ~
*Je vous avoue ne pas avoir compris cette partie... Vous le découvrirez par vous même... J'essayerais de trouver une meilleure traduction très prochainement.
Rayan: N'est-ce pas ? Je trouve que le professeur est très doué pour trouver les sujets. ~
A. Je ne voudrais pas être impoli voire méchante, mais “le professeur” parle de lui-même à la troisième personne. +5 ~
B. C'est sûr qu'il l'est. / ~
Rayan: Mais même moi. Tu ne sais vraiment pas qui je suis… ~
A. Mais ça ne me dérangerait pas d'en savoir un peu plus… + ~
B. C'est très gentil à vous de vous inquiéter. Je serais prudente. / ~
A. C'est vous qui êtes unique… Monsieur. ← Proche d'obtenir l'Illustration ~
B. Moi unique… Vous voulez dire ? / ~
Si tu choisi la A:
Rayan: Et ceci… M'intrigue… Cela m'a intrigué depuis le premier jour. J'ai envie de savoir… A quoi penses-tu, ici et maintenant… ?
A. Je pense à vous…  +5 ← Proche de l'obtention de l'Illustration ~
B. Je suis en train de me dire intérieurement que je ne devrais pas avoir cette conversation avec vous. ~
A. (Je lui ai tendu la main.) / ou + ← Illustration si l’o’m est à 65 ou plus ~
B. (Je l'ai laissé partir.) ~
Pour finir l'épisode, il va falloir te rendre au campus et te dirigé vers les dortoirs pour aller dans ta chambre.
56 notes · View notes
chaglt · 5 years
Text
Bilan du mois de mars
Buenas tardes :)
Je suis dans la salle d'attente du centre de santé publique (je sais pas si je dois passer par l'accueil avant ou pas, il y a une file de dingue), je pensais étudier mon monologue de théâtre mais non, me voilà ici, à écrire ce billet au titre si froid. Je vous mettrai un autre en fin de billet si je suis inspirée, ou pas.
Elle écrit plus jamais ou quoi la Carlota? Depuis la rentrée (janvier), je pense avoir écrit deux articles si je ne m'abuse? Et nous sommes le 12 mars, oupsies 😇
C'est dû à plusieurs choses je dirais (comme vous me posez si gentiment la question):
1. A la suite de (et non pas "suite à" #lesvraiscomprendront #lEIImelacherajamais) ma grosse fatigue, voire épuisement, de décembre, j'ai décidé de prendre plus de temps pour moi, de faire moins de chose, mais mieux. Éviter de sortir jusque 3h du mat' le we par exemple. J'ai même envisagé de diminuer le théâtre, mais finalement j'ai juste diminué la pression que je m'y mettais, et ça m'a moins fatiguée - C'EST PAS UNE EXCUSE ça Carlota (flemme d'écrire tout en maj), j'y viens!
Purée la haine, je viens encore de perdre la moitié de mon article parce que j'écris sur mon téléphone.. alors que j'avais officialisé un truc haha, bordel 😂 Je vous écris la suite sur mon ordinateur tout à l'heure, ou dans un mois, ou dans un an💜 Bousis!
Me revoilà, un an plus tard (nous sommes le 12 mars 2020, que le temps passe vite) :-) Petite précision, non je ne devais pas passer à l’accueil avant ma visite, qui n’a eu que 30 minutes de retard, étonnement, sidération, joie jubilée (ce qui ne veut rien dire, le mot est d’ailleurs souligné en rouge).
Je vous préviens, je vais partir dans tous les sens. Aucun filtre. Revenons aux raisons de mon absence :)
2. Le samedi de la rentrée, j’ai rencontré un jeune homme adorable :) (ça fait trois fois que je l’écris mais comme ce tumblr de mes deux bugue.. je sais pas comment dire ça en fait haha) Du coup c’est bien cool, on fait plein de trucs (on est même allés à Salamanque ensemble, c’était top), mais du coup, j’ai moins de temps pour écrire. C’est pas une excuse valable ça peut-être?!?
3. Mes shakras étaient alignés. Avant d’éteindre votre ordi d’un geste brusque, laissez-moi vous expliquer (ça aussi ça fait deux fois que je l’écris, je n’expliquerai plus pourquoi). Quand je fais moins de choses, que je suis plus reposée, que je prends plus le temps, j’écris moins. En fait non, c’est pas vrai. Mais souvent, quand j’écris, c’est pour un peu “dégueuler” tout ce qui m’arrive ici, un peu comme Dumbledore et sa pensine #degueu. Quand j’ai un trop plein de. Mais comme j’ai (essayé du moins) fait moins de choses - finalement j’en ai fait de plus en plus, au fur et à mesure qu’on a appris à se connaître Javier et moi (oui, c’est son nom) - cette concordance des temps <3, j’avais moins envie d’écrire. C’est un peu une façon de me calmer, de me recentrer (bon ici j’explose un peu, mes excuses).
BREF, j’ai de bonnes raisons, mais on s’en fout. Je vais vous mettre quelques photos plic-ploc (histoire d’avoir moi aussi quelques souvenirs) de mes aventures de ces dernières semaines :) Enjoy les cocos, et bedankt si vous êtes toujours là (chapeau surtout)!
Tumblr media
Cette photo résume le week-end incroyable que j’ai passé à Tenerife chez Daniela, que j’ai rencontrée en mai dernier via Couchsurfing lors de mon premier voyage solo de 5 jours pour mes 25 ans (cette phrase est à lire à voix haute sans jamais reprendre sa respiration, dix fois si possible). Ce fut le week-end de l’amour, les enfants sont incroyablement adorables et Daniel et Daniela (je ne rigole pas) sont si inspirants et impressionnants. J’adore leur point de vue sur la vie, c’est toujours super enrichissant de parler avec eux. Ils m’ont offert cette caricature, j’étais trop émue (c’est moi au milieu, vous ne reconnaissez pas mes boobs?!)
Tumblr media
Avec Gemma <3
Tumblr media
Avec ma Daniela <3 :)
Tumblr media
Je suis affalée comme un ivrogne à un bar mais bon :) Je suis trop fan de cette famille d’amour <3
Un week-end super émouvant, j’ai adoré :) J’en suis ressortie toute émue (au risque de me répéter), une dose d’amour pure en intraveineuse (c’est une métaphore les cocos, nous ne nous sommes pas drogués, promis). Et Javier est venu me chercher à l’aéroport avec du gâteau fait maison, ce qui était ultra cute, petit bonus de fin de voyage :)
OH MON DIEU. Je ne vous ai pas parlé de la venue de Pollito à Madrid????!!!! Ah ben non, mon dernier article était sur mon bouquin.. Heu ça va faire un article de 300 pages, je vais décourager tous les lecteurs que je n’ai déjà pas haha! Bon ça c’était la semaine d’avant, quelques photos à l’appui :)
Tumblr media
D’un commun accord, nous trouvons que cette photo résume les deux jours et demi qu’elle a passé dans ma té-ci :-)
Tumblr media
La plus grosse tuerie de tous les temps #casadevalencia #OMG - purée qu’est-ce qu’on a bavé sur cette paella!
Tumblr media
Regardez-là comme elle est choupi tout plein! :D <3
Tumblr media
Une petite sieste à la gare d’Atocha, dans le plus grand des calmes.
Qu’est-ce qu’on a ri mes aïeux! Elle a même rencontré Jacob et une autre Pauline (la veinarde), regardez!
Tumblr media
(ma photo préférée, qui n’a rien à voir avec Jacob et l’autre Pauline por supuesto)
Tumblr media
(toujours rien à voir avec Jacob et Pauline)
Tumblr media
Les voilà les petits trouducs!
Bon les petits potes je vais vous laisser, je vais manger avec Elsa et Lorena :)
Je dois encore vous raconter Salamanque et Seany bitch <3
Grosses bètches!
Carlota
1 note · View note
dahliamichno · 3 years
Text
Défi écriture 4/7: Les Dragons des saisons
J'ai décidé de faire une semaine d’écriture. Chaque jour, je dois écrire au moins une page sur des sujets différents. Quatrième jour, aujourd’hui j’ai eu envie d’écrire un début de fiction.
La légende raconte qu’il fût un temps où les volcans, le froid, la canicule et les tempêtes agissaient à leur guise. Le monde était alors plongé dans un déséquilibre climatique sans nom, dans lequel les saisons n’existaient pas. De la rencontre électrique entre un éclair, un amas de lave et une tempête de neige est née Etrera, le premier Dragon. Elle donna ensuite naissance à quatre Dragons. Le premier crachant de la glace, créa l’hiver. Le second crachant de l’eau, créa le printemps. Le troisième crachant du feu, créa l’été. Et le quatrième crachant du vent, créa l’automne. Ensemble, ils créèrent des environnements différents, des montagnes, des forêts, des plaines, des déserts, et mirent fin au chaos climatique. Le monde se divisait alors en quatre peuples humains, qui vénéraient chacun des frères Dragon et faisaient en sorte de ne pas provoquer leur colère.
Mya et Pia sont deux amies du peuple de l’Hiver. De leur village, on peut apercevoir la grotte du premier frère Dragon. Elle est située très haut sur la montagne où la neige y est reine toute l’année. Il arrive que créateur de l’hiver sorte de sa grotte et contemple le village et les alentours, avant d’y retourner lentement. Et ce sont là ses seules apparitions publiques. Personne ne sait ce qu’il y a d’autre que le Dragon dans sa grotte, et personne n’a jamais eu l’idée d’y accéder. Chaque semaine, le peuple de l’hiver sacrifie divers animaux et font des offrandes à leur Dragon qu’ils déposent sur un autel à l’extérieur du village. Sans aucun bruit la nuit, sans que jamais personne ne sache comment, les offrandes ne sont plus là le lendemain. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé. À de multiples reprises, les habitants du village ont voulu savoir comment une créature aussi imposante pouvait se déplacer sans faire de bruit jusqu’aux offrandes. En se cachant seuls ou par petits groupes autour de l’autel, à faire le gai toute une nuit jusqu’au petit jour. Mais au petit matin, on les retrouvait endormi, proche de l’autel vide, sans aucun souvenir de la nuit qu’ils avaient passé. Une nuit d’offrande, les deux amies, persuadées d’être plus fortes que leurs prédécesseurs, décident de monter la garde. Minuit, une heure, deux heures, les offrandes sont toujours là. Soudainement, la forme d’un Dragon se dessine dans le ciel, ce n’est pas le Dragon de l’Hiver. Le Dragon inconnu brille de ses écailles d’un bleu nuit éclatant grâce à la lumière de la Lune, ce qui contraste avec le blanc immaculé du Dragon de l’Hiver. Les deux adolescentes entendent un léger grognement, puis la lumière des flammes éclairent soudainement la grotte et un cri jamais entendu fait rage depuis la grotte jusqu’au pied de la montagne. Mya et Pia entrevoient des jets de glace, le Dragon de l’Hiver essaye de se défendre. Puis plus un bruit. Le Dragon bleu nuit s’envole avec un objet inconnu entre ses griffes. Le Dragon de l’Hiver à perdu. Les deux adolescentes ne perdent pas une minute et décident de monter jusqu’à la grotte, peu importe l’interdiction sacrée, leur Dragon est en danger. Il leur faudra plusieurs heures pour gravir la montagne. De leur hauteur au petit matin, elles peuvent voir le village agité et les villageois tournés vers la grotte carbonisée. Elles voient aussi les offrandes, ramenées au village, intactes. C’est alors qu’arrive aux loin quatre Dragons. Etrera et ses autres enfants viennent visiter pour la première fois de l’histoire la contrée de l’Hiver. « Aucun d’eux n'est venu cette nuit. » pensa Mya à voix haute. Pia la regarda, elle pensait qu’elles avaient vu le Dragon de l’Eté, puisqu'il est le seule à cracher du feu, mais aucun des Dragons qui se dirigent vers elles ne ressemble à celui qu’elles ont vu cette nuit. Elles s’arrêtent dans leur ascension pour se cacher derrière un rocher. Les quatre Dragons se posent autour de la grotte, Etrera s’avance, et un cri qui fait trembler toute la contrée sort de ses poumons. Elle s’en va dans un énorme fracas, détruisant un bout de l’entrée de la grotte, les trois frères la suivirent. Mya et Pia continuent leur ascension, arrivent à la grotte, et voient le Dragon de l’Hiver couché de tout son long, inanimé. Leur Dragon était mort.
Merci de m’avoir lu ! J’ai pris beaucoup de plaisir à enfin mettre à l’écrit cette histoire qui trottait dans ma tête depuis plusieurs mois. N’hésitez-pas à me dire si ça vous a plu. Je vous dis à demain si tout va bien et surtout prenez bien soin de vous. <3
0 notes
dreanar · 3 years
Text
ma mère m'a toujours dit "capricorne, trop bon, trop con" et c'est si réel. je ne pensais pas pouvoir autant donner sans rien en retour. je ne pensais pas savoir autant défendre quelqu'un alors qu'elle m'insultait dans mon dos. jsuis juste sous le choque et je regrette. je regrette d'avoir remué ciel et terre pour elle, je regrette de lui avoir donné de mon temps, de mon argent, et de moi-même.
jvois putain de flou, parce que je l'avais jamais vu qu'on se foutait autant de moi. j'avais même pas remarqué que depuis 3 ans, elle arrivait à dire autant de choses sur moi ? ptn le pire c'est que y'en a encore des gens qui viennent me voir pour m'en apprendre des plus belles. comment tu peux jouer avec les gens de cette manière ? comment tu peux faire croire que tu les aimes alors qu'au final à la moindre occasion tu cassais du sucre sur eux ? t'inventais des putains de mythos pour pas nous voir, nous parler au lieu de simplement dire la vérité. des putains de mythos sur nous. comment cette relation a pu être saine autant de temps ? comment j'ai fait pour me rendre compte de rien à ce point ?
jsuis tellement choquée, quand on me raconte les histoires j'me dis tout le temps "putain ça partait d'un bon sentiment, jamais jpensais qu'elle allait en parler de cette manière" même quand c'était des putains de conseils désintéressés elle a réussi à dire que j'étais jalouse ? comme son autre super pote qu'elle a insulté de grosse, que son mec était pas soigné ect ? elle a fait ça pour tout le monde c'est juste choquant.
le plus fou c'est que même quelqu'un qui n'a rien demandé elle veut décider pour lui. décide pour lui alors. mais jte rappelle qui m'a dit quelque chose un jour et que je prenais juste cette putain de mission à cœur, avec toi ou sans toi. lui au final ne m'a jamais fait de mal, a toujours parlé de moi en bien. c'était un homme gentil et bon avec les gens qu'il aime, une leçon que t'as dû aussi oublier. et y'en a beaucoup. c'est bien beau de dire que ta mère fait n'importe quoi depuis mais je n'ai jamais vu une personne faire autant n'importe quoi que toi. y'a un autre homme qui est nourri, blanchi dans sa maison alors que y'a jamais accepté ça de toi. il t'a tjr fait galéré pour que tu vois tes petites amourettes chez toi. et y'en a encore des plus belles que tu ne fais pas ou que tu fais.
jsuis choquée de ce que t'es devenu au point où j'me dis c'est irréparable. parce que j'prefere limite que t'essaye de retourner le cerveau de Riad plutôt que le mien. parce que je sais que ça te tue qu'il parle à "cette inconnu" alors que c'est toi qui a semé tout ça. qui sème le doute récolte le vent. j'ai dû rien lui raconter à part ma version des faits pour une photo car tu me fais passer pour je ne sais qui en disant à tout le monde que j'étais en sous-vêtements. à croire t'adore vraiment me créer une vie,( bah stp rends-moi riche au moins). le reste lui-même s'est rendu compte et avait la haine contre toi, parce que tu t'es comporté de la même manière qu'avec moi. Il avait beau dire "camille des fois elle te disait ça pour pas te voir mais en fait elle faisait ça", et j'avais juste à lui dire "pareil pour toi Riad" et ça était ça pour tooooout. c'est ça la pire chose qu'il puisse t'arriver, que tout le monde découvre ton petit manège parce que ptn que des Alex, Andy, Evy ne sont archi pas épargnées, ils ignorent juste comme on l'ignorait. Mais ne t'en fait pas t'as pas besoin de leur retourner la tête, jvais pas allé les voir, ils vont découvrir tôt ou tard ton vrai visage.
donc du coup comme j't'ai dit je préfère que tu vas voir Riad plutôt que moi, le jour où tu le regretteras. parce que franchement ton dernier post tumblr a brisé un truc. La méchanceté et le vice sont montés trop haut.
En même temps t'es la plus forte pour ça, faire des indirects, monter les gens contre une personne, t'as su le faire avec Tahina, Camille l'ex de Elo, la super ex bail de ton super mec.
La cerise sur le gâteau, c'est cette place de victime que tu prends. Comme si on t'avait fait quelque chose ! J'ai fait quoi hein ? À part essayé que tu passes un semblant d'anniversaire après ce qu'il t'est arrivé ? À part contacter tous tes amis pour essayer de faire un truc pour lui ? Mettre 250e la dedans ? Remettre une centaine d'euros derrière pour continuer de fleurir ? Ramener des bouquets à ta mère une fois par semaine ? J'ai fait quoi de mal quand je venais pratiquement tous les soirs pour être là pour vous ? Alors que j'avais école, travail et que l'essence ça coûte chère ? J'ai fait quoi de mal quand je te ramenais ta cons pour que tu fumes avec ton super copain car t'as pas su te réveiller et qu'il pétait un plomb contre toi ? tous les allées et retours que j'ai tapé de chez toi à bous pour retourner chez toi pour te donner ta cons. Qu'est-ce que j'ai fait de mal pour que pendant 3 ans tu parles de moi de cette manière ? Mettre de l'argent pour ton rat qui a fini donné ?
je sais que toi t'as mal mais t'es pas obligé de causer le mal autour de toi.
0 notes
und100 · 4 years
Text
Pierô
Tumblr media
Aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir d'interviewer Pierô, illustrateur de grand talent qui a déjà pas mal d’illus à son actif tels que Ghost Stories chez Repos Prod, Kero, M. Jack chez Hurrican, ou encore le dernier Last Bastion chez Repo Prod. Il est aussi dans l’édition avec Kyf Editions qui ont commis les excellents TV Show et Fou Fou Fou.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Salut Pierô, merci beaucoup d’avoir accepté cette interview. Hello, avec plaisir pour l’interview, j’ai parcouru les questions vite fait, ça s’annonce rigolo. Je me souviens de notre première rencontre sur le stand Hurricane Games au PEL 2018 où tu dédicaçait Kero. Tu m’avais alors raconté une anecdote intéressante sur les demande de l’éditeur sur le style graphique de ses jeux, t’en souviens tu? Peux tu nous la raconter? En ce qui concerne l’anecdote, pour le coup, j’étais persuadé qu’on s’était rencontré à Cannes pendant le festival du jeu autour d’une table de « Tv show » mais bon, j’ai une mémoire de poisson. Pour ce qui est de l’anecdote, j’imagine que tu parles des demandes de « non violence » dans un monde Post-apo. Hurrican, avec qui je travaille depuis des années, est une maison d’édition suisse dont le patron, Yves Menu a une particularité : Il déteste les représentations de violence, de sang ou tout ce qui est lié à la mort (têtes de morts, armes etc). Quand le premier jeu que tu édites, c’est un jeu basé sur le premier serial killer répertorié (Jack l’éventreur), c’est compliqué. Mais comme on avait opté pour un côté assez cartoon, ça s’est bien passé. Pour Kero, l’éditeur me parle de son projet de jeux « post apo(calyptique) » dans un univers « à la Mad Max ». Le connaissant bien, je lui demande s’il a conscience de la « violence » visuelle inhérente à ce genre d’univers. Ce à quoi il me répond : « J’aimerais un univers coloré, un mad max un peu écolo et joyeux. ». Le genre de challenge qui me plaît bien ! Dans l’absolu, ça m’allait très bien. Je suis pas fan des armes à feu et de ce genre de choses, donc c’était un projet vraiment chouette à faire. Je crois savoir que tu aimes beaucoup les dédicaces, peux tu nous dire pourquoi? Les dédicaces, c’est presque la raison pour laquelle je suis illustrateur. Une des rencontres fondamentale dans ma vie c’est ma toute première séance de dédicaces BD. J’ai 13 ans et le dessinateur du « Soleil des loups », Arthur Qwak vient dédicacer dans la librairie où je viens acheter mes BD dès que j’ai des sous. Ce gars, ce grand punk, fait tout ce que je rêve et il incarne le fait que c’est possible. Je réalise quelques années plus tard que j’oriente toute ma vie pour y arriver à partir de là, et du coup, plus tard, l’envie de rendre la pareil est là. J’ai souvent dédicacé pour des familles ou un ado me disait timidement qu’il adorait dessiner et ça me fait marrer qu’autant, il deviendra dessinateur parce qu’il a réalisé, lui aussi, que c’était possible. Les dédicaces, c’est des rencontres, des moment forcément cools parce qu’on papote, on échange, c’est tellement bien de se nourrir de ça pour retourner t’enfermer dans ton bureau le reste de l’année. Après, c’est pas toujours génial hein… Il y a toujours ce moment de creux, de fatigue… Ou cette personne pas sympathique qui croit qu’elle te rend service en te demandant un truc « original » et inattendu… Mais dans l’ensemble, j’aime ça à la folie. Peux tu nous dire ton parcours, comment tu en es venu à l’illustration de jeux? Mon parcours est un peu celui d’un autodidacte. J’ai commencé très jeune les « beaux arts » en cours du soir et à m’orienter vers le dessin et les arts plastiques. Cependant, je me suis retrouvé à faire un mauvais choix après le bac et même si je le regrette absolument pas, j’aurais été un meilleur illustrateur et surtout, je l’aurais été plus tôt… Ou pas en fait.. Difficile à dire. Pour ne pas inquiéter ma mère, j’ai essayé d’être prof d’arts plastiques pour avoir un vrai métier. Donc Fac et Capes. Ayant une formation excellente depuis tout jeune tant en pratique plastique qu’en histoire de l’art, j’ai mon deug sans jamais ouvrir un livre ni même toucher un pinceau. Je m’amusais même à présenter des travaux fait aux beaux arts quand j’avais 10-12 ans et en mettant le speech adapté genre « arti » et je m’en sortais pas mal… Une honte quand j’y pense. Parallèlement, dès ma première année de fac j’ai dû bosser pour vivre et du coup, ça a clairement pris le pas sur des études qui ne me passionnaient pas du tout. A 20 ans, j’ai arrêté mes études pour travailler (libraire BD, vendeur de jeux vidéos, tenancier de cyber café…) et ce pendant 10 ans. Pendant ces 10 années, j’essayais de continuer à dessiner, monter des projets BD… Pis finalement, je suis rentré en contact avec Bruno Cathala et pis Poupouf… Le drame. Pour le coup, je suis devenu « illustrateur de jeux » parce que je suis joueur et que je voyais des François Bruel, Franck Dion ou des Julien Delval faire des trucs de fou… J’ai voulu faire pareil très vite. Quel est l’illustration que tu as le plus kiffé? De loin et sans hésitation la couv’ de « Kero ». J’y ai passé beaaaaaucoup de temps et chaque instant était un pur bonheur. J’adore les décors rocailleux, les déserts et les univers un peu fait de bric et de broc. J’adore mon perso féminin du premier plan que tout le monde prend pour un homme… Comme quoi, dès qu’on fait pas des pinups à gros seins… C’est une illustration dans laquelle je me suis beaucoup impliqué, j’ai même pris plaisir à faire des véhicules… C’est pour dire ! Quel est ton jeu préféré ? Pourquoi ?  Dans ceux que j’ai illustré ? Ou de façon générale ? En y réfléchissant un peu, de toutes façons, je pense que je répondrais « ghost stories ». J’aime les jeux coop’, j’aime les jeux qui me racontent une histoire tout en gardant une vraie mécanique. « Ghost » c’est aussi un jeu de vrai pote, Antoine Bauza et on s’est régalés à le faire ensembles. Je suis un gros joueur dans l’absolu, ma ludothèque dépasse les 500 jeux et je continue d’en acheter… A condition de donner ceux auxquels je ne joue plus. Parmi mes gros jeux de cœur, je citerais « mystères à l’abbaye », « les chevaliers de la table ronde », Le « gang of four » (et le tichu) et « Yspahan »… Ceux là, je m’en séparerais jamais.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Si on sortait le jeu “ Questions de merde “ pour continuer cette interview? Je tire 3 cartes… Voici les questions de la première carte: Quel record du monde aimerais-tu battre? Alors je n’ai absolument pas l’esprit compétitif… Mais genre, absolument pas. Je ne vois aucun intérêt dans les « records ». Souvent, je les trouve cons et inutilement dangereux… Du coup, je ne saurais absolument pas quoi répondre. Comment démissionner avec classe? HmMMMmmm… démissionner, c’est un acte « classe » en soit je trouve. Quand tu es face à une situation intenable ou quand tu as une opportunité que tu imagines meilleure qui te pousse à « partir », c’est une prise de risque de tout lâcher pour aller vers du mieux ou du moins pire… Du coup, j’ai toujours trouvé que « démissionner », « partir », « envoyer chier », dire « non », c’est bien et classe… Je réalise… A des questions de merde, faut répondre avec humour ? Un peu n’importe comment ? Attends, je vais essayer de faire mieux après… Mais c’est pas trop mon truc… A quoi reconnaît-on le grand amour? HmMMmm… Quand tu rencontres quelqu’un qui te survit plus de 1 semaine au quotidien ? Voici la deuxième carte: Tu pars en lune de miel demain, où vas-tu? Québec, direct. Massif de charlevoix, dans une grande forêt entre deux lacs. Quelle taxe proposes-tu de créer pour renflouer les caisses de l’état? Heuuu… La taxe à la connerie, celle qui rapporterait le plus gros. Quel métier, désormais inenvisageable pour toi, te faisait rêver pendant ton enfance? Ben j’ai rêvé que d’une seule chose et depuis toujours et je le fait. Impossible pour moi de répondre à ça… Mais j’aurais bien aimé être parachutiste pro. Genre, travailler dans le milieu pour pouvoir sauter tout le temps et être un bon para… J’en ai pas rêvé enfant dans ces termes mais j’ai toujours voulu voler et comme j’ai pu réaliser ce rêve… J’ai qu’une seule envie, continuer… Mais j’ai découvert ça un peu tard. Et la dernière carte: Quelle est la conséquence négative de ta présence sur Terre? Bah, Brad Pitt paraît moins beau et sexy. Que faut-il faire pour profiter de sa jeunesse? Savoir ne rien faire. S’asseoir, les yeux dans le vague et s’imaginer plein de choses… Quel est l’endroit idéal pour une première rencontre? Des escaliers. Merci infiniment Pierô d’avoir répondu à ces questions! Je te souhaite beaucoup de succès avec ta maison d’édition, Kyf Editions et j’attends ta prochaine illustration avec avidité! Chers lecteurs, si vous avez aimé les questions, vous pouvez les retrouver dans le jeu “ Questions de Merde “ édité chez Le Droit De Perdre
Tumblr media
Read the full article
0 notes
sunlight-is-life · 6 years
Text
Faute avouée à moitié pardonnée (!?) ... Svp...
Aujourd'hui, j'ai fraudé.
Voilà, je le dis ici, noir sur blanc.
Pas la peine de me dénoncer, c'est déjà fait.
C'était pas voulu.
Je sais, c'est ce que tout le monde dit.
Mais pour moi c'est vrai.
Bon je raconte.
Le plus drôle, c'est comment ça s'est passé.
Je devrais prendre le métro ce matin jusqu'au terminus pour retrouver le conducteur du covoiturage et rentrer in my home (chez moi quoi).
Ma valise était hyper lourde, comme d'habitude, alors que je m'étais promis de l'alléger sur ce trajet. Mais trop de livres de cours, trop de poids, trop quoi.
Bref. C'est pas ça l'important.
Donc j'arrive au métro, j'avais pas de ticket, ben oui sinon l'histoire n'aurait pas d'intérêt. Je me dirige donc vers les bornes pour en acheter un. Voyez la bonne intention quand même (faudra que je le mette en avant au procès, si y a recours en cassation).
Sauf que problème: la borne marche pas. C'est bien ma veine. Ce jour là quoi !
Au début je me suis dis putin t'es conne t'arrive même pas à faire fonctionner la borne, la nulle quoi. Mais en fait, c'était vraiment la borne (même si ça m'empêche pas d'être pas douée avec ces machines, mais on va en rester aux machines, pour l'instant).
L' autre machine d'à côté pareil. Evidemment. Quant à la dernière, y avait une femme avec une ribambelle d'enfants, z'etaient au moins 4 ou 6, ça peuplait de partout, qui me dit que ça marche pas non plus.
Moi là j'étais déjà en mode panique. Déjà qu'avant c'était le stress, mais là je savais plus quoi faire.
La mère, elle (et là on voit l'adulte responsable) savait comment réagir. Elle se tourne vers ses petits, un peu à la mode poule poussin, et leur dit bon allez on y va quand même. À ce moment, allez savoir ce qui m'a pris, j'avais l'impression de faire partie de la bande et j'ai suivi le troupeau. Un poussin de plus ça se remarque pas, si ?
Donc nous voilà à la queueleuleu (j'exagère à peine) nous diriger vers les accès au métro. Sauf que, à cet arrêt, c'est pas des tourniquets hyper faciles à enjamber (ben non sinon ce serait pas drôle !) c'est des portes qui claquent et qui font mal, très mal (je sais de quoi je parle mais je veux pas spoiller alors je finis mon histoire et tu lis jusqu'au bout ok !?).
La maman poule et ses poussins avait trouvé la tactique, elle : attendre dès qu'une personne passe et lui coller son petit pour le faire passer de l'autre côté. On croirait à un sauvetage franchement.
N'ayant aucune compétence en matière de fraude, j'ai suivi bêtement le principe. Pour ma défense, ça semblait efficace de son côté. Sauf que je ne suis pas un petit poussin (la vie nous met des claques dans la gueule pour nous faire comprendre certaines choses.)
Voilà qu'une femme arrive de mon côté. Je me précipite donc derrière elle pour la suivre après son passage. Sauf que, ces connes de putin de portes (pardon je m'emporte) ont décidé de se refermer, à ce moment là, où je passais, oui oui ! Comme je suis petite et toute mince et rapide comme euh ... fin du coup mon corps est passé...
Ce qui n'était pas le cas de ma valise ...
et de mon bras... qui tenait la valise.
Je vais passer au bêtisier, c'est pas possible autrement.
Je sais pas si vous voyez l'image de moi d'un côté des portes tenant ma valise, et de l'autre côté des portes, coincée par ces portes, mon bras et la valise (elles font vraiment mal quand elles se referment franchement, si vous vous posiez la question).
À ce moment là, le cerveau a une capacité étrange, insoupçonnée et bienveillante (!?), d'oublier l'environnement extérieur pour se focaliser seulement sur le problème perturbateur. En l'occurrence me sortir de cette situation, humiliante mais surtout absolument stressante !!!
Les gens passaient, aucune pitié, personne, rien, nothing, nada, allez tous vous faire ..claquer !
Et puis arrive une grand mère (mon espoir!) qui s'approche,
me regarde..
et commence à râler sur les jeunes qui fraudent et qui l'empêchent de passer et qui bloquent le passage et patati et tralala et ferme ta gueule et puis s'en va !
Je commençais vraiment à désespérer là. J'imaginais les pires scénarios, comment expliquer aux contrôleurs comment je me suis mise dans cet état, que dire à mes parents une fois à la gendarmerie, à qui leguer mes petites économies,
quand une jeune femme est arrivée, toute compatissante, qui commence à réfléchir à ma situation. (Moi j'étais au bout de ma vie là) Elle a essayé de me faire passer ma valise par le dessus mais elle était trop lourde. Du coup j'ai proposé qu'elle l'a passe avec elle à côté,
quand j'ai lâché ma valise, bizarrement les portes se sont ouvertes (je suis sûre que j'étais surveillée et que ça a bien du faire marrer cette scène), et puis elle est passée et m'a donné ma valise. Et je l'ai béni (je suis pas croyante mais je suis pas fraudeuse non plus, alors l'un dans l'autre) jusqu'au métro.
Et puis une fois dans le métro, j'ai flippé de voir débarquer les contrôleurs et de pas savoir expliquer ma situation. Je suis vraiment une quiche quand il s'agit de ne pas respecter les règles moi...
Pauvre vie de moi-même. Amen.
Tumblr media
1 note · View note
littlewattpader · 5 years
Photo
Tumblr media
Lovechild - fan fiction Percy Jackson (on Wattpad) https://my.w.tt/fPTnsw7CMX Et si Annabeth avait eut une soeur, une petite soeur? Je vous le rappelle, elle s'est enfuie de chez elle quand Luke l'a retrouvé. Et si Athena avait eut un second enfant avec Frederick Chase? Venez découvrir l'histoire que cela enclenche... Entre quêtes, découverte, amour, guerres, la vie des Chase et du Camp des Sangs mêlés n'est pas très calme! Cette histoire se passe après Le Dernier Olympien mais ne tient pas compte des Héros de l'Olympe.
Extrait: 
Annabeth Chase—
Son arrivée bouleversera tout mes plans. J'aurais du devenir une grande architecte, construite une meilleure et plus grandiose Olympe, mais tout c'est écroulé quand cette personne a fait son entrée dans ma vie et dans mon coeur.
Rien ne sera plus jamais pareil.
Encore une sang-mêlée venue me retrouver pour toutes les mauvaises raisons. Cette histoire, je vous la raconte à contre-coeur.
Quelques temps plus tôt— Dans la tête de Leilani
Papa gueula à travers la maison de descendre. Je ne comprenais pas pourquoi. J'avais fait tout ce qu'il m'avait demander de faire. J'avais lavé la vaisselle, rangé mes affaires de cours, passé l'aspirateur. Que me voulait-il? Il n'y avait rien de bon à ce qu'il veuille me voir. Il fallait se préparer au pire.
Mon père et moi entretenions une relation tendue depuis toute petite. Il m'avait clairement dit que je n'étais pas la fille de sa femme et qu'il ne savait pas comment cela se faisait que je partageais certains traits physiques avec lui.
Je savais en réalité que peu de temps après ma naissance, il passait encore du temps avec une jolie femme aux aspects divins. Elle me ressemblait, d'ailleurs, et j'en venais à la conclusion que j'étais pas sensée exister.
Je descendis les marches de l'escalier quatre à quatre, réfléchissant déjà à un argument contre les accusions grotesques de mon père. Il était d'ailleurs assis sur son canapé vert et il fixait la télévision. Plusieurs bouteilles de bière vides étaient couchées par terre. Je déglutis difficilement. Il était vraiment la carcasse d'un homme. C'était répugnant.
" Qu'est ce qui te prends de descendre aussi lentement, Leï? Tu sais à qui tu parles là? Tu dois m'obéir sale garce!
— Papa, je suis là. Je t'écoute.
— J'aurais jamais du fricoter avec cette femme, t'es qu'un sac à m-"
Je n'écoutais déjà plus. Depuis des années, je réprimais mes larmes. Je me battais contre assez de démons intérieurs et extérieurs pour en plus avoir à le supporter. En effet, en rentrant de cours, j'étais souvent confrontée à des monstres bizarres. Je pense que je suis folle.
A douze ans, c'est tôt pour faire des hallucinations. Des fois, j'ai encore mal où ils me frappent. Je crois que je disjoncte totalement. La seule fois où j'ai essayé d'en parler, papa m'a envoyé une bouteille dans la tête. J'ai failli être hospitalisé.
" Tu m'écoutes, petite? Je t'ai dit prends tes affaires et CASSE TOI! Toi et tes débilités vous me cassez la vie! Vous détruisez tout!
— je... Je comprends pas..."
Mon père se leva sur toute sa hauteur. Il avait un ventre proéminent— du à sa surconsommation de chips et d'alcool. Il s'est approché de moi doucement, ses yeux luisants. Son haleine fétide me donnait la nausée.
" Ta mère est une femme nommée Athena. Elle m'a dit que je devais t'emmener à New York, pas loin en tout cas, pour le Camp des Sang-Mêlés. Je ne vais pas y aller pour toi. Toi et ta batarde de soeur serons bien ensemble.
— J'ai pas de soeur...
— Ah. Oui. J'avais oublié. Cette petite idiote a fui quand elle avait sept ans." Il sourit bêtement, grognant en même temps. Je profite de son moment d'inattention pour reculer d'un pas. Quand il boit, il me fait peur.
" Annabeth Chase c'est son prénom. Débrouilles toi pour la trouver. T'as quinze minutes pour faire tes valises, après je te fous dehors."
Il faisait sombre dehors. Il devait être non loin de minuit, j'étais épuisée, je n'avais plus un rond, et le chemin pour New York s'avérait long et pénible. Je ne pouvais plus me permettre ni taxi ni bus, et je me devais de continuer à pieds.
Annabeth a intérêt à exister. Pareil pour le Camp. Cette Athena avait un prénom qui correspondait bien à son aspect divin, du moins de ce que je me souviens. Elle avait tout pour plaire, et on aurait dit que la lumière la mettait en valeur d'une manière spéciale.
Quelle idée d'écouter un alcoolique? Un homme si répugnant que je déteste l'appeler Père? Si j'avais une soeur, je comprends qu'elle se soit cassée. M'a t-elle connue? Pourquoi n'ai-je aucuns souvenirs d'elle?
Un souffle de vent se glissa sous mon t-shirt et la chair de poule me parcourut. Mon père avait été un type bien, autrefois. D'après ce que ma belle mère— supposément— il était doux et attentionné jusqu'à un évènement...
Et si c'était la fuite de ma supposée soeur?
" Une sang-mêlée ne devrait pas se promener seule et désarmée."
C'était la seconde fois que j'entendais l'expression sang-mêlée. Je me retournais vivement vers la source du bruit: c'était un garçon à peine plus âgé que moi. Il avait les cheveux bruns foncés et les yeux bruns. Il devait avoir à peine plus que quatorze ans.
" De quoi parles-tu et qui es-tu?" demandais-je fébrilement. Je souhaitais plus que tout me reposer. Avant de me faire expulser de mon chez-moi, j'avais passer une longue journée au supermarché en travaillant.
" Je suis Nico di Angelo. Et je crois que tu n'es pas au courant de tes origines... Il est temps de t'emmener au Camp."
Je sentis mon sang faire qu'un tour. C'était donc vrai, non? Si le Camp des Sangs-mêlés— que sais-je ce que cela signifie— existait, alors ma soeur aussi! Cela va contre toute logique. Le jeune garçon s'approcha prudemment, tendit sa main, prit la mienne, et je fus emmenée dans du noir.
Beaucoup de noir.
J'avais le mal de mer, soudain. J'avais extrêmement envie de vomir. Ma tête tournait sur elle même, j'étais empêtrée dans que du noir et encore du noir. Soudain, je sentis mes genoux s'écraser sur de la terre et j'ouvris les yeux péniblement.
Je regardais autour de moi. Partis les murs urbains. Je vois partout de l'herbe. Nous étions sur une colline. En haut, une sorte de portail antique avec écrit en grec Camp de Sang-mêlé ( στρατόπεδο μισό αίμα). Je ne compris pas comment je réussis à traduire la lecture dans ma tête.
" Comment...?"
A côté de moi, Nico est allongé au sol, semblant fatigué. Il respirait lourdement, comme si il avait couru un marathon. Je le fixais, ne comprenant pas comment j'étais passée de Virginie au Camp en même pas deux secondes.
" Je me suis évanouie et je rêve c'est ça?"
Nico releva difficilement pas la tête, toujours essoufflé.
" Non. Voyage de L'ombre. Shadow Travel. Je ne sais comment tu veux l'appeler. Il manque beaucoup à ta culture, tu es en retard sur les autres."
Je fis mine de comprendre ce qu'il baragouinait. Rien de tout cela était logique, et puis je le connaissais pas. Tout ce que je savais, c'était qu'on était près d'un Camp étrange. Puis nous l'entendîmes; en même temps.
Le son perçant d'un grognement de monstre. Sauf que s'il l'entendait, cela voulait dire que ce n'était pas une hallucination. Mon coeur manqua un battement. Face à nous se trouvait une sorte de gigantesque Minotaure.
" Tu le vois aussi?" je demandais faiblement
Il ne m'attendit pas. Il se mit à courir vers les portes. Je le suivis aussitôt, apeurée. Je venais seulement de comprendre que tout ce temps, je m'étais battue contre de véritables monstres. Je ne savais rien à ma propre vie, apparemment. Pendant que nous courions ensemble, nous passâmes des dizaines d'arbres— des pins, et autres— et on sauta par dessus des nids de poules. La lune était notre seul lampadaire. J'avais peur. Véritablement peur. Et je voulais tout savoir sur les sangs-mêlés. Maintenant.
Derrière nous, le monstre prenait de la vitesse. Le sol tremblait sous ses pieds, et je trébuchais plusieurs fois. Je n'avais jamais couru aussi rapidement de toute ma vie. Comme quoi l'adrénaline fait des merveilles!
Le portail gravé paraissait être à des années lumières de nous. Nico commençait à s'essouffler, surtout qu'il était déjà crevé.
Alors je pris une décision un peu suicidaire. Je m'arrêtais soudain de courir vers le portail, et à la place je me mis à foncer sur le monstre. Celui-ci ne s'y attendait pas du tout et nous nous rencontrâmes dans un énorme choc. Tout mes os me firent mal en symbiose. Je poussais un hurlement, pile au moment où je m'écrasais contre la terre comme une poupée de chiffon. JE grinçais des dents et me relevais et me jetai à nouveau sur le monstre. Nico s'était arrêté de courir.
" Barres-toi! Vite!"
Il opina du chef et s'en fut, et une minute après il était plus dans mon champ de vision. Je glissais mon regard vers la créature monstrueuse. Il était imposant, mi-homme mi-taureau blanc. On aurait presque pu le trouver majestueux à sa manière. Mais son envie de chair humaine ne me réjouissait pas et je préférais ne pas y penser.
" Coucou mon vieux. Tu vois, j'allais découvrir des trucs sur moi, alors si tu pouvais éviter de m'écraser et tout... je serais contente."
Je crus presque entendre le monstre rire. Mais il n'allait pas me laisser aller. Il avait été sonné quelques temps plus tôt, mais maintenant il se ruait sur moi en hurlant de sa voix de taureau. Je me redressais en vitesse, ignorant la douleur de mes côtes et de mes jambes. Il arrivait bien trop vite. J'eus le temps de sauter sur le côté pour éviter son buste, mais son bras m'envoya tout de même valser. Il avait planté ses griffes dans ma jambe avant de me lancer comme une poupée. J'hurlais de douleur alors que je tombais.
" Calme toi! Je veux juste... partir..." m'exclamais-je dans le vide
Ma tête tournait. Je voulais abandonner et dormir sur le sol pour l'éternité. Mais j'entendis le ching d'un object métallique qui se dégainait puis le cri féroce d'une guerrière, puis celui d'un homme. Je n'eus pas la force de redresser ma tête. Je sentais du liquide dégouliner de ma cuisse et mon coeur battait dans mes tempes.
Puis j'entendis le son d'un corps qui s'écrase contre le mou de la terre. Des bruits de pas. Je sentais que je perdais peu à peu connaissance, comme quand papa buvait trop et me frappait trop fort.
J'eus juste le temps d'entendre la voix cristalline d'une femme qui chuchotais:
" Nico a dit que c'était une sang-mêlée de Virginie..."
0 notes
Text
Elle
Tu peux m'appeler Joaquim.
Je vais te raconter l’enfer qu’est devenu ma vie.
Ma femme Anne et moi venions d’emménager dans un superbe manoir tout en pierre. Ce petit bijou d'architecture datant de trois siècles au moins allait être l'endroit idéal où installer la famille que nous allions bientôt former. Nous sommes devenus les heureux propriétaires de cette bâtisse à une enchère ; nous l'avons acheté moins de la moitié de sa valeur sur le marché. Karen, notre agent immobilier, nous a expliqué que les propriétaires souhaitaient la vendre au plus vite, voire même s’en débarrasser... C’est là, à ce moment précis, que j’aurai dû prendre Anne par la main et l’emmener loin de cette bouche de l’enfer. J’aurai dû me douter que Devil’s Pot, Oregon, n’était pas le nom typique du village sympa où tout le monde se connaît et s’apprécie.
Je ne voyais pas ce qui pouvait pousser les propriétaires de cette merveille à vouloir la vendre à un si bas prix. L’utilisation exclusive de matériaux nobles - pierre, granit, marbre, bois - lui donnaient un air majestueux, presque royal. Nous avons pris notre décision au cours de la première visite. Tous deux férus de ce type d’architecture, nous avons immédiatement été conquis. Sur trois niveau, ajoutés à cela une immense cave et un non moins spacieux grenier, elle mesurait dans les 400m2 habitables. Chaque besoin avait une place consacrée. J’allais avoir un grand et lumineux bureau pour travailler, le rêve de l’écrivain que j’étais. Ma femme, véritable lecturomane, a trouvé son bonheur dans la grande bibliothèque : une petite alcôve avec un guéridon entre une cheminée et une grande baie vitrée, exactement celle de ses rêves. Six chambres d’une quinzaine de mètres carré nous laissaient imaginer nos futurs enfants jouer et courir dans la maison, nos parents respectifs venir nous rendre visite quelques jours… Le parc, en partie boisé, n’était pas en reste avec ses deux hectares et ses quelques dépendances.
La première soirée s’est passée à merveille. Nous avons profité du petit salon, lovés l'un contre l'autre dans un canapé, un verre de vin pour moi et une infusion pour ma douce. Anne était très enthousiaste à l’idée de décorer et d’aménager cette immense maison. De mon côté, je passais la soirée à l'écouter amoureusement me faire part de ses idées et ses projets. Elle me racontait comment elle voulait réagencer presque chaque pièce selon les dernières tendances qu'elle trouvait sur divers catalogues et applications. Des tons chaleureux pour habiller la bibliothèque, un style plus industriel pour la cuisine et une prédominance de couleurs claires dans les chambres pour faire ressortir le splendide parquet en chêne.
Les choses ont commencé à se gâter dès le lendemain…
À son réveil, Anne avait l'air épuisée. Alors qu'elle entamait son quatrième mois de grossesse, elle aurait dû être radieuse. Ne l'ayant pourtant pas sentie se retourner de toute la nuit dans notre lit, je m'en suis inquiété mais elle m’a rassuré immédiatement. Elle avait juste eu un sommeil plus léger que d'habitude, m’avait-elle promis. J'avais prévu de travailler sur mon prochain roman toute la journée, mais quelque chose dans les yeux de ma dulcinée m'en empêchait. Je voulais prendre soin d'elle, besoin devenu irrépressible depuis qu'elle partage ma vie.
- Journée télé et glandouille ? je lui propose avec entrain.
- Je veux bien mais je ne veux pas perdre trop de temps par rapport à la maison et au travail qu'il y a encore à faire… Un marathon d'émissions de déco, ça te dit ?
Elle m’offrit un sourire franc malgré la fatigue. Bien que je ne sois pas friand de ces programmes, son enthousiasme me convainc.
Chaque matin de cette fin de semaine, ses cernes étaient de plus en plus marquées.
- J'ai l'impression de ne jamais être seule dans cette maison, même quand tu n'es pas là... m'avoua-t-elle enfin. Je me sens observée.
- Ma chérie, c'est normal. Tu es en train de fabriquer une nouvelle vie, une toute nouvelle personne. Tu ne seras jamais complètement seule pendant les cinq mois à venir, lui ai-je répondu en lui souriant tendrement.
J'essayais tant bien que mal de l'apaiser, malgré l'angoisse que je sentais monter en moi. En tant qu'homme de la maison et futur père de notre famille, je me devais de me montrer fort pour elle. Mais la vérité, c'était que j'avais le même sentiment qu'elle, d'insécurité mêlée d'incertitude. Sans rien dire à ma femme, pour ne pas empirer ses frayeurs, j’ai placé une petite caméra dans notre chambre, équipée d'un grand angle afin de filmer la pièce entière. Je devais savoir si Anne avait raison ou si c’était simplement dû au stress lié à sa grossesse.
Le lendemain, j’ai attendu qu’elle aille se doucher pour vérifier la caméra. Je me suis installé dans mon bureau avec mon ordinateur portable. Ce que j’y ai vu m’a glacé le sang. Au début, la pièce était parfaitement calme, j’ai donc accéléré le passage de la vidéo. Vers 4:15 d’après l’horodatage, la chaise à bascule de notre chambre s’est mise à bouger toute seule, et j’ai entendu distinctement une voix féminine qui semblait chantonner une berceuse.
J’ai sursauté et fermé brusquement mon pauvre ordinateur quand Anne a passé la tête par le chambranle de la porte et m'a demandé si tout allait bien. Mon Dieu non, ça ne va pas bien du tout… Je lui en parlerai quand j’aurai plus d’informations. Nous avons eu du mal à concevoir notre bébé, je ne ferai rien qui puisse mettre cette grossesse en péril sans être sûr de moi. Nous sommes descendus à la cuisine et je lui ai préparé le petit-déjeuner. Il fallait que je m’occupe l’esprit pour ne pas y penser. Pendant que ma dulcinée se reposait sur ordre du médecin, j’ai passé la journée dans mon bureau à faire une multitude de recherches sur le sujet. Écrivain de profession, j’ai la chance de travailler chez moi. Je n’ai bizarrement rien trouvé sur notre maison. Sur le paranormal, par contre, il y aurait de quoi noircir des milliers et des milliers de pages : esprits, poltergeist, malédictions, etc…
Aucun événement surnaturel n’a été à déplorer de la journée, mais j’appréhendais la tombée de la nuit... J’ai discrètement mis la caméra en marche et suis allé me coucher la boule au ventre. Cette nuit-là, je n’ai, d’après elle, pas lâché ma femme jusqu’à notre réveil.
À 9 heures, je suis exceptionnellement descendu au village voisin pour mon café matinal. Mieux qu’internet, au niveau local, il y a les piliers de comptoir. J’ai écouté plusieurs histoires, mais n’ai mentionné être le nouveau propriétaire à aucun moment. S’ils me paraissaient plutôt loquaces, j’avais peur qu’ils ne me répondent pas franchement si je le leur précisais.
Une jeune femme a semble-t-il vécu dans mon actuelle résidence, il y a une centaine d’années environ. Elle vivait seule avec sa mère, et quand celle-ci est décédée, elle s’est retrouvée seule et isolée. Une des rares fois où elle était descendue au village, elle avait rencontré un beau jeune homme, qui lui promit monts et merveilles. À l’origine seulement de passage dans la région, il passa quelques jours chez elle, à lui jouer la sérénade. Ce fut suffisant pour que la jeune ingénue en tombe éperdument amoureuse, et finisse par céder à ses avances…
Dès le lendemain, à son réveil, il était parti. Il ne revint jamais. La pauvre découvrit plus tard qu’elle portait son enfant. La terrible désillusion qui avait suivi sa conception lui était revenue en pleine figure, et ce chaque jour depuis ; au fur et à mesure que son ventre grossissait, elle se scarifiait pour matérialiser sa souffrance intérieure. Elle accoucha seule chez elle, et ajoutée à cela sa détresse psychologique, c’en fut trop. De chagrin et de douleur, elle étouffa son nouveau-né et se défenestra.
On dit que depuis, les femmes qui y ont habité enceintes ont toutes eu une fin aussi tragique qu’inexpliquée. Personne ne se souvient de son nom, mais au fil du temps elle s'est fait appeler La femme du Manoir, pour maintenant être connue simplement comme Elle.
Étrangement, aucune information sur leurs maris ou conjoints.
Je suis rentré chez moi, terrifié mais essayant de me raisonner. J’ai passé une nuit atroce ce soir-là. Je me suis réveillé plusieurs fois, en sueurs. La troisième fois, j’ai paniqué de voir le lit vide. Je me suis levé d’un bond en appelant ma femme, qui ne répondait pas. Je l’ai retrouvée se scarifiant le ventre, dans une des chambres du rez-de-chaussée. Quand je suis entré, elle a calmement tourné la tête vers moi et m’a fixé avec de grands yeux vides. Complètement terrorisé, j’ai essayé en vain de la sortir de sa torpeur durant de longues minutes, jusqu’à enfin réussir. Elle avait semblé se réveiller, avant de plonger dans l’inconscience. Je l’ai portée jusqu’à notre chambre, où je me suis occupée d’elle jusqu’à ce qu’elle se réveille. Elle ne se souvenait plus de rien et s’emmura dans un silence glacé en voyant les marques sur son ventre ; ignorant tout en se doutant qu’elles étaient les stigmates de sa propre folie.
J’ai appelé un médecin à la première heure, en urgence. Au vu de la densité de la population dans les environs, il avait fallu faire venir le praticien sur plusieurs dizaines de kilomètres, mais l’argent était le moindre de mes soucis, je paierais ce qu’il faudrait.
La visite du gynécologue a été ce que je croyais être le fond du gouffre. Anne avait perdu notre bébé. Les quelques jours qui suivirent, elle ne sortit pratiquement pas de notre chambre. Elle ne mangeait plus, ne souriait plus, respirait à peine. Une nuit, alors que je dormais particulièrement profondément, j’ai entendu un horrible fracas. Le cœur battant à tout rompre, je me suis redressé dans le lit conjugal et ai cherché ma femme à tâtons dans l'obscurité, mortellement angoissé. Un courant d’air caressa mon visage. Je pouvais sentir le contact froid de la mort sur ma peau. Anne… Qu’avais-tu fait ?
Le pas lent et incertain, je me suis dirigé vers la fenêtre. Je n’ai pas pu soutenir la vue qui s’imposait à moi. Tout ce rouge… Tout ce sang… L’amour de ma vie avait choisi d’en finir avec la sienne. Je ne pouvais plus respirer, le sol se dérobait sous mes pieds. Tous mes membres tremblaient comme des feuilles mortes emprisonnées dans un ouragan. Soudain, le noir total.
J’ai repris conscience sur le divan du salon, alors investi de nombreux policiers. Comme tu le sais sans doute, j'ai été injustement accusé du meurtre de mon épouse. Une mystérieuse source anonyme, une jeune femme à la voix fluette, leur avait passé un coup de fil pour signaler une prétendue dispute chez nous. J’ai essayé de parler à la police de la profonde détresse émotionnelle d’Anne, de mon amour infini pour elle ; j’ai même abordé le sujet de de la jeune fille de l’histoire, mais aucun ne m’a pris au sérieux. Je n’avais rien de solide à leur apporter, cette rumeur n’était mentionnée nulle part, rien que du bouche à oreille depuis cent ans. Pire que ça, les enregistrements des caméras de notre chambre, dans lesquels on voyait distinctement la chaise à bascule bouger, avaient disparu. Les bandes étaient toutes complètement vierges. Plus aucune image, plus aucun son. Je pensais vraiment devenir fou. Perdre complètement la raison.
Mes certitudes m’ont valu le Centre Psychiatrique de Sacramento, d’où j’écris cette missive. Je ne la posterai pas, car il s’agit là d’une réponse à une destinataire qui m’est à la fois connue et inconnue. Elle. Elle m’a écrit. Ici. Dans cet hôpital. Une simple lettre, très courte, mais qui a pu à jamais me faire perdre pieds tant la ressemblance avec l’écriture de ma femme était flagrante…
Voici la lettre que j’ai reçue :
Tu es un homme. Tu aurais fini par l’abandonner. Je l’ai sauvée… Tu paieras pour tes pairs.
Ceci est un témoignage pour toi, qui liras peut-être un jour mes mots. Dis-leur que je ne suis pas fou, et que je n’ai pas tué l’amour de ma vie.
Alice d'Hellébore
0 notes
traces-ecrites · 5 years
Photo
Tumblr media
Le cancer, ma vessie et moi (épisode 3)
Parallèlement à mes consultations médicales, j’explore d’autres pistes « complémentaires » comme la médecine traditionnelle chinoise. Je lis aussi « La méditation m’a sauvé » dans lequel Phakyab Rinpoché raconte comment il a réussi à réparer sa cheville et sauver son pied de l’amputation. Cela m’a ouvert d’autres perspectives. Mais, même si je pratique la méditation de pleine conscience,  je n’ai rien d’un moine tibétain surentraîné et ces pratiques ne sont pas à ma portée.
J’essaie aussi les soins énergétiques. Mais peut-être l'énergie de ma vessie est-elle partie vraiment trop loin ? Peut-être faudrait-il une pratique plus régulière, plus fréquente, plus puissante, pour réussir à la réveiller ? Avec tous ces "peut-être", je ne sais pas, je ne sais plus... J’ai pourtant passé du temps à observer le fonctionnement de ma vessie, ou plutôt son dysfonctionnement. Faire pipi est un geste tellement évident qu’on n’y pense plus. L’apprentissage de la propreté est, pour les petits enfants que nous avons tous été, l’un des premiers grands apprentissages vers l’autonomie. Ne plus être capable de le maîtriser me met parfois dans des états de grand désespoir.
Comment faire avec ?
J'ai cherché à observer, à analyser, à comprendre, en mesurant fréquences et quantités. Mais, comme quand on suit un régime, garder l'œil constamment fixé sur la balance, ce n'est pas une bonne idée. J'ai aussi essayé de me détacher, de faire comme si je n'avais pas de problème avec ma vessie, tout en continuant de surveiller, à distance, pour voir si mon humeur, mon état psychologique avait une influence sur ma capacité à uriner.
Certains jours, je suis tellement occupée par d’autres projets qui me passionnent que j’oublie de penser à ma vessie. D’autres jours, elle se rappelle à moi et je pleure quand je sens le besoin d’uriner au fond de mon ventre et que je ne parviens pas à faire sortir plus de quelques gouttes. Parfois j’arrive à rire de la situation : je dois reconnaître que mes sondes jetables se sont une ou deux fois montrées fort pratiques, quand je n’avais pas accès à des toilettes. Mais cela ne n’arrive pas assez souvent pour compenser les heures que je passe chez moi aux toilettes, en tête à tête avec ma vessie atone.
De temps en temps, pas trop souvent, j’utilise une sonde dotée d’une poche, ce qui me permet de contrôler mon RPM. Parfois, ma vessie m’offre le cadeau d’un résidu plus faible et cela m’encourage à garder espoir. D’autres fois, c’est l’inverse et je ne m’attarderai pas sur l’effet que cela produit sur mon moral. Bref, mon enquête stagne, comme l’urine au fond de ma vessie !
Aujourd’hui, je suis relativement à l’aise avec l’auto-sondage. Il m’arrive d’en parler autour de moi, quand le contexte s’y prête. Mon cerveau raisonnable a bien compris qu’au fond, ce n’était pas si grave, que j’utilise une sonde pour pisser comme j’utilise des lunettes pour y voir clair. Mais il y a une part de moi qui refuse de se résigner au caractère inéluctable de la perte de fonction de ma vessie. Je crois que mon corps est capable de se réparer, mes cellules se régénèrent en permanence et j’ai besoin de croire en cette capacité à guérir.
Je me sens surtout très isolée : je rencontre beaucoup de personnes qui portent des lunettes, mais personne ne m’a jamais raconté ses problèmes de vessie. C’est pour rompre cet isolement que je me suis décidée à mettre par écrit mon histoire. J’y pensais depuis un moment déjà, puisque l’écriture est pour moi un moyen simple et efficace de mieux explorer les méandres dans ma tête et que j’ai déjà beaucoup écrit pendant mon voyage au pays du cancer.
Besoin d’en parler
Ce qui a produit un déclic, cela a été la lecture d’un témoignage paru sur le site de Rose Magazine. Je me suis dit que moi aussi, je pourrais envoyer mon histoire à la rédaction. Et que je pourrais aussi l’envoyer à d’autres associations, à d’autres médecins, pour que cela puisse atteindre d’autres personnes qui, comme moi, se sentent bien seules avec leur vessie. Les traitements contre le cancer du sein sont aujourd’hui efficaces, puisque cette maladie devient peu à peu moins mortelle, mais ils sont lourds et entraînent de nombreux effets secondaires. Certains sont bien connus, d’autres inattendus et nettement plus sournois. Les connaître est un moyen de mieux les accepter. Et l’acceptation est une phase importante dans la relation complexe que l’on entretient avec la maladie.
Aujourd’hui, je remercie mon sein d’avoir produit une tumeur. J’ai beaucoup appris du cancer et il m’a conduit à accomplir de belles choses, dont je suis fière et que je n’aurais jamais osé entreprendre « avant ». Peut-être qu’un jour remercierai-je ma vessie d’avoir lâché, comme un élastique trop tendu ?
L’intégralité de cette chronique a également été publiée sur le site de Rose Magazine : https://www.rose-up.fr/magazine/cancer-neuropathie-vessie/
Lire l’épisode 1
Lire l’épisode 2
0 notes
artbibli · 7 years
Text
Trucs et astuces de création de scenario
Un thread d’astuces pour créer un scénario initialement publié par @Jossak sur l’instance Witchtestown 
J'écris depuis très longtemps (en amateur toutefois, j'ai jamais rien publié, calmez-vous), et l'une des remarques que j'ai le plus souvent vu a été : "Ah je ne trouve pas l'inspiration/j'ai pas d'idées pour écrire/etc". Pour le coup, vu que j'ai jamais de problèmes pour ça (oui j'me vante), je vais vous donner les différents trucs et astuces que j'utilise pour trouver des idées. Enfin, si ça vous dit.
1. Le premier conseil est d'une évidence déprimante, mais il faut partir de là je pense : l'inspiration ne vient pas de rien. Pas la peine d'attendre que ça finisse par arriver tout seul, c'est l'exception plus que la règle ce genre de choses. Si vous voulez avoir des idées, il vous faut lire, regarder des films, jouer à des jeux vidéos, etc, en bref : CONSOMMER DU MEDIA. Cela vous donnera des idées à partir desquelles vous pourrez créer vos histoires. Mais sans cela, bien que ce ne soit pas impossible, il vous sera extrêmement difficile de trouver des idées pour des histoires.
2. Sur le même sujet, il faut se rendre compte d'une chose : il n'existe presque plus, de nos jours, d'histoires originales. Tout a déjà été fait, vraiment. Et ce n'est pas un mal ! Mais il faut comprendre que pour le coup, ce qui fait une histoire, c'est reprendre ce qui a été fait, mélanger le tout de manière inattendue et innovante, et hop, on est repartis.
Game of Thrones n'est que Les Rois Maudits (ou la Guerre des Roses, un événement historique réelle) dans un monde de fantasy ; Star Wars, c'est un récit chevaleresque de fantasy dans l'espace. Ils n'inventent rien, mais pourtant, ça reste innovant et original !
3. Outre l'aspect "ingurgitation de médias" et "mettre le tout dans le mixer", l'un des éléments essentiels, à mes yeux, pour avoir de bonnes idées et faire de bonnes histoires de manière constante (et non pas aléatoirement) est de *comprendre* les histoires. Par là, j'entends : comprendre les mécanismes qui les font marcher, les outils narratifs. Ces outils ont même un nom en anglais : les tropes.
Et c'est là où je vous conseille d'aller perdre trois ou quatre jours de votre vie à aller sur tvtropes.org si vous êtes anglophone, et de lire quelques pages pour comprendre ça. Comprendre des tropes basiques comme complexes ne peut que vous aider.
4. Pour expliquer un peu plus avant le sujet : comprendre comment une histoire s'articule, comment les éléments s'enchaînent entre eux, comment ils communiquent, cela vous permet après de tester de nouvelles façons de le faire, mais aussi aller jusqu'aux limites de ces outils, ou jouer sur les attentes de vos lecteurs. Il y a quelques exemples notables de ce genre de jeu sur les outils narratifs (sans aller jusque dans le meta absolu), pour un excellent film d'horreur sur le sujet qui joue tout à fait sur les tropes narratifs usuels de ce genre, je vous conseille un visionnage de la Cabane dans les Bois.
5. Bon, vous avez lu/regardé/joué/etc jusqu'à ce que vos pupilles vous supplient d'arrêter, vous avez parcouru tout tvtropes pendant un mois, et vous vous tournez vers moi avec un regard terrifiant en disant : "J'ai toujours pas l'inspiration, AIDE-MOI POUR DE VRAI."
Ce à quoi je vous réponds : d'accord. On va faire ça. Veuillez ne pas me menacer s'il vous plaît.
La première chose à faire, c'est de savoir : dans quel contexte avez-vous besoin de faire une histoire ? C'est pour un concours ? Pour vous entraîner ? Pour du jeu de rôle pour vos joueurs ? Juste parce que vous avez envie ? Pour chaque situation, certains conseils spécifiques peuvent s'appliquer.
6. Imaginons donc un concours à thème. Vous regardez le thème, et rien ne vous vient. Que faire pour déclencher l'inspiration dans ces conditions ?
Prenons un exemple : Ecrivez une nouvelle sur le thème "Dieux égyptiens".
Peut-être que vous avez déjà un bon nombre d'idées ; après tout, c'est un thème assez facile. Mais imaginons que vous n'en aviez pas, ou bien peu. Il est temps de faire ce que j'ai envie d'appeler une session "brainstorming sémantique" ! Démonstration.
"Bon, dieux égyptiens. On pense à l'antiquité. L'antiquité, dieux grecs, romains... Romains, guerre... une guerre entre les dieux, avec les dieux égyptiens au centre de l'équation, en tant que protagonistes ? Ou alors, une histoire liée à des égyptiens vénérant les dieux de l'Antiquité ? Et si c'était des égyptiens les vénérant encore aujourd'hui ? Une histoire alternative avec une Egypte ayant gardé ses dieux, peut-être en ayant imposé cette religion ? Mais pourquoi dieux de l'antiquité, tiens ? Un dieu, c'est quoi ? Et un dieu actuel dans l'Egypte moderne ? Egypte moderne... printemps arabe ? Je connais pas bien l'Egypte, me faut lire un peu..."
Je me suis arrêté là parce que ce n'est qu'un exemple, et j'ai essayé de montrer le plus possible les liens mentaux que je fais pour, à partir d'un thème fort simple et bateau, essayer de tirer une histoire la plus originale possible mais qui reste liée au thème.
L'une des méthodes est l'association d'idées, comme on peut voir. L'autre est de reproduire des schémas typiques (une guerre des dieux, c'est banal). Il y a aussi le renversement (l'histoire alternative : au lieu que les dieux égyptiens soient dans l'Antiquité, ils sont modernes). Puis l'étude sémantique : un dieu, c'est quoi ? L'Egypte, c'est quoi ? A quoi ça me fait penser ? Comment lier ?
7. En partant de ce principe, on va essayer d’étendre l’idée de manière un peu plus générale. Et revenir au point 5 :
Vous voulez raconter une histoire : pourquoi ?
Répondre à cette question peut vous apporter des pistes. Parce que vous voulez faire une histoire avec plus de représentation LGBT ? Penchez-vous sur ce qui a déjà été fait, copiez, inspirez-vous, que ce soit en bon ou en mauvais (ce que vous voulez faire, et ce que vous ne voulez pas faire). Vous voulez faire une histoire de fantasy qui sort du typique ? Parfait, vous savez déjà quoi chercher !
Comprendre pourquoi vous voulez raconter une histoire peut être une grande source d’inspiration.
8. On va parler du cas extrême maintenant : vous voulez juste raconter une histoire. Pas de raison particulière, vous n’avez pas une thématique dont vous voulez parler, juste : vous voulez raconter une histoire.
(Pour ceux qui pensent que quand même, c’est l’exception : ça m’arrive parfois.)
Pour le coup, plusieurs questions peuvent vous orienter : quelles histoires aimez-vous, et lesquelles vous m’aimez pas ? Qu’est-ce qui fait que vous les aimez ? Avez-vous un ou des genres préférés ? Des clichés que vous ne supportez pas, des tropes que vous adorez ?
Une fois une liste ainsi établie de choses que vous aimez dans des histoires, vous devriez avoir au moins une trèèèès vague ébauche d’idée. De là, essayez de vous baser sur ce qui vous paraît le plus approprié : inspirez-vous d’une histoire déjà existante qui vous a marqué, et remaniez-la avec vos théématiques, tropes ; basez-vous sur un ou des faits réels marquants ; faites un « et si…  ? » tout bête ( « Et si c’était les Indiens qui avaient colonisé l’Europe » est un exemple qui n’est pas tout bête :P) ; trouvez un sujet social/politique/philosophique qui vous tient à cœur autour duquel vous pensez pouvoir développer une trame.
9. Avoir une ide de base, c’est bien. Savoir développer cette idée, c’est mieux.
Imaginons donc que mes conseils ont réussi à vous donner une idée de base. Pour l’exemple, nous prendrons Star Wars : un récit chevaleresque de fantasy, mais dans l’espace avec des vaisseaux spatiaux (et des épées du futur).
Pour en arriver à Star Wars, il y a encore du chemin. Il y a plusieurs méthodes possibles, et je ne vais en citer que quelques-unes.
La première est celle que j’ai tendance à utiliser, mais elles peuvent s’utiliser conjointement. N’ayant pas de nom (elle doit en avoir un pourtant), je vais l’appeler « De l’arc au détail ».
Le principe est simple, en apparence, est plus ou moins ce qui est attendu et fait dans la plupart des cas, que ce soit le développement d’un jeu, la création d’une voiture, la réalisation d’un film, etc. On crée un prototype, puis on fignole de plus en plus.
Bien entendu, dans le cadre générique d’une histoire, cela veut dire partir de l’arc, puis d’essayer de le représenter en plusieurs parties, puis de continuer ainsi pour chaque nouvelle partie.
Dans les faits, ça se passe comment ? Eh bien dans le cas de Star Wars, cela revient à analyser les outils narratifs du récit de base et à les mettre en place dans le nouveau contexte.
Donc on a : le jeune fermier qui est l’Élu, son mentor, l’apprentissage de la magie/Force, une Princesse à sauver, un personnage à la morale douteuse qui fait ressort comique mais aussi sert à ancrer un peu de réalisme en contrebalançant un peu l’idéalisme, etc.
Bien entendu, votre idée à vous n’emprunte peut-être pas directement les ressorts d’un archétype d’histoire. Auquel cas, il va falloir décomposer votre arc de vous-même… Et c’est là que les outils narratifs ressurgissent.
La structure des histoires est un sujet ÉNORMÉMENT étudié. Star Wars pompe tout d’un bouquin en réalité : The Hero with a Thousand Faces.
Pour résumer : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_H%C3%A9ros_aux_mille_et_un_visages
En gros, selon son auteur, la plupart des récits mythiques ont tous la même structure, grosso modo. Ce sont les détails qui changent.
Il y a plein, plein d’autres trucs à lire sur les structures d’histoire. Encore une fois, tvtropes offre de nombreux articles sur le sujet, qui sont très informels et aussi très informatifs (leur marque de fabrique). Pour du plus sérieux, il existe plein de bouquins sur le sujet, je vous laisse les trouver, aussi bien parce que je ne les connais pas (AH) que parce que ce n’est pas le but de tout ce thread :P
10. Une autre méthode est ce que j'appellerais (encore une fois à défaut de mieux) la méthode par "scènes". C'est la plus utilisée par les débutants et novices, car elle vient spontanément par "mimétisme", aurais-je envie de dire. Bien utilisée, elle peut produire de merveilleuses histoires, mais trop souvent, cela donne du n'importe quoi désorganisé. Explications.
Le principe est très simple : vous trouvez quelques scènes clés, qui vous plaisent avec l'idée de base que vous avez et, hypothétiquement, les personnages que vous voulez intégrer. Cela peut être un combat, une révélation inattendue, le dénouement d'une enquête, un dialogue intense, etc.
Le but est d'arriver alors à relier ces différentes scènes marquantes entre elles, de sorte à créer votre histoire. Et c'est là que le bât blesse pour la plupart des débutants, évidemment : trop souvent, les scènes ne collent pas, ne sont pas sur le même ton, les raccords pêchent, etc. Tout ceci s'éloigne un peu du scope de base (à savoir l'inspiration et comment la trouver), mais les deux sont un peu liés. Une fois votre idée trouvée, et une fois que certaines scènes-clé commencent alors à se former, il faut prendre garde à toujours former un tout *cohérent*. Prenez du recul par rapport à votre histoire, et considérez la pertinence de chaque scène.
Tout ceci est bien beau mais ne nous dit pas réellement *comment* obtenir ces scènes à partir de l’idée principal.
Plus haut, j’ai parlé de mimétisme. Ce que j’entends par là, donc, c’est qu’il est bon de copier des scènes marquantes d’autres histoires et de les intégrer à votre sauce, si vous n’avez vraiment pas d’idées. C’est d’ailleurs ce que font les débutants, et souvent l’imitation est trop visible, à un point que cela est douloureux. Ne copier pas bêtement : comprenez autant que faire se peut ce qui vous a marqué dans cette scène, ce qui la rend si typique… En bref, ce qui en fait un outil narratif fondamentalement, encore et toujours !
11. Outre ces méthodes, que je vous encourage de combiner, il y en a bien d’autres, qui dépendent aussi bien du genre, du média, de la taille de votre histoire, de sa complexité voulue, de l’audience visée parfois, etc.
En effet, si vous écrivez un scénario de jeu vidéo, vous n’aurez pas la même approche que pour du théâtre, pour un film ou pour un roman ! De même, une enquête policière utilise rarement les mêmes tropes qu’une comédie romantique… sauf quand les deux genres sont combinés.
Ne voyez pas ceci comme des restrictions à votre histoire mais des guides : cela peut pousser votre inspiration dans le bon sens, ou vous forcer à innover !
12. À ce propos, si vous peinez toujours à trouver l’inspiration, un bon moyen peut être de faire un tel mélange, comme évoqué précédemment avec l’enquête policière combinée à la comédie romantique. Mélanger deux genres peut être un moyen intéressant d’arriver à quelque chose de nouveau. Emprunter des codes à un genre dans un autre, aussi. Pour cela, il vous faut une très bonne compréhension de chaque genre en revanche, de leur fonctionnement et de leurs tropes usuels, mais le résultat peut être bluffant.
L’exemple populaire que je ressors depuis le début en est la preuve : Star Wars ! Heroic-fantasy… IN SPACE !
5 notes · View notes
onthesadway · 5 years
Text
She's gone
     Ca y est, elle est partie. J'ai appris la nouvelle il y a moins d'une heure. C'est sa mère qui m'a appelé. Rien qu'en voyant son nom s'afficher sur mon téléphone, j'ai compris. Elle m'a demandé de la rejoindre à l'hôpital. Ca peut paraître complètement fou mais je n'ai eu aucune réaction. Je n'ai pas pleuré, ni crié. Je lui ai juste répondu que je me préparais et que je serai là dans un peut plus d'une heure. Je devrai déjà être partie mais j'en suis incapable, mon regard est bloqué sur le pull qu'elle a laissé sur le canapé avant de repartir à l'hôpital. Je n'arrive pas à décrocher mes yeux de ce putain de pull. C'est mon téléphone qui me fait sortir de cette torpeur, cette fois c'est ma mère. Je décroche :
« _ Chérie... je viens d'apprendre ce qui c'est passé. Tu es déjà là bas où tu veux que je t'accompagne ?
_ Je ne sais pas maman....
_J'arrive. »
****
Lorsque nous sommes arrivés à l'hôpital, sa mère nous attendait devant la porte de sa chambre, la 402. Elle s'est jetée dans mes bras à la seconde où elle m'a aperçu. Sa fille était la seule personne qui lui restait. Elle était bouleversée, on savait tous comment ça allait se terminer mais personne n'était prêt et encore moins sa mère. Aucune mère n'est prête à perdre son enfant. Elle était là quand Alexandra est partie.
J'ai attendu que ses pleurs s'atténuent pour aller voir Alex une dernière fois.
C'est quand j'ai pris sa main dans le mienne et qu'elle ne la serrait pas en retour que j'ai réalisé que tout était terminé, que je ne la reverrais plus jamais, que je n'entendrais plus jamais le son de sa voix ni son rire, que je ne pourrai plus jamais sentir son doux parfum, que plus jamais je ne pourrais la prendre dans mes bras et lui dire à quel point je l'aime et qu'elle est magnifique. Tout est finis. Toute notre histoire repasse en boucle dans ma tête, les premiers baisers, les premiers je t'aime, les premières disputes. Tout. Et là c'est comme si je me réveillais d'un horrible cauchemar, je pleure comme je n'ai jamais pleuré, je hurle. Je n'entends plus rien de ce qui ce passe autour de moi mais je sens des bras m'encercler et me bercer. En réalisant que se sont ceux de ma mère et de ma belle-mère je les serre encore plus fort.
Lorsque mes pleurs ont diminué je me desserre de leur étreinte et leur demande si je peux rester seule quelques minutes avec Alexandra, ce qu'elles acceptent.
Je retourne alors prés d'elle et lui serre tout doucement la main, j'ai besoin de ce dernier contact avec elle.
« _ Tu va me manquer Alex, tu va tellement me manquer. Je ne sais pas comment je vais faire sans toi. Tu resteras à jamais mon seul amour. Pourquoi ce putain de cancer s'est acharné sur une fille aussi parfaite que toi ?! Je suis tellement désolée que tu aie dû vivre les dernières semaines de ta vie dans cette putain de chambre blanche... Tu sais, je le disais à personne mais quand ils nous on apprit qu'il ne te restée que très peut de temps à vivre j'avais l'espoir que tu t'en sortes, j'avais l'espoir qu'avec les chimios et toutes ces opérations toute cette merde disparaisse. Ca peut paraître complètement con mais je suis dit que le destin t'aurait fait une fleur. Ca va peut être t'étonner mais j'ai même été à l'Eglise, j'ai prié dans l'espoir que Dieu entende mon appel. Je suis sûre que tu te marres et que tu ne me crois pas mais je te jure que c'est vrai. » Je laisse échapper un petit rire « J'ai tout essayé, vraiment tout. J'ai demandé aux médecins si je ne pouvais pas te filer un de mes organes mais ils m'on dit que c'était impossible. Chaque semaine j'allais les voir pour leur proposée des idées que j'avais trouvé sur internet et dans des bouquins. Mais ils me répondaient toujours la même chose, que c'était impossible. Je suis désolée. » Un sanglot m'échappe. « La seule chose qui me rassure maintenant c'est que tu ne souffres plus. Tu as été tellement courageuse... Je n'ai pas envie de te laisser mais je suis obligée. » Je lui embrasse la main et le front. Je la regarde une dernière fois puis je me dirige vers la porte. «Je t'aime Alexandra. »
En sortant de sa chambre je prends ma mère et la sienne dans mes bras.
« _ Je vais rentrer, j'ai besoin de me reposer et d'être un peut seule
_ T'es sûre que tu ne veux pas que l'on reste quelques jours avec toi ? » Me demande ma mère.
« _ Merci maman mais j'ai vraiment besoin de me retrouver seule.
_ Tu nous appelle si ca ne va pas. »
J'acquiesce aux paroles de ma belle-mère puis quitte l'hôpital.
***
J'ai passé les trois jours qui ont suivit enfermé chez moi, je n'ai répondus à aucuns appels, aucuns messages. J'avais besoin de faire le vide, de me retrouver seule. Ca a été trois jours horribles, je n'ai fait que penser à elle, à nous, à notre histoire. Je n'avais qu'une seule envie, la rejoindre. Elle me manque tellement, j'ai peur de ne jamais réussir à surmonter son absence.
Aujourd'hui nous sommes le 25 septembre 2015, c'est le jour des funérailles. La cérémonie a débuté par un magnifique discours de ma belle-mère, c'est donc a mon tour de lui dire un dernier mot.
« _ Je connais Alexandra de puis que nous avons douze ans. On s'est rencontrées au collège, on s'était fait coller toutes les deux pour une connerie, et puis ça a tout de suite accroché entre nous. On a fait toutes les conneries possibles et imaginables au grand dam de nos mères. » Je vois ma mère sourire tout en essuyant ses larmes. « Je me rappelle très bien la fois où l'on s'est ramenées chez sa mère avec les cheveux violets, sa réaction a été assez inattendus pour nous. Elle nous a regardé puis elle a rit en nous disant que nous étions magnifiques. » Je regarde ma belle-mère qui hoche la tête et en la voyant sourire je ne peux empêcher un sanglot de franchir mes lèvres. » Alexandra était comme ça, elle faisait tout sur un coup de tête. Comme la fois où elle m'a embrassé pour la première fois lorsqu'on avait 16 ans. On jouait à la console dans sa chambre et d'un coup sans que je comprenne pourquoi elle a mit le jeu sur pause, m'a regardé puis elle m'a embrassé. Je n'ai pas réagit sur le coup et je l'ai regardé à mon tour complètement choquée par son geste. La seule chose qu'elle m'a répondu c'était « quoi ? J'en avais envie ». Alors je l'ai embrassé en retour. » Je sens mes larmes couler de plus en plus sur mes joues. « Je crois que depuis ce moment là on s'est plus vraiment quittées. Nos mères ont toujours acceptés notre relation et je les remercie pour ça car tous les parents ne sont pas aussi tolérants. Lorsqu'on a apprit pour... » Un sanglot m'empêche de continuer. «... son cancer, ça a été dure, vraiment très dure. Elle avait 25 ans quand on lui a diagnostiqué et seulement 1 an de plus quand il l'a emporté. Alex s'est beaucoup battue, elle était l'une des personne les plus courageuse que je connaisse, elle a gardé le sourire jusqu'à la fin. Elle était toujours là à nous rassurer, à nous dire que tout allait bien ce passer alors que c'était à nous de le faire. Elle n'a jamais baissé les bras. Lorsqu'on nous a annoncé qu'elle était en phase terminale on a tous fondus en larme, tous sauf elle. Elle nous a dit que c'était la vie, que c'était écrit, qu'il fallait l'accepter. » Je m'arrête quelque secondes pour essayer de calmer mes pleurs. « Elle a toujours crus à ça, au karma. Elle était passionnée par tout ce qui était inexpliqué, elle pouvait vous expliquer pendant plusieurs heures une théorie qu'elle trouvait intéressante à exploiter. Elle était comme ça, passionnée par tout ce qui l'entourait. » Je m'arrête et m'avance vers le cercueil qui est en face de moi. « Alex...j'espère que là où tu es tu ne ressent plus aucune douleurs. Tu va tellement me manquer. Je t'aime. »
Je pose ma rose blanche, ses fleurs préférés, sur son cercueil et part me réfugier dans les bras de ma mère.
***
Depuis qu'elle est partie, je vais la voir tout les mois. La première année je me rendais sur sa tombe presque tout les jours puis avec le temps j'ai réussis à espacer mes visites. A chaque fois que je vais la voir je mets la playlist que nous avions l'habitude d'écouter en boucle et je lui parle, je lui raconte tout ce qui me passe par la tête. Je lui ramène toujours un bouquet de rose blanche.
Ma peine est toujours là, même au bout de presque trois ans. Les trois premiers mois ont été horribles, je n'avais qu'une seule envie, me foutre en l'air et la rejoindre. Mais je ne pouvais pas laisser ma mère et la sienne, je lui avais aussi promis de ne pas faire de conneries. Alors j'ai essayé de faire mon deuil. J'ai comprit qu'elle me manquera toujours mais je dois continuer d'avancer, pour elle, pour mes proches et aussi pour moi. Elle est, et restera mon seul et unique grand amour.
0 notes
Text
Témoignage
Une personne nous a contactés pour nous raconter son expérience avec ThomasKHII et nous demander de la publier. TW : Ils sont plus ou moins sortis ensemble alors que Thomas était majeur et elle beaucoup plus jeune, attention donc si vous êtes sensibles à la manipulation, à la pédophilie et globalement à tous les thèmes qui concernent ThomasKHII. Nous croyons cette personne, d’autant plus que nous avons déjà vu nous-mêmes ThomasKHII faire ce genre de choses, et son identité restera strictement anonyme, sauf à sa demande.
__________
J'ai entendu parler de Thomas en 2014 sur l'émission BYT de HeadWar100W. Ses vidéos avaient l'air sympa, donc je suis allée voir. Comme beaucoup de témoignages l'ont déjà dit : je connaissais mal les sujets, Thomas en parlait d'un air convaincant, alors je croyais Thomas. En plus, à l'époque (15 ans) je shippais des couples incestueux, donc c'est compréhensible que l'argumentaire de Thomas ait fait écho en moi (sauf que contrairement à lui, je faisais déjà la différence avec la réalité *wink wink*). Et comme à 15 ans, tu n'as pas encore une vision du monde complètement forgée, quand un mec te dit être tolérant avec des "arguments" plus ou moins crédibles, t'es influençable. Même si j'étais pas tout à fait d'accord avec certains de ses propos (notamment sur les musulmans), je voyais pas qu'il était problématique. Donc voilà, je lui laisse un commentaire sous sa vidéo sur l'inceste en disant que j'aime bien ce qu'il fait, on commence à discuter de choses et d'autres (mais surtout d'inceste), et de fil en aiguille on se met à parler par messages Youtube. On parle ainsi pendant je sais pas, cinq jours ? Il se trouve qu'on a des goûts communs en terme de manga, et puis il est gentil, donc je commence à bien l'aimer. Apparemment lui aussi, puisqu'il me demande à ce qu'on parle sur Skype. Ca, c'était le contexte, maintenant on passe aux choses sérieuses ! Je pense pas à un TW en particulier, à part que Thomas est un connard, mais vous le savez déjà xD Ou alors, au cas où, CW mentions d'inceste et de manipulation. Toutes les citations sont de mémoire. Donc on se met à parler sur Skype. Toujours des chats, jamais des facecam ou des appels, même si je crois qu'il avait demandé à ce qu'on le fasse. Il apprend que j'ai 15 ans (et lui 20 à l'époque) et il me baratine que je suis vachement mature et intelligente pour mon âge et blablabla, et je le crois parce que j'ai 15 ans et c'est agréable. En plus il apprend que j'ai pas de portable et oh là là, il me dit que je devrais demander à mes parents parce que franchement c'est pas possible de pas avoir de portable quand on est si mature et puis ce serait tellement plus simple pour se parler. Sauf que moi j'avais pas très envie de lui parler autrement que par chat, et le fait qu'il insiste comme ça me plaisait pas trop. Mais bon, j'ai laissé couler. Et puis... Genre deux jours après avoir parlé sur Skype (ça doit faire moins de deux semaines qu'on se parle en tout et pour tout), il me dit "Je crois que je suis amoureux de toi... J'aimerais sortir avec toi." Je me rappelle qu'à ce moment-là j'étais super excitée, parce que je suis allée dire à un pote "oh mon dieu il a dit qu'il m'aimait !" xD Sauf qu'en fait je savais pas ce que je ressentais pour lui, donc je lui ai demandé de me laisser du temps pour réfléchir. Bon, il m'a autorisée à réfléchir genre un jour. Et cette journée était horrible. Je me suis torturée sur ce que signifiait être amoureux, tiraillée entre lui faire plaisir et ne pas savoir ce que je ressentais... Parce que je l'aimais bien, je le trouvais sympa et charismatique (je sais pas pourquoi seigneur dieu), et puis c'était flatteur de se sentir courtisée par un mec plus âgé que soi. Je me suis vraiment torturée sur mes sentiments, en m'en souvenant j'ai mal pour cette jeune moi... Et du coup, je lui ai dit que je l'aimais aussi et que je voulais bien sortir avec lui. Parce que je pensais être amoureuse, et que je ne voulais pas lui faire de la peine. Oh boy, j'ai tellement regretté de lui avoir dit ça dans les heures qui ont suivies xD Je le rappelle, ça faisait moins d'une heure qu'on sortait ensemble. Mais le mec m'envoyait déjà des cœurs et des "je t'aime" à tout bout de champ. Ca me mettait mal à l'aise, mais je pensais que c'était normal parce que je n'avais jamais eu de "vrai copain" avant. Je me rappelle aussi qu'il m'a posé des questions sur ma vie sexuelle (ça me dérangeait pas vraiment), en me demandant de manière détournée si j'étais vierge, et en ajoutant bien "attention hein ! J'ai pas envie que tu penses que je suis avec toi que pour ça, j'ai pas envie de te mettre mal à l'aise !" (sic) ce à quoi je me permets aujourd'hui de dire LOL Et puis il arrêtait pas d'insister pour que j'aie un portable, et j'osais pas lui dire que ça me mettait mal à l'aise... Ni que j'avais le mal au cœur à chaque fois que je devais répondre à ses "je t'aime" par "moi aussi"... Parce que bordel, je venais de me rendre compte que je l'aimais pas. Ca a duré comme ça pendant deux jours. Deux jours où je faisais semblant de l'aimer pour pas lui faire de peine, et où en parallèle je cherchais comment casser avec lui sans lui faire de peine. Je me sentais tellement horrible de lui faire ça, j'en faisais des insomnies. Et j'ai bien sûr ma responsabilité là-dedans, c'est moi qui ai été indécise et l'ai pas joué réglo. C'est pas la faute de Thomas, je cherche pas à l'accuser pour ça. Ce qui me dérange c'est l'insistance dont il a fait preuve et qu'il en faisait tant alors que ça faisait une heure qu'on sortait ensemble. Et surtout, la façon dont il s'est comporté lors de la rupture. J'ai fini par lui dire, je sais plus trop comment, que je m'étais trompée et que je l'aimais pas. J'ai essayé d'être attentionnée et douce, mais il voulait rien entendre, il insistait, alors je me suis énervée et je lui ai dit platement que je ne voulais pas sortir avec lui. Et je pensais vraiment lui faire du mal, je me sentais horrible. J'ai fini par sortir un mensonge comme quoi j'arrivais pas à me remettre d'une ancienne rupture, plutôt que lui dire franchement que je l'aimais pas et qu'il me mettait mal à l'aise. Et ce qu'il m'a dit quand il a enfin compris ? -> "Tu fais une erreur, tu trouveras plus de copain à quinze ans" (sic). "Qu'est-ce que je vais devenir pour toi ? Un ami ? Un de tes ex ? Un pauvre type ?" (sic) Je pensais que sa colère était légitime, après tout j'avais mal agi. Mais le "un de tes ex"...m'a vraiment choquée...J'avais 15 ans, et il me parlait comme si je collectionnais les mecs et n'avais aucun coeur (alors que je m'en rendais malade xD)... Aujourd'hui je réalise que c'était une façon de me faire culpabiliser et d'essayer de me garder, et que ce n'est pas comme ça qu'on est censé réagir à une rupture... Finalement il a fini par se calmer, et il m'a proposé qu'on reste amis. C'est LUI qui m'a proposé, et moi j'étais contente parce que j'aimais bien lui parler et je voulais que ça continue. Mais deux jours après, il m'a bloquée. Quand je laissais des commentaires sous ses vidéos, il ne répondait pas (ce qu'il faisait toujours avant). Alors j'ai laissé tomber. Voilà, c'est ce qu'il s'est passé. Dans les faits actuels, je suis restée abonnée pendant deux ans... En parallèle, je me suis rapprochée des milieux féministes, j'ai commencé la sociologie en Première, et je remarquais de plus en plus qu'il disait de la merde. Je regardais de moins en moins ses vidéos, et je me suis désabonnée il y a un an après sa vidéo sur la campagne de lutte dans les transports parce qu'il me les brisait. J'avais oublié tout ça, jusqu'à ce que tumblr me suggère (par le plus grand des hasards, le monde est bien fait), votre blog. Et du coup je me suis rendu compte de tous ces trucs problématiques dans ses vidéos, j'en ai revu certaines et wow... Il dit vraiment de la merde. Et c'est parce que j'ai été une de ses fan, que je peux dire qu'il est dangereux. Il est super charismatique pour une raison qui m'échappe, et c'est vraiment facile d'être amené à boire ses paroles et adhérer à ses idées quand on est jeune et influençable, et ignorant des sujets. Après tout j'ai été d'accord avec ses idées sur l'inceste pendant trois ans, jusqu'à ce que je m'instruise sur le sujet. Le fait qu'il ait 20K abonnés me fait peur. D'autres anecdotes qui m'ont fait bondir : *En lisant une critique de son torchon "Je suis heureuse..." (déjà, à 13 ans j'écrivais mieux mes fanfics self-insert), j'ai découvert que les persos avaient 20 et 15 ans, soit exactement nos âges respectifs lors de notre "relation"... C'est très probablement une coïncidence, mais j'ai eu un frisson dans le dos en découvrant ça... *Ah oui et son bouquin est totalement plagié de Oreimo, c'est gênant à voir. *En lisant le témoignage d'Alodie, je me suis rendu compte qu'on avait ressenti exactement la même chose... Ne pas savoir comment faire pour le quitter, se sentir flattées qu'il s'intéresse à nous, être mal à l'aise parce qu'il allait trop vite, se faire bloquer suite à la rupture... (Cela dit elle a été plus malheureuse que moi, qui ai eu la chance de ne jamais le rencontrer en vrai...) Et ces similarités me font réaliser qu'en fait c'est probablement un putain de manipulateur, et sans aucun doute un gros connard. *J'ai peur qu'il continue à séduire ses abonnées comme il l'a fait avec moi... Et qu'une se trouve être plus malchanceuse...
(...)
J'aimerais bien que vous publiiez le mail quelque part, histoire d'alerter les gens que, oui, il drague ses abonnées mineures. Si ça vous va ! (D'ailleurs j'ai retrouvé des messages dans lesquels je parlais de Thomas à une amie pendant la rupture, si jamais y'a besoin de montrer la véracité de mon expérience...)Merci de votre soutien, ça me fait sentir moins coupable ! Pour en ajouter à la glauquerie, je viens de me rappeler d'un truc qu'il m'avait sorti pour me mettre en confiance, qui est un total copié-collé de l'argumentaire pédophile : à savoir, "je pense que l'âge ça veut rien dire, on a tous une âme d'enfant ! Par exemple, moi mon jeu préféré c'est Kingdom Hearts II, c'est pour ça que je l'ai mis dans mon pseudo, et c'est un jeu pour enfant !" (citation de mémoire mais vous voyez le délire)Apparemment Thomas parle toujours en privé à ses fans. Et je suis persuadée qu'il doit leur baratiner à quel point elles sont matures pour leur âge... Ce mec est une ordure. J'ai réussi à faire changer d'avis une amie qui le suivait, c'est une petite victoire... Mais effectivement il bloque à tour de bras, et s'énerve dès qu'on ne va pas dans son sens (j'imagine pas le quotidien de sa potentielle copine...). C'est définitivement un mec toxique et manipulateur, rien qu'à l'époque il avait réussi à inverser la situation afin que ce soit moi le monstre pour casser avec lui, et pas lui pour draguer une mineure. Le pire c'est que je le réalise seulement maintenant :/
24 notes · View notes