Tumgik
#il faut que tu respires
grandboute · 8 months
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Breathe
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lerefugedeluza · 4 months
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Bonjour 2024.
Tu viens de commencer, mais j’ai déjà beaucoup d'espérances pour toi. 
Je ne voudrais pas te mettre la pression car ça ne fait que quelques jours que tu viens de d’arriver, mais sache que chacune de tes journées risque d’être bien remplies. 
Je sais qu’en 2023, je disais qu’il fallait que j’apprenne à respirer, à prendre mon temps, à lâcher prise. Mais il y a tout simplement beaucoup trop de choses que je veux faire dans la vie. Parce que je la sais courte, parce que tout m’intéresse, parce qu’il y a trop de possibilités mais jamais assez de temps. 2024, prépare-toi bien car tu vas être chargée ! 
Commençons par le travail, car il faut bien un peu gagner sa vie pour avoir la liberté d’en faire ce qu’on veut : je vais sans doute beaucoup travailler cette année aussi, car mon ambition d’acheter une petite maison à la campagne un jour ne m’a toujours pas quittée. J’espère ne pas trop ressembler à ce vieil oncle Picsou passant son temps à recompter toutes ses piles de piécettes, mais je vais essayer d'économiser comme je peux. 
Maintenant, passons à tous mes plans sur la comète, à tout ce qui me tient vraiment a cœur.
D’abord, il y a mes projets d’écriture, j’ai un roman pour lequel j’ai déjà tracé beaucoup de lignes, et cette année, j’aimerais au moins en terminer le premier jet. Je voudrais aussi essayer d’écrire quelques nouvelles et des poèmes, mais ma priorité pour les textes courts, c’est surtout d’écrire mes vidéos. Une par semaine je l’espère. Ce qui fait 52 vidéos de prévu pour toi, 2024. 
D’ailleurs questions vidéos, j’ai plein plein plein d’idées. Tiens-toi prêt 2024, car sache que j’ai déjà prévu le sujet de mes vidéos jusqu’à mi-juillet. Il y a aussi deux concepts auxquels j’aimerais faire voir le jour, mais je ne sais pas encore trop comment. Tu vas te dire que je suis folle et je sais que mon imagination est quelque peu débordante, mais je t’assure que ce sera une année merveilleuse ! Pleine de passions et de créativité. 
Ensemble, on va dessiner, écrire, lire, tricoter, jouer de la musique, danser et voguer vers mille et une autres aventures exaltantes !
J’adore les débuts de nouvelles années car cette idée de nouveau départ me donne un regain d’énergie et d’enthousiasme énorme et me donne l’impression que je peux tout faire, tout entreprendre. Et d’ailleurs, cette année, j’ai décidé de laisser carte blanche à mon esprit créatif et je n’ai pas vraiment pris d’autre résolution que de suivre les élans de mon cœur.
2024, je ne sais pas ce que tu as prévu pour moi, mais comme tu peux le voir, j’ai déjà prévu beaucoup trop de choses pour toi. Je sais bien que je n’aurais sans doute pas le temps de tout faire et que ça va certainement beaucoup me frustrer, mais peu m’importe. Là tout de suite, je suis tellement heureuse d’avoir tous ces projets dans la tête et dans le cœur, et je compte bien réussir à en réaliser quelques uns ! 
2024, j'espère qu’on s’entendra bien et que, contrairement à ton prédécesseur 2023, tu ne prendras pas un malin plaisir à me mettre plein de bâtons dans les roues. S’il te plaît, donne-moi du courage et de la détermination et je t’assure qu’on passera 366 merveilleux jours ensemble. 
Alors je te dis à très vite, car nous avons tant de moments à vivre tous les deux ! J'espère sincèrement que tu seras une année exceptionnelle, pour moi, et pour tous les autres aussi ♡ 
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romain8959-blog · 5 months
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Moi je l'ai fait la nuit de vendredi à samedi... mes parents n étaient pas la, on était
que tous les 2 avec ma soeur... chacun dans sa chambre... ma soeur sait que des fois je me réveille mouillé, alors c est pas grave.... j ai aussi deja vu que ça lui etait arrive donc je sais qu elle m embetterait pas si je fais pipi au lit !
Comme les fois ou j ai envie de jouer à pipi au lit, je me suis forcé à boire plus le soir...
Et au moment de me coucher, après avoir fini la serie sur Netflix un peu tard, lavé les denrs, mais pas pipi...
J avais deja un peu envie mais pas de quoi m empêcher de m endormir... je me suis donc endormi sagement....
Comme depuis que j ai 11/12 ans et que j ai recommencé a faire pipi au lit des fois (personne sait que c est exprès !) Le matelas, qui porte toujours les traces de mes premiers débordements vers 11 ans, est toujours protégé, alaise + grosses serviettes très absorbantes dessus... ces premiers pipi au lit mon amené à découvrir en même temps la masturbation au passage !!!
Faut dire qu à ce moment la, vers 11 ans, je fantasmais deja, sans oser franchir le pas, sur le fait de faire pipi au lit da mon pyjama... jusqu au jour où j ai finalement osé... c était tellement bon...que j ai eu l irresistible envue de me frotter sur le ventre dans mon pipi tout chaud, dans le pyjama tout mouillé... avant le plus bel orgasme de ma vie...bon chacun son truc !
Bon le réveil le matin a été moins glorieux... mais ce plaisir que je venais de découvrir valait bien la honte de ce matin la !
Mais je m égare !
Comme j avais beaucoup bu le soir, c était sur que ça allait me réveiller à un moment ou un autre dans la nuit...
Le réveil affichait 4 je sais plus quoi...j étais sur côté... le temps de rassembler tout les morceaux dans ma tête... envie de pipi.... a oui c est vrai je m etais dis que....
Je me suis retourné sur le dos...dans cette position, mon envie me paraissait encore plus forte..... et je me suis vite dit... j ai trop envie.... je vais faire pipi au lit....je vais faire pipi dans le pyjama...
J ai touché du bout des doigts le drap du dessous... je matelas avait déja pris suffisamment cher dans le passé, c était pas la peine d en rajouter !
Tout était en place.
.je pouvais faire pipi au lit... comme le gamin que j étais à ce moment la....
Et.... j ai décidé de la faire.... j allais pisser au lit ...
J ai mis mon zizi bien droit vers mon ventre....
Et j ai zrreté de me retenir mais..
Le réflexe de propreté est toujours la dans ces moments la, mais quand tu as trop envie... il ne dur pas... j ai pris une grande respiration., j ai un peu écarté les jambes...
J ai plus pensé a rien et...
J ai sensi que ça arrivait.... et d un coup j ai commençais à faire pipi au lit...
C était tout chaud, la douleur de me retenir s est tout de suite transformée en une onde de plaisir..
Je faisais pipi au lit dans le pyjama expres, c etait tellement bon... j avais tellement envie que je pouvais entendre mon pipi couler dans le pyjama...
Ça chauffait le bas du ventre, mes fesses aussi chauffaient... ça coulait dans la raie des fesses...
Des secondes d un pur plaisir en dehors du temps.
Et ça scest arreté..
Je venais de faire pipi au lit ..
Et sans y faire attention... j ai murmuré rien que pour moi...wouahhhh. j ai... j ai fais pipi au lit... je me le suis répéter plusieurs fois.
Je me sentais tout mouillé mais tellement bien !
Je me suis mis à bander comme un fou... j ai plongé ma main dans le pyjama trempé, en me repetant que j avais fait pipi au lit.
Et d un coup j ai ete submergé par un monstrueux plaisr qui ma laissé vidé jusqu au lendemain, ou dans un demi sommeil, j ai realisé que je baignais dans mon pipi.... putain que ça avait été bon !
.
..
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marie-swriting · 6 months
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Tout Ira Bien - Emily Prentiss [1/2]
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Masterlist
Speak Now TV Masterlist
Partie deux
Partie une - deux (version anglaise)
Résumé : Quand Emily apprend que Ian Doyle s'est échappé, elle sait qu'elle doit tout faire pour te protéger, même si ça veut dire briser ton coeur.
Warnings : commence pendant le 6x13 et se finit pendant le 6x18, mort de personnage (pas la reader), angst, rupture, fin triste, funérailles, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.9k
Chanson qui m'a inspiré : Last Kiss (Taylor's Version) par Taylor Swift
-Ian Doyle s’est évadé de prison. Interpol n’arrive pas à le retrouver.
La phrase de Sean retentit dans les oreilles d’Emily. Elle n’arrive pas y croire. Ian Doyle devait faire partie de son passé. Son nom ne devait plus qu’être un souvenir. 
-Quoi ? Qu’est-ce que tu veux dire ?
-On ne sait pas où il est, Emily.
-Est-ce que tu crois qu’il va venir ici ? demande Emily avant de marquer une pause. Je suis en danger ?
-On l’est tous.
L’inquiétude prend place sur le visage d’Emily, comprenant la gravité de la situation. Ce n’est qu’une question de temps avant que tout tourne mal, elle en a conscience. Elle doit réfléchir à la façon dont elle doit agir pour se protéger. 
Ses pensées sont interrompues par la sonnerie de son téléphone. Elle détache les yeux de Sean et sort son portable. En voyant ton prénom et ta photo sur son écran, elle est d’abord attendrie avant d’avoir une prise de conscience. Elle doit aussi te protéger. Ian Doyle pourrait s’en prendre à toi pour se venger. Elle s'éclaircit la gorge puis répond en prenant un ton naturel.
-Allô, Y/N, tout va bien ?
-Hey, Em’, je t’appelle pour savoir si je t’attends ou si tu vas rentrer tard, expliques-tu et Emily peut entendre que tu es en train de rentrer dans ta voiture.
-J’ai encore de la paperasse à faire. Je ne pense même pas que je dormirai à la maison. Je dois régler quelques détails avec l’équipe.
-Oh, d’accord, dis-tu en essayant de cacher ta déception. Tiens moi au courant. Tu me manques.
-Toi aussi. 
Sur ces mots, tu raccroches. Emily regarde pendant quelques secondes son écran avant de discuter avec Sean des informations qu’Interpol possède sur l’évasion de Doyle. En l’écoutant, son cerveau fuse à mille à l’heure, cherchant tous les plans pour arrêter Doyle et protéger ceux qu’elle aime. 
En quittant son ancien collègue, Emily passe la nuit dans un hôtel. Elle a besoin d’être seule pour réfléchir. Elle doit réfléchir à une solution pour que tu sois saine et sauve. Le problème, c’est qu’elle ne peut pas te parler de Doyle. Elle doit t’éloigner sans que tu saches la réelle raison. Emily en vient à la triste conclusion qu’elle doit te briser le cœur - et le sien par la même occasion. Elle préfère vivre une peine de cœur et te voir respirer plutôt que te garder près d’elle et te voir mourir sous la main de Doyle. Elle ne peut pas prendre ce risque. Elle doit rompre avec toi.
Le lendemain, Emily se réveille avec difficulté. Son sommeil n’a pas été reposant. Elle n’a pas cessé de réfléchir à ce qu’elle pourrait te dire. 
Elle va dans votre appartement quand elle sait que tu es partie au travail, voulant t’éviter jusqu’à ce que tu rentres le soir. En t’attendant, Emily prépare quelques affaires.
Quand tu passes le pas de la porte de votre appartement, le visage d’Emily prend une expression neutre. Elle ne doit montrer aucune émotion. Elle ne doit surtout pas laisser ces mêmes émotions parler. Elle sait ce qu’elle doit faire. Avec un grand sourire aux lèvres, tu te diriges vers Emily, prête à la prendre dans tes bras. Toutefois, quand tu vois son visage impassible, tu fronces les sourcils.
-Em’, tout va bien ? questionnes-tu en posant ton sac.
-On doit parler, Y/N.
-De quoi ?
-Je pense qu’on devrait s’arrêter là, annonce Emily de but en blanc et il te faut quelques secondes pour répondre.
-Qu’est-ce que tu veux dire ?
-Ça ne sert à rien de continuer. Ces derniers temps, j’ai été pas mal occupée avec mon travail. Et puis, je ne serai jamais capable de te donner la vie que tu mérites. C’est mieux pour tout le monde.
-Qu-quoi ? Tu n’es pas sérieuse ? Emily, ça sort d’où ça ? 
-Je cite juste un fait. Je suis presque tout le temps en déplacement, ça ne sert à rien de perdre notre temps.
-D’accord, tu es souvent ailleurs, mais on ne perd pas notre temps. Notre relation fonctionne. On a un équilibre. Pourquoi tu veux tout abandonner maintenant ? demandes-tu, perdue et avec les larmes aux yeux. 
-J’y pense depuis un moment. 
-Mais, tout allait bien entre nous. Enfin, c’est ce que je croyais. J’ai fait quelque chose ? 
-Ce n’est la faute de personne, c’est juste ce qu’il y a faire de mieux, affirme-t-elle en te regardant droit dans les yeux.
-Selon qui ? 
-Y/N, on savait toutes les deux que cette relation était vouée à l’échec. Elle n’était pas faite pour être durable. Pas quand on fait mon métier.
-JJ y arrive très bien pourtant. 
-Ce n’est pas pareil. De toute façon, ma décision est prise. 
-Donc, tu veux même pas essayer d’en parler ? De régler le problème ? Tu baisses les bras aussi vite ?
Emily sait que tu n’abandonneras pas. Tu as un air déterminé sur ton visage, malgré tes yeux larmoyants. Emily prend une grande inspiration avant de dire la phrase la plus compliquée qu’elle ait eu à dire : 
-Je ne t’aime plus, Y/N. Tu es quelqu’un de bien, mais je n’ai plus de sentiments pour toi.
-Ce n’était pas l’impression que tu donnais il y a encore quelques semaines, contredis-tu, incrédule. 
-J’ai essayé de retrouver mes sentiments pour toi, mais c’est impossible.
Tes yeux analysent Emily, cherchant une preuve que les mots qui sortent de sa bouche ne sont pas la réalité. Toutefois, Emily a sorti son plus beau jeu d’acteur ; tu dois croire à ces mots tranchants. Comprenant que tu as bien entendu ce que t’a dit Emily, tes larmes commencent à couler sur tes joues. Tu n’y prêtes pas attention, essayant encore de trouver une solution pour rester auprès d’Emily. En voyant ton cœur se briser sous ses yeux, à cause d’elle, Emily se retient de t’avouer la vérité. Cependant, elle se répète que c’est la chose à faire. 
-Je… J’irai dans un hôtel pour les prochains jours. Je vais sûrement devoir repartir dans ce laps de temps, ça te donnera largement le temps de reprendre tes affaires, informe doucement Emily en prenant deux sacs. 
Tu ouvres un peu plus grand les yeux à sa dernière phrase. Bien évidemment, tu ne pouvais pas t’attendre à vivre encore avec elle si vous êtes séparées, mais tu pensais que vous alliez en parler, savoir si vous vendiez l’appartement ou qui le garderait. 
Emily se sent mal en te virant de votre chez vous, mais elle sait qu’elle ne peut pas te le laisser. Doyle le trouverait en une recherche sur Emily et elle ne peut pas risquer qu’il vienne chez vous alors que tu y habites encore. Elle doit te garder loin d’elle et loin de votre appartement. 
-Em’, je t’en prie.
Emily lutte pour te prendre dans ses bras en t’entendant la supplier. Elle ne te répond pas avant de te dépasser pour passer la porte de votre appartement. Elle retient un sanglot jusqu’à ce qu’elle arrive dans sa voiture. 
De ton côté, tu restes debout, toujours sous le choc, les yeux fixés sur la porte d’entrée. Tu n’arrives pas à croire que ta relation avec Emily est réellement finie après cinq ans. Tu n’aurais jamais cru entendre ces mots. Tu n’avais pas prévu qu’Emily change d’avis sur vous. Pour toi, elle est - elle était celle avec qui tu allais finir ta vie. Il faut croire que ça ne sera pas le cas.
Un mois s’est écoulé depuis votre rupture. Dans une tentative désespérée, tu as essayé de la contacter pendant les premières semaines de votre séparation, sans aucune réponse de sa part. Tu n’as pas l’air de lui manquer autant que toi, elle te manque. Tu ne sais pas quoi faire pour que tu lui manques. Alors, à contrecœur, tu as fini par abandonner. Tu n’arrives toujours pas à t’en remettre. Tu n’arrêtes pas de repenser à votre relation, cherchant ce que tu aurais pu faire de différent pour éviter cette fin. 
Tu n’aurais jamais pensé que vous finiriez de cette façon. Tu n’aurais jamais imaginé que tu ne saurais plus sa routine, où elle est, quelle enquête elle fait. Tu n’aurais jamais cru que tu ne la serrerais plus contre toi. Tu n’aurais jamais cru que vous auriez un dernier baiser. 
Tu essayes de faire bonne figure, même si au fond de toi, tu restes dans cet état d’engourdissement. Mais ça doit changer, tu dois apprendre à avancer. Pour cela, rien de mieux que de sortir avec des amis. 
Tu retrouves Penelope dans un café non loin de ton lieu de travail. Penelope est celle dont tu es le plus proche de son équipe avec Rossi. Tu la considères comme une sœur et c’est réciproque de son côté. Penelope était choquée en apprenant votre séparation et elle a essayé de faire changer d’avis Emily, sans succès. 
En arrivant dans le café, tu prends Penelope dans tes bras. Tu arrives à lâcher un soupir de soulagement en la serrant contre toi. Ces câlins ont un pouvoir, tu en es sûre. Vous vous installez après avoir passé commande. Au début, votre discussion évoque des sujets banals - vous ne vous étiez pas vues depuis un petit moment alors vous rattrapez le temps perdu. Puis vient un moment où Penelope raconte une anecdote drôle sur l’équipe où elle mentionne Emily. À la mention du prénom de ton ex, tu baisses le regard, ignorant le pincement dans ton cœur. Penelope s’arrête de rire quand elle voit ta réaction. 
-Oh, mon Dieu ! Désolée ! Je… Je n’ai pas réfléchi. Je n’aurai pas… Je suis désolée, s’exclame Penelope, embarrassée.
-Ce n’est pas grave. Ça fait un mois, après tout, la rassures-tu avec un faux sourire.
-Mais quand même. Vous êtes restées longtemps ensemble. C’est normal si ça te fait encore mal. 
-Je sais. Comment elle va, Emily ? 
C’est plus fort que toi, tu avais besoin de poser cette question, elle te brûlait les lèvres depuis un mois. Tu as besoin de savoir si ton impression est une réalité. Penelope prend une grande inspiration avant de te répondre. 
-Elle ne montre rien, mais je suis sûre qu’elle souffre tout autant. Parfois, elle est un peu plus discrète. Elle semble être plus souvent perdue dans ses pensées, ce qui est compréhensible au vu de la situation.
-C’est elle qui a dit qu’elle ne m’aimait plus, rétorques-tu séchement. Désolée, je n’ai pas dit ça pour que tu prennes mon parti ou autre, te reprends-tu avec un air coupable. Je suis juste encore surprise par comment tout a basculé du jour au lendemain. 
-Vous vous retrouvez. C’est une certitude, affirme-t-elle en serrant ta main.
-Je n’y crois pas trop. Elle avait l’air déterminée à rester loin de moi. 
-Y/N, l’amour que vous aviez ne peut pas se perdre. Quand ça sera le bon moment, vous serez de nouveau ensemble et tout ira bien. 
Tu vois au visage de Penelope qu’elle croit dur comme fer à ses mots. Elle ne les dit pas juste pour te faire te sentir mieux, elle est persuadée d’avoir raison. Penelope a tendance à tout voir en rose, c’est vrai, mais tu as besoin de ce petit espoir.
En rentrant chez toi, tu poses ton sac à côté de ton entrée puis, tu t’installes sur ton canapé. Tu balayes ton appartement du regard, indifférente. Malgré tous tes efforts, tu n’arrives pas à te sentir chez toi. Chez toi, c’était ton appartement avec Emily. Chez toi, c’était Emily. Mais tu n’as plus Emily et tu ne l’auras plus.
Tu te lèves de ton canapé avant de te diriger dans le placard de ta chambre. Tu l’ouvres et prends un carton qui est placé en haut. Tu le saisis et t’assois par terre puis, tu cherches au fond du carton, à la recherche de quelque chose de précis. En tombant sur le cadre, tu le retournes afin de pouvoir regarder la photo à l’intérieur. 
Cette image date d’il y a deux ans, c’était au début du mois de juillet, vous êtes en train de vous embrasser devant la Tour Eiffel. 
Vous étiez partis à Paris pour vos vacances - par miracle, Emily avait réussi à avoir deux semaines de repos. Vous aviez passé un séjour inoubliable. Le fait le plus marquant de ce voyage, selon toi, est Emily parlant en français. Tu sais qu’elle parle un nombre incalculable de langues et tu fonds à chaque fois qu’elle parle l’une d’entre elles. Cependant, ce n’est pas souvent alors quand tu as pu l’entendre parler français pendant deux semaines complètes, tu étais aux anges. 
Un soir, vers la fin de vos vacances, vous étiez restées dans votre chambre d’hôtel. En temps normal, vous profitiez aussi de la soirée pour visiter un peu plus Paris, mais ce soir-là, vous étiez trop fatiguées pour marcher dix pas de plus. 
Vous vous étiez assises sur votre balcon, admirant la vue, la Tour Eiffel illuminée au loin, et vous étiez en train de parler de l’avenir. Vous faisiez des projets en tout genre, imaginant à quoi ressemblerait votre vie dans un an, cinq ans, dix ans, même dans trente ans. 
-J’ai si hâte de vieillir avec toi, avait déclaré Emily avec un sourire.
-Moi aussi. Tu serais magnifique avec les cheveux grisonnants, avais-tu dit en caressant ses cheveux. 
-Je ne sais pas.
-Crois-moi, tu le seras. 
-Et toi, tu serais magnifique dans une robe blanche, avait-elle affirmé en plongeant ses yeux dans les tiens.
-Quoi ?
-On en a jamais vraiment parlé, mais j’adorerais qu’on se marie. Pas maintenant, sois rassurée ! avait précisé Emily en voyant tes yeux grand ouverts. Je n’ai pas de bague et ça, ça n’est sûrement pas ma demande en mariage, mais je peux nous y voir, en train d’échanger nos vœux et de nous embrasser devant nos proches.
-Je peux nous y voir aussi. J’adorerais t’épouser un jour, avais-tu avoué, prenant sa main dans la tienne. 
-Tant mieux, comme ça, je serai sûre que tu ne pourras pas te débarrasser de moi.
-C’est toi qui en auras marre de moi avant, avais-tu rigolé et Emily avait secoué la tête.
-Jamais. Je t’aime trop pour me lasser de toi. 
Et sur ces mots, vous aviez partagé un baisé langoureux rempli d’amour. Tu n’avais jamais été aussi sûre de votre relation que ce soir-là. Tu savais que c’était fait pour durer et tu n’avais qu’un hâte, créer de nouveaux moments aussi romantiques que celui-ci. Malheureusement, tout comme vous avez eu un dernier baiser, vous avez eu un dernier moment romantique. Ces instants ne sont plus que des souvenirs placés dans un cadre.
Quelques semaines plus tard, alors que tu es plongée dans ton travail, tu reçois un appel. Tu prends ton téléphone en te demandant qui peut bien t’appeler aussi tard. En découvrant le nom de JJ, ton estomac se tord. Elle ne t’a presque jamais appelé. Si elle le fait, c’est qu’il y a quelque chose de grave. Avec appréhension, tu réponds. 
-JJ, qu’est-ce qui se passe ? Emily va bien ?
-Tu dois venir à l’hôpital tout de suite. Emily est en train de se faire opérer, informe JJ d’une voix tremblante.
-Qu’est-ce qui s’est passé ? demandes-tu en te levant de ta chaise.
-Je t’expliquerai à l’hôpital, c’est trop long par téléphone. Je te rappellerai si les médecins donnent des informations avant que tu n’arrives. 
-Je serai là dans vingt minutes grand maximum. 
Tu raccroches et te dépêches de te préparer avant de courir jusqu’à ta voiture. Pendant le trajet, tu es contrôlée par ton anxiété. Tu n’as jamais roulé aussi vite de ta vie. Dans ta tête, tous les scénarios défilent, te faisant monter les larmes aux yeux. Le manque d’informations de la part de JJ n’aide pas à te calmer. 
Tu cours à travers de l’hôpital, à la recherche de l’équipe d’Emily. Tu les trouves assis, une expression inquiète sur leur visage. Hotch te voit arriver en premier et vient à ta rencontre, JJ sur ses talons. Hotch garde la tête froide même s’il peut ressentir ton stress au plus profond de son être. Il t’invite à le suivre dans un endroit plus discret de l’hôpital alors que JJ va te chercher un verre d’eau. Quand elle te le donne, Hotch est en train de te raconter l’évasion de Ian Doyle. Au fil de son récit, tout prend du sens dans ta tête. 
Tu comprends enfin pourquoi Emily s’est éloignée si soudainement, pourquoi elle a été si dure dans ses mots. Elle pensait te protéger de Doyle en restant loin de toi, mais en le faisant, elle n’a pas pensé à se protéger, elle. Emily est dans un état critique et tu ignores si tu auras jamais l’occasion de lui reparler, de la sentir contre toi à nouveau. 
Quand tu es au courant de toute l’histoire, tu retrouves le reste de l’équipe. Rossi t’informe qu’aucune nouvelle n’est encore arrivée. Tu t’assois à ses côtés et commences à te ronger les ongles. Tu attends avec agonie un médecin qui va très probablement t’annoncer une mauvaise nouvelle. 
Tu aimerais être nulle part qu’ici. Tu aimerais que tout soit un mauvais rêve. Tu aimerais être dans votre appartement, à toi et Emily, enlacées dans votre lit alors que le soleil se lève comme vous aviez l’habitude de le faire.
Un matin, environ un an après votre voyage à Paris, Emily avait eu un jour de repos, vous permettant ainsi de rester au lit jusqu’à tard. Tu t’étais réveillée en premier - chose assez rare - et tu t’étais mise à la regarder. Son visage était complètement relaxé alors que sa main droite était posée sur ta hanche. Tu ne sais pas combien de temps tu étais restée ainsi, tu voulais juste profiter de la présence d’Emily. À un moment, Emily avait commencé à se réveiller et avait souri en remarquant que tu avais passé ton temps à la regarder.
-Tu me regardes depuis longtemps ?
-J’en sais rien.
-Pas du tout flippant, avait-elle blagué en te rapprochant de son corps. 
-C’est pas un crime d’admirer ma petite amie quand même ! 
-On a arrêté des stalkers pour moins que ça.
-Tu vas finir par dormir sur le canapé, avais-tu rétorqué avec un faux air énervé.
-Tu n’oserais pas.
-Ne me tente pas. 
-Tu m’as manqué, avait soudainement déclaré Emily.
-Toi aussi. 
-J’espère qu’on aura encore l’occasion de se réveiller ainsi pendant longtemps.
-Je veillerai personnellement à ce que ça soit le cas, avais-tu affirmé avant de te blottir contre Emily. 
Tu avais relevé la tête vers Emily avant de l’embrasser tendrement. Elle t’avait répondu avec passion et vous aviez fini par passer la majorité de votre journée au lit. 
Maintenant, tu passes la majorité de ta soirée sur une chaise inconfortable d’hôpital. Tu as le regard perdu sur le sol alors que tu continues à penser à des moments heureux avec Emily tout en te disant que tu n’en auras sûrement plus jamais. 
JJ apparaît dans la pièce, une expression grave sur son visage, les yeux rougis. Vous n’avez pas besoin qu’elle prononce un mot pour comprendre ce qu’elle va vous annoncer. Toutefois, tu ne veux pas y croire. Certes, tu n’étais pas optimiste sur l’état d’Emily, mais une partie de toi espérait, priait, pour que tout aille bien et que vous laissiez cette histoire derrière vous. Penelope murmure un “non” désespérée pendant que tu continues à fixer JJ. Elle n’ose pas te regarder quand elle prononce la phrase que tu redoutes : 
-Elle est morte pendant l’opération.
Immédiatement, les larmes coulent sur ta joue. Tu sanglotes fortement, sous le choc alors que Rossi se penche vers toi pour te serrer contre lui. Tu acceptes son étreinte, versant toute ta douleur. Tu entends Spencer se lever, mais tu n’y prêtes pas attention, essayant de comprendre ce qu’il vient de se passer. 
Tu pensais que ton cœur s’était brisé quand Emily avait rompu, mais tu avais tort. Cette fois, la douleur est pire dans ta poitrine. Tu n’as même pas l’impression que ton cœur se brise. Ton cœur ne bat plus et il ne battra plus jamais. Comment pourrait-il ? Tu ne pourras plus jamais voir le sourire d’Emily, entendre son rire, toucher sa main. Elle est morte et ton cœur est parti avec elle. 
L’enterrement d’Emily est quelques jours plus tard. Pour la première fois depuis l’annonce de sa mort, tu te prépares. Contrairement au moment de la rupture où tu semblais insensible à tout ce que tu faisais, tu ressens chacun de tes gestes. Ta douleur n’est pas qu’émotionnelle, tous tes membres sont lourds et te font souffrir. 
Rossi est celui qui vient te chercher. Depuis la mort d’Emily, il fait attention à toi. Rossi a toujours considéré Emily comme sa fille et il t’a tout de suite adopté quand vous vous êtes mises ensemble. Il déteste te voir aussi misérable, il aimerait pouvoir prendre ta douleur et l’ajouter à la sienne. 
En voyant l’équipe porter le cercueil d’Emily, ta douleur se décuple un peu plus. Tu ne peux pas croire que la femme que tu aimes soit enfermée dans cette boite. Tu n’arrives pas à comprendre comment votre histoire ait pu se finir ainsi. 
Tu n’écoutes pas le sermon du prêtre, tu gardes tes yeux fixés sur les fleurs blanches posées sur le cercueil. Si Emily avait pu voir ce moment, elle aurait dit que tout est trop solennel à son goût, tu souris doucement à cette pensée. Penelope te tient la main jusqu’à ce que tu ailles poser une rose rouge en premier sur son cercueil, les joues baignées de larmes. Tu restes à côté d’Emily alors que l’équipe imite ton geste. Rossi place une main sur ton dos pour te réconforter et tu fais tout pour ne pas fondre en larmes dans ses bras. Par tu ne sais quel miracle, tu arrives à rester debout alors qu’Emily s’enfonce dans la terre. 
En rentrant chez toi, tu n’as pas le courage de t’allonger dans ton lit. Tu t’assois sur le sol de ta chambre après avoir mis un tee-shirt d’Emily. Tu l’avais mis dans tes cartons sans faire exprès et comme Emily ne l’a jamais réclamé, tu l’as gardé. Tu apportes le tissu à ton nez, espérant sentir l’odeur familière d’Emily, mais elle a déjà disparu. De nouvelles larmes coulent sur tes joues réalisant que bientôt, toute trace d’Emily aura à jamais disparu. Elle ne sera plus qu’une partie de ton passé.
Tout le reste de la journée, ton esprit est tourmenté par les souvenirs avec Emily. Tu repenses surtout à la fin de votre relation. Tu repenses à tous ces derniers moments que tu as vécus avec elle sans savoir qu’il n’y en aura pas d’autres. Si tu avais su ce qui allait se passer, tu les aurais appréciés un maximum et si tu le pouvais, tu aimerais pouvoir en changer certains comme votre dernier baiser.
C’était un matin, très tôt - trop tôt pour toi -, tu t’étais réveillée après Emily. Tes yeux se fermaient tout seul alors que tu te rendais dans votre cuisine. Tu préparais ton café quand Emily avait fait son apparition. Tu lui avais fait un rapide sourire alors qu’elle t’annonçait qu’elle devait vite partir au boulot. Elle t’avait embrassé chastement et tu avais à peine pris le temps de lui répondre, encore trop endormie. Elle t’avait lancé un “je t’aime” avant de prendre son sac et de quitter son appartement. Tu lui avais seulement marmonné une réponse, ayant besoin de ton café pour parler. 
Tu aurais aimé que votre dernier baiser soit différent. Tu aurais aimé pouvoir l’embrasser avec passion, apprécier le mouvement de ses lèvres contre les tiennes et lui dire clairement “je t’aime”. Malheureusement, tu ne peux pas changer le passé et tu n’auras plus jamais de nouvelles chances. Ce baiser est condamné à être votre dernier tout comme tu es condamnée à vivre sans Emily pour le restant de tes jours. Et tu es condamnée à avoir son nom à jamais sur tes lèvres tout comme votre dernier baiser. Finalement, Penelope avait tort, rien n’ira bien.
Partie deux
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De Livvy à Julian
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Cher Julian,
Tu peux voir les fantômes mais tu ne peux pas me voir. Tu ne me vois pas quand je viens m’asseoir à côté de toi pendant ton sommeil. Non plus quand je suis dans les mouvements des ombres sur la pelouse, ou derrière un rideau qui s’agite. Tu ne m’entends pas, même si je m’adresse à toi parce que j’ai besoin de te parler.
Je veux te parler de Ty.
Il était là. Nous étions là.
Tu ne sais pas que nous étions là.
Kit le sait.
Reprenons depuis le début.
Ty dit que tu aimes les surprises. Ty n’aime pas les surprises, mais toi, si.
Il étudie les Portails, comment les ouvrir, comment les fermer. Il faut un sorcier. Mais Ty étudie et il s’améliore. Il voulait venir te voir et Ragnor a dit qu’il aiderait.
Nous voulions venir te voir.
Ty avait prévenu Emma, mais il lui avait demandé de ne pas te prévenir, pour que ce soit une surprise.
Nous sommes donc arrivés ensemble.
Un fantôme traverse un Portail comme n’importe quel Chasseur d’Ombres. Je ne le savais pas. C’est drôle, non ?
Moi, j’ai trouvé ça drôle.
Le Portail s’est ouvert dans la cuisine.
La cuisine est jolie. Je ne suis qu’un esprit coincé entre le monde et le néant, mais je trouve que tu as très bien choisi la couleur des murs. Tu as toujours su ce que tu faisais avec les couleurs.
En plus de la couleur, qui était une surprise mais pas une mauvaise, il y avait une autre surprise dans la cuisine. Kit.
Kit était dans la cuisine. Il portait cette veste qu’il aime bien, avec le col en peluche. La lumière du soleil entrait par la fenêtre et l’éclairait.
Ty s’est complètement figé. Je me suis moi-même presque figée. J’avais déjà vu Kit, évidemment. Je lui rends visite parfois. Mais puisque je ne m’attendais pas à le voir, c’était saisissant à quel point il avait changé depuis le temps où il vivait avec nous à l’Institut. Il a l’air plus vieux, et plus grand. Plus musclé. Il se déplace comme un Chasseur d’Ombres maintenant. Gracieusement. Il est magnifique.
J’ai entendu Ty inspirer comme jamais auparavant. Comme s’il avait le souffle coupé, comme s’il avait reçu un coup qu’il n’avait pas vu venir et qu’il essayait et essayait de respirer, mais qu’il n’y arrivait pas.
- Ce n’est pas comme ça qu’on nettoie un pistolet, a-t-il murmuré.
Désolée, j’aurais dû le préciser avant. Kit nettoyait un pistolet. Pourquoi y aurait-il un pistolet chez toi ? Blackthorn Hall est comme une pierre. Quand on la retourne, on trouve plein de choses en-dessous. Cette fois, il y avait un pistolet en-dessous.
Kit est devenu plus pâle que n’importe quel fantôme que j’ai pu voir. Il a laissé tomber le pistolet sur le plan de travail. Et il n’a rien dit. Je me demande s’il se demandait ce que je me demandais. Je me demandais comment Ty avait appris à nettoyer un pistolet. Comment il en savait assez pour dire que quelqu’un d’autre s’y prenait mal.
Peut-être qu’il ne savait pas quoi dire, alors il a simplement dit ça.
Ensuite, ils se sont dévisagés.
Le temps ne passe ni vite ni lentement là où je suis. Et pourtant c’était assez long pour que j’aie l’impression que le monde entier disparaissait, comme si plus rien d’autre n’existait que Kit et Ty qui se regardaient.
- Tu ne devrais pas être là, a lâché Kit.
Il ne m’a jamais parlé comme ça. Avec une voix si froide. Il avait mis les mains dans ses poches. Il avait les épaules en avant, comme s’il se montrait agressif, mais je voyais ses mains dans ses poches, toutes nouées. Je me demande si Ty le voyait aussi. Les doigts de Kit qui creusaient et creusaient dans la paume.
Mais Ty ne regardait pas Kit. Il regardait par la fenêtre derrière lui. J’entendais les oiseaux, et les sons calmes de l’Angleterre, et la respiration de Ty.
- De combien de temps penses-tu avoir besoin pour me pardonner ? a-t-il demandé.
Kit s’est tourné vers moi. Il avait l’air dépité, comme si j’avais su d’une manière ou d’une autre qu’il serait là et avait préparé tout ça. Mais ce n’était pas le cas.
- Je ne sais pas, a-t-il répondu.
- Mais pas maintenant, a soufflé Ty de la voix la plus faible.
- Non, a énoncé Kit. Pas maintenant.
Il n’y avait donc plus de raison de rester.
Peut-être y avait-il une raison. Peut-être que c’était les mains de Kit qui se broyaient, jusqu’à ce que je croie entendre les os se briser comme des cœurs.
Mais Ty ne pouvait pas voir ça. Ty souffrait. Je me suis approchée de lui, l’ai enveloppé dans mes bras, l’ai serré pendant que nous retraversions le Portail. J’étais triste. J’avais très envie de te voir, Jules. Mais Ty avait besoin de moi avec lui.
Si tu rêves de ça, tu sauras peut-être que nous étions là chez toi. Je suis désolée que nous ne soyons pas restés.
Julian, je ne sais pas quoi faire. Kit manque à Ty plus qu’il ne pensait que quiconque pourrait lui manquer. Il lui manque autant maintenant que le jour de son départ. Ty l’aime autant. Je pense qu’il l’aimera toujours et ça me fait peur.
Kit a l’habitude de n’avoir besoin de personne, mais Ty a besoin des gens. Il a peur d’avoir besoin d’eux, mais c’est seulement parce qu’il en a tellement besoin. Il ne va pas arrêter d’avoir besoin de Kit. Je ne sais pas si Kit aura toujours besoin de Ty. Mais Ty aura toujours besoin de lui.
Irene te passe le bonjour. Je lui apprends à faire la morte.
Je t’aime.
Livvy
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Illustration de Cassandra Jean ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/693299956246790144/livvy-to-julian
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e642 · 6 months
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Donc là ça fait 30 min que je suis couchée à rien faire, juste essayer de dormir et je sens ma jugulaire taper contre l'oreiller (oui je dors sur le ventre merci mon bonnet B, seule fois que tu régales). Et donc par curiosité je prends mon pouls. Je suis à 142 bpm c'est bon pour vous ? Mon corps est au repos, je suis couchée, j'ai mangé mais non, mon corps veut me faire comprendre qu'il y a une crise de panique silencieuse. Non mais jvais éclater mon front, on dirait tous les soirs mon cœur fait contre soirée. Sous prétexte que mon cerveau est trop calme et pas si angoissé que ça, juste il pense à r, bah lui il s'dit "venez on invente une angoisse bidon comme ça, ça fait la zoumba dans ses artères". Faut grandir fr laisse moi respirer parce que là j'ai plus de sang dans la tête ça va trop vite.
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selidren · 7 months
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8/10
Il est heureux que vos enfants soient eux mêmes trop jeunes pour se lancer de leur plein grès dans une telle folie. Quelque part, votre arrivée imminente m'emplit d'espoir, car avec de bons renforts, peut-être pourront nous renvoyer l'ennemi de l'autre côté des frontières et cette guerre prendra fin. Ainsi, mon fils sera de nouveau en sécurité et, si Dieu le veut, n'aura pas été trop abimé par ce qu'il a vécu.
J'ai des nouvelles bien sur, mais sporadiques et atrocement vagues. Il me cache beaucoup de ses pensées et de ses peurs (je le connais trop bien pour ne pas m'en rendre compte), et parfois ses lettres me parviennent toutes raturées de noir, ce qui augmente ma frustration. Il est certain qu'il ne veut pas m'inquiéter (lui aussi me connait trop bien ignorer ma peur) ni inquiéter sa mère et ses soeurs. Il aura bientôt une permission, ainsi je pourrai respirer sans l'étau qui me serre la gorge. Il reverra sa mère qui saura s'occuper de lui, et ira rendre visite à sa chère Yvonne (son amoureuse, comme vous l'aurez deviné). Je ne lui souhaite rien d'autre. Parfois, mon esprit torturé en vient presque à lui souhaiter une blessure quelconque, afin qu'ils le renvoient à la maison. Vous devez me juger monstrueux d'avoir de telles pensées mais ce sont les miennes depuis trop longtemps pour qu'elles en viennent à me choquer.
Transcription :
Constantin : Adelphe, tu m'as toujours dit que les rêves étaient les rêves, ils ne sont pas la réalité. Alexandre va bien, j'en suis sur !
Adelphe : Je n'en peux plus, tu comprends ? A bruit sourd ou fracas, je vois dans ma tête son corps sans vue. Je m'imagine le ramenant à la maison dans une housse mortuaire, le mettre dans un cercueil pour l'enterrement. Et je n'y peux rien... Je suis mort de peur. Que ferai-je si cela devait arriver ? Je ne pourrai pas... je ne pourrai pas continuer je crois...
Constantin : Adelphe, je... pardonne moi.
Adelphe : Ce n'est pas ta faute, bien au contraire. Tu as eu raison de me pousser à dire ce que j'avais sur le coeur, cela m'a fait du bien je crois.
Constantin : Tu n'as plus peur ?
Adelphe : Si, mais tu m'as rappelé que j'ai la chance d'avoir mon Tintin avec moi pour me soutenir, et ça, ce n'est pas rien.
Constantin : ...
Adelphe : Qu'y a-t-il ?
Constantin : Tu penses vraiment ce que tu disais ? Tu vas... Tu pourrai te tuer ?
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Writing |
(This text is in french but the english translation follows. Obviously, the translation isn’t here to be beautiful but for you to understand what my words means. this text is wlw, as i know it's less clear in english than in french)
Ma peine, mon démon, ma sirène,
J'ai tant rêvé de toi qu'il est indécent de le dire. J'ai tant rêvé de toi que la nuit connaît à présent tes yeux mieux que je ne le fais, tant rêvé de toi que souvent, je l'admets, mes rêves continuaient au soleil, illusions douloureuses dansant sous l'astre du jour.
J'ai tant rêvé de toi que j'en ai oublié de te haïr, perdue dans l'éclat de ces brumes où ton démon n'est plus. Tant rêvé de toi que sûrement, peut-être, ta vision serait étrangère à mes pupilles exposées ; ou peut-être, sans doute, brûlerait mes joues jusqu'à la naissance du flot de mes larmes.
J'ai tant rêvé de toi que ta présence en devenait tangible, comme une ombre qui ne me quittait jamais, tant rêvé de toi qu'en m'éveillant, je te croyais presque étendue à mes côtés, plus douce que tu ne l'as jamais été et n'es probablement capable de l'être ; tant rêvé de toi qu'il me semblait étrange que d'autres ne te voient pas, ni dans leurs jours ni dans leurs nuit, et soient libres de toute trace de ton image.
J'ai tant rêvé de toi, je crois, que je m'accrochais à ces rêves, moi et ma mémoire si courte, comme par peur de te laisser partir, de t'oublier ; tant rêvé de toi que je brûlais de tout te dire, au lieu de te laisser filer. J'ai tant rêvé de toi que je craignais de fermer les yeux autant que de les ouvrir, que je souhaitais rêver à chaque minute comme ne plus rêver du tout.
J'ai tant rêvé de toi, c'est vrai, qu'il m'arrive d'oublier que tu n'es pas qu'un rêve; que quelque part, foulant la même Terre, respirant le même air - infime proximité ! tu existes bel et bien, être de chair et d'os, riant et vivant, plus réel à présent pour d'inconnus que pour moi.
J'ai tant rêvé de toi, il me semble, que tu t'effaçais peu à peu de tout autre aspect de ma vie, de toute autre partie de moi. Tant rêvé de toi que je finissais par me demander si je ne t'avais pas inventée, reine cruelle qui m'infligea tant de maux, pour me sentir plus désirée que je ne l'étais, car il faut aimer quelqu'un si fort pour l'avoir à ce point meurtrie. J'ai tant rêvé de toi que je te confondais avec mes nombreuses fantaisies, tant rêvé de toi que tu perdais ta réalité.
J'ai tant rêvé de toi que c'est ce que tu es à présent, rien d'autre qu'un rêve, moins consistant qu'un souvenir, à peine plus lourd qu'une pensée, sorcière dont la trace quitte peu à peu mon cœur pour ne devenir, en fin de compte, que l'amère et si fine cicatrine d'une blessure passée.
Ma peine, ma sirène, mon démon,
J'ai tant rêvé de toi, à présent, que j'en oublie presque ton nom, et ne me souviens plus que de la haine qu'il m'inspire.
[My pain, my demon, my mermaid,
I dreamed of you so much that it is indecent to say so. I dreamed of you so much that the night now knows your eyes better than I do, dreamed of you so much that often, I admit, my dreams continued in the sun, painful illusions dancing under the star of the day.
I dreamed of you so much that I forgot to hate you, lost in the brilliance of these mists where your demon is no longer. Dreamed of you so much that surely, perhaps, your vision would be foreign to my exposed pupils; or maybe, no doubt, would burn my cheeks until the flood of my tears started.
I dreamed of you so much that your presence became tangible, like a shadow that never left me, dreamed of you so much that when I woke up, I thought you were lying by my side, softer than you never was and probably never can be; I dreamed of you so much that it seemed strange to me that others did not see you, neither in their days nor in their nights, and were free from any trace of your image.
I dreamed of you so much, I believe, that I clung to these dreams, with my memory so short, as if out of fear of letting you go, of forgetting you; dreamed of you so much that I was burning to tell you everything, instead of letting you slip away. I dreamed of you so much that I was afraid to close my eyes as much as to open them, that I wanted to dream every minute like to not dream at all.
I dreamed of you so much, it's true, that I sometimes forget that you're not just a dream; that somewhere, treading the same Earth, breathing the same air - tiny proximity! you do exist, a being of flesh and bones, laughing and alive, more real now for strangers than for me.
I dreamed of you so much, it seems to me, that you gradually faded away from every other aspect of my life, from every other part of me. Dreamed of you so much that I ended up wondering if I hadn't invented you, cruel queen who inflicted so much pain on me, to feel more wanted than I was, because you have to love someone so much to have hurt her so badly. I dreamed of you so much that I confused you with my many fantasies, dreamed of you so much that you lost your reality.
I dreamed of you so much that it's what you are now, nothing but a dream, less solid than a memory, barely heavier than a thought, witch whose trace gradually leaves my heart to become, in the end, only the bitter and so fine scar of a past wound.
My pain, my mermaid, my demon,
I dreamed of you so much now that I almost forget your name, and only remember the hatred it inspires in me.
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lisaalmeida · 7 months
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Belle Lettre d'amour... à lire......
Lettre de Consuelo de Saint-Exupéry à son mari Antoine St Exupery
Fin décembre 1944
Que j’aille très loin, en train, en avion, sous la mer, par la terre, j’ai l’impression que jamais je ne pourrai arriver jusqu’à toi.
Tonio, Tonito, mon homme, mon fils, mon clocher, fais sonner les grandes cloches parce que je ne peux pas respirer. J’ai grossi en attendant la houle qui va te ramener.
Je tombe avec les feuilles, avec la pluie, avec ma jupe de fête.
Je ne peux pas marcher à force d’attendre le moment où
je reverrai tes yeux, ronds comme des fleurs.
Tu ne vois pas que je ne peux pas arroser l’arbre de Noël pour le faire grandir. Mon mari des étoiles, j’ai de tout petits pieds et de toutes petites mains, il faut que tu reviennes m’aider.
Je ne sais pas comment j’ai marché depuis mon enfance jusqu’à aujourd’hui. Ma vie fut un immense vertige.
A présent, j’ai des cheveux gris, j’ai tellement de larmes dans ma bouche que cela me suffirait pour boire toute ma vie.
Pourquoi Tonio, mon Tonio, mon mari,
mon mal et mon bien, mon ciel et mon enfer,
es-tu parti pour ne jamais revenir ?
Je ne peux pas le croire, je ne veux pas le savoir, tu es parti dans ton avion, le 31 juillet, en mission de guerre et tu n’es pas revenu. Pas de nouvelles de toi et l’année va finir. Il faut que je l’accepte, et si je l’accepte, c’est pour t’aimer davantage.
Comme je t’aurais aimé si tu étais revenu ! Comme toi aussi tu aurais fait la même chose pour moi !
Seigneur à la couronne d’épines, arrache-moi le cœur pour qu’il ne me fasse plus mal.
Tu sais, toi, que Tonio est tout pour moi. Sans lui, je ne suis rien. Sur la table de ma chambre d’hôtel, j’ai un livre de lui, son portrait avec son manteau de soldat en cuir et ses fines mains d’homme comme des ailes et sa barbe pousse avec mes larmes.
Seigneur grand et miséricordieux, je te donne ma peine et ma douleur.
Mon Père, aide-moi. Je n’ai personne pour aimer, pour attendre, pour embrasser.
Ma maison est devenue petite, seule ma fenêtre reste ouverte pour faire entrer le ciel où il est parti en s’envolant pour ne pas revenir.
Rendez-le-moi mon Père, je vous en prie, faites un miracle.
Si vous me le rendez dans sa tendresse, je le coifferai, je le laverai, je l’embrasserai et ensemble nous irons jusqu’à vous
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raisongardee · 1 year
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Les élites dirigeantes ne cachent plus leur intention d’organiser le monde selon leurs intérêts, et le libéralisme montre de plus en plus clairement le visage violemment réformateur qu’il a en réalité toujours eu. Le voile vaguement humaniste qui a longtemps pu le rendre sympathique se déchire à présent sous nos yeux.
Au début de ce siècle encore, la contestation politique portait sur des choses que le plus grand nombre pouvait trouver relativement abstraites : l’oubli du sacré, la mécanisation des modes de vie, le repli individualiste et la fin des communautés, la dégradation des milieux naturels, la corruption des élites et des mœurs… tout cela ne préoccupait finalement qu’une minorité d’insatisfaits, et n’affectait pas l’existence d’une masse encore ivre des avantages hérités des Trente Glorieuses.
Seuls les plus sensibles et informés sentaient que quelque chose n’allait pas, et que le vert était dans le fruit du monde moderne. Nous étions marginalisés par notre intérêt pour les périodes précédentes, souvent moqué et sans force face aux arguments du progrès technique et du nouveau confort. L’image du passé était envahie par la condition ouvrière du XIXe siècle, les guerres du XXe, ou encore un moyen âge dont le cinéma ne savait mettre en scène que les brumes hivernales. En ne brillant que sur les villes modernes, même le soleil semblait témoigner contre nous.  
Il n’en est plus tout à fait de même aujourd’hui, dans un contexte économique, social et culturel qui écrase de plus en plus violemment les gens ordinaires. Les "grands récits" américanisés ont perdu une part de leur magie, le décor est usé et laisse entrevoir les vieux rouages du libéralisme.  
Même si ce grand dévoilement transforme lentement les convictions, la majorité de nos contemporains reste cependant sans réaction. Nous ne parlons pas des complices d’un système ouvertement inhumain, de ces minorités pathologiques qui restent toujours un aussi petit nombre que les résistants opérationnels, mais de la grande majorité qui ferme les yeux et refuse de voir les choses en face. Elle se détourne de ce qu’il lui est trop pénible d’envisager, et laisse le nœud se serrer aussi longtemps qu’elle peut encore respirer. Un tel aveuglement est certainement un moyen de s’épargner le malaise de la conscience, une sorte de mécanisme de sauvegarde par lequel le cerveau se met en veille et protège une intégrité psychologique menacée par la panique. Cette stratégie s’explique aussi longtemps que l’inaction reste indolore, tant que l’incendie qui ravage les premiers étages n’a pas encore atteint le nôtre, mais elle laisse aussi le mal grandir jusqu’au point de non-retour. Il est vraiment démoralisant de voir une humanité incapable d’assumer sa situation objective, aveugle aux signes qui devraient pourtant l’alerter. Un tel refoulement est peut-être le phénomène naturel par lequel nous ne faisons face qu’à la mesure de notre capacité d’endurer.
La "rationalité limitée" avec laquelle les flagrants délits de violence politique et sociale sont envisagés repose sur des types d’arguments dont il est facile de faire l’expérience :
Le déni, qui repousse sans cesse les limites du choquant et de l’inacceptable, et permet par exemple de ne pas sourciller à l’idée de signer à soi-même une permission de sortie ou de porter un masque en plein air. D’où les "il faut voir le bon côté des choses", "ça a toujours été comme ça c’est pas nouveau", "tu te prends un peu trop la tête".  
Le discrédit, qui disqualifie une réalité ou un argument en raison de l’indignité d’un de ses éléments constitutifs. De même que la corruption du clergé a largement ridiculisé la religion, les actes de violence ou complots imaginaires permettent de discréditer toutes les résistances au pouvoir en place. D’où les "tu vois bien que c’est pas clair tout ça", "quand tu vois ce qu’a fait untel tu doutes quand même un peu excuse-moi", "oui on croyait ça au début, puis on s’est aperçu qu’untel…"
Le soupçon, qui conduit à douter de tout ce qui n’a pas l’évidence d’un fait simple et direct, et à n’accorder foi qu’à ce qui est visible et immédiatement vérifiable. Le miroir déformant des médias justifie largement un tel scepticisme, mais contribue aussi à tout diluer dans un doute hyperbolique qui cantonne la réflexion à la sphère individuelle et triviale. C’est ainsi qu’on peut à bon droit "se méfier d’internet", qui est cependant aussi le seul canal d’information qui échappe au contrôle de l’Etat. D’où les "tout est faux", "de toute façon ils sont tous pourris", "on ne peut faire confiance à personne".
L’étiquetage, qui consiste à manipuler des noms et caractères a très forte charge émotionnelle, et qui s’imposent comme des évidences a priori et universellement partagées. Tout ce qui est ainsi nommé est considéré selon la programmation et puissance affectante de l’étiquette. Après le célèbre "facho", le plus récent "complotisme" fait automatiquement regarder les faits comme des fantaisies. D’où également les "c’est encore un truc d’extrême-droite ça", "c’est raciste", "homophobe", "antisémite", "intolérant", "rigide" ou "jugeant".
De telles lectures de la situation impliquent les émotions sans la moindre analyse objective, et restent donc aussi susceptibles d’affecter les mieux armés. Dans un texte de 1945, René Guénon évoquait déjà "un secret qui est mieux gardé que tout autre : c'est celui de la formidable entreprise de suggestion qui a produit et qui entretient la mentalité actuelle, et qui l'a constituée et, pourrait-on dire, "fabriquée" de telle façon qu'elle ne peut qu'en nier l'existence et même la possibilité, ce qui, assurément, est bien le meilleur moyen, et un moyen d'une habileté vraiment "diabolique", pour que ce secret ne puisse jamais être découvert."
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lovingshine · 8 months
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Je vous en supplie, sauvez moi. Personne ne m’entend ? Oui, personne t’entends. Il faut que je me détache de mon corps, il faut que je partes loin, loin de moi. Oui, il le faut… c’est ce qu’il faut faire. Et ça recommence, encore, je me détestes, pourquoi tu fais ça ? Maîtrise un peu ton crâne ! T’attends quoi aller ! Qu’est ce que je peux faire, je sais pas quoi faire… s’il vous plaît comment je vais faire pour arrêter tout ce boucan dans ma tête… ma tête est remplie, j’en peux plus je veux partir j’ai trop mal au cœur, j’ai besoin d’air, de l’air, aller lèves toi, laves toi les mains ça va aller t’inquiètes pas, t’inquiètes pas, respire, s’il te plaît respire, mais j’arrive plus à respirer. Ça recommence, j’ai mal au coeur. Qu’est ce que je fais putain ? Qu’est ce que je suis entrain de devenir ? Est-ce que les autres vont bien ou font semblant d’aller bien ? Je me sens tellement seule. Laisses toi partir, aller, tu peux sauter. T’en fais pas, tout le monde s’en fout.Non le fais pas, ne penses pas à ça. Je veux que ça s’arrête, je veux qu’on me sauve, sauvez moi, je vous en supplie aidez moi j’arrive plus à respirer, je fais quoi je fais quoi ? Appelles de l’aide, sauves moi de moi. Je suis épuisée de moi
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sous-le-saule · 9 months
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Quand le chat n'est pas là
J’arrive pas à dormir. Maman, elle veut toujours que je fasse une sieste après le déjeuner mais je suis jamais fatiguée. Elle dit que je dois quand même rester dans mon lit et fermer mes yeux pour me reposer. Au moins une demi-heure, jusqu’à ce que mon réveil lapin chante la chanson qui dit que c’est fini. C’est long et je m’ennuie.
Y a un bruit. J’ouvre un œil. Ca gratte à la porte. Chouette, c’est le chat qui vient me faire coucou. Il arrive pas à ouvrir et j’ai peur de me faire gronder si je me lève mais à force de gratter gratter gratter il entrouvre la porte. Y a un peu de lumière qui vient du couloir mais pas assez et je vois juste sa forme dans le noir. Il avance un peu bizarrement, peut-être qu’il a mal à la patte. J’entends ses griffes sur le parquet quand il avance vers le lit. Maman, elle dit que le chat devient vieux et qu’il arrive plus toujours à rentrer ses griffes et que ça fait comme le bruit d’un chien quand il marche. C’est drôle.
J’attends qu’il saute sur le lit pour me faire un câlin, parce que c’est ce qu’il fait toujours. Mais il va sous le lit. Je l’appelle : « Bataille » mais il vient pas. Il fait des bruits dégoutants, comme s’il mastiquait un truc et j’ai peur qu’il ait attrapé une souris mais j’ose pas allumer pour voir. Puis j’entends plus rien, puis je l’entends respirer alors que d’habitude non. Ca fait un drôle de sifflement-grondement. Il est peut-être fâché.
Je me penche un peu mais je vois rien. Je passe ma main sous le lit pour le caresser, qu’il comprenne que tout va bien. J’arrive à le toucher mais ses poils, ils sont pas comme d’habitude. D’habitude ils sont tout doux, et là on dirait les poils de la brosse que papa utilise pour nettoyer la terrasse.
Tout à coup, je sens ses dents s’enfoncer dans ma main. Ca fait très très très mal et je crie. Tant pis, j’allume ma lampe de chevet. Y a un peu de sang et ça me fait peur, alors je pleure. Jamais il m’a mordue, le chat ! Pourquoi il est méchant aujourd’hui ? Je regarde sous le lit mais il est plus là. J’entends un bruit de griffes quelque part dans la chambre, je sais pas où.
Maman ouvre la porte en grand. « Qu’est-ce qui se passe encore ? Qu’est-ce que tu as trouvé pour ne pas faire ta sieste, cette fois ? » Comme si c’était ma faute ! « C’est le chat, je dis, y m’a mordu ! »
Maman fait les gros yeux. « Je n’aime pas que tu mentes. » Je me remets à pleurer : « Mais je mens pas ! Il était sous le lit ! »
« Camille, le chat n’est pas là. Papa l’a emmené chez le vétérinaire pour sa visite annuelle. »
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De Emma à Jem
Cher Jem,
Comme promis, voilà les dernières nouvelles concernant la Maison qui S’accrochait à sa Malédiction. Spoiler : je pense que nous allons encore avoir besoin de ton aide. (Demande à Kit ce qu’est un spoiler si tu ne connais pas le mot.)
Donc voilà où nous en sommes : nous avons rassemblé tous les objets – selon nous – qui sont liés à la malédiction. Nous les avons installés dans la salle à manger et avons allumé des bougies, mais il ne s’est rien passé. Julian a dit que c’était comme si nous essayions de faire passer une soirée romantique à ces objets. Je crois que nous avons été optimistes en imaginant que ça pouvait être aussi simple !
Ces dernières semaines, nous avons récupéré un certain nombre de livres qui expliquent comment rompre les malédictions. Nous avons aussi fait quelques recherches sur internet, mais je dois dire qu’on ne peut jamais être sûr que ce qu’on trouve « en ligne » est une vraie formule magique ou quelque chose en rapport avec je ne sais quel jeu. Julian, évidemment, avait déjà lu les livres et remarqué les similitudes de la plupart des sorts pour rompre les malédictions. Dans tous les cas, il faut réunir les objets maudits et allumer des chandelles de suif. Heureusement nous avons pu acheter des chandelles de suif au Marché Obscur, et nous les avons disposées en cercle autour des objets. Quand nous les avons allumées, ça avait l’air très mystérieux et occulte.
Nous avons associé plusieurs sorts en latin trouvés dans les livres pour essayer d’obtenir quelque chose qui nous convenait. L’idée, c’était « Nous demandons à ce que la malédiction jetée sur ces objets soit rompue, au nom de l’Ange Raziel ». Nous avons fait de notre mieux pour avoir l’air important, comme si nous connaissions bien Raziel et allions le rejoindre au pub pour boire une pinte une fois que nous en aurions fini avec la malédiction.
Bon, je suis sûre que tu es horrifié par notre décision d’avoir entrepris ça nous même, et tu as raison, nous n’aurions pas dû, mais ça nous réjouissait tellement d’avoir tous les objets que nous avons pensé que nous pouvions au moins essayer. Après tout, ça ne pouvait pas faire tant de mal que ça ?
Eh bien si ! Beaucoup de mal ! Tout de suite un vent froid et humide s’est levé dans la salle à manger et a formé des cercles, éteignant la plupart des bougies. Je me suis mise à frissonner, non pas parce qu’il faisait froid (même s’il faisait effectivement très froid tout d’un coup), mais parce que j’avais la chair de poule. J’avais une horrible impression de noirceur envahissante, comme si ma vision devenait plus floue sur les côtés. Julian a commencé à feuilleter rapidement les livres, à la recherche d’un sort pour tout annuler.
Et puis, bien sûr, la boite à musique sur le buffet s’est mise à jouer toute seule. Et ce n’était pas du tout la mélodie qu’elle joue d’habitude, une valse de Strauss. C’était une autre mélodie, quelque chose de dissonant et criard (enfin, aussi criard que les tintements d’une boite à musique puissent être). Et elle était forte ! Bien plus forte que peut l’être n’importe quelle boite à musique, comme si le son était amplifié et propagé dans toute la pièce.
- Nooon.
Le mot avait été soufflé sévèrement, et j’ai senti une présence qui se glissait dans la pièce. Rupert, semi-transparent et le regard furieux. Il a passé une main lumineuse à travers les bougies pour en éteindre les flammes. Par l’Ange, le vent est retombé et l’air s’est réchauffé. Et j’ai senti que je pouvais de nouveau respirer. Julian et moi avons échangé un regard.
- Nephilim, a soufflé Rupert.
C’était certainement le plus que nous l’ayons entendu prononcer, en termes de vrais mots et phrases bien distincts. Je ne sais pas si c’était parce qu’il était en colère, ou parce que le sort pour rompre la malédiction avait eu un minuscule effet.
- Nephilim… ne jouez pas avec la magie. Tatiana joua avec la magie. Elle en fût… détruite.
Il était si irrité que les traits de son visage semblaient changer de forme. Ses yeux s’agrandissaient à tel point qu’il ressemblait à un personnage d’aminé. Les commissures de ses lèvres s’affaissaient.
- Cela ne vaut pas la peine de vous détruire, a-t-il soupiré. Trouvez une autre solution. Ou laissez-moi emprisonné.
Sur ces mots, il a disparu – il s’est envolé en plusieurs morceaux blanc argenté, comme des papiers qui volent dans le vent.
J’ai eu un frisson dans le dos. Rupert. Je crois que je le préférais quand il pouvait seulement déplacer des objets dans la poussière.
Bref, nous aurions besoin de ton aide. Peut-être nous faut-il un sorcier pour prononcer la bonne formule magique. Mais plus nous observons les objets que nous avons rassemblés, plus nous nous demandons si l’un d’entre eux n’est pas le bon. Il faut dire que nous avons suivi des indices douteux pour les trouver. Et nous avons tellement ennuyé Hypatia, Magnus et Ragnor que je ne pense pas que nous pourrions encaisser que l’un d’entre eux arrive pour nous dire que le problème vient des objets.
Du coup… est-ce que toi et Tessa accepteriez de venir nous rendre visite et jeter un œil à la question ? Peut-être que vous pourrez nous en apprendre plus sur les objets puisque vous en avez reconnus certains. Et avec un ex-Frère Silencieux et une sorcière, je suis sûre que nous aurons assez de sagesse magique pour comprendre ce que nous devrions faire. Nous aimerions bien vous voir tous les quatre, à vrai dire, si vous avez envie d’en faire une sortie en famille. Nous pourrons surveiller Mina pour vous ! Il y aura des scones ! Et maintenant que les elfes ont enlevé toutes les berces qui envahissaient les jardins, ils sont très jolis ! Agréables pour se promener, ou si Kit est d’humeur adolescente à ruminer, ils sont bien aussi pour ruminer. Est-ce que j’ai parlé des scones ?
Je vous embrasse,
Emma
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/690130561075986432/emma-to-jem
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e642 · 9 months
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Il n'y a que quand tu arrêtes que tu saisis la dimension de l'addiction. C'est compliqué de ne pas fumer. Notamment tôt le matin, après les repas et tard le soir. Je sais que je reprendrai quand je serai à la fac si tenté que je trouve un appartement. C'est la seule chose malsaine volontaire que je me fais subir avec les compulsions de grattage. Je ne suis pas prête à définitivement arrêter et j'aime être honnête avec moi même sur ce point là. Mais il faut que je soutienne ma mère donc, il faut tenir. Et je tiendrai. Je tiens déjà sans me priver de manger, sans la mutilation, sans la weed, sans l'alcool. C'est pas bon pour moi mais c'est mes moments de détente. C'est peut-être un peu triste de dire ça, de réaliser que je me détends avec des trucs mauvais pour moi mais c'est la définition même d'une addiction. C'est peut-être pas pour rien que phonétiquement dépendre et détendre sont à une lettre près. La période est simple pour personne et je fais de mon mieux pour ne rien laisser paraître auprès de mes parents et ne pas ébruiter l'angoisse qui m'étouffe auprès des autres. Je fais comme je peux, sûrement pas si bien que ça mais j'essaie. Je donne le change, j'aide, j'écoute, j'organise, j'appelle, j'envoie des dossiers, je paie, je mets de l'ordre dans ce qu'il y a à faire. J'ai toujours beaucoup de mal à répondre aux messages, à m'intéresser profondément à la vie de ceux qui m'entourent mais j'essaie de l'enfouir le temps de retrouver un mince semblant de stabilité. Septembre va être dur, essayer de trouver un appart, un boulot, emménager, tout finir de payer, l'opération de ma mère, la rentrée, une ville que je ne connais pas, une relation qui va s'essouffler, des liens que je vais délaisser mais c'est comme ça. Et visiblement, pour tout ça, j'y peux rien. Alors je me rassure sur le fait que ça va passer. Que l'air sera plus respirable plus tard sans me demander quand. On y est pas encore à quand, on est à comment et pourquoi en ce moment. Faut impérativement que je sois patiente quitte à ce que ça irrite mon cœur, c'est pas comme s'il était mas encore fragile.
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selidren · 21 days
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Printemps 1918 - Champs-les-Sims
6/10
J'avoue également que depuis que mon mari est revenu blessé, mais vivant du front, j'essaie de me couper de plus en plus de ce que disent les journaux. Comme si ma guerre à moi était terminée, et qu'il était temps de me concentrer à nouveau entièrement à ma famille. Je sais que cela parait fort peu charitable étant donné que j'ai encore un neveu au front, mais c'est comme si quelqu'un avait retiré de mes épaules un poids énorme et que je pouvais enfin respirer sans entrave. Je me délecte du quotidien le plus banal qui soit, entre l'école des enfants et leurs petites bêtises, qui me paraissent selon les instants futiles ou gravissimes. J'imagine que toutes mes angoisses ne sont pas encore apaisées.
Transcription :
Arsinoé « Tu es sur de toi ? »
Marc-Antoine « Bien entendu ! »
Arsinoé « Tu es déjà venu patiner avec Kléber et Raoul ? C’est bien, tu vas pouvoir me montrer. »
Marc-Antoine « Ah non, jamais, mais ça ne doit pas être bien compliqué. »
Arsinoé « Rappelle moi pourquoi j’ai accepté de t’écouter, j’ai du mal à comprendre. La glace n’a même pas l’air si épaisse que ça ! »
Marc-Antoine « Ils sont venus hier, bien sur qu’elle assez épaisse. »
Arsinoé « Bon, très bien. Je me lance ! »
Marc-Antoine « Attends. Si tu as peur, j’y vais en premier. »
Arsinoé « Je n’ai pas peur figure toi, je n’ai juste pas envie de finir au travers de la glace dans de l’eau gelée. Je suis juste précautionneuse ! »
Marc-Antoine « Regarde, tout va bien, il n’est rien passé. »
Arsinoé « Pas encore... »
Arsinoé « Bon, quand il faut y aller... »
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22leonie14 · 1 year
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LE STRESS
Je sais pas si vous connaissez se stresse pour rien, quand tu stresse pour un truc pas grave du tout ! Et c'est chiant t'as une boule au ventre qui t'empêche d'être fluide, t'es comme bloquée ! En plus tu sais que c'est pas grave ! C'est ce qui m'arrive en se moment, je vais donc vous parlez d'une très bonne technique pour le faire moins présent.
Premièrement la fuite
Pour un stress qui demande de la patience comme attendre la réponse à quelques chose la fuite est la meilleure option. Ayé toujours un film, une série ou bien un livre (plus complexe car il est dur pour certains de se concentrer) afin de vous plonger dans une autre histoire que la vôtre. Toute activité peut être la bienvenue, sport, ménage, cuisine, art, avec un peu de musique vous vous concentrer sur autre chose que vos problèmes et puis en plus ça peut être utile.
Deuxièmement relativiser
La relativisation est une méthode que j'utilise pas mal, cela consiste à dédramatiser une situation et de la rendre moins grave. Celà sert surtout à se calmer. Il faut respirer et prendre du recul sur la situation, est ce que c'est vraiment grave ? Est-ce que avoir eu une mauvaise note te fais complètement changer ? Est-ce que tu te souviendra de se problème dans dix ans ? Est-ce que ça change totalement t'es envie ? Si cela est arrivé c'est que ça va te permettre de rencontrer quelques chose, c'est l'effet papillon, rien n'est du au hasard !
Pour moi le stress est toujours là cependant j'arrive à ne plus lui accorder d'importance jusqu'à la confrontation qui doit arriver plus tard. Je sais quand elle va arriver d'ici là je l'ignore car je n'ai pas le besoin de lui accorder de l'importance
Si se stresse est du un évènement ayant un besoin de préparation, c'est conseil ne sont à appliquer que si tu est sur de t'es capacités, ne révise pas à t'en rendre malade fait des pauses ! Mais ne fuit pas et n'ignore pas la situation, prend simplement confiance en t'es capacités. Je ferai sûrement un passage sur les cours une autre fois
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