Tumgik
e642 · 20 hours
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Je parle (en message) à un pote de mon coloc. Il était un peu en crush sur oim à l'époque. Et là il est en soirée. On prend des nouvelles. J'essaie de décrypter son dialecte qui sent la 8/6 dès 21h meme à écrans interposé. Et d'un coup jme rappelle qu'il a une meuf, donc bah jlui demande comment elle va (toujours donner l'impression qu'on s'en soucie plus que c'est vraiment le cas). Et là il me dit "elle va bien mais jsuis quand même dégouté que tu sois pas ma meuf". Ok il est peut-être un peu bourré et même s'il l'avait pas dit, il l'a toujours pensé un peu trop fort pour que je ne l'entende pas mais damn. C'est quoi ce comportement de sombre merde là ? C'est une épidémie ? Personne n'a jamais lu les conditions générales d'un couple ? Jsp. C'est grave. J'ai eu un gag reflex en lisant ça. Et jme suis retenue de rendre quand il m'a dit "bon je retourne à la soirée ma meuf doit me chercher partout". Jvais serrer mdrrr
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e642 · 21 hours
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J'ai hâte d'être psy et pouvoir t'adresser à un collègue
J'espère que tu réfléchis pas avant de parler sinon c'est pire
Je sais pas si j'arriverai à faire aussi peu d'effort que toi, même en me forçant
Visiblement, tu fais pas bien la distinction entre ton lit et moi. Moi jsuis pas à ta disposition
Vu ton comportement puéril, j'ai l'impression que t'as pas capté que c'est pas moi qui t'ai mis au monde
Voilà grosse journée d'embrouille ma foi productive et intellectuellement stimulante pour moi.
Top des phrases des plus agréables que j'ai pu dire à mon mec depuis ce matin :
Tu sais où est-ce que je dois prendre rdv pour avoir une conversation avec toi ?
Tu me donnes envie d'avaler un cactus
T'as l'impression que je rigole ? C'est les mots, la ponctuation, le ton que tu comprends pas ?
T'as peut-être cru que tu m'avais répondu mais t'as dû envoyer le message à une autre meuf
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e642 · 1 day
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Top des phrases des plus agréables que j'ai pu dire à mon mec depuis ce matin :
Tu sais où est-ce que je dois prendre rdv pour avoir une conversation avec toi ?
Tu me donnes envie d'avaler un cactus
T'as l'impression que je rigole ? C'est les mots, la ponctuation, le ton que tu comprends pas ?
T'as peut-être cru que tu m'avais répondu mais t'as dû envoyer le message à une autre meuf
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e642 · 1 day
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Jsais qu'ils y peuvent rien mais ya des personnes en TD qui posent des questions tellement absurdes que ça m'insupporte. Genre je ressens un malaise à leur égard. Souvent la réponse est dans la question en fait. La sélection naturelle est tellement en retard, ça me fait peur.
Et quand je regarde les prises de notes d'ordinateur des gens devant moi, je trouve ça angoissant. Ils écrivent mal. Je viens chercher une fin de phrase sur l'ordi devant, je ressors avec des angoisses de er et é.
Puis j'en ai marre d'avoir des cours sur freud qui dit que quoi que je fasse j'ai envie de ken mon père et voir des souris obèse en neuro parce qu'on a lésé leur pauvre petit cerveau.
J'en ai marre qu'ils pleuvent aussi.
J'en ai marre de mon mec aussi.
En fait, cette année commence à sérieusement me casser les bonbons.
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e642 · 3 days
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Je me sens triste. L'impression que les connaissances m'échappent. Que la vie me broie. Qu'il n'y a plus rien à faire. J'ai eu ma mère au téléphone et elle me parle d'assurance vie, ça me donne la sensation que je vais la perdre précocement et ça me fait beaucoup de peine. La solitude me pèse aussi. N'être attendue nulle part c'est bien uniquement quand on a envie d'être attendue nulle part et par personne. J'occupe le temps comme je peux mais souvent c'est pas suffisant. J'ai des temps d'écran affolantes tout ça parce qu'une fois le cours lu, j'ai rien d'autre à faire. C'est la première fois que mon mec me manque je crois. Qu'il me manque vraiment je veux dire. Je pleure fréquemment sans réelle raison. Je sais juste que ça arrive si rapidement que j'ai pas le temps de faire quoi que ce soit. Il y a plein de choses qui tournent dans ma tête. Des fois, je me dis que j'ai fait une erreur en pensant que javais plus assez besoin d'aide pour continuer à voir un psy. Je suis tout ce qu'il y a de plus bancale. Je fais des efforts, vraiment, et pourtant je me sens toujours autant grignotée par un chagrin qui puise sa source dans tout. Peut-être que c'est tout ce que je mets de côté, surtout les gens et les interactions, qui me revient dessus. Peut-être que je souffre plus de la solitude et de ma présence que je veux bien le reconnaître. Le temps passe et ça m'est toujours aussi pénible de voir comme rien de bouge, des années que je suis la même gosse triste assise derrière un bureau en attendant un truc qu'elle ignore. Je m'efforce de me rappeler que ça va passer tout ça, cette énième crise de panique aussi, mais c'est pas parce que ça passe que ça ne revient pas. Tout est une violente agression, une alternance de désagréable et de moins désagréable. Je suis le serpent qui se mord la queue.
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e642 · 3 days
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My toxic trait c'est de penser que je peux réussir une annale sans jamais avoir lu un seul cours 🤡
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e642 · 3 days
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Ce qui me perturbe c'est mes fluctuations d'humeurs tout au long d'une journée. C'est vraiment ça pour moi l'instabilité, c'est qu'à aucune heure de la journée j'ai une humeur, une émotion, une sensation constante. Et vraiment l'une peut annihiler l'autre d'un moment à l'autre. Ça a pour conséquences de sacrés pics d'angoisse. À un moment je me sens capable, jme sens en contrôle, jme sens dynamique et la seconde d'après jme sens médiocre, noyée et apathique. J'ai beaucoup de mal à me concentrer sur la réalité du fait que je suis constamment en conflit intérieur. Le temps que j'identifie ce que je ressens et que je le rationalise, j'ai à nouveau autre chose à gérer et c'est une boucle que j'arrive rarement à casser et je sais que ça se ressent dans mon comportement. Un coup suis chill, l'autre je suis speed. Et le pire c'est qu'il n'y a pas d'éléments déclencheurs propres, c'est comme ça en quelque sorte, donc je peux pas l'expliquer à une tiers personne. Et je comprends qu'en face ça puisse être dérangeant, me voir dans 14 états différents en 2h ça a de quoi rendre perplexe. Mais je sens quand même que c'est intensifié lors des moments de stress profond. Les examens arrivent et c'est comme un perturbateur hormonal vraiment, ça me détraque le trac. Ça influe sur tout le monde je le sais mais je gère pas ou mal au mieux.
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e642 · 3 days
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J'ai donc rencontré la madame ce matin. C'était trop marrant, on a dû s'envoyer un descriptif de nos outfits pour nous trouver (cf. juste au dessus). Et vraiment, une petite meuf toute mim's remplie de problèmes et qui croit être nulle en maths (parce qu'on a révisé des statistiques). Du coup pour la rassurer jlui ai dit que j'étais une bille en maths et elle m'a pas crue. Du coup, jlui ai montré ma note de bac en maths et ma certification de licence de bio. Jlui ai dit qu'on pouvait y arriver quand même. Ça l'a détendue la vérité. Si j'avais su que mes échecs détendaient autant, j'en aurais fait plus mdrr. Mais du coup on a bien bossé et elle m'a remerciée 14 fois et elle m'a dit que j'étais super intelligente alors que mollo l'asticot quoi. Mais aller 7/10 à cette interaction humaine. Yen a si peu que je peux me permettre de les noter.
On a un serveur discord pour la promo et souvent les gens posent des questions et d'autres y répondent. En somme c'est bien. Au semestre dernier j'étais plutôt active car expliquer quelque chose à quelqu'un = moins besoin de travailler. Une économie d'énergie comme toujours. Jme souviens que j'avais beaucoup aidé une gonz et on avait parlé en privé et elle me disait qu'elle venait pas trop à la fac du fait qu'elle était salarié. Et là, ya quelques semaines elle m'a dit qu'elle avait arrêté de bosser et qu'elle venait en cours et TD. Et genre depuis 3 semaines, on fait des jeux de pistes pour savoir qui et qui dans le groupe. C'est hilarant. On sait pas qui on est mais on parle souvent et on dit après le TD "aujourd'hui j'avais une montre verte, alors jsuis qui ?", bref génial. Et demain jvais l'aider à la bu pour m'épargner une matière à réviser mais aussi parce que je suis grave curieuse, c'est qui cette madame là ouuh
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e642 · 4 days
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On a un serveur discord pour la promo et souvent les gens posent des questions et d'autres y répondent. En somme c'est bien. Au semestre dernier j'étais plutôt active car expliquer quelque chose à quelqu'un = moins besoin de travailler. Une économie d'énergie comme toujours. Jme souviens que j'avais beaucoup aidé une gonz et on avait parlé en privé et elle me disait qu'elle venait pas trop à la fac du fait qu'elle était salarié. Et là, ya quelques semaines elle m'a dit qu'elle avait arrêté de bosser et qu'elle venait en cours et TD. Et genre depuis 3 semaines, on fait des jeux de pistes pour savoir qui et qui dans le groupe. C'est hilarant. On sait pas qui on est mais on parle souvent et on dit après le TD "aujourd'hui j'avais une montre verte, alors jsuis qui ?", bref génial. Et demain jvais l'aider à la bu pour m'épargner une matière à réviser mais aussi parce que je suis grave curieuse, c'est qui cette madame là ouuh
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e642 · 6 days
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Hier aprem j'ai fait une crise d'angoisse j'ai fini en larmes devant mon mec. Ça ne m'arrive jamais quasiment du fait que j'essaie toujours d'avoir le contrôle et de pas montrer une facette de moi qui pourrait me décrédibiliser. Bon, c'est raté du coup mais peut-être que c'était nécessaire. En effet, tout est parti d'un "viens on va faire du trampoline avec mes potes pendant 2h" un samedi en heure de pointe (plein de gens) pendant ma période de pseudo révision. J'étais déjà angoissée du fait d'aller le voir et savoir que je réviserai peu, mais en plus, je voyais cette activité comme une nuisance à ma possibilité de travailler et à mon angoisse qui commençait à grandir. Donc j'ai dit que je voulais pas y aller mais je voulais pas vraiment m'ouvrir et dire que j'étais morte de trouille pour les partiels, que j'étais crevée du fait des insomnies et angoissée de tous les gens qui seraient autour de nous. Il m'a dit, en premier lieu, que j'étais pas cool et égoïste car j'avais pas vraiment d'arguments si ce n'est "j'ai pas envie c'est comme ça". Et il a forcé. Il m'a dit que je me cherchais des excuses alors que dans ma tête c'était clair que c'était légitime. J'ai redit que je voulais pas mais que s'il my forçais alors je viendrai. Et déjà je l'ai vu compréhensif, il m'a dit que dans cet état ça servait à rien etc mais il a ri à la fin de sa phrase. Ça m'a fait exploser. J'lui ai dit que j'essayais de m'ouvrir et qu'il me riait ouvertement à la gueule et là impossible de m'arrêter. J'ai débité 10 min que j'étais fatiguée, que je dormais mal, angoissée à mort par le monde, l'impression de rien faire, de pas avoir travaillé, que mes partiels étaient dans 1 semaine et que je faisais déjà le "sacrifice" de venir et que lui ne faisait pas l'effort. Et là, il a commencé à comprendre. J'ai vu qu'il a fait des efforts pour comprendre qu'on avait pas les mêmes vies, ni les mêmes seuils d'angoisse et de stress, ni les mêmes gestions émotionnelles. Alors il m'a rassurée. J'avais proposé plus tôt de lui laisser la possibilité d'y aller seule pendant que je réviserai. Il m'a demandé si j'étais sûre que ça ne me ferait pas de peine, ni d'impression de rejet qu'il parte s'amuser alors que je venais de faire une crise d'angoisse et j'ai trouvé ça attentionné. Ce genre de moment, ça me fait dire deux choses: step by step, je le vois changer et comprendre un peu, et aussi que même si ça devrait être un automatisme et intuitif sa réaction, si personne ne lui a jamais dit comment faire ni que je m'ouvre, alors je dois aussi m'adapter et ne pas entièrement lui jeter la pierre à la gueule. Voilà, c'était la mini avancée de notre couple. Je ne sais plus ce que je pense à son propos, ça reste quelqu'un d'important.
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e642 · 10 days
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être irréprochable ou ne pas l'être
C'est un secret pour tout mon entourage mais je suis toujours en contact avec mon ex. Ça a longtemps été conflictuel, froid, ambigu. Aujourd'hui, je suis soignée de cette rupture, de ces mois d'attente et du deuil à son égard. Guérie au point d'avoir réussi à vider mon cœur de la rancœur, de la colère, de la frustration, de la désillusion qui l'ont rongé des années durant. Pour ne pas mentir, on se s'est jamais revus de manière platonique après notre rupture. Pourtant, plus le temps passe et plus je sens une profonde affection et compersion, mais plus aucune tension. Je serais de mauvaise foi si je disais que ce n'est pas quelqu'un d'exceptionnel, que je ne prendrais pas plaisir à le revoir, pour autant, il ne me manque pas. Je le remercie de toutes les leçons qu'il m'a apporté. Si je parle de ça, c'est qu'on discute de nous revoir sous peu. Ma conviction qui est aussi une condition, c'est une rencontre platonique. Je saurais m'y tenir mais je me sens mal. Mal parce qu'au fond, si je suis honnête et que je tente de me mettre à la place de mon copain actuel, cela représente une violation du contrat. Bien que je sache qu'il ne se passera rien et tant pis si nous n'avons pas les mêmes intentions, ça reste un acte secret, dans le dos et surtout un immense manque de respect. Je n'aurais plus de légitimité ni de crédibilité après ça concernant le mensonge et la confiance. Certes, je n'ai pas le copain idéal et ses comportements à mon égard ne sont et n'ont pas toujours été idéaux, mais je ne crois pas que ce soit une raison valable pour m'autoriser ça. Je ne sais pas si je l'aime ou si je l'aime beaucoup (le quantifieur faisant toute la différence) mais je sais que je n'aurais pas accepté qu'il fasse la même chose de son côté, peut-être que mes arguments tiendraient mieux la route que les siens, mais au final, ça reste la même chose. Je le respecte beaucoup mine de rien et j'ai envie d'être la version de moi qui ne faillit pas, qui reste intacte, qui ne cède pas à la facilité. Je ne sais pas si je pourrais toujours le regarder droit dans les yeux si je ne suis pas droite dans la conduite. Il ne mérite pas ça même si mes intérêts sont dépourvus d'ambiguïté. J'ai pas envie d'être comme j'ai pu l'être: à côté de la plaque, répréhensible, menteuse. Finalement, je ne sais pas si je pourrais bien vivre avec ce poids qui ne s'allègera jamais car je ne pourrai jamais en parler nulle part. C'est un cas de conscience qui se présente à moi, l'ignorer serait m'inscrire dans la continuité directe de qui je pense ne plus être.
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e642 · 12 days
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Je me suis souvent demandé quelles sensations j'avais pu laisser ou pouvais laisser à ceux que j'aime. Pas forcément mes amis ou ma famille, plutôt les personnes importantes que j'ai aimées (très peu finalement). La première impression qu'ils aient pu avoir de moi ne m'a jamais tant intéressée que ça, en revanche, l'impression de tous les jours, celle des fois où on se voit, celle du quotidien, oui. Je sais que moi, j'ai toujours été attentive aux détails, aux odeurs, aux sourires, aux expressions, à la douceur de la peau, à son aura, à la sensation d'être contre la personne. J'aurais tellement aimé savoir ce qu'il ressentait et j'aimerais tellement savoir ce qu'il ressent. Est-ce que j'ai une odeur pour lui ? Réconfortante ? Douce ? Chaude ? Qu'est-ce qu'elle inspire ? De quoi elle donne envie ? Ma présence aussi. Est-ce que mes étreintes ont un goût particulier ? Un goût familier de chez soi ? Quelque chose qui soulagerait ? Que l'on voudrait prolonger ? Qu'on attend à la fin de la journée ? Je me demande s'il fait comme moi, quand on est collés, peau à peau et silencieux, est-ce qu'il s'imprègne ? Est-ce que ce voile de chaire voluptueux est apaisant ? Est-ce qu'il pourrait être celui de n'importe qui ou c'est le mien ? Quand j'arrive. Quand je sors du train, ou que je suis sur le quai, ou devant sa porte, ou n'importe où et qu'il me voie, qu'est-ce qu'il ressent ? Est-ce que c'est propre à moi ? Ce que j'amène ici c'est la réussite ou l'échec de la création du typique, du spécial, de l'appropriation. Ai-je réussi à lui créer des déclinaisons de sensations et d'émotions ? Par là, j'entends, est-ce que j'ai réussi à lui donner l'envie de moi, la joie de moi, le réconfort de moi, le sensoriel de moi, la chaleur de moi, la colère de moi, etc. Je sais que toutes mes émotions sont fractionnées pour ma part. J'ai une joie, une tristesse, une hâte, un réconfort, un désir, un intérêt, un amour général et ça enveloppe différemment chaque être de ma vie. C'est particularisé. Je ne ressens jamais la même chose d'une personne à l'autre, et pourtant, je ressens toujours la même chose quand c'est la même personne. Pour que les gens dans ma vie le soient, c'est qu'ils sont particuliers, ce qui induit de leur créer des nuances émotionnelles différentes et toutes valables. C'est pour ça que je me demande si moi, je suis une pluralité de sentiments et d'émotions spécifiques pour lui. Je n'avais jamais réellement réussi à mettre le doigt sur cette sensation. Cette envie d'être unique dans la manière d'être reconnue, ressentie et éprouvée par l'autre. Comme de l'adn, personne n'a le même, les émotions c'est pareil. Je serais toujours profondément frustrée de ne pas pouvoir connaître la réponse mais ça me rassure aussi de l'ignorer. Réaliser que je ne suis pas vécue de manière individuelle, propre, distinctive, me briserait. Pouvoir subdiviser les émotions (sans qu'elles n'en perdent leur essence) et les tailler pour qu'elles représentent tout ce qu'on projette, admire, aime de l'autre c'est, à mon sens, la vraie sentimentalité.
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e642 · 13 days
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Il y a une partie des troubles alimentaires qui est plutôt visuelle et visible dans le sens où la restriction/crises finissent par se voir. Les variations de masse aussi des fois. Mais, il y a d'autres choses moins explicites. Déjà le mindset, les émotions que nous évoquent la nourriture ne sautent pas toutes aux yeux. Il y a aussi ces petites habitudes que l'on garde ou qu'on prend sans s'en rendre compte quand on pense s'en être sorti et qui indique qu'on a finalement toujours pas un rapport sain avec l'alimentation. Je me prends comme exemple car je me connais et je les vois de plus en plus. Dès que je mange un truc qui me fait plaisir mais qui est de l'ordre de la gourmandise ou du sucré/gras je prends ça comme une crise alors que ça n'en est pas une. Se faire plaisir c'est pas une crise, c'est le sentiment de culpabilité derrière qui induit en erreur. Je sais que j'ai besoin de contrôler ce que je mange, j'aime pas trop sortir manger dehors ou manger chez quelqu'un d'autre. J'ai du mal à faire des assiettes qui ne ressemblent pas à céréale/sucre lent - protéines - légumes fruits. Et en principe, c'est super bien, c'est bien je mange équilibré mais si je sors de cette routine alimentaire je me sens mal. Je bois jamais autre chose que de l'eau et du RedBull de temps en temps mais sinon jamais rien d'autres. Je sais pas ça me fait peur d'un jour boire occasionnellement un truc sucré pendant un repas. Également, je sais que inconsciemment je suis rassurée de savoir que je me dépense à hauteur de ce que je mange. Je compte mes bouchées. J'ai du mal à manger vite de peur de louper mon temps de satiété. J'ai souvent peur de manger plus que mon mec ou d'autres meufs. Je sais que je fume souvent quand j'ai faim quitte à avoir la nausée. J'ai souvent mal au ventre donc j'évite volontairement les trucs qui sortent de l'ordinaire par peur d'avoir mal au ventre (mais c'est psychosomatique). J'ai rarement pas la nausée après et avant les repas. Même si je mange un truc bon et que j'y pense de trop, ça me rend nauséeuse, je trouve ça fou. Je mange jamais de sauces, d'assaisonnements, je sucre pas grand chose, je sais qu'en soi c'est de bonnes habitudes mais c'est qu'au delà de ça, ça m'angoisse si je ne le fais pas. J'ai des aliments réfuge. J'essaie de manger le plus équilibré et brut possible quitte à me frustrer mais sinon j'ai du mal. Je ne suis pas à l'aise de manger des plats cuisinés de grandes surface par exemple. Tout ça évidement, ça ne compte pas quand je ne suis pas seule, je mange peu importe ce que c'est, mais ce serait mentir de dire que ça ne me fait pas me sentir mal. Pour le coup, je suis pauvre mais alors je peux dépenser dans la bouffe parce que j'ai besoin de légumes/fruits/trucs bruts et c'est ce qui coûte le plus cher. Et en fait, ça paraît rien, même on dirait que je mange super bien et c'est peut-être le cas, le truc c'est que j'ai toujours 100 dilemme dans la tête et bouleverser mes habitudes alimentaires c'est quelque chose de compliqués. Et je sais que je suis pas la seule. J'ai pas de problème avec les calories, ou me peser, enfin je n'ai plus ces problèmes plutôt mais tout le reste oui. Tout le monde dit que j'ai une alimentation équilibrée mais triste et fade mais ça me réconforte énormément.
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e642 · 15 days
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Et le mec en face de moi s'énerve à haute voix sur son livre, apparemment il se passe pas ce qu'il aurait voulu. Il a refermé super violemment son bouquin, il a attendu 1 min, il a réouvert et il a à nouveau crisé. Je sais pas à quoi il s'attendait ? Que le livre se soit réécrit tout seul ? Ça me fume. Faut les écrire les livres si les fins ne plaisent pas.
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e642 · 15 days
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Ah et aussi j'ai croisé mon voisin aujourd'hui, pour la première fois de ma vie. Et il me dit que c'est cool d'avoir un petit couple à côté, ça fait de la vie de nous entendre parler. Et déjà jme dis bizarre. Puis du coup j'dis "ah mais on fait trop de bruit le we ? Ça vous dérange ?". Il me rép que non, autant la semaine que le WE, il s'en fout, juste il est content pour mon mec et moi. Malheureusement j'ai dû rétablir la vérité en lui disant que j'habitais seule et que s'il entend des voix la semaine c'est la mienne. Je parle seule tout le temps. Il est passé de la sympathie pour moi au rejet total mdr. Il a juste dit "ah ahah euh bah bonne journée" jpp
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e642 · 15 days
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J'ai pas appelé ma mère la dernière fois où j'étais triste. En revanche, je l'ai eue le lendemain matin et en fait ça n'allait pas mieux. Donc naturellement je me mets à chialer (c'est le "ca na pas lair d'aller" qui m'a trahie) et elle me demande ce qui va pas et je déblatère. Et je me souviens plus comment j'en suis arrivée là mais à un moment je pleurais et je disais "maman j'en peux plus des gens, ils sont trop bêtes, je vais jamais y arriver, ils sont si vides comment c'est possible d'être entourée que de gros tocards etc". Et genre ya eu un silence et elle a éclaté de rire. Puis elle s'est repris, elle a dit "pardon c'est nerveux, c'est juste que voir que ça te pèse autant la bêtise des autres, c'est lunaire". Du coup j'ai ri aussi. Puis j'ai continué à trash talk l'entièreté de l'humanité.
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e642 · 15 days
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À chaque fois que je vois mon père, il me bodyshame sans faire exprès, en mode "ah mais t'as la peau sur les os", "faut manger", "purée tu grossis jamais". Mais fr normal, jsuis stressée H24, je mange 1 repas sur 2, je fais 1h de yoga par jour, je marche à la place de prendre les transports en commun tellement ça m'angoisse, je baise je sais pas combien de fois le we, je cours toujours partout là. Bien-sûr que je grossis pas mdrr. Ce serait inquiétant si je prenais du poids presque. Le seul truc que je peux prendre c'est du muscle a la rigueur. Et encore
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