Tumgik
#déconne pas à peu près
lemondeabicyclette · 5 months
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Jack Daniels, Tintin, Sushi, traitement médical (véridique?) de la noune de femmes excitées, Blanche Gardin sourire malicieux, Ivermectin à cheval sur la légalité, Garde du Corps masqué (entraînement précoce pour le Mossad).
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inachevees · 9 days
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19/05/2024
En descendant la rue des Pyrénées, 23 heures 30, me reste à faire la valise c’est tout, dormir c’est tout… en descendant la rue des Pyrénées jusqu’à chez moi, je pense : combien de temps que je n’ai pas été heureux comme ça ? Je remonte. Je ne trouve pas. Souvent c’est l’inverse, plutôt. On se demande : j’ai pas été aussi triste depuis… (la mort de, la rupture avec, les pertes). Maintenant, je suis dans le train pour Marseille. J’écoute Marianne Faithfull (l’album avec PJ Harvey et Nick Cave), puis Beth Gibbons. Je veux retracer ces derniers jours sans rien oublier. L’oubli c’est cet épouvantail planté au milieu du champ qui passe devant moi vite (300 km/h). Ça fait pas peur, à part si on est un oiseau. À la terrasse de ce bar à côté de la Gaîté Lyrique, je prends un verre de blanc pour les attendre. B. sort d’un shooting avec les Inrocks pour le numéro sexe 2024. A. sort du boulot. Ils prennent le verre de vin blanc le moins cher, eux aussi. On boit un peu, on s’allume une cigarette, on commence l’entretien. B. s’empare de mon téléphone qui sert de dictaphone comme si c’était un micro de concert. Il le met devant sa bouche quand il parle, devant la mienne ou celle d’A., très près. Bien, ça sera plus simple pour la retranscription, j’imagine. Mon anglais est pourri, à cause du stress et de l’alcool j’imagine. On finit l’entretien. B. veut essayer mes lunettes. Je le prends en photo. A. va payer pendant ce temps. Il paie tout, dit : t’as 25 ans demain, bon anniversaire. Puis ils s’en vont. J’ai pas fini mon troisième ou quatrième verre de vin, je reste là, planté, pour finir ça et reprendre un peu mes esprits. Je vérifie que l’entretien a bien été enregistré.
Je vais chez Micka pour lui raconter. Il est déjà au lit en pyjama. Je lui fais un câlin. Je lui montre les photos. Je n’ai aucune envie de rentrer tout de suite. Ça tombe bien, Raph m’écrit : il est sur les quais, me propose de le rejoindre. Je file, évidemment. La légère ivresse aidant, sûrement, j’ai encore plus envie de le ramener chez moi que la fois d’avant. Mais sa meuf est là, et comme c’est quand même elle ma pote à la base, je déconne pas. Même si elle en aurait rien à foutre, je pense, que j’embrasse son mec. Je suis pas encore très au clair avec les bisexuels déconstruits polyamoureux. C’est un peu trop nouveau pour moi. Bien sûr que ce qui m’intéresse chez lui c’est son côté mec hétéro avec des grosses cuisses mais l’immense fragilité qu’il essaie de dissimuler, à peine. J’ai écrit ça quelque part, non ? J’aime les hommes qui font semblant d’être infaillibles. Quelque chose comme ça. On finit par partir. On prend tous le métro à République, mais dans des directions différentes. Je rentre dormir. Je me lève à pas d’heure. Je vais à l’escalade. Puis Pères Pop. C’est mon anniversaire aujourd’hui mais je ne fais rien de particulier. Je n’aime pas ça, de toute façon. Mes parents devaient passer le week-end à Paris. Annulé — crise d’appendicite de Jérémy. Je pense peut-être faire un petit resto le soir, mais personne n’est vraiment dispo. Alors on va à la Gare avec Micka pour écouter le groupe qui joue ce soir. J’ai prévu ça, c’est très bien. On y va que tous les deux. Je pleure pendant le premier solo du saxophoniste. Je me justifie à Micka : tu comprends, c’est mon instrument préféré (vrai). Je pleure de joie c’est dingue. Je porte fièrement les boucles d’oreille qu’il vient de m’offrir pour mon anniversaire. Une folie. J’ai failli chialer quand j’ai vu le paquet avec le nom de cette boutique devant laquelle on passe tout le temps avec ces boucles d’oreille almodovariennes beaucoup trop chères pour moi mais que je rêverais de pouvoir porter. Les membres du groupe me repèrent — selon Micka — ; faut dire que je danse comme une folle habillé comme une folle dans une salle où personne ne danse vraiment à part moi et une vieille tante là-bas, une amie à eux. J’ai envie d’embrasser tout le monde. Pour les remercier. J’ai dit : je n’ai pas l’habitude de recevoir autant d’amour, devant leurs visages circonspects, mais je le pensais vraiment. Après le concert on file rue de la Roquette pour manger un kebab avant la fermeture de tout. Il est deux heures du matin. Sur le trajet malgré ma certaine pudeur j’essaie de dire à Micka ce que je ressens sur les dernières heures et le bonheur que ça me procure. Il comprend malgré ma certaine pudeur. Il me demande si je me souviens de mes autres anniversaires. Mes 18 ans, oui, pour sûr. Puis l’anniversaire, plus tard, où tout a basculé. C’était ce jour-là, aussi. Je n’ai pas besoin de lui raconter l’évènement : il sait. Je repense aux yeux verts de Clément. Je n’y avais pas pensé de cette manière depuis longtemps. C’est de l’amour. Pas nostalgique.
Mon dieu que j’étais amoureux de ses yeux. Et qu’importe maintenant de l’appeler Clément ou d’utiliser son vrai nom ? Depuis le temps. Les yeux d’Étienne. J’aurais pu les exorbiter pour lui voler et les garder pour moi, les yeux d’Étienne. Qu’importe les descriptions. Étienne R., 1m70, yeux verts, blond cendré, peau complètement incohérente, démarche en canard, cul inexistant, toujours habillé comme un faux skater (c’est-à-dire extrêmement mal), dents de lapin, etc. Je parle, je parle, il est presque trois heures et il n’y a plus de métro. Je reste dormir chez Micka. On regarde des vidéos à la con sur son ordi pour faire durer encore le temps, un peu. C’est plus mon anniversaire, plus vraiment, mais quand même. On se réveille à pas d’heure. Direction Palais de Tokyo. Puis la Parole Errante. Habillé pareil depuis deux jours, les poches encombrées de toutes mes affaires accumulées, se rajoute un cadeau de Maël qui me surprend et me touche. Je rentre enfin chez moi, je dépose tout, je prends une douche, je remets les mêmes vêtements (pourquoi ?) pour un dernier verre, l’anniversaire d’une amie de Micka que je connais à peine. Cette bande d’inconnus hétéros me kiffe, je trouve ça étonnant. Et je rentre. 23 heures 30, rue des Pyrénées, je sais que demain on me demandera comment ça va, comme se passe la vie à Paris, et comment dire que je n’ai jamais été aussi heureux peut-être sans paraître complètement niais. Dire que je n’ai jamais été autant stimulé intellectuellement et culturellement sans paraître snob. Message à Guillermo ce matin qui me demande comme je vais : Ces deux derniers jours étaient merveilleux, j’ai reçu beaucoup d’affection / d’attention et je m’y attendais pas je crois + j’ai fait des trucs supers, qui me font encore plus aimer Paris bien que ce soit une ville atroce (et bien que tu n’y sois pas). Je suis très heureux. Tu me manques. Voilà.
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vabazeri · 4 months
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Jour 31
C'est quand même dingue comme je change d'humeur d'une minutes à l'autre. J'ai vraiment l'impression de ne jamais avoir de ressenti entre les deux comme le commun des mortels. Techniquement, les gens sont "neutre" et, par moment, vont avoir de la peine ou de la joie ou de la colère non ? J'ai la sensation d'être constamment dans un extrême c'est vraiment épuisant à la longue de varier entre bon et mauvais et de ne jamais arrivé à juste être "neutre". C'est peut être ça le truc qui déconne chez moi en fait 🤔
Bon, il va falloir que je vous raconte un peu, mais je vais essayer de pas faire trop long, hein...
Alors le RP, c'est en stand by. Alors oui, je suis rentré dans le staff, oui je me retrouve à la tête d'une faction alors que j'avais rien demandé maiiis OK, ça aide et au final c'est plutôt chouette. Je suis bien entouré et j'aime beaucoup les personnes qui compose ce petit monde alors je prend ça à cœur.
J'ai aussi repris ma guilde, enfin, ce qu'il en reste. Comme prévu, Red s'est emparé de tout et j'ai plus qu'à recommencer depuis le début maiiis la aussi, il y a du bon. 2 lives et une annonce sur le discord de la commu et me revoilà avec 6 membres près à en découdre et à formé 😊. Des anciens aussi sont toujours là, comme s'ils attendaient mon retour et vraiment, ça a pas de prix ! Ça donne un boost de fierté et de motivation terrible 🥰
Avec Hades je suis toujours en dents de scie, mais je sais maintenant que se sont mes émotions qui me font disjoncter, il faut vraiment que j'apprenne à gérer ses montagnes russes. Ce qui me fait retiré tous mes doutes c'est quand je le vois ; sa posture, ses mimiques, sont regard... Tout ça efface clairement les nuages de ma tête en un instant. Je le vois, il m'aime. Il tiens à moi.
J'ai réussi à faire mes papiers aussi 🎉 je suis enfin à jour sur quasiment tout. Il reste que la partie médicale mais ça va, j'y arrive, avec difficulté mais j'y arrive ! 😊
Pfouu, en fait c'est vraiment le bazars pour rien dans mon crâne mais bon, je fait avec 🤷‍♂️
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Il n’était pas entièrement certain de ce qui l’avait réveillé.
La caresse de la lumière du soleil sur son visage, peut-être, plus douce que ce dont il avait l’habitude. Les bruits lointains dont il prenait un peu plus conscience à chaque seconde qui passait - des pas feutrés, des voix étouffées. Plus près, le chant vaguement familier d'un oiseau. Un de ceux qu’on trouve pas vraiment, au sud. Avec un soupir, il s’enfouit un peu plus dans un matelas et un oreiller dont le confort, après ces dernières semaines (ces dernières années), était aussi oublié que bienvenu.
Entre ses doigts, il sentit les siens commencer à bouger, et il resserra son étreinte.
Il était bien. Vraiment bien. Ca aussi, il avait oublié ce que ça faisait.
Quand il ouvrit les yeux, elle était déjà réveillée. A peine - ses paupières luttant pour ne pas se refermer, ses pupilles encore pleines de sommeil. Quand elles se posèrent sur lui, il vit l’étonnement, le temps d’une seconde. Le choc, puis le souvenir des derniers jours, les pièces du puzzle se remettant en place doucement.
Elle se rapprocha un peu, à peine. Son regard se posa sur leurs mains, et les extrémités de leurs doigts, toujours enlacés. Ils avaient certainement dû s’endormir comme ça. Ils n'avaient pas beaucoup parlé, trop fatigués - épuisés, même. Dehors, le château de Carmélide vivait la plus grande célébration qu’il n’ait jamais vu, burgondes comme bretons fêtant la fin tant attendue de la tyrannie de Lancelot sous les litres de vin, dansant sur tout le domaine au rythme des chants sonores de chacun, des rires.
Mais il l’avait bien vu, qu’elle aurait préféré être ailleurs. Au calme. Lui aussi d’ailleurs, avec elle de préférence. Quand il l’avait doucement attirée par le bras, elle n’avait rien dit - elle avait juste souri, et s’était accrochée au sien alors qu’ils s’éclipsaient, avançaient sous la nuit parsemée d’étoiles, sous les alcôves du château jusqu’à l’étage des chambres.
A ce moment précis, il avait eu l’impression que ses bras enlacés autour du sien était la seule chose qui le centrait. Le maintenait debout, au milieu de tout ce bazar qui recommençait.
- Vous dormez avec moi ce soir, pas vrai?
Ils étaient arrivés à la porte de sa chambre, et il l’avait regardée avec un froncement de sourcils. Certes, on lui avait attribué sa propre chambre, certainement pour que chez elle, la princesse de Carmélide si longtemps disparue puisse être tranquille. Mais depuis le premier soir - ce soir où il avait réalisé, osé, ce soir où les fleurs de sa couronne de mariage lui avaient chatouillé la nuque alors qu’elle entrelaçait ses bras autour de son cou - il ne l’avait pas utilisée une seule fois.
Elle avait eu l’air si hésitante, pourtant. Inquiète. Alors il avait ravalé sa blague et son roulement d’yeux, et s’était contenté d'acquiescer.
Sous les draps, il sentit la main de sa femme se refermer sur sa chemise. Elle ne le regardait toujours pas, mais lui la regardait. Ses yeux bruns, son nez fin. Les boucles qui lui encadraient le visage et sur lesquelles se reflétaient la lumière du jour, l’épaule nue qui dépassait de sa robe, et contre laquelle il avait envie de se blottir. Ses tâches de rousseur. Toutes ces années, il avait eu peur d’oublier ses traits - il veillerait à les mémoriser un à un, désormais.
Son pouce glissa vers les cicatrices de son poignet droit, et il se figea, ses yeux remontant immédiatement vers les siens. Mais elle ne s’arrêta pas - au contraire. Avec un petit sourire rassurant, éphémère, elle souleva légèrement sa main pour mieux observer les marques de son désespoir gravées dans sa chair.
Dans un bain que je vous ai moi-même fait couler.
Il n’était pas certain de combien de temps ils restèrent comme ça, mais il fut le premier à briser le silence.
- J’ai recommencé.
- Je sais.
Pas le moindre signe d’incompréhension, de doute. Il n’eut pas à préciser plus que ça, et son cœur se tordit dans sa poitrine. La honte, sans doute. Le regret, peut-être. Les remords.
Elle continuait son va et vient le long de ses cicatrices. Délicate, douce, alors qu’elle aurait toutes les raisons de ne pas l’être. Ou peut-être qu’elle s’était habituée - un abandon de plus à ajouter à la liste, après tout.
- Quand vous êtes revenu du château, votre poignet était à découvert. Il l’était pas, avant.
Bien sûr, qu’elle l’avait remarqué.
- Et puis, j’ai entendu les jeunes dire qu’ils vous avaient trouvé allongé sur la table. Ils comprenaient pas bien pourquoi...Moi, j’ai su tout de suite.
Il hocha légèrement la tête, se demandant s’il allait avoir le courage de croiser à nouveau son regard. Mais elle le méritait, ça et bien plus, alors il le prit à deux mains, ce courage, et le fit avant de lui demander.
- Vous m’en voulez pas?
- Vous en vouloir?
- Bah, je sais pas...Vous seriez en droit, quelque part.
Il le vit - la façon dont sa mâchoire se serra, la tension dans ses muscles. Mais elle haussa simplement les épaules.
- Vous avez pas demandé à revenir. Ça fait des années que vous le dites que vous en voulez plus, de tout ça - vous en avez jamais vraiment voulu. Quand vous êtes retourné chercher Excalibur, et puis qu’après - et puis après tout le reste, j’ai cru que peut-être... Mais vous avez rien demandé. Et avec cette satanée épée qui déconne, et Dieu sait ce que vous a dit Lancelot, j’imagine que ça a pas dû être facile.
Il devrait avoir l’habitude maintenant, qu’elle lui cloue le bec. Pas assez, visiblement.
Et puis, comme si ça suffisait pas, comme si le poids dans son bide n’était pas assez lourd, elle amena son poignet à ses lèvres, et embrassa délicatement sa peau balafrée avant de libérer sa main. Avec un léger soupir, elle laissa ses doigts se balader sur la barbe qui courait sur son menton. Alors seulement elle le fixa droit dans les yeux.
- Alors non. J’espérais que vous alliez mieux, mais non - je vous en veux pas.
Il voulait lui dire qu’il ne recommencerait plus. Qu’il tenterait, du moins. Qu’il ne l’avait pas tellement prémédité, ce coup-ci, que tout était juste redevenu trop - trop tout, d’un coup, et que l’envie d’abandonner, la fatigue avaient été trop fortes. Qu’il voulait faire mieux, sincèrement. Qu’il allait essayer, ne serait-ce que pour tous ceux qui croyaient en lui sans qu’il sache trop pourquoi. Pour elle. Il voulait lui dire, et il allait lui dire, parce qu’il fallait qu’elle l’entende. Il voulait qu’elle l’entende, de lui.
Mais plus tard. Là, tout de suite, c’est elle, qu’il voulait.
Sa main alla se perdre dans ses longs cheveux, et alors qu’il ramenait son visage vers lui, il eut juste le temps d’apercevoir la surprise le traverser avant qu’il ne soit collé au sien.
Elle fut vite oubliée, la surprise - bientôt, elle lui ouvrait ses lèvres dans un gémissement qui fit courir un frisson qu’il sentit tout le long de son dos, un de ceux qu’il avait déjà parfaitement mémorisé, un de ceux qu’il voulait garder gravé. Il glissa sa main libre sur le haut de ses fesses et la plaqua contre lui en même temps qu’elle renforça sa prise sur sa chemise pour le tirer vers elle, cherchant désespérément à faire disparaître un espace qui n’existait plus. Non pas qu’il se plaignait: lui aussi, il voulait plus, encore plus. C’est tout ce qu’il demandait.
Ses doigts fins étaient chauds autour de son cou, et lorsqu’elle enroula sa jambe autour de sa hanche, elle fit voyager l’une de ses mains le long de son torse et autour de sa taille, jusque dans le bas de son dos.
Cette fois-ci, il ne sut dire de qui venait le gémissement qui brisa le silence teinté de leurs respirations haletantes.
Le savon du bain qu’elle avait pris la veille parfumait encore sa peau, douce, terriblement douce sous ses lèvres gercées, ses doigts rugueux. Il embrassa ses lèvres, longtemps. Puis il laissa sa propre main glisser le long de sa cuisse, la colla contre lui autant qu’il le pouvait, descendit le long de son cou exposé et s’y attarda, encore et encore jusqu’à laisser sa marque dans le creux de sa clavicule.
Il sentait ses doigts dans ses longs cheveux noirs, son souffle humide dans son oreille, sa peau contre la sienne. Il était bien - plus que bien. Exactement là où il devait être.
Avant qu’il ne puisse se redresser, se positionner entre ses jambes et avoir meilleur accès à sa poitrine, ses hanches, elle le prit de court et le plaqua dos contre le matelas, ses genoux de chaque côté de son corps maintenant surplombé par le sien, et elle l’embrassa de nouveau. Sans retenue, sans concession.
A la tour, elle s’était laissée guider, lui avait complètement abandonné le contrôle, de son corps, d’elle-même. Craintive, encore. Plus maintenant.
Entre ses cuisses qu’il agrippait fermement, possessivement, il sentait le désir évident de sa femme contre le sien.
Elle prit son temps, et déposa mille baisers sur ses lèvres, ses joues à peine rasées, son cou que ses ongles venaient effleurer, lui arrachant un râle de plaisir. Quand elle se redressa enfin, ses longues boucles décoiffées, ses lèvres roses et cette lueur dans ses yeux, son cœur se tordit à nouveau dans sa poitrine.
Cette fois, il n’avait aucun doute sur le sentiment qui en était responsable.
Elle posa ses mains sur ses épaules avant de venir les arrêter sur le bas de son ventre, et elle lui sourit, presque timide. Elle n’avait jamais été aussi belle.
Mais il s’agissait de sa femme, et comme toujours, il fallait qu’elle lui prouve qu’il avait tort - alors elle souleva ses hanches, juste assez pour pouvoir le saisir, juste assez pour pouvoir le prendre lentement, entièrement. Et alors qu’il luttait pour ne pas fermer les yeux d’extase, c’est exactement ce qu’il la regarda faire, sa bouche légèrement entrouverte dans un gémissement de plaisir, sa poitrine bombée, ses seins parfaitement dessinés sous le fin matériel de sa robe, et il réalisa que c’était certainement ça, la plus belle vision qu’il ait eu à admirer.
Il ne savait pas très bien quand sa chemise atterrit au bord du lit, quand sa robe suivit. Il n’était pas certain de quand ses mains avaient quitté les reins de sa femme pour monter le long de son dos alors qu’il se redressait pour enfouir son visage dans son cou. Mais quand elle referma ses bras autour de lui, il sut que sans elle, il ne pourrait pas se les retaper, sa destinée, sa quête, et tout le merdier qui allait avec.
Avec elle, en revanche, il avait peut-être ses chances.
AO3
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belphegor1982 · 3 years
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OR DONC. *claps hands* La BO de Kaamelott Premier Volet. Petit regard post-film.
Lire la liste de morceaux avant et après avoir vu le film, ça me rappelle quand un livre Harry Potter sortait et que je commençais par aller voir la table des matières : les titres de chapitres sans contexte, les mots et les noms inconnus, c’était pas vraiment du spoiler étant donné que je ne comprenais pas grand-chose. Une fois le livre fini, forcément, c’était “Aaaah, bon sang mais c’est bien sûr” et on voyait ces mots d’un autre œil :D C’est ce que je fais ici.
Comme non seulement je n’ai pas la science infuse mais qu’en plus j’ai une fâcheuse tendance à louper des trucs, je risque de beaucoup demander “et vous, vous avez compris quoi?”
Déjà, la musique est superbe. Ça brille, c’est profond, c’est narquois, c’est épique, et il y a des côtés Star Wars ou Le Seigneur des anneaux sans copie ni clin d’œil appuyé. J’ai adoré et il me tarde de pouvoir décortiquer les thèmes avec le contexte avec des petites impressions de temps en temps (histoire de me les rappeler plus tard).
A propos de contexte, voyons la liste morceau par morceau:
1. Abordage en Mer Rouge
La musique du teaser, super build-up, et mine de rien ça rappelle où l’action se passe. Et quand !! On a une date :D C’est en 434, donc.
LES CORS AU TOUT DÉBUT. Je les attendais si fort au cinéma et ça a fait TELLEMENT de bien 😭
2. Le Péché de Lancelot
Quel est le péché de Lancelot, d’abord? D’avoir abusé du pouvoir qu’Arthur lui a confié? De ne pas avoir “péché”, justement, avec Mevanwi? (je suis d’avis qu’il ne l’a jamais touchée - parallèle avec Arthur et Guenièvre, peut-être pour presque les mêmes raisons! - et que c’est pour ça qu’elle n’a pas de descendant.) D’avoir livré le Royaume de Logres aux mercenaires saxons?
Quoi qu’il en soit, on sent bien la mélancolie de Lancelot, la dépression qui le guette. Ce n’est pas un tyran qui profite, c’est un tyran triste qui gueule sur ses sous-fifres qu’il traite avec bien moins de patience qu’Arthur.
3. Sept Jours de Marche
Quarto et ses deux Wisigoths dans le désert à la recherche du gars à qui il avait vendu Arthur. Au passage, la discussion sur les godasses entre les deux rigolos c’est vraiment du pur Kaamelott et c’est parfait.
4. Le Wadi
Un wadi c’est un oued, un cours d’eau d’Afrique du Nord, et l’image qu’on a dans le film (le moment où Algazar va chercher Arthur chez Damian le Sassanide) c’était pas forcément celle que j’en avais, mais bon - Arthuuuuur ;___; Les quelques notes du thème du Livre V pour suggérer son personnage m’ont descendue.
5. L’Augure de Fraganan
Franagan, c’est la sœur de Leodagan ! Le nombre de personnages dont on découvre une sœur, un frère, et qui disent “ben ouais, je l’avais juste pas dit” - mdr monsieur Astier, ce serait pas un petit message aux fans? :P Super personnage, cela dit, j’ai bien aimé. Et sa dynamique avec son frère et sa belle-sœur était chouette.
6. Hydromancie
Continuation de la scène avec Franagan où Elias la backup sur l’hydromancie. Et elle a raison - le roi Arthur (enfin, “le fils Pendragon”) va bien revenir au Royaume de Logres.
7. Sous la Bretagne
Mes émotions ;___; Le tavernier qui revient sur les ruines de sa taverne, où on a passé tant d’heures avec Perceval et Karadoc, qui était le nœud de tout ce qui concernait le petit peuple, la vie quotidienne, les paris à la con, tout ça. Mais la mélodie et le rythme changent quand on se rend compte qu’il y a une trappe qui permet d’accéder aux souterrains que Karadoc et Perceval font creuser depuis 10 ans ! Et mine de rien, ce morceau (si je ne me goure pas trop c’est un de ceux qu’on entend dans la bande-annonce), il claque. Même si les deux couillons restent nos deux couillons, ils ont quand même droit à de la dignité à travers la musique (donc la narration) et ça c’est super.
En plus le morceau en lui-même a un petit côté Lac des cygnes dans les premières secondes (les cinq notes vers 0:12) et j’aime beaucoup ce genre de musique qui commence tout doux et prend de l’envergure. En plus avec les cordes qui arrivent au changement de rythme, accompagnées ensuite par les cuivres et les percussions pour montrer que ces gars, THEY MEAN BUSINESS, c’est génial 💜💜💜
8. Les Héros de la Résistance
On continue avec le thème des souterrains et de la Résistance (dirigée par Perceval et Karadoc.
9. Merlin le Cartographe
OK, là la musique s’ouvre et prend de l’ampleur. Vous devriez écouter Merlin quand il vous dit qu’il faut cartographier les souterrains, les gars ! En même temps, les cartes ça n’a jamais été le fort de Perceval (ou Karadoc)...
10. Marche Aquitaine
Sans doute mon morceau préféré. Je l’ai eu dans la tête on et off depuis le film mardi soir ^^ Il va tellement bien au Duc! Pour celleux qui connaissent Carmen, je lui trouve un petit côté “La garde montante”, militaire mais avec de la fantaisie, des jolis violons, des clarinettes et des clochettes. Et ce qui me tue, c’est que c’est une marche (“Musique au rythme régulièrement cadencé, permettant de régler ou d'accompagner le déplacement d'un cortège lors d'une procession, d'un défilé ou d'une parade”, dixit le Wiktionnaire), mais mine de rien si je me plante pas ça illustre aussi une marche - celle du Duc et d’Arthur à travers l’Aquitaine, vers Gaunes :D GIMME ALL THE PUNS PLEASE
11. Furadja !
Alors. Personnellement, les flashbacks je les ai trouvés esthétiquement très plaisants, les couleurs chaudes sont magnifiques et les costumes superbes, mais ils m’ont bien, bien perdue. On manque cruellement de contexte. Qui est Furadja? Une cheffe locale? (politique, religieuse, les deux?) Visiblement elle a du pouvoir, puisque les deux officiers romains qui supervisent Arthur et ses jeunes collègues obéissent (en râlant, mais tout de même) à ses ordres. Et qui est-elle envers Shedda? Est-ce que Shedda est son esclave, sa fille, sa pupille, sa future successeuse?
En tout cas, le dépaysement sonore est complet. On sait qu’on est dans un univers différent aux premières secondes rien qu’aux instruments. BTW, la Maurétanie césarienne correspond à une zone géographique à cheval entre le Maroc de l’est et l’ouest de l’Algérie.
12. Une Clairière près de Gaunes
...où la nouvelle garde des Chevaliers a installé une nouvelle Table Ronde 💜 La musique les traite avec tendresse, même si on peut sourire, parce que dans leur genre ils font autant bras cassés que la Résistance en souterrain (mais ils essayent, aussi !!). Et on en parle, des nouveaux chevaliers? Bédivère! Lucan (le Bouteiller dans la légende arthurienne, Chevalier Seiche ici), qui est effectivement un frère de Bédivère! Gareth, frère de Gauvain et fils de Loth et d’Anna d’Orcanie! A un moment Astier va nous dropper Galahad (et Mordred) sur le coin du museau et ça va faire bizarre XD
13. Une Attaque Burgonde
Vous les aviez vus venir (à Kaamelott), les Burgondes? Ben pas moi! Je pensais qu’on allait chez eux, pas l’inverse - mais j’avais oublié que le Roi Burgonde essayait régulièrement d’envahir le Royaume de Logres. “Artooouur! La guerre est une illusion! ...Artooouuur! La guerre est un salsifis!” ...never change, dude.
14. L’Intrigante à Bouclettes
Mevanwi, of course. Avec des coups de cloches qui font penser au glas. Au passage, je note que “intrigante à bouclettes” c’est le MEILLEUR terme pour décrire Mevanwi et que le Jurisconsulte traite Lancelot de “gros (/vieux?) lézard tout moisi” et c’est tellement parfait :P Les méchants ont de chouettes répliques, hein ?
15. La Nouvelle Table Ronde
Comme la clairière, c’est doux, timide, hésitant, comme les premiers pas d’Arthur vers son rôle de roi. Parce que oui, elle ne paye pas de mine, cette table ronde, mais qu’elle est touchante. Pour moi on peut placer les personnages de Kaamelott sur une échelle de “is trying” à “gives no fuck/a arrêté de give des fucks” et Arthur est toujours touché par la première catégorie même quand il tombe dans la deuxième.
Et le scare chord quand les Saxons débarquent, ça fait très très penser à un mélange de cartoon Tex Avery et le sketch “The Spanish Inquisition” des Monty Python :D
16. Les Jeunes Aventuriers
Okay, j’avoue, le jeune moustachu qui se la joue résistant en braillant qu’il veut résister je lui trouve un peu une tête à claques. ‘Tit peu. Mais c’est logique, c’est son défaut personnel :P
17. Léodagan et l’Arsenal
Stop the presses, c’est la scène romantique ultime. (ok, je déconne, mais pas tant que ça, en fait.) Leodagan qui retrouve des armes de jet en mode 🥺 c’est émouvant et tellement parfait ^^
18. Les Ravins de la Mort
Les retrouvailles Arthur & Perceval ;____; La musique est toute douce, on sent vraiment l’émotion de Perceval et des autres qui se rendent compte que c’est Arthur, là, devant eux, dans la cage. Le thème de la résistance revient faire un clin d’œil, mais dans l’ensemble ça reste solennel et plein d’émotion.
19. Mevanwi aux Geôles
Who comes to gloat? Mevanwi! Et récupérer ses filles dans le plus grand des calmes (filles qui refusent tout net, bravo les petites). Je peux pas m’empêcher de penser que la cloche qu’on entend ici et dans “L’intrigante à bouclettes” est du foreshadowing.
20. Le Talent de Iagu
...est visiblement d’être un pickpocket tout à fait efficace! Man after my own heart :D Iagu chope les clés de la cage à un sbire de Mevanwi et permet de libérer le roi. Good for you, dude 👍
21. Kolaig l’Étrangleur
Kolaig (et sans déconner, j’ai compris “collègue” la première fois) s’est donné comme noble tâche de courtiser Guenièvre et de la libérer de la tour où l’a enfermée Lancelot. Et comme on est dans Kaamelott, l’amour courtois c’est une jolie idée en théorie mais un peu merdique en pratique, et le Kolaig en fait les frais. Manque de motivation pour grimper à la tour, même si ça ferait plaisir à Guenièvre (qui à force n’y croit plus vraiment, mais ça fait passer le temps).
22. L’Épaule de Shedda
Ça commence par un flashback d’une douceur 💜💜💜 Un peu amère, parce que l’épaule de Shedda est abîmée et qu’on se rend compte qu’elle est battue. On revient au “présent” avec la cloche et le thème de la résistance, et si je me souviens bien c’est le moment où Arthur monte les escaliers pour demander à Guenièvre si elle veut être libérée (et tant pis pour le boulet qui essaye de grimper aux racines et qui n’y arrive pas, y a plus le temps!).
23. Robobrole !
“Robobrole” c’est un de ces jeux du Pays de Galles dont Perceval (et son frère Lamorak!) ont le secret, et j’avoue que je suis un peu déçue qu’Arthur ne sache pas y jouer, étant donné qu’on sait qu’il connaît des jeux gallois! C’est très court, juste l’ouverture façon cuivres qui claquent, l’entrée des gladiateurs/le début du match de Quidditch, juste avant le gros bordel.
24. Excalibur Morte
Arthur retirant Excalibur du rocher - une nouvelle fois. On retient toustes son souffle ^^ Mais cette fois, elle s’enflamme, puis elle s’éteint. Ma théorie? Arthur ne croit plus suffisamment à sa tâche, à son rôle et en lui-même. Il faudra qu’il fasse un travail sur lui-même, qu’il se remette psychiquement de sa dépression et de sa tentative de suicide, pour qu’Excalibur retrouve sa couleur d’origine.
25. Arthur et les Musiciens
Là c’est marrant, parce que dans cette scène/ce morceau (Arthur qui a un moment “Eurêka” en regardant jouer les musiciens burgondes - en fait ils sont bons en musique, donc ils sont capables d’opérer en rythme!), on a un mélange de musique diégétique (à l’intérieur de la narration, donc ce que jouent les musiciens à l’écran) mélangée à de la musique extradiégétique (à l’extérieur de la narration, les cordes qui soulignent ce qu’Arthur pense à ce moment). Et puis il est sympa, ce morceau. Petit côté hippie des années 1970.
26. La Martyre
La martyre, c’est Shedda, qu’Arthur découvre blessée et battue dans les flashbacks. Je ne sais pas quel instrument est utilisé ici, mais c’est le même que dans “Furadja !” et c’est cool, parce que ça te place immédiatement dans un autre temps et un autre lieu. Et on sent, à la fin du morceau, que ça ne va pas bien finir, cette histoire...
27. Arthur à la Tour
Look, I’m basic. Donnez-moi un morceau au piano solo et je suis aux anges. Et “Arthur à la Tour”... C’est délicat, c’est doux, c’est grave, on sent le poids des années de complicité et d’intimité émotionnelle avec Guenièvre, pour qui il a fini par ressentir de la tendresse, et pourquoi pas plus? Cette scène, mes aïeux. J’avais les mains sur le cœur bien après le fondu au noir 🥰
28. Une autre Attaque Burgonde
Qui commence comme la première, sauf que là il y a du changement - c’est moins bordélique ! Et on passe direct à -
29. Désenchevêtrement
Now we’re cooking with gas, comme disaient les Angliches il y a cent ans. Le rythme est pareil que la précédente (et il me semble qu’on l’entend dans le trailer), mais là on va quelque part et ça s’entend :D
30. Excalibur Noire
Arthur vs. Lancelot. Et Excalibur qui flamboie froid. Pourquoi, ma foi, ça j’en sais rien...
31. Juste Judex
Mélange du flashback où Arthur découvre Shedda morte sous les coups de Furadja et tue Furadja pour la venger, et du présent où il se bat contre Lancelot en duel et décide de l’épargner. Autant je ne suis pas fan du flashback et en particulier de sa résolution, autant cette musique claque méchamment. @nael-opale​ m’a très justement (hah) fait remarquer que le texte vient du Dies Irae, un texte liturgique longtemps chanté dans la messe de Requiem. Les paroles en latin ça donne :
Juste Judex ultiónis, donum fac remissiónis ante diem ratiónis
Ce qui donne traduit littéralement,
Juste Juge de votre vengeance, faites-moi don de la rémission avant le jour du jugement
et si on préfère une traduction plus littéraire :
Tu serais juste en me condamnant, mais accorde-moi ton pardon lorsque j'aurai à rendre compte.
Arthur n’a pas pu/voulu pardonner Furadja pour le meurtre et le martyre de Shedda, et il ne l’a pas épargnée ; pas sûre qu’il veuille/puisse pardonner Lancelot, mais - comme Lancelot qui vient pour le tuer à la fin du Livre V et qui finit par le sauver - il refuse finalement de le tuer/juger.
Pour moi cette musique à ce moment c’est l’équivalent du “Duel of the Fates” de l’épisode I de Star Wars. En plus, juste avant on a les quatre notes qui font penser au générique de début du Livre V, histoire de bien enfoncer le clou dans nos cœurs 😭
32. La Mor le Roy Artu
Le moment qui fait mal ;___; D’abord parce que ce n’est pas la première fois qu’Astier utilise ce titre qui vient du Lancelot-Graal. Le Lancelot-Graal, ce sont des textes du 13ème siècle, d’auteur inconnu, racontant le roman de Lancelot, Arthur et Guenièvre, et l’effondrement final du royaume de Logres. D’après la version anglaise de la page Wikipédia, “The ruin of Arthur's kingdom is here presented as the disastrous direct consequence of the sin of Lancelot's and Guinevere's adulterous affair. Lancelot dies too, as do the other protagonists who did not die in the Queste, leaving only Bors as a survivor.” Whohoo! 🙃 Donc AA avait utilisé ce titre dans le Livre I, quand pour renflouer les caisses du royaume le Père Blaise faisait visiter “le tombeau” d’Arthur Pendragon, qui avait moyennement apprécié la blague. Là, le morceau est sombre, doux, et on voit qu’Arthur n’en a pas fini avec sa dépression, il ne s’est pas débarrassé de ses démons personnels pendant ses années d’exil, et la mort le taraude et le tente toujours. Il est sauvé in extremis par une des filles de Karadoc (Mehgan ou Mehben?) et son prétendant à moustaches et barbichette. La petite se doute visiblement qu’il y a quelque chose qui ne va pas (”Vous foutiez quoi, couché sur la table [avec la forteresse qui s’écroule sur vous]?”) mais pas le temps de tergiverser, il faut se casser, là, tout de suite.
La mort le Roy Artu raconte, ben, la mort d’Arthur, tué par Mordred. J’ose espérer qu’AA n’utilisera pas ce titre une troisième fois... 😬
33. Horsa !
Sting était super dans ce film 🥰 Même si des fois fallait un peu s’accrocher pour comprendre les dialogues. Si je me souviens bien, ce morceau correspond au moment où Horsa (et Wulfstan) négocient pour récupérer/garder l’Île de Thanet qui leur a été promise par Lancelot. Fun fact : d’après la page Wikipédia, “L’île fut cédée en 449 par le Britto-romain Vortigern aux chefs Jutes Hengist et Horsa, qu'il appela à l'aide contre les incursions destructrices des Pictes et des Scots. Ayant voulu les en chasser, Vortigern fut battu à Aylesford en 455.” On ne sait pas si Horsa (et Hengist) ont vraiment existé ou pas. Mais bon, ça fait des belles histoires !
34. Prêts pour l’Aventure
La fin du film, où on fait le point sur les personnages. On a de nouveaux Chevaliers de la Table Ronde, on a Arthur et Guenièvre unis, Lancelot qui se réfugie dans la tour en ruines où il avait enfermé Guenièvre et tombe sur... le fantôme de son père ? Et PAF, c’est là-dessus que le film se clôt. Mi-inquiétant, mi-triomphant, et la musique s’arrête net. J’aurais préféré un petit truc qui enchaîne avec le générique :-/ Mais ça donne sacrément envie de voir (d’avoir) KV2 😁
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cinqminutesdepause · 2 years
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J'ai du mal à définir la sensation qui m'habite. Je n'ai pas arrêté de tanguer, de divaguer, de douter, de me poser des questions - une inconnue avec qui j'ai passé le réveillon m'a dit que j'étais un enfant anxieux - il y a de cela, et pour autant je suis fier de cette capacité étrange de coïncidence avec moi-même que j'ai développée. Fier car cela m'a pris du temps. Du travail. Emotionnel. D'introspection. Mille lectures de développement personnel. Des dizaines d'heure de psys, des centaines d'heures de podcasts. Mais j'arrive désormais à mettre des mots sur mes émotions, à savoir où j'en suis, à identifier ce qui est bon pour moi de ce qui ne l'est pas. Je suis encore trop faible parfois, j'ai peur de blesser, enfin j'ai peur de l'insécurité qui provient de la crainte du rejet auquel je m'expose en disant non - et je n'arrive pas toujours à faire les bons choix suffisament rapidement. D'ailleurs j'ai compris que tout le monde me pense gentil alors qu'une partie (mais pas tout non plus :) de ma gentillesse vient de ma faiblesse. Ou plutôt, il est souvent très facile de confondre gentillesse et faiblesse. C'est probablement pour cela que je déteste la faiblesse, j'y vois certains de mes traits. J'ai un enjeu d'affirmation, et surtout de vitesse d'affirmation, mais dans le fond tout est à peu près centré, et quand je doute, je comprends quand même bien plus vite qu'avant ce qui est bon pour moi ou non. J'ai compris il y a quelques semaines par exemple que mon rapport au fait d'être adulte passe étonnament par l'argent. J'ai été assez traumatisé par les gens qui se faisaient mettre à la porte à 50 ans dans ma première boîte et qui se retrouvent en marge du monde du travail. J'ai aussi peu confiance dans le fait que notre système de retraite tiendra d'ici à ce que cela soit mon tour - enfin bref j'ai compris qu'il fallait enfin que je commence à réfléchir à me constituer un patrimoine, pas pour devenir riche et aller chiller à Cancun, mais simplement être rassuré - et même si ça m'ennuie comme pas permis de m'intéresser à ça (enfin cela dit c'est un peu matheux donc ça me plaît & ça me plaît aussi d'expliquer aux autres comment ça fonctionne parce qu'en fait il y a une dizaine de principes assez simples qui suffisent pour pouvoir se créer des poches de placement confortables - c'est juste que comme toujours ces savoirs sont généralement détenus uniquement par la classe ultra dominante - et que l'on nous a enseigné assez stupidement que l'unique moyen de gagner sa vie était de vendre sa capacité de travail ce qui est diablement con) et bref : j'ai compris que m'assurer un appartement ou un matelas de confort à long terme était un élément clef pour me sentir en sécurité. Et, quelque part aussi, adulte. Bref je vais fouttre tout mon bif sur des cryptos. (Non je déconne c'est le pire choix pour commencer)
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Addendum, je viens de comprendre que le fait que j'aie vu mes parents toujours vivre grâce à des crédits à la consommation n'est pas pour rien dans mon besoin de me sentir sécurisé financièrement d'une part, et de ma phobie stupide du crédit d'autre part.
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skizzmalo · 3 years
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Le sens de la marche
  Ses pieds roulaient en boule quelque aspérité des draps. Quand l’ennui la prenait, ainsi s’occupait-elle. Je n’avais pas le temps à lui consacrer ce jour, mais j’avais décidé de quand même rester avec elle, juste quelques minutes. Elle ne tarda pas à me le reprocher.
– T’es encore là ? Je croyais que tu avais plein de choses à faire aujourd’hui ?
– Oui, je veux juste te regarder un peu avant d’y aller.
– Première nouvelle…
– Comment ça ?
– Tu ne prends jamais le temps de le faire d’habitude.
– Bien sûr que si, m’étonnais-je sincèrement.
– Ça n’arrive que quand je te le demande.
– Non, la preuve.
– Ou alors c’est que tu as une idée derrière la tête, me sourit-elle.
– Non, je te regarde juste.
– Oui ben arrête c’est bizarre, se renfrogna-t-elle en réajustant la couette sur ses jambes et ses hanches.
– Tu veux une chose, en fais une autre, rien de neuf, ironisais-je.
– Oui, ben j’en ai marre que tu dises non quand je te le demande.
– C’est vrai que je suis pas très sympa ces derniers temps, reconnus-je.
– Ben au moins tu l’admets. Mais pour ce que ça change…
– C’est clair, bon, passe une bonne journée, conclus-je en quittant le chambranle de la porte de la chambre à coucher.
– Pareil pour toi, l’entendis-je soupirer.
  Une fois au séjour, je rassemblais mes effets en enfilant ma veste avant de partir affronter le monde du dehors. Ma voiture m’accueillit froidement, comme à son habitude, que demander d’autre à du métal et du plastique en même temps ? Certainement bientôt quelque esprit éclairé, ajoutera en option quelque voix suave qui nous accueillerait dans l’habitacle de nos véhicules. Peut-être même que cela existe déjà ? Je ne me tiens pas au courant de ce genre d’innovation. J’ai un portable à clapet et ma voiture date d’il y a quinze ans. Je ne suis pas d’équerre avec l’époque, technologiquement parlant.
  Je roule tranquille, rejoindre le dépôt-vente dont j’ai la coresponsabilité avec mon frère et ma belle-soeur. Nous l’avons hérité de nos parents. À mon sens les affaires vont bien, du point de vue d’Antoine, évidemment, ce n’est qu’une preuve supplémentaire de mon manque d’ambition. Lui rêve de lancer une franchise, et donc de faire plus d’argent. En l’apercevant sur le parking, en grande discussion avec une jeune femme en tailleur dernier cri, je me dis qu’il va finir par mettre ses menaces à exécution. Ce n’est pas essentiellement de sa faute, Hélène est une femme qui elle aussi a les dents longues, et qui ne se satisfait pas du tout de son statut social actuel. Pourtant, je leur ai laissé la maison familiale sans faire de vague, ainsi n’ont-ils plus, comme moi à payer de loyer. Mais ils sont dépensiers, et veulent toujours « rester dans le coup ». Cela vient du fait qu’ils fréquentent des gens aux revenus plus confortables que les leurs.
    Il est vrai que mon avis sur la question ne correspond pas au leur, et surtout ne les intéresse en rien. Ainsi nous gagnons à peu près cinq mille euros par mois, à diviser en trois. À ceci près qu’Hélène n’est jamais là. Rien qu’au cours des six derniers mois, Sabine, ma compagne, a passé plus de temps qu’elle au magasin. Elle n’y est pourtant pass��e que trois fois, pour m’aider à faire le ménage.
  « C’est son boulot habituel, et en plus elle habite chez toi gratuitement. », m’avait rétorqué Antoine quand je lui avais demandé un petit plus pour elle. Pour ma pomme le petit plus, et des reproches pendant une semaine. « Tu te fais bouffer par ta famille. », m’avait-elle informé. Ça faisait si longtemps, je m’étais habitué. C’était le rôle que tenait ma mère avant moi. À chacun sa part d’héritage.  
  Je rejoignis Antoine et la jeune femme en m’efforçant de sourire, interrompant Antoine dans ses explications sur les travaux qu’il comptait entreprendre, une fois que la jeune femme lui aurait accordé ce fameux crédit dont il me rebattait les oreilles depuis trois mois. S’agrandir. Pour gagner de l’argent, il faut en dépenser. Tout le tralala.
    La banquière m’accueillit plus accortement que mon frère, qui du regard me reprocha sans détour de ne pas avoir fait d’effort au niveau de ma tenue. C’était un rendez-vous important pour lui, pour moi aussi d’une certaine manière. À ceci près, que nous en attendions pas du tout les mêmes choses.
    Une fois qu’Antoine en eut enfin terminé de faire le récit de ses aspirations. Nous pûmes rejoindre Hélène dans le bureau où se finaliseraient les tractations. Comme de bien entendu, elle s’était assise dans le fauteuil de mon père, me saluant du bout des lèvres, que par bonheur pour moi elle ne daignait plus à poser sur ma joue. Son parfum et son rouge, je ne les goûtais guère.
    Nous nous installâmes autour de l’office, je restais debout, malgré l’insistance de mon frère à me faire aller chercher un tabouret ou une chaise dans le magasin. Ça me convenait parfaitement comme ça. C’est là qu’il comprit, je crois, que pour la première fois, les choses n’allaient pas se passer à son idée.
    La jeune femme sortit des papiers, moult documents de toute sorte à nous faire signer. Bien entendu, tout était déjà quasi réglé. « Ce ne sera qu’un rendez-vous informel », m’avait-il encore répété le jour précédent. Sauf qu’évidemment, il avait prévu de me mettre devant le fait accompli, ou presque. Me contraindre à signer quelque garantie pour eux de finaliser « leur projet ». Mais ce n’est pas ça qui m’intéressait.
– D’accord, je vois, répondis-je à la banquière qui me présentait les contrats de crédit qui gageait le dépôt-vente, dont la valeur des murs et du terrain était estimée à 300 000 euros.        
– Oui, il faut signer là et là… Mettre vos initiales et…
– Ce ne sera pas nécessaire, j’ai l’information que je souhaitais.
– Pardon, mais je pensais que… s’étonna-t-elle.
– Oh je ne sais pas ce que vous pensiez, mais moi je voulais juste connaître au plus juste le prix du magasin et du terrain, maintenant je sais.
– Non, mais Stéphane, Madame Koris s’est déplacée spécialement pour ça et… s’offusqua Hélène.
– Rien du tout, Antoine m’a dit que c’était une réunion informelle, et vous me mettez au pied du mur, comme toujours, je dis non, sauf si vous rachetez mes parts, c’est à dire 150 000 milles euros.
– Comment ça 150 000 ? Il est partagé en trois parts égales ! Intervint Antoine.
– Non, pas les murs et le terrain, les bénéfices oui, mais pas le dépôt vente… demande à madame la banquière si tu me crois pas.
– Je t’avais prévenu qu’il allait nous faire des histoires avec ça… lui glissa Hélène.
– En même temps monsieur Lemeur a raison, pour le stock je ne sais pas, mais en ce qui concerne l’immobilier... me conforta Mme Koris.
– Voilà, donc si vous voulez engager un bien en garanti, ben se sera la maison de papa et maman.
– C’est notre maison, siffla Hélène.
– C’est bien ce qu je dis, haussais-je les épaules.
– Non mais tu déconnes là ! s’énerva mon frère.
– Au contraire, pour la première fois je te laisse pas faire ce que tu veux, alors ça te fait bizarre…
– Bon, heu, je vais vous laisser régler ça, je… s’excusa la banquière en rassemblant ses papiers.
– Non, mais attendez, on va voir ça, madame Koris, intervint Hélène.
– Oui, c’est pas idiot, après tout… C’est vous qui vous occupez de leurs finances non ? la relançais-je.
– Heu, c’est du domaine privé, je…
– Non, mais après tout, s’ils veulent absolument faire ce crédit pourquoi ne gageraient-ils pas leur maison… à moins que… ah oui, il y a déjà une hypothèque dessus, c’est ça hein ?
– Heu… veuillez m’excuser monsieur Lemeur, tenta-t-elle de partir, mais l’éloquence du regard qu’elle lança à Hélène suffit à me renseigner.
– C’est bon, merci de votre visite en tout cas… souris-je en lui laissant le passage.      
    Le silence s’installa dans la pièce, je m’allumais une cigarette, une portière claqua, un moteur vrombit doucement, j’exhalais une taffe par quelque rond de fumée.
– Voilà t’es content ? m’interpella mon frère en se levant.
– Assez oui.
– Non, mais tu te rends pas compte, on est passé pour des crétins devant elle, Hélène la voit toutes les semaines au club.
– Rien d’étonnant.
– okay tu vas la jouer comme ça, s’avança-t-il menaçant. Alors moi je vais te dire…
– Rien du tout, opposais-je en le forçant à reculer au moyen de ma cigarette allumée. T’es pas Papa, tu me fais pas peur, et pour couronner le tout t’as des dettes encore pires que ce que je croyais.
– Mais Antoine, tu… tenta d’intervenir Hélène.
– Rien du tout Antoine, que dalle ma grande... et maintenant je vais te dire, si tu veux que ça continue notre petit arrangement où c’est que tu touches un salaire à rien branler, t’as intérêt de t’y mettre, parce que moi je viendrais plus que deux jours par semaines ici. Le week-end de préférence, comme ça, ça nous arrange tous les trois.
– J’ai hâte de voir ça, tenta une dernière fois d’opposer mon frère, mais d’un ton bien trop hésitant pour être crédible.
– Ho, mais c’est tout vu, ça commence aujourd’hui… Mais je passerais tous les soirs quand même, histoire de vérifier les comptes, c’est pas que je vous fais pas confiance, mais bon…
– Qu’est-ce qui t’arrive ?  
– Rien, je me mets dans le sens de la marche, c’est tout… Vu que le truc c’est de marcher sur les autres, et ben j’en ai fini de vous avoir sur mon dos.
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claudehenrion · 3 years
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Vacances, n°3  : encore une semaine de folie...
 Les récentes prises de positions liberticides de notre Président ont mis le feu aux poudres. Je ne me souviens pas avoir vu le pays divisé à un tel point depuis la fin de la guerre d'Algérie ou, plus tôt, la Libération, dont le bonheur et le soulagement avaient été gâchés par le désir des communistes d'épurer définitivement tout ce qui ne pense pas comme eux --ce qui fait partie du système de pensée de la gauche. On avait pu croire ces horreurs mortes, mais la décadence apparente que traverse actuellement notre pays les a remis au goût du jour, et la légèreté présidentielle, plus encore... Encore quelques ''perles'' difficiles à avaler, mais à ne pas rater...
Emmanuel Macron a célébré notre fête nationale d'une bien étrange manière : en assénant un coup violent de plus à notre pauvre France, ratatinée à ses souvenirs --amputés de tout ce qu'ils avaient de beau pour n'en conserver que de tristes bribes, inventées--, humiliée d’être... ce qu'elle se débat pour ne pas devenir, outragée, brisée, martyrisée (aurait dit De Gaulle). Depuis ce triste 12 juillet, le durcissement des contraintes liées à la pandémie et l’instauration d’un passe sanitaire ont toutes les apparences d’une ''obligation vaccinale''. Mésentente et zizanie sont reparties de plus belle : dans les familles, les entreprises, les hôpitaux, les administrations, la Police, chez les restaurateurs et les transporteurs, sur les réseaux sociaux. En gros, partout ! Pour l’unité nationale, difficile de faire pire.
Les français, initialement opposés à plus de 60 % à se faire vacciner (NDLR : ils ont été tellement ''douchés'' par les mensonges officiels qu'ils ne croient plus rien de ce qui vient ''d'en haut''-- et on les comprend. Mais les arguments utilisés sont tels qu'ils ont peur !) sont obligés de s'incliner devant la violence de l'Etat. Pour profiter de ces vacances si attendues, ils se sont rués sur les centres de vaccination (300 000 par jour !)... en ressentant, au fond d'eux-mêmes, l'humiliation d'avoir été contraints et forcés. Ils ''en veulent'' donc (et ça peut se comprendre) à tous ceux qui résistent à la voix des sirènes. Résultat : la France est divisée en deux : les ''piqués'' et les ''ennemis du peuple'' (enfin... si on veut !). C'est à en pleurer !
Notre Président, si prompt à se planquer derrière l’Europe (lorsqu’elle déconne) et à invoquer ce que nos voisins font dans un sens qu’il croit être le bon, et qui n’est que folie puisqu’il est progressiste, a choisi une stratégie dure dans laquelle il est le seul à croire : obligation vaccinale pour les soignants et contrôles étouffants pour les autres... au moment précis où Angela Merkel déclare publiquement le caractère inadéquat d’une telle rigueur. Les suisses s’étonnent de la dimension dictatoriale de ce qui se fait en France, la Cour Suprême espagnole vient de déclarer que les confinements étaient anticonstitutionnels... sans parler des anglais, enfin heureux d’être libérés de la férule ''woke'' de Bruxelles, ou des hongrois, contraints au référendum, en attendant que les progressistes les dégoutent de cette anti-Europe
Devant de tels choix, la question de la pertinence médicale du vaccin est dépassée depuis longtemps. On peut, bien sûr, répéter qu'une vaccination massive et obligatoire... ne l’est pas ! C’est jouer sur les mots et sur les populations non à risque, pour une maladie dont la létalité reste encore extrêmement faible, ne paraît pas justifiée, mais la question n’est plus là : désormais, l’enjeu est la remise en cause pure et simple du modèle politique et anthropologique de notre société... C'est un sujet d'une gravité sous-estimée. Les défenseurs des mesures liberticides (qu’ils approuvent), s’en tiennent à ‘’la’’ décision du jour, et refusent de projeter ses conséquences inévitables. On parlait, avant que la folie ne sorte des asiles, de  ‘’l’arbre qui cache la forêt’’. A les entendre répéter sur toutes les chaînes que ‘’la dictature, c’est autre chose’’, on dirait qu’ils n’ont rien retenu de l’Histoire, et qu’il n’y a jamais un début à toute chose. En mars 1939, ils auraient applaudi, à Munich 
Le discours présidentiel est en fait un pas de plus vers un monde de soumission universelle, où les gestes les plus anodins du quotidien seront contrôlés. La chaude convivialité d’un verre partagé à la terrasse d’un café est désormais impossible aux ''dhimmis''. ''Vaccinez-vous pour retrouver cette liberté'', nous sussure-t-on, comme si c'était vrai alors que c'est un leurre : la caricature de liberté ainsi reconfigurée impliquera que l'on dégaine à tout bout de champ le fameux passeport vaccinal. Déjà, dans les trains, une voix vous serine que, vaccinés ou pas, il faut garder son masque et faire comme si de rien n’était. Avec notre, ''QR code'', on aura l’air ''Q'', à devoir justifier chacun de nos gestes. Il est piquant de constater que les vieilles idioties ''mon corps m’appartient'' ou ''mon corps, mon droit, mon choix'', érigées en mantras depuis mai 68 pour justifier l’injustifiable par les cliques politique et médiatique qui se disent progressistes, ont été vidés de toute substance par un Président qui se croit, lui aussi, progressiste -ce qui explique bien des erreurs qu'il commet en feu d'artifice : en dictature vaccinale, mon corps ne m’appartient plus et mon choix ne compte plus : voici venir une nouvelle lutte des classes, vaccinés contre non-vaccinés, le tout à grand renfort de propagande et de noms d'oiseaux balancés par les premiers contre les seconds. Jusqu'où ? Jusqu'à quand ?
Passons à un autre sujet, la politique franco-française. Ces jours derniers, le CEMA (Chef d'Etat-Major des Armées, le n°1 des Armées françaises, qui s'est empêtré dans la ''crise des généraux'' --où il a trop ''collé'' au politique pour rester crédible auprès de ses frères d'armes-- a compris qu'il devait partir, et a déclaré en s'en allant : '' Les périls se rapprochent de la France'', et il reconnu que notre pays est en grand ''danger de séparatisme et d’archipélisation''... ce que disaient les autres, et ce qui ne surprend que ceux qui veulent garder les yeux ''grand fermés''. 
Mais ce n'est qu'une confirmation de plus, dans une liste insupportable. Car... ''Et en même temps'' (''les emmerdes, ça vole en escadrilles'', disait Chirac), le ministre de la Justice est inculpé (on devrait dire ''mis en examen'' , mais il s'agit bien de la même chose) par les magistrats qu'il commande.. chacun des 2 membres de cette phrase étant une honte ! Et cette grande première se corse du soutien pour le moins hasardeux du chef de l'Etat, qui avait pris un risque fou en nommant à ce poste prestigieux un homme qui n'avait pas une seule des qualité requises... et qui en prend plus encore en l'y maintenant. Décidément, il faut remonter à la source : ''Malheur à toi, pays dont le Roi est un enfant'' (l'Ecclésiaste, 250 av JC).
Dernier ''sujet'' de ce jour --et pas le moins important, à terme : la volte-face chronique de Xavier Bertrand pour faire croire qu'il est de droite. Son petit jeu de ''plus volatil que moi, tu meurs '' se casse le nez sur le vieux proverbe : ''Chassez le naturel, il revient au galop'' ! Ce franc-maçon de cœur (Loge ''Les Fils d’Isis'', Grand Orient de France), a quitté sa loge en catimini pour raison de carrière, a tourné et retourné sa petite veste presque aussi souvent que Bayrou. C’est un gaulliste de gauche converti au chiraquisme, puis au macronisme. Chouchou de Sarkozy et très à droite sous Fillon, il a quitté Les Républicains, devenus ''trop à droite'' lorsqu'ils lui ont préféré Wauquiez. Ce progressiste assumé ''préfère s'allier à la Gauche quelle qu'elle soit, plutôt qu'à tout parti qu'il situerait (sur quels critères ? Motus !) sur sa droite''.  Au fond, il est à peu près aussi ''de Droite'' que je suis ''à Gauche'' !
Mais voilà : il y a des gens qui osent tout, disait Georges Lautner... et revoilà notre homme bien re-re-ancré à Droite... le temps d'une campagne : son discours ultra-sécuritaire ferait passer Wauquiez pour un trotskyste. il dénonce ''le naufrage et le sabordage de la société française'', et il annonce que ''Tout étranger condamné doit être expulsé à l’issue de sa peine’’... Il promet l’arrêt des régularisations pour ceux qui sont en situation irrégulière car ‘’nul ne peut s’installer en France s’il ne parle pas français''... Que c'est beau, toutes ces promesses à l'opposé de ses choix philosophiques (NDLR : le croit qui veut !). Il ajoute même, pour ''faire bon poids'', un couplet  contre l’islamo-gauchisme et le “wokisme”, ces ''poisons sans pareils''. Ce magnifique (?) virage à droite est un moyen pour lui d'empêcher Les Républicains de nommer un candidat, ce qu'ils feront, logiquement. La machine à perdre est repartie de plus belle, et c'est dramatique. Où tout cela va-t-il nous mener ? Comment ne pas être inquiet... au risque de gâcher les vacances ?
H-Cl.
PS - Et comme si la semaine n'avait pas été assez désespérante, le Pape François s'abonne à la dé-culture et s'emploie à faire fuir définitivement ses dernières ouailles. Quelle mouche l'a piqué ? Tout se passe comme s'il suffisait que quelque chose marche à peu près bien pour le casser ! C'est Lautner qui avait raison ! Nous en reparlerons, évidemment : c'est trop triste, en plus d'être stupide et mortifère.
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15minutesparjour · 5 years
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21 août 2019
Dans mon top 50 des choses que je préfère, quelque part entre l’odeur des pâtes au beurre et la chaleur du soleil sur ma peau protégée par une crème qui sent la pina colada, y a la minute juste avant.
La minute juste avant l’impact, la minute juste avant le premier baiser, la minute juste avant qu’on soit fixé. La minute juste avant qu’on sache si on va ressentir une petite chaleur dans le ventre au contact de l’autre, si on va avoir envie de lela revoir, ou si, finalement, l’alchimie ne se fait pas, et on ne ressent rien. Plus rarement, cet emballement du rythme cardiaque, ce raz-de-marée dans les tripes, ces cheveux qui se dressent au-dessus d’un crâne en train de bouillir et l’envie de reproduire l’expérience jusqu’à plus soif, et tant pis si ça implique d’être hospitalisée pour déshydratation.
Elles sont magiques, ces secondes-là. D’ailleurs, j’appelle ça « la minute », mais parfois c’est beaucoup plus, parfois c’est un peu moins. C’est l’espace-temps entre, d’un côté, un déclic mutuel, un regard qui s’attarde, un sourire qui s’échange, un silence qui s’installe ou des corps qui se rapprochent de façon faussement anodine, et l’impact de deux bouches qui ne se connaissaient pas jusque-là, ou qui ne s’étaient pas croisées depuis longtemps.
Certaines arrivent après des mois à se renifler, certaines après quelques heures de discussion, ou des plombes à ne pas savoir dans quel cadre on se sourit.
Elles marquent souvent, chacune à leur façon, se rappelant à notre bon souvenir par des biais divers — les décorations de Noël bien après Noël l’odeur de la bière l’herbe humide la fraîcheur du soir une radio qu’on entend au loin le Paris que j’aime les pavés lillois le serveur qui attend de pouvoir fermer son bar le gras d’un kebab pour arrêter de faire tourner la tête engourdie par la Chouffe le grincement d’une chaise un plateau de charcuterie le champagne qui pétille George Michael la nuit l’été mon balcon la neige sur des cils deux yeux noirs qui sourient et cette peau légèrement dorée dont tu apprendras dans 4, 3, 2, 1, qu’elle est plus douce que de la mousse de canard. Y a des minutes auxquelles on pensera encore avec un sourire nostalgique après des années, d’autres qui feront culpabiliser pendant des mois, d’autres qui n’auront lieu que pour tenter d’oublier celle(s) qu’on n’aura jamais, ou celles qu’on n’aura plus. 
C’est une sorte de bulle coincée entre l’incertitude qui la précède (celle qui fait se demander, est-ce que je lui plais, parce que moi oui, enfin je crois, enfin je sais pas, peut-être qu’en vrai je suis trop petite, et merde au fait, je me suis lavée les dents avant de venir ?), et l’incertitude qui la suivra (est-ce que cette personne aura envie de me revoir, est-ce que j’aurais envie de revoir cette personne, est-ce qu’on en aura mutuellement rien à foutre, est-ce que je lui plais dans ma totalité ou est-ce que c’est l’idée qu’il/elle se fait de moi, est-ce que j’ai envie de renoncer à toutes les minutes juste avant pour cette personne, est-ce que cette personne a envie de renoncer à toutes les minutes juste avant pour moi, est-ce que ce parfum sirupeux deviendra mon odeur préféré dans quelques mois, est-ce que le mien marquera suffisamment son cerveau pour que le souvenir de cette minute lui revienne chaque fois qu’il croisera une femme qui le porte dans la rue, est-ce que je vais y laisser des plumes, est-ce que je vais lui faire y laisser des plumes, est-ce qu’après quelques semaines, je passerai mon temps à jeter un coup d’oeil à mon téléphone, à le mettre en mode avion, à désactiver le mode avion, à le retourner pour ne pas fixer l’écran en attendant un message, est-ce que je vais encore perdre du poids parce que sans déconner j’ai plus de jus depuis la dernière fonte de l’automne dernier, est-ce que je vais être partagée entre des moments de joie légère et d’envies d’arrêter les frais pour pas être celle qui sera quittée quand elle ne s’y attendra pas, ou est-ce que, par miracle, et quand je dis miracle je déconne même pas tellement c’est rare, est-ce que par miracle, donc, les tripes joueront sur le même thème intense pendant quelques temps ?) 
Faut dire ce qui est : le reste, c’est pas pareil. Le reste, il finit souvent par décevoir, que ce soit trente secondes trente heures ou trente mois plus tard. Le reste, il est parfois rempli de grandes joies, c’est vrai, mais il nous rend vulnérable au risque de potentiellement morfler sa mère un jour (et à ce que je sache, il est rare qu’on se prenne une réflexion parce qu’on a oublié d’acheter du pécu pendant la minute juste avant). Mais sur le coup, on l’ignore encore, on sait pas encore si ça mènera à la perte d’appétit et au sourire niais ou juste à une anecdote à raconter aux copains. Pendant ces quelques secondes, le reste n’existe pas.
Et si cette minute juste avant se transforme en jolie histoire, c’est elle qui restera ancrée dans la mémoire. C’est son souvenir qui rendra amère quand l’amour s’émoussera et qui fera pleurer les plus grosses larmes juste après la rupture.
La minute juste avant, c’est le vertige. Le moment où tout, encore, est possible. 
À cette minute, on est sûrs de rien, à un détail près : on se plaît, on va s’embrasser.  Toute la suite reste à écrire ou à oublier. 
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alvdaz · 4 years
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Star Citizen, le retour
Ah mes amis, la vie, quelle aventure !
Etant relativement disponible en ce moment *tousse*, je me suis dit que ça serait peut-être intéressant de refaire un tour sur Star Citizen. La dernière fois que j’en avais parlé ici, c’était il y a DEUX ans (en décembre 2017 pour être exact) et je me suis dit que ça serait pas mal de revenir dessus pour voir ce qui a changé, et démêler un peu le vrai du faux dans tout ce qui se dit sur ce jeu qui déchaîne les pa$$ions...
...
Ouais, ok, j’avoue, en vrai je veux pouvoir continuer à trasher ce jeu et le seul moyen de pouvoir lui allumer la gueule sans risquer de me faire crimetime par ses adeptes, c’est de connaître le sujet. C’est n’importe quoi, cette époque.
Bref, let’s go
Si vous avez lu mon précédent post à ce sujet, l’aspect Alpha du jeu transpirait par tous les pores. Nous sommes en 2019, le jeu est toujours en alpha MAIS des efforts ont été faits. 
Commençons par l’effort le plus notable: j’ai payé 60 balles. Oui, vous lisez bien, moi, Daz de Elite Dangerous du JDM, j’ai accepté de PAYER pour m’essayer à ce que je considère toujours comme étant une arnaque à grande échelle. Le calcul était simple: j’en avais assez de m’appeler Monsieur Lam et de conduire une Autobianchi spatiale (un Aurora). Donc dès que j’ai croisé un vaisseau starter qui me faisait un peu plus penser à ce que j’utilise dans Elite, j’ai dit banco. Désormais je suis donc DazJDM in-game et je pilote un Anvil C8X Pisces Expedition ou “Pisces” pour faire simple. C’est lui, là:
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Il est tout choupi et il permet d’embarquer 3 personnes et du cargo, ce qui change des monoplaces sans aucune soute que j’utilisais jusqu’à présent. Pas de couchette en revanche, donc impossible de l’utiliser comme point de sauvegarde itinérant, je suis obligé d’aller me docker quelque part avant de déco (sinon on repart du dernier point de spawn et ça peut être un peu long).
Alors oui, vous m’insultez mais laissez-moi vous parler du 2nd effort observé: le jeu est désormais plutôt fluide. Tous les détails au taquet, en 2160x1440 (QHD), je tourne à 52 fps de moyenne. DE MOYENNE, CARL. Y a des drops quand on arrive sur des environnements complexes comme les planètes-villes mais rien d’insurmontable et surtout sans aucune comparaison avec les 17 fps ressentis en 2017, du côté de Port Olisar, l’historique station spatiale de départ. 
Mais si j’ai payé, c’est aussi parce que je considère que le jeu est arrivé à un point où il est tout à fait jouable.
Dans ce post, je ne parlerais que de ce qui existe et est actuellement visible in-game. Je n’aborderais pas les promesses de la CitizenCon comme le cycle météo, les mécaniques de survie et de gestion de la T° de notre avatar et toutes les sucreries évoquées le mois dernier par Chris Roberts. On reviendra dessus quand ça sera dispo (mdr).
En l’état le jeu est jouable donc et de mon point de vue ça passe par 2 aspects :
L’aire de jeu
La persistance (partielle, mais quand même)
Commençons par l’aire de jeu: Il y a 2 ans, nous n’avions en tout et pour tout que 3 lunes en orbite autour d’une géante gazeuse (Crusader) et la station de Port Olisar. 
Deux ans plus tard, à cette planète initiale se sont ajoutées 2 autres planètes (Hurston et ArcCorp) autour desquelles gravitent d’autres lunes et a priori l’update 3.8 prévu pour ce mois-ci devrait ajouter à la sauce une 4e planète nommée Microtech. Ajoutez à cela des ceintures d’astéroides, des stations intermédiaires et des outposts disséminés un peu partout à la surface des planètes. On a donc toujours qu’un seul système à se mettre sous la dent nommé Stanton, mais on peut réellement commencer à s’amuser. Je vous mets d’ailleurs une map du système en question pour que vous vous rendiez compte:
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(Ok on voit que dalle, cliquez ICI pour ouvrir un carte lisible)
Là normalement les élitos qui me lisent vont me dire:
“Daz, t’as méfu, comment un seul système peut te satisfaire là où Elite t’en propose 400 milliards ?!?” 
Et ils n’auront pas tort. Ce qui sauve ce jeu, c’est sa gestion des distances. J’explique.
Dans Elite, le joueur a véritablement une stature de voyageur des étoiles. On peut se rendre n’importe où dans un système relativement vite et on peut sauter de système en système en un battement de cil, où que l’on se trouve. On sort d’une station et pouf, on se barre dans un système à 15 aL (années lumières) de là comme ça, littéralement à 3 km de la porte de la station.
Dans Star Citizen, c’est différent. Les sauts inter-systèmes ne peuvent se faire que via des Jump Points situés à des endroits précis et qui ne sont que des passages entre 2 systèmes uniques. Sur la capture du dessus, vous en voyez un qui permet(tra) d’aller dans le système Pyro localisé en haut à gauche. Cela veut dire que si un jour l’envie me prend d’aller à Pyro alors que je suis du côté de la planète Hurston, il va d’abord falloir que je couvre la distance Hurston-Jump Point avant. Et ce trajet intra-système mes amis, il ne se fait pas en 3 ou 4 minutes comme dans Elite. Il y a bien un mode de propulsion rapide baptisé Quantum Drive, mais ça n’a RIEN à voir avec le FrameShift Drive d’Elite. J’ai vérifié pendant un trajet, mon vaisseau couvre 1M de km en environ 22 secondes. Un trip entre Crusader (la gazeuse) et ArcCorp quand les 2 planètes sont diamétralement opposées avec l’étoile au milieu fait 50M de km. 50 x 22 = 1100 secondes soit 
DIX-HUIT MINUTES DE TRAJET
18 minutes en ligne droite pendant lesquelles tout peut arriver en plus. Et ensuite, il faut encore manoeuvrer, se docker et aller chercher l’objectif de la mission. 
Du coup, le jeu propose un truc qu’Elite peine à offrir au début: un sentiment d’appartenance à un endroit. D’être un peu “local” quoi. Dans Elite, on se limite généralement à visiter une station par système ou une planète au gré des missions et on checke notre statut et notre inventaire sagement docké en station. Dans Star Citizen le saut vers un autre système est déjà tellement un voyage en soi qu’un bicraveur peut parfaitement faire carrière en commerçant strictement intra-système. On utilise ces moments de trajet pour régler notre vaisseau, checker les missions, paramétrer notre stuff etc... C’est un parti-pris qui risque de mettre les explorateurs en galère, mais pour nous autres les traders, c’est ultra cool de connaître tous les points du système et de se dire qu’avant de livrer la came à tel endroit, va falloir faire un stop dans une station de refuel en chemin. Et je vous passe les bleds tentaculaires comme Lorville dans lequel on trouve un système de métro avec 4 lignes et des correspondances. Je peux vous dire que quand il a fallu que j’aille livrer une putain de caisse à la gate 02, au fin fond de la ligne rouge, je les ai senti passer les 15 minutes de trajet.
Deuxième point, la persistance. L’économie fonctionne à peu près et les thunes engrangées sont bien sauvegardées d’une partie à l’autre. Idem pour l’inventaire. Si vous quittez le jeu avec des caisses de marchandise dans votre vaisseau, vous le récupérerez avec les mêmes caisses situées au même endroit. Et ça c’est quand même cool et ça rend le jeu intéressant à jouer. Il y a toujours des wipes entre les différents patches mais -apparemment- la 3.8 permettra de conserver ses acquis, modulo les wipes souhaités par les devs. En attendant, si on se fait fait fumer, on ne perd pas ce qu’on était en train de faire. Je ne pense pas qu’il faille commencer à grinder comme des salauds pour autant puisque quoiqu’il arrive, tout ce qui a été obtenu en alpha sera dégagé en phase de béta puis de version release. Mais quand même, ça change du showroom virtuel qu’était le jeu il y a 2 ans. 
Illustration: je pars de Port Olisar pour aller sur une lune de Hurston. Trajet quantum, je chope la caisse en chemin et en arrivant sur la lune je foire ma descente, pour résumer, au dernier moment j’ai vu un autre joueur déjà posé à proximité de l’outpost donc j’ai voulu me poser + loin et m’approcher à pieds en fufu (les rencontres hors zones “d’armistice” sont généralement funestes) et en manœuvrant je m’explose comme une merde à une vingtaine de bornes de la destination. Pouf, je respawn sur Port Olisar mais Ô SURPRISE, la mission est toujours active et la caisse disponible. Je suis donc reparti sur cette lune située à 22M de km de là, me suis posé à proximité du cargo que  j’ai récupéré (je ne sais pas en quoi sont faites ces caisses mais boudiou c’est du solide) puis je suis allé à l’outpost et j’ai encaissé la prime. Et bah je peux vous dire que j’ai trouvé ça UUUUUULTRA COOL. C’était peut-être un bug remarquez parce qu’il parait que normalement les missions résistent pas à la mort (edit: non c’est normal en fait, les missions résistent à tout sauf à la déconnexion). Et les bugs, on va pas se mentir, c’est pas ce qui manque dans cette 3.7.
Du coup parlons-en de ce qui déconne dans Star Citizen
Le HUD est toujours nul à chier, l’affichage est parfois illisible avec, au pif, le soleil dans la gueule par exemple, ce qui n’arrive JAMAIS QUAND ON EST DANS L’ESPACE, LOL ! A côté de ça, tous les systèmes de vol sont aux fraises, on comprend rien, c’est inutilement compliqué, la gestion des limiteurs de vitesse et d’accélération est expliquée nulle part, y a 3 fonctions distinctes qui servent à peu près à la même chose bref c’est n’imp et faut vraiment prendre le temps de binder les fonctions sur le HOTAS pour tenter de comprendre à quoi ça sert, et en mode combat, c’est pire. La carte de navigation est dans le ton (à chier) avec une UI pas intuitive pour 2 sous et toujours uniquement appelable depuis le smartphone accroché au bras du perso et qu’on appelle avec F2. Ce qui veut dire que si je suis en vol et que je veux target une destination proche, faut que je quitte mon HOTAS pour repasser sur le clavier. C’est: NUL. Sinon, autre technique, je peux activer le Quantum Drive et tenter de m’y retrouver dans les 42 points de saut qui apparaissent partout à l’écran. Je peux vous dire que quand on veut se barrer d’une confrontation qui vire chocolat, c’est un véritable délice d’essayer de se battre avec l’affichage. 
Les missions sont toujours buguées parfois en bien (cf le cas précédent), souvent en mal (impossible de livrer le cargo à destination) et je ne parle que des missions basiques de delivery. J’ai pas encore testé les autres mais je ne me fais guère d’illusion. La fonction “attraper des trucs” m’a l’air d’être un bourbier sans nom qui semble être une surcouche ajoutée à la va-vite, à Port Olisar tout le monde se balade avec sa boite de fayots ou sa canette, c’est génialement useless. L’inventaire perso est géré comme le HUD et les systèmes de vol, c’est à dire que c’est trèèèèès moyen. Et c’est le problème de CIG avec cette volonté de mixer 3 modes de jeu en un seul. Faut faire le grand écart pour accorder tous les modes entre eux et on se retrouve avec résultat qui satisfait personne. Ajoutez à la sauce une centaine de vaisseaux et on comprend que la phase d’équilibrage risque de durer plus longtemps que le développement lui-même.
En gros, le jeu est très beau à regarder et parfois on tombe sur un truc encore en travaux, ça fait désordre, mais c’est une alpha. 
Alors, on prend ou pas ??
Franchement, y a déjà moyen de bien s’amuser en l’état. Si on se limite à l’existant, sans se préoccuper des promesses de Roberts ou du prix de vente débile des vaisseaux, on a un tout de même un titre assez solide et qui propose un terrain de jeu super vaste, très agréable à parcourir avec des potes. Ok, on a pas les 400 milliards de systèmes d’Elite, on en a même pas 2 à vrai dire, mais du coup le chiffre de 120 systèmes évoqués au début du dev me parait suffisant vu comment chaque système est déjà un univers en soi finalement. Si vous avez 60 balles à claquer, vous pouvez y aller mais uniquement si le contenu ACTUEL vous satisfait. J’insiste. Vous en aurez pour votre argent mais ne mettez pas plus et surtout, surtout, ne misez pas en écoutant les features miraculeuses de Chris Roberts qui dit que dans 9 mois ça sera génial ou celles de la communauté qui claque des mille et des cent en tentant de gratter la TVA au passage; les promesses n’engagent que ceux qui y croient et tout flatteur vit aux dépends de celui qui l’écoute. 
Cette leçon vaut bien un Pisces, sans doute. 
EDIT:
On m’a parlé sur Twitter des specs requises pour faire tourner le truc et c’est vrai que je l’ai pas précisé. Voici les specs de mon PC:
CPU: Ryzen 7 1700X (3,4 GHz)
RAM: 16 Go
GPU: 1080 Ti 
jeu installé sur un SSD
Avec ça, j’atteins donc les 52 fps de moyenne, à tout hasard, cette page permet de voir où se situe notre config par rapport à la config minimale et recommandée. 
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le-traintrain · 5 years
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Aujourd’hui nous nous sommes réveillés aux aurores (9h, on déconne pas) afin d’attendre le château de Miramare. Le bateau est donc un autre moyens de transport à ajouter pour ce voyage. La traversée dure à peu près 40 minutes, minutes pendant laquelle nous avons pris la mer, sorti la grande voile et glissé sous le vent.
De retour sur terre nous avons flâné dans les jardins et le château. Ce monument à été construit vers 1855 pour Maximilien de Habsbourg et sa femme Charlotte de Belgique. Maximilien n’étant rien d’autre que le beau-frère de notre impératrice Autrichienne préféré (Sissi), la ville de Trieste a donc une statue à son effigie en son centre. Badass Sissi.
Les jardins étaient magnifiques avec une vue a coupé le souffle. L’intérieur du château était très beau aussi, mais il faisait horriblement chaud avec toutes les tentures et tapisseries.
Après ce moment culture nous somme partie à la plage, qui en réalité est un trottoir. Nous avons pu barboter puis nous prélassé. Lorsque tout d’un coup... BADABOUM ! Nous avons étaient prisent entre deux orages sans pluie. Le bruit était très impressionnant mais cela ne nous a pas perturbés et nous somme rester allongé. Warrior ou pas ?!
Dernière nuit à Trieste avant Vérone la belle Vérone.
Léa S
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fallenrazziel · 6 years
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Les Chroniques de Livaï #336 ~ A TOUT DONNER, ON S'ABANDONNE (juin 845) Hanji Zoe
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Oh lala, ce qu'on s'ennuie ! Et si on allait chatouiller ceux-là un peu ? Moblit, tu me suis ? Mais non, je déconne, je vais pas déranger notre expédition si tranquille.
C'est quand même bizarre qu'il n'y ait pas plus de titans que ça. J'aimerai bien les observer de plus près, même si d'ici je les vois déjà bien. Ils semblent ne pas faire attention à nous, pourtant on est pas si loin. A croire qu'on les intéresse pas... A cette distance, on aurait déjà dû en attirer quelques-uns.
Je sortirais bien ma longue-vue mais avec les mouvements de mon cheval, je risque surtout de péter mes lunettes... J'aurai l'air fine ! Ooh allez, je m'approche juste un peu !... Moblit, le dis pas au major. Je promets de pas en faire trop. C'est juste que... leur comportement à l'air bizarre, tu ne trouves pas ?
J'avance de quelques foulées vers l'est et fixe les plus proches avec curiosité. Y a un truc qui cloche. En fait, ils ne marchent pas, ils courent ; vers quoi ? On dirait qu'ils sont aux trousses d'une proie particulièrement savoureuse... Mais je ne distingue rien... Ou alors... ils fuient quelque chose ?
Tout cela m'a l'air vraiment mystérieux ! Enfin quelque chose qui sort de l'ordinaire ! Les titans peuvent avoir des réactions de panique, mais ici c'est général, on dirait bien ! Oui, c'est bien ça ! Ils se carapatent ! Moblit, regarde ça ! Aucun de ces gros bébés ne nous voit, ils ont tous la trouille ! Mais...  si quelque chose pouvait réellement les effrayer, ce serait une arme redoutable contre eux ! Je dois en informer Shadis. Il faut nous déporter juste un peu par là-bas, et avec de la chance on tombera sur ce qui les terrorise.
Je remonte la file au grand galop afin de trouver le major. L'escouade d'Erwin avance sagement, en rangs ordonnés, autour du chariot de réappro. Livaï semble soudain se réveiller et me lance d'un ton méprisant que j'ai pas le droit de quitter mon poste. Ok, je sais, mais c'est important ! De toute façon, les titans semblent avoir autre chose à faire que nous courser. Retourne donc roupiller, toi !
Le voilà, juste devant Erwin. Je me place à ses côtés, assez près pour qu'il m'entende. Je l'informe de mon intuition mais il me répond qu'il a pas l'intention d'aller emmerder les titans ; la mission aujourd'hui, c'est de trouver du minerai. Je sais bien, mais ils ne sont pas comme d'habitude, ça cache quelque chose ! Envoyez-moi avec une autre escouade en reconnaissance, juste voir de quoi il retourne ! S'il n'y a rien, je reviens illico !
Au moment où il s'apprête à me rabrouer, un son aigu, monocorde, semblable au crissement d'une scie sur du métal, nous fait tous vaciller. Il retentit sur la plaine autour de nous et ride même l'eau du fleuve sur notre gauche. Instinctivement, je saisis mes lames en tremblant. Qu'est-ce que c'était que ça ? Aucun animal ne produit des sons pareils ! Cela semblait venir de très loin devant nous...
Mais qu'est-ce qui se passe ? Major, il faut aller voir, on a plus le choix ! Lui aussi il est secoué. Je vois même les gouttes de sueur perler à son front et imbiber le col de sa chemise. Ce n'est pas que le soleil... Lui aussi se rend compte qu'un truc cloche. Je me retourne et regarde Erwin qui hoche la tête à mon attention. Il serait prêt à me suivre... mais Shadis reste muet ! Livaï, ouvre ta bouche intelligemment pour changer, dis-lui qu'il faut modifier le cap ! Car quelle que soit l'origine de ce son tout à fait anormal, elle se trouve quelque part devant nous.
Je ralentis pour galoper à côté d'Erwin quand tout à coup le sol tremble. De plus en plus fort avec les secondes qui passent. Ca, je sais ce que c'est ; le signe qu'on va pas tarder à valser par ici ! L'escouade des jeunes remonte la file, le chariot vide au milieu. Le chef indique l'horizon du doigt. C'est bien ça !
Les gars, les titans se dirigent droit sur nous ! Ils courent comme des dératés, comme s'ils prenaient leurs jambes à leur cou ! Je préconise qu'on fasse pareil ! Moblit, dis à tout le monde de préparer les projectiles soporifiques, on va en avoir besoin ! Enfin, le major ordonne le galop de phase trois. Nous devons prendre la fuite d'une manière ou d'une autre car coincés comme nous le sommes entre eux et le fleuve, on risque de pas faire long feu !...
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fabzefab · 6 years
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(5661) AVENGERS : INFINITY WAR  ★★
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Donc j'ai emmené le fiston au cinéma voir ce nouvel opus Marvel et si tu y es pas encore allé, je te déconseille de lire les lignes qui suivent parce qu'elles deviennent compréhensibles que si t'as vu le film. Parce que le fiston, son gros stress depuis le Star Wars 7 et la disparition d'un personnage principal, c'est de voir des héros mourir. Alors imagine si en plus le héros en est un super. Donc depuis 2 mois qu'il voit passer la bande-annonce de Avengers : Infinity War, le fiston n'a qu'une question en bouche : "papa, tu crois qu'il y a des super héros qui vont mourir dans avengers infinity war?". Et moi, je le rassure : meuh non mon amour, les super héros ça meurt pas. Ça en prend plein la gueule par les méchants et pis après ça se relève et c'est tout vénère et ça casse la gueule aux méchants et y'a une grosse musique et la caméra qui tourne autour de la bagarre et à la fin, le super héros gagne. Donc, confiant en son père, le fiston s'est assis sur son siège, écrasé par la boite de pop corn géante qu'il m'a fait acheter ("mais papa, le film il dure 2h30 alors il faut la plus grande boite de pop corn" et je peux te dire qu'ils en mettent un paquet dans les grandes boite parce qu'on en a boulotté tout le film et il en restait quand même à la fin. Et vas-y pour les ramener à la maison sans en foutre partout dans la voiture ...) et le film démarre. Bon, déjà, je te spoile rien, ça commence direct par les cadavres de tous les asgardiens qui restaient. Comme ça, au moins, tu plonges vite dans le bain. Ensuite, c'est beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de dialogues bikoze qu'il faut réunir tout le monde et ça prend beaucoup de temps vu que tous les super héros ils sont dispatchés aux quatre coins de l'univers mais heureusement, chaque fois que le fiston - et son père pourtant vaillant et très beau - commencent à piquer du nez, hop, y'a une bagarre suffisamment bruyante qui démarre pour redonner un peu la patate. Et y'a la vision d'Elizabeth Olsen aussi qui me réveille brusquement les sens dès qu'elle est à l'écran. En revanche, contrairement à Thor Ragnarok fun pop wizz déconne qui m'avait fait hurler de rire, les vannes ici - très nombreuses - font souvent flop, et donc, tant bien que mal pour le père, mais plutôt facilement pour le fils, nous voilà arrivés au dernier tiers. Et là, bon ben c'est la grosse grosse baston. Mais je suis pas inquiet tu vois. Des grosses bastons, y'en a dans tous les avengers. Là si t'es encore en train de lire alors que t'as pas vu le film, je peux plus rien faire pour toi. Mais cette fois, sans que je le voye arriver à temps pour prévenir le fiston, tout ne se passe pas comme prévu. Et quand le générique de fin démarre, je suis un peu emmerdé. Car le fiston est sous le choc. Moi je suis un peu abasourdi aussi. Y'a un silence de mort dans la salle. Tous les geeks derrière nous avec leurs t-shirts de geek, leurs casquettes de geeks et leurs silhouettes de geeks qui ont oublié de faire du sport entre deux films, ils restent aussi comme deux ronds de flan. Et pas seulement parce qu'on a tous vu un nain géant. Non. On reste comme des cons parce que le final est quand même assez osé pour un blockbuster de cette trempe. Mais le fiston est trauma et surtout, il a plus du tout confiance en moi. L'image du père protecteur et rassurant a explosé. Merci beaucoup les ricains. Tout ce que j'avais promis au fiston, et ben y'a rien qui s'est passé. Donc il a fallu discuter beaucoup après le film. Note bien que ça donne des discussions intéressantes. Car le méchant du film voyions-tu, c'est un gars qui se dit "pour sauver l'univers, je vois qu'un moyen : éliminer la moitié des être vivants qui le peuplent. Ainsi je préserve les ressources naturelles de chaque planète, je protège la nature des effets dévastateurs de la surpopulation et j'assure nourriture en abondance aux survivants". C'est du plan qui provoque du débat tout de même, non ? Donc je me suis engouffré dans la voie ouverte par cette thématique hautement périlleuse à manipuler mais qui a permis, comme les pickpockets dans le métro, de détourner l'attention du fiston du final du film et de le focus sur autre chose. Bon, ça a pas marché longtemps. Bref, je finirais bien cette bafouille en vous donnant pour conseil de pas forcément amener les enfants sensibles à Avengers Infinity War pour vous faciliter la vie mais comme j'ai demandé à tous ceux qu'on pas vu le film d'aller lire ailleurs si j'y suis, ce conseil ici placé ne servirait absolument à rien. Donc pour conclure : c'est un peu trop long, un peu trop bavard, la mise en place est laborieuse, l'humour est pas très marrant, mais y'a des séquences qui en foutent réellement plein la vue version XXL et ce final, bordel, je suis pas près de l'oublier et j'aime bien ça, quand y'a des trucs qui m'impriment les circuits intégrés. Le fiston, en revanche, tout comme Star Wars 7, ne veut plus jamais entendre parler de ce film jusqu'à la fin de sa vie.
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plexussolaire · 7 years
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Victime de harcèlement sexuel
Je me suis rendue compte de quelque chose d'important aujourd'hui. J'avais choisi de ne pas écrire à propos du débat ambiant sur le harcèlement sexuel, me méfiant toujours des actualités trop chaudes, mais j'ai  bien entendu suivi cela avec un intérêt soutenu. J'écoutais donc l'émission Rue des écoles, sur France Culture dont le sujet était "Guerre des sexes sur le campus", revenant sur cette question du harcèlement sexuel en milieu étudiant. L'une des participantes a redonné une définition très juste de ce que c'était, et moi, j'étais sûre que j'avais identifié mon problème à l'époque où je l'avais vécu de plein fouet. J'ai repensé à l'article que j'avais écris lorsque je travaillais dans cette entreprise l'été 2015, c'était la troisième fois que j'y revenais, et j'avais 21 ans. Je me souvenais avoir décrit ma situation en tant que victime de harcèlement sexuel, j'étais sûr d'avoir eu les mots justes, d'avoir fait lire un témoignage. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je découvris mes mots, mes propres mots. Une description sur la pointe des pieds, une énorme culpabilité, la peur de me tromper, d'exagérer les événements, la façon dont je les avais interprétés. J'ai senti un mélange d'indignation et de pitié. Je l'avais intitulé "Le travail et le sexisme", pour ne pas faire mention d'une situation dont je n'étais pas sûr. Pourtant, ce que j'ai vécu, c'était du harcèlement. Alors je vais y revenir, expliquer ce qui s'est vraiment passé, du moins d'après les notes de l'époque qui prennent une grande part de mon carnet, d'après mes souvenirs, et surtout, d'après ce sentiment de rage, de violence, face à quelque chose qui vous colle au pied du mur.
Je ne me souviens pas vraiment des premières années, surtout de l'ennui, et d'être confrontée à des collègues qui ne connaissaient pas tellement les limites entre intimité, pudeur et vie professionnelle. J'étais jeune, c'était l'éclate, ça parlait de cul dans tous les sens. On croyait faire copain-copain. Et puis quelques événements m'ont marquée, et je ne savais pas pourquoi je n'arrêtais pas d'y repenser, à l'époque. Je m'étais faite une amie, stagiaire comme moi, une marocaine sympa, qui, en fait, prenait tout à ma place cette année-là. Je me souviens des remarques graveleuses, mais surtout de cet épisode. Elle avait ses règles, et comme certaines filles, les douleurs qu'elle avait étaient très handicapantes, elle prenait de la codéïne pour les calmer, ce qui n'est pas peu dire. A un moment, elle s'est sentie obligée d'aller dans la salle de repos. Pour une raison qu'aujourd'hui je n'ose plus ignorer, mon collègue s'est retrouvé un peu plus tard nez à nez avec elle dans la salle en question. Il s'est donc retrouvé avec elle, et, apparemment, car tout le bureau l'a su, elle avait "les fesses en l'air", elle lui avait "montré son cul", parce qu'elle essayait de se mettre dans une position qui apaise les douleurs, croyant être seule. Je le revois encore, entrer en trombe dans l'open-space, elle absente, et lui, criant à moitié, l'histoire qu'il venait de vivre. Gorge déployée. Le reste du mois s'est passé, l'histoire déclinée, chaque jour, presque chaque heure, jusqu'à 16h30, heure libératrice. Et moi, à ce moment-là ? Je n'ai rien dit, bien sûr. J'avais affaire à un autre genre de beauté. Je me demande pourquoi je ne l'ai pas raconté dans le premier récit.
Au bureau, il y avait un gars, un type d'une trentaine d'année, il avait l'air un peu bizarre, pas forcément méchant, mais je n'avais pas à lui parler et je ne le faisais pas. Il s'appelait S. Ils m'ont demandé si je le trouvais mignon. Ben non. Non vraiment. On venait de raconter qu'il avait suivi deux collègues dans la rue, d'un peu près, pour écouter leurs histoires. Il me faisait franchement flipper. Ils le savaient. Ils le savaient mais ils ont inventé que j'avais envie de parler avec lui, de sortir avec lui, de faire l'amour avec lui. J'ai rigolé, puis je n'ai plus rigolé, au bout de la centième fois, "Tu l'aimes bien S. hein, il est beau hein, tu veux son corps à S. hein ?" je me suis carrément énervée. Vous avez 50 piges les gars, vous avez rien d'autre à foutre ? Et puis le gars à entendu la rumeur. Il me regardait dans les couloirs. J'avais les jetons. J'étais sur mon lieu de travail et j'avais les jetons. 
Il n'était plus là l'année suivante. Mais c'est surtout l'année d'après que tout est devenu sombre, et que le harcèlement sexuel a vraiment commencé. Je résumerai ce que j'avais pu dire, sans rentrer dans les détails quotidiens, simplement donner le ton. Impossible d'arriver discrètement, tout était commenté. Je devais remplir des feuilles de virement, rentrer les montants dans l'ordinateur et noter la référence de la saisie. Rien de plus compliqué, mais le logiciel ne m'était pas familier. On m'avait donné le courrier à gérer en plus. Souvent je me retrouvais avec des trucs dont je ne savais pas quoi faire, je me souviens bien de ce chef qui m'avait parlé comme à une grosse débile de femme que je suis, ce connard qui harcelait ma collègue ouvertement depuis deux ans. Passé la condescendance je revenais dans le bureau.
Première blague de cul à 8h. Première blague d'une série infinie, où chaque mot, chaque intonation, chaque son, chaque bruit, chaque déplacement seront interprétés de manière sexuelle. Parce que c'est drôle, vous comprenez. Et moi qui voulais disparaître, je devais demander de l'aide à mes collègues pour ma tâche. J'ai deux ou trois images. Celle où je vais au bureau de ce porc pour lui demander un truc, je suis debout à côté de son bureau, la feuille à la main, je lui montre et dit qu'il y a encore des trous parce que je sais pas comment chercher ces clients-là, il me regarde, sans répondre, avec un sourire salace, grand silence, tout le monde me regarde, je me sens humiliée, je ne peux rien faire, je ne suis pas d'ici, j'ai besoin d'eux. Remarque salace, je ne sais plus laquelle, certainement par rapport au mot "trou", ou alors par rapport à mon "joli petit haut vert aux couleurs de saint-Etienne, que j'avais mis parce que je savais que ça lui ferait plaisir". Je crois qu'il a parlé de ma vie sexuelle, je pense que c'était tellement absurde et inadapté à la situation que je ne parviens plus à me souvenir, je me souviens juste très nettement qu'il avait parlé de ma vie intime, et que je m'étais sentie comme une toute petite chose. Il m'a aussi inventé une histoire d'amour très chaude avec le vieux monsieur qui sentait pas bon et qui était pervers, au bout du bureau. Et qui, bien sûr, l'avait entendu. Nouvelle humiliation. Je me souviens surtout de cet espèce de pauvre type, toujours le même, qui se retourne vers moi et me fixe avec un air malsain "Qu'est-ce qui y a ?", "Ben quoi, je te mate, je te bouche tout tes trous alors j'ai bien le droit." Et là, tu freezes. Tu sais pas quoi dire, tu sais pas quoi faire. Le mec se casse en disant "ohhh ça va je déconne". Ce mec qui se croyait grand prince parce qu'il "ne siffle pas les filles dans la rue", et qui insistait pour me ramener en voiture parce qu'il passait vers chez moi. 
Et peut-être que le plus douloureux, c'était de sortir de là, de devoir y retourner le lendemain, sans avoir rien à faire entre temps que de contenir cette rage, cette émotion brûlante créée par l'injustice, celle de ne pouvoir rien faire, rien dire, d'avoir en face de soi son mec, pour un verre, et lui qui vous dit mais réagis, réagis, va le dire à ton chef. Quoi, celui qui harcèle ma collègue ? Où l'autre qui parle de gonzesses bonnes quand il parle pas de sa caisse ou de son PSG ? Mais pourquoi tu leur dis pas d'arrêter ? Ben ouais, pourquoi ? Parce que quand tu te sens humiliée, quand tu te sens pas légitime parce qu'apparemment c'était de l'humour, parce que toutes les autres nanas du service trouvent ça drôle, et que tu te dis que c'est bientôt fini, et ben tu réagis pas. Si j'étais restée plus longtemps, il est certain que je me serais dis que ça allait me faire perdre mon boulot. Alors on fait quoi ? Il voulait aller leur casser la gueule, j'ai pas voulu. Je me souviens qu'on s'était beaucoup engueulés cet été-là, parce que ça me rendait malade, j'étais en colère après le travail, une colère qu'il comprenait pas, qu'il ne tolérait pas même, que de toute façon si c'était ça, fallait plus que j'y aille, ou alors fallait que je le dise, de toute façon, c'était qu'un mois. Quand j'ai relu mon texte, j'ai compris ma culpabilité, j'ai compris ce devoir de me justifier sans cesse. En fait, on ne peut rien faire, et c'est peut-être ça le pire : ce n'est pas de se dire qu'on aurait dû réagir, mais c'est que, même des années après, on sait très bien qu'on n'aurait pas pu réagir.
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cyrilaventures · 7 years
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📝J9 Osaka vers Wakayama J'ouvre youtube. Je tapote les premières lettres de Wakayama, la dernière excursion avant le retour à Tokyo, la suggestion automatique me propose Waka Waka de Shakira, bingo. Ca fait 6 mois que tout le monde chante cette chanson à l'évocation de cette ville. Aujourd'hui, on rentre dans le coeur de la blague. J'entends au fond de l'appartement le traditionnel "j'arrete l'alcool". Déjà 45 minutes de retard sur le check out. Le voyage va être long. Les 4 heures de sommeil diminuent sensiblement la vitesse de croisière du crew mais comme le soleil d'Osaka nous raccompagne jusqu'à la gare, c'est plutôt agréable. Quelques heures de trains et quelques changements ratés plus tard, nous arrivons à Wakayama, hey ho ! La compagnie de taxi des fous rires nous envoie le doyen de la société. Les coups de torchons sur le pigeon qui fait du moonwolk sur le capot aurait dû nous mettre la puce à l'oreille. Evidemment, le gars ne comprend pas grand chose. Les 3 chauffeurs aux alentours ont dû rappliquer. Au bout de 5 longues minutes de discussions animées, la voiture démarre. Inch Allah comme on dit pas du tout ici. Antouéno et la ceinture maudite s'aventurent dans les sables mouvants du fou rire. La voix de notre chauffeur quand il répond à un message cibi enseveliront notre compagnon pratiquement jusqu'à la fin du trajet. Notre auberge n'ouvre sa réception que dans 2 heures. Affamés, nous laissons les sacs dans le garage d'à côté pour aller manger un bout. Au Japon, on ne vole pas. Et quand tu oublies tes affaires à un endroit, ils te les envoient dans le suivant. A 200 mètres de là, nous passons sous les mini rideaux fanions disposés dans l'encadrure de la porte d'entrée du resto renommé pour l'occasion "Papy-Mamie-Panda-Sumo". Vu que le premier être vivant aperçu dans l'établissement est un chitsu avec une veste en satin rose, nous décidons de nous installer là pour déjeuner. Aux cuisines, le mari, au spectacle, sa femme un peu hystérique, sa fille, sa petite fille et son père sans dents. On les retrouve aussi dans les dizaines de photos encadrées au mur. A la télé se termine une émission sur un panda qui parle. Sur le plan de travail défilent salades, pickles et tranches de canard fumé. On ne demande rien, mais nous sommes quand même servis, tant mieux. Quand arrive l'émission sportive sur les sumos, c'est les okonomiyakis qui cuisent tranquillement sur les sortes de pierrades géantes incrustées dans la table du bar. La fin arrive, calumets de la cigarette roulée avec Maman et son rire démoniaco-rigolo. Elle aura passé tous le repas à fixer nos "big noses" et le comparer à celui de sa petite fille. Elle ira même jusqu'à pincer celui d'Antouéno pour dire au revoir. Fous rires sur le pont qui nous emmène au loueur de vélo. Vraiment géniale cette journée. Dans les rues de Wakayama est diffusée le superbe solo de saxophone "i'm left alone" de Mal Waldron trio. J'ai l'impression que cette ville est en forfait illimité de la déconne. A fond sur les vélos nous filons vers l'Onsen le plus près. Pour ceux qui ont la chance de connaître la piscine de Seclin, à titre comparatif, ça n'a rien à voir. Le Onsen est une source géothermale et comme l'île est volcanique, y'en un peu partout. Une dizaine de bains différents, du jaccuzi debout pour faire des torsions au bain glacé, du jet haute pression en passant par le bain en exterieur option TV match de baseball. De la grande marmite d'eau tiède en extérieur au hammam. Dans cet Onsen non mixte, pas besoin de speedo, c'est en tenue d'Adam qu'on y entre. Pour ceux qui n'ont pas révisé leur cathé, c'était festival de zgegs. Jamais vu autant de biloutes d'un coup. Au moins une cinquantaine. Ce n'est pas que j'ai peur des pénis, j'en possède un moi-même, c'est que de toute ma vie je n'en avais pas vu beaucoup d'autres. Certainement que Pierre Peret a écrit son tube en sortant de ce genre d'endroit. Pour bien comprendre le lieu, j'avais décidé de garder mes lunettes. Je vous laisse imaginer la tête des usagers qui voient peu d'étrangers dans cette bourgade reculée du Japon. 3 gaijins à poil, tout blancs, avec le bonus pèquenaud à lunettes pleines de buée. Ils ont du bien rigoler. Plaisir d'offrir, joie de recevoir. Pour célébrer la victoire de celui qui a la plus grosse, Henri aka French Baguette invite tout le monde au resto. Comme il se sent en veine, il choisit au hasard un restaurant au détour de rue, sans rien comprendre de la carte ni de ses prix. Sur l'insupportable album "Voices" de Mika Nakashima sorti chez Sony Music en 2007, nous dégustons une sublime fondue de poisson fugu et un très sympathique boeuf posé sur son pot de braises ardentes. L'orgasme culinaire n'est pas loin.
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Jour 14
29 août 2019
Départ de Donegal pour Carrick, surtout pour aller sur les falaises Slieve League.
Debout à 7h30, on fait nos sacs, on déjeune et direction l'arrêt de bus à 1km, sous la pluie.
9h30 on prend le bus, sur la route grosses averses, puis soleil.
Je me dis pourvu que ça dure le temps qu'on aille aux falaises. On reste 4 nuit à Carrick et il annonce 4 jours de pluie.
On arrive à 10h45. L'arrêt de bus est juste devant le B&B, nickel. On cherche l'entrée, on sait pas trop, ça fait pub, resto. On entre au milieu du pub chargé comme des mulets, c'est bien là, les chambres sont au dessus. On arrive un peu tôt la chambre n'est pas prête. On attend un petit quart d'heure dans le salon.
Le soleil est toujours là, il nous faut 2h30 de marche pour arriver au point de vue, il annonce de la pluie pour l'après-midi. On pose les sacs, on se change et c'est partie !!!
De carrick, on passe par teelin, on marche le long de la route (ça va il n'y a pas beaucoup de voiture), en longeant la baie, c'est sympa.
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On sort de Teelin une grosse côte nous attend.
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On arrive devant un parking puis une barrière, ça grimpe raide, les gens continuent de monter en voiture. Le paysage est top !!!
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Ça souffle énormément et il y a pas mal de nuages. On passe devant un premier petit lac puis un deuxième avec l'océan à côté, c'est super beau !!!
Au bout de la petite route, un sentier commence et là les falaises !!!!!!
Énorme !!!!!! 🤩🤩🤩
600 mètres de haut !!!!!!
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Je suis trop contente, il y a des nuages mais le soleil fait des apparitions c'est top !!!
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Après 2h de marche on mange devant ce panorama de fou. Leslie fait tombé son pain dans une flaque de boue, elle est dègue et moi je suis morte de rire, elle s'était foutu de moi avec ma salade sous le mur que j'ai écroulé, là c'est mon tour.
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Je voudrais aller au pic de Slieve League, le point le plus haut au bout des falaises. Je regarde le sentier sur l'appli, il faut à peu près 2h25 pour monter, 425 mètres de dénivelé positif. Puis 2h30 pour redescendre en faisant une boucle, 600 mètres de dénivelé négatif. Le temps est pas trop mal, on y va!!!
(Il va y a voir plusieurs suite pour cette journée, je peux mettre que 10 photos par billet. Si internet ne déconne pas comme ces derniers jours ça devrait être pour ce soir.)
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