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#professeur pointer
mabuh · 2 years
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nouveau-blog · 2 months
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La nature le personnage principal de nos vies
La nature est l’une des plus grandes sources d’inspiration pour tous les hommes qu’ils soient artistes ou professeur. L’art est une chose très subjective  où chaque œuvre peut être comprise et vue de manière différente, mais la nature peut être elle aussi très subjective, en effet la nature que l’ont rencontré dans les parcs ; dans les forêts est pour certains des œuvres de la vie et que chaque forets, parcs, qui sont remplis de fleurs , d’arbres et de feuille qui évolues et qui change au fil des mois devient alors pour beaucoup une œuvre évolutive qui ne cesse de grandir cependant comme pour l’art certains la nature peut ne pas être appréciée , vue , mais aussi aimée
La nature n’a pas besoin de l’hommes pour être crée mais en revanche l’art a besoin de l’homme pour être crée et se développer, c’est principe montre que tous les opposent mais en réalité ils ont étroitement lié car la nature imite l’art et l’art imite la nature
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Le pouvoir de la nature a pu être dévoilé au monde entier grâce l’association Siana qui nous a fait découvrir deux grandes artistes : Marylou et Karine Bonneval. C’est deux femmes en su s’aider de la nature pour parvenir à créer de grandes créations mais elles ont su aussi mettre en duo deux ennemis afin  de créer une chose encore plus grande en montrant que malgré que tous les opposes ensemble on est plus fort  , en effet Marylou a utilisé l’art , mais aussi électricité ,afin de crée l’exposition « bestioles électronique » , elle a mis en place grâce à des années d’enregistrements tout un mécanisme qui a permis de recréer les chants des oiseaux que l’on peut entendre en pleine nature , cette exposition veut montrer a chaque  visiteur l’importance d’écouter la nature , et de prendre son temps pour l’apprécier  . Karine Bonneval créatrice de l’exposition « se planter » met elle aussi en avant la nature avec son plus grand prédateur qui est l’homme, afin de faire découvrir la vraie nature par le biais des œuvres et les créations artistiques de plusieurs autres artistes, cette exposition tend à mettre en avant tout les sens de l’hommes afin qu’ils puissent découvrir la nature sous tous ses angles mais aussi sous toutes ses formes.
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Ces deux femmes ont réussi leur pari en essayant de pointer le fait que l’homme et la nature ne sont pas si éloignés et que nous avons beaucoup de similitudes, mais elles ont aussi pu montrer que la nature est fragile , que les animaux font partie de la nature et qu’ils sont tous aussi importants , que chaque action que l’on fait à un impact immédiat  sur la nature , les animaux et la biodiversité  que la nature est une gigantesque œuvre qui s’étend à travers le monde mais que la vie quotidienne de chacun nous empêche de profiter et  protéger celle-ci
Sources :
 L'art imite la nature — Wikipédia (wikipedia.org)
Exposition « Bestioles électroniques » à la médiathèque Chantemerle, vernissage le jeudi 8 février 2024 à 19h – Corbeil-Essonnes
Bestioles électroniques | Facebook
Karine Bonneval
Définitions : nature - Dictionnaire de français Larousse
Définitions : art, arts - Dictionnaire de français Larousse
Exposition "Se planter" | Olympiade Culturelle (paris2024.org)
Karine Bonneval | Se planter - ArtsHebdoMédias (artshebdomedias.com)
[Exposition] Bestioles électroniques | SIANA-L'imaginaire des technologies
DA SILVA CLARA
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profenscene · 1 year
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Samedi 3 décembre
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Dans la classe dont je suis professeur principal, deux élèves se déplacent en fauteuil. Et depuis le début de l'année, ça n'a jamais été un sujet. À la récréation, filer un coup de main pour ranger les affaires, ou attendre l'ascenseur se fait sans la moindre intervention des adultes. On en a parlé, très rapidement, en début d'année, et ça a suffit.
C'est pour ça que, en ce conseil de classe, j'hésite. Est-ce que ce que je m'apprête à dire ne risque pas de pointer quelque chose qui devrait aller de soi ?
Mais je me rappelle que je suis prof. Que considérer des savoirs ou des comportements comme des évidences, ça peut être dangereux. Alors je me lance.
"Je voudrais, pour conclure, souligner à quel point, dans cette classe, tout le monde prend soin les uns des autres. Il n'est jamais nécessaire de leur dire de s'aider."
Je souris aux délégués. Régulièrement, je le leur rappelle : "Soyez gentils."
Parfois je me dis que c'est gnan gnan. Inutile. Que je tente de retarder la mise en place de comportements qui arriveront parce que, de toutes façons, la société est faite de cela. Mais penser ça, c'est déjà renoncer.
Alors non. Ça n'est pas inutile.
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t-marveland · 2 years
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𝐉𝐮𝐣𝐮𝐭𝐬𝐮 𝐊𝐚𝐢𝐬𝐞𝐧 | Yuji Itadori
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ᵈʳᵃʷⁱⁿᵍ ᵐᵃᵈᵉ ᵇʸ ᵍᵉᵍᵉ ᵃᵏᵘᵗᵃᵐⁱ
𝐓𝐔𝐓𝐎𝐑𝐀𝐓
Yuji Itadori x Reader
Warnings : aucun
Mots : 924
Masterlist
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❝ jobu.❞
    C'ÉTAIT LA FIN de journée et je n'avais qu'une envie : rentrer chez moi et me reposer. Alors quand la cloche sonna, je me dépêchai de ranger mes affaires et de foncer vers la sortie, mais tout ne se passa pas comme prévu. Au moment où j'allais passer le seuil de la porte, j'entendis qu'on m'appelait.
    ❝━ Mademoiselle (T/N) ! M'interpella le professeur.❞
    Je me suis arrêté sur mes pas et me suis tourné vers lui.
    ❝━ Oui ?
━ Pouvez-vous rester une seconde, s'il vous plaît ?❞
    Je hochai la tête positivement, n'ayant pas vraiment le choix de toute façon, et soufflai intérieurement. Je m'avançai vers son bureau.
    ❝━ Vous aussi, jeune homme.❞
   Yuji fit demi-tour et nous rejoignit. Je rougis en voyant qui s'était.
   ❝━ Nous avons fait quelque chose ? On va avoir des ennuis ? Paniquai-je légèrement.❞
    Mes parents me tueraient si je revenais à la maison avec une sanction et je n'imagine même pas la manière dont ils le feraient.
    Le professeur rigola légèrement coupant court à mes réflexions.
    ❝━ Bien sûr que non, vous n'avez rien fait de mal.❞
    Toute mon appréhension disparut et j'essuyai la petite goutte qui était apparue sur mon visage.
    ❝━ Mais j'ai besoin que vous me rendez un service, (T/P).❞
    Je fronçai les sourcils.
    ❝━ Voyez-vous, j'ai remarqué que Yuji ici présent ne faisait qu'échouer dans mon cours. Peut-être que ma méthode de travail ne lui convient pas et je me suis dit que la vôtre pourrait fonctionner.❞
    Le principale concerné rigola nerveusement et se gratta la nuque. Le professeur joignit ses mains, les posa sur le bureau et me regarda, déterminé.
    ❝━ Je veux que vous aidiez Yuji.❞
    J'écarquillais les yeux, surprise. J'allais devoir être la tutrice de Yuji ? Le Yuji ? Le garçon pour qui j'avais le béguin ? Ça n'allait pas être possible. Comment pouvais-je l'aider sans bégayer et paraître idiote ?
    ❝━ Je ne pense pas que ce soit possible. Déclarai-je le plus poliment possible.❞
    Le professeur passa ses yeux sur chacun de nous.
    ❝━ Vous n'avez pas vraiment le choix de toute façon. S'il rate, vous aussi.❞
    Mes yeux s'écarquillèrent encore plus. Ce n'était vraiment pas juste !
    ❝━ Très bien. Soupirai-je finalement.❞
    Le professeur commença à sortir ses papiers et mit ses lunettes.
    ❝━ Merci, vous pouvez partir maintenant. Et bonne chance. Sourit-il.❞
    Je partis de la salle, légèrement énervée et nerveuse en pensant à la suite des événements. Ma fatigue recommença à pointer le bout de son nez et je m'imaginais déjà emmitouflé dans mon lit.
    ❝━ (T/P) ! Attends !❞
    Je me tournai et vis Yuji sortir de la salle en courant. Il se posta devant moi et se gratta l'arrière de la tête. Il était vraiment mignon.
    ❝━ Désolé de t'infliger ça... Sourit-il, gêné.❞
    Je secouai la tête et tentai de cacher mes rougeurs comme je le pouvais.
    ❝━ Ne t'en fais pas. 
 ━ Je me demandais, quand est-ce que tu veux travailler et où ?
━ Commençons demain après les cours et allons à la bibliothèque ? Suggérai-je.
━ Génial ! Se réjouit-il.❞
    Yuji était vraiment un rayon de soleil, il suffisait qu'il soit là pour que je me sente de bonne humeur . Je souris légèrement face à son comportement enfantin et baillai.
    ❝━ Bon, j'y vais, à demain.❞
    Je passai devant lui et rentrai, enfin, chez moi.
    Le lendemain, comme prévu, on se retrouva à la fin de la journée dans la bibliothèque du lycée. J'avais choisi cet endroit pour ne pas me retrouver seule avec lui, mais c'était vide à cette heure-ci. La plupart des étudiants rentraient chez eux pour se reposer et seuls les plus vaillants ou ceux n'ayant pas le choix restaient.
    ❝━ J'espère que tu es motivé, Yuji.❞
    Il hocha vivement la tête et la leçon commença.
    Finalement, le contrôle pour lequel nous avions travaillé arriva. Lorsque le professeur nous distribua les copies, je croisai les yeux marrons de Yuji et lui lançai un regard rassurant accompagné d'un pouce vers le haut. Les questions n'étaient pas très compliquées pour quelqu'un ayant révisé et j'espérais vraiment que ce que nous avions fait cette semaine n'avait pas servi à rien.
    ❝━ (T/P) ! Cria quelqu'un pendant que je marchais dans les couloirs.❞
    Je me tournai vers la source du bruit et vit Yuji courir vers moi. Il avait un papier dans les mains et une fois à ma hauteur, il me le tendit. C'était le contrôle que nous avions fait il y a quelques jours et que le professeur avait rendu aujourd'hui. J'ai regardé la note pour voir un 14 écrit en rouge.
    ❝━ Bravo, c'est incroyable. Le félicitai-je.
━ En même temps, j'ai eu la meilleure des professeurs. Se vanta-t-il, joyeusement.❞
    J'évitai son regard et rougis, flattée par son compliment.
    ❝━ D'ailleurs, je me demandais... Commença-t-il.❞
    Je levai les yeux vers lui, curieuse.
    ❝━ Peut-être, pourrait-on sortir un jour ?❞
    Il se gratta la nuque, appréhendant ma réponse. De mon côté, mes yeux s'écarquillèrent et je souris largement.
     ❝━ Regarder une film ou un truc comme ça... Marmonna-t-il.
    ━ Bien sûr ! Rayonnai-je.
━ Parfait, je viendrais te chercher demain soir à sept heures. Soit prête ! Se réjouit-il.
━ T'en fait pas.❞
    Il partit en sautillant fière de lui-même et je restais planté au milieu du couloir avec un sourire idiot collé au visage.
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thewul · 2 years
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Ceci est le Nighthawk 12 de Netgear, qui est déjà notre partenaire WiFi pour le Cuba Libre, Professeur j’essaye de suivre votre raisonnement de connecter les 4 ports Ethernet de la carte CISCO
4x100MB/Sx3, donc 1.2GB/S
De vitesse de transfert de données entre l’unité centrale et le routeur Netgear
Exact!
C’est intéressant, pas de câblage Ethernet?
Oui mais moins de clients VMC
On ne peut pas toujours tout câbler, cette solution apporte un vrai plus il suffit de plugger une antenne WiFi par USB sur les VMC, je vous remercie Professeur
Avec plaisir! Vous avez implémenté une facilité d’utilisation importante dans votre système, pas besoin d’amener de canalisation d’eau pour un système de refroidissement liquide en 2 phases c’est extrêmement rare voir tout a fait nouveau, il suffit de le brancher sur du courant, a présent il est possible de le faire fonctionner en réseau sans câblage Ethernet
Encore merci Professeur, également il y a 2 ports USB3 sur ces routeurs
Oui que souhaitez vous en faire?
Y installer des clés USB de 1T0, pour 6TO au total
Pourquoi faire?
Une ressource réseau pour pouvoir flasher les systèmes d’exploitation des VMC sans avoir a solliciter l’unité, il suffit de pointer dessus au niveau des VMC
Il fallait y penser!
Ok Professeur, les Netgears ont des serveurs DHCP vous venez de créer un LAN de 24 machines virtuelles VMware a 1.2GB/S
Tout a fait, ou de 576 machines virtuelles VMware a raison d’une par core
Exact, et qui communiquent par WLAN avec les VMC
Voila!
Ou est le jackpot Professeur? Le 3ième réseau?
A vous de me le dire!
C'est un mesh entre LAN et WLAN qui regroupe les 2 groupes de machines
Absolument! 
Bravo Professeur
Ce type de routeurs WiFi peut supporter combien de machines?
Ils annoncent le chiffre de 250 un peu partout
D’accord et pour la bande passante?
Netgear annonce 10.8GB/S pour ce modèle, nous en avons 3
Tablons sur 10GB/S, donc 30GB/S au total
Ok Professeur, nous sommes a 30GB/S pour 576 clients VMC en WLAN, 5.2MB/S par client
C’est juste
Je suis d’accord avec vous, réduisons le nombre de clients supportés
Voyons voir, a 300 clients nous sommes a 10MB/S par client plus les machines virtuelles de l’unité centrale donc a 732 machines au total pour le réseau MESH, en conservant 3x 48 cores donc 144 pour faire tourner l’unité centrale
Bien et on passe a 100 clients par routeur WiFi 6, ensuite c’est une question de vitesse de transfert de données au niveau des processeurs Professeur
Qui est le point fort de IGUACU avec ses 768GB de HBM2!
Ok Professeur essayons d’en faire une solution, donc nous avons 300 VMC par WLAN qui sont des machines virtuelles VMware
Voila
Et si nous déployons 300 autres machines virtuelles VMware au niveau de l’unité centrale nous avons des clients VMC qui ont chaqu’un accès a une autre machine virtuelle dédiée qui tourne sur l’unité centrale
Absolument! Et qui ont chacune leur propre adresse IP!
Ainsi qu’une plage de VIP, des adresses IP virtuelles pour faire tourner les applications qui résident sur l’unité centrale, a 10 VIP par machine nous sommes déjà a 3000 VIP avec un potentiel de 30 000
C’est important cela pour notre système de navigation embarqué parceque le Gunray dispose facilement de 30 000 composants que nous allons pouvoir interfacer en TPC/IP
Aussi!
600 cores pour 600 machines virtuelles VMware, et 408 cores a pooler
Pourquoi 408?
Nous en gardons 3x 48 pour faire tourner l’unité centrale, théoriquement un client VMC peut utiliser tout le pool si il n’est pas alloué, 8.5 processeurs
Théoriquement mais pratiquement la moitié!
Donc 4.25 soit 204 cores, et les ressources qui viennent avec
Et les ressources qui viennent avec chaque processeur, donc avec chaque core
RISC Float
Continuez, continuez
RISC Float est un système d’allocation de ressources en temps réel basé sur l’horloge de chaque core, first in first out, pour IGUACU au total 1152 horloges
Premier arrivé premier servi!
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maddiesbookshelves · 2 years
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The Red Palace by June Hur (April 2022)
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Joseon (Korea), 1758. There are few options available to illegitimate daughters in the capital city, but through hard work and study, eighteen-year-old Hyeon has earned a position as a palace nurse. All she wants is to keep her head down, do a good job, and perhaps finally win her estranged father's approval.
But Hyeon is suddenly thrust into the dark and dangerous world of court politics when someone murders four women in a single night, and the prime suspect is Hyeon's closest friend and mentor. Determined to prove her beloved teacher's innocence, Hyeon launches her own secret investigation.
In her hunt for the truth, she encounters Eojin, a young police inspector also searching for the killer. When evidence begins to point to the Crown Prince himself as the murderer, Hyeon and Eojin must work together to search the darkest corners of the palace to uncover the deadly secrets behind the bloodshed.
Would I recommend it to anyone? Yes, I really liked this book and I'd recommend it to people who like historical mysteries. Especially if you like Korea or are curious about it.
Level of (dis)satisfaction based on the summary and my expectations? Honestly, I was just very curious and I wanted the mystery to stay a mystery for as long as possible. I hate guessing correctly half of the plot by page 10 and this story delivered. So I was agreeably surprised.
My thoughts on it? The plot was very nicely executed, I was still trying to guess who the culprit was almost until the end. Everything that happened around the investigation (Hyeon's relationship with her parents and Eojin, the secondary characters...) everything was so well done, I loved this book.
I have to add that, as someone who knows nothing about Korean culture or history outside of the 3 k-dramas I've watched in my life, I had no troubles keeping up. Even when there were Korean words or expressions it wasn't a problem because they were always followed by a little translation or explanation, or I could understand through context. I really appreciated that because it shows that June Hur wrote her book with the plebs who don't know a thing about Korea in mind. Plus, it didn't cut into the flow of the story or the sentences, it was very smooth.
French version under the cut
Joseon (Corée), 1758. A la capitale, peut d'options s'offrent aux filles illégitimes, mais en travaillant dur et en étudiant, Hyeon, 18 ans, a obtenu une position en tant qu'infirmière du palais. Tout ce qu'elle désire est garder la tête basse, faire du bon travail, et peut-être enfin gagner l'approbation de son père.
Mais Hyeon est soudain plongée dans le monde obscur et dangereux de la politique de cour lorsque quatre femmes sont assassinées dans la même nuit et que le principal suspect est l'amie la plus proche et mentore de Hyeon. Déterminée à prouver l'innocence de la professeure qu'elle aime tant, Hyeon se lance dans sa propre enquête secrète.
Dans sa quête de la vérité, elle rencontre Eojin, un jeune inspecteur de police également à la recherche du tueur. Lorsque les indices commencent à pointer dans la diction du Prince Héritier, Hyeon et Eojin doivent travailler ensemble pour chercher les recoins les plus sombres du palais pour découvrir les secrets mortels cachés derrière le carnage.
Est-ce que tu le conseillerais à quelqu’un ? Oui, j’ai vraiment beaucoup aimé ce livre et je le conseille à ceux qui aiment les mystères historiques. Surtout si vous aimez la Corée ou que vous êtes curieux.
Niveau de déception/satisfaction par rapport au résumé et tes attentes ? Honnêtement, j’étais juste très curieuse et je voulais que le mystère reste un mystère le plus longtemps possible. Je déteste deviner la moitié de l’histoire d’un livre au bout de 10 pages et cette histoire-là a fait son taff. Donc j’ai été agréablement surprise.
Avis sans spoiler ? L’intrigue était vraiment bien menée, j’essayais de deviner qui était le coupable quasiment jusqu’à la fin. Tout ce qui se passait autour de la résolution du meurtre (la relation entre Hyeon et ses parents, sa relation avec Eojin, les personnages secondaires…) tout était tellement bien fait, j’ai adoré ce livre.
Je dois ajouter qu’en tant que personne qui ne connaît rien à la culture ou l’histoire coréenne à part pour les 3 k-drama que j’ai regardé dans ma vie, je n’ai eu aucun problème à suivre. Même lorsqu’il y avait des termes ou des expressions coréennes ce n’était pas un problème parce qu’il y avait toujours une petite traduction ou explication derrière ou alors je comprenais grâce au contexte. J’ai beaucoup apprécié parce que ça montre que June Hur a écrit son livre en pensant aux gueux qui n’y connaîtraient rien, puis le tout restait très fluide, ça n’impactait pas le rythme des phrases ou de l’histoire.
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terrecorse · 4 years
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SURELLANZA
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Elles sont fortes, elles sont fières, et féministes et radicales et en colère….
Depuis deux mois elles expriment dans la rue et sur les murs de nos villes leurs douleurs, leurs colères et leurs espérances. Le mouvement IWASCORSICA (*) crée par de toutes jeunes femmes victimes de viols et/ou d’agressions sexuelles a enfin permis la libération d’une parole que la société Corse refusait d’entendre. Des jeunes filles, des garçons, des adultes ont rompu le silence.
Leurs témoignages sont poignants et courageux. Nous nous trouvons bien devant un véritable phénomène de société. Ici, comme partout dans le monde les femmes sont l’objet de violences et agressions sexuelles, dans une société complice de ces prédateurs. C’est pourquoi, elles ont décidé de ne plus se taire, pour réclamer, haut et fort la justice pour les victimes, les sanctions pour les agresseurs, l’écoute de la justice et de la police, et surtout l’éducation pour tous et toutes. « Eduquons nos fils à respecter les femmes » « Éduquons nos fils au consentement » « U mo corpu, a mo scelta ».
Les manifestations qu’elles ont organisées ont rassemblé des centaines de jeunes filles et garçons, d’hommes et de femmes, qui défilaient pour la reconnaissance de l’égalité à tous les niveaux et un respect mutuel des êtres humains : plus de dominations, plus d’exploitation, plus de violence. A chaque fois, les manifestant-e-s ciblent leur action en direction des préfectures et sous préfectures pour pointer la responsabilité de l’Etat dans ce déni de justice subi par les victimes. Ce mouvement a donné naissance à un collectif « Zitelle in zerga » (*) qui s’est chargé de rassembler les témoignages et d’effectuer les dépôts de plaintes au commissariat de Bastia. Et ce malgré les menaces et les insultes qu’elles reçoivent régulièrement.
Reçues par le préfet de Corse du Sud lors de la manifestation à Ajaccio elles ont déposé une liste de revendications très précises. Elles demandent la mise en place d’urgence d’un plan national d’envergure afin de prévenir et éduquer les jeunes aux questions d’équité et de vivre-ensemble.
Ces crimes doivent cesser. Elles expliquent qu’elles agissent pour que les enfants d’aujourd’hui et de demain n'aient pas à subir les mêmes traumatismes.
Voici la liste de leurs demandes au préfet :
- La présence renforcée de psychologues et infirmières formé.e.s aux violences sexuelles et aux questions liées à l’égalité dans tout les lycées et collèges, ceci pour permettre l’écoute et l’orientation des jeunes victimes.
- La formation de toutes les équipes éducatives sur les questions liées à l’égalité des filles et des garçons. Formation spécifique à intégrer au CAPES/CRPE (ou à valider en début d’année pour les professeurs déjà en fonction).
- La prise en compte de ces questions dans les programmes scolaires, de la maternelle au lycée.
- Dans le cadre de la prévention et de l’éducation, la mise en place d’un « brevet de la non violence » à l’instar de l’attestation de sécurité routière.
- La création d’une brigade formée aux violences sexuelles et sexistes, avec au moins un représentant dans chaque commissariat / gendarmerie, qui reçoive systématiquement les victimes, leurs plaintes et prenne en charge leurs dossiers.
- Pour cela, si besoin, une augmentation des moyens dans la police et gendarmerie pour permettre la prise en compte de toutes les plaintes, sans exception et dès la première, avec la diligence de vraies enquêtes.
- La formation des professionnels dans les secteurs de la santé, de la justice, de la police, de la gendarmerie, et de l’éducation en général, est nécessaire pour que la prise en charge des victimes de violences sexistes et sexuelles soit effectuée par des personnes spécialement formées sur ces questions.
A l’issue de cet entretien le préfet leur a donné rendez vous en septembre pour un premier point sur les propositions qu’il peut leur faire.
La mise en place d’outils pour construire cette égalité répond au désir d’organiser une société égalitaire. Elles sont déterminées à faire entendre les voix de toutes les victimes de crimes sexuels et d’agressions sexistes. C’est le message qu’elle délivre dans toutes leurs rencontres et leurs échanges.
Ce combat elles vont continuer à le mener jusqu’à ce que cette double peine pour les victimes ainsi que l’impunité des agresseurs prennent fin. Soyons nombreux et nombreuses à les soutenir dans leur engagement au service de la justice, de l’égalité de la solidarité et du féminisme.
Ghislaine PELUSO, communiste, membre du CA de l’Associu Amichi di l'Humanité
(*) Contacts
-Tel: 07 69 28 60 58
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wilwywaylan · 4 years
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Homework
Fandom : Ca
Bill x Richie, pré-disparition, 1764 mots
Ecrit pour @calimera62​ pour l’échange de prompts-répliques d’ @andersssandrew. Mon prompt était “ pour notre premier rendez-vous, je m’attendais à tout sauf à ça… “. J’ai pas l’habitude d’écrire du Bill / Richie, mais c’était très drôle à faire !
Aussi sur AO3 !
- Alors, je crois que c'est comme ça, tu vois ? Il faut juste poser la retenue, et ça va donner.... Ah non. Alors peut-être comme ça...
Richie gribouilla la ligne qu'il venait d'inscrire, ajoutant une nouvelle rature à la page qui en comportait déjà beaucoup. Mais enfin, ce n'étiat pas sa faute si ce problème de maths était beaucoup plus compliqué que ce que ses (maigres) compétences lui permettaient de résoudre ! Il se gratta le nez de son crayon, se rendit compte trop tard que la gomme en était complètement noire et qu'il venait de se noircir le nez.
A côté de lui, Georgie gloussa, rappelant Richie à la dure réalité : non seulemnt il était en train d'échouer à un exercice, mais un exercice pour les enfants de six ans, ce qui était le summum du ridicule. Certes, pour être honnête, ce n'était pas comme s'il était vraiment concentré sur ce qu'il faisait, pas avec le manège de Bill dans son dos. Cela faisait déjà trois fois (ou quatre, ou cinq, ou dix, mais qui comptait ?) que Grand Bill entrait dans la chambre "pour voir comment ça se passait". Et à chaque fois, Richei perdait complètement le fil des opérations et devait recommencer à zéro.
Ah, s'il tenait celui qui avait eu l'idée de cette punition ! Bon, certes, il ne pourrait pas faire grand-chose, puisqu'elle avait été décidée par sa propre mère et celle de Bill, après être rentré une fois de plus avec un carnet de notes orné de mentions telles que "fait le clown en cours de mathématiques" ou "aurait des résultats absolument stellaires s'il ne perdait pas autant d'énergie à se comporter comme un singe sauvage". Ses parents n'avaient pas trouvé ces appréciations aussi amusantes que lui. Mais plutôt que de le priver encore davantage d'argent de poche, puisqu'en l'état actuel des choses, il ne devait plus en toucher pendant les deux prochaines années, sa mère avait décidé qu'il serait beaucoup plus formatteur pour lui de se retrouver à la place des professeurs qu'il ennuyait à longueur de temps. Elle avait donc demandé à Mme Denbrough si cela la dérangerait que Richie aide Georgie à faire ses devoirs. Richie avait accueilli la nouvelle avec beaucoup d'enthousiasme. Passer du temps dans la maison Denbrough ? A proximité de Grand Bill ? Pouvoir briller à ses yeux en se montrant un professeur émérite ? C'était parfait. C'était plus que parfait. C'était parfaittissime. Impressionner Grand Bill en gagnant l'admiration de son frère. Un plan de maître.
C'était compter sans deux facteurs. D'une, être professeur, c'était amusant les cinq premières secondes. Ensuite, c'était vraiment pénible. Bien sûr qu'il savait résoudre des problèmes de maths pour les petits. Mais entre savoir et expliquer, il y avait un gouffre qu'il commençait seulement à mesurer. Heureusement pour lui, Georgie n'avait pas l'air de se formaliser de ses explications embrouillées, et il avait l'air de les trouver très amusantes. Depuis le début, il regardait Richie avec de grands yeux admiratifs, riant chaque fois que Richie disait une grossièreté. Il était assez clair que ce n'était pas ses talents de mathématicien qui faisaient son admiration, mais Richie n'était pas très reegardant.
Et le second facteur, et non des moindres, était Grand Bill lui-même. Quand il avait appris la nouvelle, il n'avait marqué qu'un intérêt poli, compati un peu avec Richie, et s'était sagement mis à ses propres devoirs, les laissant travailler. Ca n'avait pas duré longtemps. Après environ une demi-heure de délibérations mathématiques et d'un début de combat au crayon que Mme Denbrough avait stoppé d'un "tss tss" réprobateur, Bill était entré dans la chambre de Georgie pour regarder par-dessus leurs têtes. Richie avait sursauté quand il s'en était rendu compte, marquant la page du cahier d'un gros trait noir. Bill n'avait fait aucune remarque, et s'était contenté de pointer une erreur avant de revenir comme il était venu, laissant derrière lui un Richie quelque peu troublé.
Pour revenir cinq minutes plus tard. Cette fois-ci, il portait un plateau avec deux verres de grenadine et une pile de biscuits. Georgie se jeta sur lui, mais il l'évita avec une aisance née d'une grande habitude, et posa le plateau sur le bureau que Richie débarrassa d'un geste.
- J'ai pensé qu'un goûter vous aiderait à réfléchir, annonça Bill.
- Tu es trop bon avec nous.
- Trop bon ? Alors je devrais le ramener à la cuisine.
- Il faudra me passer sur le corps ! s'écria Richie en s'étalant contre le bureau, les bras en croix. Georgie l'imita immédiatement. Bill se contenta de rire et d'ébourrifer les cheveux de son frère. Avant de sortir, il fit pareil avec Richie, qui eut l'impression que son coeur avait subitement grossi du triple de sa taille, et était venu se loger dans sa gorge, ce qui n'était pas du tout sa place. Heureusement, Bill ne se rendit compte de rien, et Georgie non plus ne remarqua pas qu'on aurait soudain pu faire cuire un oeuf sur son front.
Il ne leur fallut pas longtemps pour faire un sort au goûter, et ils se remirent au travail, attaquant cette fois-ci la géographie. Richie fit la grimace, tirant une langue d'au moins un pied de long en louchant, faisant à nouveau rire Georgie. Pourquoi fallait-il que ce soit la géographie ? Pourquoi pas une rédaction où son talent de l'écriture pourrait briller ? Il prit la carte à remplir, la regarda attentivement, et laissa tomber sa tête sur la table.
Georgie et lui étaient en train de débattre si Mrs Bumbridge accepterait qu'ils dessinent des pois et des rayures dans les différentes régions, quand Bill vint une fois de plus les rejoindre, un cahier à la main.
- Qu'est-ce que tu as là, Grand Bill ? demanda Richie, ravi de la distraction.
- Ma nouvelle histoire. J'ai pensé que peut-être...
- J'y jetterais un coup d'oeil ? Avec plaisir, chef !
Les mains avides  de Richie se tendaient déjà vers le cahier quand la petite voix de Georgie l'arrêta net :
- Richie, on n'a pas fini ma carte !
Richie émit un grognement à mi-chemin entre la bouilloire chaude et l'hippopotame agonisant, allant jusqu'à laisser une fois de plus tomber sa tête sur le bureau.
- Bon... voyons ça.
Il tira une nouvelle fois la carte à lui, observa les lignes qui n'avaient aucun sens pour lui. Il se rappelait vaguement avoir vu quelque chose qui aurait pu éventuellement ressembler à ce qu'il avait maintenant sous les yeux, mais c'était il y avait six ans. Six ans, c'était loin, et déjà à l'époque, la géographie et lui n'entretenaient que des rapports très lointains.
En désespoir de cause, il prit un crayon vert et commença à colorier au hasard, en espérant tomber juste. Georgie ne faisait aucune remarque, mais ça ne voulait peut-être rien dire. Et puis Richie avait l'impression qu'ils étaient tous les deux aussi impliqués l'un que l'autre. A côté, Bill commençait à s'agiter. Non pas qu'ul soit en train de gesticuler dans tous les sens, mais Richie le connaissait bien. Bill faisait tourner son crayon entre ses doigts, et la manière dont il faisait crisser le coin des pages contre le côté de son index indiquait qu'il commençait à s'impatienter. Ceci dit, il n'était pas le seul. Richie était prêt à sauter de son siège. Le bureau était tout petit, et le bras de Bill frottait contre le sien à chaque mouvement. Chaque bruit de papier, chaque glissement de crayon courait sur sa peau comme un courant électrique. C'était un véritable supplice, de rester comme ça, à quelques centimètres de Bill, son coeur dansant une sarabande endiablée, et de ne pas pouvoir faire quoi que ce soit.
Le crayon fut soudain ôté de ses mains, et la feuille suivit le même chemin. Richie cligna des yeux, surpris. Tout à ses battements de coeur et ses états d'âme, il ne s'était même pas rendu compte que Bill avait bougé. Grand Bill étudia la carte pendant quelques secondes, puis se mit à la colorier à petits coups précis. Il ne lui fallut que deux minutes et trente-sept secondes (non pas qu'il ait compté ou quoi que ce soit) pour la compléter, et il la tendit à son frère.
- Il te reste quelque chose à faire, Georgie ?
- Non, c'est tout ! Je peux aller jouer dehors ?
- Demande à maman d'abord.
Georgie se leva d'un bond et fila hors de la chambre avec un piaulement de joie. Richie mit quelques secondes à se rendre compte de la situation : maintenant qu'il était parti, il se retrouvait assis à un bureau qui était clairement prévu pour une seule personne, à côté de Grand Bill, les deux assis si près l'un de l'autre qu'ils étaient presque pressés l'un contre l'autre.
- Alors, demanda-t-il pour cacher son trouble, qu'est-ce que tu as là ?
Bill ouvrit le cahier et le fit glisser en face de lui, sur la carte de géographie qu'ils n'avaient pas rangée.
- C'est juste le début, mais j'aimerais vraiment ton avis.
Il était tellement près, son bras contre le sien, son souffle... Richie devait dire quelque chose, n'importe quoi, avant que les choses ne dégénèrent et qu'il fasse quelque chose qu'il regrette vraiment, comme se tourner et l'embrasser.
- Honnêtement, Grand Bill, pour notre premier rendez-vous, je m’attendais à tout sauf à ça… Tu ne m'invites même pas à dîner ?
Oh bravo. Bravo, Richard. C'était vraiment subtil, et pas du tout une réplique idiote qui allait tout gâcher. Bill allait certainement le mettre à la porte, le gifler avec son cahier, le chasser de sa maison où il amenait ses idées déplacées, tout ça parce qu'il n'était pas capable de fermer sa grande bouche.
- Eh bien, tu peux rester pour dîner, ma mère sera sûremnet contente. Mais c'est pas très romantique, tu ne crois pas ?
Richie cligna des yeux plusieurs fois, comme le poisson rouge le plus éberlué du monde. Puis il se frotta les yeux pour s'assurer qu'il ne rêvait pas. Et les oreilles aussi, tant qu'il y était. Mais Bill le regardait toujours, et il souriait. En d'autres circonstances, Richie aurait fait une plaisanterie, insinuant que c'était quand même très osé de la part de Bill d'inviter sa mère à un repas romantique. Mais quelque chose en lui n'avait pas envie de faire une blague du genre. Il se contenta donc de tourner à nouveau son attention sur le cahier, en essayant d'ignorer ses joues brûlantes. Le bras de Bill était toujours contre le sien, et sa jambe également, mais le frisson qu'ils causaient était moins électrique, plus doux et diffus. Et si de temps en temps, leurs mains se touchaient quand ils tournaient les pages ou pointaient une partie du texte, eh bien, personne ne pouvait les en blâmer, n'est-ce pas ?
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alexar60 · 5 years
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Réfugiés
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J’en avais marre de leurs propos agressifs et de leur discussion sur l’immigration. Elle tournait au racisme sans rien chercher, ni le pourquoi ni le comment. Ils se contentaient de répéter des paroles, des commentaires entendus sur certaines chaines télévisées qui exploitent la méconnaissance des citoyens pour pointer du doigt de pauvres gens en expliquant qu’ils sont la cause des problèmes du pays. Je me taisais les laissant se vanter d’avoir raison concernant les solutions à prendre sur les réfugiés et les autres immigrés. Mais franchement, à aucun moment personne ne s’est demandé pourquoi ces gens quittent le continent le plus riche en minéraux, en or, en uranium, en diamants, et j’en passe. Là-bas ils crèvent de faim, c’est la misère pourtant ils devraient avoir un niveau de vie équivalent voire supérieur aux européens. Des entreprises, des gouvernements profitent pendant que d’autres laissent faire. Enfin bref, j’ai fermé ma gueule… Et puis quelqu’un a demandé mon avis.
J’ai répondu que je pensais à mes grands-parents qui ont quitté l’Oise en 1940, traversé la France avec tous les moyens disponibles pour fuir l’armée nazie. Ils sont partis jusque dans les Landes, le couple et quatre de leurs enfants ; la plus vieille avait 10 ans, le  plus jeune quelques mois. Mon autre grand-mère avait quatorze ans cette année de 1940. Sa famille a évacué précipitamment Dieppe pour se réfugier dans les côtes d’Armor. Bref, c’était le chaos en France et des réfugiés, il y en avait partout ! Il y avait aussi des Belges, des hollandais qui fuyaient pareillement l’avancée de l’armée nazie. Ils n’avaient pas demandé de quitter leurs maisons. Mais bon! Apparemment on a oublié… Alors quand je découvre en pleine séance d’initiation de rugby auprès de scolaires, une petite fille complètement perdue parce qu’elle ne parle pas un mot de français, je fais de mon mieux pour l’aider et la rassurer. Ce qui m’attriste aussi fut d’apprendre que son père était médecin et sa mère professeure d’anglais, seulement ils doivent recommencer depuis le début parce qu’ils ont perdu leurs diplômes et toutes preuves de leurs métiers quelque part entre ici et la Syrie. Dans nos villes, nos campagnes, nous manquons de médecins mais lui le réfugié, il ne peut pas pratiquer son métier. Et s’ils ont quitté leur pays, c’était pour faire comme mes ancêtres : protéger leur famille.
Ils m’ont regardé en souriant, ils contestèrent mes dires en répliquant que ce n’était pas pareil. En 1940, c’était la débâcle, on ne peut pas comparer. Je réagis immédiatement en expliquant : « Dès que la peur prend au ventre, on fait tout pour sauver ceux qui nous sont les plus chers. Au fond, si j’avais été dans leur situation, j’aurai fait comme eux. »
Alex@r60 – mai 2019
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theatremassalia · 5 years
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Rencontre avec Sandrine Roche
Depuis 2012, le Théâtre Massalia construit, développe et coordonne avec le collège Belle de Mai (Marseille 3e) un projet théâtre. Dans ce cadre, la classe expérimentale théâtre de 6e travaille depuis le début de l’année sur le texte « Ravie » de Sandrine Roche. C’est une adaptation très libre de « la chèvre de Monsieur Seguin » d’Alphonse Daudet, une fable où s’oppose enfermement et liberté, sécurité et prise de risque.
Avec leur professeur de français, Rodolphe Richard, et la comédienne/metteuse en scène, Claire Latarjet, les élèves ont pu s’approprier le texte et s’apprêtent à monter sur la scène du grand plateau de la Friche la Belle de Mai vendredi 7 juin pour faire part de leur travail à leur famille.
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                      Image de répétition de « Ravie » en théâtre d’ombre
Après de longues heures de travail autour du texte de Sandrine Roche, le théâtre Massalia a eu le plaisir de leur annoncer qu’ils allaient rencontrer l’autrice en vrai. Une explosion de joie se fait entendre : « Whaaaa trop cool on va rencontrer une star ! »
Le théâtre s’est déplacé au collège pour préparer en amont cette rencontre qui sera riche en énergie. Nous avons pu pointer du doigt les principaux questionnements que les élèves rencontrent face au texte. Ils ont d’abord demandé à l’autrice ce qui la motive le plus dans son travail. Elle leur explique alors son parcours de chargée de production, de comédienne, de metteuse en scène et finalement celui d’écrivaine.
Elle décrit les sensations de liberté qu’elle éprouve lorsqu’elle écrit et pousse les enfants à faire un métier qui les passionne « si vous avez une passion dans la vie, suivez-la, coûte que coûte » on peut alors lire des sourires béats sur beaucoup de visages. Ensuite, Sandrine explique la sensation de contrôle qu’elle éprouve parfois lorsqu’on lui fait une demande d’écriture.
« Ravie » est d’ailleurs issu d’une commande d’écriture. Pour rentrer dans le processus d’écriture de cette pièce - qu’elle n’aimait pas à la base, à cause de la morale de fin de Daudet - elle s’est réfugiée dans les montagnes à côté d’une ferme à chèvres. La vision de Sandrine écrivant dans l’herbe à côté de chèvres fît beaucoup rire les élèves.
Sandrine explique ensuite que dans sa pièce elle veut faire une ode à la liberté en revisitant ce classique qui « a mal vieilli ». C’est alors que toutes les anciennes chèvres mortes de Monsieur Seguin prennent leurs importances dans la nouvelle version. Elles forment un chœur qui a un langage assez familier et drôle. Ces chèvres semblent trouver le loup remarquablement beau et attirant.
Le personnage de Seguin, lui, met en garde contre le loup. Les enfants relèvent le fait que Seguin est très protecteur et possessif : il s’adresse à Blanquette comme si celle-ci était son « amoureuse », ce que les élèves trouvent « trop bizarre ». Sandrine explique ici que la relation entre Blanquette et Seguin représente toutes les relations où l’on tient tellement à quelqu’un que parfois on ne se rend pas compte qu’on l’étouffe…
Les enfants se questionnent ensuite sur la représentation de la montagne. Pourquoi toutes les chèvres sont attirées par elle ? Sandrine leur répond que la montagne représente la source de beauté, de ravissement : « elle est la liberté ». Les enfants font vite le rapprochement entre Blanquette et eux-mêmes « en fait Blanquette c’est un peu une ado qui veut vivre tranquille et Seguin c’est les parents qui sont relous ». Cela amuse beaucoup Sandrine.
Au bout d’une demi-heure, les questions commencent à être de plus en plus personnelles « vous avez quel âge ? » « Vous êtes marié ? » « Vous avez des enfants ? » Sandrine se prend au jeu avec aise et se confie aux enfants.
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Une fois la rencontre finie et Sandrine partie, nous échangeons avec les élèves. Celle-ci leur a vraiment plu et ils ont même pu inviter l’autrice à venir à la représentation de leur travail le 7 juin. « Imaginez, elle vient et c’est nul » s’inquiète une élève. Plus la date de la représentation approche, plus les élèves sont impatients, inquiets et investis dans leur travail. Tout le monde a hâte d’arriver au jour J !
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kn1dognose · 2 years
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Educateur canin le moins cher à La Ciotat. De quoi rêvent les chiens ?
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De quoi rêvent les chiens ?
Quand un chien bouge ses pattes dans un rêve, poursuit-il un chat ? "Probablement oui", disent les scientifiques. Des preuves scientifiques suggèrent que non seulement les chiens rêvent, mais qu'ils semblent rêver exactement de ce qu'ils faisaient pendant qu'ils étaient éveillés, comme ce qui se passe chez les humains.
"Les chiens dorment plus que les humains et sont généralement des amateurs de sieste", explique Stanley Coren, professeur émérite de psychologie à l'Université de la Colombie-Britannique. Mais leurs habitudes de sommeil semblent remarquablement similaires à celles des humains : comme les humains, les chiens ont des cycles d'éveil, de sommeil paradoxal (sommeil à mouvements oculaires rapides) et de sommeil sans mouvements oculaires rapides. Dans la revue Physiological Behavior en 1977, un rapport a été publié par des scientifiques qui ont enregistré l'activité électrique du cerveau de six pointers sur une période de 24 heures et ont constaté que les chiens passaient 44 % de leur temps éveillés, 21 % à faire la sieste et 12 % en sommeil paradoxal. Ils passaient également 23 % de leur temps en sommeil profond non paradoxal.
« Les gens rêvent en sommeil REM et NREM, mais les rêves dont nous nous souvenons sont en sommeil REM. Ils sont particulièrement brillants et, souvent, étranges. De plus, les gens sont plus susceptibles de se réveiller immédiatement après un sommeil paradoxal qu'après un sommeil non paradoxal », a déclaré Matthew Wilson, un scientifique qui étudie l'apprentissage et la mémoire au Massachusetts Institute of Technology.
rats endormis
En 2001, Wilson et ses collègues ont découvert pour la première fois que les rats rêvaient, ou du moins que leur cerveau faisait quelque chose de similaire à ce que fait le cerveau humain pendant les rêves, avec un effet similaire. Tout d'abord, les scientifiques ont enregistré l'activité des neurones cérébraux des rats lorsqu'ils traversaient le labyrinthe. Ils ont ensuite enregistré les mêmes neurones pendant le sommeil paradoxal.
Dans 44 % des épisodes de sommeil paradoxal, les chercheurs ont trouvé des modèles d'ondes cérébrales qui correspondaient à ceux reproduits chez un rat pendant un labyrinthe. Les motifs ont duré plusieurs minutes et « jouaient » au même rythme que lorsque les rats étaient éveillés. En d'autres termes, les animaux semblaient ressentir les activités pendant le sommeil paradoxal qu'ils faisaient lorsqu'ils étaient éveillés, comme les scientifiques l'ont rapporté en 2001 dans la revue Neuron .
L'année suivante, un groupe dirigé par Wilson a signalé une activité similaire dans le sommeil à ondes lentes chez les rats. Mais en même temps, les modèles d'ondes cérébrales étaient plus courts et plus rapides et n'apparaissaient que dans le rêve qui suivait immédiatement après les événements réels.
Cependant, il existe des preuves que ces sursauts d'activité pendant le sommeil non paradoxal chez le rat sont des rêves similaires à des rêves similaires (en sommeil non paradoxal qui sont oubliés) chez l'homme. Wilson et ses collègues ont découvert que si ces neurones de contrôle étaient actifs dans l'hippocampe, la partie du cerveau associée à la mémoire et à l'apprentissage, les neurones du cortex visuel s'activaient également. "Ils ont 'vu' ce que l'hippocampe 'rêve'", a déclaré Wilson.
Chiens et rêves
Le fait que les rats puissent rêver est une bonne indication que les rêves sont caractéristiques des mammifères. En fait, le sommeil non paradoxal se retrouve chez tous les vertébrés et peut même être trouvé chez certains invertébrés, comme les mouches des fruits. "Ainsi, même les mouches peuvent rêver sous une forme ou une autre", a déclaré Wilson.
La raison pour laquelle les modèles d'ondes cérébrales de rêve REM et non-REM sont si courants semble être liée à leur rôle dans l'apprentissage et la mémoire. Le sommeil améliore la formation de la mémoire et les troubles du sommeil peuvent altérer la mémoire.
"Le sommeil ajoute quelque chose au processus d'apprentissage et de mémorisation", a déclaré Wilson. Les habitudes de sommeil NREM produisent probablement une catégorisation des activités de la journée passée. Le sommeil paradoxal, en revanche, peut être un terrain d'essai pour que le cerveau apprenne quelque chose dans un environnement sûr et sans conséquences.
"Le fait est que dans un rêve, le cerveau essaie de trouver des raccourcis et des liens entre des choses que vous avez peut-être apprises, mais que vous ne les avez tout simplement pas assemblées", a déclaré Wilson. "L'imagerie étrange du sommeil paradoxal peut être une manifestation de ce processus profond", a-t-il déclaré.
Revenons à nos chiens. Les chiens entrent dans le REM environ 20 minutes après la sieste et peuvent y être en 2 ou 3 minutes. "Le propriétaire observateur peut remarquer que la respiration de l'animal devient intermittente", a déclaré Coren. Chez les chiots et les chiens plus âgés, les muscles peuvent se contracter. Chez les chiens, tout comme chez les humains, une partie du tronc cérébral appelée pont est responsable de la paralysie de la plupart des muscles pendant le sommeil, ce qui nous empêche de faire des mouvements de rêve pendant notre sommeil. "Le pont est sous-développé chez les chiots et peut ne plus fonctionner aussi efficacement chez les chiens plus âgés", a déclaré Coren, "ils se contractent donc plus que les chiens adultes." (La même chose peut être dite pour les nourrissons et les personnes âgées.)
Les études dans lesquelles la partie du cerveau responsable de la paralysie pendant le sommeil a été temporairement désactivée fournissent le seul aperçu des rêves canins. Lorsque le pont est «déconnecté», les chiens commencent à «rejouer» leurs rêves (chez l'homme, on parle de trouble de la phase du sommeil avec mouvements oculaires rapides).
"Nous avons constaté que les chiens rêvaient de leurs actes de chien", a déclaré Coren. «Ainsi, les pointers se positionneront sur l'oiseau et les dobermans poursuivront les voleurs imaginaires. Les habitudes de sommeil chez les chiens semblent être très similaires à celles des humains.
"Pour des raisons encore inconnues, la taille d'un chien peut déterminer la durée de ses rêves. Les petits chiens ont des périodes de sommeil plus fréquentes mais plus courtes, a déclaré Coren, "tandis que les grands chiens ont des périodes de sommeils moins nombreuses mais plus longues".
Les rêves de chien sont similaires aux rêves humains à d'autres égards. "Les chiens font probablement des cauchemars, tout comme les humains", a déclaré Coren. Ils souffrent également de narcolepsie, un trouble dans lequel le cerveau entre soudainement en état de sommeil. La recherche sur la narcolepsie chez les chiens à l'Université de Stanford a aidé à comprendre la biochimie de la maladie chez l'homme.
Mais les chiens ont probablement évité un problème de sommeil humain : la paralysie du sommeil. Dans cet état, la conscience revient avant que les muscles ne passent en mode actif, de sorte que la personne est consciente mais incapable de bouger. "La paralysie du sommeil est souvent le résultat d'une privation de sommeil, ce qui est rare chez les chiens", a déclaré Coren. "Si possible, le chien se couche et ferme les yeux", a-t-il déclaré.
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julieplouvier · 2 years
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Maltraitances médicales : mieux vaut enfouir que guérir
par Arthur Quentin & Julie Plouvier 28.11.2021
Du manque de considération à l’atteinte à l'intégrité physique, nombreux sont les ressentis de violences médicales. Une violence qui survit grâce à une omerta et un flou juridique. Toutefois, les lignes commencent à bouger.
30 mai 2014. Bien installée dans une salle de naissance à l’hôpital de Nantes, Morwenna a 20 ans. C’est son premier enfant et la jeune femme tient à accoucher naturellement. Mais à son bras une perfusion lui transmet des antibiotiques et de l’ocytocine. Cette hormone stimule les contractions pour déclencher ou accélérer le travail. Or ces dernières sont souvent plus douloureuses ce qui entraîne un recours à la péridurale. Morwenna n’en souhaite pas mais l’équipe médicale insiste. « Je commençais à être fatiguée et j’avais mal alors j’ai fini par céder ». Mais la douleur ne diminue pas, au contraire, la jeune femme sent son corps exploser. « Quelque chose ne va pas », répète-t-elle plusieurs fois. Mais on la rabroue : « vous faites peur aux autres mamans à hurler comme ça, appuyez sur la péridurale et c’est tout ».
Elle se rendra compte plus tard, lors du changement d’équipe, que ses douleurs n’étaient pas « dans sa tête » car la péridurale avait été mal branchée. Les contractions sont désormais là toutes les minutes et elle sent qu’elle doit pousser. « Ils ne m’ont pas écouté, ils sont partis mais le bébé est arrivé ». En effet, la tête a commencé à pointer, « je l’ai bloquée avec mes jambes et le papa est parti en urgence chercher les infirmières ». L’accouchement se termine normalement mais cette étrange sensation de problème ne quitte pas Morwenna qui sent qu’elle doit pousser, encore. Deux gros caillots de sang sortent alors. « C’était ça le problème que je ressentais depuis le début », conclut la jeune femme.
Elle regrette amèrement cette absence de considération de la part des équipes médicales. « Je pense qu’on est les premiers à savoir ce qui se passe dans notre corps. On ne peut pas toujours mettre des mots dessus mais ça peut aiguiller les docteurs ». Parmi la trentaine de témoignages reçus pendant l’enquête, c’est ce qui ressort. « Je me suis senti comme un objet pour lui », décrit Laura* après un rendez-vous gynécologique. « Je n’étais qu’une statistique », se rappelle Marc* suivi pour un cancer des reins.
La non-écoute, le nerf de la guerre
Rendre plus humaine la relation entre le soigné et le soignant c’est le combat de la professeur Odile Rauzy, cheveux courts et grosses lunettes carrées. Pour cette docteure spécialiste de médecine interne, « le médecin et le patient sont des partenaires ». Alors pour mettre en pratique cette conviction, elle dispense des cours d’empathie et de pédagogie aux étudiants de médecine à l’Université Paul Sabatier de Toulouse.
Lundi 22 novembre, nous assistons à une session d’entretien-diagnostic à l’institut toulousain de simulation en santé. Nous nous dirigeons vers les bas-fonds du CHU et arrivons dans une copie conforme d’un service hospitalier. Dans une des salles, Abdel est face à Valentine. Le premier est un comédien, aujourd’hui il joue un patient qui se plaint d’une douleur dans le bas de dos. La seconde est une étudiante de quatrième année. Son objectif : conduire l’entretien afin d’établir un diagnostic. Abdel est rompu à l’exercice, il fait ça depuis cinq ans. « Je les aide à se rendre compte qu’il y a des gens dans les corps ». En effet, ici ce ne sont pas les connaissances médicales qui sont jugées mais la gestion de l’humain. Car pour Odile Rauzy, « l’empathie n’est pas dangereuse pour un médecin ».
Mais ces cours survivent-ils à la réalité du terrain ? Car 80% de la formation des étudiants se fait en milieu hospitalier au contact des médecins. En effet, ils ont jusqu’à cinq stages par an. Et là, c’est un peu comme jouer au loto : « il y a les médecins qui aiment le patient et ceux qui aiment le diagnostic », théorise Ashley*, étudiante en septième année de médecine.
Si la jeune femme n’a pas été témoin de violences physiques faciles à objectiver, elle parle surtout de « brutalité dans les visites professorales ». Pendant ces dernières, tous les stagiaires, internes et médecin référent passent de chambre en chambre. « Ça peut être hyper impressionnant pour le patient car on arrive parfois à sept ! », décrit Ashley. La plupart du temps, la visite se passe bien : tout le monde se présente et une discussion s’engage. Mais parfois - et plus qu’on ne le pense - le médecin se concentre uniquement sur les externes. Le patient n’est plus alors qu’un cas d’étude.
L’étudiante a de nombreuses fois voulu dénoncer ce genre de comportement. «Mais c’est ton chef et si tu parles tu signes ton arrêt de mort. Il se pense super-héros et se drape dans une cape qui n’est en réalité qu’une blouse blanche », s’emporte la jeune femme qui impuissante, ne peut que sourire au patient.
“On est habitués à ne pas contredire un spécialiste”
Le malade peut aussi ressentir cette position de chef intouchable. Julien* a vu sa fille de quatre ans subir des violences physiques de la part d’un spécialiste dentaire. Les dents de Marie* s’effritaient mais la petite refusait d’ouvrir la bouche, par appréhension. Un rendez-vous est donc allé jusqu’à la contrainte. Trois soignants se sont retrouvés autour de la jeune fille : l’un lui tenant les jambes et les deux autres forçant l’ouverture de sa bouche, déjà très abîmée. Julien et sa compagne sont tétanisés. « On est habitués à ne pas contredire un spécialiste. Le temps de comprendre que malgré qu’il soit médecin, c’est une violence : c’est long », raconte le père. Il faudra encore un an à Marie pour reprendre confiance et se faire soigner.
Pour Benjamin Derbez, cette inertie face à un médecin découle d’une construction sociale. « Il y a d’un côté un acteur vulnérable, dans une situation de dépendance. Et de l’autre un acteur qui a les connaissances et les compétences pour l’aider », explique ce sociologue de la santé. Cette relation asymétrique est encadrée par la loi de 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, couramment appelée loi Kouchner. Dans son article 3, elle insiste sur le fait que la personne malade a le « droit au respect de sa dignité ». Marie Bellen-Rotger, avocate au barreau de Toulouse, s'appuie sur cet article pour tenter de définir une violence médicale. « Cela commence très tôt. Ça peut être le fait qu’on nous parle peu, nous infantilise ou ne nous explique pas bien », développe cette spécialiste en droit du dommage corporel.
Hélène* a déjà ressenti une telle atteinte à sa dignité. Suivie depuis douze ans pour un cancer des ovaires, elle a subi de multiples opérations. Après de longues heures passées au téléphone, elle se livre sous couvert de l’anonymat et est presque surprise d’avoir autant d’histoires de maltraitance à raconter. Comme Ashley, elle a peur de possibles représailles car elle est toujours suivie dans le même hôpital.
La quinquagénaire vient d’avoir une énième lourde opération au bas ventre et le sang perle sur l’une de ses cicatrices. Le chirurgien vient donc pour la recoudre et se dit surpris de la qualité des autres et l’interroge. Mais Hélène ne se sent pas à l’aise. « Je veux garder mes trucs de sorcières pour moi », plaisante-t-elle. Devant l’insistance du chirurgien, elle finit par évoquer l’Aloé Vera. « Et il se met à éclater de rire une aiguille à la main », se souvient-elle, indignée. Six ans après l’incident, l’émotion est encore palpable dans sa voix.
La zone grise
Hélène a vécu ce moment comme une vraie maltraitance. Mais aurait-elle pu porter cette affaire en justice ? Pas vraiment, pour l’avocat en dommage corporel Denis Benayoun. « Quand on parle de violence médicale, l’appréciation factuelle du patient et la notion juridique en elle-même sont rarement sur le même terrain » explique ce juriste esthète, affublé d’une paire de lunettes turquoise dont le verre droit est rond, l’autre carré.
Magali Bouteille, maître de conférence en droit privé à l’université du Mans le rejoint « le terme violence médicale ne renvoie pas à grand-chose juridiquement». Mais l’auteure de Les indispensables du droit médical se livre tout de même à une tentative de définition. Elle explique que le médecin détient « le monopole de l’atteinte légitime au corps humain. Un monopole qu’il ne peut exercer qu’à deux conditions : en cas de nécessité et s’il a le consentement du patient. En dehors de ces clous, il y a violence ».
Cette deuxième exigence est une notion fondamentale du droit des patients qui a dû être renforcée en France à travers la loi Kouchner. Celle-ci consacre le consentement “libre et éclairé”. Le médecin se doit d’expliquer suffisamment clairement au patient sa maladie et le bénéfice-risque du traitement pour qu’il sache précisément à quoi il consent. Si le médecin déroge à cela, c’est un manquement au devoir d’humanisme. Un patient peut alors tout à fait engager une procédure civile contre lui. Mais parfois dans ces situations, la relation asymétrique observée entre les deux lors du rendez-vous médical se perpétue.
David contre Goliath
Pour Maître Bellen-Rotger, ce type de procédure s’apparente presque à un combat. « C’est très éprouvant puisque la personne est généralement en situation de convalescence. Et puis il est ardu de s’attaquer aux médecins et institutions qui derrière ont leur assurance couvrant les frais, tandis que le patient doit les payer lui-même ». Installé dans un des fauteuils en cuir type “Le Corbusier” qui ornent son cabinet cossu du centre-ville toulousain, Maître Benayoun se veut plus nuancé car « si la responsabilité du tiers est consacrée, il y a une prise en charge de tous les frais », déclare celui qui estime que plus de trois quarts des procédures qu’il mène aboutissent à des indemnisations.
Ces actions en justice sont toutefois techniques : le plaignant doit se constituer un dossier pour prouver l’existence du dommage qu’il a subi ainsi que la faute du médecin. Pour cela il lui faut notamment récupérer son dossier médical, ce qui est tout à fait légal en vertu de l’article 1111-7 du code de la santé publique. Mais c’est parfois compliqué. Morwenna raconte l’avoir demandé six mois après son accouchement « simplement pour savoir ce qui s’était passé ». Mais l’hôpital lui aurait refusé sous prétexte que « seul le médecin traitant pouvait en faire la demande »… De nombreuses fois sollicitée, la direction du CHU de Nantes n’a pas voulu nous répondre.
L’Ordre des médecins, une “IGPN de la santé”
Outre la procédure auprès d’une juridiction civile qui a une visée essentiellement indemnitaire, une victime de maltraitance médicale peut saisir l’Ordre des médecins. Cet organisme privé financé par l’adhésion obligatoire des quelque 200 000 médecins en France, est chargé d'assurer la régulation déontologique de la profession. Mais il est controversé.
Les chambres disciplinaires chargées de reconnaître la faute d’un médecin lors d’un litige avec un patient sont elles-mêmes composées de médecins (et présidées par un magistrat administratif). Une organisation qui laisse suggérer à Bernard Coadou, ancien médecin aujourd’hui à la tête d’un collectif pour la dissolution de l’Ordre, que ce dernier est une « sorte d’IGPN de la santé ». En décembre 2019, un rapport au vitriol de la Cour des comptes lui donne presque raison. Il fait état d’un « traitement des plaintes des patients non assuré avec suffisamment de rigueur ». Contacté pour réagir sur ce point, l’Ordre des médecins renvoie vers sa réponse de l’époque reprochant à ce rapport de «n’avoir pas reconnu [leur] engagement dans une transformation profonde avec un objectif de modernisation institutionnelle ».
Les violences médicales ne sont pas des cas isolés. Il est cependant difficile de les comptabiliser car difficile à caractériser. Du côté de l’Etat, aucune enquête globale ne semble être en cours. L’Observatoire national des violences en milieu de santé publie certes chaque année un rapport mais ce dernier ne se focalise quasiment que sur celles commises sur le personnel soignant.
Un type de violence commence néanmoins tout juste à sortir de l’omerta : celles sexuelles. Sonia Bisch, présidente de l’association Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques, parle de plus de 3 600 témoignages reçus en un an et demi. Un chiffre qui ne surprend pas au vu des derniers scandales parus dans la presse. Le dernier en date : début novembre trois nouvelles plaintes pour viol visent Emile Daraï, gynécologue spécialiste de l’endométriose à l’hôpital Tenon de Paris. Elles s’ajoutent aux trois déjà en cours et plus de 150 signalements.
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helshades · 6 years
Note
Je m'interroge sur le "plus d'un tiers" des élèves qui ne sauraient ni lire ni écrire à leur entrée au collège. Je n'arrive pas à trouver d'informations concluantes à ce sujet, pourrais-tu partager des sources ? Honnêtement, l'idée m'effare. Sûr, ma sixième date d'une dizaine d'années, mais je ne me souviens pas que l'illettrisme eût été un problème.
J’ai en tête une étude datant de l’époque où tu faisais ta sixième (2007) sur laquelle je ne parviens pas à remettre la main mais j’ai sous le nez les résultats alarmants d’une étude datant de l’époque où moi j’ai fait ma sixième (1996) parue dans divers journaux sérieux et heureusement conservée sur le site de quelques-uns :
« Un quart des élèves de 6e ne savent ni lire ni compter » Libération, 3 mai 1996.
« Le chiffre de 26% renvoie aux élèves ne sachant pas lire OU pas compter. Nuance d'importance sur ces statistiques volontiers présentées de façon alarmiste. »
… rectifie la pigiste en fin d’article, qui avait dû se faire taper un peu sur les doigts pour un titre certes vendeur mais câblé trop gros.
J’y reviendra.
Le « plus d’un tiers » relève d’une estimation statistique fondée à la fois sur l’observation directe des professeurs en classe et sur la dégradation manifeste du niveau moyen des élèves depuis le milieu des années quatre-vingt-dix.
Il y a plusieurs livres passionnants et terrifiants à la fois sur la question qui, eux aussi, se répondent et se complètent à une décennie de distance :
Le Poisson rouge dans le Perrier. Enquête sur une école au-dessus de tout soupçon, de Marie-Claude Bartholy& Jean-Pierre Despin (Criterion, 1984)
Le Chaos pédagogique.Enquête sur l'enseignement des collèges et des lycées de la République, de Philippe Nemo (Albin Michel, 1993)
La Fabrique du crétin. La Mort programmée de l’École, de Jean-Paul Brighelli (Jean-Claude Gawsewitch, 2005)
Je rajoute sans états d’âme aucun les discussions du forum Neoprofs.org au sujet du niveau des élèves de collège parce que la pratique dépasse de loin les chiffres que minimisent à loisir politiciens, les pédagogues les conseillant, formateurs et théoriciens de tout poil mais surtout de poil libéral. Il faut savoir reconnaître à la droite conservatrice un grand avantage sur toutes autres mouvances politiques et c’est son absence totale d’intérêt pour l’innovation pédagogique en général.
Dans la pratique, donc, on constate une disparité phénoménale, choquante, entre les établissements scolaires en fonction du milieu social d’où sont issus les élèves ; rien à voir avec l’intelligence – on n’est pas plus intelligent pour venir d’un milieu socialement privilégié – mais tout avec l’exposition à des formes de culture presque antagonistes, depuis le berceau jusqu’à l’école. Il y a un long débat à avoir (quand je serai moins défoncée à l’ibuprofène et à la valériane, par exemple.) sur la place que les catégories sociales accordent à l’enfance d’une part, et un autre sur cette nouvelle fracture numérique qu’est la présence des écrans multiples dans la vie des enfants selon le milieu social…
Pour en revenir au sujet de la lecture (et de l’écriture) à l’École et la question initiale, le problème est que, lorsqu’on parle illettrisme, on a tendance à entendre analphabétisme, soit une « totale incapacité à lire et à écrire » ; alors que la plupart des élèves ne sont pas analphabètes au sens strict du terme. Seulement, ils sont incroyablement nombreux à ne savoir que déchiffrer un texte, ne saisissant le sens de textes pourtant excessivement pauvres en vocabulaire que de façon parcellaire. En dehors du fait que la plupart des élèves écrivent de manière phonétique, ils se trouvent incapables d’intégrer des notions même simples par défaut de maîtrise du langage et ne parviennent pas à se faire comprendre d’autrui.
En réalité, la plupart des adultes d’aujourd’hui, passés par le système scolaire national au grand complet, se révèlent dans l’incapacité de s’exprimer à l’écrit sans faire non de simples fautes d’accord mais de véritables fautes de langue révélatrices d’une compréhension incomplète du langage lui-même. Le fait est que le langage courant, largement inspiré de la prose journalistique elle-même réduite à l’état de brève montée en graine, s’est considérablement appauvri, en dépit de tout un lexique managérial lourd et creux ; la plupart des adultes au demeurant maîtrisent très mal les changements de registre de langue, entre argot et langage courant – seuls la bourgeoisie obtient l’accès au registre soutenu, qui permet l’accès à la littérature et au savoir.
Cas d’école :
Arc-en-ciel des compétences et “bienveillance”, par Lucie Martin, prof’ de Lettres en collège
Vous l’aimez bien, Elsa. C’est une élève sympathique, mais elle ne sait pas écrire. Pas du tout. La plupart de ses phrases sont peu compréhensibles à cause d’erreurs de syntaxe lourdes. Non, non, vous ne vous basez pas, méchante comme vous êtes, sur sa maîtrise de la concordance des temps dans un système au subjonctif ! Juste sur un paragraphe un peu développé, une image à décrire, une réponse à formuler sur plus de trois lignes.
Vous auriez bien voulu qu’Elsa arrive à la gommette verte. Même vert clair (oui, il y a du vert clair). Cela vous aurait réjoui autant qu’elle. Mais décemment, vous n’avez pas pu. Elsa n’aurait pas été dupe, et vous n’êtes pas une menteuse. Alors, malgré vos efforts, et surtout ceux d’Elsa, les gommettes sont restées, hélas, dans le rouge ou dans l’orange : « insuffisant »… « fragile »… Mais ce n’est pas « satisfaisant ». Eh bien si.
Elsa et l’arc-en-ciel des compétences : tragi-comédie en un acte
Personnages :
• Le principal du collège : tenu par sa hiérarchie à présenter les pourcentages de réussite exigés d’avance (quelles menaces pèsent contre eux, je n’ai pas encore compris. J’en connais des sympathiques et compétents, pourtant).• Le professeur principal de troisième (traditionnellement abrégé en PP) : ne voulait pas être professeur principal de troisième (et je le comprends). • Le professeur de français : moi.
Un collège, en juin. Tout début juin.
Scène 1 :
• Le professeur principal, le professeur de français. En salle des professeurs, à la récréation.
PP : J’ai vu sur le logiciel que tu n’avais pas validé Elsa.Moi : En effet.PP (regard en biais) : T’es sûre ?Moi : Oui.PP : Bon, je sais, elle a des difficultés…Moi : Elle ne parvient pas à se faire comprendre à l’écrit. Tu le sais très bien.(Silence) PP : OK, on ne la valide pas en français. Je comprends.
Scène 2 :
• Le professeur principal, le principal du collège. La scène se passe dans le bureau du principal.
Le principal : Il y en a deux qui n’ont pas validé toutes les compétences de leur bilan de fin de cycle dans votre classe de troisième.(Silence)Le principal : C’est beaucoup.Silence (non, ce n’est pas beaucoup, comparé à d’autres établissements où les élèves sont autrement plus en difficulté que chez nous).Le principal : la petite Elsa… Elle est gentille comme gamine pourtant !PP : Si je peux me permettre, cela n’a rien à voir. Tout le monde la trouve en effet très gentille.Le principal (agacé) :  Oui, oui, je sais bien, je disais ça… Mais bon, vous êtes sûrs ?!PP : Oui, vraiment, elle a de grosses difficultés à l’écrit ! Elle a fait des efforts, mais cela reste insuffisant, elle est difficilement compréhensible.Le principal (plein d’espoir) : ah, difficilement, mais compréhensible quand même donc !PP : Non, monsieur le principal, vraiment. Décemment on ne peut pas…Le principal : Bon, bon ! Très bien. Je vois. C’est dommage pour elle, c’est tout !
Scène 3 :
• Le conseil de classe réuni en salle de réunion.
Le principal : Ah, Elsa ! (se tournant vers moi) Ah oui, c’est elle que vous ne validez pas en français, c’est ça ?(Les représentants des parents d’élèves froncent les sourcils. De toute façon, c’est connu, je suis une vilaine prof.)Moi : Non, je suis navrée, mais…Le principal : Bon, bon, d’accord. (Se tourne vers le collègue d’histoire) Et vous ? Comment rédige-t-elle en histoire ?Le professeur d’histoire (lance des regards gênés à sa collègue de français) : Je… Non, elle a de vraies difficultés, je ne reviens pas sur ce qu’a observé Madame Martin, vraiment, je…Le principal : J’ai compris. Vous ne la validez donc pas.
Scène 4 :
• Le bureau du Principal
Le Principal valide les compétences d’Elsa, seul devant son ordinateur.
(Le rideau tombe)
Cela se passe ainsi dans mon établissement. Et dans d’autres. Pas dans tous. Je ne comprends pas trop pourquoi : pour soutenir le gentil élève face aux méchants profs et lui donner la chance qu’ils voudraient lui refuser ? Pour avoir de bons pourcentages de validation des compétences ? Je ne sais pas, vraiment, sincèrement.
On nous parle de « bienveillance », il ne faut plus porter de jugement sur les résultats d’un élève, bannir de nos appréciations tout commentaire négatif, pointer uniquement les réussites et en trouver coûte que coûte. Était-ce si malveillant de notre part d’alerter un élève sur ses difficultés, son manque de travail, son attitude ?
Au final, notre avis n’a de toute façon aucune valeur. L’élève passe en seconde, sans avoir validé tout son bilan de fin de cycle, sans avoir son Brevet, sans avoir la moyenne, sans avoir prouvé à quiconque qu’il était capable de poursuivre une scolarité longue sans aller vers un terrible échec. Ce n’est pas grave, rien n’est exigé pour le passage en seconde, juste que l’élève et sa famille le veuillent. Alors, j’aurais bien pu la valider, la petite Elsa. Saleté de conscience professionnelle.
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LE PROJET FOU ÉTAPE 1 : Définition et plan
Tout est parti d’une de mes énièmes pérégrinations le long de l’internet Même confinement étant, mes envies de voyages n’avaient pas cessé Couplées avec mon esprit contraint à ne compter que sur lui-même pour réfléchir, comme un chien jouant avec sa propre queue, une idée a émergé Je me suis dit : Lisons Puis : Lisons BEAUCOUP
J’ai déjà évoqué ma passion pour les listes, ainsi que celles pour les projets impossibles à tenir J’ai aussi été aidé aussi par les vidéos d’Emile Roy, dont le charmant accent nous parle de ses défis lectures (l’entendre parler avec émotion du Rouge et Le Noir te redonne franchement envie de lire) avec autant que passion que moi lorsque j’apprends qu’Arte a mis en ligne un reportage sur une star fraichement redevenue populaire et sûrement morte d’une overdose sur YouTube 
Tel un romantique sur son rocher, ma plume se porte avec plus d’entrain vers la poésie et le théâtre - J’aime à penser que ce n’est pas par facilité – tandis que mes lectures se résument tout de même à un bon nombre de romans et surtout d’essais théoriques À mon grand regret, la poésie et le théâtre peinent depuis mon entrée au lycée à se faire une place dans ma bibliothèque
Pourtant résolu de contrer avec mes petits bras frêles la suprématie du roman J’ai donc scellé mon destin : JE LIRAI DU THÉÂTRE ! Mea culpa : je suis poète à mes heures perdues, j’en suis très mauvais lecteur cependant
L’issue de cette année étant plutôt incertaine, j’ai convenu avec moi-même qu’il était nécessaire pour moi de lire assez de théâtre pour que la dernière image que je puisse posséder si la mort venait à se pointer serait une image de mes proches certes, mais d’eux sur les planches, en costume moliéresque, le menton haut levé déclamant des alexandrins
Ou nus, comme le voudrait le nouvel uniforme contemporain, plus moralement discutable lorsqu’il s’agit de s’imaginer son paternel (quoi que, merci Angelica Liddel*)
Quand je disais beaucoup, je pensais à ces listes que certains journaux pas du tout spécialisés, ou certains bloggeurs, encore moins spécialisés dirons-nous, (oui on est relou et alors, on ne lâchera pas) rédigent et intitulent sobrement :
CENT LIVRES À LIRE AVANT DE MOURIR
Charmante idée que d’établir en détail le plan du marathon menant à notre mort autant intellectuelle que physique Je ne vais pas mentir, j’aime ces projets englobants qu’on ne tient jamais jusqu’au bout et qui ont le mérite de me rendre euphorique pour une durée variable Être productif et euphorique, quoi d’autre ? En bref, j’avais pour but à présent de dénicher une édition SPÉCIALE THÉÂTRE dans les tréfonds des skyblog et autres Télérama et de sagement m’en délecter Quelle ne fût pas ma déception de voir qu’aucune liste de ce genre n’avait vu le jour
Énée brûlé jusqu’au crâne, le monde rose dans lequel le théâtre occupe la vie de chacun dans lequel j’évoluais n’existait pas PURE CHIMÈRE   Le théâtre n’est pas POPULAIRE, dans aucun sens du terme
Autre indicateur flagrant, le contenu de ces fameuses listes ne comportait que très peu de textes dramatiques, voire, à un ou deux Shakespeare près, pas du tout Mu par une vague d’injustice mêlée à un peu de déception désespérée, j’ai décidé de dessiner moi-même les contours de la liste de mes rêves
Au menu ce jour donc :
CENT CINQUANTE OUVRAGES DRAMATIQUES À DÉGUSTER SANS MODÉRATION
Plus ou moins raffinés, de l’Antiquité baby à nos plus loufoques auteurs-dramaturges-plasticien-performateur contemporains (ces barbares), en passant par les LÉGENDAIRES CLASSIQUES si chers à Madame D., professeure de français dans un lycée privé de province dans lequel j’ai purgé ma peine, et ses éminents collègues Le plaisir est sans limite !!
On y aura placé aussi bien sûr quelques perles non-francophones édulcorées par la traduction
(Bien sûr, si l’envie vous prend de lire Lars Norén* en suédois, grand bien vous fasse, en attendant, la majorité de la population amatrice de théâtre sera contrainte de se satisfaire de la version française)
On applaudit tout de même dans la foulée Peter Handke*, qui transporte lui-même ses pièces de l’autrichien au français (and i find it beautiful) à notre plus grande joie
J’ai essayé d’intégrer un corpus d’auteurs.rices diversifié (même si je ne vous cache pas que ce sont essentiellement des hommes, et blancs, patriarcat oblige) et large au niveau des époques
Reste que cette liste est n’est aucunement exhaustive, qu’elle ne représente que le travail de listing d’un individu qui aime le théâtre contemporain plus que son âme et qui donc possède un regard orienté sur le théâtre (Comédie Française, je vous hais, mais votre répertoire est très intéressant pour l’élaboration de listes, sachez-le)
J’ai tout de même fait en sorte de rendre cette liste la plus éclairante possible : Le but est de vous guider le long du grand boulevard qu’est le théâtre et de faire en sorte que vous vous arrêtiez dans un maximum d’enseignes La liste est à présent PUBLIQUE (et pimpée par mes soins) 
Libre à vous de la partager, d’y faire une sélection, d’apporter des corrections (faites-les moi parvenir si c’est le cas), d’ajouter, de retirer, de l’imprimer et de la balancer tel un tract dans les rues (ne la jetez cependant pas sur la voie publique, éco-conscious citizen que vous êtes)
Cette liste a pour but d’être utile, à n’importe qui*** *** surtout à n’importe qui
J’espère qu’elle le sera, dans les faits, à quelques-uns Vous êtes totalement libres
Quant à moi, je le suis moins Dans ma quête de sens commun, je voulais qu’elle soit accessible et utilisée par tous, dans ma quête de sens personnelle, je me suis lancé un défi La liste en l’état est faite pour être LUE Dans mon cas, elle est faite pour être lue EN ENTIER
Je dévoile à présent le beau pétrin dans lequel j’ai décidé de me mettre Cent-cinquante ouvrages, à raison de six ou sept par mois, cela en fait environ dix-huit pour tout lire (vingt-quatre si je me résous à n’en lire que quatre par mois) Je m’engage donc pour les trois prochaines années (deux et demi plus précisément, mais il convient de prévoir une marge liée à la paresse et aux divers mental breakdowns à venir) J’aspire à avoir fini lors de mon entrée en M1, c’est dire (vais-je jamais entrer en Master, telle est la vraie interrogation)
La règle est simple, à partir du premier jour de juin, je m’engage à tenter jusqu’au bout de cette épopée dramatique, et du mieux que je peux
Je ne cache pas mon excitation face à ce genre de projet Ça me permet de me projeter en avant, chose que j’ai beaucoup de difficultés à accomplir en temps normal Mais je ne me suis rien promis, si ce n’est que d’en retirer un rythme de lecture assidu et une culture un peu moins parcellaire au bout du compte Certains diront qu’il est stupide de s’imposer des quotas, que la lecture est faite pour être libérée de toute contrainte, délivrée de tout profit
OUI MAIS
Le petit paresseux que vous lisez présentement a besoin de tenir ses comptes pour s’y mettre correctement Et il ADORE ÇA Pourquoi lui retirer ce plaisir ?
Nous y voilà donc, à une vingtaine de jours de la grande ligne de départ, je vous révèle mon plan d’attaque L’objectif est à la fois de lire et d’en résumer les péripéties ici, quand l’envie m’en prendra Je reste très flou, et c’est tant mieux, je suis aussi resté très flou avec moi-même quant à la performance que je m’apprête à livrer Nous verrons bien où cela nous mène
Vous avez toute une vie pour lire ces ouvrages, en ce qui me concerne j’ai trois ans Il ne me reste donc plus qu’à nous souhaiter à tous une bonne lecture
*Tous ces auteurs sont à découvrir dans la liste bien sûr
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yesakademia · 5 years
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Avis de Jazz, Guhir, Inde ; semaines 2, 3 & 4
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Semaine 2
Si la dernière fois j'étais un peu sceptique face à la vie indienne et tout ce que ça impliquait, j'ai dès le lendemain commencé à changer d'avis. Et cela est sûrement dû à ma famille indienne et son hospitalité. En effet, quand nous avons commencé à nous habituer à l'emplacement de nos maisons, il a été évident que nous allons nous rendre visite le plus souvent possible. C'est ainsi que nous avons découvert des familles d'accueil autres que les nôtres, où les enfants prenaient plaisir – avec un peu de peur et de timidité aussi – à venir à notre rencontre.
Ça été particulièrement profond avec la famille de Keren où les enfants, Niha, Kasturi et Drone ont accepté notre présence très facilement dans leur quotidien. Et ceci s'est créé avec les danses que nous avons faites ensemble ou même le partage de nos affaires.
Pour ma famille, j'ai eu vraiment l'impression d'appartenir à leur famille quand je suis tombée malade. J’ai eu de la fièvre puis mes intestins ont émis une protestation à la nourriture locale. Mais c'est vraiment l'intérêt et la douceur que me portait ma mère, qui ont renforcé nos liens. J'étais comme un de ses enfants. Elle m'a préparer de l'eau sucrée sous les bons conseils de Tasnim, ma référente, acceptant également de me faire un plat à part pour que j'aille mieux.
En ce qui concerne les Indiens de RG, je pense que nous avons été les plus proches au workshop english-francais, ou grâce à la bonne gestion de Keren et Jyoti, nous avons pu réellement créer un lien entre les deux groupes. Les indiens nous ont d'ailleurs avoué s'être amusés. Je me doute que la sortie jusqu'au cascade a-t-elle aussi dû raffermir les liens mais j'étais au fond de mon lit, malade.
En soit à mesure que le temps passe je me rends compte à quel point cette aventure me fait sortir de mon confort. Mais surtout il y a un réel prisme de l'humanité auquel je n'avais pas accès en France et que je découvre. Sûrement la semaine prochaine, j'en apprendrais plus.
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Semaine 3
Je pense que quand les staffs de YAKA disait que nous apprendrions beaucoup pendant le voyage, je les sous-estimais. C'était peut-être un peu orgueilleux de ma part mais j'espérais surtout être utile au village et découvrir de nouvelles personnes. Mais c'est tellement plus.
En l'occurrence, le voyage que je suis en train de vivre n'est pas seulement une sorte d'étude sociologique et culturelle envers l'Inde. J'apprends aussi beaucoup de moi. Je ne sais pas vraiment si pour le blog c'est ce que les staffs attendent mais c'est ce dont j'ai envie de parler. L'apprentissage que je vis au fur et à mesure des semaines.
Ne nous voilons pas la face, le voyage en Inde n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. Peut-être est-ce dû à un peu trop d'attentes, ou au contraire à un manque réel d'attente. Je me dis que j'aviserai une fois le moment venu, et je pense que cela m'a permis de vivre les premières semaines d'une manière presque enfantine. Je regardais, j'apprenais, je m'émerveillais, en oubliant presque pourquoi j'étais venue. Non, c'est faux. J'avais toujours cette pression, cette petite voix qui me disait que le temps passait vite et que je n'avais toujours pas de projet de développement. Ce qui m'a parfois dérangée, parce que je n'avais pas tout mon confort, parce que j'étais dépaysée, parce que je n'avais pas mon entourage habituel pour dire que je me prenais trop la tête. Que je ne vivais pas assez.
Ce qui explique que quand les Indiens de RG ont été renvoyé à Mumbai, j'ai préféré expliquer que leurs actes étaient irréfléchis et pas, que possiblement, si j'avais fait l'effort de plus les intégrer, plus discuter avec tous, certains, les plus motivés, seraient restés. Bien que je sache qu'avec des "si" on refait le monde, maintenant, j'ai assez de distance pour me poser ces questions. Aussi peut-être est-ce que j'étais un peu trop centrée sur moi, et pas assez ouverte. C'était moi, mes attentes, mes envies, mes peurs, mon incapacité à ne pas juger quoi qu'il se passe.
Je pense que si Tasnim, ma référente, n'avait pas cette faculté de pointer certains défauts, certaines exagérations, certains sentiments que je prenais pour des faits, je serais toujours la même. Alors même si je devais expliquer ce que j'ai fait cette troisième semaine, je ne pourrais que dire, que je me suis beaucoup plainte, que j'ai préféré me cacher derrière mon groupe d'amis francophones et que j’ai l’impression que je ne me suis pas suffisamment intégrée dans ma famille d’accueil.
Mais si j'en parle maintenant c'est que j'ai vu là où la-bas blesse et que maintenant c'est du passé.
Je peux dire simplement que j'en apprends tous les jours.
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Semaine 4
Pour mon dernier blog au lieu de raconter des faits, j’ai préféré raconter un avis personnel. Une introspection que j'avais pu faire au fil des jours. Je ne sais pas si cette semaine 3 au 11 août a été décisive pour mon voyage mais je le pense quand même. Et ce, pour plusieurs choses.
Premièrement, j'ai appris à relativiser. Il en va normal qu'avec ce voyage, des tensions peuvent éclatées, des réactions qui devraient être simples prennent une trop grande ampleur. Ça a été mon cas. Sans forcément rentrer dans les détails, le fait que je sois presque obligée de cohabiter avec tous les lauréats français et ce, avec qui certaines tensions avaient éclos, m'a forcé à mettre mon ego de côté.        
Mais pas seulement, déjà que j'avais du mal a exprimer mes sentiments, il a fallu que j’aille à l'encontre de ma nature profonde pour clarifier des choses, donner mes impressions et ne pas critiquer. Encore chapeau bas à Tasnim, qui a su me rappeler que mes émotions et mes ressentis ne pouvaient être jugés, puisque ce n'était, au fond, qu'un ressenti.
Par la suite, après cet événement qui m'a, soyons honnête, rendu très fière de moi, je pense que j'ai pris le temps de tout reprendre à zéro. Je voyais un peu d'une autre manière le voyage. Je pense qu'il fallait d'abord que j’extériorise certaines choses, que j'en accepte d'autres pour aller de l'avant et ne plus compter les jours.
Le fait également que j'ai trouvé mon (enfin mes) projets de développement m'a redonné le sourire. Je savais maintenant où j'allais. Et avec cela, j'ai pu approfondir plus encore les relations entre les villageois et moi. Ça a commencé juste par des visites de courtoisie pour leur demander ce dont ils avaient besoin, ou même quels livres ils désiraient pour la bibliothèque que je voulais construire. L'engouement des villageois m'ont aussi permis de discuter de leur vie et de leurs passions. C'était vraiment plaisant de voir à quel point, malgré la différence de langue (Marathi/ français) nous pouvions nous comprendre, avoir les mêmes besoins. Bien sûr c'est grâce à Sandeep et sa capacité à parler Marathi que nous avons pu poser toutes nos questions, et même peut être comprendre ce que vivaient les villageois.
C'est derrière cette compréhension que nous étions tous un peu fébriles de retourner à Mumbai. Déjà pour la nourriture, car nous aurons l'occasion de manger autre chose que de la nourriture indienne pure. Mais aussi parce qu'avec ça, nous avions nos projets en tête. Nous pouvions profiter du forum l'esprit plus léger. Guhir était pour après.
L'école de Latta a été un peu comme la cerise sur le gâteau. Je ne pourrais décrire à quel point les deux jours avec les écoliers ont été enrichissants.     Déjà par leur compréhension et leur volonté d'interagir avec nous. Nous avons appris l'alphabet du langage des signes d'une main et des deux. Nous avons visité des classes, vu comment les élèves s’épanouissaient. C'était tellement incroyable que cela m'a permis de revoir ce que je voulais faire. Que de réflexions après tout...
Mais il y a eu aussi de l'action. Quand bien même nous devions avoir en tête le forum, le premier jour, afin de préparer un défilé pour la fête nationale, nous avons nettoyé la cour, enfants sourds, professeurs et lauréats, main dans la main. C'était peut être éreintant mais j'ai adoré participé.
Pour le reste, nous en sommes à définir tous les rôles, revoir le planning et s'agencer pour être au mieux pour le forum. C'est intéressant, pas forcément éreintant, mais je suis certaine que si nous avions été plus actifs dans les préparatifs tels que le contact des partenaires, j'aurais cette impression de m'être deux fois plus engagée pour le forum.
Enfin , il n'empêche que beaucoup de choses cette semaine se sont passées. Beaucoup de remises en question. Beaucoup de ressentis avoués. Beaucoup de questions. Et selon moi, c'est vraiment ça YAKA. Cette recherche du meilleur. Ce contact humain, certes imparfait mais tourné vers le meilleur.
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J-17-👑
Helloooo guys,
How are you ? Today was sooooo amaaazing! (Bon, je m'arrête là, je n'ai plus de vocabulaire (ah oui la couronne à côté de J-17 ça veut dire que c'est Marie qui écrit)).
Cet après-midi : Shooter Time 1.0 avec Professeur Nate 🙌🏼 Règle numéro 1 : agir comme si l'arme était chargée tout le temps et NE PAS POINTER SES CAMARADES (d'accord Marie ?!) Règle numéro 2 : VISER. (D'accord Margaux ?!) En vrai c'était génial mais on pense avoir quelques bleus au niveau de l'épaule.
Nous avons tiré avec un calibre 40 et un “pistol” (on n'est plus sûre des noms des armes..). Au shooter Time 2.0, on aura un riffle en plus (Sniper 😍).
Margaux : “Marie shot the poop” (😑) Marie : “They are so heavy”
On vous donne des nouvelles rapidement.
Xoxo-M&M-🌸👑
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