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theatremassalia · 4 years
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Malgré le confinement qui a interrompu l’atelier théâtre des élèves du collège belle de mai, Hélène Arnaud, artiste, et Sophie Bacq, enseignante, ont continué à entretenir le lien avec les élèves de la 5ème.
De retour au collège, nous avons entrepris un atelier pour construire des koinobori en tissus et Hélène a souhaité restituer ce travail ainsi que les haikus à travers lesquels les élèves ont exprimé leurs pensées et émotions.
Elle a créé cette vidéo et composer un texte pour raconter ce parcours :
« Nous aurions dû présenter en juin sur le plateau de la Friche Belle de Mai une adaptation du texte de Jean-Paul Alègre : 
Moi, Ota, rivière d'Hiroshima :  
Le matin où la nuit est tombée.
Nous savions que ce texte qui raconte Hiroshima à travers le témoignage de celle qui a tout vu, la rivière Ota et la correspondance d’Akimitsu à son petit frère Yoshi nous demanderait un travail exigeant mais qu’il nous bouleverserait.
Nous étions prêts à chercher, à inventer un spectacle mêlant théâtre documentaire et tableaux vivants reproduisant des estampes japonaises. 
Mais voilà qu’en mars ... l’école s’est arrêtée du jour au lendemain.
Puis... tout s’est arrêté, 
mis sur pause.
 Confinés, éloignés les uns des autres, nous avons malgré tout continué à travailler autour du texte, 
à garder un lien, 
à parler de tout et de rien, du temps ou de recettes, 
à tenter de construire une parole ensemble, 
construire ce qui serait notre récit commun.
 Ces jeunes gens ont tous voulu y participer, malgré une situation parfois complexe et difficile au quotidien.
 Ils ont nourri, chacun à sa manière, cette nouvelle proposition. 
 Et grâce à l’écoute bienveillante de leur professeure Sophie Bacq, ils ont créé cet objet, ont fabriqué un koinobori, ont écrit des haikus - témoignages des pensées, des doutes, des peurs mais aussi des espoirs et émerveillements qui les ont traversés pendant ces longues semaines de confinement.
Je suis touchée par leur désir, si fort, de faire naître une parole du chaos,
De dire parfois avec une simplicité déconcertante l’impermanence des choses...
J ai tenu à partager cette parole sans y changer le moindre mot. 
Brute. Vivante. 
Bonne route, petits dragons ! »
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theatremassalia · 4 years
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Les Confinettes Massalia #6
Déconfinement en mode spectacle vivant
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Durant huit semaines, nous avons donc été reclu·se·s chez nous...
Ensemble, via les outils numériques, nous avons pris en charge les spectacles et les actions culturelles prévues ce printemps et continué à préparer la prochaine saison, malgré les incertitudes. Quand le déconfinement s'est annoncé, nous avons tous exprimé notre envie de nous retrouver. Privé·e·s du public et des artistes, nous ne pouvions rester séparé·e·s plus longtemps.
Le Théâtre Massalia, ce n'est pas un théâtre, c'est une équipe.
Ce sont 10 personnes qui fabriquent ensemble la mise en lien de 20 à 25 équipes artistiques par saison avec quelques milliers de spectateurs. Ce sont des idées, un engagement, des compétences mais aussi de l'humour, de la bonne humeur et une émulation commune qui permet à chacun·e de donner le meilleur de soi même.
Alors le 12 mai, nous avons passé la porte des bureaux.
Nous nous sommes lavé les mains avant d'y entrer et ce, plusieurs fois dans l'après-midi. Nous avons respecté la distance nécessaire ou porté nos masques. Mais nous avons surtout partagé une longue réunion d'équipe et le soir, avant de nous quitter nous avons bu une bière au soleil, sur la place des Quais de la Friche. C'était si bon d'être à nouveau ensemble, de partager nos anecdotes, nos doutes et nos espoirs !
Depuis le 18 mai, nous  accueillons en résidence au petit plateau Anima Théâtre pour un temps de répétition de la future création de Yiorgos Karakantzas, Rebetiko. Il fut encore question de lavage de mains, de masques et de distances. Mais la compagnie a retrouvé un espace de travail et sera avec nous jusqu'à la fin du mois. La mission artistique a repris sa place.
Le public nous manque. Nous imaginons déjà de multiples façon de le retrouver.
Mais, aura-t-il envie de nous rejoindre le moment venu ? À quoi aspirera-t-il ? Ces questions nous occuperont sans doute beaucoup dans les prochaines semaines...
A bientôt, donc ! Nous l'espérons !!!
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theatremassalia · 4 years
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Les Confinettes Massalia #5
Un peu de notre quotidien loin de vous C'est tous les vendredis C'est court C'est drôle …enfin pas tout le temps Et surtout ça nous fait plaisir !
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“Comme on nous parle“ par Nathalie
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“On fait quoi du coup ?” par Fanette
Réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, enfoncer des portes ouvertes, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, enfourcher le tigre, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, utopie concrète, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, éducation artistique et culturelle, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer, réinventer…
Intervention culture Emmanuel Macron - 06/05/2020
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“Prendre part” par Camille
Ma semaine a été rythmée par les propositions d'Hélène et Claire, artistes intervenantes auprès des classes de 6ème et 5ème du Collège Belle de Mai. Face à une impuissance pour combler des besoins primaires qui manquent, on s'emploie à innover pour garder le lien que nous avons tissé pendant les ateliers. Deux créations pour deux univers : - Une illustration pour la couverture de "Muttnik - le livre dont tu es le héros / l'héroïne" à destination des 6ème et leur meute "Dark Dogs" - un origami Koi nobori (carpe koi) pour Kodomo No Hi, la fête des enfants, qui rejoindra les créations des 5èmes.
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“Charade” par Sabine
Mon premier est indispensable si vous ravaudez Le genre de mon second a été tranché très jeune par Casanova Mon troisième s'est fait au passé simple Mon quatrième est un cap ou une péninsule Mon tout : après la pluie le beau temps!
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"Plus on est de fous, mieux on évite la camisole" par Jérémy
Une claque. Cette phrase m'a mis une claque. Mais une belle hein. Le confinement c'est aussi l'isolement. De mon côté, le monde, les gens me manquent beaucoup et ça pèse au quotodien. Mais tout s'aggrave quand je pense à d'autres dont l'isolement n'est pas une parenthèse. Bref.
On se revoit vite et on essaye d'aller "plus loin que l'horizon ?" Parce qu’apparemment "c'est bien mieux que le bout de son nez".
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“Je veux être libre” par Marion
Titre carrément d’actualité. Ici, la version sans musique mais avec bruitages qui m’a littéralement fait mourir de rire !
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“Un peu d'exercice avant le déconfinement” par Pascale
Et puisqu'il va falloir attendre pour retrouver le chemin des théâtres, la chorégraphe Anne Teresa De Keersmaeker nous livre les mouvements de sa pièce “Rosas danst Rosas” ... Et bien dansez maintenant !
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“Drôle de semaine ...” par Emilie
... passée à préparer notre retour, très partiel, dans les bureaux. Je suis devenue spécialiste (pas experte) en protocole sanitaire de toutes sortes, jusqu'à un petit écœurement... Mais au moins, je me réjouis de penser que nous allons nous retrouver et que nous accueillerons une équipe artistique en résidence la semaine suivante. Nous savons si peu ce que nous pourrons proposer au public dans les mois à venir ! Alors savoir que nous ne sommes pas tout à fait défaits de la relation aux artistes est bienfaisant. Tout cela ne m'a pas laissé beaucoup de temps, mais j'ai eu recours aux conseils du Gyptis pour me changer les idées. N'hésitez pas à fouiller leur catalogue et à contribuer à la cause de ce cinéma fermé pour un moment encore, en allant sur : https://www.la-toile-vod.com/cinemas/gyptis Il y a de vraies pépites.
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“Assez poète pour que la vanité humaine disparût" par Guillaume
"Je suis ambitieuse pour l'humanité; moi je voudrais que tout le monde fût artiste, assez poète pour que la vanité humaine disparût."     Louise Michel
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theatremassalia · 4 years
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Les Confinettes Massalia #4
Un peu de notre quotidien loin de vous C'est tous les vendredis C'est court C'est drôle …enfin pas tout le temps Et surtout ça nous fait plaisir !
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"Rien n’est solitaire, tout est solidaire” par Guillaume
“Rien n’est solitaire, tout est solidaire. L’homme est solidaire avec la planète, la planète est solidaire avec le soleil, le soleil est solidaire avec l’étoile, l’étoile est solidaire avec la nébuleuse, la nébuleuse, groupe stellaire, est solidaire avec l’infini. Ôtez un terme de cette formule, le polynôme se désorganise, l’équation chancelle, la création n’a plus de sens dans le cosmos et la démocratie n’a plus de sens sur la terre. Donc, solidarité de tout avec tout, et de chacun avec chaque chose. La solidarité des hommes est le corollaire invincible de la solidarité des univers. Le lien démocratique est de même nature que le rayon solaire."
Victor Hugo, Proses philosophiques
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”Manifs 2.0” par Sabine
Ce 1er mai, les manifs se dérouleront soit aux fenêtres, soit en mode 2.0 … je vous recommande ce documentaire sur "L'histoire du monde ouvrier européen", à ne pas manquer!
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“Comme une envie de danser dans la rue” par Marion
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“Les souvenirs restent!” par Fanette
D’humeur lugubre. Philippe Grombeer est mort. Le Covid embarque … les souvenirs et les Doms restent ! >>> https://bit.ly/PhilippeGrombeer Philippe Grombeer était notamment directeur du Théâtre des Doms en Avignon et des Halles de Schaerbeek à Bruxelles.
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“Une semaine en 35 notions + 2 questions vitales!” par Nathalie
saison 20-21/réjouissante/Incertaine beau temps/Mauvais temps le confinement c'est mieux quand il fait beau ou quand il fait moche? confination/déconfination hygiène/hygiénisme allons-nous nous refaire la bise ? cagnotte/dons/ première nécessité congés payés/chômage partiel = CP manque/vide/transmission/théâtre écrans/ surconsommation et après/ trop tôt annulé/ reporté espoir/désespoir sécurité sanitaire/ sécurité affective sociabilité/ distanciation sociale éducation/Instruction essentiel/nécessaire/fondamental
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“Verdir le confinement” par Emilie
Comme je souhaite ardemment que cette difficile période soit propice à faire évoluer (un peu) les choses dans le bon sens, je tâche de la mettre à profit pour continuer à diminuer mon empreinte écologique. Je m'essaye donc, avec toute la famille, à la cuisine végétarienne et écolo : très belle réussite pour le chili veggie, pas compliqué et très savoureux, beaucoup de satisfaction aussi avec le burger végétarien et une expérience insolite avec les cookies betterave-chocolat... J'en veux encore !!!
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“Découvrir” par Pascale
C'est le moment d'aller s'abonner au site Tënk et de découvrir de nombreux documentaires super chouettes, dont la pépite de Peter Watkins, “Edvard Munch”. https://www.tenk.fr/tous-les-films
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“Un aperçu de ma bibliothèque” par Camille
Quelques livres qui m'accompagnent pendant ce confinement. - Des livres pour rêver - Des livres pour s'émanciper - Des livres pour se divertir - Des livres pour réfléchir - Des livres pour se mettre en pause ...
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“Un brin de folie et de flûte” par Jérémy
Cette semaine, le confinement pèse un peu sur mes réflexions. Donc pourquoi ne pas mettre son cerveau en pause et bouger la tête devant le clip musical le plus étrangement entraînant de l'internet ?
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theatremassalia · 4 years
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Les Confinettes Massalia #3
Un peu de notre quotidien loin de vous C'est tous les vendredis C'est court C'est drôle …enfin pas tout le temps Et surtout ça nous fait plaisir !
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“Lecture de mon ami Sacha” par Camille
«Les jours commencent et finissent dans une heure trouble de la nuit. Ils n'ont pas la forme longue, cette forme des choses qui vont vers des buts : la flèche, la route, la course de l'homme. Ils ont la forme ronde, cette forme des choses éternelles et statiques : le soleil, le monde, Dieu. La civilisation a voulu nous persuader que nous allons vers quelque chose, un but lointain. Nous avons oublié que notre seul but, c'est vivre et que vivre nous le faisons chaque jour et tous les jours et qu'à toutes les heures de la journée nous atteignons notre but véritable si nous vivons. Tous les gens civilisés se représentent le jour comme commençant à l'aube ou un peu après, ou longtemps après, enfin à une heure fixée par le début de leur travail ; qu'il s'allonge à travers leur travail, pendant ce qu'ils appellent "toute la journée" ; puis qu'il finit quand ils ferment les paupières. Ce sont ceux-là qui disent : les jours sont longs. Non, les jours sont ronds [...].» "Rondeur des jours" Jean Giono
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"Je confine, tu confines, il confine...” par Emilie
Cette semaine, j'ai regardé la pluie tomber avec un certain plaisir, comme elle allait arroser finement mes petites plantations du confinement : deux fraisiers, un plants de tomates cerise et des radis en pagaille. Et puis le soleil est réapparu et avec lui, s'est épanouie la première fleur de fraisier. Une belle promesse de gourmandises à venir et le rappel apaisant du cycle de la nature... Et comme j'ai reçu enfin le recueil de partitions commandé pour ma reprise du piano, je travaille tous les jours avec plus du plaisir encore qu'aux premiers jours : des morceaux simples mais mélodieux sonnent sous mes doigts, miracle!
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“Petit hommage” par Sabine
C'est pour moi l'occasion de la chanter avec délectation sans faire de yaourt ;-)
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"Les mots bleus" par Jérémy
Christophe est parti. Un monstre de poésie est parti. On se console en réécoutant tout de lui. Et dans cette optique, je vous invite à vous laisser surprendre par la reprise vraiment magique des “Mots Bleus” par Johan Papaconstantino.
Belle écoute...!
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"Encore mieux …" par Pascale
Je ne me lasse pas de la version des “Mots bleus” d'Alain Bashung, the best one !
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“Comme un besoin de faire entrer la colline à la maison” par Fanette
Lunetière, thym, sisymbre, pissenlit, lilas d'Espagne, romarin, iris... découvrir la beauté et la simplicité des fleurs des champs, l’agréable compagnie des « mauvaises herbes », apprécier leurs doux effluves et s’extasier de leur longévité!
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“Les marionnettes” par Marion
Je cherchais une chanson emblématique du chanteur Christophe et comme une évidence, je suis tombée sur “Les marionnettes”, interprétée en live en 1965 !
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“La Chouette, ma voisine”par Nathalie
(non, je ne suis pas en train de traiter ma voisine de "vieille chouette"!!)
J’habite en centre ville, près de l’école St Joseph-Madeleine à Marseille. Une chance car cette institution bénéficie de grands espaces et d’une multitude d’arbres et de bosquets. En ce moment, vous vous en doutez, c’est tranquille dans la cour ! La faune qui y a ses habitudes en profite pleinement. Une des habitantes discrètes des lieux est une chouette. On l’entend de temps en temps le soir, elle nous gratifie de son hululement si caractéristique, comme ça ...
Cette semaine, de nouveaux cris et un peu de mouvement m’ont interrogé. Pas le hululement de d’habitude mais plutôt une sorte de cri, un peu comme ça. Patience et veille tardive ont payé, je réussis enfin à apercevoir cette voisine pudique. Un soir, puis un autre soir. Un vol furtif à chaque fois. Un bonheur ! L’impression d’avoir aiguisé mon sens de l’observation, de me sentir un peu pisteuse du haut de mon balcon (je vous recommande d’ailleurs la lecture, parfois un peu ardue, de « Sur la piste animale » de Baptiste Morizot) Depuis, j’ai fait quelques recherches. Voici donc, un chouette article où l’on apprend qu’il y a plein de couples de Chouettes Hulotte à Marseille, et d’autres chouettes sons.
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“Un retour” par Guillaume
Pour des quinquets nuancés à ses imposantes courtines, Que l'écorce nitescente chavire en orpheline, Quand la fatale obscurité saigne ses traits typiques S'annonce la griffe, saisie par son étendue cryptique.
Désignée comme un passage construit dans l'infinité, Le temps convié se dévoile en acolyte révéré. Une pléiade conjuguée sans distinction assouvie, Dans la résidence rattachée de chaque cœeur, chaque génie.
La ferveur animée, son abondance inépuisable, Parmi duquel s'éternise son destin imperturbable. Un signe tangible affirmé de l'imagination Dont elle s'abreuve de surprise par l'évasion.
A l'imminence d'une insolite destination, La lutte en refus de sa propre annihilation. Dans un jeu d'exhalaison combiné fleurant de saveurs, Fait émerger le concours providentiel des couleurs.
Le safran aménage son itinéraire ignoré, De ce zéphyr portant la coque sur une voile habitée. Puis l'accostage dessine cet instant certain, inédit: La survenance de nos œuvres par l'accueil des rêveries...
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theatremassalia · 4 years
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Les Confinettes Massalia #2
Un peu de notre quotidien loin de vous C'est tous les vendredis C'est court C'est drôle ...enfin pas tout le temps Et surtout ça nous fait plaisir !
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”En attendant ... pour de vrai” par Pascale
À la radio, J'ai entendu parler du  roman de Rebecca Lighieri, "Il est des hommes qui se perdront toujours" (édition P.O.L) qui est paru peu de temps avant le confinement. Le roman se passe dans les années 90 dans une cité à Marseille et d'après les critiques entendues c'est un véritable petit bijou ! En attendant de pouvoir découvrir le livre "pour de vrai", voici un lien relayé par la librairie L'Histoire de l'œil dans sa confi(lec)ture#1 qui permet déjà un petit avant goût ... vivement le déconfinement !
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“Évasion quotidienne” par Sabine
Dans le sillage d’Ulysse avec Sylvain Tesson. L’Odyssée revisitée. J'ai passé ma semaine au rythme de cette évasion quotidienne que j'attendais avec impatience... j'adore ! > Voir les 5 premiers épisodes 
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Quête géopoétique Sylvain Tesson s’empare de l’"Odyssée" d’Homère pour retracer les dix ans d’errance du vainqueur de la guerre de Troie. S'inspirant des reconstitutions cartographiques de l'helléniste Victor Bérard (1864-1931), cette quête géopoétique l’entraîne sur les lieux jalons du poème qu’il arpente en compagnie d'habitants et de spécialistes (philosophes, vulcanologues, archéologues…). À la lumière des enseignements tirés du récit homérique, écrit au VIIIe siècle avant J-C, ce fascinant carnet de voyage livre aussi une puissante réflexion sur l’homme et la société contemporaine.
PS : c'est ça que je veux faire quand je serais plus grande!
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“De la puissance des chefs d'œuvre...” par Emilie
Cette semaine, vacances scolaires obligent, le rythme de ma maisonnée est un peu différent. Un long week-end a fait du bien et tant mieux, car le nouveau cadre fixé par le Président, s'il nous permet de nous projeter un peu, enfonce le clou des annulations et éventuels reports. Il est évident que la réouverture des lieux culturels n'est pas pour tout de suite et nous devons envisager que les troubles persistent longtemps. Alors, pour me changer les idées, je regarde les longs films du répertoire cinématographique que la télévision publique propose. “Barry Lindon” d'abord, puis “Paris-Texas”. Ah, “Paris-Texas” !... celui-ci appartient à mon panthéon personnel et je le revois avec beaucoup, beaucoup d'émotion. La photo est magnifique, la bande son hypnotisante... Je m'aperçois que je l'apprécie avec un regard différent de celui de mon dernier visionnage qui doit dater d'il y a quinze ans. Je craque toujours pour Harry Dean Stanton et pour Natassja Kinski, qu'on attend en frémissant les trois quarts du film. Mais Hunter Carson, le petit garçon, m'arrache les larmes des yeux lui aussi. En tout cas, je le revois encore une fois avec un plaisir intact. De la puissance des chefs d'œuvre...
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“Tirer des leçons” par Camille
Ce que cette pandémie m'apprend : - la patience - la joie des choses simples - ce qui est important, ce qui l'est moins - prendre soin de ma santé, de mon corps - l'importance des relations sociales - le pouvoir de la solidarité - prendre du recul - prendre le temps ... à suivre
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"Le festival confiné" par Guillaume
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Extrait du “Vagabond des étoiles” de Jack London par Marion
C’est l’histoire d’un condamné à mort qui passe les cinq dernières années de sa vie en camisole de force et s’évade par la pensée, grâce à l’auto-hypnose.
« Je suis Darrell Standing. On m’arrêta, les mains encore teintes de sang. Je ne discuterai pas sur la question de savoir qui du professeur Haskell ou de moi avait, dans notre querelle, tort ou raison. Cela ne regarde personne. Le fait brutal est que, dans une vague de colère, de cette colère rouge qui a été mon fléau à travers les âges, j’ai tué mon collègue. Les rôles du tribunal témoignent que j’ai accompli cette action. Pour une fois, je suis d’accord avec eux. Ce n’est pas pour ce meurtre, cependant, que je vais être pendu. Non. Comme châtiment, je fus condamné à la prison pour la vie. J’avais trente-six ans à cette époque. J’en ai quarante-quatre à présent. Les huit années intermédiaires, je les ai vécues dans la prison d’État de Californie, à San Quentin. Cinq de ces années, je les ai passées dans les ténèbres d’un, cachot. C’est ce qu’on nomme, dans le langage des lois, la détention solitaire. Les hommes qui l’endurent l’appellent « la mort vivante », Durant ces cinq années, pourtant, j’ai réussi à m’évader de mon tombeau, à m’en évader, séquestré comme je l’étais, en un vol inouï que bien peu d’hommes libres ont connu. Oui, je ris de ceux qui ont cru m’emmurer dans ce cachot et qui devant moi ont ouvert les siècles. J’ai, à leur insu, vagabondé, ces cinq ans, à travers toutes mes existences passées. Bientôt je vous conterai cela. J’ai tant de choses à vous dire que je ne sais trop par quel bout commencer. »
PS1 : Merci Joanne Journée pour l’inspiration !
PS2 : Je trouve que le dessin de Guillaume va à merveille avec cet extrait
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“Voyager en musique” par Jérémy
Le confinement asphyxie. On le ressent plus ou moins tous et toutes. Alors c'est un peu déjà vu mais, voyager en musique de chez soi c'est possible avec https://radiooooo.com/ ! Ici, l'idée n'est pas de vous donner une playlist teintée soleil ou plage mais de sa balader sur Radiooooo. C'est une carte du monde sur laquelle on choisit un pays et une décennie (car oui vous allez pouvoir voyager dans le temps aussi) le site nous trouve une playlist. Et ça fait du BIEN, tout simplement. Perso je vous conseille vivement le Chili des années 90s. (ou le Mali des 80s). Bonne écoute !
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“Refuser mon impuissance” par Fanette
(Clic droit sur l’image pour l’afficher en grand)
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“Lire : un première nécessité ?” par Nathalie
À l’usage de ceux qui, comme moi, seraient terriblement en manque de librairies et de bibliothèques. Non pas que je sois à court de livres à lire finalement, mais c’est vraiment les lieux qui me manquent. Ces endroits où nous nous rendons disponibles à la lecture, à la découverte, au plaisir de tourner des pages, de lire des 4e de couverture, de tomber sur ce fameux bouquin dont untel ou unetelle nous a parlé ou celui dont on a entendu beaucoup de bien à la radio, de caresser les belles illustrations de ces ouvrages pour la jeunesse qui regorgent de créativité et d’intelligence, de voyager à travers les photos et paysages sur papier glacé, de saliver sur des recettes qu’on ne fera jamais, d’imaginer se mettre à la broderie anglaise ou au macramé, d’avoir l’idée d’un cadeau… Bref, ça me manque ! Petit conseil donc, en attendant la réouverture : n’hésitez pas à envoyer un mail à votre librairie... La mienne a volontiers répondu présente car c’est la cata pour elle (comme pour d’autres) ! Et, on peut toujours se prêter des bouquins entre voisins ou amis voisins – en respectant les gestes barrières bien sûr !
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“Mon occupation de la semaine !” par Éric
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theatremassalia · 4 years
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Entre chien et loup
6ème2 - classe expérimentale théâtre
Ce temps de confinement est un temps qui demande adaptation et invention. Chaque atelier théâtre c’est alors transformé pour répondre à des besoins et envies qui sont en réalité l’essentiel de l’intention qui nous anime lorsqu’on propose ces actions. On vous raconte tout !
Les 6èmes de la classe théâtre tout fraîchement arrivé·e·s au collège ont pu rencontrer Claire Latarget dès octobre. Directrice artistique de la compagnie Anima Théâtre, elle est celle qui intervient auprès de cette classe tout au long de l’année pour leur faire découvrir le théâtre (pour la plupart). Son médium favori ? la marionnette.
Après de nombreux exercices pendant le premier semestre de l’année pour travailler le corps, la voix, l’espace, ils ont exploré ensemble les différents types de marionnettes et leurs manipulations.
Claire et Rodolphe, professeur référent de la classe théâtre, leur ont proposé un univers inspiré de plusieurs textes - La trilogie : Le Manuscrit des Chiens de Jon Fosse - Tag de Karin Serres et de chansons de David Bowie... Ils se sont accordés sur deux thèmes issus d’exercices faits avec les élèves. Ils vont construire avec eux une narration autour de la ville, de la rue, et du chien, sauvage ou domestique.
Quoi de mieux pour appréhender la marionnette que de mettre la main à la pâte ?
Les voilà qui rassemblent chaussette, ciseaux et vieux t-shirt pour construire des muppets canins.
En groupe, les élèves se sont concertés sur le physique de leur chien : museau court ou long ? Quelle couleur pour le poil ?
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Ils se sont également exercés à la manipulation de différentes marionnettes : portée, sur table, muppets…
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Et lorsque les 6èmes ne sont pas en atelier avec Claire, ils écrivent avec Rodolphe ! Chaque élève a imaginé son chien avec un caractère précis, ce qu’il aime et n’aime pas, de quoi a-t-il peur ou ce qui le réjouit... Cela a donné lieu a des portraits étonnants !
“Bonjour, je suis un berger allemand et je m'appelle Furax. Je suis un chien féroce, j'attaque des gens. Je suis musclé, riche et j'ai plein de problèmes. Peut-être parce que mon maître me nourrit de tacos et de hamburgers. J'ai tué quinze humains et quarante chiens pour gagner des paris et de l'argent. Avec ma bande, nous avons une vie de rebelles. Il y a des chiens qui nous aiment vraiment, comme des héros. Parce qu'on les a sauvés. J'ai peur de rien mes parents sont morts quand je suis né.”
Et maintenant ? Difficile de faire un atelier de théâtre à distance ! 
Claire et Rodolphe travaillent ensemble à envoyer du contenu numérique autour des thèmes énoncés, et depuis quelques temps une correspondance épistolaire a été établie.
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A ces cartes s’ajoutent d’autres envois au fur et à mesure que les semaines de confinement passent.
Le jeu Dark Dogs a été créé. Il emprunte les mécaniques du jeu de l’oie dans lequel des cases originales s’insèrent : Snoop Dog, le chien renifleur qui permet d’avancer plus vite, ou encore Black Dog, le chien mélancolique qui regarde la lune et passe un tour.
Claire et Rodolphe ont plus d’un tour dans leur sac et s’entourent de plusieurs collaborateurs pour le prochain envoi dont les élèves seront les héros...
L’important pour eux est de garder un lien avec chacun.e et de favoriser les échanges, afin de donner une belle suite au projet après le confinement !
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theatremassalia · 4 years
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Théâtre, rivière & koinobori
5ème2 - classe expérimentale théâtre
Nous profitons une fois de plus de cette période de confinement pour vous faire entrer davantage dans les coulisses du théâtre, et vous faire découvrir les actions que nous menons... qui ne sont pas toujours aussi visibles que les spectacles ! 
Cette année à nouveau la classe expérimentale du collège belle de mai pause ses valises au théâtre Massalia. Avec une nouveauté : une classe de 5ème s’est ajouté à la classe de 6ème permettant un prolongement pour les élèves qui le souhaitent.
Les élèves ont rencontré Hélène Arnaud cette année, metteuse en scène de la compagnie L’Arpenteur. Elle les guide avec générosité, humour et exigence dans leur apprentissage du théâtre !
Hélène travaille un théâtre du corps. Par de multiples exercices, elle leur fait découvrir la présence du comédien, la bienveillance envers leur corps et la conscience de leur place dans l’espace. Les élèves apprennent ainsi à être un tout sur scène, en plus de leur individualité.
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Cette année c’est une adaptation du texte Moi, Ota, rivière d'Hiroshima de Jean-Paul Allègre qui a été choisie. Très vite les exercices se sont appuyés sur le texte et leurs corps se sont mis en mouvement pour l’incarner.
Le 12 mars une très belle séance de lecture et de réflexion a eu lieu. Un moyen d’appréhender les personnages et situations
« On pourrait imaginer du tissu qui bouge tout seul pour la rivière ! »
L’adaptation du texte et une réflexion collective sur les divers tableaux exposés : chacun glisse sa sensibilité en proposant des idées de mise en scène pour aboutir à un travail collectif.
Le groupe a été stoppé en pleine avancée par les mesures de confinement. Hélène et la professeure référente de la classe, Sophie, ont choisi de continuer à alimenter ce projet hors du collège : travail d'écriture sur les haïkus, exploration de la culture japonaise et du théâtre No, fabrication de koinobori… 
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Ainsi elles gardent un lien avec les élèves et innovent pour enrichir ce texte et créer un référentiel commun : toujours de façon la plus ludique possible !
Tout le monde se rencontre chaque semaine en classe virtuelle pour montrer ses créations, échanger sur le projet, parler de cuisine... Un temps joyeux pour raconter ce qui nous traverse pendant cette période, avant de se retrouver pour de vrai !
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theatremassalia · 4 years
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Les Confinettes Massalia #1
Le Théâtre Massalia est un espace de rencontre entre vous, le public, et vous, les artistes. Le Théâtre Massalia c'est aussi toute une équipe : 12 personnes qui travaillent, échangent, mangent ensemble, passent au moins 6h par jour ensemble, rigolent, affrontent diverses épreuves, se serrent les coudes et qui aujourd'hui essayent de faire "ensemble" mais de loin.
En ces temps confinés et à défaut de pouvoir vous accueillir en chair et en os, nous avons eu envie de partager un peu de ce nouveau quotidien loin de vous. Une sorte de journal de bord de tous les membres de cet équipage sans théâtre – et sans la mer !!
Ça s’appelle Les Confinettes Massalia C'est tous les vendredis C'est court C'est drôle …enfin pas tout le temps Et surtout ça nous fait plaisir Ça se passe ici !
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« Une musique pour squatter » par Jérémy
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Car oui difficile de se motiver à bouger sportivement (bien que rien ne nous y oblige) en intérieur (surtout quand les voisin-nes peuvent nous voir). Donc rien de mieux que les années 80 (mixées avec Rihanna parce que faut pas déconner) pour se soulever de son canapé, s’évader, sourire, penser à autre chose, profiter de l’effet aspirine de la musique, sauter, s’exercer et sécréter des endorphines. C’est simple, basique : point.
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“Une parole résonne en moi” par Nathalie
Une parole résonne en moi depuis vendredi dernier : Celle de Bruno Latour sur France Inter. Ce sociologue et philosophe a lancé : "On disait qu’il était impossible de tout arrêter, on l’a fait en deux mois. On se rend compte que brusquement, on peut tout arrêter et que les États peuvent s'imposer. Si on ne profite pas de cette situation incroyable pour voir ce qu’on garde ou pas, c’est gâcher une crise, c’est un crime." Alors, il propose concrètement un petit exercice, d'abord individuel, pour préparer l'après crise sanitaire "pour être sûr que tout ne reprenne pas comme avant". En 6 questions essentielles, il s'agit de faire l'inventaire des "activités maintenant suspendues" que nous ne souhaiterions pas voir reprendre et  celles que l'on souhaite revoir très vite et éventuellement développer pour aller plus loin - le tout sans occulter la responsabilité sociétale de vouloir que certaines activités disparaissent. Retrouvez ses explications et l'ensemble des questions qu'il nous pose ici . Et pour compiler nos réflexions et les partager avec d'autres, suivre : https://lemouvement.ong/brunolatour/
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“Chacha  à la machine” par Sabine
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En ce 24é jour de confinement, mon humeur est aux mesures barrières pour ne pas choper le virus porté généreusement par un membre intime de ma famille.... Tout le monde à la désinfection : Aller hop Chacha  à la machine!
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“Ne croyez pas que ce soit comme le vélo !“ par Emilie
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"Depuis une semaine et après 25 ans d'arrêt, je me suis remise au piano à la faveur du confinement. Cette idée trottait dans ma tête depuis quelques temps et il y a huit jours j'ai fait l'acquisition d'un piano numérique, en vue duquel j'avais mis de l'argent de côté. Le lendemain, le piano était là, si rapidement arrivé que j'ai dû téléchargé en vitesse deux partitions très simples pour me mettre au travail. Ne croyez pas que ce soit comme le vélo. J'ai encore quelques souvenirs dans les mains visiblement mais je dois reprendre les exercices de base, réapprendre à lire les notes en clé de fa et accepter de travailler très lentement (un très bon exercice pour moi !)... Je m'y suis remise avec sans doute davantage d'assiduité que cela aurait été le cas sans confinement. J'ai un peu mal aux mains, comme elles travaillent d'une manière nouvelle. Je m'arme de patience fasse aux difficultés. Mais quel bonheur de retrouver l'instrument et d'entendre les mélodies surgir au bout de mes doigts à force d'efforts ! Je me sens très privilégiée d'avoir pu mettre la période à profit de cette façon."
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"C'est en forgeant qu'on devient forgeron" par Pascale
Je me suis dit, ça fait longtemps que j'ai envie je vais enfin avoir le temps de me mettre au dessin ... Devant ma première production, mon fils m'a dit avec beaucoup de tact, "c'est en forgeant qu'on devient forgeron" je comprends donc que je dois continuer, une marge de progression certaine devant moi. Mais il a continué après un blanc "... par contre ce n'est pas en forgeant qu'on devient dessinateur !". Advienne que pourra !
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"Rorquals" par Guillaume
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“Le printemps à Massalia” par Éric
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“Prendre le large ; prendre du recul ; relativiser" par Camille
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"Souquez ferme matelot !” par Fanette
Dimanche, comme un air de printemps! Le soleil qui commence à chauffer la peau, un semblant de cabane de draps qui sont accrochés un peu partout sur la terrasse, tentures qui volent au vent, coussins et tapis qui jonchent le sol… C’est l’heure du goûter ! « Vite, on va pas tarder à larguer les amarres » Pendant que le père fignole les voiles, la fille court partout dans la maison en préparant le plateau repas, « souquez ferme matelot », la mère finalise vite les derniers effets personnels à prendre pour la toute pitchounette « nous allons bientôt embarquer pour voguer vers le soleil couchant » : tétine, biberon d’eau, crouton de pain… « maman, n’oublie pas de prendre le jeux de carte ! ». Véritable sensation de voyage, entre moyen orient avec tous ces coussins sur lesquels on est affalés, vacances avec le soleil qui nous caresse les cheveux, insouciance des éclats de rire du jeu de mime que l’on a entamé… les clapotis, les embruns et l’odeur d’iode étaient bien là ! On se rappelle avec délice que laisser du temps et de l’espace à notre esprit nous amène loin...
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“Lovely day for ever Bill Withers” par Marion
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theatremassalia · 4 years
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Une construction à plusieurs mains
Les élèves du projet Lapin Cachalot ont passé une semaine à construire les marionnettes inspirées des personnages de leur histoire Quand vient la menace.
CM2 et 6ème se sont relayés pour créer un requin-Martin, une tortue caouanne, des hippocampes à museau court et des poissons hérissons… Tout un peuple de la mer Méditerranée !
Se sont Priscille et Florie de la compagnie Arnica qui leur ont fait découvrir leurs techniques de constructrices de marionnettes. Elles ont investit la salle Dunes de la Friche Belle de Mai en apportant tout leur matériel de création et ont aménagé des espaces pour travailler avec les élèves sur différentes marionnettes.
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Les élèves se sont mis joyeusement au travail, attentifs aux consignes. Pour les grandes marionnettes du requin et de la tortue de petits groupes ont été constitués, alors que les poissons et hippocampes sont construits individuellement. Pas de panique ! Chaque marionnette appartient au groupe dans son ensemble et sera manipulée par différents élèves lors de la restitution.
La première étape est d’assembler les patrons apportés par Priscille et Florie. Une fois pris en main, on découpe la mousse, on ajoute du journal aux formes pour préparer la prochaine étape : la modélisation à l’argile.
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Quel plaisir de se salir les mains ! Chaque élève donne consistance aux formes pour façonner le corps des marionnettes… en salissant un peu ses voisins au passage ! Tout le monde prend cette tâche au sérieux et aide ses camarades.
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Des paires de mains viennent rejoindre les tables où se créent les figures marines : Thierry, artiste burkinabé, avec ses grandes mains pour aplatir la terre ; Alan, stagiaire de 3ème, toujours de bonne volonté pour aider ; et Lina, stagiaire également, attentive aux détails et à l’esthétique des hippocampes. Les enseignantes se sont remontées les manches à tour de rôle cette semaine là : Hélène, Sophie, Eve, Jenny et Agnès se sont prises au jeu de cette création joyeuse.
L’étape suivante c’est le plâtre ! Les élèves appliquent des bandes (« comme celles quand on se casse quelque chose ») sur leurs animaux d’argile. Une fois cela sec il faudra vider l’argile pour ne garder que la peau créée grâce au plâtre. C’est à ce moment là que l’atelier se transforme, jonché d’une poudre blanche… Il faudra se laver les mains dans une bassine pour ne pas boucher les éviers. Rien ne décourage les élèves et certains passent même un coup de balai pour aider au ménage.
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Des pôles se créent dans la salle : peinture des yeux, assemblage des marionnettes, découpage de bois pour les manettes de manipulation... En fin de semaine les marionnettes ont déjà pris une belle forme. Quelques élèves de CM2 se sont même essayés à l’improvisation théâtrale avec la tortue caouanne, presque finie !
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Il reste à donner de la couleur et de la texture aux marionnettes grâce à du papier et de la colle, ou de la peinture.
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Très fiers de leur travail, les élèves du projet ont quitté l’atelier en ayant hâte de pouvoir présenter cela à leur famille.
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theatremassalia · 4 years
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“Un CDI pleins d’enfants qui regardent des cachalots danser”
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La création de la compagnie Arnica Les Acrobates est venu à la rencontre des élèves du collège Versailles les 10 et 11 février.
4 classes de 6eme et 2 classes de CM2 de l’école Peyssonnel ont pu voir les premières représentations de cette fable marine.
La compagnie Arnica est arrivée tôt en matinée pour monter le castelet-paysage. Il a fallut s’adapter au CDI dans lequel se passait la représentation. Nous avons changé deux fois d’emplacement pour contrer les rayons du soleil !
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Après quelques ajustements et derniers réglages, les enfants ont pu découvrir en avant première Les Acrobates.
Des échanges très riches ont suivi. Il est intéressant pour la compagnie de recueillir les remarques et questions de ces jeunes spectateurs. Leur réception et leur sensibilité fait partie intégrante du spectacle !
 Une fois ces premières représentations passées,  la compagnie Arnica c’est rendu au théâtre Massalia pour jouer les deux premières fables du triptyque : L’agneau a menti, et Les Acrobates.
Nous avons interrogés Emilie Flacher sur la création de ces spectacles.
Comment définiriez-vous un spectacle jeune public? Quelle ambition lui offrez-vous?
À l’origine de la création de la compagnie arnica, il y avait surtout le désir de participer à un renouvellement des écritures pour le théâtre de marionnettes avec les auteurs dramatiques d’aujourd’hui et nous revendiquions beaucoup un théâtre de marionnette exigeant pour adultes ! Finalement, c’est quand je suis devenue maman moi-même que la question des écritures à destination des enfants s’est posée, assez naturellement, en me demandant quelles histoires j’ai envie de raconter à mon fils et aux autres enfants que je côtoie davantage. L’envie est venue de faire des spectacles qui s’adressent à tous, enfants et adultes. Finalement, un spectacle jeune public pour moi c’est un spectacle qu’on peut voir ensemble, enfants et adultes et qui permet de se poser ensemble des questions sur le monde, en étant à l’écoute de la façon qu’on a chacun de sentir, de regarder, de capter, de prendre, de comprendre… l’objet artistique qui nous est donné.
Ce que j’aimais dans la fable lorsque j’étais petite, c’est qu’elle me racontait des histoires d’animaux plutôt drôles, amusantes, légères, mais avec des sens cachés pour les adultes qui me les lisaient, des choses à découvrir à l’intérieur de l’histoire, et que ça semblait plutôt sérieux, essentiel, important… ça créait du commun, du débat, de la discussion sur le sens qu’avait la fable. C’est finalement un endroit de partage sur les questions que l’on se pose sur notre façon d’entrer en relation avec les autres.
 Un mouton et un cachalot pour parler des relations humaines, Émilie Flacher, êtes-vous la nouvelle Jean de La Fontaine ?
La perruque en moins ! Mais en fait je suis plutôt une sorte d’incitatrice pour que les auteurs d’aujourd’hui s’intéressent de nouveau à cette forme littéraire et s’en emparent au théâtre.
Jean de la Fontaine était un naturaliste qui observait beaucoup des animaux, et ses observations l’inspiraient pour écrire… Il s’est emparé de la fable, genre littéraire qui existait depuis longtemps : Les fables d’Esope (5eme siècle AV JC)et les fables du Pancha Trantra (encore plus ancien en Inde) et s’en est servi pour déjouer la censure de l’époque et continuer à critiquer, à questionner les autres êtres humains par l’intermédiaire d’archétypes animaux.
Aujourd’hui, on n’écrirait plus des fables de la même manière que Jean de La Fontaine, parce qu’on est en train de changer notre rapport à la nature, aux autres êtres vivants, du fait du changement climatique, de la disparition des espèces animales ... Et les recherches récentes en éthologie nous prouvent que l’observation des animaux a encore beaucoup de choses à nous apprendre.
Je me suis dit que c’était intéressant de s’emparer à notre tour de la fable aujourd’hui, pour parler des relations entre les vivants, humains et non-humains, pour ce qu’elles nous posent comme question sur nos relations entre vivants. Une façon de se débarrasser définitivement des perruques, pour remettre l’homme au sein du règne animal : un drôle d’animal, différent des autres par son besoin de raconter des histoires.
 Ces fables ont été écrites à partir d’ateliers dans les classes, pourquoi cette démarche ?
Pour essayer de regarder les relations entre vivants par les yeux des enfants. Pour prendre en considération les enfants dans l’adresse des spectacles, j’ai besoin d’en fréquenter, de les rencontrer, d’essayer de comprendre comment ils regardent les animaux, à travers les documentaires animaliers, les observations personnelles qu’ils en ont… La nature semble pour tout le monde si loin, surtout dans les grandes villes, alors que dans l’imaginaire, elle est toujours très présente. Par les ateliers, les rencontres, on se rend compte de ça. En plus à Marseille, les enfants sont des citadins, qui vivent à coté d’une réserve naturelle incroyable : la mer.
Et puis, je me demande en ce moment, comment on parle des relations entre vivants, de la crise écologique dans laquelle nous sommes, aux enfants d’aujourd’hui… sans être dans la culpabilisation, le catastrophisme… nos enfants auront à vivre dans ce monde en transformation : comment leur donner de l’espoir finalement ? Comment leur donner envie de vivre dans ce monde qu’il nous faudra habiter différemment, sans être dans la consommation des ressources à outrance, sans gaspiller, sans avoir l’impression que le bonheur ne passe que par la consommation? Pour moi, cela passe par un émerveillement renouvelé du monde, de la nature, des autres êtres vivants … un émerveillement qui m’apporte de l’apaisement et l’envie de le transmettre aux plus jeunes.
 Un (ou plusieurs!) souvenirs de création ?
La rencontre avec François Sarano, un océanographe reconnu, chez lui. Dans son salon, un arbre généalogique de la tribu de cachalots qu’il observe à côté de l’océan indien, avec toutes les relations parentales, mais aussi amicales entre eux, qui sont symbolisées avec des flèches. La rencontre avec les enfants de l’école Peyssonnel et leurs questions :
«Et François Sarano, il habite dans une maison flottante à coté de la tribu des cachalots?»
« Et si je rencontre un cachalot, est ce qu’il va me manger ? »
Et pleins d’autres chose qui ont à voir avec des heures passées à l’atelier et en répétition à chercher à reproduire les mouvements des cachalots, rémoras, requins ; des échanges toujours très doux et riches avec l’autrice Julie Aminthe ; un CDI pleins d’enfants qui regardent des cachalots danser …
Emilie Flacher, février 2020
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theatremassalia · 4 years
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Le début d’une histoire...
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En novembre, des enfants de l’école Peyssonnel et du collège Versailles ont rencontré Julie Aminthe, autrice choisie par la compagnie pour créer le texte de la fable 2 du projet Lapin Cachalot.
Elle les a guidés dans la création de leur propre fable et ils se sont plongés ensemble dans la mer Méditerranée.
Voici le début de la pièce « Quand vient la menace » écrite par les élèves de CM2 et de 6ème participants au projet :
«  Les hippocampes à museau court — Approchez
— N’ayez pas peur, approchez
— Bienvenue en mer Méditerranée
— Ah! La mer Méditerranée
— Sur ses rivages, pas vrai, on y joue, on s’y balade
— À pied ou en rollers, à ce qu’on m’a dit hein
— Ouais
— Et on y bronze aussi
— Exact
— On s’y baigne même
Dès qu’arrivent les beaux jours, PLOUF
— Ah! Les beaux jours
— Mais là n’est pas le sujet, non
— Le sujet, c’est partir à la rencontre de ses habitants
— Exact
— Sont très nombreux hein, les habitants de la mer Méditerranée
— Ah ça
— Plus de 17 000, à ce qu’on m’a dit hein
— Waouh, quand même
— Pour gagner du temps, je propose qu’on n’en présente qu’un petit échantillon
— D’accord
— Concentrons-nous sur ceux que l’on retrouvera dans notre histoire
— D’accord
— J’ai la liste, si je peux me permettre
— Vas-y, on t’écoute
— Des hippocampes à museau court
— Nous quoi
— Ouais, nous
— Salut
— Qui d’autres
— Une tortue caouanne, des poissons-hérissons, une raie guitare, des dauphins à gros
nez, sans oublier n’est-ce pas, des plantes à fleurs aquatiques (posidonies qu’on les
appelle), des étoiles rouges de Méditerranée, et un requin-Martin
— OH, JE LE VOIS »
Celle-ci a été pensée comme une suite de la pièce Les acrobates, la fable 2 du triptyque de la compagnie Arnica (présentée au théâtre Massalia en février !)
Julie a commencé par parler avec les enfants d’écriture : pourquoi écrit-on ? Comment écrit-on ? Quelle place prend l’imagination ? Elle leur a ensuite fait lire le prélude de la pièce qui a amorcé leur imaginaire afin de créer la suite en commun.
Julie souhaitait que la pièce exprime la parole des enfants et transmette leur vision du monde : leurs préoccupations et leurs espoirs.
Les CM2 et 6ème ont écrit ce texte à la manière d’un cadavre exquis afin de prendre en compte l’écriture de chaque classe et de réellement créer une pièce commune. A chaque séance ils lisaient ce que le précédent groupe avait écrit afin de continuer, et ainsi de suite !
Ils ont mélangé leurs propres idées à celles de Julie et les ont même confrontés à Racine et Nostradamus !
A la dernière séance ils ont lu leur pièce en prenant la voix des personnages de leur histoire. Ils étaient assez fiers de retrouver leurs écrits dans le texte et excités de commencer à s’emparer de cette création.
Une petite crainte seulement : « mais après on va monter sur scène devant tout le monde pour faire la pièce ?! »
Une crainte qui sera vite diluée par l’excitation de créer des marionnettes et apprendre à les manipuler : tout un programme pour l’année prochaine !
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theatremassalia · 4 years
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De la prairie à la mer : des fables animalières au théâtre Massalia
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Les 7 et 8 novembre dernier l’école Peyssonnel a accueilli un castelet-paysage contant les aventures d’un jeune mouton : L’agneau a menti.
Ce spectacle est une fable animalière que la compagnie Arnica a créée en 2018. Elle est le résultat d’un processus de création particulier : l’écriture a été faite à plusieurs mains, entre une autrice et des élèves de Bourg-en-Bresse. Elle est le premier volet d’un triptyque en cours de création.
Et ce n’est pas un hasard si ce spectacle est arrivé à l’école Peyssonnel…
En effet, cette année, la compagnie Arnica et le théâtre Massalia porte un projet en commun : la création de la fable 2 du triptyque.
Deux formes de cette fable vont être créées.
Une forme sera imaginée avec des enfants de Marseille qui vont suivre le même processus de création que la compagnie et vont créer leur propre version de la fable.
Ensuite une forme professionnelle sera élaborée à partir de l’histoire inventée par les enfants . Elle sera écrite et jouée par la compagnie Arnica en février au théâtre Massalia.
C’est donc avec enthousiasme que les élèves et enseignants de l’école Peyssonnel et du collège Versailles se sont lancés dans ce projet d’une année.
Émilie Flacher, metteuse en scène de la compagnie Arnica, est venue en amont des représentations de la fable 1 L’agneau a menti, pour leur parler de ces inspirations pour la fable 2 et amorcer le projet.
Ils se sont plongés ensemble dans l’univers étendu et pourtant peu connu des océans et mers, à la rencontre des cachalots.
Elle leur raconta sa rencontre avec le travail de François Sarano, océanologue qui plonge avec les cachalots. Celui-ci est éthologue : il observe le comportement des cachalots dans leur milieu, en position d’égal à égal pour mieux appréhender leur fonctionnement.
Passionnés, les enfants ont posé des tonnes de questions sur ce “monsieur” vu dans un documentaire montré par Émilie.
Elle les a emmenés dans son univers, pour leur conter les relations entre humains et animaux, et l’influence écologique de l’humain sur les océans.
Nous leur avons également présenté tout le processus par lequel ils allaient passer pour créer la fable.
Ils commenceront par écrire une histoire avec Julie Aminthe, autrice, qui les guidera dans la création d’un texte théâtral contemporain.
Ensuite ils rencontreront Priscille et Florie qui les accompagneront dans la création de marionnettes aux effigies des personnages de leur histoire.
Ces marionnettes seront manipulées sous l’œil bienveillant de Clément qui initiera les enfants au théâtre de marionnettes.
Et cette grande aventure se finira par une représentation de leur création.
Ainsi ils auront fait tout le chemin que fait la compagnie lorsqu’elle crée un spectacle : de la naissance de l’histoire à la représentation finale !
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theatremassalia · 5 years
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L'Épatant Voyage de Charles Zumansky, 5ème étape - Sénas
Après trois semaines de broderie gastronomique intensive, Charles Zumansky est enfin prêt à vous rendre visite votre bibliothèque ! N’attendez plus !
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Le Théâtre Massalia est heureux de vous annoncer que la résidence de Charles Zumansky, Brodeur de souvenir inscrit au Grand Livre des Brodeurs, est terminée ! Nous l’avions invité à descendre depuis son Nord natal jusqu’à la Friche de la Belle de Mai à l’occasion du Troisième Jubilé des Brodeurs de Souvenirs, afin qu’il puisse participer à sa façon à l’année de la gastronomie, et ses trois semaines de préparation ont livré un résultat extraordinaire.
Au programme : introduction à la Broderie classique, présentation de deux extraordinaires figures de la Broderie et de la gastronomie, collecte participative de souvenirs au profit du programme caritatif La Broderie du Cœur, et promenade interactive dans les coulisses du Brodeur !
Pour la troisième étape de son épatant voyage, Charles Zumansky a fait route vers Sénas. Il y a été reçu le 11 octobre, six heures avant l’arrivée du public et à une place de choix : sur la mezzanine de la médiathèque, avec un plafond haut et une abondance de néons pour éclairer la scène. La présentation étant prévue pour 19h30, c’est au moment où le soleil décline que la magie a opéré.
Au vue de l’horaire, les enfants étaient peu nombreux, mais ils ont compensé leur nombre par un investissement actif, entraînant ainsi avec eux les adultes ! La broderie du poste radio d'Édouard de Pomiane, premier chroniqueur radiophonique gastronomique français, a particulièrement charmé le public.
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Ainsi, la plus grande attention du public que Charles Zumansky a pu appeler sur scène les quatres volontaires du programme bien connu : Les Brodeurs ont du Cœur : un souvenir pour un meilleur avenir (mené ici par notre Brodeur, partenaire de longue date de cette grande aventure).
La Broderie du Cœur
Le premier à s’exprimer fut Jean-Luc, équipé d’un stéréoscope orange et d’une feuille de clichés alpins. Son choix s’était porté sur cet objet parce qu’il en avait reçu un exemplaire en cadeau, lors d’un Noël du milieu des années 1960. Jean-Luc habitait à l’époque près de Paris, et s’était empressé de collecter moultes clichés de plantes, d’animaux, mais aussi de personnages bien connus comme Mickey Mouse, mascotte à la renommée internationale. Toujours lié à Noël, d’autres souvenirs ont fait surface, cette fois-ci liés à la table. Jean-Luc en effet a raconté qu’il avait souvent mangé à Noël, et cuisinait encore aujourd’hui, une anchoïade. Il fait pour cela dessaler des anchois qu’il fait ensuite fondre dans de l’huile d’olive. Il y ajoute un peu de thym et, seulement à Noël, un peu de crème.
Cécile vint ensuite, avec un vieux réveil rectangulaire qui fonctionne encore. Quand elle avait 5 ans, Cécile passait ses étés dans la ferme familiale où, tous les jours, le réveil sonnait à 17h pour indiquer à Cécile, qui ne savait pas lire l’heure, qu’il fallait récolter les œufs. Outre les œufs, Cécile se souvient que ses grands-parents faisaient aussi du foie gras, des pâtés, et du poulet rôti, et qu’elle avait enfermé ses cousins dans le poulailler à maintes reprises. Lorsque Charles Zumansky lui a demandé si elle aurait une anecdote précise datant de cette époque, elle a raconté qu’un jour, alors qu’elle refusait d’aller à la messe, son grand-père l’avait attrapée et aussitôt jetée dans la charrette !
Le petit calendrier métallique en forme de planète fut quant à lui choisi par Mario, qui s’est rappelé avoir vu le même objet sur la table de nuit de ses grands-parents. Sa famille étant italienne, il a ensuite évoqué les dîners de famille pour lesquels ses grands-parents préparaient des pâtes fraîches, et notamment des raviolis à la brousse. Pour faire la pâte, il fallait 1 kg de farine, de l’eau chaude, du sel, des œufs et beaucoup d’huile de coude, car ils la pétrissaient à la main. La brousse était ensuite déposée sur la première couche de pâte, laquelle était ensuite recouverte d’une deuxième couche. Les raviolis étaient ensuite fermés à la main. Comme cela représentait beaucoup de travail, ces raviolis étaient servis uniquement lors des grandes occasions, et il fallait alors être très propre et se tenir bien lors du repas.
Philippe fut le dernier à partager un souvenir. Il avait choisi la râpe à fromage à manivelle, qu’il associait aux étés passés chez ses grands-parents, dans la maison de famille en Normandie. Il se rappelle de sa grand-mère affairée dans la cuisine, du hameau désert où était situé la maison, et de grands tours en vélo avec la compagnie de son imaginaire. Il a également évoqué le trajet qu’il empruntait pour aller chercher le lait avec le pot en métal, mémorable car il se faisait courir après par les chiens. Le lait était ensuite bouilli une fois de retour à la maison, et le soir sa grand-mère avait préparé un flanc. Pour un autre spectateur également originaire de Normandie, c’était du riz au lait que sa grand-mère faisait avec le lait frais, bien qu’il n’en soit pas lui-même un grand amateur.
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Débat : la soupe au pistou 
Pour le public de Sénas à l’unanimité, le poireau ne fait pas partie de la recette. En ce qui concerne la carotte, en revanche, l’opinion était divisée. Quant au pistou, il ne faut pas oublier d’y ajouter de l’ail ni de le servir à part, afin que chacun puisse en mettre à son goût.
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theatremassalia · 5 years
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L'Épatant Voyage de Charles Zumansky, 2ème étape - Saint-Chamas
Après trois semaines de broderie gastronomique intensive, Charles Zumansky est enfin prêt à vous rendre visite votre bibliothèque ! N’attendez plus !
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Le Théâtre Massalia est heureux de vous annoncer que la résidence de Charles Zumansky, Brodeur de souvenir inscrit au Grand Livre des Brodeurs, est terminée ! Nous l’avions invité à descendre depuis son Nord natal jusqu’à la Friche de la Belle de Mai à l’occasion du Troisième Jubilé des Brodeurs de Souvenirs, afin qu’il puisse participer à sa façon à l’année de la gastronomie, et ses trois semaines de préparation ont livré un résultat extraordinaire.
Au programme : introduction à la Broderie classique, présentation de deux extraordinaires figures de la Broderie et de la gastronomie, collecte participative de souvenirs au profit du programme caritatif La Broderie du Cœur, et promenade interactive dans les coulisses du Brodeur !
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La deuxième étape du voyage de Charles Zumansky s’est déroulée à Saint-Chamas, le 2 octobre aux alentours de 17h. Le Brodeur de souvenirs avait été reçu avec enthousiasme au sein de la bibliothèque de la commune, dont la façade bleu azur fait forte impression à qui ne la connaît pas: les livres peints sur ce ciel éternellement clair semblent prêts à s’envoler, invitant ainsi au rêve et à l’imagination. Un cadre parfait, donc, pour un spectacle tel que celui-ci !
Et en effet, ce jour-là aussi, le public s’est rapidement prix au jeu du Brodeur. Un fer à repasser de limoge, confié à Charles Zumansky par une certaine Thérèse Santiago, a tout particulièrement marqué le public. Une spectatrice l’aurait qualifié de “croquignolet” au milieu de l’admiration générale.
C’est donc tout naturellement que Charles Zumansky a pu passer de la Broderie dite “classique” à la collecte de souvenirs, caritative et interactive, au profit de l’action Les Brodeurs ont du Cœur : un souvenir pour un meilleur avenir (menée par notre Brodeur, partenaire de longue date de cette grande aventure).
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La Broderie du Cœur
C’est Yann qui jeta son dévolu sur le premier objet, un moulin à café en bois rouge. Bien que celui qui trônait dans la maison familiale ait été en plastique, ce moulin a rappelé à notre premier bénévole des souvenirs d’enfance qui ne l’ont pas quittés depuis la Normandie. Il s’est rappelé de l’humidité qui siégeait dans cette maison, et de la quantité impressionnante de fumée qui envahissait l’habitacle lorsque la cheminée, alimentée d’un bois lui-aussi humide, était allumée. C’est dans cette maison normande que sa mère cuisinait le boudin au pommes de la région. Elle le faisait cuire entier, dans une poêle graissée au beurre. Malheureusement, Yann a des difficultés à retrouver à Saint-Chamas les goûts de son enfance, car les boudins qu’il trouve en Provence ne souffrent pas la comparaison avec ceux de sa région natale.
Ce fut ensuite au tour de Lucile, détentrice d’un stéréoscope orange accompagné de sa feuille de clichés alpins, dont son frère possédait un exemplaire dans leur enfance. Parmi la collection de clichés, Lucile aimait particulièrement visionner ceux du clip du célèbre Thriller de Michael Jackson, clichés qui par ailleurs lui faisaient faire toutes sortes de cauchemars étant enfant. Les clichés des Alpes, eux, ont évoqué à Lucile des vacances à la montagne, lors desquelles elle faisait beaucoup de promenades. Un petit village alpin, en particulier, a marqué son esprit, tant et si bien qu’elle a bien plus tard décidé d’y acheter avec son frère une maison de vacances.
Monique, quant à elle, avait choisi un ancien ticket de manège, orange lui-aussi. En effet, Monique avait beaucoup de frères et sœurs, et elle se rappelle que ses parents n’achetaient donc que peu de tickets par enfant lors de la fête du village. Attraper le pompon était alors crucial ! Mais Monique a aussi bien voulu nous livrer les secrets du cassoulet de Castelnaudary, qui se fait avec de la viande de porc. Il s’agit donc d’abord de bien choisir des haricots locaux, et de faire un bouillon à base d’os de volailles, qu’il faut laisser cuire pendant trois heures. Ensuite, Monique ajoute du confit de canard fait maison, de la saucisse de Toulouse, du petit salé de porc, de la couenne, et de l’ail ! Le tout doit cuire au four pendant cinq heures. Après cela, il faut fendre la croûte de graisse qui s’est formée à la surface, et le laisser reposer jusqu’au lendemain.
Est venu ensuite le tour de Sabine, qui avait jeté son dévolu sur la râpe à fromage à moulinette. Cette objet lui a rappelé l’époque où elle était petite et où elle aimait tout, sauf la soupe. Or, tous les dimanches soirs, son père préparait une soupe ; heureusement, elle avait alors l’autorisation de râper autant de fromage qu’elle le voulait sur sa soupe, afin d’en masquer le goût. Bien qu’elle ne cuisine pas beaucoup aujourd’hui, si elle devait mettre une recette à l’honneur ce serait la tête de veau sauce gribiche.
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Le Mot de la fin
Une fois la découpe des pâtes soba, repas traditionnel des Brodeurs que Charles Zumansky confectionne pendant la collecte, achevées, Charles Zumansky a déclaré : “Ça a été un peu chaotique, mais on y est arrivé !”
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theatremassalia · 5 years
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L’Épatant voyage de Charles Zumansky, 1ère étape - Mouriès
Après trois semaines de broderie gastronomique intensive, Charles Zumansky est enfin prêt à vous rendre visite dans votre bibliothèque ! N’attendez plus !
Le Théâtre Massalia est heureux de vous annoncer que la résidence de Charles Zumansky, Brodeur de souvenir inscrit au Grand Livre des Brodeurs, est terminée ! Nous l’avions invité à descendre depuis son Nord natal jusqu’à la Friche de la Belle de Mai à l’occasion du Troisième Jubilé des Brodeurs de Souvenirs, afin qu’il puisse participer à sa façon à l’année de la gastronomie, et ses trois semaines de préparation ont livré un résultat extraordinaire.
Au programme : introduction à la Broderie classique, présentation de deux extraordinaires figures de la Broderie et de la gastronomie, collecte participative de souvenirs au profit du programme caritatif La Broderie du Cœur, et promenade interactive dans les coulisses du Brodeur !
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Le Spectacle
Pour sa première étape à Mouriès le 28 septembre, Charles Zumansky a pu profiter d’une météo presque aussi chaleureuse que les habitants de la charmante bourgade. À 16h, une fois les portes de la bibliothèque bien ouvertes, l’armoire dans laquelle repose son intrigante collection d’objets à immédiatement stimulé la curiosité des spectateurs, et les plus audacieux d’entre eux n’ont d’ailleurs pas hésité à pratiquer une première brèche dans le quatrième mur de ce spectacle afin de l’examiner de plus près !
Rien d’étonnant, donc, à ce que lorsqu’est venue l’heure pour les quatre gagnantes du célèbre programme Les Brodeurs ont du Cœur : un souvenir pour un meilleur avenir (mené ici par Charles Zumansky, partenaire de longue date de cette grande aventure) de partager leurs souvenirs, le reste du public n’ait pas manqué l’occasion d’y ajouter son grain de sel.
En effet, une fois les objets prestement choisis, c’est en interaction, non seulement avec le Brodeur et les autres gagnantes, mais aussi avec un grand nombre de spectateurs que les quatre volontaires nous ont ouvert les portes de leur mémoire.
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La Broderie du Cœur
Le premier objet choisi fut un moulin à café en bois rouge, évocateur chez son heureuse détentrice provisoire de la maison algéroise où vivait sa grand-mère. La volontaire a déclaré posséder le secret du montécao parfait : du zeste de citron, et surtout pas de poudre d’amande. Le montécao est un biscuit friable à base de farine, de sucre, d’huile et de cannelle. Face à la simplicité de la recette, elle s’est étonnée de la difficulté que peuvent rencontrer certaines personnes face à la fabrication de ces merveilleuses bouchées andalouses, et nous a conseillé de laisser refroidir les montécaos une fois sortis du four afin qu’ils puissent achever en paix leur cuisson. Le montécao n’est pas une gourmandise qu’il s’agit de brusquer !
La râpe à fromage à moulinette, quant à elle, a rappelé à celle qui l’a choisi son père auquel, nous a-t-elle raconté, incombait toujours la responsabilité de râper sur les pâtes au poulet du dimanche soir le fromage nécessaire à la sublimation de sa substance. La volontaire de son côté s’est depuis spécialisée dans les frites, pour la plus grande joie de ses enfants. À la polémique du nombre de bains nécessaires à la parfaite cuisson des frites, elle répond avec audace : un seul. Un plat qu’elle aimerait cependant mettre à l’honneur si elle en avait l’occasion est la soupe au pistou, à propos de laquelle elle déclare : “Je me lève de bonne heure pour couper tous les légumes”. Pour Charles Zumansky, il y a là une première phrase de roman prometteuse.
Après le moulin à café et la râpe à fromage, c’est au tour de l’étiqueteuse DYMO de briller. Sa détentrice a raconté avec affection (mêlée peut être à un soupçon de frustration) qu’elle s’est servie jadis d’une machine semblable pour étiqueter les tiroirs de sa fille, laquelle avait des difficultés à conserver sa chambre en ordre. Du point de vue culinaire, ce sont les gnocchis de sa mère à elle qui ont refait surface. Celle-ci utilisait des pommes de terre belges, plutôt matures afin qu’elles ne boivent pas toute la farine, et servait ses gnocchis lors des repas de famille avec une sauce tomate parfumée au roquefort. À l’instar des autres mères italiennes évoquées par le public, celle de notre gagnante n’imprimait pas à la fourchette les stries caractéristiques dans ses gnocchis, préférant les laisser vierges, par esthétisme ou par manque de temps.
Place au stéréoscope orange accompagné de sa feuille de clichés montagnards ! La volontaire qui l’a choisi en possédait un exemplaire étant enfant et s’est rappelée avec une nostalgie touchante du cliché du Pont du Gard, acheté sur le lieu même. “Si ça avait été [des clichés du] Pont du Gard”, je serais carrément partie avec,” a-t-elle confié. Lorsqu’elle n’était pas occupée à l’achat de clichés divers et variés pour son stéréoscope, cependant, ses vacances se déroulaient dans la maison familiale de son grand-père, dans le Jura. Or c’est ce même grand-père, restaurateur de métier à l’auberge des Trois Borgnes, qui lui a appris à aimer la cuisine : poulet de Bresse, cerises macérées dans le vin, fondue au vin jaune… Seulement voilà : son grand-père n’a jamais posé une seule de ses recettes sur papier. Aujourd’hui, sa petite-fille n’a donc pas d’autres instructions à suivre pour retrouver les goûts de son enfance que celles de ses cinq sens.
Dégustation
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Après la collecte fructueuse, pendant laquelle Charles Zumansky a confectionné des soba (des pâtes japonaises à base de farine de sarrasin), vient le moment de la cuisson. Le Brodeur est alors suivi jusqu’à ses marmites par un groupe d’enfants désirant eux aussi partager une recette de leur répertoire. Gâteau au nutella et à la crème de marron, beignets alsaciens à la cannelle… et caramel au beurre salé, préparé et transporté spécialement pour l’occasion par Paloma !
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Si les sobas ont donc eu un succès certain auprès du public, c’est pourtant bien le caramel de Paloma qui a remporté la palme ce jour-là !
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theatremassalia · 5 years
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Ainsi sont faites les petites marionnettes !
Cette saison sera rythmée par nos rencontres avec la compagnie Arnica qui nous immergera dans son univers en présentant 3 spectacles de marionnettes de leur invention !
Plus particulièrement, nous accompagnons la création d’une fable qui a la spécificité d’être écrite avec des enfants, en classe.
C’est ainsi que le chemin de la compagnie a croisé celui de 14 enseignant.e.s intéressé.e.s par cette création à plusieurs mains. Ils.Elles sont venu.e.s à la rencontre des artistes les 12 et 19 juin derniers.
Emeline, plasticienne, et Emilie, metteuse en scène, ont proposé deux ateliers : un premier de construction de marionnettes et un deuxième de manipulation pour donner vie à nos créatures.
Des créatures. C’est bien le mot. Car les enseignant.e.s et moi avons créé des animaux hybrides sortis tout droit du texte La Vilaine Petite Cane de Julie Aminthe.
Ainsi le tigrenouille, l’escarguépard et leurs acolytes ont pris formes entre nos mains.
Tout d’abord, nous avons dessiné les têtes de nos animaux en mêlant des caractéristiques pour créer un hybride : des oreilles de panda sur une tête de rouge-gorge par exemple !
Très vite, nous nous sommes mis.e.s à modeler la tête, puis à créer les corps à la main, avec tissu, fil et aiguille. La couture a été plus aisée pour certain.e.s que pour d’autres… Mais chacun.e a mis du cœur à l’ouvrage pour créer une belle bande de personnages !
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C’est lors de l’assemblage que la magie opère… Une fois placée, la tête donne vie à ce corps/sac qui devient un personnage à part entière. Presque instantanément, lors de la première manipulation un peu hasardeuse, la marionnette semble dotée d’un caractère propre, insufflé par son apprenti.e marionnettiste.
Emilie et Emeline ont conçu cet atelier afin de pouvoir le reproduire avec des enfants. Les enseignant.e.s sont donc ressorti.e.s de cette première journée avec un beau bagage à expérimenter en classe et avec beaucoup de bonne humeur.
La deuxième journée, nous nous sommes retrouvé.e.s pour travailler avec Emilie la manipulation de nos marionnettes. Nous avons commencé par quelques jeux comme mise en bouche, de manière à nous échauffer.
Emilie nous a ensuite donné les grands principes de la marionnette auxquels nous nous sommes exercé.e.s : le regard, le souffle, le déplacement.
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Nous avons conclu cette journée en beauté en jouant l’extrait de La Vilaine Petite Cane dans lequel les animaux hybrides apparaissent à la cane et se présentent chacun à leur manière, en fonction de leur caractère.
Nous avons ensuite discuté des deux journées que nous avons passées ensemble, de ce que nous avons appris et découverts. Nous nous sommes quitté.e.s sur cet échange.
Les enseignant.e.s y ont trouvé leur compte et proposeront peut-être à leurs élèves de vivre cette chouette expérience : donner vie à une marionnette !
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