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#et sur une journée que j'ai posé il y a deux mois
miak19 · 2 years
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Quand l'un des commerciaux pour la mission vient me voir en sous-entendant très fortement qu'il voudrait que je fasse une journée de formation le 14 juillet
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swedesinstockholm · 7 months
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20 août
ce matin quand je me suis levée, alors que j'étais en train de me plaindre de mon mauvais réveil, maman me regardait comme si elle se retenait de me dire quelque chose alors j'ai dit quoi? et elle m'a dit qu'elle venait de lire le passage où ils se demandaient s'ils allaient me garder avec mon père dans son journal de l'époque qu'elle venait de retrouver. j'ai dit vous auriez mieux fait de pas me garder mais elle s'est pas scandalisée plus que ça. et puis dans la voiture en revenant de la forêt ils parlaient des bébés qui avaient le sens de l'humour à la radio et je lui ai demandé si j'étais un bébé drôle et elle a dit oui et j'ai dit et maintenant je suis toujours drôle? et elle a dit non. ELLE A DIT NON. je voulais lui dire tu sais que tout le reste du monde me trouve drôle? mais j'ai rien dit du tout. genre je suis tellement drôle qu'y a un garçon cool de bruxelles qui passe des heures à m'écrire sur whatsapp alors qu'il me trouve moche et qu'il est pas du tout attiré par moi. je me suis déjà demandé si pour lui j'étais la fille drôle qui est drôle pour compenser sa mocheté. mais historiquement je suis pas cette fille-là, j'ai jamais été une fille drôle, je suis trop timide et taciturne pour être drôle. et je suis probablement toujours cette fille-là. mais après j'ai posé la question à m. et elle m'a dit que j'étais très drôle donc tout va bien. je sais pas ce qui m'a pris de demander ça à maman.
23 août
je viens de me réveiller avec 22 notifs de r. dont deux notes vocales, il faisait une insomnie dans une tente de nouveau mais dans un camping aux pays-bas cette fois, il a enregistré les ronflements de ses voisins de tente pour me les faire écouter. y avait un message qui disait sorry pour le ton chuchoté creepy cringe et en le lançant j'avais le coeur qui battait un peu fort et quand au milieu du message il chuchote j'ai une question... mon imagination a commencé à s'emballer et puis quand il a dit "du jeudi au samedi là" mon coeur s'est mis à battre encore un peu plus fort ET turns out qu'il va juste faire un stage de poésie et qu'il voulait me demander comment ça se passait quand moi j'écrivais, concrètement, ou bien la question la plus chiante du monde enrobée comme une confession nocturne intime confidences chuchotées sur l'oreiller dans l'obscurité de la tente il est cinq heures du matin j'arrive pas à dormir et je pense à toi. mais une toi dématérialisée, sans corps, une toi artiste, une sensibilité, une sensibilité qui produit, et comme c'est un mec cis sans gêne, cette nuit au milieu des ronfleurs il s'est dit tiens je vais lui enregistrer un message en chuchotant depuis mon sac de couchage et lui faire croire pendant deux secondes que je m'intéresse à autre chose qu'à sa sensibilité qui produit.
24 août
j'ai pleuré sur le balcon quand m. est repartie. maman est venue me demander ce que j'avais et j'ai dit que j'étais triste parce que m. repartait et que j'en avais marre de passer mes journées à m'occuper de loki. j'ai brisé mon propre coeur en m'entendant mais pas celui de maman visiblement parce que tout ce qu'elle a trouvé à me dire c'est me demander si j'avais envoyé des cv, ce qui généralement entraîne des visions de la mort dans mon esprit, plus précisément des images de chute, c’est toujours cette méthode que je choisis, je sais pas si c’est vraiment moi qui la choisis d’ailleurs, elle me vient spontanément, comme une évidence. je saute d’un immeuble et je meurs écrasée. c’est ce qui me semble le plus efficace, le plus rapide, le plus pratique. pas besoin de matériel, je laisse la gravité faire son travail, je laisse le sol m’aspirer dans le néant. idéalement mon corps passerait à travers l’asphalte et continuerait sa chute à travers les diverses couches terrestres jusqu’au noyau, où il partirait en flammes. mangée et digérée par la terre, je veux lui servir de carburant, je veux la faire tourner plus vite, je veux faire partie du cosmos. c'est ça mon job maman. dans mon film j'émets l'hypothèse que si je me mets à creuser un trou dans la terre jusqu'au noyau et que mon père fait la même chose depuis son pôle opposé au mien, peut être qu'on se rejoint au milieu. je sais pas, quelque chose me dit que le noyau de la terre est l'endroit où ça se passe. c'est mon centre de gravité. mais c'est pas le centre de gravité de tout le monde? c'est pas ça le principe même de la gravité?
dans tous les cas à midi sur le balcon quand maman a dit les mots qui normalement activent mon sens aigu de la gravité i.e. mon besoin urgent de me laisser tomber dans le vide pour atteindre le noyau de la terre, mon esprit a pris une autre route, déjouant les lois de la physique, et j'ai atterri dans la forêt au milieu d'un rassemblement de passionnés du métronome, comme la convention des druides dans astérix, c'est r. qui a planté cette image dans ma tête hier soir quand je lui ai parlé du vieux qui se promenait avec un métronome dans la forêt dimanche pour marquer le rythme. j'ai fermé les yeux et je me concentrais sur les métronomes anthropomorphisés qui se mettaient à faire une chorégraphie sur what you waiting for de gwen stefani tik tok tik tok tik tok et je suis restée comme ça avec les métronomes dansants et les yeux fermés jusqu'à ce qu'elle se lève et retourne dans la cuisine. quand j'ai ouvert les yeux, un sac d'eau salé dans le coin de mon oeil droit s'est dissous, a lâché et s'est écoulé le long de ma joue. ça m'a fait une sensation de mer. j'ai senti la mer en moi. il existe une théorie qui dit que l'eau salée qu'on a dans le corps c'est la mer d'où on vient originellement qu'on aurait intériorisée. ça m'a donné envie d'y aller et de jouer dans l'eau, parce que la mer résout tout, évidemment.
maman m'a dit d'aller à zurich pour me changer les idées et voir des gens mais je lui ai dit que j'avais pas envie de voir f., ce que je veux c'est aller à bruxelles et passer mes journées à me promener avec r. et discuter de trucs sans fin et inventer des histoires et faire de la musique et chanter et écrire et me blottir dans ses bras. mais j'ai trop peur du fiasco de la dernière fois, même si je sais à quoi m'attendre cette fois, j'ai trop peur de me morfondre, et je veux pas y aller rien que pour lui, je préfère attendre qu'on décide d'un commun accord de se voir pour travailler, c'est plus safe et plus sain.
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nos-nouveaux-espoirs · 8 months
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Lettre à la future Chloé
Chloé,
Cela faisait longtemps, non ? Je t'envoie cette lettre aujourd'hui, après des semaines, des mois, des années à vivre dans le silence et sans avoir aucune nouvelle de toi. Ma démarche pourra peut-être te paraître bizarre ou déplacé, mais je n'ai eu de cesse que de penser à toi depuis tout ce temps. Malgré toutes ces journées qui se sont écoulées sans que je sache complètement ce que tu étais devenue, je n'ai pas cessé de penser à toi. Est-ce que tu es toujours assistante sociale, toi aussi ? Est-ce que tu vis toujours au même endroit ? Tes parents sont-ils toujours aussi heureux et amoureux ? Comment vont tes soeurs ? M'as tu complètement oublié ? Ou t'arrive-t-il de penser à moi ?
C'est une question que je me suis posée chaque jour, dès lors où mes pensées effleuraient ton existence. M'as tu oublié ? Parce que tes actes, depuis toutes ces années, ne m'ont pas permis de penser autrement que par l'affirmatif.
J'ai toujours eu cette sensation que tout avait été plus facile pour toi. Une souffrance sur quelques mois liée à ta peur d'abandon qui, une fois comblée, n'a plus eu besoin de me faire exister, si ce n'est peut-être au travers des souvenirs et de la nostalgie de notre vie à deux. Quelqu'un d'autre était là pour me remplacer. Je me suis sentie oubliée et tellement insignifiante à tes yeux, que j'ai longtemps espérer pouvoir ressentir les mêmes choses que toi. Avoir le cran de te dire que je ne voudrais plus jamais de toi dans ma vie. Malheureusement, la vie en a décidé autrement. Comme si je n'avais pas eu mon mot à dire, j'ai du accepter de penser à toi chaque jour qui est passé. J'ai du accepter de me demander comment tu allais sans pouvoir répondre à cette question. J'ai du concevoir de me sous-estimer et de me détester pour toutes les choses que j'avais raté à tes côtés, qui peut-être auraient pu changer la donne. J'ai du comprendre que j'étais la seule à m'inquiéter pour toi, à espérer un nouveau nous, plus mature, plus stable, tellement plus sain. La seule à souhaiter retrouver la personne avec qui j'espérais plus que tout au monde mener une vie entière. Mais les mois, les années ont passé et je ne t'ai jamais revu. Je n'ai jamais plus entendu le son de ta voix, ni pu me perdre à nouveau dans la profondeur de tes yeux vert en été, marron en hiver. Je n'ai plus pu sentir l'odeur de ta peau, qui pourtant me semble toujours aussi familière après autant d'années, ni sentir ton corps chaud se blottir contre le mien, comme lorsque je le protégeais de toute la souffrance que le monde lui faisait ressentir.
Je n'ai jamais plus pu te dire à quel point je t'aimais, à quel point tu manquais à ma vie et à quel point il était dur d'avancer dans une vie où tu n'es pas.
Peut-être qu'un jour, tu tomberas sur tous ces textes que je t'adresse depuis tant de temps et qu'ils ne te toucheront pas. Tu as refais ta vie, tu y es bien mieux sans moi. Mais peut-être qu'un jour, tu tomberas sur tous ces textes que je t'adresse depuis tant de temps et qui ne parlent que de toi. Et ce jour-là, tu te diras qu'on a assez perdu de temps, que la vie est trop courte, trop fragile pour qu'on continue de la vivre l'une sans l'autre. Peut être que ce jour, tu me répondras que tu ne m'as jamais oublié, que tu n'as cessé de m'aimer, que tu n'as cessé de penser à moi malgré les apparences. Et peut être que ce jour là, on sera enfin de nouveau toi et moi.
En attendant, prends soin de toi. - La future Elisa
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bloodunicorn · 8 months
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youtube
« Encore le même matin
Encore le même réveil
Seul dans les draps sales, putain
Dans les draps sales de mon sommeil
Encore rêvé d'mes dents qui tombent
Cette fois-ci y avait aussi des morceaux d'ongles
Du sang séché
L'autre fois j'ai vomi du verre pilé
Je finirai par me les limer, mais plus tard, plus tard
Pour l'instant je tâte ces dents désunies par le tabac
Du bout de ces doigts jaunis par le tabac
Je sens cette haleine vieillie par le tabac
Sortie par ces lèvres qui veulent plus rien avaler
Ou seulement deux trois fièvres, des canettes et des pots délavés
Dans ces nuits, en chien de fusil
Quand mes os apparaissent translucides
Quand mon cœur tape et perce, limpide
Contre ma peau
Encore les mêmes larmes
Et moi je me surprends à les faire tomber sur la cigarette qui diffuse
Je passe mon temps à pleurer n'importe quand
Pleurer dans mon lit, pleurer sur les chiottes, pleurer sous la douche
Mais surtout pas devant les autres, non, ce serait être salaud
Y a que les écrivains qui savent rendre ça beau
Tout ce que je peux faire c'est de passer la journée à brûler comme une braise
À brûler comme une braise, le cul vissé sur ma chaise, à faire
Ces minables sourires qui puent l'encens
Ces sourires jaunes d'arnaqueur
Avec toujours ces dents et ces lèvres sans couleurs
Et cette langue si sèche collée contre mon palais
J'arrive à peine à sortir des râles
Je préfère encore tordre mon visage pâle et me racler la gorge
Et déglutir dans la grille de l'évier mes crachats noirs, mes soupirs
Et puis me regarder dans la glace
Me tâter la gueule, me tâter les gencives
Je voudrais
Je voudrais me casser la gueule, me casser les gencives
Pour secouer le sac à geindre que je suis
Si ça s'évapore pour rejoindre le néant
[...]
Mais pour moi, le ciel s'est posé comme un couvercle
D'un simple geste, elle a refermé le cercle
Et tout ce qui me reste c'est un empire de vent et de poussière
Où l'on ne sait pas rire, où l'on ne connaît que la pierre
La ville n'est qu'un charnier, peut-être une île, rien d'autre à faire
Que regarder se vider à côté des autres ses plaies, et les fêlures de ses côtes
Mais pourquoi est-ce qu'il faudrait encore que je saigne?
Je me sens déjà suffisamment vidé
[...]
J'ai pas envie, j'ai pas envie, j'ai pas envie, j'ai pas envie
Qu'on trace encore le périmètre de ma vie
Il m'reste encore quelques kilomètres et quelques envies
[...]
Peut être que tu le trouves moche
C'est vrai qu'on y trouve que de la cendre, que de la roche
N'empêche qu'il m'reste encore mon empire de vent et poussière
[...] »
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Aujourd'hui, vous avez failli ne pas avoir de post... Parceque j'ai trouvé une BAIGNOIIIIIIIIIIIIIIIRE !! Et tant pis s'il y avait de la moquette verte par terre, qu'elle était montée à l'envers et qu'il faisait 12 dans la salle, j'ai pu prendre un baiiiiiiiiiiin. Qui a duré trois bonnes heures, comme de droit.
Il fallait que ça sorte, trois mois sans bain, j'étais en manque. Pire que Dr Rathatton et les éclairs au chocolat. Sinon, à part ça, j'ai désespérément essayé de trouver une clinique pour ma cheville. Après m'être faite accepter dans une première ("par contre, le premier rdv de dispo c'est dans deux heures et demies"), puis dans une deuxième ("alors on peut vous prendre, par contre comme c'est l'hôpital, le simple fait de venir aux urgences ça vous coûtera 600$. Vous êtes sûre de vouloir faire la consultation ?"), je me réfugie finalement dans une pharmacie, où j'obtiens le précieux sésame : une attelle.
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Ensuite, je pars me poser dans la Fire Bay 🔥 Rien à voir avec des incendies, ce sont les couleurs des roches qui lui ont donné le nom ! Et comme je n'arrive pas à choisir celle que je préfère, plein de photos \o/
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En repartant, je suis tombée sur un groupe de cygnes noirs, ça faisait une éternité... Peut être bien la dernière fois que je suis venue en Australie en fait. Petite anecdote d'ailleurs : apparemment, la première fois que des "peaux" de cygnes noirs à empailler sont arrivées au Royaume Uni, ils ont cru que les plumes s'étaient abimées pendant le transport, tout le monde sait que c'est blanc !
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Ensuite, petite balade pour aller voir une cascade (ça me manquait) histoire de tester ma nouvelle cheville. Ça marche super, j'ai ruiné mon pantalon dans la gadoue mais pas de douleur :)
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J'ai rencontré des espèces de palmiers fougères super bizarres sur la route d'ailleurs, j'ai un peu eu l'impression d'être retournée au Crétacé.
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Dernière étape de la journée : le "little blue lake", d'un très joli turquoise malgré le crachin qui me tombe dessus. Il a été créé en même temps que les mines tout autour, utilisé pour extraire l'aluminium si j'ai bien compris : il est très acide et très très riche dans cet élément, il y a des petits panneaux partout pour prévenir de ne pas le boire ou s'y plonger !
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Direction ensuite ma chambre, posée au dessus d'un pub/casino/resto/magasin de liqueur : oui, c'est une petite ville, les établissements cumulent tout ici. C'est d'ailleurs pour ça que je galère comme une furieuse pour trouver où dormir, ils ne sont pas référencés sur mes sites de réservation ou sur Google maps, tout passe par téléphone ! Mais je m'en fiche, ils ont une BAIGNOIRE.
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lualluna0 · 2 years
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Adhelfí Psikhí - αδελφή ψυχή - 03.
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03.
Ma douche a été rapide et j'ai choisi une tenue assez simple pour aujourd'hui ; un jean noir, un t-shirt du groupe Queen ainsi que des baskets noires. Je n'ai que deux heures de cours ce matin et je file ensuite à la bibliothèque jusqu'à 17h – si ce n'est pas bondé lol. Le matin je ne mange pas, je n'en ai jamais envie. Si j'ai le temps, je m'arrêterai sur le chemin pour acheter quelque chose à boire, je me dis. Je prends mon manteau, mon sac de cours et quitte l'appartement. Je prends soin de fermer à clé derrière moi. Je dévale les escaliers des trois étages qui me séparent de la sortie et me dirige vers la station de métro.
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Les cours étaient ennuyant aujourd'hui. J'avais l'habitude de toujours être entourée de mes amis lors de mes précédentes années d'études, mais depuis que je suis à Paris je n'ai pas rencontré beaucoup de personnes. Il y a Nour, qui est gentille avec moi. Elle est dans ma classe. Elle a l'air assez folle et j'aime bien ça. On n'est pas encore assez proche pour la qualifiée d'amie mais c'est un début. Le fait d'être seule la plupart de temps est assez difficile. Ça fait se poser beaucoup de question sur soi-même, sur la confiance qu'on croyait avoir acquise, sur l'intérêt que les gens peuvent nous porter et sur bien d'autres choses. Mais c'est aussi une manière d'apprendre à se connaitre, en tout cas c'est ce que j'essaye de me dire.
Je pousse la porte de la bibliothèque et la cloche sonne. Il n'y a personne aux alentours mais je suis habitué. Je monte à l'étage et cherche M. Pavel du regard.
— " Monsieur ? C'est Luna, je suis arrivée.
— Je suis là, viens ! La réponse vient du fond de la pièce, étouffée par les nombreux rayons remplies d'exemplaires de toutes les couleurs et de toutes les tailles. Sa voix est enjouée mais je sens que ça ne va pas me plaire. M. Pavel reste rarement à la boutique lorsque je travaille, mais il ne peut pas s'empêcher de venir trifouiller ses livres. C'est sa femme qui l'avait convaincue d'embaucher quelqu'un, il avait accepté mais au fond je pense que sa passion est à tout jamais ici.
Je suis cette direction et finis par voir l'homme assez âgé, accroupit par terre et entouré de piles de livres.
— Aaah tu es là ! Tu vas pouvoir m'aider ! Je fais du tri dans les étagères. Il me regarde avec un grand sourire en se relevant, fourrant une petite pile de livres dans mes mains.
— Commence par mettre ça dans la réserve, il me montre un tas de livre posé à la va vite dans un coin.
Je fais ce qu'il me dit sans broncher et me dirige à nouveau vers l'entrée de la boutique. Je passe devant le comptoir et ouvre la porte qui se trouve derrière. Il y a une petite pièce remplie de livres inutilisés car abîmés ou très rarement lu. Ça sent le renfermé et il y a de nombreuses toiles d'araignées suspendues au plafond. Je dépose les livres sur une pile déjà commencé et sors en vitesse. Cette pièce n'est pas vraiment rassurante.
— Luna ! Où es-tu ? Ce n'est pas finit hein !" Je lève les yeux au ciel et remonte les escaliers. Je comprends que cette journée de travail ne va pas être de tout repos, contrairement à d'habitude.
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18 heures et enfin dehors ! Le vent froid me fouette le visage, j'avais remonté le col de mon manteau. Je me dirige vers le métro en vitesse pour ne pas geler sur place. Je suis attirée par le restaurant-café La Tavérna qui se trouve à mi-chemin entre la bibliothèque et la station. Je ne suis pas contre prendre quelque chose de chaud vu le temps.
J'entre dans la pièce et je suis soudainement enveloppé par la chaleur qui y règne. J'ai un regain d'énergie grâce à l'ambiance réconfortante du café. Je commande un cappuccino et enlève mon manteau en attendant que le serveur le prépare. Après avoir payé, je vais m'asseoir à une table au fond du café, près d'une grande fenêtre donnant sur la rue. En attendant que mon cappuccino refroidisse, je regarde les gens passer, résistant face au vent, les feuilles de l'automne qui s'envolent dans un grand tourbillon. Un groupe d'étudiants passe devant la vitrine et je suis prise de nostalgie, encore une fois, la présence de mes amis me manque terriblement.
Je bois une gorgée, le liquide enfin à la bonne température et tourne la tête vers l'intérieur de la pièce. C'est un petit café chaleureux. Les murs sont peints en nuances de beiges, des bibelots en rapport avec la préparation traditionnelle du café sont disposés sur des étagères en bois, les banquettes sont rouge bordeaux. Et il fait chaud ici, j'adore. Le café est presque vide. Un couple de personnes âgées boit et mangent sur une table à ma droite, un jeune homme est installé dos à moi, dans le coin opposé à ma table, un autre est en face de moi, une capuche sur la tête. Une Maman et son fils rigole vers l'entrée du café. J'avais fini ma boisson et me lève pour enfiler mon manteau. Le jeune homme du fond se lève en même temps que moi. Je jette un dernier regard curieux vers lui tout en me dirigeant vers la porte. Il se retourne et je reste figé. C'est Ken. Il range ses affaires dans son sac. Un courant électrique traverse mon corps et je sors du café à toute vitesse, prise de panique. Je prends la direction de la station de métro sans trop y penser. Comment pouvais-je croiser quelqu'un que je n'avais jamais vu avant, autant de fois en si peu de temps ? Il me perturbe. Et je ne sais pas pourquoi mais ça me stresse. Je file à toute vitesse vers ma destination, je n'ai qu'une envie : rentrer chez moi.
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My shower was quick and I chose a pretty simple outfit for today; black jeans, a Queen t-shirt and black sneakers. I only have two hours of class this morning, and then I go to the library until 5pm – if it's not crowded, lol. In the morning I don't eat, I never want to. If I have time, I'll stop on the way to buy something to drink. I take my coat, my bag and leave the apartment. I take care to lock the door behind me. I run down the stairs of the three floors that separate me from the exit and head towards the subway station.
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Classes were boring today. I used to always be surrounded by my friends during my previous years of study, but since I am in Paris I have not met many people. There's Nour, who's nice to me. She's in my class. She looks pretty crazy and I like that. We're not close enough yet to call her a friend, but it's a start. Being alone most of the time is quite difficult. This raises a lot of questions about yourself, about the confidence you thought you had acquired, about the interest people may have in you and about many other things. But it's also a way to get to know yourself, at least that's what I'm trying to tell myself.
I push the library's door and the bell rings. There is no one around, but I am used to it. I go upstairs and look for Mr. Pavel.
— Sir? It's Luna.
— I'm here, come on! The answer comes from the back of the room, muffled by the many aisles filled with books of all colors and sizes. His voice is cheerful, but I feel like I'm not gonna like it. Mr. Pavel rarely stays in the shop when I work, but he can't help but come and search books. It was his wife who had convinced him to hire someone, he had accepted, but deep down I think his passion is here forever.
I follow this direction and end up seeing the old enough man, crouching on the ground and surrounded by piles of books.
— Aaah you're here! Help me! I'm sorting out through the shelves. He looks at me with a big smile as he gets up, stuffing a small pile of books in my hands.
— Start by putting this in the storeroom, he shows me a bunch of books in a corner.
I do what he tells me without flinching and head back to the shop entrance. I walk past the counter and open the door behind it. There is a small room full of unused books because there are damaged or very rarely read. It smells musty and there are many cobwebs hanging from the ceiling. I put the books on a pile that has already been started and come out quickly. This room is not really reassuring.
— Luna! Where are you? It's not over!" I roll my eyes in my head and go up the stairs. I understand that this work day is not going to be easy, rather than usual.
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18 hours and finally outside! The cold wind whips my face, I had pulled up the collar of my coat. I'm heading to the subway in a hurry so as not to freeze on the spot. I am attracted by the restaurant-café La Tavérna which is halfway between the library and the station. I'm not against taking something hot in the weather.
I enter the room and am suddenly enveloped by the heat that reigns there. I have a boost of energy thanks to the comforting atmosphere of the coffee. I order a cappuccino and take off my coat while the waiter prepares it. After paying, I sit at a table at the back of the café, next to a large window overlooking the street. While waiting for my capuccino to cool down, I watch people pass, resistant to the wind, the autumn leaves that fly away in a big whirlwind. A group of students pass by the window and I am filled with nostalgia, once again, I miss the presence of my friends terribly.
I drink a sip, the liquid finally at the right temperature and turn my head towards the inside of the room. It is a small, warm coffee. The walls are painted in shades of beige, trinkets related to the traditional coffee preparation are arranged on wooden shelves, the benches are burgundy red. And it's hot in here, love it. The coffee is almost empty. A couple of elderly people drinks and eats on a table to my right, a young man is seated with his back to me, in the corner opposite my table, another is in front of me, a hood on my head. A mother and her son laugh at the entrance of the café. I had finished my drink and got up to put on my coat. The young man in the background gets up at the same time as I do. I take one last curious look at him as I walk towards the door. He turns around and I freeze. It's Ken. He's putting his stuff in his bag. An electric current runs through my body and I come out of the coffee at full speed, panicked. I take the direction of the subway station without thinking too much about it. How could I meet someone I had never seen before, so many times, in such a short time? He disturbs me. And I don't know why, but it's stressing me out. I'm rushing to my destination, I just want to go home.
* English is not my first language. I apologize if the sentences are not clear or if there are mistakes. xoxo
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tournesolaire · 3 months
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Blablabla
Petit résumé de cette journée
Ce matin je me suis réveillée sur l'oreiller encore humide de mes larmes, recroquevillée sur moi même, mais malgré tout il était là
Il était là
Dans le même lit
À côté de moi
Il était là et même si je vis très mal tout ce qui est en train de se passer, il était là, et ça compte
Je me suis préparée en vitesse mais toujours en pleurant, j'arrive plus à m'en empêcher, ça coule tout seul
Et puis
J'étais vraiment pas bien
Je suis pas fière de moi
Mais j'ai vu ces têtes de rasoir sur le meuble de salle de bain et j'ai essayé d'en démonter une, sans réussir, alors j'ai agis sous le coup de l'impulsion
Ça faisait vraiment très longtemps que c'était pas arrivé
Je l'ai emmené avec moi aussi
Et puis avant de partir en cours, j'ai profité du fait qu'il faisait dodo pour commencer à réunir mes affaires, ma switch, mon tarot etc parce que j'étais vraiment en colère et dans l'optique de partir
Finalement
Je suis allée en cours
Ça m'a permis de penser un tout petit peu à autre chose et de laisser tout ça faire son petit bonhomme de chemin dans un coin de ma tête
Il m'a envoyé un message quand il s'est réveillé et ça m'a rendu anxieuse parce que ça voulait dire que j'allais devoir le voir en vrai après ce qu'il s'est passé hier soir, que j'allais devoir prendre mes sacs devant lui et qu'il s'en serait peut-être rendu compte
Mais en fait
Je suis effectivement passée à l'appartement
Il était effectivement réveillé
Et ça s'est bien passé
Il m'a demandé combien de temps je restais et comme je lui ai dit que je partais vers 15/16h il s'est dépêché de se préparer et il est parti une petite vingtaine de minutes pour me "préparer une surprise"
J'étais hyper curieuse mais malgré tout je suis stupide alors en attendant qu'il rentre j'ai fini mon atelier démontage et je me suis contemplée tracer ces sillons écarlates
Quand il est revenu il avait les bras chargés de paquets de chez Paul et une enveloppe, et ma surprise c'était l'enveloppe
Il est parti faire un bond chez côté photo pour imprimer la photo de moi qu'il voulait absolument dans son portefeuille, et il a fait imprimer une photo de lui (ça faisait longtemps que j'en voulais une aussi), une d'Anubis et le dessin de nous deux
Ça m'a vraiment touchée
Il m'a proposé de manger avec lui mais j'ai encore refusé, il m'a proposé des trucs différents mais c'était non à chaque fois et je crois qu'il commence à comprendre ce qu'il se passe vis a vis de ça :/
Bon sinon
J'étais quand même étonnée de cet après-midi
Parce qu'on a réussi à rire ensemble
J'ai quand même réussi à passer un moment plutôt chouette, sans que mes pensées ne prennent le dessus sur tout
Enfait je me sens vraiment nulle parce que je vois que ça l'affecte mon état, je vois qu'il est très inquiet pour moi, et pour nous
Je sens ses yeux tristes quand il me regarde et que j'évite de croiser son regard, parce que je sais que si ça arrive je m'écroule
Je me rends compte qu'il ne m'a jamais autant dit qu'il m'aime
Il ne m'a jamais autant serré dans ses bras, tant en fréquence qu'en intensité
J'entends sa voix qui tremble un petit peu quand il me dit qu'il m'aime
Je me rends compte de tout ça
Et ça me détruit
Parce que j'aimerais que ce soit aussi simple que de dire "Moi aussi je t'aime mon coeur, très très fort, et je veux pas te perdre"
J'aimerais que ce soit si simple
Mais à côté il y a aussi tous ces "oui mais et si au final il la préfère elle ? Et si au final elle prend ma place ? Et s'il se lasse de moi ? Si leur intérêt mutuel prend l'ascendant sur notre relation ? Si
Si
Si
Si les limites ne sont pas posées clairement ou si les limites sont outrepassées ?"
Il y a tous ces si avec lesquels on refait le monde
Tous ces si qui rongent de l'interieur
J'aimerais que ce soit aussi simple, mais il n'y a pas que les si
Il y a eu ces regards que j'ai vus plonger l'un dans l'autre et que j'arrive pas à enlever de mes pensées
Ces regards qui m'obsèdent
Ces mots que j'ai l'impression d'entendre encore flotter dans l'air
Il y a eu ça
Il y a eu toutes ces minutes, ces longues minutes, ces heures même
Ces heures qui m'ont compressée petit à petit, puis broyée, réduite en bouillie
Ces heures qui m'ont fait disparaitre, qui m'ont comme tué à petit feu
C'est arrivé
C'est vraiment arrivé
Et j'aimerais tellement que tout continue comme avant
J'aimerais tellement qu'on retrouve notre légèreté, notre complicité
"oui mais c'est la routine qui s'installe, c'est normal"
Non
Non non non
Tu comprends pas
J'aimerais retrouver le nous d'il y a encore une semaine
Le nous en quel j'avais aucun doute
Le nous qui me faisait enfin vivre
J'aimerais retrouver mon amoureux
Le mien
Mon amoureux à moi, comme il était quand il était amoureux de moi aussi et que c'était nous deux ensemble, notre petite famille avec Anubis
J'aimerais le retrouver
Parce que je l'aime tellement
Tellement tellement tellement putain de merde
Je veux pas le perdre
Je veux pas perdre tout ça
Je veux pas sombrer encore
J'ai besoin d'être sauvée par un espoir
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christophe76460 · 5 months
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44. L'homme et la chaise
https://youtu.be/xHozdwlozMo
La fille d'un homme avait demandé au nouveau pasteur de venir prier avec son père. Lorsque le pasteur arriva, il trouva l'homme couché sur son lit, la tête appuyée sur deux oreillers et une chaise vide à côté de lui.
— Je suppose que vous m'attendiez ! dit le pasteur.
— Non, qui êtes-vous ?
— Je suis le nouveau pasteur de votre église locale, répondit celui-ci. Quand j'ai vu la chaise vide, je pensais que vous saviez que j'allais me manifester.
— Oh oui, a déclaré l'homme dans le lit. Voulez-vous fermer la porte ?
Intrigué, le pasteur ferma la porte.
— Je n'ai dit cela à personne, même pas à ma fille, dit l'homme. Je n'ai jamais su comment prier. À l'église, j'avais l'habitude d'écouter la prédication du pasteur, mais ça s'arrêtait là ! J'avais abandonné toute tentative de prière, continua le vieil homme, jusqu'à ce qu'un jour, il y a quatre ans, mon meilleur ami me dise : « Pierre, la prière est simplement une conversation avec Jésus. Voici ce que je te suggère. Assieds-toi sur une chaise, place une chaise vide en face de toi, et dans la foi, imagine Jésus assis sur la chaise. Ce n'est pas faux parce qu'Il a promis, “je serai toujours avec vous”. Ensuite, il suffit de Lui parler et d'écouter de la même manière que tu le fais avec moi en ce moment ». Donc, j'ai essayé et j'ai tellement aimé que je le fais deux heures chaque jour. Mais je suis prudent, parce que si ma fille me voyait parler à une chaise vide, elle serait inquiète pour moi.
Le pasteur profondément ému par l'histoire encouragea le vieil homme à continuer de la sorte. Puis il pria avec lui, et retourna à l'église.
Deux jours plus tard, la fille appela le pasteur pour lui dire que son papa était mort dans l'après-midi.
— Est-il mort en paix ? a-t-il demandé.
— Oui. Quand j'ai quitté la maison, il m'a appelée à son chevet, m'a souhaitée une bonne journée, et il m'a embrassée sur la joue. Quand je suis rentrée de mes courses, une heure plus tard, je l'ai trouvé mort. Mais il s'est passé quelque chose d'étrange. En effet, juste avant de mourir, Papa a penché sa tête et l’a posée sur la chaise à côté de son lit.
#Papa #homme #vieux #mort #parler #prière #message #predication #Jesus #Dieu #foi #pasteur #predicateur #chaise #vide #etrange #tete #lit #enfant #parent
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lalignedujour · 8 months
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J'enlève mes lunettes. A vingt centimètres de moi, elle est nette. Derrière, les arbres perlés de soleil sont flous. L'impression d'être dans un film. Plus précisément dans le flashback d'un film, au moment où le perso se souvient d'instants heureux. Voilà, je suis - en vrai - à ce moment-là du film. Le moment où je lui fais de la place dans ma vie.
Je lui raconte ma journée, les meilleures scènes. Pendant l'instant de convivialité avant l'atelier de jongle, j'ai énuméré les excuses des personnes absentes ou en retard. Puis je les répétais à celles qui nous rejoignaient. C'était à peu près tout ce qu'on avait à dire. J'aurais peut-être pas dû prévoir une demi-heure d'accueil-café. La scène trop longue, qu'on peut pas passer dans la vraie vie. Il faut aimer le cinéma contemplatif.
Il y a eu de beaux échanges. A un moment, deux gars ont eu une complicité, sans parler, sourires figés, concentrés sur leurs bolas. On aurait dit une scène de cinéma muet. Genre burlesque. Mais en vrai, et personne d'autre que moi voyait le film. Séance privée.
Et puis, un des gars m'a posé des questions après l'atelier. Il avait le regard qui pétillait. Sur le retour, je me suis demandé en voix-off, s'il avait ce regard pour tout le monde (parce que ses yeux étaient si noirs qu'ils reflétaient parfaitement le blanc des fenêtres), ou juste pour moi (parce que ce que je voyais, c'était une émotion, plus que de la couleur et du reflet).
Le soir, j'ai continué mon livre, en voyant exactement comment il pourrait être adapté en film. Ça faisait en moyenne un plan pour trois phrases. A la fin du chapitre, j'ai mis pause et j'ai éteint la lumière.
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douceconstellation · 1 year
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Spor fra fortiden.
Une fois, j'ai dû subir à nouveau une intervention. Encore.
Je m'en rappelle comme si c'était hier.
Le médecin était là, à parler à maman comme si j'étais inexistante et il a prononcé ces mots : "Il y a un risque sur deux qu'elle tombe dans le coma."
Ouais, le coma. Ça craint.
Ce jour-là, j'étais totalement absente. Je n'étais plus moi. J'étais juste présente physiquement, mais mon esprit était ailleurs. Parce que ça m'a foutu la trouille. J'avais seulement 15 ans.
Alors en rentrant à la maison pour chercher quelques affaires avant de retourner dans une énième chambre d'hôpital, j'ai fait ce qui me semblait le mieux : je l'ai quitté.
Non pas que je ne l'aimais plus, non. Mon amour pour elle ne peut même pas se décrire. Il est inconditionnel. Intemporel. Éternel.
Non. Je ne l'ai pas quitté parce que je ne l'aimais plus, mais parce que je voulais que si jamais il venait à m'arriver quoique ce soit, elle, elle puisse continuer à vivre.
Vivre pour moi, pour nous, mais surtout pour elle.
Il était hors de question qu'elle continue à m'attendre si je venais à avoir la malchance sur deux de tomber dans ce sommeil. Parce que nul n'était capable de prédire le temps que ça pouvait durer, si ça venait à se passer. Je voulais qu'elle continue à vivre sa vie, sans s'accrocher aux heures et aux minutes.
Ou pire. Je ne voulais peut-être pas qu'elle m'attende, mais je ne voulais pas non plus qu'elle continue à m'aimer si, dans l'hypothèse du coma, la suite suivrait. Je ne pouvais pas. Je ne pouvais juste pas l'imaginer continuer à m'aimer alors que j'allais peut-être devenir inexistante. Qu'elle continue de s'accrocher à un fantôme, à attendre mon retour, à être malheureuse. Non. Je voulais son bonheur. Qu'elle continue d'être qui elle est. D'être elle. D'aimer. Et d'être aimée. Parce qu'elle le mérite.
Alors oui, je l'ai quitté.
Ce jour-là, elle m'a traité d'égoïste d'avoir pensé ainsi. Parce que pour elle dans le fond, je n'avais pensé qu'à ma gueule. Mon dieu ce qu'elle se trompait.
Mais peut-être qu'elle n'avait pas tord au final. C'est moi que je cherchais à rassurer en ne la laissant pas toute seule, au final. C'est moi qui voulait m'assurer que quelqu'un lui prodiguerait toujours de l'amour. Pas autant que j'aurais pu lui en donner, pour sûr, personne n'y arrivera. Parce que je lui ai donné mon cœur tout entier. Mais du moins, je voulais qu'elle continue à sentir à quel point elle est importante. Et à quel point elle fait du bien au monde, même sans moi dedans. Tout comme elle fait du bien à mon monde à moi.
L'opération a alors eu lieu.
Et si j'écris ça aujourd'hui, c'est que j'ai eu la chance sur deux de me réveiller, il y a de ça quelques mois.
Mais ce n'était pas un réveil normal, non. C'était douloureux. Et angoissant. Parce que ce jour-là, je me suis réveillée avec un tuyau dans la bouche qui m'aidait vraisemblablement à respirer.
Et c'est bête, mais à nouveau, ma première pensée était en partie pour elle. Parce que ça a toujours été le cas. Avec maman et mes frères.
À chaque opération, au fameux "compte jusqu'à 10" une fois le masque posé, je ne comptais pas jusqu'à dix, non. Je pensais à maman. Je pensais à mes frères. Et je pensais à elle. Et je lui disais une énième fois "je t'aime" silencieusement, comme si les étoiles là-haut pouvaient lui transmettre mes mots.
Alors c'est ce que je lui ai dit en revenant du bloc, et après avoir dormi une bonne journée en voyant son message qui me demandait si tout s'était bien déroulé et qu'elle avait peur pour moi. Je lui ai simplement répondu "Je t'aime." et ça suffisait.
Pas besoin de précision sur l'intervention. Sur mon état. Sur mon réveil. Sur ma douleur. Je voulais juste pouvoir lui dire de moi-même et ne plus laisser les étoiles s'en charger. Je voulais qu'elle le sache. Parce que si je l'aimais, alors cela signifiait que mon monde continuait de tourner. Parce qu'elle est mon monde.
Ça a été difficile. Tellement difficile.
Je dormais toute la journée. Ma tension était basse au possible. Parler m'épuisait. Je ne tenais pas éveillée, même lorsque mes frères venaient me rendre visite.
Maman elle était là tout le temps, de mon réveil le matin, assise sur la chaise à côté de moi, jusqu'à ce que je m'endorme le soir. Pas une seule seconde de la journée ne se passait sans qu'elle soit à mes côtés. Et le seul moment où elle s'en allait, la nuit, je ne le réalisais pas. Et je crois que ça, ça me rassurait. De ne pas être seule. D'être entourée.
Mais c'était difficile. Très difficile.
J'ai dû réapprendre à manger. Les bases de l'alimentation de A à Z, parce qu'une cuillère de yaourt n'était visiblement pas suffisant pour les médecins.
J'ai dû réapprendre à parler longtemps, à ravoir des réflexes, parce que ça aussi, c'était important pour eux.
Puis j'ai dû réapprendre à tenir debout droite, puis à marcher droite. C'était une sorte de rééducation sans en être une. Mais c'était long et complexe.
J'ai dû réapprendre des gestes du quotidien, comme me doucher seule même si je passais une heure dans la salle de bain parce que le moindre mouvement me demandait une force inhumaine. Mais je l'ai fait.
Au final, j'ai dû réapprendre à tout,
Sauf à l'aimer. Ça, j'ai toujours sû le faire et ça ne changera jamais.
Et aujourd'hui je suis reconnaissante. Reconnaissante envers moi-même, de m'être battue. Parce qu'aujourd'hui, je peux de nouveau tout faire toute seule. J'arrive à nouveau à tout effectuer, comme avant.
Reconnaissante envers les médecins qui ont fait un bon travail.
Reconnaissante envers l'infirmier au bloc, qui a marqué ma vie à jamais et à qui je ne pourrais jamais dire merci de vive voix. Alors je lui dis ici : merci énormément.
Reconnaissante envers mes frères et ma maman, qui sont venus me voir tous les jours. Qui ont toujours continué de me soutenir jour après jour une fois à la maison. Qui ont toujours eu foi en moi.
Et reconnaissante envers elle. De m'avoir donné la force et l'amour nécessaire pour continuer à me battre.
Merci d'avoir changé ma vie.
Merci d'être toi.
Merci de m'aimer.
Merci de m'offrir l'univers du bout de tes lèvres.
Merci.
Je t'aime.
2020
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eamjournal · 1 year
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Lettre 63
Samedi 8 Avril 2023
Cher Hugo,
Je me suis réveillée vers 12h, heureuse et pleine de vie comme un petit soleil. Un petit message de Thibault me demandant de me réveiller pour ne pas oublier le cinema s'était affiché sur mon téléphone. La synchronisation était parfaite ahah. La séance était à 14h donc je me suis empressée de me préparer pour être à l'heure. Malheureusement pour moi, mes cheveux n'étaient pas bien et j'ai du les attacher pour le premier date. Malgré tout, j'ai tenté de me faire toute belle pour être au top. Je n'étais pas super satisfaite du résultat à cause de mes cheveux mais j'ai fait au mieux. J'ai mis mon manteau et mes lunettes, choses qu'il avait souligné adorer. J'ai marché d'un pas décidé vers le cinéma et nous sommes arrivés quasiment en même temps. Comme à son habitude, on ne va pas se mentir, il était tout beau. J'étais contente de le voir, il était souriant et déjà plein de conneries pointaient le bout de leur nez. Dans l'attente du film, assis dans la grande salle, nous nous sommes gentiment chamaillés, c'était doux et tendre à la fois. Je ne saurais comment le décrire parfaitement, mais c'était cette sensation là. Je me sentais bien, il me regardait avec des yeux tellement brillant et son sourire idiot ahah. Pour parler du film, nous sommes allés voir "je n'oublierai jamais vos visages". Ce choix s'explique par le thème du film qui n'est autre que la victimologie et la renaissance après des traumatismes divers. Il expose la rencontre encadrée entre des victimes et des criminels, que l'on nomme la justice restaurative. Tous les deux très au fait sur l'actualité judiciaire, il paraissait certain que nous voudrions tous les deux voir ce film. Quoi de mieux que de profiter de cette coïncidence pour partager un moment à deux ? Il y avait beaucoup de références dans le film qui nous faisaient penser à la soirée de la veille. C'est ainsi que nous avons échangé beaucoup de rires et de regards complices durant le visionnage.
A la sortie du Cinema, Tib m'a proposer d'aller boire un verre et par la meme occasion, de nous balader. Nous avons déambulé dans les rues du Havre à la recherche d'un bar que je n'ai évidemment pas aidé à choisir. Je me suis délectée de cette tâche pour la lui remettre alors qu'il déteste ca également. Petit pique de la journée qui l'a beaucoup fait rire. Tout le long du chemin nous avons papoté, rigolé. Nous nous sommes poussés, battus et chamaillés comme à notre habitude, folle expression de notre affection commune. C'est finalement au News que nous nous sommes posés afin d'échanger autour d'un verre. J'étais contente de lui consacrer la journée après la soirée d'hier, le date s'était bien passé et il s'allongeait un peu plus. Les choses évoluent doucement, je me permets d'etre un peu plus tactile avec lui que précédemment. Parfois pour l'embêter ou le secouer quand il boude, je lui prends le bras en le secouant légèrement. Une manière de supplier d'arrêter les bêtises ahah. On certainement mignon vu de l'extérieur et je crois que le pire c'est ça. Nous sommes loin d'être idiots donc on sait forcément de quoi nous avons l'air mais avons nous envie d'en avoir conscience ? Je ne pense pas ahah. Au final, aucune conversation à notre sujet n'aura été commencée et aucune avancée physique n'est a noter. Je peux désormais dire avec certitude que si je lui plais autant qu'il me plait, c'est pour de serieuses raisons et non de légères. Il prend vraisemblablement son temps et souhaite faire les choses correctement. J'en suis très contente.
Une fois rentrée chez moi après ce verre, j'en ai profité pour debriefer avec ma meilleure amie. Louise était très contente pour moi, elle n'arrêtait pas de dire qu'elle était certaine que Tib était en crush sur moi. Cette nouvelle me faisait sourire, je ne me sentais pas effrayée. Tu sais quoi ? Je pense qu'en fait, je l'aime vraiment bien. C'est quelqu'un d'intéressant, de serieux et d'intelligent. Il est droit dans ses bottes et se montre profondément gentil avec moi, il ne laisserait pas un malheure m'arriver, je le crois. Alors cette idée me plait, il me plait.
Tard dans la soirée j'ai appris que Tib sortait rejoindre Noam et Martin qui étaient déjà en bar. Je n'étais pas très motivée et je me suis tâtée à y aller avant de me rappeler que je n'avais plus beaucoup de temps avant que Tib ne rentre à Caen, il fallait donc que j'en profite si je le voulais. C'est sur cette pensée que j'ai sauté dans un outfit de choix, j'ai pris mes clés et mon sac direction le centre-ville. Quand je suis arrivée, Tib était deja au News mais Noam allait arriver au Vent. Quand je l'ai croisé il m'a dit de venir avec lui, Thibault lui ayant dit que quand je serai là il arriverait. Il nous a rejoint une vingtaine de minutes plus tard en compagnie d'une autre falucharde. Assez contente de le revoir, il s'est installé à côté de moi sans poser de questions avant que l'on décale dehors. Lors de cette soirée il était très occupé avec les autres personnes et il avait totalement raison de profiter. Ainsi nous ne nous sommes pas tellement chamaillés. Cependant, au fur et à mesure, les gens sont tous partis du vent, même Noam et la falucharde. Tib et moi nous nous sommes retrouvés tous les deux dans le froid, un peu idiot. Le temps passait et quand il a été l'heure de rentrer, monsieur s'est mis à critiquer ma conduite alors que je n'avais aucune carte en main pour faire de meme. Sur cette remarque, nous avons décidé de manière absurde d'aller à sa voiture et de conduire vers la mienne pour en juger. Finalement embarquée dans un énième délire, je me retrouvais quelques minutes plus tard à dévaler les falaises du Havre à bord de la voiture de Tib. Le moment etait doux, nous rigolions, dans le calme et sous les étoiles de la nuit noire. Il etait agreable et concentré, encore un petit rdv me dirais-tu, oui parce que cela y ressemblait beaucoup. Il y a eu quelques regards et sourires plein de tendresses qui n'ont pas réussi à rester enfouis. C'était plus fort que nous. Quand il m'a raccompagné à ma voiture après ce petit tour, il n'est pas parti tout de suite. Je lui ai fait la bise même si le moment aurait été propice pour autre chose. Quand il a baissé sa fenêtre pour m'insulter, j'en ai profité pour le copier en lui demandant un menu maxi best off. C'est sur ce dernier échange que nous nous sommes quittés. En soi, la soirée a été bonne même si j'aurais préféré qu'elle se termine encore plus tendrement. La balade était un beau cadeau et je le conçois, c'est déjà bien pour quelqu'un de renfermé comme Tib. Les choses évoluent petit à petit et alors, peut-être qu'un jour nous aurons cette conversation tant désirée.
Je te souhaite une bonne nuit et j'espère de tout coeur que tu t'amuses à Budapest avec Maud et Jordi. Tu ne me manques plus autant qu'avant mais je te souhaite quand même d'aller bien, je ne supporterais pas que tu n'ailles pas bien. Je t'adore Hugo
M.
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9 ET 10 FÉVRIER 2k23 - PANTIN(E)
LA VEILLE:
Le 8 février, jour de montage de la scénographie. C'est avec une intense satisfaction que j'ai déjeuné dans le parc devant la salle Jacques Brel à Pantin (rebaptisé Pantine par le maire pour un an)
J'ai la vague impression de jouer à domicile - tout près de mon nouvel appart (17 minutes à pieds), et de chez ma mère (30 minutes en voiture), et de mes amix (Paris c'est pas loin du tout, et je tiens vraiment à avoir un retour des gens que j'aime sur mon travail)
Pendant un montage qui dura plus longtemps que d'habitude, j'ai découpai de grandes feuilles pour le spectacle pendant plusieurs heures d'affilé, dans l'espace bar du théâtre. Posé près de moi mon téléphone diffuse un épisode du podcast de @Mimabycami, avec ponctuellement des petits coucous de Jean-Louis qui essaie de mettre ses accessoires dans le noir, étant donné que l'heure est aux réglages des projecteurs. Il y a aussi les interventions de régisseurs, qui ont donné leur avis sur le sujet du podcast: l'amour et la séduction à l'ère d'internet. L'épisode s'appelle "Le guide de la chieuse partie 2" (j'avais un peu honte mais eh ca parle d'amour à l'aube des codes de ma génération - j'écoute ca comme un témoignage exotique, ou sociologique disons)
J'étais dans une énergie bizarre. Parfois arriver dans un nouveau lieu me remplis d'énergie, j'ai envie de parler et d'être très expansive. Mais là je me sentais très décontenancée, comme un premier jour d'école.
Au moment où on a eu besoin de nous, vers 17h30, j'étais crevée (pas à cause du découpage de papier, mais j'ai pris un cours de boxe le matin même)
On a fait les réglages d'ombres et de mécanismes jusqu'à presque 20 heures, et ensuite j'ai continué ma journée ma journée de mon côté. Être à domicile est piégeux car on se Calle des choses à faire après le taff et on est pas entièrement concentré sur la compagnie, et donc le projet.
PREMIER JOUR:
Arrivée à 9h pour les ultimes réglages sons. Échauffement, filage technique et pause déjeuner.
Je suis fébrile comme jamais car ma mère et mon frère seront là. Je commande leur Uber à 14h, ils arrivent 5 minutes avant la représentation. J'entends ma mère dire "pourquoi elle viens pas nous chercher?" à mon frère, alors que je suis au téléphone avec lui, depuis les coulisses (haha )
Ca c'est super bien passé, même si pendant tout le spectacle j'allais beaucoup trop vite, en essayant de me freiner sur les moments où Jean-Louis a beaucoup de manipulations à faire dans l'ombre. On avait un rythme désaccordé lui et moi.
Une première journée épuisante - mais très stylé car j'ai pu montrer mon travail à ma famille, et aussi à Grace, dont j'espère bientôt avoir les retours!
DEUXIÈME ET DERNIER JOUR:
Arrivée à 11 heures. Échauffement puis déjeuné. La fait de jouer deux fois alors que je suis courbaturée à mort est éclipsée par la venue Serine l'après-midi puis Jaubert le soir. J'avais un peu oublié ce truc de jouer près de ceux qu'on aime, de leur "présenter un travail". Peut-être que jouer loin de chez moi trop longtemps m'éloigne aussi un peu d'une des choses qui me plaisent beaucoup au théâtre: Être vue autrement par mes proches.
Il y avait Severine pour les deux dernières séances, et j'ai bien aimé aussi avoir des retours. Car au final je ne me regarde jamais et me démobiliser sur le plateau est très simple. Alors qu'avec le point de vue extérieur de Severine, et même de Nama à Rodez, je me recharge d'intentions, et d'émotions.
Prochaine et avant dernière étape avant la fin de la saison: Sarzeau!
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thespookydiary · 1 year
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Jeudi 02 Février 2023
21h49. Bon j'ai plein de truc à dire ! Hier, on était mercredi et ça a été une journée chargée et stressante.
A 11h00, Ev m'a invité a venir manger pour me changer les idées avant mes rendez-vous. Adorable ❤.
A 13h30, j'ai eu mon rendez-vous avec la psychiatre et clairement je m'en suis pris plein la figure. Pour elle, j'ai beaucoup d'attente mais je ne fais rien pour aller mieux vu que je ne veux pas de médicaments. Que pour elle avoir postuler a un nouveau boulot ça n'a pas une grande importance, etc... Je me suis effondré en larme, j'ai commencé a partir en crise d'angoisse et mon syndrome de l'imposteur est revenu. Bref, en partant je n'étais vraiment pas bien.
A 16h00, j'avais rendez-vous avec Yv et deux thérapeutes. Elles nous ont reçu dans une grande salle avec des fauteuils installé en rond. J'ai trouvé le rendez-vous très intéressant mais je m'en veux pour un truc. Yv a hyper bien parlé. Je pensais qu'il allait être hyper en retrait mais non. Et a un moment, il disait que ces parents m'appreciaient toujours etc... Et en faite, n'ai pas pu secouer la tête et avoir un petit rire parce que quand son père dit certain truc pour moi c'est pas des choses qu'on dit quand on apprécie la personne et ça m'énerve que ça Yv le voit pas. Du coup, je crois qu'il a vu m'a réaction parce qu'il m'a regardé et avec le recul je me dis que ça peut être blessant... Je m'en veut ! La prochaine fois, il faut que je sois plus neutre. Mais sinon, a un moment la thérapeute demande a Yv "vous pensez qu'elle vous reproche quoi ?", il a réfléchis puis a dit "je ne sais pas". Ça aurait été moi qui aurait poser la question, il m'aurait répondu ça et j'aurai laissé tomber. Alors que la, la thérapeute a insister "au moins une chose" et du coup il a répondu. Parce-que les thérapeutes attendent une réponses et c'est plus compliqué de faire l'impasse. Il a répondu "que je sois trop proche de mes parents" et il m'a regardé et m'a dit "tu es d'accord ?", donc je lui ai dit que c'était à lui qu'on avait posé la question donc c'était sa réponse / son impression qui était importante. A la fin du rendez-vous il a vraiment chercher une solution pour les horaires des rendez-vous.
A 18h30, j'avais Qi-Gong avec les filles. C'est Ev qui emmenait mais a 18h20, il n'y avait toujours personne a la maison et en faite Ev pensait que je restait en ville après mes rendez-vous. Du coup, j'y suis allé avec ma voiture. Et par "chance" la salle ou on fait le QG était fermé donc ils ont du chercher un autre endroit. Donc Ev les a suivis pour voir ou c'était et âpres elle est venu m'attendre sur le parking. Elle était hyper gênée et encore aujourd'hui elle m'a envoyé un message (trop d'amour j'en peux plus !). Au final on a fait QG dehors dans un parc. Il faisait froid mais c'était sympa. A la fin, on se dirige avec les filles sur le parking et puis il y avait des gens du cours et on a comme ralentir pour les laisser partir en premier pour être tranquille et discuter. Et puis Ev ou Mel a dit : "on se met dans une voiture pour se faire un debrief". J'ai adoré ! Du coup, on a discuter des deux rendez-vous dans la voiture de Ev pendant 1h30 sur le parking. Et vraiment je les adore Ev c'est ma grande soeur copine qui me comprend parce qu'elle a vécu la même chose. Et Mel c'est ma maman copine qui dédramatise toujours la situation avec une blague ou des imitations. En partant, on c'est dit que le mercredi ou il n'y avait pas cours parce que la prof était absente, on se faisait quand même un truc comme un resto japonais. Du coup, j'hésite quelques jours avant de leur envoyer un message pour leur demander si elles sont toujours partante pour se faire un resto ou autres. Et si c'est le cas dire que j'appelle pour réserver pour 19h si ça leur va. J'aimerais bien le faire pour faire quelques choses pour notre groupe d'amies car c'est toujours elles...
La soir, on a reparler par message avec Yv. On a reparler de sexe. Et il voulait venir pour me faire un câlin et me doigter et c'est tout. Du coup, je lui ai expliqué que j'avais envie mais que si dans deux semaines il décidait de nouveau de me faire la tête, l'ascenseur émotionnel allait être difficile a gérer. Il a répondu "je comprend" et il n'es pas venue. Je ne sais pas si j'ai bien agis. Parce que ça aurait permis de recommencer a discuter et peut-être a repartager des moments comme un repas... Et du coup, reprendre un rythme avec lui m'aurait peut être remotivé a reprendre le travail. Pour l'instant la psy m'a arrêter encore deux semaines et après elle envisage un mi-temps thérapeutique... Mais pour moi c'est encore trop tôt. Je me sens pas encore assez forte mentalement. Bref, me prochain rdv va être stressant. Je ne sais pas si j'ai pris la bonne décision avec Yv... Et la il n'est pas la jusqu'à Samedi ou Dimanche et il me manque. Et je pense que ça va être compliqué cette nuit.... Voilà, c'est pas top mon moral...
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Encore une bien bonne journée sous le soleil 🥰 (ça fait du bien de remonter un peu en température !!)
La journée commence (tôt) avec une plongée ... Bon, vous ne m'en voudrez pas, la résistance à l'eau de mon téléphone étant équivalente à ma tolérance à l'amertume, je n'ai pas de photos ! Mais comme vous êtes gentils, je suis allée chercher sur internet les deux trois spécimens vraiment jolis que j'ai pu voir <3
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La même que dans Nemo ! Et j'ai aussi vu deux tortues, on a plongé pile dessus, je suis super contente ❣️ Et deux gros requins (2,5-3m) avec les poissons ventouses qui s'accrochent dessus, c'était assez impressionnant... Mais ils ne nageaient pas, je n'ai pas eu à me demander s'ils allaient me grignoter au goûter ! Il y avait aussi des requins léopards absolument partout dans le récif, mais également posés au fond bien tranquillement.
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Après être revenue sur la terre ferme (et avec la cheville en état, elle se renforce, je suis contente !), petit tour sur un énorme marché qui s'est monté magiquement pendant notre sortie en mer : c'est uniquement les premiers dimanche du mois, lucky! Du coup, ce sera direction les Philipinnes ce midi, avec un plat de viandes marinées, un délice.
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Ensuite, une bonne sieste sur la plage (mine de rien, il y avait beaucoup de courant ce matin, je suis claquée) ...
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... et une balade jusqu'au phare de la baie !
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Dommage, le chemin est en travaux, pas d'accès au point de vue duquel on peut apparemment voir des dauphins.
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Peut être une autre fois ! En attendant, le soleil tape bigrement fort, et on perd 10° dès qu'il se cache, c'est impressionnant. Je suis contente, j'ai bien bronzé en deux jours moi ...
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Petit retour tranquille vers une autre plage, celle depuis laquelle j'ai plongé ce matin ...
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... et la journée se finit sur un coucher de soleil, un bon livre entre les mains. Que du bonheur 🥰
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Hello hello,
Si tu le veux bien, dis moi ce qui t'as convaincue dans le Guenièvre/Démétra et tu peux même m'écrire deux de tes headcanons préférés à propos de ces deux là ! :)
Bonne fin de journée à toi :) !!
Je suis vraiment désolé pour la réponse tardive gentil anon 😨
Bon déjà Guenièvre et Démétra c'est des cutie et je les crocs toutes les deux 😊🥰
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J'aime bien la personnalité de Démétra, même plus tard quand on voit son côté arriviste, on ne la jamais vu faire de mal ou vouloir du mal à Guenièvre.
Le premier épisode où on les voit ensemble c'est Le Trois De Cœur -Livre 1 Episode 30 (ignorez le casseur d'ambiance au milieu)
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Très vite (et étonnement naturellement) dans l'épisode Guenièvre suggère de faire des trucs à trois 😏 et même si ca part surement d'une excuse pour être avec Arthur, c'est elle qui lance le truc et Démétra est enthousiaste à l'idée.
(Note : Dans le livre 5 Guenièvre va proposer à Arthur de faire un plan à trois avec Mevanwi. Donc elle est ouverte à l'idée d'être avec une femme assez pour demander deux fois)
Cet épisode est d'ailleurs la base de plusieurs headcanon que j'ai jamais posé sur papier (je pourrais faire un reblog si ca interesse, you tell me).
Ensuite il y a l'épisode L'Ankou - Livre 3 Episode 10 et ce calin de Guenièvre (je ne me souviens pas avoir vu notre Cutie Queen faire un calin avec quelqu'un d'autre ou meme avec des contacts physique avec d'autres personnes à part Arthur et Démétra, dites moi si je me trompes)
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Je tiens d'ailleurs à dire que, en tant que personne qui adore les calins très sérrés, Guenièvre à l'air très confortable 😳 !
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Dans l'épisode La Romance de Lancelot Livre 1 Episode 37, Guenièvre dit à Lancelot que les maîtresses d'Arthur sont charmantes.
Dans Lacrimosa Livre 1 Episode 95, Démétra en amie donne des conseils pour séduire Arthur à Guenièvre ainsi que la potion de chagrin (d'ailleurs re-calin de Guenièvre).
Plus tard dans La Ronde Livre 2 Episode 34 où elles paraissent quand même bonnes amies.
Quand il présente Aelis à Démétra et Geunièvre dans Les Cheveux Noirs Livre 3 Episode 32 et dans l'épisode 33 juste après Dream On on peut voir que Démétra et Guenièvre sont très familière entre elles. Quand il est seul avec Guenièvre, on ne voit Arthur partager le lit royal qu'avec Démétra (est-ce que c'est Arthur ou Guenièvre qui demande à Démétra de les rejoindre ?).
En tout je crois que Guenièvre et Démétra apparaissent et interagissent ensemble dans pas moins de 7 épisodes (j'en ai peut-être raté), ce qui est beaucoup plus que certaines paires personnages récurrents.
A partir du Livre 4 les choses se detériorent mais ca, c'est pour tout le monde dans Kaamelott 🤷‍♀️
Ce qui a fini de me convaincre c'est les fics Demièvre de @trekkedin et de @yumeka-chan que vous pouvez retrouver ici 😁
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Headcanons :
- First Kiss ?
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, le premier baiser de Guenièvre n'a pas avec Arthur (si on peut appeler 'un baiser' le fait qu'il est rapidement effleuré le coin de ses lèvres le jour de leur mariage). Ce n'est pas non plus le (seul) bécot timide que Lancelot lui a fait dans les bois un matin avant de s'enfuir en rougissant.
Longtemps, elle a cru que c'était le baiser sur la joue qu'elle avait donné à son amie aux grands yeux bleus et au cheveux de feu quand elle n'était encore qu'une enfants.
La vérité, c'est que la première fois que son coeur s'est mis à battre plus fort dans sa poitrine, que le temps s'est arrêté autour d'elle, la première fois où les astres étaient alignés pour elle, son premier baiser, c'était dans le creux de la nuit, les lèvres douces et expérimenté de Démétra contre les siennes. Un monde s'était ouvert à ses yeux ce soir-là.
Depuis, elles en ont partagé beaucoup de baisers, des doux, des tendres, des langoureux, des baveux, des secrets, des pas-tout-à-fait-sur-la-bouche, des scandaleux.
Plus tard dans les bois, les mains attachées au lit dans sa cabane monté sur poliry, réalisant que rejoindre Lancelot avait été une erreur monumentale, Guenièvre se demanda si elle aurait pu convaincre Démétra de partir loin avec elle.
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- Propreté et bienséance
Guenièvre n’aime pas les bains. D’après sa mère ça a avoir avec quelque chose qui s’est passé quand elle était très jeune avec un lac mais elle ne s'en souvient pas, tout ce qu'elle sait c’est qu'elle préfère faire des ablutions et laisser les bains pour Arthur et ses maîtresses. Mais cette fois c’est différent, elle a vraiment besoin de prendre un bain.
C’est d’un pas décidé qu’elle se dirige vers la salle de bain. Devant la porte, elle a moment d’hésitation, le souvenir d’une grande étendue d’eau froide qui l'entraîne dans ses profondeurs, mais elle chasse la mauvaise pensée et entre.
“Ah. C’est vous.”
“Oh. Vous êtes là.”
Elles ont parlé en même temps et elles se font un sourire amusé. Démétra se relève légèrement de sa position allongée dans la baignoire.
“Vous venez prendre un bain, ma Reine ?”
La jolie brune la regarde un sourcil levé et Guenièvre ressert un peu les affaires de toilettes qu’elle a enmené avec elle, sentant déjà le rouge lui monter aux joues et se demandant pourquoi à chaque fois que cette femme la regarder comme ca elle a si chaud.
“O… oui.”
Tout d’un coup elle voit une échappatoire.
“Mais si vous êtes occupé je peux repasser plus tard, vraiment ça ne me dérange pas !”
“Non, non, je vous en faites pas. J’avais fini de toute façon."
Puis elle se lève sous les yeux ébahis de Guenièvre qui ne pas s'empêcher de suivre les gouttes d’eaux qui se promenent sur le corps nue de la jolie brune. Elle enjambe le rebord de la baignoire et Guenièvre retient sa respiration. Ce n’est que quand elle entend un raclement de gorge insistant qu’elle sort de sa contemplation.
“Dites, vous voulez bien me passer la robe de chambre, là, vous seriez un amour.”
Elle tend la main vers un amas de vêtements près d’elle.
“Bie… bien sur.”
Démétra enfile son peignoir et lui sourit, à aucun moment elle n'éprouve le besoin de cacher son corps ou d'éprouver une quelconque gêne. Elle s’approche de la reine et se penche avant de lui murmurer.
“Merci.”
Elle tend le bras et pointe une des bouteilles que tient Guenièvre.
“Très bon choix, l’odeur de la fleur d’oranger va si bien à votre peau.”
Elle bredouille un remerciement distrait.
“Je vous laisse a votre bain ma reine, profitez s’en bien.”
Elle a déjà la main sur le poignet de la porte quand Guenièvre la retient.
“Démétra attendez !”
Elle se retourne, la reine rougit de plus belle.
“J… J’aurais sûrement besoin de quelqu’un pour me laver le dos.”
“Vous voulez que j'appelle un serviteur ?”
Guenièvre est reconnaissante de voir la jeune femme en face d’elle lui laisser une porte de sortie. Elle prend son courage à deux mains.
“Non, c’est vous que je veux.”
Démétra la regarde et Guenièvre ne comprend que trop tard le double sens de sa phrase.
“Enfin … je veux dire, si vous voulez, enfin si vous êtes pas occupé.”
Elle s’approche et ses affaires pour les poser sur une table puis commence à détacher les boutons de la chemise de sa reine qui la regarde faire sans broncher.
“Non, ça ne me dérange pas du tout, bien au contraire, je suis tout à vous.”
Elle lui sourit avant de lui prendre la main et de l'entraîner vers la baignoire d’eau encore chaude.
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Voilà, c'est tout pour moi :D
On ne voit pas et on entend pas parler de Guenièvre prendre des bains à Kaamelott donc je me suis trouvé une petite excuse avec un genre d'aquaphobie, dunno 🤷‍♀️
Encore désolé du retard de ma réponse 💖
J'espere que ca te plaira.
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pitite-xena · 2 years
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Mister BG aka méga crush #14
Pendant une semaine je n'ai pas de nouvelle et je n'en demande pas. Je reste malgré tout fâchée contre lui même si le fait qu'il n'aille pas bien fait vasciller mon cerveau. Puis au bout d'une semaine l'inquiétude devient la plus forte. Je lui envoie donc un message pour savoir comment il va.
Il me réponds que ça va un peu mieux, même s'il est très fatigué. Il me demande également des nouvelles.
Moi je suis dans un moment où ça ne va pas vraiment. La vente de l'appartement me prends la tête, l'agence nous fait baisser le prix ce qui m'agace, j'ai passé une semaine assez compliquée dans ma famille bref ce n'est pas la grande forme et je le lui dit.
Il me dit que ma proposition d'être là pour lui est valable dans les deux sens et qu'il ne faut pas que j'hésite à lui parler quand ça ne va pas.
Suite à ça tous les matins il m'envoie un petit message pour me souhaiter une bonne journée et savoir comment je vais. C'est hyper mignon.
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Il commence à me renvoyer des photos. Au début très sages, on reste dans la dynamique de prendre "soin" l'un de l'autre sans rien de plus. Puis assez rapidement il me renvoie une photo de lui torse nu. Je lui explique alors que c'est toujours très agréable parce qu'il est très beau mais qu'il ne peut pas attendre de moi que je reste sur "notre relation n'est pas viable" si lui m'envoie ce genre de photo. Donc qu'il doit choisir et soit rester sage soit accepter qu'il y a plus entre nous. Il me réponds que rester sage c'est trop difficile et me renvoie une photo... Disons... Pas très habillée 🤤🤤🤤🤤
Nous reprenons donc un semblant de relation (je ne sais pas trop comment appeler ça) comme avant à base de messages, photos et vidéos. Mais je garde quand même la tête assez froide. (A défaut du reste ahah)
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Un jour je lui écris alors que je suis au volant. Et il se passe deux choses qui vont peut être n'avoir l'air de rien mais qui écrivent un peu la suite de notre histoire. D'abord je suis dans les bouchons et je râle un peu à propos de ça. Jusqu'à présent je ne lui avais jamais fait de remarque sur les lapins qu'il m'avait posé, on évitait bien soigneusement le sujet. Mais là, pour la première fois j'ose une petite pique.
"Remarque c'est chiant mais c'est toujours moins long que de mettre une heure et demie pour aller à Roissy 😝"
Direct il part en auto flagellation "Je suis vraiment un monstre avec toi je suis désolé 🥺"
Je lui réponds qu'un monstre c'est peut être exagéré mais qu'effectivement ce n'est pas son côté le plus agréable. Bref, pas passionnant mais à partir de là je n'ai plus jamais hésité à le titiller là dessus et c'est assez chouette ^^
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Il me dit ensuite de faire attention au volant quand même. Je suis toujours dans une phase pas vraiment top je lui réponds donc que oui je fais attention mais qu'au pire c'est pas bien grave. Il me dit alors que si c'est grave parce que je lui manquerais. Évidemment je lui demande pourquoi. Je vous copie colle sa réponse parce que ça m'a tellement fait fondre que je l'ai enregistrée 🙈
"Alors parce que j’aime bien te parler, tu me fais rires , j’adore recevoir tes photos, t’embrasser 🙄 et j’ai quand même souvent envie de toi ... "
Ok c'est rien de fou mais ça plus le fait qu'il se mette à m'appeler "ma douce" moi je suis devenue une flaque. C'est net et précis la tête froide et les émotions à distance ne sont plus qu'un lointain souvenir.
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