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#j'aime l'Espagne
livelaughlovefootball · 11 months
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YAY FOR SPAIN !!!
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latribune · 3 months
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lalignedujour · 1 year
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-T'as passé une bonne journée ? -Non. Y avait des trucs à faire. Mais c'était chiant. Voilà. -Et avec ton boss ? -Ah ! Bah, il a voulu me voir, justement. -Et alors ? -Et alors...
Dès qu'elle arrive à 9h05, il lui demande de passer dans son bureau. Par la fenêtre, le ciel est clair. Le soleil est encore bas et se reflète dans la tour d'en face. Avec cette lumière pile sur son visage, elle a l'impression d'être dans un interrogatoire de vieux film américain.
-Comment tu te sens avec tes projets ? -Comment je me sens ? -Oui, comment tu te sens avec tes projets ? -Euh... bien. -Bon. Et est-ce que ça te motive ce qui se passe ici ? -Ce qui se passe ici ? -Tu vois bien ce qui se passe ici, non ? L'émulation autour des nouveaux process qualité, l'ouverture de l'Espagne en Q3 et du Portugal en Q4, le recrutement qui tourne à fond, le programme onboarding complètement refondu. -Ah, oui, oui, j'adore.
Il a avancé sa tête au-dessus de son bureau. L'éclat de lumière était juste derrière son oreille gauche. Il était à contre-jour. L'interrogatoire se durcissait.
-Je peux te parler franchement, Amélie ? -Oui. -Je te sens pas motivée. -Ah bon ? -Non. Je te sens pas à fond. -Et pourquoi ? -Est-ce que tu vois quelqu'un d'autre arriver ici avec ses affaires de piscine ? -J'aime bien nager, c'est tout, ça a rien à voir avec mon travail. -Avec un tuba qui dépasse ? -Oui, je nage avec un tuba des fois, c'est pour respirer sous l'eau. -Je sais, oui. Mais l'autre jour, quand tu es arrivée avec trois colonnes de 150 CD vierges, c'est... -C'était des DVD. -Ok, des DVD. -Mais y en avait bien 450, bien joué. -Ok, tu comprends que c'est limite niveau implication ? -J'avais un rendez-vous le bon coin à la pause, j'en ai profité, c'est tout.
Et le ton monte des deux côtés :
-Attends, c'est un panneau de chantier que je vois sur ton bureau ?! -Mais on travaille à côté d'un Bricorama ! -C'est pas une raison pour te balader avec un panneau de chantier d'un mètre de haut. On est où ici ? -Avec Selim, on refait les fenêtres de l'appartement, il faut un panneau de chantier, c'est tout. -Et alors ?! -Et alors, ça change l'aspect extérieur ! C'est obligatoire ! -Pas au bureau !
Selim ouvre la porte de chez elle et la lui tient, pour qu'elle entre avec le panneau de chantier.
-Sérieux, il t'a fait chier pour le panneau de chantier ? Mais il est ouf. -Mais grave, ça me donne pas envie de m'y mettre à fond, tu vois ? -C'est clair, t'as trop raison.
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etiennelouisjuste · 1 year
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Messi 🎙: "Je savais que l'Espagne me voulait. Mais j'aime mon pays. J'aurais facilement pu être vainqueur de la Coupe du monde avec l'Espagne. Mais je veux le faire avec mon pays. Parfois. Mon premier amour est l'Argentine, je savais que nous pouvions le gagner. Nous l'avons fait pour notre peuple. 🔥 #etiennnelouisjuste https://www.instagram.com/p/CmzpOZ9OTcV/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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alicelacalisse · 6 years
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Je n'arrive toujours pas à croire que ce sont les grandes vacances en ce moment.
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cmconscientemente · 3 years
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Et Madrid ?
Le mois dernier, je suis arrivé à Madrid.
Je suis venu dans cette ville pour apprendre et justement, pour apprendre.
L'Espagne m'a donné trop de choses au cours des deux dernières années, alors je suis venu ici pour montrer ma gratitude et voir ce que ce pays était prêt à partager avec moi. Quand je suis arrivé en ville, il était plein de neige et les gens s'en plaignaient tout le temps, parce qu'il y a deux semaines, ils avaient fait face à la pire tempête de neige des 50 dernières années, alors je ne pouvais pas imaginer à quel point cela aurait pu être terrible. La ville était vraiment froide, mais pas les gens, car j'ai rencontré des gens très chaleureux. Dans les rues, les bars, les restaurants, etc. Parce que même en pensant à la pandémie mondiale, la plupart des endroits sont ouverts ici. Madrid est une ville immense, très cosmopolite et à la mode, ce qui m'est égal, car ce que j'aime dans cette ville, c'est que j'ai trouvé de beaux êtres humains, pleins de choses à faire et à partager, qui veulent être entendus, et même si la tristesse que j'ai trouvée, ce sont leurs yeux, la plupart d'entre eux essaient de trouver des moyens de vivre mieux, pour changer leurs réalités ou arrêter leur vie de fou, ils essaient chaque jour de trouver des moyens de se connecter avec d'autres choses, parce que je crois qu'ils sont fatigués de la vie qu'ils ont eue jusqu'à aujourd'hui et grâce à cette nouvelle réalité (COVID), ils découvrent (comme partout ailleurs) qu'ils n'avaient pas une bonne relation avec eux-mêmes.
Je ne sais pas exactement pourquoi je suis venu ici, mais je veux que Madrid m'apprenne comment devenir une personne qui mérite d'être rencontrée.
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TRADUCTION FRANÇAISE (de moi)
ABC.ES 27/11/20
https://www.abc.es/estilo/gente/abci-ricky-merino-y-conchita-wurst-cuando-llamaban-maricon-colegio-no-sabiamos-significaba-202011270038_noticia.html
Ricky Merino & Conchita Wurst: «Quand ils nous traitaient de« pédé »à l'école, nous ne savions même pas ce que cela signifiait»
Les deux artistes ont formé un duo pour la chanson "Smalltown Boy", un plaidoyer contre l'homophobie
Ricky Merino et Conchita Wurst (lauréat du Concours Eurovision de la chanson 2014) unissent leurs forces dans cette version du classique britannique de Bronski Beat "Smalltown Boy". L'artiste autrichien Tom Neuwirth et son alter ego Conchita Wurst rejoignent le projet du chanteur majorquin Ricky Merino après avoir appris le message positif que l'espagnol a lancé dans son pays pour la lutte et l'amélioration. La chanson, enregistrée entre l'Espagne et l'Autriche et produite par Juan Sueiro, est une version mise à jour avec des touches pop et des sons européens dans laquelle les deux artistes montrent une connection avec leurs voix, dénotant également de nouvelles gammes vocales. Les artistes, après s'être rencontrés, ont partagé la même préoccupation musicale et artistique et l’ont reflétée ainsi dans le clip vidéo de la chanson entièrement enregistré à Vienne et réalisé par Salva Musté.
Cette version est la première fois qu'un lauréat de l'Eurovision publie un single avec un soliste espagnol, ce qui pour Ricky Merino est un rêve devenu réalité et un moyen de s'imposer sur le marché du disque. Tom Wurst poursuit sa brillante carrière internationale en étant l'une des références mondiales du collectif LGTBI + (il est allé au Parlement européen, pour lancer un message de tolérance et de respect). Actuellement, l'artiste présente un nouvel album, "Truth Over Magnitude", dont le single d'introduction "Hit Me" a étonné le monde avec un relooking surprenant. Il est également l'hôte de l’émission de talent musicale "FameMaker" qui est diffusé à la télévision allemande. Ricky Merino, artiste espagnol et présentateur actuel de la version espagnole de "Sing On!" pour Netflix, continue de publier des singles tout en découvrant de nouveaux sons avec son label Universal Music Spain. Ce single arrive dans une année au cours de laquelle il a aussi sorti avec succès les singles "Perfect" et "Bestia". Il était également l'un des artistes invités pour l'hymne de la Madrid Pride 2020.
-La vie d'un homosexuel dans une petite ville peut être assez difficile, n'est-ce pas?
(Ricky) Vous n'avez pas du tout tort, ça l'est. Je veux penser que la société a évolué et qu'il n'y a pas autant de situations de mépris et de rejet qu'il y a des décennies, mais malheureusement elles continuent de se produire. J'ai grandi dans une petite ville, Palma de Majorque, et jusqu'à ce que j'aie trouvé le courage et que je comprenne que ce qui m'arrivait n'était pas quelque chose de mal comme on m'avait amené à le croire, j'ai reçu de nombreuses insultes parce que j’étais différent. Et j'utilise le mot «différent» parce que quand ils ont commencé à me traiter de «pédé» à l'école, je ne savais même pas ce que cela signifiait ou ce que j'aimais, j'étais très jeune. En grandissant, j'ai pensé que si «pédé» était une insulte, c'était parce que l'homosexualité était une mauvaise chose et que je ne voulais pas être un «pédé». Je manquais de références, de personnes avec qui je pouvais parler ou m'identifier, et quand j'ai commencé à les avoir, j'ai commencé à m'accepter et à m'aimer d’être qui je suis. Mais tout ce processus, dans un village ou une petite ville, est plus lent. Récemment, la nouvelle est parue dans les médias selon laquelle un garçon avait été assommé après avoir été battu parce qu’il était homosexuel, et il y a peu de temps en Galice, une jeune femme s'est suicidée pour avoir été harcelée parce qu'elle était bisexuelle. Cela continue de se produire, même si certains préfèrent détourner le regard par confort et pensent que ce n'est pas le cas.
(WURST) Je pense que grandir, en général, est difficile, quelle que soit votre orientation sexuelle. Et je pense que grandir à la campagne plutôt que dans une grande ville a des avantages et des inconvénients, bien sûr, comme tout dans la vie. Bien sûr, il est plus difficile de voir d'autres personnes homosexuelles à la campagne, je suppose, alors peut-être que le plus dur de grandir dans une petite ville est de penser que vous êtes le seul à être «différent».
-Comment décririez-vous cette expérience musicale et personnelle?
(R) C'est un rêve devenu réalité. Je suis un fidèle fan du Concours Eurovision de la chanson et depuis que Tom l'a remporté en 2014, j'ai suivi chaque étape de sa carrière en admirant son incroyable talent. Quand nous l’avons interrogé lui et son équipe sur la collaboration, j'ai pensé qu'il dirait non, pas pour une raison quelconque mais parce que pour moi quelqu'un comme lui est "inaccessible" à cause de la façon dont j'idéalise les artistes que j'admire, et voyez, il a dit oui. Il est très proche, gentil et travailler avec lui a été un cadeau.
(W) Oh, c'était super de travailler avec Ricky. Il m'a contacté et m'a demandé si je voulais collaborer avec lui sur l'édition radio de "Smalltown Boy" et bien sûr j'ai dit oui. Nous avons enregistré les voix séparément, Ricky en Espagne et moi à Vienne, et Juan Sueiro, le producteur, a tout combiné. Et heureusement, Ricky et son équipe ont pu venir à Vienne avec le réalisateur Salva Musté, et nous nous sommes bien amusés à tourner le clip ensemble dans un studio à Vienne!
-Quels autres plans et projets avez-vous en vue?
(A) En ce moment, je suis très concentré sur le travail en studio. Je compose et enregistre de nombreuses chansons avec une équipe formidable et avec le producteur avec lequel nous avons lancé Smalltown Boy, Juan Sueiro. Comme beaucoup d'autres artistes, la pandémie a limité mes opportunités de monter sur scène et de jouer en direct, il est donc temps de m'arrêter, de respirer et de me concentrer sur ce processus créatif. J'ai aussi plusieurs options pour poursuivre ma carrière à la télévision, ce que j'adore, mais il est vrai qu'à cause de Covid tout est en phase de pré-production en attendant de voir quand il sera possible de le reprendre. Ce que je peux vous assurer, c'est qu'en 2021, il y aura beaucoup de nouvelles musiques.
(W) Bien sûr, je fais toujours la promotion de mon album et d'un autre côté, j'ai travaillé sur de la nouvelle musique pendant cette pandémie. Je m'intéresse également à des projets cinématographiques et télévisuels et j'adorerais faire du théâtre. Mais qui sait quand nous aurons des événements et des performances réguliers devant un public à l'avenir. Je suis donc le courant et j'essaye de me divertir grâce à un travail créatif.
-Qu'est-ce que la pandémie vous a volé?
(R) Eh bien, ce que je vous ai déjà dit: pouvoir monter sur scène. 2020 était l'année où nous allions commencer à jouer dans les festivals. Nous avions déjà plusieurs dates de concerts et ça ne pouvait pas se faire. Mais c'est quelque chose que je comprends, après tout, c'est une situation extraordinaire qui affecte non seulement moi, mais le monde entier, toute la population. Il y aura une opportunité de le faire.
(W) Oh, c'est une façon intéressante de voir les choses. Je n'ai jamais pensé que la pandémie m'aurait volé quoi que ce soit. Bien sûr, je n'ai pas pu terminer ma tournée européenne, je n'ai jamais pu me produire pour mes fans et devant un public en direct, et certains projets ont été reportés ou entièrement annulés. Mais en même temps, j'ai reçu le cadeau de pouvoir passer beaucoup de temps à la maison, beaucoup de temps seul aussi, pour pouvoir beaucoup réfléchir et penser aux choses que je veux faire et réaliser dans la vie. Et bien sûr, je suis dans une situation très privilégiée, car il y a beaucoup d'autres personnes qui sont en difficulté, qui travaillent aux premières lignes de notre système de santé, ou qui doivent soudainement scolariser leurs enfants à la maison, sont en emplois à temps partiel, avec le bureau à domicile. Alors je pense que non, la pandémie ne m'a rien volé, je suis content de tout tel que c’est.
-Ricky, lorsque vous avez été qualifié d '«agresseur» pour avoir signalé qu'il y avait encore des vestiges d'homophobie dans l'industrie, qu'avez-vous pensé? Je pense que vous ne parliez pas vraiment de choses qui vous sont arrivées, mais vous savez qu'elles continuent de se produire, non?
(R) Exactement. Ce qui a le plus retenu mon attention, c'est que la grande majorité des voix critiques provenaient de personnes appartenant au collectif LGTBIQ +. Une conclusion erronée a été tirée par une vidéo sortie du contexte d'une très longue interview dans laquelle l'intervieweur et moi avons discuté de la différence d'opportunités dans l'industrie de la musique pour un nouvel artiste ouvertement homosexuel depuis le début de sa carrière. Nous avons commenté que les chansons sur l'amour hétérosexuel chantées par des artistes hétérosexuels prévalent dans tous les classements, ce qui est irréfutable. Nous avons fait remarquer que ne pas entrer dans ce modèle fait de vous un artiste moins mainstream. Je ne parlais pas tellement de moi mais d'une situation réelle qui continue de se produire. Je continue de penser et de maintenir ce que j'ai dit.
(W) Je pense qu'il y a trop de phobies dans toutes les industries et partout! Je ne comprends pas pourquoi les gens ont peur des autres à cause de leurs différences. Je crois que le plus grand potentiel de l'humanité est la diversité, et j'espère que de plus en plus de gens le réaliseront. Mais j'aime penser que les industries créatives sont plus ouvertes d'esprit en général, et je vois de plus en plus de jeunes qui sont totalement ouverts d'esprit, et c'est merveilleux et ça me donne de l'espoir!
-Comment décririez-vous votre moment actuel sur le plan artistique et personnel?
(R) Eh bien, pour la première fois depuis longtemps, je peux vous dire que je me sens «en paix». En paix avec moi-même, avec ma carrière et avec ce que je réalise. Je suis conscient de la chance que j'ai de pouvoir continuer à vivre de la musique et du divertissement tant d'années plus tard. Je travaille en faisant ce que j'aime, je vis en faisant ce que j'aime, pour moi c'est la clé du succès. Je suis très heureux et reconnaissant pour ce que j'ai, mais attention! Cela ne veut pas dire que vous ne rêvez pas en grand. Il y a encore beaucoup de choses que je veux faire.
-Pourquoi avez-vous supprimé “Conchita" de votre nom de scène? Cela pourrait-il être interprété comme une reddition?
(W) Conchita était la femme barbue qui chantait de puissantes ballades dramatiques. Et avec mon projet T.O.M. "Truth Over Magnitude" je sentais que j'avais besoin de quelque chose de plus réaliste, je voulais que le projet montre aussi visuellement qu'il est plus proche de moi. J'ai donc pensé que Wurst représentait juste un peu plus cette honnêteté brutale que «Conchita Wurst». Au final, c'est toujours moi, peu importe si je suis en robe de soirée ou en pantalon en latex, et si je chante des ballades ou de la musique électronique. Tom, Conchita, Wurst, je suis tout cela en même temps.
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monsieurcyclopede · 5 years
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Jour 61 à 77 : De Fâchin à Lyon via Châlon sur Saône, Poligny et le Haut-Jura 472 kilomètres
Alors comme ça Bastien tu fais plus tes devoirs !!?
Je vais me recoller au cahier de vacances vite fait parce que je n'arrête pas de me faire engueuler ! Mais méfiez-vous parce qu'à trop considérer un âne, il se prend vite pour un cheval...
J'ai du mal à prendre conscience des milliers... Que dis-je... Des milliards de gens qui attendent la publication de mes articles comme le prochain épisode de Game of Thrones. Après l'Espagne, j'ai lancé une équipe de traducteurs pour l'Ouzbékistan et la Birmanie mais je ne préfère pas y penser... J'ai peur de ne pas supporter la pression, ça me  pousserait forcément à la faute de goût sur le scénario ou la photo...
Alors je reste serein, je ne pense pas au succès et j'ai pas envie que les pneus de Monsieur Cyclopède explosent.
Ces dernières semaines ont été marqué par la présence dans mon voyage de nombreuses personnes chères à mon cœur. Pour être plus précis, je devrais plutôt parler de ma présence chez eux ! En tout cas je peux affirmer sans détour qu'ils sont tous largement fautifs de mon manque d'assiduité quant à la tenue de ce blog... Leurs noms seront cités.
Je suis vraiment chanceux de bénéficier d'autant d'hospitalité. À ce titre je me dois de remercier officiellement et du fond du cœur Laura et la famille Carpentier , Nico et Caro, Thomas et Lou ! Merci à tous de m'avoir ouvert les portes de chez vous, de vos caves et de vos frigos dans lesquels je me plonge avec passion... Merci de vos générosités et de vos accueils. Vous embellissez mon voyage de vos présences chaleureuses et vous prolongez le plaisir de mes trajets solitaires en soirées étoilées ou en journées paisibles de repos caniculaire. Merci à tous !
Depuis mon départ du Morvan, je n'ai donc  pas cessé d'être accompagné par de douces présences. Comme lorsque je suis seul, ces instants sont à part et je suis heureux de voir les gens que j'aime en profiter à mes côtés. La saveur est différente quand sous nos yeux, quelqu'un se délecte du même plaisir au même instant.
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Du Morvan, nous avons rejoins le Jura à Poligny avec Laura. Connaissant son amour pour le vélo, j'ose penser que c'en est un autre qui l'a motivé à me rejoindre, je suis flatté. Nous sommes passé par les plaines qui succèdent aux montagnes du Morvan. Depuis Étang-sur-Arroux, nous avons rejoint Autun puis Épinac. Les petites montagnes laissent place aux petites collines et s'éloignent doucement dans un joli panorama. J'ai trouvé que les paysages y prenaient des airs de Toscane. Les collines de Bourgogne sont douces et rondes, colorées par les blés et découpées par des rangées d'arbres. Les vignobles font quelques apparitions timides et charmantes à flanc de colline, autour de Nolay et Santenay. Puis le canal du centre offre une portion plus facile et agréable jusqu'à Saint-Léger-sur-Dheune.
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Jusqu'à Châlon sur Saône, la route a été beaucoup plus difficile mais très belle par les collines de Saint-Mard-de-Vaux. Notre arrivée à Châlon a été marqué par un orage surpuissant et mémorable sous lequel nous avons planté la tente dans une solidarité exemplaire !! Puis la pluie s'en est allé arroser ailleurs pour nous laisser une soirée dégagée dans cette très belle ville.
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La Bresse entre Châlon et l'entrée du Jura est moins à son avantage. Le paysage est plat et les champs de maïs sont assez envahissants. Quelques jolis étangs relèvent un peu cette monotonie passagère ainsi que notre passage dans la très charmante ville de Louhans. Ses quelques kilomètres d'arcades entourées de vieux immeubles à Colombage sont magnifiques et appels à de paisibles promenades.
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Une ultime étape à Saillenard m'a fait voyager dans le passé de Laura avant de filer vers le Jura. Nous sommes arrivés au jour 66 à Poligny, une petite ville splendide du Revermont jurassien, nichée au pied des falaises et des premiers plateaux. J'y ai ouvert une parenthèse de quelques jours pour profiter pleinement de Laura et de sa famille ! Cette semaine de repos coïncidant avec la semaine de canicule pour mon plus grand plaisir, je n'ai pas pédalé sous ces chaleurs écrasantes.
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Je suis reparti le 1er juillet après quelques litres de vins et quelques kilos de comté... Je mentirais en taisant le fait que l'ascension sur les plateaux jurassien a été vraiment dure...
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Mais la beauté qu'on y trouve est largement à la hauteur de cette petite épreuve. Les plateaux s'étirent dans une étendue ininterrompue de verdure, de forêts mixtes et de cours d'eau sauvage. Les panoramas sont nombreux et splendides, le temps d'une pause, le temps de rêver... De Poligny à Clairvaux-les-lacs et jusqu'à Moirans-en-Montagne, c'était une longue étape difficile qui m'a permis de me remettre les jambes en état et d'évacuer mes quelques divins excès de terroir jurassien... La suite n'a pas été plus facile mais au moins aussi belle. Ma route s'est reliée au lit de l'ain entre Vouglans et Priay. Cette rivière est magnifique. La descente du Jura jusqu'aux portes de Lyon a été douce au bord de l'eau. J'y ai passé une première nuit sauvage dans mon hamac, c'était très agréable.
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L'entrée dans une ville aussi imposante que Lyon ne peut pas se faire sans quelques turbulences. En guise de secousses, les zones industrielles immondes traversées par les ponts, les autoroutes, survolées par les avions et les kilomètres de réseaux électriques ont rendu mon approche longue et assez désagréable. En arrivant, j'ai eu besoin de me ressourcer quelques heures dans le magnifique parc de la tête d'or avant de retourner en ville.
J'ai eu l'après midi pour me promener dans Lyon. Un vrai régal, à vélo sur les bords du Rhône et dans la vieille ville. L'ascension à la Croix Rousse pour rejoindre mon pote Nico a bien achevé cette journée avant d'attaquer une belle soirée de retrouvailles
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basilepesso · 5 years
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Un Bulgare tue sa femme à Sala de los Infantes, dans la région de Burgos dans le centre de l'Espagne, en la poignardant, puis la jetant par la fenêtre. Sa compagne, 28 ans, était femme politique (PP, droite espagnole).
P.S : j'aime beaucoup ce journal, mais j'ai déjà soulevé plusieurs manipulations, en voici une nouvelle en titre, titre qui est mis pour faire croire qu'il s'agit d'un crime "immigré" sur une femme politique de droite. Je l'ai plusieurs fois dit, pour eux comme pour d'autres type F.de Souche, si on veut être probes, soyons-le totalement. Totalement. Basile Pesso, Free/ChristLand, 8 juillet 2 019, 1e diffusion ce jour-là (Fb) Article de Caso Aislado : “Un inmigrante búlgaro asesina a una candidata del PP en Burgos”
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thefifi-thefifi · 5 years
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Ici,
Là ville est très douce mais les gens je ne sais pas.
Je me sens bien à 18h quand le ciel se calme plus tôt qu'en France et en Espagne.
Je suis les trams et je me trompe souvent pour traverser. Tout ça j'aime mais je ne comprends pas trop les gens.
C'est bizarre avec les étrangers je me sens très française mais avec les hongrois je me sens plus étrangère.
J'ai l'impression de chercher le rythme de l'Espagne dans ce pays de l'Est et je ne sais pas exactement quelle heure il est.
J'aime le matin et le petit soir ici, je ne sais pas encore ce qu'est vraiment le reste de la journée.
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ohwhenthesaints21 · 3 years
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Mardi 29 Juin
Saint Pierre
Saint Paul
Aujourd'hui je vous parle du plus célèbre duo de l'église catholique : Saint Pierre et Saint Paul, les deux piliers de l'église, deux apôtres, deux martyrs (ouais j'ai pas dis que c'était une histoire qui finissait bien non plus).
On parle de la solennité de saint pierre saint paul c'est à dire que c'est une fête de première classe ! Aujourd'hui c'est grosse teuf à Rome, tous les archevêques du monde nommé depuis un an viennent recevoir du Pape le palladium, une petite écharpe blanche réservé à l'élite de l'église catho, genre le pape et les archevêques quoi.
Revenons à nos moutons: Saint Pierre, qui s'appelait Simon de base, était un paysan pêcheur avec un sale accent de la campagne et puis il a vu Jésus et il a quitté sa femme, son bateau et ses filets pour le suivre.
Paul qui s'appelait Saul à la base, était un juif bourgeois citoyen romain qui tapait du chrétien et puis il a vu Jésus qui lui a dit "j'aime bien les cas difficile, convertis toi et je fais de toi un de mes apôtres ! Deal !"
Pierre sera la pierre angulaire de l'église "tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église". On comprends pourquoi il a changé de nom, cette phrase n'aurait pas fait son effet si le gars avait gardé le nom de Simon ! Il sera de toutes les aventures de Jésus et de son plus gros happenings; la marche sur l'eau.
En plus Jésus lui fait confiance et le gars le renie pas une, pas deux mais trois fois ! Mais bon comme Jésus sait tout il l'avait vu venir. Il lui avait dit à Pierre "t'inquiète gros, je t'en veux pas mais t'es là à faire le lèche botte et quand je vais me faire arrêter le coq aura même pas chanté deux fois que tu vas me renier trois fois ! On parie? "
Et quand Jésus se fait arrêter (on te voit judas le traître) pierre se fait capter par des paysans qui le reconnaissent comme un des gars trainant avec Jésus. Et trois fois de suite Pierre dit "moi? Ah non vous devez confondre, jle connais pas ce Jésus " et bam le coq chante et Pierre perd son pari et Jésus perd la vie, sale journée. Pierre c'est un apôtre mais c'est un homme avant tout, et il doute. C'était pour lui la phrase de Jésus "homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?" ! Mais quand Jésus revient, ressuscité, il a une petite discussion avec Pierre qui promis juré craché, jure fidélité à Jésus.
Pierre sera quand même le premier pape de l'église catholique et Jésus, qui n'est pas rancunier, lui avait même promis la clé du royaume des cieux, c'est pour ça que c'est saint Pierre qui fait l'accueil au paradis ! Avant d'en arriver là il a quitté Jérusalem pour évangéliser Rome mais face aux persécutions il est parti évangéliser à Antioche mais une embrouille avec Paul et un prédicateur charlatan appelé Simon le magicien le fait revenir à Rome pour rétablir la vraie foi. Sans surprise Néron l'arrête et le fait crucifier. Par humilité il demande à être crucifié la tête en bas pour ne pas être mis à égal du Christ.
Et c'est sur sa tombe que sera construite la basilique Saint Pierre de Rome, le Vatican tout autour et ses reliques seraient dans la crypte parce que c'est sur Pierre que Jésus avait demandé de bâtir l'Église je vous rappelle. Tous les papes se réclament donc aujourd'hui de saint Pierre et c'est un outil diplomatique; en 2019 le pape François a offert au patriarche de Constantinople un reliquaire en bronze avec des os de saint Pierre pour espérer rapprocher et détendre les relations entre les églises d'Orient et d'Occident ! Carrément !
Si Pierre c'était plus l'artisan technique de l'église catholique, Paul lui c'est plus l'artisan idéologique, spirituel.
Il n'a pas vraiment connu Jésus comme Pierre, disons qu'il l'a rencontré par une vision et qu'il s'est ensuite converti et fait appeler apôtre comme Jésus lui avait dit en songe (ouais c'est mystique cette rencontre)
Il a favorisé l'ouverture de l'église vers les "gentils " c'est à dire les non juifs (sympa pour les juifs ça !...) parce qu'à l'époque les "incirconcis" (aka les bons juifs, vous suivez ?) n'avaient pas bonne réputation et on ne traînait pas trop trop avec eux. Paul va les évangéliser de Damas à Jérusalem en passant par Chypre et Antioche. Mais arrivé là petit problème : c'est bien beau de convertir juif et non juifs mais du coup est ce que croire en dieu c'est juste quitter les croyances polythéistes ou c'est aussi respecter les rites de la Torah ? Au milieu de tout ça c'est bien sûr la question de la circoncision qui pose le plus de problèmes. Est ce que les nouveaux chrétiens doivent s'y soumettre (à l'époque on considère que c'est un peu dangereux médicalement de faire ça à l'âge adulte ) ou la chrétienté est exemptée du respect de la torah ? C'est un peu là que ça s'embrouille entre Paul pro nouvelle formule et Pierre pro formule judéo-chretienne. Ils finissent par s'accorder sur la non obligation de la circoncision mais les deux piliers de l'église s'embrouillent sur plein d'autres points comme les repas et les rites qui le précède et Pierre finit pas se tailler à Rome. Faut dire que Paul aime bien écrire des petites lettres à toutes les communautés qu'il a évangélisé pour donner son avis sur tout; lettre de saint paul aux corinthiens, aux pharisiens, ... et j'en passe ! C'est bien mais ça fout un peu la merde quand même dans la communauté chrétienne qui est en train de se construire. Résultat certains le dénonce ou le vire et Paul après plusieurs tergiversations/ conversions/aventures fini à Jérusalem où il est arrêté. Il demande en tant que citoyen romain à être jugé par César donc on l'emmène à Rome où il est relâché ! Lucky Paul ! Il part évangéliser l'Espagne et Éphèse et rebelote il se fait dénoncer par des juifs pour subversion (il est contre la circoncision c'est un vilain bouh!) et retour à Rome où il finit par mourir. Plusieurs options: soit du paludisme, soit d'une purge de chrétiens accusés d'avoir incendié Rome, soit condamné par Néron lui-même. La conclusion étant qu'il est mort décapité sans doute. Ses reliques seraient sous la basilique saint paul hors les murs à Rome.
Son épître aux romains est resté célèbre et a inspiré nombre de philosophe et penseur comme Luther ou Carl Schmitt. En gros on se base sur ses textes pour prendre partie sur la religion, et ça fait de lui un apôtre célèbre quoi.
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samuelpivo · 6 years
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Prendre aux châteaux, partie 1 : Juillet des mes trente ans
Cette nuit j'ai fait l'amour dans la rivière en riant. Dans la cour du château, une fille m'a offert un vélo. Le vélo est à Villeurbanne, mardi je serai à Lyon. La veille, au grand repas, Raphaël – il est poète – me dévorait des yeux. La veille encore, plus tard, sur l'herbe au bord du Lot, nous nous sommes allongés pour regarder le ciel avec cette architecte, ses étoiles. J'ai tenu sa main dans la mienne. Chaque matin, à la rivière, je suis allé me laver. Le mot que nous répétions de l'éveil au coucher, comme un salut : Amour ! La tendresse tacite d'une rencontre entre les murs de pierre, sous les frondaisons, dans les ruines, jusqu'à l'eau où nous nous baignions et nu-e-s si on voulait. Chacun, chacune pouvait dire exactement ses pensées spontanées. Peu importe la date exacte de ces journées, c'est là bas que j'ai eu trente ans, entouré d'ami-e-s quelques jours plus tôt inconnu-e-s. Parlez-moi d'arbres.
Le 9 juillet j'ai écrit ça dans mon carnet, le 9 juillet j'étais heureux. Et puis le 13, je retrouve cet autre lambeau quelques pages plus loin : aujourd'hui, les dealers de mon nouveau quartier, m'ayant préalablement repéré, ont dépêché l'un des leurs me faire la réclame de leur petit commerce et me présenter la gamme de leurs produits. Il s'en est fort bien acquitté. Ce qu'on peut retenir : présents dans ce périmètre réduit que je ne citerai pas pour ne pas faciliter le travail de la BAC, ils proposent toute l'année et selon arrivage shit, du meilleur au pire, et herbe, marocaine via l'Espagne, ou hollandaise. Mon ambassadeur personnel a tenu à préciser : c'est important de donner l'origine des produits, il y a trop de gens qui vendent n'importe quoi. Je ne recourrai pas à leurs services, mais cette adaptation à l'air du temps m'a faite sourire – la traçabilité, valeur cardinale de cette époque commerciale, vient se lover jusque dans le discours du commerce illégal. Et le lendemain, une motarde de la douane demandait ma collaboration sur une station d'autoroute : faisant du stop, avais-je vu une laguna blanche ? J'ai répondu non par réflexe, avant de prendre conscience qu'effectivement, je n'en avais pas vu. Pourtant je sais que la douane ne poursuit que les gros poissons, que les gros poissons ne sont pas des amis, enlaidissent le monde. J'ai seulement cet instinct là qui me pousse à dire non avant d'y réfléchir. À un jour d'intervalle, j'étais, encore une fois, pris dans un seuil : vu tout à la fois comme client possible et bon citoyen informant la douane, des deux côtés de la barrière du trafic de stupéfiant. Le double refus posé à l'une comme à l'autre proposition ne change rien au regard porté sur mon corps, puisque c'est mon corps qui a informé la motarde comme le dealer de la possibilité d'un échange entre nous. Mon corps est donc celui d'un consommateur de substances illicites et celui d'un stopeur prêt à collaborer avec la police. Mon corps est un seuil, puisqu'il raconte au monde que je suis prêt à jouer du côté du chat comme de celui de la souris, et dans le miroir, j'en déchiffre effectivement le message : boucle à l'oreille, au nez, chignon, bijoux épars, mais peau blanche, peau blanche, et dans le carnaval des tissus qui m'habillent, il reste malgré tout – et malgré toute ma volonté à me distinguer, soyons honnête – quelque chose qui résiste presque toujours au schlag, qui raconte le lien distendu que j'ai avec une sorte de bourgeoisie. Nous sommes des seuils, presque toujours. Les miens sont peut-être seulement plus nombreux, sensibles, visibles, parce que j'essaie de travailler à m'extraire des cases, à multiplier les lieux et les rencontres, les mondes et les zones de frottement, et je dis bien : peut-être, parce que dans le fond, plus nombreux que qui, plus visibles que quoi ?
La semaine qui précédait ma semaine au château, j'avais durant deux jours à Paris rendez-vous avec Yasmine, Alba, croisé Maria. Yasmine est allemande, née en Allemagne d'un père allemand et d'une mère d'origine turque, Yasmine a les deux passeports. Alba est franco-espagnole, ou plutôt hispano-française, née à Madrid, grandi là-bas, père espagnol, mère française, arrivée en Île de France seulement pour les études, c'est à dire il y a deux ans à peine. Maria est grecque, foutrement grecque, mais ses études de comédienne, elle les a terminé en France, elle a vécu ici, Montpellier puis Paris et quand je l'ai croisé, elle en était aux derniers jours de cartons – elle-même, repartie depuis deux ans à Athènes, venait aider son amoureux à poser les derniers bouts de scotch sur son retour, lui aussi, au pays natal. Toutes trois ont un seuil que j'envie, sans rancœur mais avec une certaine fascination : elles ne sont pas encloses derrière des frontières mais le portent au-delà de leur héritage. Alba a choisi de vivre de l'autre côté de ce seuil, Maria a décidé de créer le sien propre et Yasmine, venant vivre en France, choisi de l'élargir encore – un troisième lieu pour, s'égarant, s'élargir un peu mieux, creuser le cœur de soi. Pour elles, ce soi penche assurément vers le choix. Évidemment, leurs regards m'intéressent : à propos d'ici, mon chez-soi, mais aussi à propos de ces là-bas qui sont leurs, à propos de toute chose transposable ici ou là-bas et que pourtant, à pas bien loin d'Europe, on ne saisit pas tout à fait de la même façon à Athènes, Madrid, Berlin ou Paris, par exemple.
Yasmine me parle ainsi d'une façon bien plus subtile que toute la littérature que j'ai pu lire, y compris venant des journaux ou des groupes politiques à qui je reconnais une certaine pertinence d'analyse, du référendum d'Erdogan visant les pleins pouvoirs. Elle m'en parle d'un point de vue typiquement intime. Elle est rentrée ce week-end là en Allemagne pour voter au consulat de Turquie. Elle me parle de sa cousine, jusque là seulement turque, qui venait d'entamer les démarches pour prendre l'autre nationalité, celle du pays où elle vit le quotidien. Elle me dit : ma cousine a voté pour Erdogan. Elle parle de ce qui nous effare, nous, gauchistes européens anéantis par le vote des communautés turques d'Allemagne : ces gens-là, vivant loin de la répression, de la censure, de la violence, dans un pays relativement libre, votent donc pour que s'installe, là-bas où ielles ne vivent pas ou plus, une dictature sous la bénédiction des urnes. Mais elle me dit : qui appelle-t-on les turc-que-s d'Allemagne ? Les turc-que-s vivant en Allemagne ? Les personnes binationales ? Elle souligne : celles et ceux qu'on dit turc-que-s d'Allemagne et qui auraient voté contre Erdogan sont souvent des gens qui ont choisi leur nationalité, l'allemande, là où ielles vivent, abandonnant la turque. Double peine prononcée depuis nos regards : turc-que-s, sans plus l'être légalement, par choix, ielles le sont toujours à nos yeux et on les inscrit aussitôt, dans nos têtes, sur la liste de celles et ceux qui ont voté pour l'assombrissement de la Turquie. Ielles auraient voté contre, pourtant. Ce seuil là n'est sans doute pas le même que le mien.
Mais ce que j'aime avec Yasmine, avec Alba, avec Maria, c'est que je peux me taire même si, les conversations que nous tenons m'habitant tant et tant, j'ai sans cesse à la bouche des phrases qui veulent éclore. Seulement, il faut me taire quand même et écouter, apprendre. On apprend bien des gens qu'on aime, qui pensent et ont de quoi diluer les frontières simplement pour avoir vécu. Anna, début juillet, me rend le même écho – seulement, le seuil qu'elle constitue me parle d'un mystère plus profond encore, Anna est à l'équilibre des humains et puis des forêts. Voilà une langue que je ne parle pas, pas du tout, voilà une langue que je découvre, qu'elle ambassade devant moi. C'est Anna qui m'amène au château où mes trente ans se sont baignés dans l'eau de la rivière, où j'ai pu commencer à regarder les arbres en lisant ce que j'apprenais d'eux. Et je parle d'Anna comme je pourrais parler d'Hadrien, encore un seuil qui passe à travers moi : lui, il est des fondateurs du CLAP, le Comité des Livreur-se-s Autonomes de Paris – pour dire clair, l'anarcho-syndicat des livreurs et livreuses de bouffe à vélo de la capitale. D'une poignée, leurs têtes qui s'agitent au dessus des pédales ont réussi le tour de force de s'imposer dans l'espace public et médiatique. Voilà qu'un jour j'apprends qu'à la radio, chez Ruquier, on les a invité à parler. Anna comme Hadrien sont des gens rencontrés dans le maillage des amitiés tressées par le militantisme, l'une m'offrant un peu du langage des forêts, lui, m'ouvrant une fenêtre sur le possible du combat dans un secteur économique atomisé, pressurisé, de travailleurs et travailleuses dont le statut, glissement sémantique, est passé du service à la servitude. Un exemple : alors que leur statut d' "auto-entrepreneur" est déjà le pire qu'on puisse leur souhaiter, payé-e-s au lance-pierre sans prise en compte des conditions réelles du travail (la météo du jour est par exemple un paramètre fondamental), on a pu lire, voir, le soir de juillet où la pluie diluvienne à envahi jusqu'à des stations de métro de Paris, des commentaires, non plus de clients mais je dirais de maîtres, se plaignant que le vélo de leur livraison était immobile (géolocalisation en temps réel oblige) depuis de trop longues minutes. Nous revenons à une époque de serviteurs, mais là où ils , elles étaient logé·e·s au cœur de la maison des maîtres, ceux-ci, celles-ci, désormais, n'ont plus d'autres visages que le logo de la firme dynamique et prometteuse qui les emploie sans jamais vouloir leurs reconnaître un statut salarié. Les bonnes de Genêt pouvaient toujours empoisonner la bourgeois·e·s grâce à l'intimité des habitudes connues ; l'espace de révolte entre serviteur invisibilisé et maître provisoire s'estompe – le CLAP s'emploie à créer une terre ferme où porter le combat, là où semblait flotter seulement le grand vide des plate-formes numériques. Tant qu'on était dans les châteaux, le si discret valet de pied pouvait toujours, dans le silence, ouvrir grande la porte aux camarades de l'ombre. Aujourd'hui, ce sont ces portes qu'il faut réinventer puisqu'ils s'ingénuent  à remodeler une servitude aux murailles qu'ils veulent impénétrables. J'apprends des forêts, j'apprends du drapeau rouge et noir sur lequel flotte un pédalier.
Il faut prendre aux châteaux. Les vider de leurs rois, de leurs reines, ne suffira jamais : il faut prendre aux châteaux. J'ai visité Chambord, je m'en rappelle : j'ai joué dans les grandes cheminées, couru sur le toit vaguement dessiné comme un village, j'ai sué dans Chambord. Les murs étaient clairs, immenses, les pièces vides, nues : Chambord était vidé de tout son mobilier. On admirait la structure, l'ossature, la pièce d'art qu'était l'architecture. Aujourd'hui un programme est lancé pour remeubler Chambord. Une mission de patrimoine, une leçon d'Histoire, ou bien quoi ? Voilà cet écrivain encore prêt à se plaindre, anarchiste jamais content, mais il croit à l'imaginaire et puis, il a déjà visité des palais qu'on n'avait jamais vidé de leurs meubles. Est-ce que tu m'as vu courir à Versailles, dans Sans-Soucis ? La Révolution n'a pas pris le château, elle l'a seulement vidé de ses rois, de ses reines, de la basse-cour des courtisans et courtisanes mais elle ne l'a jamais défroqué du pouvoir. Que voit-on aujourd'hui à Versailles ? Le mobilier de luxe de l'Histoire, le mobilier de luxe du présent : Louis XIV et Jeff Koons se répondent à la perfection, il s'agit seulement d'étaler les richesses. Ça se visite du bout des pieds, on ouvre à la piétaille la visite du mausolée : autrefois vécurent des rois, voyez leur opulence, sache que tu n'es pas de celleux-là, surtout sens-toi minable puisque jamais tu ne sauras faire le poids face à l'or, à la soie. À Chambord j'ai couru, l'image de François I n'est rien venu gâcher – elle n'était simplement pas là. J'avais seulement le génie humain dans l’œil et sous les pieds. Nous ne serons jamais libéré-e-s de notre servitude à l'égard de ces morts si nous persistons à fouler d'un pied humble la chambre mortuaire de leur puissance, jamais totalement défaite dans nos imaginaire. Il faut prendre aux châteaux, certainement pas les visiter. Il faut se cacher dans les coins et faire peur aux gardiens, se trouver une pièce fraîche et faire l'amour sur le plancher, danser comme on en a envie, donner rendez-vous aux ami-e-s, comme on le ferait dans un parc, dans la salle de bal : il faut parler de la même voix que celle que l'on porte au dehors, marcher du pas qu'on veut, s'arrêter simplement à notre guise, poser la main sur les moulures, il faut prendre aux châteaux. Les châteaux sont à nous, ils les avaient volé à travers la sueur des maçons de leurs siècles mais ils sont morts les rois, elles sont mortes les reines, les châteaux sont à nous et si par notre vie ils s'usent plus vite, si nos pas de danse les abîment plus vite, il ne reste qu'une question : plus vite que quoi ?
Il y aura d'autres châteaux, des chapiteaux et des clairières ; les seuls costumes d'apparat que je veux bien admettre sont ceux là : ceux qu'on a cousu pour la joie, qui savent s'extraire des médailles, ceux qui ne sont qu'à nous parce qu'on les a cousu avec nos mains, pas d'après le patron officiel d'une liturgie républicaine, empaillée vivante. Il faut prendre aux châteaux pour qu'ils deviennent comme les halls de gare ou les places publiques, des seuils arrachés aux patrouilles de police, des zones de frottements, de majestueuses zones de vie, nos seuils.
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blad-693 · 4 years
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Être jeune c'est un choix...
Croire qu'on est con parce qu'on est niya c'est de la connerie.
Se casser la gueule devrait être une expérience construcive... Sinon Kant serait déçu...
Mais abandonner parce qu'on s'est casser la gueule n'est pas une manière de résoudre le problème.
L'Afrique du nord est l'Eldorado des africains plus au sud. la France, l'Italie et l'Espagne sont l'Eldorado des Algériens. Les pays latins envient les pays nordiques. Et les européens rêvent de fuir l'Europe en direction du Qatar, des îles Caraïbes et d'autres paradis perdus. Son Eldorado c'est l'Afrique. Hors qu'il y est déjà. Il suffirait d'ouvrir les yeux plus grand.
L'algerie change, il suffit de faire partie des agents du changement pour le voir.
Chercher à se développer personnellement dans l'associatif, ça fonctionne durant les premiers mois. Ensuite ça fonctionne dans le sens inverse plus que dans le premier sens.
Je suis bête. Au lieu de d'émettre des jugements, j'aurais dû poser des questions.
Et dire qu'il y a un an, j'étais plus orientée vers une approche interrogatoire. Alors que là je suis devenue une sorte de tribunal.
Je me préfère avant. Je devrais redevenir la meuf qui posait des questions à ne plus savoir quand les poser.
Ou peut-être que je devrais essayer une toute autre approche... J'ai le temps de bosser sur ça d'ici l'an prochain.
Une approche qui me mette dans une posture d'écoute active plus qu'autre chose.
Et dire que je n'avais pas di tout reconnu sa voix. Je crois que j'aime ça à propos de lui... Je crois qu'on a ça en commun... Des voix qui changent intentinément selon le mood et d'autres paramètres.
Dommage que j'ai oublié de mentionner l'anecdote de la veille, où il m'avait sauvé d'un lourd sommeil qui m'empêchait de finir mon taff...
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TRADUCTION FRANÇAISE (de moi)
LOS40 18/11/20
INTERVIEW de Jimena Garrido De Castro
https://los40.com/los40/2020/11/18/musica/1605703216_044376.html
NOUS AVONS PARLÉ AVEC RICKY MERINO ET TOM NEUWIRTH (CONCHITA WURST): "TOUT LE MONDE VEUT SE SENTIR ACCEPTÉ"
Deux référents du monde LGTBI présentent leur version de «Smalltown Boy». Nous avons discuté de l'importance du message encore en 2020, de leurs opinions l’un sur l’autre et sur le monde de l'Eurovision
Ricky Merino nous a surpris en sortant une collaboration avec l'artiste emblématique Tom Neuwirth, que nous connaissons sous le nom de Conchita Wurst. Le gagnant de l'Eurovision 2014 rejoint le majorquin dans une version moderne et pop des années 80. Ils ont parlé avec LOS40 de cette expérience révolutionnaire. «Pour moi, Tom était l'idéal depuis le début car nous recherchions quelqu'un qui faisait partie de la communauté et qui était un représentant fidèle et qui se battait pour les droits de LGTBI. Je l'ai toujours admiré pour sa force et son talent, ce qui ne fait aucun doute », raconte Ricky à propos de l'origine de cette chanson.
De plus, les deux ont un profil très similaire puisque "il fait aussi de la télé en Allemagne, moi aussi, il combine les deux ...". Tom explique comment il a rencontré son partenaire et ami maintenant: «Eh bien, à cette époque, comme tout le monde, nous nous sommes rencontrés en ligne. La vérité est que nous avions eu l'occasion de nous rencontrer lorsque j'étais en Espagne, en jouant à l'Operación Triunfo dans l'édition à laquelle il participait, et c'est là que nous aurions pu nous rencontrer, mais nous ne l'avons pas fait. C'est son équipe qui m'a contacté et m'a demandé si je voulais collaborer avec lui sur Smalltown Boy puisque Ricky allait le faire. Je suis immédiatement tombé amoureux de la chanson et de sa voix. "
Après avoir travaillé ensemble, ils n'ont que de jolis mots l'un pour l'autre. Ricky souligne à son sujet qu '«il rend tout super facile, il a une attitude super positive avec un sourire sur son visage, et il a un talent si hors normes que j’y suis allé un peu avec ce sentiment d'idéaliser quelqu'un depuis tant d'années». Et il continue: "Ensuite, j'ai rencontré un garçon super humble, et cela vient de travailler très dur parce que Tom n'a jamais rien reçu." Tom dit de Merino qu '«il est très gentil, très professionnel et super drôle, pendant le clip vidéo, nous essayions tout le temps de retenir nos rires, d'avoir un visage sérieux».
Les deux ont passé du temps ensemble à Vienne, où le clip vidéo a été enregistré dans son intégralité. «Nous avons dû voyager, une petite équipe d'Espagne, nous avons voyagé à quatre. Tout a été très bien fait car pour entrer en Autriche, il faut entrer avec un test viral négatif. Pour moi, c'était un peu libérateur de quitter l'Espagne, ce n'était pas des vacances, mais il y avait ce point de dire que nous voyons autre chose que ce qu'il y a à Madrid. Les gens dans la rue n'ont pas besoin de porter de masque à l'intérieur, il y a donc eu un choc mental. Filmer là-bas était très facile, ils étaient charmants. A priori c'est un simple clip vidéo, mais Salva Musté a su lui donner sa touche ».
Le message LGTBI
Le plus puissant de cette union est, sans y penser, le message. Tom commence: «Je pense que l'histoire de Ricky et de la mienne sont assez similaires, dand l’ensemble. Nous avons tous vécu le moment de «sortir du placard», les difficultés que la société entraîne, maintenant et avant. Par conséquent, nous pouvons tous nous identifier et en particulier je peux le faire. Le sentiment de ne pas être aimé, de ne pas être accepté et comment on se sort de cette situation: lutter contre les opinions des autres. C’est émouvant. »
Ricky corrobore ce que Conchita mentionne avec son histoire: «Quand j'ai commencé à aller à l'école et à apprendre l'anglais, il m'est arrivé avec Smalltown Boy que tout à coup, je me souviens m'être senti très identifié. Un garçon de province comme moi à Palma de Majorque, qui a commencé à avoir des doutes sur son orientation sexuelle, a commencé à se connaître et à sortir de là pour chercher des références, trouver un amour qu'il n'avait pas ... Je me souviens avoir été adolescent et vouloir quitter Majorque pour venir à Madrid et rencontrer des gens comme moi. La musique raconte des histoires universelles qui font que le public s’identifie ».
Je pense qu'il est très important de faire briller ce thème, chaque fois que nous en avons l'occasion - Tom N.
Il continue de souligner à quel point cela continue d'être pertinent même en 2020. «Il me semblait important de revenir sur ce thème aujourd'hui car cela continue de se produire. Nous avons beaucoup évolué, mais pour les gens, ce sont encore des mecs qui dorment avec des mecs. Dans cette chanson, la mélodie avait été reprise plusieurs fois, mais pas les paroles. Les paroles originales avaient été perdues ». Et Neuwirth le voit du même regard: «C'est très pertinent aujourd'hui, heureusement ce n'est pas un si gros problème en Europe grâce au fait que nous avons évolué en tant que société, mais il y a d'autres endroits dans le monde où l'homosexualité est fondamentalement illégale ».
« Je pense qu'il est très important de mettre en lumière ce thème, chaque fois que nous en avons l'occasion, car c'est vraiment très important. Pas seulement pour la communauté LGTBI mais pour tout le monde car nous voulons tous, en fin de compte, nous sentir acceptés. Et la chanson traite très bien cela "he ends up saying", ajoute-t-il. 
La fusion de ces deux talents est évidente, nous avons interrogé Ricky sur la fraternité au sein de la communauté. «Si je regarde ça dans mon équipe en Espagne, ils font tous partie de la communauté LGTBI et sinon, c'est parce qu'ils sont très gay-friendly. C'est quelque chose qui est arrivé naturellement et j'aime ça parce que j'aime donner des opportunités aux gens de la communauté qui autrement ne pourraient pas les atteindre. Mon environnement est très LGTBI».
Je suis beaucoup de choses différentes et j'aime entrer dans un personnage - Tom N.
Cette vision de la fierté de Ricky est toujours présente dans ses interviews. Dans l'un de FórmulaTV, une phrase a été sortie de son contexte dans laquelle il affirmait qu'il aurait préféré être hétérosexuel. Il l'explique avec ces mots: «C'était la conclusion d'une très longue conversation au cours de laquelle nous avons débattu du fait que les artistes LGTBI ont moins d'opportunités, nous avons certaines conditions. C'est une réalité dans une industrie dominée par des artistes hétérosexuels qui chantent l'amour hétérosexuel. C'est pourquoi j'ai dit oui bien sûr, si j'étais hétérosexuel et que je chantais des choses hétérosexuelles, je pourrais être un artiste plus traditionnel. Il semble que pour le moment nous nous concentrons sur un créneau et c'est ce que je voulais dire ».
Le monde de l’Eurovision
«Tom dit qu'il me voit bien à l'Eurovision. Je ne sais pas, ça ne dépend pas de moi non plus. Je n’ai pas peur de dire que j’adore l’Eurovision et que je la regarde chaque année depuis aussi longtemps que je me souvienne et que cela semble être quelque chose de positif pour un artiste. Il y a des gens qui ne le voient pas de cette façon, il y a des artistes qui le voient comme quelque chose de péjoratif ou avec un truc ringard, mais il me semble que cela vous donne une exposition en tant qu'artiste. J'aime aussi beaucoup la responsabilité de représenter votre pays, cela me paraît être un
honneur », nous raconte Ricky à propos de la scène Eurovision.
Un phénomène qui ne meurt pas. Netflix a sorti un film avec toutes les stars des années passées auquel Conchita a participé. Il nous raconte cette expérience: «C'était phénoménal. Tout d'abord, c'est une production hollywoodienne, super professionnelle, alors quand Hollywood t'appelle, tu prends (dit-il en riant). C'est aussi que, vainqueurs de l'Eurovision, on ne se voit pas si régulièrement, au contraire, on se voit à peine. Cette situation était donc très spéciale ».
Il poursuit en disant: «Etre avec de nombreuses personnes qui ont vécu la même expérience, nous loger tous dans le même hôtel, c'était différent et magnifique. J'ai eu l'occasion de parler avec Loreen (une chanteuse suédoise qui a remporté l'Eurovision en 2012 avec la chanson Euphoria), de ce que cela avait été de gagner pour elle et comment cela avait affecté sa vie personnelle. Cette expérience particulière a rendu le voyage encore plus spécial. J'adore voir le film, je l'ai vu seul environ 14 fois ».
Le nom de scène de Tom peut dérouter ses fans, qui ne savent pas comment s'adresser à lui. Il l'explique assez facilement: «D'abord, vous avez rencontré Conchita Wurst, puis j'ai fait un album électronique que j'ai appelé Wurst. Je l'ai fait de cette façon parce qu'il était logique pour moi de garder le nom de famille et de créer un monde électronique autour de lui. Parce que je suis beaucoup de choses différentes et que j'aime entrer dans un personnage surtout quand je suis sur scène parce que je pense que ça me rend plus libre ».
«Alors quand je suis entièrement habillé en drag, les gens m'appellent Conchita, quand je suis habillé comme un strip-teaser, tout le monde m'appelle Wurst, et quand je suis d'une autre manière, les gens m'appellent Tom. Le truc, c'est que si vous me criez, je me retournerai, vous comprenez. J'adore jouer en fonction du personnage qui est bénéfique pour la situation », dit-il avec un sourire sur son visage.
Tom pense à l'Espagne
Nous ne pouvions pas ne pas demander ce que Tom Neuwirth pense de notre pays. Son avis nous a fait sourire: «Je l’adore. J'aime Madrid et Barcelone, mais je n'ai pas été dans la campagne, je dois l'admettre. Je suis toujours excité quand j'ai l'opportunité d'y aller. Surtout à Barcelone, j'aime que vous puissiez voir la mer depuis la ville agitée, ce contraste me semble incroyable. Madrid a une belle architecture et vous savez, tout le monde est super gentil », dit-il à propos des villes.
Par conséquent, il adorerait travailler avec plus d'artistes espagnols: bien sûr, bien sûr. «J'ai déjà travaillé avec Ruth Lorenzo dans le passé, et même si je ne sais pas quoi, nous pourrions peut-être faire quelque chose. Mais oui, j'adorerais. J'ai créé le personnage de Conchita Wurst basé sur une femme colombienne et tout le monde m'a immédiatement demandé si elle connaissait l'espagnol. Malheureusement, je ne sais pas parler espagnol, alors ça pourrait être le bon moment pour apprendre un peu et faire de la musique en espagnol. "
Les plans d’avenirs
Tom Neuwirth a sorti son album Truth Over Magnitude l'année dernière maintenant il nous assure qu'il travaille sur de la musique "mais rien dont je puisse vraiment parler car ce n'est pas super avancé et il y a encore des choses qui changent". «Ces mois-ci, c'était très triste de ne pas pouvoir voir mon public, de ne pas pouvoir chanter, mais, d'un autre côté, c'était très bien d'avoir du temps libre pour pouvoir 'mijoter' des choses et sortir des choses nouvelles. Disons que je suis dans un processus créatif ».
En fait, ces mois de pandémie ont été très bons pour l'artiste: «J'adore passer du temps seul, j'adore voir mes amis et les autres, mais j'ai besoin de mon temps pour vérifier que tout va bien. Je pense aussi que j'ai mis un peu plus d’ordre dans ma tête, dans le sens où j'ai trouvé cette paix intérieure en n'étant pas pressé tout le temps ».
Ricky Merino quant à lui, attend avec impatience la fin de 2020. «Je suis très concentré sur la musique, j'ai commencé à travailler avec Juan Sueilo (il a travaillé avec Fangoria, Miss Caffeina, La Casa Azul), avec qui j'ai une connexion super cool. Nous avons les mêmes références musicales, nous sommes tous les deux d’origine très populaire et c'est cool car parfois je peux accepter certains préjugés lorsque je compose avec quelqu'un. Peut-être disent-ils 'et que fait-il en parlant de Britney Spears? Nous avons des chansons préparées pour 2021, je finis déjà 2020 avec Conchita Wurst ».
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initiales-bd · 6 years
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Sur Netflix j'ai regardé le reportage l'Algérie vue du ciel. C'est jolie, c'est intéressant, ça parle du socle culturel pluraliste d'Alger, des révolutions, de la couche romaine évidemment, du désert, de plein de trucs.
Mais vraiment, je ne suis pas méditerranéen. Ça me va comme ça, derrière l'écran. Ça vaut pour le sud de la France (que j'aime pas dsl les gars..) l'Espagne, l'Italie... je suis plus attiré par les contrées germaniques. En France l'Alsace, les Vosges/haut rhin mais surtout partir pour l'Allemagne, l'Autriche, la Hongrie, la Slovaquie... ces pays je veux les découvrir dans tout les sens. Les autres.. dans le sud je me sens étrangé ; dans l'Europe centrale je me sens en paix, à ma place. Tout cela m'a redonné l'envie de repartir. Ce qui arrivera ce premier semestre encore normalement.
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