Tumgik
#mais la France me manque déjà
ascle · 8 days
Text
Tumblr media
La chanson québécoise 1ère partie
Il est impossible de relater l'histoire de la chanson québécoise en quelques lignes. Je vous propose donc aujourd'hui un survole des 100 dernières années de ces chanteurs et chanteuses qui ont forgé, puis transformé et propulsé le Québec. J'ai choisi de vous présenter un artiste par décennie qui aura marqué, à sa manière l'univers musical québécois. Comme il s'agit de vous faire découvrir, vous me pardonnerez de ne pas parler des Leclerc, Charlebois, Reno et Dion, non pas par manque d'importance, mais parce que vous les connaissez déjà.
Les années 20: La Bolduc
Tumblr media
Mary Rose Travers, née en Gaspésie en 1894, est une autrice-compositrice-interprète qui s'inspire de ses racines irlandaises (père) et canadienne-française (mère). Elle va connaitre un immense succès à la fin des années 20, pendant la grande dépression, où sa musique et ses paroles drôles et réconfortantes touchent la classe ouvrière. Entre 1929 et 1932, elle enregistre 70 titres, soit un 78 tours par mois. Elle entreprend des tournées au Canada et dans le Nord-Est des Etats Unis. Reine incontestable de la turlute (non... non... pas celle française!! Retournez dans mes publications précédentes pour la bonne définition), elle enchaine les succès qui traversent les époques et qui, sont encore chantés et repris aujourd'hui.
Je vous recommande:
Ça va venir découragez-vous pas (probablement le plus gros hit)
La bastringue (qui est aussi une danse)
J'ai un bouton sur le bout de la langue (une chanson humoristique)
La cuisinière (une de mes préférées)
Dans le temps du jour de l'an (LE classique du temps des fêtes)
Le commerçant des rues
Vous pouvez aussi regarder l’excellent film de François Bouvier: La Bolduc. Il raconte merveilleusement bien l’histoire de cette grande dame, mais aussi montre la réalité des familles, des femmes québécoises des années 20.
youtube
Les années 30: Quatuor Alouette
Ce quatuor composé de Jules Jacob (ténor), Roger Filiatrault (baryton), André Trottier (basse) et Émile Lamarre (basse), chantant a cappella et dont le répertoire était exclusivement consacré à la chanson folklorique canadienne-française. Le quatuor connait un gros succès international dans les années 30. Se produisant partout au Canada, mais aussi aux États-Unis et même en France où en 1934 il fut officiellement délégué pour les fêtes marquant le quatrième centenaire de la découverte du Canada. Les chanteurs participent à plusieurs centaines d'émission de radio au Québec dans les années 30-40, pour connaitre un déclin et la dissolution du groupe au milieu des années 60.
youtube
Les années 40: Alys Robi
Tumblr media
(S’tu juste moi ou on dirait Laure avec un chapeau ?!? 😮)
J'ai commencé à chanter à l'âge de 4 ans, je fais mes débuts professionnels à 12 ans, je suis la première star internationale québécoise. Qui suis-je? Céline Dion? Nope! Il s'agit d'Alys Robi, née Alice Robitaille, qui a eu un succès phénoménal et mondial dans les années 40 à 60. Interprétant des chansons françaises et américaines, elle fait également découvrir aux Canadiens les rythmes latino-américains. Accident, problème de santé, hospitalisation, lobotomie... la vie de cette grande dame est un mélange de gloire et d'enfer, de joie et de désespoir. Je vous recommande fortement de regarder l'incroyable film "Ma vie en cinémascope" (2004) de Denise Filiatrault et je vous mets au défi de rester insensible. C'est impossible.
youtube
Je vous recommande:
Tico Tico
Brésil
Chica Chica Boom Chic
Zi Padee Doo Dah
Besame Mucho
Les années 50: Willy Lamothe
Le père de la chanson country western au Québec. Passant de chansons originales à traduction de chansons américaines, c'est un répertoire de plus de 500 chansons qu'il aura laissé et dont plusieurs sont encore chantées aujourd'hui par les plus grands. Il suffit de taper "Mille après mille" pour se rendre compte de son héritage à la simple vue des artistes ayant repris le titre: Céline Dion, Isabelle Boulay, Zachary Richard... Mais il n'était pas que chanteur, auteur, compositeur et multi-instrumentaliste, il était aussi animateur à la télévision (Le ranch à Willie) et acteur au cinéma.
youtube
Je vous recommande:
Je chante à cheval
Je suis un cowboy canadien
Mon voyage en Louisiane
Les années 60: Michel Louvain
Tumblr media
Les boîtes à chansons se multiplièrent à partir de 1960, en même temps que la « Révolution tranquille », vaste mouvement d'émancipation économique et culturel, gagnait tout le Québec. Parallèlement, plusieurs chanteurs populaires connurent leur plus grands succès. Parmi eux, Michel Louvain. Très aimé de la gente féminine, séducteur et charmeur, il enchaine les hits à la radio, mais aussi à la télévision où il anime plusieurs émissions au cours de sa carrière. Il sera actif sur scène jusqu'à son décès en 2021.
Je vous recommande:
La dame en bleue (Son plus gros succès)
Sylvie
Buenas noches me amor
Un certain sourire
Les années 70: Offenbach
À ne pas confondre avec Jacques Offenbach :D c'est pas du tout le même style!! Il s'agit ici d'un groupe rock et blues très populaire dans les années 70. Son chanteur, Gerry Boulet, est en grande partie responsable du succès du groupe par sa voix unique, rauque et dure. La poésie des textes, la langue très populaire et le son caractéristique de chacune des pièces d'Offenbach en fait un des groupe les plus importants de la culture québécoise.
youtube
Je vous recommande:
Mes blues passent pu dans porte
(Après avoir écouté l’original, je vous propose cette version de Breen Lebœuf avec une p’tite fille de chez nous)
youtube
Promenade sur mars
Faut que j'me pousse
Seulement qu'une aventure
Câline de blues
Les années 80: Richard Séguin
Tumblr media
Il commence sa carrière avec sa sœur dans les années 70, puis en solo à partir des années 80 jusqu'à aujourd'hui. Chateur engagé aux textes percutants, il défend plusieurs causes en plus d'encourager la relève.
Je vous recommande:
Sous les cheminées
Journée d'Amérique
Aux portes du matin
Double vie
J'te cherche partout
Protest song
Les années 90: Jean Leloup
Tumblr media
Comme on dit au Québec, c'est une bibitte! Le genre de gars qui se fout des conventions, qui vit dans son monde, embarque qui veut. Hyper populaire dans les années 90-2000, il se fait malheureusement plus rare maintenant. C'est bien dommage parce qu'on aurait grand besoin de sa folie.
Je vous recommande:
1990
Isabelle
I lost my baby
À paradis city
Le monde est à pleurer
La vallée des réputations
L'amour est sans pitié
Les années 2000: Loco Locass
Groupe de Hip-hop québécois qui connait du succès dès le début avec ses textes engagés politiquement. Ardent défenseur du français, le groupe prêche pour l'indépendance du Québec et inculque aux jeunes la fierté d'être Québécois!
youtube
Je vous recommande:
Hymne à Québec
Le but
Secondaire
Occupation double
Bonzaïon
Le mémoire de Loco Locass
M'accrocher?
Les années 2010: Les Trois Accords
Je triche un peu puisque ce groupe roule sa bosse depuis le début des années 2000, mais leur succès perdure dans le temps et il m'est impossible de passer à côté. Les 3 Accords est un groupe de pop rock humoristique, leurs chansons, toujours déjantées, rejoignent un public jeune qui grandit avec lui. Ils ont quand même fait la première partie des Rollin Stones!!
youtube
Je vous recommande:
Hawaïenne
Lucille
Saskatchewan
Grand champion
J'aime ta grand-mère
Elle s'appelait Serge
Dans mon corps
Les années 2020: Charlotte Cardin
Tumblr media
Elle fait d'abord carrière comme mannequin à l'âge de 15 ans. Finaliste de la première saison de La Voix (The voice) au Québec, elle fait ensuite un duo avec Garou, puis compose les chansons qui se retrouvent sur son premier EP. Aujourd'hui elle continue à gravir les échelons du star système et son talent est reconnu dans le monde entier.
Je vous recommande:
Meaningless
Confetti
Dirty dirty
Main girl
Feel good
Changing
Big boy
Faufile
Voila un petit survole de la chanson québécoise! J'espère que ça vous a plu et que vous avez fait de belles découvertes!
7 notes · View notes
itsdanielaasblog · 11 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Saalut tout le monde ! Welcome back to itsdanielasblog 😊
Aujourd’hui j’aimerais bien parler d’un sujet sur lequel je me questionne depuis quelques temps : la féminisation des noms de métiers. Pour commencer, il faut bien se demander quel est le pouvoir de la langue dans la perception humaine : un exemple que je trouve très puissant en matière concerne la tribu Himbas. Cette tribu namibienne n’a que cinq mots pour décrire les couleurs : la conséquence est la complète différence de perception des couleurs mêmes. En effet, le manque de distinction entre les mots pour « vert » et « bleu » mène à l’impossibilité de distinguer les deux couleurs. Cette réalité confirme l’ « hypothèse de Sapir Whorf », qui soutien – brièvement – que les représentations mentales dépendent des catégorie linguistique et que, donc, la façon dont on perçoit le monde dépend aussi de la langue qu’on utilise.
Là, après avoir constaté l'importance de la langue, il faut s’interroger sur qu’est-ce que c’est le genre linguistique même. Le genre dans la langue est l’exemple le plus évident de la dichotomie linguistique homme/femme et est souvent lié aux anciens Grecs et surtout à Protagoras ; le « genre » concernait la division des noms grecs dans les trois différentes classifications : masculin/féminin/neutre. Dans les langues indo-européennes, le genre des noms n’a rien à voir avec le signifié, mais avec la forme : un élément important est, par exemple, la terminaison des mots.  Déjà pendant le Moyen Âge on parlait de certaines profession au féminin comme dans les cas d’ « inventeure », « chirurgienne », « commandante » – ou, plus souvent, des substantifs féminisés par l’intermédiaire du suffixe « -esse », comme dans « venderesse ». Ce phénomène s’est amplifié au XIXe siècle, avec l’avènement de l’âge industriel ; il s’est accéléré depuis le début du XXe siècle, où les nécessités sociales liées au premier conflit mondial ont amené les femmes à exercer des activités jusqu’alors réservées aux hommes. La question du genre dans la langue dans l'histoire moderne remonte au XVIIème siècle avec Vaugelas qui, en 1647, a introduit la règle « le masculin l’importe sur le féminin » étant le masculin le genre le plus noble. Est-ce qu’on parlait de noblesse grammaticale ou sociale ? Je crois que c’est déjà une bonne question de départ ! Mais Vaugelas n’était pas le seul (bien suuur) : déjà Bouhours avait soutenu sans réserve Vaugelas, mais c’est avec Beauzée qu’on se rend compte que le sujet est aussi social et pas que linguistique : il soutenait que le masculin est plus noble à cause de la supériorité du mal sur la femelle. Même Maurice Druon, ex-secrétaire perpétuel de l’Académie française, a défendu l’idée que les noms de fonction devraient être masculins « puisqu’en français, l’espèce homme, ou le genre humain si l’on préfère, est masculin ».
En 1998, la Commission générale de terminologie et de néologie a publié le Rapport sur la féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre dans lequel elle ne s’oppose pas à la féminisation des noms de professions mais manifeste son désaccord avec la féminisation complète. Parmi ceux qui s’occupent de la problématique de la féminisation en France, la place la plus importante a été prise par la Commission de féminisation qui a travaillé de décembre 1983 à février 1986.
On peut donc soutenir que la féminisation des noms de métier n’est pas un problème du XXIème siècle !  
L’Académie française s’en est occupée en 2019, moment dans lequel on a reformulé le dictionnaire, en le pensant – aussi – au féminin. Ça a été le moment où on a reconnu la version féminine de la plupart des noms de métiers. Cet effort intellectuel nait d’une prise de conscience collective : il faut reconnaitre aux femmes une place dans la langue ainsi que dans la société. Toutes les évolutions qui vont dans cette direction peuvent être envisagées : ça suffit qu’elles ne contreviennent pas aux règles élémentaires et fondamentales de la langue. Ce n’est pas possible, donc, de changer ou bien de « bouleverser le système de la langue ».
D’un point de vue linguistique, il est possible de féminiser presque tous les substantifs, en particulier les substantifs désignant les professions. Dans le lien que je vous ai laissé en pièce jointe il y a quelques exemples de règles utilisées par l’Académie française !
Mais pourquoi est-il si important féminiser les noms de métiers ?
On peut contextualiser ce thème dans le domaine du sexisme langagier : selon les études de Michard, le sexisme du langage est caractérisé par la dévalorisation généralisée des termes de genre féminin et par l’exclusion, l’invisibilisation des femmes dans les discours en raison de la fausse valeur générique du masculin. Le sexisme langagier se nourrit de même de la méconnaissance de l’effet des rapports de pouvoir sur les processus de symbolisation et des représentation socio-cognitives et idéologiques qui en résultent. La féminisation des noms dans le sexisme langagier, se présente comme une valorisation de ce qui d’habitude est dévalorisé : l’utilisation du masculin en tant que spécifique (mâle) représente la tentative de rétablir la symétrie linguistique. Dans cette perspective, il faut aussi prendre en considération le concept de masculin générique : le féminin s’oppose au masculin en tant qu’humain, sous-entendant le genre féminin comme humain relatif. Par contre, la féminisation des noms peut jouer le rôle opposé : ça pourrait conduire à la dé-humanisation de mots en soi, en les représentant seulement pour le genre exprimé. Pour autant, la question qui se pose est : faut-il féminiser ou humaniser ? 
Pour revenir aux métiers, la notion absolue de profession ou de fonction est formalisée par le masculin sans différence de sexe : cependant, si on utilise des féminins dans ces exemples, le sens femelle envahit celui de profession ou de fonction, le relativise, le restreint, le dévie. Ce procès peut conduire à l’effacement complet de la fonction/profession et arrive à signifier « épouse ».
Pour conclure, on peut expliquer la volonté de féminiser comme une tentative de suivre une évolution sociale qui est marquée par l’accès des femmes à des métiers ou à des positions hiérarchiques dont elles avaient été longtemps écartées. Citons Marie-Jo Mathieu et Jean-Marie Pierrel: « la féminisation n’est ni une mode passagère, ni un programme politique, mais une revendication fondamentale, essentielle, existentielle de tout individu dans notre société : ce qui n’est pas nommé n’existe pas ».
J’ai cherché à résumer les questions fondamentales concernant la pratique de la féminisation des noms de métiers, qu’est-ce vous en pensez ? On en parle dans les commentaires !
P.S. L’usage est une réalité complexe : certains points de résistance doivent être pris en compte. Les raisons qui, en certains cas, s’opposent à la féminisation ne peuvent pas être a priori considérées comme irrecevables.
24 notes · View notes
homomenhommes · 5 months
Text
saga: SOUMISSION / DOMINATION 70
Super partouze de rentrée.
Vendredi
Le soir sont arrivés les premiers participants. Phil et Luc ainsi que Pierre et Olivier. Marc avait proposé à Olivier de venir plus tôt car c'est plus facile pour un nouveau d'appréhender un groupe au fur et à mesure de l'arrivée des gens plutôt que d'arriver en dernier dans un groupe déjà constitué.
Malgré le fait que les soirées se rafraîchissent, la température de l'eau de la piscine reste encore à 28° sans chauffage et nous avons tous barboté avant de dîner.
Nous avons profité de cette calme soirée pour échanger sur nos vacances. Phil et Luc, cette année, ont passé leur vacances avec leurs " employeurs ". les deux frères les voulaient à disposition pendant 1,5 mois dont 1 mois dans leur villa du sud de la France. A les voir encore tout bronzés un mois après, nous ne les avons pas plaint. Ils nous ont confié que ça avait été des vacances reposantes car à dispo de leurs " clients ", ils n'ont finalement pas baisé plus que ça. Si les premiers jours ont ressemblé un peu à une orgie, ça c'est très vite calmé et ils n'ont plus baisé qu'une fois par jour en moyenne. Du coup ils avaient tout leur temps pour bronzer, nager dans la piscine et faire du sport. Ils ont même profité de joggings hors de la propriété pour se faire quelques coups en douce avec des jeunes du coin. Surtout ça leur a évité d'avoir à travailler en usine pour financer leur année d'étude.
Pierre et Olivier passent tout leurs WE ensemble depuis le retour de La Palmyre. Je pense que nous avons " perdu " notre petit Pierre !! sauf pour les touzes. Pierre nous dit qu'il n'a pas gagné sur tous les tableaux car Olivier le fait bosser afin qu'il obtienne en fin d'année et son BAC et son entrée en école d'architecte avec une bon niveau. C'est sûr, lui qui envisageait la vie en dilettante, ça le change ! mais le reste compense. Autour de la table on imagine bien ce que recouvre le " reste ".
Au dodo chacun de son coté, il faut garder les forces pour demain.
Samedi
Après le petit déjeuner, je me fais aider des jeunes pour préparer les " terrains de jeux ", il ne s'agit pas de manquer de Kpote ou de gel quelque part. Nous remplissons les tiroirs des tables de jardin de la terrasse autour de la piscine, il fait gris mais pas froid et nous irons sûrement tous y faire un tour. Nous préparons le sous sol, salle de muscu et les sanitaires puis nous finissons par le " donjon " rez de chaussée et étage. les canules de lavement sont identifiées afin de limiter les risques " d'échange " involontaires entre utilisateurs.
Lorsque nous retrouvons Marc et Olivier, ils finissent le tour de la maison et L'architecte nous donne quelques conseils pour les derniers endroits à aménager. Il n'a pas encore vu le donjon, ce sera une surprise ! Je m'équipe en cuir et passe chercher Ric chez son père. Nous sommes de retour pour déjeuner.
Vers 14h vrombissements de moto, Eric arrive. Il est suivit d'Igor avec ses jumeaux et les deux Jean (la salope et le black) qu'ils sont passés chercher.
Nos retrouvailles sont bruyantes, chahut, bousculades et embrassades. Nous sommes tous content de nous retrouver tous ensembles.
Arnaud et Bruno arrivent juste du fond du jardin que les derniers entrent dans la cour. Seb et Nicolas sortent tout bronzés de l'Audi A3 de Seb. Olivier est présenté à tout le monde par Pierre comme son mec à lui. Ç'a le mérite d'être clair !
Avec mes " aides ", je sors sur la terrasse de quoi nous rafraîchir tous (avec et sans alcool). Il va falloir que j'en parle à Marc mais ce serait sympathique que nous trouvions du personnel pour faire le service lors de nos touzes (service + nettoyage). Là, malgré tout, Marc et moi restons vigilants que rien ne manque, ni boissons, ni Kpote, que le coup d'éponge est bien passé après les " débordements " etc. De plus sur certains sites Internet, ce n'est pas les volontaires à ce type de trip qui manquent et parfois même de beaux petits mecs.
Malgré un soleil timide, nous nous retrouvons tous à poil dans la piscine. Quelques culs blanc et bien sur Ric attirent les regards. C'est finalement plus sexy les marques de maillot.
Courses poursuites, luttes, la partie est lancée. Les corps se frottent s'échauffent et les bites se dressent. Il ne faut pas longtemps avant que certaines bouches voraces se mettent à pomper. Bientôt toutes les bites ont trouvé une bouche accueillante. Les bouches changent de bites et réciproquement. Tous les passifs et les A/P se sont régalés. Les plus aguerris prenant les glands dans leurs gorges à s'en étouffer. L'esprit de compétition domine par moment le plateau et c'est à qui s'en prendra le plus et le plus profond. A ce jeu là, il y a deux gagnant, Ric et Jean ! il sont les seuls à arriver à avaler et Eric monté 26x7 et Jean Black avec ses 30x5 (ce dernier avec beaucoup d'essoufflement quand même et quelques étranglements !).
Un petit vent frais nous fait regagner le couvert. J'entraîne ceux qui veulent se faire un lavement au sous sol et distribue les canules inox numérotées. Nous finissons nos ablutions alors que le reste du groupe nous rejoint. Douches et séchages relancent l'excitation. Couples, trios, quatuors se font et se défont qui sur les bancs de muscu, qui sur et autour du sling. chaque appareil trouve son utilité en tant que support de fornication. Ric pendu par les bras à une barre d'étirement se pompe le cul sur la longue bite black de Jean en exerçant des tractions. Je rejoint les jumeaux et j'encule Tac lui même au fond de Tic. Bientôt nous sommes rejoint par leur père qui me penche un peu en avant et m'encule à son tour. C'est trop bon ! Je jette un coup d'oeil alentour pour voir Ric maintenant se faire enculer par Eric et Marc alors qu'il tète Jean Black. Seb et Nicolas se font Jean et Arnaud cote à cote et Bruno se fait Pierre pendant qu'Olivier est aux mains de Phil et Luc, ce qu'il a l'air d'apprécier hautement. Il encule Phil alors que Luc en 69 dessous lui a gobé les couilles.
Moi, je sens bien la bite d'Igor me ramoner le cul, il bouge son bassin pour la faire tourner et me vriller l'anus. C'est son coup de rein qui par ricochets active les autres sodomies pour s'achever au fond du trou de Tic. A l'occasion d'une pause, Tic s'est retourné pour faire face à son frère. C'est troublant à voir, mais très excitant ! surtout de les voir se rouler des pelles alors que soudé par la bite de Tac dans le cul de Tic. Je reprend ma place avec Igor toujours au fond de moi. Il m'attrape la tête et la tourne vers lui pour me bouffer la langue.
Occupé à ma propre jouissance sous les effets du ramonage en règle de mon cul par Igor, je ne vois plus les autres groupe et mon univers se réduit à mes trois partenaires. Le premier à jouir est Tic entraînant la réaction en chaîne. Son frère se vide en lui, ses contractions anales tirent mon propre jus quand mes propres spasmes compressent la queue d'Igor qui ne peut se retenir et dans un coup de rein qui me désolidarise de ses fils, il gicle dans sa Kpote planté tout au fond de mon trou. Notre " château de cartes " s'écroule. Nous gisons allongés su le sol.
Quand je reprend mes esprits, je m'aperçois que nous avons tous conclu et que le calme plane. Il faudra un bon 1/4 heure avant que le plus courageux se décide à migrer vers les douches. Après les choses vont vite, de l'intérêt de ne pas avoir séparé les douches, nous sommes plus nombreux que les pommes à pouvoir se laver en même temps.
Il nous faut quand même bien trois quarts d'heures avant que tous nous soyons propres et secs.
L'exercice a donné faim à tout le monde et nous nous retrouvons tous dans la cuisine (heureusement grande dans ces vieilles maisons !) pour préparer le buffet et entamer l'apéro.
JARDINIER
Tumblr media
+
Tumblr media
8 notes · View notes
a-room-of-my-own · 11 months
Text
Ruben Rabinovitch, psychologue et psychanalyste, a reçu dans son cabinet des jeunes qui allaient passer en jugement ou qui sortaient de prison (pour braquage, violence, viol…). Il tente de percer à jour, avec les outils de la psychologie, les ressorts de la violence.
Le manteau de destructions et de pillages qui a recouvert la France ces dernières semaines a produit un effet de sidération sur la société et l’a laissée en état de choc. Le choc est un état provoqué par la surprise, mais à combien de reprises peut-on être successivement surpris par le même phénomène ? Le traumatisme actuel réside plutôt dans l’impossibilité de continuer à ignorer ce que l’on savait déjà.
Chacun cherche alors des explications comme naguère les sourciers l’eau souterraine à l’aide de leur baguette : la précarité, le manque d’autorité, le racisme, l’absence des pères, les violences policières, l’échec de l’intégration, le capitalisme, le gauchisme, etc. De bonnes causes bien grasses et bien empaquetées qui doivent permettre de prolonger le déni encore un peu.
DEUX YEUX : UN D’AMOUR ET UN DE HAINE
« Pour voir une chose entièrement, écrivait Nietzsche dans Humain, trop humain, il faut avoir deux yeux : un d’amour et un de haine. » La jouissance de détruire n’a pas de cause, mais des occasions dont elle profite. Les êtres humains sont tous frères, certes. Mais ils ne le sont pas moins par la fraternité que par le fratricide.
Ce que j’ai pu apprendre du fonctionnement psychique de ces meutes ultra-violentes, de leurs caves et de leurs clans, de leur jouissance et sa destructivité, de leur organisation familiale et de leurs fantasmes inconscients, je le dois à ma rencontre avec ces individus eux-mêmes, à leurs enfants, aux mères de leurs enfants, et à certaines de leurs sœurs qui les ont fuis comme elles l’ont pu, quand elles l’ont pu, dès qu’elles l’ont pu.
Durant mes premières années d’exercice, je recevais à mon cabinet de psychanalyste des jeunes gens qui allaient passer en jugement ou qui sortaient de prison (braqueurs, tabasseurs, violeurs). Ils ne venaient pas faire une analyse, ils n’en avaient ni l’envie ni les capacités psychiques. Ils venaient récupérer un courrier tamponné de ma main attestant de leur suivi psychologique exigé par le juge comme preuve de leur bonne volonté à se réinsérer. Contre ce précieux sésame, il leur fallait bien me parler un peu. J’ai également reçu, cette fois à leur propre initiative, des réchappées, exclusivement des femmes. Elles avaient grandi auprès d’eux et malgré eux, s’étaient débrouillées pour obtenir les diplômes qu’elles pouvaient et, dès leurs premiers salaires, avaient cessé d’espérer et quitté les « quartiers » pour pouvoir commencer à vivre.
L'ABSENCE DES PÈRES ?
J’ai reçu enfin, adressés par un généraliste d’Aubervilliers, des enfants, des femmes et des ex-femmes des membres de ces groupes ultra-violents. Le premier petit garçon que j’ai reçu devait avoir sept ans. La mère avait amené son fils parce qu’au retour d’un moment avec son père, l’enfant s’était mis à flamber d’hallucinations plus terribles encore qu’à l’habitude. Il faut dire que le père, parti des années auparavant et qui n’en continuait pas moins à terroriser la mère, avait emmené son fils le week-end précédent chez un imam de cave d’immeuble qui avait pratiqué sur l’enfant un effrayant rituel d’exorcisme. Car au risque de gâcher l’enthousiasme actuel, l’absence des pères dans les « quartiers » est souvent moins délétère que leur présence.
Voici, en vrac, quelques constatations que j’ai pu faire depuis le poste d’observation qui est le mien.
La première chose que je puis dire c’est que penser que la pauvreté engendre la violence est une considération de bourgeois. La bourgeoisie se flatte en supposant chez ceux qui ne bénéficient pas des mêmes conditions matérielles qu’elle une détresse qui pousserait légitimement à tous les crimes. La pauvreté aggrave bien des situations, à n’en pas douter, mais elle n’en est pas à l’origine, jamais. Les enjeux de la violence sont plus complexes, plus profonds, plus inquiétants aussi. Rappelons au passage ce que Baldassare Castiglione, écrivain et diplomate italien de la Renaissance, avait consigné dans son Livre du courtisan : « En pardonnant trop à qui a failli, on fait injustice à qui n’a pas failli. »
VIOLENCE
La seconde chose est que les enfants que j’ai pu voir n’étaient pas nécessairement tous battus mais que tous étaient des enfants qui avaient vu leur mère prendre des coups. La violence envers les femmes est pour ainsi dire consubstantielle à la mentalité de ces meutes ultra-violentes. C’est même une condition d’appartenance et de reconnaissance entre pairs. Précisons tout de même que par violence, on ne désigne pas ici celle des « stéréotypes de genre » mais bien celle des insultes, des menaces et des coups. Des menaces qui en restent rarement au stade de la menace et des coups qui sont parfois mortels.
Les pères ensuite, venons-y donc. Ils ne sont pas si absents qu’on veut bien le dire. Les enjeux sont autres. Les pères n’ont souvent pas souhaité l'être. Ils voulaient des relations sexuelles et refusaient de mettre des préservatifs parce que leur plaisir doit toujours l’emporter sur toute autre conséquence. Il leur arrive certes d’être absents, mais il leur arrive plus souvent encore de faire de leurs enfants les complices de leurs activités illégales. Un certain nombre ne s’identifie pas psychiquement comme des pères pour leur fils mais perversement comme les grands frères caïds de leurs petits frères apprentis caïds. Je me souviens d’un autre petit garçon dont le père avait volé devant lui à d’autres enfants leurs jouets pour les lui offrir. Le petit garçon lui avait répondu interdit : « Mais c’est à mon copain ? » En l’insultant, le père lui avait répondu que ce n’était plus à son copain puisqu’il venait de le lui prendre et avait cassé le jouet devant son fils pour ne pas avoir pris immédiatement part à son association de malfaiteurs.
Le petit garçon avait bien reçu le message : à l’avenir, il aurait le choix entre être le complice ou la victime de son père. Les pères ne désirent pas que leurs fils s’en sortent et dévient du chemin de la brutalité et du gangstérisme qui est le leur. À l’inverse, toute émancipation de leur progéniture serait vécue comme un désaveu personnel et une offense faite au groupe auquel ils appartiennent. Ce n’est pas que « l’ascenseur républicain » soit « en panne » mais que l’école, méprisée et haïe, n’est pas un lieu par lequel leurs enfants pourraient s’émanciper, mais l’enclave insupportable d’un clan rival sur leur territoire : le clan de l’État. L’organisation familiale de ceux dont l’impulsivité n’a aucune barrière est montée psychiquement sur le modèle du clan et non sur celui de la famille nucléaire (papa, maman et les bambins). Ne pas prendre la mesure de la différence entre ces univers mentaux serait jeter la discipline anthropologique et le legs de Maurice Godelier aux ordures.
LE GHETTO ET LE CLAN
Ces meutes ne sont pas composées de communautés rassemblant des individus mais de clans dont les membres forment un même corps, un même organisme. Le clan est travaillé par des fantasmes de fusion. Dès lors, comme l’a lumineusement décrit le psychiatre Maurice Berger, ceux qui en font partie ne sont pas libres de s’éloigner physiquement, géographiquement ou intellectuellement. Toute séparation serait vécue pour le membre comme pour le clan lui-même comme une amputation intolérable et une trahison insupportable. J’ai entendu une patiente raconter comment, dans « sa » cité, un jeune homme avait été laissé pour mort par un gang d’une autre cité parce qu’il entretenait une liaison avec une fille de chez eux, une fille à eux. De cela, il faut bien en déduire qu’il ne s’agit pas de « ghettoïsation », mais de séquestration. Dans un ghetto, on est enfermé de l’extérieur. Dans un clan, on est séquestré de l’intérieur.
Cela permet de rendre un peu plus lisible les phénomènes auxquels nous avons récemment assisté. Tout détruire et nuire aveuglément à ceux qui n’ont pas commis de crime ne peut être considéré comme une faute morale que si chaque individu est tenu pour l’unique responsable de ses actes. Puisqu’il n’y a pas d’individus dans la mentalité de ces meutes, ce qui est fait au membre d’un clan est fait à l’ensemble du clan. Réciproquement, ce qui est fait par le membre d’un autre clan (gang rival d’une autre cité, forces de l’ordre, État) l’autre clan en est tout entier responsable, sans discrimination. La haine de la police est une haine a priori et non une haine a posteriori. Ajoutons à cela que la perte d’un de leurs membres n’est pas vécu sous la modalité du deuil, du chagrin et de la tristesse mais sous la modalité de la haine, de la colère et de la vengeance. Ces clans ne sont pas structurés autour de la culpabilité, mais autour de l’honneur et de l’humiliation.
On dit de ces destructions et de ces pillages qu’ils ne sont pas politiques, parce qu’on n’y voit pas de banderoles peinturlurées de revendications sociales. Ces émeutes sont pourtant éminemment politiques. Les gangs ultra-violents savent très bien ce qu’est la République, son modèle d’organisation sociale, son projet et sa substance. Sans doute même mieux que le camp républicain lui-même, empêtré dans sa tétanie, sa lâcheté et son hébétude. Ils ont d’ailleurs très bien su identifier tous les symboles et les postes avancés de la République puisqu’ils ont brûlé ceux qui se trouvaient sur leur territoire à eux. L’école, le commissariat, le centre des impôts, la mairie, les policiers et la famille du maire : tout cela est ou appartient au clan d’en face qui a tué un des leurs.
Les « solutions », comme on dit, sont aussi simples qu’irreprésentables actuellement. Car ces gangs ne sont pas forts, ils sont seulement ultra-violents. Ils n’ont de puissance que celle qui leur est concédée et de pouvoir de nuisance que celui que la République jouit d’essuyer. Ces gangs ne sont pas la cause mais le symptôme de la désintégration républicaine. Pourtant, le pessimisme est un luxe que nous ne pouvons pas nous offrir. Le philosophe russe Nicolas Berdiaev écrivait dans un article paru en 1936 : « La liberté n’est pas un droit, c’est un devoir. »
21 notes · View notes
alain-keler · 10 months
Text
Tumblr media
Journal d’un photographe / mercredi 9 août 2023 /le bal des oubliées*.
"Une si longue absence, journal d'Auvergne".
Comment choisir la Photo lorsque il en faut…dix sur des semaines de travail! Pour le photographe que je suis, c’est un énorme dilemme que j’ai toujours du mal à assumer.
Je parle du projet de la BNF « Radioscopie de la France » , projet pour lequel j’ai été choisi avec cent quatre vingt dix neuf autres photographes. On parle déjà chiffres, mais dix photos quand même, ce n’est pas beaucoup. Ou peut-être beaucoup en fonction de la manière de travailler des photographes.
Alors dans ce journal estival, je suis allé à la recherche de ces photos non choisies, oubliées, par erreur ou-et mauvais choix de ma part, perturbé par le temps et le manque de recul sur le travail accompli. Les photos aiment jouer avec nous. Elles se cachent souvent pour réapparaître des années plus tard, lors de nouvelles recherches et une vision enrichie par l’expérience acquise.
Ce sont des photos vues mais non choisies que je vais publier en ce mois d’Août 2023, avec aussi certaines images supplantées par une voisine, qui elle aura été choisie, mais qui auraient aussi bien pu faire l’affaire !
« Errare humanum est », l’erreur est humaine, avais-je appris en classe de latin, mais « perseverare diabolicum », persévérer (dans son erreur) est diabolique…Donc je leur redonne une âme !
Voici un extrait de mon texte sur la journée du 29 mai 2022. Je suis à Allanche, dans le Cantal, magnifique département.
« Dimanche 29 mai.
Aujourd’hui c’est la montée aux estives. À pied, pour faire des photos. Mais quand on dit « montée », c’est bien une montée. Elle fera dix kilomètres.
J’écris un peu en m’arrêtant pour reprendre mon souffle. 
Monter, monter, monter. J’ai l’impression que je n’y arriverais jamais. L’idée était de photographier les vaches, mais elles vont trop vite pour moi. Par moment je recolle au peloton, un peu comme au tour de France, puis ça repart. Une petite halte à Pradiers, à mi-parcours. Ravitaillement offert par des habitants, groupe de musique, danses, instruments de musique bizarres. Le maire chante « que la montagne est belle » de Jean Ferrat. J’en ai des frissons. La montagne est belle, la région est belle, les gens présents aujourd’hui sont beaux. C’est jour de fête.
Et ça repart. Retard à l��allumage, passé trop de temps à photographier les musiciens, les vaches ont déjà de l’avance sur moi.
Je suis, donc j’existe !
Un regroupement se fait avec un arrêt avant l’assaut final vers l’estive. Je rattrape, photographie, me fait à nouveau distancer. Pied dans une tourbe, une chaussure trempée.
C’est magnifique, on est au milieu de la nature, montagnes au loin, un autre monde !
La marche, ça fait du bien. Je suis bien. »
* Un clin d’œil au bal des rejetons !
Ce travail a fait l’objet du soutien du Ministère de la culture et piloté par la Bibliothèque nationale de France dans le cadre du premier appel à projet de la commande publique Radioscopie de la France.
12 notes · View notes
claudehenrion · 21 days
Text
Gog et Magog, ou le combat final entre le Bien et le Mal...
En même temps que de la rue, la folie s'est emparée du pouvoir : les autorités ne reculent devant rien et mentent sur tout ce qui ne va pas dans leur bon sens si mauvais... Par exemple pour continuer à nous persuader que le Covid aurait été un dragon qui renaîtrait de ses cendres, ils ont déjà inventé la grippe aviaire et la variole du singe. A quand la la phtisie du poisson rouge, la coqueluche du chihuahua ou la fièvre violette du gnou ? Notre seul espoir : une bonne grippe des politicards—que nous avons déjà pris en grippe...
Tout se met en place (et... ''en douce''!) pour que nous soyons prêts à nous soumettre à toutes leurs folies pour, soi-disant, ''nous protéger'' de fausses pandémies ou de fausses menaces inexistantes (dont l'envahissement de l'Europe par Poutine ! Un sommet, dans la créativité !)... Il faut dire que ''ça'' a tellement bien marché avec leur satané covid, qu'ils auraient tort de se gêner! Préparons-nous à un ou des ''remake(s)'' de la grande peur de l'an Mil, inspirée par l'Apocalypse selon Saint Jean –ce qui peut paraître étrange, venant de ces chantres (ou chancres ?) de l'anti-christianisme le plus enragé.
Mais ils ne sont pas à ça près : le ridicule ne tue plus, de nos jours ! La preuve ? Leur manque de panache et d'élégance : ''notre'' Apocalypse avait une autre gueule et une autre ''classe'' que ''le Great Reset'' de Klaus Schwab (dit ''le Sars-Cov II de Davos''). Quant à notre président, son ''il n'est pas possible que Poutine gagne'' alors qu'il est en train de gagner –sauf à établir contre lui de nouvelles règles-- peut nous mener à la vitrification ! Il est dangereux !
Petit rappel historique  : de l'an Mil à l'année 1033 (soit ''mille ans après la naissance et la mort du Christ''), les peuples d'Occident ont tremblé : il était écrit que ''Les mille ans accomplis, Satan sortira de sa prison pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, afin de les rassembler pour la guerre : leur nombre est comme le sable de la mer...''. (Apo 2-27). Il m'arrive (et je ne dois pas être le seul !) de me demander si nous ne vivons pas des jours aussi remplis de monstres, de démons, de dragons (revus à une sauce dite ARN mensonger), de guerres qui n'en sont pas, qui pourraient éclater ou pas, quoique, etc... et de disparition des populations : notre temps ayant inventé l'infanticide légal in utero et s'apprêtant à légaliser l'euthanasie... plus de bébés, en France ni en Europe et, partant, plus aucun français, à terme, hors de pseudo-français ''administratifs'', sur le papier. Le processus est très largement engagé : l'Europe ne se reproduit plus, déjà. Mais tout le monde s'en fout : on regarde ailleurs, en disant ''c'est pas grave'' !
Un retour sur image s'impose ici : une étrange prophétie d'Ezéchiel (Ez. XXXVIII) montre un prince du nom de Gog, au pays de Magog, se mettant à la tête d'une coalition des peuples du Nord (serait-ce le premier nom de l'Europe ?) contre Dieu. Les noms Gog et Magog apparaissent plusieurs fois dans la Bible et dans le Coran, toujours en lien avec une grande bataille qui annoncera le retour du Messie. Côté ''civilisation judéo-chrétienne'', on cite le livre d'Ezechiel (où les peuplades païennes de Magog représentent métaphoriquement les forces du Mal), et l'Apocalypse de Saint Jean, qui parle du combat final (dit : la bataille d'Armageddon) entre le Bien et le Mal, à la fin des temps, lors de la parousie de Jesus-Christ. Ces symboles forts mais troubles, sont souvent confondus avec les ''Quatre cavaliers de l'Apocalypse'', symboles du combat eschatologique entre le Bien et le Mal.
Du côté ''monde islamique'', on parle de ''la mère des batailles'' (Oum al-Harb), qui verra la victoire et l'avènement d'al-Mahdi, ''le douzième Imam'' qui engagera une lutte terrible, avec son armée de partisans fidèles prêts au sacrifice, en un temps où ''le monde sera plongé dans l'injustice et la tyrannie''. Pour l'islam en effet, l'histoire est une lutte constante entre, d'une part, les forces du bien, de la vertu et de l'amour d'Allah, de la justice, de la foi, de l'égalité, du sacrifice, de la pensée correcte, de la pureté et de la vérité, et d'autre part, celles du faux et du mal, de l'égoïsme, du matérialisme, de l'injustice, de l'incroyance, de la discrimination, de la corruption, de la violation des droits des autres.
La bataille finale, qu'annonce une prophétie confortée par un Hadith, aura lieu près de la ville actuellement syrienne de Dabiq où, menacée par une horde d'infidèles, l'armée des musulmans, commandée par le Christ ressuscité (Je n'y peux rien : je raconte ce qui est écrit), est décimée mais finit par triompher. Le polythéisme, les mythes, l'injustice et la corruption s'effondreront alors, et la croyance en Allah, la Vérité et la Justice triompheront. Une société islamique (?) idéale (?) sera établie sur la terre, sous l'égide d'un gouvernement idéal (re- ?) : ''Un gouvernement mondial caractérisé par la justice et la droiture sera instauré. Il s'étendra de l'Est à l'Ouest. Tous les hommes vivront sous ce gouvernement dans un climat de paix, de justice et de prospérité. Le Gouvernement Divin établi après la chute des autres systèmes, réalisera les objectifs désirés. Bien qu'il soit d'une durée limitée, il sera le dernier mot dans la justice et la droiture. Il sera la fin de l'histoire''.
La situation dans laquelle nous sommes, à cet instant ''T'', est tellement grave (dans absolument tous les domaines) que le temps serait peut-être venu de se demander si nous ne revivrions pas --mutatis mutandis-- un moment iso-apocalyptique : en cinq ou six toutes petites très longues années, tout est renversé, saccagé, cul par dessus tête : les ''Quatre cavaliers de l'Apocalypse'', qui symbolisent la guerre, la famine, la maladie et la mort (et pas Lemaire, Mélenchon, Darmanin et Macron, comme certains le prétendent), rôdent autour de nous, encouragés et soutenus par les instances officielles. Ce ne ne sont certes pas les seuls dangers qui guettent l'humanité, nous le répétons souvent (au grand dam de ceux qui n'aiment pas qu'on appelle ''chat'', un chat), mais peut-on honnêtement échapper à l'idée générale que ''rien n'est plus comme avant'', que ''tout est chamboulé'' ou que ''on ne sait plus où on va'' ?
N'oublions pas que l'immense ''bataille d'Armageddon'', cet ''épisode final de la guerre entre Dieu et les gouvernements humains'', est annoncée depuis la plus haute antiquité : le Prophète Daniel (VIIè siècle av. JC) avait eu l'intuition d'une rivalité (que nous croyons moderne et récente et que nous attribuons, un peu vite, aux ''Lumières'') entre Dieu et les plus orgueilleuses de ses créatures. Et le Psaume 2:2 ( VI è siècle av. JC) racontait déjà que les gouvernements et tous leurs partisans s’opposent à Dieu, à qui ils refusent de se soumettre...
Or dans un livre récent, ''Bio Essay'', deux chercheurs de l’Université de technologie de Singapour, Kang Hao Cheong et Michael Jones, voient aujourd'hui, quatre conditions facilement observables qui poussent notre civilisation vers une autodestruction maso-pathologique possible. Ces néo- ''cavaliers de l'Apocalypse'' qui menacent l’humanité seraient, disent ces chercheurs : la surpopulation, la mondialisation, l’hyperconnectivité, et l'attrition du nombre de chaînes d'approvisionnement (''qui faciliterait la transmission de maladies contagieuses, donc des crises sanitaires majeures'').La tragi-comédie du covid, ''qui a dévoilé de graves failles dans la dynamique mondiale, la gouvernance et la santé publique'' serait, selon ces chercheurs, un exemple des catastrophes qui pourraient frapper l’humanité, comme une ''Apocalypse 2.0''.
Car franchement, qui aurait pu penser que les rodomontades, dites ''sanctions'', déchaînées (contre nous, bien plus que contre la Russie !) par les Rambos de nos Palais nationaux allaient si vite foutre par terre nos économies, nos structures, nos systèmes et nos sauvegardes ? Ah ! les cons ! Un an plus tard... nous sommes coincés dans des engrenages de catastrophes imprévues... sans possibilité d'interruption ni ''de passer notre tour''.... et ayant perdu tout espoir de gagner cette guerre, malgré les torrents d'éloquence vide de toute raison de notre personnel –très nul !
La crise actuelle aurait, selon toute logique, dû amener une prise de conscience collective et une remise en question du système, afin d’empêcher que des catastrophes encore plus graves ne se produisent.... question qui nous ramène à notre sujet du jour : Que pourraient représenter de nos jours les symboles portés par Gog et Magog ? Devant l'urgence dramatique de ces questions angoissées, je reviens, comme rituellement, à ma vieille idée : ''La folie est sortie des asiles''... Et la réponse se précise, avec le temps qui passe : c'est ''Oui'' !
H-Cl.
3 notes · View notes
swedesinstockholm · 2 months
Text
1er avril
quand on est arrivées hier la télé était allumée dans le salon et je pensais à mon texte sur ma famille dans lequel je dis deux fois que la télé est allumée et je sentais que la deuxième fois était de trop mais je l'ai laissé. parfois je me dis que c'est un bon texte et que je fais qu'énoncer des faits objectifs et qu'y a plus de tendresse que de condescendance. je me dis que je dis juste la vérité, mais évidemment ça se joue dans les vérités que je choisis de dire. ça se joue dans le choix des faits et leur agencement. j'ai peur que le texte manque de nuance. j'ai peur d'avoir caricaturé. d'avoir été blessante. j'ai l'impression d'avoir pris trop de risques. j'avais écrit je suis née en france pour des raisons administratives, le seul bébé que ma mère ait décidé de garder, je l'avais envoyé comme ça et puis je suis partie au concert d'audrey et j'arrêtais pas d'y penser sur mon banc d'église, alors dès que je suis rentrée je leur ai renvoyé le texte sans la deuxième partie de la phrase. j'avais trop peur de trahir maman. même si elle le lira jamais, puisqu'elle ne lit aucun de mes textes. de toute façon il sera probablement pas pris et j'aurai plus à me poser de questions. mais déjà, je sais où sont mes limites, ça c'est bien, je suis pas complètement unhinged non plus. et ça m'a fait du bien de l'écrire.
je viens de me rendre compte que la tortue était en train de prendre le soleil à côté de moi. elle a la tête en l'air et les yeux mi-clos. ce matin au petit-déjeuner elle a traversé mon assiette. elle a mis une patte dans le miel et elle laissait des petites traces de miel sur la nappe blanche. j'avais l'impression de regarder un dinosaure. j'avais un dinosaure dans l'assiette. en regardant sa tête elle me faisait un peu penser à mamie mais je sais pas si c'est parce que c'était sa tortue ou si elle ressemble vraiment à mamie.
hier h. m'a demandé ce que j'allais faire à bruxelles et je lui ai dit que j'avais été publiée dans une revue littéraire et que j'allais à la soirée de lancement pour faire une lecture, d'une toute petite voix, comme si j'assumais pas, non mais je veux pas vous embêter avec ça. elle a rien répondu, elle m'a même pas félicitée, et je me suis demandé ce que ça signifiait pour elle que je sois publiée dans des revues littéraires. pour moi c'est un gros truc, je suis archi fière, je me sens validée, je me suis tellement prise au jeu que mon instagram est rempli de littéraires et je baigne de plus en plus dans ce monde maintenant. mais vu de l'extérieur, depuis la perspective d'h. par exemple, on s'en fout que je sois publiée dans des revues littéraires? peut être qu'elle savait tout simplement pas quoi dire. parfois je me dis que ça les intimide, mais après je me demande pour qui je me prends de penser ça.
je sais maintenant pourquoi j'avais pas envie de venir à la mer, nouveau débordement des égouts dans la cuisine!! en allant chercher ma valise dans la chambre de j. ce soir j'ai fait trainer le plus longtemps possible parce que je voulais pas partir, je me suis assise sur le lit en disant i don't wanna leave à la couette et aux coussins et à la fenêtre et au placard et au tapis et à la table de nuit et à la commode et au cadre avec la photo de mamie posée dessus. je sais pas si c'est le pouvoir magique de la chambre de j. (cf l'été 2004) ou si c'est parce qu'elle était encore imprégnée de ma lecture de pessoa de la veille, mais j'avais le coeur brisé de partir.
en allant à la pierre plantée j'étais seule avec h. dans sa voiture, on regardait la tête de gaïa sortir de la fenêtre de la jeep de f. devant et à la radio ils parlaient des bateaux de l'escale à sète qui étaient en train de sortir du port et puis au retour elle m'a emmenée à l'endroit d'où on voit sète et la mer pour voir si on voyait les bateaux partir mais on a rien vu. mais j'ai vu un écureuil courir sur une branche et je regardais les pins et les vignes défiler par la fenêtre ouverte et je regardais h. qui conduisait et je pensais à ces dernières semaines au luxembourg et à la mort et tout d'un coup j'ai eu envie de pleurer. je me suis retenue mais j'avais envie de lui dire tout. qu'au luxembourg j'ai envie de mourir mais ici non. j'avais envie de lui demander si la prochaine fois que j'aurais envie de mourir je pourrais venir dormir chez elle, comme antidote, et puis qu'elle m'emmène à la pierre plantée tous les jours dans sa voiture avec la vitre ouverte sur les pins et les vignes.
la maison d'h. et f. m'a tellement guérie que j'étais d'excellente humeur à midi à table à côté de g. l'autre boulet de la famille sans vie sociale, malgré mon mal de ventre des règles, rien ne m'atteignait. en petit (gros) bonus j'avais un message de r. sur mon téléphone qui disait rien de particulier mais il m'a fait rire et le simple fait qu'il m'écrive a suffi à me coller un gros sourire sur les lèvres parce que ça veut dire qu'il est pas fâché avec moi (pourquoi il serait fâché? je sais pas, il faut demander à mon cerveau ravagé) et qu'il m'aime toujours.
2 notes · View notes
yaminahsaini · 4 months
Text
J’avais re eu une consultation avec le docteur qui m’avait prescrit la prise de sang pour re contrôler Bartonella etc…Je vais donc vous résumer le rdv et les résultats. Tout d’abord mes globules blanc affichent quasi à chaque fois qu’ils sont élevés depuis toujours.. Ça prouve juste que mon corps lutte constamment contre des infections. Ensuite j’ai des anticorps antinucléaires ultra élevés (encore plus que la dernière fois). Le docteur m’a dit que ça montre une maladie auto-immune (du coup les anticorps m’attaquent moi au lieu de me défendre). Et elle m’a dit qu’on ne pouvait rien faire face à cela mise à part supprimer totalement le lait de vache et le gluten. D’ailleurs durant le rdv on a recontacté la diététicienne pour voir où en est le fait d’avoir de nouvelles poches de nutritions, et ça avance enfin! Je vous expliquerais dans une prochaine publication. Pour continuer avec les résultats, j’ai plusieurs carences. Elle m’a donc prescrit : du zinc, du fer et de la vitamine D à prendre tous les jours. Je suis également en manque de protéines mais ça j’en aurais plus avec les nouvelles poches de nutrition. Arrive désormais le plus important ! Les résultats de la Bartonella! Le docteur était tout autant surprise que moi de voir que je suis négatif ! Alors que j’étais extrêmement positif à la Bartonellose (aux IgG et IgM), et là plus rien! Au début le docteur m’avait dit que ça ne voulait rien dire car ça peut être un faux négatif étant donné que lorsque le système immunitaire est trop faible, la bactérie peut se cacher (surtout bartonella qui s’adapte très bien). Et surtout, même en étant négatif, je dois au moins avoir les anticorps qui apparaissent! Mais là aucune trace que mon corps a lutté contre ça. Je lui ai ensuite rappelé mon traitement des USA qui se base sur phagothérapie (elle avait oubliée), et m’a dit que c’était vraiment très bien que j’ai pu avoir l’opportunité de bénéficier de ça! Et que si j’en avais les moyens, le continuer ne serait que bénéfique. Car pour rappel le traitement des États-Unis est justement fait pour tout éradiquer, d’où le fait que je n’ai même plus les anticorps. Après malheureusement il existe énormément d’espèces de Bartonella. Moi on m’a seulement contrôlé la plus basique : Bartonella henselae. Hors aux États-Unis ont m’en a trouvé 4 espèces. Est-ce que tout a bien été éradiqué ? Je ne sais pas car pour être sûre il faudrait faire des tests plus poussé, qui ne sont pas pris en charge et très coûteux.. En tout cas on part du principe que je n’ai plus la Bartonella et c’est déjà très prometteur comme avancé !! Ce qu’il faudrait c’est éliminé les infections une part une. Mais même ainsi le corps garde énormément de dégâts, de toxine. Le docteur me disait que face à cela il faut faire du sauna, de l’oxygénothérapie hyperbare.. bref tout ce que je faisais aux États-Unis car c’est extrêmement bénéfique pour rebooster son corps! Heureusement que je peux au moins faire l’oxygénothérapie hyperbare gratuitement en France grâce à de superbes personnes!! Après encore une fois tout cela est trop coûteux… Malheureusement pour s’en sortir avec ce genre de maladie, il faut les moyens et surtout s’y connaître bien. Nous avons reparlé de mes réactions aux antibiotiques, évidemment elle a tout de suite compris mon problème et m’a dit que tous mes symptômes s’amplifient car je suis infesté de bactéries jusqu’au bout de ma tête et que le moindre antibiotique est une aggression pour eux.. Le docteur m’a donc re prescrit un antibiotique juste comme test au cas où je tolère cette fois-ci. Car ça ne pourrait être que bénéfique d’éliminer ce qui est néfaste. J’ai vraiment peur de le prendre car les effets sont intolérables.. Bon, le Dr m’a dit de ne surtout pas tout commencé en même temps (fer, zinc, nouvelle nutrition etc..) comme ça si j’ai des effets secondaires, on saurait de quoi ça vient. D’ailleurs on a refais le point sur tous mes symptômes, elle évoquait certains symptômes que j’ai au quotidien dont je ne savais même pas que c’était lyme ! Ça faisait vraiment du bien de se sentir comprise!
2 notes · View notes
bonsoirs37 · 1 year
Text
Ce soir retour de l'excursion a 18h35, donc trop tard pour aller voir l'éventuel Botafumeiro de la Cathédrale, c'est la seule chose qui me manque, sinon j'ai fais le plein de souvenirs dans ma petite tête, je crois même que c'est gravé a vie.
Cette journée est un peu, avec celle de demain, une transition vers le retour à la vie "normale" , parce que marcher, visiter, manger et dormir pendant près de 2 mois sans se soucier de quoi que ce soit, c'est comme une bulle, mais il est l'heure de faire exploser la bulle. Déjà aujourd'hui, inconsciemment, je me rends compte que le résumé de la journée n'a rien à voir avec ceux que j'ai pu faire jusqu'à maintenant, aujourd'hui j'étais déjà en mode touriste, comme quoi le corps s'adapte mais aussi le mental, ne serais je pas un Caméléon ?
Merci à tous de m'avoir suivi au travers de mon blog, pour vos messages également . Encore un grand merci aux Sponsors.
A bientôt en France
16 notes · View notes
Text
NSBC • Chapitre 23
Ça vous ait déjà arrivé de sentir à nouveau une sensation que vous croyiez avoir oubliée ?
Tumblr media
Des mains qui vous parcourent, un souffle chaud…
Tumblr media Tumblr media
Moi, si. Et ça me donne envie de pleurer.
Un soir, Edward et moi nous sommes mis d’accord pour aller parler à Gabriel. On a décidé que c’était mieux que, de nous deux, ce soit lui qui le fasse, pour avoir une conversation d’homme à homme, si vous voulez. Mais évidemment, ça n’allait pas être une discussion facile…
Edward, après y avoir été invité, est entré dans la chambre de Gabriel et s’est assis à côté de lui, sur son lit. Gaby affichait un sourire qui sonnait faux, mais mon mari a décidé de ne pas en tenir compte. Peut-être aurait-il dû…
« Je peux te parler, mon chéri ?
— Bien sûr, papa. Qu’est-ce qui se passe ? »
Tumblr media
« Eh bien… C’est… compliqué à aborder, comme sujet… Tu… Tu vois quelqu’un, en ce moment ?
— Euh… Peut-être bien, oui, pourquoi ?
— Ah ! fait Edward, mimant la surprise. Je suis content de savoir que tu reprends du poil de la bête, après Tetsu.
— Papa, ça va bientôt faire un an et demi, c’est bon, je suis grand. »
Edward a ignoré le fait que Gabriel a détourné les yeux un instant, indiquant qu’il mentait.
« Je suis content d’entendre ça, Gaby, mais… je t’avoue que je suis un peu… circonspect par ta méthode.
— Ma méthode ?
— Pour… oublier Tetsu.
— De quoi tu parles ? »
Son sourire s’est effacé. Il ne semblait plus du tout avoir envie de faire semblant d’aller bien. Mon bébé…
Tumblr media
« Je vais être franc… Je t’ai vu, l’autre jour, avec Sarah, et le même soir, ta mère t’as vu avec Neelesh… Nous sommes inquiets, Gaby… »
Nous aurions dû prendre en compte le fait que notre fils a une fâcheuse tendance à s’énerver rapidement. Ce qui peut rendre les discussions un peu… difficiles…
« Attends, tu rigoles là ? J’ai des comptes à te rendre sur ma vie amoureuse ?
— Ce n’est pas exactement ce que je dis, mais…
— Mais quoi ?! En quoi ça te regarde, exactement ? Et qui te dit que c’est pour oublier Tetsu ? C’est bon, Tetsu c’est fini, dans ma tête, depuis longtemps ! Là je m’amuse ! Alors lâche-moi ! »
Tumblr media
Edward a d’abord été choqué de la manière dont Gabriel lui a parlé, mais il était toujours plus inquiet qu’autre chose.
« Mais enfin, Gabriel, tu es sûr que c’est un mode de vie sain ? Est-ce que Neelesh et Sarah sont au courant, d’ailleurs ? Et je suis désolé, mais tant que tu vis sous ce toit, c’est un peu mon problème aussi… !
— Mais y’a pas de problème ! »
Premier mensonge.
« Et oui, Sarah et Neelesh sont au courant ! »
Deuxième mensonge.
« Et je sais exactement ce que je fais, merci ! »
Et c’est au troisième et dernier mensonge qu’Edward a décidé d’arrêter d’être précautionneux.
« Gabriel, ça suffit. Tu me parles sur un autre ton, s’il-te-plaît. Ensuite, il faudrait voir à ne pas prendre tes parents pour des abrutis, d’accord ? On a tous eu une jeunesse. Mais je suis persuadé que tu n’enchaînes pas les partenaires – oui, parce que tu auras beau dire, je pense qu’il y en a plus que deux – par pur plaisir, mais parce que tu essaies de masquer une souffrance, de combler un manque. »
Tumblr media
« Alors par pitié, arrête de me mentir. Déjà, parce que ça me vexe. Mais aussi parce que je ne suis pas dupe. Et ta mère non plus. Nous sommes tes parents, nous faisons notre boulot de parents. Et nous inquiéter pour toi en fait partie.
— Papa…
— Je ne vais pas essayer de t’empêcher de faire ce que tu veux. Ça serait complètement irréaliste, je sais que tu trouverais toujours un moyen de sortir de la maison sans qu’on le sache, et je n’ai pas envie de devenir un parent-flic. Mais je veux que tu me promettes plusieurs choses.
— … Quoi ?
— Premièrement, tu me promets de faire attention lorsque tu couches avec des gens.
— Mais je fais déjà attention, je suis pas bê–
— Deuxièmement, je veux que tu restes concentré sur tes études, le plus important. J’ai remarqué à nouveau une légère baisse dans tes efforts…
— Pff… Ouais…
— Et troisièmement… Arrête de nous mentir, s’il-te-plaît. »
Tumblr media
Les joues de Gabriel ont rougi. Il a baragouiné un « ouais, ouais », et Edward s’en contenta.
« Je te laisse réfléchir quand même à ce que je t’ai dis. Si tu as besoin de parler, on est là. »
Et il est sorti, laissant notre fils seul.
Je crois que papa ne comprend rien. Je sais qu’il a déjà eu une peine de cœur similaire, mais il n’a jamais eu à gérer ses parents en même temps… Il a dit qu’il ne me fliquerait pas, mais dès que je sors pour aller retrouver des amis (ou petits-amis), il me lance un regard réprobateur. A. Chaque. Fois.
Aujourd’hui, en l’occurrence, il vient de se lever (comme il rentre du travail très tard), alors que je m’apprête à franchir la porte d’entrée.
Tumblr media
« Quoi, qu’est-ce qu’il y a encore ?
— Mais rien, fiston.
— Rien ?! Rien ?!! T’as dis que tu me fliquerais pas, mais tu fais pire ! Tu me fais me sentir comme une merde !
— Gabriel !!
— Quoi ?! C’est pas vrai, peut-être ?! Tu veux la vérité ?! Ok, tu vas l’avoir ! Ce que j’éprouvais et éprouve toujours probablement pour Tetsu était exceptionnel. Merveilleux et puissant. C’est un sentiment que je meurs d’envie d’éprouver à nouveau, d’accord ?! Alors oui, je fréquente beaucoup de gens, pour maximiser mes chances d’y arriver un jour ! »
Tumblr media
« Ce… Ce n’est pas comme ça que ça marche, mon chéri…
— Je m’en fiche ! Je ferais en sorte que ça soit le cas ! Alors lâche-moi la grappe ! »
Tumblr media Tumblr media
Et je suis parti en claquant la porte. Il est hors de question que je me laisse manipuler par mon père et par ses belles paroles. Zut.
3 notes · View notes
Text
Tumblr media
MARDI 23 MAI 2023 (Billet 1 / 3)
Nous venons de recevoir ce document envoyé par un sympathique voisin, très cultivé (principalement dans le domaine des techniques et des sciences), très informé, très bricoleur… et adorable avec nous. Il nous a déjà rendu de multiples services. Cerise sur le gâteau, il a de l’humour. Nous lui avons demandé de qui il tenait ce texte, il a botté en touche. Si ça se trouve, c’est peut-être lui qui l’a écrit… car en plus, il est modeste.
Ce texte est à lire à haute voix, il est tragiquement drôle !
________________________
Une prospective qui circule... et qui, avec ou sans virgules, ne manque pas de nous apostropher !!!
Ce matin de 2035, mon fils de 8 ans m’a fait une crise et a menacé d’appeler le 119 car je refuse qu’il aille à l’école en jupe & avec du vernis aux ongles. Ma fille Julie de 15 ans, qui se sent « non binaire », m’a traité de « boomer » car j’ai refusé de l’appeler « iel » en parlant d’« elle » et parce que je refuse de changer son prénom à l’état civil. Elle veut s’appeler « Jul » pour ne pas qu’on puisse supposer son genre. Et aussi parce que « Jul » est son chanteur préféré.
Je pars au boulot à vélo, car depuis la loi Hidalgo de 2026, la voiture (même électrique) est interdite dans les grandes agglomérations. Je parcours donc 35 km tous les jours à vélo. Avec la chaleur de ce mois de juillet, j’arrive au boulot trempé et décoiffé.
Mais ce n’est pas grave, c’est le cas de tout le monde : ici, personne ne se regarde et personne ne se juge, car c’est passible d’une amende et, éventuellement, d’une peine de prison selon la gravité de la remarque.
Mon patron me fait savoir qu’il m’a mis un blâme car, hier, j’ai écrit un mail sans écriture inclusive et qu’une cliente s’en est plainte. La prochaine fois, c’est la porte ! Il faut que je fasse attention à ce que j’écris et à comment je l’écris. Et aussi à ce que je dis… 
Ma nouvelle collègue, qui partage mon bureau, n’est pas là aujourd’hui, car c’est sa semaine de « congé menstruel ». C’est un congé mis en place depuis 2023 afin de permettre aux personnes possédant un vagin (sans distinction de genre, pour éviter d’éventuelles stigmatisations) de rester à la maison, pour motif de règles douloureuses, une semaine par mois.
Grâce à son absence, je peux donc exceptionnellement fermer la porte de mon bureau. En effet, après le mouvement #MeToo, la France a imposé l’interdiction de « portes closes » lorsque des employés de genres différents travaillent ensemble. Certaines entreprises créent même des « espaces safe », c’est-à-dire des bureaux sans aucun homme hétérosexuel pour éviter tout risque d’agression sexuelle.
A midi, pour la pause déjeuner, je n’apporte plus de viande dans mes plats, car j’en avais marre de me faire traiter de « carniste », de « spéciste » ou carrément d’arriéré par mes autres collègues – pour la majorité d’entre eux devenus « végans ». Par ailleurs, lorsque je fais les courses au supermarché et que j’ose m’acheter un rare morceau de poulet à 45 euros le kilo, je me fais systématiquement dévisager par les autres clients, emplis de dégoût.
Le soir, tout en grignotant mon bol d’insectes accompagnés de pousses de soja (bien plus écoresponsable que mon bifteck d’antan), je peux enfin me distraire devant un film Netflix : c’est l’histoire de Napoléon, joué ici par Omar Sy, et Joséphine, sa femme, jouée par une actrice mexicaine dont le nom m’échappe. La parité dans ce film est parfaitement respectée et on apprend, par ailleurs, que Napoléon était bisexuel, afro-américain et musulman. Le film a d’ailleurs obtenu 12 oscars, battant ainsi le précédent record de 11 statuettes, remporté par « Titanic », un vieux film qui racontait l’histoire grotesque d’un couple blanc hétérosexuel, voyageant dans un paquebot de luxe au début du XXe siècle.
Le film terminé, je décide de me glisser dans mon lit pour continuer ma lecture du moment « La Gloire de mon parent n° 1 ». (Pour les plus anciens comme moi, ce livre s’appelait autrefois « La Gloire de mon père », et faisait partie de la série « Souvenirs d’enfance », de Marcel Pagnol).
Je vais, d’ailleurs, bientôt attaquer « Le Château de mon parent n° 2 » qui est la suite du premier. J’ai hâte.
Ne riez pas, on y va en courant…
2 notes · View notes
marie-swriting · 2 years
Text
Tu Me Manques Encore - Benedict Bridgerton
Tumblr media
Masterlist
Résumé : Tu es meilleure amie avec Benedict Bridgerton jusqu'au jour où tu dois partir pour aller en France. Quand vous vous retrouvez, Benedict réalise que tu as encore une grande place dans son cœur.
Warnings : angst, fin triste, dites-moi si j'ai oublié d'autres warnings !
Word Count : 2,8k
Version Wattpad
Version anglaise sur Tumblr
Chanson qui m'a inspirée : A Little Bit Yours by JP Saxe
Nous sommes en 1804 et ton regard est posé sur ta maison, tu es perdue dans tes souvenirs d'enfance. Après avoir vécu seize ans à Londres, tu dois déménager en France, ton père ayant du travail à Paris. Ce dernier s'assure de ne rien avoir oublié, te permettant de mémoriser chaque pierre de ton ancien chez toi. Une voix t'interpellant te sort de ta contemplation. Tu te retournes et vois ton meilleur ami, Benedict Bridgerton, courir vers toi. Tu le rejoins, tentant de cacher ta tristesse.
- Benedict, que fais-tu ici ? On s'est dit au revoir hier.
- Je sais, mais il y avait toute ma famille. Je voulais te voir une dernière fois, seul, confesse l'adolescent de dix-huit ans.
- Je reviendrai à Londres, lui assures-tu.
- Mais quand ?
- Bientôt. Je l'espère. Promets-moi de toujours m'écrire. Je ne veux pas perdre notre amitié.
- Je te le promets, Y/N.
Vous vous regardez, vos yeux expriment plus de mots que vos voix. Vous allez être séparés pour la première fois. Tu as toujours connu Benedict et n'imagines pas une vie sans lui, mais tu n'as pas d'autre choix. Benedict ne veut pas retourner à une vie où tu n'es pas à ses côtés. Tu es sa meilleure amie depuis que tu es née. Vous connaissez tout de l'un et de l'autre. Soudainement, tu te jettes dans les bras de Benedict, autorisant ta mémoire à enregistrer Benedict par d'autres sens que la vue et l'ouïe.
- Tu vas me manquer, murmures-tu.
- Tu me manques déjà.
- Y/N, nous devons y aller, t'appelle ton père, te forçant à briser ton étreinte.
- J'arrive, réponds-tu avant de regarder une dernière fois Benedict. A bientôt.
Benedict n'a pas le courage de te répondre, tentant de retenir un sanglot. Il te regarde s'éloigner de lui et monter dans la calèche. Quand tu passes à côté de lui, il te salue de la main comme tu le fais. Quand ta famille disparait, Benedict laisse une larme couler sur sa joue. C'est officiel, tu n'es plus auprès de lui. Mais il t'a fait une promesse. Il t'écrira jusqu'au jour où tu reviendras.
Tumblr media
Le bal de Lady Danbury ouvre la saison de l'année 1811. Benedict s'y rend contre son gré, tout comme ses frères Anthony et Colin. Ils n'ont pas envie de passer leur nuit à danser ou rencontrer les mères voulant absolument marier leur fille à un enfant Bridgerton. Mais Benedict doit faire bonne figure. Il reste dans un coin de la salle de bal, essayant de dissimuler sa grande taille. En balayant le lieu des yeux, son regard se pose sur un visage familier. Il lui faut une seconde avant de comprendre qu'il ne se trompe pas. Ton visage a perdu ses traits enfantins, mais tu as toujours ta beauté. Avec un grand sourire, il te rejoint, debout à l'opposé de la pièce.
- Y/N ? questionne-t-il, attirant ton attention.
- Monsieur Bridgerton, quel plaisir de vous revoir !
Benedict est surpris par tes formules de politesse, mais il cache son trouble avant de reprendre :
- Je ne savais pas que vous étiez de retour.
- Je suis rentrée à Londres il y a seulement deux jours. Je n'ai pas eu le temps de saluer tout le monde.
- Ma chère, voici votre boisson, annonce un homme en te tendant un verre. Benedict fronce les sourcils, ne connaissant pas cet homme.
- Oh, oui. Je devrais faire les présentations, déclares-tu en remarquant la petite tension. Vicomte Birdwhislte voici Lord Benedict Bridgerton, mon ami d'enfance. Lord Bridgerton, voici Vicomte James Birdwhislte, mon... époux, informes-tu, légèrement gênée du dernier mot.
- Enchanté, sourit poliment Benedict.
- De même. Je suis si heureux de pouvoir enfin découvrir la ville natale de Y/N.
- Lord Bridgerton, j'espère que j'aurai le plaisir de revoir votre famille, après tant d'années.
- Je l'espère également, Vicomtesse Birdwhistle. Je m'excuse, je vois ma mère qui m'appelle.
- Pas de problème, j'allais proposer à ma femme de danser, le rassure le vicomte, en prenant ta main. Passez une bonne soirée.
- Vous aussi.
Benedict s'éloigne en avalant la boule dans sa gorge, tentant de comprendre ce qu'il vient de se passer. Bien sûr qu'elle est mariée ! Elle a vingt-trois ans. Elle doit être avec le Vicomte Birdwhislte depuis trois ans ! s'énerve-t-il mentalement. Il se saisit d'une coupe de champagne et la boit d'une traite. Il prend un autre verre, tournant son regard sur la piste de danse. Toi et ton époux valsez, les yeux remplis d'amour. Il te murmure quelque chose à l'oreille et tu te retiens de t'esclaffer. Benedict sent son cœur se serrer un peu plus face à la scène. Vous avez l'air d'avoir une complicité, indiquant une grande chance d'un mariage d'amour.
Au fil des années, Benedict devait avouer que ses sentiments pour toi avaient changé. Ils devenaient de plus en plus forts alors que tu étais toujours à Paris. Il souffrait à chaque lettre envoyée. Il avait une seule envie, être auprès de toi à nouveau, mais l'occasion ne s'était jamais présentée. Ne te voyant jamais revenir, Benedict s'était convaincu qu'il ne reverrait jamais tes yeux malicieux. Il pensait avoir appris à vivre avec la douleur de son amour non exploité. Mais te revoir est un coup de poing. Malgré le temps, il n'est toujours pas capable d'oublier ses sentiments pour toi. Le jeune homme ne peut plus supporter la vue de toi dans les bras d'un autre homme et invente une excuse à Violet Bridgerton quittant le bal plus tôt.
Les jours suivants, Benedict s'enferme presque dans sa chambre, préférant se perdre dans ses dessins plutôt que de risquer de te croiser. Sa famille ne fait pas attention à son changement d'attitude sachant qu'il lui arrive d'avoir des périodes où il s'isole pour son art. Ses dernières peintures et croquis sont remplis d'une mélancolie, d'une tristesse jamais dessinée auparavant. Ce qui devait être sa délivrance le fait plus tomber dans sa douleur.
Mais peindre continuellement son chagrin d'amour n'est rien comparé à la nouvelle de sa mère annoncée deux jours plus tôt. En rentrant d'une promenade, elle avait informé avec un grand sourire qu'elle t'avait croisé avec ton mari, un réel gentleman, avait-elle précisé avant de déclarer qu'elle vous avait invités à diner. Les enfants Bridgerton s'étaient réjouis, contents de pouvoir rattraper le temps perdu avec toi, car tu passais tout son temps chez eux autrefois. Benedict s'était concentré un peu plus sur son dessin en entendant la nouvelle, faisant froncer les sourcils de sa mère. Elle ignorait l'étendue des sentiments de son fils pour toi, mais elle savait que vous étiez meilleurs amis plus jeunes. Elle était persuadée qu'il serait le plus heureux.
Le repas se fait dans la joie. Avec les Bridgerton, vous évoquez des souvenirs d'enfance, permettant à ton mari de te découvrir sous un autre jour, un plus enfantin. Tu es contente de voir que ton lien avec les Bridgerton ne s'est pas perdu. Tu es toujours à l'aise avec eux. L'ambiance est chaleureuse et chacun est actif dans les discussions, à l'exception de Benedict. Il parle seulement si on lui pose une question. Sa jeune sœur Eloïse a remarqué son mutisme et s'inquiète pour lui. Elle pensait qu'il serait celui monopolisant les conversations, mais c'était Daphné, te questionnant sur tes débuts dans la société.
- Je vous promets, Daphné, tout ira bien pour vous, la rassures-tu. Je suis sûre que vous trouverez un mari rapidement.
- Était-ce le cas pour vous ?
- J'ai rencontré le vicomte la troisième année. Il a renversé son verre de limonade sur ma robe ! racontes-tu, faisant rire la famille.
- Aujourd'hui encore, elle continue à m'en vouloir.
- J'avais attendu cette robe pendant des semaines ! Heureusement que ses talents de danseur ont rattrapé sa maladresse. Rapidement, nous avons fait plusieurs sorties dans des parcs et des musées.
- Donc, cela fait seulement un an que vous êtes mariés ? demande Lady Bridgerton.
- Exactement.
- En parlant de musée, vous dessinez toujours ? questionne Eloïse. Je me rappelle les quelques dessins que vous faisiez avec Benedict.
- Vous dessinez ? demande James.
- J'ai... j'ai arrêté il y a quelques années, avoues-tu, embarrassée.
- Pourquoi ? Je croyais que vous adoriez, veut savoir Benedict, soudain curieux de la conversation.
- C'était le cas, mais je n'ai plus le temps.
Remarquant que tu es tendue à la mention de l'art, la matriarche attire ton attention en te posant une question :
- Vous vivez dans votre maison d'enfance ?
- Je ne me voyais pas vivre autre part. Elle est encore plus grande que dans mes souvenirs. J'ai quelques idées de changements, la décoration date un peu. J'aimerais que le lieu soit plus vivant.
- Ah, mais je suis sûre que ça sera le cas quand le premier enfant pointera son nez.
- Nous espérons que ça sera bientôt, sourit Y/N.
Benedict ne supporte plus la conversation et pose sa serviette sur la table, se tournant vers sa mère :
- Excusez-moi, j'ai mal à la tête.
- Bien sûr, mon chéri. Avez-vous besoin de quelque chose ?
- Ne vous inquiétez pas, mère.
Sans épiloguer, Benedict se lève et quitte la pièce. Tu le regardes, inquiète. Même si ça fait quelques années, tu sais toujours reconnaitre quand il ment. Tu avais déjà remarqué son silence, mais sa soudaine envie de fuir le repas, t'intrigue un peu plus. Si tu pouvais, tu le rejoindrais pour savoir les raisons de son comportement, mais la présence de ton mari te retient. Malgré tes questionnements, tu tentes de ne rien laisser paraitre jusqu'à la fin du repas.
Anthony, Colin et James vont dans le bureau du Vicomte Bridgerton, voulant discuter entre hommes, vous laissant dans le salon. Vous discutez des prochains bals à venir, sans échapper aux remarques sarcastiques d'Eloïse. Tu ne le montres pas, mais une partie de toi es contente de voir qu'Eloïse est devenue une femme aussi éduquée. En peu de temps, tu as eu la chance d'écouter les réflexions plus que scandaleuses de la jeune Bridgerton, mais tu as aimé la nouvelle perspective qu'elles t'offraient.
- Eloïse, vous qui lisez tout le temps, auriez-vous un livre à me recommander dans votre chambre ? Il y a si longtemps que je n'ai pas lu un bon roman anglais et les traductions françaises sont horribles, informes-tu, faisant légèrement rire les autres femmes.
- Vous vous adressez à la bonne personne. Suivez-moi.
Vous quittez la pièce avant de monter l'escalier. En arrivant dans le couloir menant aux différentes chambres, Eloïse s'arrête et se tourne vers toi :
- Vous voulez lui parler, pas vrai ?
- Comment vous... ? commences-tu, mais la Bridgerton t'interrompt.
- J'étais peut-être jeune, mais je me rappelle votre proximité ! Allez-y. Je vous attends dans ma chambre pour redescendre.
- Merci, Eloïse, vous êtes un amour !
Tu n'attends pas que ton amie soit dans sa chambre avant de te diriger vers la porte de Benedict. Tu hésites un instant avant de frapper. Benedict apparait rapidement, une expression surprise sur son visage.
- Bonjour, Benedict.
- Ce n'est plus "Lord Bridgerton" ? s'étonne-t-il, d'un ton sarcastique.
- On n'est pas entouré de toute la société.
- Justement, c'est encore plus scandaleux. Ton mari sait que tu es ici ? continue Benedict, te faisant rouler des yeux.
- Je veux juste te parler, s'il te plait.
Benedict ouvre un peu plus la porte, te laissant entrer. Tu t'avances jusqu'au milieu de la pièce pendant qu'il referme la porte. Tu ignores par quoi commencer, mais tu sais que tu vas devoir faire le premier pas, Benedict restant encore silencieux en te regardant.
- Qu'est-ce qui ne va pas ?
- J'avais mal à la tête.
- Je sais que c'est faux.
- Pourquoi tu as arrêté de dessiner ? rétorque Benedict, tu te retiens de souffler.
- Je te l'ai dit, je n'ai plus le temps.
- Je sais que c'est faux, répète-t-il, fier d'utiliser tes mots contre toi.
Tu tournes le dos à Benedict, te rapprochant de son bureau où son carnet de croquis est posé.
- Puis-je ? demandes-tu, il hoche la tête.
Tu fais défiler les pages, un peu plus émerveillée à chaque dessin.
- C'est vraiment très beau, Benedict. Tu as tellement évolué en sept ans. Tes traits sont beaucoup plus délicats et tu arrives mieux à capturer les émotions.
- Tes dessins auraient été les mêmes si tu n'avais pas arrêté.
- Non. Tu as toujours eu un talent, contrairement à moi.
- Je ne pense pas, te contredit-il. Il attend une seconde avant de poser la question lui brulant la bouche : Y/N, aimes-tu réellement le Vicomte Birdwhislte ?
- Oui, avoues-tu, sincèrement en le regardant. J'ai eu la chance d'avoir un mariage d'amour. Il est gentil, respectueux, à l'écoute et drôle. Il s'assure toujours de mon bonheur. C'était d'ailleurs son initiative de venir revivre ici. Je lui avais déjà dit que Londres me manquait et il a décidé qu'on emménage dans mon ancienne maison.
- Comment ça se fait qu'il ignorait pour le dessin, alors ? reproche-t-il, blessé par ta confession.
- Je ne lui ai jamais dit. Tu ne peux pas le blâmer. C'est un homme formidable, Benedict, assures-tu.
Tu regardes plus en détails un croquis d'un paysage quand Benedict te sort de ta contemplation :
- Je m'excuse.
- Pour quoi ?
- Pour avoir arrêté de t'écrire.
- Je ne t'ai jamais demandé pourquoi tu avais arrêté. Je suis tout autant coupable.
- Je t'avais promis de toujours t'écrire. C'est juste que..., commence Benedict en cherchant ses mots, c'était devenu trop dur. Je pensais réellement que je ne te reverrais plus jamais et les lettres ne comblaient pas ton absence. Au contraire, plus je t'écrivais, plus j'en avais conscience.
- C'est la raison pour laquelle j'ai arrêté le dessin, confesses-tu en le regardant dans les yeux. L'art était mon dernier lien avec toi. Quand je dessinais, je pensais à toi et ça devenait dur à chaque coup de fusain. Alors, j'ai arrêté. C'est aussi la raison pour laquelle je ne l'ai jamais dit à James. Le lui dire revenait à partager notre lien et je voulais le garder pour moi. Tous les moments que l'on a partagés, je les garde pour moi, dans mon jardin secret. C'est une des rares choses dont je ne lui ai jamais parlé. Tu comptes beaucoup pour moi, Benedict, ajoutes-tu en te rapprochant un peu plus de lui. Tu m'as manqué.
- Tu me manques encore.
Vous vous regardez, restant à une bonne distance. Vous aimeriez vous prendre dans les bras comme le jour où tu es partie, mais Benedict sait qu'il ne peut pas. S'il le faisait, il ne sait pas s'il pourrait s'empêcher de faire une bêtise. Il ne veut pas ruiner ce moment et encore moins la relation entre toi et ton mari. Tu avais l'air honnête dans ta réponse donnée plus tôt. Une partie de lui s'est brisé en t'entendant parler de tes sentiments pour le vicomte, mais une autre est rassurée de savoir que tu connais l'amour. Si tu devais être avec quelqu'un d'autre, il fallait autant que ça soit avec un homme que tu aimes. Benedict souffre un peu plus en pensant que toi, tu l'aimes, lui, James Birdwhistle. Tu es avec lui. Et le seras jusqu'à la fin de ta vie. Mais il ne peut rien y faire. Benedict ne supportant plus d'être aussi proche de toi sans pouvoir agir, il se râcle la gorge avant de reprendre la parole :
- Tu devrais redescendre. Ton mari doit sûrement t'attendre.
Tu ne lui réponds pas et te diriges vers la porte. La main posée sur la poignée, Benedict te retient une dernière fois :
- Y/N, je suis content que tu aies trouvé quelqu'un que tu aimes. Tu mérites le bonheur.
- J'espère que tu trouveras quelqu'un que tu aimes. Tu mérites aussi le bonheur, Benedict.
- A bientôt.
Tu lui fais un dernier sourire, laissant derrière toi Benedict, devenant ainsi une part de ton passé. Comme sept ans auparavant, Benedict laisse une larme couler sur sa joue. Même si cette fois tu ne pars pas à des milliers de kilomètres, tu restes tout autant éloignée. Malgré lui, il ne pourra plus jamais avoir le lien que vous aviez. Tu es avec le vicomte Birdwhislte, maintenant. C'est définitif, il doit apprendre à vivre sans toi. Il ne peut plus se permettre de laisser ses yeux plongés dans les tiens comme il vient de le faire. Il ne peut plus se permettre de te vouloir auprès de lui comme il le voulait encore il y a quelques secondes. Il ne peut plus se permettre d'espérer comme il le faisait encore. Il aurait aimé que votre relation ne connaisse jamais de fin, mais les épreuves de la vie en avaient décidé à sa place. Tu ne le vois pas de la même façon que Benedict. Même si le vicomte n'était pas là, les années avaient effacé l'affection que tu avais pour lui. Il en est persuadé. Benedict sait, au fond de lui, qu'il aura beau se remettre de ses sentiments pour toi, tu feras toujours partie de son cœur. Son amour pour toi ne disparaitra jamais. Il sera toujours un peu à toi. 
Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
5 notes · View notes
a-room-of-my-own · 2 months
Note
Très intéressant tout ce que vous racontez parce que je suis prof (mais pas en France) et c’est EXACTEMENT pareil ici. Tout le monde nous accuse d’être des gros méchants parce qu’on s’attend à ce que les gosses (au collège, hein!) se ramènent en cours avec des stylos et on se fait traiter de tous les noms parce que tu comprends, Kévin avec l’iPhone 22 (qu’il utilise allègrement en cours, toujours pour des urgences, vous comprenez), si ça se trouve il ne peut pas se payer de stylo! Et que c’est de la discrimination de s’attendre à ce qu’un gosse se ramène en cours avec un stylo! Il y a des parents que je n’ose simplement pas appeler parce que d’autres l’ont fait et se sont fait insultés au téléphone. Le comportement du gosse n’a évidement pas changé mais maintenant il est sûr d’avoir le soutien de ses parents. Il ne fait pas son travail? ADHD! Il empêche les autres de faire leur travail en faisant le pitre? Les cours ne sont pas assez intéressants / pertinents. (Les #21stcenturyskills ne sont pas au programme, comprenez bien.) Exclure un gosse est impensable parce que ça veut dire qu’il sera en prison le lendemain et sa famille ruinée, et tout sera la faute du prof. Il y a des écoles qui font ce qu’il y a à faire pour combattre tout ça mais elles sont rares et elles s’en prennent plein la gueule sur les réseaux- de la part de parents mais également de profs qui croient encore que tout ce qu’il s’agit de faire est de parler aux gosses pour résoudre les soucis. Surtout pas punir, ça risquerait de filer du PTSD à l’enfant… Fin bref, y a du chemin à parcourir! Ça aide de lire des gens qui n’ont pas, pour l’emprunter à l’anglais, “bu le koolaid”.
Purée je suis désolée.
Ma petite expérience de centre aéré il y a presque 20 ans (ouch) c’était aussi les parents brandissaient déjà les diagnostics d’hyperactivité pour un oui pour un non. J’avais répondu à une mère que je n’étais pas psy mais qu’en revanche un enfant de 8 ans qui traitait les autres de « pédés » et de « salopes » ça signait surtout une mauvaise éducation. Imagine un peu la crise de nerfs sur le parking. « Vous insinuez que j’éduque mal mon fils? » et moi « je viens de vous le dire ? ».
J’ai des éducateurs / assistants sociaux / juristes dans ma famille et c’est le même délire de déresponsabilisation à tous les étages. C’est pour ça que je ne crois pas à l’explication du manque de moyens. L’école était plus efficace dans les années 60-70 avec moins de personnel et moins d’équipements. J’ai récupéré un manuel niveau certificat d’étude et ça me déprime de voir de mes yeux la différence de niveau. Sans même parler des méthodes d’enseignement - qui sont nulles - et des programmes - pareil, mais les élèves ont tellement de lacunes que c’est impossible de les suivre, c’est bien pour moi cette idéologie de bourgeois pénitent qui a grandement contribué à créer le problème. Les mouvements d’éducation populaire à l’origine venaient justement du peuple et l’idée était de lui donner les clefs pour se cultiver et être libre.
Que ça vienne en plus de la gauche me fume intégralement.
4 notes · View notes
alain-keler · 10 months
Text
Tumblr media
Journal d’un photographe/ Le bal des oubliées
Vendredi 25 Août 2023.
  Comment choisir la Photo lorsqu’il en faut…dix sur des semaines de travail ! Pour le photographe que je suis, c’est un énorme dilemme que j’ai toujours du mal à assumer.
Je parle du projet de la BNF « Radioscopie de la France », projet pour lequel j’ai été choisi avec cent quatre-vingt-dix-neuf autres photographes. On parle déjà chiffres, mais dix photos quand même, ce n’est pas beaucoup. Ou peut-être beaucoup en fonction de la manière de travailler des photographes.
Alors dans ce journal estival, je suis allé à la recherche de ces photos non choisies, oubliées, par erreur ou-et mauvais choix de ma part, perturbé par le temps et le manque de recul sur le travail accompli. Il y a aussi les voisines, parfois aussi bien, sinon meilleures que la photo sortie gagnante. Les photos aiment jouer avec nous. Elles se cachent souvent pour réapparaître des années plus tard, lors de nouvelles recherches et une vision enrichie par l’expérience acquise.
Extrait de mon journal de bord.
Samedi 12 mars 2022.
Montaigut, fête la sainte Barbe des pompiers. Devant la mairie il y a quelques curieux qui attendent. Le Maire et la députée de Riom vont défiler en tête du cortège jusqu’à la salle des fêtes. La musique résonnera dans les petites rues étroites, comme pour réveiller ce petit bourg d’Auvergne. 
Pourquoi cette petite ville ? Parce qu’elle était à côté de l’étang de Montmazot où j’allais enfant avec Madame Conchon, nounou sans être nounou. Elle faisait des ménages chez ma mère qui l’adorait. J’allais de temps en temps dans sa petite maison de Montmazot. Souvenirs d’une première enfance. Michel, son beau-fils m’emmenait à la chasse. Je me souviens aussi avoir assisté à des naissances de veaux chez des éleveurs du coin. Il y avait aussi des nids d’hirondelles dans un local à côté de la maison. Le samedi, nous faisions des copeaux de bois pour la piste de dance du restaurant voisin qui appartenait à des cousins. Les copeaux aidaient les danseurs à glisser sous les airs d’accordéon d’un orchestre de la région.
  Avec Madame Conchon, nous allions de temps en temps à pied à Montaigut, à quatre kilomètres, faire quelques courses. Elle m’achetait « Tarzan », mon premier journal illustré.
"Cette photographie a été produite dans le cadre de la grande commande nationale "Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire" financée par le Ministère de la culture et pilotée par la BnF". 
8 notes · View notes
lalignedujour · 2 years
Text
-Entrez, entrez, je finis juste un coup de fil à la con et je suis à vous. -Merci. -Listen, I call you back. Babaï. Hmmm oui oui, kiss.
Il raccroche son téléphone, c'est une courgette jaune :
-Ah !! Martinache !! A nous !! Vous voulez un café ? Voilà, vous avez tout ici, touillettes, sucre, lait. On se tutoie ? Servez-vous. -Euh Elle hésite, il n'y a qu'une bouteille de lait et des tasses en pâte à sel fantaisie genre fête des pères. -Ah oui ! Je suis bête !
Il se frappe la tête avec une truite crue et reprend :
-Tu veux un café ? -Oui, je veux bien.
Il se lève. Il n'a pas de pantalon, mais un caleçon avec une citation de Nelson Mandela. -Sandrine, mon petit ! Un café et deux pailles, s'il-te-plaît, tu seras gentille !
Un temps. Silence.
-Sandrine ! Un café et deux pailles pour la 12 ! -Mais vous êtes sûr qu'il y a quelqu'un ? J'ai vu personne en entrant.
Ému : -En effet, Sandrine est… en congés, du fait… qu'elle n'ait jamais réellement… existé. Quelle affaire ! Elle m'en aura fait voir de toutes les couleurs, celle-là ! -…Ouais. -Tiens, prenez plutôt un Kinder Pingui.
Il sort un gros pot à crayon de son tiroir avec des Kinder Pingui déjà déballés mais pas frais et du coup un peu mous.
-… -Vous en voulez pas ? Ah, je comprends… Tu es plutôt Pingui Coco ? J'en ai plus de ceux-là, navré. -Non non, ça ira très bien.
Elle prend un Kinder Pingui et le mange jusqu'à la fin de la scène. Elle s'en met plein autour de la bouche et sur les doigts.
-Donc ! Dites-moi tout ! -Alors… -Hmmm, je vois… -Voilà, je suis chiante. -Hmmm, je vois…
Il répète "Hmmm je vois" et hoche la tête pendant 40 bonnes secondes. Puis frappe brusquement son bureau de ses deux paumes pour se lever.
-Bon ! Sandrine ?! -Alors, Sandrine n'existe pas, vous l'avez dit tout à l'heure. -Ah oui, c'est vrai.
Il se rassied, feuillette son calendrier à spirales, avec souci, comme un grimoire. Il lève la tête :
-Elle me manque terriblement, vous savez ?
Il sèche ses larmes avec la truite, puis continue à feuilleter son calendrier. Il pointe une page (le 18 mars, une vue aérienne des rues de Jaipur), son visage s'éclaire :
-Ah ! Voilà !
Il monte sur son bureau, déchausse un carreau du faux plafond, puis un second. Il en sort un portant avec des vêtements style gala américain des années 50.
Son visage a elle est toujours incrédule. Elle a terminé son Kinder Pingui mais a du chocolat tout autour de la bouche. Elle essuie ses doigts sur la truite posée sur le bureau. Il pose le portant à côté d'elle et descend du bureau :
-Voilà, vous pouvez y aller. Ça fera 500 francs. -Euros ? -Oui, voilà, 500 euros. Pour le règlement, vous voyez avec Sandrine, attention par contre elle ne digère pas les chèques. -Mais… je fais quoi avec ça ? -Ah mais oui, mais ouiii, je vais vous expliquer ! Vous pensiez tout de même pas que j'allais vous laisser dans la nature avec tout ça ! Je suis pas fou quand même ! -Non non, j'imagine bien. -Donc. Vous repartez avec toutes ces robes. Mises ensemble comme ça, ça s'appelle une garde-robe, tu vois ? Et vous jetez tous vos vêtements dans une flaque d'eau, ou une cheminée, ou … -Une benne à vêtements ? -Voilà, oui, peu importe. Et ça, ce sont tes nouveaux vêtements. Tu ne seras plus jamais chiante. Vous serez excentrique, provocante, vintage, bizarre, mais pas chiante alors là ça non ahah chiante ?? Ahah ! Vous ?? Ahah ! Chiante ?! Ahah ! Laissez-moi rire.
Il s'arrête de rire.
-Juste avec des robes. -Voilà, oui, juste avec des robes. Bon, maintenant, tu y vas s'il-te-plaît, j'ai une visio-conférence avec l'Asie-Pacifique.
Il sort une énorme citrouille de dessous le bureau. Il s'assied et ajuste la queue pour bien la pointer vers son visage.
Elle sort avec le portant.
9 notes · View notes
dooareyastudy · 2 years
Note
tu sais si c’est possible de faire du droit après une licence de lettres ? Et ce qu’il y aurait comme options ?
Pour être honnête, je pense que c'est compliqué d'intégrer un master de droit après une licence non-juridique. Déjà, il me semble qu'on ne peut intégrer un master de droit sans avoir fait une licence de droit (ou une licence AES qui contient des enseignements juridiques). Il y a peut-être des exceptions depuis que la sélection a été bougée en M1 mais je n’en suis pas certaine.
A ma connaissance, les formations juridiques demeurent assez peu ouvertes à l’interdisciplinarité donc il reste compliqué d’intégrer un master de droit après avoir fait lettres, de la socio ou encore de l’économie (alors même que ça donnerait des profils hyper intéressants, surtout pour la recherche - d’ailleurs, nos profs adorent nous rabâcher que l’interdisciplinarité est essentielle dans nos travaux de recherche 🤡).
Et je comprends ce manque d’ouverture (ce n’est pas une fatalité, ça peut changer mais je ne pense pas qu’il y ait grand-monde pour faire changer cela aujourd’hui) car en l’état actuel des choses, j’aurais tendance à déconseiller de faire un master de droit après une licence non juridique, en particulier car les masters de droit sont pensés uniquement pour des étudiants en droit (on va donc attendre une parfaite maîtrise des exercices juridiques, qui sont hyper formels par exemple). Il n’empêche que certaines personnes auront les moyens de raccrocher les wagons en débarquant sans avoir le même bagage que les autres (certains apprennent vite et sont d’énorme bosseurs, d’autres “captent” vite la logique juridique et réussissent à comprendre rapidement comment ça fonctionne...).
Ce n’est donc pas impossible mais, d’après ma brève expérience, je préfère être honnête : c’est compliqué. Ça va dépendre pour une grand part de ta capacité d’adaptation, de ta motivation, du travail que tu peux fournir et - soyons franc - de ton affinité avec le droit (c’est toujours un peu plus facile de se mettre à bosser à fond quand on aime la matière).
S’il s’agit plutôt de commencer une licence de droit après une licence dans une autre discipline, il existe peut-être des passerelles ou des équivalences (pour ne pas avoir à faire la L1 par exemple) mais je n’en ai pas connaissance. Tu peux toujours contacter la scolarité de la faculté qui t’intéresse pour avoir plus de renseignements. Si tu as un projet spécifique (un projet de recherche qui supposerait ton inscription dans un M1 pour faire un mémoire par exemple), tu peux aussi essayer de contacter le directeur ou la directrice dudit master afin d’expliquer ton cas et de savoir ce qu’il est possible de faire pour que tu intègres la formation.
Je ne suis pas d’une grande aide sur ce coup et j’espère ne pas t’avoir démoralisé avec ma réponse ! Si jamais quelqu’un à des infos plus précises, n’hésitez pas à répondre / rb le post :)
4 notes · View notes