Tumgik
#Pourquoi rêver les rêves des autres
visenya-den · 10 months
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Nouveaux chapitres bis
tw: médicaments, rupture amoureuse, sexe, violences/agressions sexuelles (mais aussi message d’espoir)
Il y a quelques temps je postais un message intitulé “Nouveaux Chapitres” sur ce tumblr, disant que ma vie prenait un chemin différent, que j’avais d’autres centres d’intérêts. Ce titre était un peu prémonitoire.
Ce post va être un peu personnel, parce qu’il va parler d’une relation. Et de la fin de celle-ci.
Après six ans de relation, mon premier amour m’a larguée. Première rupture. Et ça a fait un mal de chien. J’ai cru que je n’allais jamais m’en remettre, j’avais mal physiquement. J’étais tellement épuisée de ressasser toute la journée le pourquoi du comment que je m’endormais vite le soir pour rêver de lui, pour me réveiller avec le manque de lui. Vraiment je tremblais physiquement.
Un jour il m’annonce ne pas vouloir d’enfant. Choc. Il sait que j’en veux un. Mais je ne peux pas lui en vouloir de changer d’avis, tout le monde a le droit de changer d’avis à un moment ou à un autre. C’est même très honnête de sa part je trouve. Je dois donc réfléchir à soit faire le deuil de notre relation, soit le deuil d’un hypothétique futur enfant. Je me laisse le temps de réfléchir. Pour que deux jours plus tard par sms je reçoive le fameux “je ne t’aime plus”. Il voulait que je rompe à sa place dès le départ. J’ai essayé de comprendre, pourquoi il ne m’aimait plus, mais il n’y avait rien à faire. Il est parti du jour au lendemain en me laissant sur le bord du chemin.
Il m’a laissée. Mon avenir s’effondrait. J’étais au plus bas, mais en même temps, et étrangement, je me sentais extrêmement forte. Je ne me suis jamais sentie aussi forte de ma vie. Ni si déterminée. 
J’ai pensé à fuir, à quitter mon appartement, ma ville, pour ne plus le croiser. Et puis je me suis dit, pourquoi? Pourquoi quitter mon confort, ma qualité de vie? Pour tout recommencer ailleurs? ça aurait pu m’aider. Mais non. J’ai déménagé à 850km de chez moi pour être avec lui. Eh bien j’y reste. Mais ce choix n’a cessé de changer les premiers jours. J’étais une girouette qui changeait d’avis en permanence, quand bien même tout le monde disait “Ne prends pas de décision à chaud”. Ils avaient raison.
J’ai quand même été chez un médecin, pour qu’il m’aide, pour chasser ces pensées qui m’envahissaient, pourquoi? peut-être qu’il reviendra une fois qu’il se sera rendu compte de son erreur? (spoiler alert: c’est normal de penser ça, c’est normal d’espérer, mais l’espoir fait plus mal qu’autre chose). J’ai pris un de ces médicaments et j’ai été heureuse pendant quelques heures. Au bout de ces quelques heures, j’ai décidé de faire une chose mauvaise. Je connaissais le mot de passe que mon ex utilisait partout, alors je me suis dit, tiens, allons voir sur facebook si ça marche? Pourquoi il a vraiment rompu étant donné qu’au fond de moi, je ne le sentais pas honnête. Depuis six ans, je le connaissais. J’avais vu qu’il n’était pas tranquille. Et j’avais raison. Il y avait une autre fille. Je me suis sentie mal de rompre sa “confiance” ainsi, chose que je n’avais pas faite en six de relation. Pas une seule fois. D’autant plus que je ne suis absolument pas jalouse! J’avais une confiance et une foi aveugle en lui. Mais faire ça, ça m’a aidée (mais c’est aussi à double tranchant, j’ai lu des choses sur moi que je n’aurais pas du, j’en avais parfaitement conscience cependant lorsque j’ai réussi à accéder à son compte). 
Dans la cuvette les médicaments. J’avais ma réponse. LA réponse. Et quelques jours après ma rupture, le soir même de ma “découverte”, j’allais déjà mieux. En fait, savoir m’a libérée d’un poids. Et je me suis rendue compte que ce poids, ce n’était pas la culpabilité. C’était lui. Lui qui m’étouffait depuis quelques temps maintenant. Alors oui, il s’est comporté comme un lâche, un trouillard. Mais au final, il m’avait rendu service en partant. Parce que j’étais libre. Libre de lui. Libre de vivre mes rêves. Au final, je me dis que peut-être, c’est lui le plus courageux de nous deux d’avoir osé faire le premier pas. Mais je me refuse de penser ça trop souvent parce qu’il m’a larguée en me mentant, me manipulant. 
J’ai toujours rêvé d’aller en Egypte, depuis ma plus tendre enfance. Je lui en avais parlé, que j’adorerais qu’on y aille ensemble. Parce que je cherchais quelqu’un pour m’y accompagner, et il était d’accord. Eh bien, j’irai! J’irai seule. En voyage organisé composé uniquement de femmes, mais seule quand même. J’ai franchi le pas. J’ai osé. Je me sens forte. Je me sens libre. Je me sens séduisante et affamée de la vie. J’avais toujours pensé, pendant six ans, à nous. Plus à “moi”. A nous. Je ne peux pas faire ça parce qu’il n’aime pas trop. Sans le savoir je me sacrifiais. Sacrifiais mes envies pour lui. Dans un couple il faut savoir faire des compromis. C’est ce qu’on dit, et certes c’est vrai. Mais je pense avec le recul que le plus important, c’est de ne pas oublier qui on est, UN individu, tout seul. Et c’est cette individualité que j’avais perdu. 
Il y a des moments qui font mal. Un peu de nostalgie quand je repense au passé, et aux bons moments. Aux choses que je ne ferai plus avec lui. Parce que des bons moments, il n’y a eu que ça dans notre relation. C’est ça qui a rendu la rupture aussi brutale et choquante. J’ai essayé de ne pas me laisser envahir par la haine, parce que ça n’apporte rien de bon. Et vous savez quoi? J’ai échoué. J’ai échoué lorsque j’ai appris qu’il m’avait trompée. Mais la haine n’a duré que quelques heures. Parce que je n’ai pas que ça à faire, je dois me concentrer sur le plus important: moi. Note importante. Je crois en la sororité. Je ne l’ai pas détestée elle, qui n’avait rien demandé. C’est lui qui est allé la trouver. Je l’ai détesté LUI. 
On m’a dit que le temps guérissait toutes les blessures. C’est sans doute vrai. J’en suis encore aux premières étapes de ma guérison. Mais je vais déjà mieux. Evidemment cette rupture a aussi ravivé des vieilles blessures, est-ce que je retrouverais quelqu’un d’autre? Saurais-je plaire? Satisfaire? J’y travaille actuellement. ça a toujours été compliqué, étant une victime d’agression sexuelle. J’ai des bagages assez lourds avec moi. Des bagages dont il aura eu marre. J’ai toujours eu un petit manque de confiance en moi. Je vais avoir vingt-huit ans, j’ai envie d’envoyer chier les convenances qui disent que les femmes doivent être séduisantes, ou sont là pour séduire. Je lis actuellement la Chair est triste hélas d’Ovidie.  
Au fil de ma lecture, j’ai noté quelques “citations” ou paragraphes que je permet de partager. tw: sexe, violences/agressions sexuelles.
On a beau connaître l’histoire par coeur, on revient sans cesse vers eux, et le plus grave c’est qu’on les défend. Il ne faudrait pas non plus passer pour des méchantes sorcières misandres, des féministes poilues, qui, c’est bien connu, finiront seules avec leur chat, malheureuse de ne plus être regardées. On craint tellement d’être décotées à l’argus qu’on préfère caresser les hommes dans le sens du poil, y compris lorsqu’ils nous humilient, lorsqu’ils nous frappent et nous violent, car rien n’est pire dans notre société que de ne plus être désirable. On accepte de rester chosifiées à condition d’être un objet de valeur, pas une salope bon marché. On est prêtes à tout, même à enfoncer les autres femmes dans une compétition intrasexuelle sans pitié.[...] Car la beauté des autres nous insécurise. Il n’y qu’à observer notre tête lorsqu’une belle femme fait irruption dans notre espace. Nous la jalousons, et parfois nous allons jusqu’à la rabaisser. 
“Moi au moins j’ai un cerveau!” m’avait dit cette collègue en observant un groupe de mannequins. Pour elle, une femme n’avait pas le droit d’être à la fois belle et intelligente, toutes les fées ne pouvaient se pencher sur le même berceau, il fallait choisir son camp dès le départ. Toi tu seras moche et tu monnaieras ton intelligence, toi tu seras belle et tu marchanderas ton corps et ta valeur de femme-trophée. Nous reproduisons entre nous ce que les hommes font de nous. [...]
Et je reste persuadée que si nous nous démolissons dans cette compétition sanglante, où chacune se définit en rivale de l’autre, c’est parce que les femmes se construisent par opposition ou par mimétisme. Combien de fois, dans mon insécurité, me suis-je positionnée en ennemie là où au contraire, j’aurais du faire front avec mes sœurs.
Je ne suis pas mal baisée parce que je suis féministe, c’est absolument l’inverse: je suis féministe parce que je suis mal baisée. Et si toutes les mal baisées de la terre s’unissaient, elles créeraient le mouvement politique le plus puissant de tous les temps, et le monde imploserait.
Et pourtant au fond de moi, une petite oie blanche a longtemps cru que le sexe n’était jamais aussi bon que lorsque des sentiments s’y mêlaient, que seule la relation amoureuse apportait jouissance et complétude. “Et un beau jour, j’en fais le serment, te délivrera le baiser d’un prince charmant”: c’est ainsi que comme toutes les petites filles j’ai été élevée. 
[A propos de #MeToo] La prise de conscience du fait, que, sans l’ébruiter; nous étions reliées par un traumatisme commun, une violence ancestrale subie de génération en génération. [...] “Comment continuer à désirer nos bourreaux?” ai-je quelque part entendu. C’est une bonne question.
J’ai aussi peur de le revoir. Mais j’étouffe cette peur. Parce que je suis heureuse, à 98% du temps. Il y a toujours ces 2% qui me bouffent parfois. Mais ça passera. Je suis libre. Je suis forte. Je fais des projets, je prévois des sorties alors que je n’en faisais pas avant. Je me rends compte que je suis entourée. Soutenue. 
♥ 
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mrlafont · 10 months
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Maintenant que j'ai de nouveau un peu de temps pour moi, pour rêver, penser à ce que, dans le fond de mon cœur, j'appelle avec une humble tendresse « mon métier», je redécouvre que l'amour de la vie, la joie de vivre, ne tiennent qu'à la force de notre espérance. À mesure que je plonge en moi-même, je retrouve embelli, transfiguré, le monde que je viens de quitter. Les choses, qui n'étaient que des mirages décevants quand je m'en approchais, redeviennent vraies par la force du cœur. De nouveau, je les vois par l'intérieur. De nouveau voilà qu'elles existent, et que je les aime. Je pense au mot de Benjamin Constant : « Ma vie n'est au fond nulle part qu'en moi-même...» C'est parce que je m'étais perdu que j'avais perdu l'espérance. J'étais remonté à la surface, poussé par ce périodique et vain désir de voir ce qui s'y passe, d'être, quelque temps, comme les autres. Une fois de plus, j'ai appris qu'être comme les autres, c'est ne pas être; on paie sa ressemblance de sa vie. Notre originalité nous effraie, voilà pourquoi la plupart des gens n'osent pas quitter le troupeau pour vivre. Il faut se faire à cette idée que c'est notre rêve et notre immense espoir qui nous donne le bonheur ; les rêves ne se partagent pas. C'est le fond douloureux de chaque rêve, sa noblesse désespérée, sa sainteté. Il est intransmissible, le moindre contact avec la plupart des gens le fait se dissiper d'un seul coup, comme ces fils de la vierge qu'il suffit d'effleurer pour qu'ils s'évanouissent. Mais je sais que c'est leur vie qui est fausse, et que ce sont mes rêves qui existent.
Journal, Jean-René Huguenin.
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Même dans le bourbier de mon esprit, il y a des lotus qui fleurissent.
— Fernando Pessoa, Pourquoi rêver les rêves des autres?
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snipertheonlyone · 7 months
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Ma carrière artistique est un travail en cours, et j'aurais aimé tout maîtriser à la perfection pour éviter de me sentir ridicule devant mon équipe. J'ai su depuis l'âge de 12 ans que ma passion résidait dans l'art et l'écriture, mais ce n'est qu'à 24 ans que j'ai officiellement commencé à chanter devant un micro. À 29 ans, je réalise que tout ne se passe pas comme prévu. La qualité artistique que je vise pour ma vie est celle de l'excellence, ce qui implique également des coûts considérables. Entre mes petits boulots, que je considère comme différents rôles dans cette vie pour réaliser mes rêves et répandre de la gratitude, je suis fatigué de naviguer dans des eaux troubles et incertaines!
L'art exige désormais ma totale sincérité. Parfois, l'assertivité n'est pas bien comprise, et quand on la force, elle ne transmet pas toujours au mieux le message que l'on souhaite faire passer. Je ressens encore une grande retenue dans ma voix, probablement en raison de nombreux échecs passés et des obstacles que j'ai dû surmonter avec peine. J'ai réussi à me relever, mais toutes les blessures ne sont pas encore cicatrisées, et je n'ai plus envie de jouer un rôle. Mon cœur est rempli de joie, mais il ressent le besoin de partager son histoire. Il aspire à être lu et entendu par d'autres que moi-même. Contrairement à beaucoup, j'ai besoin de critiques constructives pour progresser!
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Plutôt que de penser à tous ceux que j'ai blessés, j'aurais dû commencer par me demander pourquoi j'ai ressenti le besoin de faire du mal pour me sentir bien. J'aurais dû me pardonner à moi-même pour toutes les fois où j'ai refusé la lumière au profit de l'obscurité. Je ne peux pas attribuer mon existence à des excuses pour les différentes raisons de mes échecs, car en réalité, ce sont mes choix multiples qui m'ont conduit jusqu'à aujourd'hui.
J'aurais très bien pu devenir cette avocate que ma mère espérait que je sois, étant donné ma facilité à argumenter et à défendre les autres plus que moi-même. Cependant, j'ai choisi de rêver sur les bancs de l'école, avec les titres de chansons dans ma tête, en me disant qu'un jour, je vivrais de mon art. Vivre de mon art est mon objectif ultime.
Je me pardonne
d'avoir tant douté de mes capacités et d'avoir placé les sentiments des autres avant les miens. Cela m'a simplement conduit à projeter une image de moi qui n'était pas authentique. La principale raison pour laquelle nous attendons souvent tout des autres, c'est parce que nous nous refusons à nous-mêmes. Il est temps que je commence à me donner la même attention et le même soutien que je donne aux autres!
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choses-dingen · 2 years
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«Le rêve européen s’éteint»
Moins de deux mois avant les élections générales italiennes, le philosophe français Marek Halter l'affirme : «J'ai peur de l'évolution vers une Europe sans âme, otage des prophètes de la peur.»
Nous nous sommes entretenus avec Marek Halter  par téléphone alors qu'il se trouve actuellement en Tunisie où il organise une marche européenne pour la paix, qui devrait partir de Bruxelles et Moscou en septembre. Destination : Kiev. Mais c'est avec angoisse que l'écrivain et philosophe français d'origine polonaise envisage un autre événement important de l'automne : les élections italiennes et la possible victoire de la droite. « Le souverainisme, c'est la peur de l'autre », affirme-t-il, ajoutant que « le rêve européen s'éteint ».
La perspective que Giorgia Meloni  devienne présidente du Conseil (cheffe du gouvernement, NDLR) vous inquiète-t-elle? J'ai peur de l'évolution vers une Europe sans âme, otage des prophètes de la peur. Une Europe qui ne fait plus rêver les gens, dans laquelle les partis n'existent plus et les idéologies de droite prévalent. Avec l'affaiblissement de la gauche, le rêve de Victor Hugo, qui aspirait à la création d'une Europe sans frontières, d'un continent qui unit les cultures et les valeurs, de Beethoven à Chopin, mais aussi Tchaïkovski, s'éloigne peu à peu. Derrière Alexandre le Grand, il y avait Aristote : dans cette Europe-ci, les intellectuels ont disparu et les sectes, groupes et idées réactionnaires prospèrent.
Comment interprétez-vous la montée des souverainismes ces dernières années ? Le souverainisme n'est rien d'autre que la peur de l'autre et le repli dans une dimension égoïste et nationaliste. Nous avons construit une Europe sans murs et sans droits de douane et, aujourd'hui, ces murs réapparaissent aux frontières pour faire barrage aux migrants, ou encore entre le Kosovo et la Serbie. Pourtant, la chute du Mur de Berlin, qui était la promesse d'une Europe nouvelle, ne semble pas si lointaine.
L'Europe et l'Otan ont toutefois uni leurs forces pour défendre l'Ukraine. L'Ukraine, pourtant, risque de devenir la tombe de l'Europe. Notre continent ne peut pas être qu'une alliance économique et militaire.
Mais il ne l'est pas : l'Etat de droit a aussi été défendu par le gel des fonds accordés à la Pologne et à la Hongrie. Et le président français Emmanuel Macron a souvent insisté sur l'Europe des valeurs. Nous devons nous demander pourquoi la majeure partie de l'Afrique et de nombreux pays asiatiques se sont rangés du côté de Poutine, pourquoi l'Europe est considérée comme si faible à leurs yeux. Giorgia Meloni est synonyme de repli dans la dimension nationale parce que le rêve européen s'éteint. En ce sens, elle rejoint Marine Le Pen. Ce sont des politiciens à la recherche de l'éternel bouc émissaire.
Notre continent ne peut pas être qu'une alliance économique et militaire Marek Halter Philosophe
Pourquoi êtes-vous aussi pessimiste quant à la possibilité que prévale l'idée d'une Europe unie ?
Parce que je crains que nous, les intellectuels, ayons perdu le monopole de la parole. La défense des plus fragiles ne compte plus. Lorsque je suis arrivé en France en 1950, les syndicats poussaient des millions de Français à descendre dans la rue. Il n'existe plus de sujet capable de rassembler les gens au nom des valeurs. Il existe un vide idéologique qui me fait très peur. Qu'opposons-nous à la Chine, qui est un régime, mais nous a dépassés dans la course technologique, ou encore à la Russie autocratique ? La réponse ne peut pas être uniquement l'Otan ou l'Europe économique.
la Repubblica Entretien de Tonia Mastrobuoni publié dans Le Soir
Et chez nous en Belgique ?
"Que va faire De Wever en 2024 ? Va-t-il négocier quand même avec le Vlaams Belang comme en 2019 ? Va-t-il s'associer à ce parti ? Personne ne le sait, en fait, nuance un fin observateur de la politique flamande. Quand il négociait avec Van Grieken, il n'y a pas eu de révolution au sein de la N-VA : les militants et les élus n'ont pas contesté. Tout dépendra des résultats des élections. Tout est possible en 2024."
Une majorité N-VA / Belang en 2024 ? Le spectre ressurgit.
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rewindthetimee · 11 months
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ÉCHEC ET MAT—Un trône solitaire chapitre 9
Saison : Printemps, il y a un an
Lieu : Scène de Checkmate
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Izumi: Quoi... Pourquoi ferais-tu une chose pareille… ? Je te suis pas du tout, Leo-kun.
(Je ne suis qu’une personne parmi tant d’autres, je ne mérite pas autant d’affirmation et de dévotion.)
(J’ai bien trop de fierté, rien ne me satisfait et je suis loin d’être un génie comme toi.)
(Mais j’ai quand même envie d’être reconnu et félicité comme étant la plus belle chose au monde... C’est tout. En vérité, je n’ai rien d’autre pour moi.)
(Mais avec lui à mes côtés, pourrais-je réaliser mon rêve ?)
(Si je l’utilise, le mène à la baguette comme tous les autres l’ont fait… Si je le réduis à un serviteur dévoué...)
(Qu’importe l’envergure de ce rêve, il peut devenir réalité. Après tout, Leo-kun est un petit génie.)
Leo: Qu’est-ce qu’y a, Sena ? T’en fais pas~ Allez, lance-toi !
Izumi: … Ça va, je suis juste un peu dérouté à cause de tous ces trucs cryptiques qui te sortent de la bouche.
Tu l’as dit toi-même, on devrait arrêter de causer et se concentrer sur le concert.
Si t’offres pas une performance à la hauteur de tes rêves, alors c’est complètement ridicule de penser au futur. Tu pourras y penser plus tard, quand tout ça sera fini.
Naru-kun et Kuma-kun aussi... En profitez pas pour vous barrer, compris ? Vous êtes là, alors autant faire ça tous ensemble.
Bon, on va sûrement devoir improviser, mais avec les superbes chansons de ce génie...
Si vous laissez votre corps bouger comme bon lui semble, vous finirez en transe. Laissez-vous vous faire emporter par l’instant sans vous poser de questions.
Arashi: Mm... C’est bon, j’ai compris, je suis avec toi.
Après tout, je peux aller au salon de beauté un autre jour, et j’ai le sentiment que si je partais maintenant, je n’aurais plus jamais l’occasion de revoir cette expression sur ton visage.
Izumi: Quoi ? Qu’est-ce qu’elle a ma tronche ?
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Arashi: Ha ha, ne pas savoir quel visage on fait en tant que modèle, n’est-ce pas une insulte à ta carrière ? Tu ressembles un peu à une jeune fille innocente tombée éperdument amoureuse pour la toute première fois, ou qui vient de se faire mettre la bague au doigt par celui qu’elle admire depuis toujours !
J’en suis presque jalouse. Ah~ moi aussi je voudrais vivre une histoire d’amour aussi romantique.
♪~♪~♪
Izumi: … Bon, tant que quelque chose te motive pour rester.
Kuma-kun, viens aussi chanter avec nous. Tout ira bien, si y a des parties sur lesquelles tu galères, je peux t’apprendre.
Ritsu: Me traite pas comme un gosse. On a le même âge, non ? Probablement.
Je ferai ce qu’on me demande, mais rien de plus.
Mais… Savoir que tu m’as demandé mon aide, non pas parce que je suis le frère de Rei Sakuma, mais parce que je suis moi... Ça me rend heureux.
Sachant que j’ai pour principe de ne pas trop me rapprocher des autres.
Izumi: T’es pas le seul. Je suis pareil, j’aime pas me rapprocher et m’ouvrir aux autres non plus.
… Hm, tiens tiens… Hé, ton "Ma~kun" est assis dans les gradins là-bas, t’as vu ? On dirait qu’il est vraiment venu pour t’encourager au final, hein.
Ritsu: Quoi– Ahh ! T’as raison ! Qu’est-ce qu’il fait là ??
Bon, on peut dire que je suis vraiment coincé ici maintenant, avec Ma~kun qui me regarde, je peux pas me permettre de faire les choses à moitié ! Ma~kun, brûle l'image de mon corps vaillant sous tes paupières...☆
T’as vu ça ? Ma~kun m’a fait un signe de la main ! Adoraaable. ♪
Izumi: T’es à fond maintenant, dis donc. Ben, tant mieux, tant que t’y mets toute ton âme.
Quant à moi, à cause de ma fierté, je me dois aussi de donner le meilleur de moi-même, de donner au public une performance parfaite avec toute la force de ma volonté...
Si majestueux, si noble, que personne ne pourra me tourner en ridicule.
Si je–si nous arrivons à gagner en réputation comme ça...
Alors je pourrai pas rêver mieux. Après tout, dans notre monde actuel, il est presque impossible d'accomplir quelque chose d'aussi simple que ça...
Vu que je suis entouré d'idiots, je vais devoir prendre en note chaque petit détail, de sorte à pas m'égarer.
… Sérieux, tout ça est tellement emmerdant~
♪~♪~♪
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Eichi: (Fufu. Il n’y a rien de mieux que tous vous voir si heureux. Enfin, amusez-vous tant que vous le pouvez encore.)
(Après le point d’orgue d’aujourd’hui, le decrescendo de votre déclin se mettra en marche.)
(La seule raison pour laquelle vous avez eu une montée aussi fulgurante est grâce aux votes que vous ont accordé ceux qui ne viennent pas de cette école.)
(D’un point de vue juste et sans préjugés, vous excellez bien au-dessus des autres.)
(C’est pourquoi vous avez réussi à amasser autant de votes, et à gagner en chaîne.)
(Mais une fois que le nouveau système de DreamFes sera lancé, il ne restera que les concerts au sein de l’école elle-même. L’audience ne sera composée que d'étudiants d’ici.)
(Je me demande si vous savez déjà ce que cela signifie ?)
(Vous avez fait face à vos anciens camarades ou, en d’autres termes, aux étudiants tout autour de vous, et les avez fait perdre.)
(Ils doivent vous détester à l’heure qu’il est, et ceci aura des répercussions sur votre nombre total de votes.)
(Les seules personnes qui puissent combattre, se faire vaincre et encore montrer du respect à leurs ennemis après, ce sont les personnages de manga shounen.)
(Les gens développent souvent des rancunes sans raisons apparentes, accompagnées de préjugés tordus, et essayent de faire chuter ceux qui leur ont causé du tort d'une manière ou d'une autre.)
(Qu'importe que Tsukinaga-kun soit un génie ou non, qu'importe à quel point ses chansons sont fabuleuses...)
(Qu’importe avec quel acharnement vous travaillez, qu’importe la vie grandiose que vous prétendez mener...)
(À un moment ou un autre, rien de tout cela n’aura aucune incidence sur vos résultats. Plus vous gagnez, plus cette haine grandit. Plus vous aurez d’ennemis, et plus vous perdrez de voix.)
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(Seul un miracle peut remédier à ce decrescendo infernal désormais.)
(Je vous observerai avec impatience, pour voir si vous réussirez à accomplir l'impossible ou non. Depuis les coulisses, en tout cas… Donnez tout ce que vous avez, donnez le meilleur de vous-mêmes.)
(Moi aussi j'accomplirai mon rêve, même si pour cela je dois engendrer ce miracle par moi-même.)
♪~♪~♪
Correction FR : Yunaël
Traduction anglaise : royalquintet
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22leonie14 · 1 year
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C'est décidé quand je serai plus grande je veux vivre, je veux vivre plus d'aventure que vous ne pouvez l'imaginer.
Mais cependant une seule chose me sépare de ce que je veux, le doute, la peur, la flemme mais surtout une IMMENSE peur du changement. Pour moi que quelques chose me conviennent ou non je ne veux pas la changer, je suis bien avec, alors je ne fais rien. Pourtant je veux faire quelques chose mais le rêver est toujours plus simple. Sauf que d'un rêve on se réveille et on doit gérer deux vies en même temps. La réalité est trop dure, mais si l'on vit dans son rêve la vie est moins dure.
Je me dirais toujours que j'aurais voulu une autre vie, un autre moment, une autre moi tout simplement. Je possède pourtant quelques chose que beaucoup n'ont pas. De l'imagination, du je m'en foutisme, et beaucoup de légèreté, je suis bien dans mon corps dans ma tête et je sais m'accroche lorsque je suis en haut mais je sais me laisse tomber quand je dois voir en bas, je sais m'écouter moi et mes envies.
C'est pourquoi je vous emmène avec moi à la quête de qui je veux être mais ne vous emballé pas je risque fort d'abandonner.
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claudehenrion · 1 year
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Alléluia !
(Ante Scriptum : hier soir, j’ai tapé ‘‘Jeudi 9′‘ au lieu de Mercredi 9. Par ma faute, vous allez recevoir 2 billets, aujourd’hui. Merci d’excuser cette erreur).
En fin de compte, ce n'était pas si compliqué que ça en avait l'air, et on pourrait même se demander comment ils ont fait pour mettre si longtemps pour résoudre un problème aussi simple ! Peut être que, tout simplement, le maillon manquant, l'étincelle, le coup de génie, le catalyseur, le “Eureka” qui était nécessaire pour passer à l'acte était l'esprit lumineux, que dis-je, étincelant, de Darmanin ?  Ce “Simplet” dévoré d'ambitions injustifiées croit avoir trouvé la clé de tout et le ‘’Sésame”” d’Ali Baba… alors que, la nature ayant horreur du vide si on en croit Descartes (ce qui est faux, mais c'est un autre sujet), elle devrait l’avoir en horreur !
Cela faisait des années qu'on cherchait la bonne solution. Depuis 1976 et la crétinerie innommable de Giscard et Chirac (il a bien fallu qu'ils se mettent à deux, et énarques en plus, pour pondre un truc aussi con que leur regroupement familial, devenu depuis un regroupement villageois, puis tribal, puis régional, en attendant de devenir national !), chaque Président jusqu'à Macron inclus (lui, plutôt plus que les autres) nous a promis la solution définitive, la réponse attendue, le texte de loi salvateur, l'idée géniale qui allait sauver nos villes et nos campagnes, le budget de la Sécu (comme son nom l'indique !), et aussi le Maghreb tout entier, et même l'Afrique : on va voir ce qu'on va voir ! “Moi qui vous cause, je vais modifier l'islam, rendre les ’‘croyants” fiers d'être français, les faire marcher aux sons de “Tiens, t'auras du boudin”, béret sur la tête et baguette (passée entre temps de 1 franc à 2 euros 50) sous le bras. Ils vont se recommander de leurs ancêtres, les Gaulois, se shooter au cassoulet et rêver de devenir homosexuels si ce n’est pas transgenres !“
On se demande si nos professionnels du mensonge croient un seul mot de ce qu'ils blatèrent. Si c'est ’'Oui”, ils sont encore plus bêtes que ce qu'on croyait ! Car tout ça, bien sûr, c'était du bluff. On n'en est plus au même point, on est encore plus bas : on touche le fond de l'hostilité, du mépris, et d'un ressentiment qui peut aller jusqu'à la haine pour les plus virulents, de plus en plus nombreux. Car nos pseudo-dirigeants, totalement inconscients, à force de leur raconter que nos ancêtres n'étaient que de sombres salopards et les leurs des pauvres victimes, ont fini par atteindre… ce qui était inévitable : une immigration non seulement sans contrôle, mais qui a changé de définition, de finalité et donc d'intention en devenant envie de conquête, pour ses éléments les plus fanatiques (en voie de devenir majoritaires dans la “diaspora” installée chez nous) : la porte est grand ouverte, pourquoi se gêner ? Les français “de souche” sont passés d'un fantasme d'assimilation à un rêve d'intégration… et se réveillent dans une société où les seuls vrais problèmes semblent être le khamis, le hijab ou le ridicule, affreux et provoquant burkini… Mais il est interdit de le dire, d’en parler… et même de le penser, puisque c'est la vérité !
Coup de bol pour la race humaine, l'Histoire, la Civilisation, le devenir du Monde, et la France tout entière, Zéro est arrivé-é-é (je veux dire : Darmanin, avec son beau regard de merlan frit !).Et voilà donc, promise à nos cœurs transportés d'allégresse et de reconnaissance, la Loi n° 21 (de mémoire. En moyenne, une tous les 18 mois ! Pour rien… ou pour pire que rien, les résultats le démontrent de manière cruelle mais indiscutable !). Sujet de cette œuvre d'art tant attendue : l'immigration et ses dérives, ses promesses creuses, son contrôle sévère jamais appliqué, et ses mensonges éhontés…  et les siens (de mensonges, au Darmanin –un vrai ‘’pro’’ !).
Mais cette Loi là a une différence majeure (donc pas pour les mineurs isolés ?) avec toutes celles qui l'ont précédée : elle a UNE LOGIQUE, elle, au moins, que le grand Gérald-le-petit a clairement énoncée : “On doit être méchant avec les méchants et gentil avec les gentils”  (Quand je vous disais qu'on voit enfin le bout du tunnel !). Alors… Rêvons… Le prof Darmanin est face à ces français infantilisés : “Bon… Voilà, les petits… Vous voyez, c'est pas compliqué : d'un côté (je veux dire : à droite), il y a les très méchants, et de l'autre (donc… à gauche, par conséquent), il y a les gentils. Et nous, ici présents, nous sommes les …? –Gentils ! s'écrie la classe, en chœur. –Bravo ! s'écrie Darmanin au comble du bonheur”.
Le petit Nicolas (sans route lecteur de “Valeurs actuelles”, ou complotiste tel que les imagine Sonia Backé, la dangereuse secrétaire d'Etat à la Citoyenneté (sic !), pour qui “est complotiste qui ne pense pas comme elle”) lève alors la main (droite) :   “M'sieu, M'sieu, Mais si y a des gentils qui sont un peu méchants et des méchants qui ont l'air un peu gentils, on fait quoi ?” Et la répons fuse, belle comme l’était une centrale nucléaire ex-bien entretenue : “Ne compliquez pas tout, les enfants… Les gentils sont toujours gentils et les méchants peuvent être gentils s'ils disent comme il faut –comme nous, quoi ! Et quand les gentils sont méchants, c'est parce que, euh !, même méchants, ils restent un peu gentils, même s'ils sont des méchants. Bon, ça va, les enfants, on va pas passer la journée sur des idées complotistes !”.
Le spectateur-contribuable reste pantois devant la naïveté de nos soi-disant élites, qui pensent que pour résoudre un problème, il suffirait d'écarter tout ce qui dérange pour ne garder que les pires constructions de l'esprit, et les impressions mille fois démontrées fausses –comme tout ce qui a détruit la France “au nom du covid”, par exemple. La “doxa progressiste”, même et surtout si elle est démontrée absurde, est “la voie, le chemin, la vérité” (Jn 14-6). Il n'empêche : à l'opposé des mensonges qui servent de vérité révélée à nos nuls incultes et sans jugeote, “nos” immigrés de fraîche date (ce ne fut pas toujours vrai), n'ont pas la moindre envie de s'assimiler, de s'intégrer, de devenir “comme nous”, il s'en faut de… de plus en plus ! Ils viennent en masses, mais ce n'est que pour profiter de la naïveté de nos irresponsables, de la bêtise de nos lois, de la complicité coupable de l'Europe version Ursula von etc, de la générosité à sens unique de nos pompes aspirantes, de nos hostos exsangues pour les non immigrés, du “laisser faire” ambiant et de notre soi-disant culpabilité, tout-à-fait injustifiable mais, malgré ça, obligatoire.                                                                                                                                                     Mon regretté ami d'enfance le Roi Hassan II  l'avait clairement expliqué, en 1993, à Anne Sinclair (à “7 sur 7”, sur TF 1), d'une manière qui ne laissait aucune place à quelque espoir d'assimilation et qui ramenait toute tentative d'intégration à sa propre impossibilité ontologique. “Ils ne seront jamais intégrés car ils ne le veulent pas. Et le voudraient-ils, ils ne le pourraient pas., précisait-il, parlant des musulmans. Une intégration est possible entre européens : la trame est la même, l'histoire et la religion sont les mêmes. Mais en ce qui concerne ’'les miens” en tout cas (= les marocains, ndlr),  toute tentative de détournement de nationalité est vouée à l'échec : ils ne deviendront jamais français. Les forcerait-on, ils seraient de très mauvais français’’. Pourquoi ce qui était évident alors –et qui l'est, infiniment plus, 30 ans plus tard– semble-t-il hors des capacités de compréhension de nos fausses élites ? Pourquoi ce refus de comprendre toute réalité dès qu'elle sort des limites du petit livre rouge de la pensée progressiste ? 
Je pensais à ça avec une immense tristesse en entendant le Pape proposer hier à l'Emir de Bahrein, de renoncer à toutes ses références culturelles… pour adopter les nôtres… qu'il “conchie”, comme disait Aragon… Décidément, l'Occident, encroûté ses pensées perverses, ne se rend même plus compte qu'elles sont devenues intrinsèquement mauvaises pour le reste du monde, au point d'être rejetées par tout ce qui n'est pas la camarilla des adorateurs du veau d'or ou du vaudou, ces quelques milliers de progressouillards macrono-nupès-journalistico-politicards qui, pour notre plus grand malheur, arrivent à se maintenir au pouvoir et à contrôler la Presse –contre l'intérêt et les désirs des peuples… et du Bien��  et qui ramènent toute pensée à la fabrication en Chambre (des députés) de tapages sur des phrases qui n'ont jamais été prononcées, mais qui pourraient permettre (?) de faire oublier le nom de l'assassin de la petite Lola et, dans un autre domaine, les beignes-pour-femmes-de-gauchos… Restant entre de telles mains, nos lendemains s'annoncent vraiment très, très tristes ! J'espère que vos vacances furent bonnes !
H-Cl.
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sdaryane · 1 year
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Du rêve partagé…
Quand on traverse le désert, j’imagine qu’à la vue du premier verre d’eau on hésite peut-être…Les sentiments d’excitation et de doute se mélangent probablement.
Vais-je enfin être soulagée de ma soif ? Ne suis-je pas en train de rêver ? Suis-je sauvée ? Est-ce un mirage ?
Quand le liquide coule enfin dans ma gorge, je suis partagée entre les bienfaits intenses de l’eau et la douce brûlure que suscite son contact avec mes lèvres asséchées et lacérées par le soleil. Malgré tout le bien que cela me procure, je dois me raisonner et ne pas tout boire d’un seul coup. J’ai peur de ne pas en avoir assez ou pire d’en renverser. J’ai peur de mourir quand ce verre sera épuisé…
Si j’utilise cette analogie avec ma vie amoureuse c’est précisément car c’est ainsi que je la vis actuellement…
J’ai été jetée dans le désert comme une punition, une condamnation à l’errance et à la solitude. J’ai souvent souhaité fermer les yeux pour ne plus jamais les rouvrir tant ma souffrance sous le feu aride de ce décor était violente et inhumaine. Je ne comprenais pas pourquoi on m’infligeait cela alors que je n’avais fait que suivre le chemin que l’on m’avait tracé depuis mon enfance. Je n’ai jamais traversé en dehors des clous ni même désobéi loin de là. J’ai épousé le schéma social dans son ensemble, sans broncher ni me plaindre. Mais alors étais-je destinée à autre chose ? Aurais-je du me rebeller contre ce diktat de la famille idéale ?
Alors que les dunes de sables me semblaient constamment identiques, j’ai commencé à me résigner et à croire que cet horizon fait uniquement de couleurs monotones serait ma dernière perspective. Je marchais encore et toujours droit devant mais le paysage ne défilait plus depuis longtemps. Seule la douleur imposée par le feu de l’air ambiant me rappelait que j’étais encore vivante. Le feu…voilà ce qui avait fini par m’envahir ! Tous les sentiments liés à cet élément destructeur et bien souvent incontrôlable étaient mes seuls alliés : la haine, la colère, la rage, la vengeance, le dégoût, le mépris et la solitude. J’avais fini par me laisser envelopper de ses nouveaux partenaires comme autant de boucliers et d’armes disponibles à profusion.
Je devais tuer la petite princesse qui croyait aux contes de fées pour laisser naître cette guerrière invincible et inaccessible. Elle, seule, pouvait me sauver comme ce verre d’eau imaginaire. Elle était capable de garder sa direction et de ne jamais regarder en arrière, elle avait la force de combattre encore et toujours pour protéger son clan, elle n’avait plus peur de finir seule…elle n’avait plus de rêves ! Ne dit-on pas que le meilleur guerrier est celui qui n’a plus rien à perdre ?
Quand soudain…malgré sa détermination et sa force de caractère, elle a détourné son regard de sa direction toute tracée. Les nuits sont froides dans le désert mais à cet instant précis elle fut surprise de ressentir encore la chaleur du soleil se répandre sur elle.
Voilà ce que j’ai ressenti quand tu as fait irruption dans ma vie Jérémy !
J’étais seule et abandonnée, j’avais froid alors que tout mon être était en feu permanent, je n’espérais plus rien de la vie tout en souhaitant le meilleur mais pas pour moi bien sûr. Je n’avais plus de rêve ni de croyance en l’être humain, j’étais rongée par le dégoût et le mépris de l’autre. Plus jamais je ne pourrais accorder de crédit ou de confiance en qui que ce soit. J’étais littéralement assoiffée et mourante émotionnellement parlant et je n’en avais même pas conscience jusqu’à ce que tu m’offres ce verre d’eau qu’est ton amour infini.
En bonne guerrière, j’ai évidemment tenté de combattre cette chimère que tu représentais. Le paysage devenait moins aride et plus coloré, tous ces changements m’ont effrayé et m’ont dérouté de mon itinéraire vers la vie que j’avais finalement décidé de mener. Mais tu t’es battu plus fort que moi…Tu as refusé de rentrer dans ma stratégie puérile d’indifférence et de négativité. Tu m’as forcée à boire ce verre d’eau pour me faire réaliser que j’avais encore envie de vivre de belles choses pour moi et moi seulement, que je le méritais car j’en valais la peine et que personne n’avait été capable d’en prendre aussi bien la mesure que toi. Tu m’as sauvé du désert et de l’aigreur fatale qui me guettait…
Aujourd’hui, la guerrière n’a plus de combat à mener si ce n’est celui de veiller sur toi. Elle n’a plus envie de fuir ni de vivre terrée dans l’ombre de ceux qui profitent de la vie. Elle veut voyager vers d’autres horizons à tes côtés et découvrir de nouveaux paysages et de nouvelles couleurs. Elle a chaud malgré le froid quand elle est dans tes bras et plus rien ne lui parait grave ou insurmontable. Elle est beaucoup plus forte en réalité et grâce à toi !
C’est pour cela que j’aimerais être à tes côtés constamment, tu es ma meilleure source d’énergie et de détermination. Tu m’as donné de nouveaux buts et de nouveaux projets à réaliser. Tu as ouvert mon champ des « possibles » et mes yeux aussi sur le fait que tous les êtres humains sont les mêmes mais ne se ressemblent absolument pas ! Tu me comprends, me devines, m’apprends et m’accompagne vers ce nouveau chemin qui se dessine désormais devant nous et je ne veux pas le prendre sans toi !
Je ne veux plus jamais retourner dans le désert…
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christophe76460 · 19 hours
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Discussion avec le seigneur …… J’aimerais tellement gérer certaines situations moi-même, mais si je le fais, je sais que je ferai plus de mal que de bien …alors je lève mes yeux vers toi, seigneur, et je te demande de venir agir et briser les portes du mal 💥💥💥tu connais les pensées que je vis au fond de moi et que personne ne connaît vraiment…… tu m’as offert des enfants… leurs vies.……n’est pas en règle devant toi……. Alors je te prie seigneur de les sauver malgré eux , de leur donner le bonheur …de te rencontrer de te comprendre …de t’aimer …de te servir car ton chemin est merveilleux car qui mène à toi … tu m’as offert 6 enfants …… pour faire exploser ce mal qui règne dans ma famille… je le vois …je le reconnais …je suis armée avec ta parole et l’amour que j’ai pour toi mais je souhaiterais de tout mon cœur que mes enfants goute cet amour que je vis au fond de moi …C’est ma prière ce matin …je sais que je fais beaucoup de choses pour te présenter autour de moi, je sais aussi que je suis rejeter parce que je t’appartiens……je suis fière d’être à toi …… je porte le plus beau titre du monde « ton enfant » tu ne m’as pas choisi parce que j’étais meilleur que les autres mais parce que tout simplement j’ai désiré te suivre… te servir …alors ce matin, seigneur, je te demande de venir, et de mettre la lumière, dans tout le mal qui règne autour de moi… je dépose ce fardeau …, la vie du chrétien, certes n’est pas la vie la plus facile ,mais tu es toujours là à nous écouter … je vais te laisser agir, tu ouvres mes yeux et à me faire comprendre pourquoi ce chemin sur lequel je marche est si difficile …… car le mal et le bien ne peuvent pas vivre ensemble … quand j’ai peur tu me donnes ta joie…… tu me donnes de l’amour, tu m’aimes Les pecheurs ne peuvent pas comprendre un tel amour je fais partie d’une espèce rares …… je veux détruire ce mal qui rôde …il y a des gens qui sont prêts à te suivre mais il y a un mur qui les empêche d’avancer ……ta lumière seul peut detruire le mensonge je désire la vérité, je ne veux plus vivre dans l’hypocrisies tu es venu dans le but de tous nous sauver, sans exception, je ne peux pas obliger les gens à penser comme moi à vivre comme moi rêver comme moi. 💥💥Oui je rêve d’être dans tes bras je rêve de vivre auprès de toi. Je rêve d’être un jour tout le temps avec toi …chanter avec toi …danser avec toi, …j’ai été attiré par ton amour, par ta présence par ta gloire et ta puissance …je voulais être à toi je ne regrette rien …ce nuage noir va disparaître au son de ta voix . Je reste persuadée que tu agiras ……aide-moi me taire …pour l instant j’attends ta décision …tu es mon père …je t’aime… tu es mon ami je t’aime …tu es cette présence divine que j’aime …je connais le chemin sur lequel tu m as posée et qui m’amènera dans ton royaume💥💥💥❤️❤️❤️
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mrlafont · 2 years
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Sentiment de désolation à chaque fois que je me promène seul. Surtout et c’est bien clair je ne supporte pas les grandes villes. Torture des solitaires. Déjà, antipathie de ma part vis-à-vis de la plupart des gens, non pas tant pour ce qu’ils sont en soi, ce qui m’est égal à vrai dire, mais surtout pour ce qui nous sépare, et ce qui nous sépare est quelque chose d’essentiel. Je suis d’une autre race, voilà tout, et cela fait ma solitude. Et puis, cette multitude de gens, pour ceux qui restent et qui me semblent intéressants ou désirables, il n’empêche que je ne suis rien moi, pour les intéresser. Je n’ai rien à dire à personne, et le si peu que je pense encore je ne tiens pas du tout à le partager. La mort ! Voilà ma conclusion de toute chose. Et je ne sais plus mentir que par inadvertance. Non, il faut que je parvienne à me spécialiser dans le ragot. Devenir expert en anecdotes. Enfin il faut s’occuper. Je ne supporte plus désormais ces flâneries solitaires, qui, il faut l’avouer, sont toutes motivées, et ce depuis toujours, par ma libido. Honte ! Honte non pas parce que je tente d’assouvir cette libido, mais honte de ma pleutrerie. Ces flâneries sont lâches, ridicules, tout sauf viriles ! Il n’y a qu’une seule chose qui compte dans cette vie : avoir de la suite dans les idées. Quand bien même tout ça il y a bien une chose que je trouve extraordinaire, cette façon qu’ont les gens dans les grandes villes à être totalement indifférents au fait qu’ils nagent dans un océan de possibilités totalement vertigineux, qu’un simple hasard pourrait tout changer en mieux dans leur vie, que cette femme ou cet homme qui passe sous leur nez pourrait très bien être le compagnon idéal d’une vie. Non, ça tilte pas dans leur tête, dans leur âme, dans le corps et cœur. Moi ça me tue. Tous ces plaisirs manqués, gratuits, colorés que nous pourrions tous nous offrir. Tous ces vents de joye capables de dissiper ce terrible ennui qui nous plombe l’âme et nous use. Je ne comprends pas leur indifférence. Ils sont déjà heureux, sûrement. Ils se mentent peut-être aussi un peu. Surtout ils y pensent pas. C’est ça, ils y pensent pas. Ils savent peut-être même pas que c’est possible autant de joye. On devient fou à force de voir autant de rêves défilés devant nous, à se rouler autour de nos doigts et repartir en laissant cet enivrant parfum qui nous bute un peu plus encore. Moi en tout cas je deviens fou. Mais, j’y crois, ça va venir. J’apprends à fermer ma gueule. Ma gueule d’émotions. À pas y penser moi aussi. Je deviendrais peut-être aussi tout dur, comme vous. C’est plutôt à espérer. Je changerais de race et tout. Je découvrirais un autre monde. Pourquoi pas ! Je demande que ça de me réformer les sentiments et l’âme ! Enfin déjà il faut commencer par travailler puis fermer sa gueule en même temps, et jamais s’arrêter de travailler. Parce que je comprends bien que c’est dans le travail que j’arrive à échapper à toutes ces pensées calamiteuses qui me courent déjà depuis trop d’années. Et puis c’est pas bon de rien faire, déjà pour les pensées et puis parce que la vie et tout ce qu’on peut y souhaiter se trouve dans le démènement. Au-delà c’est l’éternel et l’éternel une fois que c’est acquis on en fait encore quelques fois le tour puis on s’en ennuie très vite. D’ailleurs on avait rien à y faire là. Ça fait pas très bien une fois mort de se présenter devant une porte devant laquelle on a déjà fait mille pas, mille cérémonies d’entrainement... C’est encore se gâcher tout le plaisir. On en finit pas de faire des conneries quand on est intelligent. Faut jamais parler dans la vie aux autres ou alors que des conneries. Faut les épater les gens, faut faire plutôt des choses qui les font rêver, les divertissent. Sinon on les emmerde et soi avec à la fin. Bon, me voilà re-aiguillé pour un temps.
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richyrichyrichyrichy · 5 months
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/     tu as sur TUMBLR (le REincarnomicon / richy) : des articles introductifs, explicatifs /          Si une proposition t’es incompréhensible :  tu passes à la suivante  
leREincarnomicon+189        
18800        le rêve du tapis de supermarché        (retour sur rêve)     (rêve fin avril 1999)    
un rêve semble-t-il a été important pour moi dans la continuation de compréhension du Niveau2, car, était-ce la 1ère fois qu’une osmose2+ avait été d’une telle intensité ?
01je m’étais comme retrouvé dépossédé tout à coup de mon moi2, cela non moi2 qui était en train de rêver mais : un autre esprit !
 02aussi, soit le rêve avait-il possiblement à être : initiatique, & le trait avait été forcé pour que je prenne bien conscience de la mutualisation des esprits
 03ou bien : l’esprit qui m’investissait avait des caractéristiques ou une mission  qui faisaient : on arrivait à cette sorte de : prise de pouvoir de mon moi, ou d’une partie de mes territoires collectifs mais à l’évidence : intimes
04= l’osmose2+ permet facilement une telle possession de toi par l’autre (l’objectif est toujours : tu dois « profiter » de l’autre, tu réussis à t’échapper de ton piège par l’autre qui vient t’oxygéner & te nourrir), mais on peut supposer : un équilibre des 2 inter/activant s’avère souhaitable, mais possiblement non toujours possible, ou bien, donc, il s’agissait de bien me montrer : je réussissais à avoir une vie2 avec bel & bien : un autre, un autre pouvant devenir embarrassant
05le rêve : j’avais présenté sur le tapis à telle caisse : ce que j’achetais, or : pas de petite barrière derrière mes courses, la séparation avec ce qui suivait, posé par une femme, s’avérait non claire, juste un petit vide se faisait entre nous deux, or, je voyais aussi, cette non séparation (décidée par les forces supérieures !, cette situation ne semblant pas pouvoir être corrigée par moi ou par la personne suivante, ou par la caissière)
06je voyais aussi, cette presque non séparation allait être problématique car, la personne suivante avait posé à peu près les mêmes choses que moi !, & en effet, mais le rêve s’arrêterait là, précisément : la caissière avait manqué particulièrement d’attention & était en train de confondre les pourtant deux séries de choses sur le tapis…, & voilà qui m’énervait
07mais, : non, en fait, c’est moi qui me trompait (ma conscience1 qui me regardait rêver cela) : à l’évidence, la caissière ne se trompait pas & avait à voir : une… même personne qui avait présenté sur le tapis : ce qu’elle voulait acquérir
08le rêve s’arrêtait là, en ce qu’il avait de précis, mais à l’évidence j’étais en train de ne faire qu’un + longuement avec : un autre, un autre esprit , l’osmose2+ en cours entrainait : nos deux esprits ne faisaient qu’un, cependant : donc, ne faisaient qu’un cette fois en m’étouffant assez, mais il ne s’agissait pas d’un cauchemar, j’étais gêné mais je supportais l’intrusion, l’osmose avait donc à se présenter comme cela, elle se déroulait, & par expérience mon être2 devait savoir : il s’agit toujours d’un moment de vie, on passe toujours à autre chose, & si cela n’était pas une situation cauchemardesque, je profitais sans doute de cette prise de conscience2 par un autre !
09en vivant le rêve, & en m’en souvenant : je pouvais heureusement comprendre : l’esprit qui prenait possession de moi2 : s’archétypait, se colorait, s’identifiait par : ce qu’il achetait, & ce qu’il me… faisait acheter moi aussi : des poulets cuits de couleur brune, & j’en avais donc sans doute posé un sur le tapis entre autres choses (or je n’avais pas à en acheter un, dans le monde réel je n’achetais pas du tout un tel poulet), & s’agissant de ce que l’autre personne avait acheté, une femme semble-t-il, cette fois il y en avait plusieurs, 5, 7 ?
 10= donc, il s’agissait de me faire comprendre : là, tu es en existence avec un autre être, la différence de l’autre prend cette forme, tu n’es pas en train de rêver en circuit fermé (pourquoi aurais-je rêvé de tout cela ?), l’autre, bien identifié, te posant un peu probléme, car (à priori) tu n’avais pas à vivre la vie de l’autre, je me vois non ad hoc avec ces poulets cuits, moi-même ayant à les acheter irraisonnablement, mais en même temps : il aurait pu être questions de certains fruits &c., horriblement détestés par moi, là, la chair de poulet, à moi savoureuse, il n’y avait pas manifeste dysharmonie, là
 11(les poulets  cuits, la personne en avait aligné 10,  figuraient aussi : le détail qui spectacularisait le rêve, cela allait marquer ma conscience1 qui me regardait rêver, & au réveil : ma conscience1 se rappellerait de cette incongruité, double, j’achetais irraisonnablement ce type de produit, & la personne suivante achetait elle irraisonnablement trop de gros poulets cuits)
12dans ce rêve, je voyais donc bien : mon obligatoire prise en compte de cet autre, l’osmose2+ en train de se réaliser mais en quelque sorte au bénéfice de l’autre !, l’autre avait à l’évidence : ses entrées sur mon territoire ! = évidemment je lui donnais la possibilité de se joindre à moi pour x raisons, mais voulais-je vraiment inter/activer avec cet être ? = il y avait aussi cette piste : ok je recevais cet esprit chez moi, mais je le laissais exister là, mais je ne le prenais pas vraiment en compte, je le refusais en tant que (ce qu’il était), c’est-à-écrire : non vraiment ad hoc à moi (est-ce que je rendais service à cet esprit en le prenant en moi ?, ou bien tout simplement : j’avais vécu avec cet être au Niveau1, & comme tout se parallélise au N2, ce rêve était une des multiples parallélisations que mène mon être2)
13elle était si claire cette prise en compte & en même temps : l’osmose2+ s’avérait si confuse puisque non désirée, car j’avais à la supporter pour initiation alors ? & en effet il y avait là cette possibilité de constater, par outrance, les possibilités d’osmose avec les autres alors que nous existons encore au Niveau2 en tant qu’esprits2 (ce que je savais bien sûr depuis ma découverte à l’âge de 14/15 ans)
14à l’évidence, là j’avais à ne pas me fermer, sans doute seule ma conscience1 était gênée par ce qu’elle voyait comme une intrusion, possiblement cette osmose ? se faisait-elle normalement ?, vue par mon être2 ?,  possiblement en tant qu’être2 je comprenais & acceptais cette situation particulière de vie2 = mon être2 a à se constituer, cherche à se lier 2+ avec le + d’esprits possible, & on va voir à quel esprit je pense
15qui sait ?, il aurait pu être question là non d’une simple situation2, mais d’une sitution2 3 = le fait que :  un autre esprit existait soudain à ma place (ou bien se parallélisait à moi au point de me faire oublier : moi2, pouvait exister tant en moi, & avec ma permission quand même) : aurait pu provenir de ce qu’un être antérieur venait me visiter, & cet être semblait invasif précisément car il venait de loin, n’était pas directement ad hoc à moi bien que nous appartenions à la même lignée3, & cet être antérieur aurait eu besoin de cette présence en mon temps2, & je lui aurais permis cette présence en moi, cette présence aussi me permettant à moi aussi : un changement d’esprit momentané
16je notais  donc après ce rêve : l’autre esprit semble vivre dans mon esprit à ma place, c’est comme s’il rêvait à ma place = vivait2 à ma place / je suis dépossédé temporairement de mon territoire spir effectif (en fait, possiblement : un de mes territoires plutôt, que ma conscience1 essentialisait ?) / c'est comme si quelqu'un d'autre s’était invité dans mon esprit, & ce qui se passait montrait : cet esprit, très différent de moi, mais n’est-ce pas le cas de tous les esprits qui viennent à moi ? / je n’avais plus à vivre2, moi, un autre esprit vivant2 à ma place, & cela devait être accepté par moi, puisque (ce qui se passait) s’avérait donc possible, mais je pouvais aussi voir : je préférais quand même, moi-même vivre dans mon esprit, mais qu’importe, je devais savoir : j’allais bientôt à nouveau pouvoir vivre en tant que moi, en cessant d’être un receptable pour un autre esprit
17(il y avait cette piste, s’agissant du supermarché / à une époque, je passais souvent fugitivement par le monoprix des champs elysées, paris, ouvert une partie de la nuit / or  on trouvait à cette heure-là, souvent, une caissière, sympa, qui vous repérait, & que vous repériez, cette femme un peu starisée car elle représentait celle (une des quelques personnes qui acceptaient de travailer tard) qui nous permettait à la dernière minute de pouvoir nous pourvoir en provisions un peu vitales, il s’agissait d’une personne en train de vieillir, pourtant réussissant, à l’évidence, à rester sexy, et étonnante aussi car sa peau brune d’antillaise se teintait largement de rouge, par je ne sais quel procédé, elle avait quelque chose de vaudou pour les petits blancs qui passaient, et on se disait, elle travaille bien sûr, à ces heures difficiles, mais, sur les Champs, avec un certain plaisir & à cette heure pouvant gagner un peu + d’argent, peut-être même préférant être là au cœur vraiment de paris plutôt que de rejoindre  son île native, avec l’avantage de voir passer devant elle des personnes venant du monde entier, elle était donc forcément archétypique, était-ce avec elle que j’avais rêvé ?, c’est une piste, esquissée plusieurs décennies après les faits, ainsi cette personne faisait-elle partie de ma vie, de mes territoires2, mais ne correspondant pas du tout à mon mental)  
  18818         2 lignées
tu as 2 lignées, ton entité générée par ta lignée3 esprit en alliance avec une lignée1, spirituo corporelle
19cela, non étonnant, puisque ta lignée1, elle-même procéde par alliance, tu es né1 de l’alliance de ton père & de ta mère, de l’alliance là, de 2 lignées différentes
     18820               fusion2 inespérée        (nuit du 1 au 2 juillet 2023)
je me vois en rêve : fusionner2 avec c. d.,  une des jeunes filles de mes années collége et lycée, à laquelle j’aurais pu me joindre, car elle, si gentiment, m’avait fait comprendre que je l’interessais, mais cette fille me paraissait problématique, je n’avais pas compris qu’elle était en fait aussi libre dans sa tête que moi ! et sa fantaisie m’avait masqué stupidement sa beauté, & une autre fille s’était elle aussi imposée à moi depuis plus de mois, elle aussi voulant se joindre à moi, laquelle finalement m’envoya en enfer, mais à cause de mon état complétement léthargique & suicidaire donc,/ j’étais demandeur d’une telle fusion2, car la situation de naguère, nous liant, avait été au Niveau1, scandaleusement minimisée, je le comprenais mieux depuis quelques années & je regrettais tant aussi que nous ne nous soyions pas joints & enfin cette fusion2 réparatrice avait lieu pour la 1ère fois, ou bien enfin : je m’apercevais pour la 1ère fois que je fusionnais avec c. d. (notre conscience1 ne nous rapporte pas toutes les actions2 ou 2 3)
21bien sûr une telle fusion2, précieuse puisque au Niveau1 : c. d. , loin de moi, définitivement loin de moi, & : se paralléliser au Niveau2 reste la précieuse possibilité de fusion avec elle (il y aura encore cette possibilité lors de notre persistance d’êtres esprits, une fois notre mort1)
22possiblement, j’aurais pu vivre + consciement1 (autant que possible) & retenir bien : cette fusion2 bienvenue, malgré le fait qu’elle n’était pas spectaculaire mais elle était paradoxale, & cela m’a forcément marqué
23je me voyais donc en train d’être parallélisé avec c. d., je comprenais : cette parallélisation, stable, j’étais avec elle, pourtant elle me disait (en substance) : je suis avec tel autre = je ne pouvais rien faire contre cela = cette parallélisation aurait dû être vécue par moi (et elle ?) comme non appropriée or c’était le contraire : il y avait fusion2, je fusionnais avec elle, j’atteignais ce que l’on peut atteindre avec l’autre aimé dans le cadre d’une fusion2
24possiblement : comme souvent : ma consience1, mon être1 (qui voyait) souffrait de ce que c. d. se trouvait loin de lui, & demandait à c. d. d’être avec lui au Niveau1, l’être1 de c. d. montrait la situation1 (sa liaison1 avec tel autre) / par contre donc : cela n’empêchait pas que nous fusionnons2 en nos êtres2 au N2 où n’importe pas : la situation1
25bien sûr : s’il s’était agi d’une construction onirique en circuit fermé, si j’avais réactivé le souvenir de c. d. : à l’évidence : le rêve aurait eu une autre tournure, bien + intéressante, de type compensatoire & non informative ! / ici : au contraire : tout montrait : le rapprochement s’était fait difficilement, & n’avait pu s’épanouir que de façon limitée, quoique le rapprochement s’avérait réussi, satisfaisant / à l’évidence : une opération en circuit fermé aurait pu être + fantasque mais aurait été + frustrante finalement 
 18826         déplacement                      rêve de l’université    (4 juillet 2023)
je gravitais dans le cœur d'une grande université américaine / je revenais là, car dans ce lieu où passait : une multitude d’étudiants, j'avais à moi, m’appartenant : une petite pièce!!!!, or, je voyais avec mauvaise surprise, celle-ci squattée, successivement ou en même temps, par divers étudiants, alors il fallait réagir, reprendre possession de cette petite pièce dont semble-t-il on avait oublié qu’elle appartenait à quelqu’un, & n’avait pas ainsi à être utilisée sans permission au moins, réguliérement j’avais donc à leur dire : ok, vous êtes là, en train de vous laver les dents &c., mais vous avez à me verser un loyer, je suis le proprio
 27mais cela ne leur semblait pas approprié d'obtempérer (n’étais-je pas plutôt un esprit qui n’arrivait pas en fait à les atteindre ?), possiblement aussi ils étaient seulement de passage, là & si cela posait probléme, genre ils iraient vivre leurs jours d’étudiants passagers ailleurs, je ne les reverrais plus ici le lendemain, en tout cas plusieurs fois de suite je parlais donc au squatteur ou à la squatteuse, cette petite pièce non trop fermée, je comprenais aussi, avait donc changé de fonction, il s’agissait d’un lieu devenu plutôt collectif, il semblait impossible de contrer ces jeunes gens / non loin il y avait aussi  : un éventaire de magazines, à l’évidence, au contraire,  ce lieu n’était plus celui qui était le mien dans une vie précédente, mais : je comprenais aussi, un lieu, maintenant d’une incroyable valeur, au cœur d’une grande université : étonnant, inespéré !, d’un incroyable prix
28alors, seconde situation : j'avais réfléchi : je pouvais me faire squatteur, jouer au squatteur plutôt : j'avais décidé moi-même de résider là, & au lieu de chasser les jeunes gens de chez moi, il s’agissait au contraire de vivre parmi eux, il s’agissait d’une opportunité formidable, de pouvoir donc être ainsi si informé de la vie américaine du présent, des autres locataires vivaient là aussi!, cette fois, en toute légalité, les choses s'arrangeaient bien
29à l’évidence, une de mes vies antérieures s’était réactivée par moi2, & par moi2 avait pu se déplacer dans le (mon) temps présent : & il avait suffi pour cette vie antérieure : de remonter au même endroit, un lieu où elle avait résidé, qu’elle s’était approprié dans son temps antérieur, ce lieu existait encore, restait effectif, l’était encore + & pouvait à nouveau me recevoir
30= par mon existence d’être esprit : je pouvais permettre à cette vie antérieure d’exister+, en l’occurrence dans mon temps à moi, avec des êtres contemporains à moi, en l’occurrence ceux qui squattaient la petite pièce, devenus non plus des intrus mais des alliés dans cette coproduction transTemps 2 3    
 18831             in destruction
ce que je vis spir(ituellement) ne peut se trouver détruit car peut émaner par moi, dans le cadre déjà d’une continuation
32= si je peux être : une création spir, c’est parce que : je continue autant de créations spirs que j’ai (qu’en fait mon être3 a) de REincarnations précédentes = j’existe dans le cadre d’une continuation spir : d’une continuation par accumulation, une continuation sans destruction de ce qui a été
33cependant il peut y avoir donc cette continuation spir, & ma création spir indestructible : par la lignée3 esprit, (ce que je suis en tant qu’être1 spirituo/corporel, par ma lignée1 (père/mère)) disparait corps & bien (continuant disparatement si j’ai une descendance)
34= en faisant de l’esprit = en me réalisant (le + possible) par harmonisation avec ce que je trouve, avec ce que je réussis à atteindre, à créer : je me crée en tant que territoire esprit venant s’adjoindre aux territoires esprits (à la fois persos, lignée3 & collectifs, Niveau3) en existence derrière moi
 35je suis une entité à la fois indépendante & dépendante = j’existe pour moi & j’existe pour le collectif, dans les 2 cas : en persistance
36= j’existe pour continuer à être (qui je suis), j’aurai toujours à exister pour moi en 1er, mais exister pour moi = exister : en tant qu’un moment d’une continuation de ma lignée3 & du Niveau3
37= je suis obligatoirement, ma création d’esprit s’avère obligatoire = un moment d’une continuation avec : des créations d’esprit de même type avant moi, & après moi
38j’ai à être un moment esprit persistant le + harmonique possible sur la continuation3 (perso & collective) puisque donc : je2 vais persister & être le socle de la prochaine REincarnation de ma lignée3, & je vais exister aussi : pour les précédentes REincarnations de ma lignée3 = j’ai à être le moins possible un poids toxique au-dessus de mes REincarnations précédentes
39en tant que je2 : je vais continuer à vivre !, je suis persistant en tant que ce je2 = l’évolution figure : mon objectif cette fois possible : je vais continuer à évoluer, à m’harmoniser avec les autres esprits : possiblement : j’aurais à m’harmoniser avec tous les esprits de ceux qui sont mes contemporains
40je2, je vais continuer à vivre dans le cadre de ma persistance horizontale, avec donc les autres esprits de ce même moment esprit de la continuation3 mais je2 par l’être3, la continuation3 : je2 suis trans/Temps je vais pouvoir : me paralléliser à mes êtres antérieurs, s’ils ont besoin de moi & que j’accepte leur venue, ou bien si j’ai besoin d’eux & qu’ils acceptent ma venue dans leur temps
41déjà en tant qu’(être2 de l’être1 2 que je suis), cela possible, & cela va continuer bien sûr quand je serais seulement : un être esprit 
   18842         bulle esprit    (territoire esprit)
je suis une bulle esprit = je suis une bulle esprit que je fais grossir : par ma vie, ma consommation du monde, en son Niveau1, & par moi1 = par mon être spirituo/corporel = je suis un être corporel, mais déjà bien sûr : un esprit
43& je suis encore cette bulle esprit, que mon entité constitue en vivant en tant qu’être2 cette fois : un être esprit : & en pouvant accéder là encore au monde, cette fois : monde esprit = Niveau2 (= le moment actuel effectif de la continuation3, le Niveau3)
44tu dois bien comprendre : ton entité ne part pas de rien, en cette création d’esprit, tu es né d’une volonté de continuation de l’esprit1, tant celui de ta lignée1 (multicomposite) que celui de l’esprit1 collectif, dont tu figures un élément nourricier
45ton entité esprit ne part pas de rien, non, puisque tu es né aussi d’une lignée3 esprit, cette fois non multicomposite = tu2 te retrouves en train de continuer : les précédentes créations d’esprit qu’ont été les différentes REincarnations de cette lignée3 qui t’a engendré(e) spirituellement (en alliance avec ta lignée1)
46je peux toujours trouver en tant que cette entité1 2 avec la même volonté de créer de l’esprit, de la vie esprit : de l’extérieur à moi : + ou - ad hoc à moi, car + ou - là pour satisfaire à cette nécessité, à moi de faire ce travail de meilleur choix de vie possible dans le cadre d’une harmonisation, mais donc cette harmonisation toujours possible, car se faisant par nature, crucialement
47je dois être donc à la fois modeste & ambitieux : je commence quelque chose de nouveau, car je suis une entité qui existe pour elle-même, & je continue ce qui déjà existait avant moi
48ce qui était avant moi, & ce qui sera après moi : se satisfait  de ce que : je suis une entité indépendante, la continuation se fait par des entités toutes indépendantes
49pour que mon univers personnel soit détruit (& je2 ne serais pas persistant) : il faudrait que ma lignée3 soit détruite, que la Continuation générale spir soit détruite (= impossible)
50cette création spir1 2 que je suis : je n’en suis donc pas le propriétaire, j’ai été déterminé pour la créer, j’ai pu en faire ma création, mais cette création perso s’inscrit dans deux continuations perso (continuation1 si j’ai une descendance / & continuation3 en tout cas) & s’inscrit dans 2 continuations collectives (continuation1, Niveau1, même si je n’ai pas une descendance, je participe à cette continuation collective / continuation3, N3)  
51= je meurs1 : ma continuation perso se fait éventuellement par ma descendance, il y a possibilité de continuation mais non directe, par alliance / bien sûr : le collectif1 va continuer, j’aurai aussi travaillé durant ma vie à l’organisation de la continuation
52= je persiste2 : je reste horizontalement en tant que strate particulière de ma lignée3 perso, & ma continuation verticale va être : la nouvelle REincarnation de ma lignée3 / le collectif2 persiste aussi, strate horizontale persistante de la continuation3, du Niveau3, constitué par l’ensemble des nouvelles REincarnations des lignées3
  18853   jerricans      (juillet 2023)
tel rêve me fait revenir à une période relativement heureuse de ma vie, où socialement aussi j’étais au top, même si je ne le savais pas encore assez, & le rêve mérite d’être étudié car il introduit un élément exogène dans ce retour = un élément qui a pu se concrétiser à partir de ce territoire, spécifiquement
54me voici dans la maison de montreuil, avec sa pièce principale bien remplie de tout ce qui faisait ma vie alors, or il y a aussi un clavier, alors que j’avais abandonné la pratique du clavier, et n’en possédais pas
55or l’élément exogène : 2 jerricans d’essence, & cela sent bien sûr l’essence, l’essence & sa présence+ du fait de ce qu’elle puissamment exhale, des effluves quasi physiques, & ces jerricans, de +, qui se tiennent en hauteur, & qui risquent de tomber, et justement je regarde si je peux arranger ça, & au contraire l’un vient tomber dangereusement sur le clavier, heureusement je m’en tire à bon compte, et le rêve possiblement s’arrête là
56contexte : le débarquement de juin 44 en train d’être ravivé dans le conscient collectif, & moi, je lis le livre d’un acteur fameux qui a participé au débarquement, je serais donc en osmose avec lui, ou bien avec une reporter fameuse de cette période dont j’ai lu aussi les écrits voilà quelques mois, & il était question de jerricans d’essence, dont elle avait à se munir obligatoirement si elle voulait aller dans tel lieu, alors que l’europe, en fin de guerre
57= pour x raisons, cette multi osmose s’était faite à partir du moment de ma vie vu + haut, car à l’époque j’étais souvent en lien avec des américaines   (possible : le clavier, autre paradoxe du rêve, pouvait être là pour être un autre élément donc paradoxal à dessein que je me rappelle bien du rêve)
58le rêve aurait été tout simplement iniatique : car il me montrait bien : dans le cadre de ce qui était mon univers intime, si bien circonscrit : cette imposition : d’un élément si extérieur, montré : si extérieur, en cela qu’il s’agissait d’un élément dangereux, je n’avais pas à me tromper, en tant que jerricans d’essence, remplis d’essence, cet élément ne pouvait que ressortir, j’avais obligatoirement à le prendre en compte comme : extérieur à moi, extérieur à mon monde !, il n’y avait pas à se poser la question de savoir si vraiment cela : de mon monde ou pas
59 = cela n’était pas de mon monde
18860                  territoires d’actions     (autre écriture)
mes territoires1, du monde de la réalité, assez délimités = je peux être + ou - effectif sur certains des multiterritoires1, mais en un temps limité, ensuite ces territoires n’existent plus = mon être1 n’existe plus, ne peut pas prendre en compte ce qui continue d’exister au Niveau1, socle & autres êtres, (ce qui continuer à exister1) ne me concerne plus, je ne peux persister sur le socle1
61mes territoire2 sont illimités = je2 déjà en action, va, à ma mort1, persister : & en continu : je2 suis toujours en capacité de prendre en compte : le monde esprit
62= tout ce qui était : le monde1 continue à exister par le monde esprit 2 
63= je2 persiste = tout ce qui était mon monde 1 (fraction d’espace/Temps collectif à moi donné, & donc à d’autres en même espace/Temps donné) persiste aussi horizontalement
64= ma prise en compte du monde, cette fois : illimitée / je suis à même de me paralléliser & d’osmoser avec tous les autres êtres2 de ma FETC & possiblement : c’est le but du jeu
65ma vie2 va continuer, ma vie2 qui se sera déjà basée, personnalisée au Niveau1, tout le temps que j’aurai été être1 (& donc déjà être2 effectif aussi) = je vais continuer à exister avec les êtres2 de ma FETC1 2 = c’est ce grand territoire d’action qui est le mien à nouveau : l’exterieur à moi, & que je peux faire : moi = en m’osmosant avec les autres : je crée une vie commune avec eux, autant de territoires devenus persos dans le territoire collectif
66être2, à nouveau, je vais être + ou – concerné par la marche horizontale de ce monde2 à moi donné & aux autres donné
67tous les êtres nés après moi ne figurent pas sur ma strate2 collective, de même ceux,  morts avant ma naissance, ils ne font pas partie de mon monde2 non plus, mais je peux quand même me paralléliser avec eux, cependant, comme je peux me paralléliser avec tous les êtres qui ont existé ou bien qui existeront : c’est une loi du spir, mais il me faudra pour me paralléliser à eux : passer par mon être3, lequel lui est trans/Temps, peut m’emmener dans les autres strates, notamment celle où mon être3 a eu une REincarnation 
68precision : bien sûr, possiblement : les êtres qui ont approché ma FETC, de ma famille ou non, & ceux qui l’approcheront, j’aurai sans doute grande envie de me paralléliser à eux, & cela pourra être facile
69illimité = ici dans le sens : temps = je serai toujours un esprit existant, il y aura toujours à inter/activer avec les autres esprits, nous créerons toujours des territoires esprits nouveaux qui viendront continuer ceux existant déjà = c’est un monde2 horizontal sans fin, qui n’arrête pas de continuer à se créer
  18870          vertical         horizontal    (rappel)
tu as à bien comprendre : en cette seconde tu es un être à la fois dans un temps horizontal & vertical
71ton entité participe de la continuation1, celle-ci : verticale, tu vois bien : tu ne te trouves pas en train de stagner, tu accompagnes : la fuite du temps, laquelle fait : bientôt tu seras, en cette verticalité, remplacé
72mais pour le moment1 : tu participes à une avancée en cours à voir comme verticale
73ce vertical en fait : absorbe ce qui est en fait : ton existence horizontale = ton temps d’existence1 n’est pas extensible, tu n’accompagnes la fuite du temps vertical que temporairement
74= en fait : oui, tu fais du sur place, du sur place, pour le moment du sur place qui se donne une apparence de parallélisation à la folle avancée verticale du temps1 (& du Temps3, puisque le Temps esprit 3 accompagne, lui, toujours, la continuation 3)
75= en fait : tu es en train d’exister vraiment sur une strate horizontale de temps vertical, tu es en train de créer de l’esprit qui habite cette strate bien sûr collective créée & habitée aussi par tes contemporains
76alors que tu es un être1 et un être2 (lui aussi se parallélisant horizontalement à l’avancée verticale, celle 3 pour lui) : tu existes sur une création horizontale & qui va exister toujours
77= qu’importe qu’en être1 : tu sois remplacé, & qu’importe si en être2 : tu vas être suivi par la prochaine REincarnation de ton être : tu vas persister horizontalement
78= tu es en train par ton être1 (& par ton être2, dès maintenant aussi) d’exister sur une strate de temps bien circonscrite, & laquelle te permet d’exister avec les autres qui continuent aussi, tes contemporains, strate de temps bien circonscrite sur la continuation1 & la continuation mais horizontalement infinie : car tu ne cesseras pas d’étendre cette strate horizontalement : c’est toi qui la crée par ton existence continue, illimitée
79la continuation1 n’existera bientôt plus pour toi1, cette continuation1, ce socle Terre, n’aura plus à te porter, tu ne seras plus un être 1 spirituo corporel
80= tu ne seras plus qu’un être esprit : et tu continueras d’exister : car cette fois tu t’avères existant sur une lignée3 perso & sur le Niveau3 collectif, lequel toujours concerné par toi : tu es un moment de cette avancée3, cette avancée3 qui continue à être (tout ce qu’elle a été)
81tout ce qui est Niveau1 n’existera plus pour toi, tout ce qui est N1 concernera les nouveaux êtres1
82par contre tout ce qui est esprit continue à exister, et s’accumule, ma strate horizontale s’ajoute à la strate précédente de la REincarnation précédente de ma lignée3
83je2 serai toujours concerné par (le 3), car (le 3) continuera à me porter ! (le Niveau1 ne me portera plus !) 
 18884     esprit1 2    
par mon être3, ma lignée3, la lignée3 qui m’a généré(e) : je suis fait d’esprit haut persistant, lequel esprit me fait had hoc au Niveau2, je peux exister à ce niveau esprit en être esprit, & infiniment, car l’esprit haut : non effaçable
85par ma lignée1 : je suis fait de matière spirituo corporelle, elle me fait had hoc au Niveau1, mais déjà je suis une alliance d’esprit1 & d’esprit haut2 = dès mon existence1 : l’apport de l’esprit2 est patent alors que je ne suis qu’un esprit1 attaché à un corps
86cette alliance fait que déjà avec mon esprit1 (2) : je peux aller si loin !, être1, même si je suis un être condamné à disparaitre : durant mon temps1 limité je peux faire de si grandes choses
87d’ailleur cet esprit1 (& le parcours qu’il entraîne) s’avère ainsi : compatible directement avec l’esprit2 devenant seul : existant (quand mon être1 spirituo corporel sera effacé), mon esprit2 retiendra du parcours1 esprit : le meilleur, & le meilleur aura été ce qui a été permis par l’esprit2 & ce qui a été moins positif continuera à être positivé, tout tendra à l’amélioration perso & collective
88au Niveau1 : me voici déjà en mesure d’exister comme si j’existais infiniment en être1, & en effet puisque je1, déjà associé à mon être2 horizontal éternel (porté par ma lignée3, porté par le N3)
      18889             inclusion  
déjà être1 : je suis bien sûr inclus dans la marche du monde, je participe à cette continuation1, de tant de façons, d’autant + si je me crée une descendance, je la crée aussi pour le collectif, pour la continuation du collectif
90je1 semble cependant, me trompant, puisqu’avec une durée limitée, non vraiment inclus dans cette continuation / je1 me vois!, sans grande importance, puisque en quelque sorte : désinclus prochainement de la continuation1, or je crois à la seule continuation1 !
91or je suis inclus dans la marche du monde, tellement !, en ce sens : que cette marche du monde 1 se concrétise aussi en le Niveau2 3, en l’avancée2 3
92par la continuation3 : mon être1 2 (mon être1 2 en existence horizontale) peut se dire : 100% inclus dans la marche du monde !
93= cette fois, ce que je suis (en l’occurrence ce que je suis esprit 2) est si inclus dans la marche du monde que cette création d’esprit2 ne quittera pas le monde !
94toujours, infiniment : ce que je fais esprit s’avère inhérent au monde, à son existence, à son avancée, à son périmètre, j’ai extensé ce monde, moi aussi, & cette fois je l’ai extensé effectivement puisque : cette extension persiste & va continuer à exister effectivement, va continuer à s’expanser horizontalement
95evidemment : quand je suis conscient de mon inclusion, par mon être2, & mon être2 en fait en alliance avec mon être1 : je comprends qu’avec cette connaissance : j’ai à vivre en tenant compte de cette incroyable entité que je suis, avec bien sûr des pouvoirs & des devoirs
     18896                            le rêve de la chanson Tristan Vox   (13 juillet2023)
j’ai un rêve qui apparait intéressant, car il me fait osmoser avec mes amis musiciens de naguère, & avec celui qui a été le principal réalisateur de nos chansons en studio
97j’osmose donc avec f., semble-t-il pour la 1ère fois, & ne m’en étonne pas, car f., très loin de moi, par décision respective en quelque sorte, nous ne sommes pas du même monde, même s’il y a eu tentatives de rapprochement, & forcément, quand j’écoute les chansons auxquelles il est associé, je pense à lui, je pense précisément à notre éloignement
98le rêve me permet de conforter la théorie du Niveau2 car : ce qui nous fait nous rencontrer est : la possibilité de réenregistrer Tristan Vox, or  cette chanson précisément n’a pas à être réenregistrée car j’en ai fait un remix définitif = cette décision s’avère donc paradoxale, & témoigne de : elle n’est pas de mon fait = donc me voici bien en train d’osmoser avec f.  / lui, il trouve judicieux cet enregistrement de cette chanson, à son estime : majeure
99d’ailleurs : l’enregistrement aurait à se faire, & commence à se faire  sur ses territoires à lui : il est question de telle ville & de tels lieux qui lui appartiennent, ce qui va tout faciliter / ainsi il est bien question de lieux non inventés oniriquement par moi, me voici bien en train de connaitre : un passage sur un territoire spir de f., avec tout ce que cela a d’exotique pour moi
leREincarnomicon+189
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meilleurlivre-kifflire · 11 months
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Lisez en ligne le roman Jeu Cassable: entre milliardaire et serveuse
Titre de livre: Jeu Cassable: entre milliardaire et serveuse
Auteur: Papillon
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Résumé
Contrainte dans une affaire de pari, Olivia se trouve en train de prendre du plaisir avec un homme pour la première fois, et dont la règle du jeu est de ne pas tomber amoureuse du ténébreux et séduisant homme. incapable de contrôler le rythme cardiaque de son cœur, elle finit par tomber amoureuse de cet homme en le voyant puisque tout se passait dans le noir mais Damon Dixon, un homme avec un coeur en pierre, pourra-t-il laisser une chance à Olivia?
Lire le livre complet ici
Chapitre 1
Travailleuse dans un night-club le plus réputé de la ville, Olivia avait une vie qu’elle qualifiait de nase pourquoi ? une vie sans petit ami qui par moment la frustrait même car tous les hommes qui l’approchaient ne cessaient de lui dire « je ne peux pas rester avec une femme qui ne sera jamais là le soir ». Grâce à un ami après avoir passé sa licence en comptabilité car elle n’arrivait pas à décrocher un boulot qui lui permettrait de payer son loyer et subvenir à ses besoins. Elle était donc serveuse au Bourget depuis près de cinq mois. Ce soir-là, elle n’avait vraiment rien à faire car elle avait pris son congé qui était de cinq jours et dont elle avait déjà épuisé trois jours. Pendant ces trois jours, elle était toujours dans ses appartements sans jamais sortir. Elle était sur le point de mettre un film à l’eau de rose, ce qu’elle faisait d’ailleurs depuis son premier jour de congé lorsqu’elle reçu un message de Maggie.
« on sort ce soir avec les filles et tu n’as pas le droit de dire non ».
Elle sourit face à ce message et même si elle voulait décliner l’offre, elle savait que ça ne se passerait pas avec Maggie car cette dernière serait capable de venir la chercher chez elle. il fallait juste qu’elle accepte.
« quelle heure ? ».
En attendant la réponse, elle alla se faire du popcorn et revint choisir le nouveau film qu’elle allait regarder. Juste en trois jours, elle avait déjà visionné près de quinze film comme cela, ça lui faisait rêver, un vrai rêve mais irréalisable car elle ne voyait pas quel homme pourrait vraiment aimer de façon inconditionnelle. Au même moment, l’écran de son téléphone s’alluma et c’était un message venant de Maggie.
« sept heure pas plus pas moins, on se retrouve directement devant le Bourget ».
Elle tomba de nue en lisant son dernier message. Elle ne comprenait pas la raison pour laquelle elle avait choisi le Bourget pour sortir alors qu’elle savait très bien qu’elle y travaillait. Elle comprenait déjà qu’il lui serait impossible de s’amuser comme elle le voulait car ses collègues seront là et si jamais son patron qu’elle n’avait jamais vu arrivait et la voyait en train de s’éclater, c’était certes ses jours de congés mais vu la description que les autres faisaient au sujet de ce patron froid et distant, elle ne voulait en aucun cas affronter sa colère.
« choisissez une autre boite de nuit mais pas le Bourget ».
Ça faisait déjà une heure du temps qu’elle était assise devant son écran en train de regarder l’amour qui n’existait que dans le conte de fée tout en mangeant ses pop-con, elle avait attendu tellement longtemps que son téléphone puisse au moins vibrer mais c’était une peine perdue, signe qu’elle n’avait pas changé d’avis. En plus, Betty aimait tellement ce night-club sous prétexte que tous les mecs les plus canon s’y rendaient.
Son film était fini à dix-sept heure et sans perdre de temps, elle fila dans sa chambre, elle fit sortir une robe moulante beige qui s’arrêtait au-dessus de ses genoux, une paire d’escarpins noir et une pochette noir. Elle alla sous la douche sans perdre de temps et fit couler de l’eau sur sa peau. Lorsqu’elle eut fini de prendre son bain, elle s’essuya à la hâte et fit ce qu’il y avait à faire. Elle appliqua un maquillage léger puisque ce n’était pas dans les jeux de lumière du Bourget qu’on devait voir à quoi ressemblait son visage. Elle mit sa robe, puis ses chaussure et prit sa pochette, elle y mit son téléphone et regarda l’heure ; il était dix-huit heure trente alors, elle avait encore trente minutes pour rejoindre les filles à l’entrée. Elle sortit de son appartement et ferma la porte à clef. Elle sortit de l’immeuble et marcha quelques minutes, le temps pour elle d’atteindre le trottoir où elle pourrait stopper un taxi. Chose faite, ce dernier roulait à une vitesse normale et à cause de cela, elle craignait d’arriver en retard mais c’était hors de question de lui demander d’accélérer.
Après ce qui lui avait paru être des minutes interminables, le taxi se gara enfin devant le night-club et à peine elle sortait que ses amies se jetèrent sur elle.
-permettez-moi de régler au moins ma facture les filles.
-oh mais bien-sûr, répondit Maggie faussement désolée.
Elle leva les yeux au ciel et fit sortir quelques billets qu’elle tendit au chauffeur de taxi. Ce dernier la remercia et s’en alla. Ses amies la regardaient avec grand sourire et ce sourire ne la rassurait pas du tout.
-à quoi devrais-je m’attendre ce soir ?
-oh mais à rien Oli, alors si on entrait les filles ? j’ai hâte de me coller serrer à l’un de ces hommes canons et surtout de me déhancher, avait annoncé Betty impatiente.
-ça je le sais mais ne vous foutez pas de moi, vous et moi savons très bien qu’à chaque sortie, il y a toujours un jeu alors celui de ce soir c’est quoi et surtout que nous allons dans la boite où je travaille, la dernière fois vous m’avez fait ingurgiter une bouteille de whisky, ça quoi sera le défi de ce soir ? demanda Olivia.
-relaxe ma belle, sois patiente, tu vas découvrir très bientôt mais nous devons entrer, j’ai appelé pour réserver le carré VIP pour nous mais tu n’imagines même pas ce que la réceptionniste m’a répondu.
-quoi donc ? demanda Betty en entrant dans le jeu de Maggie qu’Olivia savait déjà faux.
-serez-vous accompagnées par des hommes ou juste des femmes ? dit-elle en essayant d’imiter la voix de cette fille qu’Olivia trouvait plutôt aguicheuse.
-que lui as-tu répondu ?
-non. Que voulais-tu que je lui réponde ? que oui alors que c’est faux ? sauf si tu avais envie de mettre un pantalon et une cravate pour nous accompagner dit-elle à Betty.
-et que t’a-t-elle répondu ?
-le carré vip de notre entreprise n’est pas réservé pour les filles coincées alors non, vous n’aurez pas la possibilité d’y avoir accès.
Olivia leva les yeux au ciel. Ces filles étaient vraiment folles et elle était heureuse d’avoir ces deux filles comme amies et surtout leur hilarité qui la faisait déstresser un peu. Elle commença à marcher vers la porte d’entrée lorsque les deux filles tombèrent sur elle comme deux gamines.
-je peux savoir que ce que vous faites les filles ?
-le jeu ce soir sera un pari ma belle.
Elle ouvrit la bouche en « o » ne sentant pas cette histoire pari car à chaque fois que ça se passait, tout tournait au vinaigre et elle en sortait toujours avec un souvenir mauvais. Elle avait envie de faire demi-tour mais comme les filles avaient déjà organisé, il lui était impossible de refuser.
Une fois installées autour d’une table à trois places, elles avaient passé leur commande et attendait patiemment d’être servie. Olivia ne cessait de jeter des coups d’œil furtifs à la salle par peur d’être reconnue car c’était son lieu de service et ça lui faisait un peu bizarre d’y être pas pour travailler mais pour se détendre.
-ça va aller Oli ? c’est ton jour ce congé et voilà. Cria Betty en voyant une serveuse arriver avec une bouteille de whisky mais ce qui attira son attention était le fait que c’était sa collègue Lola qui venait vers elles.
-bonsoir les filles, votre commande. Oh mais Olivia bonsoir, je sais que c’est ton jour de repos mais tu aurais pu me donner un coup de main en venant récupérer votre commande non ?
-Désolée Lola, une autre fois peut-être.
-cela dit, tu me dois un service. Bonne soirée et surtout amusez-vous bien.
Elle s’en alla et au même moment, Maggie se chargea de remplir leur verre et comme une tradition pour eux, il fallait boire le premier verre cul sec, ce qu’elles firent tout en éclatant de rire comme des folles.
-avant que cette bouteille ne finisse et qu’on aille danser, Oli doit d’abord passer son pari.
Elle sentit que ce moment de pari allait être la chose la plus déstabilisante de toute sa vie vu le sourire malicieux qui ornait les lèvres de Maggie.
-bien c’est un peu comme action ou vérité alors, tu vas faire choix et il n’y a pas de retour en arrière.
Vérité ? sa vie était tellement naze qu’elle ne voyait pas trop ce qui pouvait bien être dit là-dessus alors, peut-être que pour oublier ses soucis le temps d’une nuit, elle allait choisir action, juste essayer de faire des dingueries pour une fois.
-action.
Après la prononciation de ce mot, elle vit le sourire des filles devenir encore plus grand et merde ! elle avait envie de changer mais la règle était établie dès le départ, pas de retour en arrière.
-Peux-tu encore tomber amoureuse après tout ce temps sans mec Oli
-non je ne crois pas, mon cœur s’est tellement endurcit que je ne pourrais plus, alors c’est quoi ce pari ?
-pour te décoincée un peu comme nous savons que ça fait longtemps que tu as signé un pacte avec l’abstinence, tu vas coucher avec un mec quelconque ce soir mais le pari se situe au niveau des sentiments. Tu ne dois pas en tomber amoureuse.
Elle croyait rêver après cette phrase mais regardant avec plus d’attention ses amies, elle se rendait compte que les deux filles étaient juste sérieuses, alors pour passer le pari, fallait d’abord qu’elle puisse se trouver un mec.
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patern29 · 1 year
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Les plus grands architectes de l’histoire de la plaisance et du nautisme
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L'histoire de la plaisance est faite d'hommes et de femmes qui ont fait rêver les autres par leurs voyages sur toutes les mers du globe, d'autres qui ont construit des bateaux de légende. Mais rien ne serait possible sans des architectes qui dessinent des bateaux. La voile est devenue, en partie, un loisir avec le yachting, au 19ème siècle. Des yachts ont été mis à l'eau qui ont marqué le nautisme. La voile était alors réservée aux plus fortunés. Mais c'est au 20ème siècle que la voile et la plaisances sont devenu une activité accessible à plus de monde. Et petit à petit, le nautisme s'est ouvert à tous. Cette évolution n'aurait jamais été possible sans des hommes de passion et novateurs. Ces architectes ont créé l'histoire de la plaisance. sans eux, nous ne naviguerions sans doute pas et n'aurions pas les mêmes rêves. Alors ne les oublions pas. je vous propose de revenir sur ceux qui ont le plus marqué l'histoire de la plaisance populaire.
Les architectes qui ont donné naissance à la plaisance
Les architectes ci-dessous ont laissé plus qu'une trace dans l'histoire de la plaisance. Ils ont lancer l'aventure du nautisme qui se démarquait du yachting pas son côté populaire. Jean Jacques Herbulot (1909-1997)
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Jean Jacques Herbulot est sans doute le père de la plaisance populaire en France. Tous les passionnés de petits voiliers connaissent cet architecte de renom. Et pourtant, né dans les Ardennes, il est difficile d’imaginer que ce Monsieur est à l’origine de plus de 60 plans de voiliers dont des références comme le Mousquetaire, le Corsaire ou le Vaurien. Il découvre la voile en région parisienne et devient vite un des meilleurs régatiers français et représentera son pays aux jeux Olympique de 1932 à 1952. Il construira le voilier Argonaute pour l’école des Glénan, après la guerre. Les principaux voiliers de Jean Jacques Herbulot : - Corsaire - Mousquetaire - Caravelle - Vaurien - Beaufort - Cap Horn - Maraudeur Eugène Cornu (1903-1987) Eugène Cornu est moins connu que son compatriote du moment, Jean jacques Herbulot. Ce lorientais a pourtant, lui aussi, marqué l’histoire de la plaisance. Baigné dans la construction navale, à Saint-Nazaire, il commence sa carrière en dessinant des petits dériveurs de régate, avant de travailler pour le chantier Jouët, en région parisienne. Il travaillera aussi beaucoup pour les chantiers bretons Pichavant et Constantini. Il est surtout connu pour être le père du Belouga, un petit voilier de 6.50m. Mais il a construit de nombreux voiliers en bois construits à l’unité. Des voiliers que des passionnés entretiennent avec passion. Il est aussi connu pour avoir été l’architecte du voilier de Jacques Brel. Les principaux voiliers d'Eugène Cornu : - Licorne - Belouga - 9m30 dont Naïade, un dériveur lesté - Danycan, classé aux monuments historiques Benjamin Bénéteau (1859-1928) Benjamin Bénéteau n’a jamais construit de voilier de plaisance. Non seulement, il ne les a pas construit mais il n’a dessiné que des bateaux de pêche, dont le premier bateau de travail à moteur, en France. Alors pourquoi est-il dans la sélection ? Tout simplement car il a donné naissance au chantier vendéen Bénéteau que son fils, André, avec sa femme Georgina, vont transformer en leader mondial de la plaisance. Si c’est bien André qui a opéré la transformation, le groupe Bénéteau n’existerait pas sans le père, Benjamin.
Les architectes qui ont démocratisé la plaisance
Les architectes ci-dessous ont été des acteurs du développement de la plaisance, dès la fin des années 60 puis après. Sans eux, la plaisance d'aujourd'hui ne serait sans doute pas la même. Georges Auzépy-Brenneur Cet architecte n'est pas le plus connu. Et pourtant Georges Auzépy-Brenneur a été décisif pour la plaisance, dans les années 60. Il commence sa carrière au chantier Jouët. Il travaillera 3 ans avec Eugène Cornu, alors architecte du chantier. Il dessinera son premier voilier, à Alger, l'Alerion, un petit voilier de 7 mètres. Par la suite, il dessinera plusieurs gros voilier classiques, entre autres chez Pouvreau. Il dessinera plusieurs voiliers pour des chantiers importants de l'époque. - Le Rorqual, construit par Nautic Saintonge - Le Midget, construit par la Prairie - L'Atlante, construit par le chantier Mallard - L'Agrion 6.50, par le chantier Soubise Michel Dufour (1930-2003) Michel Dufour est un ingénieur, avant d'être un architecte de la plaisance. Il est, incontestablement, un des pères de la voile populaire et un des principaux artisans de son développement. Son chantier naval, portant son nom, a été le plus gros constructeur européen, au début des années 70.  Il a popularisé la voile comme les anglais l’ont fait à une époque. A la fin des années 60, ce fin régatier dessine des bateaux qu’il mènera lui-même à la victoire. C’est la naissance du Sylphe et de l’Arpège. Ses bateaux sont réellement novateurs pour l’époque, que cela soit au niveau architectural comme au niveau industriel. Par la suite, il donnera naissance au Dufour 35, un voilier de voyage très efficace. La suite sera plus classique, avec des voiliers plutôt fades. Il quitte le milieu de la plaisance à la fin des années 70. Les principaux voiliers de Michel Dufour : - Sylphe - Arpège - Dufour 35 - Dufour 1800, 2800, 3800, 29,  30,… Maurice Edel (1925-2011)
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Maurice Edel est considéré comme le grand maitre de la petite plaisance. Il crée l’usine du même nom à Décines, près de Lyon, en 1956. Après des débuts dans la construction de petits voiliers en bois, il se lance dans la production polyester. Le chantier proposera le tout premier voilier en plastique, en France. Le Grand large sera présenté au salon d Paris, en 1961. Il s’ensuit tout une série de petits voiliers transportables qui marqueront la plaisance par leur ingéniosité. En 1981, Maurice Edel s’associe à Sylvestre Langevin pour proposer de gros catamarans, dont l’Edel cat 42 ; élu bateau de l’année en 1991. La fin de l’histoire sera plus compliquée avec des ventes décevantes  et des faillites. Les principaux voiliers de Maurice Edel : - Grand large - Edel 2,3,4 - Edel6/600/660 - Edel  730 - Edel 820 - Edelcat 26, 35, 42,… Jacques Gaubert Jacques Gaubert a commencé à construire des bateaux dessiné par André Mauric. Au fil des années, il s’est intéressé au dessin et a commencé à faire évoluer les plans de ce dernier. Cela donnera naissance au Challenger Scout et au Super Cha. 300 unités du premier seront construites de 1970 à 1979. Par la suite, il se décide à dessiner ses propres bateaux, construit au chantier Jullien. La gamme de Challenger qu’il propose est l’archétype du voilier accessible et sécurisant. Ils sont insubmersibles, agréables à naviguer, voire vif et réussi au niveau design. Ces bateaux ont leurs adeptes. Le Challenger Micro, un des voiliers les plus populaires de la classe, est construit à plus de 1000 exemplaires. Les principaux voiliers de jacques Gaubert: - Challenger Scout - Challenger Micro - Challenger Bravo - Challenger Horizon André Mauric (1909-2003) André mauric est plus un habitué des dessins de vedettes pour l’administration que de voiliers de plaisance. Ce n’est qu’à la fin de sa carrière qu’il s’est intéressé à la plaisance. Et pourtant… La plaisance française ne serait pas ce qu’elle est sans lui, c’est une évidence. En 3-4 réalisations, il a lancé l’histoire de l’industrie nautique en France. Pour commencer, André Mauric se fait un nom avec le Super Arlequin, pour le chantier Quéré et le Delph 32, des voiliers qui connaissent la gloire entre 3 bouées. Au début des années 70, il dessine ni plus ni moins que Pen Duick VI. Mais c’est en 1977, il a alors 70 ans, qu’il crée l’histoire d’un chantier, avec le First 30, premier du nom. En fait, c’est André Bénéteau qui reprend les plans de son »Impenssable ». 40 ans après, le bateau est toujours recherché. Par la suite, il donnera naissance au Melody. Les principaux voiliers d'André Mauric: - Delph 32 - Arlequin - Challenger - First 30 - First 27 - Melody Ricus Van De Stadt (1910-1999) Ricus Van De Stadt est un architecte néerlandais qui est tout autant homme d’affaires. Il sera le premier à imaginer des bateaux qui pourront être construit en contre plaqué, puis en polyester. Il sera un des grands architectes du développement du polyester en Europe. Dans le même temps, l’architecte néerlandais est connu pour avoir dessiné de nombreux voiliers de série à succès, notamment pour le chantier belge Etap yachting et l’allemand Dehler. Les principaux voiliers de Ricus Van De Stadt : - Etap 20 - Etap 22 - Dehler 25 - Dehler 28 - Dehler 37 Philippe Harlé (1931-1991) et Alain Mortain
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Philippe Harlé est sans doute une des figures les plus connues de la plaisance. Cet architecte naval a signé plus de 200 plans de bateaux dont des énormes succès populaires comme le Sangria ou le Muscadet. Sa rencontre avec la mer se fait lors des stages à l’Ecole des Glénan, ou il devient chef de bord puis permanent. Il participera d’ailleurs à la première édition du cour des Glénan. Sa carrière d’architecte commence en 1963, avec le Muscadet, pour le chantier Aubin. Cet extraordinaire succès sera, très rapidement suivi de ceux de l’Armagnac et du Cognac. La légende est en route. La plaisance française, et mondiale, ne serait pas la même sans lui. Après les dessins de l’Edel 3, il dessine le Sangria pour le chantier Jeanneau, puis le fantasia. En 1982, il est rejoint par Alain Mortain. Les voiliers les plus populaires de Philippe Harlé: - Muscadet - Armagnac - Coco - Feeling 920, - Feeling 1040 et 1090 - Gib sea 33 - Kelt 6.20 - Sangria - Fantasia et Tonic 23 - Tarentelle - Romanée Jean Marie Finot & Pascal Conq
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Jean marie Finot et Pascal Conq sont les autres grands architectes populaires, avec Philippe Harlé et Alain Mortain. Jean Marie commence sa carrière par un passage chez Philippe Harlé, justement. Il se fait connaitre en proposant un voilier qui va devenir une des stars de la course-croisière : L’Ecume De Mers. En 1970, le chantier Mallard en assure la production. Le bateau connait un succès immédiat, remportant  la Quarter Ton Cup. Il sera ensuite choisi pour la première édition du Tour De France à la voile. Dès lors, l’aventure du Groupe Finot est lancée avec l’image d’un cabinet qui porte un grand soin aux détails pour l’agrément en navigation. Jean marie Finot sera appelé par tous les chantiers. Il sera présent pour dessiner les voiliers Comet, toute une gamme de voiliers pour le chantier Mallard. Il sera remarqué pour le très novateur Aloa 29, et sa cabine arrière. Le chantier Bénéteau fera appel à lui pour le First 18, puis le 22. Jean Marie Finot sera le premier à utiliser l’informatique pour ses dessins. Rejoins, en 1985, par Pascal Conq, le cabinet n’a jamais cessé de lancer des voiliers à succès comme le First 210 ou le Pogo 40. Les voiliers les plus populaires du Groupe Finot : - Ecume de Mer - Aloa 29 - First 18 et 22 - First 25 - First 29 - First 210 - First 260 - First 31.7 Daniel Tortarolo Cet architecte français, que j'avais oublié ( merci Gérard) a accompagné le développement de la plaisance populaire, dans les années 70 et 80. Il a travaillé avec les chantiers Yachting France ou SMAP, entre autres. Certains de ces modèles sont vraiment novateurs. le Neptune 99, un dériveur intégral, surprend par son volume intérieur et son carré sous le cockpit. Le Jouet 920 est lui aussi un plan intéressant, arrivant à intégrer une belle cabine arrière dans une coque de half-tonner. Il dessinera aussi le Trident 80 et le Jouet 24.
Les architectes qui ont créé un pont entre la course et la croisière
Certains architectes ont surtout apporté à la course au large et à la régate. Mais approché par des chantiers de grande série, ils ont apporté leur vision et leur compétences à la plaisance. Ils ont fait évoluer les carènes des voiliers de croisière. Certaines de leurs création ont créé l'histoire. Gilles Vaton Gilles Vaton est un architecte quimpérois qui vit maintenant à Marseille. Son passage dans la plaisance n’est pas été assez long pour qu’il puisse se faire un nom et être connu de tous les plaisanciers. En effet, cet architecte est surtout connu dans le milieu de la course au large. Il a dessiné Adrien, le bateau de Jean Luc Van Dan Heede., qui a battu le record du tour du monde à l’envers, ou encore des foilers et des carènes pour la coupe de l’America. Pourtant, un de ses bateaux est une référence. Il s’agit du kelt 850. Lors de sa sortie, en 1984, le bateau a fait sensation. Très en avance sur son temps, avec son étrave plutôt droite et arrondie a surpris. Le bateau a connu un énorme succès commercial et d’estime. Les voiliers les plus populaires de Gilles Vaton : - Kelt 850 et Feeling 306. - Feeling 346 - Feeling 286 Holman & Pye Cette signature est une des plus importantes en grande Bretagne, à l’image de Nicholson. Mais le cabinet Holman & Pye est surtout connu en France pour sa participation au développement du chantier Wauquiez. Dés le début, Henri Wauquiez fait appel au cabinet pour dessiner des deux premiers modèles, les Elizabethan 29 et 35. Ensuite viendront le Victorian puis le célèbre centurion 32. Le cabinet se démarque par son style très british, résolument classique et élégant. Les voiliers les plus populaires du cabinet Holmine & Pye : - Elizabethan 29 et 35. - Centurion 32 - Amphitrite Tony Castro Tony Castro est un architecte portugais. Il a vécu très longtemps en Grande Bretagne, ou il a travaillé. L'architecte s'est fait rapidement connaitre avec un premier mini, à la fin des années 70. Il travaillera quelques années pour Ron Holland avant de dessiner ses propres voiliers. Et la réussite est là. En effet, son premier one-tonner gagne la One Ton Cup en 1981. Le bateau, nommé Justine, va lui permettre de se faire un nom. En France, le chantier Jeanneau fait appel à lui pour dessiner le Sun Shine et l'Arcadia. De très grands succès du chantier. Il dessinera plusieurs modèles très populaires, outre manche. Ron Holland Ron Holland est un architecte néo-zélandais. Sa carrière dans la plaisance fut assez brève. Il se fait remarquer, à la fin des années 70, grâce à ses half-tonners qui trustent les podiums. Il est vu comme le petit jeune qui bouscule les classiques dans de nombreuses classes IOR. En 1977, il prendra même la place de Stephens pour la gamme de voiliers Swans. Les chantiers français et anglais le repèrent et font appel à lui pour des bateaux de grandes séries comme les Nicholson 32, le Rush, les Feeling 1100 et 1350. Par la suite, dès le milieu des années 80, il se concentrera sur le yachting. Les voiliers les plus populaires de Ron Holland : - Nicholson 32 - Rush - Feeling 1100 et 1350 Doug Peterson Parler de Ron Holland sans parler de Doug Peterson serait une erreur. Doug Peterson était un peu le grand concurrent du premier. Cet américain bouleverse, lui aussi, l’establishment du monde de la régate au début des années 70. En 1974, il remporte le championnat du monde de la One Ton Cup avec le Contessa 35. Il fera, lui aussi, un bref passage dans la plaisance avec les Contessa 35 et 28 ainsi que le Sun legend 41. Il sera ensuite appelé par différents syndicats pour des projets sur l’America’s Cup. Mais, comme Ron Holland, son passage  a été important pour l’évolution de la plaisance. Les voiliers les plus populaires de Doug Peterson : - Contessa 35 - Contessa 28 - Sun legend 41 Jean Berret & Olivier Racoupeau
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Ces deux architectes ont créé un des cabinets les plus prolifiques. Jean Berret est un passionné de régate, encore un. Il commence sa carrière en dessinant des prototypes pour de nombreuses compétitions. Les résultats de ses bateaux lui ouvrent les portes des chantiers de grande série. Read the full article
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albertinefloyd · 1 year
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Mercredi 15 mars 2023.
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J'imagine qu'on a tous a tendance à être passionnés par des choses qui nous sont inaccessibles.
Par exemple, mon rêve d'ado, ma grande obsession de l'époque, le fantasme qui hantait mes jours et mes nuits, c'était de devenir une chanteuse de renommée internationale.
Problème : je chantais tellement faux que ça en devenait une performance. Et j'avais beau essayer, essayer, rien à faire. Ce qui ne m'empêchait nullement de continuer à planifier mon succès imminent.
(Au final l'envie est passée... presque. J'ai eu ensuite envie de devenir une réalisatrice célèbre, puis une écrivaine célèbre, et là j'en suis à me rêver game designer célèbre. Notez la corrélation negative entre mon âge et mon désir de notoriété, c'est rigolo quand même, peut être qu'on pourrait se dire que c'est un peu de la sagesse)
Mais il y avait un autre rêve qui était plus ancré en moi. Plus ancien. Un rêve qui remonte précisément à mes 4 ans, quand j'ai vu pour la première fois mon père jouer à Tomb Raider 2 sur la Playstation 1 : devenir aventurière.
Ah putain, ça pour être une obsession, c'était la seule chose qui comptait à mes yeux.
Sauf que, allez savoir pourquoi, en grandissant je suis devenue tout l'inverse de Lara Croft. Et à 30 ans, bordel, sortir de ma zone de confort me fait un mal de chien, j'ai l'impression d'être un bigorneau qu'on arrache de son coquillage
Comment j'en suis arrivée là ? Je sais pas. Je me debrouillais pourtant pas trop mal au début de la vingtaine. Je suis partie travailler à Berlin. Je suis partie seule en Chine, en Floride, en Norvège. J'ai immigré au Canada du jour au lendemain avec juste un sac à dos.
Et puis... et puis plus rien, ou presque. Et peu à peu, la phobie sociale a envahi toute ma tête.
Bref. Une bien longue histoire pour dire qu'il me fait un peu leur, ce voyage à New York dans deux semaines.
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Pourquoi se lever alors qu’on pourrait rester couché, avec un chat dans les bras, qui ronronne, à songer, imaginer ce qui n’est pas ou ce qui pourrait être, tendrement, au repos. Le mieux c’est d’se réveiller tôt pour faire l’amour, le moment où les corps sont encore chauds, endormis, remplis de rêves et de désirs à partager, assouvir, évacuer. Une fois que c’est fait, transi, satisfait, on peut se recoucher, lové dans les bras l’un de l’autre, pour rêver encore un peu avant que le soleil ne monte, trop haut.
Ô doux rayon
Qui transperce le mur
Le ciel est bleu
La journée s’annonce, belle
Mais moi je suis au chaud
Sous la couette
Je repousse l’inévitable
La journée qui démarre
Pourquoi
Comme les chats
Je ne pourrai pas rester coucher
A dormir
Sans regrets
Sans tracas ?
Car je ne suis pas un chat
Tout simplement
Il chasse
Mange
Et dort
et moi…
Moi j’ai des magasins où faire les courses
Des ustensiles pour cuisiner
Un boulot à honorer
Un ménage à faire
Et pour tout ça
des sous à trouver
ou à faire…
rentrer, sortir
Ce système
N’aide pas vraiment
Pour rester en forme
Garder le moral
Pour contrer
Le poids du quotidien
Le répétitif
Matériel, mortifère
Je dois me lever à heures régulières
Tôt, manger bien
Pour faire du sport
Etablir des plans
Créer
Me projeter
Et mettre en place
Exécuter
Car sinon
Sans tout ça
Les rêves
Et les projets
L’homme ère
Dans sa modernité
Seul
Sans conviction
Il déprime
Faute de combats
Et d’impératifs
Qui le mettraient en guerre
En arme
Tout seul
A se battre pour sa vie
Sur le récif
Au seuil de l’Océan
Face au monde
Prêt à courir
Le danger
De partir
Pour une quête
Ou de juste
Défendre ce qu’il aime
Tout dépend
S’il cherche
Ou s’il a trouvé
Déjà
Honore ta cité
Ta famille
Ce que tu as
Si tu les as
Sinon
Pars
Loin
A côté
Trouver
Ce qui en toi
Veut
Vibrer
S’ouvrir
Se développer
Pour accomplir
La destinée
La vie
C’est court
Les chemins sont nombreux
Alors vas y
Va trouver le tien
Il n’y a rien…
Rien de fait d’avance
Il n’y a que ce que l’on fait
Tous les jours
Par nos choix
Les actes
Nous créons
Rien ne se perd
Rien ne se créé
Tout se transforme
Oui…
Non.
Enfin si
Nous créons ce qui
Est déjà possible
Nous venons juste de le découvrir.
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Tous les jours des univers disparaissent, comme ça, sous nos yeux, petit à petit et brutalement. Il y a 150 ans en Amérique, l’ancien monde, vaste, sauvage, vivait encore, mais subsistait déjà non sans peine. Les blancs américains prévoyaient en 1800 je ne sais plus combien qu’il faudrait 100 ans pour mater les Indiens, et conquérir, coloniser tout le territoire. Ils y sont arrivés beaucoup plus vite que prévu, dans une guerre dispendieuse, malhonnête et vicieuse. Par exemple, ils ont massacré des bisons pour empêcher les tribus de se nourrir. Les indiens aussi, bien qu’issus du même peuple, avaient leurs griefs, tout récent, et s’affrontaient durement entre clans. Les sioux massacraient les blancs et les autres tribus indiennes, pas de répit, c’était une guerre de son sang contre le reste du monde.
Une résistance, un acte de bravoure, aveugle, violent, pour la survie d’un peuple, d’une histoire. Une guerre de ceux qui sont là depuis des milliers d’années, qui ont connu les grandes plaines, sans chevaux (introduits que très tardivement), avec des températures démesurées, des conditions fertiles et hostiles à la fois : arides, sèches, froides, puis chaudes, humides et glaciales.
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Les Etats Unis c’est la terre des voyages, des grands espaces. A l’époque, bien avant nous, les ancêtres de ces Indiens partageaient leur territoire avec des créatures mythiques du passé, les tigres à dent de sabre, les ours des cavernes. Et face à tout ça, dans ce jus du monde d’hier, ils se sont organisés, sur des siècles et des siècles, jour après jour, pour évoluer, s’adapter et survivre. Ce sont des hommes fiers et sûrs d’eux. Ils sont le fruit du temps qui s’est écoulé longuement pour ruisseler sur une terre. Ils sont chez eux, ils sont beaux, préservés, magnifiques, presque parfaits. Si l’on pouvait, nous petits blancs, modernes, arrachés à tout, enfant du futur où tout va vite, pas l’temps d’se rappeler en route, rapide, vertigineuse vers le progrès, on donnerait beaucoup pour vivre un moment dans leur peau, à cavaler, énergiques et vifs comme le vent, sur des terres que les ancêtres de leurs ancêtres sur des dizaines de générations ont connus.
Quand ils respirent l’air, ils comprennent ce que le vent leur murmure. En sentant la terre ils savent qui y est passé, pourquoi et comment ? Ils sont alerte, ils sont ancrés, en parfaite adéquation avec leur environnement. Ils respectent et comprennent car ils ne sont pas de passage…ou au contraire, tout à l’inverse, ils honorent leur terre car ils ne sont que de passage, et ils le savent. A vous de méditer là d’ssus, c’est surement un peu des deux. En tout cas, ils savent qu’ils ne sont pas les rois du monde, contrairement à ces blancs, hautains, qui se donnent le droit d’aller chez les autres pour les supprimer et agrandir leur territoire. Sans foi, ni loi, des pionniers dira-t-on…surtout des gens qui sont là, abandonnés, oui qui fuient un continent, dans l’espoir de recommencer ailleurs et ‘devenir riche. Le rêve américain. Il s’est construit, avec trois fois rien, mais surtout en détruisant ce qu’il y avait déjà sur place.
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C’est l’histoire d’un génocide, humain, animal. Une véritable catastrophe naturelle qui a fermé une page et brûlé le livre pour en commencer un autre. Sans aucune raison, si ce n’est celle d’être venu et de maintenant devoir et vouloir s’imposer. Je n’y étais pas, je ne jette la pierre à personne. Une fois qu’on a tout abandonné pour aller quelque part on ne fait surement pas marche arrière, et s’ils ont eu à faire à des indiens qui ne voulaient pas d’eux, ils ont du se défendre, attaquer. Que leurs intentions furent bonnes ou mauvaises, il y a eu choc, rencontre, de deux mondes incompatibles, un qui vit là depuis toujours, et l’autre tout neuf, gourmand, qui ne sait pas trop où il va, mais vorace, sans limite, il cherche à grandir, s’étendre, car c’est comme ça qu’il se voit, qu’il se conçoit, dans le progrès et le profit. Toujours plus, toujours plus loin, toujours plus fort.
Qui profite à qui, à quoi ? Le progrès dans tout ça, est-il réel, sommes nous plus heureux, notre évolution est-elle quelque chose d’intéressant pour la terre et ses habitants ? Rien n’est bien moins sûr, nous ressemblons surtout à des enfants un peu surdoués qui auraient trouvé une formule interdite, magique, par accident, qui les rend puissants, trop, et inarrêtables dans leurs caprices et leurs lubies. Qui pour nous arrêter, à par nous-même et notre propre perte ? Nous déformons les lieux où nous vivons et nous sommes des milliards, un peu partout. La vie c’est une guerre de territoire et ces territoires, on les pille, on les confisque, et tout le reste doit faire en fonction de nous, avec ce qu’on leur laisse…Nous sommes une branche, une excroissance, extraterrestre. Nous vivons, déconnectés de tout ce qui nous entoure ou presque. Des casques, des images, des écrans, du béton et des espaces clos. Tout ce que le progrès a laissé sur notre route, malgré les avancées, a mis de la distance entre nous et l’environnement. Plus de barrières, davantage de constructions.
Si les choses furent rudes mais simples un jour, et prévisibles, aujourd’hui tout est compliqué, trouble, multidimensionnel. Heureusement la famille, les amis, la culture, l’activité physique et les rêves nous permettent d’avancer, encore et toujours. Vers où ? On ne sait pas, et à vrai dire on a jamais su, mais là, c’est le vide total, le noir absolu, plus beaucoup d’espoir. Nous avons une importance, un impact, sur le cour des choses que nous n’avons jamais eu jusqu’ici. L’empire de l’homme sur le monde le propulsera-t-il vers sa fin ? aucune idée, en tant qu’homme je ne le souhaite pas…mais en tant qu’observateur, visiteur à la troisième personne, c’est une toute autre question, car c’est vrai, à quoi servons-nous au juste, dans tout ça ?
Tristesse infinie…Les colibris malhabiles s'empalent en nombre dans les branches en ombre sur le mur d’un immeuble. Les animaux courent sur les routes à leur perte. Ecrasés, contenus, séparés, ils vivent sur des territoires limités, profondément transformés, et leurs sens les trompent, tragique. Ils tombent un à un, dans l’illusion que le monde n’a pas changé. Béton, barbelés, barrage et autres créations deviennent leur quotidien. Bien sûr ils s’adaptent, tant bien que mal ils survivent, mais ils ne vivent plus comme avant, car avant la terre était un ensemble ouvert, entièrement dédié à la mort et à la vie, sans artifices ni édifices venus d’ailleurs, comme s’ils étaient tombés du ciel, d’une autre planète, pour des étrangers.
Désormais, la terre, c’est le terrain de jeu de ces étrangers. Ils coupent, découpent, enferment, brulent, transforment, rasent, exploitent, déplacent et arrachent. Ils font tant de choses qui suppriment et isolent les éléments vivants les uns des autres….Ils vivaient tous en harmonie, dans une sorte d’entente, un équilibre entre la mort et la vie, un destin commun, où tout l’monde avait sa place, sa mission, son devoir, se reproduire et mourir. Aujourd’hui, ils sont coupés, esseulés, obligés de partager en tant qu’intrus ou visiteurs, leurs territoire avec cette drôle de bête, cet empereur, dictateur sans griffe ni canine acérée, qu’est l’humain moderne. Celui qui a tué Dieu, pour le remplacer, en marchant sur la table, comme un gamin énervé, enfin seul, sans les parents. Et pour oublier la catastrophe qu’il provoque à ses pieds, il regarde l’espace, les étoiles, et rêve de partir s’établir, là où il n’y pas de vie. Alors que la vie, elle était ici, partout, et elle est encore ici. Pourquoi penser si grand, la fuite, quand tout autour peut encore être sauvé. Il est temps d’grandir, nettoyer sa chambre et ranger le jardin, l’arroser et le nourrir avant de penser partir…comme si quelqu’un croyait qu’on ferait différemment, ailleurs, alors qu’on a rien réglé chez soi avant ‘déguerpir. Voleur, lâche, ouvre les yeux si tu veux vivre
Artiste visuel : TAKI
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