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#mauvais ordre
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T'es l'amour de ma vie, mais c'est pas ma seule vie.
Lomepal
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zahra-rose · 2 years
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“Ne me demande pas d’être comme toi, je ne sais pas le faire”
- Lomepal, Mauvais Ordre (2021)
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chicasteria · 2 years
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Lomepal - decrescendo 🎶🎹
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edgarmoser · 2 years
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lomepal - trop beau
2022
tiré de l'album "mauvais ordre"
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sunricgod · 1 year
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lomepal wrote mauvais ordre with vance hopper in mind. like, this song is so vance coded, especially the following lyrics. it's basically about not knowing how to communicate and express your feelings—and if you tell me that's not the very description of vance hopper, then you're very wrong.
“plus j'essaie d'être moi-même, plus le courant foire, j'ai peur de devenir l'image que je renvoie” which more or less translates into : “the more i try to be myself, the more the current's fucking up, i'm scared of becoming the image i'm projecting”.
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bongo1428 · 1 year
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C’est ma faute j’ai mis les bons mots dans le mauvais ordre.
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selidren · 13 days
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Printemps 1918 - Champs-les-Sims
4/10
C'est étonnant à quel point quatre jumeaux peuvent être différents. Il n'est pas aisé de tous les accorder les uns aux autres. Des tensions naissent et s'évanouissent à un tel rythme qu'il est parfois compliqué de suivre. Mais c'est parfois rassurant : Antoine a parfois l'air si adulte que le voir faire des bouderies à ces soeurs a quelque chose de très satisfaisant. J'ai longtemps été inquiète d'imaginer qu'il serait un peu trop à l'image de son père, trop détaché des autres. Ce n'est heureusement pas le cas, et il a tendance, comme toutes les enfants, à faire des chamailleries sur des détails qui apparaissent futiles aux adultes. Exception faire de sa soeur Noé, je n'ai jamais vu ces deux là se disputer, ne serait-ce qu'une fois.
Transcription :
Arsinoé « Pourquoi tu veux que ce soit moi le maître d’oeuvre ? Tu vois bien qu’il est tout de travers. »
Marc-Antoine « Mais non, tu vois bien ! Et bien parce que tu es meilleure que moi pour donner les ordres. »
Arsinoé « Si tu voulais quelqu’un pour donner les ordres, il fallait demander à Cléo, elle adore faire ça en ce moment. Je pense qu’on aurait pu avoir le bonhomme de neige le mieux habillé de France. »
Marc-Antoine « Cléo est un tyran. Elle aurait donné ses ordres sans faire attention à ce qu’on faisait, et dès que le bonhomme de neige aurait commencé à s’effondrer, elle aurait prétendu que de toute façon c’est un jeu pour les bébés. »
Arsinoé « Tu n’as pas tort. »
Arsinoé « Mais pourquoi moi je ne serai pas un tyran ? Je te dis bien quoi faire non ? »
Marc-Antoine « Oui, mais tu sais ce que tu fais et tu travaille avec moi à la construction. Cléo aurait refusé de se mouiller les mains dans la neige. »
Arsinoé « Elle déteste avoir froid. »
Marc-Antoine « Elle déteste beaucoup de choses. »
Arsinoé « Toi aussi, mais tu le cache toujours. Sauf quand tu m’en parle. Tu sais, tu ne devrai pas détester Cléo. »
Marc-Antoine « Et pourquoi pas ? Elle est hautaine, pleurniche pour un rien et essaie de tout diriger avec qu’elle ne connaît rien à rien. Toi, au moins, tu ne passes pas ton temps à te plaindre. »
Arsinoé « Elle n’a pas un mauvais fond. En fait, je pense qu’elle est jalouse de toi. »
Marc-Antoine « Mmh... »
Arsinoé « Tu as l’air plus âgé, tu dis toujours des choses censées et tu te comporte souvent comme un adulte. Je pense qu’elle aimerai juste être comme toi. »
Marc-Antoine « Tu es trop gentille Noé. Tu devrai plus dire ce que tu penses, même si ce n’est qu’à moi. »
Arsinoé « Mais je dis ce que je pense. Bon d’accord, j’enlève les pensées les plus méchantes de temps en temps. »
Marc-Antoine « Tout le temps tu veux dire ! »
Arsinoé « C’est juste que je n’ai pas autant de caractère que toi et Cléo, c’est tout. Vous êtes deux opposés, c’est pour cela que vous ne vous entendez pas, mais je pense qu’elle ne te déteste pas, elle est juste trop fière pour te montrer qu’elle t’aime. C’est votre seul point commun je dirai. »
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Croire ou avoir la foi?
Dans un texte intitulé «je sais bien mais quand même…» Octave Manonni développe la différence entre foi et croyance.
Lorsque je dis «j'ai foi en vous», j'affirme le pacte symbolique existant entre nous deux, c'est un engagement qui engage, une dimension qui se montre absente dans le simple «croire à…» (croire aux esprits, aux fantômes, etc.)
Les juifs anciens, par exemple, croyaient en de nombreux dieux, de nombreux esprits, mais ce que Jéhovah leur a demandé, c'est de n'avoir foi qu'en Lui, de respecter le pacte symbolique existant entre le peuple judaïque et le dieu qui les avait choisis (ce qui ne leur apparaissait pas forcément comme une bonne nouvelle...)
On peut croire AUX fantômes sans avoir foi en eux, c'est-à-dire sans LES croire (les considérer fourbes et mauvais, ne pas se sentir liés à eux par un pacte ou un engagement quelconque) ..et dans un cas inverse, plus délicat mais crucial, on peut croire (avoir foi en) X sans croire À X.
C'est le cas du grand Autre, l'ordre symbolique, l'instance du langage, le grand Autre "n'existe pas", il n'y a pas de grand Autre substantiel, seulement un ordre virtuel, une fiction partagée, nous n'avons pas à croire À LUI pour LE croire, pour nous sentir liés par quelque engagement symbolique, c'est ce qui se passe, par exemple, lorsque nous "donnons notre parole".
C'est pourquoi, dans le cas de la «croyance à», qui est IMAGINAIRE, la croyance se voit toujours déplacée, (ce n'est jamais "moi qui au crois" à la première personne du singulier, me montrant prêt à assumer une croyance, la nécessité de la fiction d'un autre, un "sujet supposé croire" - à ma place! - s'impose toujours...) alors que dans le cas de la foi SYMBOLIQUE, l'engagement à la première personne du singulier est obligatoirement assumée sur le mode performatif: je sui(t)s ce que je (me) di(t)s, et je ne suis rien d'autre que ce que "je" (l'Autre) me dit(s).
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latenightgirlies · 5 months
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En ce monde qui est vôtre, quatre choix vous seront offerts. Le mauvais ordre en personne ? Souhaiterez vous tout refaire, en mieux ? Rêver mieux, rêver d'être heureux ? Au contraire, vous en foutre de tout ? L'avenir est entre vos mains.
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oceanartwork · 5 months
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PBS "mauvais ordre"
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There, it's finally done! I know It's been a long time and I apologize for letting @kofantiktok waiting long.
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sous-le-saule · 8 months
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Les ailes d'Icare
(Le musicien fantôme, épisode 4 – parce qu’au point où j’en suis…)
- L’Icare ?
- Ne vous avisez pas de critiquer le nom de mon bateau.
- Disons que je m’étonne. Je croyais les marins superstitieux et ce nom ne semble pas de bon augure.
- Parce que vous ne prenez en compte que la fin du mythe. La morale, et non le symbole.
Je lance au capitaine un regard interrogatif et il me jauge un moment avant d’expliquer :
- La liberté. L’audace.
- C’est tout de même son audace qui le mène à la noyade.
Il a l’air déçu.
- Je me disais que quelqu’un qui se lance à la poursuite d’un bateau fantôme pourrait comprendre, mais je vois que vous êtes comme tous les bourgeois.
Je suis toujours sur le quai et je n’ai pas l’intention de me quereller avec l’homme qui pourrait me refuser l’embarquement, mais tout de même, je n’aime pas son ton méprisant.
- Ce qui veut dire ?
- Que votre bonne société a horreur de l’audace. Si on vous écoutait, tout le monde resterait sagement à quai, parce que c’est plus prudent. La prudence, c’est avec ça qu’ils vous enferment. Qu’ils vous empêchent de découvrir le monde. Icare s’est libéré. Et avant de mourir noyé, il s’est senti vivant. Si vous croyez que son nom est un mauvais présage, c’est que vous ne comprenez rien.
Il a haussé la voix sur la fin de sa tirade et je vois bien, à présent, qu’il regrette d’en avoir tant dit. Il me tourne le dos brusquement et monte à bord, me plantant là avec mes volumineux bagages et des pensées non moins encombrantes.
Ce n’est que deux heures plus tard, une fois mes affaires installées dans ma cabine avec l’aide du mousse, que je recroise le capitaine sur le pont. Nous quittons le port et il donne des ordres pour hisser les dernières voiles. L’Icare fait un bond en avant et file joyeusement vers le large.
Je regarde la ville s’éloigner rapidement, avec un sentiment d’exaltation comme seule la musique sait m’en donner. Je m’étonne de ne ressentir aucune angoisse à la perspective des dangers qui m’attendent. Juste une étrange sensation de légèreté, comme si je venais d’ôter un lourd manteau d’hiver.
J’admire les voiles claires claquer dans le vent. Álvarez vient se placer à mes côtés, levant la tête lui aussi.
- Magnifique, hein ?
Sa voix a perdu toute son amertume précédente.
- Il existe une autre version du mythe, qui raconte que Dédale et Icare ont fui la Crète en bateau et que Dédale a inventé non pas des ailes, mais les voiles.
J’avais oublié cette version moins connue et, si je suis surpris qu’il la connaisse, je n’en montre rien, de peur de le vexer et de ruiner sa bonne humeur retrouvée.
- De sorte que ces voiles sont nos ailes ! dis-je avec un enthousiasme non feint.
Je l’observe du coin de l’œil hocher la tête avec un sourire. Nous restons un moment sans parler, baignant dans la lumière du matin et le vent chargé d’embruns, puis j’ajoute, d’un ton appréciateur :
- Un nom doublement symbolique, donc. Vous aviez raison. L’Icare est un excellent nom pour un bateau.
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lepartidelamort · 3 months
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« Il y avait eu des manifestations presque tous les jours pendant le mois de janvier 1934. (…) Pourtant, l’habitude aidant, on ne pensait pas que le 6 février serait plus grave que d’autres journées. (…)
À onze heures et demie, en sortant du théâtre, un spectacle singulier nous arrêta soudain : à l’horizon, quelque chose de lumineux dansait, au-dessus des têtes, semblait-il. Nous regardions sans comprendre ce feu balancé et noir : c’était un autobus, au Rond-Point, que l’on renversait. Et soudain, comme nous avancions, une foule énorme reflua soudain sur nous, des automobiles chargées de grappes d’hommes et de femmes roulèrent à grands sons de trompe, de vieilles dames se mirent à courir, les jambes à leur cou. Nous comprîmes que ce n’était pas une manifestation, mais une émeute.
Il y avait longtemps que Paris n’avait pas vécu une nuit pareille. Des milliers de gens, cette nuit-là, ne se couchèrent pas, ils erraient dans le vent froid, tout le monde se parlait, les ouvriers, les bourgeois, et des hommes disaient :
– Nous reviendrons demain avec des grenades.
Et il n’y avait plus d’opinions, et les communistes s’accordaient avec les nationalistes, et le matin l’Humanité avait publié un appel pour demander à ses troupes de se joindre aux Anciens Combattants. Une immense espérance naissait dans le sang, l’espérance de la Révolution nationale, cette Révolution dont le vieux Clemenceau avait dit qu’elle était impossible "tant que des bourgeois ne se seraient pas fait tuer place de la Concorde".
Elle se formait à travers cette nuit tragique, où couraient les bruits les plus divers, la démission du Président de la République, l’annonce de centaines de morts, la griserie, la colère, l’inquiétude. Au Weber, les blessés étaient étendus, et Mgr de Luppé, avec ses ornements épiscopaux, venait les bénir. Le couple divin, le Courage et la Peur, comme l’a écrit Drieu la Rochelle qui a si bien senti cette nuit exaltante, s’était reformé et parcourait les rues.
Aujourd’hui, nous pouvons penser que le 6 février fut un bien mauvais complot. Ces troupes bigarrées, jetées dehors sans armes, écoutaient leur seul instinct et non pas un ordre précis. Au centre, où aurait pu se trouver une direction, il n’y avait rien. On saura peut-être plus tard les négociations, les entrevues, auxquelles s’étaient décidés quelques chefs, dans les jours qui avaient précédé, ou ce jour même. Mais la foule les ignorait, et la suite montra bien que tout était vain et mal préparé.
Au matin du 7, Paris lugubre comme nous ne l’avons jamais vu, les marchands de journaux assiégés (beaucoup de feuilles n’avaient pas eu le temps d’adopter une version officielle des événements, donnaient leur première page à la majorité de la Chambre), on apprenait peu à peu la démission du ministère, et, contradictoirement, les perquisitions ou les enquêtes auprès des chefs nationalistes. L’après-midi, comme j’étais seul à Mil neuf cent trente-quatre, Paul Bourget me téléphonait pour me demander s’il était exact que Maurras était arrêté : c’est la seule fois où je l’ai entendu, il avait une voix essoufflée où tremblaient des larmes.
Mais déjà on annonçait l’arrivée du pacificateur, de M. Doumergue, ancien président de la République, dont le sourire était aussi célèbre que celui de Mistinguett. Le régime usait de l’un de ses vieux tours favoris.
C’était fini. Le 9, les communistes essayaient encore de sauver au moins la Révolution sociale. Jacques Doriot, chef du "Rayon communiste de Saint-Denis" lançait sur la gare du Nord de rudes garçons sans peur, qui tombaient sous les balles de la police. Mais déjà la pègre envahissait Paris, le 12 serait sa journée, tout était oublié de l’unanimité sociale et nationale.
Quelques jours plus tard, en ouvrant les journaux, on découvrait qu’à la veille de déposer dans l’affaire Stavisky, un magistrat, M. Prince, était trouvé mort sur une voie de chemin de fer près de Dijon, au lieu-dit de la Combe-aux-Fées. Là encore, il suffit de se reporter au moment même pour se rappeler l’unanime sentiment des Français : M. Prince avait été assassiné. Mais cet assassinat mettait en cause trop de gens, trop de seigneurs du régime. Au bout de quelques jours, on n’y comprenait plus rien, la thèse du suicide paraissait la plus forte, les experts se disputaient, les rapports de police remuaient d’étranges boues, et la mort du malheureux magistrat allait rejoindre dans l’ombre les autres morts mystérieuses de la IIIe République, de Syveton à Almereyda, à Maginot.
De ces querelles énormes, la France sortait irritée, sombre et prête, semblait-il, à toutes les aventures, – y compris les plus belles. Henri Béraud publiait dans Gringoire un admirable article sur "le Fusilleur" Daladier, et les journaux allemands annonçaient : "L’aube du fascisme se lève sur la France."
Pour nous, nous n’avons pas à renier le 6 février. Chaque année nous allons porter des violettes place de la Concorde, devant cette fontaine devenue cénotaphe (un cénotaphe de plus en plus vide), en souvenir de vingt-deux morts. Chaque année la foule diminue, parce que les patriotes français sont oublieux par nature.
Seuls les révolutionnaires ont compris le sens des mythes et des cérémonies. Mais si le 6 fut un mauvais complot, ce fut une instinctive et magnifique révolte, ce fut une nuit de sacrifice, qui reste dans notre souvenir avec son odeur, son vent froid, ses pâles figures courantes, ses groupes humains au bord des trottoirs, son espérance invincible d’une Révolution nationale, la naissance exacte du nationalisme social de notre pays. Qu’importe si, plus tard, tout a été exploité, par la droite et par la gauche, de ce feu brûlant, de ces morts qui ont été purs. On n’empêchera pas ce qui a été d’avoir été. »
Robert Brasillach, Notre avant-guerre, 1941
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« 21 mars 1946. Hier nous avons lu à haute voix les poèmes de Robert Brasillach. Tout le monde avait la larme à l’œil. Nous étions écrasés par ces choses prodigieuses, tremblants d’émotion et de rage. Jamais encore, de ma vie, une œuvre poétique avait provoqué en moi pareils tressaillements. Alors, on passe aux autres, à ceux qui ont permis que Robert ne soit plus. Comme il est dit dans Macbeth : tous les parfums d’Arabie ne suffiront pas à laver cette tache de sang. »
« 13 avril 1946. Trois mois et un jour que je suis à Fresnes. (…) Hier les nouveaux jurés, les "bons" jurés qui ont remplacé les méchants des mois révolus ont encore condamné à mort deux policiers dont le crime est d’avoir fait consciencieusement leur devoir. On les y reprendra, les Français, à faire leur devoir, à obéir au gouvernement, être fidèles et loyaux. Puisque désormais, le fin du fin du civisme est de déserter devant l’ennemi ou de s’insurger contre le chef de l’État. Puisqu’on fait juge de mon manque de patriotisme un Ukrainien. Puisqu’on confie à un Letton le soin de rédiger (même pas en français) le monstre qui va servir de constitution à la IVe République. Puisque les tortionnaires du maquis ont décidé une bonne fois pour toutes que les nazis – et seulement les nazis – ont le monopole des tortures. Puisqu’on n’a indulgence et compassion que pour les pourris de la Collaboration, pour ceux qui n’ont marché que pour le tric et qu’on envoie au poteau systématiquement, les purs, les durs, les gonflés, les idéalistes. Puisqu’on flingue Robert Brasillach et qu’on souille les rues de Paris du nom de Mandel. Puisqu’on acclame Marty et qu’on accable les marins qui voulaient conserver une flotte à la France. But who cares ? comme disait Ruth, sophistique. Moi, je m’y intéresse encore un petit peu. Ça serait vexant que mes persécuteurs ne fussent que médiocrement infâmes et modérément imbéciles. Mais ils sont complets. Je les aurais faits sur mesure qu’ils ne seraient pas autrement. »
« 13 juin 1946. Je viens de lire un roman "existentialiste" écrit par la propre femme de l’héroïque M. J.-P. Sartre [Simone de Beauvoir]. Ou plutôt j’en ai lu 200 pages et je n’ai pu aller jusqu’à la 400e et dernière. Comment qu’ils sont ces messieurs-dames des Lettres de la Résistance ! Coucherai-je ? Ne coucherai-je pas ? Coucherai-je complètement ou un petit peu ? Ou sur les bords ? Ça ne te fait rien, surtout, ma chérie, que je couche avec ta petite copine ? Si ça te fait quelque chose, n’hésite pas à me le dire. Moi tu sais ça ne m’amuse pas. Mais la pauvre enfant ça l’aidera à se "réaliser". Et si ça te permet de te "réaliser" tu peux, toi aussi, coucher avec elle. Car le tout est de se "réaliser". Et pour se "réaliser", il faut coucher en long, en large et en travers, à pied, à et cheval et en voiture, dans le métro et sur la tour Eiffel. Etc. Etc. Un pays qui fusille Brasillach et qui met au pinacle une pareille littérature est assuré des plus glorieuses destinées. En somme tout va bien. Bien content de penser que les enfants grandiront loin de l’existentialisme et de ces fier-à-bras tondeurs de femmes. »
« 28 mars 1947. Je reprends ce cahier après des semaines d’interruption. Parce qu’il faut tout de même que j’exprime ma rage quelque part. Parce que tout le reste, je le dis à Fernande tous les jours. Parce que ce soir l’amiral de Laborde arrive à la cellule 77. Parce qu’on a condamné à mort, de sang-froid, sadiquement, sans l’excuse de la passion, un des plus glorieux marins français. Parce qu’on a revêtu ce héros d’une défroque de singe savant et emprisonné ses chevilles dans les fers des réprouvés. Parce que le pays qui tolère ça, qui approuve ça, se situe au-dessous de la plus barbare des tribus canaques. "Mon pays me fait mal", écrivait Robert Brasillach. Lui, du moins, il n’a pas vécu pour voir cette dégringolade dans l’ignominie, dans l’abjection. Le pays lui faisait mal pour bien peu de choses... » « 28 mars 1947. Je reprends ce cahier après des semaines d’interruption. Parce qu’il faut tout de même que j’exprime ma rage quelque part. Parce que tout le reste, je le dis à Fernande tous les jours. Parce que ce soir l’amiral de Laborde arrive à la cellule 77. Parce qu’on a condamné à mort, de sang-froid, sadiquement, sans l’excuse de la passion, un des plus glorieux marins français. Parce qu’on a revêtu ce héros d’une défroque de singe savant et emprisonné ses chevilles dans les fers des réprouvés. Parce que le pays qui tolère ça, qui approuve ça, se situe au-dessous de la plus barbare des tribus canaques. "Mon pays me fait mal", écrivait Robert Brasillach. Lui, du moins, il n’a pas vécu pour voir cette dégringolade dans l’ignominie, dans l’abjection. Le pays lui faisait mal pour bien peu de choses... »
Pierre-Antoine Cousteau
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lalignedujour · 6 months
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Il commençait à éplucher une mandarine, puis il avait la flemme et il la coupait grossièrement en deux pour la manger comme ça direct avec la moitié de la peau.
Il a passé ses trois mois de voyage à jamais pisser dans des toilettes à eau. Seulement, en ville, y a pas de toilettes sèches, et pas question pour lui de pisser sur du bitume. Il voulait pisser dans de l'organique. Question de principe. Il finissait toujours par trouver un coin de verdure, mais le plus souvent, il se retenait beaucoup, il avait carrément mal tellement il s'était retenu. Au bout d'un moment, il était moins exigeant, il se cachait à peine, en cherchant bien, on le trouvait. Le plus dur, c'était dans les trains. Cet été-là, il a pas mal marché autour des gares avec son sac 70 litres, il a contourné des poubelles, des barrières de parking, des amas de ferraille, pour pouvoir pisser dans des terrains vagues de gare. Ça a été la couleur de son voyage, plus que les monuments.
Il mettait son casque audio pour pouvoir se trémousser, remuer ses hanches sur le quai. Il n'y avait pas de musique dedans, mais il voulait juste danser et chantonner sans se faire virer de la gare.
Elle aimait pas ses jambes, alors elle les ignorait. Elle passait parfois toute une journée à les ignorer.
A 47 ans, elle s'est mise au judo. Tout le monde respectait ça. Quand on saluait par ordre de ceinture, t'avais Stéphanie entre Louna (5 ans) et Titouan (4 ans). Tout le monde respectait, oui, mais personne comprenait. C'était curieux, pour les autres, de faire du judo juste pour se faire plaisir. Bien-sûr que tout le monde ici n'allait pas faire les JO. Mais il y avait quand même cette perspective de dépasser le maître. Et là, pour Stéphanie, ce serait compliqué. Il y aurait quoi sur sa tombe ? Une ceinture orange ?
Elle parlait tout le temps des mêmes histoires. Mais avec des mots différents et toujours le même enthousiasme. Elle disait des choses différentes sur ces mêmes histoires, alors ça allait. Elle parlait de ce film ni bon ni mauvais mais tellement intriguant qu'elle l'avait vu deux fois. Elle parlait de la fois où à la sortie zoo de l'école, un gamin avait un tupperware avec plein de levure de bière. Avec le vent, elle se prenait toujours un peu de levure de bière dans le visage, à chaque cuillerée. C'est seulement après le repas qu'elle a capté qu'elle en avait plein les cheveux.
Elle parlait de la fois où sur le parvis de la gare, elle avait vu un gars courir pour trouver un endroit où pisser. Ça arrive d'entrer dans une gare en courant ; plus rarement d'en sortir.
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alexar60 · 1 year
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L’enfant des fées (3)
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Les deux premiers épisodes sont disponibles ici.
Malgré le tonnerre, Louis oublia sa vie dans ses pensées. En fermant, les yeux, il revivait une journée, un beau dimanche passé à la campagne. Il marchait avec Armande à ses côtés. Son épouse, habillée d’une longue robe et d’un grand chapeau, ne sortait jamais sans une ombrelle. Elle aimait ce paysage viticole du sud de Nantes. Ils marchaient presque main dans la main, tels des adolescents amoureux transis.
Le jeune commissaire de police entendit, plus loin, des enfants jouer. Le sourire apparut sur le visage boueux du soldat fatigué. Il se souvenait d’Henriette, son ainée. Elle ressemblait énormément à sa mère avec la même forme ovale du visage, les mêmes yeux bleus et un sourire identique. Tout le monde disait qu’elle sera le portrait craché de sa mère quand elle sera plus vieille, jusqu’à avoir son caractère trempé. Ce jour, elle s’était faufilée en compagnie de son petit frère dans les vignobles. Ils couraient, jouaient, un peu déçus de ne pas trouver de raisin à picorer.
-          Jules, cesse de te rouler à terre. Tu salies ta chemise, cria Armande.
Mais le garçon se fichait complètement de ressortir tout crotté. Il frotta ses genoux poussiéreux, puis il repartit rejoindre sa sœur. Leur père rit. Il taquina tendrement sa femme pour sa manière de se faire respecter. Elle soupira en levant les épaules. A son regard, Jules passerait un mauvais quart d’heure en rentrant à la maison.
Les craquements dans le ciel devinrent de plus en plus intenses. Il était noir, mal éclairé par des étoiles filantes qu’on pouvait distinguer dès que la fumée se dissipait. Mais elle ne se dissipait jamais. Il entendit quelques voix tremblantes autour de lui. Une prière…des bruits de pas…Un ordre…Alors, Louis retourna dans son passé.
Blandine était magnifique avec un nœud rose dans les cheveux. Elle ne comptait pas encore un an de vie et restait assise dans le landau poussé par la nourrice. C’était une fille de paysan, venue à Nantes pour échapper à la dure vie des champs. Marie-Anne avait choisi Nantes plutôt que Paris contrairement à ses amies. Louis se doutait que c’était pour accompagner un amoureux, un gars des chemins de fer. Elle était plutôt jolie, si ce n’est cet affreux accent breton.
Peut-être parce qu’elle était la plus jeune, ou parce qu’elle lui ressemblait, la dernière de ses enfants restait sa préférée. Sa petite pupuce, comme il aimait l’appeler. Elle souriait tout le temps, elle voulait qu’il la porte chaque fois qu’il approchait de son landau. Alors, il s’amusait à faire des grimaces. Ce jour-là, il avait surpris sa belle-famille, en donnant la bouillant à sa fille. « Nourrir les gamins reste une affaire de femmes ! », avait balancé son beau-père.
Une pluie d’explosion réveilla Louis. Il était au milieu d’une tranchée. Ils étaient tous à attendre, le dos collé contre les sacs de terre. Ils tremblaient, se passant les bouteilles de pinard pour se donner du courage. Louis regarda son supérieur. Ce dernier surveillait sa montre, il porta un sifflet à la bouche. Avec son rôle de commissaire de police, il aurait dû être lieutenant comme lui. Mais le rapport d’un juge le dégrada au rôle de sergent.
Il connaissait la cible, il savait où foncer. Surtout, il savait ce qu’il y avait en face. Son voisin tendit une bouteille. Alors, il fit comme tout le monde, il but une gorgée de ce picrate. Puis il pensa à sa famille. Il pensa de nouveau à Armande, à ses caresses quand ils faisaient l’amour. Il se souvint du goût de ses baisers sur la bouche, oubliant ainsi celui du mauvais vin. Il pensa à Henriette. Il se rappela bêtement d’une histoire pour la faire dormir. C’était un conte de fées. Il pensa à Jules et au jour où il apprit à jouer du cerceau. Il pensa à Blandine. De son jour de naissance…de l’immense douleur, du visage en sueur de sa femme allongée sur le lit conjugal. Il se rappela qu’il s’est senti petit et fragile lorsqu’il prit sa fille dans les bras. Il n’avait pas connu ce bonheur pour les deux premiers. Il n’était pas présent à leur naissance.
Soudain, le silence ! C’était pour très bientôt! Puis, un long sifflement déchira les cœurs. Les poilus se jetèrent sur les échelles. Les agneaux partaient à la boucherie !
Les hommes tombaient, fauchés par la mitraille, avant d’avoir atteint la première ligne de barbelés. Louis réussit ce miracle. Il s’allongea à côté de cadavres en putréfaction, oubliés lors des charges précédentes. Il y avait des français, des allemands…des corps dans de sales uniformes troués. Le fil remua subitement avant de bouger.
-          Aide-moi, cria Marcel étendu à sa gauche.
A l’aide d’une tenaille, Son compagnon coupa le fil tenu par Louis. Ses mains sentirent les piques égratigner sa peau. Il prit ensuite une grande inspiration avant de se lever. Il aperçut l’objectif. Alors, il courut à côté de Marcel et d’autres camarades. Il courut en oubliant sa famille, en pensant à survivre. Les mitrailleuses continuèrent leur massacre.
Il était devant eux, à attendre les bras en l’air. La statue était tout ce qui restait du calvaire. Avant la guerre, il régnait au milieu d’un croisement de routes. A ce moment, il n’était plus qu’une pâle copie de statue grecque amputée de quelques membres. Le Christ attendait tel un cul-de-jatte qu’on l’aide à quitter cet enfer. Enfin, Louis arriva à sauter dans un trou à côté de l’idole, sans se soucier de possible présence de gaz moutarde. Puis, il attendit parce qu’il n’était pas possible d’aller plus loin.
L’objectif ne pouvait être atteint. Soudain les allemands arrêtèrent de tirer. Il entendit crier. Il reconnut le sifflet du lieutenant et sa voix qui répétait: « retraite ! »
-          Tout ça pour ça ! ragea-Marcel situé dans un autre trou.
Et le tonnerre retentit ! Des sifflements précédèrent les explosions. L’artillerie des poilus visaient tant bien que mal les tranchées allemandes. Dès lors, Louis comprit que les vert-de-gris étaient en train de contre-attaquer. Il porta son fusil contre sa poitrine, et il pria en observant la statue au-dessus de sa tête. Il espérait juste une chose : pas de corps-à-corps.
L’artillerie décimait l’ennemi qui ne réussit pas non plus à franchir leur première ligne de barbelés. Les soldats demeurèrent coincés dans le no man’s land à attendre que cela se passe. Les bombes fusèrent, elles éclatèrent sans se soucier de la couleur de l’uniforme. Elles tuèrent dans les deux camps. Et Louis attendait son tour.
Le bombardement dura une quinzaine de minutes. Le silence s’imposa tout à coup. C’était un silence glacial qui ne dura pas car les appels à retourner dans leur base, les râles des mourants, les cris des blessés graves réalisant avoir perdu un morceau…tout incita Louis à retourner dans ses souvenirs. Il voulait embrasser sa femme. Il rêva de voir ses enfants grandir. Il espéra tenir le bras d’Henriette, lorsqu’elle entrera habillée d’une magnifique robe de mariée dans la basilique Saint Nicolas. Il imagina Jules en bon avocat ou politicien. Et chose étonnante pour son époque, il vit dans un flash que Blandine deviendrait la future Marie Curie.
Il réalisa qu’une grande lumière venait de l’éblouir. Aussitôt, il ferma les yeux puis les cligna les paupières cherchant à retrouver la vue rapidement. Lorsqu’il reconnut le christ, il entendit d’étranges petits bruits. Cela semblait venir de la terre, comme des grignotements, comme si on creusait la terre. Il écouta plus attentivement et crût discerner quelques voix…Des petites voix dont il n’arrivait pas à comprendre la langue.
Quelque-chose surgit tout-à-coup en tombant dans le trou. Il brandit son fusil pointant sa baïonnette pour se défendre jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il s’agissait d’un français.
-          Vous n’êtes pas blessé, Sergent ? demanda le seconde classe.
-          Non, juste mon orgueil ! répondit-il.
Les deux hommes retournèrent dans la tranchée en courant. Personne ne tenta de les empêcher car en face, ils faisaient de même, ramassant au passage des blessés. Le lieutenant, le visage couvert de boue commençait à recenser les restes de sa section. La mine triste, il passa, devant le sergent Louis Macé. Ce dernier n’eut aucun mot. Il ne le salua pas non plus. Il préféra retourner dans ses souvenirs.
Alex@r60 – mars 2023
Photo : Le Christ des tranchées de Neuve-Chapelle.
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claudehenrion · 8 months
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Du monothéisme polymorphe... et autres dérives folles...
Un des problèmes récurrents de notre temps touche à une perception simpliste de l'Histoire du monde : au premier coup d’œil, on pourrait penser que l'évolution de l'humanité se résume à un lent passage de l’animisme au polythéisme, puis du polythéisme au monothéisme, pour aboutir à l’athéisme. Cette impression, largement partagée car elle pourrait presque avoir l'air vrai, a pourtant ceci de très particulier que l'athéisme, ce stade soit-disant terminal d'une évolution ainsi caricaturée, est impossible en tant que tel –nous allons le montrer.
Le monde moderne est secoué par d'étranges maladies... qui ne courent aucun risque de nous être un jour présentées comme de nouvelles ''pandémies'' : ce mot autrefois bien défini signifie depuis peu : ''comportement absurde inventé au service de causes indéfendables décidées par des instances dirigeantes'' . Celle qui nous intéresse aujourd'hui se rattache plutôt à la dérive organisée du sens des mots et à la volonté de certains de détricoter ce qui constitue une civilisation, base incontournable de toute humanité.
Après avoir passé presque 3 siècles à bâtir des pyramides d'analyses incertaines produisant des bobards certains, et à nous expliquer que le catholicisme était trop ceci ou pas assez cela, le grand courant d'air dit ''des Lumières'' s'est réclamé... non de l'athéisme, mais d'un déisme prétendu naturel en réalité assez franc-maçon. Et nos élites politiques, sous prétexte de rendre le monde ''sans dieux'', ont inventé un monde ''monothéiste, mais autrement''. Nos aveugles ont fait perdre son ancienne influence à toute présence divine dans l'imaginaire occidental au profit de cataractes –parfois ravageuses, souvent mortelles, toujours néfastes-- de faux dieux pervers et narcissiques, sans cesse occupés à nous perdre en tant qu'humanité, à coups d'idées abstraites mortifères, de grands principes qui n'en sont pas, de vocables dénués de tout sens et de tout bon sens, et de constructions de l'esprit en forme d'usine à gaz.. A l'arrivée, on a échangé un Dieu plein d'espoirs contre des dieux pleins de vide !
Pour beaucoup de nos contemporains, Dieu serait mort, puisqu'on les a persuadés que Nietzsche affirmait l'avoir tué (ce qui est faux : il le déplorait au lieu de s'en réjouir !) et qu'on vit très bien sans lui (ce qui est parfois vrai...). Mais très peu de nos contemporains se rendent compte qu'ils ont tourné le dos à un Dieu pas méchant et plutôt ''chic type et bon copain'', en faveur de hordes de faux dieux intrinsèquement sectaires, intransigeants, exigeants, anthropophages et liberticides : le dieu-Progrès, le dieu-Climat, le dieu-Anti-racisme, le dieu-CO², ou ''Tout électrique'', le dieu-Féminisme, le dieu-Ecologie dénaturée, voire, pour les plus touchés, le ''dieu (?)'' Zélansky, etc... Ces faux dieux anthropophages vous ostracisent si vous vous écartez de leurs rites, pourtant stupides quand ils ne sont pas mortels. (en France, le refus d'obéissance à des ordres contre nature vous ''suspend'' de tout travail et de toute vie sociale). Or on nous en invente sans cesse de nouveaux, tous mauvais, tous mortifères, et tous ''sans existence démontrable''... mais tous exigeants, méchants, pas sympathiques, menaçants, clivants, extravagants... et inutiles –au mieux.
La saturation ès-fausses bonnes idées est telle que nous ne voyons même plus la folie qu'est la myriade de faux ''dieux'' qu'on nous somme d'adorer, tous hostiles à notre condition humaine, tous dangereux pour le futur de nos enfants, tous mortels à court terme, et pour cause : ils n'existent pas, ne sont rien, n'apportent rien, mentent sur tout ! Par exemple, l'athéisme, seul recours des nuls –outre le fait que l'islam (et ''c'est pas rien''!) ne l'admet pas et égorge tous ceux qui le soutiennent... ce qui devrait rapidement diminuer leur nombre !-- est ontologiquement impossible, en vertu d’un raisonnement parfaitement rationnel : si la vie était due au hasard --comme ils le prétendent sans le démontrer--, l’homme n’aurait aucune raison de la souhaiter, ni de la maintenir, ni de la transmettre, ce qui signerait très vite la fin de cet ''Athéisme'' dont nos fausses élites, durablement marquées à Gauche, vantent l'incontournable nécessité, la valeur intrinsèque et la victoire inéluctable, à terme.
En allant au fond des choses, on découvre très vite que notre monde appelle Laïcité le mélange d'un monothéisme caricatural et d'un polythéisme qui n'ose pas dire son nom, dans une sorte de ''athéisme-polythéiste-monothéiste'' (où on adore, à tour de rôle ou en même temps, le Climat, le Vaccin, la mort de Poutine, ou celle de l'homme blanc, le ''genre'', le Métissage d'imaginaires ''droit à'' ou ''droit de''...) –qui ne peuvent apporter que la mort. Mais contre toute intelligence, beaucoup gardent cette impression que le monothéisme ne serait qu’une transition entre le polythéisme heureux et un athéisme réputé triomphant... En fait, un retour au paganisme n'aurait pas été trop grave si la science moderne ne l’avait pas privé de ce qui faisait sa force (l'Olympe, les naïades dans les sources, ou Zeus brandissant la foudre).
Il faut reconnaître que les nouvelles idoles qui nous sont proposées ne sont pas attirantes (progrès, race (sauf blanche), vaccin non vaccinant, guerre des sexes, contraintes contre nature au nom d'un changement climatique sur lequel elles ne sauraient avoir le moindre effet, etc...). Et en plus,  ’'l'idolâtrie n’est jamais plus dangereuse que quand l’idole est unique... comme nous venons d'en faire l'amère et coûteuse expérience avec le covid... qui a même réussi à mettre sous l'étouffoir l'autre idée fixe (et tout aussi fausse) du moment : la responsabilité de l'homme dans les modifications du climat de certaines régions.
Devant ce foisonnement de fausses déités qui se marchent sur les pieds (NDLR : dans la Rome impériale, on comptait quelque 30 000 ''dieux'' –importés de tout l'Imperium romanum. C'est sans doute la cause du collapsus de l'Empire romain... et bientôt, de celui de la civilisation occidentale, dont nous sommes les témoins passifs –et donc complices. Certains disent que ce serait de là que viendrait l'expression ''Ils sont fous, ces romains''. ). Et pourtant, il existe un antidote au foisonnement incontrôlé dont nous souffrons tant, c'est l’humanisme, cette confiance en l’homme.
Cette remarque nous ramène au fameux discours de Benoît XVI à Ratisbonne, le 12 septembre 2006 –dont tous ceux qui ne l'ont pas lu et ne savent rien des sujets évoqués ont, en meute, critiqué chaque mot... et surtout ceux qui ne figuraient pas dans le texte ! Le thème de ce chef d’œuvre de la pensée, loin de se limiter comme on l'a inventé à une supposée critique de l’Islam, parlait de la religion et de la raison, débat rationnel à la racine du droit, dont le fondement est le ''respect envers ce qui est'', cette autre manière de dire : l'Amour. On y lit : ''La liberté telle que la comprend l'Occident et lui seul représentait, récemment encore, une tradition qui remontait au moyen-âge : la Liberté est ce que Dieu dicte à la conscience. Les Lumières n’ont donc pas inventé la liberté, puisque c'est le Moyen âge qui a construit une vision du monde à travers la Bible, qui contient des conceptions implicites sur la liberté''.
Pour en revenir à notre question-du-jour, et puisque les religions sont à la fois semblables et différentes, il n’est pas étonnant que les idées qui les concernent soient confuses, notamment celle de laïcité, que l’on confond souvent avec la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Or l’Etat et l’Eglise n’avaient pas besoin d’être séparés, puisqu’ils n’ont jamais été unis, et ce que nous appelons “séparation” n'a été que l’interruption d’une iso Entente cordiale en forme de coopération. En ce sens, l’Eglise fut la première bureaucratie et elle est devenue étatique en ce qu'elle s’est efforcée de désacraliser le pouvoir des rois au profit d'une prééminence du Divin.
Il y a aujourd'hui 2 types de critiques ou d'inquiétude majeures vis-à-vis des religions. L'une, traditionnelle, consiste à opposer la raison à l'obscurantisme supposé de la foi, et l'autre consiste à s'alarmer du retour sanglant de guerres de religions, même si c'est à la seule initiative d'une seule religion --que l'on n'ose pas accuser. La sacralisation quoi qu'il en coûte de toute idée fausse mais à la mode, est certainement un des facteurs les plus anxiogènes de notre temps. Décidément, il est de plus en plus urgent de rejeter nos a priori et de nous concentrer enfin sur les vrais problèmes !
H-Cl.
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heartstevenson · 1 year
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hello heart Stevenson ! Can you do draw "mauvais ordre" album cover by Lomepal feat dash and dot please ?
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Okay I will after I finish Pac-Man episode 2! Promise! And nice to meet you! 😊
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