Tumgik
#le château de ma mère
mochademic · 4 days
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100 Days of Productivity [Day: 78] || 100 Jours de Productivité [Jour: 78]
time passes in a different way every day. hello & goodbye all at once.
the semester is over for me which means I've officially started full time at my new job. I started full time a couple weeks ago after witnessing the wedding of a wonderful friend, on the day of the solar eclipse, at a castle. I've hardly had the time to properly say farewell [for now] to everyone at home.
while this isn't the first time I've lived away, this is certainly the first time I've come to a place alone. it's both exhilarating & daunting at the same time. especially with the language difference. i've always fancied a different climate & new people, but the homesickness still comes to visit sometimes. my new office is small & my coworkers are all wonderful, so at least there's plenty of company during the day. hopefully soon, I'll be joined by both my partner & my elderly mother who I worry about daily. for now, the nightly video calls will suffice.
paperwork finished
transportation sorted
remote access set up
all emails answered
taxes filed
projects reviewed
currently listening // Ocean - Super Slowed & Reverb by OBLXKQ
le temps passe chaque jour d'une manière différente. bonjour et au revoir en même temps.
Le semestre est terminé pour moi, ce qui signifie que j'ai officiellement commencé à travailler à temps plein dans mon nouvel emploi. J'ai commencé il y a deux semaines après avoir assisté au mariage d'un ami merveilleux, le jour de l'éclipse solaire, dans un château. J'ai à peine eu le temps de dire adieu [pour l'instant] à tout le monde à la maison.
Ce n'est pas la première fois que je vis à l'étranger, mais c'est certainement la première fois que j'arrive seule dans un endroit. c'est à la fois exaltant et intimidant. surtout avec la différence de langue. j'ai toujours eu envie d'un climat différent et de nouvelles personnes, mais le mal du pays vient parfois me rendre visite. Mon nouveau bureau est petit et mes collègues sont tous formidables, alors au moins il y a beaucoup de compagnie pendant la journée. j'espère que bientôt je serai rejointe par mon partenaire et ma mère âgée pour laquelle je m'inquiète quotidiennement. pour l'instant, les appels vidéo nocturnes suffiront.
paperasse terminée
transport réglé
accès à distance mis en place
réponse à tous les courriels
impôts remplis
projets examinés
chanson // Ocean - Super Slowed & Reverb par OBLXKQ
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des-paroles · 8 months
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J'ai 103 ans, je suis en vie, même si je souhaite ne plus l'être. J'ai vécu une décennie incroyable d'événements, et mon histoire parmi l'Histoire fut riche et constructive.
Je suis née dans une famille de propriétaire terrien : un vignoble de St Emilion "La grâce de Dieu", une famille avec calèche, piano et demeure, si belle comme un petit château.
A 18 ans je tombe enceinte, d'un homme qui n'est pas noble, et je ne suis pas mariée. Mise à la porte, je vécue quelques années avec celui qui devint mon mari, eu 3 filles, puis divorçais, une gageure à l'époque, fatiguée et en colère d'être trompée à maintes reprises.
Je fus alors accueillie, dans le presbytère d'un village, avec mes 3 filles, par le curé et celle qui deviendra mon amie, R, croyante au grand coeur.
J'y vécus de longues années, pauvre et travaillant à l'usine, dans des conditions vétustes : 1 chambre partagée à 4 et une petite cuisine, sans toilettes ni salle de bain.
Je continuais ma vie, bon gré mal gré, entourée et aimée, malgré, ou à cause de mon caractère de cochon, dont les miens se moquaient et derrière quoi se cachait une grande tendresse et une résilience aux difficultés de la vie, tenace et têtue.
Regardez, je suis en vie.
(En souvenir de ma grand-mère Yoyo)
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ekman · 4 months
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– Vous souvenez-vous des Fêtes de Noël au château, du temps de la douairière, ma chère grand-mère ? – Si je m’en souviens, Monsieur le Comte ! C’était, avec Pâques, le moment le plus important de l’année. Tout le domaine préparait l’évènement des semaines à l’avance. Les gens disaient “tiens, garde donc cela, mets-le de côté, nous en profiterons à la Noël”. Toutes les fermes sélectionnaient à partir de la mi-novembre ! Les viandes, les foies, les beaux légumes, les conserves... – Et les vins ! Nous visitions les caves avec mon père et mon oncle. Joseph suivait avec son chariot et disposait les cols choisis avec science. Jamais une de brisée ! – Oui, les vins... et les champagne, et les liqueurs pour ces dames ! Vous savez, Monsieur le Comte, le moment le plus émouvant c’était quand toute les familles du domaine, les fermiers, les métayers, les ouvriers des ateliers de Monsieur Charles et même certains journaliers, se rassemblaient dans la cour d’honneur, neige ou pas. – Combien pouvions-nous être alors ? Une cinquantaine ? – C’est monté à plus de quatre-vingt, Monsieur le Comte. – Le discours toujours bienveillant de mon père, ma grand-mère distribuant des babioles aux plus jeunes enfants, l’archevêque qui venait bénir tout le monde, même les communistes ! – Il y avait encore du respect de ce temps, Monsieur le Comte. Les gens avaient leurs idées mais les codes étaient respectés. De l’ordre, de la cohérence, aucune familiarité, juste de la bienveillance. Voilà ce qui tenait le domaine. – Vous avez raison. Il y avait cette équité par delà les opinions, les ambitions, les contrariétés... Le sentiment d’appartenir à une communauté, à une terre, à un monde qui gardait du sens, entre le calendrier chrétien et les saisons, le rythme de l’agriculture, les mariages aussi. Et les décès. Plus personnes ne vient se faire enterrer chez nous, vous avez remarqué ? – Je ne sais pas si l’on a encore le droit, Monsieur le Comte. En tout cas moi...  – Et moi aussi, soyez-en sûr. – Bien. Je vous attends vers 19h30 pour l’apéritif avec votre épouse ?  – Ce sera une joie et un honneur, Monsieur le Comte. – Puis nous dînerons avec mes autres invités et ce sera la messe de minuit avancée à 22h30 par commodité. Ce nouveau curé est déplorable. Il a une photo de François à la sacristie. Posée à côté de La Croix et Télérama. Ça ressemble de plus en plus à une kommandantur, son gourbi. – Oh, Monsieur le Comte... Paix aux hommes de... – De bonne volonté, oui, je sais.
J.-M.-M.
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philoursmars · 5 months
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Je reprends ma série de vieilles photos. Ici les animaux de la ferme !
Domérat (Auvergne) , des oies et des enfants (qui ?)- 1928
Vichel (Auvergne encore), un coq - 1927
idem, des moutons. Un vieux berger barbu (qu'on reverra dans un prochain post), ma mère âgée alors de 6 ans et sa petite sœur qui décéda prématurément d'une méningite. Derrière, on voit ce qui fut longtemps notre maison familiale - 1936
Laps (Auvergne toujours). Des canards et mon frère - 1959
Château-sur-Cher (Auvergne évidemment) , des porcs roses et noirs (quelqu'un connaît-il cette race ?) - 1938
non localisé - mon oncle et ma tante pas rassurée par des porcs - 1949
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frisquette27 · 8 months
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Ben j'y crois pas j'ai fini une histoire qui aurait cru. Je partage le dernier chapitre d'UN PHILTRE SANS PHILTRE et du coup cela me rend un peu triste
UN PHILTRE SANS PHILTRE
Chapitre 5
La sécurité du château était un véritable désastre, la Reine avait pu se rendre aux écuries, emprunter un cheval et sortir du château sans croiser le moindre garde. D’habitude elle rencontrait des difficultés d’orientation pourtant cette fois elle arriva rapidement à se repérer et se rendit à la taverne sans le moindre encombre. Dans la précipitation elle n’avait pas pensé à prendre avec elle une cape pour dissimuler son identité, tant pis si on la reconnaissait, elle rentra la tête haute au culot. Toutes les têtes se retournèrent à son entrée, certains hommes se permirent même de la siffler cependant personne ne semblait la reconnaitre.
« Ben c’est pas commun ça, qu’est-ce que je lui sers à la petite demoiselle ? »
« La petite demoiselle ? » répondit la Reine légèrement choquée par la désinvolture du tavernier
« Pardon, la jolie petite demoiselle ! »
« Jolie ? Bah vous m’avez bien regardé ? »
« Alors ça oui je vous regarde et vous êtes sacrement jolie, ma mignonne »
«Vous allez pas bien, vous voyez pas que c’est la Reine » dit le seigneur Perceval depuis la table derrière Guenièvre « Qu’est ce vous faites là ma Reine ? C’est pas vraiment un lieu pour vous »
« La Reine ? Mais non c’est pas possible tout le monde sait qu’elle est moche comme un poux la Reine et la p’tite là, elle est à croquer »
Le tavernier fixa Guenièvre, il vit son petit sourire et il comprit
« Oh mon dieu vous êtes vraiment la Reine, je suis désolé votre altesse »
« Non mais laissez tomber c’est pas grave » dit-elle tout en s’installant à la table des deux chevaliers « Je veux bien un lait de chèvre s’il vous plait »
« Oui, oui tout de suite ma Reine, je suis navré, je … »
Le tavernier apporta rapidement la boisson à la table tout en continuant à s’excuser platement.
« Seigneur Perceval, j’aimerais m’entretenir avec vous. Pourrait-on s’isoler afin que je puisse vous exposer ma problématique »
A la vue du regard hébété du chevalier, la Reine reformula.
« Je voudrais vous parler seul à seul, allons sur une table à part. Si cela ne vous gêne pas seigneur Karadoc ? »
« Non, moi tant que je mange tranquille mais vous allez lui faire le coup de la cuisine ? Parce que moi je suis dispo pour un autre baiser si vous voulez »
« Non c’est bon ! NON MERCI »
Arthur cherchait désespérément sa femme dans tout le château, il était arrivé à se débarrasser de sa tante et de sa mère, les laissant à la charge de ses beaux-parents. Il retourna au laboratoire ou il trouvât les deux enchanteurs encore en pleine dispute.
« Je vous dis qu’il fallait mettre plus de camomille dedans ! »
« Mais j’en ai mis ! et ça c’est quoi ? »
« Ce n’est pas de la camomille, bon sang vous êtes sensé être un druide non et vous ne savez pas reconnaitre une plante »
Les deux enchanteurs n’avaient pas entendu le Roi rentrait dans le laboratoire. Arthur était agacé, il n’avait pas trouvé Guenièvre et avait espéré qu’elle était retournée auprès des deux imbéciles.
« Avez-vous vu ma femme ? »
Les deux hommes sursautèrent, surpris de voir le Roi à côté d’eux et surtout par le ton rude qu’il avait employé.
« Alors ! »
« On l’a vu plusieurs fois aujourd’hui »
« Mais non espèce de grande courgette, il veut savoir si on sait où elle est maintenant. Désolé sire, elle nous a dit qu’elle partait se reposer après avoir pris la tisane »
« Ce n’est pas ce qu’elle a fait puisqu’elle est venue nous rejoindre dans la salle à manger pour le repas mais depuis je ne la trouve plus »
 « Houlà comment s’est passé votre déjeuner » demanda Elias refrénant un fou rire.
« Disons que cela restera dans les mémoires de certaines » répondit le Roi avec un sourire qu’il ne pût cacher.
« Si elle revient, prévenez-moi »
En se dirigeant vers leur chambre, le Roi croisa des dames de la cour, elles étaient toutes en chemises de nuit, dans tout le château les bourgeoises étaient en tenue de nuit. Ils sont tous devenus fou dans ce château pensa le Roi. Arrivé dans sa chambre, Arthur tomba sur une servante figer au milieu de la pièce avec un plateau dans les mains.
« Qu’êtes-vous fichez ici vous ! »
« J’attends Monsieur ! »
« Quoi ! Mais qu’est-ce que vous racontez ! Vous attendez quel Monsieur ! »
« Le Roi ! »
« Vous m’attendiez ? »
Le roi trépignait sur place, il n’avait pas le temps avec les imbéciles aujourd’hui, pourtant le sort s’acharnait sur lui.
« Ah oui ! C’est vous Monsieur. Bonjour ! Petit déjeuner ! »
Elle posa le plateau sur le lit puis se dirigea vers la porte.
« Machine attendez ! Vous n’auriez pas vu ma femme ? »
« Laquelle ? »
« Comment ça laquelle ? Ma femme bon sang ! »
« Vous avez plein des femmes, non ? »
« Ma femme ! La reine Guenièvre ! »
« Ah Madame du coup ! »
« Oui si vous voulez. Alors vous l’avez vu ma femme ? »
« Oui »
« Alors, où est-elle ? »
La servante tourna sur elle-même tout en scrutant la pièce.
« Elle n’est pas ici ! »
« Non mais ça je le vois ! Vous avez dit que vous aviez vu ma femme et je vous demande où est ce qu’elle se trouve maintenant »
« Ah mais ça je sais pas. Je l’ai vu ce matin »
« Ok laissez tomber, dégagez »
« Angharad doit savoir »
« Oui vous avez surement raison. Et où se trouve Angharad ? »
Nessa se tourna à nouveau sur elle-même, allant regarder jusque sous le lit
« Elle n’est pas ici, non plus ! »
Furieux le Roi repartit en grommelant qu’il était entouré d’une bande de taré plus stupide les uns que les autres.
Par chance il ne mit pas longtemps a retrouvé la suivante de la Reine.
« Vous tombez bien vous ! Où est ma femme ! »
La suivante encore émue fût surprise par l’arrivé du Roi, elle ne lui répondit pas immédiatement ce qui agaça encore plus le Roi.
« Ne me dites pas une connerie du genre que vous n’êtes pas tombé. Où est ma femme ? »
« Veuillez m’excuser Sire, j’avais parfaitement compris votre question, la Reine est partie rejoindre mon fiancé »
« Votre fiancé ! Qu’est ce vous me baragouinez encore ! Vous êtes fiancé, maintenant ! C’est qui votre fiancé et pourquoi MA femme irait voir votre fiancé »
Arthur eut un coup de chaud, la jalousie lui tordit le ventre, pourquoi SA femme irait voir un autre homme.
« C’est le seigneur Perceval »
Arthur se détendit légèrement, ce n’était que le seigneur Perceval, il savait qu’il ne risquait rien, son chevalier lui était fidèle mais en y repensant le seigneur Lancelot avait été le plus fidèle fût un temps.
« Elle m’a dit qu’elle devait absolument lui parler après que je lui ai annoncé que nous nous étions fiancés »
« Et où se trouve votre fiancé ? »
« Il est parti en mission avec le seigneur Karadoc »
« D’accord à la Taverne du coup. QUOI !!ATTENDEZ ELLE EST QUAND MEME PAS PARTIE A LA TAVERNE TOUTE SEULE !! Oh mais c’est pas possible elle va me rendre chèvre celle-là. Elle va m’entendre !!! »
Et sans plus d’explication, Arthur planta la suivante dans le couloir partant comme une furie.
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« Vous avez raison ma Reine, je ne peux pas laisser le Roi comme ça, je suis un chevalier »
Le seigneur Perceval laissa la Reine seule à sa table, il devait discuter avec son acolyte. La Reine observait de loin les deux chevaliers discutaient, discussion qui semblait houleuse. La première étape de son plan se mettait en marche en espérant que la suite tournerait à son avantage. Elle n’avait pas l’habitude de faire des plans, elle n’aimait surtout pas manipuler les gens, d’habitude elle laissait les choses arrivait mais là c’était trop important pour qu’elle ne puisse pas intervenir.
La porte s’ouvrit dans un grand fracas, toute l’assemblée sursauta. Guenièvre fût choquée en voyant son mari débouler dans la taverne, les joues rouges et surtout avec son air renfrogné qui ne présageait rien de bon. Elle comprit tout de suite qu’elle avait des ennuis, elle se glissa discrètement sous la table espérant qu’il ne la verrait pas.  Arthur avait repéré immédiatement sa femme, en quelques enjambés il la rejoignit.
« Vous vous foutez de ma gueule ! Sortez de moi de là ! Ne me prenez pas pour un idiot !»
 Elle sortit toute penaude, et se plaça devant son mari avec un petit sourire mutin
« Qu’est ce vous faite ici ? »
« Non mais carrément ! C’est plutôt à moi de vous demander ce que vous fichez ici ! Dans une taverne pleine de soulard ! Mais vous avez tourné totalement de la carte ! Vous allez pas bien ma pauvre fille ! »
« Ne criez pas ! Je suis juste venu voir le seigneur Perceval »
« Et vous êtes dit tiens si j’allais à la taverne ! Et comment vous avez pu sortir du château sans que personne ne vous voit ? »
La Reine se rapprocha de son mari, s’arrêtant à quelque centimètre de lui. Ils étaient tellement proche que le roi sentait le souffle de sa femme sur son visage, la colère redescendit immédiatement laissant le trouble s’instaurer entre eux. Elle se rapprocha de son oreille et lui murmura :
« Je veux pas dire mais votre château c’est un moulin. Vous êtes ici parce que vous êtes inquiet pour moi. C’est trop mignon »
Elle lui sourit tendrement, Arthur rougit.
« NON, non pas du tout … »
Guenièvre parut déçue.
« Bon d’accord ! OUI j’étais inquiet »
Elle lui sourit posant sa main sur son bras, il lui rendit son sourire. Le cœur de Guenièvre rata un battement, que le sourire de son mari était beau, qu’elle était heureuse de voir ce sourire. Il ne souriait pas beaucoup et c’était vraiment du gâchis.
« Pourquoi vous vouliez absolument parler avec l’autre idiot, cela ne pouvait pas attendre qu’il rentre au château ? » 
« Désolé je me suis laissé emporter, je n’ai pas pu attendre, mais le seigneur Perceval a quelle que chose à vous dire. N’est-ce pas Seigneur Perceval ? »
« Hein ! Ah ouais je reste chevalier, Sire, avec tout le truc de la destinée, je peux pas vous laisser tomber »
« Oui mais moi je préférais que l’on fasse notre clan autonome ! »
«Mais c’est pas vrai vous ne comprenez rien c’est important de servir le Roi Arthur »
« Je suis pas trop chaud pour rester chevalier »
« Faite comme vous voulez mais moi je continu la quête du Graal ! »
« Justement c’est chiant ! Je crois que je vais quand même laisser tomber. Oh ça va ! Ne faites pas cette tête ! »
« Quand on est chevalier, on est chevalier ! »
Le seigneur Karadoc boudait, les deux hommes se toisaient du regard.
« Vous pouvez faire ce qu’il vous plait seigneur Karadoc » dit la Reine « Vous n’êtes pas chevalier »
« Ben si quand même ! »
Le Roi ne comprenait pas la conversation à laquelle il assistait mais il était touché que le seigneur Perceval reste à la table ronde. Il ne l’avouerait à personne mais il avait beaucoup de tendresse pour son chevalier même si parfois il était la raison principale de ses plus grosses migraines.
« Non vous n’êtes pas chevalier, Karadoc » dit la Reine en insistant sur son nom et ne le nommant pas volontairement Seigneur. « Vous n’êtes pas adoubé, vous n’êtes pas dans le registre »
« Hein comment ça adoubé ? »
« Oui c’est le nom de la chevalierisation ! » répondit son compère
« Comment ça il n’est pas adoubé ? Vous êtes sûre Guenièvre ? Vous avez pu louper son nom. »
« Je suis parfaitement sûre. Karadoc, Avez-vous eu une cérémonie avec mon mari ou un autre Roi du royaume de Bretagne ? »
« Le truc avec l’épée ? Ah ben non. Du coup je ne suis pas chevalier c’est ça ? »
« Donc vous pouvez rester à la taverne si vous voulez » insista Guenièvre.
L’homme parut réfléchir intensément, laissant un suspense si intense que toute l’assemblée se figea. En effet, toute la taverne avait suivi l’échange avec grand intérêt.
« Ok. Moi ça me va. En plus on pourra toujours se revoir ici »
« Attendez ! Si vous n’êtes pas chevalier, pourquoi on a fait l’échange d’épouse »
« Parce que vous vouliez épouser Dame Mevanwi » dit la Reine
« Mais NON ! Je ne voulais juste pas le tuer l’autre tâche » répondit le Roi en s’agitant et en pointant du doigt le non chevalier.
« Mais vous l’aimez ! »
« NON, enfin j’ai cru mais non je ne l’aimais pas vraiment »
« Ah donc elle peut donc quitter le château sans que cela vous peine »
« Mais bien sûr ! Je m’en contrefiche, elle peut aller où elle veut ! »
Sa femme se rapprocha à nouveau d’Arthur, elle passa une main dans ses cheveux le faisant soupirer.
« Plus problème alors ? »
« Non plus problème »
Guenièvre passa son bras sous celui de son mari, qui rougit immédiatement.
« On rentre ? »
« Oui on rentre »
De retour au château, Arthur prit la main de sa femme pour rentrer dans l’édifice.
« Que faite vous ? » demanda-t-elle surprise
« Je vous prend la main. Pourquoi je n’ai pas le droit ? »
« Si, si mais c’est que … »
« C’est que quoi ? ça vous gêne ? »
Il allait retirer sa main quand sa femme la lui rattrapa plus fermement.
« Non, non surtout pas »
Elle lui souriait, et quel sourire, il pourrait se damner pour son sourire. Ils se regardaient tendrement, perdu dans le regard de l’autre, ils n’entendirent pas la femme de Karadoc arrivait près d’eux.
« Sire vous êtes là » dit-elle presque affolée, elle fit semblant de fondre en larme
« Qu’est-ce qu’il vous arrive ? » dit Arthur en lâchant la main de sa femme
Elle lui tendit le mot que Guenièvre lui avait écrit, le Roi ne put réprimer un sourire en lisant le contenu de cette lettre, elle était définitivement très drôle sa femme. Il reprit la main de sa femme qui avait déjà reculait prête à partir. Il se tourna vers cette dernière.
« Qu’est ce qu’elle doit se mettre… hum enfin, qu’est-ce que vous lui avait rendu pour reprendre vos termes »
« Le jasmin jaune du jardin » répondit toute penaude sa femme
« Il a été déversé dans mes appartements, il y a des fleurs partout c’est un véritable cauchemar »
Le Roi comprit tout de suite pourquoi sa femme avait fait enlever tout le jasmin, il était d’ailleurs un peu honteux de repenser à la période où il avait fait planter ces fleurs. Il resserra la main de sa femme et répondit de façon désinvolte à la femme de l’ex-chevalier.
« Demander de l’aide auprès des serviteurs pour tout ranger. De toute façon, il faut que vous fassiez vos bagages pour rejoindre votre mari à la taverne »
« Comment …. »
« Votre mari n’est plus chevalier, il ne l’a jamais été d’ailleurs, sur ce, bonne journée et avec ma femme on vous dit aurevoir »
Sur ces mots Arthur entraina sa femme avec lui dans les couloirs, sans un regard envers son ex-amante. Laissé seule, Dame Mevanwi fulminait, elle aurait sa vengeance, elle ne laisserait jamais un tel affront sans conséquence.
Arthur avançait rapidement, toujours la main de sa femme dans la sienne, la trainant un peu. Il voulait s’éloigner au plus vite car il essayait tant bien que mal de retenir le fou rire qui était pratiquement impossible à réfréner.
« Vous marchez trop vite, j’ai dû mal à suivre »
Il l’entraina dans une alcôve, se retourna vivement et spontanément la prit dans ses bras. Choqué par leur proximité, Guenièvre vira au rouge. Son mari lui caressa doucement la joue.
« Vous êtes décidément bien impertinente aujourd’hui, vous lui avait carrément dit de se mettre ses fleurs où vous pensiez » dit-il en lui souriant franchement « D’ailleurs je serais très curieux de savoir à quel lieu vous pensiez »
« Ah mais vous savez parfaitement où ! …dans un vase voyons » répondit elle avec sourire coquin.
« Ah mais oui ! Suis-je bête. C’est comme mon éventuel complexe… »
Elle leva les yeux vers lui, un regard plein de désir, était-ce l’effet de la potion qui la troublait, non bien sûr que non c’était son mari. Elle n’avait pas attendu de prendre une potion pour réaliser que son mari était beau, désirable, au-delà de l’époux qu’elle aimait secrètement, elle le désirait mais avait bien conscience depuis longtemps qu’elle n’avait aucune chance avec lui. Pourtant son amour perdurait et se renforçait avec le temps.
« Finalement vous en avez un de complexe ou pas » lui murmura-t-elle de peur de gâcher la magie qui s’était installé entre eux.
Il la rapprocha de son corps jusqu’à être collé l’un à l’autre, se pencha pour humer le parfum de ses cheveux et tout doucement lui murmura à l’oreille.
« Vous voulez vraiment connaitre la réponse à votre question ? »
Elle trembla légèrement contre lui, posant sa tête sur son épaule.
« Disons que si cela vous intéresse je suis tout à fait dispo à vous montrer que je n’ai pas … »
« Ah mais vous êtes là, qu’est-ce que vous fichez tous les deux, trois plombes que je vous cherche ! Va falloir penser à récupérer votre charmante famille parce que les deux sœurs tape dure j’en ai plein le casque »
Surpris par l’arrivée de Dame Séli, ils avaient reculé vivement, les joues aussi rouges l’un que l’autre.
« Bon vous venez ou je vous fais envoyer une invitation par pigeon ! »
Arthur se ressaisit, se redressant prêt à suivre sa belle-mère.
« Et vous c’est quoi ce cirque aujourd’hui, alors le coup de la bouffe sur l‘autre tartignolle je dis pas, mais alors que vous vous déguisiez et que vous m’envoyer bouler c’est moyen moyen. Et Ah oui c’est quoi cette histoire que sur ordre de la Reine les femmes du château ne sont autorisées à ne porter que des tenues de nuit !!! »
« Ah parce que c’est vous ça aussi ?» demanda son mari en souriant 
La Reine leur fit un sourire à éclairer une pièce dans le noir, leur passant devant la tête haute et tout en partant.
« Et alors, je lance une nouvelle mode, je fais donc participer tout le château, d’ailleurs mère vous n’avez pas respecté le dress code et n’oubliez pas c’est un ORDRE de la REINE »
Cette fois Arthur ne put se retenir, il éclata de rire. Depuis quelques temps il était plus déprimé que d’habitude, aujourd’hui toute cette pression lui paraissait si futile. La potion avait eu un effet révélateur sur sa femme même si elle était totalement désinhibée, incontrôlable, elle montrait sa vraie personnalité, ce qu’elle avait toujours voulu faire ou dire. Ce qu’il voyait lui plaisait beaucoup, sa femme en plus d’être sacrement jolie, était drôle, spontané et surtout elle restait gentille, adorable même. Plus de doute, il décida de tourner définitivement la page de sa vie à Rome et de ce fait il renonçait définitivement au serment qu’il avait pu faire. Le poids lourd qu’il portait sur ses épaules s’envola à l’instant même où il avait formulé dans sa tête sa prise de sa décision.
« Et en plus cela vous fait rire, elle est incontrôlable ! Alors je dis pas, qu’elle s’affirme un peu la gamine c’est pas plus mal mais vous auriez dû voir la tête de votre mère quand elle a découvert les dames en chemises de nuit et surtout par ordre de la Reine. Je pense même qu’elles ont eu peur qu’on les oblige aussi à porter ce genre de tenue »
« Oh Belle maman vous venez de me donner la solution pour les renvoyer gentiment à Tintagel »
« Ah ! Vous devenez intéressant ! Je ne peux pas rater ça ! Monsieur Pendragon qui défi ENFIN sa mère, je ne sais pas qu’elle mouche vous a piqué à tous les deux mais c’est la journée des surprises »
« Allons-y rapidement ! Après je dois retrouver ma femme avant la prochaine catastrophe »
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Guenièvre avait rejoint Angharad, elle lui avait raconté toute sa journée, la prise de la potion et toutes les actions qui en avait découlé.  
« Très honnêtement, Madame, sans vouloir vous vexer mais vous devriez prendre cette potion plus souvent si elle vous libère à ce point »
« Je vais quand même éviter, je pense que le cœur d’Arthur n’y survivrait pas »
Les deux femmes partagèrent un fou rire en imaginant le Roi s’affairait à réparer les bêtises de sa femme.
« Cela a eu du bon cette histoire. Je suis fiancée, l’autre morue dégage du château et à priori d’après ce que vous me racontez, vous vous êtes rapproché de votre époux »
« Je me suis amusée comme une petite folle, mais nous devons nous concentrer sur l’organisation de votre mariage et surtout votre remplacement »
« Mon remplacement, que cela me semble étrange. Vous m’avez dit voir déjà une idée sur la question »
« Oui je pense que Nessa fera parfaitement l’affaire »
« Nessa ! Vous voulez vraiment dire Nessa, celle qui attendez bêtement dans votre chambre. Votre mari va s’arracher les cheveux »
« Oui je sais ! Disons que c’est un petit bonus »
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La journée s’achevait, enfin diraient certaines personnes. Mais pour Elias, quant à lui, il aurait voulu qu’elle dure éternellement, cette journée avait été magique jamais il n’avait autant ri. La Reine avait chamboulé tout le château, pourtant ce qui l’avait plus marqué c’était la réaction du Roi. Il avait quand même foutu dehors sa mère, en fin de journée il avait l’air de s’amuser de la situation. Il fallait absolument qu’il demande à Merlin sa « recette ».
« Dites ! Vous sauriez , comment vous l’avez faite votre potion »
« Laquelle ? »
« Ben voyons celle pour se changer en pigeon ! »
« Ah mais je ne sais pas la faire celle là »
« Mais non gros Dindon, la potion que la Reine à prise »
« Parce que ça intéresse Mooossieur Elias maintenant »
« Disons que cela pourrait être intéressant !!»
« Non mais, c’est que moi, j’ai rien noté »
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EPILOGUE
Dans la chambre royale.
« Je suis vraiment désolé pour aujourd’hui, je crois que je me suis un peu laché »
« Un peu c’est un euphémisme ! »
« Rho..ça vas !Il  y a pas mort d’homme quand même »
« Non mais vous êtes passez à ça de l’incident diplomatique »
Malgré son ton, le Roi ne pouvait réprimer un sourire. Elle lui rendit tendrement. Il pris sa main dans la sienne, le geste la fit immédiatement rougir. Il avait retrouvé sa femme, si timide, mais il sentait bien que la journée avait changé sa femme malgré tout. D’ailleurs cela avait clairement changé leur relation, il avait pris une décision qu’il était prêt à assumer.
« Vous avez vraiment mis votre mère dehors ? »
« Ouais ..mais ça aussi cela risque d’avoir certaines répercussions »
« Oh vous savez depuis le temps qu’elles sont méchantes avec vous, je pense que cela ne peut que leur faire du bien. Et de toute façon finalement qu’est-ce qu’elles voulaient ? »
« Comme d’habitude me faire des reproches mais je vais accéder à une de leur demande et cela vous concerne aussi »
«Moi ! Et en quoi je peux leur être utile ? »
« Disons que nous pourrions continuer ce que vous avez commencé dans le laboratoire »
« Comment ça dans le laboratoire…….Ah oui dans le laboratoire, je vois mais vous savez je connais pas vraiment la suite »
« Cela tombe bien, moi je la connais »
Il se pencha vers elle doucement, posant sa main sur joue tendrement, encore un peu rougissante Guenièvre se laissa guider par son mari, elle ferma les yeux. Alors que leurs lèvres allaient se toucher, il lui murmura.
« Vous me faites confiance ? »
« Plus que jamais »
Et c’est avec un sourire qu’il fondit sur ses lèvres avec l’intention de briser son serment à tout jamais.
FIN
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philcollinsenjoyer · 1 month
Note
Français me manque bien. Il y a quelques années que j'ai pris des leçons et je ne veux pas l'oublier. Tu as quelques recommandations des romans ou poésies? Peut-être romans c'est meilleur parceque je voudrais tout simplement me rappeler beaucoup de mots et lire des dialogues. Bisous 💜
c'est un peu compliqué parce que presque tous mes livres en français sont chez ma mère et ici je lis majoritairement des livres en anglais / écrits par des anglophones . aussi malheureusement je lis majoritairement de la non-fiction pour mon travail, plutôt des livres sur des artistes etc et des livres de sociologie et d'histoire je sais pas si c'est exactement ce que tu cherches. ce que je peux te recommander c'est des livres plutôt simples à lire peut-être destinés à un public plus jeune (comme je connais pas ton niveau de français) et quelques classiques que tu connais sûrement mais que j'ai personellement aimé
comme livres pour plus jeunes j'ai toujours aimé miss charity de mary-aude murail je trouve ça tellement dommage que ça n'a jamais été traduit en anglais de la même autrice j'ai lu plein de fois le tueur à la cravate évidemment c'est moins pour enfants mais c'est facile à lire
quand j'étais plus jeune je lisais presque exclusivement des romans historiques donc je peux te recommander la série garin troussebœuf de evelyn brisou-pellen / les orangers de versailles d'annie pietri / les colombes du roi soleil d'anne-marie desplat-duc je pense pas que c'est de la grande littérature mais j'ai des très bons souvenirs avec ces livres. toujours en romans historiques en ce moment je lis les rois maudits de maurice druon ça a été recommandé par une de mes profs
comme classiques que j'ai lu et que j'ai aimé je peux recommander pagnol c'est à dire la gloire de mon père, le château de ma mère et le temps des secrets et la comtesse de ségur (les malheurs de sophie etc) / l'étranger de camus / antigone de anouilh / les misérables et notre dame de paris de hugo / les liaisons dangereuses de laclos / on ne badine pas avec l'amour de musset / la petite faudette et la mare au diable de sand / quasiment tout molière / quasiment tout maupassant et je peux te déconseiller zola montesquieu balzac et voltaire que je ne peux pas supporter <3
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pedanther · 1 year
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The Count waxes philosophical on the nature of truth:
—N’exagérons pas. M. Andrea se donne seulement le titre de vicomte. —Se donne, dites-vous? —Je dis: se donne. —Il ne l’est donc pas? —Eh! le sais-je, moi? Il se le donne, je le lui donne, on le lui donne; n’est-ce pas comme s’il l’avait?
“Not so fast; M. Andrea only calls himself count.” “Calls himself, do you say?” “Yes, calls himself.” “Is he not a count?” “What can I know of him? He calls himself so. I, of course, give him the same title, and every one else does likewise.”
“Let’s not exaggerate. Monsieur Andrea only awards himself the title of viscount.” “Awards himself?” “As you say.” “So he isn’t one?” “How do I know? He awards himself, I award him, they award him: isn’t that all the same as if he had it?”
The Count knows some delightful people, but which people is it?:
—Avec le vicomte Andrea Cavalcanti, le marquis son père, Mme Danglars, M. et Mme de Villefort, des gens charmants, M. Debray, Maximilien Morrel, et puis qui encore... attendez donc... ah! M. de Château-Renaud.
“Yes, with Count Cavalcanti, the marquis his father, Madame Danglars, M. and Madame de Villefort,—charming people,—M. Debray, Maximilian Morrel, and M. de Chateau–Renaud.”
“With Viscount Andrea Cavalcanti, his father the marquis, Madame Danglars, Monsieur and Madame de Villefort, and some delightful people: Monsieur Debray, Maxmilien Morrel ... and who else? Wait ... oh, yes, Monsieur de Château-Renaud.”
Something puzzles Madame de Morcerf about the Count (it’s the same thing that puzzled her back in chapter 41):
Problème, mon cher comte, problème pour tous, pour ma mère comme pour les autres; problème accepté, mais non deviné, vous demeurez toujours à l’état d’énigme: rassurez-vous. Ma mère seulement demande toujours comment il se fait que vous soyez si jeune. Je crois qu’au fond, tandis que la comtesse G... vous prend pour Lord Ruthwen, ma mère vous prend pour Cagliostro ou le comte de Saint-Germain.
A problem, my dear count, for every one—for my mother as well as others; much studied, but not solved, you still remain an enigma, do not fear. My mother is only astonished that you remain so long unsolved. I believe, while the Countess G——takes you for Lord Ruthven, my mother imagines you to be Cagliostro or the Count Saint–Germain.
An enigma, my dear Count, an enigma for everyone, my mother as will as the rest. As long as the mystery has been recognized but not solved, you will remain an enigma, don’t worry. My mother is only puzzled by the fact that you seem so young. I think, underneath, that whereas Countess G—— thinks you are Lord Ruthwen, my mother takes you for Cagliostro or the Comte de Sainte-Germain.
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aurevoirmonty · 7 months
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 Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins. Il n'est pas nécessaire de le dire aux enfants. »
Marcel Pagnol, « Le château de ma mère » (1957)
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clhook · 2 years
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Un soir on était invité par un ami de ma grand-mère à un grand repas dans un château il y avait que des richous parisiens c'était vraiment une expérience extraordinaire déjà les enfants sont venus nous parler et ils disaient en parlant de mon frère (qui a 26 ans) "lui c'est un ado parce qu'il arrête pas de regarder son téléphone" puis "non mais on est à la CAMPAGNE il faut PROFITER pour être DEHORS" mais quand un des parents leur a proposé de regarder Planes sur l'ipad plus personne disait "gnagna il faut profiter du dehors de la campagne" ensuite on est allés se servir en fromage avec mon grand-oncle et je vous jure qu'il a failli tomber dans les pommes ils avaient fait un massacre par exemple le comté était creusé il restait que la croûte sur les côtés vraiment des sauvages et dernière anecdote un keum s'était ramené avec ses chiens, deux bull terriers qui étaient énormes il nous a dit qu'il vivait en appartement avec eux puis on a demandé leurs prénoms il a dit "elle c'est Padmé..." alors on a dit "ah oui et l'autre Anakin ?" "non l'autre c'est Raoul" mdrrrrr Padmé et Raoul incroyable
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mrlafont · 7 months
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Journées du Patrimoine. Piégé dans cette file d'attente — ma première erreur est déjà d'y avoir cédé, car toute file d'attente est à fuir — où j'ai du supporter pendant une heure les flots de bêtises de cette famille bien de notre temps. Femme qui porte la culotte, mari exaspérant, exaspéré de jouer un rôle qu'il ne supporte plus. La façon que ces parents débiles avaient de parler à leurs enfants, mon pauvre dieu... avec cette autorité malsaine, cette domination bête et méchante qu'ils exerçaient sur eux. "Ça dépendra de tes résultats" et toutes autres sortes de mesquines menaces qui leur rappelaient constamment leur statut d'enfant, donc de leur infériorité et illégitimité à vivre par eux-mêmes. Couple évidement malheureux qui, je suis sûr, faisait bien exprès de raconter leurs futurs vacances et prochaines activités et vie bien organisée et patati et patata et tout ça bien à haute voix et bien sûr l'air de rien. Cons qui se donnent un genre, qui sont terrifiés de mal faire. Et ils font mal, très, très mal. La mère : "C'est quoi que j'ai là ? Ha oui, ce que j'avais ramassé à Pompéi !... Étienne, c'était quel château en Irlande qu'on n'avait pas pu visiter la première fois qu'on y est allé ? Tu regardes pour la Bretagne en octobre ?"... Et toute sortes d'allusions bien ennuyeuses sur ce qu'ils ont fait, vont faire, ont oublié de faire, mais qu'ils feront très certainement la prochaine fois... Et leur organisation de comptable sur les cinq ans à venir à propos des prochaines sorties "pour les enfants". Haïssable, ennuyeux au possible. Une bonne famille de merde comme la France en compte par milliers, millions peut-être. Quel ennui, quel vide, quelle platitude. Ce sont des ventres, ils ne vivent pas. Ils vont voir les choses, bouffent, dépensent dans les souvenirs et reviennent. Leur temps libre, ils regardent ce qu'ils ont acheté, ils continuent d'aller voir les choses qu'ils ont ramenées... Des merdes. Ils leur manquent tout : l'intelligence de l'amour et l'amour de l'intelligence. À fuir.
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moon-girls-stories · 1 year
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~ Shadow And Bones ~ Aleksander Morozova X F!Reader
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Point de vue omniscient :
Lace se tient droite comme un piqué en face du Général Kirigan, la jeune mère a les mains jointe sur son ventre plat, regardant le Général droit dans les yeux.
-Que puis-je faire pour vous, Madame Fell ? Lui demande-t-il avec un fin sourire.
-Je suis venue vous parler de Asteria. 
Kirigan se redresse et bombe le torse sans même y faire attention. Il incline la tête sur le côté et fronce les sourcils. Il s’approche de la bourgeoise résidant à la cour du château.
-Moi et mon mari voudrions l’adopter. Elle serait une Fell. Avec un bel avenir.
-Hors de question. Avec moi, elle est en sécurité.
-Tous les enfants la craignent pour ses dons et se moquent d’elle. Tout le monde à la cour sait qu’elle est une orpheline du bas peuple. Général, si vous voulez vraiment son bien, vous acceptez mon offre.
-Quelle offre ? Je n’y gagne rien. Repartez.
Il lui tourne le dos et se poste à une fenêtre, regardant justement Asteria jouer dehors avec quelques gardes qu’il a envoyés pour la divertir. Lace le rejoint, observant la petite fille de huit ans rire aux éclats. Un fin sourire s’installe sur les lèvres pulpeuse de la jeune femme contrastant avec l’air préoccupé du Général.
-Elle se mariera à l’un des fils du roi et de la reine. Elle pourra devenir reine de Ravka.
Il détourne son regard sur elle, la regardant perplexe à ce qu’elle dit. Elle lui offre un sourire d’autant plus grand.
-Je ne vous l’arrache pas, Général. Tout le monde sait que vous voyez bien plus en elle qu’une simple élève. Mais avec mon mari et moi, elle aura un climat familial et stable. Elle grandira dans l’amour et la protection d’une famille soudée et bienveillante.
-Vous faites cela juste pour que votre famille accède au trône.
-Ne voulez-vous pas qu’elle obtienne du pouvoir ? 
-Là n’est pas mon but principal. 
-Vraiment ? Alors les cours intensif et entraînements répétitifs ne sont pas installés pour la faire gagner en pouvoir ? 
-J’agis pour son bien à elle et pour tous les grisha. 
Sa voix se fait menaçante et ses yeux s’assombrissent de colère. Il la fusille du regard quelques secondes avant de lui tourner le dos, rangeant quelques papiers et cartes traînant sur sa grande table centrale.
-Je pense aussi à elle. Elle sera choyée comme ma descendante directe et les autres enfants et adultes de la cour se verront être forcés de la respecter. Je lui sauve la vie en lui donnant la possibilité d’être la future reine de Ravka. Pensez-y.
Un silence se fait dans les appartements du Darkling. 
-Quittez mes appartements.
-Je vous laisse réfléchir, j’attendrai votre réponse.
Elle quitte les appartements du Darkling la tête haute et l'air assurée, sachant qu’elle a insinué le doute en lui. 
Plus tard dans la journée, Aleksander vient chercher la petite Asteria dans sa chambre alors que les dames de chambre venaient tout juste de finir de la préparer pour aller au lit. En le voyant entrer tel une furie, elles se courbent en avant puis sortent en souhaitant bonne nuit à Asteria. Aleksander se met assis sur le matelas de qualité de la petite, l’invitant la seconde d’après à s’installer auprès de lui.
-Que penses-tu de la famille Fell ?
-Les garçons sont gentils. Mais un peu bête quand même.
-Et Madame Fell ?
-Lace est très gentille. Elle m’aide à cueillir des fleurs des fois.
-Et son mari, que penses-tu de lui ? Il a l’air de confiance ?
-Il m’aide avec mes devoirs que l’apparat me donne. Mais ne le dit pas, c’est un secret !
Aleksander lui offre un sourire qu’elle lui rend. Elle prend soudainement sa main et le tire avec elle au lit. Il se laisse faire et s’allonge sur les draps alors qu’elle passe sous la couette, se rapprochant de lui. Il l’entoure d’un bras, profitant de sa proximité avec la petite fille.
-Tu aimerais vivre comme Madame Fell ?
-Je veux devenir comme elle. Belle, gentille et influente. Tu la trouves belle, toi ?
-Elle est jolie, oui. Mais tu deviendras plus jolie qu’elle.
-Avec des belles robes et des bijoux qui brillent ?
Elle relève ses yeux noirs pétillants de joie vers le visage du Darkling plus fermé. Il remarque alors cette étincelle de bonheur et d’espoir dans les yeux de sa protégée. Il lui sourit avant de soupirer en haussant les épaules.
-Rien n'est impossible pour nous.
-Parce qu’on est trop fort !
-Parce qu’on est trop fort, c’est ça.
-Et quand je serai la plus forte, tous ceux qui auront été méchants avec nous seront punis.
Elle baille longuement avant de s’enfoncer un peu plus dans les bras du Général. Ce dernier a les yeux baissés sur elle avant de soupirer et de se retirer lentement, faisant grogner la petite.
-Je vais te laisser dormir petit ange. Fait de beaux rêves.
Il lui embrasse le front mais avant qu’il puisse se relever elle retient sa kefta noir.
-Reste avec moi cette nuit. S’il te plaît.
Il la jauge du regard un instant avant d’acquiescer à sa demande. Il retire ses bottes et quelques uns de ses vêtements, gardant un simple haut noir ample et son pantalon de la même couleur. Il se met sous les draps, Asteria venant directement se coller à lui. Il enroule ses bras autour d’elle et pose son menton sur le sommet du crâne de la gamine.
Le lendemain matin à sept heure lorsque les dames de chambre entrent dans la chambre d’Asteria elles sont toutes aussi surprises les uns que les autres de voir le Darkling dormir à point fermé avec la petite dans ses bras, se serrant l’un contre l’autre comme s’ils avaient peur d’être arraché de leur étreinte. Celle qui dirige le petit groupe de jeune femme leur fait signe de rester silencieuse et de quitter la pièce.
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gerceval · 2 years
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Dies illa
@madame-claude voulait voir des trucs sur guenièvre et demetra, donc voilà ! 2820 mots, point de vue de guenièvre, juste après dies irae à tintagel, quand les hommes de lancelot arrivent pour prendre le pouvoir
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Les murs étaient si froids que même engoncée sous les couvertures du lit qui trônait au milieu de la pièce, elle avait l’impression de sentir un souffle glacé émaner de la pierre et venir lui picoter la peau. Elle frotta ses jambes l’une contre l’autre dans l’espoir de se réchauffer. Comment un château du sud comme Tintagel pouvait-il être si lugubre comparé à sa Carmélide septentrionale ? Ou peut-être était-ce la fatigue… Elle n’avait pas fermé l’œil de la nuit. À vrai dire, elle n’avait pas fermé l’œil de l’année. Sur les conseils de son père et de sa mère, elle avait essayé de se changer les idées, de penser à autre chose (la vie continue ma p’tite, avait un jour fini par lâcher Séli, frustrée), mais la fatigue qui suivait ses nuits blanches la terrassait pendant la journée et l’empêchait de sortir de son lit avant le milieu de l’après-midi. Le cycle se répétait, quotidiennement, et elle avait parfois du mal à croire qu’une année s’était presque écoulée.
La conversation de la veille ne lui avait apporté aucun soulagement. Quand la nouvelle atroce était arrivée, ses larmes avaient été des larmes de rage. Et puis, à son arrivée à Tintagel , une autre nouvelle, qui l’avait laissée pantoise, presque essoufflée. Il était vivant. Elle allait pouvoir lui parler.
suite sur ao3
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culturefrancaise · 1 year
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philoursmars · 5 months
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Je vais poursuivre dans les vieilles photos. Ici, des vestiges du siècle précédent... Des Années Folles aux années 30 en Auvergne !
1925 - Vichel. Les dames sont de sortie
1926 - Ceyrat : ma grand-mère maternelle (à droite) et , je pense, sa cousine
1932 - Château-sur-Cher. Ma grand-mère et ma mère, encore toute petite.
1933 - Clermont-Ferrand (Les Bughes). Peut-être une des usines Michelin en arrière-plan ?
1934 - Domérat. Coupe à la garçonne.
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frisquette27 · 2 years
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Et voici la suite :) de ma petite histoire
Merci encore pour votre soutien et vos gentils commentaires
ET SI ….
Chapitre 18 : Et si la vie reprenait son cour enfin presque..
Ce matin fût tout particulier dans le château, la rumeur courait que la Reine était revenue et que dans la salle à manger une ambiance joyeuse flottait. Tout le monde se demandait pourquoi le Roi prenait le petit déjeuner dans la salle alors qu’il avait coutume de le prendre dans sa chambre.
. Le seigneur Léodagan fit le point avec son gendre sur son absence et les affaires du royaume en cours et se plaignit massivement d’avoir dut s’occuper du seigneur Bohort mais le Roi était ravi que tout avait été géré sans la main trop ferme de son beau-père, il devait reconnaitre que les deux hommes avaient su administrer les affaires courantes, il réfléchissait, peut-être devrait-il déléguer plus et faire confiance aux personnes qui l’entouraient. Perdu dans leur discussion aucun des trois ne virent que la Reine jouait avec sa nourriture et leur cachait volontairement sa nouvelle manie, ne pas manger. Depuis le début du repas, elle n’avait strictement rien mangé, elle cherchait une excuse pour quitter la table avant que quelqu’un remarque son jeu et c’est sa mère qui allait sans le savoir lui donner la solution.
« Bon heureusement que nous avons vu revenir Elias sinon on n’aurait jamais su que vous étiez rentré »
« Elias est rentré !! » Elle se leva vivement « bah faut absolument que j’aille le voir j’ai oublié de prendre mes ..ma potion »
« Quelle potion ? » demanda son père 
« Pour renouveler mon sang »
La réponse de Guenièvre installa un malaise dans la pièce, elle en profita pour s’éclipser en s’excusant rapidement.
Elle se pressa de se rendre au laboratoire, elle avait vraiment besoin de ses potions et pas de sa potion. La potion qui lui permettait de compenser ce qu’elle ne mangeait pas lui était devenu indispensable plus que la potion pour son sang mais cela elle devait le cacher. Elle rentra en trombe dans la pièce se jetant littéralement dans les bras d’Elias, Merlin lâcha de surprise les grimoires qu’il porté, il fut choqué par la scène devant ses yeux.
« Bonjour ma Reine »
Elle se recula, rougit d’avoir été surprise dans son élan de spontanéité loin de son rôle de Reine.
« Pardon ! Bonjour Merlin »
« Ravie de voir que vous allez mieux »
« Merci beaucoup de votre sollicitude, je vais mieux grâce à Elias »
Elle fit un sourire à ce dernier qui rougit malgré lui, Merlin n’en croyait pas ses yeux, lui qui pensait connaitre son acolyte, il découvrait un trait de sa personnalité qu’il ne pouvait soupçonner, malgré tout le fait qu’il se montre si « humain » avec la Reine l’incommoder. La Reine posa sa main sur celle de l’enchanteur et lui fit un sourire à faire fondre la neige.
« Je suis tellement contente que vous soyez déjà rentré, vous avez dû partir très tôt »
« Oui , j’étais un peu inquiet, j’ai préféré partir dans la nuit »
Ma à l’aise Elias regardait en coin Merlin
« Vous ! Vous n’avez pas autre chose à faire ! Je ne sais pas moi foiré une potion par exemple »
« Ah bin dites tout de suite que je gène, ben si je gène Môssieur Elias, je m’en vais !! »
« C’est ça allez cueillir des fraises, ça sera plus utile »
Merlin fit claquer la porte ce qui fit sursauter la Reine.
« Bah dites donc, on peut pas dire que vous êtes tendre avec lui »
« Qui aime bien châtie bien, mais ne lui répétait surtout pas ça »
« Ah bon ! Dans ce cas-là mon mari est fouuuu amoureux de moi » dit-elle en riant
« Ah ne riez pas sur ça Guenièvre, je pense qu’il a de vrais sentiments pour vous »
« Oh sentiments pas du tout, je ne pense pas qu’Arthur puisse m’aimer, il a envie que je lui laisse une chance mais c’est plus à notre mariage qu’il pense et ce n’est pas un mariage d’amour. C’est un arrangement politique et je sais qu’il n’aime pas la nouveauté. Ne faites pas cette tête, cela me convient, certes je suis amoureuse de lui mais j’y travaille »
« Vous m’avez perdu là, vous travaillez à quoi tout d’abord ? et même si cela m’écorche la langue je pense que votre mari est sincère avec vous »
« Je travaille à ne pas être autant amoureuse de lui, j’ai tellement souffert et mes sentiments sont tellement fort, je ne maitrise pas et je ne veux plus jamais ne plus maitriser »
« En parlant de maitrise vous avez mangé ce matin »
« Mais bien sûr !! » dit elle vivement en croisant les doigts derrière son dos
Elias était plus que septique et il la regarda attentivement en levant un sourcil de suspicion.
« Ah mais si j’ai mangé, vous n’avez qu’à demander à mes parents, j’ai mangé avec eux ce matin »
« Mouais…sinon vous êtes prêtes pour votre première leçon »
Exciter elle sautilla sur place. Elias posa des récipients devant elle.
« Commencer par me laver ça »
« Pff moi je veux apprendre la magie, je sais déjà faire la vaisselle »
« Commencer pas ! »
Elle lui fit un sourire et pris les ustensiles devant elle pour s’exécuter en chantonnant.
Dans les jardins à l’abri des regards indiscrets, Mevanwi échangé avec le seigneur Lancelot. Elle lui relata la conversation qu’elle avait surprise entre le Roi et ses beaux-parents tout en oubliant volontairement le passage sur la nouvelle intimité du couple royal.
« Elle est donc revenu et ses parents ne sont plus en adéquation avec ce mariage, vous avez raison cela peut être certes très utile, il faut que j’arrive à être seul avec elle »
« Pour cela je m’en occupe, je vais vous l’amener dans les jardins cet après-midi et ce sera à vous de jouer mais soyez plus direct avec elle »
« Direct ! Vous n’imaginez pas ! Elle est si douce et si ingénue, je ne peux pas être déplacer, elle s’offusquerait »
« Ne soyez pas une femmelette, je vais la mettre en condition par contre je vous en supplie faite preuve d’audace par pitié »
« Et comment comptez-vous la mettre en condition ?»
« Elle est fragile mais malgré tout elle reste attachée à un homme qui la méprise, je lui rappellerais tout l’estime que le Roi à pour elle et c’est à vous de la consoler »
Elle lui fit un sourire diabolique, Lancelot n’aimait pas ses méthodes pourtant il avait plus de chance de conquérir sa belle avec l’aide de cette femme. Elle était aussi belle que sournoise, peut être s’il n’avait pas autant aimé Guenièvre il aurait pu succomber à son charme, cette femme savait ce qu’elle voulait et elle se donnait les moyens de l’obtenir. Ils se séparèrent rapidement et partirent dans des directions différentes, ne voulant pas éveiller les soupçons.
Le Roi s’était affairé à ses devoirs avec beaucoup d’enthousiasme ce matin, toujours avec son beau-père qu’il l’avait suivi lui aussi avec entrain. Certes quelques chevaliers lui avaient demandé pourquoi il avait des bleus sur le visage, le Roi leur avait répondu bougon « qu’il avait qu’à demander à sa grand-mère », ce qui avait fait rire le Roi de Carmèlide mais avait laissé perplexes les autres. Ils avaient croisé le seigneur Hervé de RInel qui lui se demandait toujours pourquoi au lieu de le saluer le Roi lui avait mis une « tarte » derrière la tête. L’heure du repas était donc arrivée à grand pas et les deux compères c’était rendu dans la salle à manger, l’un mourrait de faim et l’autre se languissait de sa femme. Malheureusement, seule Dame Séli les attendait et le Roi ne put cacher sa déception
« Ben vous êtes toute seule »
« Ah mais ça fait vachement plaisir ! ben oui vas falloir faire avec moi »
« Oh mais commencer pas vous, je pense qu’il aurait voulu que la p’tite soit là aussi »
« Ah mais faut le dire plus clairement, maintenant monsieur joue les amoureux transis, et ben mon cochon, on peut dire que les choses changent »
Le Roi s’assit en bougonnant, le rouge lui était monté aux joues
« Non mai ça vas d’abord, est ce que je m’occupe de vos histoires »
« Alors j’vous ferait dire que moi j’ai pas DES histoires, NOUS on est fidèle, on a un peu de dignité »
« Ouais pas le choix de toutes façons » dit le Roi de Carmèlide en s’asseyant à son tour.
« Comment ça pas le choix, vous en voulez une vous ! »
« Non mais vous voyiez ! pas le choix c’est que je disais »
« Non mais c’est qu’il commence à me courir sur le haricot celui-là ! Sinon ça peut s’arranger et je peux aller voir ailleurs »
« Non mais vous tournez pas rond vous ! et il est hors de question que …afin vous savez quoi »
« Oh mais je sais ! ça fait le fier devant son gendre mais vous feriez mieux d’arrêter d’avoir votre égo mal placé et lui expliquer au gamin, ce que c’est que d’être fidèle et pourquoi on est fidèle »
« Loin de moi d’arrêter cette conversation tellement sympathique mais vous savez où est ma femme »
« Il a raison, elle est où NOTRE fille ? »
« Oh la p’tite est occupé avec Elias, elle ne mangera pas avec nous »
« Elle vas pas bien ?» demanda vivement Léodagan très inquiet.
« Non elle fait des trucs avec lui, elle n’a pas voulu me dire quoi …d’ailleurs ils ont une relation étrange tous les deux »
« Ouais , je confirme ! et d’ailleurs cela me plait pas du tout mais pas DU TOUT » dit le Roi vivement
Léodagan pouffa et regarda sa femme avec un sourire railleur
« Houla il vas falloir qu’il fasse attention à ses arrières l’enchanteur ou lui aussi il va se prendre une tarte derrière la caboche »
« Vous m’expliquer ou je dois deviner qu’est que c’est encore cette histoire ! »
« Ah mais notre bon Roi fout des tartes pour dire bonjour au chevalier qui ont comment dire...qui ont des idées un peu ..vous voyez ..avec notre fille »
« Ah oui ! ben faut quand faire attention à la diplomatie même si je comprends que vous trouvez ça limite que certains fantasmes sur votre femme »
« Oh tout de suite la diplomatie, c’est un trou du cul, et puis c’était drôle » dit le Roi de Carmèlide
Léodagan attrapa l’épaule de son gendre et lui serra avec affection, Arthur baissa la tête, un peu honteux de n’avoir pas su gérer sa jalousie devant son beau-père.
« Trou du cul ! Enfin cela reste un Roi quand même ! »
Les deux hommes tournèrent vivement leurs têtes vers Dame Séli
« Comment ça un Roi ! » dit Arthur perplexe
« Ben Calogrenant cela reste le Roi de Calédonie et même s’il lui arrive d’aller reluquer la p’tite à la rivière, cela reste un Roi, vous devriez lui dire autrement »
« Comment ça reluquer ma femme à la rivière » s’emporta le Roi
« Ben oui dès que la p’tite vas se baigner, il va disons voir ce que la nature lui a donner et clairement il y avait que vous qui n’avait pas remarqué la p’tite »
Arthur se leva brusquement et parti précipitamment.
« Je vais lui casser la GUEULE à ce gros con »
Le couple se retrouva seul, se regardant perplexe
« Donc ce n’était pas Calogrenant ! »
« Ben non c’était l’autre tâche d’Hervé de Rinel ! »
« Ah oui les rubans ! »
« Il y en a beaucoup comme ça ? »
« Oh oui, ben les enchanteurs vont avoir du travail s’il se met dans un état pareil l’autre cornichon »
« C’est pas pour prendre sa défense mais là j’avoue que mater la p’tite quand elle se baigne c’est pas jojo moi ça me mettrait en rogne aussi »
« Ah donc s’il y a un homme qui vient m’espionner pendant ma baignade cela vous plairait pas ! »
« Comment ça me dites pas qu’il y un gros con qui vient vous reluquer, dites-moi son nom tout de suite je vais aller le buter »
« Oh calmer vous, cela fait longtemps que ce n’est pas arrivé »
« Ah parce que c’est arrivé, sérieusement dites-moi tout de suite son nom, je vais lui rappeler comment je m’appelle »
« Oh c’était un certain Prince de Carmélide qui aimait bien venir me regarder me baigner et ce con il a fait croire à tout le monde qu’il m’avait enlevé pour de l’argent »
« Bon tant qu’il n’y a plus personne c’est le plus important » dit-il mal alaise
« D’ailleurs cela fait longtemps que vous ne faites plus ça ! » 
« Quoi »
« Me reluquer »
« Ah mais ça j’ai plus besoin de me cacher pour vous voir, j’attends le soir dans l’intimité de notre chambre »
« Ben oui c’est que je disais ça fait longtemps maintenant ce n’est que dans la chambre »
Léodagan se leva vivement, agrippa les hanches de sa femme, la souleva et la posa sur la table, avant qu’elle ne puisse réaliser ce qu’il se passait, il avait déjà soulevé ses jupons et ses mains caressaient langoureusement ses cuisses, obligeant sa femme à les écarter pour se placer entre. Ses lèvres avaient déjà attaqué son cou, son épaule, ses lèvres, sa femme passa ses deux bras autour de son cou pour le rapprocher plus.
« Disons que l’on va pas attendre ce soir du coup, si ça vous dit » dit Léodagan avec un sourire goguenard.
« Non à priori, on vas pas attendre » lui répondit elle avant de l’embrasser passionnément.
Il était devenu fou, il n’y avait pas d’autre explication, le Roi était devenu fou se disait le seigneur Bohort, déjà ce matin il l’avait aperçu mettant un coup au seigneur Hervé de Rinel mais là cela dépassait tout entendement, il avait débarqué en trombe dans la salle où la cour se restauraient. Le Roi avait assené un coup de poing au seigneur Calogrenant qui s’était effondré sur le sol quelques secondes avant de se faire soulever violemment par Arthur qui l’entraina hors de la salle.
Avant de fermer la porte derrière lui, le Roi avait hurlé à l’assemblée.
« Maintenant c’est terminé les cocos, le premier que je vois entrain de lorgner sur ma femme, je le renvoie chez sa mère à coup de pied dans le cul, la Reine c’est MA FEMME, PERSONNE vous n’entendez PERSONNE ne la regarde comme ça, c’est bien compris GUENIEVRE C’EST MA FEMME »
Il claqua la porte si fort que la vaisselle trembla sur les tables, le seigneur Bohort ne put s’empêcher de regarder son cousin, qui affichait un sourire railleur. Comment le Roi avait-il pu se mettre dans cet état et pourquoi c’est le Roi de Calèdonie qui en faisait les frais. Il n’y avait qu’une seule explication, il était devenu fou. Le choc avait rendu silencieux l’ensemble des personnes et du coup les hurlements du Roi dans le couloir se répandirent dans la salle. Dans le couloir le Roi avait agrippé le pauvre chevalier par le col et l’avait plaqué contre le mur, il lui hurla dans les oreilles.
« JE VOUS INTERDIT DE VOUS APPROCHER DE MA FEMME, COMMENT OSER VOUS ALLEZ LA RELUQUER, JE VOUS VOIS ENCORE LUI PARLER, JE VOUS VOIS LA REGARDER, JE VOUS REFAIT LE PORTRAIT MEME VOTRE MERE NE VOUS RECONNAITRA PAS »
« Sire , Je….je suis désolé, je ne pensais pas que cela pouvait vous gêner »
« ME GENER …MAIS BIEN SUR QUE CELA ME GENE …ABRUTI…C’EST MA FEMME »
« Mais vous n’en avez rien à faire de votre femme ..normalement »
« NON J’EN AI PAS RIEN A FOUTRE DE MA FEMME ….C’EST MA FEMME »
« Ah vous l’avez vu alors »
« J’ai vu QUOI »
« Qu’elle ..heu qu’elle était belle quoi ! »
« Oui » souffla plus doucement le Roi « Oui elle est belle ….et c’est mon épouse et votre Reine ne serait-ce que pour ça vous ne devriez pas la reluquer »
« Je suis désolé Sire, je comprends mais voir un ange comme ça avec le peu d’intérêt que vous lui portiez c’était tentant de … je suis désolé, je respecte votre femme, je vous respecte et je ne le referais plus »
Le Roi lâcha l’homme devant lui. Il partit en grognant des mots incompréhensibles laissant le chevalier abasourdi et un peu honteux dans le couloir. Merlin qui se rendait au laboratoire avait assisté à la scène sans s’étonner, après tout il connaissait bien le caractère soupe au lait du Roi. Toutefois le château était sens dessus dessous depuis quelques jours et même l’enchanteur avait du mal à comprendre ce qui pouvait se tramer entre les habitants, le geste de la reine, la nouvelle jalousie du Roi, le retour de Lancelot et même la nouvelle relation entre Elias et la Reine. En parlant de ses derniers, il accéléra le pas vers le laboratoire, il leurs avait laissé suffisamment de temps maintenant il voulait comprendre tout ce bazar.
Il les retrouva occupé à faire une potion, de mieux en mieux, Elias s’était transformé en professeur maintenant.
« Alors c’est bon cette fois »
« Bien sur que non c’est n’importe quoi ce que vous m’avez fait là, faut vous concentrer deux minutes, on dirait Merlin »
« Mais heu, dites j’vous ferais dire que j’entends !! »
« Ah vous êtes revenu, vous ! »
Merlin fit une boudeuse et rangea le panier sur une table et s’affaira à côté d’Elias.
« Non mais, j’y crois pas vous avez vraiment cueilli des fraises !! »
« Ben quoi !! »
« Mais vous avez trouvé vos fraises où sérieux avec ce temps, vous êtes incapable de faire quelque chose correctement et puis pouf vous ramenez des fraises de nulle part ! »
« Non mais c’est pas pour vous les fraises d’abord ! »
« Ah parce vous comptez faire quoi avec vos fraises ? »
« C’est pour la Reine ! »
Guenièvre fut touchée par l’attention de l’enchanteur qui lui fit un petit sourire, lui aussi culpabilisé un peu vis-à-vis d’elle, il l’avait toujours trouvé très gentille mais pendant quelques secondes il avait baissé les bras ce matin-là dans la salle de bain. Heureusement Elias avait pris en main la situation.
« Vous aimez ça les fraises non »
« Oui ! oui ! c’est même mon fruit préféré mais comment le savez vous ? »
« C’est bon là ce n’est que des fraises » dit avec beaucoup d’impatience Elias
Les deux autres furent choqué par sa réaction, Elias s’en rendit compte et reprit plus calmement
« En attendant vous feriez mieux d’aller manger de la nourriture plus consistante que des fruits, la leçon est finie pour aujourd’hui »
Il venait de lui donner une échappatoire malgré lui, elle sauta sur l’occasion pour s’éclipser sans à avoir à manger le cadeau de Merlin. Elle laissa donc les deux enchanteurs qui reprirent une nouvelle dispute.
En déambulant dans les couloirs la Reine se demandait bien à quoi elle allait occuper son après-midi de toute façon elle n’irait pas manger ça c’était une certitude. Perdu dans ses pensées, elle sursauta quand elle tomba sur la seule personne qu’elle ne voulait pas croiser dans le château.
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sofya-fanfics · 2 years
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Seconde Chance
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Voici ma participation pour le Tropetember 2022. J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Lena entra dans son laboratoire. Elle n'avait pas beaucoup dormi durant la nuit et elle était exténuée. Cela faisait deux semaines que ça durait. Elle passait ses nuits à faire des rêves étranges. Mais plus le temps passait, plus elle avait fini par comprendre que se n'était pas de simples rêves, mais des souvenirs.
Disclaimer : Merlin appartient à Julian Jones, Jake Michie, Johnny Capps et Julian Murphy et Supergirl appartient à Ali Adler, Greg Berlanti et Andrew Kreisberg.
@tropetember​
AO3 / FF.NET
Lena entra dans son laboratoire. Elle n'avait pas beaucoup dormi durant la nuit et elle était exténuée. Cela faisait deux semaines que ça durait. Elle passait ses nuits à faire des rêves étranges. Mais plus le temps passait, plus elle avait fini par comprendre que se n'était pas de simples rêves, mais des souvenirs.
Des souvenirs d'une vie passée dans un monde moyenâgeux, rempli de magie. Des noms et des visages revenaient tout le temps dans ses rêves. Arthur, Merlin, Guenièvre, Morgause, Uther et celui qu'elle portait, Morgane. Ils étaient des personnages de légendes qui pourtant ont fait partis d'une de ses anciennes vies. Elle se voyait enfant, jouant dans les jardins du château de Camelot avec Arthur. Elle se voyait se lier d'amitié avec Guenièvre qui était sa servante. Elle se voyait cacher sa magie à Uther, elle ressentait encore la peur qu'elle avait d'être découverte entrain de pratiquer la magie et subir les châtiments qui étaient réservés aux sorciers. Elle voyait sa rencontre avec Morgause et l'influence qu'elle avait eu sur elle et sur sa magie. La magie avait été une partie d'elle, comme elle l'était encore aujourd'hui.
Il y a encore quelques semaine, Lena aurait ri de tout ça. La magie, les vies antérieurs, tout ceci n'était pas réelle. La science était réelle et concrète. Elle avait toujours cru en la science. Pourtant, elle était bien obligé de croire que l'impossible était désormais possible.
Elle repensa à sa vie passée. Elle aurait très bien pu refaire les mêmes erreurs que Morgane. Comme elle, elle avait perdu sa mère très jeune. Uther et Lillian n'étaient pas les parents idéaux et Morgause avait eu une forte influence sur Morgane, comme Lex en avait eu sur elle. Lena aurait pu devenir Morgane. Elle avait touché les ténèbres et aurait pu y plonger comme elle. Mais Lena avait quelque chose que Morgane n'avait pas. Elle avait…
« Lena ? »
Lena sortit de ses pensées. Kara lui souriait. Elle portait son costume de Supergirl. Elle venait de sauver les passagers de deux trains qui étaient entrés en collision.
« Est-ce que tout va bien ? »
Lena acquiesça et sourit.
« J'étais juste perdue dans mes pensées. Tu as besoin de quelque chose ?
-J'onn m'a demandé de réunir l'équipe.
-Très bien. Je range ces dossiers et j'arrive. »
Kara sourit. Oui, Lena avait eu de la chance parce qu'elle avait Kara. Elle était sa lumière et son espoir. Sans elle, elle aurait pris le même chemin que Morgane. 
Morgane avait eu droit à une seconde chance en devenant Lena. C'était grâce à cette seconde chance que Kara était dans sa vie.
Fin
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