Tumgik
#angoisse et refoulement
cineclub84 · 1 month
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Pulsions, 1980
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Kate Miller souffre de fantasmes érotiques si vivaces qu’elle a du mal à faire la part du rêve et de la réalité. Un matin, elle se rend chez son psychiatre, Robert Elliot, pour lui parler de ses déceptions sexuelles avec son mari. En se rendant au musée, Kate séduit un homme qui l’emmène dans son appartement pour y passer la nuit. Le lendemain matin, en prenant l’ascenseur pour quitter l’immeuble, Kate est atrocement assassinée à coups de rasoir par une femme blonde portant de grosses lunettes noires.
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Liz Blake, une call-girl de haute volée, est témoin du crime : elle a aperçu la tueuse au rasoir. Le jour suivant, au commissariat de police se retrouvent le docteur Elliot, Peter Miller, le fils de Kate, et Liz Blake. Tous les soupçons retombent sur Liz. Dans les jours qui suivent, la call-girl est traquée par la tueuse blonde, mais Peter réussit à la sauver in extremis. Le fils de Kate, spécialiste en électronique, met au point une caméra qui lui permet de découvrir que la tueuse est une patiente du docteur Elliot. Afin de découvrir le nom de la malade, Liz essaie de charmer le psychiatre afin de dérober son carnet de rendez-vous…
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Sous forme d'hommage à Hitchcock, Brian de Palma nous livre avec "Pulsions" un thriller angoissant et à mon sens l'un de ses tous meilleurs long-métrage. De Palma reprend la trame narrative du chef d'oeuvre d'Hitchcock "Psychose", mais ne tombe pas dans le copié collé en livrant une oeuvre incontestablement très personnelle. Le réalisateur américain a un faible pour les marginaux qu'il exploite une nouvelle fois dans "Pulsions". De Palma a l'art de mettre en scènes des personnages atypiques et habituellement stigmatisés, dont il fait ressortir le meilleur, en attachant beaucoup d'importance à ne pas porter de jugement sur eux. On pense naturellement tout de suite à Nancy Allen qui interprète une prostitué mais aussi au personnage de Kate Miller, une mère de famille en apparence bien sous tout rapport qui refoule ses pulsions pour justement ne pas être marginalisé à son tour. "Pulsions" est un film qui met en scène des personnages, dont les actes sont jugés moralement condamnables par la société, mais que De Palma présente paradoxalement comme les être les plus humains dans une société décharnée et hypocrite. Le film est donc en ce sens porteur d'un message intéressant et propose en plus de véritables séquences de tension très réussies (la scène du musée est exceptionnelle à ce niveau là). On est pris au jeu du début à la fin, régalé par un film aussi juste dans sa mise en scène que dans son écriture. De Palma s'amuse en rendant cet hommage au maitre du suspense et livre un film pleinement abouti à ne pas manquer.
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Dressed to Kill (1980) ORIGINAL TRAILER
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e642 · 1 year
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De plus en plus, j'essaie de me dire "une chose à la fois, un problème à la fois". Pour essayer d'être concentrer que sur une chose et y mettre mon énergie pour régler ça plus vite. Plus je disperse mon attention et mon angoisse moins je suis efficace. Alors bien-sûr, ça me coûte parce que ça me demande de rationaliser constamment tout alors que le propre de l'anxiété c'est de tout amplifier. Je compartimente tout et j'accepte que ça me tracasse légitimement à partir du moment où je peux avoir la main dessus. C'est dur de refouler certaine chose en attendant le bon moment pour y penser. C'est compliqué de savoir quand c'est le bon moment en fait. Mais c'est un exercice intéressant à visée réduction de l'angoisse générale. Il faut absolument que je réussisse à décharger et à ne pas me laisser submerger par tout ce qui peut me déstabiliser. Cibler là où il est nécessaire d'être mal et le reste. J'ai toujours cette voix dans la tête qui me souffle "réfléchis" quand je suis au pied du mur.
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À moi, jeudi 09 mai 2024 : une saison pour guérir
J'ai commencé ce livre, que j'ai trouvé sur internet il y a peut-être 2 semaines... Je cherchais désespérément quelqu'un à qui parler. Quelqu'un pour m'écouter, encore et encore, qui pouvait comprendre ce que je traverse, sans que ça soit un.e proche.
Je suis tombée sur des sites à la limite du "Anti IVG". Des sites qui ne me parlaient pas. Des retraites de guérison. Et puis ce livre.
Mamá me l'a offert. Bien qu'il m'ait donné une petite claque sur les symptômes que j'ai, j'apprécie de savoir que je suis "normale" et que je ne suis pas seule à souffrir de ce silence qu'on m'impose.
"avance", "il faut mettre cette épreuve derrière toi", "n'en parlons plus", "j'espère que tu es heureuse après ton choix", "ça va aller",...
Oui mais non. Je le sais ça. Mais je ne veux pas de ça maintenant. Je me suis mise de côté, je me suis mise en silence, et ce, depuis des années, et tout ce dont j'ai besoin, c'est de me reposer sur quelq'un, un instant. Le temps de ma guérison, le temps de me relever. Juste une fois. Il est peut-être possible que je n'ai pas réussi à voir les mains qu'on me tend. Je n'en vois plus. J'ai l'impression d'avoir trop abusé, trop demandé. J'ai froid. J'ai froid de solitude.
Aujourd'hui, Thomas m'as dit "tu étais là et l'instant d'après tu n'étais plus là". Il s'amuse à me dire que j'ai fumé de la marijuana. Qu'il est bête ! Au moins, ça me réveille. Le temps d'un instant.
Je suis fatiguée. Fatiguée de me mettre à la place des autres, d'être compréhensive, de me faire petite, de ne pas m'étendre. Qui se met à ma place un instant ? Qui ? Je voudrais juste un nom. Pour souffler. Pour ressentir ce vide qui fait du bien. Pour avoir ce silence dans ma tête, dans mon esprit.
De la liste des 19 symptômes de stress post-traumatique proposée dans ce livre, j'en ai 12 :
Colère
Anxiété (la crise de panique du 28 mars)
Déni ou refoulement d'émotions (à vérifier)
Détérioration de la représentation qu'à le sujet de lui-même (estime/ image de soi)
Perturbation du sommeil
Souffrance
Sentiment de culpabilité
Flash-backs
Sentiment de ne plus rien contrôler
Torpeur psychologique : diminution à exprimer n'importe quelle émotion
Regret
Remords
Et au lieu des pensées suicidaires, j'ai des pensées de "destruction", de me faire du mal, sans vouloir le faire. Je me demande "juste" ce que je pourrais bien me faire pour garder une trace, ou pour montrer comme j'ai mal.
Dans les syndromes spécifiques du stress post avortement, j'ai , sur les 8 proposés :
Le syndrome de la date anniversaire. À attendre quand même d'ici à novembre, et l'an prochain. Mais actuellement, je ne veux plus jamais fêter la saint Valentin, c'est dommage, c'était ma première vraie Saint-Valentin.. je sais que je regarde à quel stade il aurait pu être, je sais que partir seule pour le moment de sa naissance est nécessaire pour moi actuellement.
Angoisse d'infertilité
Troubles psycho-sexuels. Je ne me voyais absolument avoir de nouveaux rapports, je m'en sentais coupable, prendre du plaisir après ce que j'ai fait ? Et mardi, c'était bien, oui mais j'étais en détresse. J'ai juste répondu à un besoin physique, sans réel plaisir sans cette saveur délicieuse que j'ai connue.
Je fonds subitement en larmes, sans pouvoir me contrôler .
C'est déjà pas mal, non ? On espère que ça sera tout.
Florent m'a appelée aujourd'hui, enfin, hier soir, mercredi. Pour prendre de mes nouvelles, entendre ma voix. Ces mots qui me touchaient tant ne m'ont rien fait. À la limite, si je ne les avais pas entendu, ça aurait été pareil, ou mieux... Je n'arrive pas à l'expliquer. C'est comme ça. Je n'ai même pas envie de trouver une explication.
Maladresse, quand il m'a dit que si nous avions voulu un enfant nous n'avions pas eu la même difficulté que ses grands-parents qui ont mis deux ans avant d'avoir sa mère. Oui. Bah oui. C'est bien. Tu as vu que nous étions tous les deux fertiles. Oui. Bien.
Maladresse, quand lundi soir, tu as dit que j'aimais faire du mal aux petits garçons innocents. Je sais très bien que tu parlais de toi. J'ai juste pensé que c'était vrai. C'est ce que j'ai fait. J'ai fait du mal à un petit garçon innocent. À mon petit garçon innocent.
J'espère que ma saison sera courte. Je suis commence à m'épuiser, ça fait seulement un mois et une semaine. J'ai l'impression que ça fait des années que je traîne ça.
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Bidos, 01:37
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laplumedemesmaux · 4 years
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Bonsoir Tumblr, comment vas-tu ?
De mon côté, ce soir, c’est difficile, très difficile. Pas mal d’émotions surviennent assez fortement et ce n’est pas agréable. Je pensais pourtant que cette journée avait bien commencé... pour mal se terminer (bien évidemment).
Angoisses et culpabilité liées à mon alimentation, avec une envie de me restreindre et un besoin de maigrir, toujours. De la colère mélangée à de la peine, ayant été profondément blessée par les réflexions de mon frère auxquelles j’ai le droit à longueur de journées et depuis le début du confinement (qu’il passe avec nous). « Mais elle comprend rien, obligé de lui répéter trois fois », « tu es habituée à l’hôpital toi », « Camille, confinée depuis cinq ans », et j’en passe. J’encaisse les moqueries, les jugements, la méchanceté gratuite depuis des jours, sans rien dire, j’encaisse encore et toujours, provoquant énormément de peines et me mettant dans une profonde colère silencieuse à son égard. Et c’est en allant promener mon chien, comme chaque soir, seule avec mes écouteurs dans les oreilles que j’y ai repensé, et est alors apparue une tristesse si forte, si violente, une dévalorisation si profonde, me trouvant nulle, tellement nulle et insignifiante au yeux de tous. La peur de l’abandon s’est réactivée, et tout s’est mélangé dans ma tête, m’amenant à vouloir me détruire, à me laisser envahir par les troubles.
Chaque mot prononcé de travers, chaque geste auto-agressif infligé, chaque moment de doute, de désespoir ou d’envie d’en finir, chaque passage à l’acte.
Brouillard.
Cauchemar.
Je me retrouve dans mon lit, à écouter une playlist maussade, en essayant de fuir mes pensées sans y parvenir, amenant une envie de pleurer - et refoulant mes larmes, encore une fois - et une forte envie, depuis des jours, de reprendre ma lame, et de marquer mon corps, à nouveau, de nombreuses cicatrices.
Joyeux 23ème anniversaire.
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fallenrazziel · 5 years
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Les Chroniques de Livaï #432 ~ ABSENTS LES CHATS, LES SOURIS DANSENT (décembre 845) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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Les rues de la capitale sont aussi ennuyeuses qu'à l'ordinaire. Ca nous a pris la moitié de la journée pour venir ici et je me doute bien qu'on va encore devoir crécher chez les bourges pour la nuit. Enfin, je peux pas en vouloir à Erwin, il m'a pas forcé à venir cette fois.
Il a eu beau m'expliquer que la réunion se tenait entre leaders, que je ne serais pas autorisé à y assister, qu'on ne me laisserait même pas entrer dans l'enceinte royale, j'ai pas hésité longtemps à m'imposer pour le voyage. Déjà parce que l'idée de le laisser pénétrer seul dans ce nid de vipères infesté d'ennemis du bataillon me plaisait pas du tout, mais aussi à cause de la binoclarde. J'ai bien grillé son petit manège des derniers jours et je sais qu'elle prévoit un truc pour la fin d'année, un genre de fête stupide. Elle m'aurait réquisitionné pour la journée pour mettre en place ses idées folles et j'étais prêt à tout pour échapper à ça.
Erwin ne me parle pas beaucoup depuis le début du voyage, sûrement occupé à récapituler en pensée ce qu'il va dire à ses collègues. J'ai pas encore la prétention de pouvoir lire dans sa tête, mais je me doute qu'il angoisse. Il le montre pas, évidemment. Parfois, je me dis qu'il préfèrerait se couper un bras plutôt que de nous révéler ses tracas. Alors c'est moi qui fait la conversation. Il arrête pas de me couper pour me rappeler que je serais obligé de rester dehors et que cela l'embête. T'inquiète pas, je ferais du tourisme. Je trouverais bien un truc à faire. Mais je t'accompagne jusqu'au bout, on sait jamais.
On est presque arrivé, j'aperçois la seconde enceinte de la capitale en me penchant par la fenêtre. A partir de là, c'est le territoire royal, personne ne peut y entrer sans être quelqu'un d'important. Si j'en crois les gros titres, je fais partie de ce genre de personnes maintenant. Si on me l'avait dit quelques années plus tôt, je me serais bien marré... Je me doute bien que mon statut ne me donnera pas le droit de passage. Alors je répète mes conseils à Erwin pour la forme : fais gaffe à ce que tu bois, à ce que tu manges ; évite les couloirs déserts, méfie-toi de tout le monde. Ouais, tu sais tout ça évidemment, mais ça me calme de le redire. Ils vont te juger, ces snobs, ils attendent que tu te plantes, alors...
Il répond que Moustache et Pixis sont des types réglos et qu'il n'a pas à s'en inquiéter. Ils seront peut-être pas seuls dans le coin. Et tu as dis toi-même que tu sentais pas trop Zackley. Moi non plus, d'ailleurs. Le roi crèche là. Ce qui signifie que tu peux tomber sur des types pas recommandables du genre que tu sais. Même sur des corbacs, alors gaffe à tes fesses. Mes recommandations sont inutiles, il est déjà paré. Et puis de toute façon, on doit descendre.
La diligence s'immobilise et Erwin descend lentement en faisant un peu pencher le véhicule. Il présente ses papiers aux gardes qui se trouvent devant l'enceinte, et ils s'écartent pour le laisser passer. Ok, j'ai pas envie de me faire humilier, mais après tout... Je sors aussi mes papiers et les soldats les examinent avec sérieux. Sur la gueule du plus jeune, je vois apparaître une expression émerveillée et j'ai pas de mal à croire que si ça avait tenu qu'à lui, il m'aurait laissé passer. Mais l'autre me refoule avec respect en m'informant que je ne peux aller plus loin. Relax, les gars, je le savais, j'ai juste tenté le coup.
Erwin se retourne pour me regarder et me dit qu'il en aura sûrement pour deux bonnes heures, voire un peu plus. Hmm, tu as un point de rendez-vous ? Il me dit de le retrouver dans les jardins du musée. Le musée ? C'est où ? Le jeune soldat se précipite avec enthousiasme pour me donner l'information et me montre du doigt un grand bâtiment carré adossé à l'enceinte. Je vois. Dans deux heures ou un peu plus alors. Je salue Erwin de la tête et le regarde s'éloigner dans un inconnu dont je ne distingue pas grand chose. Mec, les laisse pas t'intimider, faut leur en mettre plein la vue...
Je reste un moment sur place jusqu'à ce qu'Erwin disparaisse de mon champ de vision, et je vois le jeune soldat danser d'un pied sur l'autre devant moi. Il demande si j'ai besoin d'aide pour me diriger et j'ai le réflexe nécessaire pour m'éviter de me retrouver en tête à tête avec cet admirateur qui se cache mal. Ca ira, je vais aller un peu par là, et... et puis par là aussi. En fait, si, j'ai besoin de savoir un truc. Il y aurait pas des... "salons de thé" ici ? Le jeune hoche la tête avec fierté et m'indique un autre coin de rue, pas trop loin du musée, en précisant que c'est le meilleur salon de thé du Royaume. D'accord, je vais d'abord aller me balader au musée - je sais plus très bien ce que c'est - et me prendre un thé après. Les deux gardes me saluent à leur tour, et je m'éloigne, les mains dans les poches.
Je me dirige vers l'entrée du musée, en haut d'une grande volée de marches. Le fronton, supporté par des colonnes, m'écrase de toute sa masse et je me demande un instant comment de simples humains peuvent construire des choses pareilles. Et pourquoi ? A croire qu'on laisse passer aucune occasion de se faire mousser...
Sitôt entré, j'aperçois quelques visiteurs qui flânent, surtout des couples, ainsi qu'un grand double escalier qui monte à l'étage. Je sais pas trop où aller alors je laisse mes pieds me guider au hasard. Je parcours des salles gigantesques remplies de tableaux et de statues qui ne me disent rien ; quoique certains d'entre eux me semblent familiers... J'ai dû en lire des descriptions dans mes bouquins. Je comprends pas trop l'utilité de stocker tout ce fourbis... On pourrait loger des gens ici plutôt que ces bibelots. A croire que ces vieilles croûtes ont plus de valeur que les vivants...
Je m'arrête devant quelques pièces bizarres et me marre en cachette en scrutant les bourges qui se croient intelligents ; ils prennent un air si important en hochant la tête devant ces mochetés que j'ai vraiment l'impression que nos yeux fonctionnent pas pareil. Et je suis sûr que ça coûte une blinde, en plus. Mais qui a du fric pour s'offrir des trucs si inutiles, sérieux ? Tcchh, cet endroit me plaît pas, je perds mon temps. Autant vider les lieux. Je me dirige vers un escalier qui monte - merde, je veux descendre - en espérant trouver une sortie ailleurs, ou bien une salle plus intéressante. Je me retrouve alors sur le palier supérieur, dans le hall, et m'apprête à enfiler les marches centrales quand je tombe en arrêt devant une peinture trônant sur le mur principal, face à l'entrée du musée. Je l'avais pas vraiment remarqué en arrivant, pourtant elle fait bien plusieurs mètres de large.
Sur ce tableau figure un homme avec une barbe, assis sur ce qui ressemble au trône royal. Je me souviens du jour où je l'ai vu, avec le même décor. On aperçoit un bout du tapis rouge et les rideaux derrière sont fermés pour cacher la lumière. L'homme se tient droit sur son siège, mais semble ennuyé d'être là. Il ne se dégage rien de ce type, il me donne la même impression que ce jour-là, pendant qu'il débitait son discours sans intérêt. Non, il a un petit truc en plus : des poils moins gris et l'air d'avoir un truc coincé dans le... enfin, pour ce que j'en sais. Pas étonnant que le vieil Hadulfo croit sérieusement que ce guignol ne règne pas réellement. C'est pas dur d'imaginer que le Parlement fait tout à sa place. On dirait une vraie chiffe molle. Et c'est à lui qu'on doit rendre des comptes ?
Erwin n'obéit pas à ce mec. Il se bat pour l'humanité et contre les titans, c'est tout. On doit juste lui plaire assez pour qu'il détruise pas le bataillon. Ttchhh ! Va te faire. Je me retiens de lui faire un doigt. Je préfère partir d'ici et retrouver l'air frais.
Une fois dehors, je cherche le salon de thé qu'on m'a indiqué mais je le trouve pas. J'erre un peu par les rues désertes ; je croise à peine quelques passants. Cette ville semble morte, et j'ai du mal à imaginer que c'est cette vie morne et sans intérêt que j'ai perçue d'en bas. Oh merde, quand on en parle...
Je distingue en face de moi, à quelques mètres, un véritable trou noir et béant, plongeant dans les entrailles de la ville. Je n'ai pas besoin de me rappeler ce que c'est, ni la première fois que je me suis tenu ici, les mains entravées, les yeux plantés dans le dos d'Erwin, attendant le moment de lui sauter dessus pour l'étrangler avec mes entraves... C'est là aussi que je l'ai revu, m'attendant près de sa diligence, certain que j'allais reparaître à la surface après ma seconde escapade... Il s'est passé tant de choses ici, entre le ciel et l'enfer...
J'ose pas approcher de cette ouverture, de peur qu'elle m'aspire à nouveau. Une curiosité malsaine veut me pousser en avant, mais ma volonté refuse de se laisser faire. Ils sont encore en bas, en train de trafiquer, de survivre, de baiser, de mourir... Rien n'a dû changer, alors que moi je suis plus le même. Je dois pas regarder, ni écouter. Me casser d'ici, ouais, c'est le mieux. Je sens presque l'odeur qui a accompagné toute mon enfance me sauter à la gorge et m'étouffer...
Non, non, le salon de thé. Du thé de luxe, le plus cher, c'est ce qu'il me faut. J'ai du fric sur moi.
Je sors du quartier, fais le tour d'un pâté de maisons toutes pareilles et me retrouve près du musée. Je distingue alors la devanture de l'établissement que je cherchais. C'était pas si loin, j'ai juste tourné du mauvais côté. Kenny m'a toujours reproché mon mauvais sens de l'orientation... Ta gueule, toi, j'avais juste la tête ailleurs. Je vais me poser dans cet endroit charmant une heure ou deux, siroter le meilleur thé des Trois Murs, peut-être même boulotter quelques gâteaux bien gras si j'en ai envie, et rejoindre Erwin aux jardins. Ouais, un programme parfait que, même toi, tu aurais apprécié, vieux lâcheur.
C'est la vision de l'entrée des bas-fonds qui te ramène dans mes pensées ? Où es-tu ? Es-tu seulement encore vivant ?...
Je passe le seuil du salon et une soubrette au grand sourire vient m'accueillir. Tout est propre, net et rangé ici. Les fauteuils moelleux couleur pêche, les murs jaune pâle, les tables rondes aux pieds fins et délicats... Au diable les bas-fonds, au diable Kenny ; je sens que je vais me plaire ici. La fille m'entraîne vers une table isolée au fond - je vois bien qu'elle lorgne mon écusson - et m'assure qu'elle va s'occuper de moi tout de suite. Je suis pas seul dans le salon ; un couple âgé est déjà occupé à consommer et l'odeur de leurs tasses embaume la pièce. Ils me jettent à peine un regard. Tant mieux, je suis pas venu pour faire de la pub mais pour me détendre.
La fille revient avec une carte à la main et je parcours des yeux la liste des propositions. Putain, y a un nombre de thés considérable ! Je savais pas qu'il y'en avait autant ! Je sais pas lequel choisir... Vous avez un truc à me conseiller, parce que j'suis paumé, là... Je dois lui paraître con mais elle se montre prévenante. En serrant son carnet contre elle, elle me demande pourquoi je suis si nerveux. Ca se voit ? J'ai pas l'habitude de traîner dans de tels endroits, c'est vrai. Elle réplique malicieusement que c'est sans doute plus agréable que de tuer des titans. Vous avez l'oeil... Elle répond que si je veux me détendre, il n'y a pas mieux que le thé blanc à la camomille. Ok, je vous fais confiance, commençons avec ça. Mais je pense que j'en essaierai d'autres après, j'ai du temps à tuer.
Elle me fait une révérence un peu gênante et s'éloigne afin de passer commande. Et aussi...  vous avez des pâtisseries, c'est ça ? Qu'est-ce que vous avez de moins sucré ?
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justeunpeudefreud · 7 years
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[A propos du Petit Hans et de l’Homme aux Loups :] Dans les deux cas, le moteur du refoulement est l’angoisse de castration ; les contenus d’angoisse, être mordu par le cheval et être dévoré par le loup, sont un substitut par déformation du contenu : être castré par le père. A proprement parler, c’est ce contenu qui a subi sur lui-même le refoulement. Chez le Russe, il était l’expression d’un souhait qui ne pouvait subsister face à la révolte de la masculinité, chez Hans, l’expression d’une réaction qui muait l’agression en son contraire. (…) C’EST L’ANGOISSE QUI FAIT [provoque] LE REFOULEMENT ET NON PAS, COMME JE L’AI ESTIME JADIS, LE REFOULEMENT QUI FAIT L’ANGOISSE.
S. Freud, Inhibition, Symptôme et Angoisse, 1925 (Œuvres complètes, PUF 1992, p. 226)
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ladyniniane · 2 years
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Le retour de Felix
Voilà ce dont je t’avais parlé @lilias42 !
Felix essuya ses larmes avec fureur, déglutit, lutta pour les refouler. En vain. Plus il se morigénait, plus sa panique augmentait. Son souffle erratique était semblable aux gémissements du vent. Le jeune homme se précipita sur son lit et enfouit sa tête dans son oreiller pour préserver ce qui lui restait de fierté. La honte lui causait une sensation de souillure sur sa peau.
Balloté par des vagues rugissantes, il était incapable de reprendre pied sur la terre ferme. C’était trop tard : les écluses étaient grand ouvertes. 
La tourmente reflua enfin après ce qui parut être une éternité. Felix ignorait combien de temps il lui avait fallu pour se calmer. Mais c’était déjà beaucoup trop. Ses joues et ses lèvres le brûlaient désormais. Il les aspergea copieusement d’eau, espérant par la même occasion se purifier de son angoisse. 
Son poing s’abattit sur la table. Allons bon ! Il n’était plus un enfant pour sangloter ainsi après sa mère. Felix la revoyait pourtant toujours, sa main tendue vers lui le hantait. Des fragments de souvenirs passaient en fantômes dilués. Les flammes de la colère se ranimèrent aussitôt.
Mieux valait oublier ce stupide rêve, décida-t-il, mâchoires douloureusement crispées, sourcils froncés. Pourquoi ressortir tout ça maintenant ? Sa mère était morte ! Comme Glenn. Comme père… Il lutta un instant avec sa suffocante tristesse. S’attarder dessus ne changerait rien. Ce n’était pas ce sentimentalisme qui allait lui permettre de garder la guerre.
Mais tout de même, tout cela avait été si réaliste…si saisissant ! A défaut de pouvoir faire taire ses pensées, Felix se reprocha de s’abandonner ainsi à la superstition. Le monastère était encore endormi, aussi resta-t-il à se demander s’il ne devait pas grappiller quelques secondes de sommeil supplémentaires. Mais l’idée d’y croiser de nouveau un visage connu le terrifiait. Les minutes passèrent alors dans une sorte de flou. 
Les murs de sa chambre se resserraient sur lui. Il fallait qu’il sorte. Un coup d’oeil à son miroir le convainquit qu’il était présentable. Ses yeux étaient encore un peu rouges, mais tout serait rentré dans l’ordre une fois arrivé au terrain d’entraînement. Il se vêtit et se coiffa donc avant de se mettre en route. 
*
Un courant d’air froid caressa l’échine de Vigdis, qui lutta contre l’envie de se retourner vers le couloir désert. La guerre l’avait changée, sa vigilance s’affolait pour un rien. Les propos du moine trottaient dans sa tête. Elle serra les poings : ce n’était pas une petite rumeur qui allait l’effrayer ! Mais tout de même, Maeve avait été trop gentille avec ce religieux. 
La veille, l’épéiste avait brodé jusqu’à ce que ses paupières soit lourdes, pour essayer d’emporter Deirdriu derrière ses paupières closes, de rêver d’être cette petite barque gentiment bercée par les flots. Elle avait tenu contre elle un sachet empli de fleurs séchées dont la douce fragrance l’apaisait. 
Vigdis avait dormi. Pas nécessairement bien, mais suffisamment pour récupérer. 
L’aube lui inspirait des sentiments contradictoires. Elle aimait le silence, l’auguste calme de ce monastère qui avait survécu à tant de conflits. Elle ralentit alors le pas, comme pour prendre un grand bol de cette tranquillité. Des rayons dorés s’invitaient sur son passage, les vitraux projetaient un ballet de couleurs. Elle apprécia d’être aux premières loges pour voir la lumière reprendre ses droits. Le soleil se lèverait toujours de nouveau : une certitude rassurante.
Mais une telle atmosphère était propice aux souvenirs. La nuit n’avait pas encore était totalement chassée et les fantômes s’attardaient.  L’esprit n’avait-il pas horreur du vide ? Vigdis se retrouva projetée cinq ans en arrière. L’archevêque en personne avait convié sa troupe à venir se produire devant les élèves. C’était la consécration de tous leurs efforts, leur art était à son zénith.
Qui aurait pu se douter qu’il s’agissait en réalité d’un chant du cygne ? La jeune femme se voyait parcourir ces couloirs avec ces camarades, écouter le maître planifier tous les détails de sa voix chaude et emphatique. Où étaient-ils maintenant ? Vivaient-ils seulement encore ? 
Elle s’apprêtait presque à se voir surgir au détour d’un couloir, spectre diaphane. Hier danseuse, aujourd’hui femme d’armes. Un nouveau nom, une nouvelle vocation. La vie était éphémère et fluctuante. La seule solution restait de survivre de s’adapter. 
Sans surprise, le terrain d’entraînement était encore désert. Vigdis attaqua aussitôt ses échauffements avant de dégainer. Machine de guerre bien rodée, son corps était prêt pour l’attaque. Seule une pratique rigoureuse lui permettrait de conserver son niveau. Son talent était ce qu’elle avait de plus précieux. Alors, en scène ! Le jour lui appartenait.
« Et vous autres, songea-t-elle, lémures, ombres de la nuit, hors de ma vue ! ».
*
Felix vit en arrivant qu’il avait été devancé. Une guerrière qu’il voyait pour la première fois s’entraînait déjà. Vêtue dans des couleurs froides, d’une jaque bleue pâle qui protégeait son coup couvrait le haut de ses cuisses, d’un pantalon et de bottes usées, elle avait l’allure d’une soldate de métier. Une miséricorde était également glissée à sa ceinture. 
Il avait trouvé une adversaire valable, une distraction bienvenue ! L’inconnue frappait avec une belle énergie, imperturbable, concentrée, une lueur féroce dans le regard. Sa souplesse était remarquable, sa silhouette déliée et  la fluidité de ses gestes donnaient l’impression d’assister à une danse. Il ne fallait cependant pas s’y tromper : chaque coup était étudié pour tuer. 
Comprenant qu’elle n’était plus seule, l’escrimeuse se retourna alors vers lui sans laisser paraître une once de surprise ou de nervosité. Son expression fermée indiquait d’ailleurs la retenue mais aussi une certaine dureté. Felix put alors mieux l’observer et réalisa qu’elle devait avoir son âge mais surtout qu’elle était aussi grande que lui. Son visage était agréable, régulier, le front haut, le nez droit, les lèvres ourlées. Ses yeux bordés de cils pâles étaient deux morceaux de ciel qu’aucun nuage ne venait troubler. 
La lumière matinale sublimait les ondulations de sa chevelure dorée, maintenue dans sa nuque par un simple lien. Seules quelques mèches rebelles s’en étaient échappées. 
Savourant par avance le frisson du défi, Felix leva son épée en geste universel : un salut, un défi.
*
Voilà qu’un autre lève-tôt l’avait rejointe ! Le nouveau venu la fixait de ses remarquables yeux ambrés. Vigdis reconnut ce visage anguleux, ces cheveux bleutés ramenés en une courte queue de cheval à l’arrière de son crâne. Il s’agissait de Felix, le fils de messire Rodrigue. Elle l’avait aperçu de loin et eu vent de ses prouesses martiales. Savoir qu’il avait perdu son père dans des circonstances aussi ignobles lui inspirait de la sympathie. Elle ne pouvait que songer alors à sa propre peine.
Son attitude et son invitation étaient sans équivoques : il désirait l’affronter. Vigdis sentit tout son corps se mobiliser pour le combat, l’adrénaline affluer dans ses veines. Se mesurer à un tel adversaire pouvait être que profitable.
Aussi lui rendit-elle son salut.
Ils se trouvaient face à face désormais, en garde chacun. Le silence avant de laisser parler les lames. 
Vigdis brisa l’inertie et se rua en avant. Felix se précipita vers elle et leurs épées s’entrechoquèrent. Les coups s’enchaînèrent alors sans répit. Les deux combattants n’étaient plus obnubilés que par la victoire.
La guerrière savait qu’elle devait rapidement mettre fin à ce duel. L’emblème de Fraldarius octroierait un avantage considérable à son adversaire s’il s’activait. La jeune femme se tenait cependant prête à faire face à cette situation. Elle se fit imprévisible, chaotique, tablant sur toutes les techniques étrangères qui lui avaient été enseignées. 
Felix était vif, fort et précis. Elle admirait son style, très loin d’être une simple copie du contenu d’un manuel d’escrime. La jeune femme sentait les heures de travail acharnées qui y étaient passées. Son jeu d’épée était hautement personnel, bouillant d’ardeur et d’audace. 
De son côté, Felix mobilisait lui aussi toutes ses ressources. La jeune femme faisait usage de sa souplesse, de son remarquable équilibre pour le déstabiliser. Elle était tantôt semblable à de l’eau, insaisissable, cherchait à se faufiler sous sa garde, s’abattait sur lui avec la férocité d’un blizzard. Son regard était tranchant comme deux éclats de glace.
La douleur s’était évanouie. Il retrouvait le même frisson, la même griserie que lorsqu’il affrontait Byleth. Celle de devoir se surpasser à chaque instant, de tout miser sur un coup, une feinte. L’emblème ne semblait pas vouloir se manifester mais peu lui importait. C’était mieux ainsi, une pure confrontation de technique sans aide extérieure. 
Là ! Il la tenait ! Felix était parvenu à la faire reculer et partit à l’assaut avec une ardeur redoublée. Pourtant, Vigdis ne céda pas et lui rendit coup sur coup. La suite se passa en une âpre lutte, un redoutable ballet de lames. 
Felix exulta. Son épée se trouvait tout près de la gorge de son adversaire. Un sourire se dessinait déjà sur ses lèvres. Pourtant, Vigdis se contenta de hausser les sourcils. Ce fut alors qu’il sentit une pression sur son coeur et prit conscience qu’il s’agissait de la pointe de l’épée de la jeune femme. 
Egalité. 
Ils se séparèrent alors, pris de court. Felix sentit la frustration l’envahir devant cette issue, la pire issue , celle qui laissait un gout d’inachevé. Il était déjà prêt pour un nouveau duel, afin de tirer cela au clair une bonne fois pour toutes. Mais il reconnaissait aussi le talent dont avait fait preuve son adversaire. 
Vigdis songea quant à elle que cette issue n’était pas déplaisante. Elle lui confirmait qu’elle avait atteint un bon niveau et l’encourageait à s’entraîner encore plus. L’envie de se confronter de nouveau, de voir si elle était cette fois capable de le vaincre demeurait. Il ne fallait après tout jamais se reposer sur ses lauriers. Cependant, le passage du temps se rappela à son bon souvenir. Des voix se faisaient entendre dans la cour. Elle était attendue, il fallait qu’elle répète les manoeuvres de groupe avec Gladys.
Aussi salua-t-elle de nouveau, afin de remercier Felix pour ce duel, et rengaina. 
-Je dois partir, expliqua-t-elle simplement on m’attend. 
-Tu n’essaie pas plutôt de te défiler ? Laissa échapper Felix. 
Sa déception de voir les choses se terminer ainsi avait pris le dessus, lui inspirant cette malheureuse parole. 
 Une répartie bien sentie brûla les lèvres de Vigdis. Elle se rappela cependant à temps qu’il s’agissait de l’héritier présomptif de la maison dont sa dame était vassale. La jeune femme se rappela aussi que le silence pouvait parfois être une arme. Aussi se contenta-t-elle simplement de désigner Maeve et un quelques uns de ses camarades qui l’attendaient sur le bord du terrain et lui faisaient signe. Puis, elle inclina légèrement la tête et se détourna. 
Son regard glacial avait été plus qu’explicite. Felix tenta un instant de se convaincre que peu lui importait si elle ne s’entraînait pas de nouveau avec lui. Après tout, il se débrouillait très bien tout seul jusque-là. Pourtant, tout son être appelait une suite.
-Attends ! Appela-t-il alors, quand pourrais-je t’affronter de nouveau ? 
Il lui proposait de fixer les termes de leur prochaine rencontre. Son ton était très différent cette fois, moins orgueilleux, comme s’il souhaitait à tout prix la retenir. Ce fut ce qui poussa Vigdis à se retourner. 
Après tout, peut lui importait si elle l’appréciait ou non tant que cela lui permettait devenir plus forte. 
-Je reviendrai pour les vêpres, l’informa-t-elle alors.
Ce fut tout. Ce fut lorsqu’elle s’éloigna avec sa compagne d’armes que Felix réalisa qu’il ne connaissait même pas son nom. 
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christophe76460 · 3 years
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Regardez "Des enfants retrouvés ! (202)" sur YouTube
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Il y a bien des années, un groupe d’hommes avait longtemps exercé le vol d’enfants sur les frontières de l’Ouest. Bien des années plus tard, ils furent arrêtés par les troupes gouvernementales des États-Unis.
On trouva dans leur campement, nombre d’enfants kidnappés qui avaient vécu des années parmi eux. Ils n’avaient pas étés maltraités, mais ayant grandi selon les coutumes de leurs ravisseurs, il fut difficile de les reconnaître avec certitude. Les enfants ne voulurent d’ailleurs pas suivre les rangers chargés de leur réintégration.
L’affaire fut rendue publique, et l’on invita toutes les familles dont les enfants avaient disparu, à venir les reconnaître.
De toutes parts, on vit accourir des mères ; parmi elles, une maman à qui deux enfants avaient été pris : un garçon et une fille. Elle s’approcha du groupe d’enfants, le cœur palpitant de crainte et d’espérance.
Promenant le regard de l’un à l’autre, elle cherchait avec angoisse quelques traits de ressemblance avec ses enfants, mais en vain. Aucun œil de ces petits ne s’éclaira d’un signe de reconnaissance quelconque.
Déjà la pauvre mère allait s’en aller, le désespoir au cœur, lorsqu’un des agents lui demanda si elle n’avait pas le souvenir d’une mélodie qui pût rappeler à ses enfants des souvenirs de leur enfance.
Refoulant ses larmes, elle se mit à chanter d’une voix douce et claire un cantique glorifiant Jésus qu’elle avait l’habitude de leur chanter autrefois.
Ce chant c'était :
"Oh, comme j'aime Jésus
Oh, comme j'aime Jésus
Oh, comme j'aime Jésus
Car Il m'a tant aimé
Pour moi il est si merveilleux
Pour moi il est si merveilleux
Pour moi il est si merveilleux
Car Il m'a tant aimé "
Elle n’eut pas le temps de finir la première strophe, qu’un petit garçon et une fillette sortant du groupe s’écrièrent : « Maman ! Maman ! »
Et s’élancèrent dans les bras ouverts de leur mère. Le souvenir de leur maman s’était effacé de leur cœur avec les années, mais le souvenir de ce qu’elle leur avait dit et chanté de Jésus subsistait.
Chers parents ne ratez pas l’investissement dans la vie de vos enfants, c’est trop important ! Prenez du temps de qualité avec eux, partagez la Parole de Dieu avec eux tant qu’ils sont ouverts au Seigneur cela doit être votre objectif principal Chantez leur des chants, racontez-leur vos histoires comment le Seigneur vous aime, vous aide a changez vos vies etc. ... cela restera dans leurs cœur durant toute leur vie ! Il n’y a rien de plus puissant que vous et votre amour pour leur parler de celui qui les aime et qui a donné sa vie pour eux ! C’est un temps unique et précieux ou il indispensable de semer de bonnes graines dans leurs jeunes vies et qui produiront des fruits dont ils seront fiers ! Je pris pour chacun d’entre vous qui me suivez c’est le moment d’investir en eux ! Que le Seigneur Jésus vous aide !
Proverbes 22 : 6 Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; Et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas.
Ephésiens 5 : 19. Entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur.
#parent #enfant #chant #partage #amour #temps #qualité #joie #education #écouter #parler #JesusChrist #louange #cantique
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psychotropie-blog · 6 years
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Névrose et psychose
En 1924 Freud va écrire deux essais relatifs à deux types de troubles, les névroses et les psychoses. 
D’après la théorie Freudienne, la névrose est faite de symptômes dont la fonction est d’éviter la rencontre avec des pensées dérangeantes. Ça serait un moyen pour le “Moi” de préserver le refoulement de pulsions inacceptables (Ça). L’esprit s’engage alors à un automatisme qui empêcherait de subir l’angoisse due à une pulsion ou une pensée dérangeante. Pour lui, les facteurs pathogènes seraient inscrits dans le passé, c’est l’inadéquation entre pulsions et situations traumatiques qui engendre de la culpabilité et de l’angoisse et qui va donc pousser au refoulement de souvenirs douloureux qui resurgissent sous la forme de conduites apparement insensées ou d’auto punition (Cas Elisabeth von R qui va souffrir de douleurs inexpliquées dans les jambes [symptômes somatiques]).
Quand une pensée dérangeante ou un problème arrive, l’esprit va devenir pensif et anxieux. De ce fait, un mécanisme de défense va se mettre en place pour éviter de devenir trop anxieux au point de se rendre malade. 
N’est-il pas vrai qu’un fumeur a besoin de sa cigarette après un moment de pression ? N’est-il pas vrai qu’après ou pendant un chagrin certaines personnes ont besoin de manger pour se réconforter ? 
Ces mécanismes de défense sont tout à fait normaux et empêche justement une angoisse ou un stress trop important. Cependant, lorsque l’angoisse monte et qu’aucun mécanisme de défense ne peut être mit en oeuvre, alors, cette angoisse va s'exacerber, et évoluer par des crises incontrôlables car l’angoisse ne cessera de resurgir. Le sujet sera perdu et aura donc à un instant T, le choix entre se replier sur lui même (le repli) ou transformer son angoisse en une activité dite pathologique moteur (vulgairement appelée le TOC); interprétative comme l’hypocondrie ou encore en une phobie et donc craindre la chose qui l’a angoissé.
La psychose quant à elle se définie comme le fait pour un sujet d’échapper à des contraintes contextuelles inacceptables ou impossibles à intégrer en créant une nouvelle réalité que seul celui-ci peut percevoir. Le sujet va, pour simplifier, se défendre en créant son propre monde et en s’enfermant dans celui-ci afin d’éviter les contraintes extérieures ou de souffrir de celles-ci. 
Le sujet peut alors développer : 
- Des hallucinations visuelles ou auditives qui peuvent se définir comme une perception sensorielle en l'absence de stimulus externe. Par exemple, le sujet voit une chaise dans (sa) réalité alors qu’elle n’existe pas dans (la) réalité. 
- Des délires pouvant amener à la persécution ( l'individu croit à tort qu'un mal lui est fait), la mégalomanie (l'individu pense posséder des pouvoirs hors du commun) l’érotomanie (l’individu pense être aimé par une personne qui lui a juste dit bonjour)...etc. Les individus dépressifs peuvent également souffrir de délires, comme une culpabilité excessive ou la croyance d'avoir contracté une maladie sérieuse. 
- La catatonie qui amène le sujet à vivre des expériences totalement différentes de la réalité
- Le trouble du cours de la pensée qui désigne une anomalie de la pensée consciente. Le sujet présente une déconnexion et une désorganisation du contenu sémantique de la parole. Ce trouble se manifeste également dans leur écriture. Dans des cas sévères, comme la schizophasie, le langage devient incompréhensible et l’individu ne parle plus correctement. 
La psychose peut également mener à des troubles psychiatriques comme la schizophrénie ou encore des troubles affectifs. 
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eglise22 · 3 years
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Homélie du dimanche 4 juillet 2021 - Le Jour du Seigneur -
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Qui suis-je pour être envoyé à ciel ouvert
La renommée précède le Christ dans tout ce qu'il a accompli d'extraordinaire à Capharnaüm. Il rentre chez lui, à Nazareth, et, là, se produit le blocage ! Aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays ! C'en est même devenu un proverbe ! Tant de personnes, des saints, des fondateurs d'ordres, saint François lui-même, et à l'heure actuelle, tant peuvent être des victimes, au travail, dans leur mission d'une persécution directe ou sournoise voire être rejetés par leurs plus proches ! Si c'est arrivé au Christ, l'ami du Christ peut ne pas en être épargné.
Cette force, cette sagesse… d'où cela lui vient-il ? De ses qualités, si belles soient-elles ? Et moi qui suis-je pour être envoyé vers ce peuple rebelle ?
Avec le psaume 117, le Christ répond : « La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs, c'est elle qui est devenue la pierre angulaire ; c'est là l'œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux. »
Saint Paul sait, lorsqu'il parle au nom de Dieu, c'est bien cela être prophète, qu'il risque de se surestimer, de se prendre pour bien meilleur qu'il ne l'est en réalité. L'écharde dans sa chair est là pour lui rappeler qu'un serviteur de Dieu ne peut rien faire de lui-même, mais qu'il reçoit tout de Celui qui l'envoie. « Ma grâce te suffit » ! Mets donc toute ta confiance dans l'amour du Christ pour être son témoin. Mets-toi à l'écoute profonde de la Parole de Dieu, tiens-toi debout et sois envoyé à ciel ouvert, au milieu d'un peuple rebelle à la cause de Dieu. Tu subis faiblesses, insultes, persécutions et des situations angoissantes ? Je t'envoie quand même pour épouser la cause de Dieu Lui-même !
Pensons à toutes ces personnes qui ont réalisé ces ex-voto accrochés dans la chapelle de la Garoupe en représentant les situations angoissantes qu'elles ont vécues. En faisant ainsi, elles ont déposé leurs épreuves, les ont fait sortir d'elles-mêmes ; elles ont tout confié à Dieu, vainqueur de tout. Pour que Dieu prenne soin d'elles.
Quand Dieu envoie Abraham : « va vers le pays que je t'indiquerai », il lui dit littéralement : « va vers toi ». Deviens qui tu es, surtout dans les situations les plus angoissantes, pour être mon prophète. Deviens la belle personne que tu es, même avec ces loups et celui qui cohabite en toi.
Et si ce loup occupe trop de place jusqu'à t'empêcher d'être toi-même, ne le refoule pas ou il reviendra au galop. Prends le temps de l'identifier. Apprivoise-le pour qu'un jour tu l'appelles ‘frère'. Tu lui diras : Frère Loup, couché ! Je t'en prie, n'occupe pas en moi toute la place ; je te donnerai juste ce qu'il te faut pour te nourrir, mais laisse la présence d'amour du Christ faire en moi toute sa demeure. Laisse l'Esprit du Christ animer ma vie pour « me faire tenir debout ». Me faire tenir debout… Avec mes frères détenus, j'aime leur dire que se mettre régulièrement debout pendant la messe signifie cette liberté que le Christ donne à ses amis qu'il envoie au milieu des loups. Ma liberté de conscience est bien plus grande que les barreaux de mes prisons intérieures bâties précisément par ces loups intérieurs ou extérieurs. Cette liberté va même s'agrandir à l'écoute de la Parole de Dieu pour que je devienne son prophète au milieu des siens. Même s'ils ne l'écoutent pas. Car nous croyons qu'au milieu des angoisses, de la violence, des épreuves et des persécutions de ceux qui refusent les envoyés de Dieu, les ténèbres ne peuvent arrêter la lumière du Christ.
D'où cela lui vient-il ? Eh bien, de l'amitié avec notre Père des cieux et de l'amitié avec tous. Quand sainte Claire bénissait ses sœurs, elle leur disait : « soyez toujours les amis de Dieu, les amis de vous-mêmes et les amis de tous vos proches ». Pour être un homme, une femme, debout et libre au service des autres. A ciel ouvert !
Qui es-tu, Seigneur, et moi qui suis-je pour être ton envoyé ? Même méprisé ou esclave de mes propres loups, « j'ai les yeux levés vers toi », Seigneur. Tu es la pierre angulaire de ma vie. A partir de ce qui est modeste dans ma vie pour que je ne m'enorgueillisse pas, je mets en toi, Seigneur, toute ma confiance. Qu'en moi, ton amour donne toute sa mesure. Pour servir les autres.
Je conclue avec saint François devant le crucifix de saint Damien : « Seigneur, viens éclairer les ténèbres de mon cœur : donne-moi une foi droite, une espérance solide et une parfaite charité ».
Prédicateur : Frère Benoît DubigeonParoisse : Sanctuaire de la Garoupe Notre-Dame de Bon PortVille : Antibes
via Communauté pastorale du Littoral Ouest https://ift.tt/3yt9AAd
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Je ferai du bruit en marchant
A l’origine, je voulais écrire ce post en anglais. Mais finalement, ça n’aurait rien donné. Il aurait commencé par ”I feel free to say this [...]”, mais j’aurais menti. L’anglais donne le confort de l’anonymat, il me protégeait et toute traduction agît comme un filtre à émotions; celles que j’ai besoin de faire sortir.    Hemingway disait que commencer par «quelque chose de vrai» est le meilleur remède contre le syndrome de la page blanche. Après quatre ans de silence, je n'aurais pu me permettre de laisser une page vide. 
Même si je voulais utiliser ce «blog» pour développer des réflexions à partir de mes cours en les rattachant à des sujets d’actualité; j’écris ça ici. 
J’étouffe, je croule sous le poids de ma fausse indifférence. 
Il y a quatre ans j’ai été agressée. Je l’ai dit de force, parce que celui qui m’a fait ça s’est empressé de mentir, de modeler cette poupée d’argile; cette pseudo-moi à laquelle il pouvait attribuer tous les vices et névroses qui dilueraient sa culpabilité. Parce qu’il le sait au fond, il m’a fait du mal. Ce qu’il a fait était mal. 
Seulement je ne comptais rien dire, mais lorsque je l’ai fait on m’a écoutée, soutenue et épaulée. Et pourtant ça ne change rien, j’ai toujours peur. J’ai cru que c’était mon choix; que je n’en parlais pas parce qu’aucun litige, qu’aucune peine prévue par notre ordre juridique ne m’apaiserait. 
Mais est-ce que je cherche l’apaisement ? Est-ce que je cherche la libération ? Qu’est-ce que je cherche au fond ? Qu’est-ce que je veux, au fond ? Est-ce que je me serai récupérée; une fois tout cela fait ? Car je me veux moi; je veux retrouver l’intimité de ma personne. Je veux retrouver des clotures : penser, marcher, voir, parler et vouloir à la première personne. 
J’ai grandi comme une fille au XXIème siècle; mon monde ne connaît pas de porte à serrure, aucune muraille statique. Toute frontière de mon corps et mon être est susceptible de frémir comme un pauvre fil, pour peu qu’un homme ait une volonté contraire. Il m’a fait du mal, et puisqu’il était comme un membre de ma famille, il a ainsi balayé un rempart quasi-imprenable. Si lui, qui aimait tant rappeler notre quasi-lien de parenté, si lui était capable de me faire ça; qu’est-ce qui pouvait retenir les autres ? Que faire des «et si c’était votre amie, votre cousine, votre tante, votre filleule, votre soeur» quand ces status ne suffisent pas à nous rendre autres que des biens disposables à leurs yeux ? À quoi dois-je m’attendre à l’extérieur, quand ce «respect par délégation» n'empêche pas leur volonté? Depuis quatre ans, je vis dans un monde sans barrières; avec une angoisse constamment présente, à la manière d’un fond sonore : chez moi, dans mon jardin, dans la rue, le bus — tout transport, tout lieu; jusque dans ma tête. C’est une angoisse diffuse et silencieuse, la conscience banale que tout pourrait m’arriver à tout moment. C’est le sentiment que ma sécurité, l’étendue de ma liberté d’action; la hauteur de mes aspirations, la validité de mes paroles et pensées n’ont lieu d’être que par la grâce d’une autre volonté. 
Je réalise qu’en essayant «d’aller de l’avant»  sans trop penser à cette agression, à ses conséquences; 
en la refoulant, en l’évitant par tous les moyens,  
en n’en parlant pas autant que je le souhaiterais—
j’ai accepté de vivre — et de n’être 
« qu’au travers de». 
J’ai compris qu’en réalité, j’attendais un évènement externe qui viendrait déclencher le virage dont j’ai besoin. 
Depuis quatre ans, je vis en suspens. 
Ma personne entière ne saurait être englobée par le statut de victime, par ce qui s’est passé. Je n’arrête pas de rêver. Mais il m’a fait du mal. J’ai flanqué un pansement sur la cicatrice, « juste le temps de» et il en surgit maintenant une sale gangrène. 
Je me suis tue, parce que j’ai pensé à lui jusqu’au bout. Pas spécialement  parce que c’était lui, simplement parce qu’on m’a appris à penser aux autres; quitte à trouver des justifications à leurs pires conneries. C’est drôle de savoir que certains se voient remettre une volonté bulldozer— qu’on leur enseigne à s’attendre à ce que le monde entier, jusque dans le roc des monts les plus solides, fléchisse sous leurs désirs. Moi j’ai pensé à lui jusque là; pourtant je connaissais tous les vieux pièges. Je connaissais les mécanismes, le jargon scientifique —j’ai lu, j’ai écouté, je l’ai dit : ce n’était pas ma faute; il n’y avait aucune honte à avoir;  j’ai le droit de faire valoir ma personne, de lui crier d’aller se faire foutre; de planter dans sa chaussure un panneau “propriété privée, mon corps, dégage”. Mais on ne comprend véritablement tout cela que lorsqu’on est de l’autre côté des mots. 
« Honte» « Silence» «Jugement» ne revêtent leurs attirails les plus monstrueux que lorsqu’on peut y associer des personnes et leurs visages, des liens existants, lorsqu’ils sont embourbés dans notre quotidien, ses enjeux et complications. 
Le jour où l’on décide de parler publiquement n’est pas une tranche de temps sortie de notre quotidien, de notre hier; de ce qu’on espère de l’avenir; ni de nos relations, de notre place dans notre famille, nos groupes de pairs, notre lieu d’étude ou de travail. Nos mots n’évoluent pas dans le vide —c’est ce qui fait la force et la terreur de ce moment. 
Mais parce que de même, les effluves de cette saleté s’infiltrent dans toutes ces sphères; jusqu’à m’empêcher d’avancer normalement; je le dirai ici, maintenant, et sûrement ailleurs encore : 
Je suis de sortie Théo, c’est moi qui donnerai le pas, et crois-moi, j’avancerai bruyamment. 
Peu importe jusqu’où ce post ira, qu’il passe inaperçu ou qu’on me reconnaisse. J’ai un poids en moins sur la poitrine. 
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claudehenrion · 6 years
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La crise européenne : ces europhiles qui rendraient l’Europe europhobe…
  Nous avons souvent, dans ce Blog, dit tout le mal qu'il faut penser des instances dirigeantes des institutions européennes... Les gens ''en place'' ont tant causé de tort à l'un de nos rêves les plus beaux qu'on ne dira jamais assez de mal d'eux et de leur meneur de jeu, le lamentable Jean-Claude Junker, plus souvent entre deux verres qu'au sec, personnage de la commedia dell'arte mêlant Scaramouche et le Capitan Matamore, dont on devrait rire s'il n'était pas au poste qui est le sien : il ne faut jamais oublier cette vidéo-buzz archi-connue dans laquelle il racontait en détail ses conversations téléphoniques avec ''les dirigeants des autres planètes''...(sic !). Avouez qu'il y a de quoi souhaiter son départ et rejeter tout ce qu'il représente !
  Certaines personnalités (plutôt ‘’des personnes alitées’’, d’après les vidéos qui les  montrent piquant des roupillons en séance), semblent s'être auto-investies d’une unique mission : s'opposer à l'irrésistible ascension des populismes en Europe.      A l’insu de leur plein gré, ils se retrouvent jouant le rôle de ‘’promoteurs les plus efficaces de l’europhobie’’. Ça donnerait envie de rire, mais surtout de pleurer !
  L'Europe que nous avons aimée était composée de nations en compétition les unes avec les autres, mais qui voulaient trouver une forme de paix à mettre en commun. Il lui aurait fallu des ''leaders'' aussi talentueux que ses ''pères fondateurs'' pour que se rapprochent des mentalités qui n'avaient à partager que des siècles de rivalité, de guerres, de haines recuites, de massacres croisés, de mépris réciproque et de surnoms mal sonnants, tous les uns contre tous les autres et vice-versa...                                                                                                                                                 A l'inverse de tout ce qu'il aurait fallu, un lobby trotsko-libéral-archéo-moderniste, sensible aux pires tentations multiculturelles, se shootant à la norme perverse et rendu fou par des prébendes inimaginables a étouffé tout un continent sous des déluges de décisions plus absurdes les unes que les autres, et a perdu l'amour de ceux qui avaient tellement cru en son avenir : des théoriciens parlaient à d'autres théoriciens, des technocrates à d'autres technocrates, et tout ce petit monde ronronnait en pondant des normes inutiles, coûteuses et mortifères... et en palpant de grosses enveloppes nettes d'impôts... Les dirigeants européens ont fait tout ce qu'il fallait et tout ce qu'il ne fallait pas pour en arriver à ce résultat lamentable.
  Personne n'aurait pu prévoir que Mme Merkel aurait une crise de mysticisme et se prendrait soudain pour la fille contre nature de Mère Thérésa et du bon Docteur Schweitzer ou de l'abbé Pierre ! Sa folie a le seul résultat qui était prévisible. Sans aucun mérite, nous avons annoncé dès début 2015 la crise ininterrompue, dite ''des migrants'', qui devrait se terminer par un éclatement de fait de l'Europe... même si personne ne signe l'acte de décès et que tout le monde fait semblant de fermer les yeux pour gagner du temps, comme la pauvre Jeanne Bécu du Barry : ''Encore un moment, Monsieur le Bourreau'' ! Une Europe-Bécu ! Si on nous avait dit ça dans les années 50, quand les lendemains s'annonçaient si beaux... et auraient pu l’être 
  Quels que soient les chemins contournés que l'on invente pour ne pas regarder en face la tragédie en cours, l'Europe est ''en train d'être suicidée par la crise des migrants'', si j’ose cet oxymore. Avec trois grains d’intelligence, on aurait pu et dû trouver des atermoiements, négocier des délais, voire inventer des solutions...           Au lieu de quoi les nuls qui tiennent les rênes de ce que l'on continue à désigner par Europe (alors que ce n'est plus qu'une ‘’bruxellose’’, pathologie létale) ont réussi à engendrer ce qui s'appelle ''l'eurosepticisme''. Ce mot prend toute sa saveur devant le communiqué triomphal qui a conclu, avant hier, 19 juin, le mini-sommet entre Merkel et Macron : ''Youpiii ! On est d'accord sur tout : immigration, sécurité, défense, économie, et un ‘’budget de la zone Euro’’ ! Y a plus qu'à... ''
  Ces deux-là, que tout ce qui les sépare rapproche, sont donc d'accord sur tout... sauf sur l'essentiel : le contenu ! Là où Angela Merkel met au pot quelques millions d'euros, Macron rêve de centaines de millions...  Youpiii ? Ils n'ont même pas pu indiquer une évaluation de ce budget-arlésienne ! En résumé : un cocorico pour rien, une sauerkraut pour des prunes, et une réunion pour pas grand chose...
  La grande nouveauté, c'est donc que non seulement la méfiance des peuples s'est transformée en défiance, mais que l'écho de leurs angoisses a finalement été entendu à de hauts niveaux, dans tous les pays. Malheureusement, pas encore jusqu'au plus haut… et notre Macron persiste, contre vents, marées et peuples à évoquer une Europe théorique, qui ne sera jamais puisqu'elle n'est pas possible. Le pauvret, à force de se croire ''jeune'', a pris dix ans de retard…  C'est dramatique.
  Angela Merkel, responsable et coupable de cette crise immense, est mise au pied du mur par son propre gouvernement et sa ''majorité'' (ingouvernable… toujours à cause de ces ''p…. de migrants'' !). Son ministre de l'Intérieur (membre de la CSU) lui laisse jusqu'au sommet européen du 29 juin pour proposer une solution (européenne de préférence) à la question des migrants, faute de quoi ce ministre a annoncé qu'il mettrait en œuvre par décret le refoulement de tous les migrants ayant été enregistrés dans un autre pays de l'UE…. c’est-à-dire environ 100 % du très gros million de ceux qui sont entrés en Allemagne et qui devraient alors repartir vers l'Italie, la Grèce ou l'Espagne, ces frontières avancées et si mal gardées !             Concrètement, disent certains, cela risque de déboucher sur l'éclatement de ce qui reste de l'Europe. Merkel n'a plus qu'un joker, et c'est, vous vous en doutiez, notre Président qui partage avec elle une vision aussi périmée que ‘’multi-tout ce que vous voudrez’’… A eux deux, ils vont réussir à ralentir un peu les évolutions pourtant vitales que devrait subir en urgence la construction européenne…
  Oublieuse du fait que les allemands sont maintenant favorables à 86 % à l'accélération des expulsions de migrants déboutés (cité par TTSO) et hostiles à tout approfondissement de la zone euro, cette mauvaise idée de Macron... la Chancelière a donc répondu à son ministre (qui doit être ''populiste'', celui-là :  il tient compte de l'opinion publique !) que ''l'Allemagne et la France feront des propositions communes lors du mini-sommet de Mesenberg, le 19 juin (càd hier)’’.       Comme prévu, ce sommet a débouché (nous l'avons dit), sur des déclarations triomphalistes, amphigouriques, et boursouflées... mais sur rien de sérieux... sauf, peut-être, une insultante et humiliante ''journée des réfugiés''. Pour ‘’fêter’’ les 36 000 malheureux noyés ou pour pleurer sur la fin très envisageable de l’Occident ? 
  A part ces deux théoriciens du technocratisme, on se demande bien  qui pourrait voir notre futur commun sous un jour souriant, alors que la bombe démographique africaine n'en est qu'à ses débuts, et que l’Europe déjà craque de toutes parts ?
H-Cl.
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redacmcloriquet · 8 years
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Auto-psy
Névrose, psychose Trauma, phobie Tu crois que tes amis ça suffit
[choeurs]Auto-psy Auto-psy ça dépend ça dépasse
Schyzophrénie Sociopathie Tu saoules ta mère et ta mamie
[choeurs]Auto-psy Auto-psy l'enfer c'est les autres
Complexe de castration refoulement, déni Tu crois que ça tombera dans l'oubli
[choeurs]Auto-psy Auto-psy je vous assure que je vais bien
Terreurs nocturnes TOC, mythomanie Ça passera, c'est la vie !
[choeurs]Auto-psy Auto-psy y'a quequ'chose qui cloche là dedans
Violence contenue Conformisme social Un jour tout ça finira mal
[choeurs]Auto-psy Auto-psy passage à l'acte
Consulte Exprime tes angoisses Arrête l'auto-psy
[choeurs]Auto-psy Auto-psy racontez moi votre enfance
Ecrit par Marie-Caroline Loriquet - Mars 2016
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aristide-france · 3 years
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Quelques extraits de Sources sûres - Véronique Campion-Vincent et Jean-Bruno Renard
« Remarquant l’ampleur des angoisses alimentaires, Apfelbaum rappelle que la néophobie, c’est-à-dire l’inquiétude face au nouveau, est inscrite dans le programme génétique des omnivores. Avantagés car ils peuvent se nourrir dans des environnements très divers mais contraints d’apprendre à choisir leur nourriture, les humains qui sont omnivores, ont besoin d’un apprentissage social du mangeable et d’une transmission entre les générations ; les sociétés traditionnelles connaissent toutes des tabous, et elles avaient élaboré des structures alimentaires complexes et contraignantes. »
« Toutefois, il y a bien un danger statistiquement mesurable : l’accident en cas d’usage du téléphone portable en conduisant un véhicule. »
« La fonction de ces histoires – principalement lorsqu’elles sont objet de croyance – est ambivalente. D’un côté, elles nous servent à condamner des comportements d’individus désignés comme pervers et anormaux, et donc à nous poser nous-mêmes comme normaux. La morale de ces histoires est puritaine, conservatrice, et consiste toujours en une mise en garde : « voyez ce qui arrive quand… » ; autrement dit : « Voyez ce qui vous arriverait si vous faisiez cela. » D’un autre côté, les rumeurs et récits de fantaisies sexuelles fonctionnent comme un fantastique machine à se défouler, à exprimer des fantasmes qui sont ainsi vécus par procuration, c’est-à-dire sans danger. La psychanalyse définit la perversion comme un « passage à l’acte ». Ni refoulement névrotique, ni acte pervers, la rumeur ou le récit de perversion offre la troisième voie d’un « passage à l’acte verbal », d’une parole libératrice et salutaire. L’adulte y retrouve de manière jubilatoire la « perversité polymorphe », selon l’expression de Freud, de l’enfant qu’il a été.
La justice immanente qui règne dans les légendes urbaines ca sanctionner les fantaisies sexuelles par une punition plus ou moins sévère, qui va de la honte publique à la mor accidentelle. »
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lucasbdcoach · 4 years
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Tu veux garder la tête hors de l’eau ? Qu’est-ce qui fait que certaines personnes arrivent, malgré des problématiques effrayantes, à rester zen, relax, détendues, comme si ils étaient convaincus que tout allait bien se passer ? J’ai vraiment chercher à développer ça chez moi. Avant je pensais que j’étais un pro pour ça. « Moi le lâcher prise, je connais ! Je le fait tout le temps ! Dès que quelque chose ne me va pas, je me mets en mode je m’en fiche ! » Ouais, seulement c’est pas du tout ça. Refouler quelque chose par peur plutôt que de développer un état d’esprit endurant et détacher de la peur, c’est pas la même chose ! Comment j’ai fait ? Rien de bien incroyable. Les choses les plus efficaces sont les plus simples une fois déplus ;) Tu veux savoir ? #angoisse #choisir #maux #epanouissementpersonnel #pleineconscience #richesse #changementdevie #masculin #entrepreneur #jetaime #monamour (à Paris, France) https://www.instagram.com/p/CEjRjRaBRX2/?igshid=1nfc04xy3gew1
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Angoisse
Roulée en boule dans mon lit, l’angoisse déboule telle une furie. Elle déferle sur moi comme une vague dévastatrice. Son flot déchainé me submerge et m’engloutit. Elle m’envahit toute entière, m’ébranle et me chamboule brutalement. Chaque parcelle de mon être la ressent profondément. Je tente vainement de la refouler, en cherchant quelque part en moi des pensées légères et joyeuses qui pourraient m’aider à surmonter ce déluge de noirceur, de peur et de désespoir, mais je n’ai guère de réussite. Son emprise est tenace et en un éclair, l’angoisse chasse la moindre lueur d’espoir. Elle me traverse de la tête aux pieds, me secoue et me bouleverse complètement. Elle plante en moi ses griffes acérées et me déchire de l’intérieur sans ménagement. Elle me met en pièces et me lacère le cœur férocement. Elle me coupe de la réalité. Elle annihile ma volonté, l’éradique sans pitié, la piétine et la malmène, la détruit puis envoie valser ses maigres restes aux quatre vents. Elle me jette dans un tourbillon de tourments. Les larmes coulent en torrent sur mes joues glacées. Toute lumière disparait. Le calme n’est plus qu’un lointain souvenir du passé. C’est le chaos qui règne désormais dans mes pensées.
Prostrée dans le noir, les yeux clos, les mains moites et les poings serrés, le visage fermé et la respiration saccadée.
Je ne vois plus rien.
Je ne sais plus rien.
Je ne suis plus rien, si ce n’est une bombe prête à exploser, menaçant de tout emporter et de me laisser dévastée. Je voudrais hurler pour évacuer cette tension qui me broie, pour me libérer de ce tumulte infernal qui s’emploie à me briser, mais mes cris restent sourds, ma voix est éteinte et ma gorge étranglée par un nœud d’acier. Alors en proie à cette profonde épouvante qui me laisse frissonnante, c’est en silence que j’endure toutes ces souffrances, comme une victime résignée de ce mal aux origines insondables, aux causes inexplicables et aux effets incontrôlables.
Mes membres tremblent, ma respiration s’emballe. La panique me foudroie et pulse dans mes veines. Je me sens couler et m’engluer. Je me débats et me démène, mais à chaque essai je m’enfonce, ajoutant un peu plus à ma peine. Cette lutte que j’ai tant de fois menée, je sais que je ne puis la gagner, car chaque pensée désespérée est un nouveau coup que l’on m’assène et qui finit par me faire perdre pied, alors je laisse les ténèbres m’engloutir et m’emporter. C’est la débâcle dans ma tête. La tempête se déchaine. Je suis inerte et paralysée par l’angoisse qui me terrasse. Elle me glace jusqu’à l’os et me vide de toute mes forces.
Elle est l’hôte terrible de mon cœur fragile, la cage qui me garde prisonnière. Elle est le ravisseur insaisissable de mes sourires et de mes joies. Elle est le tortionnaire invisible et implacable de mon calvaire horrible et interminable. Elle est le monstre sanguinaire qui hante mes jours et mes nuits et qui, assoiffé et affamé, se délecte de mes incertitudes et de mes doutes, de mes multiples questions restées sans réponses, de ma tristesse et de ma détresse.
Son poids m’écrase et m’étouffe pendant que la peur, sa complice de toujours, son acolyte des mauvais tours, m’oppresse et m’étourdit d’une cruelle ivresse. Avec leurs efforts combinés, elles me compriment la poitrine dans un étau. Leurs assauts acharnés m’épuisent. Telles deux vipères perfides elles m’enserrent, me coupent le souffle et me font suffoquer. Elles me tordent le ventre et me dévorent avec avidité. Elles me retournent les viscères et me cisaillent les entrailles. Je ne sais que faire pour mettre fin au supplice infernal de ce combat silencieux et solitaire. Impuissante, je ne peux qu’espérer que l’accalmie vienne sans trop tarder mais j’ai perdu toute notion du temps et cette attente me semble durer éternellement. Puis, comme la marée, l’angoisse finit par refluer. Elle s’apaise, me laissant les nerfs à vif, l’âme en lambeau, vidée et essoufflée, échouée en marge de ma vie, comme un pauvre déchet que l’on aurait négligemment jeté sur les pavés. Et les seules traces qui demeurent de son passage dévastateur sont les battements effrénés de mon cœur fatigué et écorché ainsi que cet affreux brouillard, emplit de pensées noires et déprimées, qui engourdit mon esprit.
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