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#Et si on vivait tous ensemble?
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YOU GUISE... now that I've learned how to do this properly, I have nothing but love and GIFs to offer the Daniel Brühl fandom. GIF set taken from the 2011 French-German comedy film, All Together (Et si on vivait tous ensemble?).
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Jane Fonda, Geraldine Chaplin, Guy Bedos, Pierre Richard and Claude Rich with Stéphane Robelin on the set 'Et si on vivait tous ensemble?' [2011]
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pannypunkpanda · 2 years
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A little drawing of Two Dirk’s on the case. From a conversation with @.neutralkolibri (on twitter) and @bucklefty about a buddy cop/detective movie set in late 1940/ early 1950s — April 24
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chifourmi · 6 months
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Je suis sortie hier avec Ju' et à un moment elle m'a déposée en voiture près de chez le Dieu Grec et j'avais littéralement 1 minute de marche à faire mais j'ai quand-même réussi à me perdre parce que j'étais bourrée. Je suis restée en appel avec Ju' mais c'était compliqué pour elle de m'aider du coup j'ai demandé à 2 meufs random et on est devenues MEILLEURES POTES. Je vous jure on parlait comme si on se connaissait depuis des années et on s'est dit qu'on allait devenir un trio?? On sautait dans tous les sens tellement on était contentes de s'être trouvées, c'était adorable j'ai trop aimé ce moment omg. Y en a une qui a insisté pour qu'on se fasse des soirées films, c'était trop mims. Par contre elles étaient aussi nulles que moi pour trouver l'endroit alors qu'il suffisait de tourner à gauche, ça me tue. Bref du coup on vivait notre meilleure vie à 3 quand des mecs nous ont abordé en disant "hot combien l'une de vous dort dans le coffre de ma voiture"??? Wtf?? Puis au final on a sympathisé avec eux, y en avait un TROP drôle et un trooop sympa (pires descriptions mdr). On a pas ajouté le mec drôle sur insta parce qu'il était en couple et il ne préférait pas mais on a ajouté le mec trop sympa et on s'est dit qu'on ferait peut-être une soirée ensemble la semaine prochaine!!
Finalement les 2 meufs ont appelé un de leur pote PAS BOURRÉ pour qu'il m'aide enfin à trouver l'appart du Dieu Grec. Il l'a appelé et a enfin pris les choses en main. On s'est tous dirigés chez lui du coup, les 3 débilos et le mec hyper sérieux. Je crois qu'il était saoulé de ouf le pauvre.
On s'est donnés nos numéros et elles m'ont demandé si tout se passait bien avec mon plan câlin, on s'est dit bonne nuit et tout aaahhhh c'était trop chou. BREF wtf il se passe toujours 10milliards de choses en soirée.
Et finalement après nos câlins, le Dieu Grec s'est endormi paisiblement et moi j'étais là en mode "qu'est-ce ce qui vient de se passer ce soir??" Et aussi j'avais trop envie de continuer nos câlins, j'étais pas du tout fatiguée c'était horrible j'ai pas dormi de la nuit.
(10/11/2023)
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sofya-fanfics · 8 months
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M’endormir à tes côtés
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Fandom : Spy x Family
Relationship : Loid x Yor
Voici ma participation pour le Tropetember 2023 pour le prompt : Partager un lit.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Loid fixa le mur, n’arrivant pas à dormir. Yor était de l’autre côté du lit et ils étaient dos à dos. Il n’arrivait pas à savoir si elle dormait où non. Pourquoi est-ce qu’il n’arrivait pas à dormir ? Pourquoi est-ce qu’il ressentait cette sensation étrange au fond de lui ?
Disclaimer : Spy x Family appartient à Tatsuya Endo.
@tropetember
AO3 / FF.NET
Loid fixa le mur, n’arrivant pas à dormir. Yor était de l’autre côté du lit et ils étaient dos à dos. Il n’arrivait pas à savoir si elle dormait où non. Il savait depuis le début qu’en se faisant passer pour un couple marié, ce genre de situation devait arriver. C’était la mission et ce n’était pas la première fois qu’il partageait le lit d’une femme ou d’un homme pour une mission. Alors pourquoi est-ce qu’il n’arrivait pas à dormir ? Pourquoi est-ce qu’il ressentait cette sensation étrange au fond de lui ?
Yuri était venu leur rendre visite à l’improviste pour le dîner. Il avait trop bu, Yor avait refusé qu’il rentre chez lui et lui avait laissé son lit pour la nuit. Bien sûr, pour tout le monde, la chambre de Yor n’était qu’une simple chambre d’ami, puisqu’ils étaient mariés et comme n’importe quel couple ils partageaient le même lit. Loid ferma les yeux, essayant de trouver le sommeil. Il sentit Yor bouger.
« Loid-san, murmura-t-elle. »
Il aurait pu l’ignorer et faire croire qu’il dormait, mais il n’en avait aucune envie. Il se retourna et la regarda. Il pensa que c’était la première fois qu’il se trouvait aussi proche d’elle. Ils étaient presque nez à nez. Son regard plongea dans le sien.
« Je suis désolée pour Yuri, dit-elle. Mais je ne pouvais pas le laisser partir dans cet état. »
Loid sourit pour la rassurer.
« Tu n’as pas à t’excuser, tu as bien fait. Si tu veux, je peux aller dormir sur le canapé et revenir avant que Yuri se réveille. »
Yor secoua négativement la tête et rougit.
« Ce n’est pas la peine. Après tout, nous sommes mariés. »
Loid acquiesça. Elle avait raison, ils ne faisaient rien de mal.
« Essayons de dormir, dit-il.
-Oui. Bonne nuit Loid-san.
-Bonne nuit. »
Yor ferma les yeux et s’endormit au bout de quelques minutes. Loid la regarda. Il vivait avec elle et par conséquent, ils passaient beaucoup de temps ensemble. Il avait appris à la connaître et il n’aurait jamais cru cela possible, mais il aimait tous ces moments passés avec elle et Anya. Sans qu’il ne s’en rende compte, ils étaient devenus une véritable famille. Il y a encore quelques mois, il aurait ri, disant que Twilight était un espion prêt à tout pour accomplir la mission qu’on lui donnait, et non pas un mari et un père de famille.
Il sourit légèrement en regardant Yor. Elle était si paisible dans son sommeil, cela rendait l’instant magique. Il leva lentement la main et passa la mèche qui lui tombait devant les yeux derrière son oreille. Loid se figea et écarquilla les yeux. Qu’est-ce qui lui prenait ? Pourquoi avait-il des gestes tendres envers elle ? Ce n’était pas la première fois qu’il était tendre envers une femme, mais à chaque fois c’était pour un but précis. Avec Yor, il agissait inconsciemment, normalement. C’était la première fois qu’il agissait ainsi. Et étrangement, cela le rendait heureux.
Il retira lentement sa main. Yor bougea légèrement, mais ne se réveilla pas. C’était mieux ainsi. Il n’aurait pas su quoi dire pour expliquer son geste. Il la regarda encore quelques minutes, profitant de ce moment de tranquillité auprès d’elle. Pendant un instant, il n’était plus Twilight l’espion, mais Loid Forger le père de famille. Et pendant une seconde, il se dit qu’il aimerait bien rester ainsi le reste de sa vie. Il ferma lentement les yeux et finit par s’endormir.
Fin
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swedesinstockholm · 5 months
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29 novembre
j'ai marché une heure et demie dans le noir ce soir et au milieu des chansons reliées à r. d'une manière ou d'une autre y avait split de rebeka warrior dans laquelle elle dit ex hétéro et cetera take me by the hand one way to dyke land. rebeka w. est toujours ma poète et ma chanteuse préférée du monde double numéro un de mon spotify wrapped avec mansfield tya et sexy sushi, ils m'ont mis un graphique pour me montrer l'évolution de mon écoute de mansfield tya au cours de l'année et ça baisse drastiquement au cours du mois de juin, lorsque r. m'a détournée du one way to dyke land.
je suis passée devant la maison de max m. de l'école primaire, j'ai regardé sur la boite aux lettres pour voir si ses parents habitaient toujours là, ils ont une grande bibliothèque en bois style années 90 dans leur salon et des photophores en forme d'étoile posés sur le rebord de la fenêtre. je me suis demandé si max était marié et s'il vivait dans une jolie maison avec sa propre famille, et puis je me suis imaginé qu'il vivait toujours chez ses parents et qu'il dormait dans sa chambre d'enfance comme moi et quand je m'imagine quelqu'un d'autre que moi dans ma situation ça me la rend toujours beaucoup plus irréelle, complètement irréelle. ça la met en perspective. je me vois et ça m'horrifie. max était amoureux de moi quand on avait six ans. je me demande si c'était la première et la dernière fois que quelqu'un a été amoureux de moi.
30 novembre
j'allais bien depuis une semaine et il a suffi d'une minuscule poussière pour enrayer la machine et faire revenir le trou dans le ventre, la poussière étant un vague soupçon qui s'est transformé en certitude totalement infondée que r. sort avec p. je suis restée plantée devant le four chaud en regardant dans le vide et quand maman m'a demandé ce que je voulais faire cuire j'ai dit ma tête. pour cramer mon cerveau débile. cramer tout. j'en veux un nouveau. j'en peux plus d'être comme ça. ce matin je chantais hey there delulu en vidant le lave vaisselle et ce soir ma paranoïa m'a coupé net toute envie de vivre, j'avais même plus envie d'aller à paris dans deux semaines, si r. sort avec p. le monde s'écroule et plus rien n'a d'intérêt. j'ai une gélule coincée dans la gorge depuis tout à l'heure et si je meurs étouffée pendant la nuit, tant mieux. TANT MIEUX. je voulais envoyer un texte à et caetera pour la soirée au pantin de mercredi prochain, pour être sur place et en avoir le coeur net, mais après je me suis dit que s'ils sortent vraiment ensemble et que je les vois je vais jamais y survivre.
2 décembre
tout à l'heure alors que j'étais en train de cuver ma paranoïa en me disant que r. devait passer la soirée avec p. il m'a envoyé un message vocal pour me raconter qu'il venait d'apprendre sur wikipedia que les matchs de catch c'était de la comédie scénarisée et qu'il trouvait ça très touchant et moi je sais plus quoi faire de notre relation bizarre je play it cool je play it cool mais ce que j'ai envie de faire c'est de hurler R. Y A AUCUNE CHANCE QUE TU TOMBES AMOUREUX DE MOI BORDEL? j'en ai rien à foutre du catch et des memes de gensbanals tout ce que je veux c'est que tu viennes me voir au pantin mercredi pour que je puisse te regarder dans les yeux en lisant marrons glacés et faire rougir tes joues quand je dirai trois perles ambrées me coulent entre les cuisses, même si je sais que j'oserai jamais et de toute façon il viendra pas parce que ce sera la saint nicolas et qu'il sera probablement avec sa fille.
ce soir j'étais à une lecture de poésie au centre lgbt et après je suis allée boire un verre avec s. e. et j. pour discuter de leur asso parce qu'elles m'ont proposé de devenir membre et j'ai trouvé j. très chou de nouveau, il faudrait que je la voie tous les jours pour qu'elle me distraie de r. je crois que ça pourrait marcher. elle avait une espèce de tache sur la paupière droite, on aurait dit du maquillage glowy dewy c'était tout délicat, mais je crois que c'est juste ses paupières qui sont très fines. joli coeur. j'avais pas d'argent sur moi et c'est elle qui a payé à la fin et si j'avais le cran je l'inviterais à aller boire un verre pour me rattraper, mais je sais pas si mon coeur supporterait un rejet de plus. enfin là ce serait plus mon égo qui en prendrait un coup, mais mon égo non plus n'a pas besoin de ça.
g. m'a serrée dans ses bras pendant une éternité et puis iel m'a proposé d'aller manger avec eux mais j'ai dit que j'allais déjà boire un verre avec e. et s. et j. dammit je suis une ermite qui parle à personne pendant des semaines et puis tout le monde m'invite en même temps. je l'ai vue dans les bras du type roux qui était assis à côté de moi sur les coussins par terre pendant la lecture, je crois que c'était son copain et ça m'a fait tomber dans un petit pot de mélancolie passagère 1. parce que je pensais à r. 2. parce que je supporte pas de voir des couples s'embrasser sous mon nez de manière générale et 3. j'ai toujours du mal à accepter qu'une personne que je prenais pour gay sorte avec un mec cis. je traite les autres comme je me traite moi-même sur ce point-là, avec une vision 100% binaire et zéro nuance. je sais toujours pas pourquoi je vois ça comme ça, pourquoi je le ressens comme une trahison. iels parlaient de leur expérience d'être non binaire avec n. qui a lu ses poèmes et g. racontait que quand iel avait les cheveux courts on la prenait souvent pour un mec et que ça lui faisait trop plaisir et que parfois il lui suffisait de trouver la bonne tenue et les bonnes chaussures pour lui donner un pas assuré en marchant dans la rue et le faire se sentir bien, et je pensais à moi quand j'avais les cheveux courts à paris toute contente quand on me disait bonjour monsieur à la boulangerie, et à comment des tenues masculines peuvent me faire me sentir bien dans ma peau + hot et me donner confiance en moi, me faire sentir MOI aussi, et je me suis dit que j'étais peut être non binaire en fait. mais bon ça change quoi?
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windapapillon · 1 year
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Leur relation n'était pas qu'une histoire d'amour. Bien que parfois des mois de silence les éloignait l'un de l'autre, leurs âmes se rejoignaient et dansaient ensembles pour soigner leur chagrin. Ils avaient compris qu'ils étaient les seuls à être là l'un pour l'autre en réalité. Elle le savait depuis longtemps mais lui, venait de le comprendre. Il pleurait la femme qu'il avait pensé sienne. Elle pleurait la famille qu'elle avait pensé sienne. Elle les avait tous laissés derrière, abandonnés à leur misère de coeur, et elle avait le sentiment d'être rescapée d'un naufrage, dans lequel ils avaient tous perris.
Elle avait plus souffert que lui, je crois. Elle était plus forte que lui, je crois. Car elle savait surmonter la peur, les doutes, et tout ce qui va avec. Lui, il avait plus de mal, il avait tendance à fuir, et à l'abandonner à son sort, parce qu'après tout, elle était forte, et elle n'avait pas besoin de lui, pensait-il. Et c'est vrai, elle était de moins en moins en rage ou en tristesse lorsqu'elle faisait face à l'indifférence du seul qui comptait vraiment pour elle. Son abscence lui avait permis de guérir.
Pourtant, c'est bien son âme qui venait réchauffer son cœur juste avant de dormir. Elle sentait comme une douce chaleur effleurer sa joue. Elle sentait ses murmures lui susurrer à l'oreille qu'il l'aimait. Ils faisaient l'amour, c'était si fort que parfois les larmes lui coulaient de grâce. Elle sentait sa présence dans tout son corps. Elle savait que lorsqu'elle ressentait cela, c'est qu'il la ressentait aussi de son côté. Mais comparé à elle il ne parlait pas beaucoup. Enfin, ça dépendait. Il ne parlait pas beaucoup de ce qu'il ressentait pour elle. Et c'est comme ça qu'elle l'aimait. Mystérieux, silencieux. Elle aimait aussi quand il était tout agité et qu'il lui comptait toutes ses idées farfelues. Elle avait le sentiment d'être la seule à le comprendre. Elle avait l'impression de lire en lui. Elle savait qui il était, juste en le regardant, ou en pensant à lui. Elle pouvait sentir ce qu'il vivait et ressentait, même à distance, quand il ne se parlaient pas. Elle imaginait que c'était pareil pour lui, peut être d'une façon différente. Mais elle sait qu'il sentait quand elle avait le coeur brisé et qu'elle pleurait. Elle le sentait courir vers elle pour la câliner, ou au contraire elle le sentait fuir quand il avait peur. Elle sentait si il n'était pas sur de lui, ou au contraire, lorsqu'il était chaud comme la braise et qu'il avait envie de lui arracher tout ses vêtements.
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t-marveland · 2 years
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𝐓𝐨𝐤𝐲𝐨 𝐆𝐡𝐨𝐮𝐥 | Ken Kaneki
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ᵈʳᵃʷⁱⁿᵍ ᵐᵃᵈᵉ ᵇʸ ˢᵘⁱ ⁱˢʰⁱᵈᵃ
𝐒𝐄𝐂𝐑𝐄𝐓
Ken Kaneki x Reader
Warnings : aucun
Mots : 959
Masterlist
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❝ sugoi...❞
    TU ÉTAIS UNE étudiante tout à fait banale en apparence, mais en réalité tu étais une goule. Une créature qui se nourrissait d'humains mais qui vivait entourée d'eux et étudiée avec eux à Kiyomi High School. C'est d'ailleurs sur ce campus que tu rencontras une jeune femme qui changea ton style de vie. Elle te permit d'arrêter de chasser et te contenter d'humains qui n'avaient pas été assassinés. Elle s'appelait Toka Kirishima. Elle était aussi une goule avec de magnifique cheveux violets et travaillait à l'Antique, un café qui semblait innocent, clair et agréable mais qui recueillait de la nourriture pour les goules.
    Au début, tu avais eu du mal à t'adapter, en effet tu étais un peu contre cette idée. Après tout, tu aimais le goût du danger et le fait de chasser en pleine nuit te permettait de t'éloigner de ta fausse vie ennuyeuse. Mais plus tu vivais avec les humains, plus tu éprouvais une certaine compassion pour eux alors quand tu trouvas une solution, tu arrêtas de les chasser et allas plus souvent à l'Antique t'approvisionner.
    Même si tu étais amie avec Toka, qui t'avait bien aidé au début, tu ne restais jamais avec elle et quand vous vous croisiez, vous faisiez comme si vous ne vous connaissiez pas, car deux goules qui traînent ensemble n'était pas une bonne idée. Il suffit que l'on démasque une pour que l'autre soit en danger.
    La première fois que tu vis Ken Kaneki était lors d'un de tes ravitaillements, tu rentras dans l'Antique et montas directement à l'étage. Il te regarda passer et quand tu descendis, quelques minutes plus tard, tu croisa son regard et il vit que quelque chose en toi avait changé. En vérité, cela faisait longtemps que tu n'avais pas mangé alors avoir ce sachet dans les mains, avait mis tous tes sens en éveille et quand tu croisas le regard de ce jeune homme fragile aux cheveux noirs, tu eus du mal à ne pas te jeter sur lui.
    ❝━ Eh ! Ooh ! Ken, tu m'écoutes ? Qu'est-ce que tu regardes ? Dit Hide.
━ R-rien.
━ Mouais, moi je pense plutôt que tu regardais cette fille qui vient juste de partir.
━ Pas du tout. Il replongea la tête dans son livre, non sans avoir les joues rougies à cause de ce que son ami venait de dire.❞
    Ton charme naturel te permettait d'attirer de nombreux humains dans tes filets, ce qui t'arrangeait bien au début pour te nourrir mais depuis ta nouvelle résolution cela n'attirait que des gens trop curieux qui s'intéressaient un peu trop à toi.
    Après avoir croisé le regard de Kaneki, tu le voyais souvent dans la rue. C'était comme si le hasard vous faisiez rattrapé toute les fois où vous ne vous étiez pas croisé. Et du jour au lendemain, sa délicieuse odeur humaine changea et devint particulière. 
    Quelle ne fut pas ta surprise quand il t'accueillit à l'Antique portant la tenue de serveur et un cache-œil. Vos yeux restèrent en contact de longue secondes jusqu'à ce que tu reprennes tes esprits.
    ❝━ Tu travailles ici ? Demandas-tu, étonnée.
━ Oui. Il sourit.❞
    Il rougit légèrement.
    ❝━ Qu'est ce que je te sers ? 
━ Et bien... C'est une commande particulière. Comme tu es nouveau, tu ne dois pas encore connaître. Je vais aller demander à la serveuse là-bas.❞
    Tu partis en direction de Toka et le laissas en plan. Tu ne voulais pas qu'il sache ce que tu étais par peur de sa réaction, les humains sont vraiment imprévisibles. Cependant, il y avait quelque chose qui n'allait pas dans l'histoire. Comment un humain pouvait-il travailler à l'Antique ? Seules les goules y étaient admises et tu pensais être sûr que Ken Kaneki était un humain, peut-être t'étais-tu trompé sur lui. Mais son odeur... Tu ne te trompais jamais sur l'odeur des humains.
    ❝━ Oui ? Dit Toka.❞
    Elle mit fin à ta réflexion.
    ❝━ Comme d'habitude.❞
    Elle alla à l'étage et tu la suivis, comme à votre habitude. Cependant, cette fois-ci, quelqu'un vous fixait et ce quelqu'un n'était autre que Ken Kaneki, une goule à l'œil écarlate. Ken compris pourquoi tu ne lui avais pas dit la raison de ta venue. Seulement les goules allaient à l'étage et c'était pour récupérer leur nourriture. Il le savait maintenant, tu étais une goule.
    ❝━ Il y a un nouveau ? Demandas-tu.❞
    Toka hocha la tête.
    ❝━ Il est comme nous ?❞
    Elle se tourna vers toi et hocha, une deuxième fois, la tête.
    ❝━ C'est bizarre. La première fois que je l'ai vu, j'ai senti que c'était un humain. Et maintenant, tu me dis que c'est une goule. Je crois que j'ai un problème... Dis-tu.
━ Non. Ce n'est pas toi le problème.❞
    Elle marqua une pause.
    ❝━ Vois-tu, il n'est pas vraiment comme nous. Ce n'est pas une goule "pur-sang". Il est différent. Expliqua-t-elle.❞
    Tout devint plus clair dans ton esprit. Tu avais eu raison, c'était bien un humain enfin, en quelque sorte, mais tu n'avais plus aucun doute sur ton odorat.
    Finalement, Toka te donna ton paquet et tu descendis les escaliers. Tes yeux ne purent s'empêcher de dériver et d'atterrir sur le nouveau serveur qui te rendit ton regard. Il te sourit poliment et tu lui offris un sourire charmant en retour. Son côté humain ne put que succomber face à ton charme naturel. Il n'avait qu'une envie, te revoir et c'était réciproque.
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christophe76460 · 1 month
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Destinée ! Destinée ! Destinée !
As-tu déjà eu l’impression que tu étais destiné à quelque chose de grand ? Et comment ? Vas-tu gagner « La France a un incroyable talent ? »
J’ai remarqué quelque chose : si tu veux que les gens lisent ce que tu écris, parle de la destinée dans le titre. C’est pour cette raison que je l’ai répété trois fois dans le mien… et te voilà. Donc, ça marche, pas vrai ?
Excuse ma franchise mais nous aimons penser que nous sommes davantage que le résultat de la passion de nos parents, que nous sommes sur Terre pour une raison. Sinon, qu’en est l’intérêt ?
Je suis d’accord avec cela à 100 %, mais j’ai un petit problème avec les gens aux yeux remplis d’étoiles qui voyagent à travers la vie en tentant de trouver cette destinée merveilleuse qu’ils pensent être leur lot. Il est impossible que Dieu les ait destinés à être ordinaires.
Humm…, si tout le monde est destiné à être grand, alors la grandeur devient ordinaire.
Esaïe parle de ceux de son temps qui adoraient les dieux de la Chance et de la Destinée. Il n’avait pas beaucoup d’espoir pour ceux qui se vendaient à ses dieux. ( voir Esaïe 65:11-12 BFC )
J’éprouve un sentiment bizarre quand les chrétiens me parlent « d’accomplir ma destinée » quand l’emphase est placée sur le « MA »
Destinée ou mission ?
Le problème avec la destinée centrée sur le « moi », est que lorsque le Seigneur appelle, la destinée égoïste ne veut pas écouter : « Car j'ai appelé, et vous n'avez point répondu, J'ai parlé, et vous n'avez point écouté… » Esaïe 65:12
La destinée centrée sur le « moi » choisit ce qui l’intrigue ou la favorise. La religion ne peut pas changer sa nature intrinsèque. C’est : « moi, moi, moi, moi …. » et pas le Seigneur Jésus.
« La grandeur », ce n’est pas se comparer aux autres. Non, c’est se comparer à ce qu’on pourrait être dans le Seigneur. Ce n’est pas un ensemble de gens contre un autre, mais c’est moi contre ce que je pourrais être dans le Seigneur.
Au lieu de parler de ma destinée, je ferais mieux de parler de mon but dans la vie, de ma mission et du travail pour lequel Dieu m’a créé. Je suis un serviteur. Le Seigneur Jésus est le patron.
Si quelqu’un te prophétise : « Ainsi parle l’Éternel : tu seras balayeur dans la rue ! » Ce n’est pas la destinée à laquelle nous aspirons, n’est-ce pas ?
Et je crois que Dieu va nous demander de rendre des comptes sur la façon dont nous aurons accompli ce pour quoi Il nous a placés ici.
Destiné à balayer les rues ?
Ce doit être la troisième fois que je le cite ce que Martin Luther King a dit : « S’il t’incombe de nettoyer les rues, nettoie comme Michel-Ange peignait, nettoie comme Beethoven composait de la musique, nettoie comme Leontyne Price chantait au métropolitain Opéra. Nettoie comme Shakespeare écrivait de la poésie. Nettoie si bien que tous les habitants du Ciel et de la Terre s’arrêteront pour dire : ‘’Ici vivait un grand balayeur qui faisait bien son travail.’’ »
Si tu passes à « la France à un incroyable talent », regarde la caméra et roucoule : « Regardez-moi, c’est mon destin, Houhouhououou ! »
Mais si tu sers le Seigneur, regarde tes amis autour de toi qui Le servent eux aussi et dis-toi : « Waouh ! Nous faisons tous quelque chose de grand pour le Seigneur, parce que nous Le servons de tout notre cœur. »
Lève-les yeux et dis : « Seigneur, qu’en penses-tu ? Cette rue, est-elle assez propre ?
Alors, un jour tu pourras te tenir devant Lui, sauvé par ce que Jésus aura fait en toi et L’entendre te dire : « C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître » Matthieu 25:23
Une prière pour aujourd’hui
Seigneur, Tu nous as créé afin d’entrer dans les plans merveilleux que Tu as préparés d’avance. Par Ton Esprit Saint, conduis-moi et permets-moi d’accomplir Ta volonté avec un cœur rempli de cette reconnaissance de pouvoir Te servir et accomplir de grandes choses en Ton Nom. Amen
( Toutes les pensées quotidiennes sur : *viechretienne. net/pensee-du-jour* ). ☀️réduire l'espace entre le "point" et le "net"☀️ dans votre barre d’adresse.
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Embarassed and exasperated Daniel literally and figuratively serving looks.
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What movie do you recommend with Jane to watch?
ok maybe let's limit it to 5
'They Shoot Horses Don't They?'
'Et si on vivait tous ensemble?'
'Coming Home'
'Julia'
'The Mornig After'
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pannypunkpanda · 2 years
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A continuation of the Two detectives Dirk’s— they’re on the case and got spooked! By what? Who knows — May 1
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mista3833 · 3 months
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MA FILLE ,MA VICTOIRE
Fille issue de la bourgeoisie, Fils d'un homme politique.
Sandro Alphonso Alexandre succomba au charme de la belle métisse Andréa Sánchez Joseph lorsqu'elle trébucha dans ses bras lors de cette soirée d'inauguration.
Il l'a possédait, elle vivait que pour lui,mais la famille Alphonso ne voulait pas d'elle.
Elle était riche certe mais elle était métisse.
Pour éviter le scandale publique, Sandro fut exilé du pays par ses parents sans raison motif, pourtant il y en avait bien une,la belle métisse attendait un enfant de son amant.
Que faire ???Elle n'avait pas d'autre choix que garder ce bébé, qui est le fruit d'un amour passionnel.
Que va-t-il se passer?Vont-ils se retrouver ?Acceptera-t-elle de lui donner une seconde chance?
MA FILLE ,MA VICTOIRE (1)
Salut! Moi, c'est Andréa Sánchez Joseph, mais à la maison on m'appelle Réa. Je suis universitaire et, bien comme tous les jeunes, on a aussi des petites folies qui nous passent par la tête.
Aujourd'hui est un jour très spécial pour le grand homme d'affaires Luis Sánchez. C'est mon père, un très beau mexicain qui a pour femme une haïtienne, en gros, je suis une métisse de belle taille. Pas de temps ce matin pour jeter un œil sur les réseaux sociaux. Les followers, j'en compte plus depuis que mon père nous a exposés aux médias. L'inauguration du plus grand hôtel cinq étoiles du pays est prévue pour ce soir et papa tient à ce que ses trois enfants (Filisya, Lukas et moi) soient à la hauteur. J'étais assise devant mon miroir et j'attendais le signal des Grands.
-Réa!!!
Voilà, c'est ma demi-sœur Filisya qui vient de m'avertir que c'est l'heure d'y aller. Je me prends en photo,prends mon sac et en route pour aller acheter ma robe de soirée.
Au cours de la route, j'envoie un texto à Laïla.
Moi: Tu es partante pour une journée de délire ?
Laïla: À qui tu le demandes, toi ?
C'est vrai, j'ai oublié que celle-là n'a jamais le cœur pour refuser une journée au magasin.
Moi : D'accord, préviens Naïda et je vous attends à Saga.
Laïla : sérieuse ?
Moi: Tu viens, oui ou non ?
Laïla : On arrive.
Je remballe mon téléphone quand je vois ma sœur me prendre en photo.
-Tu fais quoi là ??
– Je te prends en photo.
-Fais voir
-Non
-J'ai dit fais voir Filisya
— Hé les gamines, on est en voiture là, pas sur un terrain de jeux.
— C'est nous les gamines ? demande Filisya.
-On aura ta peau Lukas...
— Et vous en servirez pour faire quoi ?
– Un tambour, dit-on en chœur.
J'aime pas quand elle me retire le mot de la bouche.
-Filisya ?
-Réa ?
-Bon sang... Arrêter avec ça.
-Quoi? On te fait chier déjà ?
— Je me le suis déjà fait dessus, vous allez plutôt nettoyer.
— Oh beurk… Vive la vie que je suis la plus petite.
– Tu veux dire ?
-Que tu vas t'en occupée,Fili
— On y est, les Sánchez.
Ouff, enfin la terre ferme
— Tes cheveux, tu devrais les attacher, t'as l'air d'une électrifiée.
– Merci pour le compliment,Lukas
On pénètre dans le magasin, une dame nous approche en souriant:
— Bonjour à vous, bienvenue à Saga, besoin d'aide ? Je suis à votre disposition
— Excusez-moi, mais ils n'en auront pas besoin, parce qu'on est là.
C'est Naïda et Laïla qui viennent d'arriver, je leur saute au cou. Lukas roule les yeux.
— Il ne manquait plus que ça, il fallait que tu invites tes deux folles.
-Hé!!! C'est nous que tu traites de folles ? demande Naïda.
-Ben oui... Qui d'autres ?
-On se calme d'accord ??? Lukas Je te prends avec moi et vous aussi, Madame, car on risque gros si on se fait aider par ces trois-là.
Aller oust oust… Dégage
On pouffa de rire et on attira vite l'attention des autres clients.
Réa, tu ferais mieux de te comporter, car si tes parents l'apprennent, ce ne sera pas une mince affaire pour toi.
On se mit ensemble à la recherche d'une robe qui me sied et qui vaut l'honneur de se tenir aux côtés de M. Sánchez.
– Je prends celle-là.
— Tu vas vraiment porter ça ? Dit Laïla dégoûtée.
— T'as pas vu le prix ?
-Et alors??
-Ça coûte 50$
— Ton père va te faire la peau.
— Et ton bambin de frère va rouler les yeux.
– Qui va leur dire ce que j'ai acheté ?
-Pas moi
-Ni moi
— Alors on s'en fou, ce n'est pas en portant une robe qui vaut une somme importante qu'ils vont me remarquer s'il le faut.
-Et tes cheveux ???.
— J'y vais avec.
— Tu es folle, Réa ? Là-bas, il y aura plein de bourgeois et…
– Écoute-moi bien, je me tape complètement de la bourgeoisie et de ses occupants. Je vis ma vie comme bon me semble. Tout comme vous, je m'en moque de mon rang social.
-oh yeah!!!!!
— Mesdames, s'il vous plaît, dit la caissière.
— Pardon, madame, c'est un malentendu, dit Naïda
— Emballez-moi cette robe, s'il vous plaît, dis-je en remettant ma robe à une employée.
La dame se charge de ma robe et se retire, les autres nous rejoignent.
— Alors, les fillettes, vous avez cassé quelque chose ? demande Lukas.
-La ferme toi
— Réa, excuse-toi et vite.
-Je...
— Excuse-toi vite si tu ne veux pas que je le dise à Maman.
-Désolée, Lukas
-Ouais,je me suis venger
– Espèce de gros lard
Après les boutiques, Lukas et moi, on rentre à la maison et les autres sont allées se faire une tête pour la soirée.
— Tu as acheté quoi, chérie ?
-Une robe
-Fais voir chérie
-C'est une surprise,maman
— Elle s'est sûrement offerte une guenille, répond Lukas.
-Maman??? Criais-je à tue-tête.
-Lukas, un peu de respect... Montez-vous préparer et elle est où, Fili ?
-Salon de coiffure
— Elle est mon sosie, cette chérie.
-Et moi?
– Vaut mieux éviter d'en parler.
– Ça veut dire quoi exactement ?
— Ça veut dire que tu n'en vaux pas le coup. Réa intervient, le bon frère qui me tire la langue.
— Parle pour toi, Lukas.
Des heures plus tard, j'étais déjà prête, et les filles déjà là. On descend en riant aux éclats pour nous faire remarquer par mes parents.
– Réa, c'est quoi cette tenue ? Hurle papa.
-Papa c'est...
-C'est quoi hein??? Filisya ?
Elle arrive en trombe, je voulais rire, mais le moment n'était pas propice, il y avait monsieur Sánchez.
Dieux, des dieux… Qu'elle est belle !
— Filisya, ma chérie, tu es… Je ne trouve vraiment pas les mots qu'il faut pour exprimer ta beauté.
-Jolie papa,me va à merveille
— Mais non, ma chérie, t'es sublime. Renchérit ma mère.
— Merci maman et Réa ?
Espèce de myope, je suis juste là.
-Suis là
-Réa ??? C'est quoi cette tenue ?
C'est vous qui lui avez conseillé de porter ça ? demande ma sœur qui me remarque enfin.
— Non, Fili, tu sais bien que je n'en fais qu'à ma tête.
— Très bien, je comprends. Sache que la prochaine fois que tu veux t'offrir un défroque, n'utilise pas mes cartes, compris ? Dit mon père.
— Clair, Monsieur Sánchez.
— Réa, je suis ton père. Cesse de m'appeler monsieur Sánchez.
-C'est noter... Viens les filles, prenez-moi en photo pour mes followers.
— Tu vas publier ça ?
-Ça te regarde pas, Filisya
Naïda me prend en photo et vite fait, je poste sur Instagram.
@RéaSanchez La benjamine des Sánchez prête pour l'inauguration de la merveille de son papounet, monsieur Luis Sánchez.
J'identifie mes parents, mes frères et les filles. Ils sont mon petit monde à moi.
-Réa ??? Dans le salon, tout de suite.
Sauve ta peau Réa
– On ferait mieux de se retirer d'ici, les filles.
— On prend ma voiture, dit Laïla
On se rend à l'hôtel dans la voiture de Laïla.
– Ton père va avoir une crise.
-C'est vrai,j'aime pas trop l'accueil colossal
-Moi aussi
-Aussi
Et on rit aux éclats.
Arrivée là-bas, on ne stationna pas trop loin de l'entrée et on pénétra dans le sein de l'hôtel.
Quelle merveille ! Est-ce mon père qui a vraiment fait construire ça ?
— Je vais m'offrir un verre, je vous apporte quoi ? Dit Naïda.
-Rien du tout
— Je viens avec toi.
-Et moi?
— Tu nous attends là, Mlle. Sánchez
Au départ des filles, je reçois un flash en plein visage.
Ses bordels de journalistes, toujours à la poursuite de nouvelles figures.
— Mlle Sánchez, c'est bien ça ?
-En chair et en os madame
-Réa, par ici!!!
— Excuse-moi madame, je dois rejoindre mes amies.
Sans lui donner le temps d'ajouter quoi que ce soit, j'étais avec les filles. Papa vient d'arriver avec ma mère accrochée au bras, à leur suite Lukas et Filisya.
Splendides… Fais-toi remarquer.
J'avance vers eux en souriant.
— Une photo en famille
Bien demander, monsieur le journaliste… Il ne peut pas se prendre en photo sans moi parce que je suis là, pas ailleurs.
À contrecœur, mes parents me laissent prendre place au milieu d'eux.
Et tchizzzz!!!!
-Merci
Mon père se retire avec ma mère pour accueillir ses hôtes. Lukas se retire dans le bar et Filisya est prise en conversation par un grand gaillard. Les filles n'y étaient plus, me voilà planté au beau milieu de la grande salle.
Pas grave, je vais m'offrir un verre, peut-être que je viendrais ami avec le barman.
Je me retourne brusquement, je trébuche dans les bras d'un jeune homme avec le sourire d'un archange.
-Je....je...merci
Et je me retire dans ses bras.
Espérons qu'on n'a pas été pris en photo.
– Je suis Sandro Alexandre Alphonso, fils du premier ministre Alexandre Alphonso.
— Qu'est-ce que ça peut bien me faire ? Je ne suis pas journaliste, moi.
– C'était juste pour faire votre connaissance.
– Qui vous dit que je souhaite lier connaissance avec vous ? Vous m'avez évité d'embrasser le sol, merci. S'il vous plaît, poursuivez votre chemin.
— En fait, je venais vers vous, vous me plaisez, votre prénom, c'est ?
-Réa...
— Alors Réa, vous êtes de quelle famille ?
Il plaisante ou quoi? Moi aussi, je ne savais pas qui il était, pourtant son père est le premier ministre du pays.
-Vous ne me connaissez pas?
-Mais non, alors vous êtes?
-La benjamine du propriétaire de cette merveille
-Vous êtes la fille des Sánchez?
— Exactement, Mon vieux.
-Je suis vieux?
-Presque
On se mit à rire.
-On s'offre un verre?
-Pourquoi pas? Après tout, je n'ai pas de cavalier.
-Sinon vous vous auriez pas fini dans mes bras
-On se tutoie?
— Après tout, on est les deux isolés de cette magique soirée.
Il me prend le bras et me conduit au bar. On s'offre un cocktail de fruits et ensuite, il m'invite à danser sur un slow.
Plus tard, il me reconduit chez moi.
-Merci Sandro
-À toi aussi, Réa, si tu n'as rien prévu pour demain, on pourrait aller prendre un morceau ensemble.
— Euh, je vais voir ça avec les filles. Si je suis libre, je te fais savoir par texto.
-Merci d'y penser... Bonne nuit,
-Bonne nuit..
Lorsque je suis rentré dans la cour,j'ai remarqué qu'il y avait un garde se tenait pas trop loin pour s'assurer que j'étais en bonne compagnie.
-Bonsoir Mlle.Sánchez
-Bonsoir, prévenez mes parents que je suis à la maison.
-Bien madame
Je monte dans ma chambre et je me laisse tomber sur le lit en souriant ,car demain, ce sera un nouveau jour pour tous les Sánchez.
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corydon8 · 6 months
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MM. BURKE ET HARE
ASSASSINS
M. William Burke s’éleva de la condition la plus basse à une renommée éternelle. Il naquit en Irlande et débuta comme cordonnier. Il exerça ce métier pendant plusieurs années à Édimbourg, où il fit son ami de M. Hare sur lequel il eut une grande influence. Dans la collaboration de MM. Burke et Hare, il n’y a point de doute que la puissance inventive et simplificatrice n’ait appartenu à M. Burke. Mais leurs noms restent inséparables dans l’art comme ceux de Beaumont et Fletcher. Ils vécurent ensemble, travaillèrent ensemble et furent pris ensemble. M. Hare ne protesta jamais contre la faveur populaire qui s’attacha particulièrement à la personne de M. Burke. Un si complet désintéressement n’a pas reçu sa récompense. C’est M. Burke qui a légué son nom au procédé spécial qui mit les deux collaborateurs en honneur. Le monosyllabe burke vivra longtemps encore sur les lèvres des hommes, que déjà la personne de Hare aura disparu dans l’oubli qui se répand injustement sur les travailleurs obscurs.
M. Burke paraît avoir apporté dans son œuvre la fantaisie féerique de l’île verte où il était né. Son âme dut être trempée des récits du folklore. Il y a, dans ce qu’il a fait, comme un lointain relent des Mille et une Nuits. Semblable au calife errant le long des jardins nocturnes de Bagdad, il désira de mystérieuses aventures, étant curieux de récits inconnus et de personnes étrangères. Semblable au grand esclave noir armé d’un lourd cimeterre, il ne trouva point de plus digne conclusion à sa volupté que la mort pour les autres. Mais son originalité anglo-saxonne consista en ce qu’il réussit à tirer le parti le plus pratique de ses rôderies d’imagination de Celte. Quand sa jouissance artistique était terminée, que faisait l’esclave noir, je vous prie, de ceux à qui il avait coupé la tête ? Avec une barbarie tout arabe il les dépeçait en quartiers pour les conserver, salés, dans un sous-sol. Quel profit en tirait-il ? Aucun. M. Burke fut infiniment supérieur.
En quelque façon, M. Hare lui servit de Dinarzade. Il semble que le pouvoir d’invention de M. Burke ait été spécialement excité par la présence de son ami. L’illusion de leurs rêves leur permit de se servir d’un galetas pour y loger de pompeuses visions. M. Hare vivait dans un petit cabinet, au sixième étage d’une haute maison très peuplée d’Édimbourg. Un canapé, une grande caisse et quelques ustensiles de toilette, sans doute, en composaient presque tout le mobilier. Sur une petite table, une bouteille de whisky avec trois verres. De règle, M. Burke ne recevait qu’une personne à la fois, jamais la même. Sa façon était d’inviter un passant inconnu, à la nuit tombante. Il errait dans les rues pour examiner les visages qui lui donnaient de la curiosité. Quelquefois il choisissait au hasard. Il s’adressait à l’étranger avec toute la politesse qu’aurait pu y mettre Haroun-Al-Raschid. L’étranger gravissait les six étages du galetas de M. Hare. On lui cédait le canapé ; on lui offrait du whisky d’Écosse à boire. M. Burke le questionnait sur les incidents les plus surprenants de son existence. C’était un écouteur insatiable que M. Burke. Le récit était toujours interrompu par M. Hare, avant le point du jour. La forme d’interruption de M. Hare était invariablement la même et très impérative. Pour interrompre le récit, M. Hare avait coutume de passer derrière le canapé et d’appliquer ses deux mains sur la bouche du conteur. Au même moment, M. Burke venait s’asseoir sur sa poitrine. Tous deux, en cette position, rêvaient, immobiles, à la fin de l’histoire qu’ils n’entendaient jamais. De cette manière, MM. Burke et Hare terminèrent un grand nombre d’histoires que le monde ne connaîtra point.
Quand le conte était définitivement arrêté, avec le souffle du conteur, MM. Burke et Hare exploraient le mystère. Ils déshabillaient l’inconnu, admiraient ses bijoux, comptaient son argent, lisaient ses lettres. Quelques correspondances ne furent pas sans intérêt. Puis ils mettaient le corps à refroidir dans la grande caisse de M. Hare. Et ici, M. Burke montrait la force pratique de son esprit.
Il importait que le cadavre fût frais, mais non tiède, afin de pouvoir utiliser jusqu’au déchet du plaisir de l’aventure.
En ces premières années du siècle, les médecins étudiaient avec passion l’anatomie ; mais, à cause des principes de la religion, ils éprouvaient beaucoup de difficulté à se procurer des sujets pour les disséquer. M. Burke, en esprit éclairé, s’était rendu compte de cette lacune de la science. On ne sait comment il se lia avec un vénérable et savant praticien, le docteur Knox, qui professait à la Faculté d’Édimbourg. Peut-être M. Burke avait-il suivi des cours publics, quoique son imagination dût le faire incliner plutôt vers les goûts artistiques. Il est certain qu’il promit au docteur Knox de lui aider de son mieux. De son côté, le docteur Knox s’engagea à lui payer ses peines. Le tarif allait en décroissant depuis les corps de jeunes gens jusqu’aux corps de vieillards. Ceux-ci intéressaient médiocrement le docteur Knox. C’était aussi l’avis de M. Burke — car d’ordinaire ils avaient moins d’imagination. Le docteur Knox devint célèbre entre tous ses collègues pour sa science anatomique. MM. Burke et Hare profitèrent de la vie en dilettantes. Il convient sans doute de placer à cette époque la période classique de leur existence.
Car le génie tout-puissant de M. Burke l’entraîna bientôt hors des normes et règles d’une tragédie où il y avait toujours un récit et un confident. M. Burke évolua tout seul (il serait puéril d’invoquer l’influence de M. Hare) vers une espèce de romantisme. Le décor du galetas de M. Hare ne lui suffisant plus, il inventa le procédé nocturne dans le brouillard. Les nombreux imitateurs de M. Burke ont un peu terni l’originalité de sa manière. Mais voici la véritable tradition du maître.
La féconde imagination de M. Burke s’était lassée des récits éternellement semblables de l’expérience humaine. Jamais le résultat n’avait répondu à son attente. Il en vint à ne s’intéresser qu’à l’aspect réel, toujours varié pour lui, de la mort. Il localisa tout le drame dans le dénouement. La qualité des acteurs ne lui importa plus. Il s’en forma au hasard. L’accessoire unique du théâtre de M. Burke fut un masque de toile empli de poix. M. Burke sortait par les nuits de brume, tenant ce masque à la main. Il était accompagné de M. Hare. M. Burke attendait le premier passant, marchait devant lui, puis, se retournant, lui appliquait le masque de poix sur la figure, soudainement et solidement. Aussitôt MM. Burke et Hare s’emparaient, chacun d’un côté, des bras de l’acteur. Le masque de toile empli de poix présentait la simplification géniale d’étouffer à la fois les cris et l’haleine. De plus, il était tragique. Le brouillard estompait les gestes du rôle. Quelques acteurs semblaient mimer l’ivrogne. La scène terminée, MM. Burke et Hare prenaient un cab, déséquipaient le personnage ; M. Hare surveillait les costumes, et M. Burke montait un cadavre frais et propre chez le docteur Knox.
C’est ici, qu’en désaccord avec la plupart des biographes, je laisserai MM. Burke et Hare au milieu de leur auréole de gloire. Pourquoi détruire un si bel effet d’art en les menant languissamment jusqu’au bout de leur carrière, en révélant leurs défaillances et leurs déceptions ? Il ne faut point les voir ailleurs que leur masque à la main, errant par les nuits de brouillard. Car la fin de leur vie fut vulgaire et semblable à tant d’autres. Il paraît que l’un d’eux fut pendu et que le docteur Knox dut quitter la Faculté d’Édimbourg. M. Burke n’a pas laissé d’autres œuvres.
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swedesinstockholm · 6 months
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15 octobre
je déteste le weekend je déteste déjeuner avec maman et qu'elle me parle d'assistante sociale et de chômage et qu'elle commence ses phrases par tu dois, je déteste devoir monter sur un nuage et m'élever dans le ciel comme dans la chanson nulle de zaho de sagazan qui passe sans arrêt à la radio et je déteste devoir fermer les yeux pour me forcer à apprécier la chaleur du soleil sur mon visage et le miracle de la vie sur terre avec les oiseaux et les arbres et la musique pour faire partir l'attrait du vide. je fantasme une psy qui me prendrait par la main et appellerait l'assistante sociale avec moi parce que moi j'y arrive pas, comme à la clinique quand lothar m'avait dit de passer dans son bureau pour qu'on regarde ensemble les volkshochschulen. je fantasme une psy à qui je pourrais tout dire de but en blanc d'entrée de jeu, écrire une liste de tout ce qui va pas et la lui lire d'une traite au premier rendez-vous. sortir tout ce que je traîne sans rien retenir et sans la ménager pour voir si elle a les épaules assez larges pour s'occuper du trou noir que je suis. une psy qui saurait exactement quoi faire de moi, qui me culpabiliserait pas, qui me dirait pas qu'à mon âge c'est à moi de m'en occuper, parce que j'ai pas d'âge ok, le circuit de l'âge n'existe pas, comme dans l'object oriented ontology, on émet tous et toutes notre propre temps et ce serait ridicule de vouloir se placer à l'intérieur d'une prétendue ligne de temps ou circuit de l'âge avec des stations et à chaque station on serait censé.e accomplir telle et telle chose parce que d'après le circuit de l'âge déjà établi c'est comme ça et pas autrement.
21 octobre
j'ai réussi à éviter de justesse la soirée queer loox où j'avais pas envie d'aller hier soir en arrivant pile au moment où e. et j. s'apprêtaient à partir pour aller au resto avec moi, top forte, même si j'aurais aimé voir si y avait c. j'aurais du leur demander. j'avais envie de leur raconter ma passion pour elle et sa copine la motarde dj critique musicale prof d'allemand et puis l'idée d'histoire qu'elle m'a inspirée l'été dernier avec un triangle amoureux lesbien qui nait pendant le montage d'une pièce de théâtre dans une église. peut être que ça pourrait intéresser s. et son collectif de théâtre et je pourrais en faire une pièce et ils pourraient la monter et ce serait pas incestueux DU TOUT.
jeudi soir à la conférence sur la santé mentale dans l'art y avait une fille qui racontait qu'elle avait crée une performance alors que c'était pas son métier mais elle voulait absolument faire cette perf et danser alors qu'elle est pas danseuse et exprimer tout ce qu'elle avait à dire et elle voulait tout diriger, tout faire, l'écriture, les costumes, performer, etc. c'était son rêve mais à la fin c'était tellement stressant et intense et laborieux qu'elle s'est dit bon, est-ce que ça en valait vraiment la peine? est-ce que ce que j'avais à dire était important et nécessaire à ce point et surtout est-ce que c'était vraiment nécessaire que je veuille tout faire moi-même? j'avais très envie de discuter de tout ça avec elle mais j'ai pas osé l'aborder. j'ai vu sur ig qu'elle vivait avec sa mère aussi jusqu'à ce qu'elle parte à la retraite au portugal et qu'elle se retrouve seule. elle vit entre ici et bruxelles et je veux absolument lui demander comment elle fait ça. à part ça c'était un peu bof et j'ai passé la soirée à me dire 1. que j'aurais pu participer au panel de discussion en tant qu'artiste à moitié morte 2. pourquoi cette fille a fait une performance et pas moi 3. la comédienne qui joue le monologue de l'adaptation de 4.48 psychosis de sarah kane par s. n'a pas l'air assez deep pour jouer ce rôle 4. la fille qui a fait la performance est assez choue 5. c'est toutes des chochottes ma parole 6. je dois voir une psy urgemment 7. est-ce que georges mon fan numéro 2 assis au bout de la rangée se rappelle de mon texte et trouve lui aussi que je devrais faire partie du panel de discussion? 8. je dois écrire ce livre.
e. et j. se sont assises à côté de moi et à la fin on est allées boire un verre et elles m'ont demandé si je voulais aller au resto avec elles vendredi soir après la soirée queer loox et j'ai dit oui et voilà comment je me suis retrouvée avec elles dans une pizzeria de bonnevoie à écouter des kilomètres de gossip lesbien en silence mais comme je connaissais personne ça rendait les histoires moyennement intéressantes. à aucun moment on m'a demandé ce que je faisais, ce qui était un grand soulagement parce que j'avais oublié de réfléchir à une réponse à donner en cas de besoin. god bless. mais quand j'ai remercié e. de m'avoir invitée à la fin, elle a dit que c'était pour me remercier pour toutes les fois où elle avait fait appel à moi et qu'elle se sentait un peu bête parce que... je crois qu'elle a dit parce que j'étais clairement au dessus? genre ce que j'écris est clairement au dessus de ce qui se fait dans ce pays en matière de littérature queer? je sais pas, mais on va dire que c'était ça comme ça ça me donne moins l'impression que depuis le début elles me prennent pour une loseuse de la vie + une fraude lesbienne. peut être qu'elles me prennent juste pour une bonne écrivaine et c'est tout.
à part ça j'ai passé l'après-midi à la konschthal avec c. pour préparer la soirée de jeudi, j'adore être dans des endroits en tant qu'artiste, après on est allés boire un thé dans une boulangerie et il m'a raconté sa vie d'avant l'écriture, sa crise et puis sa mort et sa renaissance, ses traumas et ses traumas hérités et sa relation avec sa mère etc et moi je l'écoutais et je savais pas quoi dire et je comprends pas pourquoi parce que la mort je connais bien, je maitrise, j'ai un million de choses à dire sur la mort, bien plus que sur le sexe ou sur les relations amoureuses par exemple. mais peut être que ça marche qu'à l'écrit, en tête à tête avec moi-même. on a parlé de paris et je lui ai parlé de j. et de ma découverte de ma lesbianité et j'avais les joues brûlantes. je lui ai dit que je lui avais tout raconté y a trois ans quand elle avait demandé à lire lettres à kristen stewart dans lequel je parle d'elle et il a dit que ça lui donnait encore plus envie de le lire maintenant qu'il connaissait l'histoire derrière. il l'a pas lu parce que je lui avait dit de pas le lire, parce que je voulais pas qu'il voie à quel point je suis seule. ma solitude me fait honte.
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my--wonderland · 11 months
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Convictions - 2 - Différences.
1989.
Gemma adorait l’été pour plusieurs raisons. Il faisait beau, chaud, elle pouvait enfin se baigner dans le lac près de Rimeshire, en bas de la colline sur lequel était situé le village de Hidehill, mais surtout, cette saison avait un goût de liberté tellement rare qu’il en devenait infiniment précieux.
Ses parents étaient passionnés de voyages. Tous les étés, lorsque son père n’était plus incombé par ses responsabilités au Ministère, Hypérion et Elladora Nott parcouraient le monde pendant près de deux mois, confiant leur fille à sa gouvernante, Claire Marlow. C’était une jeune femme adorable, qu’elle connaissait depuis sa naissance, et dont elle était bien plus proche que sa propre mère. Claire était douce, intelligente et malicieuse. Ses parents l’avaient choisie en raison de son Sang-Pur, qui la rendait digne de s’occuper de leur fille, mais également pour sa peau noire, qui la rendait à leurs yeux juste assez inférieure à eux sur l’échelle naturelle pour s’assurer qu’ils auraient plus d’autorité sur Gemma que la gouvernante.
Les étés étaient les seuls moments de l’année où Gemma voyait Claire, une raison supplémentaire d’adorer cette saison. Elle vivait juillet et août comme une petite fille normale, et non comme la descendante d’une puissante famille de Sang-Pur conservatrice. Elle pouvait courir à travers le manoir, aller au lac avec Claire, jouer avec sa gouvernante et Harvey, lire de nouveaux livres que Claire lui ramenait de chez elle…
Les seules occupations de Gemma le reste de l’année étaient imposées par ses parents : la couture, la danse classique, le piano et des lectures imposées par Hypérion et Elladora (surtout Hypérion) : des ouvrages d’histoire de la magie et de sciences prouvant que les Moldus étaient inférieurs.  Pendant son temps libre, elle avait lu tous les livres de la bibliothèque des Nott, ou du moins, ceux qu’elle était parvenue à atteindre. Il s’agissait de romans, des romances, des aventures…  Mais tous les personnages, toutes les histoires se ressemblaient. Toujours à l’image de Gemma, des Nott. Bien sûr, elle aimait pouvoir s’identifier aux personnages des romans qu’elle lisait, mais tout le monde n’était pas blanc et de Sang-Pur, si ?
Ceux que Claire lui proposait étaient encore plus intéressants. Il y avait des personnages très variés, et cette diversité toute nouvelle pour Gemma la fascinait. Aucun protagoniste ne se ressemblait, aussi bien physiquement que par leurs origines. Il y avait des livres écrits par des Moldus, des livres écrits par des sorciers avec des personnages Moldus ou Nés-Moldus… Voir enfin que des gens différents d’elle existaient excitait la curiosité de Gemma, et elle pouvait compter sur Claire pour l’assouvir. Elles parlaient pendant des heures d’horizons lointains, de gouvernements d’autres pays, de magies différentes, de cultures, traditions, vêtements et ethnies, livres à l’appui. Claire venait d’une famille de sorciers anglaise d’origine africaine, très ouverte d’esprit, ce que les Nott n’avaient pas pris la peine de vérifier.
Au fil des lectures et des discussions avec Claire, l’existence de personnes différentes d’elle, et leur égalité, devenait de plus en plus naturelle aux yeux de Gemma. Mais elle ne se rendait pas encore compte du fossé que cela creusait entre elle et sa famille. Elle adorait juste apprendre de nouvelles choses, pouvoir dire ce qu’elle voulait, faire ce qu’elle voulait, avec qui elle voulait, être entourée de personnes qu’elle aimait et qui l’aimaient. Il lui manquait Gaïa, qui était à Mistmead avec ses parents, mais elle l’avait invitée à venir pendant la dernière semaine d’août. Gemma avait désormais onze ans, et Gaïa dix-sept.
Plus les années passaient, plus elle avait l’impression d’être beaucoup plus petite que sa cousine. Elles restaient très proches, toujours là pour se soutenir, se tenir compagnie lors des longues réunions de famille ennuyeuses, se cultiver ou débattre ensemble, mais Gaïa était désormais presque une adulte. Elle allait rentrer en septième année en septembre, c’est pourquoi elle n’était disponible que la dernière semaine de vacances : les Nott accordaient une grande importance aux études, et prenaient soin à ce que leurs descendants prennent de l’avance pendant l’été.
Elle était devenue une jeune femme magnifique, et, pour beaucoup et pour Gemma tout particulièrement, un modèle de beauté, de réussite et de force. Répartie à Serpentard pour sa ruse, son ambition et sa détermination, elle était une excellente élève, bien qu'arrogante et insolente. Ses professeurs louaient ses compétences en sortilèges et en métamorphose, elle avait même commencé un programme pour devenir Animagus, sous la surveillance du Ministère de la Magie. Gemma lui enviait son assurance à toute épreuve, son cran et son talent.
Bien sûr, Hypérion et Elladora s’assuraient qu’elle continue ses cours de danse, de piano et de harpe. Gemma détestait ses professeures, bien trop sévères. Cet été-là, cependant, elle eut un nouveau professeur de danse, dès début juillet. Lorsqu’il entra dans la salle de danse, au troisième étage de Rimeshire, Gemma cessa ses étirements, surprise de ne pas voir la vieille Chazel, cette vieille sorcière sèche et exigeante. Il avait la trentaine, mais paraissait beaucoup plus jeune avec ses boucles blondes et son sourire malicieux d’adolescent.
- Salut ! lança-t-il amicalement, comme s’ils étaient amis, et du même âge.
La jeune fille lui dédia un regard curieux, avant que sa politesse ne reprenne le dessus. Elle esquissa un sourire et fit la révérence réglementaire, celle que lui imposait Chazel à chaque début de leçon.
- Bonjour, professeur.
- Wow, c’est très formel tout ça. Tu peux m’appeler Nathan. Et me tutoyer. Ça me vieillira moins !
Gemma s’étonna. Cela lui avait pris trois étés pour appeler Claire par son prénom à partir du moment où elle sut parler, et deux de plus pour la tutoyer. En plus, elle ignorait que vouvoyer les gens leur donnait l’impression d’être âgés. Pour elle, c’était une marque de respect hiérarchique. Mais en y réfléchissant, la jeune fille comprenait que, comme on tutoyait les personnes qui étaient proches de nous, être tutoyé était plus valorisant que d’être vouvoyé. Elle eut soudain envie de se montrer familière envers cet homme si naturel.
- D’accord. Je m’appelle Gemma.
- Je sais, dit-il avec un clin d’oeil. Alors, Gemma, commençons !
Il se révéla un excellent professeur, bien plus laxiste que Chazel. Gemma avait le droit de faire des erreurs sans être rabrouée et moquée, elle pouvait faire des pauses pour boire de l’eau et même choisir les musiques sur lesquelles elle souhaitait danser !
Un jour, après le cours, Nathan sortit une étrange machine de sa poche, et lui expliqua qu’on pouvait écouter de la musique avec, mais pas ici, car les ondes magiques fragilisaient la technologie.
- C’est de la… technologie ? s’émerveilla Gemma, hésitant à toucher l’objet.
Elle réfléchit, se rappelant les détails du dernier livre de Claire qu’elle avait lu. Un livre moldu.
- C’est un… Walkman ?
- Oui ! s’exclama Nathan, surpris. Je pensais pas que tu connaîtrais.
Gemma esquissa un sourire sincère. Elle savait, en son for intérieur, que tout cela aurait dû la déranger, l’objet moldu, le niveau de langue de Nathan, ses méthodes d’enseignement. Mais ça ne représentait qu’une bouffée d’air frais à ses yeux.
- Tu l’as trouvé dans une boutique moldue ?
La réponse était évidente, mais Gemma n’avait pu s’empêcher de demander. Elle débordait de curiosité. Ce qu’elle savait était contrôlé et limité par ses parents.
- Non, je l’ai reçu de la part de mes parents.
- Tu es…
Elle s’interrompit, comme si le mot était banni. Nathan hocha la tête.
- Né-Moldu.
- Oh !
Gemma tenta de savoir si ça lui faisait quelque chose. Oui. Mais ce n’était pas négatif. Elle ne le voyait pas comme un inférieur. Elle ne le voyait pas comme une saleté. Elle le voyait comme… un humain, un professeur de danse très sympathique.
Pour la première fois, la jeune fille comprenait qu’elle pensait, ressentait différemment que le reste de sa famille. Pourquoi, elle l’ignorait. Peut-être était-ce grâce à quelque trait de personnalité, ou bien grâce à Claire, ses histoires, ses livres et ses découvertes innombrables.
La surprise de comprendre cela fit taire Gemma une minute, et Nathan crut que son statut de sang la gênait. Son visage se ferma.
- J’aurais dû m’en douter, marmonna-t-il. Je n’aurais pas dû le dire. Mais Claire m’a appelé pour remplacer ton autre prof au pied levé, alors…
- J’aurais dû me douter que mes parents ne t’auraient pas engagé sans… vérifier qui tu étais, réfléchit Gemma à haute voix. Tu connais Claire ?
- Ouais, on est ensemble.
- Trop bien ! Vous vous êtes rencontrés comment ? A Poudlard ? Tu étais aussi à Poufsouffle ? Vous allez vous marier ? Et… Attends, où tu vas ?
C’était certes la fin du cours, mais d’habitude, le jeune homme restait plus longtemps pour discuter avec elle, puis avec Claire. Il y eut ce moment, très embarrassant, où Nathan et Gemma se fixèrent, l’esprit vide, prisonniers d’un malentendu. Puis le jeune homme tenta de clarifier la situation :
- Ça ne te pose pas de problème ?
La jeune fille eut un petit moment de panique. Elle était certaine que les Nés-Moldus se considéraient comme égaux aux Sang-Pur. Si ce n’était pas le cas, cela signifierait-il que ses parents avaient raison ? Qu’elle avait tort ?
- Ça devrait ?
Nathan la regarda avec un air étonné, puis esquissa un sourire malicieux et revint vers elle pour lui ébouriffer les cheveux. La manière dont l’enfant cilla juste avant le contact mit la puce à l’oreille du professeur de danse.
- Toi, t’es différente, Gemma Nott.
La petite blonde tenta de sourire, mais son coeur battait à toute vitesse, cognant contre ses côtes, comme si elle venait de courir. Elle s’imagina enfermer ces émotions dans une boîte, la technique qu’elle utilisait pour pouvoir se contrôler parfaitement en toutes circonstances. Elle discuta encore un peu avec Nathan du Walkman et de sa relation avec Claire, puis elle le laissa avec Claire et monta dans ses appartements, composés de quatre pièces : le dressing, la salle de jeux, la salle d’eau et la chambre, avec son coin salon. La décoration était sobre et luxueuse : de hauts murs bleu pâle, d’élégants meubles en bois de cerisier, sombres, imposants et à reflets rouges et un immense lit à baldaquin soigneusement fait par un elfe de maison. En-dessous de son matelas, Gemma logeait tous les livres qu’elle n’aurait pas dû lire de la bibliothèque des Nott ou de celle de Claire. A la fin de l’été, la gouvernante emportait ses ouvrages avec elle. En attendant, ils dormaient dans sa cachette.
La jeune fille s’allongea sur son lit, fixant les rideaux bleu-vert de son baldaquin, et réfléchit pendant des heures, jusqu’au dîner. Elle venait de prendre conscience de sa différence, une différence qu’elle expliquait difficilement. Elle pensait, ressentait différemment. Gemma ne savait pas encore ce que ça signifiait, ni à quel point ça allait changer sa vie. Pour l’heure, elle préférait oblitérer ce fait et profiter de son été de liberté.
Hidehill était un village divisé en deux parties : la partie moldue et la partie sorcière, avec en guise de porte une fontaine. La partie sorcière était cachée aux Moldus par un sortilège très puissant. Au fur et à mesure des cours de danse, Gemma devint de plus en plus curieuse à propos des coutumes moldues, même si elle en avait déjà eu un bon aperçu à travers les livres, Claire et Nathan.
Mi-juillet, son professeur de danse lui proposa pour la première fois de l’emmener dans la partie moldue du village. Il en parla à Claire, qui accepta sous la condition de ne rien dire à aucun elfe, pas même Harvey, car ils étaient sous l’autorité du père de Gemma. Et, le 15 juillet 1989 précisément, Gemma entra en territoire moldu pour la première fois.
Tout lui parut si nouveau, mais si normal à la fois. Le même monde, mais en même temps un autre monde. Perdue, mais se délectant de l’ivresse de la découverte, la jeune fille allait de boutique en boutique, demandant les noms et les fonctions de chaque objet ou métier qu’elle rencontrait, s’émerveillant à propos des choses les plus ridicules, telles que les bouches d’égout ou les lampadaires.
Elle se sentait libre. Si sa différence, cette tolérance envers les Moldus, les Nés-Moldus, les différentes ethnies et cultures, lui permettait de découvrir de nouvelles choses de la même façon toute sa vie, alors, elle aimait cette différence. Et elle serait éternellement reconnaissante à Claire et Nathan de lui avoir ouvert l’esprit, ouvert la porte à ce monde.
Ces sorties se répétèrent quatre fois, et entre jeux, exploration du manoir, anecdotes et lectures, les vacances passèrent très vite. Le matin du 22 août, Gemma se leva très tôt pour accueillir Gaïa, même si celle-ci ne viendrait qu’à treize heures. Elle aida les elfes de maison à ranger sa chambre, mise en pagaille par leurs jeux communs de la veille – Gemma était une corsaire, Harvey un méchant pirate et les autres elfes jouaient les rôles de leurs matelots respectifs. Et, surtout, elle rendit à Claire tous les livres interdits, que la gouvernante alla remettre chez elle en deux transplanages. Elle dit au revoir à ses professeurs de musique et à Nathan, qui la serra dans ses bras avec un naturel qu’elle ne pensait trouver que chez Gaïa. Claire n’était pas très tactile, malgré sa gentillesse.
Gemma déchanta vite : son oncle et sa tante, qu’elle détestait, accompagnaient sa cousine. Ils descendirent de la voiture avec élégance, vêtus de robes de sorciers faites sur mesure, émeraude pour Perseus et blanche pour Aeryn. Ils se dirigèrent vers Claire, qui les attendait sur le perron de Rimeshire avec Gemma, et gratifièrent la gouvernante d’un regard méprisant, que la jeune fille comprenait désormais : ils n’aimaient pas les gens qui étaient différents d’eux. Pourquoi, Gemma le découvrirait des années plus tard. Sur le moment, elle enferma simplement son dégoût dans l’une de ses boîtes mentales, esquissa une révérence parfaite doublées des salutations réglementaires.
- Vous pouvez rentrer chez vous, dit Perseus à Claire. Nous resterons avec Gaïa et Gemma jusqu’au 1er septembre. Bien sûr, je demanderai à mon frère de retirer ces huit jours de votre paye.
- Bien, monsieur.
Claire avait toujours été intimidée par les Nott. Ils avaient le pouvoir de la renvoyer, et elle avait besoin de cet argent pour faire vivre sa mère malade. En présence de Perseus et Aeryn, elle ne pouvait faire des au-revoir chaleureux à Gemma, aussi se contenta-t-elle d’un baisemain formel, avant d’ajouter un clin d’oeil imperceptible pour les Nott, à qui elle était dos. Puis, la jeune femme se retira pour transplaner. Pour combler le vide qui commençait à naître en elle, Gemma se tourna vers la voiture, contre laquelle était appuyée Gaïa. Malgré sa position en apparence nonchalante, elle gardait des airs de lady. Ses courbes élégantes étaient drapées d’une robe-pantalon en soie noire – et sa cousine ne put qu’admirer son audace incroyable, et se demander comment elle avait pu convaincre ses parents. Un trait d’eye-liner noir assombrissait son regard noisette, et ses longues boucles blondes formaient un chignon haut. Elle avait mis la parure de bijoux d’émeraude qu’Hypérion lui avait envoyée pour son dix-septième anniversaire. Ce n’était qu’il y a quelques semaines, le 7 août, mais c’était difficile à croire, tant elle paraissait plus âgée – peut-être la vingtaine. Gaïa s’approcha, et les deux cousines se saluèrent selon le protocole, se retenant de rire en croisant leurs regards. Puis, l’aînée passa un bras autour des épaules de sa cadette.
- Gaïa, quelle est cette grossièreté ? la reprit Perseus.
- Jaloux, Père ? ricana la jeune fille en faisant mine d’esquisser le même geste avec son père.
La main de Lord Nott serra le poignet de sa fille avec force, et son regard bleu glacier harponna le sien. Si Gaïa était impressionnée, elle le cacha fort bien, se contentant de se dégager avec un petit rictus. Gemma suivit la scène les yeux écarquillés.
Il était d’avis, dans la famille – Gemma avait assisté ou surpris quelques conversations à ce sujet lors de dîners avec ses parents ou de réceptions – que Gaïa Nott était à surveiller. Pas au niveau de ses convictions, bien sûr, qui étaient parfaitement alignées aux valeurs des Sang-Pur conservateurs. Mais au niveau de son comportement. Elle n’était pas ce qu’une femme Nott devrait être. Elle n’était pas une Elladora, entièrement soumise à son mari, ou une Aeryn, glacée et inexpressive, une coquille vide. Gaïa était un incendie. Elle brûlait d’intelligence, d’ambition, de charme, d’insolence, d’audace. Elle était une flamme dans un monde de glace, c’était pour cela que les Nott la craignaient. Parce qu’elle était dangereuse pour eux. Parce que le feu faisait fondre la glace. Et qu’il ne se soumettait pas aux menaces, aux punitions, aux tortures même.
Gemma savait que dès l’enfance, les écarts de sa cousine s’étaient ponctués de Doloris, censés la remettre à sa place. Elle était profondément horrifiée et désolée pour elle. Elle n’avait jamais été torturée de cette façon par ses parents. Perseus et Hypérion représentaient deux facettes de l’éducation des Sang-Pur : le premier surveillait constamment sa fille, contrôlant chacun de ses gestes et paroles, le deuxième préférait attendre qu’elle soit bonne à marier pour lui prêter attention, et déléguant son éducation.
Et, sous l’autorité de Perseus, il apparut clair à Gemma que sa dernière semaine se passerait sous le signe du contrôle absolu, bien loin de son été de liberté qui était déjà derrière elle. Elle se résigna, retrouva son masque d’enfant parfaite et se consola en se disant qu’au moins, elle était avec Gaïa.
Pour la première fois, Gemma réalisa que les choses étaient différentes entre elles, aussi. Plus de courses éperdues dans les escaliers et dans le jardin lorsque les adultes ne regardaient pas, de parties de cache-cache, de jeux de rôle, de promenades au lac, de confidences dans le noir. Dans le jardin, désormais, elles jouaient au croquet. La nuit, elles discutaient de Poudlard jusqu’à minuit ou une heure. Les promenades avaient lieu sur la colline où se dressait Rimeshire. Seules leurs parties d’échecs restaient immuables.
Ce n’était pas moins bien, c’était différent. Moins enfantin. Mais ça ne dérangeait pas Gemma, car en apparence, rien n’avait changé : elles jouaient, parlaient et passaient toujours du temps ensemble.
Pourtant, leur relation changeait, même si chacune des deux refusait de le réaliser.
Gemma ne parlait pas à Gaïa de son amitié avec Claire et Nathan, de tous les livres emplis de diversité qu’elle lisait, de ses questions, de son avis. Sa cousine l’avait toujours encouragée à assumer ses convictions et les exprimer, mais la jeune fille savait qu’elle ne parlait pas de celles-là. Ces convictions étaient interdites. Elles n’étaient pas censées prendre forme dans l’esprit d’une Nott. Et si même Gaïa ne les partageait pas, Gemma était seule. Il y avait Claire et Nathan, mais ce n’étaient pas des Nott. Ils ne pouvaient comprendre. Ils ne pouvaient comprendre que la seule pensée « Toutes les cultures et tous les statuts de sang sont égaux » était révolutionnaire, et dangereuse.
Gaïa ne parlait pas à Gemma de ses ambitieux projets, qu’elle avait élaborés à l’âge de douze ans avec Adonis Selwyn. Ils avaient été promis à la naissance et se connaissaient depuis toujours, et étaient tombés follement amoureux. Ils étaient tous deux dévoués à la magie noire et partageaient le même rêve : vivre pendant des siècles, en restant jeunes de corps, et rendre aux sorciers leur suprématie sur les Moldus. Pour cela, ils devaient trouver la Pierre Philosophale et la fontaine de Jouvence. Le couple ne reculerait devant rien pour accomplir son objectif et purifier le monde une bonne fois pour toute. Gaïa en avait plus qu’assez de tous ces Sang-Pur coincés, qui détenaient la vérité sur l’infériorité des Moldus et des Nés-Moldus, mais qui ne faisaient rien pour rétablir l’ordre. Elle allait agir. Elle était l’incendie qui embraserait le monde des sorciers et ramènerait l’équilibre par le chaos. Détruire pour mieux reconstruire. Mais elle ne pouvait confier cela à quiconque, et surtout pas à sa cousine de onze ans. Mais la jeune fille espérait que lorsqu’elle accomplirait sa destinée, Gemma resterait à ses côtés, comme elle l’avait également promis.
Les secrets des deux cousines, ainsi que leurs différences morales pour l’instant invisibles, les éloignaient de plus en plus sans même qu’elles s’en rendent compte.  Le calme avant la tempête.
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