11 mars 1878 : le phonographe de Thomas Edison est présenté à l’Académie des sciences ➽ http://bit.ly/Phonographe-Edison-Academie Une des personnes présentes à la séance de démonstration en France du phonographe de Thomas Edison rapporte que jamais on n’avait vu la docte Académie ordinairement si froide, se livrer à un épanchement si enthousiaste, et si quelques membres incrédules par nature crièrent à la mystification par un habile ventriloque, la démonstration fut concluante et couronnée d’applaudissements
la voix est ce remède idéal au couperet du temps ; elle le chante sans jamais le porter ; à chacun de ses débordements, son corps résiste et ne l’intègre pas poursuivant ses élans et ses éclats habituels ; aussi elle possède pour toujours le fluide de la jeunesse ; le vieillissement du corps ne la concerne pas
bercé par ta voix qui navigue le bateau de ma vie vers un poème sans fin qui renouvelle mes croyances, les profondeurs tourmentées du passé s'éclaircissent ; je vois les images s'élargir, s'adoucir, s'épanouir vers ce point de jeunesse qui redevient présence ; vers précis qui me ramènent sans cesse vers la porte de leur refrain
On Waves, Ben Chasny joins forces with English multi-instrumentalist Rick Tomlinson for a set of instrumentals. The acoustic guitar pieces that dominate are consistent with the playing of both, especially, in Chasny’s case, Intimate Landscape (2021, reviewed for Dusted by Tim Clarke), featuring fingerpicking that eschews the Takoma Park-style heavy thumb in favor of cascades of notes punctuated by pauses and spaces. The guitars alternately interweave and play off of each other in compelling ways. The tracks seem to be largely improvised, and the recording was apparently completed in just a few days, but there is nothing rushed about it, with each composition having a distinctive feel.
On “Ellipse of the Declining Sun,” “Waking of Insects,” and “Wait for Low Tide,” the guitars interweave to generate a web of sound that pulses and shifts almost like a synthesizer. The latter track stretches over nine minutes, with minute shifts in the picking patterns that keep the listener engaged, and the fade-out at the end leaves the impression that the pair may have kept playing for hours.
The other acoustic tracks, opener “i” and closer “ii,” are more call-and-response, with the guitars panned hard left and right. The gentle, meditative sound frames the recording as a whole and nicely suggests the two friends coming together and then parting ways.
Also adding to the variety is the longest of the tracks, which is completely different sonically. “Paths of Ocean Currents and Wind Belts” is a tape loop creation that shimmers and ripples. It’s as engrossing as the acoustic pieces and doesn’t seem out of place because it shares with them a trance-inducing quality.
Hopefully, Waves isn’t a one-off since Chasny and Tomlinson sound great together and bring out interesting features of each other’s playing.
L’écriture qui semble devoir fixer la langue est précisément ce qui l’altère. Elle n’en change pas les mots mais le génie, elle substitue l’exactitude à l’expression. L’on rend ses sentiments quand on parle et ses idées quand on écrit. En écrivant on est forcé de prendre tous les mots dans l’acception commune ; mais celui qui parle varie les acceptions par les sons, il les détermine comme il lui plaît. Moins gêné pour être clair, il donne plus à la force, il n’est pas possible qu’une langue qu’on écrit garde longtemps la vivacité de celle qui est aussi parlée. On écrit les voix et non pas les sons. Or, dans une langue accentuée, ce sont les sons, les accents, les inflexions de toute espèce qui font la plus grande énergie du langage et rendent une phrase d’ailleurs commune, propre seulement au lieu où elle est.
Joë Bousquet, Papillon de neige, Éditions Verdier, 1980
Je n'ai jamais imaginé qu'on pût être à ce point hanté par une voix, par un cou, par des épaules, par des mains. Ce que je veux dire, c'est qu'elle avait des yeux où il faisait si bon vivre que je n'ai jamais su où aller depuis.
Suis-je perdue,
à présent, dans un songe,
Mirage étrange du sommeil ?
Jusqu'à ce jour, jouet d'un vain mensonge,
Est-ce l'instant de mon réveil ?
Lorsque je vois cette angoisse mortelle
Où tant de maux se lisent à la fois,
De la pitié la voix me trompe-t-elle ?
Tel je le vis, et tel je le revois.
Ce feu brûlant dont l'ardeur me dévore,
Ah ! de quel nom l'appellerai-je encore ?
La grâce, le salut, ton seul espoir,
À mon amour puisses-tu le devoir.
Duo d’Anisha Jo (gagnante de La Star Academy 2022) et Aurélien Vivos (vainqueur de The Voice) en hommage à Johnny Hallyday dans l’émission “La chanson de l’année 2023” sur TF1 🤩
J’ai été impressionnée et subjuguée par la voix magnifique et puissante d’Aurélien que je ne connaissais pas ❤️ 🥰
ce chant, ces voix, forment l'admirable architecture de l'espace invisible aux lignes pures, dont les grandes ailes immobiles font symétrie et ordre ; la voûte humaine la plus parfaite formant alors palais sonore aux grandes perspectives où je veux m’évanouir pour demeurer encore un instant ce que plus loin je ne serais plus dans la victoire du silence ; et je cherche la note plaintive, l’embelli dans l'innombrable, qui retiendra l’épure sans renoncer ; la musique fait voler notre âme loin des corps lourds