Tumgik
#tourna
web-novel-polls · 1 year
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Six Balls submissions mood board
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astroneira · 6 months
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Voices from the Junta: 5 greek rock albums from the 1970s
As you may already know, Greece went through a military junta that lasted for 7 years (1967-1974) which unfortunately suppressed the majority of rock albums and music that were supposed to be around at the time. Some of them became the manifesto of anti-military movements while others have been forgotten until recently.
1. Akritas — Akritas (1974)
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Jazz, progressive and psychedelic rock influences! This one is my personal favourite since there are no songs to skip in my opinion and Stavros Logaridis' vocals are amazing.
2. Socrates Drank The Conium — Phos (1974)
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Probably one of the most important progressive rock bands in Greece. This album in particular was produced by Vangelis :)
3. Poll — Poll / Lefkó (Λευκό) (White)
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You can tell that the cover itself recalls The Beatles' White Album. There's actually a lot to say about Poll buuuuut to cut a long story short this band became iconic during the Junta because of their anti-war songs. You want us to cut our hair and sing about how much we love our country? Booooo we want peace and sex actually 👍🏼
4. Kostas Tournas — Aperanta Chorafia (1974)
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This album is composed of a suite that is like 34 minutes long! But don't worry there's a shorter version of it as well...of course it's about peace and love :) i think the long version is totally worth the listen because it has many cool changes 🙏🏼
(short version)
(long version)
5. Peloma Bokiou — Peloma Bokiou (1972)
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Unfortunately I couldn't find much information about this band, but their music often combines rock and greek traditional music (as you can hear from the song linked below!!) And I think it's wonderful
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mitski · 1 year
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not sure if i’m not following enough warrior nun blogs, but there seems to be a shortage of wn gifs on my dash lately
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djriast4ventosworld · 2 years
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zialinart · 4 months
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Mon cadeau secret santa pour @saemi-the-dreamer ptit dessin et ptite fic même si bon, j'écris pas beaucoup donc c'est sûrement un peu bancal
Il était déjà la fin de l'après midi quand Arthur commença sérieusement à s'impatienter. Ca faisait au moins 3 bonnes heures que lui, une bonne partie des représentants les plus importants du monde breton et des délégations venues d'autres pays pour l'occasion attendaient. Et encore eux ils avaient la chance d'être assis, lui commençait à avoir sérieusement mal aux pieds. Et bon sang la couronne de fleur que Guenièvre avait insisté à lui faire porter lui grattait sérieusement le crâne. Il se tourna une fois de plus vers Perceval qui, tenant son rôle de témoin très sérieusement se tenait totalement immobile, les mains croisées :
Non mais bordel qu'est-ce qu'ils foutent ?
Vous voulez que j'aille me renseigner sire ?
Vous voulez dire comme les trois autres fois où vous êtes allés vous renseigner et vous êtes revenus bredouille ? Je sais pas vous vous sentez capables de trouver le chemin des vestiaires cette fois ou je vous colle un intendant pour vous accompagner ?
Non mais les autres fois je suis tombé sur Karadoc ça m'a perturbé, là c'est bon il est assis y'a pas de mouron à se faire sire.
Ok mais dépêchez vous, et dites leur de se bouger aussi ou je sens que l'église va se transformer en un champ de bataille romain-visigoth
De son point de vue il pouvait observer toute la salle et voyait clairement que des alliances commençaient à se défaire au fur et à mesure que les gens s'impatientaient. Les représentants des pays qui parlaient la même langue étaient très agités et parlaient de plus en plus fort, semblant ne pas s'entendre sur le goût du vin, dont ils avaient probablement déjà un peu abusé. D'un côté c'était la seule chose à faire en attendant. Perceval partit se renseigner et Arthur alla se chercher une coupe lui-même, histoire d'actionner un peu ses jambes. Il avait été plutôt fier de son idée de renouveller son mariage avec Guenièvre à la mode catholique, en invitant les plus grands noms du coin afin de montrer qu'il était revenu en tant que roi et que le royaume se portait bien désormais. Mais maintenant qu'il était là, face à tout ce monde qui s'impatientait, il se sentait plutôt nerveux. Bon sang qu'est-ce qu'elle foutait ? C'était pas si foutu compliqué d'enfiler une robe potable pour l'occasion, de se faire un peu tresser les cheveux et boum, mariage et on n'en parle plus.
Qu'est-ce que vous foutez retournez à votre place espèce de trou du fion !
La voix de sa belle mère resonna derrière lui tandis qu'il se servait un verre. Ah, au moins si elle était sortie du vestiaire c'est que c'était bientôt fini
En attendant que votre fille daigne se montrer faut bien que je m'occupe
Oui, bah c'est bon vous vous êtes occupés retournez à l'autel, là Elle le poussa vers le fond de l'église tandis qu'il protestait
Faites gaffe bordel c'est un costume spécial pour l'occasion j'ai pas envie de le tâcher en renversant du vin
Vous avez qu'à pas faire votre poivrot au moins pour une soirée. Pis toute façon croyez moi vous aurez pas besoin d'alcool quand vous la verrez.
Elle le laisse planté là, retourna s'asseoir auprès de Léodagan et secoua celui-ci qui s'était endormi sur son banc. Arthur prit une gorgée de vin en réfléchissant à ces dernières paroles étranges. Oui ok, il avait été assez peu discret ces derniers temps sur les regards qu'il lançait à Guenièvre mais enfin de là à ce que sa belle mère le remarque. Le goût acre du vin le fit hoqueter et il s'énerva mentalement sur les paysans qui n'étaient même pas capables de fournir un vin correct pour le mariage de leur roi. A ce moment là Perceval revint, accompagné de Bohort, l'un en bleu, l'autre en vert pour représenter les deux parties du mariage. Pourquoi Guenièvre avait choisi Bohort comme témoin ça le dépassait, après tout il ne les pensait pas si proches. Mais d'un autre côté il n'avait pas été tellement attentif aux passes temps et aux amis de sa femme durant le temps qu'il avaient passé ensemble. Il se promit mentalement de changer ça.
Ah bah c'est pas trop tôt c'est bon elle va venir ou il faut que je reporte à après-demain ?
C'est bon, c'est bon sire, dit Bohort avec un sourire jusqu'aux oreilles. Sauf votre respect vous allez être plutôt impressionné de ce qu'on a fait avec du simple tissu
Je m'en fous un peu de votre tissu Bohort j'aimerais bien commencer le processus pour que les gens finissent pas par s'étriper dans une église.
Bohort se rangea du côté de la mariée, toujours souriant, et Arthur remarqua que Léodagan s'était eclipsé, sans doute pour pouvoir accompagner la mariée jusqu'à l'autel, c'était bon signe. Même si bon, ils étaient déjà mariés depuis 30 piges techniquement il n'avait pas vraiment sa main à lui donner. Il sursauta alors qu'un orgue commença à résonner dans la salle. Ils avaient un orgue dans le coin ? Encore un détail qui luil avait échappé. Il déposa son verre de vin sur le côté tandis que les invités se levaient, certains de façon un peu vacillante. Deux petites filles apparurent du fond de la salle et dispersèrent des pétales de rose tout le long de l'allée. Et puis elle apparut au bras de son père. Sa machoire tomba et il oublia tout. Les trois heures d'attente, les invités qui s'engueulaient, le vin dégueu, même ses pieds. Elle était vêtue d'une robe en tulle blanche recouverte de fleurs bleues jusqu'à la taille. Ses cheveux lui tombaient sur les épaules en cascade, avec seulement une couronne de fleurs similaire à la sienne sur la tête. Elle était magnifique. Elle arriva à sa hauteur et Léodagan lui donna sa main et retourna s'asseoir. Elle lui sourit timidement tandis que le prêtre se mettait en position.
Vous dites rien ?
Je euh Pour une fois il était sans voix, tout juste capable de la parcourir du regard bouche bée.
C'est les fleurs c'est ça ? J'ai dit à Bohort que ça faisait trop mais il était sûr que c'était la mode et puis Merlin les a fait pousser exprès et du coup…
Il lui posa un doigt sur la bouche avant qu'elle ne s'emballe trop.
Vous êtes parfaite, réussit-il seulement à murmurer
Son visage s'illumina et elle rougit un peu.
Il sourit à son tour réalisant que la cérémonie lui tenait finalement plus à coeur qu'il ne le pensait. Leur premier mariage avait été un simulacre politique. Celui-ci était un mariage d'amour.
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lisaalmeida · 10 months
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L'amour remarqua la solitude au bord de la mer et dit :" pourquoi tu restes seule quand tout le monde cherche quelque chose ?" la solitude se tourna et, en regardant dans les yeux l'amour, répondit : " Pourquoi tout le monde cherche quelqu'un ou quelque chose juste pour ne pas Se sentir seul alors que je vis seule pour te rencontrer... en moi "
M. Maini
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mailamoon · 4 months
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Pour bien finir l'année, voici une petite fantaisie inspirée par l'AU Lyon de @sibmakesart. One Piece dans la capitale de la gastronomie française, Sanji alsacien, Zoro breton ❤️
Pour les francophones qui passent par ici, je vous invite à aller visiter son Tumblr, elle est super douée et son délire sur Lyon est absolument délectable (moi je plonge dedans les yeux fermés !).
C'est parti pour une petite soirée lyonnaise avec nos pirates préférés !
Un soir à Lyon...
Au cœur de la nuit, dans la ruelle, une porte s’ouvrit, laissant de la lumière éclairer la rue sombre. Un jeune homme en franchit le seuil en s’allumant une cigarette, un sac en plastique à la main.
- Hé, l’aubergine, tu sors cette nuit ? Lança une voix autoritaire depuis l’intérieur.
Le jeune homme se retourna en soufflant sa fumée.
- En quoi ça t’intéresse vieux shnock ? Fit-il d’un ton ennuyé.
- Encore ce breton ?
- C’est pas tes oignons.
- Ah, claqua la voix, fais gaffe à toi !
- C’est ça, bonne soirée, àbgenutzdi.
-HÉ !
Le jeune homme referma la porte sans attendre de savoir ce que l’autre voulait répondre. Il regarda autour de lui, visiblement à la recherche de quelque chose, mais la ruelle était déserte. Un soupir bruyant quitta ses lèvres et il grommela quelque chose qui ressemblait à « encore en retard dawer säckel de breton ». Il donna un coup de pied à une cannette qui traînait tristement sur l’asphalte. Une sonnerie retentit de sa poche et il en sortit son téléphone.
- Allo ?
- Allo, Sanji ? Fit une voie féminine.
- Nami ! T’as pas vu Zoro ?
- Beeeeh si, justement, c’est pour ça que je t’appelle.
- Il est avec vous ? Demanda-t-il en entendant Usopp et Luffy se disputer derrière elle.
- Non il est pas… TAISEZ-VOUS ! Putain, j’essaie de parler au téléphone ! Je te disais, non il n’est pas avec nous. Il m'a dit qu’il devait passer te prendre à la fin du service mais il a fait tomber son portable dans le Rhône cet après-midi. Je sais que t’avais enregistré les coordonnées du bouchon dedans…
Sanji leva les yeux au ciel.
- Donc il est perdu ?
- Tu le connais, il n’est pas capable de distinguer sa gauche de sa droite. Bref, je voulais juste te prévenir, pas que tu l’attende et… VOUS ALLEZ VOUS CALMER ! LES VOISINS VONT ENCORE APPELER LES FLICS SI VOUS CONTINUEZ ! Pardon Sanji, je te laisse.
La communication se coupa.
-GOPFERDAMMI ! Cria Sanji en donnant un coup de poing dans le vide. Il tira rageusement sur sa cigarette. C’était GRAND Lyon, qui sait où ce connard de primate avait bien pu aller ?!
Sanji se mit en route, la nuit promettait d’être longue.
C’est au petit matin que l’alsacien retrouva enfin le breton. Après avoir parcouru la ville de long en large et en travers. Après avoir espéré que non, non, non ce bon à rien ne s’était quand même pas aventuré dans les sous-sols de Lyon… Il avançait enfin vers lui.
Zoro était accoudé à la rambarde de Fourvière en train de contempler les rayons du soleil qui commençaient timidement à pointer le bout de leurs nez sur la ville.
Après de longues heures de recherches, Sanji sentait une certaine fatigue gagner ses jambes. Il s’avança sans bruit derrière son petit ami.
- Hé, nixnutz !
L’homme aux cheveux vert ne sursauta même pas. Il tourna la tête vers Sanji. Malgré ses yeux cernés, un sourire éclaira son visage.
- Te voilà enfin cuistot !
Sanji roula des yeux. L’autre lui sortait ça comme si cette fichue basilique avait été leur point de rendez-vous depuis le début. Il appuya son dos contre la rambarde en frôlant le coude de Zoro.
- Tu m’as encore fais courir, fit-il en s’allumant une cigarette et en soufflant sa fumée dans l’air cristallin du petit matin.
- Genaoueg ! Je savais que t’arriverais à me retrouver.
Sanji lui tendit le sac qu’il avait transporté avec lui la moitié de la nuit. Zoro l’ouvrit pour y trouver une bouteille de chouchen et des bretzels enveloppés dans un papier kraft. Il prit la bouteille et sortit de sa poche un couteau suisse pour la déboucher.
- Pas de verre. Constata-t-il.
- Non, pas de verre. J’ai pas envie qu’on en casse d’autres. Le vieux va encore criser si les stocks continuent de diminuer.
Zoro porta la bouteille à sa bouche pour boire au goulot. La saveur lui rappelait sa région. Il passa ensuite le chouchen à Sanji qui bu à son tour.
- La prochaine fois j’amène du schnaps.
- C’est quoi ça ?
- C’est plus fort, ça devrait te plaire. Même si je préfère un bon pinot gris vieille vignes…
- Qu’est-ce que tu marmonne ?
Le blond lui sourit et, sans un mot, s’avança vers lui pour l’enlacer en collant son corps au sien. Ils s’embrassèrent puis s’appuyèrent de nouveau à la rambarde, coude à coude en se passant le chouchen et les bretzels. Ils restèrent là à regarder le lever de soleil sur Lyon en savourant ce petit déjeuner alcoolisé improvisé.
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alexar60 · 6 months
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La rencontre
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Le mercredi 11 mai 1983, Arthur Dias de Almeida est appelé pour intervenir près de la ville de Sinop dans le Mato Grosso. En effet, d’étranges lumières ont été aperçues au-dessus de la campagne et de constructions neuves. Le policier ne fut pas le seul à avoir été sollicité. Deux avions de chasse brésiliens décolèrent, après le survol de l’Amazonie par un engin inconnu, et toujours à côté de la ville de Sinop.
Au début, Arthur pensait avoir à faire à des braconniers ou des trafiquants d’or. Il pensait aux phares de leur jeep vus de loin par quelques fermiers. D’ailleurs, il s’attendait à les croiser au détour d’un carrefour. Mais après une dizaine de minutes à scruter les environs, il découvrit avec stupeur que l’origine de cette luminosité, venait du ciel. En effet, il aperçut au loin ce qui ressemblait à un cigare volant dont les bords rayonnaient.
Après un moment de stupéfaction, il appela le commissariat afin d’obtenir de l’aide. Puis, il profita du déplacement extrêmement lent du véhicule, pour le suivre. Arthur demeurait fasciné par cette chose. Il se demanda si l’engin était habité. Peut-être était-ce une sorte de ballon sonde ou d’une expérience militaire ? La base n’était pas très loin. D’ailleurs, il entendit les deux avions de chasse passer à toute vitesse.
L’OVNI continua de se déplacer lentement. Il ne faisait pas de bruit, et se limitait à avancer au-dessus des bords de l’Amazonie. Enfin de ce qui en restait, car tout avait été rasé pour construire des fermes et des quartiers résidentiels. Un appel provenant de la radio avertit Arthur de l’arrivée de renfort. En attendant, il ne devait rien faire.
Le policier s’arrêtait de temps en temps pour rassurer des habitants sortis regarder le vaisseau volant. Il parlait calmement, prévenant que tout était sous contrôle et qu’ils pouvaient retourner chez eux. Puis, il repartait en direction des lumières visibles de la machine volante. Les avions militaires continuaient de tourner autour d’elle sans pour autant la gêner.
Cela dura un bon quart d’heure lorsqu’Arthur réalisa quitter l’agglomération. L’objet non identifié continua de voler puis s’arrêta brusquement au-dessus d’un enclos. Dès lors, l’agent descendit de sa voiture, continuant à pieds, la main posée sur son arme vers le champ, qui ne présentait rien de particulier.
C’est alors qu’une lumière jaune sortit de l’engin jusque sur le chemin. Arthur n’en croyait pas ses yeux, une forme vivante semblait descendre en glissant par le rayon. Aussitôt, le policier courut pour mieux voir l’individu. Il voulait être le premier homme à entrer en contact avec ce qui paraissait être évident, un extra-terrestre. Soudain, une réflexion envahit son esprit : « Et s’il était dangereux ? »
Plus il avançait, plus la raison poussait le policier à fuir. Malgré la peur au ventre, il continua d’approcher du point de chute de la lumière jaune. Il n’était plus très loin. Arthur remarqua une étable, les portes grandes ouvertes. Il n’y avait rien dans l’enclos. Il entendit le meuglement de quelques vaches. Celles-ci ne semblaient pas paniquer. Il approcha furtivement lorsqu’il vit quelque-chose sortir du bâtiment.
Ça portait une combinaison de cosmonaute. Son casque empêchait de voir sa tête. Il sortit calmement de l’étable puis s’arrêta, tout-à-coup, au milieu du chemin. Il ne remarqua pas l’agent Dias de Almeida, préférant observer les arbres de l’autre côté de l’enclos. Dans le ciel, on ne remarquait plus l’OVNI qui pourtant, continuait de stagner, sans faire de bruit, au-dessus de l’Alien.
Ne bougez-pas ! cria Arthur.
L’extra-terrestre tourna la tête. Il fit un mouvement de recul quand il découvrit le policier en train de pointer son arme. Il ne prononça aucun mot et attendit sagement pendant quelques secondes. Arthur ne savait que faire. Il braquait la chose en réalisant que personne ne savait où les trouver. Tout-à-coup, le visiteur posa brutalement sa main sur son ceinturon. Arthur comprit qu’il cherchait une arme et sans hésiter, il tira vers l’extra-terrestre.
Mais qu’ai-je fait ?
Il réalisa avoir oublié les sommations d’usage. Touché à l’épaule, l’ET entra précipitamment dans l’étable, immédiatement suivi par Arthur Dias de Almeida. Ce dernier tendait son arme et ciblait toutes les vaches qui se présentaient. Il marchait en tournant sur lui-même. Il chercha partout, dans tous les recoins de la grange. Lorsqu’il entendit un grincement, il aperçut le cosmonaute qui sortait en courant. Le policier tira une seconde fois avant de pourchasser le fuyard.
Mais en sortant, il n’y avait plus personne. Il leva les yeux. L’OVNI éclairait le ciel comme un feu d’artifice. Il s’éloignait d’abord lentement. Puis d’un claquement de doigt, il disparut totalement, ne laissant d’une petite trainée blanche à la place. Au même moment, les deux avions de chasse annoncèrent avoir perdu de vue le vaisseau inconnu en forme de cigare.
Hector Baumann quitta l’hôpital tout de suite après l’opération. Il gardait cependant son bras en écharpe afin d’immobiliser l’épaule blessée. La portière d’une voiture attendant sur le parvis s’ouvrit, l’invitant à entrer. Un homme attendait patiemment en lisant une tablette. Il ne regarda pas Hector s’assoir. La voiture démarra aussitôt dans un silence incroyable. Elle n’avait pas de roue, elle flottait sur l’air
Alors, le XXe siècle est comment ? demanda-t-il.
J’étais au XXe siècle ? s’esclaffa Hector.
L’homme tendit la tablette et continua de parler.
D’après le rapport sur la balle, oui. Elle vaut une fortune maintenant pour les collectionneurs et les musées. Ensuite, d’après un rapport retrouvé dans les archives du ministère de la défense Brésilienne.
Hector n’en croyait pas ses yeux. Il lisait le fameux document qui relatait son contact avec un autochtone. Celui-ci racontait avoir blessé un extra-terrestre. Dehors, un paysage urbain et gris dévalait le long des vitres. L’homme sourit en regardant un groupe d’écoliers attendre sur le trottoir.
Pourquoi avoir ramené une fiole de sang de bœuf ? Votre mission était de récupérer des graines d’arbres et de plantes disparues.
Quand j’ai vu qu’il n’y avait pas d’arbre. J’ai pris ce qui me tombait sous la main. Il y avait des vaches. Alors, j’ai fait un prélèvement. Par contre, j’étais censé débarquer au milieu de l’Amazonie bien avant l’arrivée de Christophe Colomb.
Il y a eu un bug, répondit l’homme. Ce doit être corrigé pour la prochaine expédition.
Le jeune cosmonaute spatio-temporel continuait de lire le rapport datant de 1983. Il trouva rigolo d’être décrit comme un monstre de trois mètres avec des tentacules et de gros yeux ronds. Il rit en lisant avoir été aperçu plusieurs fois durant la nuit, alors qu’il n’était sorti qu’une seule fois. Il comprit pourquoi le dossier n’avait pas été pris au sérieux. Du coup, la hiérarchie ne l’avait pas retenu dans leurs paramètres de probabilité d’incidents possibles. De plus, l’erreur de date  fut à l’origine de cette rencontre avec le policier Arthur Dias de Almeida.
J’ai fait retarder le prochain vol pour dans six mois. Je veux trouver la raison de ce bug de date. Je suppose que vous en serez ?
Je n’hésiterai pas. Les risques en valent la peine, réagit Hector.
Ce n’était pas son premier vol dans le temps. Il aimait visiter le passé de la terre et découvrir ce que l’homme a perdu…ou plutôt détruit. Son seul regret était de garder une combinaison afin d’éviter tout contact avec des maladies disparus, ou d’apporter de nouvelles maladies. Il aurait voulu plonger dans une mer dépolluée ou juste sentir une fleur.
La voiture s’arrêta devant une porte de garage. Elle attendit son ouverture avant de s’engouffrer dans un bâtiment connu pour être abandonné, mais classé « secret défense ».
Alex@r60 – novembre 2023
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natureismynature · 8 months
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Omg. With Tina in the server she might actually get QSMP valo tourna or 5 stack to happen OMG OMG
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firebirdxvi · 2 months
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Fils du Feu 12 ~ Flamme combative
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Elle se fendit, la lame en avant, et laissa la pointe de son épée se porter vers le torse du maître d'arme. L'experte para le coup sans difficulté mais Jote se rendait bien compte qu'elle était impressionnée. Elle profita de l'effet de surprise pour tournoyer sur elle-même, ramener la poignée de son arme vers sa joue, puis étendre le bras rapidement pour tenter un coup vers la hanche. Encore une fois, sa lame fut déviée, mais cela n'était du qu'à sa petite taille. Ou alors elle se faisait des idées ; la femme qui lui donnait ses leçons était une épéiste aussi fameuse que Maître Cyril.
Jote ramena la lame de bois devant son visage et ferma les yeux, signifiant ainsi qu'elle mettait fin à cette passe. Elle connaissait bien les modalités du duel à présent, et sa professeure l'imita.
- "C'est très impressionnant, petite. Tu progresses de jour en jour. Mais ton bras et tes jambes sont encore trop courts pour te permettre tout ce que ton ambition t'inspire..."
Le maître d'arme savait qu'il n'était pas bon de trop encourager ses élèves. Il valait mieux leur faire comprendre qu'ils pouvaient toujours s'améliorer, même au plus haut niveau. Et Jote, malgré ses dispositions, en était encore loin.
La petite fille s'apprêtait à retourner s'assoir avec les autres élèves attentifs mais le maître d'arme n'en avait pas terminé avec elle.
- "Tu as eu le temps d'étudier la botte rosalienne ?" lui demanda-t-elle.
Elle ne disposait que de quelques piteux mannequins d'entraînement - récupérés dans la cour du château de Rosalith -, et même si elle avait réussi à transpercer le "coeur" de nombre d'entre eux, elle doutait de s'en sortir aussi bien face à un être humain mobile. Jote hocha tout de même la tête.
- "D'accord. Montre-moi."
Elle avala sa salive, puis se positionna face au maître d'arme qui se mettait en garde. C'est alors qu'elle perçut du coin de l'oeil une silhouette entrer dans la pièce puis prendre place parmi les élèves attentifs. Le coeur de Jote manqua un battement. Sa capuche était rabattue sur son visage mais elle l'avait parfaitement reconnu... Sa façon de bouger, et de croiser les jambes avec élégance - ce qu'aucun Immortel n'aurait osé faire - ne laissait guère de doute.
Elle allait devoir se surpasser.
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Reprenant ses esprits, Jote se mit en position pour effectuer la botte rosalienne. Sa professeure ne la laisserait pas faire, bien entendu, et elle manquait encore considérablement de force, mais la jeune fille pensait pouvoir la surprendre. Elle sentait le regard de l'Emissaire posé sur elle et cela lui donna du courage...
Le bras tenant l'épée ramené en arrière, la lame contre sa joue, le bras gauche étendu pour assurer son équilibre, elle se mit à tourner autour de son adversaire, cherchant une faille dans sa garde. Les mannequins n'étaient pas aussi grands que le maître d'arme, et elle doutait d'atteindre le coeur, à moins d'adopter un angle d'attaque compliqué... Elle fit de rapides calculs, espérant de tout son être grandir le plus vite possible...
L'experte se fendit soudainement en avant, portant un coup vicieux à l'épaule de Jote qui esquiva sans problème. S'appuyant sur la lame de son adversaire, elle tourna une fois sur elle-même pour s'en approcher - exposant dangereusement son dos pendant une fraction de seconde - et sa vitesse lui fit gagner de la puissance. Elle porta tout d'abord un coup rapide à la cuisse - qu'elle manqua de quelques centimètres - puis effectua un pas chassé pour toucher la poitrine. Mais ses jambes étaient trop courtes et ne la portèrent pas assez loin... Elle effectua un autre pas chassé en urgence, ce qui surprit le maître d'arme, qui ne s'éloigna pas assez vite ; la jeune fille visa le cou en pointant son épée vers le haut, au risque de se tordre le poignet à cause d'un angle d'attaque compliqué... La lame de Jote entra en contact avec celle de son adversaire juste avant d'atteindre la gorge, la déviant au dernier moment.
- "Une botte rosalienne assez peu conventionnelle, je dois dire...", murmura-t-elle en fronçant les sourcils.
- "Pardonnez-moi, ma dame..."
Essoufflée, Jote ramena son épée à elle et resta plantée sur place, la pointe de la lame vers le sol. Elle se sentait un peu honteuse...
- "Apprenez, vous autres", déclama le maître d'arme en regardant ses élèves. "Les meilleurs épéiste sont ceux qui reconnaissent leurs faiblesses et savent en tirer partie. Votre camarade a tenté de pallier à son manque d'allonge et de force en adaptant la botte rosalienne. Elle a échoué aujourd'hui, ce qui était prévisible, mais quand elle aura grandi, elle donnera du fil à retordre à ses ennemis."
Elle salua et renvoya Jote à sa place. La jeune fille n'était pas mécontente de ne plus être le centre d'attention. Le seul banc disponible se trouvait juste à côté de l'Emissaire, évidemment... Elle remit l'épée au ratelier, s'y dirigea en traînant les pieds et ne prononça pas un mot. Ce fut Joshua qui engagea la conversation.
- "Gardez espoir. La botte rosalienne est difficile à effectuer. Je me souviens que cela avait pris des mois pour Clive..."
Il sourit sous sa capuche en se remémorant des souvenirs heureux.
- "Quand il l'a enfin réussie face au général Murdock, il était très fier de lui ! Enfin, c'est ce qu'on m'a raconté... Je n'avais pas l'autorisation de sortir, alors..."
Il baissa la tête et se détourna d'elle.
- "Euh, je veux dire... c'était originalement exécuté ! Bravo !"
- "Mais... j'ai raté cette passe..."
- "Vous la réussirez un jour !"
- "Pourquoi êtes-vous venu ici ?"
- "Je me demandais en quoi cela consistait, ces cours d'escrime..." Un autre élève bien plus âgé s'était levé et s'emparait d'une épée de bois pour faire face au maître d'arme. "Est-elle sévère ?"
- "Un peu, mais c'est pour notre bien... Si nous devons un jour partir en mission pour le compte de l'ordre, nous n'avons pas le droit à l'erreur..."
- "Justement ! A ce propos..."
Ils discutaient à voix basses mais bientôt tous les Immortels présents comprirent que l'Emissaire de Phénix était assis parmi eux. Le maître d'arme posa alors la pointe de sa lame sur le sol et s'inclina jusqu'à terre pour l'honorer. Joshua agita les mains avec précipitation.
- "Oh, ne me prêtez pas attention ! Je voulais voir dame Jote ! Puis-je lui parler en privé ?"
- "Votre Grâce, vos désirs sont des ordres."
- "Venez."
Il prit la main de la jeune fille et elle sentit un étrange flottement s'emparer de son corps tout entier. Les Immortels avaient les yeux fixés sur eux, les scrutant avec intérêt et peut-être un soupçon de désapprobation... Les deux jeunes gens sortirent de la salle d'entraînement en vitesse.
Ils marchèrent dans le corridor jusqu'à ce que Torgal vint à leur rencontre en faisant la roue. Cela semblait sa manière de dire qu'il était heureux de voir Jote. Elle commençait à s'habituer à la présence de cet étrange compagnon, même si elle avait peu de temps à dépenser en dehors de la salle d'entraînement ces jours-ci.
Joshua s'arrêta à un angle du couloir et elle fit de même. Elle distingua alors la rougeur qui enflammait les joues du garçon... Elle se sentit nerveuse à son tour. "Que veut-il me demander ?" pensa-t-elle en envisageant déjà de répondre "oui" avant même de connaître sa question.
- "Dame Jote, je me disais...", commença le garçon en essayant de ne pas la regarder directement. "Vous n'êtes pas sortie depuis un moment, non ?"
Elle fut prise au dépourvu mais ne le montra pas.
- "C'est vrai. Mon entraînement est très important, et je veux me concentrer sur mes exercices..."
- "Moi aussi, je suis resté à l'intérieur du refuge pendant une semaine entière ! J'ai eu le temps de visionner quelques cristaux striés quand les scientifiques ne se servaient pas du lecteur. J'ai appris beaucoup de choses..."
Il avait réussi à trouver des archives à propos du "magitech" qui l'avait davantage éclairé, mais rien à propos de "Malius"... Jote ne savait pas trop où il voulait en venir mais elle buvait ses paroles, comme toujours.
- "Mais à présent, j'aimerais de nouveau sortir à l'extérieur. L'air frais et le soleil me manquent... Maître Cyril est d'accord bien sûr, mais il exige que j'emmène une escorte. Je me suis dit alors que..."
La jeune fille se redressa, bombant le torse avec fierté. Elle anticipait ce que l'Emissaire allait lui demander mais fit semblant de ne rien deviner.
- "Vous avez sire Baden, n'est-ce pas ?" hasarda-t-elle.
- "C'est vrai, mais j'admets avoir envie d'une compagnie plus... enjouée. Sire Baden est un peu trop taciturne... Et puis, vous connaissez bien l'auberge du croisement, vous y êtes allée plusieurs fois depuis mon réveil..."
- "Oui. Vous voulez y aller ? S'il vous faut quelque chose, je peux aller vous le chercher, vous n'avez pas besoin de..."
L'idée de laisser l'Emissaire de Phénix déambuler au milieu des villageois ne lui plaisait guère... Maître Cyril avait été très clair : personne ne devait savoir qu'il était en vie.
- "J'aimerais y aller moi-même, parce que... oh, allez, j'avoue tout..." Il se pencha en avant comme pour lui confier un secret. "Je voudrais trouver d'autres cristaux striés. Cyril m'a dit qu'il y'en avait un peu partout dans Valisthéa, que les gens les prenaient à tort pour des cristaux magiques. Cela me peine tant que de telles sources de savoir soient jetées aux ordures... Il y'en a peut-être à la vente. Cela vaut le coup de chercher !"
Jote se surprit à ressentir une pointe de déception... Elle avait inconsciemment espéré que l'Emissaire voulait simplement passer un moment agréable avec elle... Elle se gifla mentalement pour cette pensée inconvenante tandis que Torgal se répandait littéralement sur ses pieds en laissant échapper quelques bips interrogateurs.
Joshua avait joint les mains et l'observait avec intensité, en attente de sa réponse. Elle ne pouvait refuser quoi que ce soit à ce regard-là... Si elle répondait négativement, cela ne lui coûterait aucune réprobation de sa part - l'Emissaire demandait et n'ordonnait jamais ; mais, au fond d'elle, elle désirait venir avec lui de tout son coeur, même pour chercher des cristaux striés dans les poubelles toute la journée, s'il le voulait.
- "Je serais honorée de vous escorter", prononça-t-elle en soupirant de contentement. "Si Maître Cyril est d'accord... Je ne suis qu'une novice, si un danger se présentait..."
- "Vous êtes une fine lame, je l'ai vu."
- "Je suis débutante..."
- "Si nous sommes attaqués par des bandits, vous n'aurez qu'à faire comme à l'entraînement."
Jote porta la main à sa bouche.
- "Oh, pas de panique, je plaisantais ! Il ne va rien nous arriver, j'en suis sûr ! Allons voir Cyril."
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Il ouvrit la marche et la jeune fille le suivit d'un bon pas, restant autant que possible à sa hauteur. Arrivant devant le bureau du Maître, Joshua abaissa sa capuche et entra sans attendre. Cyril, qui avait la tête penchée sur un parchemin, se leva précipitamment, mais comme rien ne pouvait jamais le prendre au dépourvu, il ne laissa rien paraître de sa surprise. Il s'inclina respectueusement.
- "Vous êtes toujours décidé à sortir, comme vous me l'avez signifié hier ?"
- "Tout à fait. Jote viendra avec moi."
Il plaça la jeune fille gênée devant lui. Le Maître posa sur elle un regard sévère.
- "Je m'étais proposé moi-même pour vous escorter...", rappela le Maître. "Jote est une apprentie et elle a à peine commencé ses cours d'escrime. Dans une situation dangereuse, elle ne sera peut-être pas en mesure de..."
- "J'ai confiance en elle", le coupa Joshua, de sa façon habituelle. Il avait tout à fait conscience de cette manie mais ne parvenait pas à s'en défaire. Il devinait presque toujours à l'avance ce que ses interlocuteurs s'apprêtaient à lui dire et il ne pouvait s'empêcher de répondre par anticipation, comme si son esprit travaillait toujours un peu plus vite que celui des autres. "Si un danger se présente, je la protègerais."
Il souleva un pan de sa bure et exposa l'épée pendant à sa hanche.
- "C'est à Jote de vous protéger, Votre Grâce..." Cyril fut persuadé d'avoir déjà eu cette discussion avec lui par le passé...
- "Avec sa magie, nous ne courons aucun risque."
- "Je vous l'ai déjà dit, Votre Grâce, l'utilisation de la magie est proscrite", expliqua de nouveau Cyril avec patience. "Si vous étiez repérés, cela n'apporterait que des problèmes. De plus, le petit bourg grouille de soldats sanbréquois. Ils ne font pas de quartier aux utilisateurs de la magie non marqués. Je suis déjà assez nerveux à l'idée de vous laisser y aller..." Jote et Joshua n'en crurent pas leurs oreilles. "... Promettez-moi au moins de ne pas commettre d'imprudence, si je ne peux vous accompagner moi-même..."
Le Maître était réellement inquiet et cela se révéla suffisamment extraordinaire pour que les deux jeunes gens le prennent au sérieux.
- "Vous avez ma parole. Si une menace se présente, nous rentrerons en vitesse", assura Joshua.
- "Un dernier rappel. Vous êtes présumé mort, Votre Grâce. J'insiste de nouveau sur ce point : personne ne doit savoir qui vous êtes. Soyez discret et n'échangez avec les villageois qu'en cas de nécessité. Les citoyens de Rosalia ne sont pas prêts pour le retour de leur archiduc. Le pays est affaibli, les ducalistes sont en position de faiblesse, et l'empire fait la loi. Si les Rosaliens apprenaient que vous êtes vivants, cela pourrait générer une véritable révolte contre l'occupant ; qui serait matée dans la violence. Ce pays n'a pas besoin de cela maintenant. Vous n'avez plus d'armée à opposer à l'Empire... Lorsque le moment sera venu, vous pourrez vous révéler au monde dans toute votre force. En attendant, l'ordre des Immortels sera votre bras armé."
Ce moment solennel fut brisé par Torgal qui s'était mis à fureter dans la pièce en balayant toute la zone de son rayon optique.
- "J'ai très bien entendu", approuva Joshua. "Je ne ferais rien qui mettrait en péril la discrétion que vous vous efforcez de conserver pour me protéger. Je vous remercie..."
Ce disant, le jeune homme se débarrassa de sa bure grise et laissa apparaître la tenue rouge et noire que Jote lui avait achetée. Il était déjà prêt à sortir. Cyril se saisit de la robe d'adepte et croisa les bras.
- "Vous aviez une autre demande, Votre Grâce ?"
- "J'envisageais de faire quelques achats peut-être. Il me faudrait de l'argent. Pas beaucoup, je sais que les temps sont durs..."
- "N'ayez aucune inquiétude, la majeure partie de la fortune des Rosfield a été sauvée grâce à la loyauté des trésoriers de votre père. Afin de brouiller les pistes, elle a été dispersée dans nos divers relais, mais reste sous bonne garde. Elle vous revient entièrement et est à votre disposition, l'ordre a l'interdiction absolue de s'en servir pour son usage - à moins que vous ne l'autorisiez. Les Immortels crouleraient-ils sous la plus âpre pauvreté, aucun de nous ne toucherait un gil de votre héritage."
Cyril se dirigea vers son bureau, ouvrit un tiroir grâce à une clef et en sortit une bourse de taille modérée qu'il remit à Joshua. Il avait bel et bien anticipé la demande.
- "Merci", répondit simplement le jeune homme en la fixant à sa ceinture. "Je suis prêt à partir ! Dame Jote, êtes-vous prête également ?"
- "Je dois aller chercher une épée !" s'écria-t-elle.
- "Faisons un crochet par l'armurerie, alors !"
Ils s'inclinèrent devant le Maître et sortirent précipitamment en bousculant au passage deux Immortels qui déambulaient dans les couloirs. La tunique écarlate de l'Emissaire fit se relever toutes les têtes qui croisèrent leur route. Cette couleur si familière, qui ne s'était presque plus vue à Rosalia depuis cinq ans, leur mit du baume au coeur.
Lorsque Jote se fut ceinte d'une épée à son tour, les deux jeunes gens se dirigèrent vers la porte qui débouchait sur les marais, d'un pas plus lent, comme hésitant. Joshua semblait réfléchir à quelque chose, le doigt sur la lèvre inférieure, quand son introspection fut interrompue par Torgal qui sautillait devant eux.
- "Oh non ! Torgal ! Je t'avais oublié !" Il s'agenouilla devant la Sentinelle surexcitée. "Je te l'ai déjà dit ! Tu ne peux pas venir ! Imagine ce qui se passerait si les gens te voyaient !"
Il regarda Jote, quêtant son approbation.
- "C'est vrai, ce n'est pas une bonne idée", approuva-t-elle. "Il arrive que quelques Sentinelles errent dans la nature, sans doute échappées de ruines célestes, j'en ai déjà vues dans les marais. Les gens évitent ces zones la plupart du temps, car elles attaquent à vue tout ce qui se présente. Il n'y a que les courageux qui veulent se procurer des matériaux célestes qui osent s'en approcher. Si une Sentinelle était découverte dans le village, ce serait la panique !"
- "Tu vois, Torgal ? C'est trop dangereux pour toi."
L'arachnide émit un son qui ressemblait fortement à une plainte de déception et se recroquevilla sur elle-même avant de se rouler en boule. Elle resta sur le sol et ne bougea plus, comme fâchée.
- "Hey ! Tu ne vas pas rester là !" Joshua le toucha du bout de sa botte. "Arrête de bouder, tu es dans le passage..."
- "Excusez-moi, Votre Grâce, mais...", se risqua Jote en s'approchant. "Vous croyez vraiment qu'il comprend ce que vous dites ?"
- "Je n'en sais rien moi-même", répondit le garçon en prenant la sphère minérale entre ses bras. "Mais j'ai l'impression qu'il comprend. Il sait très bien obéir en tout cas. Les Célestes devaient communiquer avec les Sentinelles autrement que par la voie informatique..."
- "Informatique ?..."
- "Oui, c'est un système qui permet des transferts d'informations via un réseau de..." Il s'interrompit brusquement. "Enfin, disons que... les Sentinelles doivent aussi obéir à la voix, elles ont sans doute un système de reconnaissance vocale... Il sait même lire, c'est incroyable !"
- "Mais comment fait-il ?" demanda Jote en s'agenouillant.
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Torgal sembla comprendre qu'on parlait de lui et consentit à déplier ses pattes. Joshua le reposa sur le sol.
- "Avec son scanner..." Il réalisa encore une fois que la jeune fille ne comprenait pas la moitié de ce qu'il disait. Il désigna la lentille bleue clignotante. "Son oeil, là. Cela lui permet de détecter et d'analyser presque tout. Je lui ai donné des livres à lire, et il a l'air d'adorer ça ! Il doit stocker les informations dans un disque dur interne..."
Jote était perdue.
- "Je l'ai appris grâce aux cristaux striés. Vous devriez les visionner, c'est vraiment fascinant !"
- "Je vous fais entièrement confiance..."
- "Bon, je vais devoir lui trouver une occupation pendant notre absence. Il fait des bêtises quand il s'ennuie. Voyons... Mmh, oui, peut-être... Il peut se rendre utile... Mmh, Jote, dites-moi, vous connaissez un certain Chadrick ?"
- "Je ne connais pas beaucoup de noms..."
- "Il a à peu près notre âge, et des taches de rousseur, si je me souviens bien... Cela ne vous dit rien ?"
- "Non, désolée..."
- "Allons aux serres pour voir s'il s'y trouve. Il m'a dit qu'il y travaillait, je crois."
- "C'est par ici..."
Les deux jeunes gens, précédés par un Torgal plus enjoué, se glissèrent dans un couloir que Joshua n'avait jamais arpenté. Au bout d'une minute, une forte odeur d'humus envahit les lieux. Après un ultime détour, ils arrivèrent dans une vaste pièce rectangulaire où s'affairaient nombre d'adeptes aux robes tachées d'humidité.
Une brume légère semblait tout envahir et la peau de Joshua se couvrit d'une fine pellicule aqueuse. Levant les yeux en l'air, il vit des cristaux suspendus en l'air, et chacun d'eux exsudait un mince filet l'eau au compte goutte au-dessus de vastes parterres. Ceux-ci étaient garnis de plantation diverses, essentiellement des pantes potagères, mais aussi quelques arbustes fruitiers. La lumière bleutée des bâtiments célestes leur profitait plutôt bien car la récolte était prolifique. De belles tomates bien rouges rutilaient, des poires ventrues et des pommes luisantes pendaient au bout de leurs branches, prêtes à être récoltées. Les plants de salades d'un vert éclatant occupaient la majeure partie de l'espace, mais on y trouvait aussi des poireaux, des concombres et même des pommes de terre. Pas moins de cinq Immortels s'occupaient au quotidien de ce petit univers végétal.
L'un d'eux se porta à leur rencontre et s'inclina devant Joshua. Avant de parler, il agita les doigts vers le plafond et une brise chaude vint balayer les gouttelettes d'eau pour les disperser dans la serre. C'est alors que le jeune homme remarqua la marque noire caractéristique sur sa joue gauche. C'était un Pourvoyeur. Torgal protesta contre la bruine qui venait tremper sa carapace.
- "Sérénissime...", commença-t-il. "C'est un honneur de vous voir ici... Nos cultures se portent à merveille..."
- "C'est fantastique de réussir à faire pousser tout cela ici..." Il se prit presque d'affection pour tous ces fruits et légumes, mais quand son regard tomba sur les plants de carottes, il se rembrunit imperceptiblement. "Je suis venu pour savoir si... Oui, c'est ça ! Sire Chadrick est ici ?"
L'Immortel sembla ne pas comprendre. Joshua lui décrivit alors la personne qu'il cherchait.
- "Je n'avais plus besoin de lui, on l'a fait demander à la bibliothèque depuis hier. Vous l'y trouverez, je suppose."
- "Bien, merci ! Nous allons vous laisser travailler..."
L'adepte cueillit une carotte bien rouge et croqua dedans.
- "Hm, le goût est parfait. Vous les aurez bientôt à votre table, Sérénissime."
Il lui tendit un légume et Joshua s'en saisit en déglutissant.
- "Ooh, je ne manquerais pas d'y goûter !"
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Jote étouffa un fou rire. Ils quittèrent la serre humide et chaude pour retrouver un corridor qui leur parut presque froid. Ils revinrent sur leurs pas pour se diriger vers la bibliothèque. Des allers et venues d'adeptes chargés de livres les obligèrent à s'arrêter à l'entrée. La file de silhouettes encapuchonnées descendait dans le dédale du refuge ; on y déménageait apparemment le contenu de la bibliothèque.
Joshua scruta les visages baissés un à un et aperçut enfin Chadrick. Le garçon croulait sous le poids de plusieurs volumes et faisait tout son possible pour ne pas tout faire tomber. Quand il se rendit compte de la présence de l'Emissaire, il piétina sur place, ne sachant que faire. Joshua l'invita à poser son fardeau un moment et s'éloigna avec lui dans le couloir.
- "Vous êtes très occupé, sire Chadrick ! C'est bien difficile, ce que vous faites."
- "En effet, Votre Grâce ! Nous avons découvert une salle parfaite en bas, et bien plus grande, pour entreposer tous nos livres !" Il soufflait bruyamment car il avait déjà fait le trajet plusieurs fois. "Comme je n'avais plus rien à faire, on m'a réquisitionné..."
- "Je ne voudrais pas que cela soit une charge supplémentaire pour vous, mais..." Il regarda Torgal qui se dandinait devant les Immortels en plein travail, apparemment ravi de toute cette agitation. "Je voudrais aller à l'extérieur, avec dame Jote..." - il montra la jeune fille - "... et je ne peux pas emmener Torgal. Je me demandais si vous pouviez le garder à l'oeil pendant mon absence."
- "Votre Grâce, je ne sais pas si..." On voyait bien que Chadrick répugnait à refuser une demande de l'Emissaire. "Je vais être très occupé alors..."
- "Justement, c'est parfait ! Lui aussi a besoin de rester occupé ! Il pourrait même vous aider ! Ce que vous portez m'a l'air bien lourd !"
Il siffla à l'adresse de Torgal et l'arachnide bondit à ses côtés. Joshua lui montra la pile de livres, et aussitôt la Sentinelle se mit en action. Elle rétracta le dessus de sa tête sphérique, exposant un sommet plat. Quand Joshua y plaça la moitié du chargement, Torgal resta parfaitement immobile sur ses pattes solides, attendant les ordres suivants. Chadrick eut un grand sourire.
- "Vous voyez, il peut porter de lourdes charges", expliqua Joshua. "Et il lit très rapidement. Il vous aidera à ranger les volumes convenablement."
- "Votre Grâce, je... je pense qu'il va m'être utile !"
Joshua se pencha et leva le doigt devant Torgal.
- "Tu écoutes ? Très bien. Tant que je ne suis pas là, tu obéis à sire Chadrick." Il désigna le jeune adepte. "Hmm, laissez-le vous scanner... Il vous reconnaîtra plus facilement à l'avenir."
Chadrick se posta devant la Sentinelle et le rayon bleu l'ausculta des pieds à la tête.
- "Il a enregistré vos données biométriques ! Il vous obéira! Mais si jamais il se comporte mal... vous pouvez le gronder !"
- "Merci ! Bonne journée, Votre Grâce !"
Chadrick se saisit de nouveau de son chargement, réduit de moitié. Il rejoignit la file des adeptes et Torgal trotta à ses côtés avec sa pile de livres sur la tête, sans plus penser à son maître.
Rassuré sur le sort de son compagnon, Joshua était fin prêt pour quitter le refuge cette fois. Ils n'avaient que trop tardé et la journée s'était déjà partiellement écoulée.
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cendres-et-volcans · 1 month
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*N'ouvrez pas ce livre. Ne lisez pas ces lignes.
Il y a bien trop de moi a l'intérieur, tellement de ce que je fus, mes pensées les plus secrètes, mes amours les plus purs.
Ne lisez pas ce livre.
Pas vous, tous les autres le peuvent s'ils le souhaitent, mais pas vous..."
Mary sourit a la lecture de cet avertissement en forme de souvenir. C'était, à peu de choses près, les mots peints au tipex blanc sur la porte de la chambre bleue velours.
Elle admira quelques secondes l'ingéniosité de cette introduction et l'efficacité de cette mise en abîme.
Puis, de la même manière qu'elle avait poussé la porte lors de ces soirées oubliées, Elle tourna la première page.
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astroneira · 8 months
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huge greek w
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sofya-fanfics · 3 months
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Les patins à glace
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Fandom : Fairy Tail
Relationship : Gray x Juvia
Je me suis inspirée d’un prompt du mois de Janvier de @creativepromptsforwriting​ : Patins à glace.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Juvia attacha ses patins à glace et alla sur la piste. Elle avait attendu la soirée pour s'y rendre. Personne n'était là et elle pouvait librement patiner. Du moins, elle voulait apprendre à patiner. Personne n'était au courant qu'elle ne savait pas patiner et surtout pas Gray. Elle ne voulait pas qu'il le sache.
Disclaimer : Fairy Tail appartient à Hiro Mashima.
@creativepromptfills
AO3 / FF.NET
Juvia attacha ses patins à glace et alla sur la piste. Le froid s'était installé sur Magnolia et une patinoire en plein air avait été installée au centre de la ville. Tous les habitants pouvaient en profiter et s'amuser.
Juvia avait attendu la soirée pour s'y rendre. Personne n'était là et elle pouvait librement patiner. Du moins, elle voulait apprendre à patiner. Personne n'était au courant qu'elle ne savait pas patiner et surtout pas Gray. Elle ne voulait pas qu'il le sache.
Cela faisait seulement quelques semaines qu'ils étaient en couple. Il était un mage de glace et elle ne voulait pas le décevoir s'il apprenait qu'elle ne savait pas patiner. Alors quand elle avait vu qu'une patinoire avait été ouverte, elle avait sauté sur l'occasion pour apprendre. Ça devrait être facile, s'était-elle dit. Après tout, elle avait accompli des choses bien plus difficiles que de tenir sur des patins à glace.
Elle glissa sur quelques centimètres. Elle sourit, fière d'arriver à avancer. Soudain, elle se sentit partir en arrière et elle tomba sur les fesses. Elle grimaça de douleur. Elle se leva avec difficulté, manquant de tomber plusieurs fois. Lorsqu'elle retrouva son équilibre, elle avança doucement. Elle se disait qu'en avançant lentement, elle ne tomberait pas. Mais sa jambe droite dérapa et elle tomba à nouveau sur les fesses. Elle se releva tout en gémissant de douleur. Il était hors de question qu'elle abandonne. Elle devait réussir à patiner pour Gray-sama.
Elle ne savait pas combien de temps était passé depuis qu'elle était arrivée à la patinoire. Tout ce qu'elle savait, c'était que la température avait baissé et qu'elle commençait à avoir froid. Mais elle voulait continuer. Elle n'arrivait toujours pas à tenir sur ses patins. Elle tombait à chaque fois et elle était sûre d'avoir des bleus sur tout le corps. Elle tomba à nouveau en arrière, lorsqu'elle sentit quelqu'un la rattraper en passant ses bras autour d'elle.
« Gray-sama ! S'exclama-t-elle en tournant la tête.
-Je peux savoir ce que tu fais ?
-Ri… Rien. »
Elle ne voulait pas lui avouer qu'elle apprenait à patiner et qu'en plus, elle n'était pas douée. Elle se redressa et se tourna vers Gray. Celui-ci encercla ses mains dans les siennes.
« Tu es glacée. »
Il retira sa veste et la passa autour des épaules de Juvia. Il ne portait qu'un simple t-shirt et même s'il ne sentait pas le froid, elle se sentait coupable de l'ennuyer.
« Maintenant, dit-il, dis-moi ce que tu fais à la patinoire à cette heure-ci.
-Juvia apprenait à patiner. »
Elle avait marmonné tellement doucement que Gray n'avait pas compris.
« Quoi ? »
Juvia soupira. Cela ne servait plus à rien de lui cacher la vérité.
« Juvia apprenait à patiner. »
Elle se cacha le visage entre ses mains, honteuse.
« Juvia ne voulait pas te décevoir. »
Il lui retira les mains de son visage.
« Pourquoi tu me décevrais ?
-Tu es un mage de glace et Juvia ne sait pas patiner. Elle a essayé d'apprendre, mais c'est une catastrophe. »
Gray se demanda où elle avait pu avoir cette idée qu'elle le décevrait si elle ne savait pas patiner. Il voulait la rassurer.
« Ce que tu fais avec l'eau est exceptionnel et je ne pourrais jamais nager aussi bien que toi. Est-ce que c'est pour ça que tu penses moins de moi ou que je te déçois ?
-Bien sûr que non ! »
Gray lui sourit et Juvia ne put s'empêcher de sourire timidement. Elle se sentait stupide d'avoir agi ainsi. Son manque de confiance en elle l'avait fait douter de ce que Gray pouvait penser d'elle.
« Je peux t'apprendre à patiner, dit Gray. »
Un immense sourire illumina le visage de Juvia et elle acquiesça. Ils se mirent à patiner. Juvia essayait d'imiter Gray. Il ne lui avait pas lâché la main et elle n'était pas tombée une seule fois. Elle ne s'était jamais autant amusé en apprenant quelque chose. Et tout ça, pensa-t-elle, s'était grâce à Gray.
Fin
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acrazybayernfan · 7 months
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Mick/Charles please? I miss them 🥲
(You can write it in French if you want haha 😂 but anyway I’ll never judge you for mistakes in English since I’m the first one to do them)
Thank you my dear what a nice request ! So here we go, I hope you will like it because it's a bit special (🤦🏻‍♀️)
Au château du Baron Rouge, vivaient deux gentils princes, l’un blond comme les blés, l’autre brun comme le soir, l’un aux yeux bleus, l’autre aux yeux verts, l’un est l’héritier et l’autre le prédestiné, l’un est le fils du baron et l’autre son protégé. Ils grandirent tous les deux ensembles la tête emplie des mêmes rêves, des rêves de petits de garçons, des rêves de victoires, des rêves de gloire. Puis le temps vint pour eux de quitter le vieux château et d’aller faire leurs armes auprès d’un ami du baron. 
Pendant deux ans messire Sebastian va leur apprit tout ce qu’il leur fallait savoir. 
Charles s’avéra à même de savoir tout faire d’instinct, que soit pour le maniement des armes, des chevaux, la musique ou la danse ; il excellait en tout et pour tout. Mick, plus jeune, le regardait faire émerveiller, lui auquel il fallait, en comparaison, tant de temps pour assimiler les nouvelles choses qu’on lui enseignait. Tout autre que lui aurait été jaloux de cet étranger dont le talent semblait éclipser le sien mais Mick avait le cœur trop généreux pour cela et cette âme d’or ne pouvait renfermer aucune amertume, ni aucune jalousie. Après son père et Sebastian, Charles était la personne au monde pour laquelle il avait le plus d’admiration. 
Charles fut le premier à être fait chevalier et debout dans l’église où avait lieu la cérémonie Mick suivait des yeux son ami descendant l’allé centrale éclairée par le soleil couchant qui faisait rutiler son armure en pensant que les anges devaient briller d’une pareille lumière. Le jeune chevalier monta sur son cheval, un magnifique étalon noir que lui avait offert Sebastian, qu’il fit se cabrer, imitant l’image qui se trouvait sur son écu : un cheval noir cabré sur fond de grenat. 
On se réjouit des heureux évènements de cet journée durant un banquet qui se prolongea fort avant dans la nuit. Puis au petit jours Charles se leva, revêtit son armure et fit amener son cheval. Mick n’avait pas osé s’endormir de peur que son compagnon ne parte sans qu’il ait pu lui dire au revoir, et blottit dans sa chambre il guettait le moindre bruit, prêt à s’élancer au moindre signal. Lorsqu’il entendit les pas lourds d’un homme en arme résonner dans l’escalier de la tour où ils logeaient, il se précipita hors de sa chambre juste à temps pour saisir son ami dans ses bras au moment où il arrivait devant sa porte. Charles lâcha un petit amusé en voyant ainsi son jeune camarade se jeter sur lui. Il laissât Mick l’éteindre pendant plusieurs secondes puis doucement il éloigna le corps encore frêle de son ami. Leurs regards se croisèrent et c’est alors qu’il vit que les yeux couleurs d’azur de Mick pleins de larmes. Charles sourit tristement puis il vient passer une main affectueuse dans les cheveux d’or de son compagnon de toujours. Il dit la première bêtise qui lui passa par la tête afin de réconforter le jeune garçon et ayant enfin obtenu de lui un sourire, il se détacha délicatement de Mick et poursuivit sa route. 
Le fils du baron le suivit en silence, il regarda Charles mettre ses gants, monter à cheval, saisir sa lance et son bouclier puis il s’approcha du bel étalon et se collant contre son encolure il lui recommanda de prendre bien soin de son cavalier. Après quoi il se tourna vers Charles et accrochant à sa selle un mouchoir de brocard rouge qu’il avait hérité de sa mère il dit : « Beau doux sire, que la sainte image brodée sur ce mouchoir vous protège et vous garde, et puisse-t-elle vous rappeler celui qui attendra votre retour avec plus d’ardeur encore que les fleurs attendent le retour du printemps. »
Quelques instants plus tard Charles était parti, parti à la quête d’aventure, parti à la quête de gloire afin d’honorer le nom de la grande maison des Ferrari dont il était devenu la grande espérance, il partit en attendant que quelques années plus tard Mick en face de même, pousser lui par le désir de conserver la gloire qui entourait le nom de son père. 
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frisquette27 · 8 months
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Bonjour à tous !!
Voici enfin le chapitre 4 de UN PHILTRE SANS PHILTRE
Comme d'habitude ce n'est pas de la grande écriture (mais moi je m'amuse beaucoup) un grand merci à @miung-dreamer et à @kamomille9 pour leur soutien sur cette histoire :)
UN PHILTRE SANS PHILTRE : CHAPITRE 4
Un silence pesant régnait dans la pièce, le Roi légèrement avachi sur sa chaise attendait avec anxiété les remontrances de sa mère et de son horrible tante qui tardaient à venir ce qui ne présageait rien de bon, et pour clore le tableau ses beaux-parents les avaient rejoints dans la salle à manger. Il avait autre chose à gérer aujourd’hui, enfin surtout quelqu’un à gérer et ce n’était pas une sinécure. Le repas fut rapidement servi, aucun des serviteurs ne voulait s’attarder dans la pièce tellement l’ambiance était glaciale. La Tante d’Arthur posa bruyamment son verre et d’un air dédaigneux s’adressa directement au couple royal de Carmèlide.
« Donc vous devez être ravi, vous voilà à nouveau les beaux-parents du Roi de Bretagne, comme quoi les mariages mènent à tout »
Elle se tourna vers son neveu et toujours sur le même ton.
« D’ailleurs faudra m’expliquer pourquoi vous êtes allez la chercher l’autre cruche, elle n’était pas bien dans sa forêt ! »
« Oh l’autre cruche comme vous dites c’est ma fille ! »
« Et alors vous pensez que cela m’impressionne, et d’ailleurs on voit que vous l’avez bien éduqué votre fille, elle a le culot de ne pas venir nous saluer, elle se prend pour qui ? »
« La Reine de Bretagne » répondit sobrement Arthur
Avant que les sœurs de Tintagel puissent répondre la porte s’ouvrit avec fracas sur ladite Reine de Bretagne. Elle avait pris le temps de se changer avant de venir certes ce n’était pas la jolie robe quelle arborait ce matin mais ce n’était pas une de ses tenues habituelles d’apparat de Reine. Elle avait opté pour une robe légère qui épousait parfaitement ses formes.
Elle s’assit en silence à côté de sa belle-mère, Arthur s’était redressé sur son siège vivement à son arrivée. Oh pourvu qu’elle ait pris la tisane des enchanteurs se dit-il. Elle sourit et s’adressa timidement à Dame Ygerne.
« Je vous prie de m’excuser de mon retard Mesdames, je suis vraiment navré, j’ai eu ..une urgence et … »
« Une urgence de quoi, de broderie, vous n’allez pas me faire croire ma pauvre fille que vous ayez quoi que ce soit d’urgent dans votre vie ou ne serait-ce d’important » coupa Dame Cryda
« Vous n’avez aucun sens de la bienséance, quand vous recevez des personnes importantes vous devez au minimum vous présentez à eux dès leurs arrivés »
« Je pense que vous perdez votre temps ma sœur, une idiote pareille ne peux pas comprendre, d’ailleurs stupide comme elle est, je suis surprise qu’elle soit encore en vie, elle doit oublier souvent de respirer »
Guenièvre ne bougeait pas, un sourire sur les lèvres, elle encaissait les piques les unes derrières les autres. Arthur était soulagé à priori le remède devait fonctionner, il retrouvait sa femme timide. En vrai Guenièvre ne se laissait pas toucher par les propos de sa belle-famille, certes la tisane avait calmé son euphorie mais elle avait toujours la sensation d’être libre dans sa tête en tout cas plus libre que d’habitude. Donc elle se fichait royalement ce que vous pouvez dire ces deux mégères, elle se contentait de sourire, de toute façon elles seraient bientôt parties donc pas de vague, surtout pas de vague. Elle avait cessé de les écouter puis elle comprit que les insultes avaient changé de cible et son humeur changea, la colère revenait au grand galop. Elle serrait les poings sous la table, elle devait se retenir.
« Qu’est ce que vous voulez ma chère sœur avec un guignol pareil, on ne pouvait pas s’attendre à autre chose, de toute façon je vous l’ai toujours dit un batard reste un batard »
La reine se mit à remplir excessivement son assiette, le visage fermé, extrêmement concentré à ne pas craquer.
« Ben qu’est ce qu’elle nous fait celle là encore, vous avez perdu du poids pendant votre petite escapade et du coup vous comptez vous rattraper, de toute façon oublié, vous ne plairez jamais à l’autre pignouf » dit Dame Cryda puis en s ‘adressant au Roi « Parce que ça aussi vous n’êtes pas capable de le faire, ben oui l’héritier, en même temps quand on vous voit on comprend qu’il ne vaut mieux pas se reproduire, il pourrait être aussi minable que vous. Vous nous avez toujours fait honte ! D’ailleurs vous êtes bien un enfant non désiré, qui voudrait d’un enfant comme vous ! »
S’en était trop pour Guenièvre, elle se leva vivement de sa chaise tout en attrapant son assiette
« Oh mais vous avez raison Dame Cryda, mon assiette est vraiment trop pleine, stupide comme je suis je vais être obligé de tout jeter à la poubelle » dit Guenièvre exagérément gaie, se caricaturant elle-même.
Elle se plaça derrière Dame Cryda et renversa tout le contenu de son assiette sur la tante d’Arthur qui poussa un cri d’effroi.
« Ben quoi ! » dit la Reine alors que Dame Cryda se levait en hurlant « j’ai jeté à la poubelle ..parce que c’est ce que vous êtes une poubelle, vu toute les ordures qui sortent de votre bouche »
« Mais vous n’êtes pas bien ma pauvre fille »
« Alors je vais faire très simple puisque à priori je suis stupide alors vous ouvrez grand vos oreilles car je ne me répèterais pas, vous dites encore une fois, une seule fois du mal d’Arthur et ce n’est pas de la nourriture que vous prendrez dans la figure mais mon poing »
Le Roi s’était levé choqué par la scène mais il ne put s’empêcher de sourire à la situation, à priori la potion devait encore faire effet mais il était touché que sa femme ai pris sa défense. Elle avait encaissé toutes les critiques qui la concernait mais n’avait pas supporté que l’on dise du mal de lui. Une chaleur tourna dans son ventre, il repensa au baiser dans le laboratoire, la chaleur atteint ses joues. Il allait de surprise en surprise aujourd’hui, il devait se l’avouer ce n’était pas pour lui déplaire.
Plus il la regardait, plus il la trouvait jolie sa femme, oui SA femme, il avait quand même de la chance de l’avoir avec lui dans le fourbi que pouvait être sa vie. Il regrettait de plus en plus son serment, d’ailleurs pourquoi se raccrochait il encore à ce serment. Il fut coupé dans ses pensée par sa mère.
« Et vous ! Vous ne dites rien, vous la laisser faire, vous la laissez nous parler de la sorte, jamais du temps d’Uther une telle chose se …. »
« Ah non » la coupa la jeune femme « Vous n’allez pas encore nous bassiner avec votre Uther, vous n’avez que ce nom à la bouche, franchement après tout ce que j’ai entendu sur lui on ne peut pas dire que c’était quelqu’un si bien que ça. Et puis Zut vous avez raison, on ne peut pas comparer Arthur à votre fabuleux Uther, oui on ne peut pas comparer le meilleur Roi que la bretagne est connue à un tyran. Arthur vaut mieux que dix de vos Uther, Arthur il est intelligent, juste, gentil et même très beau enfin vous … vous devriez être fière d’être sa mère, Voilà !»
La mère d’Arthur se rassit indiquant par un geste de faire de même à sa sœur.
« Celle-là, je ne l’avais pas vu venir depuis quand avez-vous ce genre de caractère ? Non ne vous m’éprenez pas j’apprécie qu’une reine ne soit pas une petite chose sans défense mais disons que vous passez d’un extrême à l’autre »
Guenièvre tendit une serviette à dame Cryda tout en montrant sa propre joue.
« Vous ferez attention vous en avez un peu là ! Ce n’est pas que votre compagnie est désagréable en vrai si elle est désagréable mais bon j’ai autre chose à faire »
Elle sentait bien que les effets de la potion revenaient au galop, elle préférait pour le bien être du Royaume de s’éloigner des deux femmes. Elle partit donc sans un geste ou surtout une parole supplémentaire. Arthur voulu la rattraper mais le bras de sa mère l’obligea à se rassoir.
« Vous la verrez plus tard, nous n’avons pas fait toute cette route pour une simple visite de courtoisie, nous devons discuter, vous devenez de moins en moins populaire auprès du peuple. »
« Ah ben tiens ça faisait longtemps, et vu que je suis un gros guignol du coup que dois-je faire pour que ma cote de popularité remonte »
« Ne le prenez pas comme ça » dit sa mère
« Vous devez replanter l’épée » dit Dame Cryda
« Cela rappellera que vous êtes le Roi » enchaina sa mère
« Non, mais ça va bien, je suis le Roi, j’ai pas à leur rappeler toutes les cinq minutes à toutes cette bande crétin »
« Dans ce cas il n’y a pas trente six solutions, il faut un héritier »
« Ben pour une fois je suis bien d’accord avec vous, on ne va pas l’attendre cent sept ans l’héritier » répliqua Dame Séli
Arthur s’était adossé à son siège, n’écoutant plus la conversation entre sa mère et sa belle-mère, perdu totalement dans ses pensées. Un héritier, avoir un enfant avec sa femme, ce n’était pas la première fois qu’il pensait aux conséquences de son serment, au-delà de la distance qu’il avait dû instaurer entre lui et sa femme, ne pas avoir d’héritier était la conséquence qui le taraudait le plus. Pourtant aujourd’hui plus que les autres, il se demandait si n’était vraiment pas le moment de dire adieu à son ancienne vie et de renoncer à son serment. Cela le tentait quand même beaucoup d’avoir un enfant et surtout avec sa femme. Le souvenir de leur baiser dans le laboratoire le hantait, il devait aller retrouver rapidement sa femme.
Au détour d’un couloir Guenièvre tomba sur sa suivante, elle avait les joues rosies, les yeux brillants
« Oh ma Reine » Angharad fondit en larme
Oubliant toute retenue la Reine la prit dans ses bras, lui caressant les cheveux affectueusement.
« Ne vous mettez pas dans des états pareils, qu’est ce qui ne va pas ? »
« Non ma Reine, tout va bien, même très bien, je pleure de joie et c’est à vous que je dois ce bonheur » 
« Oh ! » comprit elle « Il vous a demandé en mariage ! »
« Oui, oui » répondit Angharad tout en fondant de nouveau en larmes.
« Oh mais ne pleurez plus c’est merveilleux, vous allez épouser l’homme que vous aimez. Vous allez devenir une femme de chevalier. Oh mais c’est merveilleux vous allez pouvoir être officiellement mon amie »
« Vous allez devoir me trouver une remplaçante, je suis vraiment désolé du désagrément Madame »
« Ne vous inquiétez pas pour ça ! J’ai déjà ma petite idée » dit-elle en riant
Elle relâcha sa suivante et recula vivement, ce qui fit sursauter cette dernière. La Reine était prise tout à coup d’un doute, si le projet idiot des seigneur Perceval et Karadoc était mené à bien, Angharad devra quitter le château pour suivre son mari. Ah non, elle n’allait pas perdre son amie la plus fidèle, mais empêcher la création de ce clan autonome signifiait que l’autre morue restait au château. Cela revenait à choisir entre son amie et son ennemie. Le registre, oui c’est ça le registre pourquoi elle n’y avait pas pensé avant.
« Angharad, il faut que je parle absolument à votre fiancé. Ou est-il ? »
« Parti en mission avec le seigneur Karadoc »
Bon à la taverne quoi ! se dit la Reine, elle n’allait quand même pas aller à la taverne toute seule. Oh et puis pourquoi pas. Elle laissa en plan sa suivante et parti en courant vers les écuries.
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