Et voilĂ le chapitre 17 ..je me suis un peu lĂąchĂ© 17 pages 8923 mots :)đ€Šââïž
Trop pressé de raconter la suite mdr
Toujours les mĂȘmes avertissements SMUT ect ..
PS un grand merci pour vos encouragements et vos commentaires, c'est grĂące Ă vous que je continueâ€â€â€â€
ET SI
Chapitre 17Â : Et SI jâosais
Lâaube Ă©tait Ă peine levĂ©e, Lancelot Ă©tait choquĂ© de voir cette femme devant lui, Quâest-ce que la femme de Karadoc pouvait-elle bien faire ici, en pleine forĂȘt Ă cette heure-ci. Ils se jaugĂšrent un moment du regard et le silence entre eux Ă©tait gĂȘnant.
« Seigneur Lancelot, je me prĂ©sente Ă vous car jâai une information de la plus haute importance Ă vous communiquer »
Elle Ă©tait venue seule et cela intrigua fortement le chevalier.
« Si câest votre mari qui vous envoie pour une de ses Ăąneries, je vous saurais grĂ© de retourner au chĂąteau pour vaquer Ă vos occupations habituelles, je nâai pas de temps Ă perdre »
« MĂȘme pour la Reine »
« Câest elle qui vous envoie »
« En quelques sortes, on mâa rapportĂ© que vous nâĂȘtes pas indiffĂ©rent au sort de la Reine »
« La Reine !! Que lui ait il donc arrivé ? Est-elle blessée ? »
« Elle lâa Ă©tĂ©Â ! et si vous le permettez, nous pourrions nous asseoir pour en discuter »
Ils sâinstallĂšrent devant le feu, et Mevanwi lui raconta le geste de GueniĂšvre en omettant sa participation Ă la chute de la Reine. Lancelot serrait les poings au fur et Ă mesure que la Dame lui expliquait le sort de sa bien-aimĂ©e. La rage lui broyait lâestomac, il allait tuer Arthur, comment avait-il pu encore humilier la Reine.
« Et pourquoi vous venez mâen parlez, quel est votre intĂ©rĂȘt ? »
« Le bien ĂȘtre de GueniĂšvre, câest mon amie »
« Non, ne me prenez pas pour un idiot, si vous voulez que je vous fasse confiance, jâai besoin de savoir ce qui vous motive rĂ©ellement »
Elle nâavait pas le choix de toute façon, elle avait besoin de cette alliance alors autant jouer franc jeu.
« Vous voulez GueniÚvre, moi je veux Arthur »
« Vous nâavez pas de goĂ»t !! »
« Ce nâest pas une histoire de goĂ»t mais de pouvoir »
« Au moins vous ĂȘtes honnĂȘte, et vous avez un plan peut ĂȘtre ? »
« Oui mais la premiÚre partie ne vas pas vous plaire »
« Dites toujours ? »
« Vous devez ré intégré la table ronde et le chùteau »
« Vous avez raison cela ne me plait pas mais continuez »
Elle entreprit donc de lui expliquer son plan, et elle fût agréablement surprise par la pertinence du chevalier. Il était beau et intelligent.
A son rĂ©veil Arthur mit quelques minutes pour se rappeler oĂč il Ă©tait et surtout les Ă©vĂšnements de la veille, la douleur lancinante de ces derniers jours lui reprit et dire quâhier elle Ă©tait partie Ă lâinstant oĂč il avait embrassĂ© sa femme. MĂȘme la tristesse qui le suivait comme une amie depuis tant dâannĂ©e avait disparu au moment oĂč il avait pris GueniĂšvre dans ses bras. Et ce matin le dĂ©sespoir repointait son nez, comment allait-il convaincre sa femme quâil Ă©tait sincĂšre, il nâavait pas Ă©tĂ© capable de lui avouer ses nouveaux sentiments et maintenant il devait rattraper rapidement toutes les erreurs quâil avait pu commettre avec elle depuis toutes ces annĂ©es de mariage. Elias avait raison il allait « ramer » pourtant Ă lâidĂ©e que lâenchanteur puisse lâaider, un espoir revit dans son cĆur. Oui il allait retrouver sa confiance, il nâavait pas le choix. Le Roi se rendit dans la salle Ă manger oĂč il trouva Elias dĂ©jĂ attablĂ© mais pas de GueniĂšvre Ă lâhorizon, elle devait trĂšs certainement encore dormir, elle nâavait jamais Ă©tĂ© du matin.
« Bonjour Sire avez-vous bien dormi ? »
Lâenchanteur lâavait saluĂ© avec son petite sourire moqueur qui donnait envie Ă Arthur de lui mettre son poing dans la figure, mais le Roi se ravisa aprĂšs tout câĂ©tait son dernier alliĂ© pour reconquĂ©rir sa femme. Il serra donc les dents
« Mmm Bonjour, GueniĂšvre nâest pas levĂ©e ? »
« Ah si !! Mais elle est partie pour sa promenade quâil lui sert dâexcuse pour rater le petit dĂ©jeuner !! »
« Quoi !! Mais elle doit manger !! »
« Câest une certitude mais chaque chose en son temps, dâabord discutons de comment je vais pouvoir vous aider avec elle »
« Vous avez déjà une idée de comment lui faire comprendre que je suis sincÚre avec elle »
« Ah parce que vous lâĂȘtes ? »
« Non mais ce nâest pas fini ces allusions dĂ©biles je pensais que vous vouliez mâaider ? »
Le roi se leva Ă©nerver et se mit Ă faire les cent pas dans la piĂšce
« Il faut que je lui parle tout de suite, il faut quâelle comprenne quâelle sâest trompĂ©e sur mes intentions »
« Avec votre patience lĂ©gendaire et son entĂȘtement, je ne pense pas que cela vraiment mener Ă quelque chose de constructif, vous devriez rentrer au chĂąteau, je vais la convaincre »
« Je ne vais pas partir comme ça, elle va penser que je lâabandonne et je nâai pas lâintention de la laisser penser ça »
« Non, vous pouvez lui parler mais dites-lui que vous avez une urgence et moi je vais broder derriÚre »
Le Roi nâeut pas le temp que dĂ©jĂ la Reine revenait de sa promenade, elle passa devant les hommes sans les saluer, ignorant ouvertement son mari. Alors quâelle se dirigeait vers sa chambre elle fut agrippĂ©e par le bras. Elle se retrouva nez Ă nez avec Arthur qui nâapprĂ©ciait pas particuliĂšrement quâelle puisse se permettre de lui mettre un vent.
« Sire, pourriez-vous me lĂącher sâil vous plait »
« Vous pourriez saluer votre mari et votre Roi, quand allez-vous redevenir raisonnable ! »
« Bonjour Sire »
« GueniĂšvre » gronda t il « Ne mâappelez pas Sire, pas vous ! Vous ĂȘtes ma femme bon sang, vous ĂȘtes la Reine, alors cessez de jouer lâenfant »
Elle ne savait plus comment rĂ©agir avec lui, elle Ă©tait fatiguĂ©e, elle nâavait pas beaucoup dormi, elle avait passĂ© la nuit Ă pleurer. Il lâobservait attentivement, elle avait les yeux gonflĂ©s et un teint trĂšs pale, trop pale mĂȘme pour sa femme. Elle sentait le savon, elle avait dĂ» prendre un bain ce matin ? cette nuit ? Normal se dit il elle Ă©tait vierge encore hier, elle avait dĂ» saigner, comme il aurait aimĂ© prendre ce bain avec elle, la savonnait et lui susurrait des mots dâamour, câest comme cela que cette nuit aurait dĂ» finir pas par des cris et des pleurs. Il se radoucit.
« Ma douce, je nâavais aucunement lâintention de faire un pied de nez Ă votre pĂšre, notre nuit, je lâai voulu, dĂ©sirĂ© plus que tout, nous avons fait lâamour, rien dâautre, je sais que vous nâavez pas confiance en moi et je lâai mĂ©ritĂ© mais croyez-moi quand je vous dis que jâĂ©tais sincĂšre, que je suis sincĂšre »
« Vous voulez quoi vraiment Arthur, vous avez peur pour votre alliance avec la CarmĂšlide, sachez que mĂȘme si mon pĂšre rĂąle, il vous apprĂ©cie quand mĂȘme alors notre mariage peut se terminer si vous le souhaitez »
« NON, JAMAIS, je veux que nous restions mariĂ©s je nâen ai rien Ă battre des alliances mĂȘme du royaume si vous voulez jâenvoie tout bouler et on se barre tous les deux »
« Partir mais oĂč ? »
« OĂč vous voulez mais plutĂŽt vers un pays chaud tant quâĂ faire mais tous les deux rien que tous les deux !!! »
Elle sourit et laisse son mari lui prendre la main, il la porte Ă ses lĂšvres, son sourire sâagrandit, son regard redevient tendre, quel beau parleur, elle craque encore pourtant une petite voix continue de lâalerter. Attention nâoublie pas, il ne tâaime pas, tu le rĂ©pugne, nâoublie pas ce qui lâa dit tu lui donne la gerbe. Elle retire sa main et recule un peu, croisant les bras contre sa poitrine.
« Je ⊠laissez-moi du temps sâil vous plait »
Sa voix Ă©tait un murmure et elle avait baissĂ© la tĂȘte, Arthur avait envie de la prendre dans ses bras pour la protĂ©ger et la rassurer, elle avait lâair si fragile.
« Prenez le temps que vous avez besoin mais revenez moi sâil vous plait ma douce âŠje ..je dois retourner Ă Kamelott âŠje vous attendrais »
Sans un mot elle retourna dans sa chambre laissant le Roi seul. Il ne la revit pas avant son dĂ©part, Elias lâavait rassurĂ© et il avait dĂ©cidĂ© de lui faire confiance. Triste et un peu jaloux Arthur reparti au chĂąteau, le trajet retour fut difficile, il ressassait leurs annĂ©es de mariage et la liste de ses erreurs lui revenait en pleine figure, pourvu que lâenchanteur puisse la convaincre car mĂȘme lui ne savait pas sâil arriverait Ă pardonner ne serai ce que le quart de ce qui lui avait fait. Il arriva au chĂąteau pour lâheure du dĂ©jeuner, il devrait donc affronter ses beaux-parents tout de suite, câĂ©tait sans compter sur le seigneur Perceval qui semblait lâattendre devant la salle Ă manger.
« Sire, il faut que je vous parle je suis en grande difficultés »
« Seigneur Perceval, faite simple et vite pour une fois »
« Vous devez mâaider je ne comprends pas ce quâelle a, elle ne fait que pleurer, et je ne comprends pas ce quâelle me dit, en rapport avec nos sentiments qui aurait raccourci car la vie Ă©tait triste, rien piger »
« Mais de quoi vous me parlez et de qui »
« Ben câest Ă cause de la Reine »
« Comment la Reine et de quels sentiments vous me parlez !!! »
« De lâamour !! »
« Vous aimez la REINE !! »
« Oui beaucoup »
Arthur agrippa le chevalier par le col et le colla dâun mouvement brusque contre la porte.
« Vous allez cesser immĂ©diatement ce cirque, GueniĂšvre câest MA FEMME »
« Calmez-vous je lâaime beaucoup votre femme mais pas comme ça, mĂȘme si elle est belle mĂȘme trĂšs belle »
Le Roi reposa le chevalier et recula mais toujours aussi agacé
« Alors vous allez me la refaire plus clair et vous allez vous magniez !! »
« Câest Angarad qui pleure Ă cause de la Reine, câest bizarre quâelle pleure autant parce ce que la Reine est partie en voyage, je voulais savoir si la Reine Reviens bientĂŽt mais peut ĂȘtre que vous ne le savez pas, faut que je demande Ă un de ses prĂ©tendants, et puis je comprends pas pourquoi elle dit que la vie Ă raccourci et nos sentiments rien piger »
« Attendez quels prétendants ??? »
« Je ne sais pas la Reine elle a plein dâamoureux Non »
« Non elle nâa pas plein dâamoureux, câest MA FEMME !! »
« Ah !! bon je croyais !! »
« Non, non âŠsinon vous seriez allĂ© demander Ă quiâŠjuste comme ça »
« Ben le seigneur Lancelot, il nâest pas lĂ mais je ne sais pas au seigneur HervĂ© de Rinel peut ĂȘtre en premier »
« Au seigneur Hervé de Rinel et pourquoi à ce gros con !! »
« Ben vu qui adore la suivre et quâil rĂ©cupĂšre ses rubans pour faire je ne sais pas trop quoi avec »
Arthur Ă©tait en colĂšre mais sâil voulait terminer cette discussions san fin et sans aucun intĂ©rĂȘt, il devait se dĂ©barrasser du Seigneur Perceval, il souffla.
« Bon ma femme est en voyage et elle revient bientĂŽt » enfin il lâespĂšre se dit-il Ă lui-mĂȘme « Laissez Angarad tranquille quelques temps, elle faut quâelle se remette, je ne sais pas occupez-vous Ă autre chose, la quĂȘte du graal par exemple, Non !! »
Laissant son chevalier perplexe dans le couloir, Arthur rentra dans la salle Ă manger coupant net leur discussion, toujours aussi Ă©nervĂ© sâil tombe sur le seigneur HervĂ© de Rinel, il lui coupe la tĂȘte, il ose suivre sa femme, et quâest-ce quâil fait avec ses rubans ?? Il tomba sur les parents de sa femme.
« Ah vous ĂȘtes dĂ©jĂ revenu ? Vous lâavez vu ? Vous lâavez ramenĂ©Â ? »
« Heu bonjour, oui, oui et non ! »
Ils sâassirent autour de la table et Arthur leur raconta son sĂ©jour chez Elias sans prĂ©ciser quâil avait enfin consommer son mariage, ni la dispute, il se concentra sur la santĂ© de leur fille et quâelle avait besoin encore de calme et de repos. Il nâĂ©tait pas fier de lui, il ne voulait pas leur mentir mais il aimait vraiment la sollicitude de ses beaux-parents, ils Ă©taient mĂȘme presque affectueux avec lui.
La suite de lâaprĂšs-midi allait ĂȘtre plus compliquĂ© pour le Roi, une rĂ©union de la table ronde Ă©tait prĂ©vue et devoir se taper une bande de pignouf nâĂ©tait pas ce qui rĂ©jouissait vraiment le Roi. Arthur et son beau-pĂšre arrivĂšrent en premier et pour le grand plaisir du Roi le seigneur HervĂ© de Rinel fut le premier chevalier Ă se prĂ©senter.
« Ah mais vous tombez bien vous !! je peux savoir ce que vous voulez à MA FEMME »
« Votre femme ? la Reine GueniÚvre ? »
« Parce que jâai en ai une autre de femme !! oui la Reine GueniĂšvre »
« Ah mais elle vient à la réunion la Reine » répondit avec un sourire aux anges le chevalier.
« Mais non ! quâest-ce que vous foutez Ă tourner autour de la Reine ! »
« Mais je ne lâai pas vu aujourdâhui, câest bien dommage dâailleurs »
« Elle nâest pas lĂ Â ! EspĂšce de quiche, on va faire simple, tout dâabord vous ne suivez plus ma femme, vous ne la regardez mĂȘme plus, et votre trafic de rubans vous oubliez aussi et dâailleurs quâest-ce que vous foutez avec des rubans »
« Oh mais elle sent tellement bon, les rubans câest pour les nuits oĂč je suis seul câest comme si elle Ă©tait avec moi comme dans mes rĂȘves »
« Alors ça ! vous arrĂȘtez aussi !! et je ne veux pas vous entendre, nâouvrez pas votre bouche sinon je vous fume sur place, alors ma femme vous y pensez plus, vous ne la regardez plus, vous ne rĂȘvez plus dâelle, elle nâexiste plus câest clair dans votre tĂȘte de dĂ©bile !! »
Le chevalier se recroquevilla sur sa chaise et le seigneur LĂ©odagan pouffa.
« QUOI ! Vous trouvez ça drÎle beau-pÚre !! »
« Non mais alors vous dans le genre, je suis dans la nuance vous la tenez bien lĂ Â ! câest soit tout noir soit tout blanc le gris vous connaissez ! »
Le pĂšre blaise et les autres chevaliers arrivĂšrent ce qui empĂȘcha le Roi de rĂ©torquer et de toute façon que dire, LĂ©odagan avait bien raison, il Ă©tait passĂ© de je nâen ai rien Ă foutre de ma femme Ă je vais tabasser tout le monde sâil la regarde mais bon GueniĂšvre câĂ©tait sa femme Ă lui.
La RĂ©union fĂ»t aussi barbante que dâhabitude, aucune avancĂ© sur le graal, dĂ©cidĂ©ment aucuns chevaliers ne trouvaient grĂące Ă ses yeux, de toute façon le Roi avait dĂ» mal Ă se concentrer, toutes ses pensĂ©es Ă©tait tournĂ© vers sa femme, elle lui manquait, cela ne faisait que quelques heures et pourtant son monde semblait vide. La rĂ©union fĂ»t interrompue par lâarrivĂ©e du seigneur Lancelot qui se dirigea dâu pas dĂ©cidĂ© vers Arthur, il sâagenouilla devant le Roi. Tous sâĂ©taient tĂ»t, tous surpris de voir lâancien ami du Roi, revenir dans le chĂąteau et surtout sa posture de repenti coupa le souffle Ă certains. Arthur Ă©tait estomaquĂ©, que dire, que faire. Le chevalier baissa la tĂȘte et dâune voix monotone.
« Sire, je me permets de me prĂ©senter devant vous car je vous dois des excuses et je souhaite vous les prĂ©senter devant vos chevaliers, mon Ă©go a Ă©tĂ© mis Ă mal et je pensais ĂȘtre un chevalier de premier ordre et jâai fait lâinverse en vous abandonnant et en en critiquant vos mĂ©thodes, je vous ai prĂȘter allĂ©geance et jâĂ©tais sincĂšre, jâai Ă©tĂ© indigne de mon serment, je suis devant vous pour en subir les consĂ©quences »
LâassemblĂ©e Ă©tait abasourdie par les paroles du chevalier mĂȘme le Roi ne savait que dire ou faire, dâun cĂŽtĂ© il pouvait rĂ©cupĂ©rer son chevalier le plus efficace mais dâun autre il savait les sentiments que porter le chevalier Ă sa femme, et la jalousie le rongeait. Il fĂ»t interrompu dans ses pensĂ©es par le seigneur Karadoc.
« Je ne pige rien, il est plus chevalier errant, il revient à temps plein à la table ronde »
 « AprÚs tout, il était juste parti pour se ressourcer non » dit le roi de Calédonie
« Ah parce quâil Ă©tait parti ? » rĂ©pliqua le seigneur HervĂ© de Rinel qui ne comprenait toujours rien.
Le seigneur LĂ©odagan mit la main sur lâĂ©paule du roi et il sâadressa directement Ă lui
« Bon il Ă©tait pas dâaccord avec vous mais bon je suis pas le dernier pour dire ce que je pense et au moins lui câest pas une tanche ! »
Le Roi fĂ»t acculĂ©, il nâavait plus vraiment le choix, personne ne comprendrait sâil ne le reprenait pas, seul le seigneur Bohort Ă©tait tendu sur sa chaise, dâailleurs quâavait-il dit exactement Ă sa femme « que le seigneur Lancelot Ă©tait tombĂ© sous son charme dĂšs la premiĂšre fois oĂč il lâa vu », câĂ©tait il y a plus de dix ans et jamais le chevalier avait essayĂ© quoi que ce soit avec sa femme. Il allait donc prendre sur lui.
« Seigneur Lancelot, relevez-vous, et comme viennent de le dire les chevaliers ici prĂ©sents, reprenez donc votre place auprĂšs de nous, par contre pas dâentourloupe oĂč je serais moins clĂ©ment avec votre sort »
Le chevalier se releva, se retenant de sourire cela avait trop facile. Il sâinstalla donc autour de la table. La rĂ©union pu reprendre et son lot dâimbĂ©cilitĂ© aussi.
Le Roi chercha Ă sâisoler mais on aurait pu croire que tout le monde sâĂ©tait donnĂ© le mot et avait dĂ©cidĂ© de jouer avec ses nerfs. Les portes qui claquent et les colĂšres du Roi Ă©tait bien de retour, tout le monde se mit Ă raser les murs mĂȘme le couple royal de CarmĂšlide prĂ©fĂ©ra le fuir. Seule la femme de Karadoc cherchait Ă croiser le Roi, il la croisa dâailleurs plusieurs fois dans la journĂ©e, elle lui souriait, elle cherchait le contact physique, elle osa mĂȘme lui mettre la main sur son bras dans un couloir et sans un mot repartir. Elle essayait de le sĂ©duire, il nâĂ©tait pas idiot mais il avait une rĂ©vulsion pour cette femme, elle reprĂ©sentait sa faute.
La journĂ©e Ă la plage mĂȘme sâil elle avait Ă©tĂ© plus calme, elle avait Ă©tĂ© intense pour la Reine, aprĂšs le dĂ©part du Roi, elle avait osĂ© sortir de sa chambre. Elle Ă©tait bouleversĂ©e et fatiguĂ©e dâavoir encore pleurĂ©, elle aurait dĂ» ĂȘtre soulagĂ© du dĂ©part de son mari mais bien au contraire elle Ă©tait triste mĂȘme malheureuse. Elias la rejoint sur la plage dâun pas dĂ©cidĂ©, elle comprit quâils allaient avoir ne conversation sĂ©rieuse.
« GueniĂšvre vous devez manger, sinon tous les soins nâauront pas dâeffet !! »
Elle ne lui répondit pas
« Sinon nous devrions parler de la nuit derniÚre »
Elle ne lui rĂ©pondit toujours pas, Elias comprit quâil fallait la faire rĂ©agir, il sâapprocha donc plus prĂšs dâelle et dâun air taquinÂ
« Sinon câĂ©tait bien ? »
« Non mais là vous exagérez ! »
« Ah donc le Roi est mauvais au lit ! »
« Mais non quâest ce que vous racontez, câĂ©tait trĂšs bien » Elle rougit « Quâest ce que vous me faite dire, jâai honte »
Lâenchanteur sourit, voilĂ elle sortait de sa coquille
« Plus sĂ©rieusement pourquoi vous pensez que le Roi nâĂ©tait pas sincĂšre avec vous hier soir »
Elle se laissa tomber sur le sable et Elias sâassit Ă cĂŽtĂ© dâelle, elle entreprit de lui raconter son histoire depuis le dĂ©but avec son mari, ses doutes, ses sentiments et mĂȘme son envie de quitter ce monde. Elle fĂ»t troublĂ©e quand lâenchanteur la pris dans ses bras, lui caressant les chevaux pendant quâelle pleurait. Et lui parla doucement lâencourageant Ă ĂȘtre plus audacieuse, dâĂȘtre vraiment elle-mĂȘme de ne plus jouer Ă lâĂ©pouse qui se tait et qui ne pense quâĂ son mari.
« Prenez la dĂ©cision vous-mĂȘme, mais essayer de lui donner une chance et si ça ne marche pas vous pourrez toujours revenir ici, ma maison est la vĂŽtre maintenant »
Ils parlĂšrent de tout et de rien toute la journĂ©e en se promenant, elle adorait ĂȘtre avec lui.
« Vous souhaitez apprendre de nouvelle chose ? »
« Oh oui je veux plus ĂȘtre la gourdasse de service »
« Ah et la magie ça vous intéresse ? »
« Oh oui vous pourriez mâapprendre »
« Les bases mais il va falloir ĂȘtre concentrĂ©Â ! »
 GueniÚvre sautilla sur place surexcité en tapant des mains
« Oui, oui, oui je vous promets âŠmerci beaucoup ! »
Elle sâarrĂȘta trĂšs concentrĂ©, elle avait pris sa dĂ©cision, il fallait quâelle essaye.
« Je rentre au chùteau ! »
« Si vous le souhaitez, je fais préparer le départ pour demain matin ! »
« Non » dit-elle vivement
« Si câest trop tĂŽt, nous pouvons partir plus tard ! »
« Non je rentre maintenant, vous  vous pouvez rentrer demain mais moi il faut que parte maintenant »
AprĂšs un repas en solitaire, le Roi Ă©tait parti sâenfermer dans sa chambre, il ne supportait plus personne, il nâavait quâune envie retourner dans la maison dâElias et de rĂ©cupĂ©rer sa femme et peu importe la suite, partir ou rester le principal câĂ©tait GueniĂšvre. En plus sa journĂ©e avait Ă©tĂ© difficile, entre Perceval oĂč il nâavait rien pigĂ© Ă ce quâil voulait, la femme de Karadoc qui lui avait fait les yeux doux et le pompon le retour de Lancelot quâil avait dĂ» accepter. Il finit par sâendormir en lisant un parchemin des plus barbant. La nuit Ă©tait tombĂ©e depuis un moment au chĂąteau quand la cariole de la Reine arriva, discrĂštement elle se hĂąta de rejoindre ses appartements, elle y trouvĂąt son mari endormi avec une multitude de parchemins, cela la fit sourire, quâil Ă©tait beau son Arthur. Elle se changea rapidement pour le rejoindre, et frissonna dâavance de plaisir quand le parfum de sa peau lui parvint. Bon il fallait quâelle soit audacieuse comme lui avait conseillĂ© Elias, elle avait vraiment dĂ©cidĂ© de lui donner une chance. Alors un peu de courage ma pauvre fille pensa-t-elle.
Elle lui caressa doucement les cheveux puis sa main descendit sur sa joue, il Ă©tait vraiment Ă craquer quand il dormait mais bon lĂ il fallait le rĂ©veiller. Tout doucement elle posa ses lĂšvres sur les siennes et lui vola un baiser aussi lĂ©ger quâun papillon, pas de rĂ©action de la part de son mari, elle pouffa silencieusement pour un guerrier qui doit rester sur le qui-vive, il dormait bien. Elle repassa la main dans ses cheveux, elle lâembrassa plus fortement et le sentit rĂ©pondre Ă son baiser. Arthur ouvra grand les yeux pour se retrouver face Ă sa femme qui le regardait avec tendresse.
« Bonjour Arthur âŠPardon » lui dit-elle dâune voix enfantine, les yeux lĂ©gĂšrement baissĂ©s, en se mordillant la lĂšvre.
Elle Ă©tait lĂ , vraiment lĂ , ce nâĂ©tait pas un rĂȘve, elle Ă©tait trop mignonne, on aurait dit une enfant qui avait fait une bĂȘtise. Il la trouva encore plus craquante et dire quâavant il trouvait son cĂŽtĂ© enfantin ridicule, encore des excuses bidon pour ne pas voire rĂ©ellement cette merveilleuse jeune femme
« Vous ĂȘtes revenu, vous ĂȘtes vraiment là  »
Il la prit dans ses bras, et la serra fort, remerciant les dieux de lui avoir rendu. Tout contre son torse, elle lui demanda dâune toute petite voix.
« Est-ce vous voulez bien me pardonner Arthur »
« Vous pardonnez quoi ma douce ? »
« Ma rĂ©action de lâautre soir, de vous avoir crier dessus âŠpour rien, de vous avoir jeter le vase »
Il rit doucement tout en la serrant plus fort
« Pour le vase heureusement pour moi vous ne savez pas viser ! »
« Mais âŠÂ »
« Pour le reste câest oubliĂ© mais sâil vous plait ne sauter pas Ă des conclusions hasardeuses et Ă©coutez moi la prochaine fois »
Elle secoua la tĂȘte en signe dâapprobation et lui embrassa le cou.
« Vous mâavez manquĂ© Arthur »
« Et Ă moi doncâŠÂ »
« On se donne une chance ? câest ça »
« Câest plutĂŽt vous, est ce que vous mâaccordait une nouvelle chance »
« Oh oui et du coup, on ne fait plus comme avant hein !! »
« Non, non promis plus comme avant mais je ne garantis pas quâil nây aura plus de dispute avec votre caractĂšre de cochon »
« Oh ben ça câest trop fort !! câest moi qui ai un caractĂšre de cochon et vous vous ĂȘtes un ange peut ĂȘtre »
Il rit et de toute sa mauvaise foi
« Un ange peut ĂȘtre pas mais je pense que je nâen suis pas loin »
Elle lui tapa affectueusement lâĂ©paule et il fondit sur ses lĂšvres. Les mains contre sa nuque, il accentua leur baiser, rapidement des gĂ©missements Ă©quivoque retenti dans la chambre. Il lâembrassa Ă en perdre la raison, il glissa sa langue le long de son cou, suçant lĂ©gĂšrement la peau douce Ă lâendroit oĂč il pouvait sentir son cĆur battre. Elle sentait son Ă©rection contre son ventre, elle voulait le toucher, elle nâoserait jamais mais elle en avait tellement envie que tant pis, elle prit les devant et passa sa main sous la chemise de nuit de son mari, elle tendit la main et passa avec hĂ©sitation un doigt le long de sa verge durcie.
« Oh GueniĂšvre âŠÂ »
Un murmure contre sa peau la fit frissonner. Il avait prononcĂ© son nom comme dans un rĂȘve. Elle souleva doucement le vĂȘtement dâArthur pour lui donner un meilleur accĂšs, elle ne pouvait pas vraiment voir, incapable dâouvrir les yeux alors que la paume de son mari caressait un de ses seins. Elle tendit la main et empoigna fermement son sexe. Elle nâeut pas le temps dâapprĂ©cier ce nouveau touchĂ© car Arthur sursauta et lui retira sa main.
« GueniĂšvre » Il posa son front contre le sien, il respirait rapidement, le souffle court. « Si vous continuez, je vais plus pouvoir me contrĂŽlerâŠÂ »
La jeune femme se détendit car elle avait été trÚs inquiÚte de sa réaction et elle lui dit de voix la plus langoureuse.
« Qui vous dit que je veux que vous vous contrÎliez ? »
Il plongea dans ses yeux, et ce pris Ă son jeu
« Oh vous ĂȘtes-vous vraiment une vilaine jeune fille ce soir !! »
« Oh encore une vilaine jeune fille » elle lui caressait le torse sur sa chemise « et là vous allez me proposer de me punir »
Elle Ă©tait joueuse, terriblement joueuse et câĂ©tait trop pour Arthur qui avait dĂ©jĂ beaucoup de mal Ă se retenir, pourtant elle sâapprocha de son oreille, lui mordilla le lobe ce qui le tendit encore plus avant de lui murmurer
« Et si jâĂ©tais dâaccord pour que vous me punissiez ! »
Il recula comme brulĂ© et laissa une lĂ©gĂšre distance entre leur corps, ce nâĂ©tait pas possible, il avait failli venir comme un pauvre puceau juste parce quâelle lui avait suggĂ©rĂ© des choses, sâil ne sâĂ©tait pas Ă©loignĂ© dâelle il aurait une honte quâun homme avec son expĂ©rience puisse avoir âŠoh non pensa-t-il elle allait le rendre fou et puis câĂ©tait trop tĂŽt pour dire ou faire ce genre de chose. Il voulait lui faire lâamour tendrement, la courtiser, lâaimer car câĂ©tait ça il lâaimait. Mais lâimage gravĂ© dans sa tĂȘte ne lâaidait pas Ă reprendre ses esprits.
«Non , non âŠcâest trop âŠÂ »
« Ah ça ne vous plaira pas Ă vous de.. » Elle avait perdu son assurance Ă la rĂ©action de son mari, peut-ĂȘtre avait-elle Ă©tĂ© trop loin, pourtant elle se rappelait bien ses discussions avec Demetra et une en particulier ou elle lui avait expliquĂ© que certains hommes aimaient bien « punir » leurs partenaires et dâailleurs Arthur aimait tout particuliĂšrement « retourner sur ses genoux » les demoiselles mais que ses maitresses nâĂ©tait pas favorable et donc que le Roi Ă©tait plutĂŽt frustrĂ©. A lâĂ©poque elle avait Ă©tĂ© outrĂ©e quâil puisse aimer ce genre de pratique mais elle sâĂ©tait ravisĂ©e depuis la soirĂ©e Ă la maison de la plage oĂč il avait fait des sous-entendus, elle se rappelait surtout sa rĂ©action enfin la rĂ©action de son corps et quâelle avait dĂ©jĂ fantasmĂ© sur ça depuis. Et puis elle pensait lui faire plaisir, elle ne pensait toujours quâĂ son bien ĂȘtre Ă lui.
« Et si je vous dis que jâen ai envie » dit-elle dâune voix toute penaude.
« Non, âŠNON..GueniĂšvre »
« Ah vous nâavez pas envie avec moi »
« MAIS NON !!! enfin si jâaimerais âŠMais non, GueniĂšvre câest trop tĂŽt on nâen est pas lĂ du tout, je veux vous courtiser, je veux vous prendre dans mes bras, je veux vous tenir la main, vous embrassez, vous faire lâamour oh oui vous faire lâamour âŠon ne se connait pas assez, je veux apprendre ce que vous aimez et ce genre de chose viennent aprĂšs si elles viennent âŠÂ »
Elle pouffa, quelle ironie, elle qui avait toujours Ă©tait fleur bleue, câĂ©tait elle qui lui proposait des choses lubriques et voilĂ que câĂ©tait son mari qui devenait romantique. Il avait raison câĂ©tait certainement trop tĂŽt et son cĆur de midinette fondit, elle passa les mains autour de son cou.
 « Dâaccord je nâen parle plus âŠpour lâinstant »
Elle rit aux Ă©clats entraina son mari, elle ne se rappelait pas la derniĂšre fois ou elle lâavait entendu rire mais quel bonheur de le voir aussi dĂ©tendu et quâils soient aussi complice. Ils allaient peut-ĂȘtre y arriver.
« Bon ben si vous me racontiez ce quâil sâest passĂ© pendant mon absence »
Le Roi se mit sur le dos et invita sa femme Ă venir contre lui, elle se colla contre lui la jambe entre les siennes et la tĂȘte sur son torse quâelle caressait amoureusement sur sa chemise.
« HoulĂ alors ils mâont tous cassĂ© les pieds mais ça ce nâest pas nouveau, vous mâavez manquĂ© et vos parents ont Ă©tĂ© assez « sympa » enfin ils nâont pas gueulĂ© pour rien, vous mâavez manquĂ©, pff le seigneur Perceval me casse les pieds avec votre bonniche je ne comprends vraiment pas ce que jâai Ă faire avec cette histoire, vous mâavez terriblement manquĂ©Â ! jâai peut-ĂȘtre Ă©tĂ© un peu sur les nerfs donc tout le monde me fuit »
Elle ria Ă cette derniĂšre remarque et murmura
« Et câest moi qui ai un caractĂšre de cochon »
« Oui bon mais en mĂȘme temps câest parce que vous mâavez affreusement manquĂ©Â !! ah oui le Seigneur Lancelot est revenu au chĂąteau »
« Oh câest vrai !! Câest merveilleux !! »
« Comment ça merveilleux ? Ah mais ça fait plaisir vous vous voulez que je vous laisse tous les deux !!! »
« Mais quâest ce vous racontez ! Je suis juste heureuse que vous retrouviez votre meilleur chevalier et ami »
« Alors ami, je crois que lâon peut faire mieux ! »
« Ben pourquoi vous lâavez repris alors »
« Ah mais je nâai pas eu le choix, lâautre gugusse câest pointĂ© en plein pendant une rĂ©union de la table ronde et il sâest excusĂ© de son comportement devant tout le monde et comme vous lâavez si bien dit câest mon meilleur chevalier, donc maintenant je suis obligĂ© de me le coltiner !! »
« Je comprends que vous nâavez pas apprĂ©cier quâil vous fasse des remarques dĂ©sobligeantes mais il faut lui pardonner »
« Mais je mâen moque de ses jugements sur mes mĂ©thodes mais vous savez trĂšs bien pourquoi il me gonfle et que je pense un de ces jours je vais lui mettre mon poing dans la gueule »
« Non je ne sais pas ce quâil a pu vous faire pour mettre autant en colĂšre »
« Vous nâavez pas la moindre idĂ©e ! GueniĂšvre ne mentez pas je vous lâai dĂ©jĂ dit ! »
« Mais QUOI ! je ne vous mens pas !! »
« Ah oui vous nâĂȘtes pas au courant peut ĂȘtre des sentiments quâil a pour vous, et ne mentez pas je connais la vĂ©rité »
« Ah vous savez pour cela »
« OUI !! pour cela oui, dâailleurs on va mettre les choses au clair TOUT DE SUITE, je ne VEUX PAS que vous restiez seule avec lui câest clair ! »
« Vous nâavez pas confiance en moi, vous ai-je dĂ©jĂ donnĂ© une raison de ne pas avoir confiance en moi »
« Alors la Dame du Lac mâa dit que vous lâaimiez aussi et vous ne mâavez jamais dit les sentiments quâil avait pour vous »
« Alors premiĂšrement jusquâĂ prĂ©sent je pense que vous vous en fichiez de savoir qui pouvait avoir des sentiments pour moi et deuxiĂšmement elle est cruche votre Dame du Lac quâest-ce quâelle en sait de mes sentiments, moi je câest vous que jâaime ! » sâapporta t elle
« Tout doux !! Mon petit caractÚre de cochon »
Elle fit la moue et il lui releva le menton pour lâembrasser fougueusement
« Vous pouvez juste répéter la derniÚre partie »
La derniĂšre partie de quoi parlait il, oh par tous les dieux elle lui avait dit quâelle lâaimait, comme ça juste comme ça au milieu dâune conversation et lui qui demandait quâelle lui rĂ©pĂšte. Ah non Arthur Pendagron ce ne sera pas aussi facile.
« Votre Dame du Lac câest une cruche, elle est peut-ĂȘtre jolie mais câest une cruche voilà  »
« Vous savez trĂšs bien que ce nâest pas ça que je voulais que vous rĂ©pĂ©tiez et quâest-ce quâen savez dâabord quâelle jolie ou pas, elle est peut-ĂȘtre moche comme un pou »
« Mais non arrĂȘter de me raconter des bĂȘtises ! elle est trĂšs jolie, mĂȘme elle est trĂšs belle avec ses longs cheveux roux et ses beaux yeux vert »
« Attendez comment vous savez à quoi ressemble la Dame du Lac ??? »
Oh non pensa-t-elle, mais quelle idiote, elle ne pouvait pas sâempĂȘcher de parler, comment elle allait lui expliquer ça maintenant. Elle aurait dĂ» lui dire il y a des annĂ©es dĂ©jĂ , dĂšs le dĂ©but en fait, mais le jour oĂč elle avait vu la Dame du Lac pour la premiĂšre fois, il Ă©tait de trĂšs mauvaise humeur comme souvent dâailleurs et elle nâavait pas eu envie dâune dispute pour rien. Alors depuis elle faisait semblant de pas la voir, sauf les fois oĂč elle Ă©tait venue lui parler quâĂ elle.
« Bah en fait, je lâai dĂ©jĂ vu »
« Quand ? Comment ? Pourquoi ? et pourquoi vous ne lâavait jamais dit » sâagaçait -il
« Ben âŠheu âŠil y a quelques annĂ©es âŠpouf ! jâai commencĂ© Ă la voir »
« Et cela ne vous a pas traverser lâesprit de me le dire » dit-il en ayant du mal Ă retenir sa colĂšre.
« SiâŠ.mais âŠjâavais peur de vous faire crier »
Elle était trÚs angoissée de la réaction de son mari, sa voix montait légÚrement dans les aiguës, et elle trifouiller avec ses doigts la chemise du Roi.
« NON MAIS ELLE FORTE CELLE LA, vous croyez que je ne vais pas crier maintenant, vous me cachez dâautre chose primordial comme ça »
« Oh primordial, vous en faites tout un patacaisse pour rien, vous la voyez bien vous ! »
« Non mais vous ĂȘtes sĂ©rieuse lĂ , tout un patacaisse non mais ce qui ne faut pas entendre, je suis lâĂ©lu câest normal que je puisse la voir, mais vous elle vous demandez quoi la recette de la pĂąte Ă crĂȘpe !!!! »
« Oh ! Que vous ĂȘtes susceptible et non elle ne mâa pas demandĂ© de recette, vous ĂȘtes bien dĂ©sobligeant, dâabord la plupart du temps je faisais comme si je ne la voyais pas »
« Ah parce que vous un envoyé des dieux vous apparait, vous faites semblant de pas la voir !!! »
« Si vous Ă©tiez la, oui dâabord parce que câest Ă vous quâelle parlait par contre quand elle venait me voir je lui rĂ©pondais, je suis bien Ă©levĂ©e quand mĂȘme »
Il mit ses doigts contre lâarĂȘte de son nez et souffla fort pour enlever son agacement, alors il lâaimait sans aucun doute, il la trouvait douce, gentille, adorable mais parfois Oh parfois elle ne lâagaçait comme personne et pourtant avec lâĂ©quipe de bras cassĂ©s quâil se coltiner il y avait dĂ©jĂ un haut level.
« Bon âŠquâest-ce quâelle vous voulait exactement »
« Oh plein de blabla âŠque votre mission Ă©tait dure, quâil fallait que je vous comprenne, que les dieux avaient un plan, quand vous Ă©tiez trop mĂ©chant elle venait me dire que je ne devais pas changer de continuer Ă vous soutenir, parfois elle me demander pourquoi je vous aimais autant car mĂȘme elle trouvait que vous Ă©tiez cruel avec moi, et dâailleurs je ne comprends pas quâelle vous a dit que jâaimais Lancelot puisquâelle sait Ă quel point je vous aime »
Arthur se radoucit tout de suite aux mots de sa femme, on Ă©tait venue lâenquiquiner elle aussi sur son devoir, et puis elle avait encore dit quâelle lâaimait, elle nâavait pas parler au passĂ©.
« Ok , mais arrĂȘtez de me cacher des choses, je veux tout savoir »
« Houlà tout savoir, déjà que quand je vous racontais mes journées ça vous barber »
« Ah mais si, vous voyez la diffĂ©rence entre jâai fait tailler les rosiers dans le jardin et je vois la Dame du Lac, il va falloir rĂ©gler dans votre petite tĂȘte, le niveau de prioritĂ© des informations »
Elle se dĂ©tacha complĂštement de son mari, pour sâinstaller Ă cĂŽtĂ© de lui et elle sâallongea vivement sur le dos, sa tĂȘte sur son propre oreiller, crĂ©ant ainsi une distance entre leurs corps. Puis elle croisa les bras au-dessous de sa poitrine, pour bien montrer son mĂ©contentement Ă son mari.
« Quâest-ce que jâai dit encore, vous nâallez pas faire du boudin parce que je vous demande dâĂȘtre honnĂȘte avec moi quand mĂȘme ! »
La jeune femme ne répondit pas et se mit à faire une moue boudeuse.
« Bon allez revenez »
« Non »
« GueniĂšvreâŠÂ »
« Moi et ma petite tĂȘte on reste là  »
« Non mais quelle gamine !! venez lĂ je vous dis ! avec votre jolie petite tĂȘte ! »
Il ouvrit en grand et lui fit un sourire charmeur, dâailleurs quel sourire, pour un homme qui ne souriait jamais ou trĂšs peu, son sourire Ă©tait Ă tomber, elle devrait lui demander de sourire plus souvent. Et parce quâil faisait dâelle ce quâil voulait, elle se blottit Ă nouveau dans ses bras.
« Dite le encore sâil vous plait »
« Quoi que je veuille que vous me racontiez tout ? »
« Non, que vous me trouvez jolie »
« Je ne vous trouve pas jolie, je vous trouve belle, je vous trouve trĂšs belle âŠÂ »
Il leva son menton pour déposer un léger baiser sur ses lÚvres.
« Je vous trouve magnifique, vraiment trÚs belle »
Et le deuxiĂšme baiser dura plus longtemps mais trop peu pour sa femme.
« Vous me trouvez à votre goût ? »
« Ai-je vraiment besoin de le dire ? »
Elle secoua la tĂȘte de façon affirmative, il lui prit le visage entre les mains posa son front contre le sien et dâune voix rauque qui donna des frissons Ă sa femme.
« Je vous trouve à mon goût, GueniÚvre »
Et câest elle qui fondit sur ses lĂšvres, le baiser fut passionnĂ© dĂšs le dĂ©but, câest elle qui prit lâinitiative dâimmiscer sa langue dans la bouche du Roi, elle avait repris ses caresses sur son torse et rapidement elle descendit Ă son entre jambes quâelle caressa Ă travers le tissu par de long vas et viens. Et plus Arthur gĂ©missait, plus elle accĂ©lĂ©rait ses mouvements. Elle ne voulait plus ĂȘtre la gourde que lâon laisse sur le cĂŽtĂ©, elle allait devenir audacieuse, prendre ce quâelle envie de prendre et quand elle le voulait. Et surtout il fallait quâelle dĂ©truise sa petite voix quâil lui rĂ©pĂ©tait quâelle nâĂ©tait rien, et que personne ne lâaimerait.
Il ne savait vraiment pas ce quâil lui arrivait, il Ă©tait comme enivrĂ© par elle. Toutes ses rĂ©solutions de prendre son temps Ă©taient encore oubliĂ©, il faut dire quâil ne restait pas beaucoup de sang pour irriguer ses mĂ©ninges, son entre jambes semblait en avoir plus besoin et les caresses sa femme nâaidait en rien. Il caressait ses courbes et la bascula sur le dos, la faisant lĂącher sa verge.
« Vous me rendez dingue !! »
« Oh vous rendre dingue ça ce nâest pas nouveau mais dâhabitude vous criez, je prĂ©fĂšre largement vos baisers et vos caresses »
« Oh vous ! Vous ne perdez rien pour attendre !! »
« Des promesses toujours des promesses »
Elle Ă©clata de rire alors quâil sâattaquait Ă son cou
« Et ben on va voir ça !! »
Plus calmement, il reprit ses caresses en lui susurrant des mots doux Ă lâoreille, elle Ă©tait au paradis et sa tempĂ©rature monta en flĂšches. Son Mari lui retira doucement sa chemise de nuit et parsema son corps de baiser et de caresses. Il sâattarda longtemps sur sa poitrine, il en Ă©tait devenu accro et il y revenait toujours, il ne semblait ne jamais pouvoir en ĂȘtre rassasier.
« Il sont Ă moi » dit-il dâune voix rauque « magnifique »
Elle lui caressait le dos, le griffait, elle aussi dans sa tĂȘte, elle se disait quâelle Ă©tait Ă lui rien quâĂ lui. La piĂšce fut remplie de leurs gĂ©missements, et GueniĂšvre en voulait plus.
« Arthur ce nâest pas juste vous avez trop de vĂȘtement ! »
Il se rĂ©vĂ©la lĂ©gĂšrement, enleva sa chemise quâil balança Ă travers la piĂšce et se recolla Ă sa femme. Il lui caressa les cuisses puis sâimmisça entre ses jambes, GueniĂšvre gĂ©mit dâimpatience depuis leur derniĂšre nuit, elle nâavait pensĂ© quâa la sensation de ses doigts sur son intimitĂ©, de son premier orgasme puis au second, elle se languissait Ă regoĂ»ter Ă ce plaisir. Il la caressa doucement, jouant avec son clitoris, son ventre se contracta, elle sentit venir un orgasme quand son mari arrĂȘta sa douce caresse. Il lâembrassa doucement en plaçant sa main derriĂšre la nuque, jouant langoureusement avec sa langue, la suçant, la caressant, les hanches de sa femme se frottĂšrent contre les siennes, elle avait Ă©cartĂ© les jambes avec envie et leurs sexes se retrouvĂšrent en friction. Arthur remis sa main entre eux et recommença Ă titiller son petit bout de chair si sensible, elle haleter, elle gĂ©missait de plus en plus fort et bougea son bassin en rythme rĂ©clamant plus Ă son mari.
Il sourit lĂ©gĂšrement, et la pĂ©nĂ©tra doucement lĂąchant un gĂ©missement rauque, par tous les dieux que câĂ©tait parfait entre eux. Elle sâarqua contre lui et ses gĂ©missements se rĂ©percutaient sur les murs, rendant fou son mari, qui se perdait en elle avec de plus en plus de vigueur, un assoiffĂ©, il Ă©tait devenu accro Ă son corps. Leurs respirations Ă©taient courtes et saccadĂ©s, elle ne se contrĂŽlait plus, le plaisir Ă©tait si grand quâil en devenait douloureux, la tension en elle montait, son corps entier frissonna, se tendit et elle se perdit dans un orgasme si fort quâelle ne savait plus oĂč elle se trouvait. Arthur la rejoignit rapidement et sâĂ©croula sur elle, sans reprendre son souffle, il se dĂ©cala sur le cĂŽtĂ© entrainant sa femme dans ses bras. Il lui embrassait le dessus de la tĂȘte et lui caressait langoureusement le dos.
« Vous allez me tuer câĂ©tait âŠpfff jâai pas de mot »
Sa femme riait contre son torse
« Vous ! Pas de mot ! Alors elle est bien bonne celle-là  »
« Ne vous moquez pas » dit un peu vexé
« Mais non câest flatteur »
« Flatteur ?? »
« Oui pour moi »
Arthur souriait dans ses cheveux, elle ne se rendait pas compte Ă quel point il Ă©tait heureux avec elle. Le sommeil les gagna rapidement, toujours enlacĂ©, mais la nuit ne fĂ»t pas reposante, plusieurs fois dans la nuit, le Roi ne pĂ»t sâempĂȘcher de rĂ©veiller sa femme, pour lâembrasser, pour lui faire lâamour, toujours en lui murmurant « encore ». Â
Elle se rĂ©veilla dans les bras de son mari, quel bonheur de sentir son corps coller contre le sien, elle ne se lassera jamais de cette sensation. Elle frissonna lorsquâelle senti son souffle chaud sur sa nuque, un choc blanc de plaisir la traversa. Ses lĂšvres Ă©taient sur son cou, elles Ă©taient douces, chaude et un peu humide. Dans son sommeil il la plaqua contre lui, il respirait fort et vite, elle se demandait Ă quoi il pouvait rĂȘver mĂȘme si elle en avait une idĂ©e et espĂ©rait de tout son cĆur quâil rĂȘvait dâelle. Elle craignait tellement quâil rĂȘve dâune de ses maitresses Ă prĂšs tout elle Ă©tait loin des filles qui devait hanter ses rĂȘves malgrĂ© la nuit prĂ©cĂ©dente, elle doutait encore. Sa bouche Ă©tait toujours contre sa peau, prĂšs de son oreille. Il pressait ses hanches contre ses fesses, et ses mains remontaient vers sa poitrine. Elle perdait totalement le contrĂŽle et elle se tourna lĂ©gĂšrement pour se dĂ©coller de lui dans un effort vain de lui rĂ©sister mais plus elle pensait quâil nâavait pas conscience de ce quâil faisait plus elle se raisonnait mais elle voulait le toucher elle aussi. Il Ă©tait le seul homme qui ne lâavait jamais attirĂ© et ses derniers jours avec lui lâavait rendu encore plus accro. Il la caressait, se frottait contre elle. Il chuchotait maintenant de mots incomprĂ©hensibles, des mots de dĂ©sirs, de besoin.
« GueniĂšvreâŠ. » dans un souffle
Cela chamboula toutes les pensĂ©es de la jeune femme, il rĂȘvait dâelle. La ferveur de son Ă©treinte, la douceur de ses mots, tout pour elle. Il prouvait mĂȘme dans son sommeil que leur relation avait belle et bien changĂ©. Il fallait quâelle le rĂ©veille, quâelle goute Ă la douceur de ses lĂšvres, quâelle sâabandonne Ă lui. Elle tourna la tĂȘte et chercha ses lĂšvres, elle lâembrassa Ă pleine bouche ce qui rĂ©veilla le Roi qui aprĂšs quelques secondes dâĂ©tonnement lui rĂ©pondit avec ferveur. Sans ouvrir les yeux par peur que ce ne soit quâun rĂȘve, il se plaça sur elle entre ses jambes. Leurs baisers parfois doux, parfois passionnĂ© finissent par rĂ©veiller complĂštement Arthur. Il releva lĂ©gĂšrement la tĂȘte regarda dans les yeux sa douce Ă©pouse.
« Bonjour GueniĂšvreâŠÂ »
Elle lui sourit tendrement et passa sa main sur son visage. Arthur releva la robe de nuit de sa femme jusquâĂ ses hanches et caressa de ses doigts son intimitĂ©.
« Vous ĂȘtes dĂ©jĂ prĂȘte âŠpour moi » dit-il dâun ton amusĂ© « Ne perdons pas de temps alors »
Et sur ses mots releva sa propre chemise de nuit, et sans attendre la pĂ©nĂ©tra. Surprise de son ardeur elle poussa un lĂ©ger petit cri qui se transforma en un long gĂ©missement. Taquin il lui murmura Ă lâoreille
« Je veux vous entendre crier, je veux vous entendre crier mon prĂ©nom âŠvous ĂȘtes Ă moi GueniĂšvre âŠrien quâĂ moi »
Il ponctuait chacune de ses phrases par un coup de rein, GueniĂšvre perdait dĂ©jĂ la tĂȘte. Alors quâil accĂ©lĂ©ra ses vas et viens, la jeune femme sâabandonnait totalement et accĂ©dait Ă la demande de son mari en gĂ©missant son prĂ©nom, des coups fort sur la porte se firent entendre. Loin dâarrĂȘter le Roi bien au contraire, il redoubla de ferveur, il Ă©tait hors de question de laisser sa femme tant quâelle nâavait pas atteint lâorgasme. Ce qui se produit rapidement, elle hurla son prĂ©nom en lâagrippant par le cou. Mais les coups sur la porte avaient redoublĂ©, Arthur agacĂ© se retira de sa femme sans avoir lui-mĂȘme finit, se leva brutalement du lit, sâhabilla Ă la hĂąte et attrapa Excalibur. Il allait tuer la personne qui osait les dĂ©ranger, il ouvrit brutalement la porte de sa chambre pour se trouver devant ses beaux-parents Ă priori aussi en colĂšre que lui mais pour dâautre raison.
« On vous dĂ©range peut-ĂȘtre !! »
Le Roi de CarmĂšlide Ă©tait en rage, il serrait les poings et se retenait.
« Oui lĂ vous me dĂ©rangeait, si je pouvais avoir un peu dâintimitĂ© ça me changerait !! »
« INTIMITĂ !! Alors elle est bien bonne celle-lĂ Â !! avec lâautre gourdasse qui crie votre nom, ne venez pas me parler dâintimité »
« Bon on Ă©tait venu vous prĂ©venir quâElias Ă©tait revenu ce matin et donc certainement notre fille avec mais bon vous ĂȘtes occupĂ© Ă priori, alors on va vous laissez Ă vos activitĂ©s, on rĂ©cupĂšre notre fille et on se barre »
Comprenant la mĂ©prise ses beau-parent, le Roi nâeut pas le choix
« JE SAIS que GueniĂšvre est rentrĂ©e, vu quâelle est rentrĂ© hier soir.. »
« QUOI ET VOUS OSEZ VOUS VAUTRER AVEC UNE AUTRE DANS SON PROPRE LIT, JE VAIS VOUS TUEZ »
LĂ©odagan avait attrapĂ© le Roi par le col de sa chemise, lâavait soulevĂ© et il le frappa de toutes ses forces, Arthur en tomba parterre.
« Mais non bon sang CALMEZ VOUS câest avec GueniĂšvre que âŠÂ »
Ses paroles stoppÚrent immédiatement son beau-pÚre, qui resta figé à la révélation du Roi
« Avec GueniĂšvre âŠavec MA FILLE âŠvous osez toucher MA FILLE âŠVous vouliez pas que je la reprenne espĂšce de pâtit MERDEUX ⊠Je vais vous en mettre une autre ..relevez vous âŠ.JE VOUS I NTERDIT DE TOUCHER MA FILLE !!! »
SĂ©li posa sa main sur le bras de son mari dans lâespoir de le calmer mais en vain, le Roi de CarmĂšlide Ă©tait dans une rage que personne ne pouvait arrĂȘter.
« RELEVEZ VOUS ESPECE DE CONNARD âŠMA FILLE CâEST PAS UNE DE VOS PUTAINS âŠMA FILLE CâEST UNE PRINCESSE âŠCâEST MA FILLE »
La porte sâouvrit, et la Reine regardait perplexe la scĂšne devant elle, son mari Ă terre et son pĂšre prĂȘt Ă le frapper. Â
« PÚre calmez vous ! Ne soyez pas ridicule ! »
« RIDICULE ! Et vous comment osez-vous cĂ©der si facilement Ă ce âŠce pouilleux ..il doit ĂȘtre rempli de maladie âŠil sâest tapĂ© toute la bretagne âŠil vous a tellement trompĂ© que je suis surpris que vous arriviez Ă passer les portes tellement vos cornes sont grandes âŠGueniĂšvre vous vous ĂȘtes taillĂ© les veines pour cet abruti⊠vous avez failli nous tuer avec votre mĂšreâŠest ce que vous rendez compte du mal que vous nous avez fait âŠÂ »
Entre Rage et désespoir le seigneur Léodagan ne retenait plus ses larmes, il attrapa sa fille, la serra fort dans ses bras.
« Vous nâaviez pas le droit mon enfant ..ma toute petite fille ...vous ne pouvez pas nous laisser..je ne vous laisserais plus jamais vous faire du malâŠOn rentre tous Ă la maison »
GueniĂšvre pleura en entendant les paroles de son pĂšre, sa mĂšre les rejoints dans leurs Ă©treintes. Arthur sâĂ©tait relevĂ© et regardĂ© penaud la scĂšne devant lui mais il craignit que sa femme cĂšde et parte avec sa famille loin de lui.
« PĂšre ! câest mon mari et jâai dĂ©cidĂ© de lui faire confiance et je vous promets que je ne me ferais plus de mal, plus jamais ! »
Ils restÚrent tout les trois enlacés un moment qui parut une éternité à Arthur, ce fût Léodagan qui brisa leur étreinte en se reculant pour caresser le visage de fille.
« Promis ! »
« Oui promis »
« Vous voulez vraiment laisser une autre chance Ă lâautre gugusse »
Elle secoua la tĂȘte et sourit Ă ses parents puis elle prit la main de son mari et le rapprocha dâeux.
« Mmmh bon alors dĂ©solĂ© de mâĂȘtre emporté »
LĂ©odagan regardait le Roi droit dans les yeux pour lui faire comprendre quâil sâadressait Ă lui.
« Câest bon beau-pĂšre je comprends »
« Bon quand vous aurez fini toutes vos jĂ©rĂ©miades, on pourra peut-ĂȘtre aller manger car jâai donnĂ© des ordres au grouillot pour le pâti dĂ©jeuner et faut se magniez un peu là  »
Dame SĂ©li repartie dans le couloir en criant
« Maintenant ! Pas dans huit jours !! »
GueniĂšvre et Arthur pouffĂšrent en se regardant, ils nâavaient plus le choix, ils faillaient quâil se dĂ©pĂȘche de se prĂ©parer.
La scĂšne nâavait pas Ă©chappĂ© Ă une Dame de la cour qui rodait prĂ©s de la chambre du Roi, elle avait Ă©tĂ© surprise de revoir la Reine et dire que le Roi lui avait affirmĂ© ne pas la trouver Ă son goĂ»t mais au vu des bruits qui avait rĂ©sonnĂ© dans le couloir, ce nâĂ©tait plus dâactualitĂ©. Elle nâavait pas dit son dernier mot, elle avait un alliĂ© de taille et elle irait jusquâau bout de son plan mĂȘme si elle devait se dĂ©barrasser de la Reine dĂ©finitivement.
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