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#lotophagus records
jordaneprestrot · 2 months
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« Les Oreilles décollées »
New album by Jordane Prestrot
available now at Lotophagus Records
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goats-of-bandcamp · 11 days
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alioversus · 29 days
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CollAGE D(ouble)
CollAGE D | Lotophagus Records | 2024
1. Le moteur tourne encore, mais le véhicule est à l’arrêt. À l’extérieur, des promesses bucoliques, de la nature radieuse : entourées de béton. Petits oiseaux qui chantent dans le parc… Ils ne se doutent pas. Et pourtant… Même une journée aussi ensoleillée, aussi tranquillement nonchalante, peut être le cadre rêvé d’un drame. Ça arrive tout le temps. Untel apprend la mort d’un ami proche, tel autre qu’il est atteint du cancer, telle autre que son mari la trompe, tel autre qu’il va nécessairement lui arriver quelque chose de pas très sympathique, puisque des gros bras l’ont kidnappé. Ce con essaie de taper dans la porte du coffre, ou de soulever la plage arrière. Je serre le volant, machinalement. De toute façon, il y a trop de bruit dehors pour qu’on puisse l’entendre. J’ai tout de même envie d’engueuler Maurice, de lui dire : putain, tu l’as mal ligoté ou quoi ? J’ai envie de l’appeler Momo. Je sais qu’il déteste ça. Il est sur les nerfs, lui aussi. Il me devance. Pourquoi t’es passé par là ? me dit-il. Tu savais pas que c’était jour de marché ? Le feu passe au vert, j’embraye. On sort de la ville. Un peu plus loin, on est encore arrêtés par un passage à niveau. Long train de marchandise, puis la campagne. 
2. On est arrivés à l’entrepôt. Gégé remplit les bassines pendant que le con attend encore dans la bagnole, encagoulé. La Perceuse étale ses outils de travail. Il en a bien cinquante, parfaitement alignés sur la table dépliante. Il est parfois difficile de deviner l’usage de certains, qu’est-ce que c’est censé pincer, qu’est-ce que c’est censé couper, où est-ce que c’est censé s’introduire… Maurice attend que les instructions arrivent sur le téléphone jetable. Parfois j’ai l’impression qu’il joue à un jeu vidéo ; ce genre de modèle tout en plastique bipe pour un rien. Gégé et La Perceuse comparent leurs attirails. Ils se charrient entre potes, comme deux catcheurs avant un combat, à qui prétend mieux faire, entre la méthode dite technologique et la méthode dite artisanale. Gégé dit qu’avec lui, c’est du propre. La Perceuse lui rétorque qu’il a encore ramené une vieille batterie qui suinte, qu'il ferait mieux de la fermer, alors qu’avec lui, au moins, tout est sous contrôle, qu’il sait doser…  L’ambiance est plutôt bon enfant. Sur la banquette arrière, je crois que l’otage récite des psaumes ou je ne sais quoi. Va ! Si ça peut l’aider à garder son calme…  Ça sera toujours supplications et pleurniche, quand on le lui fera couler, son sang-froid. Alors, Maurice, ça vient ? Je me garde bien de dire que je ne serais pas contre un contrordre. Ça y est, ça sonne. Oui, dit Maurice. Oui. Non. D’accord. Je regarde comment réagit l’otage. Il se tait, il écoute… Maurice raccroche. Alors, Maurice, on fait quoi ? 
3. Ça allait commencer quand ils m’ont envoyé chercher le toubib à cause de Big R. Je ne l’aime pas, Big R. Il est aussi con que son pseudo. Et il se fout toujours dans la merde. Apparemment, cette fois-ci, il se serait pris une balle… Mais pas mécontent de ne pas pouvoir assister au travail à cause de ça. Je ne suis que le chauffeur, moi, dans cette histoire… Je suis la route champêtre avec la fenêtre ouverte, en écoutant un CD pour me détendre : du jazz un peu trop free pour quand il y a Maurice à côté de moi. Putain, mais il ne font plus pousser que du maïs par ici ? Et du colza. Je débouche sur une parcelle de forêt. Je longe la rivière. Des nuées de moineaux à la sortie. J’arrive enfin dans le hameau. Le vieux m’attend déjà avec sa mallette, derrière le portail. C’est un médecin à la retraite. Cela se voit. Ça démarche est tout aussi disloquée que les couacs de saxo. Il dit qu’il a encore la main. Il n’y a pas non plus avalanche de concurrents… Il dit que c’est les pieds et les genoux qui ont trinqué, que c’est pour ça qu’il ne conduit pas. À peine monté, il me demande de couper le disque, parce que ça l'agace. Le toubib, lui non plus, je ne l’aime pas. 
4. Big R était planqué chez Annette. Elle aurait bien pu aller chercher le toubib elle-même. Ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille… Maintenant, la nuit est en train de tomber. Je dois être mort depuis deux heures ou trois. Je ne sais même pas vraiment pourquoi. Je sens que je fais corps avec la terre, avec l’humus, avec les racines, avec les insectes… Je sens que je suis en train de nourrir la forêt. Moi, le chauffeur, me voilà complètement étranger au son des rares voitures qui passent. C’était malin de la part de Big R, tout de même, d’utiliser un fusil de chasse. C'est vrai qu'il y a plein de battues dans le secteur, en ce moment…
5. Thierry, tout tremblant, explique encore une fois aux gendarmes. Tout s’embrouille dans sa tête, et il s’inquiète pour ses deux fils, forcément eux aussi traumatisés par leur découverte dominicale… Thierry répète : ils étaient là, en ballade, pour essayer leurs nouveaux VTT. Et paf, c’est le plus petit qui tombe sur le cadavre, au milieu des gazouillis. Le gendarme tape uniquement des index, mais il tape fort et vite, comme une mitraillette. Thierry se demande si Inès va chercher à lui sucrer la garde du week-end. Parfois Thierry a l’impression que le sergent le suspecte… On lui fait signer sa déposition, on lui dit de ne pas partir en vacances. Il sort du bureau. Les enfants l’attendent en compagnie de la seule femme de la brigade. Ils ont l’air déphasé, mais calme. Thierry a la gorge serrée. Il leur avait promis d’aller au restau, ce midi. Puis il réalise qu’ils vont vouloir rentrer chez Maman, de toute façon.
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simonh · 29 days
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Les Oreilles décollées (2024)
flickr
Les Oreilles décollées (2024) by Jordane Prestrot Via Flickr: Nouvel album chez Lotophagus Records Ça s'écoute là : lotophagusrecords.bandcamp.com/album/les-oreilles-d-coll-es 1. Troubles de l'humeur 2. Coupe de cheveux de Versaillais 3. Salut les pyschopathes 4. Requiem pour la musaraigne 5. Cowboy de supermarché 6. Chleuasme 7. D'Orphée à Faust 8. Cent Francs de bonbons 9. Bon Dernier
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mysteriis-moon666 · 1 year
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DRONE BARON - Dusk At Shadow Castle
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“Chers Lotophages,
Votre label expérimental préféré vous offre aujourd'hui un voyage dans le temps avec le "Dusk At Shadow Castle" de Drone Baron. En six morceaux, Drone Baron ressuscite le Moyen-Âge brutal des guerres, des épidémies et des luttes de pouvoir. De l'Europe féodale à l'Orient mystérieux, "Dusk At Shadow Castle" propose un drone médiéval à base de guitares et de percussions. Album disponible, comme d'habitude, à prix libre.
Ben, Lotophagus Records”
 Dès que j’ai reçu ce message subliminal, ma curiosité était piquée à vif, et quand j’ai glissé une oreille dessus, ventrebleu, j’étais immergé dans le terreau profond d’un voyage fantomatique.
L’impression tenace de découvrir une musique, le drone, qui pour la plupart des personnes sonnent de manière imperturbablement à l’identique. Il n’en est rien pour les puristes, dont je fais partie. Il y a là le temple de la contemplation. Ce disque composé de textures et de percussions vous achemine dans un territoire où la musique drone s’immole, envoute avec du dark-ambient et une noise expérimentale. Ça grince, irradie, ça vibre des notes métalliques, mais ce n’est jamais laid, douloureux aux oreilles, il y a une fluidité, une harmonie de douceur à manier le fer et l’acier avec de la plume et du bois. Je ne sais pas si des instruments médiévaux sont utilisés, mais il y a des teintes orientales vraiment captivantes, qui permettent une ventilation de la musique vers la quiétude. Ce qui est certain c’est que le voyage est présent et il envoute, achemine votre esprit vraiment ailleurs.
Six titres sombres, baignés de poussières nocturnes, de lumières brumeuses, avec des noms d’épopée des croisades ‘’Entering Jerusalem” 11:03 ; ‘’Knights Of Pestilence” 07:12, “Constantinople” 05:28, “The Betrayal” 05:47, “Monastry” 08:28, ‘’A Place Left In Ruins’’ 08:06, ourdent une apothéose de lieux, de vent, d’atmosphères latentes, et de contraste.
Si l’on retire l’indication drone médiéval, alors nous entendons non pas les glaives héroïques et une épopée chevaleresque avec laquelle notre imaginaire est parti chercher son reste, mais une musique de territoire où l’air change au gré du climat et de son environnement. Comme si l’air que l’on respirait n’avait pas le même poids, la même densité et que cette musique était capable d’en éventer la large palette sonore, et même spectrale.  Car il s’y cache derrière des ombres et des phénomènes que ce style musical permet de faire apparaitre en secret, si vous voulez bien vous laissez transpercer, bien entendu. La noirceur n’est pas gothique, davantage ténébreuse, entre un voile sombre et l’obscurité rayonnante d’un désert.
Je pense que depuis toujours j’apprends quelque chose en n'étant rien d’autre que de la contemplation. C’est difficile à faire comprendre aux personnes rationnelles, pour qui le langage n’est que résultat et chiffres, où chiffonnades. J’ai trouvé dans la contemplation le lieu qui mène à la poésie.
 Un album paru le 22 octobre 2022 que je déconseille aux boursemolles et autres gueux, pour qui le voyage musical n’est qu’un déplacement all inclusive.
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jordaneprestrot · 9 months
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Jordane Prestrot - CIVILISATION
Experimental pop album available on Lotophagus Records
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alioversus · 1 month
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Between The Lines
Innocent But Guilty | Lotophagus Records | 2024
1. Tu parles d’une structure souterraine, c’est cheminées fumantes à tout bout de champ… C’est mécanique ou naturel, tu penses ? Aucune trace de vie extraterrestre. Et ces espèces de papillons ou de mites ? De là à envisager des créatures douées d’intelligence… Quelque chose suinte le long de la pierre, non ? Murmures soudains… Elle se fige, elle se retourne et elle voit les rouages — tandis que les pipes expulsent par petits jets un liquide visqueux et bouillant. Rapide coup d’œil sur le manomètre. La configuration demeure stable. Mais les murmures se poursuivent, implacables. Dans la cavité suivante, ils découvrent un tourne-disque relié à une grande génératrice dégueulant de câbles. Ça craint… Et au fur et à mesure qu’ils avancent, se répète la même courte séquence. À chaque itération, les parois semblent se mouvoir légèrement. Bientôt place à leur seul grondement… Une porte s’ouvre en contrebas, près d’une flaque… De pétrole ? Ou de métal en fusion ?
2. Derrière, une salle aux murs parfaitement rectilignes se déploie comme une cathédrale. Ils entrent prudemment. C’est très haut de plafond. La surface s’irise chaque fois qu’ils la regardent. Sanctuaire ? Il semblerait bien. Au centre de ce cube, un autre cube beaucoup plus petit, à dimension humaine… Magnétisme puissance deux, dit-elle. Elle s’en approche un peu. Une lumière trouble semble filtrer par le renfoncement léger des arêtes. Radioactivité ? Négligeable. Le silence s’est fait dans la salle précédente, sans même qu’ils s’en rendent compte. 
3. Puis la sirène retentit, mais ce n’est pas une alerte. Une brume rosâtre pénètre de chaque côté de la salle, elle recouvre bientôt toute la surface, s’élève jusqu’à leur taille… Ils s’apprêtent à rebrousser chemin quand soudain, sept danseuses émergent des vapeurs, paumes jointes sous le menton, la tête balançant gracieusement. J’ouvre les yeux à cet instant. Il est encore tôt le matin, il fait déjà très chaud. Je sors du lit, ouvre les rideaux. Je regarde couler le Gange, derrière l’improbable imbrication de maisons à demi croulantes.
4. Ça circule déjà dans les ruelles, ça bouchonne, ça bouge, ça se contredit, tranquillement. Au bord du fleuve, devant le temple minable, le vieux doit être encore là, à méditer, et à attendre mon argent. 
5. Ils me font bien rire avec la technologie occidentale. Le vieux sait autrement capter le signal. J’étais ivre et je voulais le photographier avec mon téléphone portable. Il a souri, j’ai cru qu’il posait. Puis j’ai vu des triangles tout autour de sa bouche édentée, des pétales de lotus formant comme une ronde autour de sa joie. J’ai renoncé à mon projet. Je lui ai donné cent roupies quand même. 
6. Les autres touristes ne se lassent pas de jouer leur rôle, de s’émerveiller, de s’agglutiner, de se faire arnaquer. Notamment là, quand on fait brûler un corps, quand on chante, quand on se réjouit si étrangement. J’ai déjà vu ça mille fois. Ça ne m’empêche pas de trouver ça fascinant, et de me faire harceler par des mendiants. Tiens, ces filles ressemblent aux danseuses de mon rêve. Pourquoi ne pas les suivre puisqu’elles me le demandent ?
7. Elles m’ont mené jusqu’à un bâtiment aux murs lézardés. Un cadavre de chien gisait devant la porte. Elles l’ont enjambé. J’aurais mieux fait de changer d'avis, j’aurais mieux fait de repartir. Maintenant je me trouve face à cette grand-mère, toute recroquevillée dans le silence et dans son sari. Grand esprit, grand esprit ! Qu’est-ce que c’est que ces conneries ? On me fait asseoir devant la vieille. Elle m’observe avec ses yeux blanchis. Elle ne marmonne même pas. Je veux m'en aller. C’est bon, j’ai compris, prenez toutes mes roupies… Mais je reste comme englué, je n’arrive pas à détourner mon regard. J’ai l’impression d’être visité. J’ai l’impression de me déporter — à l’intérieur de la vieillarde. 
8. Soudain, c’est la fête. Ils s’agitent et se dandinent autour de nous, joueurs de sitar, mères se déhanchant en portant leur bébé, chanteurs à moustache, enfants espiègles, fakirs et vaches (vraiment ?) et une grand mec à turban avec des lunettes de soleil et un goitre de bourgeois. C’est charmant, et pourtant je sens qu’ils se moquent tous de moi. 
9. Ils reprennent conscience par terre, dans leurs scaphandres. Quelque chose vibre en-dessous d’eux. Elle bascule sur son séant. Configuration ? Modérément instable. C’était quoi, ça ? Aucune idée. Tout s’est dissipé. Ils décident de rentrer à la base, puis ils remarquent, posé sur le cube, une sorte de bol en étain. Il contient une crème mousseuse d’une couleur verdâtre. Elle prélève un échantillon. Elle observe la bulle qui remonte le long du flacon. Qu'est-ce que c'est que cette substance ? Un champignon ? Les autres froncent les sourcils avec appréhension. Vous me mettrez en quarantaine, dit-elle, le temps que j'aie fait toutes les analyses. Si ce n'est pas innocent, j'en assumerai les pleines conséquences. Ils restent indécis et méfiants. Elle s'impatiente. Cessez de me rendre coupable de ma mission ! 
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goats-of-bandcamp · 5 months
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jordaneprestrot · 7 months
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On a parlé de mon album « Civilisation » dans la presse alsacienne.
Ça s'écoute juste ci-dessous :
Et ça s'achète à prix libre chez Lotophagus Records.
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goats-of-bandcamp · 3 months
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jordaneprestrot · 3 months
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Projets en cours :
"Déplomber Saturne", suite de "Faire avouer Mercure"
"Les Oreilles décollées", album à paraître chez Lotophagus Records.
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goats-of-bandcamp · 4 months
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goats-of-bandcamp · 7 months
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jordaneprestrot · 1 year
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Jordane Prestrot
PINNOTHÈRE
10 titres - 30 minutes
Disponible dès maintenant sur Lotophagus Records
1. Année 2022 2. Aussi léger qu'un touriste 3. La Graciosa, une carte postale 4.Terminator, la fleur aux dents 5. Red Eyed District (Cover for 154 fRANKLIN) 6. NeuroEscape (Remix for R$kp) 7. Quand les journées se suivent et se ressemblent 8. Facile 9. BWV140 - Zion hört die Wächter singen 10. Voyage of the Soul (covering Wolf City)
Également disponible sur Apple Music, Bandcamp, Deezer, Spotify et YouTube
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goats-of-bandcamp · 2 months
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goats-of-bandcamp · 2 months
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