Tumgik
#les écrans du passages
blinding-lights-rpg · 3 months
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CONTEXTE (Séoul, Mars 2024) Les regards du monde entier sont braqués sur la capitale sud-coréenne, BERCEAU DES HÉROS. Aujourd’hui, et comme tous les autres jours, les spectateurs ébahis assistent à des prouesses et à des sauvetages tous plus rocambolesques les uns que les autres. Ce matin, deux héros portent secours aux passagers d’un avion en perdition et retrouvent la terre ferme sains et saufs grâce à leur capacité à voler. Ce midi, les enfants s’émerveillent en regardant la compétition des héros les plus puissants, capables de soulever des camions d’une seule main sans trembler. Dans l’après-midi, on peut entendre les récits sur la prise d’otages déjouée par une héroïne douée d'invisibilité qui a pu prendre à revers les ravisseurs. Et ce soir, les foules se rendent au cinéma pour assister au nouveau blockbuster réunissant les héros les plus célèbres du moment. Toustes s’endormiront avec des étoiles plein les yeux, et se réveilleront encore demain pour assister à de nouvelles merveilles. “LES HÉROS SONT LES STARS DE NOTRE ÉPOQUE” titrent les journaux avec une grande facilité. Et ils ne sont jamais éloignés de la vérité. Sur vos écrans comme dans vos rues, iels sont partout, à presque en NORMALISER L’INCROYABLE. Et si un jour vous faites les frais de leur supériorité, vous vous souviendrez qu’ils ne sont finalement que des humains dotés de formidables capacités. Mais n’êtes-vous pas les coupables quand vous cherchez tant à les idéaliser ? CONCEPT BLINDING LIGHTS est un forum RPG de style capepunk qui se déroule à Séoul. Des événements trash, violents et/ou explicites pourront apparaître sur le forum, donc il est interdit aux moins de 18 ans. Le capepunk, c'est quoi ? Le capepunk est un sous-genre de la fiction superhéroïque qui traite du thème des superhéros d'une manière réaliste. Plutôt que de voir les superhéros sous le prisme de leurs actes héroïques, on les voit donc ici sous l'angle de leur côté humain, avec pour réflexion principale : Que feraient des êtres humains "normaux", avec leurs qualités et leurs défauts, s'ils possédaient des superpouvoirs ? Sur BLINDING LIGHTS, on s'intéresse en priorité aux dérives du pouvoir et aux problématiques humaines de personnages pourtant extraordinaires. Le capitalisme, la célébrité, la quête du pouvoir, l'injustice, et les inégalités sont donc au centre des thèmes abordés sur le forum. Ces thèmes seront récurrents sur BLINDING LIGHTS et rythmeront la vie de chacun.e. Notre souhait sur le forum est vraiment de déconstruire les histoires de superhéros classiques pour en faire quelque chose de plus humain. Les héro.ïne.s sont donc pour la plupart de véritables stars dans notre univers, et iels doivent apprendre à conjuguer leur vie privée avec un statut d'héro.ïne parfois difficile à supporter. Les personnages moralement gris, sombres, ou profondément tragiques sont les bienvenus sur le forum dans un souhait de permettre à chacun.e de jouer son personnage avec une grande liberté. Les personnages caricaturaux ou sensationnalistes sont également encouragés dans la mesure où RIEN N'EST "TOO MUCH" dans notre univers. BLINDING LIGHTS se veut un forum à intrigue évolutive où toustes jouent un rôle. En devenant l'un.e des héro.ïne.s de BLINDING LIGHTS, vous acceptez que chaque action de votre héro.ïne puisse avoir un impact sur l'ensemble du forum, et sur votre personnage. Chacune de vos décisions inrp entraînera forcément des répercussions, qu'elles soient positives ou négatives, et le forum - tout comme l'expérience de chacun.e - se verra évoluer en fonction des choix de chacun.e. L'intrigue générale pourra donc totalement progresser d'une façon inattendue selon les actions réalisées par vos personnages, et les intrigues nous permettront de faire évoluer l'histoire et Séoul en fonction de ce qui se passe dans la vie de tous les personnages.
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vicnormansstuff · 3 months
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Un rêve m’obsédait.
J’imaginais la naissance d’un mouvement baptisé Confrérie des Chemins Noirs.
Non contents de tracer un réseau de traverse, les chemins noirs pouvaient aussi définir les cheminements mentaux que nous emprunterions pour nous soustraire à l’époque.
Dessinés sur la carte et serpentant au sol ils se prolongeraient ainsi en nous-mêmes, composeraient une cartographie mentale de l’esquive. Il ne s’agirait pas de mépriser le monde, ni de manifester l’outrecuidance de le changer. Non ! Il suffirait de ne rien avoir de commun avec lui.
L’évitement me paraissait le mariage de la force avec l’élégance. Orchestrer le repli me semblait une urgence. Les règles de cette dissimulation existentielle se réduisaient à de menus impératifs : ne pas tressaillir aux soubresauts de l’actualité, réserver ses colères, choisir ses levées d’armes, ses goûts, ses écœurements, demeurer entre les murs de livres, les haies forestières, les tables d’amis, se souvenir des morts chéris, s’entourer des siens, prêter secours aux êtres dont on avait connu le visage et pas uniquement étudié l’existence statistique. En somme, se détourner. Mieux encore ! Disparaître. « Dissimule ta vie », disait Épicure dans l’une de ses maximes (en l’occurrence c’était peu réussi car on se souvenait de lui deux millénaires après sa mort). Il avait donné là une devise pour les chemins noirs.
Nous serions de grandes troupes sur ces contre-allées car nous étions nombreux à développer une allergie aux illusions virtuelles. Les sommations de l’époque nous fatiguaient : Enjoy ! Take care ! Be safe ! Be connected ! Nous étions dégoûtés du clignotement des villes. Si nous écrasions à coups de talon les écrans livides de nos vies high-tech s’ouvrirait un chemin noir, une lueur de tunnel à travers le dispositif. Tout cela ne faisait pas un programme politique. C’était un carton d’invitation à ficher le camp.
Vivre me semblait le synonyme de « s’échapper ». Napoléon avait dit au Général de Caulaincourt dans le traîneau qui les ramenait à Paris après le passage de la Berezina : « Il y a deux sortes d’hommes, ceux qui commandent et ceux qui obéissent. »
Du temps où je m’étais passionnément intéressé à l’Empire, jusqu’à prendre mon bain coiffé d’un bicorne, j’avais trouvé cette phrase définitive. Aujourd’hui, tordant mes chaussettes sur un banc de vase du Var, je pensais que l’Empereur avait oublié une troisième colonne : les hommes qui fuient. « Sire ! » lui aurais-je dit si je l’avais connu, « Fuir, c’est commander ! C’est au moins commander au destin de n’avoir aucune prise sur vous. »
Sur les chemins noirs -
Sylvain Tesson
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ernestinee · 1 month
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"Un nouveau jour est sur le point d'arriver mais l'ancien porte encore sa lourde traîne. Comme l'eau de la mer et l'eau de la rivière affrontent leurs élans à l'embouchure, le nouveau temps et l'ancien temps luttent et se mélangent"
Je viens de terminer "Le passage de la nuit" de Murakami, j'ai bien aimé cette ambiance vaporeuse et impalpable liée à la nuit.
En l'espace d'une nuit, on découvre des personnages tous liés entre eux d'une façon ou d'une autre, parfois sans qu'ils le sachent. Le réel côtoie un état second à plusieurs reprises, avec parfois des moments oppressants où j'avais la sensation d'être trop observatrice, d'en savoir trop, et de ne pas être à ma place. L'écriture donne l'impression d'être derrière un écran ou une caméra, ça alourdit un peu le style parfois. Mais la nuit, comme une sorte de huis clos, correspond si bien au style presque poétique de Murakami ! Les descriptions des détails, l'impression d'être amenée exactement où il le souhaite, et surtout le rythme suivi par les mots lorsqu'ils se posent...
Par contre j'ai trouvé que l'histoire mettait du temps à s'installer. Autant j'aime découvrir petit à petit ce qu'il cache dans ses ambiances feutrées, floues et bizarres, autant dans ce petit format de 240 pages, j'aurais bien voulu voir clair un peu plus tôt.
⭐⭐⭐ ⭐
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bloodyhellel · 1 year
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C'est la fin des skyblogs
On a annoncé dernièrement que ça y est les serveurs des blogs skyrocks allaient fermer alors je me suis dis que ce s'était sympa de faire un petit témoignage à tous ceux qui n'ont pas connus cette époque de comment on lisait des fanfictions avant fanfic.net, wattpad et AO3.
Skyblog c'était un outil de création de blog assez complet, les gens avait à leur disposition l'édition d'un mini site Web, on pouvait choisir l'agencement total des onglets, définir des fonds d'écrans et des fond d'articles. On pouvait y poster des textes, des photos, des vidéos et de la musique, je sais que maintenant c'est un peu la base mais à l'époque c'était ouf.
Bien sûr il n'a pas fallut longtemps pour que les fans en tout genre trouvent et exploitent le filon, en France avant tumblr et pinterest c'était là que les gens postaient leurs fanart, et c'est là que beaucoup de français ont lu et écris leurs premières fanfictions.
C'est avec nostalgie que je me souviens des couleurs fluos et des textes police comic sans MS. A l'époque la majorité des fanfiction adoptaient une narration de type théâtrale et la grande mode était de donner une couleur par personnage, ce qui biensur à les fonds colorés des articles rendaient les répliques de certains personnages illisibles, on était obligé de surligner les passages des chapitres pour pouvoir les lire. C'était contraignant mais ça faisait cool alors on mettait au clous le Confort de lecture.
Et puis c'était pratique aussi, on s'en servait pour masquer les lemon (c'est comme ça qu'on disait smut en langage dinosaure), on écrivait la partie hot en blanc et on le surlignait en blanc et on mettait on mettait un gros disclaimer en rouge pétant souligné avant et après pour prévenir les lecteurs et leur laisser le choix de lire ou non le passage.
Et franchement à 14ans quand tu surligne avec ta souris les 10 petites lignes de ton premier lemon en vérifiant à droite et à gauche que personne ne peut voir ton écran d'ordinateur, c'est une expérience bien particulière tu a l'impression de braver un interdit, tu te sens comme une super espionne l'espace de ce demi paragraphe et tu te dis que maintenant tu es une rebelle et une vraie femme. Je me souviens encore de mon premier lemon c'était une fanfictionbsur Fairy Tail sur le couple Gajeel x Levy, c'était les vacances d'hivers et j'ai mis toutes la journée à me décider à le faire. Tout un build up pour moins de 10 lignes de cul très médiocre et bourré de périphéries à rallonge pour ne surtout pas prononcer les mots "penis" et "vagin".
C'est vielles fanfictions faisaient mal aux yeux et pas uniquement parce que les couleurs auraient pu servir de toile de fond à la tektonik (pour les plus jeunes je vous laisse découvrir sur YouTube ce monument français de la musique qui aura bien duré un été et dont on parles encore) mais aussi parce que les bêta lecteur/ices étaient un concept inconnu au bataillon, à l'époque on mourrait comme Ace à Marineford. Certains s'en sortaient mieux que d'autres mais impossible de le savoir avant d'avoir cliqué sur le lien du blog et lu un article et s'être ou non brûlé la rétine sur les fautes.
Les couleurs et les fautes n'étaient pas la seule chose impactant le confort de lecture, car il fut un temps jadis dont on ne parle plus, une époque obscure où la mode était aux NDA. Les notes de l'auteur, des parenthèse au milieu d'un chapitre ou l'auteur intervenait pour donner son opinion sur l'action de tel ou tel personnage, rebondir sur une replique et finissait souvent par se chamailler avec les personnages voir même se faire clasher, la mode étant à la maltraitance de l'auteur et des personnages. Si ça m'a embarrassé fut un temps avec le recul je n'echangerais ces bizarreries typiques de l'époque pour rien au monde, ça faisait parti du charme et de la culture skyblog autant que le reste et était mon dommageable que d'insérer des smiley dans les répliques pour les ponctuer.
Chaque auteur, chaque blog avait ses petites particularités, surtout en ce qui concernait les pensées et les actions des personnages. Conventionnellement on mettait les penses entre deux astérisques et les actions entre deux signes dièses, mais chacun pouvait faire à sa sauce et on avait donc un article en début de blog qui reprenait tous les codes utilisés au cour de la fic.
Exemple typique de dialogue :
Neji : Hors de question -_-' . *C'est complètement stupide * # danse la macarena avec Tenten parce qu'il ne peut pas résister à sa moue du chaton#
Lee : La fleur de la jeunesse est en toi ! 8 ) # Fais la pause du nice guy#
Avec ça il ne manque que le fond de couleur plus ou moins pastel et vous avez le parfait dialogue moyen de la fanfiction de 2011.
Et là vous devez commencer à vous dire que franchement c'était pas ouf avant, mais ce que je vais vous dire va vous faire prendre conscience de votre chance d'avoir des sites comme fanfiction.net et surtout AO3 pour lire. Il n'y avait pas de référencement des fanfictions. Il fallait taper dans Google ce que l'on cherchait de type " schoolfic shikatema", et là il fallait cliquer un à un sur tous les liens Google et remonter plusieurs pages jusqu'à trouver satisfaction. Pas de tags pour spécifier la recherche ou exclure certains contenu et on ne faisait pas vraiment de disclaimer sur le contenu des fics, s'il y avait de l'angst par exemple tu ne le savais qu'au bout de 4 chapitres quand tu étais en plein dedans, pas de trigger warning, de vrais sauvages. M'enfin tu pouvais quand même t'abonner aux blogs dont tu voulais suivre les fics mais c'était à toi de les checker régulièrement.
Heureusement pour nous il existait des blogs répertoires à qui les auteurs envoyaient le résumé, le genre de la fic et les informations demandées pour y être renseigné (certains demandaient s'il y avait des lemon et 2 ou 3 mots clefs pour aider faciliter les recherches un peu plus spécifiques). C'était brouillon et la recherche ne fonctionnais pas toujours mais c'était sur pratique, toutes les lectrices en avaient 2 ou 3 dans leurs contact en cas de besoin. Malheureusement la majorité des fanfictions ne s'y trouvaient pas mais à titre personnel ça m'a permis de découvrir quelques petites.
Voilà c'était ça skyblog, la porte ouverte à toute une génération vers les fanfictions et les fanatmrt et qui a depuis migré vers des sites plus spécialisés et plus ergonomique. C'est moche, souvent cliché et on en a tous un peu honte mais ce sont nos débuts. Alors merci Skyrock de nous avoir permis de vivre ça. Et à tous allez voir, regardez ces reliques d'un ancien temps tant que vous le pouvez ! Que ceux qui ont commencé là-bas y retourne et se prennent une bonne bouffée de nostalgie ! Appréciez pour la dernière fois les textes fluos, les fonds criards et les dialogues en forment theatre ! Regardez avec bienveillance les bouffonnerie des auteurs et des personnages !
Et pour ceux qui sont curieux voilà mon blog :
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sh0esuke · 9 months
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"Lovey-Dovey"
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Roronoa Zoro.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Compagnons, et peut-être bien plus, Roronoa Zoro et sa charmante bien-aimée se retrouvent coincés sur une île au beau milieu d'East Blue lorsque Zoro se fait faire prisonnier dans la cour d'une base de la marine. Cependant, qu'il se rassure, quelqu'un viendra bientôt à sa rescousse.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : violence (sabres, arme à feu, combats)
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes
Nombre de mots : 𝟒,𝟓𝟐𝟔.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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« Qu'est-ce que tu fiches ici ? »
J'ignorai royalement l'abruti de prisonnier pour focaliser plutôt mon attention sur l'énergumène dans son dos, occupé à lui défaire ses liens. Les nœuds étaient maladroits. Pitoyables. Je le voyais d'ici.
« Je peux savoir à quoi tu joues ? » m'écriai-je.
Le garçon au chapeau de paille s'arrêta de parler, il releva la tête.
« Oh. Salut ! » il s'exclama. « Je le libère, ça se voit pas ? »
Repoussant mon ombrelle sur mon épaule, j'arquai un sourcil. Le noiraud finit de libérer l'idiot de prisonnier, toujours un immense sourire aux coins de ses lèvres. Le temps de dépoussiérer le bas de ma robe touchant le sol miteux, les deux hommes étaient libres, discutant et m'ignorant. Avec cette chaleur, je n'avais aucune idée de comment ils pouvaient se tenir ainsi ⸺malgré le fait qu'ils soient à l'ombre. Le garçon au chapeau de paille trottina jusqu'à un grillage menant à ce que je supposais être les égouts de la base marine. Il passa devant moi, me saluant très grossièrement.
« Bon courage pour ton histoire d'épées. » il dit à l'ancien prisonnier ⸺quoique toujours abruti.
J'extirpai un éventail de ma robe, l'ouvrai et le secouai vivement en direction du bas de mon visage, sans quitter du regard l'étrange présence qui venait de me gêner dans ma mission.
« Hey tu peux fermer ça derrière moi ? »
Cette fois-ci, il s'était adressé à moi.
« Je te demande pardon ? »
Déjà engouffré dans cette puanteur, il en sorti sa tête et me sourit.
« Merci ! »
« Ew. Hors de ma vue ! »
Je me cachai derrière mon éventail, grimaçant. Le temps de m'exclamer, il avait déjà disparu, laissant derrière lui cette immonde odeur de merde et de mer salée et son fichu grillage même pas replacé là où il se devait.
« Quel crasseux, non mais je rêve ! »
« Eh. »
Je jetai un coup d'œil à l'imbécile.
« Je t'ai posé une question. »
« Quoi ? »
J'abaissai mon éventail, lui offrant l'expression lasse placardée sur mon visage version grand écran. Lui, en grogna. Il roula même des yeux en bonus. Quel honneur... Il me rejoignit, se massa les poignets, tout en traînant des pieds. Sa tenue était dans un terrible état. C'en était triste. Sans parler de son si joli visage.. Couvert de sueur et masqué par la fatigue, il aurait presque pu me faire pitié. Je le vis réduire les quelques mètres nous séparant à néant. Je m'attendais à ce qu'il me rejoigne sous mon ombrelle, qu'il nous guide en direction de cette poisseuse base cependant, il me surprit en s'approchant du grillage et en le soulevant à mains nues. Il s'en saisit, serrant la mâchoire au passage et la referma.
« Oh, seigneur. »
J'accentuai les va-et-vient de mon éventail.
« Quoi ? » lui grogna, exaspéré.
Il se retourna et me rejoignit enfin.
Je refermai brusquement mon éventail dans un bruit sec, et le pointai dans sa direction. Le timing fut parfait. À peine l'eus-je bougé qu'il s'était arrêté devant moi, laissant son pectoral entrer en contact avec celui-ci. À l'unisson, nous échangeâmes un regard. Sans surprise, je l'entendis répéter :
« Quoi ? »
Je forçai un sourire taquin.
« Ce gamin, il te plaît ? »
Il força une mine offusquée.
« Tu racontes quoi, encore ? Des âneries. »
« J'ai vu comment il te regarde. Et tu as bien refermé ce passage derrière lui. » me justifiai-je. « C'est ton ami ? Oh, seigneur. Zoro, chéri, tu t'es enfin fait un ami ? »
Il repoussa mon précieux, roula des yeux et continua d'avancer tout droit. Son comportement immature ne me faisait pas peur, au contraire, j'en étais plus distraite qu'autre chose. Je me retournai, hilare.
« Je le savais ! »
Je plaçai mon éventail dans ma main qui tenait mon ombrelle, au même moment, j'attrapai le bas de ma robe victorienne et partis à sa poursuite. Ainsi, je m'évitai de chuter inutilement, me permettant de rejoindre les côtés de mon idiot de sabreur qui... qui n'avait pas ses sabres. Je rejoignis les côtés de mon non-sabreur. Zoro ne parla pas davantage. Il nous fit avancer, devant nous, se tenait deux immenses portes. Elles étaient si grandes que je fus forcée de lever la tête, poussant mon ombrelle derrière mon crâne, les yeux grands ouverts.
« Ne me dis pas que tu comptes les ouvrir ? »
Mon exclamation ne passa pas dans l'oreille d'un sourd, Zoro pivota, s'accouda à l'une des deux portes et m'offrit un sourire charmeur.
« Non. Je vais faire mieux. »
Il... Il toqua à la porte ?
Zoro frappa l'immense porte boisée de son poing, trois grands coups. Il ne me quitta pas du regard, le temps que quelques secondes s'écoulent, mais aussi le temps d'entendre des voix chuchoter derrière. Je désirais m'exprimer, lui hurler que c'était idiot, qu'évidement une base de la marine n'ouvrait pas ses portes à n'importe qui. J'ouvris la bouche.
Je fus cependant prise de court, car, l'instant suivant, l'une d'entre-elle s'entrouvrit.
« Non mais je rêve... »
« J'en étais sûr. »
Zoro se décolla de la porte. Il me fit signe de passer la première.
« Après toi. »
Ce fut à mon tour de rouler des yeux.
« Quel gentleman tu fais... »
J'avançai tout de même, me frayant un chemin dans l'étroit espace que l'ont nous avait malgré tout offert. Deux marines étaient présents. Ils gardaient l'allée menant à la base de la marine jusqu'à la cour arrière. L'un tenait la porte de l'autre côté tandis que son collègue avait tendu sa petite bouille afin de s'assurer que nous n'étions pas des intrus. Dommage pour lui, nous étions pires que cela. Le temps de le voir se saisir de son arme, je m'emparai de son canon et lui explosai le nez avec. Le soldat s'effondra au sol sur le dos, soulevant sur son passage un épais nuage de poussière. Son collègue n'eut malheureusement pas l'occasion de me maîtriser : Zoro lui avait envoyé son poing en pleine poire. Je l'avais admiré faire discrètement, charmée par sa force physique et sa rapidité.
« Bien, allons-y ! »
Je me redressai, puisant dans le reste des ressources de mes poumons. Ils grimacèrent de douleur, compressés depuis bien trop longtemps dans mon joli corset rose pâle. J'étalai un sourire ravissant sur mes lèvres gluantes de gloss. Je pivotai ensuite. Dans mes mains, reposait l'arme du marine.
« Partons à la rescousse de tes sabres, mon cher et tendre ! Ils ne doivent pas être- »
« Donne moi ça, avant que tu te blesses. »
Il m'arracha le fusil des mains, le jeta au sol. Je fis alors la moue.
« Eh, c'était mon arme ! »
Je ravalai mes lèvres à l'intérieur de ma bouche, les yeux plissés de colère. Je ramassai mon ombrelle abandonnée au sol ⸺il fallait dire qu'une arme était tellement plus intéressante⸺ et la plaquai de nouveau contre mon épaule nue, oubliant mon éventail que j'avais déjà rangé dans ma longue robe victorienne. Je bougeai avec frustration. Un peu comme une enfant punie, je devais l'avouer. Je boudais. Et j'avais bien raison ! De quel droit se permettait-il de briser mes rêves ? Moi qui fondait délicieusement à l'idée de réduire cette fichue base grouillant de bons à rien à néant. Je peinais à y croire, quel exécrable personnage !
Zoro s'arrêta à quelques mètres de moi.
« Bon, tu viens ? »
Mon regard s'illumina.
« Oui, oui ! Mon amour ! J'arrive, attends moi ! »
Je gloussai, accourant dans sa direction. Qu'il était attentif ! L'homme parfait !
Je pouffais en arrivant à ses côtés. Zoro ne me regardait pas vraiment. Il marchait. Nous marchions.
La base était à présent sous nos yeux, nous faufiler à l'intérieur fut étrangement facile, peut-être trop, il n'y avait pas beaucoup de gardes à l'intérieur, seulement quatre par couloirs. Ils faisaient la ronde à deux avec, à noter, un grand écart de plusieurs mètres les séparant, nous laissant en conséquence tout le loisir de grimper les étages et de faire notre petite enquête. Zoro m'accompagnait. Main dans la main, sa peau nue contre ma main recouverte d'un gant blanc en dentelle, il restait près de moi, je restais près de lui. Tous les couloirs se ressemblaient. De peur de perdre mon bien aimé, je le traînais. De plus, cela rendait notre marche plus facile, si jamais nous étions vus, je pouvais toujours le tirer et nous cacher dans une pièce choisie au hasard. Tout cela pour dire : je n'étais pas prête de le lâcher.
J'aurais pu tout simplement dire que ce contact physique me plaisait, mais peut-être n'étais-je pas totalement sûre de vouloir l'admettre.
« Tu penses que c'est ici ? »
Zoro jeta un coup d'œil à une porte ayant, en effet, un curieux aspect.
« Non, je ne pense pas. » affirmai-je. « Ça doit être là où ils gardent leurs armes. Regarde l'emblème sur la porte, mon amour. »
« Ouais, tu dois avoir raison. »
Je raffermis ma prise sur sa main.
« Tu penses quoi de la porte un peu plus loin ? » lui indiquai-je. « Elle aussi elle est bizarre, mon sucre d'orge. »
« Celle-là, elle me parle. »
Zoro nous fit presser le pas.
« Je vais y jeter un coup d'œil. »
Je trottinais sur ses pas. Gentiment, mes bottines de cuir tapaient le vieux parquet fraîchement nettoyé. Mes talons le raclaient assez bruyamment. Zoro ne me réprimanda pas, malgré le fait que lui ait avancé presque sur la pointe des pieds depuis que nous étions parvenus ici. À mes côtés, présente dans ma main libre, se tenait mon ombrelle fermée. Elle se rendait utile, me servant de canne.
« Monte la garde, je reviens. »
Zoro lâcha ma main. Je me collai contre le mur à côté.
« Tu peux compter sur moi, chéri. »
Zoro fit tourner la poignée, il déposa le plat de sa paume sur la porte et l'ouvrit. Il y mit pas mal de sa force, la porte me semblait lourde, sûrement mal huilée et entretenue. Du travail bâclé. Même le sol l'était, mal entretenu, lorsqu'on y faisait un peu plus attention, lavé avec peu d'attention. Quelques morceaux de terre ici, un caillou dans une fissure, des cheveux, de la poussière. Je m'en esclaffai. Cela me distrayait le temps que mon bien-aimé récupère ses biens. J'avais regardé de tous les côtés à la recherche de soldat, cependant, rien ne vint, cela me sembla même suspect. À présent, je posais tout mon poids sur mon ombrelle, mes mains posées l'une sur l'autre et mon corps cambré en avant. Je m'occupais mentalement.
Songeant grandement, mes yeux s'ouvrirent et mes lèvres se séparèrent. Je me perdis dans mes pensées.
Soudain, j'entendis un cri aiguë.
La seconde suivante, Zoro sortit de la pièce.
Immédiatement, je l'interrogeai.
« C'était quoi ce bruit ? »
Zoro secoua la tête.
« On s'en fout. »
Mes sourcils se froncèrent.
De dos, il me tendit sa main.
« Viens. »
Sans surprise, en vue de son comportement répugnant et de son indifférence envers moi, je la saisis dans un grand sourire.
Par pur automatisme, nos doigts s'entremêlaient et Zoro attendait que je me colle contre lui avant de se mettre à marcher pour rejoindre les escaliers. Je le remarquais immédiatement, il avait récupéré ses sabres. Les trois étaient fièrement accrochés à sa taille, tous en bon état et lui donnant fière allure. Je me rapprochai de lui. Ainsi, c'était évident : tout le monde penserait que nous étions ensemble. Plus rien ne serait laissé au hasard. De cette manière, les gens se diraient "n'ont-ils pas l'air adorables ?", "ils sont faits pour être ensemble !", "mais pourquoi n'a-t-il toujours pas demandé sa main ?", et j'aurais répondu avec gentillesse "voyons, voyons ! Notre amour a beaucoup plus de signification qu'un simple anneau doré !" tout en riant et en battant des cils.
Nous étions si adorables côte à côte.
J'en avais le cœur qui battait à vive allure. Des papillons virevoltaient dans mon estomac, sûrement se pensaient-ils dans une prairie tant mon intérieur était ravi d'être en vie, de palpiter d'amour pour mon tendre et charmant prince.
« Quelle bande d'abrutis.. »
Zoro s'arrêta de marcher si soudainement, je me cognai contre son épaule.
« Qu'est-ce qu'il y a, ma tarte des îles ? »
Il fit un signe de la tête en direction de l'extérieur de la base. Ou plutôt, la cour dans laquelle je m'étais précédemment infiltrée afin de le sauver.
Tout était poussiéreux. J'eus du mal à y voir quoi que ce soit, le temps que ça se calme. Au centre de tout ce bazar se trouvaient une rousse et ce même garçon au chapeau de paille. Cette constatation me prit de court. Un de mes sourcils se arqua. Ils se battaient, et plutôt bien. Une armée de soldats était vautrée au sol, tout autour d'eux, leurs armes abandonnées, les deux énergumènes n'étaient même pas si effrayants que ça. Dans leurs mains, ils n'avaient rien. Le chapeau de paille se battait avec ses poings. Quant à la jolie rousse, elle tenait un fin et petit bâton de bois dans sa main gauche. Pas de sabre, pas de couteau, pas de pistolet.
J'étais impressionnée, incapable de le nier.
« Il faut qu'on se casse tant qu'on en a le temps. On y va. »
Je me retrouvai violemment tirée en avant. Je n'eus même pas le temps de répliquer.
« Zoro, attends ! C'est pas ton copain là-bas ? On devrait aller l'aider ! »
Mon tendre et bien-aimé nous faisait longer un des murs de manière très discrète. Dans le chaos qu'était la bataille menée par la rousse et le chapeau de paille, nous passions étrangement inaperçus. Tout cela faisait partie de son plan. C'était ingénieux, je le concédais, néanmoins, j'étais franchement déçue. J'aurais adoré les rejoindre et réduire en cendre l'endroit. Tous ces soldats... Ils auraient pu m'en laisser !
Devant les portes menant à la sortie de la base, mon partenaire s'arrêta.
« Zoro ? »
Il était hésitant. Tournant la tête, il me fit signe qu'il écoutait.
« Tu fais ce que tu veux, d'accord ? Tu peux m'attendre un peu plus loin, mais moi, j'ai très très très très très envie d'y aller. »
« Hei- »
Je séparai nos mains, libérant avec horreur la mienne de son emprise. Je fis immédiatement demi-tour, me précipitant au cœur de la bataille tout en rétractant mon ombrelle et en la rangeant dans ma robe aux côtés de mon éventail ⸺mon vêtement victorien contenait énormément de cachettes⸺. L'instant suivant, je me pliai en deux, glissai mes mains sous ma jupe et en extirpai deux gros pistolets à silex accrochés à mes chevilles. Je les braquai en direction de la foule composée de soldat, j'ignorai la rousse et le noiraud, me postant à leurs côtés et blessant tout le reste. Mes coups de feu surprirent tout le monde, aucune arme à feu n'ayant été apportées dans les deux camps. Je faisais exception, je sortais du lot.
« Hey, je te reconnais, toi ! »
J'offris un sourire au chapeau de paille.
« Salut, je pensais pas te revoir ! » lui répondis-je. « Merci d'avoir sauvé mon copain, tout à l'heure, je t'en dois une ! »
« Pas de problème ! »
Il envoya valser un marine en me parlant. En même temps, je tirais dans l'épaule d'un autre.
« C'est normal que je l'aide, il fait partie de mon équipage après tout ! »
« Oh- »
Sans me prévenir, la rousse passa violemment son bâton au dessus de ma tête, me laissant à peine le temps de m'abaisser, pendant que je braquai mes pistolets à silex dans son dos afin de tirer en direction des soldats lancés à sa poursuite. Malgré les gestes imprévisibles des deux criminels, nous parvenions à bouger à l'unisson, dans un rythme presque naturel.
« Je voudrais pas vous gêner, mais c'est vraiment pas le moment de discuter, vous deux ! » pesta-t-elle.
« On s'en sort ! » la rassurai-je, un peu irritée. « Qu'est-ce que tu disais, chapeau de paille ? Mon Zoro a rejoint ton équipage ? »
Le noiraud était en plein vol : il s'était servi des épaules d'un soldat pour se propulser dans les airs et atterrir sur un autre, le plaquant au sol et le faisant hurler de douleur. De mon côté, je plaçai une de mes armes sur mon flanc, retourné, de manière à tirer une balle au marine qui s'était faufilé dans mon dos. Blessé au bas ventre, il tomba au sol, sans surprise; ne se releva pas.
« Oui, enfin, pas vraiment techniquement. Mais j'y travaille ! »
Un rire moqueur me quitta. J'étais honnêtement surprise, tant que, je fus contrainte de m'arrêter en plein combat.
« Tu veux le persuader de rejoindre ton équipage de pirates ? »
Le garçon s'arrêta aussi.
Il me regardait dans le blanc des yeux.
« Ouais, j'y compte bien. Pourquoi, t'as un problème avec ça ? »
Rapportant mes pistolets à silex contre ma poitrine, je secouai vivement la tête. Je ne pouvais pas vraiment l'expliquer, c'était confus, mais à le voir ainsi, soudain contrarié, je m'étais sentie forcée de le rassurer, pas par pitié, non... Plutôt par appréhension. Dans un coin de ma tête, la voix de ma raison me hurla qu'il serait judicieux de ne pas faire de cet énergumène mon ennemi. Je l'écoutais malgré moi. Je me dépêchais dès lors de calmer ses craintes.
« Non, absolument pas. » dis-je. « Tu as le chemin libre, mon ami. J'ai hâte de voir comment tu vas t'y prendre ! Tu sais qu'il est dur à convaincre ? »
« J'ai confiance en mes talents de persuasion, ne t'en fais pas. »
Je ris de nouveau.
Subitement, un bras passa autour de ma taille, me plaquant contre un ferme torse et m'évitant de justesse une lame blanche. Je la vis passer au ralenti, juste sous mon nez. Elle tomba au sol la seconde d'après. Tout comme le soldat qui avait tenté de me poignarder avec.
« Concentre toi, on est en terrain ennemi, ici. »
« Oh ! Zoro ! Justement, on parlait de toi ! Tu sais, avec ce- Hein ? »
Je regardai autour de nous.
« Bah il est passé- »
Zoro trancha un second marine.
« On s'en fiche pour l'instant. Concentre toi. »
Je roulai des yeux, apportai les canons de mes armes au niveau de mon visage, mes index tous deux pressés sur la détente. Zoro colla son dos au mien. Il me laissa le temps de conclure notre discussion, me faisant bêtement sourire. Comme si il n'en faisait déjà pas assez...
« Mhh, c'est d'accord. » pestai-je.
Je le poussai avec mon popotin.
« Mais on doit discuter après. De ton intégration dans l'équipage au chapeau de paille, je veux dire. Je pensais que tu m'en aurais parlé... »
« J'ai rien rejoint. Va pas croire ces idioties, non plus. »
« Si tu le dis... » je répondis peu convaincue.
Zoro se sépara de moi, il se fraya facilement un chemin entre deux soldats, après les avoir tranché en deux. Cela me laissa le champ libre pour tirer une balle entre les deux yeux d'un soldat, tourner sur ma droite, répéter le même mouvement et me saisir du bord de ma robe avant de me rapprocher d'une horde de soldats vautrée sur la pauvre rousse à quelques mètres de moi. Elle parvenait à les gérer, tour à tour, elle les repoussait et les assommait, cependant, je jugeais qu'un peu d'aide ne lui ferait pas de mal.
« Toi ! »
Je fis volte-face.
Le chapeau de paille revint comme de pur hasard dans ma direction, au même moment, il courait en jouant de ses coudes, un immense sourire étiré sur son visage. La rousse et moi le dévisageâmes.
« J'ai une idée ! »
J'arquai un sourcil. Je tirai sur la gâchette simultanément, abattant un soldat prêt à attaquer le noiraud de dos. Quelle belle brochette de lâches... Je tirais en même temps de l'autre côté, mes bras l'un sur l'autre, placés dans le sens inverse, m'assurant ainsi que je ne risquais rien. À bout de souffle, je pris tout de même le temps de sourire au garçon et de répliquer :
« Ouais, bien sûr. Tu penses à quoi ? »
« Alors voilà.. Je me disais, le sabreur c'est ton ami, non ? »
« En quelque sorte..? »
« Restez concentrés vous deux ! » s'emporta la rousse. « L'un d'entre vous finira mort avant l'heure... »
Ni moi ni le chapeau de paille ne l'écoutions. Au lieu de nous protéger, ou de faire attention à nos alentours, moi je préférais le regarder les yeux dans les yeux et lui, m'expliquer son "plan". De temps à autre, lorsqu'un soldat se rapprochait trop de lui ou de moi, je n'hésitais pas à tirer, outre ça, les alentours étaient plutôt calmes. Étrangement calmes.
« J'y ai réfléchis tu vois.. Et je me demandais, si tu rejoins mon équipage, tu crois qu'il voudra venir ? »
Je pouffai.
« Moi ? Rejoindre ton équipage ? Quel équipage ? »
« Celui que je recrute ! Tu seras la deuxième, après lui, bien sûr ! »
J'aurais bien voulu acquiescer, mais toute forme de réponse fut masquée par mon rire. Je tirai par dessus son épaule sans manquer ma cible, mais sans pour autant m'arrêter de ricaner. Le chapeau de paille restait de marbre. Ce fut la douche froide. Il... Il ne plaisantait pas ? Je m'arrêterai d'un coup.
« Tu rigoles ? »
« Je t'ai fait croire que je plaisantais ? Non, non, je suis sérieux. »
« T'es bien gentil, chapeau de paille, mais je chasse les pirates, je bosse pas pour eux. »
Quoique...
À bien y réfléchir, Zoro avait l'air de l'apprécier, sans parler du fait qu'il avait un véritable potentiel. Je ne rêvais pas. Sa force, son mental de fer, son enthousiasme et détermination... Je peinais à y croire, mais si il avait réussi à charmer mon Zoro et s'en faire un allié, je me voyais mal lui tourner le dos et faire demi-tour. Cela me laissa muette. Les sourcils froncés, les yeux plissés, je l'observai. La poussière autour de nous me tachait. J'étais sale. Mes bottes, les bords de ma robe, mes gants, mes pistolets à silex. J'étais crasseuse. J'étais crasseuse et perplexe. Le temps de zieuter Zoro au loin, le voir charcuter ses ennemis, leur arracher des membres, les décapiter, les torturer, un sentiment étrange s'empara de moi. Zoro avait agi de son plein gré. Il avait rejoin ce combat seul, sans l'ordre de personne. C'était la stricte vérité, mais...
Il l'avait fait pour lui, le chapeau de paille.
« D'accord. »
Je coinçai mon arme dans une de mes poches et lui tendis ma main libre.
« Je veux bien rejoindre ton équipage. »
En conséquence, je sentis le regard de mon amant me foudroyer.
« Équipage ? » s'étonna la rousse.
« On est pas un équipage ! » s'écrièrent cette dernière et Zoro.
« Et c'est hors de question ! » répliqua mon cher et tendre.
Je fis la moue en réponse.
« Yay ! J'ai un début d'équipage ! »
Le garçon aux bouclettes s'en alla loin de moi, il se défoula joyeusement auprès d'un groupe de marine, nous laissant suffisamment de nous pour que, Zoro et moi, nous rapprochions l'un de l'autre.
« Quoi ? Pourquoi, chéri ? »
Saisie par l'épaule, je me retournai et frappai le ventre d'un marine avec le talon de ma botte. Son corps voltigea dans les airs, il tomba au sol et je l'abattis la seconde suivante d'une balle en plein cœur. Derrière moi, Zoro trancha trois homme d'un seul coup d'épées. Mon dos se colla au sien. Je l'entendais, il respirait comme un buffle. Toute cette action... On commençait à fatiguer, tous.
« Je rejoindrai pas son équipage, tu m'entends ? » parla-t-il. « C'est même pas envisageable. »
« Mais c'est ridicule, amour. Regarde le ! Je suis sûre qu'on s'amusera bien avec lui, en plus, je pensais que c'était ton ami ! »
« Hein ? D'où tu sors ça ?! »
« Je sais pas moi, c'est lui qui t'as libéré ! Et t'as fermé la grille d'égout derrière lui, qu'est-ce que j'étais supposée croire ? »
Tandis que nous discutions, Zoro et moi continuions de nous battre. Je le protégeais, il faisait de même, tranchant et tailladant, moi, tirant et frappant. C'était une danse, une valse sublime et vécue tant de fois que cela fut à l'instar de respirer, autant pour lui que pour moi. Lorsqu'il me fallait prendre appui sur son épaule, il s'était déjà légèrement abaissé, lorsqu'il devait se débarrasser d'un nombre trop important de soldats, je savais me baisser et le laisser lancer ses attaques.
Recroquevillée contre ma robe, je ne répliquais pas.
« C'est pas mon pote ! Je suis un chasseur de prime, qu'est-ce que j'en ai à faire d'un pirate de bas étage ? »
« Eh, parle pas comme ça de notre capitaine ! »
Zoro me jeta un mauvais coup d'œil
« Tu te fiches de moi ? »
Je cachai mon sourire derrière ma main libre.
« Désolée. C'était trop tentant. »
Je me saisis de mon second pistolet à silex dans la poche de ma robe et m'avançai, ainsi, je n'étais plus collée contre Zoro. J'abattis sèchement, d'un coup, une rangée entière de soldat. En tout, ils étaient peut-être neuf. Je les enjambai et zieutai la rousse ainsi que le chapeau de paille, m'assurant avec hâte qu'ils étaient toujours là, que rien ne leur était arrivé. Ce qui était le cas. Je remarquai d'ailleurs que, petit à petit, nous nous rapprochions les uns des autres. Nous ne tardions pas à finir encerclés par une poignée de soldats.
« Merde ! »
Je rechargeai mes pistolets à silex, de manière grossière, je me sentais obligée de préciser; nous n'avions pas le temps de nous reposer. J'étais la seule handicapée à ce moment. Zoro n'était pas très embêté avec ses sabres, de même pour la rousse avec son bâton ou le chapeau de paille avec ses poings. J'avais mes coups de pieds, c'était un fait, mais tout de même !
« Calme toi. »
Mon épaule et celle de Zoro se touchèrent. Honnêtement surprise, je tournai la tête.
« Arrête de te presser, je te protège au cas où. Prends ton temps. »
J'étouffai un gémissement. Pour autant, mon œil gauche se mit à palpiter. Je résistais à l'envie de lui sauter dessus.
Zoro m'observait recharger mes pistolets à silex, la façon dont je glissais les balles à l'intérieur, les saisissant de mes mains habillées de mes élégants gants et refermais mes armes. Je m'amusais à rendre mes gestes plus lents, plus séducteurs, du moins, j'avais fait mon possible. Tout ceci sans cesser de le zieuter. C'était flatteur. Il n'avait même pas besoin de parler, il lui suffisait de me regarder ainsi, de dévisager la partie la plus minime de mon corps, j'en finissais ébranlée.
Mes armes rechargées, je déclarais :
« Maintenant, c'est à mon tour de te protéger. »
Zoro grimaça en réponse.
« J'ai pas besoin de ton aide. »
« Si tu veux, chéri. »
« On voudrait surtout pas gêner, » parla soudainement la rousse derrière nous. « mais on est légèrement encerclés là. »
« Ça va aller. » s'exclama le chapeau de paille.
Du coin de l'œil, je le vis frapper ses poings l'un contre l'autre. Son chapeau reposait joliment sur ses bouclettes. Même dos à moi, j'étais capable de le voir sourire tant celui-ci était immense. C'était d'une évidence accablante : il prenait du plaisir à se battre. Il avait même hâte. Il sautillait légèrement sur place.
Cette constatation forçait un sourire sur mes lèvres.
Le joyeux énergumène s'excita.
Ce fut une réaction en chaîne. Il avait commencé, en réponse : j'avais relevé mes armes et les avais pointées en direction de soldats. La rousse m'avait imitée, jouant avec son bout de bois et mon bien-aimé avait redressé ses deux sabres en direction d'une longue rangée de marines. Tout cela c'était fait automatiquement, comme lorsque Zoro et moi nous battions, à l'instar d'une chorégraphie minutieusement répétée et révisée. Comme si nous nous étions déjà tous battus côte à côte.
Cette pensée me força à échanger un coup d'œil avec Zoro. Il me regardait déjà.
Satisfaite, je détournai le regard.
Après un petit moment de silence, très intense, le chapeau de paille s'exclama :
« Allons-y ! » s'écria-t-il. « Montrons leur de quel bois notre équipage se chauffe ! »
Je riais de nouveau.
« Aye aye capitaine ! »
Quant à eux, la rousse et mon amant contestèrent sans surprise, déjà jetés au cœur de la bataille :
« On est pas un équipage ! »
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photos-car · 8 months
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Mercedes Maybach Classe S 2021 - Le summum absolu du luxe Mercedes
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Mercedes Maybach Classe S 2021 : la nouvelle référence en matière de luxe
La Mercedes-Maybach Classe S 2021 a été révélée un peu plus de deux mois après les débuts de la Classe S de nouvelle génération . Suivant les dessins de la bande de roulement de la classe S sortante Maybach - dont Mercedes-Benz a vendu plus de 60000 unités dans le monde depuis 2015 - la nouvelle classe S Maybach promet de déplacer les objectifs des limousines de luxe en offrant un plus grand espace intérieur et une surabondance de nouvelles fonctionnalités axées sur le confort. - La Mercedes-Maybach classeS 2021 a un empattement de 3396 mm de long - Comprend des sièges Executive inclinables, une compensation active du bruit de la route - Vraisemblablement rejoindre la gamme de classe S en Inde d'ici 2022 Galerie Photos / Maybach Classe S
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Dimensions et design Comme il sied à une limousine, la nouvelle Mercedes-Maybach Classe S est une voiture longue . À 5469 mm, il est sensiblement plus long de 180 mm que la version à empattement long de la nouvelle classe S, et tous ces 180 mm sont entrés dans le nouvel empattement du Maybach, qui mesure 3396 mm de long - 31 mm de plus que même le Maybach S- sortant. Pour mettre les choses en perspective, une Maruti Suzuki Alto ne mesure que 49 mm de plus. Intérieur et caractéristiques Bien sûr, l'action avec la nouvelle Mercedes Maybach Classe S est à l'intérieur. Il conserve le design intérieur minimaliste de la nouvelle classe S! ainsi que son système d'infodivertissement MBUX de deuxième génération; son écran d'infodivertissement OLED de style tablette de 12,8 pouces; un écran d'instruments numériques 3D de 12,3 pouces et jusqu'à trois écrans pour le siège arrière. passagers. :arrow: Découvrez aussi : Mercedes Maybach GLS 600 2021 Les finitions en bois pour les dossiers des sièges avant sont spécifiques à la version Maybach! avec une finition assortie également appliquée à la console arrière centrale. De série, la nouvelle Classe S Maybach est dotée de sièges arrière individuels «Executive» et d'un pack Chauffeur de série. Le dossier des sièges Executive peut_être incliné jusqu'à 43,5 degrés! et le dossier du siège passager avant peut être incliné vers l'avant jusqu'à 23 degrés pour libérer encore plus d'espace à l'arrière! permettant au passager arrière pour vraiment s'étirer. Une fonction de massage intégrée Le pack comprend également une fonction de massage intégrée aux repose-mollets des sièges arrière; une fonction de chauffage de la nuque et des épaules pour les passagers arrière; un éclairage arrière adaptatif; une ouverture et une fermeture électriques des portes arrière; un compartiment de réfrigération arrière en option entre les sièges Executive et actif. La compensation du bruit routier, qui utilise le système audio Burmester 4D pour produire des ondes sonores en contre-phase.
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Un représentant Mercedes nous a informés que la Mercedes G650 Maybach Landaulet ne sera pas disponible aux États-Unis. Le nouveau Mercedes-Maybach G 650 Landaulet, le cabriolet le plus exclusif, le plus dispendieux et le plus original au monde, fera ses débuts mondiaux officiels au Salon de l’auto de Genève 2017 en mars. Il existe également un système d'éclairage ambiant actif, qui utilise 253 LED; un affichage tête haute avec réalité augmentée; ainsi qu'une fonction d'assistance intérieure en option! qui utilise des caméras pour suivre les mouvements des occupants de la voiture et déclencher de manière proactive certaines fonctions. Par exemple, le système activera la rallonge automatique de ceinture de sécurité du siège arrière! une première pour une berline Mercedes-Benz - s'il détecte que le passager atteint la ceinture. Moteurs et technologie La nouvelle Maybach dispose d'une poignée d'options de moteur! toutes assistées par un système hybride doux 48 V 'EQ Boost' qui peut fournir jusqu'à 20 ch en courtes rafales. Une boîte automatique à 9 rapports est de série, tout comme la transmission intégrale. Comme sur la nouvelle classe S, la Maybach 2021 dispose également d'un système de direction sur l'essieu arrière. Les roues arrière tournent dans le sens opposé de l'essieu avant lors du stationnement, et dans le même sens à grande vitesse. Cela contribue également à donner à la nouvelle Maybach un rayon de braquage plus serré (11,2 m). La nouvelle classe S Maybach est équipée de 18 airbags, dont des coussins gonflables frontaux pour les passagers arrière. Read the full article
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Sur le devant de la scène (jour 12)
Les lumières s'éteignent. L'orchestre repose ses instruments. Il cesse de jouer. Le silence imprègne les lieux. Et en l'espace d'un instant, on retient tous notre souffle. C'est alors que le tonnerre d'applaudissements démarre. Les lumieres se rallument. Les musiciens se lèvent. Le chef d'orchestre fait face à la scène. Les spectateurs s'élèvent de leurs sièges. Standing ovation. J'ai du mal à réaliser ce qui est en train de se dérouler dans cette salle, devant mes yeux, de comprendre comment je suis arrivée jusqu'ici. Pourquoi je fais face au micro, à demi-tremblante. Figée sur place, la vie quitte mon corps quelques instants, jusqu'à ce que l'air pénètre à nouveau mes poumons et me ramène à la vie. Tous les regards sont braqués sur moi. Je pense soudain à lui, le comédien qui avait terminé son dernier monologue poignant. Celui dont le regard s'imprégna dans le mien. Dans le nôtre. Lui aussi, tout le monde l'avait regardé. Pourtant, c'était sur moi que ses yeux s'étaient posés. J'avais pleuré. Ses mots m'avaient profondément touchée. Tous leurs visages sont tournés vers le mien. Tous ces gens si connus qui me sont parfaitement inconnus, finalement. Moi, le seul regard que je cherche, c'est le tien. Je veux que tu me vois, je veux que tu m'observes, je veux que tu me contemples, je veux que tu sois surprit, ébahit, impressionné, sous le choc, le souffle coupé, le coeur battant si fort que tu auras l'impression que ce que j'ai fais ce soir, c'était pour toi. Je veux que tu le saches, que tu me comprennes bien. Ce soir, c'est le début de ma concrétisation. J'ai réussi. Regarde-moi : je l'ai fais. Mes pas me guident jusqu'au devant de la scène et je salue le public. Je salue tous ces gens, dont la plupart m'ont fait rêvé toute ma vie durant au travers du grand et du petit écran. Ce soir, je ne regarderai pas les étoiles au-dessus de ma tête, parce que je les vois dans les yeux de ceux qui en sont eux-mêmes devenus à ce stade de leur vie. Voilà, je t'ai trouvé. Je fixe l'objectif et je salue de nouveau, sans baisser les yeux. Je domine l'assemblée. Ce soir, c'est ma grande soirée. Ce soir, tout le monde me connait. Mon nom restera sur toutes les lèvres. A la une des articles. Mon passage sur scène et ce que j'ai créé restera gravé dans les mémoires. Dans l'histoire. Dans ta merveilleuse histoire, 7ème art. Oui, je te vois et je fais l'amour à la caméra. Sourire de côté, la tête haute. Je ne me suis jamais sentie aussi vivante que je ne le suis ce soir. J'existe. J'existe. Vous le voyez, ils le voient, et toi aussi. C'est ma réussite. Alors vas-y, prends-moi sous tous les angles, immortalise-moi dans ta mémoire et dans tous les écrans. Tout le monde saura que ce jour a existé. Ma performance et ce film également. Ma chanson. Je regarde au travers du prisme et je capte toutes ces réalités. Les vôtres. Les leurs. La tienne. Parce qu'en captant ton oeil qui me cherche partout où je suis, c'est moi que je vois. Tout ça, je l'ai fais pour moi. C'est toi, moi, que j'ai cherché partout. Je t'ai, me suis cherchée dans chaque regard, chaque visage, chaque relation, chaque prononciation de mon nom. Toute ma vie durant. Mais désormais, je sais qui je suis. Je suis capable de tout. Je suis invincible. Et je me suis faite une place dans l'Histoire. Dans celle de mon premier et véritable amour. Le cinéma. Sa chance, on se la crée. En cette nuit, dans le ciel peuplé d'étoiles, dans cette salle qui n'en manque pas non plus, et sur scène, à même mon propre corps. Ce soir. En cette nuit. Pour toujours et à jamais.
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Joyeux anniversaire à Olivier Minne, 56 ans
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né le 18 mars 1967 à Ixelles (Région de Bruxelles en Belgique). Présentateur de télévision franco-belge. A 20 ans, il rêve d'entrer au Conservatoire et quitte son pays natal pour Paris où il s'inscrit à un cours de théâtre. Il enchaîne alors les castings sans succès. Au bout de quelques mois, pour se faire un peu d'argent, il accepte un CDD d'aide administratif à Antenne 2. Il croise Jacqueline Joubert qui lui propose un poste insolite… speakerine ! En 1990, Olivier Minne est ainsi engagé comme speaker sur la chaîne. Il se révèle très l'aise devant une caméra, et son aisance pousse la chaîne à lui confier une rubrique dans l'émission Matin Bonheur à partir de 1992. En 1994, il assure seul la présentation de l'émission. Après l'arrêt de l'émission en 1996, l'animateur traverse un petit passage à vide qu'il comble par d'intensives séances de sport. Non seulement salvateur pour son mental, le sport lui sculpte une nouvelle silhouette et on fait alors appel à lui pour la présentation de jeu d'aventures (Jeux sans frontières en 1997, Nouveaux mondes en 1998). Remercié par France 2 à la fin des années 90, il arrive sur La Cinquième en 2000 pour présenter Les écrans du savoir. Il fait son retour sur France 2 en 2002 pour la nouvelle formule du jeu télévisé Pyramide, mais il est écarté de l'émission avec le retour des maitres-mots Claire Gautraud et Jérôme Tichit. Il présente ensuite La cible (2003–2006) et devient l'animateur emblématique de Fort Boyard qu'il présente depuis juillet 2003. Initialement présenté avec une co-équipière (Sarah Lelouch puis Anne-Gaëlle Riccio), il est seul aux commandes du Fort depuis 2010. En juillet 2014, Olivier Minne anime le jeu culte de France 2 Pyramide qui fait son come-back. En octobre 2016, il intègre le casting de la septième saison de Danse avec les stars diffusée sur TF1. Parallèlement l'animateur qui a créé sa société de production, Olivier Productions, produit des pièces de théâtre diffusées en prime time sur France 2 Un fil à la patte, La dame de chez Maxim, Trois contes merveilleux. Il renoue avec ses premières amours et apparaît dans quelques séries télévisées Samantha oups!, SOS 18, Section de recherches Fort Boyard
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ed-jv · 1 year
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[FR] WARHAMMER 40K CHAOS GATE DAEMONHUNTERS - Part 6 - Gameplay PC en ultra - 4K - 60ips 
WARHAMMER 40K CHAOS GATE DAEMONHUNTERS
Description Menez l'arme la plus redoutable de l'humanité, les Chevaliers Gris, contre les forces corrompues du Chaos dans ce RPG au tour par tour sans merci au rythme effréné. Mettez à jour un complot galactique visant à contaminer de nombreuses planètes avec l'֤Éclosion, un fléau cosmique capable de réduire des mondes à néant.
Armés de leur foi et protégés par leur dévotion, les Chevaliers Gris sont un véritable mystère et leur existence est gardée secrète aux moyens de lavages de cerveau et d'exécutions. Découvrez la vie au 41e millénaire et suivez l'aventure de ces guerriers d'élite dans une histoire écrite par le célèbre auteur de Black Library, Aaron Dembski-Bowden.
FAÇONNEZ LE SORT DE LA GALAXIE Améliorez votre base d'opérations, construisez de nouveaux bâtiments, dirigez des recherches sur les mystères arcaniques et participez à des missions à travers plusieurs mondes afin d'empêcher la propagation du fléau. L'Éclosion corrompt tout sur son passage. Vos choix auront donc un impact sur les planètes qui y succomberont... et sur celles qui y survivront.
FORMEZ VOS CHAMPIONS Dirigez votre légion personnalisée de Chevaliers Gris, apprenez des compétences et des capacités psychiques variées, débloquez des équipements puissants et spécialisez vos champions selon quatre classes standard et héroïques. Vous pouvez personnaliser la voix, l'armure et le visage de chacun de vos guerriers afin de les créer selon vos envies.
CIBLAGE DE PRÉCISION Les Chevaliers Gris constituent un chapitre d'élite des Space Marines, ils n'ont donc pas pour habitude de faire des erreurs ou de manquer leur cible. Avec le ciblage de précision, vous pouvez contrôler vos décisions tactiques, ce qui vous permet de planifier votre stratégie en toute confiance, soit en tirant à distance avec une précision infaillible, soit en démembrant vos ennemis dans un combat au corps à corps sans merci !
DES MONSTRUOSITÉS MUTANTES ET LEURS SBIRES Au fur et à mesure que l'Éclosion corrompt les planètes, l'environnement change, révélant de nouveaux dangers mortels. Des mutations apparaissent sur les sbires et les cultistes, ainsi que sur la Death Guard, la terrifiante légion de Space Marines du Chaos, leur procurant des avantages et des bénédictions impies qui leur donneront accès à de nouvelles attaques et capacités. Testez et adaptez vos stratégies pour remporter des batailles perdues d'avance contre des ennemis gigantesques et leurs serviteurs.
MASSACRE EN PLEIN ÉCRAN Foncez tête baissée dans des combats stratégiques au rythme effréné. Éviscérez vos ennemis au corps à corps grâce à des exécutions sanglantes, ou frappez à distance à l'aide de balles bénies et de puissantes énergies psychiques. Utilisez l'environnement dynamique et destructible à votre avantage en démolissant des piliers ou en jetant des véhicules sur des ennemis qui ne se doutent de rien.
Développeur : Complex Games Éditeur : Frontier Foundry
Sur PC le 5 mai 2022.
PEGI 18
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claudehenrion · 1 year
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 2023 ! Quelle joie de vous retrouver...Dans le fond, le mot ''Jour de l'an'' résume la chose : s'il n'y en avait qu'un, ce serait ce jour-là ! Avec chaque année qui s'en va, on se sent un peu responsable vis-à-vis de soi-même et des autres de faire  un ''retour sur images'' rituel sur l'an fini… ce qui est sensé permettre de se projeter, en émettant quelques fantasmes, rebaptisés ''Vœux'' ou ''Souhaits'' –à réaliser ou pas--, dans l'année qui s'entr'ouvre, et que tout un chacun, en se souvenant de quelques tuiles qui ne s'oublient pas, espère voir meilleure que celle qui s'en va...
Le premier de ces deux exercices n'a pas de nom et n'est pas codifié : c'est ''à votre bonne volonté, M'sieu-Dames...'' et la Presse et les politicards s'en donnent donc à cœur joie pour trier tout ce qui les dérange, en espérant que les électeurs-victimes-contribuables-assujettis-gogos-confinables vont oublier toutes les horreurs dites ou faites au cours des 12 mois précédents. En revanche, le second exercice est plus codifié : c'est ''la cérémonie des vœux'', solennité approximative qui se rattache, en gros, à ce que les anciennes sociétés appelaient ''des rites de passage'' –qui ont malheureusement disparu : du certificat d'études au baccalauréat, de la souris de la première quenotte tombée au service militaire, ou de la Communion au Mariage, ils rythmaient les étapes d'une vie, marquant le glissement d'un ''rôle'' dans un autre... 
Grâce à ces étapes bienvenues, ''le Temps'' avait un sens, et nous n'étions pas ''tout nus'' devant lui. Il ''avait le temps'', alors que, aujourd'hui, nos repères étant égarés par des systèmes ennemis de toute sagesse, les jours coulent, tantôt bien trop lentement, tantôt trop vite, dans un désordre sciemment fabriqué par des maîtres à ne plus penser, sans direction, sans sens, et sans utilité... Le rôle de l'humanité semble évoluer vers une obéissance contrainte à des forces administratives sans cesse occupées à essayer de rattraper leurs mauvaises décisions passées...
On dirait que nous avons perdu l'azimut de la flèche du temps : ''Je n'ai pas le temps'' est une phrase-type de notre époque. Un enfant devant son écran (car les enfants ne jouent plus. C'est un drame !), un adulte actif dans l'exercice de ses fonctions, une mère-au-foyer-au-boulot qui mène 2 vies en parallèle, ou un retraité pas encore trop esquinté... ''n'ont pas le temps'' : le divorce entre le temps de la vie, si riche, et celui (vide) de nos existences (qui le sont aussi, parfois) a entraîné une perte de contact avec toute notion de ''priorité''. En l'absence de tout classement possible puisqu'il n'y a plus aucun système de référence cohérent, tout devient urgent-en-soi, et si j'ose, plus c'est moins urgent, et moins ça peut attendre plus.
Alors... que laissera 2022, comme souvenirs ? Le ''tee-shirt'' kaki (et douteux) de Volodomyr Zelensky (en espérant que ce déguisement horrible ne deviendra pas une mode)... Le retour massif de l'inflation...  Le changement de tête sous la Couronne dite de Saint Edouard (2 kilos d'or, 2868 diamants, 4 rubis, 17 saphirs, 11 émeraudes, et 269 perles, dit-on)... Les visages dévoilés en Iran et la connerie inverse des inconscientes pro-hijab en France... Le record historique (qui ne sera pas facile à battre) des recours au ''49-3''... Macron, ridicule, mis à bout de table par Poutine... Les résultats électoraux des ''Nupes'' (mais Dieu merci, à peine élus par erreur, ils se sont bagarrés. Mais même quelques jours, c'est déjà trop...)... Pour les quelques catholiques qui persistent encore, le motu proprio Traditionis Custodes et l'irruption mortifère du mot ''Synodalité'' –les deux seules choses dont personne n'avait besoin... Et, à titre personnel, l'encombrante présence dans mon garage de 3 jerry-can ex-d'essence (je n'ai jamais eu besoin de ces preuves de l'impéritie et du manque d'intelligence politique de nos élites (?), mais elles vont m'encombrer longtemps, comme les autres scories de toutes leurs absurdités injustifiables...).
Et quoi d'autre, encore ? Pour avoir l'air ''dans le coup'', je vais citer, sans trop y croire, la mort de Pelé et la victoire injuste de 11 argentins sur le seul M'bappé –NDLR : décidément, tout ce qui vient d'Argentine ne nous réussit pas, ces temps derniers ! Et plus sincèrement, la mauvaise nouvelle du départ du bon et si regretté Pape Emérite Benoît XVI, cet ultime rempart connu de la chrétienté contre le progressisme, mort le 31 décembre comme pour nous dire que se  tournait une page de l'Histoire... Sans oublier ce gag triste que le seul fait que l'ONU ait promu la baguette de pain au rang de ''trésor de l'Univers'' aura suffi a détruire un bel équilibre pluri-séculaire : 5000 boulangers risquent de fermer prochainement  (comme certains prix Nobel dits ''de la Paix'' ont été responsables de belles bagarres –on pense à Yasser Arafat, Henry Kissinger, Aun sang Suu Kyi, Barack Obama, l'éthiopien Abiyi Ahmed, voire... l'Union Européenne, ce Prix Nobel-gag attribué en 2012 !-- et d'autres). Décidément, ''l’An 2022... pouvait mieux faire''!
Côté ''bons vœux'''', commençons par l'indigestion annuelle des vœux du président, qu'évite soigneusement une immense majorité de français (1,36 millions de masos, 8,8% de part d'audience, ce coup-ci) : cette purge semble n'avoir d'autre utilité que de faire commencer le Réveillon le plus vite possible ! Dans un raz-de-marée de banalités (car qui peut souhaiter la guerre, ou la maladie ? C'est absurde, ces vœux convenus !), il peut difficilement parler d'autre chose que de paix (NDLR -- Cette année : en pleine guerre !), de santé (Cette année : sans médecins, sans hôpitaux, sans ''soignants''), de bonheur (que les idéologues de son camp s'appliquent à tuer), ou de prospérité (là...  on va être servis, en 2023 : au lieu de ''belote, rebelote et dix de der'', on va ''faire capot'' !). Il a même osé ''Unis, nous vaincrons''... après avoir passé les 6 dernières années à tout faire pour qu'il ne reste rien de la réelle unité nationale qui existait encore à son arrivée, que même Hollande n'avait pas su ravager. Qu'il arrête d'abord de mentir sur notre histoire pour ''justifier'' (sic !) la haine de Tebboune (dont nous reparlerons), qu'il réintègre les pauvres victimes non vaccinées de sa haine à lui, qu'il exprime des regrets sincères pour les périodes de confinement, pour l'augmentation d'un quart de la CSG sur les retraites (à annuler d'urgence) pour Fessenheim... et il redeviendra audible. Mais pas avant, je crains !
Ce caillou dans la chaussure chassé, restent les vœux inter-personnels, forcément plus sincères, mais pas plus crédibles pour autant. En gros, ils tournent autour de 2 idées-phares : une bonne année et une bonne santé. Question ''créativité'', c'est zéro pointé... mais l'idée générale, déjà évoquée plus haut, c'est que, quoi qu'elle apporte, l'année nouvelle ne devrait pas être ''aussi pire'' que celle qui vient de finir (et qu'on trouve, après coup, assez pourrie !). Dernier point : on ne peut pas ne pas parler des ''bonnes résolutions'' qu'on prend pour soi (en sachant qu'on ne fera rien pour qu'elles se réalisent) et pour les autres –en se fichant comme de l'an 40 qu'elles soient suivies ou non des effets soi-disant attendus ! (NDLR : avez-vous remarqué qu'il n'existe ni vœu ni vocable pour ''des mauvaises résolutions'', qui sont pourtant bien plus souvent réalisées ? Ça doit vouloir dire quelque chose, non ?).
Tout bien réfléchi, il semblerait que ce qui compte, dans ces rituels incontournables, ce n'est pas tant que tous ces vœux, souhaits, résolutions, ou promesses-à-ne-pas-tenir se transforment en réalisations... mais c'est que, comme c'est gratuit et que ça ne peut pas faire de mal, on serait idiot de s'en priver. En fonction de quoi je suis heureux de vous souhaiter UNE BONNE ET HEUREUSE ANNEE, POUR VOUS ET POUR CEUX QUI VOUS SONT CHERS... On va en avoir, dans les ''billets'' à venir, des histoires à se raconter, des trucs à se dire, des ''rabias'' à piquer, des fou-rires devant les bobards que nos nuls voudraient nous voir avaler. Ces perspectives sont autant de promesses de gourmandises à venir ! 2023 sera une bonne année...
H-Cl.
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Comment utiliser une musique en sonnerie sur un smartphone Xiaomi ?
Sur un smartphone Xiaomi sous Android 10 et MIUI 12, vous pouvez personnaliser vos sonneries avec quelques manipulations rapides ses sonneries depuis les Paramètres ou l'appli Musique. Passer par le gestionnaire de fichiers est possible mais inutile puisque cet outil bascule sur l'appli Musique. 
Depuis les paramètres
Allez dans les paramètres du smartphone en appuyant l'icône Paramètres (l'engrenage) ou en déroulant  le volet des notifications d'un glissement de doigt du haut de l'écran vers le bas puis en pressant la roue crantée en haut à droite.
Déroulez le menu des Paramètres et appuyez sur Sons & vibrations.
Appuyez ensuite sur la section Sonnerie.
Appuyez sur la section Toutes les sonneries.
Sur l'écran suivant, appuyez sur Choisir une sonnerie locale.
Sur l'écran Sélectionnez une sonnerie, appuyez sur Musique pour accéder aux fichiers musicaux stockés dans la mémoire de votre smartphone.
>>> Sonnerie telephone
Appuyez sur le titre de votre choix pour l'écouter
S'il vous convient, appuyez sur le bouton bleu OK en haut à droite.
Votre musique figure désormais dans une nouvelle rubrique baptisée Mes sonneries, au sein de la section Toutes les sonneries.
En procédant de la même façon, vous pouvez enrichir cette rubrique avec d'autres musiques conservées sur votre téléphone et en changer selon votre humeur.
Depuis l'application Musique
Appuyez sur l'icône Musique pour ouvrir l'application de lecture audio.
D'une pression de doigt, sélectionnez le titre de votre choix pour lancer la lecture et l'afficher en plein écran. sonnerie sms
Pressez les trois points en haut à droite.
Dans le menu contextuel, appuyez sur la ligne Editeur de sonnerie.
Déplacez le curseur du bout du doigt pour sélectionner le passage musical que vous souhaitez conserver.
Appuyez sur le bouton Lire pour vérifier que la sélection convient.
Appuyez sur Définir comme sonnerie et patientez.
sonnerie Xiaomi Redmi Note 11 Pro
Ouvrez les paramètres du téléphone et allez dans la section Sons et vibrations. Le fichier associé à la sonnerie est rebaptisé cut_temp.
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sushis4kalyo · 1 year
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Netflix est en train de nous faire une dinguerie ! 🤬
Edit du 02/02/23 : Netflix aurait rétropédalé ! ... Reste à savoir jusqu'à quand ... ou voir s'ils ne vont pas trouver encore plus fun !
Pour savoir de quoi je parle, voici un article qui résume la situation :
L'origine du drame.
Je comprends que Netflix veuille rattraper la perte d'abonnés mais pas sûre que sanctionner le partage de compte soit une bonne idée ...
Netflix a renouvelé des séries comme Élite qui perdent un peu plus en intérêt à chaque nouvelle saison (On va pas se mentir ...). D'autres séries ont quant à elles été purement et simplement annulées. Tout cela et des productions maisons qui ne nous emballent pas toujours, à un moment, oui, on peut envisager de résilier son abonnement.
Ajoutons à l'équation la présence de plus en plus importante de la concurrence avec leurs propres programmes phares, ça fait effectivement beaucoup de mal ! Si en plus on évoque le contexte économique actuel et la hausse des tarifs de Netflix , on peut comprendre que certains préfèrent squatter/partager les fameux comptes plutôt que de payer un abonnement à 9€/mois le temps de suivre un programme.
Netflix estime que sa récente perte d'abonnés vient du partage de compte et souhaite par conséquent "punir financièrement" ceux qui le prêtent et inciter les autres à se tourner vers son offre comprenant des publicités. D'ailleurs j'ai lu que Netflix avait remboursé des annonceurs car pas encore assez d'abonnés à cette offre. La situation a un peu évolué depuis mais pas sûre que ça fonctionne bien à long terme si certains contenus ne sont pas disponibles avec cette offre.
Je trouve ça vraiment limite de blâmer les abonnés quand on connait les points que j'ai abordé juste avant : La stratégie de Netflix n'était pas bonne. Et quand je lis les dernières news concernant les séries annulées, j'ai l'impression qu'on a mis Joffrey Lannister à la tête de Netflix. Ils se sont fait rattraper par leurs concurrents. C'est tout. C'est la dure loi du marché : Si notre offre ne correspond pas à la demande, elle va voir ailleurs !
Le partage de compte du coup ?
Concernant le partage de compte, il reste autorisé ... mais celui-ci va devenir payant et n'aura rien à voir avec la possibilité d'avoir 1, 2 ou 4 écrans. Je me demande donc : à quoi servira l'offre 4 écrans ,si ce n'est à diviser les foyers, si l'on ne peut pas s'en servir en dehors de chez soi ? Chacun dans une pièce avec son écran ? Les relations familiales chez Netflix, ça doit être quelque chose ! Les gens risquent donc de changer d'offre et passer de 4 à 2 écrans. C'est personnellement ce que j'ai fait et j'envisage de revenir à un seul écran, c'est dire ...
Du coup, faudra justifier de notre situation à Netflix ...et j'aime pas du tout !
Je me demandais aussi comment allaient faire les personnes régulièrement en déplacements longs. (professionnels, étudiants en alternance jonglant entre 2 villes ...). Cela reviendrait à payer car une entreprise juge que nous ne sommes pas assez chez nous. De plus, pour en juger, il est nécessaire de géolocaliser : Il faudra se connecter à notre réseau wifi domestique au moins tous les 31 jours sous peine de blocage du compte ! Ils vont donc nous fliquer avec notre IP et les identifiants de nos appareils. Il faudra se justifier si on change de FAI ... et ce, j'imagine, documents à l'appui.
Au passage, pour les déplacements, il faudra demander un code provisoire (valable 7 jours) pour avoir l'autorisation de regarder Netflix sur son lieu de déplacement ... Cela veut quand même dire qu'on paie le service mais Netflix se réserve le droit de dire "Non, t'étais trop absent ces derniers temps donc t'es privé de Netflix" (par contre tu seras quand même débité j'imagine !). Sérieusement, c'est une boite de streaming ou nos darons ? Et encore les miens ne sont pas si intrusifs !
Si on autorise ça à Netflix, on autorise les autres à jouer avec les mêmes règles !
Si je comprends l'intérêt de la géolocalisation pour raison de sécurité (pour empêcher une connexion depuis l'autre bout du monde), il s'agit ici de géolocaliser les gens pour surveiller une action (le possible partage). Alors oui, on géolocalise la télé connectée à Internet mais normalement vous n'en serez pas loin si Netflix fonctionne ! Donc ça leur permet de vous géolocaliser. Curieuse de savoir ce qu'en pense la CNIL ...
De plus, si on autorise Netflix à faire ça, ça veut dire qu'on l'autorise également à Disney+, à Paramount, à Prime Vidéo ... Bah oui franchement si ça marche, ils auraient tort de se priver ! Toutefois, comme nous sommes nombreux à avoir plusieurs abonnements à diverses plateformes, commencez déjà à vous organiser pour savoir qui demandera les codes temporaire à chacun avant les départs en vacances car ça risque d'être long hehe !
Dans un sens, c'est aussi une invitation au piratage ...
Enfin, avec tout ça, Netflix oublie un dernier concurrent : le piratage. En sanctionnant financièrement le partage de compte, ils prennent le risque de dissuader les amis/la famille des sanctionnés de prendre eux même un abonnement... Même si les sites de téléchargement sont un peu "plus difficiles" à trouver qu'avant, ils existent toujours.
J'espère toutefois que lorsque Netflix se rendra compte de son erreur, cela ne mènera pas à une nouvelle hausse des tarifs punitives ...
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jeux-raconte · 1 year
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9 Hours, 9 Persons, 9 Doors
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Sorti en 2009/2010 sur DS, puis dans une anthologie sur Steam, the Nonary Games. Jeu du studio Spike Chunsoft (fusion incroyable du studio derrière les DBZ Budokai Tenkaichi, Spike, et du studio créateur de la licence Dragon Quest, Pokémon Mystery Dungeon ou encore Danganronpa, Chunsoft ! Quel mariage !!)
J'ai un rapport étrange aux jeux Visual Novel : je n'en ai pas fait beaucoup, mais j'y joue toujours quand je suis en déplaçant, sur une console portable et je m'y plonge corps et âme pendant quelques jours jusqu'à les finir. (Cela dit, ce n'est que la 2e fois. J'ai fait le premier Danganronpa Ur switch il y a un an, et c'est tout. J'ai joué à Katawa Shoujo mais jamais terminé, et j'ai fait Doki Doki littérature club, mais j'ai du mal à le considérer comme un VN).
Du coup, en ces vacances de Noël, équipé de mon Steam Deck fraîchement offert à mon anniversaire, je me suis pris Thé Nonary Games avec pour objectif de terminer au moins le premier jeu de la collection. C'est donc chose faite, et j'avoue que je ne l'ai pas lâché, il m'a bien tenu en haleine.
Synopsis
Même s'il ne brille pas par son originalité, le scénario a le bon goût de nous mettre dans le coeur de l'action immédiatement : on a été kidnappé, on se réveille dans une drôle de cabine, l'eau monte et il faut sortir. Au fur et à mesure se déroule une histoire de jeu de vie et de mort, des règles à suivre et à respecter pour espérer s'en sortir vivant.
Avec nous, il y a 8 autres passagers (9 Persons, vous suivez ?), et tout le monde a un bracelet au poignet avec un chiffre unique de 1 à 9. Il faudra passer des portes sur lesquelles il y a des gros chiffres (9 Doors, vous ne dormez pas ??) en respectant des règles spécifiques pour constituer des groupes de personnes...
Gameplay
Le jeu alterne entre les phases de Visual Novel à proprement parler, c'est à dire du texte à lire, des dialogues souvent ; et des phases "d'escape game", même si le concept était moins populaire à la sortie du jeu. Durant ces phases, il faudra fouiller dans la plus lure tradition du point & click, trouver des objets et résoudre des puzzles pour sortir et progresser dans l'histoire.
Le jeu nous offre des choix réguliers et on voit sur un arbre schématisé que l'on progresse sur telle ou telle branche, vers une fin différente du jeu.
Les énigmes sont variées et plutôt agréables, je me suis rarement retrouvé bloqué et quand c'était le cas, c'était plutôt parce qu'il me manquait des objets à trouver. De plus, le système d'aide du jeu (du moins dans son portage Steam, je ne peux rien garantir pour le jeu original) est agréable, intra diégétique sans pour autant être intrusif : quand on échoue plusieurs fois sur un puzzle, les autres personnages présente essaient de nous aider.
Une fois qu'on a enchaîné les salles, les dialogues, et que le mystère s'épaissit, on arrive à la fin du jeu. Du moins à une des fins. Et là que le jeu devient assez incroyable. On a envie d'en savoir plus, on est frustré, et on se demande si on va devoir tout se refaire pour essayer d'en savoir plus... Eh bien non ! Le jeu brille par son système d'arbre de choix : pas besoin de tout refaire, on peut essayer de changer quelques choix cruciaux et voir ce qui se passe. Quand ce sont de gros embranchements, alors on se retrouve avec de nouvelles salles, de nouvelles escape et de nouveaux dialogues. On en apprend encore plus, et on veut savoir le fin mot ! Et on tombe encore sur une fin peu satisfaisante. À ce stade, je suis allé chercher des guides sans spoil, afin de faire toutes les fins du jeu, mais je pense que l'arbre est suffisamment bien pensé pour y arriver sans aide extérieure.
Je glisse un passage sur les contrôlés, l'interface, etc... J'ai fait tout le jeu sur Steam Deck. Au début jouant uniquement avec le stick et le bouton A, je me suis vite mis à utiliser le tactile et les gâchettes pour passer d'un écran à l'autre. Plutôt agréable, mais de temps en temps un poil rigide. Cela dit, on est loin des déplacements tout affreux de Danganronpa, le jeu est très bien pensé et compatible comme il faut avec le Deck.
Scénario
L'histoire est intéressante, et moins tirée par lez cheveux que celle de Danganronpa ! Que ce soit clair : j'ai adoré Danganronpa, même si je trouvais que le jeu traînait en longueur au bout d'un moment. De plus, les personnages étaient quand même très très archétypaux, à la limite du tolérable parfois... Et son scénario même si plein de rebondissements, était quand même très... fantasque.
Ici, même si le jeu n'est pas avare en plot twist et compagnie, tout reste dans une certaine mesure cohérent, et j'ai souvent eu l'impression de lire un thriller autant que de jouer à un jeu. Ce qui est un compliment, du moins dans la façon dont je l'ai ressenti. D'ailleurs, même si en fin de jeu, j'ai pu être de temps en temps irrité par le temps que prenaient les choses pour avancer, je n'ai pas été déçu par le dénouement final, bien au contraire ! Tant et si bien que j'envisage de faire à moyen terme le jeu suivant de la série, même si le HoLongToBeat de 30h m'effraie...
Graphismes et visuels
Disclaimer : je n'ai fait que Danganronpa comme VN, donc il s'agira de mon point de comparaison principal. (Est-ce que les Ace Attorney comptent comme des VN ? Dans ce cas, j'ai aussi fait le premier).
J'ai trouvé le jeu très joli et très agréable. Les dialogues comme l'ensemble du jeu, tout est en 2D comme le veut le genre. C'est plutôt beau, les chara designs peuvent sembler assez stereotypés dans un premier temps, mais on se rend vite compte que l'historie n'est pas aussi simple.
Les décors sont variés au début mais assez redondants au bout d'un moment, mais ce n'est pas très grave.
Son et musiques
Les doublages anglais sont très sympas. Mais j'ai joué la majorité du temps sans le son, n'étant pas à la maison. Je ne peux donc pas trop me prononcer sur ces points malheureusement.
Bilan
J'ai passé un très bon moment en jouant à ce jeu. La durée est raisonnable, plus long que les petits jeux indés de 2 ou 3 heures, mais globalement autour de 10h, l'idéal pour les vacances.
Les phases énigme ont été très satisfaisantes, et le scénario m'a tenu en haleine jusqu'au bout.
Si je devais lui donner une note, je dirai autour d'un bon 8,5/10 ! Les points à gagner supplémentaires sont au niveau de l'interface, ou des musiques, même si je les ai peu entendues, elles font le travail sans m'avoir marqué (et pourtant qu'est-ce que j'aime les bonnes OST !)
J'ai donc déjà commencé à le recommander autour de moi, et je vous le recommande aussi !
28/12/2022
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Le format idéal ?
Hier, j'ai lu un article sur le photographe Bernard Descamps, cofondateur de l'agence Vu, enseignant, maître de stage... Il y est question du passage progressif puis définitif de l'artiste, du rectangle au carré. Pour lui, c'est une façon d'aller à l'essentiel en enlevant le superflu. D'après l'auteur : " Toutes les images que l'on voit sont rectangles : cinéma, peinture, écran d'ordinateur, pare-brise des voitures... Le carré lui contraint le champ de vision, il oblige à traduire l'espace dans ses limites... On doit prélever un morceau de l'espace pour préserver le hors champ... Cela incite le photographe ensuite le spectateur, à regarder autrement, à s'attarder un peu plus." L'auteur de l'article questionne l'artiste, il pense que ce format permet de s'extraire de la narration pour atteindre la contemplation pure. Depuis longtemps, ce format m'interpelle, me questionne. Je me suis mis à le tester au Polaroïd, au 6X6, et même au smartphone. En tant que graphiste l'espace de travail, le cadre en photographie a toujours été ma préoccupation première. Bien avant l'exposition ou la mise au point, remplir l'espace, équilibrer le cadre ou le déséquilibrer est mon premier réflexe lorsque je photographie ou que je dessine. Et puis le carré est aussi un rectangle... Je pense que le carré et moi allons faire un bout de chemin ensemble et nous verrons ce qui en résultera...
Saint-Valery-sur-Somme • Octobre 2022
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mijureunion · 2 years
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L'histoire ne commence pas sur place, sinon ce serait trop facile...
7h15 : depart de la maison. Il commence à pleuvoir, mais c'est léger et ça rafraîchit l'air. On se met en route. Je vérifie l'heure du train pendant le trajet, déjà 20 min de retard d'annoncées. Mais ce n'est que le début, et ce que je lis sur l'appli de la SNCF me fait froid dans le dos...
7h30 : on arrive à la gare de Douai. La pluie a redoublé, on est trempés entre le parking et le hall. Et là, ce que j'avais cru lire se confirme :
Panne électrique en gare de Lille. Aucun train entrant ou sortant jusqu'à nouvel ordre.
Même si on s'y est pris bien à l'avance, c'est quand même un gros coup de stress. Le train Douai - Lille est annoncé avec une heure de retard, s'il vient seulement...
Mais on ne baisse pas les bras, celui de 6h44 qui a une heure de retard vient d'arriver. On s'embarque pour Lille.
8h~~ : arrivée en gare de Lille. Là, c'est un peu plus le drame. Sur le double écran des trains au départ, 2 trains chacun de 6h du matin avec 2h de retard... On prend son mal en patience, on continue de sourire et on monte dans le train avec 30/40 minutes de retard, le traffic revenant petit à petit. Heureusement qu'on a prévu des heures pour amortir les divers retards... Ce qui nous amène à
11h : Paris gare du Nord. Il pleut toujours, les valises sont lourdes, les cernes aussi. Haut les coeurs, on s'engage dans la bouche du RER D pour aller jusque Antony, puis de là, on aura une navette jusque l'aéroport. Eh oui parce que, premier vol long courrier oblige, une erreur de débutant a été faite : départ du vol depuis Orly et pas CDG ! Orly, c'est une purge pour y accéder, plus jamais ça. Le RER B est BLINDÉ, on en laisse passer un, mais comme disait Faf la rage, pas le choix faut y aller (https://youtu.be/_AiNN4mOflc). On pousse pour monter, on s'entasse contre la porte qui se ferme, j'empile ma valise sur celle d'une dame à côté sinon on ne rentre pas... Il fait chaud, ça pue (bon en fait pas trop pour une fois)... Mais on arrive jusque l'aéroport !
~13h : on arrive à Orly ! Moi qui n'ai pris l'avion qu'à Montpellier ou Lesquin, un autre niveau de cauchemar commence seulement. Des files à rallonge, des gens et des écrans partout, aucune idée de l'endroit où aller, faut poser la valise, mais avant faut l'étiquetter. Ensuite c'est trop tôt pour l'embarquement, pique-nique par terre dans un coin du hall, un café chez Paul pour faire passer le temps... Et enfin on y va, on vide la valise pour la douane, on passe, et on se détend un peu (pour la première fois de la journée) à l'espace duty free (enfin je me détends affalé dans un fauteuil pendant que Camille fait les magasins).
Vous pensez qu'à ce stade, je me suis détendu. Qu'il n'y avait qu'à monter dans l'avion, regarder un navet sur l'écran du fauteuil et pioncer un peu et hop, on est arrivés. Eh bien non.
Voyez vous, ma carte d'identité est périmée. Et elle a été faite une année qui ne lui permet pas d'être valable 5 ans de plus. Et cerise sur le gâteau, Air France n'accepte pas les permis de conduire comme pièce d'identité. Donc depuis la veille au soir, on était pétris de stress, de peur d'être refoulés à l'aéroport au dernier moment à cause de ça. Je reprends la chronologie :
16h : on se présente au dernier check avant l'embarquement. Jusque là, ma carte d'identité est passée au moment de déposer les bagages et au moment de passer le sas de la porte d'embarquement. Mais là, c'est la police qui gère ce dernier passage. Ventre serré au maximum, le voyage se joue là. Deux jours à stresser d'avoir gâché le prix du billet d'avion, ou de décevoir Camille qui n'a qu'une hâte, c'est d'y aller... Bon eh bien c'est passé. Peu de chances d'être coincé au retour, je suis soulagé, et j'écris la fin de ce billet en terrasse au soleil à la Réunion !!
Prochain épisode : Y-a-t-il un pilote dans l'avion ? (Oui)
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mokosempai · 2 years
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Retro Gaming: Doom #1
Avant-Propos
Doom est un First Person Shooter ou FPS créé par id Software. Le premier est sorti en 1993 et le suivant en 1994.
J'ai déjà traité d'un jeu d'id Software dans un article précédent et à ce moment je savais déjà que je voulais écrire aussi sur Doom. La lecture du livre de David Kushner, Masters of Doom y est évidemment pour quelque chose. Le sujet est un vaste et il y a de la matière pour plusieurs article. Voici donc le premier d'entre-eux, consacré à deux premier jeux de la séries.
Présentation
Je ne peux pas commencer cette article sans parler de Wolfenstein 3D. Sorti en 1992, il est le précurseur de Doom, non seulement dans le style, mais aussi vis à vis du moteur de jeu. C'est en perfectionnant ce moteur que John Carmack, l'un des pillier d'id Software, est arriver à faire de Doom le jeu qu'on connait. Wolfstein 3D est donc aussi un FPS, vous y incarnez un espion américain qui doit s'échapper du Chateau de Wolfstein en tuant des nazis sur son passage. Ce jeu a été un succès, malgré son extrême violence et le faite qu'il affiche des swastikas et autres symboles du même style à l'écran.
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On peut déjà voir les prémices de Doom dans Wolfenstein 3D (Source Steam)
Il y a quelques jeux qui m'ont marqué à très fort, comme Life is Strange, la série des Mass Effect ou bien Diablo. Doom est l'un d'eux.
J'avais 15 ans lorsque que j'ai joué la première fois à un Doom, c'était Doom II. C'était l'été 1997, donc prêt de 3 ans après la sortie de celui-ci. J'étais chez un ami, Cet ami devait aller aider à préparer le repas et il m'a proposer, pour patienter, de jouer à Doom II.
C’était mon premier FPS. Je me suis retrouvé seul devant cette écran, un joystick à la main (oui, pas une souris et clavier) et j'ai joué. C'était super, j'étais comme propulsé dans un univers virtuel en 3D où j'avais l'impression d'être libre. Tout y étais possible du moins c'est ce dont le jeu me donnait l'impression. J'ai adoré y joué, passer de long moment à explorer la map, chercher dans les moindre recoins du jeux des objets ou des bonus, tout éliminant les monstres sur mon passage. Tout le temps restant que j'ai passé chez lui, on l'a passé à jouer à Doom. De retour chez moi, j'avais mon vieux 4.86 sur lequel j'ai assez vite installé Doom. Je n'avais que l'épisode "Knee-Deep in the Dead" le premier épisode du shareware, mais je l'ai fait, fait et refait: je le connaissais par cœur. J'ai depuis acheté la version complète et terminer chacun des épisodes de celle-ci.
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Moi jouant au premier niveau de Doom: E1M1
J'ai aussi beaucoup joué à Duke Nukem 3D (un autre FPS sorti lui en 1996), j'ai toujours eu une préférence pour Doom. Les deux jeux sont assez similaires. Vous devez allez d'un point A à un point B en tuant des ennemis sur votre chemin. Le contenu de Duke Nukem 3D est néanmoins satyrique et parodique ce qui en générale ne me déplaît pas, mais il a aussi toute une dimension vulgaire et beauf' qui, même à l'époque où je ne saisissais pas tout, me semblait grossière et inappropriée. Et je pense que je n'assumait pas tout à fait ça.
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Un alien sur des toilettes, un des nombreux exemples de l'image beauf/vulgaire de Duke Nukem.
J'aime le style graphique de Doom, surtout le coté monde en 3D avec les monstres, les objets et les éléments de décors en 2D ((appeler aussi sprites). Même si à l'époque c'était pour des questions de rendu graphique et non de style, j'aime toujours ça . Je ne sais pas pourquoi, c'est sans doute une madeleine de Proust ou quelque chose du genre.
Bien qu'il n'y en ait pas des masses, je suis toujours intrigué quand un jeu utilise ce style. Je l'ai déjà dit dans un post précédent mais, je suis vraiment curieux à propos de Boltgun qui doit sortir l'année prochaine. Ce jeu sera dans le style de Doom et dans l'univers de Warhammer 40K que demandé de plus.
Donc pour moi les deux premiers Doom, c'est une histoire d'amour qui a commencé tôt.
Lore?
Je suis quelqu'un de curieux à propos du lore du jeu et j'adore cherché tout ce que je peux trouvé sur l'histoire d'un jeu et de son univers. Il y a des jeux qui te serve ça sur un plateau d'argent comme Mass Effect et il y a des jeux où il faut vraiment gratter loin. C'est le cas de Doom. J'ai donc fait des recherches sur l'histoire du jeu. Mais je n'ai malheureusement pas trouvé grand chose. En effet à l'époque John Carmack et son acolyte John Romero (aussi fondateur d'id Software) n'était pas intéressé par l'histoire. Carmack voulait travailler sur le moteur du jeu et Romero sur les niveaux proprement dit, mais le développement du lore lui-même ne les intéressait pas. Tom Hall, un autre des fondateurs du studio, avait travaillé sur l'histoire de Commander Keen et Wolfenstein 3D, naturellement il s'attaqua à celle de Doom. Il avait commencé un document nommer Doom Bible où il a détaillait l'histoire et des éléments de Lore. Ce document est disponible en téléchargement, si vous êtes intéressé, je l'ai mis en lien à la fin de cette article. John Carmack pensait que Doom pouvait se passer d'une histoire élaborer pour être réduite au minimum. Cela donne lieu à des frictions entre Hall et Carmack, puis avec tout l'équipe qui était plus ou moins de l'avis de John Carmack. Cet avis divergeant sur la question du lore et le faite que Tom Hall passait que Doom était trop violent (déjà dans Wolfenstein ça avait atteint un niveau critique pour lui) fît qu'il quitta id Software pendant le développement de Doom.
Ce qui est un peu ironique, c'est que Tom Hall ira ensuite chez 3D Realms, et participa donc au développement de Duke Nukem.
Contrairement à Wolfstein 3D où le héros à un nom: B. J. Blazkowicz, dans Doom le personnage que vous incarnez n'a pas réellement de nom et est est surnommé le Doomguy. Cela montre encore le peu d'intérêt qu'il y avait pour l'histoire. A l'époque si vous vouliez de l'histoire, elle ne se trouvait pas toujours entièrement dans le jeu, mais dans le manuel. Le manuel d'un jeu faisait parti de celui-ci, contenant une partie de l'histoire, mais aussi les commandes et ce qu'il y avait à savoir sur le gameplay (cette partie étant généralement remplie par le tutorial de nos jour). J'adorais lire le manuel, cette partie me manque un peu je dois avouer.
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Un exemple de page du manuel de Doom
Dans ce manuel, on apprends qu'on est un space marine, il y a 3 ans vous avez attaqué un supérieur qui vous a ordonné de tirer sur des civils. Vous avez donc été transféré sur Mars à dans les bâtiments de L'UAC (Union Aerospace Corporation). Cette compagnie conduit des expériences secrètes. Une de ces expériences consiste a tenté le voyage interdimensionnelle. Les expériences ont mal-tourné et quelque chose de maléfiques est sorti du portail qu'ils s'ont ouvert tuant tout le monde  et faisant de vous le dernières espoir de la station.
Il y a aussi des textes à la fin de chaque épisodes. Il n'apporte pas grand choses à l'histoire.
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Exemple de texte que l'on peut trouver dans Doom
Il y a une phrase à la fin du dernier épisode: "Someone was gonna pay for what happened to Daisy, your pet rabbit"  nous apprend tout de même que le Doomguy avait un lapin nommé Daisy et qu'elle a été tuée.
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On voit d'ailleurs la tête de ce lapin dans la main du Doomguy dans l'écran de fin du dernier épisodes de Doom.
Pour Doom II l'histoire est assez similaire: vous revenez sur terre après votre victoire sur Mars et vous ne mettez pas beaucoup de temps à vous rendre compte que les démons ont envahit la terre. Si vous voulez les détails, j'ai mis un lien pour télécharger les manuels des deux premier Doom en PDF en fin d'article.
Pour ces deux jeux, c'est tout ce que vous trouverez au niveau du lore. Rien de plus. Dans le jeu lui même la seule chose qui vous relie à l'histoire c'est le logo de l'UAC que vous pouvez trouver ça été là dans les deux  jeux.
Ce manque d'histoire n'est pas pour moi un défaut, je ne pense pas qu'il y ait un manque dans le jeu. C'est juste que j'aime vraiment fouiller pour trouver lees morceaux de lore et que de ce coté là j'ai été un peu déçu. Il faut savoir que lorsque j'écris ces lignes je n'ai pas encore jouer à Doom 3 et qu'il y a un dans ce jeu, me semble t'il plus de lore.
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Une des fameuses portes UAC
Pourquoi j'aime ce jeu
Déjà, la musique. Difficile pour moi de parler de Doom sans parler de la musique de ce jeu. Bobby Prince avait déjà travailler avec le studio sur Commander Keen et Wolfenstein 3D, mais pour moi c'est dans Doom qu'il a livré le meilleur de lui même. Je suis vraiment fan de la musique de ces jeux et je les écoute régulièrement quand j'ai besoin de me concentrer sur mon travail. Ce qui est amusant, c'est que Bobby Prince a aussi fait les musiques de Duke Nukem 3D, ce qui rajoute encore à la similitude des deux jeux. La musique rythme énormément le jeu, c'est en partie elle qui fait des deux premiers Doom des jeux si nerveux.
A l’époque de mon 4.86, je n'avais pas de carte son, j'avais un PC Buzzer une sorte de haut parleur relié à la carte mère qui faisait un bruit horrible. Avec ça pas question de musique, autant vous dire que je sentais bien qu'il me manquait quelque chose. En plus les effets sonores était horrible. Ce n'est que lorsque j'ai eu l'occasion d'installer Doom sur le PC de mon père (un Pentium 166 mégahertz) que j'ai put pleinement profiter du son du jeu et de ses sons.
Les décors de Doom ont quelque chose de fascinant, le faite d'être dans un univers de science-fiction avec des démons me plaît énormément. Je prends toujours autant de plaisir à exploré les niveaux de Doom et Doom II. D'ailleurs adolescent, malgré que d'autre "Doom-Like" tel que Half-Life était sorti, je revenais tout de même assez régulièrement vers Doom. Petite note amusante: Lors du développement de Doom II, comme John Romero avait moins de temps pour créer des niveaux, id Software a engagé d'autre gens dont un certain American Mc Gee (connu par la suite pour son jeu American Mc Gee Alice, un détournement du conte de Lewis Caroll)
Donc pour moi Doom a été plus que marquant. Même si je l'ai découvert un peu plus tard que sa sortie, il a tout de même eu un impact très fort sur ma vision des jeux vidéos. Il y a quelques années, j'ai fait une game jam. J'ai voulu faire un shooter nerveux avec de la Drum and Bass comme musique (c'était littéralement la description du jeu). Dans ce jeu de jam, j'ai mis un petit clin d'oeil à Doom, l'état santé du héros est affiché dans le bas de l'écran sous la forme de la tête du héros de plus en plus blessée au fur et à mesure qu'il perd des points de vie.
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Le nom du jeu est Nightmare on Cube street, une référence à un film d'horreur bien connu.
Conclusion
Bien que Doom et Wolfenstein 3D on définit ce qu'étais un FPS, de nos jours ce genre de jeu est rarement sépar" en niveau avec un écran de score à la fin de ceux-ci. Il y évidemment des exceptions (comme Doom 2016), mais de manière générale, même si il reste clairement une notion de "stage", celle-ci est moins marquée que dans Doom ou même Duke Nukem.
Évidemment, je reconnais que ces jeux ont fort vieillit, je n'oserai pas dire le contraire. Maintenant si on fait un jeu dans ce style c'est pour ce donné un coté retro. Mais qu'on le veuille ou non, Doom a marqué à jamais la culture vidéoludique. Et avec leurs jeux, id Software ont défini la grammaire de ce qu'était un FPS à tel point qu'à l'époque on appelait pas ça des FPS mais des Doom-like. Alors évidemment la grammaire ça évolue, mais même à travers les évolutions, on peut voir la trace que Doom à laisser. Par fois ce n'est même pas le coté FPS qui est une inspiration, regarder Jupiter Hell. C'est un rogue-like (qui se joue au clavier). Vous incarner un space marine qui se retrouve dans sur sa base entouré de zombie et de créature démoniaque. Est-ce que ça ne vous dit pas quelque chose? Même le style de musique rappelle le jeu de id Software. (Correction après que @gamedevlunch m'est rappelé qu'est faite Jupiter Hell était le successeur spirituel de DoomRL qui était entre develloppé par Kornel Kisielewicz, le créateur de Jupiter Hell)
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Un rogue-like à l'ancienne avec une atmosphère à la Doom.
Tout ça pour dire, qu'on peut aimé ou ne pas aimé Doom, mais une chose est certaine, il a eu un impact très net sur le game design de beaucoup de jeu du genre, genre qu'il a défini.
Sources
Masters of Doom par David Kushner
Wikipédia - Tom Hall
Doom manual
Doom II - manual
Doom Bible
Doom-Wiki
Jeux cités
American Mc Gee Alice
Boltgun
Commander Keen
Doom
Doom II
Doom 3
Doom 2016
Duke Nukem 3D
Half-Life
Jupiter Hell
Wolfenstein
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