Tumgik
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Le mépris
Etre la réflexion même de ce que l'on projette sur l'autre. Réaliser que les regards haineux, les discours insultants, le mépris le plus total et les critiques, remarques et jugements que tu portes sur un individu en disent plus long sur toi que sur cette personne. Alors hais moi, Insulte moi, Méprise moi, Critique moi, Juge moi, Affiche cet air dégoûté plein de reproches dans ton langage non verbal. Vomis ce flot de paroles qui te brûle les lèvres et critique - ou critiquez - tous en coeur. Tu ne sembles pas être le genre de personne à se poser les bonnes questions. Pour commencer : la seule personne que tu devrais réellement remettre en question, c'est toi. Je ne sais pas comment tu parviens à dormir paisiblement la nuit - si tel est le cas - ni comment tu parviens à te regarder dans le miroir en essayant de te convaincre que tu es quelqu'un de bien, de juste. Ce que tu dis des autres en dit long sur toi. Si les seuls compliments qui sortent de ta bouche sont hypocrites ou intéressés, qu'ils te servent à obtenir quelque chose, qu'il s'agit de manipulation : je te le redis une dernière fois ; remets-toi en question. Si mon corps te déplais, mon style vestimentaire également, Que tu ne comprends pas mes choix, me pousse moi-même à essayer de les remettre eux, en question, Si tu es autant obsédé par ce qu'il advient de mes cheveux, Ta vie ne doit pas être très intéressante. Donc si ta vie est aussi pathétique et ta personnalité aussi pauvre que ce que tu me prouves en t'exprimant - avec tes gestes ou bien avec tes mots - j'espère que tu finiras par voir réellement qui tu es. Mes mots ne te toucheront pas, ils ne t'atteindront jamais en ce sens. Alors vas-y, continue d'attaquer en croyant te défendre. Moi je sais qui je suis. Je connais et accepte mes tords. Je travaille dessus. J'évolue constamment et j'aime de plus en plus celle que je suis. Tes mots n'y changeront rien. Tes regards non plus. La faiblesse que tu éprouves et démontres ne concerne que toi. Ta haine et ta méchanceté gratuite vont de paire et complètent à merveille ce tableau déplorable. Moi j'ai choisi de me concentrer sur la beauté du monde, des gens, des choses. Je complimente sincèrement et sans chercher à obtenir quoi que ce soit en échange. Je vibre l'amour et malgré la peur que j'ai eu toute ma vie d'être enfouie dans l'ombre et de baigner dans l'obscurité, je me prouve jour après jour que je suis imprégnée de joie, de beauté et de lumière. Tu n'es pas d'accord et tu ne le vois pas ? Ce n'est pas mon problème. Aux esprits fermés, les yeux ne voient pas grand chose. Et à ceux qui sont aveugles à la vérité et à la nature propre des choses, la vie est bien fade et la douleur bien forte. Je te souhaite de soigner et de guérir tes blessures, de savoir ce que ça fait.
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Ludvig Munthe (Norwegian-German, 1841-1896)
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by Artem Demura
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Old Mill by Klaudia Jankowska
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Briser les traditions.
Ce n'est pas nécessairement de ta faute. C'est générationnel. C'est si habituel. Il ne faudrait pas que leur parole, ma parole, notre parole vous touche en mal. Il suffit que l'on s'indigne de la façon dont vous nous parlez ou traitez pour que vous vous sentiez agressés. Vous le ressentez : nous le subissons et le vivons. Depuis toujours. Attention, je ne dis pas que ta vie a été facile. Que la condition d'homme ne t'as pas été dure également parfois, ou qu'elle ne l'est pas aujourd'hui. Le problème, vois-tu, c'est que dès qu'on parle de nous, de notre volonté d'être à égalité avec vous ou de ce que les hommes, des hommes, nous ont fait endurer, vous ramenez toujours tout à vous. Vous perpétuez la malédiction que vous nous infligez depuis la nuit des temps. Si une femme parle ou agit, elle sera moquée, humiliée, rabaissée, dévalorisée, agressée, violée ou tuée. Peut-être pas tout à la fois, certes. Mais c'est une réalité. Nous ne sommes vos égaux en rien à vos yeux et c'est vrai. Mais c'est pour ça que le féminisme existe. Il n'aurait pas lieu d'être si vous nous aviez traitées autrement. Alors ce n'est certes pas ta faute à toi seul, peut-être même que tu luttes aussi pour que nous soyons écoutées, respectées, obtenions justice, ayons les mêmes droits que vous, et je passe le reste. Si tu fais tout ça et que tu es toi-même quelqu'un de bien, je ne te reproche rien. Personne n'est parfait. Ni les femmes, ni les hommes. Ni toi, ni moi. Mais ce n'est pas une raison pour trainer dans la boue ceux que nous ne jugeons pas assez biens, ou inférieurs. Je parle des femmes, mais tant de causes existent. La cause LGBT, les personnes handicapées, racisées, et tant d'autres groupes d'individus sont importants, comptent, mais ne sont pas à égalité avec d'autres catégories. Les hétérosexuels, les personnes cisgenres, binaires, ceux qui ne présentent aucun handicap, les blancs... J'ai toujours eu envie de parler au nom de tous les opprimés, de tous ceux qui vivent l'injustice depuis leur naissance, pour des raisons qu'ils n'ont pas choisies. Je vais même te dire : j'ai très longtemps pensé que j'aurai préféré être un homme, si j'avais eu le choix. Mais je ne changerai ce que j'ai pour rien au monde. Je suis fière d'être une femme. Je suis fière de coucher mes pensées sur le papier ou dans la toile. Je suis fière de pouvoir prendre la parole pour défendre cette cause. L'injustice n'a pas lieu d'être. Celui qui fait contribue à faire embraser la société et l'autre qui le regarde faire sans rien dire, ce sont eux nos ennemis. Que tu agisses contre nous ou ne fasse rien, c'est presque pareil. Sa place, on se la choisit.
"Si nous sommes sans colère quand nous voyons les autres bafoués, exploités, humiliés, il est clair que nous ne les aimons pas." Abbé Pierre
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~ Augusto Cury
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