13 avril 1695 : mort du fabuliste et poète Jean de La Fontaine ➽ http://bit.ly/Jean-La-Fontaine L’inimitable fabuliste ne se fit remarquer, jusqu’à l’âge de 19 ans, que par une extrême insouciance. Son éducation, d’abord confiée d’abord à de simples maîtres de village, ne lui inspira que le plus grand mépris pour les pédants, et ne fit pas soupçonner son génie
Le soleil plonge dans l’océan bleuté pour s’éclipser car il a besoin de la nuit pour se ressourcer, se régénérer…
Ses rayons intenses et lumineux ne peuvent constamment briller de mille feux,
Alors il éprouve ce besoin vital d’échapper aux cieux,
Pour rejoindre sa bien-aimée la Nuit qui se languissait de Lui toute la journée en mourant d’envie de l’embrasser…
Mais les voici ensemble maintenant,
Tels deux éternels amants,
À s’aimer intensément avec passion,
Tout en oubliant chaque heure avec bonheur ou plus que de raison…
Puisque demain Soleil quittera sa Belle au petit jour pour accomplir son travail de lumière mais n’aura d’yeux que pour elle cette nuit en lui faisant l’amour…
Et ainsi va la vie entre ces deux amoureux transis s’aimant à l’infini…
[...] dussent les éléments faire foi de ma vertue, dussé-je être déesse / sombrer dans l'engouffrement des flots céruléens / braver l'igné à la danse endiablée; la fatalité ne cesse / de disperser nos cendres à ce même vent léthéen.
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Ho Ho Off To The Sabboth, 1926 - William Mortensen.
Wind Fire; Thérèse Duncan on the Acropolis, 1921 - Edward Steichen.
Season of the Witch; The Bubble, 1909 - Anne Brigman.
Ecrivain algérien, il alerte depuis des années sur les manipulations religieuses et s'étonne de l'absence de réaction des Européens face à la "conquête Islamique". Inquiet pour notre civilisation, nos moralisateurs y verront certainement un apostat raciste.
Marcher vers le bord, m'asseoir les jambes dans le vide. Je marche lentement, sous un ciel diaphane, n'entends plus le bruit de mes pas, on dirait une fin de continent. Seul, absolument seul. Pas un arbre, juste un sol, une fin, et l'abîme. La mer en bas ? Non, un grand vide blanc. Des oiseaux surgissent, immenses, préhistoriques. Le bec long, les ailes anguleuses. J'ai un peu peur. Je ne sais pas ce que je dois faire. Je reste là. Pétrifié, subjugué. Je cherche quelque chose, je sais que je cherche, mais je ne sais même pas quoi. Je cherche ce que je cherche. Je crois qu'il y a quelque chose dans ce grand espace saturé de lumière, mais je n'en sais rien.
23 avril 1918 : mort du folkloriste, peintre et écrivain Paul Sébillot ➽ http://bit.ly/Paul-Sebillot Fondateur de la « Société des traditions populaires » et de la « Revue des traditions populaires », il était, de son vivant déjà, considéré comme le premier folkloriste de France, et son oeuvre est empreinte d’une clarté, d’une simplicité, d’une érudition élégamment dissimulée malgré la précision consciencieuse du détail
Layana était en train d’observer le petit dragon aux larges écailles vertes bleutées avec beaucoup de curiosité lorsque celui-ci sembla vouloir lui dire quelque-chose…
Quelque-chose d’important où serait-ce plutôt l’œuvre de son imagination fertile qui lui jouait encore des tours ? Quoi qu’il en soit elle le saurait bien assez tôt…
Pour l’heure, totalement hypnotisée par cet être des plus étrange et fascinant, elle continuait à l’examiner sur toutes les coutures sans éprouver la moindre peur…
D’ailleurs, elle finit même par oser tendre sa main pour lui caresser le dessus de la tête tout en espérant qu’à cet approche, il ne tenterait pas de s’enfuir.
Mais non, il ne détala pas et sembla même apprécier ce contact inopiné qu’il n’avait sans nul doute encore jamais connu de sa vie…
Layana se félicita d’avoir osé ce petit geste qui pourrait peut-être créer plus tard un lien de confiance entre elle et lui…
Mais quel étrange hasard tout de même de s’être retrouvée nez à nez face à cet animal et plus particulièrement aujourd’hui, un certain Vendredi 13 dans cette immense forêt de pins odorants. Une forêt qu’elle appréciait tant, très éloignée de la ville tumultueuse où elle habitait un petit appartement qu’elle n’hésitait jamais à la moindre occasion à s’en échapper pour venir ici, seule, se ressourcer, se vider la tête…
Car oui, elle adorait plus que tout s’aventurer ici, sac à dos sur le dos, explorant alors infatigablement toute cette magnifique et luxuriante nature qui l’entourait.
Et comme le hasard fait toujours bien les choses, elle était même tombée sur cet étrange animal, ce petit dragon aux écailles toutes vertes bleutées…
Il fallait croire que la chance tournait enfin en sa faveur !
Et dire qu’elle avait déjà imaginé ce genre de rencontre insolite mais uniquement dans ses rêves d’enfant, pas dans la réalité et encore moins aujourd’hui, à l’âge qu’elle avait…
Et là, tout devenait soudainement bien réel…
De quoi halluciner ! Mais pour combien de temps le rêve durerait ? Enfin, s’il s’agissait bien d’un rêve et non d’un cauchemar…
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Lorsque tes journées sont aussi noires que tes nuits,
Lorsque tes cauchemars ne font qu'uns avec ta vie,
Lorsque l'insomnie et la fatigue se mêlent l'une à l'autre,
Faut-il se contenter d'errer seul dans l'ignorance ?
Il suffit que tu éprouves ces sentiments pour un Autre,
Il suffit que l'Autre ne te respecte tout simplement pas,
Il suffit que tu réfléchisses suffisamment pour comprendre,
Et c'est ainsi que meurent ceux que tu t'étonnais de voir.
Si ma plume est inconstante et que mon récit parte en vrille,
Si mon corps me lâche, que mon esprit vacille,
S'il faut braver ce chaos pour que se meure ma vie présente,
Alors peut-être bien que l'Univers crée cet alignement
Capable de me poser les bonnes questions une énième fois
Afin de comprendre ce que je veux vraiment et ce dont j'ai besoin.
Pour que dès ce soir à présent mais également pour demain
Je me fasse violence et comprenne que ce dont j'ai besoin est là
Que cette personne que j'aime plus que tout
Et qui ferait tout pour moi
Sera à jamais dans ma vie, même si parfois elle ne me contente pas
Et je remercie mes guides de me répondre parfois
Pour me rappeler et imprégner que cet autre que je veux
C'est moi.
Quand on a vécu toute sa vie à côté d'une poubelle, on finit par ne plus sentir son odeur, le cerveau ne la détecte plus. En effet il normalise la puanteur. Le même principe est valable quand on a vécu toute sa vie dans une société de basse moralité.
Jerry Rawlings homme d'état, Président 1947 - 2020
When you've lived all your life next to a trash can, you end up not smelling its smell anymore, your brain no longer detects it. Indeed it normalizes the stench. The same principle applies when one has lived all one's life in a society of low morality.