Tumgik
#la découverte du territoire
une-valse-pour-rien · 6 months
Text
Tumblr media
Le canal de Caen à la mer.
67 notes · View notes
lounesdarbois · 1 month
Text
youtube
Deux suggestions. D'abord contester le terme "babtou" (ou "gouère"), qu'il soit justifié par de l'argot, par du wolof, par le nombre, par la pression. Ce terme, dans un cadre "amical" où la réciproque n* ou b* n'est pas permise, constitue un test de soumission et démasque le cadre comme hostile. L'équilibre c'est la réciprocité. Et puis ne pas parler comme des gens d'une culture exogène, ne pas s'acculturer, ne pas adopter leur accent, leur influence, leur hiérarchie, leur panthéon. Seule la Civilisation est civilisatrice et il n'y a qu'une seule civilisation, c'est facile à voir et tout le monde le sait. La Rue c'est la vérité des rapports de force oui, mais descendre à la Rue ne demande nul effort. Monter à la Civilisation depuis la Rue suppose effort, étude, exercice.
Tout le reste découle de ces deux préalables. Une fois que l'on s'y tient et que l'on organise sa vie sur ces fondamentaux et plus du tout sur les catégories du Pouvoir par contrôle horizontal f*cho/pas f*cho - ra***te/pas ra***te tout devient clair. Non pas facile, mais clair. La moindre concession sur les fondamentaux et c'est le déshonneur par ingénierie sociale qui attend comme une toile d'araignée: le rapport au territoire, aux femmes, la dette (et donc, qui doit quoi à qui), le récit admis, le roman national, toute une cosmogonie tournée contre soi-même attend celui qui transige.
Mieux vaut cent fois prendre le large, vivre seul un temps, emporter avec soi ses pénates, refaire souche ailleurs, et laisser entre eux les piranhas se dévorer... que rester pour s'imaginer qu'ils sont des potes et leur servir d'exutoire. Eux d'ailleurs ne sont pas dupes et suspectent toujours quelque servilité indigne derrière le masque égalitaire affiché par les "babtous de cité". Égalité à laquelle ne souscrivent ni les traditions ni le mode de vie moderne réel des uns comme des autres ...
Instructif. Au moins ils disent presque tout tel que ça se passe dehors. Merci camarade pour la découverte !
10 notes · View notes
ernestinee · 4 months
Text
J'ai terminé "Les neiges de l'exil" de Lian Hearn, deuxième tome de la série du Clan des Otori.
Quelle douceur de lecture, quelle beauté du texte, des descriptions, des héros. Que l'héroïne est douce et puissante. Je me suis plusieurs fois demandé comment un homme avait pu toucher de si près la puissance d'une femme dans le caractère de Kaede. Ensuite j'ai appris que Lian Hearn est une femme.
On est dans le Japon féodal, entre luttes de pouvoir, guerres de territoire, pouvoirs spéciaux liés aux Invisibles... La série du Clan des Otori est mon livre "où je me sens bien" depuis plusieurs années tant je lis et relis certaines pages exactement comme lorsque l'on s'emmitoufle dans une vieille couverture. Le rythme est parfait, les personnages sont incroyables de sincérité, ténacité et sensibilité. La lecture est parfois méditative, avec la sensation de contempler la beauté des paysages, d'être percé par le froid, d'entendre tomber la première neige, d'attendre le printemps...
J'ai aussi terminé "Manifeste d'une sorcière d'aujourd'hui" d'Odile Chabrillac et je suis restée sur ma faim. Philosophie et féminisme que j'ai honnêtement trouvé un peu plat, ponctué de quelques notallmen qui m'ont semblés posés là pour éviter les critiques auxquelles on s'expose encore et toujours quand on est féministe, ou peut-être pour toucher un public plus large, j'en sais rien mais ça a alourdi la lecture et ça a décrédibilisé certains propos. J'ai pas d'exemple là comme ça et j'ai pas envie d'en dire davantage. Bon et en plus, j'avais envie de contenu un peu ésotérique et c'était hyyyyper léger, j'ai pas vraiment trouvé de lien entre le contenu du livre et le résumé apéritif.
Du coup je commence Memento Mori de Cayuela Solédad, c'est un ebook en vente là , découverte sur threads.
Et bientôt la fin du hashtag livres 23 ! J'en aurai lu le double de l'année dernière, ça réalise l'un de mes objectifs de l'année 🎉
Rien à voir mais j'écoute Hans Zimmer en écrivant ce billet, "Now we are free",la musique de Gladiator, et c'est tellement beau.
11 notes · View notes
aurevoirmonty · 2 months
Text
Tumblr media
"En dévoilant les complexités des mythes, symboles et archétypes d'une culture, nous nous lançons dans un voyage de découverte qui traverse le territoire de son âme collective. Nous naviguons dans le labyrinthe de la signification, dénouant les énigmes qui définissent son identité. En déchiffrant ces clés de compréhension, nous accédons au sanctuaire intérieur où convergent les réservoirs les plus profonds de valeurs, peurs et aspirations d'une culture, nous offrant un aperçu profond du cœur de la quête incessante de l'humanité pour le sens et l'appartenance."
Mircea Eliade
4 notes · View notes
alioversus · 2 months
Text
Tumblr media
Baldr’s Nothern Saga
R$kp | 2024
1. La neige, évidemment. Pourquoi la neige est-elle aussi triste, d’ailleurs ? Où est passée la neige de nos jeux d’enfant ? La route, aussi, naturellement. À chaque pas, la rêverie ou la mémoire. Tu vois, on parle des âmes perdues dans les limbes… À quoi ressemble-t-on, nous, sur ce chemin ? Chevaliers d’une autre ère, ayant troqué la fourrure contre la veste polaire — ou bien fantômes ? Non, ce n’est rien… Le souffle blanc et une vague douleur dans la guibole… Approchons. 
2. Nous voici au bord du ruisseau. Jadis, on y voyait des carpes, des libellules, du cresson, et sur cette partie de la berge, efflanquée, où se formait un bassin, des poissons rouges à taches sombres. Je suis sûre que cela reviendra un jour. On se croyait au Japon ou dans un film d’animation. Un rayon perce, le remous s’intensifie. Depuis quand n’ai-je plus plongé les pieds dans l’eau claire ? Nous continuons, longeons sur une centaine de mètres : une éternité. Mais rien dans les collets. 
3. Ici, le ruisseau se déverse et disparaît sous la dalle en béton. Plus rien ne roule là-dessus, plus rien ne roule nulle part. Je me souviens pourtant du son des roues, du son des trains, du son du caddie à moitié plein… Cette bagnole ensevelie, j’aimerais savoir si elle peut redémarrer. Bête espoir. Ce n’est sans nul doute qu’une enième carcasse calcinée. 
4. Je n’aime pas cette nostalgie. Je trouve qu’elle me rend mièvre. Je trouve qu’elle m’affaiblit. Et pourtant, c’est lorsque je suis dans cet état-là que je parviens encore à trouver de la beauté autour de moi. Les ruines sont si charmantes, parfois. Seulement parfois. Je ne suis pas si âgée. Je ne suis pas si sage. Je suis juste fatiguée. Les autres ont besoin de moi. 
5. La communauté a pris ses quartiers dans l’ancienne école. Je crois souvent entendre des rires dans la cour. J’observe les stalactites aux gouttières, aux barreaux de la cage à poule. Parfois j’y passe ma main gantée, je crois en la magie, au pouvoir de transformer la glace, de réveiller le soleil au son d’une harpe éolienne. 
6. Il m’attendait depuis une heure. Il a l’air sérieux, sévère, inquiet, le nez plongé dans le livre de compte. Ravitaillement, chauffage, vêtements, médicaments… Il faudra élargir le cercle, tout le monde le sait. Il faudra prendre des risques. Il faudra des volontaires. S’il le faut, il en désignera. J’aurais été amoureuse de lui, dans une autre vie. Dans celle-ci, c’est un glaçon. Il est dur, il est froid, il a raison. Je vide devant lui mon sac. Il opine, insatisfait. Il me montre la carte. 
7. Prendre à travers champs, gagner deux heures. Être à découvert. Ceci n’est pas notre territoire. On guette. On reste sur le qui-vive. Du bruit à gauche, du bruit à droite : des oiseaux, une fausse alerte… On arrive aux abords de la ferme, de ce qu’il en reste. Tout semble avoir déjà été pillé. Je trouve toutefois quelques conserves et me dépêche de les empaqueter. 
8. On entend aboyer des chiens. Je m’immobilise. Mon cœur s’emballe, chaque battement est comme l’éclatement d’un verre en cristal. Pulsation de frayeur. Fuir ou se cacher. On s’est éparpillés. L’air glacé emplit mes poumons. Mon espérance, c’est d’atteindre la lisière, de disparaître dans les buissons. 
9. J’ai su me retenir de crier, après avoir basculé dans la fosse. J’ai su me raidir, m’étaler — au milieu du charnier. Je doutais toutefois que les chiens s’y tromperaient. J'ai fait le mort, mais j’avais trop envie de survivre, et j'avais laissé une piste pour le prouver. J’ai attendu. J’ai écouté. Ils ne sont pas venus. La moitié d’entre nous ne sont pas revenus. 
10. Jamais je n’ai couru aussi vite, à la nuit tombée. Et jamais je n’ai ressenti un tel soulagement en retrouvant les miens, les rescapés — à cheval. Je suis monté derrière l’un d’eux. On est partis au galop. Où les avaient-ils trouvés ? Un miracle ! J’aurais aimé que tout le monde soit là pour le voir.
3 notes · View notes
behind-theveil · 10 months
Text
Tumblr media
Histoire
L’île de Waydon est située au large de la Caroline du Sud, à environ 1000 km de Charleston, dans l’Océan Atlantique. Découverte en 1891 par un navigateur et explorateur américain : Ian Waydon, alors que ce dernier se dirigeait vers le nord du triangle des Bermudes afin d’y étudier les secrets que recèle ce coin de l’Atlantique. Il tombe sur l’île par hasard, trop proche du fameux triangle pour qu’elle ait été découverte par d’autres navigateurs, il s’y arrête et découvre une île à la faune et la flore florissantes. 
De retour sur le continent, l’explorateur fait état de cette découverte et l’île, qui prend alors son nom, est rattachée au territoire de la Caroline du Sud. L’explorateur et une équipe scientifique de l’université de Caroline du Sud s’y établissent. Quelques années plus tard, le gouvernement décide que la situation géographique de l’île - point le plus à l’est du pays - en fait un point stratégique important pour protéger son flanc est. Ils y envoient alors un contingent de soldats, ainsi que des bâtisseurs afin de construire un fort sur une colline à l’est de l’île. Sa construction débute dès la fin 1916 et se termine en mai 1917, un mois après l’entrée des USA dans la Première Guerre mondiale. 
Après la guerre, l’île n’est pas abandonnée : sa localisation reste intéressante pour le pays, et le gouvernement y préserve une certaine présence militaire, bien qu’amoindrie entre les années 20 et 40. Comme partout, les années 30 sont glorieuses et la vie se développe sur l’île : familles de soldats, médecins, scientifiques, artisans, etc. Waydon accueille tout le monde pour développer son territoire.
En décembre 1941, après l’attaque de Pearl Harbor, l’île voit débarquer de nombreux militaires américains afin de protéger ce point stratégique, bien qu’il ne s’y passe en réalité rien jusqu’à la fin de la guerre. Lorsque celle-ci se termine, le gouvernement maintient une présence militaire plus élevée que pendant l’entre-deux-guerres pour une raison simple : le conflit avec l’URSS pourrait éclater à tout moment.
C’est finalement dans les années 90 que la présence militaire commence à s'amenuiser. La vie sur l’île ressemble davantage à celle sur le continent, et le fort est démilitarisé entièrement, puis vendu à un acheteur privé en 2000 : un certain M. Parris. Ce dernier devient un lieu touristique, accueillant des milliers de curieux chaque année qui ignorent tout de la présence de l’Ordre, dans des ailes gardées privées.
Aujourd’hui, l’île n’est plus occupée par l’armée. La présence militaire relativement inutile (et chère) pendant près d’un siècle a poussé le gouvernement à abandonner les lieux de ce point de vue. À l’instar des îles des Bahamas et des Bermudes, l’île de Waydon est devenue une destination de vacances prisée par les touristes, ce qui a provoqué la construction d’hôtels et de gîtes.
Tumblr media
Géographie
L’île est soumise à un climat subtropical, aux températures douces tout au long de l'année, mais avec parfois de fortes précipitations. Les températures se situent entre 20 degrés en hiver et 30 degrés en été, l’île bénéficiant d’un climat doux toute l’année.
De par sa situation géographique, l’île est également soumise à de violents ouragans, et toute l’architecture de l’île a été pensée en conséquence. Les habitants ont l’habitude de faire des réserves d’eau potable et de nourriture, ainsi que de piles pour leur radio portable avant de s’enfermer chez eux pendant les alertes. 
Au nord de l’île se trouvent de nombreux marécages, très peu visités par les populations locales et les touristes, mais particulièrement appréciés par les moustiques puisqu’il y fait chaud et moite.
Le centre de l’île est montagneux et très peu habité. Seules quelques maisons s’y trouvent, dont la construction fut particulièrement coûteuse compte tenu du manque de routes pour accéder aux terrains constructibles.
La vie sur l’île
La vie se concentre entre l’ouest et le sud de l’île. On y compte environ 45 000 habitants à l’année. Ce nombre peut tripler en pleine saison touristique (juillet/août). 
Éloignés de tout, les habitants de l’île vivent principalement des denrées trouvables sur l’île : poisson et crustacés, viande et produits laitiers issus de leurs élevages, fruits et légumes locaux. Les produits importés existent, mais sont jusqu’à deux fois plus chers que sur le continent. 
L’accès, depuis le continent américain se fait soit par bateau (environ 20h de traversée en ferry), soit par avion (environ 1h30). L’île dispose de son propre aéroport, qui ne fait qu’une seule liaison : Waydon-Charleston. Plusieurs croisières font une halte sur l’île.
De nombreuses professions sont exercées sur l’île : éducation, médecine, santé, artisanat, culture, restauration, hôtellerie, divertissement, médias, etc.
L’île est gérée comme une grande ville et divisée en plusieurs quartiers.
Les quartiers de l’île
Long Street : un quartier majoritairement commerçant situé sur la première grande route construite sur l’île et qui longe la côte sud.
The Old district : les premières habitations de l’île se situent dans Old district. Le quartier se situe au sud-est de l’île, un peu plus haut que Long Street. Les prix de l’immobilier y sont très disparates : certaines rues sont chères et situées juste à côté de rues plus abordables. 
Sunset Hill : la colline sur laquelle se trouve le fort militaire, et qui ne possède aucune habitation. Située le plus à l’est de l’île, elle est l’endroit idéal pour observer le lever du soleil. 
Dawn Beach : par opposition à Sunset Hill, Dawn Beach est le point le plus à l’ouest de l’île, où les touristes se pressent pour observer le couché de soleil. De nombreuses maisons se trouvent sur cette plage. Les prix de l’immobilier y sont élevés.
Mathilda Harbour : le quartier autour du port. Il y a de nombreux restaurants et l’immobilier y est peu cher, il s’agit principalement d’anciennes maisons divisées en appartements, ou de petits immeubles. Le port porte le nom de la fille aînée de Ian Waydon.
12 notes · View notes
equipe · 9 months
Text
Notes de mise à jour
🌟 Nouveautés
Après celles de la renommée, voici venir les Coches crabesques (en version classique et arc-en-ciel) disponibles dès maintenant sur TumblrMart ! 🦀
Tumblr Live est désormais disponible dans davantage de territoires ! Consultez ce billet pour en savoir plus.
Sur le Web, le guide décrivant les raccourcis clavier est à présent accessible via une icône Clavier située dans le coin inférieur droit de l'écran, remplaçant ainsi le sous-menu "Naviguer au clavier" du menu Compte.
Dans les paramètres du tableau de bord sur le Web, il est désormais possible de sélectionner la palette de couleurs via une liste déroulante. Vous pouvez toujours utiliser le raccourci "SHIFT + P" pour alterner à tout moment entre les palettes.
Pour les utilisateurs disposant de l'interface Web expérimentale, nous avons modifié le comportement des sous-menus appartenant aux menus Compte et Paramètres : ces derniers conservent à présent l'état dans lequel vous aviez laissés (déplié ou replié) au cours de votre navigation sur le site.
Dans cette même interface expérimentale, nous avons retiré de la navigation les sous-menus proposés en dessous de chacun des blogs. Cliquer sur l'un des blogs vous mène désormais directement sur la page de ce dernier qui propose dans la partie latérale droite l'ensemble des fonctions principales du blog, telles que l'accès à la File d'attente ou aux Brouillons.
Nos équipes continuent de désencombrer sur le Web le menu Compte en essayant de trouver de meilleurs emplacements pour certain de ses éléments. Cette fois-ci, c'est le menu Centre d'aide qui disparaît, mais il est toujours possible d'y accéder via le lien "Aide" situé dans le coin inférieur droit (sur le Web) ou tout en bas du panneau latéral de navigation (sur le Web mobile).
Sur le Web, les icônes permettant de réorganiser les blogs sont à présent toujours visibles, que vous essayiez de les réordonner ou non. En revanche, ces icônes restent masquées si le site détecte la présence d'un écran tactile comme système principal de pointage.
🛠️ Correctifs
Dans l'éditeur de billets sur le Web, l'espace entourant les icônes de blocs de contenus a été ajusté afin de mieux s'adapter aux petits écrans tout en ne débordant pas sur les textes descriptifs.
Certains utilisateurs n'ont pas eu accès aux contenus de leurs fils "Abonnements" et "Pour vous" durant le week-end du 5 au 6 août. Ce bug a été résolu après quelques heures d'investigation.
Correction d'une anomalie qui filtrait automatiquement les billets privés des blogs multi-auteurs auxquels vous appartenez. Désormais, ces derniers apparaissent bien dans votre fil Abonnements.
Correction d'un problème dans l'éditeur de billets sur le Web qui pouvait provoquer un nouveau téléchargement des médias présents dans un billet lorsque certaines modifications étaient annulées/rétablies.
Correction d'un couac visuel présent dans la page Trafic sur le Web qui pouvait tronquer les noms de blogs affichés dans les activités situées en bas de page.
Correction dans la version 30.6.1 de l'application iOS d'un bug qui pouvait empêcher la lecture d'une vidéo affichée en mode lightbox.
🚧 En cours
Nos équipes ont été informées que les contenus intégrés à partir de Spotify pouvaient parfois afficher une erreur "Non trouvé" sur le Web. Même si le fait de réessayer d'afficher le contenu permet de débloquer cette erreur, nous continuons de vérifier si le problème se situe côté Tumblr ou côté Spotify afin d'essayer de le résoudre proprement.
🌱 Prochainement
Notre équipe dédiée aux Labos travaille à l'élaboration d'une fonctionnalité permettant de créer des "paquets" de blogs et de tags afin de les partager en tant qu'"échantillon découverte" avec les utilisateurs que vous invitez sur Tumblr (ces appellations sont sujettes à changements). Pour en savoir plus au sujet de leur avancée, n'hésitez pas à suivre le blog @labs (en anglais).
Vous rencontrez un problème ? Écrivez-nous (en anglais) et nous reviendrons vers vous aussi vite que possible !
Vous souhaitez nous faire part de vos commentaires ? Rendez-nous visite sur le blog Work in Progress et participez aux discussions de la Communauté !
13 notes · View notes
lepartidelamort · 3 months
Text
Déjà, il faut savoir qui produit cette « étude ». Ou plutôt qui finance quoi.
Sur 1 847 105 €, le réseau « Action Climat » est financé à hauteur de 1% par ses adhérents, mais à plus de 50% des fonds privés. Le gouvernement ajoute 31% du total.
Voici la liste des financeurs ayant soutenu le Réseau Action Climat en 2022 :
Agence française de Développement (AFD) Agence de la Transition Écologique (ADEME) Climate Works Commission Européenne (Programme LIFE) ECOS EUKI Feedback Fondation Carasso Fondation Européenne pour le Climat (ECF) Fondation pour le Progrès de l’Homme (FPH) Fondation Oak Mairie de Paris Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires
Dès lors que l’on trouve la Commission Européenne, on sait à quoi s’en tenir. La municipalité écolo-socialiste de Paris est du même calibre.
Le plus intéressant est toutefois l’identité des fondations privées, car nous parlons nécessairement de fonds issus du monde des affaires, pas des impôts.
La fondation Feedback a été créé par Hal Harvey, un agent des familles Rockefeller et Hewlett qui a été chargé d’infiltrer les bureaucraties gouvernementales de nombreux pays.
Il a été baptisé « l’écologiste le plus puissant du monde » par le journal allemand Die Zeit. Disposant de fonds illimités pour recruter, former et soudoyer, il a méthodiquement pris le contrôle du ministère de l’économie allemand après une décennie d’infiltration. C’est lui qui a nommé l’un de ses associés à la tête du ministère, l’écologiste de gauche radical Robert Habeck.
Vu de France, personne ne comprend l’acharnement du gouvernement allemand à poursuivre une politique anti-nucléaire tout en s’alignant sur Washington qui mène une guerre contre l’alliance énergétique germano-russe. Sans le gaz russe, l’industrie allemande est condamnée à moyen terme face aux concurrents mondiaux.
Les Allemands ne le comprennent pas davantage. Une enquête de novembre dernier indique que 73% de l’opinion allemande désapprouve l’action du gouvernement Scholz. Les écologistes sont à 12% d’intentions de vote. Il faut préciser qu’en plus de Habeck, l’écologiste Annalena Baerbock occupe le ministère des Affaires étrangères où elle impose les vues des juifs de Washington, tant sur l’Ukraine que la Palestine.
Une autre fondation citée est la fondation Carasso, de son nom complet Fondation Nina et Daniel Carasso. Daniel Carasso est le juif séfarade qui a fondé Danone. La fondation est dirigée par leur fille, Marina Nahmias.
La Fondation Européenne pour le Climat est une organisation fondée en 2008 qui est présidée depuis 2017 par la juive séfarade Laurence Tubiana. C’est elle qu’Emmanuel Macron avait mandaté pour circonscrire la crise des Gilets Jaunes via la Convention citoyenne pour le climat.
La crise avait été déclenchée par la hausse mécanique des taxes sur le carburant votée par la majorité socialiste sous la présidence Hollande, première étape vers le rationnement de la consommation de la classe moyenne maquillée en « écologie ».
La fondation Oak, quoique officiellement située en Suisse, est une structure légalement basée dans l’île anglo-normande de Jersey, un paradis fiscal d’où elle gère une fortune colossale. Rien qu’en 2018, elle a accordé 350 millions de dollars de dons à diverses initiatives, notamment contre l’utilisation des énergies fossiles. Après des recherches poussées, la presse américaine a découvert qu’elle était indirectement contrôlée par la Banque Royale du Canada via une filiale, la RBC Trust Company Jersey Limited.
La Banque Royale du Canada n’est pas détenue par l’État Canadien, mais par des actionnaires, dont le groupe Vanguard qui gère plus de 7,000 milliards de dollars d’actifs dans le monde.
Personne ne va jamais voir qui finance ces coquilles vides écolo-réchauffistes qui payent des provocateurs pour bloquer les routes ou saccager les musées.
De bout en bout, la finance internationale est le commanditaire et cette finance veut que la plèbe intègre l’idée qu’elle ne pourra plus manger de viande, ni rouler en voiture.
Le discours sur l’apocalypse climatique ne sert qu’à faire accepter une baisse drastique du niveau de vie, baisse devenue inévitable avec l’énorme masse de dettes qui écrase les états occidentaux.
« Les résultats montrent qu’il est possible de réduire de 50% la consommation de viande tout en satisfaisant l’adéquation nutritionnelle et sans avoir recours à des produits enrichis ou à des supplémentations », ce qui « conduirait à une réduction de l’impact carbone de l’alimentation comprise entre -20% et -50% selon le type de changements alimentaires associés ». L’alimentation représente 22% de l’empreinte carbone de la France, et « 60% de ces émissions proviennent de la production, au niveau agricole, des aliments que nous consommons ». L’étude souligne qu’en France, « après deux décennies de baisse entre 1990 et 2012, la consommation de viande par habitant affiche une légère hausse depuis une dizaine d’années ». « La consommation de poulet par habitant en France a en effet plus que doublé entre 2000 et 2022 », ajoute l’étude. Plus généralement, « la quantité de viande consommée par habitant en France est aujourd’hui deux fois supérieure à la moyenne mondiale ».
La moyenne mondiale est notamment calculée en intégrant ce que mangent les noirs et les indiens tous les jours.
Tant que vous mangerez à votre faim, les financiers internationaux estimeront que vous vous gavez, vous et vos enfants, et ils voudront vous enlevez le pain de la bouche pour vous ramener dans le rang.
Le réseau Action climat, qui fédère une trentaine d’associations, et la Société française de nutrition, ont effectué « un travail de modélisation de régimes alimentaires durables » avec le bureau d’études MS Nutrition. L’étude prend comme référence les engagements pris par la France dans le cadre de sa 2e Stratégie bas carbone, qui vise notamment une réduction des gaz à effet de serre de son secteur agricole de 46% d’ici 2050.
Ce sont aussi ces financiers qui éradiquent les agriculteurs avec un mécanisme de concentration des fermes. L’accumulation de normes pseudo écologiques visent à éliminer d’office les agriculteurs qui ne peuvent pas suivre. L’objectif est de détruire la capacité de production.
Si vous vous demandez pourquoi ces financiers planifient cette liquidation des koulaks, c’est très simple : pourquoi attendre une dépression sans précédent, avec son lot de révolutions et de violences, si l’on peut ajuster la demande en compressant l’offre autoritairement ?
Pas d’offre, pas demande, c’est facile.
Dans l’esprit des financiers internationaux, il faut vider les étalages avant que les plébéiens ne soient trop pauvres pour se payer quoi que ce soit et ne demandent des comptes.
En leur disant que s’il n’y a rien dans les magasins, c’est pour survivre à la fin du monde, les affamés sont censés avoir l’impression d’être des ascètes, pas des gueux.
C’est un pari risqué, mais les banquiers juifs sont décidés à le tenter.
2 notes · View notes
crystal--snow · 9 months
Text
Tumblr media
Située quelque part entre l’espace-temps, la Dimension Magique est une planète constituée de trois continents interconnectés : Nexarbor, Zéphyria et Thalindra. La Dimension Magique a toujours existé et fut créé par la puissance du Grand Dragon, lors de l’évènement que l’on nomme aujourd’hui « Le Souffle de la Flamme du Dragon » (voir l’annexe mythe et religion). C’est à ce moment là que naquirent les premiers êtres dotés de magie, et que la Dimension Magique prit doucement la forme que l’on lui connait aujourd’hui.
Plusieurs milliers d’années plus tard, la Dimension Magique fut profondément ébranlée lorsque le Cristal d’Hélétris connu pour abriter les reliques ancestrales des Gemmes du Dragon implosa littéralement. Cette explosion entraîna alors une onde de choc magique qui fut ressenti aux quatre coins de la Dimension et plus loin encore … Pendant les jours qui suivirent cet événement une étrange neige ne cessa de tomber sur les terres magiques, et ceci jusque dans le désert de Zayairah. Puis un beau jour une brèche s’ouvrit à quelques kilomètres de la cité d’Hélétris, et le premier portail vers la Terre y fut découvert. Depuis ce jour, la vie quotidienne des fées fut en tout point changé et leur relation avec la Terre pu commencer.
En effet, avant l’arrivée des fées sur Terre celle-ci était aux proies à un profond mal-être écologique, depuis à chaque solstice et chaque équinoxe les fées les plus puissantes de la Dimension se rendent sur Terre afin d’aider la nature à suivre le changement des saisons. Malheureusement l’ouverture de ce portail eu aussi pour conséquence de permettre à l’énergie magique rejetée par le Cristal de se frayer un passage à travers les espace-temps. Depuis ce jour de nombreux humains furent en quelque sorte génétiquement modifiés et développèrent ainsi des capacités hors du commun …
De nos jours, la Dimension Magique est d’après les derniers recensement constituée de 70% de fées et 30% de spécialistes. Les royaumes sont de ce fait majoritairement dirigés par des fées qui disposent d’un rang et de privilèges que les spécialistes n’ont pas. Celles-ci représentent donc une grande partie de l’aristocratie magique, et rares sont les spécialistes qui arrivent à s’imposer dans les sphères politiques ou économique de la Dimension. L’égalité entre fées et spécialistes n’est donc pas encore optimale, malgré que de nombreuses améliorations aient vu le jour depuis leur émergence il y a de cela 200 ans seulement.
☾ Les royaumes de la Dimension Magique ☽
Andros : Andros est un royaume dont la quasi-totalité du territoire est composée d’îles. En tout c’est donc plus d’une centaine d’îles qui prennent place dans les eaux d’Andros. Autrefois, les mers entourant Andros étaient connues pour abriter sirènes, tritons et autres créatures marines. Malheureusement, depuis l’explosion du cristal d’Hélétris ce peuple n’a plus jamais été aperçu. Andros tire en grande partie sa richesse de la pêche, du transport maritime et plus encore de l’industrie navale. En effet, c’est à Andros que siège les meilleurs constructeurs navals. En revanche, c’est aussi d’Andros que sont originaires une considérable part des pirates de la Dimension Magique.
Domino : les habitants de Domino ont trouvé refuge dans les royaumes voisins d'Eraklyon et Solaria après que leur royaume autrefois verdoyante ait été brutalement engloutie par un désert de glace implacable. L’économie de Domino repose sur l'extraction, le raffinement et la vente d’objets fabriqués à partir de la glace ayant recouvert les terres de Domino. La glace féerique est utilisée pour créer des objets d'une beauté extraordinaire, comme des sculptures délicates, des bijoux lumineux et des luminaires enchantés.
Dyamond : La planète Dyamond brille comme une étoile au sein de la Dimension Magique. Sa cité de diamant est le cœur de son économie prospère. Les Dyamondiens, maîtres lapidaires, façonnent des gemmes rares en bijoux étincelants et artefacts religieux convoités à travers les royaumes. Les mines profondes de la planète offrent un trésor inestimable de pierres précieuses, alimentant ainsi un commerce vibrant. C'est un lieu où la religion et l'économie s'entrelacent harmonieusement. Les gemmes, considérées comme sacrées par les habitants, sont le cœur de leur foi, utilisées pour canaliser la magie des anciens esprits. Les prêtresses joaillières transmettent leur savoir de génération en génération, créant des bijoux envoûtants et des objets rituels. Cette symbiose entre la religion et l'art de la joaillerie a engendré une économie florissante, où les gemmes, à la fois divines et esthétiques, tissent des liens entre le sacré et le matériel.
Eraklyon : le royaume d’Eraklyon est avec Solaria le royaume le plus riche de la Dimension Magique. Celui-ci tire une partie de sa richesse de son industrie militaire florissante, tandis que le reste de son économie est soutenue par de vastes et puissants domaines viticoles. Culturellement parlant Eraklyon possède une architecture et un mode de vie qui en comparaison avec la Terre se rapproche énormément de la Grèce antique. Ses paysages quant à eux sont constitués d’importantes chaines de montagnes connues pour ses hauteurs vertigineuses.
Lynphéa : Le royaume de Lynphéa est un véritable paradis tropical, ces forets abritent alors un peuple en parfaite harmonie avec la nature luxuriante qui l’entoure. Leurs habitations sont nichées au cœur des arbres témoignent de leur profond attachement et respect pour l’écosystème. L’économie de Lynphéa repose sur l’exploitation durable des ressources naturelles. De ce fait, la chasse, la pêche mais aussi la cueillettes (fruits, légumes et herbes médicinales) sont les activités de prédilection des habitants de Lynphéa.
Melody : Le royaume de Mélody, imprégné d'une consonnance asiatique, est un éden d'harmonie et de calme. Ses paysages paisibles sont ponctués de jardins zen et de pagodes élégantes. L'économie florissante de Mélodie repose sur la maîtrise d'arts ancestraux tels que la calligraphie, l'artisanat du thé, et la fabrication de soieries raffinées. Les artisans de Mélody produisent des trésors convoités par les amateurs de culture et d'élégance à travers les royaumes.
Pyros : Le sultanat de Pyros prend place dans un désert brûlant. Pyros est connu pour être l'habitat naturel des dragons, où les nomades épris de leur terre ancestrale élèvent avec respect ces majestueuses créatures. Les nomades y prospèrent, honorant leur lien avec ces créatures mythiques, dont la chasse est strictement interdite. Au cœur des volcans endormis, ils extraient des gemmes rares, qui ornent le palais du sultan. L'économie du sultanat s'épanouit grâce au commerce de ces joyaux et l'élevage des dragons de Pyros.
Romulea : Principal ennemi d’Eraklyon, Romulea est un royaume dont l’économie tourne autour de l’artisanat (poterie, sculpture sur pierre, travail du bois …) métier bien souvent transmis de génération en génération, mais aussi de l’élevage et de l’agriculture. C’est de Romulea que la Dimension Magique tire une majeure partie de ses céréales. Outre son agriculture florissante, les terres fertiles de Romulea permettent aussi de soutenir un élevage florissant et diversifiés. Ainsi, les produits laitiers, la viande de qualité et les produits agricoles sont exportés régulièrement vers les autres royaumes. Tout comme son voisin, Romulea revêt une culture et un mode de vie semblable cette fois-ci à la Rome antique
Solaria : Solaria est un royaume aux effluves florales où il fait bon vivre, et où l’opulence y trouve facilement sa place. Malgré un manque de pluie évident, dû à la présence unique de trois soleils les paysages de Solaria n’ont rien a envier aux autres royaumes, plages de sable fin, montagnes et autres plaines baignées de soleil font de Solaria un royaume à la beauté éclatante. Hormis ses paysages, Solaria doit sa richesse aux centaines de mines d’or éparpillées sur son vaste territoire, mais aussi à ses prestigieuses maisons de couture reconnues dans le monde entier.
Zénith : Le royaume de Zénith se dresse tel un joyau futuriste, où la haute technologie règne en maître. L'économie florissante de Zénith repose sur l'innovation technologique, la recherche avancée et la production de dispositifs électroniques de pointe. Les esprits brillants de Zénith développent des gadgets révolutionnaires, des intelligences artificielles sophistiquées et des avancées scientifiques qui alimentent leur renommée à travers les royaumes.
6 notes · View notes
une-valse-pour-rien · 20 days
Text
Tumblr media
La Haye Saint Sylvestre (Eure)
32 notes · View notes
Text
Aujourd'hui, nous avons réellement vécu deux mondes, deux ambiances.
La matinée était assez sereine et contemplative : nous avons remonté la rivière pendant deux heures jusqu'à un petit village, puis fini en bus le trajet jusqu'à la capitale, Phnom Penh.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
La seconde partie de la journée était plus axée culture, mais assez glaçante : nous sommes allées visiter un ancien camp de détention, nommé S21, reconverti en musée sur le mouvement révolutionnaire des Khmers rouges. Par camp de détention, il faut bien comprendre qu'environ 20000 personnes y sont rentrées, et 7 personnes en sont ressorties.
J'ai découvert une facette de l'histoire qu'on n'a jamais abordé à l'école, et appris comment un quart de la population du pays est décédée en moins de 4 ans au pouvoir. Comment tous les "nouveaux cambodgiens", c'est à dire les personnes habitant en ville, instruites, ou ayant décidé de dédier leur vie à l'art, les sciences ou la religion se sont vues envoyées dans des camps à la campagne dans le meilleur des cas, ou torturer puis éliminer dans le pire. Comment un cambodgien sur quatre est mort de faim, de fatigue, des mauvais traitements, ou simplement assassiné. Sous prétexte d'une évacuation pour risque de bombardement américain, 3 jours après la prise de pouvoir des Khmers rouges, toute la population était à la campagne pour reprendre l'agriculture à l'ancienne (ils considéraient que c'était la modernité qui avait amené le pays à un état de déchéance, et voulaient donc repartir à zéro en prônant l'autosuffisance), et avaient pour objectif de produire 3 tonnes de riz à l'hectare (sur tout le territoire, quelles que soient le sol, l'hydrometrie, ou le niveau des connaissances des "agriculteurs" qui venaient souvent tous de la ville et n'avaient jamais fait pousser le moindre légume de leur vie). Comment cueillir une mangue dans un arbre pour essayer de nourrir sa famille était considéré comme un crime punissable par la mort de l'intéressé et de tous ses proches (ne pas garder de "mauvaise herbe" qui pourrait chercher à se venger), la seule nourriture autorisée étant celle fournie quotidiennement lors du repas commun à tout le camp. Comment les hommes et les femmes étaient "accouplés " de force, sans choix du partenaire, puisque tout le monde était égal, et leurs enfants kidnappés à la naissance pour devenir des petits soldats. Et comment la politique internationale a soutenu les Khmers rouges jusqu'à 15 ans après leur chute (ils ont tenté d'envahir le Vietnam, qui a peu apprécié et a libéré une bonne partie du territoire en contre attaquant), que l'on parle des USA ou de l'Europe.
Le plus terrifiant étant de comprendre qu'aujourd'hui, les bourreaux et les familles des victimes vivent encore parfois côte à côte puisque cela s'est passé entre 1975 et 1979.
Bref, notre après midi fut certes culturellement intéressante, mais un peu lourde psychologiquement.
Par respect, il n'y aura aucune photo de ce que nous avons pu voir cet après midi.
6 notes · View notes
hana-ko56 · 9 months
Text
L’Éclipse Des Cœurs
Dans un royaume lointain, deux terres se faisaient face, séparées par une mystérieuse éclipse qui survenait une fois par an. À l'Est, se dressait le royaume ensoleillé de Lumina, réputé pour ses vastes prairies verdoyantes et ses châteaux éblouissants baignés de lumière. À l'Ouest, se trouvait le royaume lunaire d'Umbrus, un endroit envoûtant enveloppé d'une brume nocturne où les étoiles brillaient d'un éclat mystique.
Depuis des siècles, ces deux royaumes étaient en conflit, cherchant à étendre leur territoire et à s'affirmer comme le royaume suprême de la contrée. La haine entre les deux nations était profonde, et chaque royaume interdisait strictement tout contact avec l'autre.
Cependant, au-delà de la haine et des querelles, un phénomène mystique et inexpliqué se produisait pendant l'éclipse annuelle. Pendant ces moments fugaces, quand le soleil et la lune semblaient se toucher, une force magique permettait une brève ouverture entre Lumina et Umbrus.
C'est pendant l'une de ces éclipses que les destins de deux âmes brisées se sont croisés. La princesse Isabella, héritière du royaume de Lumina, se sentait étouffée par les attentes pesantes de la cour royale. Sa passion pour l'art et l'exploration était constamment réprimée par les règles strictes de l'étiquette.
De l'autre côté de l'éclipse, le prince Alexander d'Umbrus, faisait face à des responsabilités similaires, mais son cœur aspirait à la liberté et à l'aventure au-delà des sombres murs du château.
Alors que l'éclipse approchait, tous deux ressentaient une irrésistible attraction vers l'inconnu. Ils se retrouvaient incapables de résister à la tentation de découvrir ce qui se cachait de l'autre côté du voile magique. Guidés par le mystère de l'éclipse, Isabella et Alexander se lancèrent dans une quête secrète qui changerait à jamais le destin de leurs royaumes et de leur propre cœur.
Lorsque l'éclipse atteignit son apogée, un étrange phénomène enveloppa les royaumes de Lumina et d'Umbrus. Une douce lumière dorée se mêla à la lueur argentée de la lune, créant un halo envoûtant autour du voile magique qui les séparait. C'était le signe que l'éclipse était arrivée, et que le moment propice pour la rencontre était venu.
Isabella, habillée d'une cape sombre pour se fondre dans l'obscurité, s'était éclipsée discrètement du château royal de Lumina. Elle avait gardé secrètement la connaissance de l'éclipse des cœurs, une légende familiale transmise de génération en génération, qui racontait la possibilité de rencontrer un être spécial de l'autre royaume pendant cette nuit magique.
De son côté, Alexander avait attendu des années l'arrivée de l'éclipse, espérant que cette fois serait différente. Il avait fait des recherches sur les anciennes chroniques d'Umbrus pour percer le mystère de l'éclipse des cœurs. Grâce à ces écrits, il avait finalement découvert le lieu où l'éclipse ouvrait un passage entre les royaumes.
Sous le couvert de la nuit, Isabella et Alexander se retrouvèrent face à face au milieu d'une clairière secrète, nichée à la frontière des deux royaumes. Leurs regards se croisèrent, et un frisson d'électricité parcourut leurs échines.
« Je ne m'attendais pas à vous voir ici », murmura Isabella, les yeux pétillants d'une curiosité intrépide.
Alexander lui sourit, un sourire énigmatique qui dissimulait à peine son cœur qui battait la chamade. « Moi non plus, princesse. Mais je suis enchanté que le destin nous ait réunis. »
Au cours de cette nuit magique, ils parlèrent de leurs passions et de leurs rêves les plus profonds, réalisant qu'ils avaient plus en commun que les barrières artificielles qui les séparaient. Isabella partagea ses œuvres d'art, tandis qu'Alexander dévoilait ses connaissances sur les mystères anciens d'Umbrus.
Les heures s'écoulèrent comme des instants fugaces, et ils étaient à peine conscients de l'aube qui pointait à l'horizon. Le lien qui grandissait entre eux était inexplicable et intense, comme si leurs cœurs avaient toujours été liés.
Cependant, les premières lueurs du jour les rappelaient à la réalité. Ils savaient que rester ensemble était dangereux, car la découverte de leur rencontre interdite déclencherait inévitablement la colère de leurs royaumes.
Le cœur lourd, ils échangèrent un dernier regard empreint de promesses muettes et se séparèrent, chacun retournant à ses responsabilités dans leurs royaumes respectifs.
Mais à partir de ce moment, Isabella et Alexander savaient que leur destin était lié par une force qui dépassait le pouvoir des royaumes. Ils se trouvaient face à un dilemme : préserver leur amour naissant malgré les risques ou renoncer à cette relation interdite au nom de la loyauté envers leur peuple.
Et ainsi, leur aventure romantique, au-delà des contraintes de Lumina et d'Umbrus, était en marche. Ils avaient survécu à leur premier rendez-vous caché, mais ce n'était que le début d'une épreuve qui les mettrait à l'épreuve et les rapprocherait encore davantage.
Au fil des éclipses suivantes, Isabella et Alexander se retrouvèrent régulièrement dans leur clairière secrète, cherchant des moments de répit et de passion au milieu des conflits de leurs royaumes respectifs. Leur amour grandissait en intensité, devenant un lien indestructible qui transcendait les différences de Lumina et d'Umbrus.
Cependant, leur relation clandestine n'était pas passée inaperçue. Des rumeurs commençaient à circuler dans les cours royales, alimentant la méfiance entre les deux royaumes rivaux. Les conseillers royaux d'Isabella et d'Alexander avaient leurs soupçons, et ils ne reculeraient devant rien pour découvrir la vérité.
Isabella se retrouva confrontée à un choix difficile : continuer à se risquer à des rencontres secrètes avec Alexander, ou sacrifier leur amour au nom de la sécurité et de la paix entre Lumina et Umbrus.
De son côté, Alexander était déterminé à protéger Isabella, même si cela signifiait se tenir loin d'elle pour préserver la paix fragile entre les royaumes. Mais son cœur le poussait dans une direction différente, car il savait que l'amour qu'ils partageaient pouvait être la clé pour réunir leurs peuples divisés.
Alors que les tensions entre Lumina et Umbrus s'intensifiaient, une ancienne prophétie refit surface, parlant d'un amour interdit entre les héritiers des deux royaumes. La prophétie prédisait que cet amour serait à la fois une bénédiction et une malédiction, apportant à la fois la paix et la discorde.
Les conseillers royaux d'Isabella et d'Alexander virent cette prophétie comme une confirmation de leurs soupçons. Ils décidèrent de les séparer définitivement, convaincus que c'était la seule façon de sauver leurs royaumes.
Pourtant, Isabella et Alexander refusaient de se plier à la volonté de leurs conseillers. Ils savaient que leur amour était plus fort que toute prophétie ou barrière magique. Ensemble, ils décidèrent de rechercher la clé qui pourrait unir Lumina et Umbrus, brisant ainsi le sort qui les maintenait séparés depuis des siècles.
Leur quête les conduisit à travers des paysages enchantés et des épreuves dangereuses. Ils firent face à des créatures magiques et à des énigmes énigmatiques, mais leur détermination ne faiblit pas. Au contraire, elle grandit encore plus, renforcée par l'amour qu'ils se portaient l'un à l'autre.
Au sommet d'une montagne sacrée, ils découvrirent un ancien autel où le pouvoir de l'éclipse était le plus fort. Là, ils comprirent qu'ils devaient sceller leur amour par un acte d'unité, mettant ainsi fin à la malédiction et ouvrant la voie à la paix entre Lumina et Umbrus.
Main dans la main, Isabella et Alexander firent appel aux forces de l'amour pour briser le voile magique qui les séparait. Une lumière éblouissante émana de leur étreinte, et l'éclipse s'évanouit lentement.
Soudainement, la clairière secrète s'illumina alors que la barrière entre les royaumes tombait. Les deux peuples, émerveillés, virent que l'amour d'Isabella et d'Alexander avait triomphé.
Le roi et la reine de Lumina et d'Umbrus comprirent qu'ils ne pouvaient plus s'opposer à cet amour. Au lieu de cela, ils décidèrent de réunir leurs royaumes en un seul, où la magie de l'éclipse des cœurs perdurerait pour toujours.
Ainsi, Isabella et Alexander devinrent les souverains d'un royaume uni, où la force de leur amour éclairerait la vie de leur peuple, créant une ère de paix et d'harmonie.
Et dans cette nouvelle ère, chaque éclipse annuelle serait célébrée comme le symbole de l'unité entre Lumina et Umbrus, rappelant à tous que l'amour a le pouvoir de transcender les frontières et de réaliser l'impossible.
FIN
2 notes · View notes
th3lost4uthor · 2 years
Text
Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (5.2/15)
Tumblr media
(Partie 2/2)
Le ciel commençait doucement à s’obscurcir, certaines étoiles piquant même par endroit la sombre voute, lorsque le groupe se réunit à nouveau près du quai de gare pour les ramener vers le Palais royal. Suite à leur session d’exploration matinale et à une pause déjeuner amplement méritée au regard de l’énergie dépensée, que cela soit dans l’art de la fuite ou de la négociation, la fin de journée avait été occupée par la visite de dernières échoppes ; les membres de la Confrérie en profitant pour commenter sur les découvertes de chacun, ou s’essayant à quelques jeux de foire.
         Qilby, s’il préféra demeurer en retrait durant cette seconde période et tout au long du trajet-retour, fut néanmoins relativement gardé occupé par les discussions qu’entretenait Maître Joris. Le petit émissaire de Bonta, bien que ne le laissant transparaît à aucun moment, avait été surpris, mais surtout concerné par l’état du scientifique que lui avaient rapporté Ruel et Yugo. N’ayant pas eu l’opportunité d’échanger avec le vieil Éliatrope en dehors de « l’affaire Néphylis », il n’en demeurait pas moins fasciné par la perspectve d’un être ayant assisté à la naissance, ainsi qu’à la disparition de tant de siècles, si ce n’est de millénaires. Profitant de la présence des deux jumeaux pour détourner l’attention de Phaeris, il s’était alors étonné de son changement de ton concernant les créations douziennes, la curiosité ayant pris la place du désintérêt et du mépris. Étonnament, Qilby engagea lui-même certains sujets, touchant pour la plupart à la gestion politique et environnementale de leur monde :
 Comment vos quatre factions se sont-elles élevées ?
Pourquoi concevoir une distinction entre les appartenances nationale et religieuse ?
Existe-t-il des territoires neutres ?
Avez-vous achevé de découvrir toutes les frontières de cette planète ?
           La dernière souleva plusieurs interrogations, avant que l’autre ne lui explique que lui-même n’avait pas vraiment eu l’occasion d’en tenir une carte détaillée, car « occupé » selon ses propres dires, tout en soulignant que celle-ci ne ressemblait plus réellement à la version originale sur laquelle lui et son peuple avaient attéri… Si Maître Joris se contenta de réponses murement réfléchies, préférant ne pas dévoiler plus que nécessaire à celui qu’il considérait toujours comme une menace potentielle, il ajouta cependant qu’il verrait à lui pourvoir quelques revues (triées sur le volet), ce une fois la crise présente réglée. Le hochement de tête tardif ainsi que le regard désabusé qui lui furent renvoyés ne firent que renforcer ses craintes… Comme si l’Éliatrope ne se voyait pas à leurs côtés quand ils-…
 « Répète un peu ça ?!
- Je constate simplement que ta cervelle de Iop n’est pas assez performante pour faire la différence entre une réelle arme et un bête instrument de musique. » Constata la princesse Amalia.
«  C’est pas n’importe quelle arme d’abord, mais une arcépée : cet honorable maître d’arme l’a forgée lui-même et je ne te laisserai pas salir son illustre gé-… ! » Tenta de riposter Tristepin en brandissant l’item désigné, avant de se faire interrompre par un Énutrof moqueur.
« Et t’as-t-il seulement dit comment te battre avec ?! Regarde donc : on ne peut clairement pas porter le moindre coup, et même ton archère de p’tite amie s’rait bien incapable de tirer la moindre flèche avec ce bidule ! »
           En y regardant de plus près, il apparaissait en effet que la large planche de bois, malgré sa parrure de métal ciselé, purement décorative, et ses cordes, dorées mais bien trop fines pour un usage militaire, avait tout d’un splendide Kokoto ; un instrument dont le nom provenait de la famille de créatures à sève, auxquelles les ébénistes aventuriers prélevaient leur écorce pour les fabriquer. Les airs sobres et contemplatifs qui résultaient du pincement léger des cordes inspiraient des paysages lointains, des îles étrangères aux levers de soleil resplendissants… Mais en aucun cas une quelconque arme futuriste, qui se briserait, d’ailleurs, bien trop aisément sur le crâne du premier adversaire venu…
 « Je ne crains malheureusement que Sir Ruel n’ait raison, Sir Tristepin : il ne s’agit là que d’un Kokoto, un instrument à cordes prisé lors de certaines célébrations ou rituels sacrés. » Devant la mine déconfite du guerrier, il se pressa d’ajouter. « Toutefois c’est un ouvrage d’excellente facture que vous tenez. Je suis certain que vous saurez lui trouver une utilisation des plus prof-…
- Hum ? Voilà qui est amusant : êtes-vous certain de cela ? » Malgré l’étroitesse du wagon, l’assemblée se retourna vers Qilby. « Ce… Kokoto, c’est cela ? Notre peuple possédait un instrument relativement similaire, à quelques détails près, appelé Nawgo. Jadis, nous l’employions également en période de fêtes, en accompagnant les mélodies de chants afin de remercier notre Déesse pour ses bénédictions, et en la priant de bien vouloir continuer à veiller sur ses enfants. »
           Si l’air quelque peu détaché et dubitatif du scientifique concernant la dernière partie de son récit ne passa pas inaperçu, cela n’empêcha pas le regard de ses cadets de s’illuminer à la mention de la culture de leur famille :
 « Vraiment ? Quel genre de musique était-ce ? » Demanda Adamaï, souriant même au vieil Éliatrope. « L-les dragons aussi avaient le droit de participer ?!
- Oh ! Oh ! » S’exclama Yugo en bondissant presque sur son siège. « Tu dois bien les connaître, non ? T-tu pourrais peut-être nous en chanter une ! 
- C’est vrai que ça pourrait être sympa ! » Renchérit Ruel en soulevant Junior pour le poser sur ses genoux. « Et puis ça permettra de faire passer le voyage !
- J’aimerai, moi aussi, beaucoup entendre l’une des partitions de votre peuple... » Murmurra timidement Amalia, soutenue par un hochement de tête franc et sincère de son amie Évangéline.
« Bah, si ça peut rentabiliser un minimum ce… machin, je n’suis pas contre ! 
- Je ne vois pas d’objections à cela. » Se contenta d’ajouter Maître Joris, conscient que son approbation permettrait de contenir les réprobations de l’autre passager à écailles à leur opposé.
           L’attention simultanée d’autant de personnes, pour la plupart de parfaits inconnus, et qui en outre, semblaient exiger une pièce de leur histoire comme des rapaces drapés de soie auxquels il avait déjà eu affaire par le passé, donna un instant au scientifique l’envie de clore le sujet aussi vite qu’il était venu : la culture Éliatrope devait renaître, non pas devenir une pièce de musée pour ces peuples les ayant devancé sur leurs propres terres !
 Et puis…
Ce n’est pas comme si mes performances
vocales étaient des plus, voyons, « renommées ».
Nora était bien plus douée que moi
pour ce genre de choses.
Toutefois…
           Toutefois, en effet, il mentirait en affirmant qu’il ne se languissait pas lui-même de pouvoir à nouveau entendre les balades et mélopées de leur temps révolu. De même, peu importe si Nora ou Efrim n’étaient pas là pour donner de la voix ou battre la mesure. Après tout, ces individus étaient parfaitement naïfs à ces chants… qu’il avait d’ailleurs enseignés personnellement à ses frères et sœurs, et dont il en était même, pour certains, le compositeur. Tant d’heures passées auprès d’un berceau ou d’un jeune esprit encore bien trop excité par les aventures du jour pour se laisser tenter par le sommeil ! Et enfin…
 « Ma foi, pourquoi pas… » Répondit l’aîné, offrant son sourrire le plus simple à son auditoire. À Phaéris… « Cependant, la partie instrumentale n’a jamais été mon fort, malheureusement… En revance, notre très cher « Puissant » ici-présent possède, si ma mémoire est bonne, une griffe plutôt experte en la matière. »… son rictus le plus moqueur et crû.
           Instantannément, Yugo et Adamaï étaient aux genoux du dragon turquoise, les yeux émerveillés et l’inmanquable requête aux lèvres. Phaéris, quant à lui, ne put s’empêcher de montrer quelques peu les crocs envers son frère rival.
 Désolé, mon vieux,
mais si je dois sombrer dans le ridicule,
alors autant partager le plaisir
et t’y entrainer aussi !
           Après moults demandes et regards plaintifs, Phaeris céda finalement, sans un mot si ce n’est un soupir agacé. L’instrument fut passé de mains en mains, et, une fois quelques réglages et faux accords, les premières notes s’élèverent enfin. Douces. Laconiques. Oubliées.
         Qilby ferma les yeux. Il se remémorait, s’octroyait une poignée de secondes au cours desquelles il revenait dans une chambre au plafond peint, aux abords d’une cour illuminée de lampions, sous un arbre agité par une bise d’été… Se raclant légèrement la gorge, préférant laisser le film de ses souvenirs se prolonger sous ses paupières closes plutôt qu’affronter la foule de visages captivés, il laissa les premiers vers s’envoler :
 « Au pied de ces collines ; où se tient mon village
Tous ont aux lèvres cet air du vent enchanteur,
Qui mène à d’autres rivages ; qui traverse les âges ~ !
Ô, ma douce mésange ; chante donc ton refrain ~ !
Puisse-t-il me faire découvrir les couleurs
À l’horizon lointain… »
Tumblr media
         Ce soir-là, en s’enfermant à nouveau dans sa chambre et ses livres, le scientifique eut comme l’impression qu’un poids avait été ôté de ses épaules. S’agissait-il d’un soulagement temporaire, dû à cette excursion, ou la perspective que, peut-être, leur histoire avait encore des pages vierges ? La passion des deux jeunes jumeaux ne lui avait pas échappé aujourd’hui, et il avait même cru déceler moins d’animosité à son égard de la part d’Adamaï.
         Les autres Douziens, la « Confrérie du Tofu » comme ils aimaient à se présenter, n’était pas en reste. Il n’avait pas eu la possibilité d’approcher davantage le vieillard à l’étrange pelle (Ruel, n’est-ce pas ?) depuis leur repas avec Yugo, mais il n’avait pas manqué les petits hochements de tête encourageants qui lui étaient indéniablement adressés chaque fois qu’il prenait la parole face au groupe. Ce « Maître Joris » avait été d’une conversation surprenamment agréable, sans pour autant manquer de sincérité à défaut d’être toujours sur la réserve, et le couple de guerriers ne semblaient plus aussi prompt à l’abattre au moindre mot de travers... Fort aimable de leur part.
            Quant à la princesse des Sadida, la fille des Sheran Sharms…
 « Hum ? Qu’est-ce que… ? » S’étonna-t-il, sa conscience captant l’élément perturbateur.
           Sur la table basse, de laquelle avaient été soigneusement écartées plusieurs de ses notes, se trouvait une petite cage de verre et d’argent. D’abord prudent vis-à-vis de l’objet, il se décida finalement à l’inspecter davantage, préférant se rassurer sur le fait que les gardes à sa porte n’auraient pas laissé un parfait inconnu pénétrer dans la cellule d’un criminel de son envergure. C’est ainsi qu’il s’aperçut qu’en son sein, étaient alignées trois petits pots de terre cuite abritant diverses plantes grasses et autres succulentes, qui, si elles lui évoquaient bien quelques noms éloignés, appartenaient définitivement à cette planète. Ce n’était donc pas un coffret, mais une sorte de serre miniature ! Et si le silence de sa cellule n’avait pu répondre à ses précédentes interrogations, ce fut néanmoins le cas de la note qu’il récupéra aux côtés de celle-ci :
 « Voici de quoi embellir un brin votre chambre.
Elles ne sont, certes, pas aussi ravissantes que celles de Zeden,
mais j’espère qu’elles pourront vous apporter un peu
de réconfort en attendant que nous trouvions une… « solution ».
Si vous veniez à vouloir en apprendre davantage sur celles-ci
(ce que je ne doute pas)
sachez que je serai ravie de vous les présentez !
Je suis également certaine que vous adorerez la roseraie royale :
nous devrions y faire un tour à l’occasion !!
 ~ Princesse Amalia Sheran Sharm
 PS : Pas plus d’un arrosage par semaine ! »
           Voilà qui était des plus… inattendus. Il avait cru déceler un intérêt commun avec la jeune fille concernant la botanique, mais ne s’était très certainement pas appesanti sur ce point… Après tout, qui était-il si ce n’est celui qui avait battu deux de ses gardes, trahi la confiance de son père et de son peuple, tenté d’envahir leur monde par un portal inter-dimensionnel pour enfin presque achever la dynastie des Éliatropes, et par cela même le garçon qui faisait battre son cœur de lierre ? Comment ? Évidemment qu’il avait relevé la dance maladroite et timide qui se tenait chaque fois que la Sadida et son frère se rencontraient : il était myope mais pas aveugle ! Après des centaines de réincarnations, il avait fini par reconnaître ce genre d’indices, auxquels Yugo, lui, semblait demeurer naïf.
 Tss…
Dire qu’il y a encore quelques siècles,
j’aurai encore été responsable de
« la discussion ».
Enfin, il s’agit là d’une fonction que
je lègue sans mal à ce cher Alibert… Bon courage à lui.
           Tout au long de son monologue intérieur, ses yeux n’avaient pas cessé leurs allers-retours entre les épaisses feuilles au vert éclatant et l’écriture élégante digne d’une fille de la Cour. Il ne se priverait pas d’un allié supplémentaire en ces lieux, pas quand son avenir rechignait toujours à se dessiner clairement. Ces derniers jours avaient été chaotiques, exténuants… Mais, Déesse, comme il avait pu se sentir vivant ! Revenir explorer les couloirs du Zinit, devenir un instant le spectateur de sa propre civilisation, se retrouver plonger au cœur de son ancien laboratoire envahi par une faune et une flore qu’il ne maîtrisait qu’aux yeux de parfaits novices ! Courir dans les avenues d’un marché tel des enfants s’imaginant vauriens !... Ne pas songer un seul instant à se retourner… Cela lui rappelait…
 Aroh…
Je me demande ce qu’il se serait passé si nous avions su- si je…
Si seulement j’avais eu le courage de…
Alors peut-être que nos deux familles auraient pu apprendre comment vivre en paix…
Peut-être serais-tu toujours là,
peut-être aurais-tu même accepté de rester à mes côtés…
           Aux anciennes images, vinrent se superposer les visages des compagnons de la Confrérie du Tofu, tous si différents les uns des autres, si étrangers de leur peuple, de l’histoire de leur ami… et qui n’avaient pourtant pas hésité un seul instant à mettre leurs vies entre ses projets destructeurs et leurs idéaux de paix. Derrière leur abri de verre, des bourgeons charnus laissaient déjà entrapercevoir de larges pétales multicolores qui ne tarderaient pas à paraître.
 Tant de choses étranges sont survenues.
Des évènements que je n’avais pas pu prévoir,
qui se s’étaient jamais produits auparavant.
Alors…
Peut-être que cette fois… 
           Un léger tapotement le fit brusquement sortir de ses contemplations. Un bref regard vers la porte, ou plus particulièrement le faible interstice de l’encadrement, le rassura : le soleil s’était couché depuis un peu plus de deux heures, et l’ombre des gardes devant sa porte avait disparue. Conformément à ses observations, la relève devrait arriver dans à peine quelques minutes, après avoir brièvement échangé avec la précédente sur le moindre élément « suspect » venant de sa part. Toutefois, une inspection n’ayant lieu qu’au moment des repas, il ne devrait pas s’inquiéter avant celle du lendemain. Excellent. Une seconde frappe plus insistante cette fois-ci, se fit entendre, forçant le scientifique à accourir près de la ridicule ouverture qui faisait office de fenêtre.
 « Voilà, voilà, un instant ! » Maugréa-t-il le plus discrètement possible avant d’ouvrir cette dernière. « Faites attention au rebord juste ici et- oui, donnez-moi donc votre sac, vous pourrez sans aucun doute passer plus facilement par la suite. »
           Deux ou trois murmures anxieux et craquements étouffés plus tard, une nouvelle silhouette se trouvait dans la chambre du vieil Éliatrope, dont les oreilles demeuraient à l’affut du moindre pas dans le couloir adjacent. Habitudes d’une vie passée sous les regards d’une ancienne Couronne. L’autre individu, quant à lui, semblait plus occupé par les harnais et le matériel d’escalade intégré qu’il devait à présent déséquiper de son armature d’origine :
 « Eh bien, eh bien ! Tout cela n’est plus de l’âge de mes rouages ! » Un crachotement mécanique vint appuyer ses propos. « Vous savez, fut un temps, j’étais un savant itinérant ! Et puis, j’ai pris une flèche dans le rotor, et-… !
- Vous n’avez pas été suivi ? Personne ne vous a vu ? » Préféra s’enquérir Qilby.
« Non, calmez-vous très cher confrère, ma présence en ces lieux est inconnue de tous si ce n’est de vous ! » Les dernières lanières de cuir aux accroches métalliques furent soigneusement rangées. « Il m’est déjà arrivé de devoir me dissimuler quelques temps aux yeux du Congrès et même de nos dirigeants, qui devraient songer à émerger plus souvent tant leurs neurones semblent manquer d’oxygène, haha ! »
           Il se releva enfin, avant d’ajouter sur un ton dont le sérieux tranchait inhabituellement avec son attitude :
 « Croyez-moi, mon cher Heydel Weiß, vous n’avez rien à redouter de mes motifs… Foi d’Ayssla, ces maudits cols blancs ont par trop de fois ruiné mes projets pour que je puisse leur accorder le respect qu’ils exigent : c’est bien la moindre des choses que d’utiliser leurs couleurs pour tenter de subvenir à mes besoins ! »  Le Steamer se dirigea vers l’imposant bagage qu’il avait emmené. « Mais jamais la Science ne devrait avoir à se plier à de telles dérisions politiques.
- Décidemment, voilà encore un autre point sur lequel je ne peux vous contredire… » Approuva le chercheur Éliatrope.
« Haha, parfait, parfait ! Durant ces mois d’errances, où je ne pouvais me résoudre à simplement attendre un énième démenti ou une autre recommandation, j’ai appris deux principes fondamentaux chez les ingénieurs de l’ombre… » Il leva un index rutilant. « Premièrement, « en cas de consentement, fait des plus rares en ces conditions, alors l’expérimentateur n’a pas le luxe de connaître les raisons du sujet», ce qui nous amène au second point…
- « si le sujet consent à l’expérience, alors il accepte d’être le seul responsable des conséquences qu’il encoure »… » Silence pesant. « Ou quelque chose d’approchant, je présume ? »
           Pendant quelques secondes, l’être de métal contempla ces paroles… Avant qu’un large sourire ne vienne étirer vis et boulons.
 « Tout à fait ! » Chantonna-t-il presque. « Nous sommes deux scientifiques, enfreignant actuellement de multiples règles internationales, ou simplement de bienséance, ce dans l’unique but de nous entraider, hum ?! Moi, je gagne la possibilité d’appliquer mes recherches, et vous vous… ! »
           À ces mots, Qilby releva le large pan d’étoffe dissimulant son flanc gauche. Un bref coup d’œil analyste de l’autre, un roulement à bille grinçant.
 « Et vous… vous gagnez votre honnête part du marché.
- Tout à fait. » Conclut l’autre.
           L’inventeur solitaire se mit alors à remuer dans ses outils, plans et autres ressources, visiblement excité, tandis que la coiffe ivoire vint docilement s’asseoir à sa table de travail, finissant de se débarrasser de sa tunique. Une dernière inspection auprès de l’unique entrée lui certifia qu’à partir de cet instant, il ne pouvait plus reculer :
 « Les gardes sont à deux pas d’ici : ils ne vont pas tarder à reprendre leur poste. » Signifia-t-il au Steamer. « Comme convenu, nous ne pourrons plus échanger si ce n’est par écrit et en cas d’extrême nécessité… Et les feuilles seront brulées à l’aube, bien entendu… Cela vous convient-il ?
- Il est un peu tard pour ce genre de questions, partenaire, ne croyez-vous pas ? » Plaisanta Ayssla, avant d’ajouter. « Êtes-vous certain que voir de la lumière si tard ne risque toutefois pas de les alerter ?
- Aucun risque : je pense avoir déjà fait montre de mes insomnies chroniques au cours de mon séjour. Ils ne viendront pas nous déranger. »
           Les dits soldats ne tardèrent en effet pas à faire entendre leur marche cadencée à la suite d’un prompt salut à leurs collègues. Plus que quelques secondes…
 « Bien, une dernière chose mais non des moindres… » Qilby ne s’était pas imaginé que des cordes vocales d’acier étaient capables de susurrer ainsi. « Mon très cher Weiß, acceptez-vous de vous soumettre à cette expérience ? »
« Tss, vieille école, hum ? » Lui lança-t-il, un rictus malin en coin pour masquer la boule qui lui nouait la gorge. « … J’y consens. »
Tumblr media
         Phaeris arpentait les couloirs sans répit, n’osant s’éloigner un seul instant pour évacuer ses ruminations dans une tournée des airs qui aurait au moins eu le mérite de soulager ses vieux nerfs. Ce satané Qilby ! Le dragon avait dû faire face à de nombreux défis dans sa longue existence, mais rien ni quiconque n’avait jamais réussi l’exploit de dépasser le scientifique en termes d’exaspération et de rage : c’était bien simple, à chaque fois que se présentait une intersection, il devait se retenir de s’y jeter comme si ce-dernier l’y attendait, un mauvais tour dissimulé dans son dos !
 Ou tout simplement une dague…
           Il était déjà parvenu à terroriser deux malheureux servants, qui n’avaient pas jugé nécessaire de l’avertir de leur présence. Leurs racines s’en étaient trouvées racornies d’effroi face aux crocs et aux griffes, acérés bien que jaunis.
 Nous ne pouvons pas lui faire confiance.
Le Traître n’a d’honneur que pour son titre.
Il récidivera et recommencera le cycle à nouveau…
Ce n’est qu’une question de temps.
Je suis désolé, Yugo,
mais Phaeris ne partage pas ta patience ni tes faux espoirs…
Nous pouvons oublier les erreurs du passé…
Lui en semble incapable.
Il ne sortira pas du rôle qu’il s’est donné,
car cela reviendrait à avouer ses torts,
et ça, jamais il ne le s- !
 « S-Sieur Phaeris ! P-Pardonnez-moi, m-mais auriez un instant pour… ?!
- Hum ? »
           L’un des dits serviteurs se trouvait à quelques mètres derrière lui, et semblait reprendre difficilement son souffle… Du fait de sa course ou de la présence de leur hôte à écailles, nul ne le sait.
 « V- Il… » Inspiration profonde. « U-un messager en provenance de B-Bonta ! I-Il demande audience ! »
           Comme invoqué par ces paroles, un individu, tout de bleu et d’argent vêtu et porteur des sceaux officiels de la nation de la Justice apparut. Ses habits de voyages, à l’instar de son teint pâle et de ses cernes, témoignaient d’un long périple à bride abattue… Et sa mine exténuée n’occurrait qu’un mauvais présage :
 « Je- rahum… Messire Phaeris, dit Le Puissant, frère de Yugo l’Éliatrope et d’Adamaï le dragon, défendeur des Dofus, allié de-…
- Quel est le problème ? »
            Il avait beau aimer les honneurs, l’heure n’était plus aux politesses d’usage. L’autre soupira, le relâchement de ses muscles forçant presque le servant à venir l’assister… Enfin, la voix grave, la confirmation de ses craintes, se matérialisa :
 « C’est la bête, Sir, elle… N-Nous avons perdu contact avec la tour Est. L-les prairies de Montay, nous… Nous les avons perdues ! »
  Alors, alors,
« petite fleur » ?
Cela n’est pas très poli de faire
ainsi des cachoteries,
tu le sais, non ?!
Fais bien attention à toi,
certains sont tombés pour
moins que cela ~♪
~ Fin du Chapitre 5
25 notes · View notes
titou-nz · 2 years
Photo
Tumblr media
Pétra - Jordanie
Période romaine
En l'an 64 av. J.-C., les Romains établissent une province romaine en Syrie. Ils créent une confédération de dix cités-États : la Décapole. Celle-ci entrave toute future expansion des Nabatéens. En 106, sans doute après la mort du dernier roi nabatéen Rabbel II le royaume est annexé, puisqu'il n'y a eu apparemment aucun combat, sur l'ordre de l'empereur romain Trajan par Cornelius Palma, gouverneur de Syrie. Celui-ci fait de Bosra, qui devient rapidement la deuxième ville nabatéenne en importance, la capitale de la nouvelle province romaine d'Arabie (provencia Arabia). L'empereur Trajan renomme Bosra (alors appelée Bostra) en Nea Traiane Bostra, ou « Nouvelle Bostra de Trajan », et Pétra reçoit le titre honorifique de métropole (metropolis). Un peu plus tard, en 114 Pétra devient la base de départ pour les attaques romaines contre l'empire des Parthes en Iran, à l'est. L'ouverture des routes maritimes à l'époque romaine détourne les flux commerciaux de la ville et porte un coup fatal à Pétra et aux Nabatéens. À partir de l'occupation romaine, quelques caravanes s'arrêtent encore à Pétra, mais au fil du temps elles deviennent de plus en plus rares malgré la construction d'une route romaine de 400 km reliant Bosra, Pétra et le golfe d'Aqaba. En 131, l'empereur Hadrien se rend sur le site et lui donne son nom : Pétra Hadriana. Durant la « Pax Romana », la multiplication des constructions révèle que la ville connaît malgré tout une période prospère. Lors de la réorganisation de l'Empire commencée par l'empereur Dioclétien, elle devient la capitale de la « Palaestina taertia » ou « Palaestina salutaris ».
Période byzantine
En l'an 330 le premier empereur chrétien, Constantin Ier, fait de Byzance sa nouvelle capitale et la renomme Constantinople. Pétra fait désormais partie de l'Empire romain d'Orient et l'empire y encourage comme sur tout son territoire la diffusion de la foi chrétienne en construisant des églises. Les habitants de la ville restent d'abord fidèles à leurs croyances, mais en 350 un évêque est nommé à Pétra, et un siècle plus tard de grandes églises sont édifiées dans la ville. Athanase d'Alexandrie mentionne un évêque de Pétra nommé « Asterius ». Le Deir sera même utilisé comme église durant cette période, des croix peintes sur ses murs, et trois autres églises seront découvertes lors de recherches. La vaste « Tombe de l'urne » de l'époque nabatéenne, qui correspond à la tombe de Malichos II ou d'Arétas IV, devient une sorte de cathédrale en l'an 446. Au nord de Pétra, on trouve plusieurs tombes avec des croix gravées, indiquant que les chrétiens y enterraient leurs morts. Un violent tremblement de terre frappe Pétra le 19 mai 363, endommageant des monuments, dont le théâtre, et les aqueducs. D'après Cyrille, évêque de Jérusalem, « presque la moitié » de la ville est détruite quand le tremblement de terre frappe « à la troisième heure, et particulièrement à la neuvième heure de la nuit ». La ville déjà affaiblie depuis le début de la domination romaine par la diminution de ses activités commerciales, n'est pas reconstruite et se vide lentement de ses habitants.
Moyen Âge
La dernière mention de Pétra se trouve dans un texte écrit par Anthenogenes, évêque de la ville, vers la fin du Ve siècle ou le début du VIe. La conquête islamique de 629 - 632 passe par la région et semble avoir ignoré Pétra. Conquise par les Arabes, dont l'impact sur la ville n'est pas connu, Pétra, qui s'est progressivement vidée de ses habitants, est devenue un simple village vers 700. Cependant, l'historien Dan Gibson soutient dans son livre Qur'anic Geography que la ville sainte du Coran serait Pétra et que la relocalisation de la pierre noire par Abd Allah ibn az-Zubayr à l'emplacement actuel de La Mecque aurait fait sombrer la ville dans l'oubli. Au cours de la Première croisade, la ville est occupée par Baudouin Ier, du Royaume de Jérusalem, et forme le deuxième fief de la baronnie d'Al-Karak dans la Seigneurie d'Outre-Jourdain. Durant la domination franque, plusieurs fortifications croisées seront construites, dont les forteresses Al-Wu'ayrah et Al-Habis. La ville reste entre les mains des Francs jusqu'en 1187, année où Saladin les repousse lors de la bataille de Hattin et à Al-Karak, et prend possession de la région. Un pèlerin allemand nommé Thetmar révèle être passé près de Pétra en 1217, et le sultan Az-Zâhir Rukn ad-Dîn Baybars al-Bunduqdari traverse la ville en 1276. La ville tombe ensuite dans l'oubli.
11 notes · View notes
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
WELCOME MY FRIEND
La Jungle de Calais février - octobre 2016
Textes de Marielle Macé, Michel Agier et Gilles Raynaldy
Ed. Le Point du Jour (version française) Parution : novembre 2022 Format : 23,7 × 31 cm Broché avec jaquette 80 photographies en couleur et noir & blanc 160 pages ISBN : 978-2-493674-00-5
Gilles Raynaldy a photographié la « Jungle de Calais » au fil des neuf mois précédant l’évacuation des réfugiés qui y étaient installés, entre février et octobre 2016. Dans le récit en forme de journal qui ponctue les images, il raconte son expérience d’étranger accueilli par les habitants d’un camp devenu, avec le concours de nombreux bénévoles, un lieu de vie commune, malgré la précarité et la répression. Si Gilles Raynaldy porte témoignage, c’est avant tout de sa propre découverte de ce territoire, du temps qu’il y a passé et des rencontres qu’il y a faites, comme des difficultés et des incertitudes qui furent les siennes.
L’écrivaine Marielle Macé éclaire l’approche du photographe, sa présence non intrusive, son attention aux lieux, aux détails, aux gestes. L’anthropologue Michel Agier rappelle, lui, les formes urbaines et les usages sociaux qui s’inventèrent dans la Jungle et dont les enseignements demeurent actuels.
http://lepointdujour.eu/pages/editions/#2107
2 notes · View notes
claudehenrion · 2 years
Text
Smyrne :  il y a 100 ans, “la Catastrôphe”...
 Aujourd'hui, c'est “notre” rentrée à nous. Pour notre reprise de contact, un “billet” un peu différent des autres, écrit à la fois par piété filiale, par souci de la vérité sur un épisode sanglant de l'Histoire, et par crainte d'une répétition en cours –possible à défaut d'être probable, les choses étant ce qu'elles sont, les fous ce qu'ils croient ne pas être, et Erdogan ce qu'il est ! Il s'agit en réalité d'un moment charnière de l'Histoire moderne, qui n'avait pas été perçu comme tel,  lorsqu'il est arrivé : la destruction totale de Smyrne, ville grecque, par les turcs. Le hasard a largement mêlé ma famille à ce drame, puis m'y a indirectement “aspiré”, 70 ans plus tard.
Smyrne était, jusqu'en 1921, une superbe ville où il faisait bon être, et dont l'éclat rayonnait sur tout le pourtour méditerranéen. Thucydide, puis Virgile (qui voulut vivre et mourir là) le savaient déjà. Avec Lamartine, Chateaubriand, Gautier ou Loti, l'élite franco-européenne du XIX ème siècle aimait s'y retrouver : Smyrne faisait pleinement partie d'un espace onirique européo-orientaliste et Théophile Gauthier, en 1853, célébrant son charme oriental, disait “avoir trouvé là le paroxysme du raffinement et de la richesse culturelle que peut offrir une société digne de ce nom”. C'était “la perle de la Méditerranée”…  Mais la Turquie s'étant alliée à l'Allemagne en 1915, Smyrne fut, dans les traités, déclarée “ville grecque” (ce que, bien que située en territoire turc, elle était de fait, mais officieusement : “La Grèce Ionienne”). Le texte dit : “La Grèce occupera l'Ionie, mais sans l'annexer”. Il s’en suivit un ‘’grand remplacement’’ de population : de nombreux turcs durent partirent et des grecs débarquèrent, en nombre… Mustapha Kémal “Atatürk” ne le supporta pas.
Du 13 au 17 septembre 1922, un incendie gigantesque détruisit la presque totalité de cette ville de 300 000 habitants, après l’arrivée des troupes turques qui s'est terminée en un massacre des grecs, des arméniens et des anatoliens, et par l’expulsion de toutes les populations grecques d’Asie Mineure, filles de l'Empire Romain d'Orient (environ 500 000 départs en quelques jours), comme une anticipation du sinistre “La valise ou le cercueil” de nos pieds noirs. Smyrne-la-douce a oublié son passé raffiné et est devenue Izmir la turque, un grand port industriel, bruyant et immense, de 5 millions d’habitants. Turcs à 99,9 %, bien sûr.
Pour les Grecs, ce drame historique, humain et culturel est un traumatisme qui se transmet de génération en génération, sous le nom, souvent dit en français, de “LA Catastrôphe” (prononcé “à la grecque”, en roulant le “r” et avec un “ô” très fermé). Dans l'indifférence internationale devant l'assassinat de dizaines de milliers de chrétiens pourchassés et “lynchés” dans les rues, le consul américain Norton obtint l'intervention des flottes “alliées” (de la Grèce) pour interrompre ce qu’il décrivait comme un ’‘génocide’’. Cela se passait il y a juste 100 ans, mais des chrétiens sont toujours assassinés en terre d'islam, dans l'indifférence officielle, la seule différence étant que, en 2022, on appelle ces meurtres “de i’islamophobie”. Un comble !
(NDLR. Une incidente un peu hors sujet : mon arrière grand père, pasteur luthérien hollandais, était Consul Général du royaume de Roumanie (autres temps, autres mœurs !). Il habitait une des plus belles villas sur “les quais” de Smyrne, encore connue sous le nom de “Maison Keun”. Elle a miraculeusement échappé aux flammes et c'est donc là que Mustapha Kémal s'est réfugié après le départ de la famille sur le croiseur-cuirassé “Edgar Quinet”… (sur lequel –je l'ai découvert il y a peu– servait alors Jean le Pen, père de Jean-Marie). Lorsqu'elle est devenue un musée (“Atatürk Musési”), j'ai abandonné mes droits (qui n’auraient sans doute jamais été reconnus, la Turquie étant... la Turquie !) et en ai fait don à la ville d’Izmir, ce qui a amené mon ami Suleiman Demirel, le dernier Président Turc fréquentable, à me faire citoyen d’honneur, ‘’Izmirli’’. Je n'en ai pas encore honte).  
Voilà pour la partie historique et la mobilisation de mes souvenirs. Mais c'est ensuite que ce récit se gâte … et risque de se gâter bien plus encore, dans les mois qui viennent. En effet, montant de plusieurs crans dans l’escalade verbale avec “l'ennemi éternel grec”, le président turc (totalement infréquentable, lui) Recep Tayyip Erdogan a prononcé samedi dernier un discours qui inquiète les Grecs au plus haut point : pour le satrape d'Ankara, les avions militaires grecs violent l’espace aérien turc et ne cessent de harceler(sic !) les avions turcs en mer Egée : “Si vous allez trop loin, le prix à payer sera lourd. Votre occupation des îles de la mer Egée [NB : proches de la Turquie] ne nous lie en rien : nous pouvons arriver subitement, la nuit, a-t-il menacé, selon une formule qu’il a souvent utilisée avant de lancer son opération contre les Kurdes, en Syrie. Ce fou s'est permis d'ajouter : ”Ô Grèce, regarde l’histoire, remonte le temps... et souviens-toi d’Izmir’’...
Cette déclaration ne doit rien au hasard : depuis plusieurs semaines, les tensions ont repris entre la Grèce et la Turquie, tous les deux membres de l’Otan (?), alors que les dirigeants des deux pays font face à des difficultés internes : le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis (conservateur) est  fragilisé par une affaire d’écoutes, et le Président turc affronte une population de plus en plus inquiète par l'inflation galopante et la dévaluation de la Lire turque, chacun accusant l’autre de tous les maux… et les migrants restant pris en étau dans cette querelle. En outre, la découverte de gisements d’hydrocarbures en mer Egée offre à Erdogan une possibilité de contester le partage des eaux territoriales, alors que, à travers la minorité turque de Thrace, Ankara tente de revendiquer une extension de son territoire. En vérité, le satrape turc veut la révision des traités de Sèvres (1920) et de Lausanne (1923) qui fixent ses frontières. La situation est vraiment grave.
Depuis l’élection du Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis en juillet 2019, le “bras de fer” a redoublé d’intensité, Recep Tayyip Erdogan accusant même Athènes d’avoir saboté des ventes d’armes américaines à la Turquie. Le dialogue est rompu entre les deux voisins soi-disant alliés, au moment où, en 2021, la France a signé un accord de défense mutuelle avec la Grèce. En Mer Egée, la tension monte, les alliances risquent fort d’être mises à l’épreuve et nous sommes aux premières loges. Ce n'est pas seulement pour une évocation de mes ancêtres que j'ai cru utile d'évoquer aujourd'hui le récit de “La Catastrôphe”, mais parce qu'il arrive que l'Histoire repasse les plats ! Et une étincelle jaillit si facilement !
H-Cl.
5 notes · View notes