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#la brèche
carbone14 · 7 months
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Bunker de mitrailleuse camouflé en maison normande – Wn 20 La Brèche – Secteur Queen Red – Sword Beach – Mur de l'Atlantique Hermanville-sur-Mer – Calvados – France
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lefeusacre-editions · 2 months
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LA BRÈCHE, par Constance Ogier
Constance Ogier a intégré il y a peu la joyeuse troupe du Feu Sacré comme relectrice. Elle sera l’œil scrutateur de nos futures publications, passant au peigne fin les tapuscrits. Pour fêter son arrivée, elle a accepté de nous laisser publier son premier texte. Un conte de la crypte, au sens propre. Entre poésie, humour noir, petite et grande histoire. Entre Jules Michelet et Jorge Luis Borges. Gooble Gobble, bienvenue à elle !
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“Le prévenu est un vieillard sec et jaune” Gazette des Tribunaux du 11 mai 1856
Chaque passant de Paris se souvient avoir croisé, lu, parcouru un de ces panneaux brunâtres de l’histoire de Paris - autrement nommés pelles Starck - qui annoncent le monument visible ou fantôme auquel il faut s’intéresser. Cette fois-ci, en novembre dernier, j’étais plutôt interloquée par les images qui se formaient en moi après la lecture des appositions “inventeur et victime” inscrites côte à côte sur la même plaque. De là est né un désir insatiable - doublé très vite par un long travail de fouille - de connaître et comprendre cet homme.
Le 12 janvier 1856, prenant le contre-pied des vivants qui se contentent de mourir en dehors des cimetières, un homme meurt à l’intérieur même de celui de Montmartre, anciennement dénommé la Barrière Blanche. Ce cimetière citadin, situé dans le nord de Paris, est bordé par la rue Caulaincourt - ministre sous Napoléon Ier - la rue Ganneron - député et chandelier - Joseph de Maistre - fervent anti-révolutionnaire,...Tous ces noms ne nous disent trop rien quand on les découvre, ils ont pourtant leur part de chair dans le tableau imprécis de cette histoire. De nos jours, on s’y promène le dimanche, rare espace de verdure pour y déposer nos regards et nos corps broyés par les secousses et les bruits de la ville. C’est un espace où l’on fait communauté malgré nous autour des morts, comme pour être tout à fait solidaires avec eux dans un silence résilient. Pourtant, au XVIIIe et XIXe siècles, pour des raisons d’hygiène, le cimetière n’est plus accolé aux églises, mais déplacé en dehors de la ville perdant ainsi une place symbolique au sein de la communauté [1].
Depuis Philippe-Auguste jusqu’à la Révolution, des agents communaux, dits les « crieurs des morts », annonçaient à travers la ville munis de clochettes, le nom des défunts et l’horaire des funérailles aux côtés des prix des marchandises et des lieux de noces. Comme s’ils cherchaient à marchander la mort, sans toutefois y parvenir. Ils sont ensuite remplacés par des faire-part et des rubriques nécrologiques dans les journaux qui deviennent le relais de la mort, l’espace où le nom se dit en même temps qu’il se lie au moment du décès. C’est d’une étonnante violence d’inscrire un nom dans une rubrique, comme si cela actait, d’une certaine façon, l'impossibilité de ne plus l’énoncer autre part. La mort de cet homme n’a été qu’un événement isolé dit-on, le cimetière affiche malgré tout une plaque à sa mémoire en guise d’accueil, ou plutôt, reporte sur l’un de ces panneaux dédiés à l’histoire de Paris, une anecdote assez savoureuse;  il clame la mort de cet homme en fanfaron :
« Officiellement ouvert le 1er janvier 1825, le Cimetière du Nord est désormais protégé contre les pilleurs de sépultures : il perd ainsi en 1856, l’un de ses conservateurs, M. de Vaulabelle, inventeur d’un système de pièges avec mise à feu, victime de son devoir pour s’être envoyé une décharge mortelle en pleine poitrine ! »
La lecture de cette plaque ne m’a pas satisfaite, je l’admets. Je suis donc allée lire tous les articles qui me décriraient l’événement plus précisément. J’espérais follement un exposé précis de ce « système de pièges avec mise à feu », et rêvais secrètement d’un nouvel homme tué par sa propre invention, un Franz Reichelt oublié de l’Histoire, un rival de l’homme en costume-parachute qui saute de la tour Eiffel. Ma conclusion fut bien autre, et en passant la déception qu’elle m'apporta, elle m’ouvrit tout un pan de l’Histoire.
Qui décida de faire monter les murs du cimetière à deux mètres ? Je n’en sais rien, mais le 20 et 21 juin 1856, lors du procès à la chambre correctionnelle de la Cour Impériale de Paris, dirigé par M. Zangiocomi, un seul mot était sur toutes les lèvres : « la brèche ». Des intrus avaient réussi à faire une trouée dans ce lieu qui n’accueille que de jour : à l’angle du mur qui sépare le cimetière de la rue des Carrières.
Sont véritablement en cause : trente centimètres de mur, trente centimètres manquants sur le pan de mur entre la 8e et 10e division. Qui donc appeler à la barre ? Il m’a semblé très vite que la culpabilité et le meurtre de cet homme se logeaient dans ce vide là, ce vide laissé par le temps, et la peur qu’il provoque chez les hommes. Ces trente centimètres sont tout juste ce qu’il faut pour former l’idée d’escalader le mur qui sépare la ville ouverte et l’espace clos du cimetière. Interrompre le grand silence de mort qui les sépare des vivants. Ce désir de grimper sur le mur, faire glisser son regard et son corps au-dedans, près des morts… qui ne l’a jamais éprouvé ? Déjà, au Moyen-Âge, le cimetière échappe à la loi : protégé par les églises, il est formellement interdit de capturer un fugitif qui se réfugie dans son enceinte. C’est cette fracture, nichée dans la dénomination du cimetière, qui m’a d’abord intéressée : on l’appelle « le cimetière de la Barrière Blanche » ; tout comme au cirque, on nomme « barrière », la petite palissade qui sépare les spectateurs de la piste. 
La Barrière Blanche désignait en fait les carrières de gypse sur lesquelles était situé le cimetière, exploitées depuis l’époque gallo-romaine pour le « blanc de Paris ». Le dicton dit qu’il y a plus de Montmartre dans Paris, que de Paris dans Montmartre. Ce blanc provient du gypse, une espèce minérale qui se transforme en plâtre à 120°C et c’est en lui qu’on a coulé Paris. Au Moyen-Âge, l’espèce était tout à la fois adulée et honnie, admirée pour sa couleur où l’on croyait voir se moirer la lune, détestée pour la rouille qu’elle provoque dans les bassins selon les dires des lavandières. Cette barrière est aussi le lieu des exécutions et des fosses communes lors de la Révolution, celui d’effondrements successifs, effondrements qui parlent de frontières, de barrières naturelles ou reconstruites pas les hommes. L’histoire de ce cimetière s’est façonnée des séparations entre deux espaces qu’on a voulu définis, mais qui n’ont cessé de se frotter l’un contre l’autre: la ville et les carrières d’en-dessous, le cimetière et les rues d’à côté…
Le cimetière du Nord est inauguré en 1825. À cette époque, les pillages sont fréquents dans le cimetière, et une défaillance dans le mur d’environ trente centimètres est alors inculpée. Cette faille creuse de jours en jours une peur chez les gardiens du cimetière à qui on assène ne pas en détacher le regard. M. de Vaulabelle, le conservateur du cimetière, leur confère une charge : celle de garder de nuit cette brèche et d’empêcher tout intrus cherchant à entrer au-dedans. Très vite, ils croient apercevoir des formes étranges, bizarres se mouvoir de ce côté-là, et s’imaginent brandir leurs armes, héroïques, sauvant les possessions des disparus, défenseurs élus de la mort et de ses biens. L’interdiction de franchir les portes du cimetière de nuit est enfreinte à plusieurs reprises et durant plusieurs années.
Peu après la révolution de février, en novembre 1848, les ouvriers catalysent tous les comportements inadéquats, transgressifs et dangereux pour le gouvernement. La Revue des deux Mondes fait paraître un discours de Jean-Jacques Baude, ancien préfet sous la monarchie de Juillet, dans lequel il désigne ouvertement les ouvriers de « bandes de bêtes féroces, professant comme une religion le pillage, le viol et l’incendie »  ou encore les comparant aux « hordes d’Attila ». L’association des pillages aux ouvriers est d’autant plus rapide que Maxime du Camp publie un article dans La Revue des deux Mondes où il signale, non sans mépris, la présence d’ouvriers à l’orée du cimetière: « Jadis, au temps où bruissaient les Porcherons, il y avait là une sorte de ferme doublée d'un cabaret; les ouvriers venaient s'y amuser le dimanche. [...] Le prix des concessions [...] est assez élevé pour que l'entrée d'un de nos grands cimetières [...] ne ressemble pas à un cabaret de joueurs de quilles. »
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Les formes inconnues sont ainsi troquées par ces joueurs de quilles qui sautent par-dessus le mur, à l’endroit exact de la défaillance, pour y voler toutes sortes d'objets sur les sépultures. D’ailleurs, cette image est véhiculée très largement dans toute la sphère sociale. Le théâtre bourgeois s’en saisit immédiatement, et se représentent à Paris des vaudevilles où l’admirable tenue des patrons s’oppose à l’instinct grégaire des ouvriers. C’est ainsi que le frère de M. de Vaulabelle, Léonore, écrit quelques années plus tôt: La propriété c’est le vol, vaudeville satirique sous-titré « folie-socialiste en trois actes et sept tableaux » qui parodie la formule de Pierre-Joseph Proudhon. La déshumanisation des ouvriers s’accompagne d’autres figures et bientôt, des cornes leur poussent. Dans l’esprit des gardiens, la première réponse à la peur fut la nécessité d’identifier un visage, de déceler une identité et la seconde celle de l’éloigner à nouveau de soi, de faire de cette identité un spectre diabolique et par là même inhumain. Il me semble qu’il y a là bien plus qu’un bouc-émissaire. De l’ouvrier on fait un diable, du diable on fait l’ouvrier. Ils ont en commun d’être des écorcheurs. Le désir des couronnes d’épines en bronze et des vierges d’ivoire se mêle à celui du marbre des horloges et des presse-papier bourgeois chinés sur les marchés. Les objets volés sont tout à la fois objets de mémoire et marchandises. Mais quelle place occupe réellement en eux la cupidité ou le désir de propriété ? Dérober aux morts pour réconcilier les espaces : peut-être est-ce le seul trait d’identité qui nous reste de ces voleurs ?
En 1825 et les années qui suivirent, épier cet espace était devenu un enjeu de taille pour les gardiens. Quelques années plus tard, le cimetière est bien gardé. Le conservateur, M. de Vaulabelle, a posté des gardiens qui exécutent une ronde solitaire de nuit. D’abord, ils n’ont qu’un couteau et attendent à vingt-sept ou vingt-huit mètres de la brèche. Ils rôdent autour d’elle, et ne doivent pas en détacher le regard. Ce qui m’a surprise est la précision des distances et des mesures évoquées dans les journaux et en particulier dans la gazette des tribunaux qui retrace le procès. Deux mètres, un mètre soixante-dix; vingt-sept ou vingt-huit mètres. L’exactitude y est pour beaucoup je crois dans l’angoisse frémissante et partagée des pilleurs et des gardiens, obsédés par cette percée qu’ils brûlent de défendre en tremblant.  M. de Vaulabelle décide alors d’armer ses gardiens, de les équiper d’armes à feu pour veiller sur ce coin de cimetière. Ce coin présente des traces de passage qui pointent ce pan de mur comme la voie de prédilection des voleurs. Les gardiens du cimetière de Montmartre sont donc postés là, chargés d’un devoir terrible : celui de surprendre les voleurs et de les exécuter. La seule prévenance donnée par M. de Vaulabelle est celle de prononcer le « Qui vive ? » avant de tirer, adresser une dernière interrogation à une ombre méconnaissable et sans lumière. Selon les versions, la consigne donnée est qu’il faut l’adresser trois fois au nouveau venu et attendre une réponse avant de tirer ou, il n’est question que d’une seule occurrence, d’une unique question. Décliner une identité nominale, sinon la mort. 
En 1856, aux environs de cinq heures, le 12 janvier, M. de Vaulabelle est tué par un de ses gardiens à la brèche. Tir de carabine. Au « Qui vive ? » de l’homme jaune et sec, gardien ce soir-là, le conservateur du cimetière du Nord s’est tu. Aucune réponse n’a été entendue du dehors, comme de l’intérieur du cimetière. Comme si, l’homme et sa loi, celui qui professait le « Qui vive ? » à son armée, s’était entièrement remis à l’impossibilité de faire corps avec un nom, comme le cimetière lui-même qui a troqué le sien au fil des ans. Cet épisode est raconté avec un certain amusement dans le tome quatre du Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle : « Ce fut en faisant lui-même, au milieu de la nuit, une ronde de surveillance, que le conservateur du cimetière de Montmartre, M. de Vaulabelle, frère de l’historien, fut tué, il y a quelques années, par suite de l’observation trop rigoureuse d’une consigne qu’il avait donnée, et dont il ne se rappelait plus les termes. » L’avocat général Barbier a dit lors du procès qu’il fumait sa pipe et marchait d’un pas lent et mesuré: sa ronde n’était qu’une balade auprès des morts. Et pour preuve : il en perd sa main ! Que doit-on entendre dans ce silence ? Une simple désinvolture, un homme évaltonné, mesurant son existence dans l’écart entre ses bouffées de fumée et ses pas ? J’entends dans ce silence un doute, une hésitation à se tenir debout dans un cimetière. J’entends un homme qui ne connaît plus son identité face à toutes ces pierres tombales où les noms sont gravés.
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M. Lachaud, défenseur de Mabille lors du procès, affirma que cet événement déclencha la folie de sa femme, une folie hors du cimetière. Bien plus tard, en 1912, dans un autre cimetière parisien, un homme décède dans le secret. Le feu n’est pas vu, contrairement à ce qui est montré sur la Semaine illustrée, il n’y a aucun spectateur à cette scène spectaculaire.       L’homme a franchi la barrière blanche, les murs des cimetières et leurs trente centimètres, et s’est immolé sur la pierre tombale de sa femme, encore une pierre qui le séparait du corps de la morte. Les portraits et les statuettes de plâtre ont fondu ce jour-là, ou sont-elles tombées ? Brisées ? On a donné un nom à cet homme : le mari; comme on a donné des noms aux acteurs du fait divers précédent: le conservateur et le vieillard, jaune et sec.
C’est un autre mariage qu’il a exécuté seul, sans témoins, un mariage avec la pierre, avec le gypse qui contient l’os et la peau. On nomme aussi les cimetières « champs au repos ». Le premier homme est mort de la main d’un gardien entre les tombes, « au clair de lune » dira Mabille, et le second de sa propre main sur la tombe de sa femme. Vous me direz que le lieu et le temps ne lient pas deux affaires, d’autant qu’il ne s’agit pas du même cimetière. Mais la cause du décès du premier reste inconnue, mystérieuse, la seconde a une fin. Pourquoi le vieillard jaune et sec a-t-il tiré sur le conservateur du cimetière ? Par peur, oui, par peur. Et pourtant, je veux lui donner une autre fin. Ce qui me questionne n’est pas tant la cause de l’homicide, mais l’absence de réponse du conservateur, qui connaissait la procédure qu’il avait lui-même élaborée. Son silence m’interroge et j’aimerais croire qu’il a embrassé l’identité des voleurs, sûrement sans le vouloir, qu’il s’est épris lui-même de la figure de l’ombre que lui et une grande partie de la société associait sans vergogne au premier opposant au régime impérial. Ce soir-là, M. de Vaulabelle a troqué son nom et sa particule pour redevenir un homme et son ombre.
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[1] Les cimetières étaient consacrés et réservés aux catholiques ayant reçu le dernier sacrement (l’extrême-onction). De nombreux enterrements se déroulaient alors de nuit et en cachette.
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postcard-from-the-past · 10 months
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Street scene and War memorial in the La Brèche neighbourhood of Hermanville-sur-Mer, Normandy region of France
French vintage postcard
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laurierthefox · 13 days
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Le 5 Mai on fait front ensemble !
Bonjour à toustes ! 🌿🦊
Ce dimanche 5 Mai à lieu une mobilisation nationale de plus de 800 personnalités, organisations et associations pour se battre contre l'offensive réactionnaire et anti-trans de ces derniers mois.
Cette offensive, relayée par plusieurs grands médias (Figaro, le Point, Valeurs actuelles, le JDD, Marianne, Europe 1..etc) coïncident avec un certain livre complotiste sorti le 11 avril dernier et avec la proposition de loi des sénateurs du parti Les Républicains, qui veulent :
- Interdire la transition sociale et médicale des mineurs - Leur imposer des thérapies de conversion - Punir les médecins qui accompagnent les mineurs trans de 2 ans de prisons
Au delà des mineurs, le rapport de LR veut avoir la possibilité d'interdire toutes transitions des adultes jusqu’à 25 ans, une mesure qui est déjà adoptés dans certains états aux USA.
A côté de cela, ces mêmes partis laissent les enfants intersexes être mutilés à la naissance par soucis de "conformité"/"normalité". Ces attaques réactionnaires de la droite et de l'extrême droite à l'échelle internationale visent le droit à disposer de son corps, et donc directement les droits reproductifs comme l'IVG !
Féministes, LGBTIA+, antifascistes, nous devons faire front ensemble contre ces attaques des droits humains fondamentaux ! Rendez vous le 5 Mai IRL ou en ligne pour celleux qui comme moi ne peuvent pas aller manifester :
📌Paris : République, 14h 📌 Toulouse : Jean jaurès, 13h 📌 Marseille : Vieux port, 11h 📌 Strasbourg : 4 mai, pl. kléber, 17h 📌 Quimper : Place Saint Corentin, 18h 📌 Havre : Hôtel de ville, 15h 📌 Bordeaux : Hôtel de ville, 14h 📌 Besançon : Place Pasteur, 14h 📌 Niort : Place de la Brèche, 15h 📌 Bruxelles : 15h, en recherche du lieu 📌 Montpellier : place de Comédie, 15h 📌 Nantes : marche, Grue Jaunes sur l’ile, 14h 📌 Chambery : place de Génève, 14h 📌 Rennes : en préparation 📌 Lyon : en préparation 📌 Nancy : en préparation 📌 Lille : en préparation 📌 Lyon : en préparation 📌 Brest : place de la liberté, 17h 📌 Dijon : place Darcy, 16h 📌 Rochelle : quai du Carénage, 15h 📌 Lorient : Place Glotin, 15h 📌 Pau : préfecture de Pau, 16h 📌 Bayonne : place de la liberté, 12h 📌 Tours : place Jean Jaurès, 15h 📌 Poitiers : Place de Maréchal Leclerc
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dans la vertu des vertus, le soleil engage son déclin ; dans le feuillage mis à l’épreuve par cet engourdissement qui disperse de nombreuses brèches, un ordre fragile de passage se déclare puis un soutien soudain ouvre une voie, un choeur dans la hiérarchie des vides ; l’horizon trace une morale qui ne cède devant rien ; la nuit mordante semble figée à sa ligne qui résiste comme la jetée face à la mer de vagues ; la résistance du regard rend prisonnière toute la scène et s'honore la petite lumière qui est en nous
© Pierre Cressant
(mercredi 26 octobre 2022)
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orageusealizarine · 10 days
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si vous m'offriez - ne serait-ce que vos lèvres - (oserais-je ?) - ne serait-ce que... les voir, les humer - sentir leur souffle sur les miennes, que les lécher, les laper, les manger. ne serait-ce qu'avidité ? de ma part... embraser, dévorer, relécher, ne serait-ce qu'engloutir, qu'avaler - tous ces mots - embrassés, embrochés, ébréchés... au sortir de ma bouche, à la brèche du baiser, à la broche du désir ? au coin de ce visage dans les rues rencontrés. (le voulions-nous ? mais qu'avons-nous cherché ?) avidité, supplice, impatience quémandée. que soif, envie, plaisir. que soupirs expirés. jusqu'où vouloir... vers où languir... en quels hasards... et qu'exiger encore, que repentir, que fuir... par où... que dire - de vos baisers de vos brasiers de vos délires de mes délices de mes caresses de nos histoires de nos paresses des nuits ivoires.
et qu'espérer encore ? que rechercher en vain ? aller toujours plus loin ? en rexcitant les cendres de nos chairs calcinées. et répétant nos corps et ranimant les cieux, nous empoignons les flammes, nous mâchons les étoiles allongées dans nos ombres, elles aussi dévêtues, elles aussi cœurs à nu.
nos lèvres refermées - plus qu'atteintes, contentées.
lors nos envies perdues ? et nos désirs passés ? ... je ne saurais vouloir à la fin ce désastre ! pour déborder ma bouche, refermer les ravins, pour apaiser mes lèvres et rassasier ma faim - il faudrait plus qu'une vie. je rouvrirais - avec mes doigts - avec mes dents - les plaies de nos désirs - pour désirer encore - pour désirer toujours... être avide - et sublime. insatiable. insensée. pour revouloir encore, à vos lèvres rêver, à vos lèvres goûter et contenter ma peine et raviver la joie au feu et au festin de nos bouches en sang de nos dents criminelles de nos soifs carnassières de nos fièvres désirables.
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lisa972kdlz · 4 months
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Portails Interunivers :
Vous ne vous êtes jamais demandé comment les personnages faisaient pour passer d'un univers alternatif à un autre ?
Selon les histoires, les comics et les headcanons, la possibilité d'accès aux AU's est très relative. Il n'y a pas de créateur du Multivers d'Undertale, donc pas de canon vis à vis des liens que l'on fait entre les univers. Il a été observé une pluralité de chemins, premièrement à travers des moyens spécifiques et précis :
Par les portes de l'Oméga Timeline (assez limitée dans la mesure où on ne peut pas circuler ailleurs que dans son univers si l'on n'a pas d'abord été invité (je crois, c'est pas très clair, détrompez-moi si vous êtes sûrs de quelque chose)),
Par le biais de machines scientifiques, programmées par Gaster la plupart du temps, comme dans Chancetale avec les plans repris par Ace et Alphys,
Par des personnages qui ont la capacité de créer des portails où de se téléporter naturellement comme Dream ou Nightmare.
Secondement, les chemins... Sans explication notable. Dans certaines histoires, les personnages peuvent voyager d'AU en AU sans questionnement, sans règle, sans précision, on sait juste que c'est possible, genre comme on prend un bus. Passages secrets, téléportations, etc, on peut imaginer ce qu'on veut que ce ne sera jamais mentionné. Franchement, je n'accepte qu'avec des One-Shot ou des histoires délirantes sans enjeu, parce que... Essayer de trouver une logique à tout est mon hobby, va falloir vous y habituer \⁠(☆⁠▽⁠☆)⁠/
Mais les plus intéressants de cette problématique sont les personnages qui peuvent directement ouvrir des portails/se téléporter comme Ace, Color, Error ou Fresh, dans le cadre où c'est considéré comme un pouvoir spécial. Il en existe plein d'autres, mais ce sont eux que je connais le plus. Ça pose beaucoup de questionnements, surtout Ace qui obtient cette capacité du jour au lendemain alors que son créateur est quand même très réfléchi à propos de la cohérence. La seule solution en correspondance avec son pouvoir de briser le quatrième mur serait qu'il passe de case en case pour sauter d'un AU à un autre. Seulement ce n'est pas ce qu'il fait, il se téléporte ou créé un portail. Comment ? Pourquoi ? Pourquoi d'un coup ?
J'ai réfléchi, réfléchi, puis j'ai trouvé une corrélation entre ces personnages qui pourraient se révéler être une causalité.
Ce sont tous des Outer-Characters. C'est-à-dire des personnages extérieurs à la réalité, sans AU, sans monde auquel fusionner leurs codes.
L'univers de Ace a été détruit par Error et n'existe plus dorénavant.
Color a été effacé de sa réalité, comme Gaster, son code s'est donc détaché.
Error a été littéralement expulsé dans l'Anti-void et s'est transformé en créature de glitchs (on en reparle plus tard).
Fresh est un parasite sans univers maternel, on sait pas trop d'où il sort mais en tout cas comme il n'existe pas officiellement d'Underfresh, il n'appartient à aucun univers.
Tels des électrons libres passants d'un courant à un autre, exilés entre les blocs qui façonnent les univers, ne possédant plus de point fixe, ils bénéficieraient donc d'une liberté de mouvement que les autres n'ont pas. Hors de l'espace, et pour certains (Core!Frisk, Gaster), carrément hors du temps.
Bon, ils ont un rapport assez étroit avec le Multivers, leurs codes ne sont pas "collés" à des blocs, et ça leur permet de zigzaguer entre les AU's . Mais comment ?
Et bien en considérant le fait que les AU's sont eux-mêmes liés entre eux. Le Multivers d'Undertale est une toile. Les Timelines qui finissent par se détacher pour devenir des AU's à part entière (Aftertale, Dusttale, Horrortale), des concepts qui se ressemblent (Underswap, Storyshift), et même les plus éloignés, TOUS sont reliés les uns aux autres. Et c'est par ce point de vue que je propose la théorie des brèches :
Il existe dans notre monde des hypothèses comme quoi des failles de la réalité existeraient et laisseraient parfois entrer des choses bizarres... Des créatures extraordinaires, des malédictions... Et les lieux mystiques et intenses en concentration de bizarrerie comme le Triangle des Bermudes seraient des lieux de ce genre. Abracadabrantesque pour notre monde, mais dans celui de la fiction, pourquoi pas ? Après tout quelle histoire est parfaite ? Quel Lore n'a pas son couac ? Quel jeu n'a aucun bug ? Ces anomalies, ces petites erreurs que nous faisons sans corriger des paradoxes formeraient ainsi des failles qu'il serait possible d'exploiter et d'ouvrir. Les Outer-Character, de part leur nature d'électron libre et leur conscience de la Toile, seraient plus sensibles à ces failles et seraient plus à même de les repérer et de les exploiter. En revanche, non seulement ces failles ne se trouvent pas partout, mais en plus certaines sont des anomalies au-delà de notre perception de la réalité, elles auraient leur propre place dans l'espace-temps. Ce qui veut dire qu'elles pourraient être présentes durant un certain laps de temps puis disparaître, ou n'être disponible qu'à un endroit précis une certaine heure un certain jour... On peut également imaginer que des univers sont plus "fermés" et inaccessibles que d'autres ? (J'accorde personnellement ça aux Multivers/AU's, genre un AU qui regroupe les personnages principaux du Multivers comme Vampireverse, Empireverse, Minuscultale etc.) Comme ça, on veut inventer des histoires où les protagonistes se confrontent à des contraintes de temps et d'espace qui les empêchent de s'enfuir à tout bout de champ !
Excuses scénaristiques offertes par la maison, ne me remerciez pas (☞◖■ᴥ■◗)⁠☞✨✨ !
C'est assez gros et ça implique beaucoup de choses... Voyons voir...
Donc, cela voudrait-il dire que par exemple tous les habitants de l'Oméga Timeline dont les AU's ont été détruits par Error auraient la possibilité d'ouvrir des brèches comme ils le veulent ?
Ben euh... Oui, techniquement. Mais on peut imaginer des centaines de raisons pour laquelle ils ne le feraient pas. Ouvrir une brèche demande de l'entraînement et de l'expérience, c'est risqué, dangereux, ça amène à des erreurs de parcours, de coordonnées, ou bien tout simplement ils ne sont pas au courant qu'ils peuvent le faire. Ce n'est pas parce que tu as techniquement la capacité humaine de faire des saltos arrières que tu sais forcément en faire.
Et Geno, c'est un Outer-Character ? Mmmh... Techniquement il est coincé dans l'écran de Sauvegarde, ce qui ne veut pas dire qu'il a été expulsé de son AU. Plus de sa Timeline, mais ça n'en fait pas un Outer-Character non plus.
Ink, c'est assez intéressant, il y a plusieurs possibilités. Son AU existe techniquement, il est juste incomplet et oublié de tous. Cependant, il pourrait être un Outer-Character dû au fait qu'il s'y est effacé quand il a déchiré son âme (étant l'essence de son être une âme pourrait aussi être le lien d'un individu à son univers, pourquoi pas ?), ou bien, étant donné qu'il semble plutôt ouvrir des portails spéciaux et qu'il se téléporte aussi dans l'encre, parce que ça fait partie de ses pouvoirs acquis des Créateur via la "peinture magique" (certaines versions veulent qu'il ne peut pas ouvrir de portail sans son pinceau). Personnellement je préfère ça, car si on adhère à la théorie qu'il a finalement encore une âme mais qu'elle est détachée de son corps, ça réglerait le paradoxe.
À moins qu'il soit pleinement un Outer-Character parce qu'Error aurait détruit son AU il y a longtemps, c'est tout à fait possible aussi.
En ce qui concerne les personnages qui voyagent habituellement entre les AU's comme le Facteur ou le Sans de UnderEat, ou même parfois Death, il y a deux hypothèses : soient ils ont tout simplement appris à ouvrir des brèches même sans être des Outer-Character (car je pense que c'est possible, il faut juste être très doué, très sensible et très déterminé), soit ils détiennent cette capacité car c'est le principe même de leur existence. Le Facteur et UnderEat!Sans ont été créés POUR créer des liens entre les AU's (je ne sais même pas si le Facteur a son propre univers en fait), tandis que Death... Et bien ça dépend car je n'ai jamais réussi à comprendre si son influence de la grande Faucheuse était juste propre à son AU ou si cela s'étendait sur tout le Multivers. S'il n'est propre qu'à son AU, techniquement il ne devrait pas avoir ce privilège. Mais si les dieux de Reapertale, autant lui que Toriel, Papyrus, Gaster ou Asgore, s'occupent du Multivers entier, alors c'est logique qu'ils puissent tous voyager entre les AU's comme bon leur semble.
Et les autres ? Et bien, selon moi ils ne sont juste pas capables d'ouvrir des brèches, et les personnages comme Sans, Red ou Blue ne devraient pas en détenir la capacité. Encore moins ceux qui n'ont aucune connaissance des univers. Parce que si n'importe qui pouvait le faire ce serait quand même un gros, gros bordel. Même, scénaristiquement, ce serait un peu chiant si tout le monde pouvait aller où il voulait quand il voulait et s'enfuir pareillement. Mais pour le coup c'est juste mon interprétation des choses.
Mais ce n'est pas fini ! Qu'est-ce qui fait encore que c'est comme ça ? Extrapolons un peu. Peut-on, dans le Multivers d'Undertale, relier cette histoire de brèches et de liens à quelque chose qu'on connait ? Existe-t-il une dimension où tous les AU's se rejoignent en un même centre ? Une dimension pour être le Noyau ?
Et oui !
Je parle bien sûr de la Doodlesph– l'Anti-Void.
Qu'est-ce que l'Anti-Void ? On a jamais eu de définition exacte. On sait par le comic de CrayonQueen que c'est un néant blanc un peu mysterieux dans lequel s'est retrouvé Geno quand une expérience de Détermination a mal tourné. Il a été baptisé l'Anti-Void parce qu'il est blanc et pas noir comme le Void.... Mais c'est tout. Et c'est pas cool parce que des néants blancs, y'en a un peu à foison. La plupart du temps, ce sont des AU's vides dont il ne reste plus rien, Chancetale, par exemple. Des AU's vides, mais pas détruits cependant, car dans Undertale pendant la route Génocide, on sait qu'après l'effacement du monde il ne reste plus rien, c'est le Void. Noir, froid, silencieux. Le Void est les ténèbres qui compose les étoiles du ciel.
On en déduit que ces AU's vide tout blanc, ce serait plutôt quand le CONTENU de l'AU est vide, mais pas l'AU lui-même, comme X-tale ou ___tale (c'est contradictoire avec Chancetale qui est détruit de chez détruit, cependant c'est normal d'avoir quelques contradictions quand on parle d'un monde créé par des centaines de personnes différentes). Ce qui est sûr, c'est que l'Anti-Void ne fait pas partie de cette catégorie. Ce n'est pas une coquille vide. C'est autre chose. Ça se voit dans ce qu'il fait à ses locataires, en les transformant littéralement en glitchs amnésiques et détraqués. Cela se voit dans les brèches qu'ouvre Error, donnant sur ses souvenirs anciens. Cela se voit quand on sait que c'est un moyen, au bout d'un certain temps, d'entendre la voix des Créateurs.
L'Anti-Void est l'exact opposé du Void : c'est le Tout, le Lien où tout chemin se croise. Après tout, combien de personnages s'y sont déjà rendus accidentellement ? Ne parlons pas des centaines d'histoire x reader où le protagoniste se retrouve par hasard dans l'Anti-Void après je ne sais quelle péripétie 😂 et allons plutôt vers ce qui est arrivé à Geno, ou bien à la machine de Ace dont l'Anti-void a été la première destination. Rien qu'à observer comment Error a appris à utiliser les brèches... À chaque fois il passe D'ABORD par l'Anti-Void avant d'ouvrir un portail d'un AU à un autre. C'est la Gare Centrale des passages entre les dimensions. Je dirais même, c'est un passage OBLIGATOIRE. Chaque AU est en connexion avec un autre VIA l'Anti-Void. Disons juste que la plupart des gens font le raccourci instinctivement.
Mais pourquoi le Noyau serait l'Anti-Void et pas la Doodlesphère ? C'est une dimension qui semble bien mieux disposée à remplir ce rôle...
Et bien... L'un n'empêche pas l'autre.
En fait, la Doodlesphère et l'Anti-Void sont étroitement liés. J'ai remarqué qu'il y a souvent deux points de vue abordables dans le Multivers : la partie code (le Joueur, les algorithmes, glitchs et bugs, comme Error, Fatal, Glitchtale, etc.) et la partie spirituelle (la pensée, la foi, les émotions, les Créateurs, Ink, Faith, Dreamtale, etc.) Et si l'Anti-Void était le Noyau "codé" du Multivers tandis que la Doodlesphère était son Noyau spirituel ?
Car il y a la toile informatique et la toile du peintre 🤣 !
Mhrm–... Pardon :'> (cette blague marche en anglais ?)
N'est-ce toute de même pas un drôle de hasard que les deux plus grands ennemis du Multivers au passé similaire vivent dans deux habitats qui se ressemblent et se complètent ?
La toile... Assez ironique d'ailleurs que son locataire soit un squelette qui manie les fils...
Error est le SDF de la réalité par excellence, c'est dans sa thématique de personnage et dans son design, donc pas étonnant que ce soit sans doute l'être le plus apte à repérer les failles dans le Multivers. C'est caractéristique extrêmement adoptée dans les fanfics ou les comics, il peut ouvrir des fenêtres quasiment où il veut quand il veut ! (c'est pour ça que je trouve bizarre le fait que Corrompu trouve canoniquement Error inutile alors que c'est justement LE type qui peut lui ouvrir les portes vers tous les AU's qu'il veut, même les positifs) Après tout, il est resté piégé au sein même du Tout pendant un temps indéterminé. Canoniquement, au bout d'un certain moment passé dans l'Anti-Void, tout le monde peut devenir un "error" : un être ayant perdu et acquis toute sorte de codes venant de partout et nulle part à la fois, jusqu'à ce qu'il ne reste presque plus rien de ce qu'il était avant, personnalité, couleurs, souvenirs. Pas étonnant si on admet c'est l'agglomération de tous les codes du Multivers ! Au bout d'un moment, n'importe quelle chose finit par se disperser et se disloquer !
Partiellement ?
Entièrement ?
Au bout d'un moment, Error finirait-il par disparaître à force de vivre dans l'Anti-void ?
Subirait-il moins de perte de mémoire s'il arrêtait d'y aller ?
Euh... au choix. ¯⁠\⁠(⁠°⁠_⁠o⁠)⁠/⁠¯ j'aime pas trop l'idée qu'on puisse se dissoudre entièrement dans l'Anti-Void mais après tout pourquoi pas.
Attends, attends... Si les brèches ont un rapport spatio-temporel, que l'Anti-Void est le regroupement de toutes ces dimensions et qu'Error a pu créer une fenêtre vers son passé dans son comic, alors est-ce qu'Error serait en mesure de voyager dans le temps ???
Euh..............euh... (⁠@⁠_⁠@⁠;⁠) c'est vrai que CQ a déjà mentionné l'hypothèse qu'il pouvait exister plusieurs Error en même temps, mais...euh....je...
Je sais pas (⁠•⁠ ⁠▽⁠ ⁠•⁠;⁠)
Je sais pas...
Peut-être que non, ou du moins personne qui serait, certes détaché de l'espace, mais pas forcément détaché du temps ? Error est-il seulement conscient de ce qu'il est capable de faire ? Peut-être qu'il peut simplement regarder mais pas y entrer ?
Mais alors... Il pourrait quand même voir n'importe quel futur et passé ? Ou seulement ce qui le concerne ?
J'en.
Sais.
Foutre rien.
Je suis pas allée jusque là xD
Mais bon, c'est déjà pas mal, non ?
Si vous avez des théories, headcanons ou même que vous avez repéré des incohérences dans mes propos, n'hésitez pas à m'en faire part, c'est un Headcanon mais ce n'est pas parfait, alors j'aimerais bien le peaufiner le plus possible :3
À la revoyure !
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Is there a list of frev figures who claimed to be at the storming of the Bastille? The people I know who said they at least witnessed it is pretty eclectic like Herault, Léon and Saint-Just.
I found all the (official?) ”vainqueurs de la Bastille” listed in alfabethical order here (1889). However, according to Michael J. Sydenham’s Léonard Bourdon: The Career of a Revolutionary, 1754-1807, who’s subject of study claimed to belong to this group, simply holding this title was not a guarantee that you had actually taken part in the storming itself:
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The only people found on the list that I myself recognized were those of the dantonist Louis Legendre, the girondin Claude Fauchet and the general Antoine Joseph Santerre. I therefore don’t know if the people claiming to have participated in the storming here below are just lying (saying you played a role in it after all being something that would easily better your patriotic reputation) or if their participation just wasn’t recorded (which doesn’t sound particulary hard to be true either):
Stanislas Fréron claims in a letter to Lucile Desmoulins dated October 18 1793, that both he, Barras and La Poype ”besieged” the Bastille.
Pierre Nicolas Berryer wrote in his memoirs that the Convention deputy Bourdon d’Oise participated in the storming of the Bastille, and still kept the blood stained coat he had worn during it five years later:
At the same time, and as if he felt the need to convince me even more of the strength of his mind, [Bourdon] took out from under his bed an oblong casket, in which was tucked the coat he had worn on the day of the storming of the Bastille… […] He took great care to point out to me that his coat was still covered with stains from the blood he had spilled at the Bastille. 
Albert Mathiez summarized in the article La vie de Héron racontée par lui-même (1925) a memoir the Committee of General Security spy François Héron wrote while imprisoned after thermidor. In it, he would have claimed to have participated in the storming of the Bastille, as well as the women’s march on Versailles, the demonstration of June 20 and the Insurrection of August 10.
According to Dictionnaire des parlementaires français (…) de 1789 à 1889, Jacques-Alexis Thuriot took part in the storming.
Regarding some more well known guys and their Bastille activities, Desmoulins, in a letter written to his father written July 16, leaves a rather detailed description of the storming. Through the following part, he does however indicate that he himself missed it:
Then, the cannon of the French Guards made a breach. Bourgeois, soldiers, everyone rushes forward. An engraver climbs up first, they throw him down and break his legs. A luckier French guard followed him, seized a gunner, defended himself, and the place was stormed in half an hour. I started running at the first cannon shot, but the Bastille was already taken, in two and a half hours, a miracle that is.
Camille also adds that, on July 15, he was among the people who scaled the ruins of the stormed Bastille:
However, I felt even more joy the day before, when I climbed into the breach (montai sur la brèche) of the surrendered Bastille, and the flag of the Guards and the bourgeois militias was raised there. The most zealous patriots were there. We embraced each other, we kissed the hands of the French guards, crying with joy and intoxication.
On July 23 1789, Robespierre wrote a letter to Antoine Buissart telling him he had gotten to see the ”liberated” Bastille, but he had of course not participated in the storming himself:
I’ve seen the Bastille, I was taken there by a detachment of the brave bourgeois militia that had taken it; because after leaving town hall, on the day of the king's trip, the armed citizens took pleasure in escorting out of honor the deputies they met, and they could only march among acclamations from the people. What a delightful abode the Bastille has been since it came into the power of the people, its dungeons are empty and a multitude of workers work tirelessly to demolish this odious monument to tyranny! I could not tear myself away from this place, the sight of which only gives sensations of pleasure and ideas of liberty to all good citizens.
According to Danton: le mythe et l’histoire (2016), Danton did not take part in the actual storming of the Bastille, however, the following day he went to the abandoned prison and took the provisional governor hostage:
Absent from the storming of the Bastille, it was on the night of July 15 to 16 that Danton took action. At the head of a patrol of the bourgeois guard of his district, of which he proclaimed himself captain, he claimed, we do not know in what capacity, to enter the "castle of the Bastille,” placed under the control of the elector Soulès, as provisional governor. Without worrying about his powers, Danton has him kidnapped and taken to City Hall, surrounded by a threatening crowd. But Soulès was released the next day upon the intervention of La Fayette; Danton's initiative was openly disavowed and blamed by the assembly of electors.
According to Clifford D. Connor, Marat wrote the following about his activities on July 14 1789 in number 36 of l’Ami du peuple (12 November 1789):
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Ces interdictions, partout, à chaque coin de rue, chaque recoin de vie ! Elles te sautent aux yeux, te piquent la rétine. Partout ces foutus panneaux, dressés tels des guerriers en pleine parade, hurlant le « non », le « pas par ici », le « t'approche pas » ! Et puis cette barricade imaginaire, ce mur invisible qu'ils dressent, te repoussant, te tenant à distance, toi et ta curiosité déplacée. « Propriété Privée », qu'ils clament haut et fort, avec une arrogance presque palpable. Pas une, mais deux fois, comme un écho, comme une insistance, pour que tu comprennes bien, que tu saches à quoi t'en tenir. Et voilà, tout est dit, tout est verrouillé, et l'on se trouve là, tous.tes, prisonnier.e.s de ce labyrinthe de défenses et du « c’est interdit » ! La liberté de l'errance, elle, va se terrer dans l'ombre de ces signaux d'autorité. On nous tire par la manche vers un ordre préétabli, tentant de nous sculpter en citoyen.ne.s obéissant.e.s et dociles, nous incitant à rester bien sagement sur les rails, là où l'on nous veut, là où l'on nous espère. Et dans cet espace confiné, qui tangue entre le confort de l’ordre pour certain.e.s et le malaise de l’enfermement pour d'autres, l'homme navigue, oscille, se débat parfois. Oui, parfois, se faufiler hors des sentiers battus se révèle être plus qu'une tentation, c'est une nécessité, une brèche où l'air semble un peu moins vicié, où le ciel, en dépit de tout, semble encore capable de s'étirer indéfiniment. Ainsi, le refus de ces « non » omniprésents devient un acte de résistance, une petite révolte nécessaire, une manière de rappeler que l'humain, dans sa précieuse et impétueuse volonté de vivre, se rit bien des barrières, qu'elles soient de métal, de bois ou d'airain. Et de là, dans cet infime sursaut d'insubordination, peut-être y trouve-t-on, l'espace d'un instant, l'ébauche d'un souffle de liberté.
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underthe-shadows · 2 months
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UNDER THE SHADOWS. (projet rpg médiéval fantasy)
tw : mention de conflits politiques, mention de guerre, mention de morts, séparation des classes.
Un Conclave pour tous les unir, voilà ce qu’ils s’étaient tous répétés lorsqu’ils avaient accosté sur l’île d’Halamshiral, au cœur même des terres religieuses. Voilà ce que la Divine souhaitait leur offrir, une chance de s’unir, de mettre fin aux terribles maux qui affligent les cours des Seelies, des Unseelies et des Humains. Elle avait fait venir les membres les plus éminents du Monde Connu. Et malgré la neutralité apparente de l'île d’Halamshiral, l’atmosphère était tendue. Le conclave devait se tenir en huis clos, pour une durée d’une semaine.
Il n’aura duré que deux jours.
Personne ne sait vraiment ce qu’il s’est produit, mais le monde s’est mis à trembler, comme mille ans auparavant. La tour divine a explosé, ravagée par les fruits d’une magie infernale, d’une science immorale ou de l’intervention d’une divinité funeste. Personne n’en sait réellement la cause. Ce qui est sûr cependant, c’est qu’une brèche s’est ouverte, détruisant tous celles et ceux qui se trouvaient à proximité. Des horreurs sans noms sont sorties des décombres. Plus terribles encore que les monstres qui peuplaient déjà les différentes contrées du Monde Connu, des démons. Aujourd’hui, les esprits s’échauffent, perdus entre la terreur et le désir de combattre l’apocalypse imminente. Mais les hostilités entre chaque nation règnent et l’union ne semble plus à l’ordre du jour.
Dans les contrées Unseelies de l’Empire de Vesperia le tonnerre gronde, alors qu'on célèbre les funérailles de l'Empereur Rajesh, décédé lors du Conclave. Si sa mort bouleverse les Fay Unseelies, les Humains eux, y voient l'occasion de se défaire possiblement de l'emprise de leurs bourreaux. Des vents de révolte se lèvent aux quatre coins des différentes régions de l'empire, tandis qu'au loin, des brèches vomissant des monstres s'ouvrent un peu partout à l'Est.
Mais le fer résonne au sein des Terres Libres, le dernier territoire de Vesperia non sujet à l'autorité impériale. Les démons accourent sur le territoire, sévissent dans certains villages et cités libres. Ils courroucent les mers et engendrent de sombres nuits chaotiques. Le Cercle des Traqueurs se bat corps et âme contre ces monstruosités venus d'âges oubliés, tandis que les humains se découvrent peu à peu changés par les effets des brèches. Les éclats d'une guerre tonnent cependant à la frontière avec Vesperia, tandis qu'on murmure qu'une rébellion contre les Fay Unseelies se prépare. Certains se demandent s'ils doivent venir en aide à ceux restés aux mains des bourreaux, ou s'ils doivent continuer à détourner le regard.
Au cœur même du royaume de Mythralis, la cour des Seelies referme ses portes qu’elle avait jadis laissées ouvertes aux humains. Par méfiance ou par besoin de se retrouver, les récents évènements les ont poussés à se renfermer sur eux-mêmes afin de trouver un moyen de se protéger des brèches, mais également des changements soudains qui semblent doter les humains d'une énergie nouvelle. Seul royaume qui n’est pas encore touché par les brèches, Mythralis cherche à devenir une forteresse imprenable, un endroit où les ombres n’ont pas leur place.
— LES INFORMATIONS les inspirations — Les inspirations sont diverses et variées, et proviennent de plusieurs univers de fantasy, de folklore et de jeux de rôles. On retrouve par exemple des inspirations tirés de la saga The Witcher, des jeux vidéos Dragon Age, du folklore féérique et des cours Seelies et Unseelies, ainsi que de l’univers de Game of Thrones.
les espèces jouables — Vous aurez le choix entre trois espèces pour vos personnages. Les Fay (appartenant soit à la Cour Seelie, soit Unseelie), les Humains et les Demi-Fay. Ces trois espèces possèdent toutes leur propres particularités, que ce soit dans leur pouvoirs, leurs capacités ou leur culture.
la magie — La magie est inhérente au Monde Connu et certains êtres qui peuplent ses terres en sont pourvus. Il existe plusieurs types de magie, allant de la plus commune magie élémentaire à des magies plus sombres comme la magie nécrotique. Selon l'espèce de votre personnage, il vous sera possible de choisir entre six types de magie. Ces types de magie se déclineront sous la forme d'arbres de compétences, permettant ainsi à chacun de pouvoir personnaliser un peu plus votre personnage.
les intrigues — Le forum aura une intrigue globale (actuellement, il s’agit des brèches) qui avancera au fur et à mesure. Il s’agit donc d’une intrigue qui concerne tout le monde et qui aura des répercussions globales. Le monde connu est cependant vaste et possède de nombreux territoires. Pour cette raison, chaque nation possède également ses propres subplots, qui avanceront selon les plots mis en place par le staff mais également ceux créés de toute pièce par les membres.
recherche de staff — Nous sommes actuellement deux sur le projet, (stēllāris et @iratze-mia) mais nous voudrions agrandir l'équipe pour permettre au projet de prospérer et d'avancer plus rapidement. Si toutes ces informations vous plaisent et que vous avez envie de nous rejoindre dans l'aventure, n'hésitez pas à envoyer un message sur ce compte.
Si le projet vous intéresse, n'hésitez pas à vous abonner à ce blog pour être tenu au courant de l'avancement et des nouveautés !
crédits des icons : lunarghost.
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e642 · 2 months
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Nous sommes jeudi et ça fait depuis lundi que je suis en semaine de creux dans le sens où cette semaine j'ai du mal avec à peu près tout. Ça me fait toujours peur ce genre d'événement parce que je sais que ça pourrait être une brèche dans le système qui ferait que tout s'effondrerait. C'est là où je me sens le plus vulnérable. Je suis paralysée organiquement. C'est une accumulation d'angoisse, de manque de sommeil, de soucis de projection, de volume de travail, de problème avec la nourriture qui fait que je me sens anesthésiée. Tout est grave et pourtant, je ne fais rien. J'assiste à ça. C'est presque une période de régression infantile, du mal à tout faire, même prendre une douche. La vaisselle s'entasse, je suis absente en cours, je reste couchée et ça je peux pas en parler parce que je n'ai pas d'excuse apparente. Le passé ne suffit plus à légitimer ce genre de moment douloureux. Je me sens même pas mal, seulement vidée de tout. Même moi je ne sais pas d'où ça vient alors je spécule et c'est anxiogène. Les tocs, les angoisses existentielles, les pensées parasites sont bruyants et percutants. Ya plus de notion de temps, de jours ou même de minute, juste un espace temps flou. Je sens que les efforts glissent entre mes doigts et que je les perds car je suis distraite par le fait que tout est si facilement ébranlé. Il s'agit de casser cette boucle qui me soulève le cœur
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morphinedoutretombe · 9 months
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Toujours cette étrange sensation d'être entravée du mauvais côté du miroir... Je ne ferais jamais partie de votre monde... Je ne comprends pas votre langage... Tout me paraît si insipide... Vous ne voyez qu'elle, dans l'obscur... Alors que j'irradie tout au fond de moi... Je ne demande qu'à sortir, qu'à trouver la brèche... Ce que je touche n'a pas d'existence réelle... Je ne vis que l'ombre de moi même... Coincée dans ce cauchemar interminable... J'hurle à en saigner pourtant personne ne m'entend... Que faire? S'il se brise que vais je devenir ? Est ce qu'elle me voit? Sent elle mes doigts sur le verre sûrement glacé? Parfois je la perçois dans la brume... Son regard jamais posé vers la lumière... Attirée par la mort... Je le suis aussi... Sommes nous tous scindé en deux?
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marciamattos · 7 months
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Remedios Varo Uranga
Remedios Varo Uranga, née le 16 décembre 1908 à Anglès, dans la province de Gérone en Espagne, et morte le 8 octobre 1963 à Mexico, est une artiste peintre surréaliste espagnole.
Son père est un ingénieur hydraulique. En 1924, Remedios Varo entre à l'Académia de San Fernando où elle étudie les beaux-arts. En 1930, elle participe à une exposition collective à Madrid. Elle épouse le peintre basque Gerardo Lizarraga et ils partent s'installer à Paris.
Elle revient à Barcelone, en 1932, se sépare de Lizagarra et se lie avec le peintre Esteban Francés.
En 1936, Remedios Varo participe à l'exposition Logicofobista organisée à la Galeria Catalonia de Barcelone et rencontre le poète surréaliste français Benjamin Péret, venu combattre avec les anarchistes de la colonne Durutti sur le front de Teruel2. Ils se marient et s'installent à Paris en 1937. Avec Péret, elle fréquente le groupe surréaliste parisien et se lie d'amitié avec l'artiste peintre anglaise Leonora Carrington. Elle présente plusieurs tableaux à l' Exposition internationale du surréalisme de janvier 1938 et à l' Exposition du rêve dans l'art organisée par Frédéric Delanglade. Sa toile El Deseo (Le Désir) est reproduit dans le numéro 10 de la revue Minotaure.
À la fin de l'année 1940, Remedios Varo et Benjamin Péret retrouvent André Breton et quelques surréalistes réfugiés à Marseille, dans la villa Air-Bel, louée par le journaliste américain Varian Fry, dans l'attente d'un visa de sortie du territoire français. Ils parviennent à quitter la France en 1941 pour le Mexique. Elle y retrouve Lizarraga, Francés, Leonora Carrington, Gordon Onslow-Ford, Wolfgang Paalen et sa femme Alice Rahon. Elle crée des publicités pour la compagnie pharmaceutique Bayer, fait de la décoration, peint des meubles et restaure des céramiques pré-colombiennes.
En 1947, elle se sépare de Benjamin Péret qui rentre en France. Elle expose à la galerie Maeght pour l' Exposition internationale du surréalisme.
Après un voyage au Venezuela où elle participe, avec son frère le docteur Rodrigo Varo, à une expédition entomologique, Remedios Varo rencontre Walter Gruen qui l'encourage à peindre à nouveau. Ils se marient en 1953.
En 1955, la Galería Diana de Mexico organise sa première exposition personnelle. En 1958, la Galería Excelsior organise le premier Salon de la Plastica Femina où sont exposées des œuvres, outre celles de Remedios Varo, de Leonora Carrington et d’Alice Rahon. En 1962, la Galería Juan Martín présente sa deuxième exposition personnelle et elle participe à l'Exposition internationale de Tokyo.
Remedios Varo meurt d'une crise cardiaque. Son dernier tableau Nature morte ressuscitant est la seule œuvre sans aucun personnage.
En 1964, une rétrospective est organisée au Musée des Beaux-Arts de Mexico qui attire plus de 50 000 visiteurs. Dans la revue surréaliste La Brèche, André Breton rend hommage à son œuvre « tout entière » surréaliste : « Remedios, la féminité même, ici en hiéroglyphe le jeu et le feu dans l'œil de l'oiseau. »
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Church and Market Hall on the La Brèche Square of Niort, Poitou region of western France
French vintage postcard
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source : @cheminer-poesie-cressant
parfois le champs des fleurs s’appuie sur la forêt, s’adosse à sa densité, investit ses marges, éclaircit et épuise sa profondeur ; et l’arme de muraille que déploie les fleurs enferme peu à peu la grande ville des arbres, une enceinte de l’instant qui s’extrait de la terre lourde à force d’éclosion ; apprivoiser le sauvage est aussi de leur capacité ; une improvisation qui provoque une ligne d’instabilité dans la nature conquérante ; la brèche des fleurs qui consolide le regard
© Pierre Cressant
(mardi 25 juillet 2023)
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orageusealizarine · 6 months
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[...]
Prostitution métaphysique
payez-moi de mots, de métamorphoses, d’œuvres littéraires, de désirs, de conseils, ruez-moi sur vous pour me faire vous loger dans mon œil - déchirer avec mes dents cette paroi du réel et posez les pieds incessamment dans le rêve. Car je marche hallucinée à l'intérieur de mon être et tout, toute la nature, prend la mesure de mes symboles. Ô toi que je lis dans les lacs et les lassis du ciel. Je convoque, j'invoque présence, magie déréalisante et sous mes pas l'accroc - mais que tous me regardent au moment où je croule, révulsée dans une nouvelle vision où l'ailleurs rayonne violemment de mes yeux. Oui, que tous ploient sous l'ardeur de mes catastrophes, mes apocalypses sensibles - pyromanie qui n'est que la fin d'un siècle - moi, j'ai le goût des cendres dans la bouche et c'est déjà être la fin d'un cycle de renaissances avec l'innocence pointant de la nouvelle ère. Car mes yeux vernis d'innocence, tout mon corps intouchable dans l'air atrophié des réalités non rêvées, des félicités sordides des alcôves, luisent de reproches dans cette nuit surnaturelle.
Où continuer d'errer ? Se désamorcer dans le rire fragile - mais si l'extase n'est pas, qu'est cette vie sinon un mourir prolongé de complications inessentielles. Je m'aboutis au commencement du monde. Là où le réel se désunit, je m'enfonce dans la brèche, je m'écorche aux ronces du sommeil - mais je jubile de cette perte de sommeil, de cet enfoncement dans le rêve pur. Et les murs auront beau se refermer sur moi - je continuerais de les fracasser avec mon crâne, d'y briser mes doigts, mes impossibilités. Nulle perspective, nulle aurore - le déclin jouissif et l'odeur répugnadorable de la décomposition d'un monde.
Je serais souveraine d'un empire mort.
Vidé de sujets. La solitude absolue. Un glissement d'ailes et le poids d'un supplice dans mes membres harassés. Au désert, à la source de toute envie, je plonge mes mains allègrement et j'y vide la coupe - le délire jusqu'à la lie, jusqu'aux élancements violacés du ciel. Que la nuit puisse me recouvrir d'un drap thébaïque -
Moi, je sens battre le soleil dans ma poitrine.
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