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#gens du voyage
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Roulotte de romanichel du XIXième siècle. Les Roms sont venus des pays de l'est romanichel veut dire "Romani" homme et "tchel" peuple
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fiction-quotes · 2 years
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We admired them for a while, the flat barges, the tall houseboats with the corrugated roofs, the stovepipe chimneys, the frescoes, the multicoloured flags, slogans, painted devices to ward against accident and shipwreck, the small barques, fishing lines, pots for crayfish hoisted up against the tidemark for the night, tattered umbrellas sheltering decks, the beginnings of campfires in steel drums on the riverside. There was a smell of burning wood and petrol and frying fish, a distant sound of music from across the water as a saxophone began its eerily human melodious wail. Halfway across the Tannes I could just make out the figure of a redheaded man standing alone on the deck of a plain black houseboat. As I watched he lifted his arm. I waved back. It was almost dark when we made our way home. Back in Les Marauds a drummer had joined the saxophone, and the sounds of his drumming slapped flatly off the water.
  —  Chocolat (Joanne Harris)
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conatic · 9 months
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Source: lavenir.net
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revuetraversees · 9 months
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Balval Ekel, Aire d’accueil des gens du voyage, Tarmac éditions, 91 pages, juin 2023, 22€.
Une chronique de Lieven Callant Balval Ekel, Aire d’accueil des gens du voyage, Tarmac éditions, 91 pages, juin 2023, 22€. Si le titre m’interroge sur les lieux « d’accueil » que notre société de sédentarisés réserve aux gens du voyage, aux exilés, aux gens de passage en quête d’une meilleure vie, le contenu, l’ensemble des textes semble plutôt s’orienter vers de petits éloges discrets et…
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fieriframes · 3 months
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[I am the hunter, and the hunted, joined together.]
XI - Les Esprits
À ce stade, je ne savais pas pourquoi je pensais que toute nouvelle information m'aiderait. Au lieu que je me rapproche d'une réponse, le labyrinthe venait de recevoir une nouvelle aile nommée d'après ce Trithemius.
En fait, je savais exactement quelle amie appeler.
Salut Snow, ça va ?
Snow: Ça va ! Et toi ? Comment était ton voyage à Londres ?
C'était trop bien ! Quoi de neuf ? Comment se passent les études ?
Snow: Honnêtement, je suis fatigué. J'ai vraiment hâte la fin du semestre. Je vais voir les darons pendant une semaine puis partir en vacances dans un endroit exotique et chaude aussi longtemps que possible. 
En parlant d'exotique; j’ai une question pour toi. Je me retrouve dans un mystère qui est récemment devenu obscur et je savais que tu étais la seule personne qui pouvait m'aider. Le nom Trithème, ça te dit quelque chose ?
Snow: Johannes ? Le mec qui a inventé la cryptographie et communiqué avec les esprits ? 
C’est lui. Je suis tombé sur une étrange maison d'édition qui réédite ses livres et j'ai voulu en savoir plus.
Snow: Réédite ses livres ? Bizarre, autant que je sache, aucun de ses livres n'a même été traduit. Mais je suppose qu'il y a toujours des gens qui connaissent le latin.
Dit moi un peu plus de sa cryptographie, je pensais que tu avais besoin d'un ordinateur pour ça. 
Snow: Le mec était un ordinateur. Certains des chiffres secrets étaient si compliqués qu'ils n'ont été décodés qu'il y a environ 20 ans.
Peut-être qu'on peut commencer avec des chiffres un peu moins compliqués ?
Snow: Le chiffre Ave Maria est probablement le plus drôle. Chaque lettre qu'on veut décoder a un (et parfois deux) mot latin correspondant. Par exemple, pour la lettre "E", les mots sont "dominus" et "magnus". On peut choisir entre les deux, en fait. Donc, si on veut décoder le mot "secret", le texte décrypté devient "Omnipotens dominus conditor fabricator magnus pacificus". Si on traduit ça en français, ça veut dire "Le Tout-Puissant, le Seigneur, le Faiseur, le Grand Pacificateur", une phrase qui pourrait facilement être une vraie prière latine, bien que peu créative. Son deuxième livre Polygraphie comprenait des centaines de pages de ce type d'écriture.  
Les gens ont dû penser qu'il était fou.
Snow: Oui, probablement même après son premier livre Stéganographie. 
Ah, c'est ça. Stéganographie est le livre que Mars Éditions a réédité.
Snow: Vraiment ? Pour moi c'est encore plus bizarre. Stéganographie se compose de trois parties. La dernière partie est incroyablement compliquée et contient des tableurs de données planétaires. Quelqu'un découvrait récemment que les nombres dans ces tableurs cachaient les messages secrets. Je n'arrive pas à comprendre moi-même.
Et les deux premières parties ?
Snow: Elles proposent des méthodes pour communiquer avec les esprits. En fait, les esprits spécifique ce qui Trithème mentionné par nom. Pamersiel, Padiel, Camuel, etc. Chacun régnant sur une différente partie du monde (sud, nord, etc.) et combien d'esprits subordonnés ils dirigent pendant le jour et pendant la nuit.
Quoi ? 
Snow: Oui, c'est vraiment quelque chose d'une autre planète. Chaque esprit a même son propre symbole, un sceau. Et, bien sûr, des instructions pour l'appeler.
Appeler les esprits ?
Snow: J'oubliais exactement comment, mais caché dans le livre sont des instructions pour appeler les esprits. Par exemple, si on veut convoquer l'esprit Pamersiel, on doit chanter une expression précise. Quand Pamersiel apparaît, on peut lui donner un message à transmettre à n'importe quoi. Mais, et c'est important: ce message doit être crypté avec des règles spécifiques pour cet esprit. Pour Pamersiel, on garde juste la première lettre de chaque mot. 
Si je veux transmettre le mot "secret", j'écris quelque chose comme "soudain, elle crie, ravie et triomphante"?
Snow: Exactement.
Et pour Padiel ?
Snow: C’est un peu plus compliqué. On doit prendre chaque deuxième lettre de chaque deuxième mot. Très différent que Pamersiel. Donc, si tu reçois un message, pour le décoder, tu dois savoir quel esprit l'a délivré.
Encore une fois, pour le mot "secret" avec Padiel, tu peux par exemple écrire "c'est assez, tu écartes or et argent". 
Snow: Tu es incroyablement doué pour ça. C'est correct. Une phrase un peu absurde mais aussi parfaitement Trithème-esque. Ce livre est une sorte d'annuaire téléphonique spirituel. Les gens ne savent toujours pas ce qui était le plus important pour Trithème : le spiritisme ou la cryptographie. 
Je pense que pour lui, les deux sont liés. Évidemment même l'astronomie si tu inclus le dernier partie de Stéganographie.
Snow: C'est vrai. Il a suscité l'intérêt de nombreux astronomes et mathématiciens de renom et même de linguistes, c'est ainsi que je suis tombé sur son travail. Mais je ne suis jamais allé trop loin dans le terrier du lapin.
Je pense que c'est exactement là où je vais aller maintenant.
Snow: Bonne chance. Fais attention, et dis moi si tu as besoin d'aide. 
Bien sûr ! Je te tiens au courant.
Snow: Parfait. A tout à l'heure !
Ciao !
Avec cet homme excentrique frais dans mon esprit, j'ai attrapé le livre Nuit Sans Fin et l'ai recouvert avec des yeux neufs.
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ernestinee · 4 months
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2023
J'ai beaucoup lu.
J'ai appris la céramique.
J'ai recommencé le japonais.
J'ai mieux dormi, les chats ont un peu grandi, ils sont plus calmes la nuit.
J'ai essayé d'être plus proche de la nature et d'avoir une vie slow. Par contre j'ai moins marché au bois parce que je ne m'y sens plus bien, je dois trouver un autre endroit ou un moyen de me le réapproprier.
J'ai commencé la jonglerie et j'adore, ça me vide la tête, ça la réorganise et je progresse vite.
J'ai perdu 15 kg et repris 2. Je n'aime toujours pas mon corps mais j'aime ce qu'il me rend capable de faire. Concentration, coordination, force et souplesse.
J'ai pris des décisions financières importantes.
J'ai visité pas mal de musées, j'ai écouté beaucoup de musique.
Ça va bien avec mon conjoint et on fêtera nos 20 ans ensemble en 2024, c'est complètement dingue.
L'amitié aussi se porte bien. Je suis entourée de gens fantastiques, j'ai beaucoup de chance.
L'ado est... ado. C'est génial de le voir évoluer et un peu stressant aussi. Mais génial. Mais stressant ouais.
J'ai peu voyagé, j'ai peu pris de photos. On n'a fait que Bruxelles, Amsterdam et Paris. J'ai fait seule une petite virée d'un jour en Ardenne et je suis allée à Marseille.
On a fait des gros travaux dans la maison et le jardin.
J'ai beaucoup travaillé. J'ai terminé une formation que je faisais depuis 3 ans, j'ai la casquette graphothérapeute en plus d'être logopède.
J'ai encore eu des gros moments de nostalgie, de tristesse et de colère à propos de choses qu'on ne peut pas changer.
2024 verra :
La suite des travaux du jardin, planter des fruitiers et des fleurs, et créer un espace qui me plait.
J'ai envie d'un voyage, de photos et de concerts
Apprendre, encore, toujours. Plusieurs formations sont prévues déjà.
Travailler encore, toujours.
Cultiver l'amitié. Aimer au sens large et généreux.
Lire, lire, lire.
Le cirque, le cirque, le cirque !
Une hygiène de vie plutôt basée sur les rythmes de la nature. On verra comment ça se fera, concrètement.
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maddiesbookshelves · 2 years
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Third queer manga of the month is by a trans author:
Boys run the Riot, by Gaku Keito
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Titre original : Boys Run the Riot / ボーイズ・ラン・ザ・ライオット
Genres: Drama, Psychology, School Life, Slice of Life
Themes: Friendship, Fashion, Trans Identity
Japanese volumes: 4 (Finished)
Ryo, assigned female at birth, feels wrong in his own skin and the gender imposed to him. He refuses to wear the girls' uniform to school, wearing his tracksuit as much as possible. However, the arrival of a new student changes his life. Despite Jin's "thug" look, they discover that they have the same tastes in fashion. After a rough start to their relationship, they share a new dream : creating a fashion brand for people to be able to assert and express themselves outside of what society tries to impose to them.
A lot of things happen in this one. We get to see different identities and their respective point of view about being queer. They don't necessarily see eye to eye but but in the end, it's a story about overcoming our differences and not complying to what society tries to impose on us. Ryo just wants to be able to live as the boy he knows he is and find people who will accept him for who he is.
I liked that the mangaka didn't drag things out to make it a 20+ volumes series. The four are enough to tell a compelling story about the beginning of Ryo and his friends' journey to make their dream come true. It's up to us to decide what happens next.
Note: As this series is a bit more "serious" and focused on queer identities and strugles, I feel like I should probably give some content warning so you can avoid getting triggered if that's something you're scared of. Take care of yourself 🌈
Content warnings: blood, gender dysphoria, accidental misgendering (character is not out), misogyny, outing and transphobia.
French version under the cut
Titre VF : Boys Run the Riot
Titre original : Boys Run the Riot / ボーイズ・ラン・ザ・ライオット
Genres : Drame, Psychologie, School Life, Slice of Life
Thèmes : Amitié, Mode, Transidentité
Volumes VO : 4 (Terminé)
Ryo, assigné femme à la naissance, se sent mal dans son corps et l'identité de genre qu'on cherche à lui imposer. Refusant de porter son uniforme de fille, il essaie autant que possible de se rendre au lycée en tenue de sport. Mais quand un nouvel élève débarque, son destin change ! Malgré le look de « voyou » de ce dernier, ils découvrent qu'ils partagent la même passion pour la mode. Aussi, passé un premier contact difficile, ils décident tous les deux de se lancer dans un grand projet : créer, ensemble, une marque de vêtements avec pour rêve et revendication de pouvoir s'affirmer et s'exprimer en dehors de ce que la société essaie de leur imposer !
Il se passe pas mal de choses dans celui-là. On voit plusieurs identités queer et leurs points de vue respectifs sur le fait d'être queer. Tous ne voient pas forcément les choses de la même façon mais au final c'est une histoire d'acceptation de l'autre malgré nos différences et de rébellion contre les normes sociales qu'on essaie de nous imposer. Ryo veut juste pouvoir vivre sa vie comme le garçon qu'il sait qu'il est et trouver des gens qui l'accepteront pour qui ce qu'il est.
J'apprécie que le mangaka n'en ait pas fait une série en 20 ou plus tomes. Les quatre suffisent à raconter le début captivant du voyage de Ryo et compagnie pour réaliser leurs rêves. C'est à nous d'imaginer ce qu'il leur arrive ensuite.
Note: Comme cette série est un peu plus "sérieuse" et se concentre sur les identités et problèmes de la communauté queer, je pense que c'est mieux si je donne une liste de content warning pour éviter de réveiller des traumatismes chez certain.es. Prenez soin de vous 🌈
Content Warning : sang, dysphorie de genre, mégenrage (personnage encore dans le placard), misogynie, outing et transphobie.
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Très vite dans ma vie il a été trop tard. À dix-huit ans il était déjà trop tard. Entre dix-huit et vingt-cinq ans mon visage est parti dans une direction imprévue. À dix-huit ans j’ai vieilli. Je ne sais pas si c’est tout le monde, je n’ai jamais demandé. Il me semble qu’on m’a parlé de cette poussée du temps qui vous frappe quelquefois alors qu’on traverse les âges les plus jeunes, les plus célébrés de la vie. Ce vieillissement a été brutal. Je l’ai vu gagner un à un mes traits, changer le rapport qu’il y avait entre eux, faire les yeux plus grands, le regard plus triste, la bouche plus définitive, marquer le front de cassures profondes. Au contraire d’en être effrayée j’ai vu s’opérer ce vieillissement de mon visage avec l’intérêt que j’aurais pris par exemple au déroulement d’une lecture. Je savais aussi que je ne me trompais pas, qu’un jour il se ralentirait et qu’il prendrait son cours normal. Les gens qui m’avaient connue à dix-sept ans lors de mon voyage en France ont été impressionnés quand ils m’ont revue, deux ans après, à dix-neuf ans. Ce visage-là, nouveau, je l’ai gardé. Il a été mon visage. Il a vieilli encore bien sûr, mais relativement moins qu’il n’aurait dû. J’ai un visage lacéré de rides sèches et profondes, à la peau cassée. Il ne s’est pas affaissé comme certains visages à traits fins, il a gardé les mêmes contours mais sa matière est détruite. J’ai un visage détruit.
L’Amant de Marguerite Duras
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lesdamesmures · 1 month
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Scène 1 "Une femme mure sur la plage"
Déjà presque une année écoulée depuis ces vacances passées chez mes parents dans le sud-ouest de la France. C’était en pleine saison au mois d'août, je me souviens encore des senteurs et sensations d’aller courir chaque matin avant d’aller piquer une tête dans l’océan pour conclure cette activité de remise en forme. Ces sensations qui restent dans la mémoire comme des moments marquants de la vie où tout est calme, où on ressent la sérénité du présent, où la vie semble sans contraintes. 
J’avais passé l’âge de passer des vacances chez mes parents mais cette année là les voyages étaient encore limités et j’avais à coeur de voir mes parents après cette période surréaliste où la moitié de la planète avait passé plusieurs mois confinée. Ce virus COVID-19 qui a touché tous les pays du monde et cette mise en quarantaine qui nous a coupé de nos proches pendant plusieurs semaines et tant de victimes. Comme la plupart des gens, les vacances d’été se réduisaient à des distances accessibles en train ou en voiture, les vols à l’autre bout de bout monde encore déconseillés.
J'aimais me lever tôt pour aller courir, profiter de la fraîcheur matinale et du calme avant le trafic des vacanciers qui abondaient sur les plages et les coins touristiques. 
Depuis quelques jours j’avais remarqué cette femme venant profiter de la plage, comme moi elle semblait préférer la tranquillité avant l'arrivée de la foule. La 1ère fois que je l’avais aperçu, étant seul sur la plage avec elle, je me disais qu’elle m'avait obligatoirement remarqué. Je me souviens comme si c’était hier, je voulais me rafraichir après mon footing matinal, je n’avais pas résisté à l'envie de rester sur la plage alors que je n'avais ni serviette ni affaires de rechange. J'étais étonné de voir cette femme seule à cette heure, comme si elle commençait sa journée de plage, installée sur sa serviette, en maillot de bain avec un petit haut couvrant son buste de la fraîcheur
Elle lisait et avait tourné la tête en me voyant passer pour aller me baigner. J'avais posé mes runing, mon short et mon tee-shirt au bord de l'eau avant de plonger dans la mer encore fraîche. Je lui tournais le dos, elle était installé à une 20aine de mètre plus haut sur la plage, je n'avais pas osé me retourner mais bien qu'étant allongée sur le ventre, tournant le dos à la mer, j’avais imaginé qu’elle avait tourné la tête pour me regarder me dévêtir avant de plonger en boxer dans l’eau calme comme si la mer accueillait son 1er baigneur de la journée. Quand je revenais vers le bord, elle avait changé de position, assise sur sa serviette, le regard plongé dans son livre mais elle s'était retournée, peut-être pour profiter de l'océan et me regarder nager. Je trouvais cet instant troublant et la situation presque intime.
Depuis ce jour là, je revenais tous les matins, à la même heure, espérant retrouver cette femme qui lisait sur la plage. Avait-elle remarqué que je la regardais ? Pensait-elle que je venais dans l'espoir de l'aborder, la draguer ? Raisonnablement je n'y croyais pas trop, j'étais beaucoup plus jeune qu'elle, et visiblement ce n'était pas le genre de femme qu’on aborde facilement. C'était l'impression qu'elle me donnait. 
Une belle femme mure, qui devait avoir 55 ans bien sonnés, des formes matures, des cuisses charnues, un belle peau soignée. Malgré le soleil estival, sa peau à peine hâlée, encore assez blanche me laissait imaginer qu'elle avait dû arriver depuis peu. Un détail avait capté mon attention plus particulièrement, cette femme aux airs et attitudes un peu « bourgeoises » semblait prendre soin d’elle, elle n’était pas grosse mais des formes qui s’arrondissent avec les années de manière plus ou moins harmonieuses mais pleines de charme. Un visage assez fin encore mais quand elle s’était levée pour aller se baigner, son fessier m’avait captivé, il était large, charnu et marqué par les années tout en étant très agréable au regard. Un cul assez gros pour dire les choses de manière trivial mais un cul comme je les aimais et qui me faisait rêver surtout chez une femme mure. J'avais remarqué cette femme il y a 3 jours, depuis je suis repassé le matin à la même heure, elle était là au même endroit. Depuis je m'étais calé sur son horaire pour venir profiter de la plage et de sa présence qui agrémentait mes sorties footing et ma baignade matinale
Est-ce qu'elle se demandait ou se doutait qu'elle me faisait fantasmer ? moi un jeune homme de 27 ans qui venait tous les matins en même temps qu'elle, toujours au même endroit, un peu en retrait à quelques 10aines de mètre d'elle. Suffisamment en retrait pour ne pas l'agresser, comme si je voulais faire parti de son décors, l'habituer à ma présence pour me donner le droit de lui dire « bonjour ! », de lui parler comme un habitué de la même plage, à la même heure. Comme pour partager cette discrète complicité et la rassurer de ma présence à quelques mètres d'elle. Pour vivre ce moment, à la surprise de mes parents, j’avais pris cette habitude de me lever tôt tous les matins, pour profiter de ce moment privilégié qui devenait onirique et alimentait mon fantasme pour les femmes mures.
Chaque matins elle allait se baigner, faire quelques brasses et revenait sur sa serviette en profitant de l’océan calme avant de se replonger dans son livre le temps que les 1er touristes arrivent bruyamment sur la plage. Je n'avais pas encore osé aller me baigner en même temps, lui parler ne serait-ce que lui dire bonjour comme si elle devait forcement me reconnaitre. Je ne savais pas combien de temps elle resterait mais elle était en vacances et j'avais la sensation que j'avais le temps, qu'elle resterait indéfiniment le temps de mes vacances. Je sentais qu'elle s'habituait à ma présence, que je faisais parti de ce moment qu'elle s'octroyait tous les matins, avant que les vacanciers viennent encombrer la plage.
Depuis 3 matins elle était là, entre 7h30 et 7h45, l'heure où les gens dormaient encore, où l'eau est encore froide et chaque matin depuis 3 jours j'étais là en espérant la retrouver à la même place sans personnes aux alentours. Je ne savais pas comment l'aborder à part un simple bonjour mais elle était trop loin pour lui parler et je n’osais pas aller l’aborder et pour quelle raison d’ailleurs ! je voulais pas qu'elle se sente agressée. Je m’encourageais en me disant que je devrais aller me baigner en même temps qu'elle, ça serait plus facile de discuter, lui parler de la température de l'eau, du calme, de l'heure matinale ... des choses banales, anodines qui me permettraient de créer un contact, d'entendre sa voix et sentir si elle était ouverte à la discussion. "Demain je le ferai" me disais-je ! comme un défi à relever mais ça faisait 2 jours que j'essayais d'imaginer un moyen de l'aborder et que je finissais par me convaincre que ce serait mieux le lendemain. Comme si j'espérais que l’initiative vienne d’elle, considérant que mon âge ne me permettait pas d’aborder cette femme devenant de plus en plus inaccessible.
Je la regardais du coin de l'oeil, elle se levait pour aller se baigner, j'hésitais à me lever, attendre un moment pour la rejoindre mais je craignais de casser la magie de ce moment matinal qui agrémentait mes vacances et j'avoue aussi mes soirées. J’étais troublé en pensant à elle le soir en me couchant. J'imaginais des situations qui finissaient par réveiller mon sexe au point de me caresser en échafaudent des plans que je savais pertinemment irréalisables mais ces rêves érotiques étaient des plus agréables. J’essayais de l’imaginer, telle que je l’avais vu, je me remémorais régulièrement ce moment qui m’avait marqué et ému : son cul qui ondulait quand elle se dirigeait vers la mer pour aller nager. 
Ce matin encore en la voyant nager, je me résignais, me promettant que demain j'irai me baigner en même temps qu'elle, que je l'aborderai. Je me détendais en gagnant ce nouveau délais. Elle nageait à quelques mètres du bord, je la regardais, elle avait l'air sereine, douce, sensuelle, comme si elle savourait l'instant, je me réjouissais et me consolait en me disant que je faisais parti de ce moment, de ce décors qu'elle garderait en tête comme ses bons moments de vacances.
Ces moments matinaux alimentaient de plus en plus mes fantasmes nocturnes et mes pensées en journée. Je retournais parfois sur la plage pour tenter de la retrouver mais depuis que j’étais arrivé je n'avais pas encore eu l'occasion de la voir ou la croiser ailleurs que sur la plage le matin tôt. Il m'arrivait de parcourir les lieux où les touristes se promenaient, j’avais même fait le tour du marché en matinée, espérant la croiser, me demandant qui elle était, si elle était seule, en couple, avec sa famille, des amis mais étant seule chaque matin je l’imaginais seule. 
Toutes ces questions occupaient maintenant mon esprit et une bonne partie de mon temps. J'avais envie de savoir, de découvrir cette femme qui nourrissait mes fantasmes depuis que je l’avais vu ce 1er matin sur la plage.
Qui était cette femme mure sur la plage, venant seule tous les matins vers 7h30 et repartait avant l'arrivée des touristes. Jusque là, je n’avais pas osé quitter la plage en même temps qu'elle, je ne voulais pas lui paraitre entreprenant ou passer à ses yeux pour un dragueur de plage en quête d’aventure sans lendemain. Je ne savais pas si elle venait à pied, à vélo ou  en voiture mais je commençais à échafauder des plans pour en savoir plus.
Peut-être venir un peu avant 7h30 pour voir d'où elle venait ? peut-être attendre d'être hors de vu et la suivre de loin pour en savoir plus, savoir ou elle habitait. Ces plans tenaient en haleine mon esprit une partie de la journée mais je ne faisais que repousser la moindre initiative pour l'aborder. D'abord en savoir plus et aller me baigner en même temps qu'elle. Je me sentais presque rassuré d’obtenir ce délais tout en redoutant qu’elle ne vienne plus et disparaisse à jamais sans avoir rien tenté ni entendu le son de sa voix.
Le lendemain était un samedi, un jour de turn-over pour les touristes. J’angoissais presque en imaginant qu'elle risquait de disparaitre, que je n'en saurai pas plus sur elle et que j'aurai raté l'occasion de l'aborder. Je m'arrêtais un moment, j'hésitais entre me changer les idées en allant voir un copain et continuer à errer dans les alentours de la plage en espérant la croiser. Je me sentais comme un détective privé à la recherche d'informations sur une femme sur laquelle je menais une enquête.
Ces moments excitaient ma curiosité, je finissais par décider de retourner sur la plage en scrutant les environs mais il y avait tellement de monde à cette heure que mon espoir de la retrouver dans cette foule s'estompait vite. Pourtant je restais un moment à scruter du regard la foule peuplant cette plage si tranquille le matin. Je décidais d'aller voir un copain en projetant de repasser en début de soirée quand la foule aurait quitté les lieux.
A suivre ... (Scène 2 le 21 mars 2024 à 06h00)
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freddieraimbow74 · 17 days
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Pike's Hotel Ibiza,
C'est là que Freddie a commencé à passer la plupart de ses vacances au cours des sept dernières années de sa vie.
Freddie voulait goûter à la liberté de l'île idyllique espagnole où il pouvait échapper au monde et être juste lui-même.
Il a adoré l'intimité de l'hôtel, l'atmosphère décontractée et les longues journées pleines de soleil
Mais ce n'était pas vraiment le coup de foudre quand le manager Jim Beach a amené Freddie sur place, comme le propriétaire de l'hôtel, un Australien aventurier, se souvient Tony Pike. « Freddie voulait aller dans un endroit tranquille, mais il voulait aussi s'amuser. « C'était une combinaison difficile, mais Jim a dit à Freddie que Pike était l'endroit idéal pour lui. " Juste quand la voiture de son chauffeur est arrivée au fond de la route, Freddie en a eu marre que le voyage semblait l'avoir emmené à mi-chemin de nulle part,
Je me suis arrêté et j'ai demandé à Jim Dove diable tu m'emmènes ? Jim lui a dit de ne pas s'inquiéter et de ne pas s'énerver parce qu'il aurait aimé dès qu'il l'a vu Freddie a fait la moue, a regardé Jim et a dit : "Eh bien, je l'espère. "
Il a donc commencé à venir régulièrement à Pike, souvent jusqu'à deux semaines d'affilée. « Freddie est tombé amoureux de cet endroit, » a dit Pike, « et il m'a souvent dit à quel point c'était agréable d'être là.
Il a dit : « Quand je suis ici, je peux arrêter d'être Freddie Mercury et être moi-même. "Pour la superstar qui avait déjà vécu la vie à un rythme vertigineux, Pike offrait une véritable opportunité de se détendre. " Il pouvait vraiment se détendre ici, et c'était sympa de le voir si heureux. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble. Ce qui m'a fasciné, c'est à quel point il était modeste. Beaucoup de gens pop jouent toujours la grande star, mais Freddie ne l'a jamais fait.
Freddie était un conteur né. Il m'a raconté les histoires les plus incroyables et les plus drôles, il n'aurait jamais pu raconter d'anecdote juste assis sur une chaise. J'ai dû me lever et faire toutes les actions. C'était comme regarder un film.
Quand Freddie s'est pointé en vacances à Pike, il a à peine quitté la propriété. Souvent, la piscine de l'hôtel est devenue le centre du tribunal de Mercure : « Parfois, nous restions tous autour de la piscine et Freddie chantait pour nous. C'était une expérience merveilleuse. Malgré le fait que Freddie aimait divertir, je pense qu'il était plutôt timide.
Il avait des manières incroyables et était très poli. "
Tony Pike
Traduction du livre Ricky Sky.
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aljeitfael · 1 year
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✨Tarot de Gwendalavir✨
Je suis pas morte, les gens! 🥳
Depuis longtemps je suis fascinée par le Tarot, et depuis encore plus longtemps je suis passionnée par La Quête d'Ewilan. Donc logiquement, il fallait bien que ces deux intérêts se rencontrent. Après une première tentative de liste de cartes, et deux ans à ne plus penser à ce projet, je viens de m'y remettre!
Attention, je ne garantie absolument pas que ce projet aboutira... mais j'espère vraiment vraiment que je le mènerais à bien ^^
Voici la liste des cartes prévues:
0- Le Fou: le premier Grand Pas d'Ewilan
1- Le Magicien: Ewilan et le cercle noir
2- La Grande Prêtresse: Ellana
3- L'impératrice: Elicia
4- L'Empereur: Bjorn
5- Le Hiérophante: Duom
6- Les Amoureux: Ewilan et Salim
7- Le Chariot: Edwin
8- La Force: Salim et le loup
9- L'Ermite: Merwyn
10- La Roue de Fortune: les trois piliers de l'Imagination
11- La Justice: Eejil
12- Le Pendu: la chute de Salim dans les Dentelles Vives (choix de la Voie du Marchombre)
13- La Mort: Ewilan à l'Oeil d'Otolep
14- La Tempérance: la Dame et le Dragon
15- Le Diable: Nillem
16- La Tour: Al-Poll
17- L'Etoile: le premier dessin d'Ewilan à Ombre Blanche
18- La Lune: Ellana chevauchant la brume
19- Le Soleil: Salim et sa greffe
20- Le Jugement: le Rentaï
21- Le Monde: Avalon
Cette liste est ouverte aux suggestions si vous en avez!
Explication de mes choix sous le cut~
0- Le Fou/Grand Pas: début du voyage, découverte de nouveaux horizons, changement, opportunité à saisir
1- Le Magicien/Ewilan-cercle noir: apprentissage, grand potentiel, exploiter son potentiel, maitrise des quatre éléments
2- La Grande Prêtresse/Ellana: connaissances arcanes et mystiques, clairvoyance, intuition, compréhension des lois intimes de l'univers
3- L'Impératrice/Elicia: figure maternelle, création, nature - c'est surtout parce que aucun autre personnage ne correspond
4- L'Empereur/Bjorn: figure paternelle, confiance en soi, autorité - Edwin marcherait mieux mais je voulais avoir Bjorn quelque part et c'est là qu'il allait le moins mal
5- Le Hiérophante/Duom: expérience, sagesse, mentor de la communauté, conseils éclairés et soutien par la sagesse
6- Les Amoureux/Ewilan&Salim: union, soutien mutuel, aller de l'avant ensemble, relation fusionnelle, un choix
7- Le Chariot/Edwin: volonté, courage, détermination, victoire, guider les autres
8- La Force/Salim&le Loup: force intérieur, endurance, domination des instincts, souvent représenté par une personne domptant une bête sauvage
9- L'Ermite/Merwyn: retrait du monde, repli sur soi-même, reflexion, prise de conscience, sagesse, entreprise à long terme
10- La Roue de Fortune/3 Piliers: je savais pas quoi mettre d'autre et ça collait à peu près
11- La Justice/Eejil: équilibre, impartialité, instinct, vérité, présente les faits sans biais
12- Le Pendu/Salim&les Dentelles Vives: abandon/lâché prise, pause, temps suspendu, période de transition, confiance
13- La Mort/Oeil d'Otolep: mort et renaissance, grand bouleversement, changement inévitable
14- La Tempérance/Dame&Dragon: équilibre, harmonie, révélation, échange équitable, inspiration créatrice, une nouvelle
15- Le Diable/Nillem: désir, tentation, soif de pouvoir; représente souvent la part d'ombre ou le reflet négatif de la personne qui lit
16- La Tour/Al-Poll: grande catastrophe, vanité, échec; fait référence à la Tour de Babel (vanité des hommes qui ont voulu aller trop haut)
17- L'Etoile/Ombre Blanche: retour de l'espoir, régénération, plénitude (j'hésite encore à faire une deuxième version de cette carte avec la greffe de Salim sauvant les marchombres lors de la bataille du Chaos)
18- La Lune/Ellana-chevaucher la brume: intuition, prémonitions, sensibilité, secrets, choses cachées
19- Le Soleil/Salim: joie, bonheur, enthousiasme, générosité
20- Le Jugement/Rentaï: jugement divin, révélation, renouveau, consécration, récompense obtenue pour ses mérites, reconnaissance finale
21- Le Monde/Avalon: accomplissement, triomphe, très grand bonheur, idéalisme; aussi Avalon est littéralement un monde et j'ai pas cherché plus loin
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quelconque · 2 months
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La liste des choses que je déteste le plus même si personne me l’a demandé :
- le goût du café qui reste trop longtemps dans la bouche (j’en bois jamais à 16h)
- les gens qui sont trop à l’aise chez moi
- les personnes qui s’affichent trop sur les réseaux (je le fais aussi ici sauf qu’on voit pas ma tête alors ça compte pas)
- mes cheveux qui sentent la cigarette quand je suis à côté des fumeurs en terrasse
- les gens qui ne goûtent même pas et qui disent « j’aime pas » ( je suis comme ta daronne, goûte avant de dire non)
- quand on me prend en photos par surprise
- le bruit quand je lis
- les gens qui voyagent juste pour aller dans des hôtels 5 étoiles et qui te disent, que l’arrière-pays est magnifique
Voilà ma liste de fille aigrie.
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wistfulcynic · 3 months
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savez-vous pourquoi on a les tournesols
i learnt about @ecclesiasticallatinfest um, yesterday, but i thought it was a great idea and wanted to participate so i knocked up a quick translation of my shortest fic. i'm an experienced translator but i always do french to english so going the other way was a challenge. Fortunately i knew exactly what the author meant by everything though she is a bitch for the flowery prose. i may have taken a few liberties with the french language, including disposing entirely with the passé simple because i cannot be arsed, so i hope gentle readers you will be kind.
original fic is here
translation is here
Stede Bonnet ressemble parfaitement à un des hommes dans son tableau préféré. Un jour, il rencontre l'homme qui ressemble à l'autre. Ça donne l'impression d'être destiné.
(Il l'est.)
savez-vous pourquoi on a les tournesols
Stede Bonnet adore les musées. 
C’était toujours comme ça, depuis sa première visite, lors d’un voyage scolaire. Un voyage qui était, à tous les autres égards, bien peu mémorable. Les tourments habituels des jumeaux Badminton et de leur cohorte, la solitude habituelle de Stede, lui seul avec ses livres et ses pensées. 
Mais il se souvient du tableau. 
Il se souvient de ces deux hommes sur le pont de leur navire, si vivement rendus par touches d’huile qu’il avait l’impression de sentir lui-même le vent qui fouettait dans leurs cheveux et gonflait les voiles de leur vaisseau. Il se souvient de la fierté de leur posture, l’absence total de peur. Il se souvient de leur unité, le fil de leur lien impossible de nier, palpable même depuis une peinture et à travers trois cents années. Il se souvient du désir ardent qui animait sa jeune poitrine. C’était ça ce qu’il voulait. Cette unité. Ce lien. Ce quelqu’un qui le regarderait du manière dont les pirates du tableau se regardaient. 
Personne n’avait jamais regardé Stede Bonnet comme ça. 
Même aujourd'hui personne ne le regarde comme ça. Ni ses parents, ni son ex-femme. Même pas ses enfants. Il traverse la vie comme il traverse les rues de Londres, seul parmi les foules bouillonnâtes des gens—familles, amis, amants. Mais pas pour lui. Jamais pour lui. 
Mais il adore toujours les musées. 
Il est aujourd’hui le conservateur de l’aile du XVIII siècle de la National Gallery de Londres, un boulot de rêves pour lequel il a travaillé toute sa vie. Il devrait se sentir triomphant, et il l’est, vraiment. Mais… doucement triomphant, et pour la plupart à soi-même. Le fait qu’il n’ait personne avec qui le partager ne fait rien, pas vraiment. Aller chaque jour au musée, savoir que c’est sa place, une place qu’il a méritée, c’est ça qui lui rend heureux. Plus heureux qu’il n’a jamais été. Ça suffit. 
Lorsqu’il acquiert le tableau, le tableau, celui qu’il a vu pour la première fois à Auckland il y a tant d’années, son bonheur est complet. Chaque jour il va dans sa gallérie et se tient debout en face de ce tableau et le regarde. Il se tient debout et il regarde et il ressent à nouveau ce désir presque douloureux dans sa poitrine. 
Peu à peu il se rend compte de quelque chose, une quelque chose très particulière dont il ne sait pas trop quoi faire. Un des hommes du tableau, celui du droit, l’homme blond à la barbe courte et pointue et à l’allure fringante, sa chemise blanche flottante et sa ceinture en soie turquoise autour de la taille, cet homme… il ressemble à Stede. 
Exactement comme Stede. À tel point que c’en est bizarre. Il ne l’a jamais remarqué autrefois, évidemment, comment aurait-il pu? Mais maintenant qu’il est plus âgé—du même âge, semble-t-il, que l’homme du tableau—le ressemblance est indéniable.
Il se laisse pousser la barbe, par curiosité académique, il se dit. Juste pour voir si la ressemblance est renforcée ou entravée. Il se laisse pousser également ses très courts cheveux, afin de mieux ressembler les boucles du tableau. Il introduit de la couleur dans sa garde-robe, les bleus vifs et les verts joyeux, même un petit jaune impertinent, de temps en temps. Il découvre qu’il adore la couleur, et la mode, et qu’elles l’adorent en revanche. S’habiller le matin devient un plaisir et non plus un corvée. 
Ne plus il se heurte les gens dans la rue parce qu’ils ne le remarquent pas. Plutôt, les inconnus hochent la tête à son passage et lui rendent ses sourires amicales. Ils arrivent même de faire la bavardage dans les queues. Ils gloussent s’il tente une petite blague. Il commence à faire des blagues exprès. Les gens rient. Ils rient d’amusement et pas de moquerie. Pour Stede, ça change tout. 
Ce Stede avec plus de confiance, plus de couleur, débordant d’une exubérance naturelle enfin libérée et tellement ravi de se ressembler si parfaitement à l’homme du tableau, commence à tourner plus fréquemment envers l’autre. Cet homme que, même enfant, il a trouvé presque trop magnifique pour apercevoir. Cet homme grand, beau, tout vêtu en cuir, sa barbe et ses cheveux longs fouettés par le vent et glorieux, qui contemple le doppelgänger peint de Stede avec le regard le plus doux qu’il n’ait jamais vu. 
Ce regard. La douleur dans sa poitrine devient insupportable lorsqu’il y pense, mais il y pense tout de même, et fréquemment. 
Malgré sa confiance en lui récemment trouvé, il n’existe toujours personne qui a jamais regardé Stede Bonnet comme ça. 
--
“Sacré tableau, n’est-ce pas, mon pote?” 
Stede se détourne de sa contemplation matinale du pirate vêtu en cuir, surpris et ravi d’entendre la cadence d’un accent familier. C’est rare qu’il rencontre un autre Kiwi à Londres, même si la ville accueille des gens venus des quatre coins du monde.
“Vous savez, c’est drôle,” reprend la voix. Elle est profonde et résonnante et elle caresse la peau de Stede comme du cachemire. “Je me souviens une fois, lorsque mon enfance en Nouvelle-Zélande, j’ai vu ce tableau. J’y suis resté en regardant pendant une bonne vingtaine de minutes. Les autres gamins se sont partis sans moi et le prof a dû revenir m’emmener pratiquement à l’écart. Je me rappelle plus le nom du prof mais je n’ai jamais oublié ce tableau.” Il se tourne vers Stede qui peut maintenant voir tout son visage. “Peut-être que ça vous paraisse fou, mais diriez-vous—pensez-vous que cet homme, celui de la gauche… vous pensez qu’il me ressemble?” 
Stede rest sans voix, bouche bée. Parce que oui, il dirait, oui. L’homme du tableau te ressemble vachement et s’il existe personne qui peut le déclarer avec autorité c’est Stede. C’est lui, après tout, qui avait regardé ce tableau chaque jour et tous les jours pendant tout de l’an dernier. L’homme à son côté a la même taille, les mêmes cheveux longs et barbe magnifique. Et lorsqu’il se retourne et leurs yeux croisent, Stede a le souffle coupé. Les yeux aussi se ressemblent, ce marron doux et chaleureux. Ils traversent le visage de Stede et ils s’écarquillent, signe de reconnaissance d’abord, puis d’émerveillement. 
“C’est toi,” il chuchote. “Cet homme, l’autre. C’est—c’est toi.”
Stede sait qu’il doit dire quelque chose, n’importe quoi, et donc il lance les premiers mots qui lui viennent de l’esprit. 
“Es-tu réel?” 
C’est une question de merde et il se sent ridicule pour la poser, mais les beaux yeux de l’homme se plissent sur les bords et il rit. Il rit d’amusement et non de moquerie. Le Stede d’aujourd’hui connait la différence. 
“Aussi réel que toi, mon pote. Je m’appelle Ed.” Il lui tend la main. 
“Stede,” répond Stede, en la prenant. Un frisson électrique parcourt sa peau, du point de contact jusqu’à l’extrémité de toute terminaison nerveuse qu’il possède. Il retient à peine son souffle. “Je suis le, um, conservateur. Du musée. Fin, pas du musée entier, seulement l’aile du dix-huitième siècle, mais c’est pas important en fait, ce que c’est important c’est que moi aussi.” 
“Toi aussi?” répète Ed. 
Stede hoche la tête avec enthousiasme. “Moi aussi, j’ai vu ce tableau lorsque mon enfance en Nouvelle-Zélande. J’arrivais pas à me détourner, moi non plus. Et je—” 
“Ne l’a jamais oublié?” 
“Ne l’ai jamais oublié! Je l’ai acquis à la première occasion. Ce n’était qu’après que je me suis rendu compte que, er—que l’homme dedans avait—” 
“Ton visage?” 
“Ouais.” Stede hausse légèrement les épaules. “Mon visage.” 
“C’est un bon visage,” dit Ed. La frisson électrique s’intensifie. Il découvre qu’il tient toujours la main d’Ed. 
“Sais-tu ce que j’aime le plus?” il demande. 
“À propos de ton visage?” 
“Non!” Stede proteste, avant de se rendre compte qu’Ed le taquine. Il sent ses joues rosir mais il continue. “Non, pas à propos de mon visage. Dans le tableau.” 
“Qu’est-ce que tu aimes le plus dans le tableau?” 
“C’est la manière dont ils se regardent,” dit Stede. “Ils sont si connectés et les expressions sur leurs visages, c’est—” 
“L’amour,” finit Ed. Sa voix est bourrue. “Ils se sont amoureux.” 
“C’est ça.” Les mots se coincent dans sa gorge. “En tant que garçon je ne pouvais pas le voir. C’est à dire, je l’ai vu mais je ne savais pas ce que c’était. Tout ce que je savais c’était que je voulais quelqu’un à me regarder comme ça. Mais personne ne l’a jamais fait.” 
“Jamais?” 
“Non. Pas—” Stede s’arrête, happé par les yeux d’Ed. Ce regard lui coupe le souffle. 
Ed maintient son regard tout en relâchant la main de Stede, tout en entourant la mâchoire de Stede de sa main, ses doigts s'enfonçant dans ses cheveux, s'enroulant autour de l'arrière de sa tête et l'attirant plus près de lui. 
"Pas jusqu'à ce moment,” murmure-t-il, puis ses lèvres se posent sur celles de Stede. 
Le baiser est d'abord doux, hésitant. Stede n'a jamais vraiment aimé embrasser ; il est peu expérimenté dans ce domaine et même moins enthousiaste, malgré ses dix ans de mariage. Mais ce baiser, ce baiser, l'illumine de l'intérieur ; ce picotement électrique travers sa peau et s’infiltre dans ses os. Il se retrouve penché sur le corps d'Ed, agrippant sa taille, poussant un petit gémissement impuissant qui attire un gémissement plus profond de la part d'Ed. Le baiser devient chaud, humide, tout à fait inapproprié pour un mardi matin pluvieux sur son lieu de travail, mais Stede s’en fout pas la gueule.
Après, ils restent en se regardant, yeux écarquillés et haletants, et puis en unisson parfait ils se tournent comme tirés par un fil, vers le tableau. 
Les deux hommes leur sourient, leur sourient, il n’existe pas la moindre doute. Le sosie d’Ed leur fait un clin d’oeil, tandis que celui de Stede hoche sa tête avec un sourire fier et content. “J’étais sûr que tu l’aurais trouver,” Stede entend dire sa propre voix, dans sa tête évidemment mais les mots sont aussi clairs que comme s’il les avait dit lui-même. 
Il se retourne vers Ed. “T’as entendu—” 
“Ouais,” réplique Ed. “J’ai entendu.” 
Ils regardent à nouveau le tableau, qui est précisément comme il a toujours été. 
“Viens déjeuner avec moi,” dit Ed, abruptement. 
“Il est dix heures et demie du matin!” 
“Un brunch, alors. Je sais un bon lieu, pas loin d’ici.” 
“Ah, oui?” Stede est tellement heureux qu’il a l’impression que son sang a été remplacé par du champagne. “C’est où ça?” 
“Mon restaurant.” Ed lui sourit. “Je viens de l’ouvrir. Blackbeard’s Bar and Grill, il s’appelle.” 
“Ooh, nom fabuleux. Et donc tu… vises rester à Londres?” 
“Aussi longtemps que Londres veut bien de moi,” dit Ed, et Stede sait qu’il ne parle pas seulement de Londres. “Et bien. Brunch? J’ai de la marmelade.” 
Stede reste bouche bée. “Comment—comment sais-tu que j’aime la marmelade?” 
“J’ai eu de la chance,” dit Ed. Ses yeux pétillent, de chaleur et affection et interêt et reconnaissance, et oui c’est enfin réel, ça se passe vraiment. Quelqu’un regarde Stede Bonnet Comme Ça. 
Ici au milieu de son musée bien-aimé, devant son tableau le plus précieux, le plus bel homme qu’il ait jamais vu, soit peint ou en personne, lui regarde de la manière dont il a si longtemps rêvé mais n’aurait jamais pensé savoir. 
Et dans sa poitrine il se sent à nouveau cette douleur mais ce n’est plus la douleur exquise. C’est la douleur d’une joie trop forte d’être exprimée. C’est le bonheur complet. 
C’est l’amour. 
“Le brunch serait super,” dit Stede. “C’est parfait.” Ça donne l’impression du début de quelque chose de spectaculaire. 
Et c’est ça qu’il est.  
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plaidetchocolatchaud · 6 months
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Anecdotes en vrac de mes deux jours à Milan (je suis claquée, alors que je suis rentrée lundi soir) :
Je me suis gavée de capuccino et j'ai découvert le Latte, oh mais pourquoi je n'ai jamais essayé plus tôt c'est beaucoup trop bon
J'ai eu toutes mes places dans les musées à prix réduit grâce à ma carte d'étudiante de l'année scolaire précédant et un agent d'accueil qui a remarqué que je faisais plus jeune que mon âge et qui n'a pas voulu me donner le tarif normal
La cause de ma seule et unique phobie, qui survient environ une fois par an voir moins, s'est manifestée devant moi, devant le Duomo, pendant que je mangeais. Immédiatement dans le top 3 de mes pires souvenirs de voyages
Contrairement à une bonne partie des gens de mon âge, du moins selon les réseaux sociaux, je n'ai toujours pas pris l'avion, je n'ai jamais changé de continent, et mes plus gros voyages (Espagne, Belgique) ont été fait aven le collège. En revanche c'était la septième fois que je me rendais en Italie du Nord.
Conséquence de l'anecdote précédant : il m'arrive d'entendre des gens fans de voyage dire qu'iels ont "fait un pays" qui pensent avoir tout vu en y étant allé une fois, et j'arrive pas à comprendre comment on peut dire ça. Je ne sais pas si c'est dû au pays, je suis allée tourner sept fois autour de la plaine du Pô, pour la simple et bonne raison que c'est la région à l'étranger qui est la plus proche de chez moi (malgré la traversée des Alpes) j'ai fait Venise, Ravenne, le Lac de Côme, Milan, Plaisance et la campagne autour plusieurs fois, et je ne connais toujours pas vraiment le Nord de l'Italie, il me reste encore des tonnes de trucs à faire si je veux faire de nouveaux voyages là-bas (Sacra di San Michele, Aoste, Bergame, Crémone, Brescia, Lac de Garde, Vérone, Padoue, Bologne Parme pour ne citer que ça). Et je n'ai pas fait la Toscane, Rome, Naples, Assise, Les Pouilles, Les Dolomites, La Sardaigne, les îles Eoliennes... Bref l'expression "faire un pays" est hyper prétentieuse, rien que pour bien connaitre l'Italie, il faut toute une vie je pense.
"frimer à propos de ses voyages en Italie" c'est l'un des rares flex que je suis arrivée à débloquer dans le stater pack "je fais des études en Histoire de l'Art" il n'y a que nous pour fantasmer ce pays de manière maladive.
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chifourmi · 1 year
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Honnêtement j'ai l'impression que je vais vivre seule toute ma vie. J'arrive pas à me rapprocher des neurotypiques sans être mal à l'aise. Ça fait grave prétentieux de dire ça sauf que dans l'équation le problème c'est moi. J'ai l'impression de faire tache. Je ne sais pas comment expliquer mais j'ai l'impression que le monde est harmonieux, que la vie se passe de manière fluide mais quand moi je suis là, je casse complètement le rythme. Les gens paraissent tellement naturels dans tout ce qu'ils font, puis y a moi quoi. J'arrive même pas à imaginer que ça puisse changer. Je ne sais pas comment faire en fait. C'est comme si j'avais un retard énorme à rattraper parce que tout le monde est loin devant moi. Je dois tout le temps faire des efforts pour des choses qui sont simples pour tout le monde et ça me casse les couilles de subir ma vie à ce point. Puis en vrai j'en ai marre de me plaindre parce que c'est chiant d'être h24 négative mais je peux pas m'en empêcher parce que ça va pas et je peux pas faire semblant. Puis même le fait d'aller voir un.e psy, je vois pas à quoi ça sert. Avant je conseillais à tout le monde de le faire mais honnêtement est-ce que ça a déjà vraiment aidé quelqu'un? Sur le moment ça fait du bien de se confier mais qu'est ce que ça apporte de concret ensuite? C'est comme si on mettait un pansement trop petit sur une blessure énorme.
J'arrive juste pas à avancer et je comprends pas ce qui bloque concrètement parce que j'ai envie mais ça marche pas. Je croyais que mon voyage au Canada allait tout changer mais c'était juste une parenthèse et le mal-être n'en n'est pas une.
En ce moment le seul espoir que j'ai c'est d'avoir un fichu diagnostic pour mettre des mots sur ce que je vis et en quelque sorte légitimer mon mal-être.
(21/03/2023)
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fashionbooksmilano · 29 days
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Global Style Battles
Modes et Sud Cultures Urbaines
Daniele Tamagni
Préface de Rosario Dawson et Abrima Erwiah
Dominique Carré, Paris 2015, 292 pages, 17x24cm, ISBN 9782373680096
euro 28,00
email if you want to buy [email protected]
Ce livre est un mélange de situations spontanées. Son maître mot - identité - est illustré dans des contextes géographiques très différents, où est née une métaculture populaire, profondément enracinée, qui est à la fois un pied de nez à la culture coloniale ou occidentale et la source d'une grande créativité. Le fil rouge est tissé des nombreuses interviews réalisées au cours de ses différents voyages par Daniele Tamagni, interviews qui rendent compte de façon personnelle des modes de vie, des styles et des rêves d'une autre identité, de la part des sujets photographiés. En choisissant des pays ou des villes loin du contexte habituel de la mode, le livre donne un aperçu du phénomène de globalisation des styles, mais aussi de la résistance et de la préservation des traditions. Le livre détaille le quotidien de différentes populations dont le rapport à la mode est signe d'un activisme créatif et joyeux créatif. Les rockers du Botswana, les hipsters de Johannesburg, les dandys du Congo, les lutteuses de Bolivie, la jeunesse cubaine bling-bling, tous sont photographiés et se racontent dans la consciences de leur univers marginal dont ils veulent se démarquer. Etre à la mode, se déguiser, est un outil plantaire d'identité. Le livre vise à offrir un large éventail de pratiques urbaines, sans exclusion d'aucun aspect en termes de race, de sexe, d'âge ou de zones géographiques. Les gens sont dépeints dans différentes situations et contextes mais photographiés comme ils apparaissent naturellement dans un mélange des portraits posés, des portraits en mouvement et de détails. Les couleurs vives sont une des clés communes. Chaque chapitre est introduit par un écrivain (journaliste, chercheur) qui a été au contact de chacune des communautés. Tous racontent la multiplicité des relations et des contradictions à l'oeuvre : l'élégance vs kitsch, luxe / consumérisme vs pauvreté, tradition vs modernité, transformation vs uniformité, l'individuel / particularité vs généralité, originalité vs stéréotype.
Daniele Tamagni (1975-2017), de nationalité italienne, débute sa carrière comme historien de l'art avant de devenir photographe free-lance. Il se fait connaître en remportant en 2007 le Canon Young Photographer Award avec un reportage sur les dandys congolais. Il publie en 2009 Gentlemen of Bacongo avec une préface de Paul Smith, qui s'est inspiré de ses photographies pour sa collection printemps-été 2010. Il remporte en 2011 le World Press Photo in Arts & Entertainment avec son reportage sur les catcheuses de La Paz, en Bolivie.
05/04/24
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