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#AVIS LE ROYAUME PERDU
angelitam · 2 years
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Partageons mon rendez-vous lecture #37-2022 & critiques
Partageons mon rendez-vous lecture #37-2022 & critiques
Voici mes critiques littéraires sur Livres à profusion, Le Royaume perdu de Giacometti et Ravenne Le royaume perdu de Giacometti et Ravenne – Editions JC Lattès La maison sans souvenirs de Donato Carrisi La maison sans souvenirs de Donata Carrisi – Editions Calmann Lévy En lecture, une patience d’ange d’Elizabeth George Une patience d’ange d’Elizabeth George – Editions Pocket Présentation de…
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maddiesbookshelves · 2 years
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A Thousand Steps into Night by Traci Chee (September 2022)
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In the realm of Awara, where gods, monsters, and humans exist side by side, Miuko is an ordinary girl resigned to a safe, if uneventful, existence as an innkeeper’s daughter. But when Miuko is cursed and begins to transform into a demon with a deadly touch, she embarks on a quest to reverse the curse and return to her normal life. Aided by a thieving magpie spirit and continuously thwarted by a demon prince, Miuko must outfox tricksters, escape demon hunters, and negotiate with feral gods if she wants to make it home again. But with her transformation comes power and freedom she never even dreamed of, and she’ll have to decide if saving her soul is worth trying to cram herself back into an ordinary life that no longer fits her… and perhaps never did.
Level of (dis)satisfaction based on the summary and my expectations? I was really pleasantly surprised by this book, I stumbled upon it in a Cari can read video I think (not sure), and I thought "why not". Well, I didn't regret it.
My thoughts on it? The narration was very fairy-tale-like, it was very easy to read. I really loved the story, characters and worldbuilding. I didn't know it was a fantasy world inspired by Japan, so when I was reading the names of places and people I was confused because it sounded like Japanese but also not? Anyways, it was very cool, and it's refreshing to see something not Europe-centered. Also, can we talk about the second half of the book? No, because I felt my brain melt a little. In a good way. It was very good.
Ah, and there isn't a romance plot so I was happy.
French version under the cut
Dans le royaume d'Arawa, où les dieux, les monstres et les humains coexistent, Miuko est une fille ordinaire résignée à vivre une vie paisible et sans danger dans l'auberge de son père. Seulement, lorsque Miuko est maudite et commence à se transformer en démon au toucher mortel, elle part en quête d'un moyen de briser la malédiction pour retourner à sa vie normale. Aidée par l'esprit d'une pie voleuse et mise en échec par un prince démon, Miuko devra se montrer plus maline que les escrocs, échapper à des chasseur de démons et négocier avec des dieux sauvages si elle veut parvenir à rentrer chez elle. Seulement, sa transformation lui confère un pouvoir et une liberté dont elle n'aurait jamais rêvé, et elle devra décider si le salut de son âme vaut la peine de se reconfiner dans une vie ordinaire qui n'est plus faite pour elle... et qui ne l'a peut-être jamais été.
Niveau de déception/satisfaction par rapport au résumé et tes attentes ? J’ai été très agréablement surprise par ce livre, j’étais tombée dessus grâce à une vidéo de Cari can read je crois (pas sûre) et je m’étais dit “pourquoi pas”. Ben j’ai pas regretté.
Avis sans spoiler ? La narration ressemble beaucoup à celle d’un conte, c’était très facile à lire. J’ai vraiment adoré toute l’histoire, les personnages et le worldbuilding. Je savais pas du tout que c’était un monde de fantasy inspiré du Japon, du coup quand je lisais les noms des villes ou des personnages j’étais perdue parce que ça ressemblait à du japonais mais en même temps non ? Enfin bref, très cool puis ça change des fantasy européano-centrées. Aussi, est-ce qu’on parle de la deuxième partie du livre ? Non parce que j’ai senti mon cerveau exploser un peu. Dans le bon sens. C’était très bien.
Ah et il n'y a pas de romance dans ce livre, du coup j'était contente.
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whencyclopedfr · 1 year
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Perdiccas
Perdiccas (mort en 321 av. J.-C.) était l'un des commandants d'Alexandre le Grand et, après sa mort, le gardien du trésor, le régent de Philippe III et d'Alexandre IV et le commandant de l'armée royale. Lorsqu'Alexandre le Grand franchit l'Hellespont et jeta sa lance sur le rivage de l'Asie Mineure, il entama avec sa fidèle armée un périple de dix ans qui le mènerait jusqu'aux confins de l'Asie, bâtissant un empire sans précédent. Cependant, la mort soudaine du jeune roi en 323 avant notre ère laissa un vaste royaume sans chef et dans le désarroi le plus total; il n'y avait pas d'héritier immédiat ni de successeur désigné. Perdiccas s'avança sur le devant de la scène pour proposer une solution. La chevalière du roi à la main, il tenta de préserver l'intégrité de l'empire. Malheureusement, d'autres fidèles du roi étaient d'un avis différent. En fin de compte, les différents commandants prirent possession de leur petite part du gâteau territorial, ne laissant à Perdiccas qu'une infime chance de reconstruire ce qui avait déjà été perdu.
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christophe76460 · 3 months
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Manne du matin - 22 Mars -
Moïse était, l'homme le plus patient de toute la terre...
"Attendez que je sache ce que l'Eternel vous ordonne." Nombres 9:8
Moïse était, comme le dit Nombres 12:3, l'homme le plus patient de toute la terre. Il eut le courage d'avouer qu'il ignorait la réponse à donner à la question qui lui était posée, et il fut assez consacré pour dire au peuple: "Attendez que je sache ce que l'Eternel vous ordonne." Malgré le poids de bénédictions et de révélations qu'il avait reçues, malgré son intime communion avec Dieu sur la montagne, il savait qu'il dépendait de Dieu pour tout, et il ne voulait pas donner un conseil ou faire un pas sans être sûr de Sa volonté... il savait attendre.
Nous, chrétiens, devrions avoir la même attitude, pour éviter toute décision précipitée. Nous nous laissons forcer la main, nous nous laissons contraindre à prendre des décisions et à donner des avis sans avoir d'abord écouté ce que l'Eternel nous ordonne. Dans la vie fiévreuse d'aujourd'hui, le chrétien doit rester "caché avec Christ en Dieu", sinon il est emporté par le courant à faire et à dire des choses auxquelles son Seigneur est étranger. Sachons dire "Attendez" aux personnes qui voudraient nous arracher un conseil irréfléchi, prématuré, ne venant pas de Dieu!
Les jeunes ont besoin d'écouter et de suivre les directions et les conseils que leurs aînés ont recherchés dans la présence de Dieu. Que de jeunes chrétiens ont bien commencé sur le chemin de la foi, mais se sont égarés à cause d'une décision précipitée ou du désir subit de suivre une direction qui, certes, n'étaient pas engendrés dans le sanctuaire. Et pendant toute leur vie, ils suivent un autre chemin que celui de Dieu... et à la fin, ils auront perdu leur couronne. Tout serait tellement plus facile et plus à la gloire de Dieu si nous cherchions premièrement le royaume de Dieu et Sa justice! Dieu a donné les parents chrétiens, les conducteurs spirituels pour empêcher de tels désastres et pour assurer la continuité du chemin du bonheur et de la bénédiction dans les vies qui leur sont confiées.
Sachons attendre, donnons-Lui le temps de parler, et prenons le temps de L'écouter! Il nous a fait sortir d'Egypte, et Il aimerait nous faire entrer maintenant dans le pays de la promesse.
Méditation biblique quotidienne
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floraplune · 1 year
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The legend of Zelda Breath of the wild : hidden nature
Partie 1, Avant le fléau
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Sommaire
-Votre Altesse ! Combien de fois devons nous vous répéter de ne pas grimper sur le rebord de la fenêtre ! C'est dangereux !
A califourchon sur le-dit rebord, Zehila avait le regard perdu dans l'immensité de la plaine d'Hyrule.
Cela ne l'avait toutefois pas empêchée de sentir l'arrivée de la fille de la conseillère royale.
-(On voit bien le royaume d'ici...) D'accord, désolée d'avoir oublié cette règle... (et je maîtrisait de toute façon...)
-[retrouver les feuilles pour remplir]
-(Oh, merci Impa, je te revaudrais ça ! ...comme d'habitude... )
-Je n'étais pas venue pour ça de toute façon. C'est l'heure des tests.
-[]
-Il faudrait vraiment que vous vous trouviez une meilleure excuse... Mais bon, je laisse passer pour cette fois, souvenez vous juste de ne pas recommencer.
-(Déjà...) D'accord, je te suis.
Les deux jeunes filles se dirigèrent vers l’embarcadère, seule pièce assez grande pour que les potentielles explosions d'énergie se dissipent sans faire de dégâts.
Cela faisait quelques années qu'il avait été décidé que la jeune princesse participerait à ce genre de séances hebdomadaires. Elles rejoignirent rapidement le petit groupe de chercheurs qui les attendaient.
Lors de ces séances, ils tentaient d'en apprendre plus sur les pouvoirs de la jeune princesse et essayaient de les maîtriser, malgré une progression très faible.
Ils avaient à peine découvert un lien avec les énergies des pierres et l'influence du stress.
Ils espéraient aussi trouver des pistes pour aider la princesse Zelda.
-Peut-on réessayer le bouclier d'énergie ?
-Ce ne serait pas mieux de tenter les étincelles ?
-Tu veux une nouvelle coupe de cheveux, Seara ?
-Plus vous vous entrainerez, moins on risquera de déflagration intempestives, non ? Et le bouclier rend fou certains capteurs...
Zehila jeta un regard dubitatif à la sheikah.
-Tu as vu que l'entraînement du bouclier ne faisait pas grand chose, non ? Et les capteurs en question ne sont pas les plus importants...
-Pas grand chose, c'est mieux que rien, Votre Altesse.
Zehila soupira, tendit la main devant elle et se concentra.
La visualisation était l'une des rares méthodes viables, mais demandait temps et calme.
L'avantage de la grotte, creusée dans l’embarcadère puis réaménagée pour eux, était sa position éloignée, qui atténuait le bruit et les mouvements, chose rare dans ce château qui grouillait de monde.
La jeune fille tenta de trouver l'énergie qui circulait en elle, puis de l'amener vers sa main, pour former une petite sphère lumineuse.
Tenta. Une première fois. Raté. Une deuxième fois. Encore raté. Une troisième, une quatrième fois. Toujours et encore un échec.
Les réussites étaient rares, et plus rares encore étaient les moments où elle contrôlait ce qu'elle venait de faire. Elle ne se sentait cependant pas en droit de se plaindre face au problèmes de sa sœur.
(Je vais trop vite. Je me calme...
Je recommence.)
C'était ainsi presque à chaque séance.
-Tarte au pommes du chef ?
-Merci Impa.
-Alors ?
-Alors rien. Encore.
-... Avez-vous déjà tentée de prier au sources ? Vous pourriez accompagner votre sœur.
-Et changer d'air ? Je ne vois pas pourquoi je refuserais !
-Ce sera long et difficile.
-Pour Zelda aussi. Et elle le fait tout le temps.
-La réaction de la Cour peut aussi être problématique...
-Comme à chaque fois. Ce sera sûrement "Elle n'est pas de SANG royal, elle n'a pas le droit."...
-Votre Altesse ! Un peu de respect !
-(Ce n'est pas le respect qui les étouffe, eux... Et tu sais que j'ai raison.) Je préfère malgré tout accompagner ma sœur.
-Donc vous partirez d'ici une semaine pour aller prier à la source de la force.
-... Et l'autorisation de mon père ?
-C'est le Roi lui même qui l'a proposé. Il souhaitait cependant connaître votre avis.
-(Oh... Merci, Père. Vraiment, merci.)
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Samedi 11 février 2023
Pia est arrivée
Justine a été super, l'autre fois : alors que le concert de Morrissey à Lyon fut annoncé et que je n'avais pas les moyens de me payer une place tout de suite, elle a eu la bonté de me prendre une place en avance, place que je lui ai remboursée quelques semaines plus tard.
Ouais, Morrissey en concert, on en rêvait depuis un moment et ça risque d'arriver, enfin, croisons les doigts, si tout se passe bien et que le concert est maintenu (avec le Moz on ne sait jamais) !
Alors Justine a prit des places de trains pour Lyon, tandis que moi j'irais en bus (encore une fois, ma bourse est modeste ces jours ci, et c'est peu de le dire). Elle s'est aussi occupée de réserver une nuit d'hôtel. Trop la meilleure, Justine ! J'espère que je ne vais pas lui gâcher la nuit à ronfler comme un cochon,  surtout qu'on se lève super tôt pour repartir le matin...
La vie passe, mes héros trépassent : ainsi, il y a quelques jours le monde à perdu David Crosby, eh ouais, c'est la vie ! Je l'aimais bien parce qu'en plus d'être un grand musicien à la voix enchanteresse, il était très actif sur Twitter (chose rare pour un homme de sa génération) et j'avais eu deux ou trois interactions avec lui. Il avait des avis bien tranchés sur la musique (il haïssait le rap et ne supportait pas les Doors et ne tarissait pas d'éloges sur Joni Mitchell et Steely Dan). Le soir où j'ai appris sa mort, j'ai écouté Déja Vu pour lui rendre hommage. So long David !
Et puisque la vie est ainsi faite, pendant que les vieux s'en vont, les nouveaux nés débarquent : pour ma plus grande joie (et celle de mes parents) est née le 31 janvier ma nièce Pia. Elle est née le jour de l'anniversaire de sa maman, heureux hasard.
A ce jour, je ne l'ai pas encore rencontrée mais il est prévu qu'on aille la voir après demain. J'ai vu quelques photos bien entendu, et celles où elle est avec son grand frère me font complètement fondre, sans parler de cette petite séquence vidéo dans laquelle son frère écoute de la musique sur son jouet tout en lui caressant doucement la tête, ah, quelle scène magique !
L'autre jour Marz m'a parlé de son voyage en Europe qui se déroulera cet été, elle va aller dans plusieurs parties du Royaume-Uni (elle est dingue de cet endroit du monde) et en août elle débarquera ici en Auvergne, pour mon plus grand plaisir. Nous allons rester quelques jours ici sur Clermont-Ferrand et à la fin de son séjour nous partirons tous les deux à Paris, comme au bon vieux temps. J'ai hâte !
Plusieurs choses que je me suis dites, et que j'ai notées dans mon bloc notes :
Ma tendance à l'auto dénigrement est quasiment pathologique.
Il y a de plus en plus de vieux qui ont le même âge que moi.
J'ai très peur de mourir avant d'avoir eu le temps de vivre.
Most People are falling in love, while I keep failing in love.
Politiquement, je suis pile poil entre les deux extrêmes, c'est terrible. Si les gauchistes savaient ce que je pense, ils me traiteraient de facho et si les droitards lisaient dans mes pensées il me traiteraient de sale gauchiste.
Quand ma vie est morose, j'ai tendance à me réfugier dans l'avenir.
En ce moment, je jongle entre trois lectures principales : une biographie de Ernest Hemingway (deux tomes de 500 pages chacun, je les ai chopés sur leboncoin pour une modique somme, ce sont des exemplaires sortis à la fin des années 60 dont il semble qu'ils ont gardée l'odeur), une biographie de Mike Tyson (j'ai été amené à penser que c'était un personnage intéressant, une bête de combat loin d'être aussi demeurée qu'on pourrait le penser) et un superbe ouvrage, « Et Franquin Créa La Gaffe », ah, qu'est-ce que j'aime André Franquin, il était un génie du dessin et sa modestie était à l'échelle de son talent !
Bon, je check le bloc notes de mon téléphone, il semblerait que je n'ai plus rien à écrire. C'est un peu court, non ? Je fais ce que je peux ! Je devrais écrire plus souvent, après tout c'est tout ce qu'il restera de moi un jour, si mes petits neveux voudront bien me lire en 2073... oui, quand j'y pense, à ce journal, je me dis « c'est l'oeuvre, modeste, de ma petite vie », alors je ne devrais pas le négliger comme ça !
A la prochaine et merci aux deux ou trois qui me lisent encore !
Bande son : Ram, Paul McCartney
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beatlesonline-blog · 2 years
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writingplacegym · 3 years
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October 3rd - 1000 Words a Day - Marcel Proust - À LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU - DU CÔTÉ DE CHEZ SWANN
From Page 20 to Page 23
chez nous ce nom de Swann, ils hébergeaient – avec la parfaite innocence d’honnêtes hôteliers qui ont chez eux, sans le savoir, un célèbre brigand – un des membres les plus élégants du Jockey-Club, ami préféré du comte de Paris et du prince de Galles, un des hommes les plus choyés de la haute société du faubourg Saint-Germain.
L’ignorance où nous étions de cette brillante vie mondaine que menait Swann tenait évidemment en partie à la réserve et à la discrétion de son caractère, mais aussi à ce que les bourgeois d’alors se faisaient de la société une idée un peu hindoue et la considéraient comme composée de castes fermées où chacun, dès sa naissance, se trouvait placé dans le rang qu’occupaient ses parents, et d’où rien, à moins des hasards d’une carrière exceptionnelle ou d’un mariage inespéré, ne pouvait vous tirer pour vous faire pénétrer dans une caste supérieure. M. Swann, le père, était agent de change ; le « fils Swann » se trouvait faire partie pour toute sa vie d’une caste où les fortunes, comme dans une catégorie de contribuables, variaient entre tel et tel revenu. On savait quelles avaient été les fréquentations de son père, on savait donc quelles étaient les siennes, avec quelles personnes il était « en situation » de frayer. S’il en connaissait d’autres, c’étaient relations de jeune homme sur lesquelles des amis anciens de sa famille, comme étaient mes parents, fermaient d’autant plus bienveillamment les yeux qu’il continuait, depuis qu’il était orphelin, à venir très fidèlement nous voir ; mais il y avait fort à parier que ces gens inconnus de nous qu’il voyait, étaient de ceux qu’il n’aurait pas osé saluer si, étant avec nous, il les avait rencontrés. Si l’on avait voulu à toute force appliquer à Swann un coefficient social qui lui fût personnel, entre les autres fils d’agents de situation égale à celle de ses parents, ce coefficient eût été pour lui un peu inférieur parce que, très simple de façons et ayant toujours eu une « toquade » d’objets anciens et de peinture, il demeurait maintenant dans un vieil hôtel où il entassait ses collections et que ma grand-mère rêvait de visiter, mais qui était situé quai d’Orléans, quartier que ma grand-tante trouvait infamant d’habiter. « Êtes-vous seulement connaisseur ? Je vous demande cela dans votre intérêt, parce que vous devez vous faire repasser des croûtes par les marchands », lui disait ma grand-tante ; elle ne lui supposait en effet aucune compétence et n’avait pas haute idée même au point de vue intellectuel d’un homme qui dans la conversation évitait les sujets sérieux et montrait une précision fort prosaïque non seulement quand il nous donnait, en entrant dans les moindres détails, des recettes de cuisine, mais même quand les soeurs de ma grand-mère parlaient de sujets artistiques. Provoqué par elles à donner son avis, à exprimer son admiration pour un tableau, il gardait un silence presque désobligeant et se rattrapait en revanche s’il pouvait fournir sur le musée où il se trouvait, sur la date où il avait été peint, un renseignement matériel. Mais d’habitude il se contentait de chercher à nous amuser en racontant chaque fois une histoire nouvelle qui venait de lui arriver avec des gens choisis parmi ceux que nous connaissions, avec le pharmacien de Combray, avec notre cuisinière, avec notre cocher. Certes ces récits faisaient rire ma grand-tante, mais sans qu’elle distinguât bien si c’était à cause du rôle ridicule que s’y donnait toujours Swann ou de l’esprit qu’il mettait à les conter : « On peut dire que vous êtes un vrai type, monsieur Swann ! » Comme elle était la seule personne un peu vulgaire de notre famille, elle avait soin de faire remarquer aux étrangers, quand on parlait de Swann, qu’il aurait pu, s’il avait voulu, habiter boulevard Haussmann ou avenue de l’Opéra, qu’il était le fils de M. Swann qui avait dû laisser quatre ou cinq millions, mais que c’était sa fantaisie. Fantaisie qu’elle jugeait du reste devoir être si divertissante pour les autres, qu’à Paris, quand M. Swann venait le 1er janvier lui apporter son sac de marrons glacés, elle ne manquait pas, s’il y avait du monde, de lui dire : « Eh bien ! Monsieur Swann, vous habitez toujours près de l’Entrepôt des vins, pour être sûr de ne pas manquer le train quand vous prenez le chemin de Lyon ? » Et elle regardait du coin de l’oeil, par-dessus son lorgnon, les autres visiteurs.
Mais si l’on avait dit à ma grand-tante que ce Swann qui, en tant que fils Swann était parfaitement « qualifié » pour être reçu par toute la « belle bourgeoisie », par les notaires ou les avoués les plus estimés de Paris (privilège qu’il semblait laisser tomber un peu en quenouille), avait, comme en cachette, une vie toute différente ; qu’en sortant de chez nous, à Paris, après nous avoir dit qu’il rentrait se coucher, il rebroussait chemin à peine la rue tournée et se rendait dans tel salon que jamais l’oeil d’aucun agent ou associé d’agent ne contempla, cela eût paru aussi extraordinaire à ma tante qu’aurait pu l’être pour une dame plus lettrée la pensée d’être personnellement liée avec Aristée dont elle aurait compris qu’il allait, après avoir causé avec elle, plonger au sein des royaumes de Thétis, dans un empire soustrait aux yeux des mortels et où Virgile nous le montre reçu à bras ouverts ; ou – pour s’en tenir à une image qui avait plus de chance de lui venir à l’esprit, car elle l’avait vu peinte sur nos assiettes à petits fours de Combray – d’avoir eu à dîner Ali-Baba, lequel quand il se saura seul, pénétrera dans la caverne, éblouissante de trésors insoupçonnés.
Un jour qu’il était venu nous voir à Paris après dîner en s’excusant d’être en habit, Françoise ayant, après son départ, dit tenir du cocher qu’il avait dîné « chez une princesse », – « Oui, chez une princesse du demi-monde ! » avait répondu ma tante en haussant les épaules sans lever les yeux de sur son tricot, avec une ironie sereine.
Aussi, ma grand-tante en usait-elle cavalièrement avec lui. Comme elle croyait qu’il devait être flatté par nos invitations, elle trouvait tout naturel qu’il ne vînt pas nous voir l’été sans avoir à la main un panier de pêches ou de framboises de son jardin et que de chacun de ses voyages d’Italie il m’eût rapporté des photographies de chefs-d’oeuvre.
The end of 1127 words.
La COPIE -
15.47pm
chez nous ce nom de Swann, ils hébergeaient - avec la parfaite innocence d’honnêtes hôteliers qui ont chez eux, sans le savoir, un célèbre brigand - un des membres les plus élégants du Jockey-Club, ami préféré du comte de Paris et du prince de Galles, un des hommes les plus choyés de la haute société du faubourg Saint-Germain.
L’ignorance où nous étions de cette brillante vie mondaine que menait Swann tenait évidemment en partie à la réserve et à la discrétion de son caractère, mais aussi à ce que les bourgeois d’alors se faisaient de la société une idée un peu hindoue et la considéraient comme composée de castes fermées où chacun, dès sa naissance, se trouvait placé dans le rang qu’occupaient ses parents, et d’où rien, à moins des hasards d’une carrière exceptionnelle ou d’un mariage inespéré, ne pouvait vous tirer pour vous faire pénétrer dans une caste supérieure. M.Swann, le père, était agent de change; le “fils Swann” se trouvait faire partie pour toute sa vie d’une caste où les fortunes, comme dans une catégorie de contribuables, variaient entre tel et tel revenu. On savait quelles avaient été les fréquentations de son père, on savait donc quelles étaient les siennes, avec quelles personnes il était “en situation” de frayer. S’il en connaissait d’autres, c’étaient relations de jeune homme sur lesquelles des amis anciens de sa famille, comme étaient mes parents, fermaient d’autant plus bienveillamment les yeux qu’il continuait, depuis qu’il était orphelin, à venir très fidèlement nous voir; mais il y avait fort à parier que ces gens inconnus de nous qu’il voyait, étaient de ceux qu’il n’aurait pas osé saluer si, étant avec nous, il les avait rencontrés. Si l’on avait voulu à toute force appliquer à Swann un coefficient social qui lui fût personnel, entre les autres fils d’agents de situation égale à celle de ses parents, ce coefficient eût été pour lui un peu inférieur parce que, très simple de façons et ayant toujours eu une “toquade” d’objets anciens et de peinture, il demeurait maintenant dans un vieil hôtel où il entassait ses collections et que ma grand-mère rêvait de visiter, mais qui était situé quai d’Orléans, quartier que ma grand-tante trouvait infamant d’habiter. “Êtes-vous seulement connaisseur? Je vous demande cela dans votre intérêt, parce que vous devez vous faire repasser des croûtes par les marchands”, lui disait ma grand-tante; elle ne lui supposait en effet aucune compétence et n’avait pas haute idée même au point de vue intellectuel d’un homme qui dans la conversation évitait les sujets sérieux et montrait une précision fort prosaïque non seulement quand il nous donnait, en entrant dans les moindres détails, des recettes de cuisine, mais même quand les soeurs de ma grand-mère parlaient de sujets artistiques. Provoqué par elles à donner son avis, à exprimer son admiration pour un tableau, il gardait un silence presque désobligeant et se rattrapait en revanche s’il pouvait fournir sur le musée où il se trouvait, sur la date où il avait été peint, un renseignement matériel. Mais d’habitude il se contentait de chercher à nous amuser en racontant chaque fois une histoire nouvelle qui venait de lui arriver avec des gens choisis parmi ceux que nous connaissions, avec le pharmacien de Combray, avec notre cuisinière, avec notre cocher. Certes ces récits faisaient rire ma grand-tante, mais sans qu’elle distinguât bien si c’était à cause du rôle ridicule que s’y donnait toujours Swann ou de l’esprit qu’il mettait à les conter: “On peut dire que vous êtes un vrai type, monsieur Swann!” Comme elle était la seule personne un peu vulgaire de notre famille, elle avait soin de faire remarquer aux étrangers, quand on parlait de Swann, qu’il aurait pu, s’il avait voulu, habiter boulevard Haussmann ou avenue de l’Opéra, qu’il était le fils de M.Swann qui avait dû laisser quatre ou cinq millions, mais que c’était sa fantaisie. Fantaisie qu’elle jugeait du reste devoir être si divertissante pour les autres, qu’à Paris, quand M.Swann venait le 1er janvier lui apporter son sac de marrons glacés, elle ne manquait pas, s’il y avait du monde, de lui dire: “Eh bien! Monsieur Swann, vous habitez toujours près de l’Entrepôt des vins, pour être sûr de ne pas manquer le train quand vous prenez le chemin de Lyon?” Et elle regardait du coin de l’oeil, par-dessus son lorgnon, les autres visiteurs.
Mais si l’on avait dit à ma grand-tante que ce Swann qui, en tant que fils Swann était parfaitement “qualifié” pour être reçu par toute la “belle bourgeoisie”, par les notaires ou les avoués les plus estimés de Paris (privilège qu’il semblait laisser tomber un peu en quenouille), avait, comme en cachette, une vie toute différente; qu’en sortant de chez nous, à Paris, après nous avoir dit qu’il rentrait se coucher, il rebroussait chemin à peine la rue tournée et se rendait dans tel salon que jamais l’oeil d’aucun agent ou associé d’agent ne contempla, cela eût paru aussi extraordinaire à ma tante qu’aurait pu l’être pour une dame plus lettrée la pensée d’être personnellement liée avec Aristée dont elle aurait compris qu’il allait, après avoir causé avec elle, plonger au sein des royaumes de Thétis, dans un empire soustrait aux yeux des mortels et où Virgile nous le montre reçu à bras ouverts; ou - pour s’en tenir à une image qui avait plus de chance de lui venir à l’esprit, car elle l’avait vu peinte sur nos assiettes à petits fours de Combray - d’avoir eu à dîner Ali-Baba, lequel quand il se saura seul, pénétrera dans la caverne, éblouissante de trésors insoupçonnés.
Un jour qu’il était venu nous voir à Paris après dîner en s’excusant d’être en habit, Françoise ayant, après son départ, dit tenir du cocher qu’il avait dîné “ chez une princesse”, - “Oui, chez une princesse du demi-monde!” avait répondu ma tante en haussant les épaules sans lever les yeux de sur son tricot, avec une ironie sereine.
Aussi, ma grand-tante en usait-elle cavalièrement avec lui. Comme elle croyait qu’il devait être flatté par nos invitations, elle trouvait tout naturel qu’il ne vînt pas nous voir l’été sans avoir à la main un panier de pêches ou de framboises de son jardin et que de chacun de ses voyages d’Italie il m’eût rapporté des photographies de chefs-d’oeuvre.
Audiobook, Starts at 37min19sec and  I stopped at exactly 44min41sec
The END. I copied exactly 1127 words. From 15.47pm to 18.03pm
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angelitam · 2 years
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Le royaume perdu de Giacometti et Ravenne
Le royaume perdu de Giacometti et Ravenne
Le royaume perdu de Giacometti et Ravenne – Editions JC Lattès Le royaume perdu de Giacometti et Ravenne, présentation 1229. vallée de la Qadisha, dans un monastère où il  a été recueilli il y a plusieurs années. On lui a demandé d’attendre. L’initiation arrive. il donne le signe de l’infini. Ils sont tous tués. Marcas fait une traversée en Egypte. Il est surveillé par une femme. Symbole de…
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claudehenrion · 3 years
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Comme les Princes qui nous dirigent, parlons de Zemmour...
  C'est tout à la fois un choc, une mode, un ''fait de société''... et une révélation : le succès rencontré par l'émission quotidienne de Christine Kelly et Eric Zemmour, sur C-News (canal 16, à 19 heures), dépasse tout ce que n’avaient jamais  pensé  les génies du lavage de cerveaux. On peut imaginer que s'ils l'avaient prévu, elle aurait été interdite, car maintenant, un ''Stop et pas encore'' révélerait ce qu'ils tiennent tellement à cacher : (1)- la main-mise de l'extrême gauche islamophile sur tous les médias et la caste journaleuse, et (2)- la profondeur de l'abîme qui sépare ces soi-disant intellectuels sans tête (un comble !) de la masse de la population française.
Car le fait est là, bien visible, chaque soir : si vous avez envie de vous libérer du carcan de la pensée clonée et de recevoir un avis autre que celui --totalement faux, en tout-- que profèrent nos médias étouffés par la mainmise des lobbys gay et transgenre, des féministes-canal hystérique, des faux décoloniaux (après 60 ans d'indépendance, ils devraient atterrir dans leur siècle) mais vrais racistes anti-blancs, des islamo gauchistes, des ''followers'' des Traoré et consorts... il suffit de rejoindre quelque 750 000  fidèles (en moyenne), ex-déçus et ex-dégoûtés par les mensonges quotidiens qui se retrouvent chaque soir entre amis. Pour beaucoup cocus de la majorité actuelle et de son chef, ils ont enfin retrouvé l'espoir de ne pas mourir idiots. Et si, entre le résultat du scrutin d'avant-hier (honteux pour le pouvoir) et le succès que rencontre tout véritable opposant à leur système pourri, la chape de plomb de cette satanée pensée correcte se fissurait enfin ? Si seulement...
Le succès de cette émission est une humiliation totale, donnée chaque jour aux professionnels du ''vivre ensemble'' (expression qui veut dire, en réalité : ''vivre entre soi... sans être dérangés par tous ceux qui, ayant quelque chose à dire, sont forcés à la fermer : ils ne sont pas dans la ligne du Parti, donc ils n'ont pas voix au chapitre... le tout au nom de la liberté de tout ce que vous voulez, bien entendu...''. On a du mal à comprendre à quel point leur prétendu progressisme tourne autour de la conservation de leurs petits avantages... Et ça fait toujours un choc de réaliser que nous vivons dans une dictature, qui se donne encore des airs ''soft'' mais qui semble bien être en passe de devenir une tyrannie du ''penser unique''.
Revenons à Zemmour, qui illustre si bien la jolie chanson de Guy Béart "Il a dit la vérité, il doit être exécuté" : c'est fou, à quel point dire la simple vérité peut être dérangeant pour le clan du faux ''Bien'', qui impose à l'ensemble de la population française ses pensées mortifères, son système pervers et ses références mortelles. Une émission qui sort du carcan, et tout leur ridicule équilibre liberticide, mensonger et malfaisant s'effondre : ils se mettent tous à faire penser à des poissons sortis de l'eau (en beaucoup plus laid). Les français ont du mal à comprendre la situation, car ils n'avaient pas réalisé à quel point tout était pourri --non pas dans le royaume du Danemark, pour paraphraser Hamlet, mais à notre porte, sur ces sinistres petits écrans qui nous coûtent si cher en ''redevance'', et nous offrent si peu, en retour...
Tétanisés par le succès incroyable d'Eric Zemmour, l'Elysée, le CSA et le Groupe Canal +, dans tous leurs états, ont demandé au Groupe Bolloré de réunir un ''Comité d'Ethique'' pour examiner le ''cas Zemmour'' (sic !), la seule question posée étant : comment mettre fin à un tel succès ? Du coup, pour la première fois dans l'histoire de la télévision, 5 pontifes réunis autour d'une table ont disserté et ont disséqué un cas intéressant : Quoi ? Voilà un chroniqueur qui est suivi par des centaines de milliers de citoyens enthousiastes (''enfin quelqu'un qui n'a pas peur de parler vrai''!, disent-ils en boucle) ? Il doit être exclus et mis au ban, comme une vulgaire crèche est refoulée, à Noël, des espaces convoités par de lamentables non-penseurs pas libres du tout mais naufrageurs chroniques de toute tolérance.  
L'Elysée fulmine : l’émission doit être remodelée, tripotée, malaxée, ou annulée, et Zemmour doit être ‘’reconfiguré’’ --et de préférence, à la baisse, bien sûr. Il y aurait eu ‘’un manquement à la bien-pensance’’ (?), des ’’outrances’’,   des propos contraires à la charte déontologique du groupe (ça, si c'est vrai, il faut la modifier d'urgence : elle est mauvaise !). Le monde entier se marre, mais eux, confits dans leur ridicule, persistent et signent : à en croire leur analyse perverse de la situation, ''nos valeurs'' et même ''la République" seraient en  danger : ''M'sieu l'Agent, y a un type, là-bas, i fait rien que de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité !''. C'est intolérable ! Le complotisme, le populisme et le conformisme nous menacent !
En un mot, l'émission est beaucoup trop éloignée de la ''pensée'' (?) officielle, et il faut donc inventer des sorties de routes savamment organisées par hasard, et revoir les temps d'antenne de Zemmour à la baisse, et même  mieux, annuler cette émission : il a trop de succès, il doit mourir... Et qu'on aime ou pas le personnage n'est plus le problème, c'est la pluralité et la liberté d'expression qui se trouvent directement menacées... tout en affirmant le contraire, car rien ne les arrête. Mais il n'empêche : après délibéré, les cons seillers pétris d'éthique (la leur !), et armés d'une morale conforme aux ordres reçus ont donc tranché : ''l'émission ''Face à l'info'' ne peut pas continuer à être diffusée sous sa forme actuelle : trop grande audience, trop d'adhésion spontanée aux excellentes analyses du chroniqueur...'' Qui a parlé d'une République ‘’bananière’’ ? Prions pour que Bolloré tienne bon !
Contre exemple, l'antipathique Hanouna, clownesque, vulgaire, inintéressant, inculte, bruyant et --disons-le-- franchement mauvais (celui qui réprimande en direct la jeune Mila, insupportable, certes, mais condamnée à mort par des dizaines de fatwas islamistes), lui, peut continuer ses pitreries, en empochant sans remords entre 40 et 96 millions d'euros par an, selon les sources. Lui n’a rien à craindre des ayatollahs de la pensée unique, de l’Élysée ou du CSA : nous sommes en France, et la télévision doit donc continuer à être l’outil majeur de la crétinisation des citoyens. (NDLR : mais à ce prix-là, on comprend bien qu'il cherche à écarter tout concurrent, comme le font aussi,  sans cesse, les responsables de Radio-France et de France 2, et les David Pujadas et les Lea Salamé, qui exigent l’interdiction d’Eric Zemmour sur tous les plateaux, pour retrouver leur ex-monopole des entretiens politiques... à ceci près que les leurs sont vraiment très mauvais, comme eux !).
Car Eric Zemmour possède une incroyable culture, une mémoire sans faille, et il replace toujours les événements dans leur contexte (géopolitique, historique, humain…). Ses analyses sont pertinentes, et ceux qui acceptent de débattre en direct avec lui sont souvent mis en difficulté. Mais par habitude, par conformisme et par docilité, beaucoup de nos concitoyens gardent les vieux réflexes pavloviens enfoncés par tant de décennies de ''formatage des esprits'' et se croient obligés de ressortir la formule rituelle (et fausse, bien entendu) : ''Il a parfois des arguments discutables ! On n’est pas obligé de partager la totalité de ses points de vue...'' et autres conneries toutes faites qui ne survivent que quelques petites secondes à la question-en-retour : ''Vous pensez à quoi, par exemple ?'' qui entraîne une débandade bredouillante dans les habituels 4 tronçons de phrases sortis de leur contexte, et qui ne démontrent rien. Ça leur avait si bien réussi avec Jean-Marie le Pen qu'ils ne se sont pas fatigués à trouver quelque chose de moins énorme !
Devant un tel déni de liberté, il faut, et il suffirait sans doute, que chaque personne qui se sent concernée se fasse, in petto, la promesse immédiate de ne plus regarder ni écouter les chaînes de radio et de télé coupables d'une telle forfaiture, ni les émissions politiques du ''Servile public'' (car il est aux ordres, servilement !), et prenne l'engagement solennel de faire campagne autour de lui pour augmenter l'écoute de cette excellente chaîne. Il est vital d'assurer de notre soutien le héraut de ce qui reste de la France, et de demander la mise à l'écart de tous les nuls pernicieux qui détruisent notre liberté, notre culture, notre histoire... et notre futur. Mais ça, tout le monde (sauf ''le Monde'', comme toujours) le sait depuis longtemps : la France et la pensée droite et ''de Droite'' ont perdu la première manche de la bataille pour la vérité, la grandeur, la civilisation ! A nous, la lourde responsabilité de sauver notre honneur et celui de notre chère Patrie, humiliée par les nouvelles idéologies... et ceux qui les propagent... C'est un ''must'' ! On se donne tous rendez-vous, ce soir, sur C-news ? (à suivre)
H-Cl
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stingsawada · 3 years
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10 Août 3025
C'est finis. Tu as perdu ****. Je t'ai finalement vaincu, tu as été mon plus grand adversaire mais tu as perdu...
5 ans en arrière
10 Août 3020
Pdv Kuro:
- Argh Bordel! C'est quoi ce rêve à la con!
Je me lève et remarque qu'il est 8h24 et l'école commence à 8h30.
- Ah non hors de question que j'arrive en retard le premier jour de la rentrée.
Je m'appelle Kuro et aujourd'hui est mon premier jour à l'école de magie d'Avrion. Mon père a dépensé tellement pour me faire entrer à cette école hors de question que je le déçoive. Je me brosse les dents, change de vêtements et prépare mes livres aussitôt je sors de ma demeure et aperçoit Sera qui m'attends bras croisé avec un air désemparé. Seraphina est une amie d'enfance à qui la nature lui fut bien généreuse. Que ça soit ses cheveux gris à ses yeux vert tout est parfait avec elle.
- T'en a mis du temps pour venir.
Elle me dépose un baisé sur les lèvres et je commence à rougir comme une tomate.
- Ça fais pratiquement 2 ans qu'on est ensemble mais t'es toujours tout rouge quand je viens pour t'embrasser, en plus de ça tes beaux cheveux noir sont tous ébourrifé. Aller monte sur mon dos ça sera plus rapide.
Je m'exécute et aussitôt nous voilà déjà arrivé à l'école même si très honnêtement ça ressemble plus à un château vu sa grandeur.
- Bah avec toi Sera je suis pas prêt d'arriver en retard c'est sûr.
- Oui je sais c'est pour ça que je suis la meilleure.
Elle me dit ça avec un petit sourire au coin des lèvres comme si elle était persuadé de ça. Honnêtement, elle a pas tord. On arrive tout les deux en classe sans trop de problème et on alla rejoindre Caelum qui fidèle à lui même était déjà assis et prêt à travailler.
- Page 23 du manuel d'histoire et dépechez vous de vous assoir avant que l'enseignante vous remarque.
- Oui c'est bon. Toujours a presser les gens toi.
L'enseignante venait de rentrer en classe et commença donc son cours.
- Il y a de cela près de 3000 ans que la guerre entre Céleste pris fin. Quelqu'un aurait-il la réponse de quels fus les deux camps qui se sont affrontés?
Caelum se leva pour répondre à la question.
- Ce fut entre les Célestes dirigés par Cadmus Satira et Kiritsu contre les Archidémons dirigés par Lucifer Azazel ainsi que Astaroth.
- Bonne réponse mais pour quel raison a t'elle eu lieu?
- Lucifer voulu voler l'Apex qui était le savoir rassemblé que le tout premier Céleste laissa après sa mort pour dominer sur le monde de Celestia mais a été arrêté et tuer par les Célestes et leurs deux généraux arrêtés et emprisonner dans une prison de Celestia.
- Parfait je vois que tu as bien révisé tes cours. Vous êtes désormais en troisième année d'étude magique et nous allons tester vos capacités ainsi que vos connaissances sur vos différents pouvoirs.
- En premier lieu il y a la magie élémentaire qui possède la capacité de contrôler un des 4 éléments de la nature ensuite il y'a la magie de matérialisation qui te permets de créer tout ce que ton imagination te donne envie. L'avant dernière magie qui est la magie spatiale qui te permets de contrôler l'espace et le temps à un certain niveau et dans une zone limité. Finalement il y a la magie déviante qui n'appartient à aucune de ces catégories est une sorte de mutation qui te permets d'autres prouesses telle que de manipuler la foudre l'utiliser pour augmenter son temps de réaction ou même la magie de guérison utile pour des soins mineurs ou même faire repousser un bras.
Après cette explication sur la magie elle nous a expliqué que demain nous aurons notre premier cours de pratique à la magie. Après notre cours  Caelum Sera ainsi que moi même nous nous sommes rendus à la cafétéria car nous avions un temps de pause entre les cours. On s'est tous les trois assis pour discuter. Seraphina qui parlait du fais qu'elle aie hâte de pratiquer sa magie et de l'améliorer car selon elle sa magie était simplement celui de l'espace temps car elle n'aurait pas pu se téléporter si ça avait été un autre type. Caelum dans son cas a aborder le sujet des Célestes.
- Dîtes vous pensez que les Célestes font quoi de leurs journées?
Sera a pris la parole en première.
- Je parie qu'ils passent leur temps à nous observer d'en haut.
Caelum repris.
- Et ça vous dérange pas de savoir qu'ils ont tous ce pouvoir mais qu'il ne font rien pour la Terre.
Sera m'a regardé avec un air triste puis nous a donné sa pensée.
- Je ne pense pas que les Célestes soient vraiment en tord. Le premier des Célestes nous a donné naissance c'est vrai mais ça je ne pense pas qu'il l'a fais pour qu'on se fasse garder par des êtres supérieurs. Il nous a laissé nous développer par nous même au lieu de nous forcer à ce qu'il voulait donc je ne pense pas qu'il faudrait le détester pour ça.
- N'empêche mon avis sur eux ne change pas.
Avec ces derniers mots nous avons fais route vers la classe de géographie qui allait être notre dernier cours de la journée. Le prof arriva et ainsi commença la classe. Il nous parla des trois différents continents dont Avrion le continent humain, Etheria le continent elfique ainsi que Balmund le continent des nains. Les trois continents étaient tous séparés par une mer habitée par des créatures aquatiques tous plus dangereuses l'un de l'autre. Il finissa son cours en parlant des villes et villages du royaume d'Avrion et très honnêtement c'étais clairement le cours le plus ennuyant de la journée. Après son cours Caelum est rentré chez lui et Sera m'a raccompagné chez moi. Pour une raison ou une autre elle avait toujours cette aire triste quand elle remarquait qu'elle devait bientôt rentrer chez elle. Après être rentré j'ai un peu regardé les nouvelles qui parlait uniquement du comportement anormal des animaux d'Avrion. Je suis ensuite aller me coucher car il se faisait tard et comme mon père travaillait tard je n'avais pas vraiment besoin de l'attendre. Il sait que à 16 ans je peux me débrouiller tout seul mais j'aurais aimé pouvoir le voir plus souvent. J'espère ne pas avoir de rêve aussi bizarre que celui de ce matin par contre.
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sakrum1 · 4 years
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Mardi 11 août 2020 : Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 18,1-5.10.12-14.
À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »
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yes-bernie-stuff · 4 years
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l’Évangile au Quotidien
« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 Mercredi 5 Août Livre de Jérémie 31,1-7. En ce temps-là – oracle du Seigneur –, je serai le Dieu de toutes les familles d’Israël, et elles seront mon peuple.Ainsi parle le Seigneur : Il a trouvé grâce dans le désert, le peuple qui a échappé au massacre ; Israël est en route vers Celui qui le fait reposer.Depuis les lointains, le Seigneur m’est apparu : Je t’aime d’un amour éternel, aussi je te garde ma fidélité.De nouveau je te bâtirai, et tu seras rebâtie, vierge d’Israël. De nouveau tu prendras tes tambourins de fête pour te mêler aux danses joyeuses.De nouveau tu planteras des vignes dans les montagnes de Samarie, et ceux qui les planteront en goûteront le premier fruit.Un jour viendra où les veilleurs crieront dans la montagne d’Éphraïm : « Debout, montons à Sion, vers le Seigneur notre Dieu ! »Car ainsi parle le Seigneur : Poussez des cris de joie pour Jacob, acclamez la première des nations ! Faites résonner vos louanges et criez tous : « Seigneur, sauve ton peuple, le reste d’Israël ! » Livre de Jérémie 31,10.11-12ab.13. Écoutez, nations, la parole du Seigneur !Annoncez dans les îles lointaines :« Celui qui dispersa Israël le rassemble,il le garde, comme un berger son troupeau. Le Seigneur a libéré Jacob,l’a racheté des mains d’un plus fort.Ils viennent, criant de joie, sur les hauteurs de Sion :ils affluent vers les biens du Seigneur. La jeune fille se réjouit, elle danse ;jeunes gens, vieilles gens, tous ensemble !Je change leur deuil en joie,les réjouis, les console après la peine. » Matthieu 15,21-28. En ce temps-là, partant de Génésareth, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! »Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! »Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie. - © AELF, Paris « Jésus se rendit dans la région de Tyr » Jésus est sorti d'Israël (…) : « En sortant de là, Jésus entra dans la région de Tyr » (Mt 15,21), nom qui veut dire « le rassemblement des nations. » C'était afin que, parmi les gens de ce territoire, ceux qui croyaient puissent être sauvés quand ils en seraient sortis. En effet, prête attention à ces mots : « Voici qu'une femme, une Cananéenne, sortant de ces territoires, poussa des cris en disant : ‘Pitié pour moi, Seigneur, Fils de David ; ma fille est tourmentée par un démon’ » (v. 22). À mon avis, si elle n'était pas sortie de ces territoires, elle n'aurait pas pu pousser vers Jésus ces cris jaillis « d'une grande foi », comme il en a témoigné lui-même (v. 28).« Selon la proportion de notre foi » (Rm 12,6), on sort du territoire des nations païennes (…). Il faut sûrement croire que chacun d'entre nous, quand il est pécheur, se trouve dans le territoire de Tyr ou de Sidon, ou du Pharaon et de l'Égypte, ou bien de n'importe quel pays étranger à l'héritage de Dieu. Mais quand le pécheur quitte le mal, revenant au bien, il sort de ces territoires où règne le péché : il se hâte vers les territoires qui sont la part de Dieu (…).Remarque aussi cette sorte de marche de Jésus à la rencontre de la femme de Canaan ; car il semble se diriger vers la région de Tyr et de Sidon (…). Les justes sont disposés au Royaume des cieux et à l'élévation dans le Royaume de Dieu, mais les pécheurs sont disposés à la déchéance de leur méchanceté (…). La Cananéenne, en quittant ces territoires, quittait cette disposition à la déchéance, quand elle poussait des cris et disait : « Pitié pour moi, Seigneur, Fils de David. » (...) Toutes les guérisons que Jésus a accomplies (...), comme les évangélistes les ont racontées, ont eu lieu alors pour que ceux qui les voient aient la foi. Mais ces événements sont le symbole de ce qui est toujours réalisé par la puissance de Jésus, car il n'y a pas d'époque où ce qui est écrit ne se réalise pas, exactement de la même façon.
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theoppositeofadults · 5 years
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Il se fait appeler Saidullah, un nom d’emprunt, de peur qu’un voisin le reconnaisse. Dans une autre vie, il était interprète de l’armée française en Afghanistan. De 2009 à 2013, cet Afghan éduqué a accompagné les patrouilles en opération. « C’est un traître », dit-on désormais de lui, au village où il a grandi. En 2016, une quarantaine de talibans ont pénétré dans la maison familiale. Son frère mécanicien a refusé de dire où se cachait celui qui avait collaboré avec l’armée française. Il a été tué sous les yeux des parents.
La famille de Saidullah vit désormais à Jalalabad, seconde ville d’Afghanistan. Elle déménage dès qu’elle se sent menacée. « Je me méfie de tout le monde, de mes voisins », confie l’ancien interprète. Par deux fois il a sollicité un visa auprès de l’ambassade de France, sans succès, malgré l’appui de militaires français. « J’ai accompli ma mission pour l’armée française. J’ai perdu mon frère et la France ne m’aide pas. » Comme Saidullah, 800 interprètes, cuisiniers et magasiniers afghans ont servi dans l’armée française de 2001 à 2014, date de départ des derniers contingents.
Les mésaventures de ces auxiliaires afghans abandonnés à leur sort ont fait l’objet d’un travail fouillé et argumenté des journalistes Brice Andlauer et Quentin Müller : Tarjuman, une trahison française (1). Les auteurs détaillent comment l’État, du ministère de l’intérieur aux affaires étrangères en passant par l’armée, a systématiquement freiné ou saboté les demandes de visa des employés afghans qui ont collaboré à l’effort de pacification et qui se sont retrouvés, pour certains, menacés de mort par les insurgés.
Instruits du précédent douloureux des harkis, le commandant des forces françaises Olivier de Bavinchove et l’ambassadeur à Kaboul Bernard Bajolet ont cru régler une bonne fois pour toutes la dette morale de la France en rapatriant 73 interprètes en 2012. Le processus de sélection a été mené en toute discrétion, afin de limiter les demandes. Les auteurs de Tarjuman parlent d’un processus « opaque », avec des critères subjectifs comme leur pratique religieuse ou leur capacité à s’intégrer rapidement, ce qui a exclu de ce fait la quasi-totalité des anglophones.
Soixante-treize rapatriements, c’est sans commune mesure avec les efforts d’autres pays de la coalition. Les Allemands, dont le contingent était peu ou prou comparable, ont rapatrié 760 auxiliaires afghans avec leur famille, soit 3 240 personnes. Les Américains en ont accueilli 2 000, sans compter les proches. Les Néo-Zélandais et les Canadiens ont également fait preuve de générosité, les Britanniques beaucoup moins. « Au crédit de la France, les Afghans qui ont reçu un visa ont été très bien accueillis », note la juriste Caroline Decroix.
Sans son intervention, le dossier des auxiliaires afghans aurait sans doute été enterré. Caroline Decroix a découvert la situation des interprètes en lisant un article de La Croix publié le 6 mars 2015. Le journal y relatait une manifestation d’un groupe d’interprètes devant l’ambassade de France. Elle ne connaissait pas l’Afghanistan mais a vécu l’affaire comme une injustice à réparer. « Quand cela touche l’armée française, personne n’est indifférent », rappelle cette spécialiste en droit des étrangers.
Méthodique et combative, cette mère de famille crée l’association des anciens interprètes afghans de l’armée française. Elle reçoit l’appui de l’écrivain et avocat François Sureau, qui a effectué son service militaire dans la légion étrangère. Alertant le président de la République en avril 2015, ils obtiennent l’examen de 252 dossiers. Seuls 103 sont acceptés. « Les décisions de refus de visa n’ont pas été motivées », précise l’association.
Après l’élection d’Emmanuel Macron, l’État procède, sous l’amicale pression de l’association, à un nouvel examen des cas déposés en 2015. Sont exclues toutes les demandes antérieures ou postérieures à cette date. Cette troisième vague aboutit en décembre 2018 à 51 relocalisations, portant à 227 au total le nombre d’interprètes rapatriés. Selon le ministère des armées, « environ 800 personnes ont été accueillies » en comptant les proches (enfants, conjoints).
Dans l’administration, on estime avoir accompli la mission à bien. « Il y a peut-être eu de la lenteur, de la viscosité administrative, affirme le ministère des armées. Y a-t-il eu des erreurs ? Nous ne partageons pas cet avis. Des immeubles – 56 logements – ont été concédés par le ministère à l’association pour l’accueil de certains PCRL (personnels civils de recrutement local, les auxiliaires afghans, NDLR). Nous avons le sentiment d’avoir accompagné la totalité de ceux qui le souhaitaient. » Sollicité, le ministère des affaires étrangères, en charge d’étudier les demandes de visa, n’a pas répondu à nos questions.
L’État français n’en a pourtant pas fini avec les auxiliaires afghans. Au moins une centaine de dossiers sont susceptibles d’être réexaminés, après la dernière décision du Conseil d’État d’accorder une protection à tout employé de l’administration française menacé du fait de son travail. « C’est la décision qu’on attendait depuis le début », poursuit Caroline Decroix.
Combien d’auxiliaires afghans peuvent encore bénéficier de la protection de la France ? Combien le souhaitent-ils ? Tout le monde l’ignore. La France n’a jamais mis en place de processus public permettant de collecter les demandes. À la différence des États-Unis, ni le ministère des armées ni les affaires étrangères n’ont fourni la moindre information à leurs employés sur les droits auxquels ils peuvent prétendre. À ce jour, il n’existe même pas de boîte mail pour les prétendants à un rapatriement.
Joint par téléphone en Turquie, l’ancien interprète Farhad Seddiqi attend un hypothétique réexamen de sa candidature, sans vraiment savoir à qui s’adresser. Cet expert-comptable vivote aujourd’hui à Samsun, une petite ville turque qu’il ne peut quitter, sous peine d’être expulsé vers Kaboul. Traducteur auprès des forces spéciales de 2005 à 2007, il a occupé ensuite le poste de directeur financier d’une ONG, jusqu’au jour où la famille d’un taliban tué par l’armée française l’a reconnu. Les menaces ont alors commencé.
En décembre 2015, un homme armé s’est présenté chez lui. Farhad Seddiqi n’était pas là. Son cousin a ouvert à sa place : il a été exécuté à bout pourtant. Après s’être caché de maison en maison à Kaboul, l’ancien interprète a fini par s’envoler vers la Turquie avec un visa de tourisme. « J’ai fait beaucoup pour les forces spéciales, confie-t-il. Ma famille a tout perdu à cause de moi. Je regrette d’avoir travaillé pour l’armée française. »
Une cinquantaine de pays ont contribué à la Force internationale d’assistance à la sécurité qui s’est efforcée, sans succès, de pacifier l’Afghanistan, entre la chute des talibans, fin 2001, et le départ du gros des forces de la coalition en 2014.
En 2012, environ 130 000 soldats étrangers, dont 90 000 Américains, sont déployés en Afghanistan. Le Royaume-Uni compte alors 9 500 militaires, devant l’Allemagne (4 900), l’Italie (3 800), la France (3 550), la Pologne (2 460), la Roumanie (1 850), l’Australie (1 550), l’Espagne (1 480), la Turquie (1 330) et la Géorgie (800).
Une dizaine de pays suivent avec des contingents de 300 à 700 soldats : Danemark, Bulgarie, République Tchèque, Belgique, Suède, Norvège, Hongrie, Corée du sud, Croatie et Slovaquie. Par ailleurs, une trentaine de pays ont déployé des effectifs symboliques.
Aujourd’hui, les États-Unis comptent 14 000 soldats en Afghanistan. Les forces de sécurité afghanes, estimées à 308 000, supportent l’essentiel de l’effort de guerre contre les insurgés.
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Meilleures cames de tableau de bord de 2019 : les meilleures caméras de tableau de bord du Royaume-Uni
Vous pouvez bien penser à vous-même comme une personne qui n'a pas besoin d'une came de tableau de bord. Ne sont-ils pas juste pour les routes de cheveux-déclencheur de la Russie, où les conducteurs sont légalement obligés de les utiliser? Nos rues - et les conducteurs - peuvent être un peu plus civilisé que celle de la mère patrie, mais vous avez encore beaucoup de dangers là-bas à composer. Donc, investir dans une came tableau de bord ne fera certainement pas de mal.
En fait, les cames de tableau de bord s'avèrent si essentielles dans les cas d'assurance - en particulier dans les collisions avec des conducteurs non assurés - que la police dans le nord du Pays de Galles ont récemment testé un régime dans lequel les automobilistes ont traité leurs propres images de came de tableau de bord, avant de le soumettre à la police comme preuve d'infractions au volant. Le succès a été tel que le programme a depuis été mis en œuvre aux quatre forces de police galloises et a reçu le soutien de Go Safe.
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Les meilleures cames de tableau de bord à posséder en 2019
1. Nextbase 512GW
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Le Nextbase 512GW se trouve au sommet de la gamme de cames de tableau de bord de l'entreprise et c'est le meilleur que nous ayons jamais utilisé. Il capture la vidéo à une résolution de 2.560 x 1.440 à des taux d'images allant jusqu'à 30fps, il dispose d'un capteur Sony EXMOR et couplé avec un filtre polarisant réglable en face de l'objectif, la qualité de la vidéo qu'il enregistre est superbe. C'est encore mieux que le 412GW ci-dessous et un monde loin d'un bon marché 1080p ou 720p appareil photo.
Dans une came de tableau de bord, où la lisibilité des plaques d'immatriculation est la clé, c'est important et le filtre sur l'avant de la came signifie qu'il peut faire face à des conditions délicates, où le soleil est bas dans le ciel, mieux que la plupart ainsi.
2. Nextbase 412GW
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Les cames de tableau de bord de Nextbase ne sont peut-être pas les moins chères autour, mais elles sont les meilleures à notre avis et si votre budget ne s'étend pas tout à fait à la 512GW, le 412GW Professional est une bonne alternative. Il coûte 126 euros et il est toujours emballé avec des fonctionnalités, y compris une monture à libération rapide motorisée qui le rend plus facile à attacher et à détacher lorsque vous entrez et sortez de la voiture.
Vous n'obtenez pas le filtre polarisant que vous faites avec le 512GW, mais sinon c'est assez similaire. La résolution est la même super-forte 2.560 x 1.440, plus vous obtenez GPS, un g-capteur qui marque des clips à enregistrer lorsque la caméra détecte les impacts et le freinage lourd, un écran tactile arrière LCD pour la lecture instantanée et un objectif grand angle de 140 degrés afin que vous puissiez presser beaucoup de l'action dans. La qualité de l'image est grande, même en basse lumière, ce qui en fait l'un des meilleurs dashcam crosstour argent peut acheter.
3. Snooper DVR-4HD
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Le Snooper DVR-4HD est assez cher, offre une résolution relativement faible de 1080p et ses images ne peuvent pas correspondre à la Nextbase 412GW pour la netteté ou la performance en basse lumière. Cependant, son objectif f /2 et 1/2.7in capteur assurer la qualité de l'image est toujours bonne et il ya une vaste gamme de fonctionnalités supplémentaires à jouer avec ainsi. En plus des installations de came de tableau de bord, le Snooper est livré avec des alertes de radar, le départ de voie et des avertissements de détection de collision.
Il ya aussi une connexion Wi-Fi afin que vous puissiez connecter votre smartphone iOS ou Android à la caméra et examiner les séquences sans avoir à sortir la carte microSD ou connecter la caméra à votre ordinateur portable. Il ya quelques irritations: il est terriblement difficile de décoller de la monture du pare-brise lorsque vous voulez le sortir de la voiture, et le quai n'est pas alimenté. Dans l'ensemble, cependant, le Snooper DVR-4HD est un très bon produit, et parmi la plupart des cames de tableau de bord riches en fonctionnalités, vous pouvez acheter.
4 Garmin Dash Cam 55
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Garmin est une entreprise beaucoup mieux connue pour ses satnavs que ses cames de tableau de bord - mais son haut de gamme 55 est un petit appareil remarquable. Son capteur 1440p capture des images dans un détail ultra-crisp que son rival 1080p ne peut tout simplement pas comparer à - des images que vous pouvez rapidement synchroniser à votre mobile avec l'application Virb de Garmin. Si le pire se produit, le capteur de 3,7 mégapixels du 55 vous permet de prendre des photos de bonne qualité de l'accident, tandis que la fonction de commande vocale vous permettra de prendre une photo ou de vous assurer qu'un clip vidéo n'est pas perdu sans que vos mains ne quittent jamais le volant.
Enregistrement de localisation GPS? vérifier. Détection de collision ? vérifier. La disposition claire et cohérente des menus sur son écran brillant de 2 pouces rend cela très facile à utiliser; la fonction d'assistance au conducteur vous avertit de divers dangers sur la route.
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beamillet-blog · 5 years
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Une finale bittersweet
Les fans sont encore en colère suite au dernier épisode – dernier de l’entière série – de Game of Thrones.
J’ai personnellement trouvé l’épisode très approprié pour une finale, très beau aussi. Je suis satisfaite en tout point.
On trouve que la trame de Daenerys s’achève trop brusquement, que son arc ne fonctionne pas. Elle était mon personnage préféré. She was my Queen : j’ai adoré la suivre dans toutes ses conquêtes, dans tous ses beaux gestes, dans sa bonté, sa volonté de libérer tout innocent.
Ce n’était pas brusque, sa trame fonctionne, à mon avis. Elle a toujours eu cette étincelle en elle et vu les circonstances, ses nombreuses pertes et le non-amour du peuple, elle a pris feu. Daenerys a commis le plus terrible des crimes dans la série Game of Thrones. Insensé? Non. C’est elle qui détenait le pouvoir le plus destructeur. De plus, elle était désillusionnée. On le voit dans l’épisode final : cette quête à l’origine grandiose lui fait perdre les esprits, elle croit posséder l’ultime vérité, elle est désormais le tyran dont il faut être sauvé, malgré un fond encore bon, d’une certaine façon...
Tyrion le fait comprendre à Jon Snow. Celui-ci vivra le pire combat interne qu’il n’ait jamais vécu, étant tant loyal. Le Nain utilisera les bons mots en lui parlant de la menace qui pèse sur ses sœurs et le nouveau Targaryen portera finalement le coup final, pour le bien du royaume, devenant ainsi le nouveau Régicide! Il tuera Daenerys face à son trône, trône qu’elle n’occupera jamais, dans une salle désormais post-apocalyptique. Il la tuera doucement, et cela tout de même avec amour, dans un baiser dramatique. You’re my Queen. Jusque-là, mon petit cœur était un peu déçu : c’est tout? Mon héroïne s’envole d’une manière aussi « banale » que ça?
Et là arrive son dragon. Son dernier fils. Il pousse un cri, il est en deuil. Ça m’a donné des frissons. On croit tous qu’il s’en prendra à Jon Snow, le meurtrier de sa mère. Mais non. Il brûle le trône de fer, le véritable meurtrier de Daenerys. Drogon prend sa mère et s’envole avec elle. Pour s’envoler, elle s’envolera. Que dire… Wow. C’était « simple », c’était doux, c’était beau. Je suis finalement satisfaite.
Dans un monde idéal, elle n’aurait pas brûlé des centaines de milliers d’innocents et n’aurait pas eu à être tuée pour accéder à un monde meilleur sans tyran, à une paix durable. Mais Game of Thrones, c’est Game of Thrones et son heure avait sonné. Elle a eu la plus belle mort qu’elle pouvait obtenir suite à ses gestes.
 Ellipse.
Tyrion et Jon Snow sont prisonniers, ce qui est assez logique. Tous les grands lords sont réunis et prêts à discuter de la suite des choses et du sort de ces derniers. C’était une belle scène de transition, teintée d’humour. Le discours d’Edmure Tully était digne de lui, le refus de la démocratie m’a bien fait rire. Les paroles de Tyrion sont toujours bien pensées et bien dites : il est, d’une manière, malgré ses erreurs, le plus raisonnable de la série toute entière. C’est lui qui proposera le nouveau roi de Westeros, Bran The Broken.
Bran? D’accord… J’aurais opté pour Sansa, mais c’est une décision logique. Il est la mémoire, l’histoire du peuple. Pour un monde meilleur, il est le candidat idéal. J’accepte. Même s’il est creepy : Why do you think I came all this way?
Il est choisi comme roi des six couronnes, le Nord étant désormais un royaume indépendant gouverné par Sansa, ce qui, finalement, fait beaucoup de sens, cette nouvelle reine se battant pour le Nord coûte que coûte depuis quelques saisons déjà.
Pour ce qui est de Jon Snow, on le renvoie au Mur! Plusieurs ne comprendront pas cette mesure. C’est cependant légitime pour empêcher la guerre. Et de toute manière, l’épisode se termine par un plan le voyant, avec les Wildlings, se diriger vers le Nord du Mur… Un peu plus tôt dans la saison, Tormund fait ses adieux à Jon Snow, ce dernier lui exprimant alors qu’il aimerait bien le suivre… L’arc de Jon Snow se termine là où il le voulait.
Comme celui d’Arya. Avant de devenir une tueuse sans visage, elle exprimait son désir de découvrir ce qu’il y a à l’ouest de Westeros. C’est digne de cette guerrière. Elle ne sera jamais une lady. Quelle belle image de la voir sur le bateau, arborant le signe de la maison Stark.
Et que dire de Grey Worm, qui naviguera vers l’Ile de Naath… Belle façon d’adoucir ce personnage meurtri, ayant perdu sa douce dans un récent épisode.
 Les Stark s’en sortent gagnant dans cette finale. Mais aussi les Lannister : Tyrion est main du roi, il occupe le poste qu’il a toujours aimé occuper, aux côtés de Bronn le grand argentier (lol) et de Sam le mestre version modernisée. Sauf que Tyrion ne sera jamais plus le même, ayant perdu son frère et sa sœur dans la destruction de King’s Landing. Que dire de la performance époustouflante de Peter Dinklage dans les sous-sols du Red Keep!
Jaime Lannister est aussi honoré : son histoire est enfin écrite par la femme qui l’a toujours aimé. Il sera vu pour ce qu’il était vraiment. Un homme bon, au fond.
La scène du Conseil du Roi reflète bien ce qu’est Game of Thrones : des mots, des bordels et des personnages puissants et tellement bien écrits.
 Bref, c’était un très beau final, sans artifice, sans twist. Bittersweet, digne de Game of Thrones et très logique. Après tout, la volonté de Daenerys sera faite : les héros de la série se dirigent vers un monde meilleur et plus démocratique, loin des tyrans, toujours teinté d’humour cinglant, de personnages brillants et d’images à couper le souffle.
Reste seulement à remercier toute l’équipe pour cette série complète et fantastique, sans oublier un merci tout particulier à Ramin Djawadi, qui saison après saison, fabrique un chef-d’œuvre musical.
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