Tumgik
imbrogliosavant · 3 years
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La demoiselle, la chambre et les questions (p.5).
Son flot de questions débuta lorsqu’elle atteint l'âge de 13 ans, elle commença à se sentir seule. A cette époque elle était très entourée que ce soit par ses amis ou bien même par sa famille. Elle était jeune, il n’y avait pas encore d’enjeu, tout était simple. C’est en grandissant que les choses se sont corsées, qu’elle pu faire la différence entre mépris et dévotion , respect et soumission, amour et rancœur. La jeune fille émotionnellement troublée s’était métamorphosée en femme morose qui ne se prêtait plus au jeu de l’humanité et de ses relations toutes aussi compliquées les unes que les autres. Pourtant quand sa relation avec Lui avait débuté, elle était simple, si simple, c’était la première fois qu’une relation, tout types confondus, était simple. Elle l’était mais les autres ne l’étaient pas. Lui l’était , il communiquait, il l’aimait. Leur relation était une évidence, clair comme de l’eau de source mais puisque c’était une première, une relation réussie, elle ne su pas comment réagir et gâcha tout. Elle n’avait cependant aucun regret.
Elle n’avait pas de regret. Elle n’en avait jamais eu d’ailleurs, fait étrange. Pour elle, si ce n’était pas évident, clair, net et précis c’est que ça ne devait pas être. Elle était assez austère, ascétique. Elle n’aimait pas forcer les choses, pousser les gens à l’aimer. Elle voulait qu’on l’aime pour ce qu’elle était, elle ne faisait plus semblant, l’eau avait coulé sous les ponts.
Un soir alors qu’elle buvait dans son lit, frappée par ses maudites interpellations mentales, elle se mit à pleurer à chaudes larmes. Elle se sentait faiblir. Elle avait supporté depuis bien trop longtemps. Toutes ses questions l’effrayaient, elle n’arrivait plus à faire semblant. Alors qu’elle n’avait jamais songé au suicide, elle y songea, l’alcool aidant. C’était une buveuse occasionnelle, mais elle n’avalait que de l’alcool fort, si ce n’était pas de la vodka au degré le plus élevé qu’elle pouvait trouver, elle se rabattait sur l’alcool couleur ambrée, le whisky. Je me demande si cette résistance a l’alcool n’était pas un triste vestige qu’elle a conservé de sa mère anciennement alcoolique. Enfin bref, revenons en a nos moutons, elle songeait au suicide puis se dit que c’était complètement stupide, qu’elle ne pouvait pas briser volontairement les cœurs de toute sa famille, même si c’était compliqué, ils s’aimaient. Rien que pour eux, elle ne pouvait y songer. Dans le même temps elle ne se voyait pas continuer à mener la vie qu’elle menait depuis de trop nombreuses années. Elle finit par s’endormir assommée par la fatigue et l’alcool. Elle se réveilla le lendemain en pleine forme et reprit machinalement le cours de sa vie, lassante et prévisible.
Désormais, lorsqu’elle rentrait, elle intégra à son rituel, après s’être déshabillée, celui de boire jusqu’à ce qu’elle s’endorme. C’est de cette manière qu’elle comprit qu’elle s’était accoutumée à l’alcool, que ce dernier n’avait plus aucun effet sur elle puisqu’il lui permettait de s’endormir paisiblement et de se réveiller en forme contrairement à une majorité d’autres, victimes d’une « gueule de bois ».
C’est ainsi qu’elle supporte la vie, sa vie. Supporter me direz vous ? Oui, supporter, j’ai cette fois-ci employé le terme adéquat. Supporter car selon elle, elle était un fardeau, en premier lieu pour elle-même mais aussi pour tous ceux qui gravitaient autour d’elle. La vie est censée être un plaisir, un parcours de joie frappé par quelques épisodes inopportuns mais c’est avant tout une belle expérience. D’ailleurs peut-on vraiment dire que la vie constitue une expérience en elle-même ? Le fait est que la vie n’est pas censée être une souffrance, si c’est le cas, il faut essayer d’y remédier au risque de tomber dans l’autodestruction et la solitude comme elle.
Tout ça pour dire que toutes les questions qu’elle s’était toujours posée n’avaient qu’un seul et même point de départ, à savoir, quel est le sens de la vie, de sa vie. C’est donc comme ça qu’elle se rassit sur son lit, les yeux dans le vide.
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imbrogliosavant · 3 years
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La chambre, la demoiselle et les questions (p.4).
La demoiselle se dit alors qu’elle devrait sans doute se remettre à la danse, son unique et plaisant hobby. C’était le seul moyen qu’elle avait trouvé de s’exprimer, à l’abri des regards bien sur. Quant à son travail, c’était le flou complet. Elle n’était pas intelligente mais éduquée, elle avait fait des études universitaires sans avoir de réel projet professionnel. Elle avait suivi des cours dans plusieurs domaines intéressants mais qui ne fournissaient pas de diplômes valorisés. Elle se retrouva donc à l’âge de 30 ans contrainte de travailler au sein d’un fast-food. Elle détestait son travail, non pas parce qu’il n’était pas socialement valorisé, mais parce qu’elle avait déjà travaillé dans ce domaine plus jeune et elle avait détesté. Dans les foules, elle ne se sentait pas à l’aise.
Elle s’était toujours sentie étrange, autre. Et ce, depuis toujours. Elle avait toujours eu l’impression qu’elle devait se vendre auprès des autres, qu’elle ne pouvait pas simplement être la fille avec (trop) de questions sinon on ne l’apprécierait sans doute pas ou pas assez, ou pas comme elle le voulait du moins. Et c’était vrai ! Bon nombre de ses amis d’enfance avaient décampé au cours des années. Ils la trouvaient lassante, éreintante. Ils ne comprenaient pas tous ses questionnements et pour dire vrai ils s’en moquaient complètement. Ils la trouvaient paranoïaque et self-centered, ce qui encore une fois était vrai. Cependant, sa paranoïa était justifiée puisqu’ils avaient fini par la quitter.
Elle ne savait plus quoi faire. Devait-elle en attendre quelque chose ? Elle ne savait pas. En faisant un petit état des lieux de sa vie à 30 ans, elle se rendit compte que rien de ce qu’elle avait prévu pour elle n’avait eu lieu. Elle n’exerçait pas la profession de ses rêves et elle était désormais seule, même si c’était sa volonté, elle était dévastée.
Pendant longtemps elle s’était menti à elle-même, pensant que la solitude était inhérente à la condition humaine. Comme tout un chacun, elle se représentait les Hommes comme des êtres sociaux ayant besoin de contact humain pour vivre et être heureux. Mais dans le même temps, elle considérait qu’ on était en réalité toujours seul. Que l’on soit romantiquement engagé, marié, avec des enfants, entouré d’une famille aimante et étouffante, très sociable avec des milliers d’amis ou même un seul ami fidèle, pour elle, au final, on est toujours seul. Parfois elle s’imaginait même qu’elle irait vivre sur une île puisque d’après elle : « ça ne changerait absolument rien ». En effet, elle estimait que même en étant entouré, on est toujours isolé (mentalement) puisqu’on ne peut jamais se confier entièrement, par peur d’être par la suite rejeté, moqué ou incompris. Et c’était vrai (dans son cas), elle en avait fait l’expérience plus jeune. Elle avait grandi sans jamais comprendre que parfois ce qui a eu lieu dans le passé, ne peut pas toujours être vrai dans le futur et s’y transposer parfaitement.
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imbrogliosavant · 3 years
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La chambre, la demoiselle et les questions (p.3).
Malgré son âge qui pourrait être considéré comme avancé pour certains, elle n’avait connu qu’un seul homme ou plutôt garçon. C’était il y a quelques mois. Il était plus jeune qu’elle. Ce n’est cependant pas pour cette raison que je l’ai qualifié de « garçon », il était gentil mais un peu immature sur les bords. Il avait 25 ans. Il était beau. Il lui avait fait ressentir des choses qu’elle n’avait jamais connue malgré son âge. Contrairement à ce que vous croyez, c’est elle qui l’a quitté. Il n’était pas sur la même longueur d’onde. Rien à voir avec la différence d’âge puisque comme elle l’avait dit : « ce n’était pas à son niveau ». Le fait est qu’elle se trouvait trop difficile à vivre et elle avait l’impression (ce n’était pas une impression, c’était effectivement le cas) de profiter du jeune homme. Il était fou amoureux d’elle et elle en avait profité, elle en avait honte et c’est pour cela qu’elle l’a quitté. Elle était toxique, enfin, son comportement l’était. C’est pour cela qu’elle décida de couper court à sa relation de presque 2 ans. Elle sera seule comme elle l’avait prédit. Personne ne pourra jamais la combler, la satisfaire ou la comprendre. Ils ne pourront jamais le faire comme elle le souhaite et elle estime que dans ce cas, ce n’est pas suffisant. Voici l’un de ses défauts, elle n’arrive pas à se remettre en question, elle ne sait qu’accuser sans jamais se retourner vers elle-même et pourtant Dieu sait qu’il y a du travail. C’était toujours les autres qui agissaient mal, c’était toujours de leurs fautes. Mais pour celui qu’elle pensait alors être l’amour de sa vie, elle su se regarder objectivement et reconnaître qu’elle était l’unique cause de leur problème.
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imbrogliosavant · 3 years
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La chambre, la demoiselle et les questions (p.2).
Lorsqu’elle se réveilla, il était 9h, elle s’était couchée vers 2h du matin mais elle se sentait en pleine forme, ayant bénéficié d’un bon sommeil réparateur auquel elle n’avait plus eu le droit depuis des lustres. Elle traîna 30 minutes ou peut-être plus sur son portable avant de se lever et d’aller prendre une douche. Chose faite, elle se créma et s’habilla rapidement avant de passer à ses cheveux indomptables et gonflés de partout. Elle avait pris la fâcheuse habitude de ne plus se coiffer, enfin de ne plus les brosser. Elle était épuisée. Elle aimait ses cheveux, elle n’avait jamais eu de complexes par rapport à eux, mais ils subissaient le même traitement que sa chambre. En effet, lorsqu’elle se sentait instable, sur les plans émotionnels et mentales, victime de ses pensées harassantes, elle avait pour habitude de négliger la tenue de sa chambre. Au contraire, lorsqu’elle se décidait à se reprendre en main, toujours assez rapidement entre 3 jours et une semaine, elle rangeait sa chambre, pliait les vêtements qu’elle entassait sur une chaise qui n’était pas prévue à cet effet et enfin elle se peignait et prenait soin de ses cheveux. En fait, c’était simple, c’était comme si pour que sa tête soit ordonnée il fallait que son espace personnel extérieur le soit également. Cette chambre était l’indicateur de sa situation mentale et émotionnelle. Attention, parfois cette technique fonctionnait et d’autres fois non, sa chambre était dans un piteux état uniquement parce que c’est une flemmarde.
Par ailleurs, elle l’avait compris récemment. Pour qu’elle soit rangée dans sa tête, il fallait également que son espace personnel le soit. Ce processus commençait toujours par la tête avant de se refléter extérieurement au travers de sa chambre. Parfois, même à une heure tardive, elle ressentait le besoin de ranger sa chambre, puisqu’elle avait réussi à répondre à ses questions existentielles.
Elle avait aussi remarqué que lorsqu’elle se sentait défaillir sous le poids écrasant de toutes ces questions qui jaillissaient d’elles-mêmes dans son cerveau, elle n’était pas d’humeur. Elle était généralement froide et même méchante. Ce comportement ne passait pas inaperçu. On disait même d’elle qu’elle était bizarre. Le « on » désigne ceux qui sont présents dans sa sphère familiale. Je ne pense pas que ses amis percevaient ces différences. Elle ne vivait plus avec ses parents depuis 10 ans, mais cet aspect de sa personnalité était resté le même depuis son enfance. Elle avait essayé de vivre en colocation, mais ça c’était mal fini à cause de cet « aspect de sa personnalité ».
C’était aussi sensiblement pour cette raison qu’elle se sentait incomprise et ce depuis toujours. Elle avait désormais 30 ans et pourtant elle avait l’impression d’être restée bloquée à ses 13 ans, époque à laquelle ce tournoiement infernal de questions avait débuté. Malgré son âge, elle n’était « toujours » pas mariée. Étant issue d’une culture dans laquelle si aux environs de 25 ans on est toujours célibataire, on est affublé du surnom quelque peu reluisant et même insultant de vieille fille. Cependant, son célibat ne l’a choquait pas, il ne l’effrayait pas non plus d’ailleurs. Elle avait toujours eu l’intime conviction qu’elle ne ferait rien comme les autres. Elle n’était pas contre le mariage mais elle ne s’imaginait pas non plus mère de famille. Elle voulait occuper le statut de concubine ad vitam æternam. En effet, ce statut plus que celui de mariée l’attirait puisqu’elle s’imaginait à travers lui une certaine liberté. Celle de ne pas être catégorisée de bizarre, solitaire ou même marginale par sa famille mais c’était aussi un moyen de fuir sa solitude et toutes ses questions récalcitrantes.
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imbrogliosavant · 3 years
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La chambre, la demoiselle et les questions (p.1).
La voici. Elle se dirige vers son lit en pagaille qu’elle s’évertue à faire de temps à autre. En effet, tout comme la chambre dans laquelle elle dormait, il semblerait qu’il soit constamment défait, dans une sorte de bordel organisé. Parce qu’en réalité son lit n’était pas fait , cependant, on remarque quand même un effort car les couvertures dans lesquelles elle se repose sont bien étendues sur la totalité du lit.
C’est donc vers ce lit qu’elle se dirige. Elle s’y assoit. Elle délasse ses chaussures avant de se redresser et de les poser au sol, dans son dressing. Elle se déshabille, elle enlève son soutien-gorge qui malgré le fait qu’elle n’ai pas de poitrine l’a oppressé toute la journée. Elle troque donc son soutien-gorge trop petit pour un grand débardeur qui n’était à l’origine pas un pyjama. Une fois toutes ces opérations effectuées, elle se redirige vers le lit et s’y assoit. Elle regarde fixement devant elle, calme, stoïque et sans tristesse ou colère apparentes. Il semblerait qu’elle soit au cœur d’un conflit intérieur, elle réfléchissait. En proie à des réflexions qui étaient toujours les mêmes, oui, toujours les mêmes. Chaque jour c’était les mêmes questionnements. En boucle et en boucle. Elle se posait les mêmes questions inlassablement, demeurant, malgré sa persévérance sans réponse. Elle était jeune. Elle était banale, ni belle ni moche. Elle avait un air qu’on pourrait qualifié de « blasée », ou même « saoulée ». Mais par quoi ? Telle est la question que devrait désormais se poser le lecteur. Et bien c’est tout simple, par la vie ! Ne vous méprenez pas, elle n’était pas suicidaire. Encore une question qu’elle s’était longuement posée et a laquelle elle avait eu une réponse. Non elle n’était pas suicidaire mais quelque peu morbide. Disons ça comme cela. Pour revenir à son air « blasée », elle l’était par la vie, comme vous le savez bien. Ce n’est cependant pas pour les raisons que vous croyez. Cette jeune femme se demandait constamment quel était le but de sa vie, si elle parviendrait à réussir les choses qu’elle entreprendrait , elle avait une peur irrationnelle de l’échec, de ne pas y arriver et de : « perdre du temps » comme elle le disait.
Après être restée longuement assise sur son lit, elle se décida à rentrer dans sa couverture. Elle éteignit la lumière et s’y endormie paisiblement. Chose étrange, elle avait remarqué que cela faisait des années qu’elle ne rêvait plus la nuit. Il était très rare qu’elle se réveille un matin avec le souvenir de son rêve. Parfois cela l’inquiétait car pour elle, cela signifiait que même son subconscient s’était résigné. Même lui ne s’autorisait plus à rêver, à imaginer des scènes nocturnes plaisantes ou horrifiantes. Qu’elle se rassure, tous le monde rêve, ce n’est pas parce qu’on n’en a plus le souvenir au réveil qu’on ne rêve pas. En effet, toutes les nuits, nos cerveaux se remémorent toutes les choses que l’on a vu, lu, senti, entendu ou même touché au cours de la journée afin d’édifier nos mémoires, c’est comme cela que les souvenirs se créent. Et c’est comme cela que les rêves les plus farfelus et les plus incompréhensibles naissent dans nos cerveaux, ils sont des éléments du réel remanier d’une manière spéciale, très spéciale afin que l’on s’en souvienne. Les rêves nous permettent donc de forger nos mémoires. D’ailleurs, pour se souvenir d’un rêve, il faut se réveiller en plein milieu de celui-ci ou alors juste après. Comme vous le savez nous alternons entre des phases de sommeil plus ou moins profondes dans lesquelles nous rêvons ou non. Je ne suis absolument pas neurochirurgien, ou même neurologue mais je suis passionné par les rêves, par ce monde alternatif, incompréhensible.
C’est beaucoup trop d’élucubrations pour dire qu’elle s’inquiétait de ne plus rêver.  Concernant ses souvenirs, elle avait toujours été très pensive, d’aussi loin qu’elle se souvienne, elle s’était toujours posée ces mêmes questions.
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imbrogliosavant · 3 years
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Lecture
Il dit “j’aime la lecture”,
Quelle magnifique parure,
Quand on n’a pas fière allure.
L’aura t’il a l’usure ?
Le jettera t’elle en pâture ?
Pour l’heure, il joue le garçon pur,
Il laisse tomber sa carapace de gros dur.
Son armure,
Se fissure.
Son âme, elle, se laisse aller à la luxure,
Son visage se déconfit, confiture,
Son cœur quant à lui, s’orne de dorures.
l’amour ? Pourvu que ça dur !
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imbrogliosavant · 3 years
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...
Je refuse de passer du temps à tes côtés à essayer de te convaincre, ce serait comme me brader.
J’aime pas les choses compliquées, c’est en train de le devenir, je préfère me retirer.
Tirer ma révérence, retourner a mes errances, l’amour n’est pas une science.
Patience.
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imbrogliosavant · 3 years
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Passion
pression, 
je ressens une pression, 
identique à celle que j’exerce sur le coussin,
que j’étreins près de mon sein,
espérant ressentir à dessein,
les memes sensations que me procuraient tes calins,
alors anodins.
mon coeur t’appartiens, 
en réalité, il est déjà tien.
bien que je continue d’espérer que nous ne ferons qu’un,
je ne peux me résoudre,
à penser que la foudre,
nous réduiras en poudre, 
c’est peut-etre ça l’amour,
ce difficile parcours, 
qui finit par absoudre,
l’ensemble de nos péchés lourds, 
pour laisser place à la passion.
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imbrogliosavant · 3 years
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Madeleine
Déterminée,
Je veux m’envoler,
Tout laisser tomber,
Me libérer.
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imbrogliosavant · 3 years
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Disparaître
Pas mourir,
Disparaître,
Il n’a jamais été, et il n’a pas envie d’être,
Il n’a juste pas envie de pourrir,
Dans les sombres profondeurs de la terre.
Il ne veux pas haïr, il veux rire,
Son esprit traître, ne veut plus connaître
l’ire et les délires,
Il souhaite tout simplement disparaître,
S’enfuir, afin de ne plus jamais me nuire.
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imbrogliosavant · 3 years
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Disparaître
Pas mourir,
Disparaître,
Il n’a jamais été, et il n’a pas envie d’être,
Il n’a juste pas envie de pourrir,
Dans les sombres profondeurs de la terre.
Il ne veux pas haïr, il veux rire,
Son esprit traître, ne veut plus connaître
l’ire et les délires,
Il souhaite tout simplement disparaître,
S’enfuir, afin de ne plus jamais me nuire.
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imbrogliosavant · 3 years
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Alone together
Toi,
Moi,
Nous,
Comme un fossé entre ce que nous étions,
Tu es là, physiquement, côte à moi,
Mais es-tu réellement présent ?
Je veux dire émotionnellement.
Je sens ta peau,
Nue, douce et fiévreuse contre la mienne.
N’es-tu qu’un corps ?
Qu’en est-il de nos longues tirades passionnées des débuts ?
De nos fous rires frénétiques ?
De nos danses, enchevêtrés l’un contre l’autre ?
Tout cela n’était-il qu’un leurre ?
Étions-nous condamnés d’avance à être seuls ensemble ?
Je sais que tu comprendrais ce que j’essaye de te dire.
Cette connexion, ce lien inexplicable, qui dépasse et surpasse même tout ce que l’on peut imaginer.
C’était nous.
Comment aurais-je pu deviner ou même songer un seul instant que tout s’arrêterait si brutalement.
Je m’agrippe à toi,
Essayant de rétablir ce qui nous lie.
Émotionnellement.
Peut-être que ta mémoire associera mon corps à tes émotions fanées.
Ainsi, notre amour éclora, tout beau,
Tes sentiments fleuriront,
Comme un printemps nouveau.
Et tu m’aimeras comme tu m’aimais il y a peu.
Continuons de regarder dans la même direction mon amour.
Voilà une chose qui continue de nous lier.
En attendant, nous sommes seuls ensemble.
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imbrogliosavant · 3 years
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Alone together
Toi,
Moi,
Nous,
Comme un fossé entre ce que nous étions,
Tu es là, physiquement, côte à moi,
Mais es-tu réellement présent ?
Je veux dire émotionnellement.
Je sens ta peau,
Nue, douce et fiévreuse contre la mienne.
N’es-tu qu’un corps ?
Qu’en est-il de nos longues tirades passionnées des débuts ?
De nos fous rires frénétiques ?
De nos danses, enchevêtrés l’un contre l’autre ?
Tout cela n’était-il qu’un leurre ?
Étions-nous condamnés d’avance à être seuls ensemble ?
Je sais que tu comprendrais ce que j’essaye de te dire.
Cette connexion, ce lien inexplicable, qui dépasse et surpasse même tout ce que l’on peut imaginer.
C’était nous.
Comment aurais-je pu deviner ou même songer un seul instant que tout s’arrêterait si brutalement.
Je m’agrippe à toi,
Essayant de rétablir ce qui nous lie.
Émotionnellement.
Peut-être que ta mémoire associera mon corps à tes émotions fanées.
Ainsi, notre amour éclora, tout beau,
Tes sentiments fleuriront,
Comme un printemps nouveau.
Et tu m’aimeras comme tu m’aimais il y a peu.
Continuons de regarder dans la même direction, mon amour.
Voilà une chose qui continue de nous lier.
En attendant, nous sommes seuls ensemble.
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imbrogliosavant · 4 years
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(Sur) la frustration
Frustration ou absence de satisfaction ? Donc déception...
Illustre sentiment, s’apparentant désormais à une passion qui trouble mes émotions.
Ces moments, ces instants, d’éreintantes errances,
Prendront fin grace à mon inébranlable espérance.
Animée par l’espérance, je fonce vers l’abondance que me promet la croyance aux résultats de la constance.
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imbrogliosavant · 4 years
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Démissionnons tous !
Démissionner,
C’est fuir le Tombeau de l’épuisement,
Pour le Berceau du dénuement,
C’est rêver.
Se plaire à un avenir meilleur,
Bonjour à nos nouveaux acolytes :”épanouissement et enrichissement”!
Adieu à nos anciens belligérants :”dépérissement et délabrement”!
Se permettre de faire taire les affreux railleurs.
Démissionner, c’est surtout se faire confiance, connaitre sa valeur, ses envies, s’assumer.
Dans un monde ou chacun se renie, quel formidable particularité.
L’acceptation de soi est primordiale si l’on souhaite vivre une vie épanouie.
Arrêtons d’avoir la frousse !
C’est alors la condition sine qua none pour atteindre un degré de béatitude inouïe,
Démissionnons tous !
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