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#célibat
louisa-a · 4 months
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Ep.70 📖📱 Charlotte @lacelibataire_lavraie "le célibat, parfois c'est très cool, parfois très chiant"
Quel plaisir de retrouver Charlotte “La célibataire, la vraie” (sur Instagram), 2 ans après notre 1er épisode ensemble (le n°23). Entretemps son compte Instagram est devenu encore plus LA référence concernant l’humour et les contenus plus profonds, liés aux célibataires, avec plus de 45 000 abonnés. Et consécration : un livre ! “Célibat, mode d’emploi” (éditions Mango, illustrations…
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ayanna-tired · 1 year
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Célibat goal
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Assumer qu'on est "pas faite pour ça", qu'on finira seule... adopter un chien, faire la fête et être la meilleure amie possible. Ne plus accepter qu'on vous dise que vous aller changer d'avis concernant les enfants que vous ne voulez pas. Voilà ce que je vise. Je veux être au mieux dans ma peau, dans mon style, dans mon entourage... et un jour, si je gagne au loto, avoir un chien. Vivre la dog life...!
Je serais, alors, la célibataire parfaite !
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Kate Moenning et des chiens, celui de la série "The L word, Generation Q", ou ses chiens à elle dans la vraie vie.
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atypikal-life · 2 months
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Saint Jean Bosco
#Art #Autisme #Bosco #Célibat #Dordogne #Funambulistière #Janvier #Life #Lifestyle #Lyon #Music #News #NWP #Ocean #Photo #Villefranche #Voyage #Youtube
Code couleur : Identique à la veille des deux derniers joursMalgré un brouhaha mental, hier soir lors de l’extinction des lumières, le réveil fut apaisé et l’heure avant mon départ silencieusement musicale.Café Malongolien : dégustation caféinée, suivant toute la méticulosité et le temps consacré à sa lente préparation Tasse en inox : StarbucksCassonade : une cuillère à café déposée dans la…
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restonscalmes · 10 months
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Les grandes questions.
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magnifyk-official · 1 year
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#paris : I’ll spent the new year like Christmas and all the years like all the disabled person like in the solitude, but I don’t care till I can eat my chicken 🍗, chicken I love you❤️, #nosexlife but at least I can eat my #chicken #ubereats #newyearseve #newyear #christmas #loneliness #lonelinessthoughts✨ #solitude #disability #obesity #single #disabled #single #celibataire #magnifyk #avilonjoel #avilon #likesforlike #followforfollowback #followforfollowback #poulet #pouletroti #pouletbraisé #pouletfrit #chickendinner
View this post on Instagram A post shared by Avilon Joel-blogger (@magnifyk) #paris : I’ll spent the new year like Christmas and all the years like all the disabled person like in the solitude, but I don’t care till I can eat my chicken 🍗, chicken I love you❤️, #nosexlife but at least I can eat my #chicken #ubereats #newyears… https://t.co/ErlzvwyqYX pic.twitter.com/FcVAk6KO6Z— Avilon Joel…
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semena--mertvykh · 1 year
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Le célibat est politique - 1
Les gars de mon milieu ne m'intéressent pas, je les ai déjà dépassés et ils n'ont plus assez d'instruction, ou d'ambition, pour me rejoindre. Les gars qui me font envie, comme Sexy - et à la limite, les seuls avec lesquels je pourrai m'entendre, au sens littéral du terme - sont maintenant tellement hauts dans l'échelle sociale, que s'ils redeviennent par miracle célibataires, je me retrouve en concurrence avec des filles deux fois plus jeunes que moi (dumping sexuel). Des filles devant lesquelles je n'ai évidemment aucune chance.
Si j'avais travaillé dans un autre pays, avec une bonne croissance soutenue, j'aurais probablement pu monter moi aussi dans l'échelle sociale, compte tenu du travail que j'ai fourni ces quinze dernières années ; j'aurais fini par obtenir un poste mieux payé, plus valorisant et, sans penser à rattraper Sexy, qui part de bien plus loin que moi (milieu très bourgeois à vue de nez, parcours d'études zéro défauts), j'aurais pu rencontrer une bonne solution de compromis.
Les choses étant ce qu'elles sont, j'ai passé ma vie d'employée du tertiaire dans un pays en crise, dans une administration qui a souffert du laminoir des politiques publiques successives et - pour ne rien arranger - dans une collectivité territoriale où les chances de promotion en interne, pour les agents comme moi, ont été progressivement gelées, pour des raisons structurelles ou conjoncturelles.
En fait, avant de reprendre mes études, j'ai passé quasiment dix ans à essayer de me sortir par la bande de l'impasse professionnelle dans laquelle j'étais coincée. Chaque année ou presque, j'essayais un nouveau truc - n'importe quoi, concours, prépas, mutations... Tout était bon pour essayer, de toutes mes forces, de foutre le camp. Je m'étais inventé un surnom : la fille qui voulait être ailleurs. J'avais même entamé des démarches, en 2014, pour m'inscrire à la Sorbonne, en Licence de Lettres ; à distance, évidemment.
C'est triste à dire, mais j'adorerais penser que je n'attire pas les hommes parce que j'ai mauvais caractère, ou les pieds plats, ou que je ne sais pas cuisiner la blanquette de veau. Ce serait au moins un début, et puis ce serait à ma portée de changer cela.
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magicarpedore · 1 year
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Quand elles me demandent ce que je pense de “ce pote que tu as rencontré l’autre jour” et je comprends immédiatement qu’elles ont envie de jouer les marieuses et de me maquer avec le type en question.
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Les hommes vous abîment.. ils sont égoïstes, menteurs et ne voient souvent que l’apparence. Ils se fichent bien de votre cœur … voilà la raison de mon célibat.
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wonderbandersnatch · 1 month
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Des fois je me dis : "c'est si simple : un regard, quelques mots, une complicité naturelle". Mais on n'est pas dans une putain de RomCom et ce genre de situations n'arrive jamais. Parfois je l'imagine, passant la porte de la médiathèque, un bonjour ; je lève les yeux et là, l'évidence : elle ou lui, moi, un instant suspendu dans le temps où plus rien d'autre que nous ne subsiste, et la magie de cet instant qui opère sur nos deux coeurs, avec à la clé une belle histoire entre deux parfait.e.s inconnu.e.s. C'est quand même dingue. Parce que j'apprends sincèrement à apprécier ma solitude et mon célibat, à vivre globalement en paix avec la personne que je suis, à envisager l'amour et le couple sous de tous nouveaux angles. Mais y'a toujours ce truc mielleux de merde qui revient vers toi de temps en temps, inlassablement, comme le ressac, et qui te prend aux tripes en te disant : "mais pourquoi t'aurais pas droit au bonheur d'un amour simple, toi aussi ?" Elle veut pas fermer sa gueule Blanche-Neige là ?
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empiredesimparte · 11 months
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Mgr Zeller: Your Majesty, it is an honour Napoléon V: The honour is mine
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Napoléon V: Thank you for coming so quickly. The place of the Pope, my godfather, is central to my coronation in Paris. My advisers have informed me of conditions…
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Mgr Zeller: Indeed, His Holiness wishes that his godson find a wife. It's traditional in the imperial ceremony that the Emperor is no longer free. Otherwise, the ceremony must take place in the Vatican
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Mgr Morlot: In view of recent events, Your Majesty, it seems delicate that you are single while your sister has a partner
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Napoléon V: Is His Holiness not prepared to negotiate all this?
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Mgr Zeller: Your Majesty, of course, I will attempt a discussion with His Holiness if you wish. But it's rare for such ceremonies to obtain papal concessions
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Napoléon V (pained): I see… Mgr Morlot: Come on, Your Majesty, you are quite old enough to marry a virtuous young woman. Why does that repel you?
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Mgr Zeller: His Excellency Morlot is right, don't you have a young girl who makes your heart beat, Your Majesty?
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Napoléon V (embarrassed): I have… I have a sweetheart, yes. But we don't want to rush things, you see
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Mgr Zeller: Wonderful! Marriage is the most beautiful of the sacraments, Sire! Why not say yes to married love and embody the love of God?
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Mgr Morlot: I'll speak to Mademoiselle Charlotte de Rochechouart. She is perfectly suited to this role. And you have known her since you were a child. I consent to this union if it should be concluded, Sire!
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Napoléon V: Excellencies, your words and your enthusiasm embalm my heart. I thank you. I can certainly envisage an engagement, although my beloved also imposes conditions on me
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Mgr Zeller (laughing): A woman of spirit! I'm sure that she will be able to understand the situation, Your Majesty. Enjoy your youth and this beautiful love!
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Napoléon V: Of course, Your Excellency. Please stay here while I talk to Mademoiselle de Rochechouart and my family. That way you can present the Pope with new avenues for discussion
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⚜ Le Cabinet Noir | Compiègne, 16 Floréal An 230
Beginning ▬ Previous ▬ Next
⚜ Traduction française
Mgr Zeller : Votre Majesté, c'est un honneur Napoléon V : Tout l'honneur est pour moi, relevez-vous
Napoléon V : Merci d'être venu aussi rapidement. La place du pape, mon parrain, est centrale pour mon couronnement à Paris. Or, mes conseillers m'ont fait part de conditions...
Mgr Zeller : En effet, Sa Sainteté souhaite que son filleul trouve épouse. Il est traditionnel dans la cérémonie impériale que l'Empereur ne soit plus libre. Autrement, la cérémonie doit avoir lieu au Vatican
Mgr Morlot : Au-vu des derniers événements, Votre Majesté, il apparaît délicat que vous soyez célibataire alors que votre soeur a un partenaire
Napoléon V : Sa Sainteté n'est-elle pas prête à négocier tout ceci ? Je pense que les Français se soucient peu de mon célibat pour le couronnement. La présence de mon parrain serait très bénéfique pour la Francesim et moi-même
Mgr Zeller : Votre Majesté, bien sûr, je tenterai si vous le souhaitez une discussion avec Sa Sainteté. Mais il est rare pour de telles cérémonies d'obtenir des concessions papales
Napoléon V (peiné) : Je vois... Mgr Morlot : Allons Votre Majesté, vous êtes tout à fait en âge d'épouser une jeune femme vertueuse. En quoi cela vous repousse-t-il ?
Mgr Zeller : Son Excellence dit vrai, n'avez-vous point une jeune fille qui fait battre votre coeur, Votre Majesté ?
Napoléon V (gêné) : J'ai... J'ai une dulcinée, oui. Mais nous ne souhaitons pas brusquer les choses, voyez-vous.
Mgr Zeller : Merveilleux ! Le mariage est le plus beau des sacrements, Sire ! Pourquoi ne pas dire oui à l'amour conjugal et incarner l'amour de Dieu ?
Mgr Morlot : Je parlerai à Mademoiselle Charlotte de Rochechouart. Elle est tout à fait désignée pour ce rôle qui plus est. Et vous la connaissez depuis votre plus tendre enfance. Je consens à cette union si elle devait être conclue, Sire !
Napoléon V : Excellences, vos mots et votre enthousiasme embaument mon coeur. Je vous remercie. Je peux envisager certainement des fiançailles, bien que mon aimée m'impose elle aussi des conditions
Mgr Zeller (rigole) : Une femme d'esprit ! Je suis persuadée que devant la situation, elle saura être compréhensive Votre Majesté. Profitez de votre jeunesse et de ce bel amour !
Napoléon V : Bien sûr, Votre Excellence. S'il vous plaît, séjournez ici le temps que je m'entretienne avec Mademoiselle de Rochechouart et ma famille. Ainsi, vous pourrez présenter au pape de nouvelles pistes de discussions
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Célibat
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ayanna-tired · 2 years
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Les jolies choses
Je ne les connais pas, ces jolies choses.
L'espoir que tout aille bien, le fait de ne pas tout intellectualiser. Je ne sais pas me laisser aller, pas avec quelqu'un.
J'ai toujours choisi les mauvaises personnes, ou alors, ceux qui ne voulaient pas de moi, ou alors, ceux qui ne pouvaient pas être là, ou ceux qui étaient plus mal que moi, ou ceux qui étaient encore des enfants au fond d'eux-mêmes, ou ceux qui voulaient que je les sauve, ou ceux qui pensaient que tout était perdu, ou ceux qui n'étaient que des amis, ou ceux qui étaient bons, mais pas au bon moment, ou pas pour les bonnes raisons... parfois même je n'ai pas choisi, ça m'est tombé dessus, "pouf !"...
Peut-être que je suis pas faite pour ça, au final...
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Comme des enfants qui jouent à cache-cache, les couples que je croise ont un côté touchant, presque envoûtant... mais curieusement, tout en même temps... ils m'agacent. Eux, ils ont le droit à cette normalité, à cette légèreté. Ils bavassent de tout et de rien, font les cons, rient ensemble, regardent des films, se promènent, partagent le tout et le rien, ils se disputent (sur des conneries des fois), font l'amour, vont à des soirées avec leurs amis, et surtout, ils vivent. Jusqu'au jour où il se sépareront.
Moi, je connais pas ça. Moi, je parle de la dureté de la vie, je broie du noir, je crains le contact, le regard de l'autre, je ne comprends jamais pourquoi l'on est avec moi, je m'attache toujours trop ou pas assez, j'essaye de sauver l'autre, je me perds en lui, j'absorbe ses passions et oublie les miennes, ou alors je me cache dans mes obsessions, j'ai peur de parler (parce que je sais que ce que j'ai a dire est terrible), pourtant je ne rêve que de ça... parler. Et peut-être, un jour, être acceptée. (pour ce que je suis, non ce que je semble être...)
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[Mes disputes à moi sont toujours métaphysiques, philosophiques, existentialistes, ultra-constructivistes, humanofondamentalistes. Je ne suis pas une petite amie normale. Moi, je connais pas la petite prise de bec normale, la gentille crise de jalousie, la réconciliation sur l'oreiller. Je ne suis pas une petite amie normale. Moi, je suis restée coincée dans un "drame psychologique" en noir et blanc, un mélodrame où les acteurs grimacent en pleurant, surjouent carrément, où les vases volent contre les murs, où l'on s'arrache les cheveux en hurlant. Moi, je ne suis pas une petite amie normale.]
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J'aimerais, un jour, avoir le droit, de me réveiller un matin... en étant juste heureuse.
Une tasse de café à la main, sans avoir mal à la tête... avoir quelqu'un à côté de moi, qui me trouve jolie (ni moche, ni magnifique), qui aime bien être avec moi (sans que je sois parfaite, révolutionnaire, bizarre, horrible, insupportable, conceptuelle), et qui me dise qu'iel m'aime...
J'aimerais aussi aimer... tout simplement. Juste aimer et être aimée en retour, comme ont le droit d'avoir tous ces gens... Sans être niaise pour autant... juste comme ça, pour essayer...
Sans blesser qui que ce soit, sans être manipulée, sans fuir, sans craindre, sans savoir que ce n'est pas le bon moment... Juste comme ça, une seule fois, j'aurais aimé...
Je crois qu'on est pas tou-te-s fait-e pour ça. Y'a des gens pas fait pour être aimés, et j'en fais partie je pense...
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"Je suis pas un concept Joel, je suis juste une fille paumée qui cherche sa propre paix intérieure. Je suis pas parfaite ! [...] C'est pas écrit sur ma figure, et pourtant j'suis une sale peste pleine de rancune."
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""Ça y est... J'te trouvais peut-être cinglée... Mais tu m'faisais craquer... -J'aurais aimé que tu restes ! -Moi aussi j'aurais aimé rester. Encore maintenant j'aurais aimé rester. Il y a plein de choses que j'aurais aimé faire... J'aurais voulu... J'aurais voulu rester.""
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"Pourquoi je tombe amoureux de toutes les femmes qui me prêtent un tout petit peu d'attention ?"
Eternal Sunshine of the Spotless Mind
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On a regardé pour réserver une maison de vacance pour partir avec mes copains, on serait 5, c'est à dire 2 couples + moi. Sauf que du coup, les maisons qu'on trouvait c'était genre avec 2 lits doubles et 1 lit simple (ou 1 lit superposé, ou le canapé du salon), et ça me saoule parce que j'ai pas envie d'avoir un petit lit sous prétexte que je suis seule ? Mais en même temps j'ai pas envie qu'on paye un truc plus chère, genre pour 6 "vrais" personnes, parce que du coup on va tous payer un peu plus chère pour rien : je pourrais prendre à ma charge la place supplémentaire pour pas pénaliser mes copains, mais ça me saoule un peu (mais ca me semble le truc le plus logique a faire). Bref encore une fois mon célibat qui m'est renvoyé dans la gueule, tout ça parce que je suis pas capable de garder un gonz ou une gonzesse plus de 2 mois. Vous en pensez quoi ? Ça m'intéresse d'avoir des avis 🤗
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restonscalmes · 1 year
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Carte de Sans Valentin
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marie-swriting · 5 months
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Rien De Sérieux - Natasha "Phoenix" Trace
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Masterlist
Résumé : Trois fois où tu flirtes avec Natasha et une fois où tu confesses tes sentiments.
Warnings : Angst, fin heureuse, consommation d'alcool (consommez l'alcool avec modération), vomissements, confession sous les effets de l'alcool, sous-entendus de sex mais rien d'explicite, dites-moi si j'en ai oublié d'autres.
Nombre de mots : 5k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Flirting With Her par Sir Babygirl
-Au célibat ! cries-tu avant de boire un shot cul sec avec tes deux amies Sarah et Alison. 
Un bruit résonne au moment où tu poses le verre avec force sur la table. L’alcool te brûle la gorge, mais tu pousses un léger cri de victoire. Ce soir, tu célèbres ton célibat comme tu l’as annoncé haut et fort. 
Tu as été en couple pendant près de trois ans avant que ton ex se sépare car elle a trouvé quelqu’un de mieux que toi, apparemment. Tu ne vas pas mentir, il y a une semaine, tu étais une épave. Tu étais inconsolable, tu ne sortais que pour le travail et tu restais devant ta télé à ne rien faire. Finalement, grâce aux nombreux discours encourageants de tes deux meilleures amies, tu as réalisé que c’était sa perte et non la tienne. C’est pourquoi ce soir tu veux célébrer le fait d’être célibataire et sans attache.
-Je vais enfin pouvoir faire ce que j’ai toujours voulu faire et je vais le faire sans prise de tête, annonces-tu avec joie. Je vais pouvoir m’éclater, sortir autant que je le veux, être tranquille. Tu as raison, Sarah, c’est la meilleure chose qui pouvait m’arriver. Et moi, je vous le dis, je vais m’éclater…, continues-tu alors que tes yeux se posent sur une femme aux cheveux noirs, avec elle, par exemple. Elle est magnifique.
-La phase célibataire aura duré longtemps, rigole Alison alors que tu continues à fixer la femme.
-Qui a dit que je voulais me mettre en couple ?
-Tu viens de flasher sur elle. 
-Et alors ? Rien ne dit que ça va être sérieux.
-Mais tu fais que dans le sérieux, contredit Sarah. 
-Plus maintenant, déclares-tu alors que tu recommandes un shot. 
-T’es sûre de ce que tu veux faire ? 
-Totalement ! Elle est dans la Navy, expliques-tu en pointant son uniforme, elle ne doit pas être là pour longtemps autrement dit, si ça se passe bien, tant mieux et si ça se passe mal, je n’aurai pas à m’inquiéter de la recroiser. C’est tout bénéf’. 
-Eh bien, vas-y ! t’encourage Alison.
-Et comment ! t’exclames-tu avant de boire ton nouveau shot.
Tu t’assures que tes vêtements soient en place avant d’aller au bar sous les encouragements de tes amies. Tu t’adresses d’abord à Penny et payes un verre. Tu attends patiemment que Penny donne le verre à la femme et explique que ça vient de ta part. Quand Penny part s’occuper des autres clients, la brune te regarde avec un sourire avant de boire une gorgée. Tu prends cela comme un bon signe donc tu te lèves et tu vas t'asseoir à ses côtés.
-Merci pour le verre. Bon choix, commente-t-elle en buvant un peu plus. 
-Ravie que ça te plaise. Je m’appelle Y/N et toi ?
-Natasha.
-C’est quoi ton callsign ?
Natasha te regarde surprise suite à ta question, ne s’attendant pas à ce que tu t’intéresses à ce détail.
-Phoenix, informe Natasha avec un sourire confiant. 
-Je parie que tu portes bien ton callsign.
-A toi de me le dire. Qu’est-ce qui t’amène ici ce soir ? questionne-t-elle, intriguée.
-Je profite de ma nouvelle liberté et toi ? 
-Rien de spécial, juste la détente après le travail. 
-Tu es ici pour un déploiement ?
-Oui, je reste que deux semaines. Je veux en profiter un maximum.
-Je veux également en profiter un maximum, déclares-tu avec un sourire dragueur. Tu devrais nous rejoindre, mes amies et moi. On va jouer aux fléchettes, tu es la bienvenue.
-Je viendrai.
Tu souris à Natasha puis retournes vers tes amis, la bouche grande ouverte simulant un cri de joie. Tes amies t’assoment de questions dès que tu les rejoins à la table et tu leur réponds sans perdre de temps.
-Je vous le dis, à la fin de cette soirée, j’ai au moins son numéro !
Et tu as même eu plus. 
Le lendemain, tu te réveilles dans une chambre inconnue, les bras de Natasha enroulés autour de ta taille. Comprenant que tu n’es pas rentrée après votre moment à deux, tu t’insultes mentalement. Tu ne sais pas si tu devrais attendre qu’elle se réveille ou partir tout de suite. Tu débats pendant quelques secondes avant de venir à la conclusion qu’il est préférable de fuir maintenant, surtout car tu as du travail qui t’attend. 
Doucement, tu t’extirpes des bras de Natasha et récupères tes habits au sol. Tu t’habilles en quatrième vitesse avant de marcher vers la sortie. Quand tu es sur le point d’ouvrir la porte, tu soupires de soulagement quand la voix de Natasha résonne derrière toi. Tu sursautes et te retournes vers elle, une main sur le cœur.
-Je ne pensais pas que tu étais le genre à partir comme une voleuse, rigole-t-elle. 
-Oh, eh bien, je me disais que tu ne voudrais pas que je reste plus longtemps. En fait, je…, tentes-tu d’expliquer avant de t’avouer vaincue, j’admets que je connais pas trop les conventions des plans d’un soir. C’est la première fois que je fais ça.
-Ravie d’avoir été la première. Et pour info, selon les personnes, ça peut différer, mais personnellement, ça ne me dérange pas si tu veux rester un peu plus longtemps. 
-Compris. Mais, je vais devoir y aller. J’ai du travail à faire, informes-tu, triste de devoir la quitter si vite.
-Pas de soucis. Tu vas sortir comme ça ?
Suite à sa question, tu baisses le regard sur ta tenue, ne comprenant pas sa critique. Certes, on devine que tu n’as pas une tenue habituelle pour un dimanche matin, mais elle ne paraît pas si moche. Tu ne vois pas le problème. Phoenix quitte le lit avant d’ouvrir son armoire.
-Il fait froid le matin. Tiens, tu peux prendre ma veste, dit-elle en te tendant le vêtement.
-Je suis pas sûre que je pourrais te la rendre avant que tu partes.
-Ce n’est pas grave. Au moins, ça me fera une excuse pour te renvoyer un message quand je serai dans le coin à nouveau.
-Merci pour la veste, alors. 
Natasha te sourit avec tendresse pendant que tu enfiles la veste. Tu n’oses pas bouger pendant quelques secondes, admirant une dernière fois le visage de Natasha avant de partir. Tu veux mémoriser son visage car, même si elle t’as dit qu’elle t’enverra un message quand elle reviendra, tu en doutes. Vous avez flirté, vous avez accroché, vous avez passé un moment intime agréable, mais vous n’êtes qu’une histoire d’un soir. Et puis, tu ne penses pas être prête pour commencer quoi que ce soit. 
Quand tu détaches enfin tes yeux de Natasha, tu fermes le vêtement avant d’ouvrir la porte. Natasha te demande de lui envoyer un message quand tu seras rentrée chez toi. Tu lui promets de le faire avant de la saluer.
Et, la seconde où tu arrives chez toi, tu te saisis de ton téléphone pour la prévenir : 
Message de toi à Natasha, 7h36 : 
Je suis bien arrivée. Merci encore pour la veste, je te promets de te la rendre quand tu reviendras…
Ou pas ;) 
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Six mois se sont écoulés depuis ta rencontre avec Natasha. Après ton message quand tu étais arrivée chez toi, elle t’avais répondu par un simple “contente que tu sois bien arrivée. À bientôt :)” puis, plus rien. Tu ne pouvais pas t’attendre à autre chose. Après tout, vous n’aviez partagé qu’une nuit ensemble. Il n’empêche que tu avais ressenti un léger pincement au cœur en réalisant son manque de message. 
Par conséquent, tu as tout fait pour laisser cette histoire derrière toi. Même si tu la recroisais par hasard, rien ne se passerait, c’est une certitude. Tu dois continuer ta vie tranquillement où, ces derniers temps, tu as pris de nouvelles habitudes. L’une d’entre elles étant d’aller au Hard Deck une fois par semaine avec tes amies. Contrairement à quand tu étais plus jeune, tu apprécies maintenant mieux une soirée où tu t’amuses avec tes proches, une boisson alcoolisée en mains. Tu as fait quelques nouvelles rencontres, mais rien qui ne puisse arriver à la cheville de ce que tu avais ressenti en voyant Natasha. 
Ce week-end là n’étant pas différent des autres, tu te retrouves au Hard Deck. Tu rigoles avec tes amies quand une serveuse vient te servir un cocktail que tu n’as pas commandé. Quand elle te dit qu’on te l’a offert et que tu découvres Natasha au loin, tu n’en crois pas tes yeux. Tu ne pensais plus la revoir. Elle te fait un signe avec son propre verre avant de boire une gorgée. Tu lui rends le geste et bois ton verre. À côté de Natasha, Bradley la regarde faire avant de soupirer, désespéré par la situation.
-Tu devrais aller lui parler au lieu de tenir une stupide distance de sécurité.
-On ne s’est pas vu pendant six mois, je voulais m’assurer qu’elle était encore intéressée avant de faire quoique ce soit.
-Maintenant que tu sais que c’est le cas, va la voir, ordonne-t-il en tentant de pousser Phoenix dans ta direction.
-Elle est avec ses amies.
-Et ça ne l’a pas dérangée la dernière fois pour venir te parler. Je comprends pas Natasha, t’as jamais été comme ça auparavant. 
-Je sais ! s’exclame-t-elle, énervée contre elle-même. Et je déteste savoir que je réfléchis autant. J’ai l’impression d’être toi.
-C’était gratuit. Ce n’était même pas sérieux ce que vous aviez, tu n’as pas à te faire des nœuds au cerveau. Allez, va lui parler.
-Et lui dire quoi ? 
-J’en sais rien, moi ! J’ai pas eu une aventure avec elle. Si tu veux pas lui parler, invite la à danser alors, propose Bradley, agacé.
-Personne est en train de danser. 
-Dans moins d’une minute, ça ne sera plus le cas. Va la rejoindre, je m’occupe du reste. 
Natasha boit d’une traite son verre avant de marcher vers toi avec un faux air confiant. De son côté, Bradley se dirige vers le piano, attendant le moment parfait pour commencer à jouer. 
Tu parles avec Sarah qui est en face de toi quand Alison attire ton attention en te donnant un léger coup dans les côtes. Tu regardes ton amie, les sourcils froncés alors qu’elle te fait un signe de regarder de l’autre côté. Au même moment où tu tournes la tête, Natasha arrive en face de toi et Bradley commence à jouer les premières notes de Great Balls Of Fire. Les personnes du bar se mettent à danser instantanément alors que Natasha te tend sa main avec un sourire.
-On danse ?
Pour simple réponse, tu lui prends la main. Tu te lèves de ta chaise et suis Natasha qui t’amène vers le piano, tes amies sur tes talons. Vous accompagnez Bradley au chant alors que Natasha et toi dansez sans vous souciez du monde qui vous entoure. Vous rigolez, vous vous faites tournez chacun votre tour jusqu’à la dernière note de la chanson.
Quand Bradley termine de chanter, Natasha garde ta main dans la sienne. Vous vous regardez avec un grand sourire.
-Je ne savais pas que tu étais de retour. Tu ne m’as pas envoyé de message, déclares-tu, encore surprise.
-J’allais le faire, je viens juste d’arriver. 
-Tu restes là pendant combien de temps ?
-Trois semaines.
-Donc on a un peu plus de temps que la dernière fois. Il faut en profiter pour rattraper le temps perdu. J’espère que j’aurai le temps pour te rendre ta veste, même si je dois t’avouer que j’aimerais bien la garder, mais tu peux toujours venir chez moi pour essayer de la récupérer, proposes-tu avec un regard dragueur.
-Je le ferai. Au moins, cette fois, je serai sûre que tu ne partiras pas comme une voleuse, rigole Natasha et tu lèves les yeux au ciel, faussement énervée.
-Tu ne vas pas me lâcher avec ça, hein ?
-Non. 
Malgré toi, ton cœur fond en regardant le sourire malicieux de Natasha. Tu ne veux pas l’avouer, mais elle t’a manqué. Toi qui pensais l’avoir oubliée, tu réalises que tu étais loin de la réalité. Mais il faut croire que tu n’étais pas la seule. Tu es rassurée de constater que tu l’as marquée autant qu’elle t’a marqué, mais tu ne voulais pas t’attacher à quelqu’un de nouveau de sitôt. 
Cependant, tu laisses derrière toi ces sentiments conflictuels le restant de la soirée, profitant de ce moment avec Natasha et apprenant à mieux la connaître. 
Comme il y a six mois auparavant, après quelques commentaires dragueurs, Natasha se retrouve dans ton lit, tes bras autour de son corps. 
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Message de Natasha à toi, 21h05 : 
Hey, je suis de retour en ville. Tu es libre ce soir ?
Tu regardes le message de Natasha pendant plusieurs minutes, ignorant quoi répondre. Tu es, effectivement, libre ce soir-là, mais tu ne sais pas si c’est une bonne idée. Depuis vos retrouvailles au Hard Deck il y a trois mois, vous vous êtes revues à de nombreuses reprises et tu dois avouer que tes sentiments pour elle sont de plus en plus forts. 
Au début, tu as pensé que ça serait un simple béguin passager, mais elle hante ton esprit et tu n’attends que le moment où tu la reverras. Certes, votre relation est plus physique qu’émotionnelle, mais tu prends tout ce qu’elle veut bien te donner. Malgré toi, elle a réussi à laisser son nom sur tes lèvres et tu te languis de l’avoir dans tes bras. Tu aimerais plus, cependant ce n’est pas son cas, tu en es à peu près certaine. Tu devrais garder tes distances avec Natasha, ça serait préférable. Ainsi, tu pourras éviter ton cœur de se briser à nouveau, surtout pour une relation inexistante. 
Tu dois lui mentir et dire que tu ne peux pas la voir. C’est ce qui est mieux pour toi. C’est ce que tu vas faire. Tu vas rester loin d’elle.
Tu n’es pas restée loin d’elle.
Sans vraiment savoir comment, tu t’es retrouvée dans la chambre d’hôtel de Natasha, vos vêtements se sont retrouvés au sol et vous vous êtes retrouvées dans le lit. Une partie de toi t’insulte de tous les noms pour ne pas avoir écouté ton côté rationnel, mais actuellement, c’est le cadet de tes soucis. 
Dans les bras de Natasha, vous discutez sur divers sujets et tu réalises que si vous aviez une réelle chance, vous pourriez avoir une belle histoire d’amour. Vous avez de nombreux points communs et votre vision sur le monde et le futur sont similaires. Tu aurais pu avoir un beau futur avec Natasha. Cependant, après chaque moment intime passé ensemble, Natasha te rappelle bien que vous n’irez jamais plus loin que des nuits partagées ensemble.
-Je suis contente de t’avoir rencontré, tu sais, commence Natasha en te serrant un peu plus contre elle. À cause de mon boulot, ça a toujours été compliqué de former des relations, mais avec toi c’est simple, sans prise de tête. On ne cherche pas du sérieux donc ce qu’on a nous suffit.
-Ouais, c’est vrai que c’est bien. Je profite à fond de ma vie de célibataire pour la première fois de ma vie, affirmes-tu en cachant ta déception. 
-Tu sais le jour où tu auras rencontré quelqu’un qui en vaut la peine, tu pourras me le dire. Je comprendrai si tu voulais qu’on coupe tout contact.
-De même pour toi .
-Tu n’as pas à t’inquiéter de mon côté.
-Tu ne veux pas de relation sérieuse ? Jamais ? questionnes-tu en la regardant dans les yeux.
-C’est pas que je n’en veux pas, c’est que c’est plus simple comme ça. Je ne pourrais jamais réellement donner à une autre personne la relation qu’elle mérite alors autant gagner du temps. Et puis, les relations à distance, ce n’est pas vraiment mon truc et je ne veux pas demander à la personne de tout plaquer pour moi, déclare-t-elle comme si c’était une évidence.
-Mais certaines personnes arrivent à trouver un équilibre entre le boulot et leur couple.
-Tu as raison. Je ne sais juste pas si je trouverai cette personne un jour.
En entendant sa phrase, ton cœur se serre. Natasha vient de te faire une bonne piqûre de rappel. Tu dois t’éloigner d’elle. Elle ne veut pas de relation sérieuse et même si elle en voulait une, clairement tu n’es pas la personne qu’elle aime. Elle t’a dit les yeux dans les yeux qu’elle n’avait pas trouvé une personne qui valait la peine d’avoir une relation. 
Tu retiens les larmes du mieux que tu peux en la regardant. Quand tu réalises que tu ne vas pas y arriver, tu éclaircis ta gorge avant de te relever et récupérer tes affaires au sol.
-Je… Je dois y aller. Je travaille tôt demain, annonces-tu en enfilant ton haut. 
-On peut aller se coucher maintenant si tu veux.
-Non, je dois rentrer chez moi. Je n’ai pas mes affaires.
-On pourra se revoir dans les jours à venir ?
-Je ne pense pas, je suis plutôt occupée en ce moment, mens-tu en remontant la braguette de ton pantalon. Je… Salut, bégayes-tu.
Tu ne laisses pas le temps à Natasha de te dire au revoir et tu fuis sa chambre d’hôtel. Tu cherches tes clés de voiture dans ton sac à main alors que tes larmes s’agglutinent dans tes yeux. Tes larmes finissent par couler quand tu quittes le parking. 
Tu le savais. Tu savais que tu allais finir avec un cœur brisé si tu continuais et ça ne t’a pas arrêté. Pourquoi faut-il que tu aies un cœur si fragile ? Pourquoi faut-il que tu t’attaches aux personnes aussi facilement ? Pourquoi ne peux-tu garder une distance émotionnelle ? Natasha y arrive très bien, alors pourquoi pas toi ? 
En arrivant chez toi, tes pleurs se sont calmés, même si tes joues sont encore mouillées. Tu te prépares pour aller te coucher et avant de t’installer dans ton lit, tu prends ton téléphone. Tu es sur le point d’ouvrir tes contacts quand tu reçois un message de Natasha.
Message de Natasha à toi, 00h30 : 
J’espère que la prochaine fois on aura un peu plus de temps :) 
Tu n’as pas la force de répondre. À contrecœur, tu supprimes la conversation puis tu supprimes son numéro - non sans hésiter pendant quelques secondes. Tu reposes ton téléphone et tentes de trouver le sommeil malgré ton cœur en mille morceaux. 
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Quatre mois sont passés depuis ta dernière fois avec Natasha et tu t’en es plus ou moins remise. 
Enfin, si on prend en compte ton état actuel, on dirait que tu en souffres encore. Dire que tu es saoule serait un euphémisme. Tu ignores combien de verres tu as bu au total mais tu sais que si tu essayes de marcher, tu vas tomber. Et tout ça, à cause d’un maudit message. Techniquement, tu aurais pu passer outre ce message. N’ayant plus le numéro de Natasha, il était indiqué comme venant d’un numéro inconnu et elle ne disait rien de spécial. Son message était un simple et innocent "hey 😘", mais ça a suffi pour comprendre qui était l’expéditrice et te faire souffrir au passage. Tu pensais que tu avançais enfin et ta réaction te prouve que ce n'était qu'une impression. 
Tu es seule à ta table même si tu es venue avec ton amie Sarah. Elle est actuellement en train de danser avec un homme qu'elle vient de rencontrer. Au départ, elle ne voulait pas te laisser seule, sachant que tu noies ton chagrin. Toutefois, tu lui as assuré qu'elle pouvait s'amuser sans culpabiliser alors que tu commandais un sixième verre. 
Tes yeux fixent tes mains tenant le verre alors que tu te perds dans tes pensées. Tu n'aurais pas dû commencer cette relation avec Natasha. C'est la phrase qui tourne en boucle dans ta tête depuis que tu as quitté sa chambre d'hôtel. 
Le lendemain de votre dernière fois, tu étais allée voir tes amies et avait déversé toute ta tristesse dans leurs bras. Toutes les deux, elles t'ont affirmé que tu devais passer à autre chose, comme tu le craignais. Une partie de toi espérait qu'elles t'encourageraient à te battre pour ta potentielle relation avec Natasha. Malheureusement, tes amies sont réalistes. 
Tu continues de boire ton verre lentement quand tu sens la présence de quelqu'un à tes côtés. En tournant la tête, tu vois Natasha et tu te dis que tu ne devrais pas finir ta boisson. Ton état d'ébriété est si fort que tu commences à avoir des hallucinations. Tu ne pensais pas ça possible. 
-Hey, comment ça va ?
Ce n'est peut-être pas une hallucination finalement. La voix de Natasha te semble bien réelle.
-Oh, salut ! t'exclames-tu en tentant d'être naturelle. 
-J'imagine que c'est pas ton premier verre. 
-Eh bien, c'est possible. Probable. 
-Tu crois pas que tu devrais rentrer ? Tu es venue seule ? questionne-t-elle en cherchant une de tes amies du regard.
-Avec Sarah. 
-Tu veux que je te ramène chez toi ? 
-Non, je vais attendre Sarah, te dépêches-tu de répondre, te rappelant que tu dois garder tes distances. 
-Elle m'a l'air occupée, constate Natasha en voyant ton amie. Attends ici. 
Sans que tu puisses l'arrêter, Natasha s'éloigne de toi et va retrouver Sarah. Tu la vois lui parler et ton amie te regarde avant de hocher la tête, réticente. Rapidement, Natasha revient vers toi et enlève ton verre de tes mains. Tu t'apprêtes à protester quand elle t'aide à te relever. 
-Allez, on rentre. 
-Mais je dois rentrer avec Sarah, t’opposes-tu. 
-Je l'ai prévenue que je te ramène, t’informe-t-elle, te surprenant. 
-Elle a accepté ? 
Tu n'aurais pas pensé que Sarah aurait accepté, sachant qu'elle ne cesse de te répéter que tu dois absolument oublier Natasha. Ton état doit être encore plus pathétique que tu ne le croyais.
-Vu à quel point tu es bourrée, on s'est dit que c'était préférable de te ramener chez toi maintenant. Allez, viens. 
N'ayant pas la force de te battre, tu cèdes et suis Natasha dans sa voiture. Une fois attachées, Natasha démarre. Ta tête collée contre la vitre de la voiture, tu contemples la nuit, tes pensées tout embrouillées. 
Après quelques minutes, tu détaches tes yeux du ciel et regardes Natasha. Tu admires chaque centimètre de sa peau alors qu'elle est concentrée sur la route. 
-Tu es vraiment magnifique, déclares-tu sans préambule. 
-Oh, euh, merci, répond Natasha, gênée. 
-Comment tu peux être si magnifique ? Et ce n'est pas tout ! Tu es aussi intelligente, drôle et encore pleins d'autres qualités. 
-Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que c'est des accusations ? demande-t-elle en entendant ton ton rempli de reproches.
-Parce que si tu étais moins parfaite ça serait plus simple. 
-Je suis loin d'être parfaite. Et qu'est-ce que tu veux dire par "ça serait plus simple"? 
-Arrête la voiture, rétorques-tu en sentant une envie de vomir monter. 
-Quoi ?
-Arrête la voiture ! Gare toi !
La voiture est à peine à l'arrêt que tu es déjà sortie. Tu peux tout juste faire deux pas avant de vider le contenu de ton estomac. Natasha vient rapidement derrière toi et tient tes cheveux. Quand tu as fini de vomir, tu respires pendant quelques secondes avant de te redresser, une expression honteuse sur ton visage.
-Désolée, c’était pas sexy.
-Ce n’est pas grave. Tu te sens mieux ? s’inquiète-t-elle en examinant ton visage.
-Ça m’a fait du bien de vomir. 
-Tiens, te dit Natasha en te donnant un mouchoir. Je crois que j’ai une bouteille d’eau dans ma voiture et des pastilles à la menthe, tu en veux ?
-Je veux bien, s’il te plait. 
Pendant que tu t'essuies la bouche, Natasha va chercher de l’eau et une pastille. Quand elle te tend la bouteille, tu te rinces rapidement la bouche avant de mettre la pastille dans ta bouche. Vous restez debout encore quelques minutes, voulant s’assurer que ton ventre ne va pas continuer à se vider.
-Tu te sens prête à repartir ? questionne-t-elle en caressant ta joue.
-Je crois, oui, mais conduis doucement, c’est plus sûr. 
-Dis-moi si tu as besoin qu’on s’arrête à nouveau. 
Délicatement, Natasha te prend la main et t’accompagne vers la voiture. Cette fois, tu restes silencieuse tout le long du trajet. Tu es concentrée sur le paysage et Natasha n’ose pas perturber tes pensées. Au fur et à mesure de la route, tes paupières deviennent lourdes et tu finis par t’endormir.
Quand Natasha arrive chez toi, elle te réveille doucement. Tu grognes légèrement avant d’ouvrir les yeux. Natasha te soutient jusqu’à ta porte alors que tu dors debout. Elle t’amène dans la salle de bain où elle t’aide à te préparer pour aller te coucher - et où tu peux enfin aller te laver les dents. Quand tu es prête, vous allez dans ta chambre et tu t’allonges sans attendre une seconde. Tu t’installes confortablement pendant que Natasha positionne la couverture comme il faut sur toi. Elle s’apprête à partir quand tu serres sa main.
-Reste, murmures-tu avec des yeux endormis. Je ne veux pas être seule.
-Je reste là, je vais juste dormir sur le canapé.
-S’il te plaît, reste avec moi, insistes-tu en tentant de la tirer vers toi. 
-Tu en es sûre ?
Pour simple réponse, tu hoches la tête. Natasha enlève ses chaussures et son pantalon, restant seulement avec ses sous-vêtements et son tee-shirt avant de te rejoindre dans le lit. Allongée sur le côté, tu cherches la main de Natasha. Elle comprend ce que tu veux et place sa main autour de ta taille, plaquant ton dos contre son torse. À son touché, tu lâches un soupir d’apaisement. 
-Au fait, il faut vraiment que je te rende ta veste, dis-tu avec une voix endormie. Je ne peux plus la garder tout comme je ne devrais pas t’avoir aussi proche de moi, continues-tu, faisant froncer les sourcils de Natasha. Je tiens à toi, tu sais. Plus que je ne le devrais. Je t’aime bien, Nat’.
Et sur ces mots, tu t’endors. Derrière toi, Natasha se demande si elle a bien entendu ce que tu murmurais et surtout si tu le pensais. Après tout, ce n’est peut-être que les effets de l’alcool ? Cependant, elle ne peut empêcher un sourire de prendre place sur ses lèvres avant de resserrer son étreinte autour de ton corps.
Le lendemain matin, tu te réveilles avec une des plus grosses gueules de bois de ta vie. Tu as définitivement passé l’âge pour boire autant sans en affronter les effets. Tu ouvres doucement les yeux, craignant que la lumière du jour ne te les brûle. Heureusement, il y a assez de lumière pour te permettre de voir sans te faire mal. En jetant un coup d'œil à ta table de nuit, tu trouves un verre d’eau et un médicament que tu prends sans te faire prier après t’être assise.
Quand tu reposes le verre, la porte de ta salle de bain s’ouvre sur Natasha, te faisant froncer les sourcils instantanément. Tu ne te rappelles pas d'être rentrée avec elle. En voyant la panique dans tes yeux, Natasha se rapproche de toi avec un sourire rassurant.
-Il ne s’est rien passé. Je t’ai aidé à rentrer chez toi cette nuit.
-Oh, d’accord. Et Sarah, elle sait que…
-Elle sait, oui. Je l’avais prévenue avant qu’on parte. Comment tu te sens aujourd’hui ? demande Natasha en s’installant en face de toi sur le lit.
-Comme si j’avais trop bu hier soir, rigoles-tu et elle fait de même.
-Je peux imaginer. Tu te rappelles de quelque chose, par rapport à hier soir ? questionne-t-elle, une pointe de peur dans sa voix
-Euh, quelques passages, mais… 
Tu t’arrêtes dans ta phrase alors que tu essayes de te rappeler de la soirée d’hier. Certains passages sont plus flous que d’autres, mais un est très net. Ta confession avant que tu ne t’endormes. Tes joues chauffent et tes mains deviennent moites. Tu espères de tout coeur que Natasha n’ait rien entendu. Toutefois, son regard appuyé te fait comprendre que tes espoirs sont vains.
-Dis-moi que je n’ai pas dit ça. Est-ce qu’on peut faire comme si je n’avais rien dit ?
-Pourquoi ? demande-t-elle sans comprendre.
-Parce que c’est gênant et parce que ça ne pourrait pas fonctionner entre nous.
-Qui te dit que ça ne pourrait pas ?
-Toi, déclares-tu comme une évidence. Tu as dit que tu ne voulais pas d’une relation sérieuse ou d’une relation à distance.
-C’est pour ça que tu ne réponds pas à mes messages ?
-A quoi ça aurait servi ? A part à me faire mal au coeur, dis-tu en évitant son regard. Je sais que j’ai dit que je ne voulais rien de sérieux quand on a commencé à se voir et c’était vrai au début, mais j’aime passer du temps avec toi, être à tes côtés, t’écouter parler même si je sais que je ne devrais pas. J’aurais dû mettre un terme à notre relation quand mes sentiments ont changé. Je comprendrais si tu ne voulais plus me parler, chuchotes-tu, les larmes te montant aux yeux. 
-Y/N…, commence-t-elle en te prenant la main. Je suis désolée de t’avoir donné l’impression que je ne voulais pas de toi. J’ai paniqué quand j’ai réalisé mes sentiments. Je pensais que tu ne voulais rien de sérieux alors j’ai essayé de garder mes distances tout en restant proche de toi et je t’ai blessé. Je suis désolée. Mais je veux une relation sérieuse avec toi. Et peu importe, s’il y a la distance, je veux essayer avec toi, car tu en vaut la peine. Je tiens à toi, confesse Natasha, te faisant relever les yeux vers elle. 
-Ne dis pas ça pour me faire sentir bien, j’étais ivre quand je l’ai dit et…
Les lèvres de Natasha sont sur les tiennes avant que tu puisses ajouter un autre mot. Surprise, il te faut un temps avant de répondre à son baiser. Les mains de Natasha trouvent leur chemin jusqu’à tes hanches alors que les tiennent se perdent dans ses cheveux. Vous vous embrassez quelques secondes avant de vous séparer. Tu gardes les yeux fermés un peu plus longtemps, appréciant ce sentiment. Ce n’est peut-être pas la première fois que tu embrasses Natasha, mais ce baiser est différent de ceux que vous avez pu partager.
-Tu me crois maintenant quand je te dis que je tiens à toi aussi ou il te faut plus de preuves ?
-Je crois qu’il m’en faut encore d’autres, oui, souris-tu avec un regard amoureux.
-Dans ce cas-là, alors…, reprend Natasha avant de poser ses lèvres sur les tiennes à nouveau.
Masterlist
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sloubs · 1 year
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le célibat c'est quand même un truc génial mdr would 100% recommend
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