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#mademoiselle de barre
aaronburrdaily · 11 months
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June 16, 1809
Couche at 12. Slept sound till 8. It must be the milk or omitting tea which produces this extraordinary sleep. Rained hard, which prevented me from going out. Read in Barre de Venant’s book. Cleared up at 1. Walked an hour sans accident; got very warm ; changed. Milk and bread for dinner. This diet agrees with me exceedingly. Chessed. At 6 to Hartshorne’s; all out. “Parlez vous francoise?” “Pas un mot,” in very perfect French. “Adieu, M’lle.”¹ At 7 to tea chez de Castre. Y: The Baron Krame, arr. de Scanie,² de bon sens et bontè; Chev. Fauvelet emig. fr. 60; Mr. Passi, 19, nev. de Desguillon, tres fort sur le piano; Mr. –––, sectr. du roy Gus. IV.; M’e et M’lle d’C.; Mr. et M’e d’Ar. Mus., chant, dans, cartes, excellent soupè.³ Home at 1/2 p. 12. Mr. de Castre is deemed the first singer in Sweden. M’lle pince le harpe superieurment. Elle dansait le schawl; tres jolie ballet,⁴ which she executed better than I have ever seen. The evening very pleasant. La comtesse. Couche at 1/2 p. 1.
1  “Do you speak French?” “Not a word,” in very perfect French. (But Burr’s French is far from perfect. Should be “Parlez-vous français?” etc.) “Adieu, Mademoiselle.” 2  For arrivé de Scanie. Arrived from Skane. 3  Having good sense and kindness; Chevalier Fauvelet, French emigrant, aged 60; Mr. Passi, 19, nephew of Desguillon; very expert on the piano ; Mr. –––, secretary of King Gustavus IV.; Madame and Mademoiselle d’C; Mr. and Madame d’Ar. Music, singing, dancing, cards, excellent supper. 4  She danced the shawl dance; very pretty ballet.
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catherine-geoffray · 1 year
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26–04–23 En sortant par la porte de la cuisine qui donne sur la coursive de service de notre ancien appartement, je découvre une extension de tuyaux en cuivre entremêlés, reliés par des manchons de PVC de tailles différentes, qui me barre à moitié le passage. C’est mon voisin qui l’a installée pour récupérer les eaux de pluie. Ce savant entrelacs de tuyaux déborde largement sur la coursive : je détourne le tuyau le plus saillant pour le recourber vers un petit réservoir, afin qu’il y déverse l’eau qui s’écoulait sur le sol. Je pénètre dans le couloir des chambres de service pour me réfugier dans la salle d’eau commune. Un jeune homme en sort avec une serviette autour du cou. De nombreuses chaussettes bleu marine en fil d’Écosse, comme celles que porte mon mari, sèchent sur le bidet. Mon jet d’urine vient les asperger. Je me sens contrainte de les rincer toutes à l’eau claire de même qu’une brassière de bébé du même bleu que les chaussettes. Alors que je les suspends sur un fil, une jeune fille entre dans la pièce pour y étendre également son linge. Elle me raconte qu’on n’arrête pas de faire de mauvais jeux de mots sur son nom - Alors Mademoiselle Nié, vous niez toujours ? - Je lui réponds que c’est mieux que si on lui disait - Mademoiselle Niais, arrêtez donc avec votre air niais ! - Elle me jette un regard stupéfait, avant de me concéder un sourire.
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manue-ringo · 11 months
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Chapitre 14 : Le jugement partie 1
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Jour de l'audience :
Le président du jury prit la parole.
- Bonjour, agent Parker et Mulder. Nous sommes réunis aujourd’hui pour examiner votre cas et prononcer un verdict à votre égard. Vous êtes accusés d’avoir entretenu une relation conflictuelle alors que vous étiez partenaires, ce qui par conséquent à contribuer à l’échec de votre mission. Ceci constitue une violation du code de conduite du FBI. Avez-vous quelque chose à dire pour votre défense ? Demanda le président du jury. Parker prit la parole la première.
- Veuillez vous approcher de la barre et vous exprimer Mlle Parker.
Elle s'approcha du jury d'un pas assuré. Sa démarche était élégante, soignée. Elle ne laissait paraître aucune émotion, sa force de caractère permis à la jeune femme de ne laisser transcrire aucune faiblesse et aucune peur. C'est tout cela qui rendait la jeune femme aussi charismatique et attirante à la fois. Elle le savait. Elle en jouait, surtout avec Mulder. Elle voulait l'écraser, le ridiculiser, le confronter à ses limites. C'était plus fort qu'elle. Elle ne comprenait pas toujours pourquoi elle en avait besoin.
- Nous vous écoutons mademoiselle. Qu'avez-vous à dire pour votre défense ?
- Des tas de choses. Elle se tourna brièvement pour apercevoir l'agent Mulder. Elle croisa son regard pénétrant. Un sourire narquois se dessina sur les lèvres de la jeune femme.
- Je peux savoir ce que vous cherchez Miss Parker ? Répliqua le vieil homme du conseil d'un air agacé.
- Oh. Rien. Elle se retourna face au jury puis commença à allumer une cigarette qu'elle venait de saisir de la poche de son blazer noir. Le vieil homme était outré par l'audace de la jeune femme.
- Il est formellement interdit de fumer ici agent Parker. Mais qu'est-ce que ça veut dire ? Je vous rappelle que vous êtes dans une audience disciplinaire, et non pas dans une foire !
- Allez donc demandez ça à mon supérieur. Je n'ai rien à me reprocher. Répliqua Parker d'un ton assuré et désintéressé. Elle fuma sa cigarette calmement. Les membres du conseil l'observaient tous avec stupéfaction. Ils n'avaient encore jamais vu ça. Le président du jury chuchotait quelque chose au vieil homme du conseil puis ce dernier répliqua :
- Très bien mademoiselle Parker, nous en avons assez vu comme ça. Vous vous êtes assez donné en spectacle pour aujourd’hui. Puisque vous n'avez rien à nous dire, nous allons directement passer à l'agent Mulder. Veuillez vous présenter à nous tout de suite s'il vous plaît. Las et profondément irrité par la situation, le jeune homme s'approcha donc en direction du jury. Il ne put s’empêcher de ressentir un profond dégoût envers la jeune femme. Il n'en serait jamais arrivé là s'il ne l'avait pas rencontré. Il avait perdu Scully sa coéquipière scientifique avec qui il avait entretenu une amitié profonde et sincère. Une relation honnête et respectueuse. Tout le contraire de ce qu'il vivait aujourd'hui. Il assistait à un véritable cauchemar. Sauf que ce cauchemar était bien réel malheureusement.
- Agent Parker veuillez sortir de cette salle d'audience, je vous pris. Le Président du jury et moi-même établirons un rapport disciplinaire contre vous et ce dans les plus brefs délais. Nous engagerons une procédure accélérée contenue de votre cas. Nous en avons fini, je crois. La jeune femme jeta son dernier mégot par terre et l'écrasa avec brutalité contre sa chaussure à talon. Elle se tourna à nouveau vers l'agent Mulder qui se tenait à présent à proximité. Il avait assisté à la scène. Il n'en revenait pas. Que manigançait-elle ? Et pourquoi ?
- Bonne chance monsieur parfait. Lui avait-elle susurré à voix basse, toujours un sourire au coin. Puis elle repartie d'un pas élancé comme elle savait le faire en prenant soin de refermer la porte brusquement.  
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christophe76460 · 11 months
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Dieu de bénédiction
Et vous ! que choisiriez-vous ? : la bénédiction ou le Dieu de la bénédiction.
Pour répondre à cette question, laissez-moi vous partager à nouveau cette petite anecdote.
On raconte qu'une jeune fille s'arrêtait souvent devant la vitrine d'une bijouterie, s'attardant à admirer les rubis, les perles et les saphirs. Elle ignorait que le bijoutier l'avait remarquée et il en était arrivé à guetter son passage. Vous l'aurez compris, le bijoutier célibataire était amoureux de la jeune fille.
Un jour, leurs regards se croisèrent et elle comprit. Alors, il sortit de sa boutique et l'interpella : « Mademoiselle, je vous vois souvent devant ma vitrine. Entrez donc dans le magasin ! »
"Non merci, mes moyens ne me permettraient pas d'acheter quoi que ce soit." "Mais entrez donc ! cela ne vous engage à rien et je vous ferai voir les plus belles pièces... ."
Sur l'insistance du commerçant, la jeune fille entra dans la boutique. Tout heureux, le bijoutier lui présenta ses collections et s'enhardissant il lui dit : "Mademoiselle, choisissez ce qui vous plaît le plus dans le magasin, je serai heureux de vous l'offrir !"
La jeune fille, rouge de confusion pointa alors son index sur la poitrine du bijoutier et répondit tout simplement : "C'est vous que je choisis !" ... Elle avait fait le bon choix car elle devint ainsi propriétaire de la bijouterie.
Combien de jeunes filles se seraient contentées seulement du bijou offert... mais celle de notre récit voyait plus loin et audacieuse, elle choisit le propriétaire entre toutes choses.
De même, combien de chrétiens ne se contentent ( et ne s'attachent ) qu'à la bénédiction de Dieu, plutôt qu'au Dieu de bénédiction !
C'est pourquoi Jésus nous invite à chercher d'abord le royaume de Dieu et Sa justice - nous garantissant alors que toutes choses nous seront données en plus ! : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Matthieu 6:33
Une prière pour aujourd’hui
Seigneur, garde moi de courir après les fausses bénédictions que me propose ce monde mais de rechercher tout simplement ce Dieu de bénédiction que Tu es et qui sait ce qui est bon pour ma vie. Amen
( Toutes les pensées quotidiennes sur : *viechretienne. net/pensee-du-jour* ). ☀️réduire l'espace entre le "point" et le "net"☀️ dans votre barre d’adresse.
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Après la pluie...
nouvelle par Richard Magaldi-Trichet
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Tes yeux rendent jaloux le ciel d’après la pluie. (Aragon)
Paul savait. Ils étaient déjà en retard et Louise l'attendait dehors. 
- Papa, dépêche-toi, grand-mère va s’inquiéter ! 
S’inquiéter ! Devant ses fourneaux depuis le début de la matinée, elle n'avait sûrement pas eu le temps de regarder la pendule.
Après un soupir de résignation, il prit les clés de la voiture sur son bureau et descendit l'escalier tête baissée, comme un petit garçon obligé de ranger sa chambre. 
Depuis la mort de sa femme Barbara, il y a cinq ans, le rendez-vous obligé chez sa belle-mère pour l'anniversaire de Louise était devenu encore plus pénible.
« C'est un cap qu'il faut passer » lui disait Barbara. « Dans quelques heures tu seras à nouveau en eau calme ». Une plaisanterie entre eux, une connivence dont ils se servaient pour alléger la lourdeur de la tâche. Il se voyait serrer les voiles, s’agripper à la barre pour ne pas chavirer. Eviter que le  navire familial ne se retrouve infailliblement quille à l’air.
Appuyée contre la voiture, les bras croisés dans son ciré jaune et la tête légèrement inclinée, Louise avait le petit sourire ironique de celle qui n'est pas dupe. Ses cheveux bruns flottaient sur sa joue. Une jeune Parque…A ce moment précis, avec les mêmes yeux verts que sa mère, cette tendresse débordante qui le faisait fondre, Paul revit son épouse. La ressemblance ne l'avait jamais autant sidéré. Choc à l’estomac, douleur expirante, désir réalisé par la voix de la foudre. Il se força d’évacuer en une grimace qui se voulait comique la boule soudaine dans sa gorge, déchirante gerbe d’images.
- Le carrosse de mademoiselle est avancé, dit-il en s'installant derrière le volant de la vieille Volvo.
Assise à ses côtés, Louise l'embrassa doucement dans le cou. 
- Tu te souviens de ce que disait maman, ce n'est qu'un cap... 
Il l’interrompit. Impossible d'entendre à nouveau ces paroles.
- Je sais ma chérie, mais tu te trompes. Je suis très heureux de fêter tes vingt ans avec ta grand-mère. C'est important pour nous tous.
Elle acquiesça d'un petit « Hmm, hmm », pas très convaincue et demanda :
- Il y aura toute la famille ? 
- Oui je suppose.
-  Et les jumelles sans cou? 
- Donna et Diana? Je crains qu'on ne puisse y échapper, ajouta-t-il avec un sourire complice.
Son frère Patrick avait épousé une américaine qui était restée sottement fan des années quatre-vingts. Et de leurs chanteuses.
- Bon alors je pense qu'on peut faire une croix sur les biscuits apéro, soupira Louise.
Les jumelles avaient une tendance fâcheuse à se précipiter sur tout ce que l'on mettait à table, avant, pendant et après le repas. Toujours sous le regard bienveillant de leur mère, qui y voyait une façon naturelle de compenser l'indifférence royale de leur père à leur égard. Leur obésité déjà flagrante à l'âge de huit ans ne semblait pas lui poser problème.
Louise les avait affublées de ce surnom après avoir vu dans  La chatte sur un toit brûlant  Elizabeth Taylor traiter ses neveux de monstres sans cou.
- C’est une réunion de famille ma chérie. Je te l'ai dit, c'est important. 
Ils roulaient maintenant sur la route nationale. Les gouttelettes de pluie s'étalaient depuis plusieurs kilomètres sur le pare-brise. Paul attendait toujours le plus longtemps possible pour enclencher les essuie-glaces, c'était un jeu. Stupide mais lénifiant.
- Papa, tu vois bien ? 
Il appuya sur le levier. Les essuie-glaces effacèrent les gouttes dans un va-et-vient hypnotisant.
La machine dans la chambre de l’hôpital faisait le même grincement pendant que Barbara dormait, assommée par les médicaments pour oublier un peu la douleur. Tant de jours et de nuits à ses côtés, toujours à douter de l’évidence peu à peu dévoilée…
 Le trajet passa plus vite que d'habitude, sans un mot. Louise acceptait le silence de son père. Elle connaissait ses pensées.
Tout le monde était déjà là, ils arrivèrent les derniers. 
- Ah, ma chérie, te voilà ! s'exclama la grand-mère de Louise en la prenant dans ses bras. Paul nota le « te » qui l'excluait d'emblée. Il décida de ne pas s'impliquer, de se détacher de la réunion. Il filmait la scène à travers l'objectif d'une caméra. Ne tisser que d’aimables affabulations. Il fallait passer le cap, fendre les eaux noires de ce déracinement dramatique. 
- Allez au salon, tout le monde vous attend, je n'ai pas fini... 
Son frère était affalé dans le canapé devant la télé allumée, heureusement le son était coupé.
Les jumelles sans cou plongeaient allègrement leurs doigts boudinés dans les bols d'olives et de cacahuètes.
Ah, Mamie Rose, tu es venue !  Louise alla embrasser son arrière-grand-mère sur son fauteuil roulant. 
- Bien sûr, nous sommes allés la chercher, nous avons pensé à elle, nous ! fit claquer la belle-soeur avec son accent américain qui semblait de plus en plus faux. Ils nous ont fait promettre de ne pas lui donner une goutte d'alcool, totalement interdit à son âge, ajouta-t-elle sur le ton d'une infirmière chef.
- C’est surtout qu'elle va se remettre à nous chanter « Maréchal nous voilà » si jamais elle boit un peu, ajouta le frère déjà fatigué de la journée, sans quitter l'écran des yeux.
Paul ne dit rien, il observait la scène, il était extérieur à tout cela.
Ils passèrent à table. Comme d'habitude la place de sa belle-mère resta vide pendant pratiquement tout le repas. Tout le monde parlait, le bruit des conversations lui parvenait en fond sonore confus et ronronnant. Il n'avait pas besoin de prêter attention, il connaissait les éternels sujets : son frère se plaignait de la difficulté d'être auto-entrepreneur, sa belle-soeur critiquait systématiquement l'enseignante de ses filles « qui ne savait absolument pas les valoriser »...
Louise le regardait de temps en temps et lui tenait la main tendrement.
La même main que Barbara lui serrait sur son lit d'hôpital, quand elle se réveillait, de moins en moins souvent à la fin.
Ce sera un cap que tu devras passer, un autre...Tiens bien le bateau, pour Louise…Ses yeux étaient devenus gris comme sa peau, sans éclat, déjà morts...Cinq années et toujours la même absence. Toujours l'impression qu'elle allait revenir à tout moment. Mais toutes les nuits, malgré la mémoire qui s’effondrait  et se faisait oublieuse, le froid reprenait sa place dans le lit...
Les larmes de Paul, dans un glissement de l’impression au rêve, furent arrêtées par la chanson et le gâteau.
« Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire... »
Les jumelles sans cou se disputèrent la plus grosse part et s'empiffrèrent sans même attendre que tout le monde fût servi.
Mamie Rose s'écroula, la tête écrasée dans sa part de gâteau.
- Elle est morte?  demanda l'une des jumelles la bouche pleine.
- Mais non, elle dort, ce sont ses médicaments répondit le frère en la remettant doucement en arrière et en lui essuyant le visage.
Le café était arrivé, la belle-mère, à nouveau à la cuisine, s’attaquait déjà à la vaisselle. Les jumelles se disputaient pour les rubans des papiers cadeaux. Les conversations devenaient plus difficiles et les silences plus longs.
- Allez girls, on va ramener Mamie Rose dans sa maison, et après on rentre, on doit faire les devoirs  annonça la belle-soeur.
- On aura un goûter ? demandèrent-elles en choeur.
La pluie avait cessé sur le chemin du retour. Paul, enfin soulagé d'un poids sur sa poitrine, respirait à nouveau normalement.
Louise posa la main sur son bras.
- Papa, tu ne trouves pas que le cap devient de plus en plus difficile? 
- Difficile? Comme quoi? Le cap Horn? 
Louise éclata de rire.
- Ah oui ! Mais on l'a passé, hein, sans chavirer ! Elle appuya la tête sur son épaule.
- Et si l'an prochain on restait au port, à la maison. On achèterait du pop-corn et on regarderait un film à la télé, proposa Paul.
- Et pas de monstres sans cou !
- Tope là moussaillon !
Un arc-en-ciel émergea derrière les gros nuages gris, ballon libre, légèreté au détachement irréel… Dans cet entrelacement fortuit de tristesse et de joie, les feuilles des arbres, sous la lumière éveillée, palpitante après la pluie, avaient retrouvé leur couleur vert tendre. Un peu comme les yeux de Barbara, jardin de plaisance, quand elle lui souriait.
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elhadjlirwane · 2 years
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TPI Mafanco: quelques heures après l'ouverture, le dossier M'Mah Sylla renvoyé 
TPI Mafanco: quelques heures après l’ouverture, le dossier M’Mah Sylla renvoyé 
Le procès tant attendu relatif à la mort de mademoiselle M’Mah Sylla, s’est ouvert ce mardi 25 octobre 2022, au tribunal de première instance de Mafanco. Victime d’un viol à plusieurs reprises et de tentative d’avortement, M’Mah Sylla avait été évacuée à Tunis pour des soins. Néanmoins, elle est décédée au mois de novembre 2021. Les prévenus qui devraient répondre à la barre ce jour (mardi), sont…
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actualiteenguinee · 2 years
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TPI Mafanco: quelques heures après l'ouverture, le dossier M'Mah Sylla renvoyé 
TPI Mafanco: quelques heures après l’ouverture, le dossier M’Mah Sylla renvoyé 
Le procès tant attendu relatif à la mort de mademoiselle M’Mah Sylla, s’est ouvert ce mardi 25 octobre 2022, au tribunal de première instance de Mafanco. Victime d’un viol à plusieurs reprises et de tentative d’avortement, M’Mah Sylla avait été évacuée à Tunis pour des soins. Néanmoins, elle est décédée au mois de novembre 2021. Les prévenus qui devraient répondre à la barre ce jour (mardi), sont…
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teumbeleur · 2 years
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Ça s'étire, ça se languit, ça se fatigue, ça brûle la mèche jusqu'au bout, ça tape sur le même clou.
Ouille ouille, aïe, l'amour ça te crame. Écoute, je vais pas t'écœuré, ça plaidoye aussi de mon côté. À la barre Mademoiselle, rien à déclarer?
Ouille, ouille, aïe. Ego galvanisé. Si je perds Ya, je fini dans le sin, pêché, veut plus de tes pêches.
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navisseli · 3 years
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Les Prénoms épicènes
/!\ ATTENTION : cet article contient des spoilers majeurs concernant la totalité de l’histoire. Il traite également des sujets suivants : classisme, racisme, sexisme, pervers narcissique. /!\
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Autrice : Amélie Nothomb
Maison d’édition : Albin Michel
Date de publication : 2018
Nombre de pages : 162
Genre : Contemporaine
_____________________________________________________________
Ce qu'en pense Naviss :
Bonjour ! Je suis aujourd'hui plein de motivation, je viens à l'instant de terminer ma lecture, et j'ai envie de vous partager ce que j'en pense. Ce livre m'a été prêté par ma mère il y a plus d'un an, j'en avais lu 15 pages, il m'avait saoulé, et il trainait depuis tout ce temps dans ma bibliothèque en attendant d'être repris. Et quelle erreur !!
Partie 1 : Un début difficile, mais pour la bonne cause
Tout le début du roman est difficile à lire, dans le sens pénible, et c'est pour ça que j'ai lutté (et perdu) la première fois que j'ai voulu m'y mettre.
Le roman commence en 1970, l'année du lancement de Michel Sardou, avec un dialogue entre deux personnages. L'une est une dame au nom de Reine et l'autre son mec anonyme, pas content de se faire larguer et aux réactions on ne peut plus drama.
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Tu t'appelles Reine. Au début, ton prénom me terrifiait. A présent, je ne supporterais pas que tu te nommes différemment.
Mais... Mais qu'est-ce que c'est que ces dialogues ?
- Avec moi, tu n'auras pas une vie médiocre. [...]
- Jean-Louis devient le numéro deux d'une énorme compagnie d'électronique. Il m'emmène à Paris.
Ah ben génial, le personnage sexiste de la meuf qui se barre avec un type plus riche pour son statut...
Suite à ce prologue, on rencontre donc enfin le personnage principal de ce roman, Dominique, qui est tranquillement en train de boire un café en terrasse  lorsqu'elle se fait aborder par un harceleur de rue qui s'assoit devant elle même si elle n'est pas consentante, mais il est charmant donc ça va.
- Bonjour, mademoiselle. Puis-je vous offrir un verre ?
Elle ne sut pas quoi dire. Il prit cela pour un consentement et s'assit en face d'elle.
Donc il s'invite à sa table et ils commencent à discuter. Péniblement.
- Je ne sais pas quoi vous dire, monsieur.
- Appelez-moi Claude. Nous avons le même âge.
- Je ne suis pas une créatrice d'entreprise, moi.
- Ne vous attardez pas à ce détail. J'aimerais vous revoir.
C'est très vallée de l’étrange, mais en plus négatif. Tout parait surréaliste...
Il lui extorque son numéro de téléphone, et finalement, une semaine plus tard, notre charmeur l'invite au restaurant où... il commande pour elle ?! Et elle "y éprouve du plaisir" parce que comme ça, ça lui évite l'embarras de choisir un plat peu distingué ? Argh... Mais c'est pas romantique du tout, ça ! C'est ce qui me gène le plus avec toute cette première partie : elle vise à nous dépeindre Claude, un Parisien ambitieux, successful, impulsif, intelligent et sûr de lui, qui apparait tel un prince charmant dans la vie de Dominique, Brestoise effacée de 25 ans. Et il est censé être parfait. Oui, il la demande en mariage une semaine après leur premiere rencontre et harcèle Dominique. Mais celle-ci trouve cela valorisant et, je cite, « éprouva la joie du gibier victorieux » (p. 19).
Il lui offre un parfum, et on a ensuite le droit à une scène vraiment super étrange qui m'a laissé un goût de r/menwritingwomen où Dominique, assise sur sa baignoire, est au bord de l'extase en sentant l'odeur du Chanel n°5 sur sa peau et réalise qu’elle est amoureuse de Claude.
Il faut que je vous l’intègre parce que c’est exceptionnel.
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Claude enchaine les comportements creepy, comme par exemple déclarer à Dominique qu'il veut se marier le plus vite possible avant qu'elle ne change d'avis (ah, cool), tous interprétés par la concernée comme une marque d'affection tempétueuse, et interprétés par moi comme des signaux de psychopathe en devenir.
Ils se marient, déménagent à Paris, et là, soudainement, le roman se révèle beaucoup plus nuancé que mes impressions premières. Claude multiplie tellement les red flags qu'on se croirait à un défilé en République Populaire de Chine. Pourtant, l'autrice arrive à garder parfaitement la l'équilibre entre le fait de montrer clairement à son lectorat que Claude n'est absolument pas un type bien, et en même temps montrer que son personnage principal, Dominique, en est intimement convaincue. Et c'est là que commence la descente aux enfers. Dominique est isolée socialement : loin de sa famille restée à Brest, elle n'a plus d'amis et ne s'en est pas faits de nouveaux, elle ne travaille pas, son mari est son univers, elle est complètement dépendante de lui, et elle ne peut rien lui refuser. Il lui impose des rapports sexuels quotidiens afin qu'elle tombe enceinte et « elle se persuade qu’elle y prend du plaisir ». Il distille son affection comme les friandises distribuées à un chien méritant. Du coup, quand le chien n'est plus méritant, il n'a plus de friandises. Dominique n'étant toujours pas enceinte après plus d'un an de mariage, il devient alors cruel psychologiquement avec elle - avant de redevenir doux comme un agneau pour la récompenser à partir du moment où elle attend un enfant. Dès qu'elle accouche, il redevient froid et distant, il la laisse se démerder avec leur fille, et revient à l'assaut en réclamant un deuxième enfant alors qu'il est déjà incapable de s'occuper d'un-e seul-e, et que la première a failli tuer sa porteuse.
En fait, tout ce début malaisant servait à créer un setting « parfait » pour le faire basculer dans l’horreur petit à petit. Ce qui m’ennuie, c’est que tout cela est quand même considéré comme « parfait »… Le comportement de Claude du passé est montré comme un paradis perdu. Mais moi, je le trouvais gênant from the get go…
Partie II : La classe et la race
Dès la naissance d'Épicène, la fille de Claude et Dominique, on change de personnage principal, qu’on suit de l’enfance à l’adolescence. J'aime énormément Épicène et sa conscience aiguë que son père soit un connard (p. 63). Dès ses cinq ans, elle réalise qu’elle préfère “l’appartement sans Papa” (p. 48), jusqu’à admettre l’évidence : elle ne l’aime pas. J’aime beaucoup le parallèle entre l’illumination de Dominique quand elle réalise qu’elle aime Claude (vous savez, l'orgasme de la baignoire ?), et l’illumination d’Epicène quand elle réalise qu’elle n’aime pas son père (p. 50).
Son père, c'est le bourgeois. C'est l'incarnation même de la bourgeoisie au sens de l'Ancien Régime, l'arriviste qui surjoue son statut et obsède sur des considérations superficielles comme ce que vont penser les gens de la rue où il habite, et qui décide que sa fille aura l'agrégation alors qu'elle n'a que 5 ans, parce que ça fait bien. Il s’assure régulièrement que, lorsqu’on lui demande leur adresse, sa femme réponde bien “à côté de la place des Victoires” et pas “rue Etienne-Marcel” parce que ça fait plus chic. Il obsède sur le fait de vivre rive gauche. Il veut que sa fille aille à Henri IV et se plaint que ses amis ne soient pas “plus rive gauche”. Il est manipulateur et construit sa sociabilité selon le statut social qu’elle peut lui apporter, usant de stratégies à cet égard, et incitant son épouse à en faire de même.
Ce livre offre une réflexion intéressante sur la classe d’appartenance et la classe d’origine, notamment quand Epicène débat avec sa meilleure amie Samia duquel, entre le sien et celui de son amie, est le pire collège : celui d’Epicène, sans aucun doute, puisque il est plein de bourgeois. Quand Samia demande ce qu’est un bourgeois, Epicène répond :
- C’est des gens comme mon père.
- Ah oui, dit Samia, semblant mesurer la gravité du problème.
Elle réfléchit et reprit :
- Est-ce que ta mère est une bourgeoise aussi ?
- Non, trancha catégoriquement Epicène.
- Donc, toi, tu es métisse bourgeois-normal ?
- Je ne suis pas une bourgeoise, voyons. Les bourgeoises, tu les reconnais facilement : elles portent un serre-tête [et] des vêtements moches et chers [...].
Epicène s’exclue catégoriquement de la classe sociale d’appartenance de ses parents. Mais malgré tout, elle possède à la fois un privilège de classe et de race, comme le lui rappelle Samia douloureusement après avoir été victime du racisme de Claude.
- Allô ? Ah, oui, tu es Samia, la fille de l’épicier marocain... Comment ça, ton père n’est pas épicier ? Ca existe, des Marocains, en France, qui ne sont pas épiciers ? Attends, ma fille est devant moi, je te la passe.
- Bonjour Samia, dit Epicène.
- Salut, lui répondit une voix glaciale et méconnaissable.
Long silence.
- Tu sais quoi ? Je vais plus jamais te parler, reprit Samia. Et peut-être que tu portes pas de serre-tête, mais tu es quand même une bourgeoise.
Oui, Epicène essaie de s’extraire de son père et de tout ce qu’il représente : elle déteste Paris et sa bourgeoisie, et elle semble revivre quand elle déménage en Bretagne. Elle reste malgré tout la fille du directeur de la branche régionale d’une firme en plein essor, qui vit dans un riche appartement parisien et a accès à une éducation de haut niveau grâce à son intellect développé - sa maturité et ses facilités d’apprentissage sont régulièrement mises en avant par l’autrice, mais aussi grâce aux références culturelles auxquelles elle a pu avoir accès grâce à son milieu social !
Un lien est fait entre classe et race, le mépris de Claude à l’égard de la famille de Samia s’exprimant non seulement parce qu’elle est racisée, mais aussi parce qu’elle est de classe sociale inférieure à la sienne. Le fait qu’Epicène et sa famille soit blanches, renforcent ici leur domination sociale. Au contraire, le fait que Samia et sa famille soient racisées la maintient dans son statut social inférieur. Il faut d’ailleurs noter que ce roman casse avec le cliché de l’homme maghrébin sexiste, en mettant un modèle positif d’homme avec le père de Samia, infiniment plus respectueux des femmes que le père d’Epicène. Je regrette infiniment une phrase qui n’est pas critiquée ou mise en perpective : alors qu’elle tarde à tomber enceinte, Dominique propose à Claude la solution de l’adoption, à savoir “accueillir un petit Vietnamien” (p. 37), ce qui m’a vraiment fait cringe parce qu’elle en parle comme si elle comptait adopter un petit chien... Le site de la CAF présente une étude qui montre qu’entre 1994 et 1999, près du tiers des enfants adoptés à l’étranger étaient nés au Vietnam ; les arguments avancés par les parents qui souhaitent adopter des enfants Vietnamiens étant généralement un rappel de stéréotypes positifs sur les Asiatiques (la docilité notamment)... ce qui est raciste. Et ce n’est pas du tout critiqué ou mis en perspective !
J’en profite pour ajouter quelques liens sur la question de l’adoption transraciale : [1] [2]. Allez lire : le premier c’est une interview d’Amande Gay, et le deuxième c’est le témoignage d’une personne adoptée d’origine vietnamienne.
Partie III : Une sororité à toute épreuve !
Les femmes, dans ce livre, ne sont ni jalouses ni rivales. Elles se serrent les coudes. Dès les débuts du roman, une solidarité féminine est mise en place par l'autrice quand l'employée de la parfumerie essaye de faire passer un message d'alerte à Dominique par une sélection spécifique de parfum. Celle-ci n'ayant pas les codes de la bourgeoisie parisienne, le parfum a l'effet inverse et elle tombe malgré tout dans le piège de Claude.
Elle se poursuit ensuite dans la relation intense qui se construit entre la mère, Dominique, et la fille, Epicène, sans que celle-ci ne soit dévorante ou toxique. Elles veillent l’une sur l’autre sans se prédater, dans un rapport de complicité et de bienveillance : bienveillance de la mère envers la fille d’une part, qui essaie de la protéger du manque d’affection que lui porte son père, et bienveillance de la fille envers la mère d’autre part. En effet, Epicène ne reproche pas à sa mère pas de rester avec son mari pour le confort matériel qu’il leur apporte, malgré les abus qu’il leur fait subir à toutes les deux. malgré les abus qu’il lui fait subir à toutes les deux, en se mentant à elle-même et en attendant le retour d’un homme charmant qui n’a jamais existé que dans sa tête. Le coupable c’est son père, pas sa mère qui n’est que victime des prédations de Claude et de son propre amour pout lui.
Deux autres amitiés féminines intenses et passionnelles sont développées :
La relation entre Epicène et Samia est presque amoureuse. Epicène dit que si elle perdait Samia, elle en mourrait. Elles se comparent constamment à Orphée et Eurydice, chacune correspondant aux deux rôles. Reine compare leur relation à un mariage.
La relation entre Dominique et Reine. Oui oui, la même Reine qu’au début, l’ex du mec anonyme (que tout le monde a deviné être Claude). La narration décrit d’ailleurs Dominique comme “séduite”.
Claude aussi l’avait séduite et elle avait adoré cela, qui avait duré quelques jours. Avec Reine, la séduction n’en finissait pas.
Reine et Dominique deviennent meilleures amies et confidentes. Contrairement à Claude qui ne voit en sa femme qu’une potiche agréable à regarder, Reine voit en Dominique une personne intéressante et qui mérite d’être aimée. Elle est, en quelque sorte, son véritable grand amour. A la demande de son amie, Reine invite Dominique et Claude à dîner chez elle, et Dominique assiste à la confrontation entre les deux ancien-es amant-es. Et j’adore l’attitude de Reine et la manière dont elle réagit face à Claude. Elle n’est jamais une menace par rapport à Dominique, elle est une alliée qui la valorise par rapport à un mari méprisant - lequel apparait enfin avec son vrai visage, celui d’un nice guy pathétique qui utilise l’argument du « c’est à cause de toi que je suis devenu un connard » pour justifier son comportement détestable, confirmant à Reine qu’elle a bien fait de se casser. C’est Claude qui ne mérite pas sa femme. Pas l’inverse.
J’aime beaucoup le développement de Dominique. Contrairement à ce que le début du livre peut laisser à penser, non, les femmes ne sont pas que des gourdes, mais bien des atouts dans l’ascension sociale des hommes. Dominique fuit Paris et ses simulacres avec sa fille pour regagner l’authenticité de sa Bretagne natale. En reprenant contact avec son ancien patron pour qu’il la réembauche, elle découvre que Claude n’est qu’un menteur : contrairement à ce qu’il lui a fait croire toutes ces années, il ne travaillait pas pour la toute nouvelle branche parisienne de la firme quand ils se sont rencontrés. Il s’est fait passé pour son fiancé pour se faire embaucher dans son entreprise, alors qu’il ne lui avait parlé qu’une fois. Jouant de la réputation de Dominique d’être l’employée la plus sérieuse, il a réussi à convaincre son patron de le laisser ouvrir une branche parisienne, qui n’existait pas jusqu’alors... C’est donc grâce à Dominique que le succès de la branche parisienne a été possible.
 Le rôle de personnage principal est partagé, même s’il n’est pas nécessairement partagé en même temps : à la préadolescence, Epicène se met en retrait sans sa propre vie dans l’attente du moment où elle sera enfin libérée de son père, comme un papillon dans sa chrysalide, ou bien un cœlacanthe - c’est l’image employée par le roman. Le fond rejoint la forme, et Epicène rend à Dominique son rôle de personnage principal. A ce sujet, je ne sais pas si c’est fait exprès, mais j’aime beaucoup la symbolique d’Epicène qui se met entre parenthèse, qui me fait penser à l’importance d’employer l’écriture épicène au lieu des féminins entre parenthèse.
Dix ans plus tard, alors qu’elle est désormais titulaire d’une thèse de doctorat en littérature anglaise et de l’agrégation d’anglais, Epicène reçoit un appel de son père, qui lui annonce qu’il est en phase terminale d’un cancer du poumon. Elle décide d’aller le voir à l’hôpital, et Claude essaie de lui embrouiller le cerveau à base de “toi et moi nous sommes pareil” et de “okay je t’ai fait souffrir, mais regarde, ça valait le coup car grâce à moi tu as l’agreg”. Mais non, lui répond Epicène, ce n’est pas grâce à lui qu’elle est devenue ce qu’elle est. C’est en dépit de lui. C’est malgré lui, malgré les traumas qu’il lui a infligé et tous les dégâts que des années de négligence émotionnelle ont eu sur elle. Et je trouve ça très fort, comme message. 
Epicène est construite sur deux parallèles :
Avec sa mère d'une part. Si la première est dans l'amour aveugle de Claude, Épicène est dans la haine sourde.
Avec son père d'autre part, dans leurs obsessions respectives - leurs cravings.
La 4e de couverture statue le fait que "la personne qui aime est toujours la plus forte", par opposition à la personne qui crave et qui ne vit que pour l'objet de cette obsession. Mais je ne suis pas certain que ce soit la morale de l'histoire. Le craving de Claude le tue, certes. Mais celui d'Épicène, qui tue son père en débranchant son respirateur, la rend triomphante : par la mort de Claude, la fin de ce livre, toutes les femmes renouent. Et à Dominique se plaignant de n’avoir été que la tierce personne de sa propre vie, Reine rétorque :
- Vous vous trompez. C’était Claude, la tierce personne.
Ma note : 18/20.
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Se débiner ou esquiver ?
Stratégies de l’esquive, encore une fois (ses variations et ses faux amis). J’ai envie d’insister sur la dimension active de l’esquive, sa dimension décidée et butée, provocatrice et politique (y compris quand c’est la seule voie qu’il reste, sur le fil, sur la crête, et qu’on ne saurait de toute façon rien faire d’autre - mais tout de même, il faut tenir sur cette crête, et endurer les vents contraires). On pourrait distinguer plusieurs formes d’esquive en amour, ou en tout cas : mettre à distance l’esquive qui ne serait qu’un repli lâche, une “bassesse” orgueilleuse (fuite en arrière). On a déjà écrit sur le “ghosting”, dont parle Claire Marin dans son ouvrage sur les ruptures : le ghosting est une rupture-disparition, où l’on abandonne l’être aimé silencieusement, sans avertissement et sans explication, en s’effaçant progressivement. Et en réalité : on abandonne peut-être moins de cette manière l’être aimé, que l’être aimant, l’être qui aime trop, ou qui dérange parce qu’il a pris trop au sérieux la déclaration d’amour. Dans un article fascinant que m’a envoyé ma collègue Caroline G. (”Par l’amour”), Hannah Arendt raconte une histoire qui permet de dessiner les contours de ces formes différentes d’esquive. Une femme (Rahel) aime un homme (Finckenstein - laissons tomber tous ses prénoms) qui a “voulu qu’elle l’aime”. Mais Finckenstein prend assez vite la fuite, malgré sa déclaration d’amour romantique fabriquée de “clichés” forcés et de “situations imaginaires”, déclaration que Rahel a investie sans compter (”S'il se rapproche d'elle, s'il l'aime, ce n'est que par hasard, car il ne la connaît pas. Il ne fait que lentement sa connaissance, et à mesure que cette connaissance croît, son amour décline”) :  
“Difficile de dire s'il l'aime. Il est écrasé par les conséquences que son timide petit début d'amour a déclenchées en elle. Bien sûr, c'est lui qui a voulu qu'elle l'aime ; mais il n'a pas su ce qu'il voulait. Voilà qu'il se sent inexplicablement pris au filet. Il ne le prenait pas tellement au sérieux ; elle lui coupe n'importe quelle retraite, avec son amour. C'est ainsi qu'elle, la conquête, le conquiert lentement. « Je voulais l'aimer d'amour. » En présence de cette détermination, tout ce qu'il fait se change à l'improviste en dérobade ; aussi bien l'optimisme de son espoir que son sentiment d'être inférieur à elle. Son amour perd « son aiguillon » ; il ne peut se tenir à la hauteur de celui de Rahel, « il se détruit lui-même »”.
Plutôt que d’être à la hauteur de ce qu’il a déclenché et qui le dépasse, ou d’oser casser cet attachement trop intense, Finckenstein préfère attendre que les choses passent, qu’elles passent d’elles-mêmes (sans effort de sa part). Il prend la voie d’un abandon “lent et passif”. La réponse passionnée de Rahel consiste alors à forcer/déclencher une “rupture franche et nette” (elle cherche le “refus direct” en se refusant à lui). Autrement dit, elle cherche à endosser la responsabilité de la décision dont il est incapable. Mais elle n’obtient de lui, “ni la rupture, ni le lien définitif”. Elle provoque pourtant, cherche le réel, la blessure qui lui rendra sa pleine puissance d’agir. Mais il ne lui donne rien. 
“Impossible de soutirer quelque action à Finckenstein. Elle s'éloigne de lui, le rejetant ainsi dans une solitude, telle qu'il n'est plus en mesure de rien décider, puisqu'il n'est plus rien. Elle-même lui retire l'asile sûr de son amour, après l'avoir arraché à celui de sa famille. Elle lui barre impitoyablement toutes les possibilités d'une fuite, fût-ce d'une fuite vers elle, et même la fuite imaginaire, avec elle, loin des hommes, puis finalement aussi la fuite dans l'instant présent, loin des « voix de l'avenir ». Elle se hâte d'évoquer ce qui ne fait encore que s'ébaucher, non par goût des chimères, mais parce qu'elle sait bien que tout cela se réalisera un jour, et qu'elle est avide de n'importe quelle réalité, fût-ce la plus cruelle”.
L’homme se retire sur la pointe des pieds. Il renonce plutôt qu’il ne rompt. Il dit ne pas comprendre le sens de la rupture. Cesse de lui écrire. La femme qui s’est livrée et exposée réclame la décision franche (”il aurait pu attirer à lui, une fois encore, ma vie entière, s'il l'avait voulu !”). Elle le repousse pour chercher sa vérité. Elle cherche à tenir parole (tout se passe essentiellement dans l’écriture, l’échange épistolaire).
« Tu m'as dit que mademoiselle von Berg t'aime. Il y faut de l'espoir... Je n'ai à y opposer rien qu'on puisse définir ; donc, je me tais. Si tu ressens, si tu distingues dans quelque profondeur de ton âme le désir, le dessein, la pensée de vouloir t'unir à elle, montre-le ; et fais-le tout de suite. C'est tout ce qu'il te reste à faire pour moi. Je t'en somme pour la dernière fois. Dans un an, ou deux, ou trois, ce serait bas et vil. Alors je me considérerais comme une femme sur laquelle aurait craché le destin ; et je ne me garantis plus moi-même ; ce qu'un homme devrait toujours pouvoir. Alors je ne serai plus personne. Sonde-toi, aie du courage ! Ne reste pas avec un pied sur une rive et un pied sur l'autre. Passe le gué. Je ne puis plus agir à ta place. Je ne l'ai pu qu'une seule fois... Ne prends pas tout cela pour une menace. Si tu connaissais mon âme ! Le calice que me tend mon Dieu, je veux seulement le boire jusqu'à la lie ; mais le prendre de moi-même, plus jamais ».
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(Sarah Siltala)
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pessimisticlatte · 4 years
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Pas de Deux
Fandom: Miraculous Ladybug Pairing: Marinette Dupain-Cheng|Ladybug/Adrien Agreste Word Count: 2,024 AU: Dancer
Notes: I’m not a dancer so sorry if the terminology is wrong and if the flow of the story isn’t great I’m also sorry because I was inspired to write + post this while half asleep with a very sleepy puppy on me who just wanted to go to bed
She had debuted at 16, the youngest prima ballerina the Paris Opera Ballet ever had. Her grace was near legendary, lithe and perfectly practiced movements known to bring tears to the eyes of even the most stoic of people and to watch her dance was often considered something one could only experience once in a lifetime. If watching her dance was such a rare opportunity, then Adrien Agreste wondered how many lifetimes he’d stolen away to be in the audience of every one of her Paris shows in the four years since she’d debuted.
No matter how many times Adrien sat in the audience and watched Mademoiselle Cochenille dance, the same shivers still ran up his spine and prickled on his skin. In all the years he’d been following her, a talented dancer in his own right who was drawn to the sheer beauty of her form, he’d never learnt the name of the woman whose shows he never seemed to miss, knowing her only as the Red Lady, Mademoiselle Cochenille. 
His peers at Jeune Ballet de France liked to joke about how he never missed a chance to see her on stage, asking Adrien if he was in love with the nameless woman in the scarlet pointe shoes. Though he knew it was a joke, one he’d always returned with his own remarks into his fellows love lives and various interests or obsessions, Adrien had spent many a night awake asking himself if he was in love with the woman he’d only ever seen decked in tulle and illuminated by glaring stage lights. Could you love someone you’d never met but only seen and only knew for the emotion they portrayed in their movements? Honestly, he didn’t know, but that didn’t mean that he didn’t dream of pulling her dark hair free from the tight bun she was always seen in and freeing the silken, crimson mask from her face to truly know the woman underneath. 
At twenty-one, Adrien knew that time was running out fast for him, that if he didn’t secure a contract with a company very soon he’d return home to his father and reclaim the life of a puppet he’d so desperately tried to escape when he’d turned to dance. One of his tutors at Jeune Ballet de France, a woman by the name of Nathalie, knew what would happen if Adrien couldn’t secure a contract by the end of the year and had pulled what few strings she had to get him to the audition.
Nathalie hadn’t told him what the audition was for, just to come prepared to dance until his feet felt as though it had been over hot coals, and, with an immense amount of trust in the woman, Adrien had found himself standing in a brightly lit studio dancing for a panel from the Paris Opera Ballet. He’d poured his heart and his soul into the piece he’d performed for them, each memory of the gilded cage he’d come from and refused to return to renewing his strength with each sway of his body; the panel had called him back weeks later and offered him the main male role in the show they were presenting, as well as a three year contract to be renewed should everything go as planned. He would’ve been a fool not to accept.
Two months later, he stood in a hallway looking into a studio made of glass and wood and mirrors as he watched a young woman with the darkest, silkiest hair he’d ever seen set her bag down in the corner of the room and begin stretching on one of the barres. She had headphones in her ears and, though he could not hear her through the soundproofed glass separating them, her mouth moved to follow the words of the song playing for her and her alone. The ballet slippers she wore were tattered and old, their blush colour faded and marked with black, but as she began to spin and spin and spin and spin, there was a trust between the woman and the old shoes that Adrien could almost feel. 
Mesmerised by her as she moved, her elegance so familiar in a way he couldn’t name, he stood and watched, unable to tear himself from the hallway. He knew he had a lesson soon, the first lesson he would be having with the woman dancing alongside him, but that lesson and that woman could wait until he’d drunk his fill of the grace of the woman before him. Once she’d finished her stretches, her plies and her arabesques and pirouettes, she crossed the room to her bag and sat, taking a long, deep drink from the water bottle she had within. His eyes snagged on something bright and scarlet in her bag before a hand clapped him on the shoulder and his trance was broken.
“Looks like she’s done warming up, eh?” Turning slightly, Adrien came face to face with a young man about his age with dark hair fading to blue tips and interesting, upturned eyes.
“I guess so,” Unsure of what to do with himself, he watched the woman pull her phone from her bag and begin to tap away on it.
“Oh, shit, sorry,” The young man stuck his hand out to Adrien with a lop-sided grin, the two men shook hands. “I’m Luka, Luka Couffaine, I’m the pianist.”
“The pianist?” Confused, Adrien allowed his eyes to meet Luka’s.
“I’m seriously hoping that you’re Adrien Agreste or I’ve cornered the wrong blonde guy who's been signed on to play Le Chat Noir,”
“Uh, what?” 
“Please tell me that your name is Adrien Agreste, man, or I’m gonna have to go down to reception and get them to call him,” Luka nodded toward the woman in the studio, now stretching out her ankles to an extent Adrien wasn’t sure should be possible. “Mari gets really anxious when people aren’t on time, guess it comes from her once being the person who was never on time.”
“Uh, um, yeah, I’m Adrien Agreste, but I wasn’t aware that I was playing Le Chat Noir. In fact, I didn’t even know what show I’d signed on for,” Scratching the back of his head anxiously, Adrien looked at his feet.
“God, they never tell anyone anything, do they?” There was an interesting mixture of laughter and genuine annoyance in Luka’s tone. “Well, at least I got here before Alya or she would be screaming the building down for the company giving you jack shit on what you’re doing here.”
Adrien chewed his lip and glanced back at the woman in the studio as she began to remove her slippers. 
“So, that, in there,” Luka’s finger moved into Adrien’s gaze as he pointed at the woman. “Is Marinette Dupain-Cheng, or as we generally call her, Mari. She’s our prima and your partner.”
“Is this her first year as a prima?” The longer he looked at her, the younger she looked as she swayed along to the music pulsing through her ears. “She looks very young.”
Luka let out a loud laugh that startled Adrien slightly. “Oh fuck no, Mari’s been a prima for longer than Alya’s been teaching and Alya’s the best teacher we have here, she’s the one who completely rewrote the dance for Minuit se Trouve, which is what you and Mari will be performing together,”
Minuit se Trouve, or Midnight Lies as it was known in English, was the tale of Le Chat Noir and Mademoiselle Cochenille and their blossoming love despite the conflicting lives they led in the day time and the pressure of Le Chat Noir’s villainous father. The prima Adrien had been so enamoured with since her debut had played the role of Mademoiselle Cochenille so many times that she had become known by that name and that name alone, Adrien had watched her dance and tell the tale of falling in love with the roguish Chat Noir on so many stages he’d lost count. 
“Anyway, Mari’s been performing as Mademoiselle Cochenille since she debuted,” At Luka’s words, Adrien’s eyes grew wide; at that same moment, the young woman pulled a pair of scarlet pointe shoes from her bag and set them in front of her. “We’ve gotten a new Chat each time she’s performed it because the primo ballerinos that get paired with her always end up making her extremely anxious and, because she’s the darling of the company, they end up elsewhere lest her stage fright get the better of her.”
The woman in the studio was Mademoiselle Cochenille, the ballerina he’d been following for so long, and she was to be his partner in the ballet she had become famous for. Next time he saw Nathalie, he was going to kiss her.
Clapping Adrien on the shoulder again, Luka moved toward the door into the studio and placed his hand gently on the handle. “Try not to freak her out, man, you really haven’t said much so I haven’t gotten much of a read on you and I honestly have no clue whether or not you’re a massive asshole but regardless of if you are or not, I do get the vibe from you that you’re not an asshole, she gets jumpy meeting new partners for the first time so...uh...don’t be a dick,” Pushing the door open, Luka entered the studio and gestured for Adrien to come in behind him. Mari’s head snapped up as the door opened, her pointe shoes tied on securely and contrasting with her stark black leotard and gauzy, pale pink skirt; she greeted Luka with a grin. “Hey Mari, this is Adrien,” Pointing his thumb toward Adrien, Luka crossed the studio to the glossy, black grand piano in the corner of the room and pulled the shelf covering the keys up. “He’s gonna be our Chat for this season.”
Looking up at Adrien shyly with round, blue eyes, she whispered a faint ‘bonjour’. She was the most beautiful person he’d ever seen in his life, he felt his heart kick up a beat.
“H-hello,” Dropping his bag, he stammered and held a shaking hand out to her, Mari still on the floor and curled in on herself slightly. Glancing at Luka, who nodded with a small smile, she took Adrien’s hand and stood up, shaking it gently. “I-I’m honoured to be dancing with you.”
“I like this one,” At a more audible volume, her voice was lilting and melodic, reverberating around the studio like the most beautiful musical piece Adrien had ever heard. “We may just decide to keep you,” Almost coyly, she gave Adrien a wink and released his hand, turning to her back and pulling free a familiar mask, one that he usually saw from the audience. “The mask helps me feel more confident when I dance, I hope it’s alright if I wear it and if it’s not, you’ll have to keep that to yourself.”
The studio door swung open with a bang as a harried young woman with curly red hair and deep olive skin came rushing in, papers in her hands and a wild look in her eye, directly toward Mari before grabbing the prima’s arm and pulling her over the other side of the studio, into a deep conversation.
“So, what do you think of her?” Arms crossed over the top of the piano with sheets of music splayed out before him, Luka looked at Adrien with a grin.
“I’ve been watching her dance since she debuted, I’ve been to every show she’s done in Paris and I’ve followed her career without even knowing her name,” Luka didn’t look surprised at Adrien’s words but his body language shifted slightly as if to say ‘I’ve heard this before and you’re the first person who’s said it and actually sounded sincere’. “I don’t even know where to start on what I think of her.”
“Good,” Reordering his sheet music as the two women moved back over to the side of the studio he and Adrien were on. “Because then you might be the partner she’s been looking for.”
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galina-ulanova · 5 years
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A century later, King Louis XIV helped to popularize and standardize the art form.  Louis was a ballet enthusiast from a young age, and by 'enthusiast,' I don't mean a keen and passionate observer.  I mean a dancer.  Encouraged by an Italian-born...cardinal in his court, Louis made his dancing debut at thirteen.  Two years later, resplendent in a golden costume, he danced the lead part of Apollo in 'Le ballet de la Nuit'.  (The spectacle lasted twelve hours.)  The careful reader will note that Apollo is the sun god.  The historically knowledgeable reader will remember that Louis was known as the Sun King.  It was that fancy glittering costume...that earned him the nickname we know him by...In 1661 Louis established the world's first ballet school, the Académie Royale de Danse, in a room of the Louvre.  Nine years later, at age thirty-two, he retired from dance, giving him ample time to lead the French invasion of the Spanish Netherlands, fight the Dutch, and embroil France in the Nine Years' War. Meanwhile, ballet survived the king's retirement (and his wars), flourishing in the royal court, in the dance academy, and onstage...Then, in 1681 a ballet-master imported from – guess where – Italy staged 'Le Triomphe de l'Amour', featuring, for the first time, ballerinas.  One of them, Mademoiselle de Lafontaine, is known was the 'Queen of Dance'.  By now, ballet had permanently moved from court to stage.  One trained to be a ballet dancer.  It was a profession.
Raising the Barre: Big Dreams, False Starts, & My Midlife Quest to Dance the Nutcracker
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misskittyspuffy · 4 years
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Inattendu (Chap. 1)
Relation : Buffy/Spike
Localisation : Comics, entre les saisons 10 & 11
Résumé : Buffy découvre que sa relation avec Spike a eu une conséquence que ni l’un, ni l’autre n’auraient pu anticiper.
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CHAPITRE 1
C’était impossible.
Buffy fixait le test de grossesse entre ses mains, encore et encore, mais le résultat ne changeait pas. Ses yeux la piquaient de plus en plus, et elle sentit quelques secondes plus tard de chaudes larmes venir s’écraser sur ses joues ; ces dernières devinrent froides au fur et à mesure de leur parcours le long de son visage. La croix qui s’était affichée sur le test demeurait quant à elle fixe au centre du petit bâtonnet en plastique.
Elle était enceinte.
Elle essuya son visage d’un revers de main.
C’était trop tôt. Trop tôt pour eux, trop tôt pour elle, et sans doute trop tôt pour Spike. Ils n’étaient à nouveau ensemble que depuis quatre mois, et les choses marchaient vraiment bien entre eux. C’était différent de ce qu’ils avaient pu connaître. Ils apprenaient à s’ajuster à leur nouvelle relation, à se ré-apprivoiser après des années d’un parcours difficile.
Elle ne comprenait pas comment cela avait pu arriver. Ils n’avaient jamais pris de précautions, car ils savaient pertinemment qu’il n’y avait aucun risque vu la condition vampirique de Spike. Du moins, le croyaient-ils. Ils ne s’étaient jamais clairement posé la question, à vrai dire.
Et pourtant, le résultat était là. Clair et limpide. Et elle ne comprenait pas comment cela avait pu se produire.
Elle prit un instant appui contre le lavabo, le bas de son dos appuyé contre celui-ci, et ferma les yeux quelques secondes pour se remettre. Ce n’était pas la première fois qu’elle passait par ces émotions. L’année précédente, elle avait bien cru être enceinte. Mais tout cela ne s’était révélé être qu’un plan foireux d’Andrew, à cause duquel les symptômes de grossesse avaient fait leur apparition —une conséquence imprévue de son sortilège.
Les choses étaient différentes aujourd’hui. Les circonstances étaient différentes, plus notamment. Quand bien même il avait s’agit d’une fausse conclusion l’année précédente, elle avait à cette époque réalisé que sa vie n’était pas suffisamment stable pour lui permettre d’avoir un enfant et qu’elle n’était pas prête à assumer une telle responsabilité. Surtout que ce dernier n’avait même pas de père et avait été conçu, le croyait-elle, dans des circonstances douteuses.
La situation était différente aujourd’hui. Cet enfant était issu de sa relation avec un homme dont elle était amoureuse –et même ça, elle n’avait pas encore pu le lui dire. A fortiori, il s’agissait de Spike. Un vampire à qui la perspective d’avoir un enfant n’avait probablement jamais effleuré l’esprit et pour qui l’opportunité ne se représenterait peut-être pas.
Elle sortit précipitamment de la salle de bain et, attrapant son téléphone portable au passage, se dirigea vers l’ordinateur de Willow qui se trouvait posé sur la table-basse du salon. Elle se trouvait seule dans l’appartement. Dawn était à l’université, Willow se trouvait dans un café avec une amie de sa confrérie de sorcières qu’elle n’avait pas vue depuis un certain temps, et Spike était parti rejoindre Dowling pour une consultation sur un crime surnaturel, mais lui avait laissé entendre que ça ne durerait probablement pas longtemps. Elle devait agir vite.
Elle tapa dans la barre de recherche le nom de l’hôpital le plus proche, celui de Greenwich, et composa le numéro de téléphone qui s’affichait. La chance semblait être avec elle ; une place venait de se libérer suite à l’annulation d’un rendez-vous dans l’emploi du temps de l’un des médecins, ce qui lui laissait le champ libre.
Après une brève conversation, elle raccrocha. Le rendez-vous était pris pour dans une heure.
Incapable de rester en place aussi longtemps, elle prit la décision d’aller marcher, se dirigeant lentement mais sûrement vers l’hôpital dans lequel elle devait se rendre. Elle effectua plusieurs détours dans différentes ruelles, dans l’espoir d’évacuer l’adrénaline qui parcourait son corps. Son esprit était assailli par un flot ininterrompu de pensées qu’elle avait du mal à maîtriser.
Elle effectua sa marche pendant quarante-cinq minutes avant de finalement se rendre à son rendez-vous.
***
« Aucun doute à avoir, mademoiselle Summers. Vous êtes bien enceinte. »
La médecin, une femme d’une quarantaine d’années aux cheveux blonds coupés courts, venait de pénétrer à nouveau dans la pièce où Buffy se trouvait depuis environ une heure, installée sur la table d’auscultation.
La Tueuse se sentit assommée par la nouvelle. « Pas d’erreur du test, donc ? » demanda t-elle d’une petite voix.
« Les examens urinaires sont toujours moins fiables que les tests sanguins, mais dans le cas présent, les deux concordent. Considérant le dosage d’HCG dans votre sang, on estime que la conception remonte à six semaines. »
La doctoresse lui adressa un sourire bienveillant. Buffy sentait que ses jambes étaient devenues flageolantes et la nausée qu’elle avait eue le matin même semblait refaire progressivement surface. Elle avait au moins la confirmation qu’elle n’était pas un robot cette fois…
« Ça va aller ? » demanda la médecin un peu plus soucieuse, au bout de quelques secondes de silence.
Buffy tenta de reprendre ses esprits. « Oui… oui, ça ira. C’est juste… c’est une très grosse surprise, c’est tout, » finit-elle en replaçant une mèche derrière son oreille.
« Cette grossesse n’était pas prévue si je comprends bien ? » demanda t-elle par-dessus ses lunettes.
« Non… elle ne l’était pas, » répondit Buffy, perdue dans ses pensées.
« Si vous choisissez de la poursuivre, il faudra que vous pensiez à vous faire suivre au cours des différents cycles. Vous risquez de voir apparaître quelques symptômes. Leur intensité diffère souvent selon les femmes, je vous souhaite de faire partie des chanceuses. »
La Tueuse haussa les sourcils. « Oh, vu comment ça commence, j’en suis pas sûre, » dit-elle d’une voix ironique. Face au regard interrogateur de la doctoresse, elle continua. « Je ne m’étais pas spécialement inquiétée de mon retard de règles car ça m’était déjà arrivé, mais les nausées… Les nausées et mes douleurs à la poitrine sont ce qui m’a poussée à faire le test. »
« Un classique… Prenez du temps pour vous, digérez la nouvelle, et voyez quelles perspectives s’offrent à vous. Je suis sûre que tout ira bien. »
Buffy lui adressa un sourire. « Merci. »
 À SUIVRE...
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claudeng80 · 5 years
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NaNoWriMo 2019, Day 21
I almost took today off, but one good writing sprint and a chunk of preserved first draft kept me in the game.
Cumulative word count: 34554
Goal: 35000
First Draft Facts Fixed: included more ramifications of the revolt - the more I’m incorporating this plot point the more I like it. Also gave Hercules Gaudet de la Barre’s plantation a name, although I’m not 100% sure I like it.
***
Juliette smiled at the sound of Sylvain’s voice, but at the same time it was so odd to hear Laure answering to such a weighty name. Laure pushed herself up from her chair, meeting Sylvain at the sewing-room door. It may have been only a few days, but already he knew exactly where to find her.
“I have a message from your husband,” he started. Laure looked down at his hand, but he had no letter to hand her. “He writes that they’ve been forced back by the insurrectionists, but that the army is approaching and they will not hold out for long. He found there was an issue with one of his boats at Pointe Coupee, so he will deal with that while waiting for the opportunity to get back to L’Argo.”
Laure clasped her hands together, but Juliette wasn’t so certain that the look of concern on her face was entirely in honor of her husband’s safety. “I am glad he’s safe. We will carry on until he returns.” Sylvain watched her a second, eyes narrowing. Juliette recognized he was an observant man, and worried what he might see if he looked too closely.
“And how are you holding out, Monsieur Laplace?” Sylvain’s gaze shifted to Juliette, but the piercing air of suspicion in his eyes was unbroken.
“I have my work to sustain me, mademoiselle.” His solemn answer was punctuated with a twinkle in his eye.
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luckynightmarecycle · 6 years
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22/12/2017. Poème aux yeux qui piquent.
N'ayez pas peur de montrer ce que je devine ici, mademoiselle. Mademoiselle cumulo nimbus, stratus et vociferus. Je ne connais pas de jugements. Je ne connais pas de sentences. Je ne connais qu'un peu, le temps qui passe, et qui s'égrène de guerre lasse sur ma face. N'ayez pas peur mademoiselle de me donner des nouvelles du ciel où vous volez parfois à tire d'ailes et même quand votre nez s'allonge, je ne vous juge. Car dans mensonge il y a songe et dans vrai, rêve. N'ayez pas peur encore de me dire. Mes oreilles entendent ce que vous cachez même le "pire". Vivez à votre guise demoiselle des cîmes, votre guise me convient si elle vous y convie. Parfois je prends un navire ballotant et incertain, mais j'ai le pied marin. Parfois je prends un navire et me glisse sur les cotons et navigue avec les oiseaux. Parfois je prends un navire quand mon sommeil s'empire. Et j'en donnerais plus d'un pour vous voir sourire, À la proue, à la barre et que sais je, prenons le large. B(r) préludes à ma nuit.
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bleufloride88 · 4 years
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Photo de contact
Thierry était mort depuis un an et c’est Benoit qui m’a demandé si j’avais regardé sur WhatsApp la photo de profil qui s’affichait avec son numéro. Non. Jusque-là je craignais un jour de voir apparaître la phrase Thierry a quitté le groupe. J’y pensais régulièrement. Le jour où son numéro serait réattribué, forcément, la personne se retrouverait dans le groupe « Famille V. » et inondée de messages sans aucun intérêt pour elle. Sauf celui de découvrir le visage de Thierry, sans savoir que c’était le sien, avant. Le visage de son numéro de téléphone.
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Quand j’en avais parlé à Damienne, dit qu’il faudrait retirer le numéro de Thierry car on risquait un jour de voir surgir ce foutu « Thierry a quitté le groupe », se le prendre dans la tronche, ma sœur m’avait regardée, au bord des larmes et elle avait dit d’une voix étranglée « De toutes façons… il a… déjà quitté le groupe… » Donc je n’ai rien fait.
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Aujourd’hui, Thierry, tu as le visage d’une jolie jeune femme métisse, souriante. Ça nous a presque rassurés, Benoit et moi. “Elle est jolie”, m’a dit Benoit. “Et si je lui écrivais un message ? – Tu ne vas pas faire ça ? – Mais non… Bien sûr que non. »
                                                             *
Chère Mademoiselle, Je vous écris sans vous connaître, j’espère que vous n’aurez pas peur. Je vous écris sans vous connaître. Je ne peux pas vous dire pourquoi. Enfin si. Je peux le faire de manière détournée. Je suis la sœur d’un type formidable, qui avait votre numéro de téléphone jusqu’au 21 décembre 2018. Les réseaux sociaux sont piégeux. Vous avez changé de numéro récemment, ou peut-être est-ce votre premier numéro de téléphone mobile. Vous avez choisi une jolie photo de vous pour votre profil WhatsApp et je vous en sais gré (j’aime bien cette expression). N’ayez crainte, ce numéro disparaîtra bientôt de ma liste de contacts. Encore que. Rien n’est moins sûr si j’en crois mon incapacité à supprimer les adresses, adresses mail et numéros de téléphone de mes répertoires. Ces carnets seront bientôt peuplés de fantômes. Avez-vous vu le film Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain ? Il y a une scène assez marquante où l’on voit un homme rentrer chez lui après un enterrement. Il s’assied et en soupirant, ouvre son carnet d’adresses et barre le nom de quelqu’un. Voilà typiquement quelque chose que je suis incapable de faire.
Qui êtes-vous ? Où habitez-vous ? Je ne veux pas vraiment le savoir. Le mystère est que vous avez quitté notre groupe familial en toute discrétion, sur la pointe des pieds. Benoit m’a dit « Thierry n’est plus là », ah bah oui, il va bien falloir l’admettre, à défaut de s’y faire. Notre Thierry qui écrivait des mails comme il écrivait des lettres, dans un français parfait, littéraire, en mentionnant la date en haut, et des textos avec entrée, plat, dessert (“Bonjour Marie-Pia, c’est Thierry…”, ou “Bonjour Marie-Pia, j’espère que tu vas bien…”, “ je t’envoie un petit message pour savoir si…”, “… je t’embrasse très fort, ma petite Miss”).
Voilà, que vous dire de plus ? Nous aimions notre frère Thierry terriblement, nous nous aimons terriblement, nous sommes une fratrie, les coups de gueule ne sont pas des coups de griffes, surtout maintenant. Thierry n’est plus là, et nous avons l’interdiction absolue de nous faire le moindre mal. Mais sur ce point, je ne suis pas inquiète. Quand l’ange gardien s’éloigne, il faut prendre le relais. Perdre un frère, c’est garder tous les autres. Je vous embrasse,
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Il ne serait pas très difficile maintenant d’envoyer à cette jeune femme le lien vers le billet de ce Blog. Tic tac, tic tac, j’y vais, j’y vais pas ?
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Marie-Pia 26-27 janvier 2020
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