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#le bûcher des vanités
leecouchette · 11 months
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Un mensonge peut tromper quelqu'un d'autre mais il vous dit la vérité : vous êtes faible.
Le Bûcher des vanités, Tom Wolfe
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monsieurhihat · 3 months
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La tempête qui vient
"La tempête qui vient" de James Ellroy est le deuxième volume de sa quadrilogie en cours de rédaction, et que son éditeur français appelle le  deuxième quatuor de Los Angeles. C'est encore un bon gros volume de près de 750 pages et de fait on retrouve la métropole dans l'état où on l'avait abandonnée à la fin de "Perfidia", le tome 1 : c'est à dire livrée toute entière à la corruption et au vice, en plus de la peur panique puisque Pearl Harbor vient tout juste d'avoir lieu. On retrouve aussi les ambitions carnassières et les immondes manigances de toute la petite population qui est prise comme une foule de lapins dans des phares dans les jeux d'alliances et de trahisons induites par la rivalité entre Whisky Bill Parker en pleine rédemption et ce fou furieux de Dudley Smith qui a plus que jamais lâché les bords. C'est le fil rouge du volume. Bien plus que l'enquête autour d'un triple homicide à mener proprement à bien, plus aussi, que la quête d'un inestimable trésor en lingot d'or disparu suite au braquage d'un train, plus encore que le démantèlement de la cinquième colonne, du rapprochement qui s'opère déjà en anticipation de l'après-guerre d'une frange de l'extrême droite et d'une frange de l'extrême gauche. Ce qui agite vraiment tous les personnages, c'est la haine réciproque que se vouent Parker et Smith, et dans laquelle ils engagent comme des pions tous ceux qui les entourent. À part la très maline et très tordue Kay Leigh, personne n'est sauvé dans cette mélasse humaine, personne n'est intact. C'est vraiment le bûcher des vanités. Pour dire, j'ai trouvé à admirer un peu de droiture de la part d'Elmer Jackson quand j'ai eu fermé le livre, alors qu'Elmer Jackson est un flic corrompu, assassin sang vergogne et qu'il est à la tête d'un réseau florissant de prostitution. Et dans le lot, c'est mon gars sûr ? C'est un livre époustouflant, qui pousse plus loin les enjeux déjà poussés loin dans le tome 1. Il faudra que je fasse une cartographie d'Ellroy, peut-être un oujoporama, à usage personnel, parce que je l'ai beaucoup lu, et pas forcément dans un ordre cohérent. Mais bon, l'œuvre procède elle aussi par aller-retour. Ce deuxième quatuor aussi raconte des événements qui se déroulent avant le premier quatuor avec foule de personnages communs, et d'ailleurs Élisabeth Short est encore vivante - Et Élisabeth Short, c'est le dahlia noir. J'ai commandé sur le bon coin "ma part d'ombre" parce que je ne pense que je puisse dire quoi que ce soit d'un peu cohérent sur ce bonhomme, sans l'avoir lu quand il parle du gamin qu'il a été, et de cette photographie de lui a onze ans juste après qu'on lui a annoncé l'atroce meurtre de sa mère. Je lui dois ma première gifle de l'année.
#Seror #villeurbanneGratteciel #Sojac #aquarelle #watercolor #RomanNoir #Fiction #Novel #oujoporama #Sublunaires #Comics #SF #Booktube #Podcast #Feuilleton #CoolLibri #Amazon #KDP #Vlog #Illustrations #Lectures #Postit #SalesRomances #VaninaAhAh
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thomas-querqy · 2 years
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Le bûcher des vanités (the bonefire of the vanities) - Tom Wolfe - 1987 😍
L'économie selon... Tom Wolfe
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contesdefleurs · 2 years
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Mes lectures : Le Cloître des Vanités
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Titre livre/saga : Le Cloître des Vanités
Autrice : Manon Segur
Numéro : Unique
Édition : Crin De Chimère
Genre : Romance historique, fantastique
Illustration : Marcela Bolivar
Parution : 2021
Note : 4.6/5
CW/TW : Description de violences en tout genre, sang, torture psychologique, blessures, bûcher
💗 : Coup de cœur
Résumé : 1231, Occitanie… Cela fait plus de mille ans que le cloître des vanités attire des âmes gangrenées par le désir et le désespoir. Sernin le bâtisseur, démon à la fois cruel et raffiné, règne en maître dans cette cour ensorcelée. Il a façonné Albeyrac, la fière cité Languedocienne entourant son piège et goûte à présent une retraite bien méritée mêlée de torture, de meurtres et de dégustation de souvenirs volés… Hélas, l’arrivée d’un groupe de prêcheurs Albigeois va tout changer à proximité de son garde-manger. Les Parfaits et Parfaites de la secte cathare risquent de lui saccager son arme favorite par leur foi. Les pouvoirs du démon s’affaiblissent à leur approche, l’empêchant de se débarrasser d’eux par voie directe. Pour ne rien arranger, une des croyantes commence à attirer son attention d’une manière encore inédite, étrangement douloureuse…
Avis
C'est un genre que j'ai très peu exploré, j'appréciais déjà bien le fantastique, et ce fut une très agréable surprise de découvrir cette œuvre. Des personnages complexes, avec une part d'ombre, mais aussi de lumière, qui traversent des situations émotionnellement fortes. J'ai beaucoup aimé leur évolution tout le long du récit. Chacun-e a vécu ses propres épreuves et la relation intense qu'il y a entre Sernin et Hermine est unique, je salue le travail qui a été fait autour d'elleux, et plus particulièrement sur Sernin. J'ai vraiment apprécié l'atmosphère décrite au cœur du cloître également, ainsi que toute cette mouvance entre les enjeux dans la cité, les tentions, les sentiments et ressentiments des personnages et leur point de vue façonné par leur vécu. Globalement, une valeur sûre, sans aucune hésitation. Quel plaisir d'avoir ressenti autant d'émotions.
Liens de l'autrice
Émission radio dans laquelle Manon Ségur parle de son livre :
Vous pouvez la retrouver sur Twitter :
Où trouver l'illustratrice
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boireuncoup · 5 years
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Chez les garçons et les filles bien éduqués, la culpabilité et l'instinct d'obéir aux règles sont des réflexes, des fantômes ineffaçables dans la machine.
Tom Wolfe (Le bûcher des vanités)
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marinebouquine · 2 years
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Le bûcher des vanités - Tom Wolfe
“Un mensonge peut tromper quelqu'un, mais il vous dit toujours la vérité : vous êtes faible.”
Depuis la première fois que je me suis plongée dans Moi, Charlotte Simmons, j’ai toujours beaucoup aimé Tom Wolfe. Depuis, j’ai eu le loisir de lire nombre de ses œuvres, entre chroniques de la virilité d’un homme, un vrai, et découverte des grands inconnus de la conquête spatiale. Alors évidemment, j’ai, à un moment donné, voulu lire Le bûcher des vanités, qui me semblait son plus grand succès, et finalement ce livre a pris la poussière pendant des années dans ma bibliothèque. Je l’ai finalement retrouvé, lu, adoré. Comme un Tom Wolfe. 
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Qu’est-ce que ça raconte ?
Larry Kramer est procureur du Bronx. Chaque jour, il se rend dans ce quartier de New York réputé malfamé pour défendre des causes désespérées et représenter ceux qui, souvent, ne sont plus là pour réclamer la justice. Animé d’idéaux dans sa jeunesse, lorsqu’il fait désormais le bilan de sa vie, personnelle comme professionnelle, il a du mal à ne pas constater à quel point ses camarades de promotion ont brillé plus fort, plus haut, plus loin que lui, en prenant la voie des cabinets privés payant leurs avocats des milliers et des millions. Il attend l’affaire qui lui permettra de se faire remarquer par la hiérarchie, mais en attendant, il fantasme sur la fille au rouge à lèvre marron qui suit son procès comme jury. 
Peter Fallow est un journaliste sur le déclin en quête d’un grand sujet. Il est arrivé du Royaume-Uni quelques années auparavant, a écrit une chronique prometteuse sur la vie mondaine new-yorkaise, mais son addiction à l’alcool et ses méfaits ont eu raison de son talent. Chaque soir, il se noie dans les substances, et chaque matin, il se rend au travail, conscient d’être sur une pente raide et de ne plus satisfaire son patron. La seule chose qui lui permet de tenir est la fiole de vodka qu’il garde dans son manteau, à portée de main toute la journée.  
Sherman McCoy est trader d’obligations sur Wall Street. Il se voit comme un maître de l’Univers, et pour cause, tout lui réussit : diplôme de Yale, bel appartement, rythme de vie luxueux, une fille adorable qui l’idolâtre, une maîtresse jeune, belle, un fantasme d’une vingtaine d’années en robe bleue et talons hauts. Fils d’un avocat reconnu dans tout New York, lui-même établi comme un des meilleurs financiers de sa génération, rien ne semble pouvoir l’arrêter. 
Trois hommes que tout distingue; trois destins qui convergent lorsque le jeune Henry Lamb est renversé par la voiture de Sherman, conduite par sa maîtresse Maria, à une époque de conflits raciaux, de confrontations entre classes et d’élections à venir pour mener à bien la belle ville de New York.  
Une fois encore, Tom Wolfe ne m’a pas déçue. Je dirais même qu’il m’a encore émerveillée. Comme souvent, j’ai eu besoin d’une courte période d’adaptation pour entrer totalement dans le roman et m’imprégner des personnages, de leur histoire, de leurs enjeux. La scène d’ouverture ne reflète en rien ce qui va suivre, bien qu’elle plante immédiatement le décor, une scène montée de conflits raciaux, de mouvements politiques,...d’egos. Il m'a fallu finalement dépasser quelques deux cents pages pour retrouver une cadence allant en rythme avec la fluidité et le style, tout de même très caractéristique, de l'auteur. Et une fois ces centaines de pages passées, je ne pouvais plus lâcher ce roman, qui au-delà de trois hommes, dépeint le portrait d’une ville moderne, incarnant le rêve citadin de beaucoup. 
L’humour de Tom Wolfe est ce qui rend sa littérature tellement particulière et attrayante. Il n’hésite pas à tourner ses personnages en ridicule, mais avec une intelligence et un esprit qui manquent désormais au paysage littéraire depuis sa disparition il y a quelques années. Son humour noir est piquant et c’est surtout pendant les scènes les plus longues - je pense notamment aux scènes mondaines - qu’il devient foudroyant et vient souligner l’écriture brillante de l’ensemble. 
Ce livre fait peur au premier abord : c’est tout de même une belle brique et on peut être effrayé par son volume. Mais il se lit en réalité à une vitesse extraordinaire. Ce roman est un véritable coup de poing, tant l'auteur à rendre avec précision les conflits personnels de ses personnages : alors qu'ils se pensent au sommet de leur gloire, toute la petitesse du quotidien leur met sans cesse des bâtons dans les pieds : impossible d'échapper aux grosses factures à venir, à la peur de se faire ridiculiser devant ses pairs, à celle de dévoiler ses origines. De même, derrière les grandes idées travaillent souvent des personnages aux motivations très mesquines. Les juges, les avocats, les journalistes tentent surtout de rafistoler leur propre vie, quitte à devoir briser la vie de quelques personnes au passage.
Le bûcher des vanités est une gigantesque comédie humaine où se côtoient l'argent, la politique, la presse, la justice, le courage et la lâcheté : du grand spectacle mêlé à une petite dose de cynisme. Pour moi, c’est définitivement un incontournable. 
Vous voulez l’acheter ? J’ai trouvé cet exemplaire pour 10,40€ chez Cultura. Ce livre étant un classique de la littérature américaine moderne, je pense qu’il peut se trouver dans n’importe quel magasin vendant des livres. 
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deviance-nocturnale · 4 years
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(18) Débordement
J’ai des fracas intérieurs. Des cuivres dissonants.  Des éclairs sans orages. Je ne m’explique pas toujours ce crépitement. Contre ces élus de la haine qui sabordent mes architectures.  Je les envoie mentalement au bûcher. Des vanités, de l’orgueil, sur l’estrade de la méchanceté. Les pestiférés guillotinés en rêve. Penser du fond de ses entrailles ne change rien. Ils ont le don de faire déborder les baignoires.
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francoisege · 7 years
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Vanitas vanitatum ! (Récit en cours d'écriture)      La situation n’était pas meilleure en Europe, et le désastre allait s’étendre aux pays émergents qui avaient réussi à décoller ainsi qu’aux pays les plus pauvres d’Afrique qui n’avaient pas besoin de cette ultime épreuve.
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reseau-actu · 5 years
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La fascination qu’exerce la jeune militante est symptomatique d’une société fondée sur l’émotion, qui ne prête plus attention aux discours scientifiques, analyse Olivier Babeau, président de l’Institut Sapiens. L’urgence climatique mérite mieux que ces discours apocalyptiques.
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Personne ne pourra échapper à l’image de cette jeune fille qui vient faire la leçon à un aréopage de parlementaires contrits. Greta Thunberg promène son courroux sur toutes les estrades où l’on veut bien d’elle. Certains voient, derrière la dérangeante inexpressivité de son regard, la colère salutaire d’une génération venant réveiller les adultes. Osons, tant qu’il est encore possible, le blasphème écologique d’une critique.
Invitée d’honneur des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, cette jeune militante est d’abord le symbole d’un pays où l’émotion prend le pas sur la raison. Étrange époque que la nôtre où l’on reçoit en chef d’État une adolescente répétant les mantras que des adultes manipulateurs lui ont glissés. La ferveur quasi religieuse entourant cette prophétesse de la fin du monde est l’autre face d’une société qui est devenue, sous l’effet des réseaux sociaux, une sorte de théâtre hystérique enchaînant bûchers des vanités, tribunaux révolutionnaires et exécutions rituelles.
» LIRE AUSSI - Climat: des députés LR appellent au «boycott» du discours de Greta Thunberg à l’Assemblée nationale
Les psychoses collectives comme celle sur le tritium dans l’eau (rumeur d’une supposée contamination radioactive de l’eau, en réalité bien en deçà des seuils autorisés) prospèrent sur un terreau d’ignorance et de communications biaisées des médias. L’ère de l’info-divertissement est logiquement celle où l’esthétique d’une idée pèse beaucoup plus que son exactitude. Une nouvelle doit impressionner, et même choquer. L’excès est ce qui plaît, car l’audience est à la clef.
Le succès de Greta Thunberg exprime aussi la faiblesse d’un vieil Occident cultivant l’autodépréciation avec passion
Vivre dans un environnement dont la biodiversité est préservée, respecter les autres formes de vie, minimiser les rejets nocifs: tout le monde s’accorde désormais sur ces objectifs de bon sens. Mais la réalité des enjeux et des mécanismes écologiques est incroyablement complexe. Les facteurs sont nombreux et les contraintes infinies. Les oracles comminatoires de celle qu’on serait tenté d’appeler Notre Dame de l’indignation ont le mérite de l’extrême simplicité: «Nous exigeons de diviser au minimum par quatre notre consommation énergétique d’ici à 2050, une transition vers 100 % d’énergies renouvelables produites de manière décentralisée et la fin du nucléaire pour 2030». Ils flattent ceux qui ont du mal à penser cette complexité et se contentent d’idées à la séduction facile mais en pratique inopérantes, voire catastrophiques.
Le succès de Greta Thunberg exprime aussi la faiblesse d’un vieil Occident cultivant l’autodépréciation avec passion. On pense à la fable de La Fontaine Les Animaux malades de la peste: le pauvre baudet est probablement le plus innocent de tous, mais il est le seul à reconnaître ses fautes. Haro sur lui donc. Les fleuves de plastique ne viennent pas de chez nous, mais d’endroits sur terre où les systèmes de collecte et de traitement des déchets n’ont pas l’efficacité des nôtres. Quant aux émissions de gaz à effet de serre, la France n’en représente que 1 %, mais il est plus facile d’administrer ses imprécations à un peuple masochiste qu’à une Chine moins encline à boire goulûment les insultes jusqu’à la lie.
La troisième clé de lecture de l’intérêt déclenché par la jeune Suédoise est politique. L’écologie a subi une double confiscation. Une extrême gauche en mal de crédibilité y a vu le moyen de justifier son combat contre la liberté et le marché. Constitués en efficaces lobbys, des industriels souhaitant vendre leurs solutions «vertes» ont rejoint le mouvement. Ensemble, ils ne reculent devant aucune manipulation pour effrayer les populations, assurer que la fin du monde est imminente, instrumentaliser des enfants, fanatiser des jeunes influençables par une propagande incessante. Ils martèlent à l’envi sur les plateaux ce qui est leur postulat premier: le libre-échange, la consommation démocratisée, le confort pour le plus grand nombre ne seraient tout simplement pas compatibles avec l’écologie.
Le but de tant de discours alarmistes est tout simplement de justifier une dictature
Abusés par une communication millimétrée où les bilans carbone désastreux des pseudo-solutions miracles telles que les éoliennes sont soigneusement cachés, la plupart des gens ne se rendent pas compte que le but de tant de discours alarmistes est tout simplement de justifier une dictature. Un vieux projet badigeonné de chlorophylle. Il serait urgent, selon les zélotes de la décroissance, de réduire à presque rien sa consommation énergétique, de vivre chichement et de revenir à une économie de subsistance fondée sur des circuits courts. Dans le monde idéal qu’ils dessinent, les voyages en avion seront réservés aux apparatchiks du parti vert, chacun aura son propre potager pour vivre en autosubsistance et nous porterons des habits en toile de jute. Une perspective qu’on a le droit de trouver peu réjouissante, d’autant plus que la décroissance ne peut qu’être en même temps, par définition, un mouvement réprimant l’innovation et limitant la recherche scientifique.
Plutôt que de se prosterner naïvement devant l’égérie des «effondristes», notre Parlement devrait résonner des discours des meilleurs scientifiques et faire de ces derniers leurs conseillers permanents. Nos gouvernants devraient déclarer l’état d’urgence scientifique pour mieux répondre aux défis climatiques et transformer notre pays en fourmilière de chercheurs attirant les meilleurs cerveaux du monde. Nous n’avons pas besoin d’un nouveau culte de Gaïa mais de solutions efficaces pour maîtriser nos pollutions et de pilotage pragmatique pour accomplir la transition vers une économie décarbonée.
Chaque époque a les modèles qu’elle peut. C’est dans la salle Victor-Hugo que la jeune Suédoise sera reçue. L’illustre poète, au XIXe siècle, avait été un formidable héraut de la cause du peuple et de la République. En ce début de siècle, c’est une jeune fille en rupture d’école qu’on présente à l’admiration des foules. Difficile de penser que l’on gagne au change. «Malheur à toi, dit l’Ecclésiaste, pays dont le prince est un enfant.»
* Essayiste, il a notamment publié Éloge de l’hypocrisie, Éditions du Cerf (2018).
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monsieurhihat · 3 months
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La tempête qui vient
"La tempête qui vient" de James Ellroy est le deuxième volume de sa quadrilogie en cours de rédaction, et que son éditeur français appelle le  deuxième quatuor de Los Angeles. C'est encore un bon gros volume de près de 750 pages et de fait on retrouve la métropole dans l'état où on l'avait abandonnée à la fin de "Perfidia", le tome 1 : c'est à dire livrée toute entière à la corruption et au vice, en plus de la peur panique puisque Pearl Harbor vient tout juste d'avoir lieu. On retrouve aussi les ambitions carnassières et les immondes manigances de toute la petite population qui est prise comme une foule de lapins dans des phares dans les jeux d'alliances et de trahisons induites par la rivalité entre Whisky Bill Parker en pleine rédemption et ce fou furieux de Dudley Smith qui a plus que jamais lâché les bords. C'est le fil rouge du volume. Bien plus que l'enquête autour d'un triple homicide à mener proprement à bien, plus aussi, que la quête d'un inestimable trésor en lingot d'or disparu suite au braquage d'un train, plus encore que le démantèlement de la cinquième colonne, du rapprochement qui s'opère déjà en anticipation de l'après-guerre d'une frange de l'extrême droite et d'une frange de l'extrême gauche. Ce qui agite vraiment tous les personnages, c'est la haine réciproque que se vouent Parker et Smith, et dans laquelle ils engagent comme des pions tous ceux qui les entourent. À part la très maline et très tordue Kay Leigh, personne n'est sauvé dans cette mélasse humaine, personne n'est intact. C'est vraiment le bûcher des vanités. Pour dire, j'ai trouvé à admirer un peu de droiture de la part d'Elmer Jackson quand j'ai eu fermé le livre, alors qu'Elmer Jackson est un flic corrompu, assassin sang vergogne et qu'il est à la tête d'un réseau florissant de prostitution. Et dans le lot, c'est mon gars sûr ? C'est un livre époustouflant, qui pousse plus loin les enjeux déjà poussés loin dans le tome 1. Il faudra que je fasse une cartographie d'Ellroy, peut-être un oujoporama, à usage personnel, parce que je l'ai beaucoup lu, et pas forcément dans un ordre cohérent. Mais bon, l'œuvre procède elle aussi par aller-retour. Ce deuxième quatuor aussi raconte des événements qui se déroulent avant le premier quatuor avec foule de personnages communs, et d'ailleurs Élisabeth Short est encore vivante - Et Élisabeth Short, c'est le dahlia noir. J'ai commandé sur le bon coin "ma part d'ombre" parce que je ne pense que je puisse dire quoi que ce soit d'un peu cohérent sur ce bonhomme, sans l'avoir lu quand il parle du gamin qu'il a été, et de cette photographie de lui a onze ans juste après qu'on lui a annoncé l'atroce meurtre de sa mère. Je lui dois ma première gifle de l'année.
#Seror #villeurbanneGratteciel #Sojac #aquarelle #watercolor #RomanNoir #Fiction #Novel #oujoporama #Sublunaires #Comics #SF #Booktube #Podcast #Feuilleton #CoolLibri #Amazon #KDP #Vlog #Illustrations #Lectures #Postit #SalesRomances #VaninaAhAh
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xmarchand · 3 years
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« Le Bûcher des vanités » Xavier Marchand Art numérique 23 juin 2021 #XavierMarchandArtiste [email protected]
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ohwhenthesaints21 · 3 years
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Jeudi 20 Mai
Saint Bernardin
Nous célébrerons aujourd'hui Saint Bernardin de Sienne , moine franciscain du XVeme siècle. Orphelin élevé par son oncle, élève brillant, il étudie le droit canon (oui le même qu'hier) et finit dans une confraternité attaché à l'hôpital santa maria. Et bim, 3 ans plus tard épidémie de peste. Bernardin avec 10 potos prend les choses en main et gère l'hôpital en pleine pandémie (ça mérite bien une petite salve d'applaudissements à 20h!) Il kiffe aider les malades et les mourants mais il y laisse sa santé. Du coup il part dans un monastère et laisse tout son patrimoine à la charité (lui aussi était petit bourgeois à la base).
Il buche, il prie, il médite et ils gagnent la confiance de ses supérieurs qui l'envoie prêcher la bonne nouvelle à tous les païens italiens du coin. Et faut dire que Bernardin c'est quand même un très très bon orateur et il attire vite les foules : le nouveau one man show catho à la mode ! Ça marche tellement bien qu'il fait une grosse tournée en Italie ; Padoue, Gênes, Côme, Milan, on ne l'arrête plus ! Les gens sont tellement convaincus qu'après son passage ils font des bûchers des vanités: en gros des gros feux de joie sur lesquels on brûle tout ce qui écarte de la foi et de Dieu : les jeux de cartes, les miroirs, les parfums,les dés...
Tout ça arrive aux oreilles du Pape, tout comme les critiques des rageux qui disent que c'est un charlatan toussa toussa. Bernardin se tape un petit procès en règle et démonte ses détracteurs un à un ,bam bam bam! Et il repart prêcher tranquillou à Rome avec la bénédiction du Pape !
Il poursuit sa route pendant près de 10 ans encore, son oneman de prêches se joue à guichet fermé. Il meurt à Naples où il prêchait sur un âne puisqu'il ne pouvait plus marcher. Le show jusqu'au bout! Les napolitains sous la pression ont fini par rendre sa dépouille à Sienne où il repose dans la basilique à son nom. Il y aurait eut plus de 2000 miracles sur sa tombe, du coup il s'est fait canonisé juste 6 ans après sa mort !
Quel showman ce Bernardin !
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aimonsnousvivants · 6 years
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[RIP]  Thomas Kennerly Wolfe n’a plus rien à dire à l’âge de 88 ans. Journaliste et romancier américain né en Virginie, Tom commence sa carrière au Washington Post en 1958, il fait parti dans les années 60 de l’un des pionniers du “nouveau journalisme” américain, un journalisme d’investigation faisant appel à des techniques littéraires dont les autres adeptes célèbres sont entre autre Truman Capote ou Norman Mailer. Très influencé par Dickens, Balzac ou Zola, son maître à écrire, dont il admire les qualités d’observations objectives de la société, Tom écrit de nombreux essais dans les années 70 dont Acid Test que Gus Van Sant n’a toujours pas réussi à adapter ou encore l’étoffe des héros, un essai à mi chemin entre journalisme et roman, sur la conquête spatiale qui sera lui bien adapté au cinéma. Presque 10 ans plus tard, Tom sort son premier roman le bûcher des vanités qui décrit le monde des yuppies new yorkais, leur entre soit et leur écart de plus en plus abyssale avec la société (dont Brian de Palma fera un film pas si mauvais malgré les critiques). Tom sortira trois autres romans, mais là j’ai pas vu les films alors vais attendre pour vous en parler. Adieu Tom, on attend l’adaptation de ta vie au cinéma. (lisez 5 fruits et légumes par jour)
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Mais, dans la vie, tout avait son prix, n'est-ce pas ?
Tom Wolfe (Le bûcher des vanités)
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idealconservateur · 4 years
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*Bûcher des vanités* de Tom Wolfe, paru en 1987. Voilà quelqu'un qui n'a rien à apprendre concernant la dramaturgie et la dynamique narrative. Il prend le temps de camper les protagonistes de l'action mais sans aucune longueur. On se laisse mener en se doutant bien que... mais sans jamais trop en savoir.
(via Véronique Hallereau (@veroniquehallereau) • Photos et vidéos Instagram)
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