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#la souterraine
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Château La Croix Saint-Pierre near La Souterraine, La Marche region of central France
French vintage postcard
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meta-holott · 1 year
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1975 France, Creuse, la Souterraine.
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trevlad-sounds · 1 year
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Don’t miss episode 294.
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ofthesepulchre · 8 months
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me looking at my dash and seeing all of your wonderful inspiring analysis posts about ur muses meanwhile im here thinking about how montparnasse would 1000% try to become either an influencer or just do a tinder scam in a modern au
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kesara · 28 days
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RÉSO at Night [IMG_2041] by Kesara Rathnayake Via Flickr: Photo taken at RÉSO (La ville souterraine) the underground city in Montréal.
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buzznolimit · 10 months
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Des vidéos téléchargeables sur l’actu en Pologne 
La section Actualités de Buzz No Limit se renouvelle quotidiennement, offrant un accès à des vidéos téléchargeables traitant des dernières nouvelles en tête d’affiche. Parmi ces récents contenus, un clip éclaire sur la fermeture de la mine d’Hutki en Pologne, suite à la formation d’un gouffre causé par les activités minières passées. Cette vidéo exclusive disponible sur Buzz No Limit dévoile les…
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dixvinsblog · 11 months
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Les portes du passé oublié par Carmen Montet :Derinkuyu la cité souterraine vieille de 5000 ans
  Derinkuyu Derinkuyu C’était autrefois, une habitude humaine de trouver refuge sous la terre, dans les grottes. Voici la ville de Derinkuyu qui fascine les historiens les plus chevronnés ! En turc, Derinkuyu signifie « puits profond » ! C’est le nom donné à cette merveilleuse cité souterraine qui était inconnue jusqu’en 1963On compte dans la région d’Anatolie plus de 200 cités…
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kingonews · 2 years
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PERTURBATIONS DANS LA FOURNITURE DE L'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE DANS LA ZONE DE AGLA ET ENVIRONS SUITE À UNE PIOCHE PAR INADVERTANCE DES CÂBLES SOUTERRAINS DE LA SBEE PAR L'ENTREPRISE ITB.
PERTURBATIONS DANS LA FOURNITURE DE L’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE DANS LA ZONE DE AGLA ET ENVIRONS SUITE À UNE PIOCHE PAR INADVERTANCE DES CÂBLES SOUTERRAINS DE LA SBEE PAR L’ENTREPRISE ITB.
Dans le cadre de l’exécution des travaux de construction du nouveau marché Ste Trinité de Agla, l’entreprise ITB en charge des travaux a pioché par inadvertance des câbles souterrains de la SBEE dans la journée du 21 juin 2022.Cela a entraîné des perturbations dans la fourniture de l’énergie électrique notamment dans les localités de Agla et environs. Malgré l’accès aux câbles rendus difficile…
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la-isla-blanca · 2 months
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bonjour à tous ♥
toute la team, @erinye-stuff, nox et @romystigri est ravie de vous présenter la neuvième version de la isla blanca. de nombreuses nouveautés sont au programme, comme par exemple l'apparition des personnages éphémères, et bien d'autres choses encore.
l'intrigue du mois; cette année, l'incomparable carnaval d'ibiza est annulé. les commerçants souffrent du manque de tourisme, alors que l'île se trouve bien vide. l'arrivée de la nouvelle mairesse à la tête de la municipalité n'a su faire taire les grondements souterrains. malgré ses campagnes anti-corruption et les nouveaux moyens mis dans les forces de l'ordre, le taux de criminalité ne cesse de grimper. alors que les organisations criminelles semblent toujours confortablement installées, de petits groupuscules indépendants font leur apparition. personne n'est à l'abri, entre cambriolages et rapts, meurtres et disparitions. certains n'osent plus sortir le soir, d'autres ne semblent pas réaliser l'ampleur de la situation. pourtant, chacun à son rôle à jouer. qui serez-vous ? le bourreau, la victime, le témoin silencieux, une pie bavarde ? ouvrez grand les yeux, et jetez un œil par dessus votre épaule si par hasard vous vous aventurez à dehors passé une certaine heure.
-- sur lib, nous cherchons à intégrer toutes sortes de personnages, toujours avec bienveillance. entre ombre et lumière, vous avez possibilité d'incarner une large palette de personnages, du plus sombre au plus doux. ���
aucun minimum de ligne exigé sur le forum – un rp par mois. n’hésitez pas à nous rejoindre. 🌸🐚
lien du forum : https://laislablanca.forumactif.com/ discord du forum : https://discord.gg/TWnNCehXJG
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Entrance of the 11th-century church of La Souterraine, Marche region of central France
French vintage postcard
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fieriframes · 4 months
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[In the pale dust I have discerned signs that frighten me.]
X - Mars Éditions
Sur le voyage du retour de Londres à Paris, j'ai lu Nuit Sans Fin encore et encore. C'était un livre très court; juste 9 poèmes étranges, chacun accompagné d'une photo encore plus étrange. Les première et dernière pages se composaient uniquement d'un triangle, un blanc et un noir. Les poèmes décrivaient une sorte de voyage à travers le monde souterrain. Des rituels magiques et une mythologie élaborée qui n'était pas facile à comprendre. Le vocabulaire était très compliqué; beaucoup de mots inconnus ou démodés. 
Par exemple, la première poème, simplement intitulé I:
Pour se réadapter Ces nombreuses hyènes Qui tout blêmit disparaissent doucement
Je ne sais pas comment l'expliquer, mais j'ai compris sans comprendre. Ce livre pourrait révéler quelque chose, mais quoi ? Je ne savais pas. Après l'avoir lu en boucle pendant quelques jours sans progresser, je me suis rendu compte que le nom de l'éditeur était bien sûr mentionné au dos du livre. J'ai trouvé leur numéro de téléphone et j'ai décidé de les appeler.
Mars Éditions, bonjour ?
Oui bonjour, je vous appelle parce que j'ai une question sur l’un de vos livres; Nuit Sans Fin.
Pas de problème, comment puis-je vous aider ?
J'ai beaucoup de questions, en fait. Tout d'abord, je me demandais si vous saviez qui l'a écrit ?
Malheureusement, non. Je ne pense pas que cette information soit connue.
Ah, vraiment ? Tellement bizarre. Mais plus curieusement, il n'y a pas de date de publication dans le livre, c'était publié quand initialement ?
La première édition date de 2017, mais je pense que les poèmes sont beaucoup plus vieux. Il y a environ 300 ans, probablement.
Je ne comprends pas. Normalement, un livre comme ça comprend une sorte d'explication; un avant-propos, n'importe quoi. C'est intéressant que vous l'ayez publié juste comme ça, sans contexte ni sans aucune autre information.
Oui, en fait…(longue pause)
Vous êtes toujours là?
Oui. En fait c’est un peu difficile à expliquer. On est une entreprise familiale. L’entreprise a été fondée en 1869 par mon arrière-arrière-grand-père qui s'intéressait aux livres obscurs et mystérieux. Mon arrière-grand-mère, qui a repris l'entreprise, n'était pas différente.
Mais le livre Nuit Sans Fin est beaucoup plus récent et a sûrement été publié récemment?
C'est vrai, mais les circonstances sont compliquées.
Compliqué ?
Oui, après le décès de Michal, l'entreprise était déjà dirigée par sa petite-fille Ray depuis de nombreuses années. Mais il y avait des instructions très détaillées dans son testament à propos de ce livre.
Des instructions?
Comment le publier, quelles informations inclure, quelles photos utiliser, les photos du livre sont évidemment beaucoup plus récentes que les poèmes. Même la date exacte de la publication.
En quoi est-ce si important ?
1er Février, 2017. Le 555e anniversaire de Jean Trithème, ou Johannes Trithemius si vous voulez.
Trithème ?
Un personnage très intéressant. Il était un abbé bénédictin allemand célèbre pour ses découvertes en cryptologie, pour ses chroniques, mais aussi comme ésotériste.
Quel était le lien entre Michal et Trithème ?
En fait, le premier livre que Mars Éditions a publié était une réédition de Stéganographie, son ouvrage le plus connu. Ce livre se présente comme un traité d'angéologie d'inspiration kabbaliste, avec des explications pour communiquer sur de longues distances avec les esprits. À l'intérieur de ce livre, Trithème cachait de nombreux secrets. Il a effectivement inventé la cryptologie, l'art de cacher des informations.
Quel type d'informations ?
Je suis désolé, je dois prendre un autre appel. Au revoir.
Juste comme ça, je suis resté silencieux.
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The deepest and largest natural well on the planet is called Xiaozhai Tiankeng. It is located in Fengjie, Chonqinun Municipality, in the heart of China. This amazing well is completely natural and reaches a depth of 662 meters, with a length of 626 meters and a width of 537 meters. But what’s most striking isn’t just its dimensions or its almost-vertical walls, but the explosion of life it houses. Xiaozhai Tiankeng is what geologists call a sinkhole or ditch, a depression of the land generated, among other factors, by the effect of water. In this case, it was formed on top of a cave and houses an underground river measuring a total of 8.5 kilometers and flows into a spectacular waterfall. Its enormous size makes it the sinkhole of its kind, known as tiankeng, the largest and deepest in the world. Besides its size, Xiaozhai Tiankeng impresses by the biodiversity it houses inside. Its base is so large that it houses nearly 1,300 plant species, like ginkgo, and wild animals. Among the most fascinating "tenants" who stroll through their underground forest, stands out the nebula panther (Neofelis nebulosa), an unmistakable fur cat that reaches 1.1 meters and usually rests in trees. This tiankeng lies in a vast karstic area of 280 km2 formed by limestone. Experts believe the sinkhole, which is between 511 and 662 meters deep, has taken shape over the last 128,000 years. For much of its history, until the roof of the cave collapsed, it was a massive underground cave. There are also other remarkably sized tiankengs, such as Dashiwei, located across China. Curiously, despite its size, Xiaozhai Tiankeng began studying relatively recently, although the local people have known him since ancient times
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Le puits naturel le plus profond et le plus grand de la planète s'appelle Xiaozhai Tiankeng. Il est situé à Fengjie, dans la municipalité de Chonqinun, au cœur de la Chine. Il est entièrement naturel et atteint une profondeur de 662 mètres, avec une longueur de 626 mètres et une largeur de 537 mètres. Mais ce qui frappe le plus, c'est l’explosion de vie qu’il abrite. Xiaozhai Tiankeng est ce que les géologues appellent un gouffre ou un fossé, une dépression du terrain générée, entre autres facteurs, par l'effet de l'eau. Dans ce cas, il a été formé au sommet d'une grotte et abrite une rivière souterraine mesurant au total 8,5 kilomètres et se jette dans une cascade spectaculaire. Outre sa taille il impressionne par la biodiversité qu'il abrite à l'intérieur. Sa base est si vaste qu'elle abrite près de 1 300 espèces de plantes, des animaux sauvages. Parmi les « locataires » les plus fascinants qui se promènent dans leur forêt souterraine, se distingue la panthère nébuleuse (Neofelis nebulosa), un chat à fourrure incomparable qui atteint 1,1 mètre et se repose généralement dans les arbres. Ce tiankeng s'étend sur une vaste zone karstique de 280 km2 formée de calcaire. Les experts estiment que ce gouffre, d'une profondeur comprise entre 511 et 662 mètres, s'est formé au cours des 128 000 dernières années. Pendant une grande partie de son histoire, jusqu’à l’effondrement du toit de la grotte, c’était une immense grotte souterraine. Il existe également d’autres tiankengs de taille remarquable, comme le Dashiwei, situés à travers la Chine. Curieusement, malgré sa taille, Xiaozhai Tiankeng a commencé ses études relativement récemment, même si la population locale le connaît depuis l'Antiquité
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philoursmars · 2 months
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Louvre-Lens : il y a une expo : "Mondes souterrains : 20.000 Lieux sous la terre"
sur la 3 : Gao Xingjian : "'La Lueur". Détail amusant, nous, l'Atelier du Tigre, on a joué une de ses pièces il y a quelques années : "L'Autre Rive"
anonyme : "Vue d'une grotte" - 1750
Jean-Jacques Caffieri : "La Sibylle d'Erythrée" - 1759
Gustave Courbet : "Vue de la Caverne des Géant, près de Saillon" - 1873
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ofthesepulchre · 8 months
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"Montparnasse, who had no reason to be on his guard, and who was engaged in thought for the first time in his life, perceived nothing."
no thoughts just vibes, xoxo parnasse
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kesara · 29 days
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Reflections of Montréal Underground City [IMG_2047] by Kesara Rathnayake Via Flickr: RÉSO (La ville souterraine)
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anticbrvtalist · 7 months
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La mort de John Balance
« Le pouvoir occulte et magnétique de l’Angleterre » ! Où donc ai-je lu ces mots ? » (Léon Bloy)[1]
Nous ne croyons pas à la mort accidentelle de John Balance ; nous pensons seulement qu’il sut prendre congé à temps. Sans doute était-il fatigué de tituber dans un monde qui meurt. Dès la fin du siècle dernier, Londres n’était plus la capitale du Royaume-Uni, mais un cratère foré par l’économie monde, plongeant à pic dans le tiède enfer du non-lieu global. Même Ian Sinclair se lassera – certes, quinze ans plus tard – de longer la M25, le London Overground, d’invoquer les esprits de son occulte psycho géographie, d’exposer aux non-initiés ses cartes imaginaires dont la topographie n’évoquera bientôt plus rien à personne. Nous fûmes victimes d’une illusion d’optique : le capitalisme ne sévit pas à l’état liquide mais gazeux : tout ce dont il a épuisé la valeur d’échange s’évapore, disparaît. Même les ruines.
            John Balance le savait : ce Londres occulte, dont il partageait la fascination avec quelques grand initiés, Allan Moore par exemple, le Londres de Jacques l’éventreur, d’Austin Osman Spare, de William Blake, d’Arthur Machen, de la Golden Dawn, de Thomas de Quincey et sa chère Ann, ce Londres s’était tout entier évanoui ; et bientôt, ferait défaut jusqu’à l’humanité encore accessible à de tels souvenirs. Il aura vu le dôme du « Millenium » émerger, les quais de la Tamise se border de buildings en verre, leur enfilade de docks, de hangars désaffectés, se muer en malls, en galeries polaires, en lofts pour yuppies. Sans doute s’effrayait-il d’y voir son avenir, d’imaginer Coil diffusé dans une quelconque annexe de la Tate Gallery, distraitement écouté par des hordes de touristes asiatiques ou de jeunes cadres apatrides de la City, sujets au burn-out, rompus au binge drinking, tous d’une désespérante tolérance. Il le devinait : jamais plus Londres ne serait « la cité des résurrections »[2]. Cette ville lui était à ce point devenue étrangère qu’il ne pouvait plus suivre à l’instinct les affluents de la Tamise, ces méandres aux propriétés magiques jadis cartographiées par John Dee : la Fleet, la Tyburn, les rivières de Stamford brook et de Walbrook. Désormais incapable de soulever les strates de l’histoire immédiate, mais toujours possédé par son Londres mythique et souterrain, John Balance se sera, à quarante ans, enterré vivant. 
L’un des derniers albums de Coil, Times machines, fut la première tentative musicale de dissoudre le cours du temps. Peut-être Balance avait-il le pressentiment d’une prochaine catastrophe dont il désirait, de toutes ses forces, différer l’avènement. Peut-être devinait-il que Londres, puis l’Angleterre tout entière, allait devenir telle qu’elle figure dans la série Black mirror : le cadre d’un nouveau cauchemar dystopique sur le point d’envahir le globe. D’instinct, en bon britannique, et donc un peu chauvin, il savait que l’Angleterre, depuis le XVIIè, énonce l’ordre du monde, Rule the world. La mission historique d’Albion s’achève, mais reste son imagination, suffisamment fertile pour nourrir les cauchemars du monde entier : « England has a black earth ».[3]
             « Les poètes sont toujours les premiers à s’en aller » remarquait Ian Sinclair. John Balance fut un précurseur : aujourd’hui, c’est le peuple britannique tout entier qui tâtonne vers la sortie, cherche machinalement son âme comme on s’assure de la présence d’un membre fantôme. Le Brexit, bien sûr, ne résoudra rien. Le Royaume-Uni, hier galion corsaire cinglant à l’avant-garde, aujourd’hui vieux rafiot à la remorque des États-Unis, tourné vers l’ailleurs, le grand large, l’Océan Pacifique peut-être, pour une dernière aventure.   
NO SOCIETY 
             John Balance, c’est avant tout l’homme en marge. Il n’eut pas assez de sa courte vie pour apprendre à se défaire du monde. Très jeune, il comprit qu’il est vain de pester contre le « système », de fantasmer un grand soir, aussi n’ayons pas le ridicule d’en faire un nouveau « suicidé de la société » : cette dernière, il sut la tenir à distance, cultivant l’art de la clandestinité, luttant constamment contre toute forme imposée ; et cette lutte lui fut source de bonheur – « Disobediance is the key of joy ». Dans la lignée d’un Pasolini ou d’un Genet, Balance vécut son homosexualité comme une malédiction, un défi, trop orgueilleux qu’il était pour quémander la reconnaissance des foules, de l’État. Pourquoi briguer une impossible normalisation, source certaine d’un supplément de souffrances ? Inutile de se rassembler, d’exiger de nouveaux droits : aujourd’hui comme hier, toute singularité draine la vindicte. Le seul acte militant de Coil, la reprise de Tainted Love assortie d’un clip horrifique, suffit, dès 1984, à écarter tout malentendu : les niais partisans de la cause arc-en-ciel, glacés, passèrent leur chemin.
                  Bien plus qu’un simple pas de côté, la vie de John Balance fut esquive, dérobade radicale. De la société, il se retrancha, mais de biais, faisant sien l’enseignement d’Austin Osman Spare : le monde ne se comprend qu’appréhendé latéralement, surtout les êtres humains, dont on ne peut saisir quelques parcelles d’âme que lorsqu’ils ne vous voient plus, vous ont oublié. Cette approche oblique strictement observée, la politique et le social ne survivent qu’à l’état de souvenir, de vague rumeur ; une rumeur, c’est-à-dire un bruit, un son, que l’on peut prélever, domestiquer, puis torturer à loisir avant de le restituer, méconnaissable, à la société épouvantée.
À force de pratiquer « l’usage agressif de la fantaisie »[4], Coil avait acquis dans certains milieux londoniens une étrange réputation qu’ils cultivaient avec malice. Christopherson, alias « Sleazy », faisait parade d’un sadisme bonhomme et discret, évoquant à mots couverts auprès d’un auditoire choisi certaines chambres de sa maison de Chipswick, une notamment, entièrement peinte en noir, les murs tapissés d’images des 120 jours de Sodome, une autre encore, où il enfermait de jeunes hommes pour les piquer d’aiguilles. Ces étranges inclinations vinrent aux oreilles du cinéaste Clive Barker qui leur offrit de composer la bande-son de son film Hellraiser avant de se rétracter, effrayé. Pourtant, à les voir, rien ne laissait deviner de telles dispositions : quelques photos nous les présentent de noir vêtus, cheveux ras, encapuchonnés dans d’informes sweat shirts, soit la défroque ordinaire de la tourbe des « teufeurs » de l’époque. C’est qu’ils étaient passés maîtres dans l’art de l’infiltration, pour preuve, dès 1991, ils avaient déjà, par les albums Love is a secret domain et The snow, corrompu la techno. Le dancefloor, par eux investi, devint expérience claustrophobique, se changea en caisse à stridences psychiatriques, infernale chambre d’échos balayée de part en part d’un souffle d’outre-tombe.
Un député tory, bien sous tous rapports, les traita de « naufrageurs de la civilisation ». « Les gens comme il faut » sont tels car inaptes à l’introspection ; n’examinant jamais leurs pensées, ils sont bien incapables d’identifier la racine d’une dé-civilisation dont ils déplorent incessamment les effets : cette passion maniaque de l’homogénéité qu’ils possèdent tous en propre. Les membres du Temple of the psychic youth, en dépit d’un mode de vie suicidaire, jalonné d’expérimentations sordides et dangereuses, eurent d’emblée le pressentiment de l’avènement d’un monde unidimensionnel, hostile à toute intériorité. « Nos ennemis sont plats » scandait P-Orridge, faisant inconsciemment écho aux paroles d’un Barrès, qui, à l’apogée de son « culte du moi », au début du XXè  siècle, déclarait : « Les barbares veulent nous fondre en série ».
MAGICK
          Coil, en anglais, signifie rouleau, spirale, nom à la fois banal et le plus occulte qui soit : la spirale est lieu de réversion, premier point d’attache des cycles qui se fondent un instant pour nier le temps ; son centre est aussi point d’infini qui abolit l’espace. Coil fut la quête de ce vide qui est puissance absolue mais aussi sens premier, originel. Effet du hasard ? le symbole de la spirale ornait déjà les couvertures de la revue Le Grand jeu, soixante-dix ans plus tôt. L’histoire révèle à périodes régulières quelques jeunes gens suffisamment mécontents pour oser, par leurs propres moyens, forcer le monde invisible à rendre son secret. John Balance s’identifiait à René Crevel mais ce serait plutôt à Roger Gilbert Lecomte qu’il faudrait le comparer, Gilbert Lecomte, comme lui poète égaré dans son inlassable quête d’« états de stupeur fixe ». (...)
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