Tumgik
#journal animé
fidjiefidjie · 3 months
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“La presse française fait preuve d’une partialité révoltante et ne traite jamais que les mêmes sujets : les hommes politiques et les autres criminels.” 📰
Boris Vian
Gif movie /Humphrey Bogart/ Dark Passage
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lejournalfaitmain · 2 months
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En vedette dans le magazine: The Scarlet Flower (Аленький цветочек, réalisé par Lev Atamanov, Soyuzmultfilm, 1952)
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[English Below] J'ai demandé à une Intelligence Artificielle de réaliser un autoportrait puis j'ai assemblé les différentes versions pour faire ce GIF animé afin d'illustrer l'article de mon alter ego sur ce sujet dans Libres Commères. https://librescommeres.fr/read/664 [French Above] I asked an Artificial Intelligence to make a self-portrait then I assembled the different versions to make this animated GIF to illustrate my alter ego's article about this subject in Libre Commères.
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homomenhommes · 7 months
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story: JOURNAL D’UN CUL JOUISSIF / 12
12 | À LA FENÊTRE
Vers une heure du matin, je rentre chez moi après une soirée très animée entre amis. Malgré l'heure avancée, je n'avais pas envie d'aller me coucher. En plus, il faisait très chaud en ce mois d'août. Je me suis dit que prendre une bonne douche me ferait du bien et m'aiderait, sans doute, à trouver le chemin de mon lit. Première erreur, ça n'a qu'accentuer mon manque de sommeil. Comme il fait chaud, je reste nu avec le ventilateur en marche.
Je n'ai même pas envie de me faire baiser, ce aurait pu m'aider à passer le temps. Il est plus de deux heures du matin et je n'ai toujours pas envie de dormir. Ayant laissé de la vaisselle sale dans l'évier avant de partir chez mes amis, je me résous à la faire. Avant, j'enfile un jockstrap pour ne pas être totalement nu à faire la vaisselle alors que j'habite au rez-de-chaussée et que la fenêtre de la cuisine donnait sur la rue. Juste un petit bout de tissu en cette chaleur aoûtienne ne peut pas me faire de mal. Je me convainc que, vu l'heure, je ne prenais pas de grand risque à me vêtir ainsi car tout le monde devait dormir et que personne ne traînait dans les rues. Seconde erreur, car la première chose qu'un éventuel passant verrait serait mon dos.
Avec insouciance donc, je commence à faire ma vaisselle. Après quelques minutes, j'entends taper sur la vitre de la fenêtre que j'avais, bien entendu, ouverte. Troisième erreur. Je sursaute et me retourne. Je vois un mec de mon âge me sourire. Il est de type méditerranéen, avec un air de demeuré qui lui donne un certain charme et le rend particulièrement beau, les cheveux bruns plutôt courts, les yeux marrons et la barbe naissante. Je reste totalement immobile, paralysé par la peur, caché derrière une chaise.
"Excuse-moi mec. Je ne voulais pas te faire peur. Je rentrais chez moi quand j'ai vu de la lumière. Je voulais juste te demander si tu avais une clope à dépanner." Me dit-il calmement tout en arborant un large sourire.
Je sors de ma torpeur et lui réponds que je ne fume pas. Il me demande donc un verre d'eau si c'était possible car il avait encore un bon bout de chemin à faire avant d'arriver chez lui. Je lui sers donc un verre d'eau et lui l'amène. Bien entendu, pour cela, je me suis approché de la fenêtre, lui dévoilant à nouveau mon jockstrap. Il me jauge très rapidement, mine de rien, et me remercie. Il boit une gorgée et entame la conversation. Des choses banales, du genre "Il fait chaud cette nuit." "Pas encore couché ? Tu n'as pas sommeil ?" Puis sans crier gare, il me dit qu'il adore ma façon de faire la vaisselle. Je perds une fois de plus mes moyens.
"Eh. Relaxe mec. T'inquiète, je ne suis pas un tueur en série. C'est ma façon de te dire que tu as un superbe cul."
Je le remercie en soulignant que j'avais été complètement insouciant d'avoir fait ma vaisselle, vêtu ainsi, dos à la fenêtre que j'avais, en plus, laissée grande ouverte.
"Moi, je ne regrette pas ton insouciance. Et sinon, on peut le toucher ton boule ?"
Je réponds par la positive en balbutiant légèrement et je me tourne pour lui présenter mon cul. Il passe sa main par la fenêtre pour me peloter les fesses.
"Putain, je kiffe. Il est super lisse et doux."
Il me caresse délicatement la raie. Instinctivement, je me penche pour lui donner accès à ma rondelle qu'il titille doucement.
"Trop bon. Tu me fais bander, putain. Je peux entrer pour te baiser ?"
J'hésite un peu avant de lui dire oui et lui donner le code d'accès de l'immeuble.
"T'embête pas va."
Le voilà qu'il s'appuie sur le rebord de la fenêtre afin de se hisser jusque dans l'appartement en un bon. Note à moi-même, ne jamais plus dormir la fenêtre ouverte. Il s'approche de moi et m'attire contre lui pour m'embrasser goulûment. Sa bouche avait le goût de tabac mêlé à de l'alcool. Il se saisit de mes fesses et les tâte tout en continuant son baiser fougueux.
"Putain. Tourne toi que je te bouffe le cul."
Je me retourne, m'appuie contre la table et lui présente mon cul. Il se déshabille et vient rapidement s'agenouiller devant lui pour le couvrir de baisers. Puis il le bouffe généreusement. Je l'entends se branler en même temps qu'il me fouille cul avec sa langue.
"Putain. Tu mouilles du cul non ?"
J'acquiesce et le supplie de continuer.
"Trop bon. J'avais jamais vu ça."
Il lèche ma rondelle et la dilate avec sa langue. Il continue son bouffage de cul puis me demande s'il peut me la mettre. Ce à quoi je réponds oui. Il se redresse et frotte son gland sur mon trou humide et pousse pour en forcer l'entrée. Sa queue me pénètre progressivement jusqu'à la prostate qu'il stimule en tapant doucement dedans. Je kiffe tellement que j'en oublie mon poppers, puis faut avouer, également, que la situation était incroyablement excitante. Je me croyais dans un porno. Tout en faisant glisser son énorme queue dans mon cul, il me caresse le dos, les fesses, le torse... Puis il me force à redresser le corps contre lui et m'embrasse dans le cou. Ses coups de bites se font de plus en plus violents et son baiser dans le cou s'est transformé en suçon. Il me pousse dans le dos m'obligeant à s'aplatir contre la table et il se déchaîne dans mon cul. Il accélère tellement le mouvement que j'ai l'impression que sa bite entre et sort de mon cul en même temps. Il me fesse et décule.
"Penche-toi à la fenêtre."
Je m'exécute en appréciant la légère bise de la nuit. Il vient derrière moi et me remet sa belle queue dans le cul. Il me pète littéralement la rondelle. Me faire baiser par la fenêtre fut une première pour moi. J'appréciais ses bons coups de bite mais je priais pour que personne ne passe ou que personne des immeuble de l'autre côté de la rue ne me voit me faire éclater le cul. Lui, cette situation à l'air de l'exciter à mort. Il me défonce longuement trou. J'ai même cru, à un moment, qu'il n'allait jamais jouir. Puis, après avoir entré et sorti sa queue de nombreuses fois, il la remet bien profond et m'inonde la prostate de sa semence.
"Putain, le pied." Dit-il après avoir déculé pour de rhabiller.
Je me redresse complètement épuisé. Il s'approche tout en fermant les boutons de son jean et m'embrasse passionnément. Puis, en un saut contrôlé, il sort de chez moi par la fenêtre en me promettant de revenir me voir. Je regarde l'heure et constate avec stupeur qu'il était six heures passées. Je suis allé me coucher en jockstrap sans même prendre la peine de me rafraîchir.
Nous nous sommes revus, après cela, cinq ou six fois. Mais il est, ces fois-là, passé par la porte d'entrée.
LE CUL JOUISSIF
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Je suis la génération X. Quiconque qui est né entre 1955 et 1990 en fait partie. Nous sommes la dernière génération à avoir joué dehors jusqu'à la tombée de la nuit. Nous avons été les PREMIERS à jouer à des jeux vidéo et les DERNIERS à enregistrer des chansons de la radio sur une cassette. Nous avons connu la légalisation et l'essor des radios libres (NRJ Fun radio, Radio FreeDom...) et l'époque musicale la plus riche. Nous avons adoré la marelle, le jeu de l'élastique, le patin à roulettes (à 4 roues, parfois même des roues en métal), même le vendredi et le samedi soir. Nous avons survécu aux années 80 en faisant du vélo sans casque, avec de longs cheveux spay net, la coupe mulet, la permanente, les pantalons pattes d'eph, les sous-pulls en nylon et à l'ère du tout extravagant et coloré. Nous allions à l'école à pied entre amis, passions beaucoup de notre temps dehors, terrains vagues, cabanes, ballon, billes .... sans crainte d'être importunés. Nous avons regardé des dessins animés le samedi matin en trempant dans un bol de lait des tartines beurrés à la confiture de fraise ou de figue, assisté à "La dernière séance" avec notre cornet de frites dans du papier journal le mardi soir, le Disney Channel le samedi soir, Récré A2, Temps X, Croque Vacances, le Club Dorothée et le Top 50... 📺Nous avons programmé le magnétoscope avant tout le monde et avons connu l'invention du Laser disc Vidéo et du CD... 💿 Nous nous souvenons d’avoir appris à utiliser un ordinateur pour la première fois et nous avons joué en premier aux consoles Atari, Nintendo, Sega...🕹
Nous sommes la génération des Routes du paradis, L'île fantastique, Shérif fais-moi peur, Scooby-Doo, Mac Gyver, Drôles de Dames, Shogun, La croisière s'amuse, Benny Hill, Manimal, Magnum, V, La petite maison dans la Prairie, Happy Days, Ulysse 31, L'inspecteur Gadget, Capitaine Flam, Albator, Les Mystérieuses Cités d'or, Candy, Cobra, Tom Sawyer, Arnold et Willy, Cosmocats... (sans oublier : OLive & Tom, Dragon Ball, les chevaliers du zodiaque). Nous avons voyagé dans des voitures sans ceintures de sécurité ou airbags, avons roulé sans ceintures à l’arrière de camionnettes et avons vécu sans téléphones portables. Nous n'avions pas d'écran plat, de son suround, d' I-Pads, de Facebook et Twitter... mais nous avons passé des moments inoubliables les uns avec les autres !!! Et surtout, nous avons passé du temps ensemble sans téléphone entre nos mains et nous avions beaucoup de choses à nous raconter et à vivre
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swedesinstockholm · 11 months
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12 mars
ce matin sur le marché où on a acheté des fruits et des légumes et des empanadas (j’ai pensé très fort à la narratrice de boulder) je pensais à mon journal et je me disais que j’étais vraiment obsédée par ma propre vie. après on est allées voir le jet d’eau de près et j’avais un très fort sentiment de nostalgie de l’enfance, comme si c’était un endroit où j’allais petite, alors que non, c’est très étrange. le jet d’eau, l’arc-en-ciel, les fleurs au bord du lac, le ciel bleu, les gens qui se promenaient, maintenant que j’y repense, peut être que c’est juste un mélange entre le bassin avec les fontaines du parc de mon quartier et la jetée de blankenberge, dont je n’ai qu’un souvenir extrêmement vague et furtif, à peine une image, et peut être une glace. s. a marché vers le jet jusqu’à ce qu’elle soit complètement trempée. elle a dit qu’elle pouvait plus s’arrêter. je lui ai dit qu’elle s’était laissée attirer par la force the edge, comme dans l’histoire de r. j’ai envie de faire une liste de toutes les fois où je me suis laissée attirer par the edge. ce soir on est allées voir une perf de danse et la danseuse n’avait pas l’air d’y avoir souvent mis les pieds à the edge. j’avais oublié qu’il existait des danseuses non magiques, sans charisme, qui font des spectacles médiocres. 
14 mars
ce matin, avant que s. parte à prague pour la pièce de théâtre ukrainienne et que r. amène son ordi malade au apple store, on a marché jusqu’au port, il faisait grand soleil et une femme à l’allure androgyne avait étalé des tapis sur le ponton pour les faire sécher. elle portait un sweat jaune et son voilier était rouge. elle est descendue sur le ponton en chaussettes pour vérifier si les tapis étaient secs, puis elle les a sentis, pour voir s’ils étaient pas moisis j’imagine? j’étais absolument transfixée par l’apparition de cette femme ambiguë qui descend de son voilier pour sentir des tapis et j’ai commencé à imaginer une histoire d’amour qui me ferait embarquer sur son voilier rouge, en pensant à l’histoire de boulder. même si ça ressemble plutôt à l’histoire de maman et de mon père.
hier pendant qu’elles étaient parties chercher du café j’étais seule dans le grand studio sous l’immense verrière voûtée du dernier étage du vieux bâtiment et j’ai essayé le micro, avec les effets de voix, je chantais des airs de mansfield tya, mais à peine j’avais commencé à m’échauffer qu’elles étaient déjà de retour et j’ai pas osé continuer, mais mon dieu que ça m’a donné envie d’acheter un micro. j’ai envie de faire un master en école d’art rien que pour pouvoir passer mon temps à jouer avec le matériel. avoir accès à toutes ces merveilles.
16 mars
j’ai passé la matinée à feuilleter toute la bibliothèque de r., j’ai commencé à lire le livre rose fluo au titre pailleté argenté d’élodie petit et de marguerin le louvier. je l’avais déjà vu sur internet et d’un côté il m’intriguait mais de l’autre bof parce que ça parle beaucoup, beaucoup de cul et mon intérêt pour le cul est limité, vu que j’ai du mal à m’y identifier, ça me concerne pas, je sais pas de quoi on parle, je connais pas, alors ça m’ennuie, parce qu’en plus ça me donne le sentiment d’être exclue d’un truc archi universel. ça me donne envie d’être aussi crue qu’eux dans leurs textes mais en sens inverse, dans la négation du plaisir. et puis je me dis que personne jamais ne me comprendra. après j’ai écouté un podcast avec vimala pons, j’aimerais vraiment voir sa pièce. elle disait plein de trucs intéressants. elle parle aux objets comme à des êtres animés et elle dit qu’elle essaie de se débarrasser d’au moins un objet par jour, pour renouveler l’énergie, parce que les objets ont une énergie et qu’ils nous la transmettent, avec leur histoire. elle disait aussi que les showrooms d’ikea  c’était comme le parcours d’une vie, on se fait balader et le parcours ne fait sens qu’à la fin, pris à rebours (kierkegaard) et toutes les chambres possibles et toutes les salles de bain possibles, c’est toutes les vies possibles qu’on peut s’inventer. j’aime bien cette métaphore.
18 mars
j’ai rêvé que je gagnais une résidence dans un château avec une dame aux longs cheveux blancs parce qu’elle voulait pas être seule dans son château. j’avais envoyé mes poèmes pour postuler. c’était en avril et j’étais pas sûre si c’était en belgique à la frontière flamande ou au pays basque près de la mer. finalement j’y suis pas allée parce qu’il fallait payer une contribution et c’était trop cher et puis il fallait payer trente euros par jour pour la nourriture. ce qui m’embêtait aussi c’est que j’étais seule avec la dame. et puis m’est venue une idée d’histoire de sugar mommy, dans un château au bord de la mer, mais je sais pas si c’était dans le rêve ou dans le mi sommeil mi réveil. une de plus à ajouter à la liste. 
j’ai dormi sur le canapé de f. cette nuit. hier soir quand je suis arrivée j’avais l’impression qu’elle piquait, comme une méduse. je lui ai rien raconté de genève parce qu’elle m’en a pas laissé l’occasion, elle m’a pas posé une seule question, même pas si j’avais fait bon voyage ni rien. ou elle est agacée que je sois là, ou elle est vraiment à la masse, je sais pas, mais en même temps je peux pas me plaindre de son comportement parce que moi non plus je fais aucun effort, elle m’horripile, et je dois sans doute l’horripiler moi aussi, on s’horripile mutuellement et je sais plus sur quel pied danser.
hier dans le covoiturage y avait une américaine qui vivait à dubaï qui revenait d’un séjour au ski à chamonix, elle portait de grandes lunettes de soleil et un chapeau en feutre et je lui ai dit que j’étais une artiste. j’ai dit la même chose à la fille russe qui est montée à lausanne et elle m’a regardée avec des grands yeux émerveillés et un peu incrédules. elle m’a offert une pièce d’un rouble. on voyait très bien les montagnes dans la voiture et elles étaient toutes un peu blasées mais moi j’avais la bouche ouverte tout le long, elles étaient toutes enneigées c’était trop BEAU, l’américaine m’a montré le mont blanc et elle a dit but you probably already knew that et j’ai dit NO i didn’t!! je suis une fille de la mer, personne m’avait dit qu’on voyait le mont blanc de genève! mais le plus beau c’était quand le soleil a commencé à se coucher et qu’on voyait les sommets enneigés au loin orange-rosés contre le ciel bleu et rose comme le logo évian. trop beau. je suis tellement impressionnée par les montagnes.
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profenscene · 2 years
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Lundi 27 juin
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Et donc, deux jours et demi restant avec les élèves. Avant que ne déboule tout le reste : correction des copies de bac, réunions de fin d'année, affectation, peut-être, avant le mois de septembre.
Et le collège, d'un coup, change de substance. Moins d'élèves en cette dernière semaine - c'est fou ce qu'une classe de 26 mômes semble déserte quand on en a eu 30 durant deux trimestres - les ultimes activités. Affichages bilan de ce que l'on a appris cette année, jeu de piste autour du cavalier sans tête, derniers travaux d'écriture...
Je me sens toujours un peu pesant, dans ces moments. Tout le monde semble prendre son envol. Les élèves vers leurs vacances, les collègues vers les fêtes et l'année prochaine, tandis que je peine à m'extraire de cette année qui s'achève. Toujours ce sentiment de rester à quai tandis que le décor, peu à peu, se vide.
Ce n'est pas de la tristesse. Juste une drôle de sensation que je n'ai retrouvée, étrangement, qu'à la fin des dessins animés de Miyazaki : une impression d'apesanteur, tandis que les personnages retrouvent leurs vies, modifiées par tant d'énigmatiques aventures.
Étrange, comme ce journal me sauve, depuis sept ans : je m'apprêtais à écrire que la fatigue de fin d'année faisait ressortir mes mauvais côtés. Et je viens de parler de Miyazaki. Le héros de Princesse Mononoke est appelé à "poser sur le monde un regard sans haine". Et, année après année, établissement différent après élève singulier, c'est ce que je retire de ce boulot. Poser sur le monde, sur les enfants, les adultes, l'avenir, un regard sans haine.
Et pour tout ce que ça me prend, voilà ce qu'être prof en scène me donne.
(Image tirée du film Princesse Mononoke)
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evergardenwall · 1 year
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(avertissements de contenu: beaucoup de racontage de vie et mention de la mort d'un animal de compagnie.)
Il est presque trois heures du matin. Je suis dans mon lit, mon ordinateur sur les genoux, et mon chat endormi à côté de moi. Et on est en 2023.
On est en 2023. Vous vous rendez compte ? Une série de chiffres qui sonne comme de la science-fiction. Mais je suis en fait... soulagé qu'on soit passés à une nouvelle année, aussi dystopique soit-elle. J'ai l'impression que 2022 me faisait bien plus peur, avec les échéances de l'élection présidentielle et des législatives à l'horizon, plein de choses que je n'avais pas process en général, beaucoup de fatigue, le covid que j'ai chopé en avril, et Lille, où j'étais allé étudier, à laquelle je venais de brutalement tourner le dos à la fin de 2021.
C'est étrange, car j'ai finalement fait beaucoup pendant cette année -- y compris des choses dont je peux être fier ! -- et en même temps, j'ai tellement l'impression de l'avoir passée à procrastiner (parce que je n'allais plus en cours pendant et dormais beaucoup pendant sa première moitié, probablement). Je m'étais promis de ne pas culpabiliser d'avoir lâché la fac en cours de route, de prendre soin de moi et de mes liens avec ceux que j'aime ; mais au final, je me suis senti mal à beaucoup trop de reprises. J'étais censé me détendre ; j'ai été stressé la majorité du temps. Tu parles d'une pause...
Avec 2023 qui arrive, cependant, je crois que faire le bilan, tourner une page symbolique, en laissant enfin tout cet océan d'émotions derrière moi, me fera du bien. Et à la perspective de cette nouvelle année, je me sens étonnamment léger, malgré toutes les émotions que je porte encore en moi et les défis qui m'attendent. 2022 était trop long.
Est-ce parce que les choses sont à présent plus tangibles que j'ai moins peur ? 
Peut-être... Je n'ai pas encore la réponse à cette question. Et soyons honnêtes: j'ai vraiment fini 2022 avec beaucoup de regrets. Celui d'être parti de chez moi puis d'être revenu, trois mois plus tard sans y réfléchir, ni sincèrement m'expliquer ou demander de l'aide. Celui d'avoir laissé trop de projets inachevés, de ne pas être aussi investi dans mes passions que je l'aurais voulu. ...celui de ne pas avoir du tout le niveau de dessin que j'espérais avoir à presque vingt ans, aussi
(Parfois, je m'imagine de retour dans le Nord, sur mon ancien campus, puis au studio d'une de mes amies -- qui se trouve dans la même ancienne minoterie où se trouvait un petit appartement où mon amie Juliette et moi avions failli habiter toutes les deux --, en train de lui raconter ce que je deviens, les sentiments qui m'ont animé, de vive voix. Peut-être que je ferai un jour. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai tendance à être bizarrement nostalgique de cette période, mais genre... nostalgique bien triste, comme si je faisais un deuil. Et j'ai l'impression de ne pas avoir pu dire correctement au revoir à cette courte période de ma vie, ainsi que d'avoir été un si mauvais ami là-bas. Ough.)
Tout va trop vite. Le lycée a fini trop vite. L'université m'a dégoûté. Je suis encore dans un limbo bizarre concernant ce que je veux faire, et je ne sais pas toujours si mes différent·e·s ami·e·s tiennent à moi. J'ai aussi la conviction que je n'ai pas été un assez bon ami moi-même...Mais j'aurai essayé, au moins. Je suppose. Même si j'ai merdé plusieurs fois :(
En 2022, j'ai voyagé dans le Lot, en Auvergne, à Orléans, dans la région nantaise, en Vendée ; j'ai visité le village de Saint-Sulpice de Favières et sa basilique pour la première fois alors que c'était à vingt minutes de voiture de chez moi tout ce temps, et j'ai accueilli des ami·e·s chez moi. J'ai écrit des lettres, et cette année m'a également vu tenir un journal, de manière plus ou moins régulière ; j'ai découvert pas mal de nouvelles séries (dont The Good Place et Mob Psycho 100, deux grands coups de coeur !), revu mes grands-parents paternels, ai été aux vingt et un ans d'une de mes ami·e·s les plus proches, aux vingt-trois de ma meilleure amie, ai étudié en bibliothèque avec cette dernière, me suis rendu au salon du livre de Montreuil, et ai brièvement essayé de me mettre à Tinder. < De façon non concluante x)
J'ai aussi perdu la plus vieille de mes deux chattes, Maïasaura. Non pas de sa vieillesse mais à la suite d'un stupide, stupide, stupide accident, dont elle a beaucoup souffert. Je n'ai toujours pas réussi à faire totalement mon deuil -- déjà, parce que contrairement au reste des regrets, insécurités et autres horreurs listées plus haut, que j'ai commencés à process et qui ne m'empêchent plus autant d'avancer, je n'arrive toujours pas à me dire que c'est réel. Même si mon frère a toujours sa blessure bien visible au doigt, qu'elle lui a faite lorsqu'elle l'a mordu de douleur dans la voiture en route vers le vétérinaire, et qu'elle a une sépulture dans le jardin, tout ça... C'est quelque chose que je vais encore avoir besoin de mettre en mots. (J'espère que vous ne m'en voudrez pas d'en reparler ici, dans de futurs articles...)
Enfin, j'ai commencé à apprendre le norvégien avec un manuel en .pdf sur mon ordi et Duolingo. J'en suis à 86 jours de leçons quotidiennes sur l'appli à la chouette verte, et, d'accord, ce n'est pas grand-chose, mais ça m'a redonné un boost de confiance en moi totalement inattendu pour la fin de l'année...Genre, je n'oublie jamais à m'entraîner un peu tous les jours, je prends sincèrement plaisir à recopier des leçons dans mon petit carnet et faire des recherches... Peut-être parce qu'il n'y a aucun enjeu, que personne ne m'y a poussé, et que je fais ça pour moi. Peut-être que j'avais besoin d'un nouveau hobby qui serait vraiment mon truc et dans lequel je ne me comparerais pas aux autres. Une chose est sûre, c'est que ça a ravivé une étincelle.
Le réveillon, je l'ai passé seul cette année. Je n'avais rien organisé de particulier, ni ai été invité quelque part. Mes parents et ma soeur sont allé·e·s à la fête d'une amie de la famille, et mon frère est actuellement en Italie jusqu'à la semaine prochaine ; j'ai donc choisi de profiter du calme de la maison, même j'étais un peu triste qu'on ait fait des plans sans moi, et que la coïncidence de rejets de différents ami·e·s ont ravivé de vieilles craintes.
Pour 2023, je fais les voeux de leur exprimer ce que je ressens, sans les accuser ; de prendre plus d'initiatives ; de voir mes ami·e·s plus souvent ; de me couper les cheveux ; de continuer mon norvégien ; de sauter le pas et recommencer à faire des vrais dessins, polis et en couleur, pour les autres, malgré mon angoisse constante qu'ils ne soient pas assez bien ; de ralentir mon rythme ; d'accepter qu'il y aura toujours des choses sur lesquelles je n'ai pas de contrôle ; de visiter des musées et de ne pas avoir de nouveaux regrets. J'espère faire mieux.
Bonne année à tous et à toutes, et à très vite.
sam ♥
(N'hésitez pas à me prévenir s'il y a des fautes d'orthographe, de frappe, ou d'autres erreurs, je les corrigerai. Je me suis relu plusieurs fois, mais je peux être très inattentif, et l'idée de laisser passer une coquille me stresse beaucoup...)
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yes-bernie-stuff · 2 years
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Découragement
◀ 13 OCTOBRE ▶ Tout Pour Qu'Il Règne 
Moïse se rendit vers ses frères et fut témoin de leurs pénibles travaux. Exode 2:11 
Un découragement constructif
 Moïse voyant son peuple opprimé, eut la certitude qu'il était appelé à le délivrer; l'esprit animé d'une légitime indignation, il se mit à combattre les injustices. Après sa première tentative pour défendre la cause de Dieu et du bon droit d'Israël, Dieu permit que Moïse sombre dans le découragement, et il l'envoya pendant quarante ans garder les troupeaux au désert. A la fin de ce temps-là, Dieu apparut à Moïse, et lui donna l'ordre de faire sortir son peuple d'Egypte. Mais Moïse répondit : "Qui suis-je pour une telle entreprise !" Dès le commencement, Moïse avait compris qu'il était appelé à libérer son peuple, mais il fallait d'abord qu'il soit préparé et formé par Dieu. Sur le plan personnel, Moïse avait vu juste, mais il ne pouvait accomplir son oeuvre tant qu'il n'avait pas appris la communion avec Dieu. Il se peut que nous ayons une révélation très claire de ce que Dieu attend de nous, et nous nous mettons aussitôt à l'oeuvre. Puis nous faisons une expérience semblable aux quarante ans dans le désert, comme si Dieu ignorait la révélation que nous avons eue. Enfin, Dieu nous parle à nouveau, il renouvelle son appel, et nous disons en tremblant : "Mais qui suis-je pour cela ?" Il nous faut apprendre à obéir à Dieu, à lui "emboîter le pas". "Celui qui s'appelle JE SUIS m'a envoyé vers vous." Nous devons apprendre que toute initiative personnelle pour la cause de Dieu est déplacée; il faut que notre personnalité soit embrasée par un contact avec Dieu (voir Mat. 3:11 : "Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu"). Nous sommes hypnotisés par le côté individuel des choses. Nous avons une vision : "Je sais ce que Dieu attend de moi", mais nous ne marchons pas du même pas que Lui. Si vous passez en ce moment par une période de découragement, sachez qu'elle est nécessaire pour que Dieu puisse développer votre personnalité. "Tout Pour Qu'Il Règne" est un recueil de méditations bibliques d'Oswald Chambers. Ce livre a été traduit en français par les Éditons Ligue pour la Lecture de la Bible France (LLB-France), 1977, qui en possède le copyright exclusif. À PROPOS DE NOUS "L'Observateur Chrétien" est un magazine et journal en ligne proposant des informations chrétiennes. Retrouvez quotidiennement une actualité ciblée ayant pour but d'encourager le chrétien, de démontrer que le retour de Jésus Christ est proche, mais également de fournir des sujets de prière. L'essentiel de l'info chrétienne, c'est ici que ça se passe ! SUIVEZ-NOUS Application Bible en ligne Newsletter A propos Proposer un article Faire un don Contact © 2017 - L'Observateur Chrétien - Lire plus ici : https://chretien.news/meditations-bibliques/?Tid=287&t=2
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hormingatomica · 2 years
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¡Tiempo de BuJo!
¡Estamos en la última semana del mes! Este mes no sé lo que ha pasado exactamente, pero tengo un montón de tiempo este domingo, así que he decidido que voy a terminar de decorar mi Bullet Journal.
Este bullet es algo especial. No creo que siga ninguna norma para hacerlo, sólo que sea mi agenda personal y poner las cosas que más me gustan. Me gusta hacer los seguimentos, tener la agenda controlada y me gusta mucho hacer las portadas, así que creo que esa es mi máxima con este BuJo.
Tengo varios Bullet de otros años a los que les han sobrado hojas, y ahí voy haciendo pruebas de bolis, de pinceles y de diseños. Todavía soy muy torpe a la hora de hacer diseños y dibujos, pero lo importante es que me entretiene y me mantiene tranquila y serena.
Hoy también es un día de no hacer muchas cosas, así que le voy a dar a dos cosas que me ecantan: tricotar y la acuarela. No tengo ni idea de ambas pero, who cares? Lo importante es estar bien, independientemente de que seas o no "productiva".
¡Si me da tiempo, os iré enseñando algunas fotitos de las cosas que tengo en el bullet en los comentarios! :) ahora, me voy a poner a hacer cosas.
¡Nos leemos! :)
Edit: Os subo las fotos del Bullet cómo ha ido quedando. Me falta poner el mes en el dibujo, pero creo que ha quedado muy bonito.
El dibujo pertenece a una coleccion de dibujos coloreables ¿para adultos? No sé, nunca he entendido por qué tienen que poner "para adultos" en un libro para colorear... Decidí sujetarlo con washi tape para que el pegamento no estropeara las hojas del bullet, y me animé... y terminé poniendo cada mes con un washi tape distinto.
La verdad es que no me ha llevado mucho tiempo hacer esto, pero me he quedado bastante a gusto.
A mi me gusta, que es a quien tiene que gustarle. A vosotros, si no os gusta, espero que os inspire algo que no sea pena xD.
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habibaaabdelhamed · 2 months
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Dévoilement des secrets de la pyramide : des journaux anciens éclairent le processus de construction de la grande pyramide
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Niché le long de la captivante Égypte Attractions de la Mer Rouge Wadi al-Jarf revêt une importance historique fascinante qui n'a été renforcée qu'en 2013. Dans les grottes calcaires artificielles de ce centre animé il y a plus de 4 000 ans, les chercheurs ont découvert 30 des plus anciens papyrus du monde, connus sous le nom de manuscrits de la mer Rouge. Ces manuscrits remarquables mettent non seulement en lumière le passé de Wadi al-Jarf en tant que port maritime prospère, mais fournissent également des témoignages de première main d'un homme nommé Merer.
Wadi al-Jarf a été découvert pour la première fois en 1823, grâce au voyageur et antiquaire britannique John Gardner Wilkinson. Cependant, c'est l'égyptologue français Pierre Tallet qui, en 2008, a mené une série de fouilles qui ont solidifié l'importance de Wadi al-Jarf en tant que port maritime remontant à 4 500 ans sous le règne de Pharaon Khéops et la construction du Grande Pyramide. L'équipe de Tallet a découvert des preuves selon lesquelles Wadi al-Jarf était un centre économique animé, engagé dans des activités commerciales, fournissant des matériaux pour la construction de pyramides situées à 241 kilomètres. Les informations inestimables tirées du journal de Merer, trouvées parmi les papyrus, ont fourni un contexte historique crucial.
Pour les voyageurs cherchant à découvrir les secrets de l'Égypte ancienne, Wadi al-Jarf constitue un ajout captivant à Circuits en Egypte et Excursions d'une journée en Egypte. Y compris ce joyau caché dans Forfaits touristiques en Egypte permet aux visiteurs de se plonger dans la riche histoire et les merveilles archéologiques que l'Égypte a à offrir. L'exploration de Wadi al-Jarf ouvre une porte vers le passé, où les remarquables manuscrits de la mer Rouge mettent en lumière la construction de l'une des structures les plus emblématiques du monde, la Grande Pyramide de Gizeh.
sur un Excursion d'une journée à Louxor, où vous pourrez découvrir l'impressionnant Le meilleur de Louxor en 2 jours avec une montgolfière, explore le Visite de la ville de Louxor en calèche, et soyez témoin de la grandeur des colosses de Memnon. Les trésors antiques de Louxor offrent un voyage fascinant dans le temps. et découvrez le charme du Excursion d'une journée à Assouan, en visitant le magnifique temple de Philae, le haut barrage et l'obélisque inachevé. Émerveillez-vous devant les merveilles d'ingénierie et la sérénité du Nil dans cette ville d'importance historique.
Explorez la capitale animée à bord d'un Excursion d'une journée au Caire, où vous pourrez admirer les emblématiques pyramides de Gizeh, visiter l'énigmatique Sphinx et explorer le célèbre musée égyptien, qui abrite d'innombrables objets anciens, notamment les trésors de Toutankhamon. Alors qu'Héracléion est désormais submergé, ses vestiges offrent une opportunité unique d'exploration et de découverte. S'engager dans Excursions à Charm el-Cheikh ou Excursions d'une journée à Hurghada permet aux visiteurs de se plonger dans la riche histoire et les récits captivants de cette cité perdue.
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fidjiefidjie · 2 months
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📰 "Crise agricole 🚜 : comment relancer après le grand ratage"
La Une de l'Opinion
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lejournalfaitmain · 3 months
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Contes de fées russes enchanteurs
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L’hiver étant la période idéale pour rester au chaud, pourquoi ne pas profiter de quelques films envoûtants venus de l’étranger. Ils sont un peu difficiles à trouver ici au Canada et il est peu probable que vous ayez vu les trois. Ce sont tous des contes classiques pour réchauffer votre coeur cet hiver.
The Scarlet Flower (Аленький цветочек, réalisé par Lev Atamanov, Soyuzmultfilm, 1952)
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The Little Mermaid (Русалочка, réalisé par Ivan Aksenchuk, Soyuzmultfilm, 1968)
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Swineherd (Свинопас, réalisé par Iosif Douksha et Mayya Buzinova, Ekran, 1980)
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reussir-a-tout-prix · 4 months
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À la Une de la Revue de presse internationale du 28 décembre 2023 Kafunel : l’Union européenne est orpheline. « Le père de l’Europe » est mort, écrit Le Soir : Jacques Delors s’est éteint mercredi 27 décembre, chez lui à Paris, à l’âge de 98 ans. Et ce jeudi matin, tous les journaux européens rendent hommage à celui qui est, pour certains, « l’architecte » de l’Europe, pour d’autres son « bâtisseur » – dans tous les cas, celui qui a construit de ses idées le projet européen. Revue de presse internationale du 28 décembre 2023 Kafunel Un homme discret, pour qui « le glamour n’a jamais été important » se souvient la Sueddeutsche Zeitung. Un homme qui se distinguait par son « élan » autant que sa « modestie » estime Le Soir, « sans chichis » ajoute encore El Pais. Quelques pages plus loin, le journal espagnol affirme sans ambages qu’« aucune personnalité n’est autant associée que la sienne à la présidence de la Commission » qu’il a emmenée pendant dix ans. Un héritage imposant En fait, sans « ​​​​​​​ce petit homme presque discret, l’euro n’existerait pas aujourd’hui », assène le Sueddeutsche Zeitung, « et peut-être même pas le marché intérieur ». Car malgré sa modestie, Jacques Delors était animé, « désireux de changer le cours des choses », croit savoir Le Temps. De tout son parcours – employé de la Banque de France, député européen, ministre de l’Économie et des Finances –, c'est bien son « ​​​​​​​long mandat » auprès de la Commission européenne qui marque le plus les esprits. →A lire aussi 🔴 En direct Guerre Israël-Hamas : 500 morts dans le bombardement d’un hôpital à Gaza Une décennie parmi « les plus fertiles de l’Europe » salue Le Soir, ponctuée par « ​​​​​​​le temps du marché unique, du traité de Maastricht, de l’Union économique et monétaire, de la charte sociale, du programme Erasmus ». Et comme si cela ne suffisait pas, c’est aussi, ajoute le journal belge, « ​​​​​​​le temps de l’élargissement » (Portugal, Espagne, Autriche, Finlande, Suède). Et puis, « ​​​​​​​le temps de la réunification allemande » ; le temps, enfin, « ​​​​​​​des prémices de l’euro ». Un personnage ne faisant pas l’unanimité Et particulièrement pas en Grande-Bretagne où, se souvient le Guardian, « ​​​​​​​Delors s’est régulièrement pris le bec avec la Première ministre d’alors, Margaret Thatcher ». Au point de devenir « ​​​​​​​le croquemitaine en chef des eurosceptiques britanniques », jusqu’à ce coup d’éclat du Sun, dont se souvient le journal britannique : « Ce sont ces relations qui ont conduit le tabloïd à titrer en Une, en 1990, "Delors, va te faire voir". » →A lire aussi Décès de Moumy et la sortie de son album ce vendredi : Wally Seck a pris sa décision Rétrospectivement, estime le Guardian, c’était « ​​​​​​​un avant-goût de ce qui se produirait 25 ans plus tard durant la campagne pour le Brexit ». En France non plus, Jacques Delors ne faisait pas l’unanimité : « Vous n’êtes pas assez à gauche pour le Parti socialiste », lui aurait dit l’ancien président François Mitterrand, rappelle ainsi Libération. Jacques Delors a, en effet, « perdu de nombreux amis à gauche » avec ses politiques d’austérité au début des années 1980. Mais tout est affaire de points de vue, puisque Le Figaro considère au contraire que Delors était un « ​​​​​​​géant de la gauche française ». En France, l’histoire d’une succession de loupés D’abord, Jacques Delors n’a jamais été Premier ministre. Il y a eu aussi ces bras de fer fréquents avec son propre camp, lui qui, selon Le Temps, « ​​​​​​​incarne sans états d’âme la rigueur ». Et surtout, il y a ce que le journal suisse, mais aussi Le Soir, qualifient de « ​​​​​​​rendez-vous manqué » : son renoncement à la présidentielle de 1995. À l’époque, se souvient Libé, il rentre en France, « ​​​​​​​auréolé de son bilan à Bruxelles » et « ​​​​​​​est vu comme le seul, à gauche, à avoir une stature d’homme d’État ». En ce 11 décembre 1994, raconte Le Soir, « ​​​​​​​le pays entier est suspendu à la télévision », dans l’attente de l’évidence : l’officialisation de la candidature de Jacques Delors.
Et pourtant : « ​​​​​​​C’est la douche froide. Le candidat pressenti renonce. Et c’est irrévocable. » Car en réalité, croit savoir le journal belge, « ​​​​​​​de [la] gauche, il sait pertinemment qu’il n’est que le candidat par défaut, lui dont le programme n’est pas alors franchement celui défendu par les socialistes ». revue-de-presse-internationale →A lire aussi Construction de l’Usine de Mbakhana : 2 Européens et des Africains à l’ouvrage Car Jacques Delors voulait apurer les finances publiques, brutalement s’il le fallait. Et puis, peut-être, interprète Le Temps, Jacques Delors était-il « l’homme qui craignait de se salir les mains ». C’est à partir de ce moment-là que, à l’aube de ses 70 ans, il se retire peu à peu dans l’ombre, collabore avec l’Unesco, crée son think tank. Avec le temps, reconnaît le Sueddeutsche Zeitung, « son influence a diminué ». Cela n’interdit pas au journal allemand de rendre ce dernier hommage : « ​​​​​​​Merci, monsieur Euro. » Par : La Rédaction Kafunel
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Mon père fumait dans la voiture ma mère aussi d'ailleurs, j'ai vécu 2 guerres des pandémies etc. ... et j'ai 102 ans
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...Je suis la génération X. Quiconque est né entre 1955 et 1990 en fait partie. Nous sommes la dernière génération à avoir joué dehors jusqu'à la tombée de la nuit. Nous avons été les PREMIERS à jouer à des jeux vidéo et les DERNIERS à enregistrer des chansons de la radio sur une cassette. Nous avons connu la légalisation et l'essor des radios libres (NRJ Fun radio, Radio FreeDom...) et l'époque musicale la plus riche. Nous avons adoré la marelle, le jeu de l'élastique, le patin à roulettes (à 4 roues, parfois même des roues en métal), même le vendredi et le samedi soir. Nous avons survécu aux années 80 en faisant du vélo sans casque, avec de longs cheveux, la coupe mulet, la permanente, les pantalons pattes d'eph, les sous-pulls en nylon... et à l'ère du tout extravagant et coloré. Nous allions à l'école à pied entre amis, passions beaucoup de notre temps dehors, terrains vagues, cabanes, ballon, billes .... sans crainte d'être importunés. Nous avons regardé des dessins animés le samedi matin en trempant dans un bol de lait des tartines beurrés à la confiture de fraise ou de figue, assisté à "La dernière séance" avec notre cornet de frites dans du papier journal le mardi soir, le Disney Channel le samedi soir, Récré A2, Temps X, Croque Vacances, le Club Dorothée et le Top 50. Nous avons programmé le magnétoscope avant tout le monde et avons connu l'invention du Laser disc Vidéo et du CD... 💿
Nous nous souvenons d’avoir appris à utiliser un ordinateur pour la première fois et nous avons joué en premier aux consoles Atari, Nintendo, Sega. Nous sommes la génération des Routes du paradis, L'île fantastique, Shérif fais-moi peur, Scooby-Doo, Mac Gyver, Drôles de Dames, Shogun, La croisière s'amuse, Benny Hill, Manimal, Magnum, V, La petite maison dans la Prairie, Happy Days, Ulysse 31, L'inspecteur Gadget, Capitaine Flam, Albator, Les Mystérieuses Cités d'or, Candy, Cobra, Tom Sawyer, Arnold et Willy, Cosmocats... (sans oublier : OLive & Tom, Dragon Ball, les chevaliers du zodiaque). Nous avons voyagé dans des voitures sans ceintures de sécurité ou airbags, avons roulé sans ceintures à l’arrière de camionnettes et avons vécu sans téléphones portables. Nous n'avions pas d'écran plat, de son suround, d' I-Pads, de Facebook et Twitter... mais nous avons passé des moments inoubliables les uns avec les autres !!! ☺ Et surtout, nous avons passé du temps ensemble sans téléphone entre nos mains et nous avions beaucoup de choses à nous raconter et à vivre
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baitibindja · 4 months
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À la Une de la Revue de presse internationale du 28 décembre 2023 Kafunel : l’Union européenne est orpheline. « Le père de l’Europe » est mort, écrit Le Soir : Jacques Delors s’est éteint mercredi 27 décembre, chez lui à Paris, à l’âge de 98 ans. Et ce jeudi matin, tous les journaux européens rendent hommage à celui qui est, pour certains, « l’architecte » de l’Europe, pour d’autres son « bâtisseur » – dans tous les cas, celui qui a construit de ses idées le projet européen. Revue de presse internationale du 28 décembre 2023 Kafunel Un homme discret, pour qui « le glamour n’a jamais été important » se souvient la Sueddeutsche Zeitung. Un homme qui se distinguait par son « élan » autant que sa « modestie » estime Le Soir, « sans chichis » ajoute encore El Pais. Quelques pages plus loin, le journal espagnol affirme sans ambages qu’« aucune personnalité n’est autant associée que la sienne à la présidence de la Commission » qu’il a emmenée pendant dix ans. Un héritage imposant En fait, sans « ​​​​​​​ce petit homme presque discret, l’euro n’existerait pas aujourd’hui », assène le Sueddeutsche Zeitung, « et peut-être même pas le marché intérieur ». Car malgré sa modestie, Jacques Delors était animé, « désireux de changer le cours des choses », croit savoir Le Temps. De tout son parcours – employé de la Banque de France, député européen, ministre de l’Économie et des Finances –, c'est bien son « ​​​​​​​long mandat » auprès de la Commission européenne qui marque le plus les esprits. →A lire aussi 🔴 En direct Guerre Israël-Hamas : 500 morts dans le bombardement d’un hôpital à Gaza Une décennie parmi « les plus fertiles de l’Europe » salue Le Soir, ponctuée par « ​​​​​​​le temps du marché unique, du traité de Maastricht, de l’Union économique et monétaire, de la charte sociale, du programme Erasmus ». Et comme si cela ne suffisait pas, c’est aussi, ajoute le journal belge, « ​​​​​​​le temps de l’élargissement » (Portugal, Espagne, Autriche, Finlande, Su��de). Et puis, « ​​​​​​​le temps de la réunification allemande » ; le temps, enfin, « ​​​​​​​des prémices de l’euro ». Un personnage ne faisant pas l’unanimité Et particulièrement pas en Grande-Bretagne où, se souvient le Guardian, « ​​​​​​​Delors s’est régulièrement pris le bec avec la Première ministre d’alors, Margaret Thatcher ». Au point de devenir « ​​​​​​​le croquemitaine en chef des eurosceptiques britanniques », jusqu’à ce coup d’éclat du Sun, dont se souvient le journal britannique : « Ce sont ces relations qui ont conduit le tabloïd à titrer en Une, en 1990, "Delors, va te faire voir". » →A lire aussi Décès de Moumy et la sortie de son album ce vendredi : Wally Seck a pris sa décision Rétrospectivement, estime le Guardian, c’était « ​​​​​​​un avant-goût de ce qui se produirait 25 ans plus tard durant la campagne pour le Brexit ». En France non plus, Jacques Delors ne faisait pas l’unanimité : « Vous n’êtes pas assez à gauche pour le Parti socialiste », lui aurait dit l’ancien président François Mitterrand, rappelle ainsi Libération. Jacques Delors a, en effet, « perdu de nombreux amis à gauche » avec ses politiques d’austérité au début des années 1980. Mais tout est affaire de points de vue, puisque Le Figaro considère au contraire que Delors était un « ​​​​​​​géant de la gauche française ». En France, l’histoire d’une succession de loupés D’abord, Jacques Delors n’a jamais été Premier ministre. Il y a eu aussi ces bras de fer fréquents avec son propre camp, lui qui, selon Le Temps, « ​​​​​​​incarne sans états d’âme la rigueur ». Et surtout, il y a ce que le journal suisse, mais aussi Le Soir, qualifient de « ​​​​​​​rendez-vous manqué » : son renoncement à la présidentielle de 1995. À l’époque, se souvient Libé, il rentre en France, « ​​​​​​​auréolé de son bilan à Bruxelles » et « ​​​​​​​est vu comme le seul, à gauche, à avoir une stature d’homme d’État ». En ce 11 décembre 1994, raconte Le Soir, « ​​​​​​​le pays entier est suspendu à la télévision », dans l’attente de l’évidence : l’officialisation de la candidature de Jacques Delors.
Et pourtant : « ​​​​​​​C’est la douche froide. Le candidat pressenti renonce. Et c’est irrévocable. » Car en réalité, croit savoir le journal belge, « ​​​​​​​de [la] gauche, il sait pertinemment qu’il n’est que le candidat par défaut, lui dont le programme n’est pas alors franchement celui défendu par les socialistes ». revue-de-presse-internationale →A lire aussi Construction de l’Usine de Mbakhana : 2 Européens et des Africains à l’ouvrage Car Jacques Delors voulait apurer les finances publiques, brutalement s’il le fallait. Et puis, peut-être, interprète Le Temps, Jacques Delors était-il « l’homme qui craignait de se salir les mains ». C’est à partir de ce moment-là que, à l’aube de ses 70 ans, il se retire peu à peu dans l’ombre, collabore avec l’Unesco, crée son think tank. Avec le temps, reconnaît le Sueddeutsche Zeitung, « son influence a diminué ». Cela n’interdit pas au journal allemand de rendre ce dernier hommage : « ​​​​​​​Merci, monsieur Euro. » Par : La Rédaction Kafunel
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