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#jean sébastien bach
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le temps, en travaillant sur les durées, a fait une mise à jour des souvenirs ; il a effacé toutes les douleurs ne laissant que les sourires réapparaître, les joies se pencher sur les ombres ; il y dessine à loisir ses soleils pour fouiller ce qui ne lui résistera pas ; le temps est le maître des sentiments de notre esprit
© Pierre Cressant
(vendredi 9 septembre 2022)
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fidjiefidjie · 9 months
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Bach 🎼 🎹 et la Tap Dance 🕺
😉 Humour du jour 😁
Source :Astaire la Vista
Bel après-midi 👋
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thomas-querqy · 25 days
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J.S. Bach: Italian Concerto in F, BWV 971 - 3. Presto
Pour souffler après ce mouvement "presto" qui me donne du fil à retordre, Natacha m'a proposé de se lancer dans deux Ravel qu'on a commencé à déchiffrer
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Concerto en sol, 2e mouvement, M. Ravel
et un 4 mains que je vais envoyer à Maxime
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Maurice Ravel : Ma Mère l'Oye IV. Les Entretiens de la Belle et de la Bête
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dandanjean · 7 months
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La Messe en si
Le 27 juillet 1733, Jean-Sébastien Bach adresse une lettre et une partition au Prince-électeur Frédéric-Auguste II de Saxe. Il lui demande de lui accorder sa très puissante protection et de bien vouloir lui conférer le titre de “Membre de la Chapelle de Sa Cour”… Anne-Charlotte Rémond vous raconte pas à pas la genèse de la Messe en si, composée par le Cantor de Leipzig. La Messe en si de Bach,…
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Le goût de la musique : les inoubliables Suites françaises de Jean-Sébastien Bach admirablement immortalisées par le clavecin magistral de Pierre Gallon (2023)...
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shypeaceeagle · 8 months
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Prélude BWV 999 (Jean Sébastien Bach)
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whencyclopedfr · 11 months
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Antonio Vivaldi
Antonio Vivaldi (1678-1741) était un violoniste virtuose italien et un compositeur de musique baroque (vers 1600-1750). Surtout connu pour ses concertos pour violon, notamment Les Quatre Saisons, Vivaldi contribua de manière significative à l'évolution de la musique instrumentale, influençant Jean-Sébastien Bach (1685-1750) parmi beaucoup d'autres, en particulier dans la forme du concerto.
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vincentdelaplage · 1 year
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LES LUMIÈRES DE VERSAILLES #leslumièresdeversailles "J'ai toujours été amoureuse. L'artiste, l'homme ou la femme, qui n'a pas le sens de la séduction, le don de l'amour, la foi du rendez-vous mystérieux n'est pas artiste. L'art, n'est-ce pas c'est la séduction, l'élan, la recherche, la poursuite de la vie, dans ce qu'elle a d’exaltant, ce qu'elle a de plus beau, de plus doux." JOSÉPHINE BAKER UNE IDÉE DE PEINTURE "La vie et les mœurs italiennes" (1827) de Antoinette Haudebourt-Lescot UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX 'In Dulci Jubilo' de JS Bach arr. Robert Pearsall https://youtu.be/Ob0B5zlpR8A In dulci jubilo (latin) : "Dans la douce réjouissance" In dulci jubilo est un chant de Noël allemand dont on considère qu'il a été écrit au XIVe siècle. Dans sa version originale, il s'agit d'un texte macaronique mêlant allemand et latin, et qui remonte à une des dernières périodes du Moyen Âge ; il est généralement attribué au mystique dominicain Henri Suso (v. 1328). Il en existe de nombreuses versions, notamment en anglais, français, italien, néerlandais, norvégien, suédois... très fréquemment interprétées dans le monde occidental à l'époque de Noël. Les versions macaroniques en néerlandais/latin sont en relation avec un mouvement néerlandais de l'époque qui était appelé la Dévotion moderne (en latin : Devotio moderna). Dietrich Buxtehude a composé sur l'air d’In dulci jubilo sa cantate-choral BuxWV 52 et son prélude de choral BuxWV 197. Jean-Sébastien Bach a fait de même pour le prélude de choral BWV 729, traditionnellement interprété à la fin des offices religieux de Noël. En 1975, Mike Oldfield en a donné une version instrumentale à succès dans son double single In Dulci Jubilo / On Horseback. https://www.facebook.com/groups/716146568740323/?ref=share_group_link https://www.instagram.com/p/CmwW2cfKQju/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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lugusgirum · 1 year
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Fugue in G Minor, BWV 578 by Jean-Sébastien Bach X Michelangelo Antonioni, L'Eclisse
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tournevole · 1 year
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Toccata et Fugue en Ré Mineur BWV 565 - Jean Sébastien Bach
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fidjiefidjie · 1 year
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"500 Years of Female 🌹 Portraits in Western Art"
🖼 Morphing vidéo de Philip Scott Johnson 👩
Musique :Bach's Sarabande 🎼 Yo-Yo Ma
Bel après-midi 👋
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TRANSCENDANCES | BOSTON BALLET 
Après avoir fait sensation à Paris en 2019, le Boston Ballet est de retour sur les planches du Théâtre des Champs-Élysées du 27 au 30 mai 2024 ! Pour cette seconde venue, la prestigieuse troupe américaine présentera un programme à l’image de son répertoire éclectique et mettant la musique au cœur de cette soirée, avec trois pièces emblématiques signées Jorma Elo, William Forsythe et Jiří Kylián. 
BACH CELLO SUITES Chorégraphie et scénographie | Jorma Elo Musique | Jean-Sébastien Bach   Suite n° 1 en sol majeur, BWV 1007 et Suite n° 2 en ré mineur, BWV 1008 Violoncelle | Sergey Antonov  
BLAKE WORKS III Première française Chorégraphie | William Forsythe Musique | James Blake Lindisfarne I - Buzzard and Kestral - Lullaby for My Insomniac - 200 Press  
BELLA FIGURA Chorégraphie | Jiří Kylián Musiques | Lukas Foss :  Suite de Salomon Rossi - Lento, Andante
Restez connectés pour en savoir plus 👀
ℹ️ https://www.theatrechampselysees.fr/saison-2023-2024/danse/boston-ballet
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jpbjazz · 8 days
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LÉGENDES DU JAZZ
OLIVER JONES, SUR LES TRACES D’OSCAR PETERSON
“There was a lot of hullabaloo surrounding Charlie and myself. Anything pertaining to jazz, we were asked to do. I’d made my first recording. Truthfully, I was in a state of shock, because when you dream something for 30 years…”
- Oliver Jones
Né le 11 septembre 1934 dans le quartier ouvrier de la Petite-Bourgogne à Montréal, Oliver Theophilus Jones est le fils de parents originaires de la Barbade. Le père de Jones était mécanicien dans l’industrie des chemins de fer, et avait travaillé pour la Canadian Pacific Railways durant trente-sept ans. Au début, le père de Jones avait voulu que son fils devienne comptable, mais il n’avait vraiment aucune aptitude pour les mathématiques. Jones expliquait: ‘’For some reason, my dad wanted me to be an accountant. However, I was so poor at math that my parents had to hire a tutor for me. So my future as an accountant didn’t look very bright.’’
Jones avait commencé à apprendre le piano classique à l’âge de cinq ans. Le père de Jones était d’ailleurs un grand amateur du répertoire religieux de Jean-Sébastien Bach. Même si le père de Jones avait échoué dans sa tentative de faire de son fils un comptable, il était très fier de sa réussite comme pianiste. Jones précisait: ‘’My father liked to take credit for my musical ability, although it was my mother and her two sisters who travelled around the Carribean, performing as singers with their father. My grandfather was also a high school principal and a minister.’’
Même si Jones n’avait peut-être pas choisi un métier très lucratif, cela n’avait pas empêché son père de lui avoir inculqué une solide éthique de travail. Jones poursuivait: ‘’When I quit high school, my father insisted that I work during the week - even though I was playing music on the week-ends. I’d made $16 - $17 for five days’ work during the week in a dress factory, and then go {to} make 100$ playing in a club on the weekend. When I first started playing in the clubs - the first person I saw in the audience was my father.’’
Jones avait d’abord étudié le piano avec une certaine Mme Bonner de la Union United Church, une église rendue célèbre par la Montreal Jubilation Gospel Choir de Trevor W. Payne. À partir de l’âge de huit ans, Jones avait poursuivi ses études musicales avec la soeur d’Oscar Peterson, Daisy Peterson Sweeney, qui lui avait enseigné la théorie et la composition de 1959 à 1960. Au début, Jones, qui adorait le baseball comme tous les jeunes de son âge, n’avait pas pris ses études musicales très sérieux. C’est alors qu’il avait été sévèrement réprimandé par son ami Oscar. Comme Jones l’avait expliqué plus tard, ‘’I liked to play baseball with the other neighbourhood kids, and one day I was a little late for my lesson. Oscar admonished me - saying that I’d have to take my lessons and practice time more seriously if I hoped to be successful in music.’’
Jones, qui avait grandi à quelques pâtés de maison de Peterson, était également devenu son protégé et ami. Enfant prodige, Jones était si doué que dès l’âge de trois ans, il pouvait interpréter les airs qu’il avait entendus une seule fois à la radio. Comme plusieurs musiciens de jazz, Jones avait fait ses débuts à l’église, notamment en se produisant aus côtés de ses parents à l’Union United Church. Il avait également joué dans les hôpitaux, les danses et les spectacles de variétés. Jones confirmait: "I did a lot of that, I won a lot of insignificant prizes doing that."
À l’âge de seulement neuf ans, Jones avait fait sa première performance publique dans un club dans le cadre d’une prestation en solo au Café Saint-Michel. Jones expliquait: "I had a trick piano act, dancing, doing the splits, playing from underneath the piano, or with a sheet over the keys." Durant cette période, Jones s’était également produit dans d’autres clubs et théâtres de la région de Montréal comme le Rockhead’s Paradise (1963). Dans une autre entrevue, Jones avait commenté: "It was fun, it was amusing and I had done it for quite a few years. But up until the time that I was 17 or 18, I really didn't take it seriously. I didn't think of it as being a step to becoming a pro musician, and especially a jazz musician. That was unheard of, other than Oscar and a few others who really had the talent."
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Jones avait amorcé sa carrière professionnelle en participant à une tournée au Vermont et au Québec avec le groupe Bandwagon. De 1953 à 1963, Jones s’était produit principalement dans la région de Montréal, tout en faisant des tournées un peu partout au Québec avec des artistes comme Richard Parris, Al Cowans et Allan Wellman. C’est dans le cadre de son séjour au Rockhead’s Paradise en 1963 que Jones avait été découvert par le chanteur de calypso jamaïcain Kenny Hamilton, qui l’avait engagé comme directeur musical. Au début, le groupe de Hamilton avait obtenu un contrat d’une durée de quatre mois au Americana Hotel de San Juan, à Puerto Rico. Après la Révolution cubaine, les clubs et les casinos de l’île avaient été relocalisés à Puerto Rico, qui avait alors connu une sorte de renaissance. Jones  précisait: "It was a wonderful time. Puerto Rico was really starting to flourish, so I was there during that heyday." Le groupe avait même fait des tournées internationales avec Bob Hope.
Jones s’était finalement installé à Puerto Rico avec sa femme et son jeune fils en 1964. Le groupe de Hamilton se produisait principalement dans les Caraïbes, mais faisait aussi de nombreuses tournées aux États-Unis, ce qui avait permis à Jones de travailler avec plusieurs chanteurs et de rencontrer de nombreux musiciens. Il avait également commencer à écrire des arrangements pour des chanteurs et des danseurs. En fait, Jones faisait tellement d’argent à l’époque qu’il avait pu s’acheter une maison à Puerto Rico. Tout en interprétant principalement des chansons du Hit Parade, Jones avait aussi commencé à développer un grand intérêt pour le jazz. Après le travail, Jones se rendait d’ailleurs régulièrement dans les clubs de jazz pour écouter les plus grands noms de l’époque.
Retourné à Montréal en 1980, Jones se remettait d’une opération à l’oeil droit lorsqu’il avait été visité dans sa chambre d’hôpital par le contrebassiste montréalais Charles Biddle qui lui avait proposé de former un duo. Jones expliquait: ‘’During that visit, Charlie told me that he needed a pianist, because my friend, the late Sean Patrick, was going back to teaching.’’ Après avoir hésité un long moment car il n’avait pas joué de jazz depuis un certain temps, Jones a finalement a ccepté l’offre de Biddle et avait commencé à se produiredans les clubs locaux et les hôtels de Montréal.
Jones se produisait avec Biddle depuis environ un an lorsque ce dernier avait décidé d’ouvrir un club sur la rue Aylmer, le Biddle’s Jazz and Ribs. Devenu très populaire, le club (devenu aujourd’hui la House of Jazz) attirait de nombreux amateurs. Décrivant cette période de sa carrière, Jones avait commenté: "It was the first time that I really had the opportunity to play jazz on a regular basis." De 1981 à 1986, Jones était d’ailleurs devenu le pianiste attitré du club. En 1981, Jones s’était également produit dans le cadre de la seconde édition du Festival international de jazz de Montréal, qui comprenait notamment des artistes comme Tom Waits, Dizzy Gillespie et Dave Brubeck. Très attaché à Montréal, Jones s’était produit au festival à chaque année jusqu’en 1999, se permettant même de participer à l’ouverture et à la clôture de l’événement à sept occasions ou de jouer en première partie de grandes vedettes comme Sarah Vaughan et Art Blakey. En 1985, Jones a d’ailleurs enregistré un album en duo avec Biddle dans le cadre du même festival.
C’est en se produisant dans le club de Biddle que Jones fut finalement remarqué par le producteur Jim West, qui était sur le point de fonder les disques Justin Time. Décrivant sa réaction lorsqu’il avait entendu Jones jouer, West avait déclaré: "I went to have dinner at Biddle's, and I was with my wife and another couple, but I wasn't paying attention to them at the table. I was listening to the music. I was fascinated. I couldn't believe how good it was."
West avait d’abord proposé à Jones d’enregistrer un album solo, mais ce dernier n’étant pas encore tout à fait prêt à prendre toute la place, il a plutôt proposé d’enregistrer un album en trio avec Biddle et le batteur Bernard Primeau. Jones poursuivait: “There was a lot of hullabaloo surrounding Charlie and myself. Anything pertaining to jazz, we were asked to do. I’d made my first recording. Truthfully, I was in a state of shock, because when you dream something for 30 years…”
C’est d’ailleurs Jones qui avait enregistré le premier album publiéde la nouvelle étiquette Justin Time en 1983. Intitulé ‘’Live at Biddle’s Jazz and Ribs’’, l’album qui était le premier enregistrement de Jones comme leader, mettait également en vedette Biddle à la contrebasse et Bernard Primeau à la batterie. C’est également dans le cadre de cet album que Jones avait expérimenté pour la première fois le jeu en trio qui était devenu par la suite son format de prédilection. Accédant enfin à la requête de West, Jones avait enchaîné l’année suivante avec un premier album solo intitulé ‘’The Many Moods of Oliver Jones.’’ Fort du succès de ces deux premiers albums, Jones avait énormément voyagé autour du monde, parcourant jusqu’à 200 000 miles par année et se rendant aussi loin qu’en Espagne, en Nouvelle-Zélande, en Australie, en Chine, au Portugal et en France.
Devenu de plus en plus populaire tant sur la scène nationale qu’internationale, Jones avait dû de plus en plus espacer ses apparitions au club Biddle. Devenu l’étoile montante du jazz canadien dans les années 1980, Jones avait même devancé le populaire groupe Shuffle Demons. En 1985, Jones avait traversé tout le Canada, faisant des apparitions dans les festivals et les clubs, que ce soit en solo ou en trio avec des musiciens comme Skip Bey, Bernard Primeau, Michel Donato, Skip Beckwith, Dave Young, Steve Wallace, Bernard Primeau, Jim Hillman, Nasyr Abdul Al-Khabyyret Archie Alleyne. Il s’était également produit en Europe. L’année suivante, Jones avait fait une tournée en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux îles Fiji. Il a également présenté ses premiers concerts aux États-Unis, notamment au festival de jazz de Newport et dans le cadre d’apparitions au célèbre Greenwich Village de New York.
ÉVOLUTION RÉCENTE
En 1987, Jones a participé à une première tournée européenne d’envergure, notamment dans le cadre de prestations en Grande-Bretagne, en France, en Espagne, en Irlande, en Écosse, au Portugal, en Allemagne et en Suisse. Au cours de cette période, Jones avait également fait des apparitions dans de nombreux festivals de jazz, comme ceux de La Haye et de North Sea en Hollande (1987) de Monterey, en Californie (1988), et au festival JVC de New York (1989). De 1987 à 1989, Jones avait aussi collaboré avec des orchestres prestigieux comme le Symphony Nova Scotia, l’Orchestre métropolitain de Montréal, l’Orchestre symphonique de Québec, l’Orchestre symphonique de Kitchener-Waterloo ainsi que l’Orchestre symphonique de Montréal dans le cadre du Festival international de jazz de Montréal. Poursuivant sa carrière internationale, Jones s’était produit à Cuba et au Brésil en 1988, puis en Égypte, en Côte d’Ivoire et au Nigéria l’année suivante. L’Office national du film du Canada avait éventuellement immortalisé la tournée dans le cadre du documentaire ‘’Oliver Jones in Africa’’ publié l’année suivante. Le film s’était d’ailleurs mérité en 1990 le prix Golden Dukat décerné dans le cadre du Festival du film de Mannheim en Allemagne. La musique de Jones était également en vedette dans le court-métrage ‘’Season of Change’’, qui évoquait la saison que Jackie Robinson avait passée avec les Royaux de Montréal en 1946.  Jones s’était également rendu en Namibie en 1990.
En 1993, Jones avait enregistré un second album solo intitulé ‘’Just 88.’’ Parmi les pièces de l’album, on remarquait deux compositions originales de Jones, ‘’Blues for Laurentian U’’ et ‘’Dizzy-Nest.’’ L’album s’est d’ailleurs mérité un prix Félix en 1994. La même année, à l’invitation du gouvernement canadien, Jones avait présenté une série de concerts en Chine. En 1995, Jones avait publié un premier enregistrement avec grand orchestre intitulé ‘’From Lush to Lively.’’ En 1997, Jones avait enregistré un album en trio intitulé ‘’Have Fingers, Will Travel’’. Enregistré aux studios Capitol de Los Angeles, l’album, qui mettait en vedette le légendaire contrebassiste Ray Brown et le batteur Jeff Hamilton, comprenait des pièces comme MMStreet Of Dreams", "If I Were A Bell" et "My Romance".
Même si Jones avait officiellement annoncé sa retraite le 1er janvier 2000, sa passion pour la musique était demeurée la plus forte. Décrivant les quatre années de sa retraite comme les plus intéressantes de son existence, Jones avait ajouté que cela lui avait laissé de temps d’enseigner à l’Université McGill et au Collège Vanier, en plus d’avoir travaillé comme directeur du Conseil des Arts du Maurier, qui soutenait le développement des arts un peu partout au Canada. Jones expliquait: ‘’I was truly enjoying my retirement. I took up golf at 65, and today I shoot 82-84, and on a good day I can break 80. I bought a house that backs onto a golf course in Florida, and I play at least three times a week. I generally shoot in the low 80s, and on a good day I can break 80. I have a great sense of joy in sharing the game with my son Richard. It’s odd; I lived all those years in Puerto Rico, and never took up golf.’’
C’est finalement André Ménard, le directeur artistique du Festival international de jazz de Montréal, qui avait sorti Jones de sa retraite en 2004. À l’époque, le festival était sur le point de célébrer son 25e anniversaire, et Ménard avait eu l’idée de célébrer l’événement dans le cadre d’un concert en duo à la Place des Arts mettant en vedette Jones et son mentor Oscar Peterson. Reconnaissant envers tout ce que le festival avait fait pour faire avancer sa carrière, Jones n’avait pu refuser. Il expliquait: ‘’The Jazz Festival has been very good to me, and really helped to put Oliver Jones on the map. Even though Oscar and I had been good friends since we grew up a few blocks from each other, we had never performed together.’’ Finalement, le concert avait remporté un tel succès que le carnet de commandes de Jones s’était rempli comme jamais auparavant. Jones poursuivait: ‘’Well... I started getting calls the day after the jazz festival concert. I figured that it might be nice to play 15 to 20 concerts a year. I called my agent, and he called back in a week with 59 different offers, including 40 dates in 2006.’’ Jones avait conclu en riant: ‘’Since then, retirement went out the window.’’ Très satisfait du concert, Ménard avait décrit la performance du duo de la façon suivante: ‘’It was very emotional. Oliver was relieved that it would finally happen, that he would share the stage with Oscar, and he said something very funny. He said, ‘Well, to be on the same stage as Oscar Peterson, for me, is a great feeling, but I wish I had his money.’’
Deux ans après le concert, Jones avait décidé de retourner en studio avec le contrebassiste Skip Bey pour terminer l’album ’’Then and Now’’, qui était resté inachevé en 1986. La même année, Jones était aussi devenu directeur artistique de la section jazz du Festival de musique de chambre de Montréal. En 2005, Jones a enregistré avec sa compagne, la chanteuse Ranee Lee, l’album ‘’Just You, Just Me’’, qui s’était mérité l’éloge du public et de la critique. En 2006, Jones a été en vedette dans le cadre du Festival de musique de chambre d’Ottawa. La même année, il avait aussi été nommé directeur artistique de la House of Jazz (anciennement le club de jazz Biddle’s) à Montréal. Toujours en 2006, Jones avait publié trois nouveaux enregistrements: ‘’One More Time’’ (avec le bassiste Dave Young et le batteur Jim Doxas), ’’From Lush to Lively’’ (avec un ‘’big band’’ et un orchestre à cordes) et ’’Serenade’’ (DVD). Jones a publié son dernier album intitulé ‘’Just for my Lady’’ en 2013. Continuant toujours de se produire sur scène, Jones avait été un des principaux invités du P.E.I. Jazz and Blues Festival de Charlottetown, à l’Ile du Prince-Édouard en 2011. Jones avait également été en vedette au Festival de jazz de Sudbury, en Ontario, tenu du 6 au 8 septembre 2013.
Victime de problèmes de santé en 2015, Jones avait annoncé officiellement sa retraite en janvier 2016 dans le cadre de la 10e édition du Festival international de jazz de Port-au-Prince. Jones avait présenté son dernier concert à la Barbade, le lieu de naissance de ses parents.
Très prolifique, Jones avait enregistré plus de quinze albums de 1982 à 1999, dont ‘’Lights of Burgundy’’ (1985), ‘’Cookin’ at Sweet Basil’’ (enregistré en 1988 au célèbre club Sweet Basil de New York) et ’’Just in Time’’ (enregistré au Montreal Bistro avec Dave Young et Norm Villeneuve en1998). Durant la décennie 1990, Jones se produisait plus de 130 fois par année. En 1992, Jones avait participé aux festivités entourant le 350 anniversaire de la fondation de la ville de Montréal aux côtés du big band de Vic Vogel et du Montreal Jubilation Gospel Choir dans le cadre de la soirée de clôture du Festival de jazz.
Jones, qui avait aussi entrepris une carrière de professeur, avait enseigné la musique à l’Université Laurentienne de 1987 à 1995. De 1988 à 1995, il avait été professeur à l’Université McGill. En 2009, Jones avait également parrainé la chanteuse Dione Taylor dans le cadre du Performing Arts Awards (GGPAA) Mentorship Program du Gouverneur-Général du Canada.
Jones avait remporté de nombreux honneurs au cours de sa carrière, dont le prix Procan qui lui avait été décerné en 1984 pour souligner sa contribution au développement du jazz. En 1992, Jones avait également remporté le prix Martin Luther King Jr. pour souligner sa contribution à la communauté noire du Canada et à sa ville natale, Montréal. Décoré de l’Ordre du Canada en 1993, Jones avait été intronisé chevalier de l’Ordre national du Québec l’année suivante. Jones était particulièrement fier d’avoir été le second musicien de jazz à avoir remporté l’Ordre du Canada après Oscar Peterson. Il précisait: ‘’Oscar was the first, and I was the second jazz musician to receive the Order of Canada. This legitimizes our particular type of music - that was relegated to the cellars for so long. So many other great musicians have also been honoured, including Phil Nimmons, Rob McConnell, and Moe Kaufman. I did to think that Oscar and I led the way.’’
En 1997-98, Jones avait aussi été le récipiendaire d’un prix Hommage du Conseil québécois de la musique. En 1999, Jones avait également été lauréat d’un Special Achievement Award décerné dans le cadre du gala de la Socan à Toronto. En 2005, Jones avait également été lauréat du Performing Arts Award décerné par le Gouverneur-Général du Canada. L’année suivante, Jones avait également été élu claviériste de l’année dans le cadre des National Jazz Awards. En 2012, le Festival international de jazz de Montréal a décerné à Jones le Prix Oscar Peterson. Le prix lui avait été remis par le directeur artistique de l’Orchestre symphonique de Montréal, Charles Dutoit, dans le cadre d’un concert présenté le 5 juillet au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts lors de la 33e édition du festival.  
Jones avait remporté deux prix Juno: le premier pour son album ‘’Lights of Burgundy’’ en 1986, et le second pour son album de 2009 ‘’Second Time around.’’ Jones avait été mis en nomination neuf autres fois pour un prix Juno, y compris pour son album de 2012 Live in Baden.  Jones était aussi récipiendaire de quatre prix Félix, décernés respectivement en 1989, 1994, 2007 et 2008. 
En 2006, Jones s’est également vu remettre le prix de l’album de l’année dans le cadre des National Jazz Awards pour son album ‘’Just You, Just Me.’’ En 2010, l’arrondissement de Montréal-Nord a également rendu hommage à Jones en donnant son nom à la salle de spectacle de sa Maison culturelle et communautaire.
Le Service canadien des Postes a aussi émis un timbre en l’honneur de Jones dans le cadre du mois de l’histoire des Noirs en 2013. En 2017, l’ancienne athlète Rosey Ugo Edeh a rendu hommage à Jones dans un documentaire biographique de 48 minutes intitulé ‘’Oliver Jones Mind Hands Heart.’’ Le film a été présenté en grande première au Montreal International Black Film Festival la même année.
En 2015, Jones a également été nommé ‘’Grand Montréalais’’ par la Chambre de commerce du Grand Montréal. Il a aussi remporté le prix RIDEAU Hommage 2015 du Réseau indépendant des diffuseurs d’événements artistiques unis pour sa présence assidue sur les scènes du Québec. Jones est également titulaire de plusieurs doctorats honorifiques (Université Laurentienne, 1992; Université McGill, 1995; Université St. Francis Xavier, 1996; Université Windsor, 1999).
Considéré comme un des plus grands pianistes de jazz canadiens aux côtés d’Oscar Peterson et Paul Bley, Jones est caractérisé par un style lyrique et très mélodique alliant dextérité technique à un indéniable sens du swing. En dehors de sa carrière de musicien de jazz, Jones avait aussi accompagné plusieurs vedettes de la musique populaire. Souvent comparé à son mentor Oscar Peterson, Jones avait toujours été un peu flatté par la comparaison. Il s’était même souvent produit avec d’anciens collaborateurs de Peterson, comme Ray Brown, Clark Terry, Herb Ellis et Ed Thigpen. Dans une entrevue qu’il avait accordée en 2004, Jones avait d’ailleurs reconnu Peterson comme sa ‘’plus grande source d’inspiration.’’
Très influencé par Bach et Chopin, Jones avait toujours entretenu une certaine prédilection pour les ballades. La musique classique avait toujours occupé une grande place dans la vie de Jones. Même s’il possédait une importante collection de disques de jazz, Jones avait toujours préféré écouter de la musique classique pour se divertir.
Même si Jones trouvait souvent le bebop un peu répétitif, cela ne l’avait jamais empêché d’exprimer énormément de nynamisme et de vitalité dans ses pièces plus rythmées. Faisant état d’un concert de Jones au club Positano de New York en 1987, le critique John S. Wilson du New York Times écrivait: ‘’On remarque une légèreté de touche évoquant la facilité de [Art] Tatum et de [Oscar] Peterson, mais dans un contexte qui rappelle les grandes structures mélodiques et exubérantes d’Erroll Garner.’’ Compositeur prolifique, Jones avait dédié plusieurs de ses oeuvres à des amis et collègues, dont ‘’Blues for Chuck’’ et ‘’Big Pete’’, qui avaient été écrites en hommage à Chuck et Oscar Peterson respectivement. Parmi les autres compositions de Jones, on remarquait ‘’Gros Bois Blues’’, ‘’Lights of Burgundy’’, ‘’Snuggles’’, ‘’Fulford Street Stomp’’, ‘’Here Comes Summer Again’’, ‘’Dumpcake Blues’’, ‘’Hilly’’, ‘’The Sweetness of You’’, ‘’Looking for Lou’’, ‘’Bossa for CC’’, ‘’Stay Young’’, ‘’Blues for Hélène’’, ‘’Last Night in Rio’’, ‘’Sophie’’, ‘’Abunchafunk’’, ‘’What a Beautiful Sight’’, ‘’Jordio’’, ‘’Katatura’’, ‘’Mark My Time’’, ‘’Tippin’ Home from Sunday School’’, ‘’Stan Pat’’ et ‘’Peaceful Time’’. En 2012, Jones avait d’ailleurs interprété un répertoire composé exclusivement de ses propres compositions dans le cadre du Festival international de jazz de Montréal.
Oliver Jones avait enregistré vingt-cinq albums sous son nom au cours de sa carrière. Très apprécié sur la scène internationale, Jones avait fait plusieurs tournées à travers le monde, tant aux États-Unis qu’en Europe, en Nouvelle-Zélande, en Australie, au Japon, en Chine et en Afrique. Un des derniers trios de Jones mettait en vedette le contrebassiste Éric Lagacé et le batteur Jim Doxas. Jones appréciait d’ailleurs particulièrement de se produire avec de jeunes musiciens. Une semaine avant la présentation de son concert en duo avec Oscar Peterson en 2004, Jones avait évoqué son avenir en ces termes: "I know that I'll try to stick around for another couple of years. But after that, if I do anything at all, it won't be teaching but perhaps to motivate young musicians and artists and try to make sure that they get the opportunity to be heard and seen and get the exposure — which was very elusive in my era."
Commentant l’implication de Jones auprès des jeunes musiciens, Doxas avait expliqué: "My particular case is very explanatory. He wanted some younger musicians to 'burn the fire under his butt,' that's what he always said. Wherever we go, [Jones] always takes the time to give master classes, to listen to young musicians play, to get their CDs, to listen to their CDs." Commentant la contribution de Jones au développement des arts au Canada, Doxas l’avait décrit comme un des grands ambassadeurs de la musique et du pays tout entier.
Une des plus grandes satisfactions de Jones avait été que sa mère, qui avait vécu jusqu’à l’âge avancé de 102 ans, avait pu le voir connaître du succès dans le domaine qu’il avait choisi. Mais malgré tous ses succès, Jones n’avais jamais remporté le même succès que son idole et mentor Oscar Peterson. Né neuf ans après Peterson, Jones avait commencé sa carrière de musicien de jazz professionnel relativement tard. Le fait que Jones et Peterson aient joué à peu près le même style de musique était probablement une autre raison de cette situation.
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
SOURCES:
KASSEL, Matthew. ‘’Back Home With Canada’s Greatest Living Jazz Musician.’’ NPR, 12 juillet 2012.
‘’Oliver Jones.’’ Wikipedia, 2023.
‘’Oliver Jones.’’ All About Jazz, 2023.
‘’Oliver Jones.’’ Encyclopédie canadienne, 2023.
‘’Oliver Jones.’’ The Montrealer, 1er mai 2012.
PINCOMBE, C. Alexander. ‘’Jones, Oliver.’’ Dictionnaire biographique du Canada, 2023.
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yes-bernie-stuff · 1 month
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◀ 21 MARS ▶ La Bonne Semence
Qui est-ce qui met de la différence entre toi et un autre ? Et qu’as-tu, que tu n’aies reçu ? Et si aussi tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ? 1 Corinthiens 4 : 7
Réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. Luc 10 : 20
À Dieu seul soit la gloire !
Grand parmi les plus grands compositeurs, Jean Sébastien Bach (1685-1750) possédait une foi vivante et une grande humilité liée à la conscience de la majesté de Dieu. Ce n’était pas par simple habitude qu’il terminait chacune de ses oeuvres en apposant les initiales « S.D.G. » (Soli Deo Gloria : à Dieu seul soit la gloire). On trouve aussi souvent sur ses manuscrits les lettres « J.j » (Jesus juvat : Jésus aide). Un biographe remarque que dans ses oeuvres « Bach n’a jamais oublié ce que signifient les mots péché, culpabilité, mort et expérience de ce qui est éphémère ». Aussi s’exprimait-il avec force au sujet du pardon divin. Sa bibliothèque se composait de livres sur la théorie musicale et d’écrits chrétiens. Tandis que les premiers ont été conservés par ses enfants, les ouvrages chrétiens ne l’ont pas été, par manque d’intérêt. Seule une Bible est réapparue aux États-Unis. Il s’agit d’une édition de 1681, en trois volumes, traduite par Martin Luther. Elle contient en marge des annotations de la main de Bach. Nous sommes heureux de savoir que ce génie était un croyant pieux. Son talent l’a rendu grand sur la terre, mais sa foi l’a rendu humble et lui a permis de bénéficier de la grâce de Dieu qui l’a rendu grand pour le ciel et pour l’éternité. Par son oeuvre musicale, il a su aussi glorifier son Dieu. On lui doit en particulier plusieurs chorals et mélodies de cantiques. - Lire plus ici :
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coralloid · 3 months
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c'est vraiment pas cool qu'on francise johann sebastian bach en jean-sébastien, il perd tout son swag in translation le pauvre
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Le goût de la musique : aussi aride qu'éthérée, la musique des sphères ou des âmes, une énigmatique beauté, une perfection stylistique, la musique qui rend les humains meilleurs et leur fait entrevoir le divin ou L'Art de la Fugue de Jean-Sébastien Bach sublimée sous les doigts divins de Christophe Rousset...
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