Tumgik
#et puis tout recommencera
les-cris-des-fendues · 9 months
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Quand Marguerite Duras parlait des années 2000 en 1985
Marguerite, la visionnaire...
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e642 · 5 months
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J'ai revu une amie. On ne se voit que 2 fois par an, aux vacances d'hiver et celles d'été, quand je vais dans ma famille maternelle. Ça va faire presque 10 ans qu'on se connait, et qu'on s'est suivies au collège, puis au lycée et on s'est séparées à la fac. Ça a toujours été une âme torturée, fragilisée. Quand moi j'allais mal au lycée, elle, je sentais que ça se collectait. En effet, ça a éclaté il y a un an. Elle est tombée aussi dans la mutilation. Hier, je l'ai vue se déshabiller. Ça m'a fait un mal de cœur. Profond. Je me prends souvent comme référentiel de gravité, ou du moins d'ampleur, pour ça et je me rassure toujours de ne pas voir pire ou pareil. Là, j'ai trouvé. Déjà cet été, elle ne s'était pas changée devant moi et j'avais su. Mais le voir... Ça m'a brisée le cœur. Je m'en veux de ne pas avoir été là pour elle mais je sais que ça n'aurait rien changé. Ça peut paraitre la facilité mais elle est aussi taiseuse que moi pour ça, elle met devant le fait accompli. Et c'est dur de lui en parler, j'ai pris des pincettes hier mais je faisais tellement attention à mon ton, mon regard, mes mots, ses maux. Et dans la nuit, j'ai eu un instant de trigger un peu dans le sens où j'ai senti que ça me manquait la mutilation. En être sortie de force me donne l'impression qu'un jour, ça recommencera et ce sera pire. Quand je vois mes cicatrices blanchir, j'ai la sensation que tout s'efface, que j'ai tout inventé, que ça n'existe plus. Pourtant je ne me sens pas mieux. Des fois, j'ai aussi l'impression d'avoir précipité des gens dans un gouffre duquel ils ne sont toujours pas ressortis, de les avoir influencés dans le mal être. Je me demande ce que ça aurait fait si elle n'avait jamais vu jusqu'à où elle pouvait aller dans la mutilation ? Si elle n'avait jamais vu mon corps déchiré.. je ne peux pas m'empêcher de me dire que je l'ai peut-être indirectement "inspirée" pour faire ça. Et ça me fait mal. Son mal être a toujours été si flagrant qu'elle n'y a pas échappé au final.
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christophe76460 · 5 days
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La guerre est finie !
8 mai 1945 ! De clocher en clocher résonne la nouvelle : c’est l’armistice, puis viendra la paix.
On s’embrasse, on chante, on rit. Six ans de cauchemar avaient mis le monde entier à genoux. Maintenant, c’est l’explosion de joie que tempèrent les deuils, les tristesses. Mais l’espoir règne que personne ne recommencera plus…
Armistice, paix ?
Mais les combats ont vite repris en d’autres lieux, et les luttes ravagent toujours de nombreux pays.
Des guerres dans toutes les époques, du mal contre le bien, de Satan contre Dieu.
Pourquoi ? Parce que Satan poursuit son offensive. Il sait qu’il a peu de temps¹. Les hommes disent «Paix, paix», mais cultivent la haine et rejettent Dieu².
L’espérance est ailleurs. Quelle grâce ! Satan est vaincu ! Jésus-Christ a triomphé de lui et de toute puissance ennemie à la croix³. La mort n’a pas pu le retenir, il vit et il revient bientôt. Il établira son royaume éternel de justice et de paix, où entreront tous ceux qui se seront confiés en lui. Il n’y aura plus ni mort, ni deuils, ni larmes. Jésus lui-même les essuiera des yeux.
Avez-vous fait la paix avec lui ? Laissez-le régner en vous pour établir sa paix, la paix qui surpasse tout, dès aujourd’hui.
Albert Lentz
¹ Apocalypse 12.12
² 2 Timothée 3.1-4
³ Colossiens 2.15
__________________
Lecture proposée :
Livre du prophète Michée, chapitre 4, versets 1 à 8.
Vivre aujourd'hui 8 mai
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yes-bernie-stuff · 6 days
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La guerre est finie ! 08/05/2024
Plus aucune nation ne brandira l’épée contre une autre nation, et l’on n’apprendra plus la guerre. Michée 4.3
8 mai 1945 ! De clocher en clocher résonne la nouvelle : c’est l’armistice, puis viendra la paix. On s’embrasse, on chante, on rit. Six ans de cauchemar avaient mis le monde entier à genoux. Maintenant, c’est l’explosion de joie que tempèrent les deuils, les tristesses. Mais l’espoir règne que personne ne recommencera plus…
Armistice, paix ? Mais les combats ont vite repris en d’autres lieux, et les luttes ravagent toujours de nombreux pays.
Des guerres dans toutes les époques, du mal contre le bien, de Satan contre Dieu. Pourquoi ? Parce que Satan poursuit son offensive. Il sait qu’il a peu de temps¹. Les hommes disent « Paix, paix », mais cultivent la haine et rejettent Dieu².
L’espérance est ailleurs. Quelle grâce ! Satan est vaincu ! Jésus-Christ a triomphé de lui et de toute puissance ennemie à la croix³. La mort n’a pas pu le retenir, il vit et il revient bientôt. Il établira son royaume éternel de justice et de paix, où entreront tous ceux qui se seront confiés en lui. Il n’y aura plus ni mort, ni deuils, ni larmes. Jésus lui-même les essuiera des yeux.
Avez-vous fait la paix avec lui ? Laissez-le régner en vous pour établir sa paix, la paix qui surpasse tout, dès aujourd’hui.
Albert Lentz
¹ Apocalypse 12.12 ² 2 Timothée 3.1-4 ³ Colossiens 2.15
__________________ Lecture proposée : Livre du prophète Michée, chapitre 4, versets 1 à 8.
1 Il arrivera, dans la suite des temps, Que la montagne de la maison de l'Éternel Sera fondée sur le sommet des montagnes, Qu'elle s'élèvera par-dessus les collines, Et que les peuples y afflueront.
2 Des nations s'y rendront en foule, et diront: Venez, et montons à la montagne de l'Éternel, A la maison du Dieu de Jacob, Afin qu'il nous enseigne ses voies, Et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, Et de Jérusalem la parole de l'Éternel.
3 Il sera le juge d'un grand nombre de peuples, L'arbitre de nations puissantes, lointaines. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, Et de leurs lances des serpes; Une nation ne tirera plus l'épée contre une autre, Et l'on n'apprendra plus la guerre.
4 Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, Et il n'y aura personne pour les troubler; Car la bouche de l'Éternel des armées a parlé.
5 Tandis que tous les peuples marchent, chacun au nom de son dieu, Nous marcherons, nous, au nom de l'Éternel, notre Dieu, A toujours et à perpétuité.
6 En ce jour-là, dit l'Éternel, je recueillerai les boiteux, Je rassemblerai ceux qui étaient chassés, Ceux que j'avais maltraités.
7 Des boiteux je ferai un reste, De ceux qui étaient chassés une nation puissante; Et l'Éternel régnera sur eux, à la montagne de Sion, Dès lors et pour toujours.
8 Et toi, tour du troupeau, colline de la fille de Sion, A toi viendra, à toi arrivera l'ancienne domination, Le royaume de la fille de Jérusalem.
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societascriticus2 · 5 months
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Karl, que les choses ont changé !
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 25-06, Éditos : www.societascriticus.com
Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2023-12-01)
Je ne me rappelle plus exactement quand j’ai appris la formule de la dialectique (Thèse-Antithèse-Synthèse), mais c’était probablement dans un cadre marxien (1), soit dans un cours de philosophie au cégep ou dans mon cours sur Marx en sociologie (2). Bref, c’est loin, mais j’ai toujours trouvé cette idée de dialogue ou d’alternance entre deux pôles (thèse et antithèse) intéressante pour enfin en arriver à un point d’équilibre quelque part entre les deux (synthèse). Mais, cette idée, la dialectique, date d’avant Karl Marx :
« Elle aurait été inventée par le penseur présocratique Zénon d'Élée (i). Son emploi systématique dans les dialogues de Platon a popularisé l'usage du terme. » (3)
Cependant, Marx l’a reprise dans le cadre du matérialisme historique (4) :
« Le mouvement de l'histoire peut dès lors se résumer également sous une forme correspondant à la triade thèse-antithèse-synthèse: chaque mouvement (thèse) donne naissance à sa contradiction (antithèse), et il y a passage à l'échelon supérieur par la négation de la négation (synthèse). » (5)
Cette idée ne se retrouve pas que dans le marxisme. On la retrouve aussi dans l’évolution scientifique par exemple, qui n’est pas toujours un long chemin linéaire et tranquille. Cela passe souvent par des crises paradigmatiques avant d’en arriver à un consensus comme l’a montré Thomas Khun dans La structure des révolutions scientifiques (6).
Ce concept m’est toujours apparu comme un outil intéressant pour comprendre le changement et l’évolution. En politique, par exemple, un gouvernement va parfois trop loin d’un côté (thèse), alors une majorité de votes iront pour l’opposition (antithèse) au scrutin suivant. Si le gouvernement va trop loin dans ses réformes, on reviendra souvent à un gouvernement plus centriste par la suite qui devra rétablir un nouvel équilibre plus largement acceptable en conservant les changements qui font consensus, mais en corrigeant ou abolissant ce qui soulève le plus d’opposition. Un nouvel équilibre est donc visé et parfois atteint (synthèse).
C’est ainsi que s’explique l’évolution : par coups et contrecoups, car c’est rarement un processus linéaire, pour enfin trouver un point d’équilibre qui n’est pas un retour en arrière, mais bien un nouveau point qui recueille un large consensus, non l’unanimité par contre, pour un certain temps. Puis, ce point de changement sera un jour contesté et le processus recommencera.
Malheureusement, les choses ont changé avec les réseaux sociaux et les chambres d’écho. Aujourd’hui thèse et antithèse s’affrontent entre deux ou plusieurs camps adverses, quasi permanents, qui ne sont pas toujours prêts à se rapprocher. Quant à la synthèse, qui fait retrouver le point d’équilibre tout en permettant d’avancer, elle existe de moins en moins. On est plutôt dans une forme de polarisation et de confrontation permanente plutôt qu’un dialogue qui cherche à atteindre « un terme supérieur ». (7)
Chaque groupe se sent investi de la vérité absolue et ce dialogue opère de moins en moins. On est de plus en plus dans l’opposition constante et parfois violente entre thèse et antithèse. Les opposants ne cherchent plus de point d’entente, mais la confrontation permanente en se refermant sur leur groupe d’appartenance un peu comme le font les chambres d’écho sur les réseaux sociaux. Pensons aux trumpistes qui voudraient emprisonner les démocrates par exemple ! (8) Comment, alors penser rétablir un dialogue?
La dialectique s’est malheureusement envolée. On passe d’une extrême à l’autre et la violence peut remplacer le dialogue à tout moment. Cette polarisation politique n’a rien de rassurant pour la démocratie ni pour la science, soit dit en passant, où l’avis de camionneurs comptait autant que celle des scientifiques pour certains individus et groupes fortement polarisés en période de pandémie de la COVID-19 par exemple. Les institutions démocratiques et scientifiques sont d’ailleurs de plus en plus mises à mal au nom de croyances et d’idéologies. C’est triste pour la démocratie, même si elle n’est pas parfaite et devrait passer à un stade supérieur pour faire un clin d’œil à Marx.
Notes
1. Karl Marx a d’ailleurs écrit sur ce sujet dans The Poverty of Philosophy, Chapter Two : The Metaphysics of Political Economy :
2. Les deux cours de philosophie où je me rappelle avoir vu Marx et différents auteurs, dont Alvin Toffler, au cégep : La condition humaine (Automne 1977) et Valeurs et idéologies (Hiver 1978); en sociologie, à l’Université de Montréal, j’ai eu trois cours spécifiques à des auteurs, soir Durkheim (Hiver 1980), Weber (Automne 1980) et Marx (Hiver 1981) sans oublier l’Épistémologie (Hiver 1981).
3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Dialectique
i : C'est du moins ce que prétend Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres, livre III (sur Platon) ; mais il ajoute aussitôt après que « Platon, pour en avoir arrêté merveilleusement la forme, doit être considéré comme responsable, non seulement de sa beauté, mais encore de son existence ». Toujours selon Diogène Laërce, « si les dieux avaient une dialectique, ce serait celle de Chrysippe » (ibid., VII, ch.7).
4. https://fr.wikipedia.org/wiki/Matérialisme_historique
5. Voir la section Vision dialectique de l’article précédent (note 4).
6. KUHN, Thomas S., 1972, La structure des révolutions scientifiques, Paris : Flammarion.
7. https://fr.wikipedia.org/wiki/Dialectique
8. « L'ancien président américain, inculpé à quatre reprises en quelques mois, se dit persécuté par les démocrates et Joe Biden. Lors d'une interview, il a donc promis qu'il serait dans l'obligation, s'il était réélu en 2024, de les emprisonner en retour. » Source : Théo Putavy, DONALD TRUMP S'ENGAGE À EMPRISONNER SES OPPOSANTS POLITIQUES EN CAS DE RÉÉLECTION EN 2024, BFMTV, 30/08/2023 :
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necrosesurpatte · 7 months
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Fin d'hospit
Demain se finit cette 14ème hospitalisation en psychiatrie
Il ne devait n'y en avoir que treize, je ne devais pas y retourner aussi vite en sortant de l'HP de secteur fin septembre, mais début octobre ne m'a, cette année encore, pas épargné et je suis repassé à l'acte
Je n'ai même pas compté les comprimés, j'ai tout, tout, tout pris, en mélangeant l'immélangeable mais mon corps est décidément d'une solidité assez ahurissante et il a vaincu après avoir lutté toute la nuit pour respirer
C'était le jour des 1 ans du deuil de ma maman. Une amie était venue exprès du Sud de la France pour être à mes côtés ce jour là. J'avais négocié pour qu'on puisse venir et dormir à la coloc' où je loge encore administrativement mais où je ne peux être que de passage, et de passage gênant
Une bougie a brûlé 24h, de samedi soir à dimanche soir, comme c'est la tradition, j'ai du promettre de bien surveiller pour ne pas foutre le feu, comme mes ancien-nes colocs l'ont demandé (et comme le veux la décence)
L. m'a accompagné au cimetière. J'ai parlé à sa tombe, pendant longtemps, ou pas, je sais plus trop
A 18h29, heure de sa mort, j'ai éteint la bougie
Et après
Et après c'était le vide. Dimanche soir.
Je devais lundi aller chez la psy, retourner en cours puis aller le soir chez lea pote qui me logeait en urgence
Prendre RDV chez la généraliste en urgence au lever du lundi, car je ne tenais plus. L'hospitalisation dont je sortais n'avait que légèrement freiné la spirale automnale qui m'emporte chaque année
A 23h j'ai juste pris une douche. Enfin allumé le jet à fond ; ces comprimés font du bruit quand on les sort et il y en avait beaucoup à sortir. S'automutiler là où il restait de la place; c'est à dire pas beaucoup
Tout avaler, par poignées. Vide, un peu soulagé peut-être
Ce n'était pas le premier pic suicidaire ni de ma vie ni de l'été ni de la semaine. Ces pics sont là environ une fois par mois, depuis mes dix ans. Parfois +. Et quand le rythme s'emballe et que chaque soir la même rengaine je suis au pied du mur, je ne peux plus, je ne veux plus, c'est à l'usure qu'ils m'ont.
Après deux mois de pics suicidaires quotidiens, parfois pluriquotidiens
Quand ne plus dormir, ne plus manger n'est plus suffisant pour tout gérer à la fois, qu'il faut s'y résoudre affronter le deuil de ma maman, les remontées traumatiques incestuelles, tenter de sauver cette coloc, de me trouver un nouveau logement, l'isolement social, une nouvelle formation dans un nouveau domaine
Gérer tout ça en même temps a été faisable pendant trois mois. Ne pas manger pour être complètement déconnecté, ne pas dormir pour refouler les traumatismes des maltraitances, et quand je menace de m’écrouler me charcuter à devoir m'en foutre des steristrip des pansements et des +/- sutures moi-même. Affronter chaque soir la crise suicidaire, en sachant qu'elle va passer mais qu'elle recommencera demain
Au bout de trois mois à tirer comme ça, la corde a cédé
Le pire c'est que j'ai des bribes de souvenirs du lendemain. L. a dormi avec moi, je ne sais pas à quelle heure elle s'est rendu compte du souci. Je me souviens juste d'elle qui va toquer à la porte de T, un-e autre coloc, c'est avec ellui que ça se passait le mieux et qui d'ailleurs était lea seul-e autre coloc du début (on vit là à quatre depuis deux ans mais les deux autres ont déménagé depuis).
"T? J'arrive pas à réveiller Moon". J’entends tout mais je ne peux pas réagir.
D'autres bribes "Serre moi la main s'il te plait..." "Il respire?" "tu te sens d'appeler les secours ou je le fais?"
La voix de T qui se presse, angoissée, vite vite donner un max d'infos, iel sait que ça peut aller très loin très vite avec moi "on n'arrive pas à le réveiller... Oui il est suicidaire, oui il a fait beaucoup de tentatives, je sais pas combien, il n'allait pas bien, il sort d'hospit... Non je sais pas ce qu'il a pris"
J'ai émergé à un moment. Je savais avoir marqué sur mon portables les molécules et les quantités. L. tente de me calmer, "les secours arrivent, doucement, bouge pas". Je ne peux pas parler bien sûr, les médicaments et les quantités que j'ai avalées auraient du me laisser dans un bien pire état. Au bout d'un moment elle capte dans mes cafouillis que c'est important que je montre mon tel. Elle le déverrouille, voit les notes, transmets aux pompiers les horreurs que y'a marqué et un de ses souvenirs de l'avant-veille, quand elle est arrivée à l'appart et que j'ai du lui avouer avoir bu, que j'ai vomis mes tripes et qu'elle avait vu passer sur mon ordi une recherche "alcool et T******"
J'avais pas bu, j'aurais peut-être du pour pouvoir y passer
La suite est effacée, ne reste que le compte rendu, quelques bouts de souvenirs pendant deux jours. Les perfusions, d'antibiotiques car les plaies ont une sale gueule + de sérum phy' pour m'hydrater un peu, moi qui supplie « pas l’HP de secteur... Cet HP que je connais aussi, non sectorisé, n’importe où mais pas l’HP de secteur ». Je supplie je pleurs je morve mais pas de place ailleurs. Ce sera l’HP de secteur, le seul choix que j’ai c’est d’y aller en soins libres ou sous contrainte
Ce sera soins libres, deux semaines de plus. J’aurais été à l’HP depuis le 30 août, avec une semaine de « pause » au milieu, finie par cette TS, les souvenirs flous que j’en ai, la solitude écrasante de la psychiatrie ainsi que des urgences et juste un petit souvenir un peu + doux, les grands-parents de maon meilleur-e ami-e, hospitalisé-e en psy également ailleurs dans Paris, qui passent me voir aux urgences car sa grand-mère est suivie dans cet hôpital. Leur douceur leurs mots, des p’tits biscuits et une légère impression que si ma famille de sang est composée de fantômes de morts de violeurs et de mutiques, la douceur, parfois, se trouve ailleurs
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trekkedin · 3 years
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Vlà un ptit aperçu de la fic sur laquelle je travaille: 
— Quand je pense qu’ils étaient à cinq mètres de moi. 
Léodagan était assis sur une souche, les yeux fixés sur les flammes dansantes qui jetaient des reflets roux dans ses cheveux gris. Arthur lui jeta un coup d’oeil au-dessus du feu de camp. Autour d’eux, les soldats s’affairaient à préparer leur départ, les uns rassemblant leurs armes, les autres répétant le plan d’attaque. Il resserra sa cape noir autour de ses épaules. Le vent était froid dans la nuit déjà bien avancée. 
— À quinze contre un, vous auriez pas pu faire grand-chose, dit-il. Et puis, vous étiez allés ramasser des fraises avec votre fille, vous auriez pas pu vous douter de ce qui se passerait. De toute façon, dès que les éclaireurs sont revenus, on part la chercher. Dans quelques heures, elle sera avec nous. 
Ce fut au tour de Léodagan de lui jeter un regard peu convaincu. 
— Vous dites ça pour vous rassurer vous, ou pour me rassurer moi ? 
Arthur haussa les épaules. Il repoussa une longue mèche noire derrière son oreille. Avoir les cheveux longs n’était pas évident pour un chef de guerre, mais il n’avait pu se résoudre à les couper. Pas encore. 
— De toutes façons, si on la ramène pas, c’est votre femme qui ira la chercher elle-même. Déjà qu’il a fallu faire tout un cirque pour pas qu’elle nous suive. 
Léodagan hocha la tête. 
— D'ailleurs, je sais pas ce que vous avez prévu de faire de l’autre, dit-il à voix basse, le regard fixé sur les braises rougeoyantes, mais si vous le tuez pas, c’est moi qui m’en occupe. Remarquez, si on le ramène vivant au château, il va pas le rester très longtemps. Vous aurez beau mettre autant de gardes que vous voudrez, ça arrêtera pas ma femme. Et vous savez comme moi que, si on le laisse partir, il recommencera. 
Arthur resta silencieux, et Léodagan n’insista pas. Ils se tinrent compagnie en silence sous les étoiles, entourés par le bruissement des feuilles, les cris des bêtes sauvages, et la mélodie d’une armée qui se prépare. 
— De toutes façons, dès qu’on rentre, je lui colle un garde du corps aux miches, non négociable, finit par dire Léodagan. 
— C’est pas moi qui vais vous arrêter, acquiesça Arthur. On peut même lui en coller deux, si ça vous fait plaisir. 
Au sein d’une petite clairière perdue dans la forêt, non loin des ruines de ce qui fut, par le passé, Kaamelott, avait été érigé un camp de fortune. Il abritait les traditionnels traîtres, renégats, lâches et autres synonymes qui, non contents d’être toujours en vie, cherchaient un moyen de reprendre le pouvoir afin d’assouvir leur soif d’ambition pour les uns, et de continuer les vieilles habitudes pour les autres. 
— Non mais, sérieusement, vous la capturez, moi, à la limite, je veux bien, dit Loth avec un grand geste du bras en direction de Guenièvre pour appuyer ses propos. Vous voulez pas la ligoter, je peux comprendre. Mais la laissez  libre avec simplement les poignets pris dans une petite ficelle, vous m’excuserez, je trouve que ça fait un peu léger. Déjà qu’il a fallu qu’elle s’échappe et qu’on lui court après pour que vous acceptiez qu’on lui attache les chevilles ! 
À quelques mètres de lui, assise en tailleur au pied d’un hêtre, sa robe blanche souillée par la boue et déchirée par les branchages, Guenièvre le regardait d’un air furieux. Une épaisse corde enserrait ses poignets posés sur ses genoux. Autour d’elle, les quelques gardes blancs restés fidèles à Lancelot, et les soldats du royaume d’Orcanie s’affairaient à ranger le campement, alors que les premiers rayons du soleil perçaient déjà les nuages à l’Est.
— D'autant que, de mémoire, c’est pas des poignets ligotés qui l’ont empêché de disparaître la première fois, ajouta Galessin. 
— Non. 
La voix de Lancelot était ferme, et sans appel. Sa main se posa sur le pommeau de son épée, en clair avertissement de ne pas insister. Et pourtant, depuis que Guenièvre avait été ramenée au camp, il ne lui avait adressé ni un mot, ni un regard. 
— Ce que l’on peut faire, dit Mevanwi, les yeux posés sur son ancienne rivale qui soutint son regard sans vaciller, c’est l’enfermer dans une jolie petite cage. Comme ça, elle ne sera pas ligotée, ce sera d’autant plus dur pour Arthur et les autres de l’en sortir, et ça vous laisse le temps de décider quoi faire d’elle en attendant. 
— Quelle bonne idée ! s’exclama Guenièvre en levant les yeux au ciel. D’autant que j’ai l’habitude maintenant, après avoir passé dix ans enfermée dans une tour. 
Lancelot fronça les sourcils. 
— Quoi faire d’elle? Que voulez-vous dire? 
Mevanwi le regarda d’un air surpris. 
— Elle vous a quitté deux fois déjà, dit-elle. Si vous voulez laisser passer un affront pareil, libre à vous, mais que penseront vos hommes ? D’autant que, si vous reprenez le trône, il s’agira de faire un héritier cette fois. 
Elle se mit sur la pointe des pieds, prenant appui sur les épaules de Lancelot dans une moquerie d’embrassade. 
— Ou tenez-vous vraiment à ce que le peuple vous voit comme un souverain plus incapable encore que le précédant ? souffla-t-elle dans son oreille, avant que Lancelot ne la repousse d’un air empli de dégoût, et de mépris. 
— Ah ! dit Loth en faisant un pas en arrière, les mains levées en signe d’innocence. Là, mes amis, nous atteignons, une fois n’est pas coutume, une de mes rares limites. Capturer la reine, je veux bien, c’est un coup de bâtard, donc on reste dans la routine, si on veut. Mais si on commence à parler torture et autres joyeusetés, je vais devoir vous quitter. Non parce que, c’est pas que ça me gêne, hein. Boyaux, viscères, bûchers, soyons honnêtes, c’est la routine. Mais, dans l’hypothèse d’un échec, parce que, restons lucide, tout est possible. Dans l’hypothèse d’un échec, donc, je préfère être jugé pour avoir capturé la reine uniquement. Je doute fortement que la punition soit la même si le fils Pendragon la récupère, comment dire, 'abîmée', si vous voyez ce que je veux dire. 
— Surtout faites comme si j’était pas là, hein, dit Guenièvre d’une voix si plate qu’on aurait pu douter que la discussion la concernait. J’ai l’habitude, après tout. 
— On pourrait aussi envisager de la bâillonner, ajouta Mevanwi. 
— Arthur ne la récupérera pas, déclama Lancelot, faisant mine de ne pas les avoir entendu. Et un noble chevalier ne met pas son aimée en cage comme un vulgaire animal. 
— Oui, enfin, pour la cage, vous l’avez quand même enfermé dans une tour pendant plusieurs années, remarqua Galessin. 
— Dans une tour, oui, répéta Lancelot. Pas dans une cage. 
— Dans une tour, c’est beaucoup dire, dit Guenièvre dans le vide. On parle d’une pièce d’une dizaine de mètres carré avec une pauvre petite fenêtre sur l’extérieur.
Loth fit une moue incertaine. 
— Une tour, une cage, dit-il. L’on est en droit de se demander s’il y a vraiment une différence. 
— Et puis, on est tous d'accord pour dire que l’objectif, c’est que Arthur vienne essayer de la sauver, non ? dit Galessin.
— Ah mais non, seigneur Galessin, mon brave, interrompit Guenièvre sur un ton joyeusement ironique, en fixant Lancelot qui persistait à lui tourner le dos. Ce que le seigneur Lancelot veut dire par ‘Arthur ne la récupérera pas', voyez-vous, c’est que, quitte à me perdre, comment aviez- vous dit déjà ? Ah oui ! Il préfère me tuer de ses propres mains. 
Galessin et Loth se tournèrent vers Lancelot d’un même mouvement. 
— Ah oui, dit Loth, hochant la tête. On a donc atteint des sommets que je pensais jusque-là hors de vue. Non mais, vous savez quoi, je vous laisse faire vos petites bricoles, hein, vous décidez quoi faire, et puis quand vous aurez repris vos esprits, vous me faites signe ? Non parce que, au bout d’un moment, il faut savoir rester sérieux. Si vous partez dans des divagations folles, faut le dire, et puis nous, on retourne à nos magouilles habituelles. Donc, écoutez, moi, je m’en vais, et puis on se revoit quand la raison vous retrouve ?
Mevanwi détourna les yeux de Guenièvre pour se tourner vers les autres conspirateurs, faisant virevolter sa lourde robe. 
— Suffit ! dit-elle sèchement. Personne ne va tuer Guenièvre. Pour l’instant du moins. Seigneur Galessin, vous nous trouvez une cage solide où l’enfermer, et nous partons. Je n’ai pas besoin de vous rappeler que, plus nous restons ici, plus le risque que les soldats de Kaamelott nous retrouvent avant que nous soyons prêts augmente.
— Alors, oui, mais je tiens tout de même à rappeler que, parmi les connards ici présents, je suis tout de même le seul à être roi, dit Loth. Je pense que ça mérite tout de même un minimum de respect, surtout quand il s’agit de donner des ordres à mes hommes. 
— D’autant que je suis chevalier, pas serviteur, ajouta Galessin, et qu’aux dernières nouvelles, je prends pas mes ordres de la maîtresse du régent. 
Mevanwi arqua un fin sourcil. 
— Si vous avez une meilleure idée, n’hésitez surtout pas à la partager, dit-elle calmement.
Loth et Galessin échangèrent un regard. 
—Non mais, c’est le principe, expliqua Loth. Sur le fond, ma foi, on a rien à redire. Quoad Primum, après tout. Le respect d’abord. Même si, bon, au vu de cette bande d’abrutis et de traîtres, je suis pas sûr que le respect vole bien haut par ici. 
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desmauxetdesmots · 2 years
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Je t'aime et je t'aime tellement que je ne veux pas que tu sois dans ma vie. C'est contradictoire, hein ? Depuis notre appel, j'ai pas arrêté de ressasser. Tu me connais, je pense trop. J'ai essayé de lire entre les lignes, de comprendre ce que tu me disais mais aussi ce que tu ne me disais pas. De décrypter ton comportement, tes messages, mots par mots. Je n'en suis venue qu'à une seule conclusion : il faut que j'arrête. Il n'y a rien à comprendre, rien à redire. C'est fini et c'est comme ça. Je suis passée par beaucoup de phases ces derniers temps. J'ai été triste, énervée, bien, puis dévastée, heureuse, en colère, puis mieux. Là je saurais pas te dire si ça va ou si je fais semblant. Je crois que je me suis fais une raison. J'essaye de ne garder que le positif et je m'efforce à chasser toutes mes idées noires. La colère ne me mènera nulle part de toute façon. J'ai vraiment envie d'aller bien, je ne veux plus être triste, je ne veux plus pleurer, je ne veux plus t'attendre, je veux être vraiment heureuse. Je me suis trop épuisée à croire en nous, à me battre dans le vide, à te suivre alors que tout ce que tu faisais c'était me fuir. Je réalise que j'ai tout donné à quelqu'un qui n'a jamais rien su m'offrir, pas même une présence stable. Je dépose les armes. Je suis lassée de lutter pour te garder à mes côtés. Je ne mérite pas quelqu'un qui doute, qui ne sait pas. Je mérite quelqu'un qui sait que c'est moi et que ce ne sera plus jamais quelqu'un d'autre. Je mérite quelqu'un qui voudra rester dans ma vie.
Je veux qu'on arrête les frais là. Je veux pas qu'on continue à se parler, à prendre des nouvelles, à se voir une fois de temps en temps. Je veux qu'on se dise que ce qu'on a vécu c'était bien, c'était beau, c'était fort mais c'est terminé. Ça ne recommencera plus et c'est mieux comme ça. Je sais que tu penses à moi et tu sais que je pense à toi. Je sais que je compte pour toi et tu sais que tu comptes pour moi. Je sais que je serais toujours importante et tu sais que tu le seras aussi. Mais il faut qu'on arrête de le se dire. Qu'on arrête de se souhaiter le meilleur à chaque fois qu'on se parle et qu'on le vive, le meilleur. L'un sans l'autre. Pour une fois.
11/12/2021
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cellobis · 2 years
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blessure invisible
Il y a quelques jours, la journée avait été longue, le temps lourd, il n’avait pas arrêté de pleuvoir, les consultations banales, sauf une qui me remontait à la gorge, et me faisait monter des larmes aux yeux. Un jeune de même pas dix-sept ans qui se plaignait de douleurs au cœur, ça n’existe pas à dix-sept ans, qui se plaignait de maux de tête, c’est rare une tumeur du cerveau à dix-sept ans, qui n’arrivait plus à dormir depuis une semaine, ce n’est pas normal à dix-sept ans.
Quoi, qu’est-ce qui s’est passé il y a une semaine ?
Rien de spécial, je suis malade, là, juste maintenant, dans la poitrine.
Non, à l’auscultation ton cœur va bien, ta tête va bien, mais ta tête va mal, aussi, et il s’est passé quelque chose il y a une semaine. 
Oui, je suis sorti et on m’a mis un truc dans mon verre et j’ai perdu connaissance. Et puis je me suis retrouvé dans un endroit inconnu, me demandant ce que je faisais là.
Ben on t’as probablement mis un produit qu’on appelle la drogue du violeur. T’as rien remarqué ? 
Non, m’sieur l’docteur, rien. 
Écoute y’a pas que les filles qui se font violer, tu es beau gosse et un salaud a pu abuser de toi. Est-ce que tu veux que je t’examine ? 
Non, c’est pas la peine m’sieur, je n’ai absolument rien. 
Mais enfin, on ne peut pas laisser passer ça sous silence. Tu as des sœurs qui peuvent être les prochaines victimes. Tu dois les protéger et dénoncer le ou les coupables qui ne peuvent pas rester impunis, puisque tu sais dans quel café ça s’est passé. Je te propose de faire des tests, une prise de sang, on recommencera dans six semaines, en attendant je te fais un certificat pour la gendarmerie et de mon côté je dois faire une déposition d’alerte, tu es encore mineur. Dans quelques jours, j’ai les résultats. 
Huit jours après il est revenu. Il m’a dit qu’au départ il ne voulait rien dire car il voulait garder sa fierté, qu’il n’était pas une tapette, mais qu’il changeait d’avis. Il s’est mis à pleurer. Je suis quoi, moi, maintenant, quasi impuissant face à la cruauté criminelle du monde qui blesse un jeune innocent, beau, pur, peut-être souillé, abîmé, taché, violé. On va médicaliser l’affaire, on va judiciariser l’affaire et lui sera pointé du doigt, puis il vivra dès lors avec une cicatrice indélébile visible de tous, dont lui qui ne voulait précisément pas que ce soit visible de tous. Je n’ai pas de réponse claire quant au moindre mal pour cette question insupportable entre la vérité affichée et le silence occulté. Ma conscience m’interpelle, mes larmes ravalées ne servent à rien, les siennes s’apaisent tandis que nous restons là à nous serrer fort nos deux mains par-dessus un bureau médical froid en métal: tu viens me revoir la semaine prochaine, et puis quand tu veux. Il n’a pas de grand frère, son père est loin, il n’y a pas de psy ici, on est dans la jungle. On a des médicaments qui soignent les blessures du corps, truvada, PrEP et tout le tsoin tsoin, mais qui ne lavent pas les cicatrices de l’âme, celles qui mettent des mois et des années pour mal se refermer.
Le soir je suis passé au seul café, bar, semi-bordel du coin. J'ai pris la température et sirotant au comptoir une mauvaise mousse du Surinam (faut dire qu'on est exigeant, les bières belges sont tout de même les meilleures de la planète). Je me suis fait accoster par une brésilienne trop grasse qui me faisait tout sauf envie, avec des yeux qui ne demandaient que du fric. Le serveur m'a zieuté en se demandant ce que j'avais dans la tronche. On a rien mis dans mon verre: faut dire que seul mec médecin à 60 km à la ronde, après à peine 3 semaines je suis repéré bien plus que les keufs.
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laporteblindee · 3 years
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Les grands pics
Les angoisses
Je les imagine hautes comme des montagnes. Je les vois s'empiler comme du vieux bazar. Un gros bordel de Kapla. Il y en a partout. Dans la chambre, la salle de bain, la cuisine, les toilettes, le salon, le jardin, sur le toit de la maison... jusqu'à aller chez les voisins.
Les obligations
De grands barreaux se dressent devant moi. Je suis acculée. Il ne me reste quasiment plus d'espace pour respirer et voilà qu'on me demande de souffler un bon coup et de foncer. J'en suis incapable. Je veux bien essayer de sortir de cette cage, mais je ne me rappelle pas avoir voulu y entrer... Comment pourrais-je savoir ce qu'il faut pour partir ? Je n'ai aucun mode d'emploi. Tout à l'air si limpide pour les autres. Qu'est-ce que je ne vois pas ?
Les petites voix
Elles savent faire le silence. "Chut". Elles savent aussi crier et hurler. J'ai mal au crâne. Elles se bousculent. En fait, je crois même qu'elle est seule. Mais elle fait un tel tintamarre, j'ai l'impression qu'elles sont dix. Je n'entends pas quand elle me rassure ou lorsqu'elle me donne les solutions. Je n'arrive même pas à lire sur ses lèvres. On a sûrement fini par ne plus savoir parler la même langue. En revanche, pour me descendre, pour m'embrouiller et me faire douter, elle sait se faire entendre. Un bruit assourdissant. Des grandes lignes qui n'ont que pour seul but: arriver à destination.
L'inertie
Quant au corps, il se tait. Il s'abrutit. Il s'allonge, s'assoit, s'abîme, se tord. Il dort. Il répond lentement. Il brûle d'impatience de se mouvoir mais n'est pas capable de faire quoi que ce soit de cette énergie qui... hop là, est déjà partie. Quand le corps est las, vide, transparent, lourd, j'ai l'illusion que la voix se tait. Mais elle reprend de plus belle. Et je m'enfonce dans le matelas.
Les émotions
A la fois douloureuses et impalpables. Elles poussent à des comportements étranges. On s'arrache les peaux autour des ongles, on se craque les doigts, on s'étire, on mange à n'en plus finir, on tourne en rond. Les larmes pleuvent. Les colères effraient. Les peurs immobilisent. Des fois, les émotions jouent ensemble, des fois elles font bande à part. Des fois, elles s'éclipsent. Elles me font honte. Je n'arrive pas à les trouver jolies. Et puis quand je les sens, elles font trop mal. Quand je ne les sens pas, elles laissent un goût amer.
Les montagnes russes. Plus tard, les Kapla seront tous empilés les uns sur les autres ou rangés dans leur boîte. Les trains rentreront à la gare. Les cris chuchoteront. Le corps bougera pour tout remettre en place. Les émotions se cacheront derrière les sourires de façade. Un temps. Et tout recommencera. Comme à chaque fois.
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sarah-gautard · 3 years
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Floraison de l’âme (texte)
Un cycle éternel recommence.
La fleur des montagnes attend tout l'année, Ces quelques jours d'été où, Elle sera caressée par les rayons délicats du soleil. Ces quelques jours d'été où, Elle dansera avec la douce brise. Ces quelques jours d'été où, Elle sera couverte des tendres baisers de la rosée. Et une fois ces quelques jours d'été passés, Elle fânera dans sa marche vers la mort.
Puis, le cycle éternel recommencera.
Et, Elle renaîtra ces quelques jours d'été.
Juin 2018
J’aime écrire des poèmes en vers libres, peser le sens des mots, établir des rythmes pour écrie de façon poétique. La nature est une grande source d’inspiration, surtout quand elle est sauvage. Ici, j’évoque la vie et la mort, tout dans ce monde se suit de façon cyclique entre décroissance et renaissance, en métamorphose constante. Comme la fleur l’âme renait dans des conditions spécifiques, uniques à tous. Elle resplendit alors de sa beauté avant de retomber dans la banalité du quotidien, en attente de la prochaine floraison.
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kayedeepthink · 4 years
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Enfin après presque trois ans a te supporter, je ne t'appartiens plus. Enfaite je ne t'ai jamais appartenir, tu étais tel un sangsue impossible a arracher. Tu étais le bien et le mal en un seul être. Tu exerçait sur mon esprit tes attaques incessantes avant de revenir de plus belles avec cette du personnage qui t'aime au moins autant qu'il te déteste. Mais pourtant prise dans l'engrenage je reste, je n'ais d'autres choix jusqu'à ce jour où j'ouvre enfin les yeux, où je décides de voir la porte de sortie de ce cauchemar sans fin. Tu es enfin décidée a partir, tes affaires dans ton sac a dos tes chiens dans tes pas... Quand tu le comprend tu te précipite derrière moi tu t'accocroche a moi, a ce qui reste de mon cœur que tu as réduis en lambeaux, tu essayé d'en récoller les morceaux mais c'est vain, on ne peut réparer ce qui est détruit a ce point. Je secoue la tête et me retourne... Et le démon qui vit en toi reprend le contrôle et c'est un ouragan de haine que tu déverse sur moi, un déferlement de toutes la noirceur de ton âme. Instinctivement je me ressaisir et essaie d'ouvrir la porte, mais tu me pousse rageusement introduis la clef dans la serrure et la tourne deux fois. Bloqué... Tu t'éloigne en riant joyeusement, j'essaie dans mon désespoir de tourner la poignée... Surprise! Elle s'ouvre, je me précipite pour m'enfuir... Mais derrière la première ne se cache qu'une autre porte. Je t'entend rigoler de ta voix si détestable.. J'essaie a nouveau d'ouvrir la porte mais je ne fais que tomber encore sur une autre porte. C'est a cause de toi, de ta capacité de me manipuler de jouer avec comme on le fait avec une marionnette. Tu te défouler sur moi, tu me hurle dessus, tes gestes violents. Tu ne t'arrêtes pas alors que je t'ignore, puis vrille petit a petit s'en était trop! Je te supplie d'arrêter mais rien ne pourrait faire que tu en reste là. Tu as ce besoin de faire endurer ce que tu as enduré, encore et encore. Tu essai même de me planter avec une seringue qui traine. Il pète les plombs. Moi aussi. Incapable d'en supporter plus les larmes coulent le long de mes joues. Miracle ; ça semble te calmer. Tu t'excuse tu me prend dans tes bras. Cela fais partie de ton menage. On parlé on s'explique. Tu t'excuse encore, tu dis que tu ne recommencera pas comme a chaque fois. Pris de ce regret, tu te dirigé vers la porte et la réouvre.
Je me lève, reprend mon sac, mes chiens, et je m'en vais
Pour de bon.
Des fois tu essaie de revenir. Mais tu n'y arrive pas. Tu n'y arrivera plus jamais. Malgres ta colère, ta haine ou même ton prétendue amour. Tu m'en a trop fais subir. Tu m'as dégouté de l'amour, du sexe, de toi. Je ne me laisserai plus avoir. Je trace ma vie désormais.
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christophe76460 · 5 months
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Père, sors-moi de ma prison
Délivre-moi, Seigneur, que je rende grâce à ton nom;
De toutes mes forces, je crie vers mon Père;
à pleine voix, je le supplie;
je laisse filer ma plainte devant lui, je lui exprime mon horrible détresse.
Sur ma route, je suis à bout de souffle, toi seul, Père, sais où je m'en vais;
le chemin où je marche est couvert de pièges.
Regarde bien tout autour de moi:
plus personne qui me reconnaisse !
Personne ne veut me prendre chez lui, personne ne s'intéresse à ce que je vis !
Alors, j'ai crié vers toi, Père, je t'ai dit: " C'est toi seul, mon abri,
dans l'univers, seulement toi prends ma part."
Écoute bien mes cris: ils deviennent si faibles !
Libère-moi des épreuves qui ne me lâchent pas; elles sont en train de m'avoir.
Sors mon esprit de sa captivité pour qu'il puisse célébrer ton amour.
Mon entourage recommencera à m'aimer quand tu m'auras traité avec miséricorde.
Dans la tempête, la première réaction que l'on a c'est que l'on croit toujours être seule,
mais jamais Dieu ne vous abandonnera car Il vous aime et vous protège.
Gardez vos yeux sur Lui et rappelez-vous les paroles qu'il a dites :
LA JOIE DE L'ÉTERNEL EST MA FORCE.
JE PUIS TOUT PAR CELUI QUI ME FORTIFIE.
Et gardez toujours dans votre coeur que Dieu ne donne jamais au-delà de nos forces et qu'après la tempête arrive la victoire.
Dieu vous aime d'un amour infini.
Psaume 142
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mrlafont · 4 years
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Il faudrait savoir quoi dire, à qui, pourquoi... On peut dire n’importe quoi, il suffit de dire vrai. Aux niais on dit des niaiseries, on dit vrai. C’est juste, ça colle, c’est réussi... On voit plus que ça d’ailleurs. Tout marche très bien pour tout le monde. Des vérités pour tout le monde ! Plus jamais seuls... Plus de doutes... Moi tant de vérités ça m’effraie. Forcément avec tant de certitudes ça s’engueule, bientôt les poings puis les armes... Depuis toujours c’est comme ça. Alors en dire une nouvelle de vérité ? Pouah !... Pourtant la mienne c’est celle de tout le monde, c’est la bonne... J’en suis sûr, quasi... Elle est pas hargneuse, discrète, sans défaut, toute calme... C’est pas du tout douteux le doute, ça non ! Ça tend la main, ça dit merci, s’il vous plait, après vous... C’est bienveillant. Ça dit presque rien, ça tolère, ça s’écrase... Et pourtant c’est plus fort que tout le doute... On dit pas avec le doute, on montre, on suggère... Le problème c’est que c’est une question de tempérament. Ne doute pas qui veut. Il faut être un peu loup, chien bâtard. Un raté je pense... Tout de même ça suffit pas. Il y a comme quelque chose de divin, d’un don maudit. Surtout parce que ça ne sert à rien de savoir qu’on a compris, voilà, on en fait rien, surtout si à côté on n’a pas un autre don. Oh ! Il y en a eu, des renommés même, qu’en avaient un autre de don, qu’ils l’ont mis à profit, qu’ont été renommés pour ça même ! Mais malheureusement pas pour la vérité absolue qui les possédait... Non, on les connait et ne les oublie pas plutôt parce qu’il y en a eu du bruit autour d’eux, c’est ça la chose ! Ce qu’on aime, c’est le bruit, pas le propos, pas l’âme. Le bruit, ça parle, ça réveille, ça fait remuer la queue, quelque chose se passe au moins ! Non, vraiment, pour qu’une belle pensée vous pénètre il faut l’avoir en soi et ça, ça s’apprend pas. Pour faire penser les hommes il ne faut pas les questionner, il faut leur mettre le nez dans la merde. * Le doute, une vérité comme une autre finalement, un tempérament comme un autre... Et pourtant, si on ne veut pas du salut par la violence, n’est-ce pas l’ultime voie du salut ? Les deux coexistent bien en apparence — guerre et réflexion... Mais en vérité on se fout sur la gueule en toge de philosophe et puis c’est tout, ce qui reste c’est qu’un des deux s’en sort vivant, plus riche ou plus pauvre, mais c’est la guerre, toujours la guerre, la guerre et la trouille ! Rien n’a bougé d’un pouce depuis toujours, et rien ne changera jamais tant que l’homme ne sera pas véritablement épris de vérité et d’absolu, de doute donc. Voilà, c’est tout, le reste — bla bla. * La guerre, n’empêche, c’est un terreau formidable pour faire germer de belles pensées, surtout quand on est perdant et au front. Tout le monde ferme sa gueule, plus un geste ! On commence à vivre par dedans, on voyage c’est sûr, bien mieux comme ça même ! On apprend, on voit, oh ! la la, des tas de choses ! On comprend... Une éducation rapide en somme. Les joies de la précarité... Salutaire, la guerre, salutaire ! Mais on casse les hommes, ils sont plus fonctionnels après... Ils développent des manies... Ils veulent plus vivre que seuls, cachés, ils n’ont plus le goût, ils sont crevés — normal. Mais même la guerre aujourd’hui a perdu ses vertus, on la fait mal, de loin et chez les autres, là où tout est déjà en ruine... C’est plus jolie la guerre, il y a plus d’enjeux. Aujourd’hui c’est le temps de la fausse paix, des ragots, des coups-bas, des querelles de gonzesses. On est coinc��s dans la pouffiasserie, du crêpage de chignons, on se fout des doigts dans le cul, à la volée, masqués... — C’est pas moi ! Je le jure ! On se retourne, on ricane doucement, on se fait gauler, on s’en prend une, violente, qui nous redresse, on dit — Pardon ! Je recommencerai plus ! puis on recommence... C’est lassant, on n’en finit plus, on est coincés... Jusqu’au jour où trop ennuyé on fera la grosse connerie de faire péter la bombe, la grosse, alors là on sera reparti pour un siècle de paix puis doucement, une fois remis de nos émotions, on recommencera à se chatouiller... C’est une danse, un balai, le cosmos nous travaille nous aussi, sans relâche, dans tous les recoins, rien n’y échappe ! Un tango, une valse, un rythme, tout ! De toutes les couleurs, de ci, de ça... un pas, deux, retrait, chassé, recommence !... Ça danse de partout sans arrêt... ça dort, ça se lève... ça pète, ça bouffe... à toi, à moi... c’est nous, c’est eux... pas vous, mais nous... c’est vous, cette fois... et ça n’en finit plus ! Le seul salut : le doute. C’est le bouton qui fait pause sur le délire cosmique. On appuie et on remonte le temps, là où c’est plus calme, plus lent, on y voit mieux, on comprend, on saisit, c’est beau, on peut mourir... La plus belle danse, l’originale, l’originelle ! après ce n’est que folie...
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camcao · 4 years
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03/02/2020
J’ai perdu le contrôle à force de vouloir tout contrôler. Je me sens stupide d’avoir peur d’un besoin vital. Je ne saurais expliquer pourquoi ça me rend comme ça, à être effrayée juste à l’idée de devoir manger. Actuellement je suis dans cet état là, à ne plus pouvoir manger. Quand ça sera fini, je sais parfaitement ce qu’il se passera.  Je recommencerai à m’alimenter, et puis à tout engloutir en me disant “au point ou j’en suis”. Et puis ça recommencera, encore et encore, comme à chaque fois. J’ai essayé tellement de fois de lutter contre tout ça, pour que ça devienne de pire en pire au final. Toujours plus violent, plus intense, toujours plus fort qu’avant. Et je n’en peux plus. Je n’y arrive plus. Alors je crois même qu’à présent je ne cherche plus à lutter, je me laisse envahir.  Je laisse les démons gagner. 
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fallenrazziel · 5 years
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Les Chroniques de Livaï #389 ~ POUR TE PROTEGER, J'IRAI EN ENFER (septembre 845) Erwin Smith
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Je me gratte la tête et me décide à ranger les documents de ce genre dans un tiroir dédié. Cela commence à  s'entasser et il serait regrettable d'en perdre. Surtout ceux-là... Ils pourraient bien nous permettre de repartir du bon pied, avec des fonds conséquents. Enfin si je parviens à persuader Livaï de se bouger. Il m'a opposé un refus catégorique l'autre jour mais la date indiquée me laisse le temps de le relancer. Je trouverai bien un truc...
Je dois aussi retrouver la fiche de cette jeune femme qu'il a intégrée dans son escouade. Nadja Rosewitha. Je jette un oeil dans le compartiment où les dossiers s'alignent par ordre alphabétique et ne tarde pas à le dénicher. Je le parcoure des yeux - vingt ans, enrôlée dans la garnison, mutée dans le bataillon, connaissances en médecine - et le glisse dans un autre tiroir, celui des escouades.
Je tiens à ce que tout soit en ordre car le généralissime peut passer à tout moment pour vérifier que je fais correctement mon travail. C'est une pression supplémentaire mais je ne m'en fais pas ; c'était déjà moi qui m'occupais du classement du temps de Keith. Quant à la propreté des lieux, je n'ai pas à m'en faire, j'ai le meilleur qui s'en occupe. Cette partie du bâtiment nous ayant été officiellement allouée, nous avons la totale charge de son entretien.
Cela m'a rappelé que nous devions trouver un nouveau quartier général, et je dois aller visiter certains endroits. Il existe bien quelques bâtiments anciens dans le Mur Rose, mais la plupart sont en ruines et seraient trop longs à réparer. Cependant, il doit bien exister un lieu adéquat... Je réalise pourtant que notre ancienne forteresse était idéalement située : pas trop près de Shiganshina, mais pas trop loin non plus. Shiganshina... Y retournerons-nous un jour ?
J'ai déjà une idée d'expédition ; un aller-retour afin de déterminer dans quelles zones les titans sont les plus nombreux. Les observations du haut du Mur ont déjà permis de noter que leur masse est plus compacte, car ils sont maintenant à l'intérieur d'une zone plus restreinte. Mais si c'est vrai, on devrait pouvoir tracer des itinéraires entre ses masses et atteindre des avants-postes. Nous serons avantagés car nous connaissons le terrain cette fois. Pourtant... il m'arrive de me sentir découragé à l'idée que mon objectif initial s'est considérablement éloigné... Nous en sommes à reconquérir notre territoire, et la vérité sur nos ennemis semble bien loin...
J'en suis là de mes réflexions quand on toque à la porte avec force. Hanji entre sans s'annoncer et se précipite sur moi en agitant un parchemin sous mon nez. Attends ! Comme ça je ne vois rien d'autre que des gribouillis... ! Elle reprend son calme et me tend la feuille avec un air malicieux. Qu'as-tu encore inventé ? Ah, je vois, c'est encore ta captureuse de titans ! Tu as de la suite dans les idées ! Elle me répond qu'elle croit à ce projet et qu'il lui faut juste des artisans audacieux et de l'argent pour les payer. Tout doux, ma grande. L'argent, c'est le nerf de la guerre actuellement et tu sais que nous en manquons. Il ne pourra pas aller en priorité à ton projet.
Elle commence à faire la tête et je jette un oeil à ses nouveaux croquis. Ils ont l'air plus élaborés que les précédents. Et plus coûteux aussi. Hmm, c'est ennuyeux... Mais tu sais, j'avais prévu d'aller à la cité industrielle pour négocier de nouveaux contrats avec Rein Maja. Son entreprise s'est beaucoup diversifiée et étendue, je veux juste m'assurer qu'il nous a toujours dans ses petits papiers. Nous ne pourrons plus le "payer" avec du minerai, je devrais miser sur autre chose. Quand j'aurai trouvé une solution, pourquoi ne pas te rendre là-bas en mon nom et lui montrer tes esquisses ? Il te donnera une bonne idée du prix et de la faisabilité de ton engin. Et puis ça te donnera l'occasion de prendre un peu l'air ; d'habitude tu aimes aller te dépenser dehors mais cette histoire te prend tout ton temps !
Elle semble partante et me promet de s'y rendre le mois prochain. Elle doit d'abord "dresser" parfaitement ses nouveaux petits soldats. J'ai entendu dire que vous alliez souvent sur le Mur ces temps-ci. Rassure-moi : tu ne vas pas plus loin ? Tu sais qu'il faut mon autorisation pour ça ? Je serais très embarrassé si j'apprenais que tu passes outre mon ordre... Elle me rassure en me révélant qu'ils font juste des observations ; et elle ajoute que ça ne me dérange pas d'être désobéi quand c'est Livaï qui le fait. Nous nous sommes expliqués avec Livaï, il n'a pas désobéi, il a juste failli aller trop loin... Il ne recommencera plus. Enfin j'espère.
Avant de quitter la pièce, elle me demande ce que je ferai se cela arrivait de nouveau... Hmm, je suppose que le forcer à rester loin de la buanderie pendant une semaine serait suffisant ; ou le priver de thé. Ce genre de chose. Hanji, essaie de comprendre, si je commence à mettre mes subordonnés en prison, de quoi aurais-je l'air ? Et puis j'ai besoin de vous tous au quotidien.
Elle insiste et veut savoir quel châtiment je lui réserverai, à elle. Facile : je t'obligerai à te laver tous les jours pendant une semaine ! Et j'ordonnerai à tes soldats de te surveiller pour m'assurer que c'est fait !
Elle frissonne et part en courant. Ha ha !
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