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#to me this is cinéma
la-cocotte-de-paris · 7 months
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La vie à deux (1958), dir. Clément Duhour
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macadamiasoo · 9 months
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Oppenheimer.
BUY IT
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mnetn · 7 months
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jacques ✉
o h l a d i n g u e r i e
oury réalisateur bah c'est masterclass (période sixities) et oury acteur bah c'est quelque chose quand même 🤯
ce film a vraiment une mise en scène hyper propre (réalisateur molinaro, assistant sautet, que veut le peuple ???)
les jeux de lumière sont trop quali j'adore
+1 point bonus pour jeanne moreau dans ce film (elle est vraiment incroyable)
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emilien si tu passes par là juste t'inquiète ça vaaaaa
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perduedansmatete · 7 months
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il y a quelques années j'ai récupéré à un voisin sénile qui déménageait avec ses filles insupportables dans sa maison en bretagne une quantité de bouquins affreuse parmi ceux qu'il avait abandonné dans la cave commune, c'est d'ailleurs à ce moment là que j'ai découvert qu'il était absolument passionné par l'urss entre autres et qu'il devait être très intéressant à une époque où il ne devait pas encore menacer ses filles à deux heures du matin avec un aspirateur en réveillant tout l'immeuble c'est à dire avant de devenir très con et très désagréable mais le problème c'est qu'il y a des choses dont je n'arrive pas à me débarrasser dont dix vieux numéros des cahiers d'histoire de l'institut maurice thorez de un parce qu'ils se suivent de deux parce qu'ils sont beaux et pleins de couleurs, de trois car j'ai eu l'espoir de réussir à me plonger dedans et de quatre car après avoir eu l'espoir de les lire un jour et de m'instruire j'ai eu l'espoir de les vendre mais ça n'arrivera jamais donc je devrais m'en débarrasser mais je n'y arrive pas
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yumeka-chan · 9 months
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Je vais répondre aux tags des que possible.
Pas mal de chamboulements dans ma vie ces derniers temps, faut que je trouve un rythme. Mais ça commence à venir.
Pas sûre de pouvoir écrire bientôt, mais je pourrais toujours partager mes idées 😁
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pigeonneaux · 2 years
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Posca attempt at belette<333
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Sur le devant de la scène (jour 12)
Les lumières s'éteignent. L'orchestre repose ses instruments. Il cesse de jouer. Le silence imprègne les lieux. Et en l'espace d'un instant, on retient tous notre souffle. C'est alors que le tonnerre d'applaudissements démarre. Les lumieres se rallument. Les musiciens se lèvent. Le chef d'orchestre fait face à la scène. Les spectateurs s'élèvent de leurs sièges. Standing ovation. J'ai du mal à réaliser ce qui est en train de se dérouler dans cette salle, devant mes yeux, de comprendre comment je suis arrivée jusqu'ici. Pourquoi je fais face au micro, à demi-tremblante. Figée sur place, la vie quitte mon corps quelques instants, jusqu'à ce que l'air pénètre à nouveau mes poumons et me ramène à la vie. Tous les regards sont braqués sur moi. Je pense soudain à lui, le comédien qui avait terminé son dernier monologue poignant. Celui dont le regard s'imprégna dans le mien. Dans le nôtre. Lui aussi, tout le monde l'avait regardé. Pourtant, c'était sur moi que ses yeux s'étaient posés. J'avais pleuré. Ses mots m'avaient profondément touchée. Tous leurs visages sont tournés vers le mien. Tous ces gens si connus qui me sont parfaitement inconnus, finalement. Moi, le seul regard que je cherche, c'est le tien. Je veux que tu me vois, je veux que tu m'observes, je veux que tu me contemples, je veux que tu sois surprit, ébahit, impressionné, sous le choc, le souffle coupé, le coeur battant si fort que tu auras l'impression que ce que j'ai fais ce soir, c'était pour toi. Je veux que tu le saches, que tu me comprennes bien. Ce soir, c'est le début de ma concrétisation. J'ai réussi. Regarde-moi : je l'ai fais. Mes pas me guident jusqu'au devant de la scène et je salue le public. Je salue tous ces gens, dont la plupart m'ont fait rêvé toute ma vie durant au travers du grand et du petit écran. Ce soir, je ne regarderai pas les étoiles au-dessus de ma tête, parce que je les vois dans les yeux de ceux qui en sont eux-mêmes devenus à ce stade de leur vie. Voilà, je t'ai trouvé. Je fixe l'objectif et je salue de nouveau, sans baisser les yeux. Je domine l'assemblée. Ce soir, c'est ma grande soirée. Ce soir, tout le monde me connait. Mon nom restera sur toutes les lèvres. A la une des articles. Mon passage sur scène et ce que j'ai créé restera gravé dans les mémoires. Dans l'histoire. Dans ta merveilleuse histoire, 7ème art. Oui, je te vois et je fais l'amour à la caméra. Sourire de côté, la tête haute. Je ne me suis jamais sentie aussi vivante que je ne le suis ce soir. J'existe. J'existe. Vous le voyez, ils le voient, et toi aussi. C'est ma réussite. Alors vas-y, prends-moi sous tous les angles, immortalise-moi dans ta mémoire et dans tous les écrans. Tout le monde saura que ce jour a existé. Ma performance et ce film également. Ma chanson. Je regarde au travers du prisme et je capte toutes ces réalités. Les vôtres. Les leurs. La tienne. Parce qu'en captant ton oeil qui me cherche partout où je suis, c'est moi que je vois. Tout ça, je l'ai fais pour moi. C'est toi, moi, que j'ai cherché partout. Je t'ai, me suis cherchée dans chaque regard, chaque visage, chaque relation, chaque prononciation de mon nom. Toute ma vie durant. Mais désormais, je sais qui je suis. Je suis capable de tout. Je suis invincible. Et je me suis faite une place dans l'Histoire. Dans celle de mon premier et véritable amour. Le cinéma. Sa chance, on se la crée. En cette nuit, dans le ciel peuplé d'étoiles, dans cette salle qui n'en manque pas non plus, et sur scène, à même mon propre corps. Ce soir. En cette nuit. Pour toujours et à jamais.
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darkmovies · 9 months
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Good Boy (Me You & Franck) (2023) Date de sortie : 08/09/2023 Réalisateur : Viljar Bøe Scénario :  Viljar Bøe Avec :  Gard Løkke, Katrine Lovise Øpstad Fredriksen, Amalie Willoch Njaastad
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no but fr the scene where bunny is on stephen in eloisa's bed and their noses are touching absolutely DEVASTATED me for some reason thats where things started to go south i started to cry fr. i couldnt bear the intimacy
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lechantdesabysses · 1 year
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I was tagged by @counterwiddershins to list my top 10 comfort watch movies, which is a task I am dreading a bit because I do not? really? watch? films? My film-related tags is "Le cinéma me fait peur", which is quite telling. I'll try to list the films I have actually watched more than once and would want to watch again, and we'll go from there :)
Yojimbo, Akira Kurosawa (1961)
Howl's Moving Castle, Hayao Miyazaki (2004)
The Incredibly True Adventure of Two Girls in Love, Maria Maggenti (1995)
The Chronicles of Narnia: The Lion, the Witch and the Wardrobe, Andrew Adamson (2005)
Blade Runner, Ridley Scott (1982) + as a bonus, Blade Runner 2049, Denis Villeneuve (2017)
Into the Spiderverse (2018)
Portrait de la jeune fille en feu, Céline Sciamma (2019)
The Old Guard, Gina Prince-Bythewood (2020)
The Lord of the Rings, Peter Jackson (all of them but especially the first second one I think).
Your Name, Makoto Shinkai (2016)
I have reached ten!! I am the first surprised by that, let's be honest. As concluding thoughts... I guess I like good animation, childhood nostalgia, enigmatic men, immersive worldbuilding, fight scenes and lesbians. That does feel very accurate :)
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23 / 07 / 2022
🇬🇧🇺🇲 ENGLISH / ANGLAIS 🇬🇧🇺🇲
MOVIES RECOMMANDATION #7
Today I publish an article to give you my opinion on two animated films that I went to see at the cinema and that I loved. These are MINIONS 2: RISE OF GRU and LEAGUE OF SUPERPETS. I will give my opinion on these films avoiding as much as possible not to spoiler, but I do not guarantee you anything. In any case, these opinions are purely subjective.
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So, for starters, MINIONS 2: RISE OF GRU set out to show how the Minions came to work for Gru, who is not yet the villain seen in the DESPICABLE ME trilogy. The Minions are endearing characters and above all very funny, but it was risky to make a film centered on them. However, the first film on their adventures had been a real success.
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Set in 1976, the film chronicles the adventures of the Minions who will help Gru escape villains from whom Gru steals a powerful magic item in an effort to impress them into joining them. This second part of their adventures could have been better handled on the relationship between Gru and the Minions, but the film still has some great moments in store. The villains are very well thought out even if it's a shame not to have more information about them.
The film is dynamic and the animation is still as beautiful, filled as usual with jokes that are much more thought out for adults. Funny and rhythed, the film at times struggles to connect with the rest of the saga, even if there are many sympathetic references to others characters from the others films. I therefore give this film a score of 15/20.
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For example, I preferred the film KRYPTO AND THE SUPERANIMALS, a real nice surprise. Fan of the DC universe, I wanted to see the film. I went to its premiere. The film imagines that Kal-El, future Superman, would have had a dog to watch over him when his home planet of Krypton exploded and he arrived on Earth with him.
In the film, Krypto has a white dog who has the same powers as his master, and in parallel with the life of Krypto who has to come to terms with the idea of ​​his master marrying Lois Lane, we follow the lives of abandoned animals in a Metropolis hideaway. Lulu, a guinea pig from the shelter, escapes enforcing his revenge, but unwittingly gives magical powers to the other animals. Krypto will therefore have to team up with a dog, a sow, a squirrel and a turtle to fight Lulu and save the captured members of the Justice League.
The film is colorful, with lots of fight scenes, but there are reflections on seeing someone you love leave or evolve. I have rarely seen a film that knows how to self-parody its own universe, because there are plenty of nods to received ideas and clichés about the DC universe and its heroes.
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I find that this film can make children like DC but also adults who are reluctant to this universe, which is rather different from Marvel. The characters are all helpful and moving, though - like the villains in Minions 2 - it's a shame we don't learn more about the origins of certain animals. On the other hand, the character of Lulu is very well written, full of dualities, deep in her emotions and interesting to follow, even if her goal (to rule the world) is not original.
The link between humans and animals is well done, because a certain realism is retained. We are closer to the universe of the animated film like The Secret Life of Pets or Sing !. If you liked this film, I advise you to read the comics which tells the adventures of the animals after the end of the film. Funny and moving with endearing characters and action, this film is worth for me the note of 17/20.
These two films are both funny with characters who each have their qualities and their faults, there is never too much or not enough of something. With these films, you are bound to have a good time.
As usual, don't hesitate to tell me if you plan to go see these films, and if you've ever seen them, tell me in the comments so that we can discuss them because I'm interested in hearing your opinions.
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🇫🇷 FRANÇAIS / FRENCH 🇫🇷
RECOMMANDATION DE FILMS #7
LES MINIONS 2 : IL ÉTAIT UNE FOIS GRU
KRYPTO ET LES SUPERANIMAUX
Aujourd'hui je publie un article pour vous donner mon avis sur deux films d'animation que j'ai été voir au cinéma et que j'ai adoré.
Il s'agit de LES MINIONS 2 : IL ÉTAIT UNE FOIS GRU et de KRYPTO ET LES SUPERANIMAUX. Je vais donner mon avis sur ces films en évitant autant que possible de ne pas spoiler, mais je ne vous garantis rien. En tout cas, ces avis sont purement subjectifs.
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Donc, pour commencer, LES MINIONS 2 : IL ÉTAIT UNE FOIS GRU avait pour ambition de montrer comment les Minions en sont arrivés à travailler pour Gru, qui n'est pas encore le méchant que l'on voit dans la trilogie MOI, MOCHE ET MÉCHANT. Les Minions sont des personnages attachants et surtout très drôle, mais il était risqué de faire un film centré sur eux. Pourtant, le premier film sur leurs aventures avait été une vraie réussite. Situé en 1976, le film raconte les aventures des Minions qui vont aider Gru à échapper à des méchants à qui Gru à voler un puissant objet magique dans le but de les impressionner afin de les rejoindre.
Ce deuxième volet de leurs aventures auraient pu être mieux géré sur la relation entre Gru et les Minions, mais le film réserve quand même de beaux moments. Les méchants sont très bien pensés même s'il est dommage de ne pas avoir davantage d'informations sur eux. Le film est dynamique et l'animation est toujours aussi belle, rempli comme d'habitude de blagues beaucoup plus pensés pour les adultes.
Drôle et rythmé, le film a par moments des difficultés à se lier au reste de la saga, même s'il y a de nombreux clins d'œil sympathiques. J'attribue donc à ce film la note de 15 / 20.
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Par exemple, j'ai préféré le film KRYPTO ET LES SUPERANIMAUX, une vraie belle surprise. Fan de l'univers DC, j'avais envie de voir le film. Je suis allé à son avant-première. Le film imagine que Kal-El, futur Superman, aurait eu un chien qui aurait veillé sur lui lorsque sa planète d'origine, Krypton, aurait explosé et qu'il serait arrivé sur Terre avec lui.
Dans le film, Krypto a un chien blanc qui a les mêmes pouvoirs que son maître, et en parallèle de la vie de Krypto qui doit se faire à l'idée que son maître épouse Lois Lane, on suit la vie d'animaux abandonnés dans un refuge de Metropolis. Lulu, un cochon d'Inde du refuge, s'évade en mettant à exécution sa vengeance, mais donne sans le vouloir des pouvoirs magiques aux autres animaux. Krypto va donc devoir faire équipe avec un chien, une truie, un écureuil et une tortue afin de combattre Lulu et sauver les membres de la Ligue de Justice, capturés.
Le film est coloré, avec pleins de scènes de combats, mais il y a des réflexions sur le fait de voir partir ou évoluer quelqu'un qu'on aime. J'ai rarement vu un film qui sache bien autoparodier son propre univers, car il y a pleins de clins d'œil aux idées reçus et aux clichés sur l'univers DC et ses héros.
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Je trouve que ce film peut faire aimer DC aux enfants mais aussi aux adultes réticents à cette univers, plutôt différent de Marvel. Les personnages sont tous utiles et émouvants, même si - à l'instar des méchants de Minions 2 - il est dommage de ne pas en savoir plus sur les origines de certains animaux. D'un autre côté, le personnage de Lulu est très bien écrit, pleines de dualités, profonde par ses émotions et intéressante à suivre, même si son objectif (gouverner le monde) n'a rien d'original.
Le lien entre les humains et les animaux est bien fait, car un certain réalisme est conservé. On se rapproche plus de l'univers du film d'animation Comme des Bêtes que de celui de Tous en scène !. Si vous avez aimé ce film, je vous conseille la lecture du comics quit raconte les aventures des animaux après la fin du film. Drôle et émouvant avec des personnages attachants et de l'action, ce film vaut pour moi la note de 17 / 20.
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Ces deux films sont tous deux drôles avec des personnages qui ont chacun leurs qualités et leurs défauts, il n'y a jamais trop ou pas assz de quelque chose. Avec ces films, vous allez forcément passer un bon moment.
Comme d'habitude, n'hésitez pas à me dire si vous comptez aller voir ces films, et si jamais vous les avez vus, dites le moi en commentaires afin que nous puissions en discuter car ça m'intéresse d'avoir vos avis.
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Le monstre re·trouvera toujours sa forêt
L'identité est abstraite, tout le monde a besoin de représentations pour se comprendre. Le cinéma est aussi là pour ça : voir pour se voir. Il permet de construire, à travers les yeux d'autres, son propre regard. Tu y captes les dynamiques extérieures que reflètent les corps dans la société (origines, genre, âge, etc). Petit à petit, tu piges les privilèges des autres puis les tiens te sautent au visage. Tu apprends aussi où vont tes désirs et de quoi ils sont faits. Tu découvres qui tu es dans le regard des autres, en essayant de pas y conformer trop ton miroir intérieur. À toi maintenant d'en faire un usage réfléchi, de représenter les tiens et les tiennes.
Chez Park Chan-Wook, l'homosexualité est montrée comme échappatoire à la perversité masculine des riches dans Mademoiselle (2016). Les réalisateurs sud-coréens qui s'exportent évoquent souvent la lutte des classes par celle d'en bas. Romantisation de la pauvreté ou tuto ? En salle, devant Parasite (2019), il suffisait de voir qui rigolait pendant que les bourges en prenaient plein la gueule dans ce film humide (Bong Joo-ho prend la palme d'or à Cannes avec), pour savoir qui n'avait pas de résidence secondaire. Être pauvre ou instable, c'est déjà être à part. Dans Decision to Leave (2020), un flic déménage en pensant tout laisser derrière lui mais l'amour d'une suspecte étrangère le rattrape. La solitude face au sentiment amoureux dans ce quasi-road trip - où l'intrigue ne se passe jamais à un seul endroit/temporalité à la fois - met le spectateur dans une situation de rejet. Puis il y a toutes ces scènes de voyeurisme à la jumelle, avec l'excuse du travail, qui scelle l'amour des protagonistes. On ne sait pas vraiment à quel moment elle se sait regardée. Pourtant, c'est ce regard qui les lie, dans deux solitudes voulues qui se rejoignent. La honte se mêle à leurs désirs d'indépendance, honte de se trouver enfin, au mépris (adieu Jean-Luc) des conventions sociales et des parcours professionnels. Se sentir différent, c'est aussi la solitude tout court, l'impression d'être à part. Comme pour l'héroïne de Rien à Foutre (2020), à qui il manque l'ambition que voudrait lui imposer la logique patriarco-capitaliste. Pourtant l'étrangeté de ces héros apparait tard dans les âges de la vie. Pourquoi ? Surement parce que ces gens ont encore le droit à une intimité partagée hétéro-normée. Iels ont la possibilité d'imaginer et se créer un espace à deux ou plus qui reprend des topos binaires ; comme la séquence de drague alcoolisée qu'Exarchopoulos partage avec Egloff dans une esthétique comme éclairée frontalement avec un flash de portable empruntée par Marre et Lecoustre aux gonzos porn du début de notre siècle. Cette intimité est refusée à Marillier dans Grave (2016) où ses envies différentes (et sanglantes pour l'allégorie) l'ostracisent avant que ses parents lui expliquent. Les hétéros ne sont bons qu'à crever plein de souvenirs dégoulinants dont plus personne ne sait plus quoi faire. C'est au milieu de la maladie et des mensonges routiniers que le terrible Vortex (2021) de Noe prend vie. L'amour qui se prolonge est forcément un drame, Argento aurait dû laisser Lebrun remplir leur appartement parisien de gaz. Ils amassent des souvenirs à deux, le montage en split-screen ajoute à la réflexion de ce qu'il restera de leur vie commune. Et leur gamin junkie parait en comparaison bien moins chaotique que ses vieux. C'est lui qui est tatoué, père séparé, accro, bizarre en somme, pourtant il n'y a plus que lui pour faire les cartons. Stable en fait, ce héros caché et peu sûr de lui c'est nous, les monstres qui vont devoir prendre les choses en main car on a arrêté de rêver il y a longtemps.
Plus pailleté, Mandinco nous chante Kate Bush qui se planque dans la forêt. Comme la chanteuse, son héroïne s'y cache pour ne plus être stigmatisée et même pourchassée. Fétichisation des porteuses de chapeau ? On se demande toujours qui fuit et dans son Paradis Sale (2022), il n'y a que des femmes pour reproduire les rapports de force sociaux et corporels de notre bonne vieille planète bleue si lointaine. La civilisation s'est barrée ailleurs faire des maisons en béton effet drapé pour continuer d'exister. Dans ce western, les pointées-du-doigt sont les seules à mériter la caméra qui les suit dans un road-trip acidulé. Elles sont condamnées, excommuniées et vivent leur sexualité où l'expérience fait spiritualité. Tout boue. Et à tout âge : l'adolescence suintante d'une jeune fille confronte ses désirs au monde extérieur que lui montre sa mère. Kate s'en fout, elle veut baiser la mère et la fille et repartir. Les autres tableaux font des portraits qui en resteront là, sur le bord de la route de leurs haineuses banalités, enfermées et robotiques. Ne restera au final que la narration enchevêtrée dans les souvenirs de cette jeune adulte qui se branle sous le plancher. Essaie aussi de te procurer Amours & Métamorphoses (2014). Yariv y reprend les mythes d'Ovide autour du genre et de la sensualité. Tout y beau et tu veux déjà l'affiche de Brigade_Cynophile dans ton salon. Je ne me souviens pas qu'elle y parle de Lycaon, que Zeus transforme en loup mais les Twilight et compagnie font résonner encore dans nos cœurs d'inadaptés ces humains poilus bavant à la lune. Hurlements (1981) de Joe Dante est ressorti en 4k restaurée cet été. C'est l'histoire d'une journaliste qui fouille le traumatisme d'un viol vécu avec un loup-garou dans un sex-shop. Son enquête se poursuit dans la secte pro-sexe d'un psy, où se consomme quantifiablement le charnel en échappant un peu le modèle du couple nucléaire normalisé. La nature animale du désir est au centre de cette thérapie, avec plusieurs pistes de lecture. La figure du monstre se joue encore en dehors de la société et les effets spéciaux, prodigieux de l'époque et sans effet de montage, montrent la transformation sans pudeur. Comme le prouvent ces films, les corps vont alors être aussi déterminants pour le regard de la société, au-delà de la sexualité. Le cinéma sait aussi montrer les violences qui en découlent et donne des hypothèses cathartiques pour la dépasser. Avec Jackass 4.5 (2022), par exemple, on joue l'ambiguïté homo-érotique moins frontale où la diversité des enveloppes charnelles ne sont montrées que pour l'effet humoristique adolescent et peut-être au nom d'une diversité bafouée. Le harcèlement y est quasi-documentaire. Je vous conseille un très beau texte de Marguerin sur ce sujet qui redore le blason de Mickael Youn (Les Lois Fondamentales de la Biologie, 2017, page 240 dans Anthologie Douteuses chez Rotulux Press, 2021).
Pour s'éloigner encore de ces cases où on range les sexualités, dans un flou traumatique Robuste (2021) de Meyer, observe les corps qui ne rentrent pas dans les diktats contemporains. "On peut être difforme et beau quand même" dit le vieux "Georges" Depardieu à la jeune lutteuse/garde du corps Lukumuena en regardant des poissons-lanterne dans un aquarium de bourgeois. Plans serrés pour ne jamais vraiment voir leur gras. Leur monstruosité c'est que personne ne peut vraiment les aimer. Ils sont tout en antithèse dans leur rapport au monde comme avec celui-ci. Leur sexualité est montrée timidement car ce sont des amours à sens unique où on ne se dit rien. Relecture traumatique de la fan que la réalisatrice a aussi été, avec une scène gênante ; on y voit une femme éblouie par l'idée qu'elle se fait du héros, bien loin la réalité du vécu difficile du héros incompris, riche et borderline. Le poids de la société se sent aussi avec l'outing montré dans Tremblements (2019). C'est aux personnes concernées de laisser voir leur manière d'aimer et de se découvrir. Il a heureusement une relecture de l'Histoire dans le cinéma actuel. Le XIXe est montré avec sa culture queer censurée mais plus oubliée ou à demi-mot, avec First Cow (2019) ou Tabou (1999) par exemple. Ce ne sont pas des utopies, mais des souvenirs fiévreux qui donnent envie de les réapproprier. Et on peut aussi trouver son bonheur sans honte ni censure dans l'histoire du Cinéma avec Les Marguerites (1966) par exemple où un couple de femmes michtonne les riches et fait des bêtises avec la nourriture. Libérateur et beau. Par contre si t'as cru que j'allais parler du Rocky Horror, c'est micro-baisé !
L'autre coup, après le tournage d'un clip cheaposse, un type 6-7 me demande de définir le terme queer. Il a dit qu'il était en période de découverte et voulait ce terme pour lui alors qu'il se disait "normal", comme en opposition - ew - mais avait déjà embrasser un pote. Les queers sont normaux aussi. Iels n'ont juste pas choisis de se faire exclure par ce genre de discours essayant trop maladroitement de ne pas juger. Une fois encore, c'était mon ex-belle-mère qui m'avait demandé. Et s'était empressée de chercher sur google avant la fin de ma réponse, elle croyait pas que ça vienne d'une insulte. Être queer c'est être en minorité risible, se faire juger avec ou sans les mots alors qu'on essaie juste d'aimer (les autres et même avoir l'outrecuidance de se laisser un peu de kiff pour soi-même). Être queer c'est chercher une représentation au cinéma, même quand elle est censurée. C'est donc choisir, parfois sans le vouloir, le mauvais goût des masses comme refuge. Être queer c'est se trouver un espace pour les sien·ne·s là où les autres ne veulent pas regarder. Et puis souvent, les hétéros nous piquent nos endroits/mots quand ces lieux/termes deviennent instagramables, tant mieux : c'est le moment de se casser pour se retrouver un petit coin à nous. Aimer, ailleurs, encore.
Identités Queer / Monstruosités, zine carriola, octobre 2022
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ehalatp · 1 year
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si jamais ya une séance de 3 nuits par semaine au cinéma pas loin de chez vous, foncez! Les images sont magnifiques les acteur.ices aussi et la musique donne envie de monter sur les sièges pour danser avec les personnages.
L'histoire d'amour est classique (oh non, je tombe amoureux de quelqu'un et je dois choisir entre cette vie aventureuse et mon couple qui bat de l'aile. Comment faire?) mais ça fait tellement plaiz' de le voir dans le milieu du drag et c'est tellement bien filmé et joué que perso j'ai pas laché l'écran des yeux.
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mnetn · 1 year
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dr germain 📨
je sais pas pourquoi je n'ai pas fait d'édit sur lui avant vraiment 😌🤨
mdr par contre ce patelin c'est aigri land c'est trooop, #provincecore
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superiorkenshi · 2 years
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Mes parents: Mais si tu pourras sortir quand même en gardant le chien pendant qu'on est pas la
Aussi mon père: alors tu le descend trois fois par jours tu rempli sa gamelle et son eau régulièrement et tu le laisse pas plus de 2h seul
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leszackardises · 3 months
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L'avenir des Zackardises
Un mot de Zachary concernant l'avenir des Zackardises peut être lu sur notre site! 💛
Continue reading L’avenir des Zackardises
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