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burnpheonix04 · 2 years
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Map of Bahrain + Registration in English #bahrain #bahrein🇧🇭 #parisfc #bahrain #bahraini #manama #bahrainart #redbubble_promotion #redbubble #findyourthing #redbubble #redbubbleart #reisen #travel #middleeast #moyenorient #arabic #f1 #f1bahrain #البحرين #المنامة #islamiccountry #bahrainworldtradecenter #printtshirt #onlinestore #onlineshop #shoponline @bahrain @bahrainembfr @bahrain_fit_to_row @trend4bh https://www.instagram.com/p/CfcX0S5Kpho/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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jogallice · 11 months
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Cinéma : comment l'Arabie saoudite mise sur la France pour développer son industrie du grand écran.
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Industrie cinématographique : entre présence au Festival de Cannes, promotion de ses films et partenariats avec des écoles reconnues, l'Arabie saoudite multiplie les rapprochements avec la France pour percer dans le cinéma.
JamesO's insight:
Via l’agence JamesO Média❗️N.D.L.R. : article de presse (temps de lecture : 7 minutes) publié par Franceinfo (France Télévisions) le samedi 24/06/23.
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  #culture #cinéma
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surveycircle · 1 year
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Participants needed for online survey! Topic: "La place de la RSE pour les marques de luxe au Moyen Orient" https://t.co/lpxLT8MvS3 via @SurveyCircle #luxe #rse #anglais #moyenorient #EsgBordeaux #questionnaire #sondage #étude #survey #surveycircle https://t.co/Bok1tp9L9x
— Daily Research @SurveyCircle (@daily_research) May 3, 2023
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christophe76460 · 1 year
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Faites durer l'Espoir !
📖 Après des années d’actions au Moyen-Orient, les partenaires de Portes Ouvertes le demandent : continuez de prier pour les chrétiens de la région. En Syrie, le pasteur Edward et sa femme expriment leur reconnaissance pour le soutien apporté grâce aux prières. Dans la Bible, Jésus nous affirme que Dieu écoute nos prières et qu’Il nous répond (Jean 15:16b).
🔥 Les besoins sont grands. Entre les combats qui secouent certains pays et le tremblement de terre récent, les chrétiens font face à de nombreux défis. En plus, les discriminations et les persécutions en raison de leur foi en Jésus n’ont pas diminué, bien au contraire. C’est pour cela qu’ils nous demandent de les soutenir en persévérant dans la prière.
✨ Alors faisons briller nos lumières pour le Moyen-Orient. A travers la carte interactive 👉 (lien dans la bio) 👈 vous pouvez illuminer votre ville et signifier aux chrétiens persécutés qu’ils ne sont pas seuls. Plus de 100.000 personnes ont déjà prié ; vous joindrez-vous à elles ? Unissons le monde dans la prière pour le Moyen-Orient !
#chrétienspersécutés #ChrétiensdOrient #MoyenOrient #prière #MakeHopeLast
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damienarthaud · 3 years
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#lecouloir #❤️ #peinture #persan #faitmain #30x21 #cm #art #artist #moyenorient #enluminure #femme #homme #original #originalart #fineart #dorure #tableau #papier #deco #decor #finesse #decoration #france #damienarthaud #5 #rueaugustecomte #lyon #unique #decorationinterieur (à Le Couloir Damien Arthaud) https://www.instagram.com/p/CR1nkbQoMCi/?utm_medium=tumblr
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inesgil · 3 years
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Isratine : journal d'Israel / Palestine
Début avril 2018, je me lance un défi : rouler de Tel-Aviv Jaffa à Ramallah en vélo. Outre l’insolation, les courbatures, et une fatigue extrême, ce périple m’offre un nouveau regard sur la Cisjordanie, et en fin de course, une rencontre. 
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Vélo dans une main, téléphone portable dans l’autre, je dévale péniblement les escaliers d’un petit immeuble typique de Jaffa. Une bâtisse centenaire aux plafonds immenses usés par le temps. Je traverse la cour intérieure, des braillements d’enfants résonnent sur fond de bruits de casserole. Situé au sud du quartier Ajami, le secteur est très familial. Depuis un mois, je partage un appartement avec Ameed et Khaled. Originaires de Nazareth, les deux cousins se sont installés ensemble il y a des lustres. Mais depuis quelques temps, l’ambiance est froide dans l’appartement. Trop différents, ils ne veulent clairement plus vivre ensemble. Telle un Casque bleu posté à la frontière entre le Liban et Israël, ma présence semble apaiser les tensions. 
Au dehors, l’humidité lèche mes narines. La sensation de rosée matinale flotte dans l’air et caresse mon visage. Elle éveille des souvenirs de lendemain de camping derrière la maison de ma grand-mère maternelle. Cette délicieuse époque qu’est l’enfance, où dormir hors de mon lit résonnait comme une incroyable odyssée. Aujourd’hui, une tout autre aventure se dessine devant moi. Une idée qui semble absurde : rouler à vélo de Tel-Aviv à Ramallah. D’après mes souvenirs, une soixantaine de kilomètres sépare les deux villes. Rien d’insurmontable pour quiconque bouge ses gambettes de temps à autres. Mais relier ces deux localités à vélo semble dépasser toute logique. J’en ai parlé à quelques collègues de la chaîne dans laquelle je travaille : “énorme connerie” d’après eux. Ils ont sûrement raison, mais leurs remarques m’ont un peu plus motivée dans mon projet. Surtout parce qu’elles viennent des gens de la chaîne. 
En sortant du bâtiment, je repense à mon besoin constant de réaliser de nouveaux défis (aberrants pour certains), me dépasser, et un peu dépasser les autres aussi. Trois ans plus tôt, déjà installée en Israël pour un stage de quelques mois, j’avais tenté Haïfa-Tel-Aviv à pied. Je m’étais arrêtée à Atlit, épuisée. Bien tenté, Ines... Aujourd’hui, ce nouveau défi est plus que bienvenu. J’ai débarquée en Israël deux mois plus tôt, assoiffée de renouveau, persuadée que Paris n’avait rien à m’offrir après 6 mois de grisaille émotionnelle. Mais je commence à tourner en rond. L’euphorie des premières semaines est un peu retombée. Je me sens censurée par mon supérieur (celui qui s’assure qu’on ne dise pas COLONIE ou OCCUPATION à l’antenne), dont l’attitude me met mal à l’aise. Et mon ex me manque. Un bon Tel-Aviv-Ramallah à deux roues s’impose donc.
Je sors du bâtiment, comblée de m’être réveillée de bonne heure pour faire autre chose que poser mes fesses sur les plages tel-aviviennes. Les deux litres d’eau enfouis dans mon sac clapotent au rythme de mes pas. J’ai préparé une salade, comme toujours, noyée dans un amas de fruits secs et quelques affaires de rechange. Je compte dormir à Ramallah. “Peut-être chez Ahmad”, me dis-je. Seule personne avec qui j’entretiens encore des contacts réguliers à Ramallah (la ville se trouve en Cisjordanie, où j’ai vécu en 2014). Il m’a convié à une soirée le soir même et il sait que je n’ai nul part où dormir. En réalité, en arrivant, je vais découvrir que non, je ne dormirai pas chez Ahmad. Et cela va tout changer pour moi. Je pose le vélo le long d’un mur, j’ouvre les trois-quatre feuilles de papier déjà broyées par mon légendaire toucher délicat. J’ai imprimé à la va-vite le trajet à suivre pour me rendre à Ramallah. En Israël, je n’aurai aucun problème d’orientation. Il suffit de rouler dos à la mer et je suis sûre de me rendre en Cisjordanie. Mais par quel checkpoint passer? Quelles routes emprunter un fois arrivée en territoires palestiniens? Sont-elles toutes ouvertes? (checkpoint fermé le mardi? Caprice de l’armée? Regain de violences? Barrière en béton? Interdit aux Palestiniens? Aux Arabes? Aux non-juifs? Aux Chinois?...). La Cisjordanie est un gruyère incompréhensible. Mais adepte du bordel, de l’improvisation totale, je n’ai pas préparé grand chose. Seulement ce vieux plan imprimé d’une encre hideuse. Il m’indique d’emprunter le checkpoint de Rantis, puis de descendre la Cisjordanie, direction Ramallah.
Sur mon téléphone, Google Maps n’annonce pas le chemin à suivre. Ou plutôt, il me recommande de rouler… pendant 3 jours. Nombreuses sont les routes palestiniennes qui n’ont pas été enregistrées par l’application. D’une ville à l’autre, c’est toujours le même scénario : elle fait passer voitures et vélos par des détours impossibles, une perte de temps effroyable. J’utiliserai donc ma bonne vieille carte, à l’ancienne. Mon téléphone me servira pour repérer ma position en cas de problème.
J’empoigne mon deux-roues d’une motivation d’acier. Premier coup de pédale, début du périple. Le vent frais marin frappe mon visage d’une claque délicieuse. Un doux début d’avril à 8 heures du matin à Jaffa. Il fait un peu froid, mais c’est agréable. La rue Yefet, habituellement chargée à bloc, n’est pas encore tout à fait réveillée. Après une demi-heure de route, je sors de la ville, petite en largeur. Tel-Aviv est bien la cité des vélos. Mais en quittant la mégalopole, j’entre dans une tout autre réalité. Je sillonne une voie étroite. Aucune place pour les deux roues sur le bas côté. Les voitures me frôlent en passant. Au loin, j’essaye déjà d’apercevoir les collines palestiniennes de Cisjordanie, mais impossible. La route semble infinie. De chaque côté, des champs s’étalent. Le paysage prend des couleurs jaune paille et verdâtre. “On dirait la Lorraine en moins beau”, me dis-je. Le temps nuageux et l’effet de pollution n’arrangent pas les choses. Une pensée stupide traverse mon esprit : “C’est pour ça qu’ils se sont battus il y a 70 ans?”.
Outre l’absence d’espace peu commode, la route est facile. Du plat à l’infini. Au total, il me faut deux heures pour traverser Israël. En milieu de matinée, les premières côtes se dessinent. Mes mollets déjà bien formés doivent redoubler d’efforts. Plusieurs kilomètres comme ça, et toujours pas de checkpoint. Je m’arrête, saisis mon téléphone : je n’ai pas encore passé la ligne verte (ligne de démarcation entre Israël et la Cisjordanie). Je reprends la route, et soudain, les petites cabanes du checkpoint se dessinent de chaque côté de la chaussée. Trois ou quatre soldates israéliennes discutent. Les battements de mon coeur accélèrent. Je crains qu’elles ne m’arrêtent, abasourdies de voir une cycliste se rendre en Cisjordanie. Mais il ne se passe rien. Elles remarquent à peine ma présence. Avec ma tête (blanche, blonde aux cheveux frisés), j’entre dans la catégorie des physiques types israéliens. D’ailleurs, les gens me prennent souvent pour une Russe dans la rue (les Russes sont très nombreux en Israël, notamment depuis leur arrivée en masse après la chute de l’URSS). Checkpoint passé, ça y est : je suis en Palestine.
Arrivée au sommet d’une petite colline, je la dévale à toute vitesse. L’histoire des heures à venir. Une lutte acharnée pendant 30 minutes à chaque montée, et la jouissance de la descente… qui dure 30 secondes. Durant la course, le vélo m’offre plus de temps pour observer, me connecter avec l’environnement et les structures urbaines, symptomatiques de la situation politique. Avec leur structure carrée à la Wisteria Lane et leurs toits orange, les colonies israéliennes sont immanquables. Les villages palestiniens, eux, sont reconnaissables grâce aux minarets des mosquées, et sont plutôt construits au pied des montagnes. Une scène se répète sans fin : à chaque fois, les colonies israéliennes sont implantées au sommet des collines. Postés dans leurs confortables miradors, les colons scrutent toute la région. Les agissements des Palestiniens sont visibles de partout et de très loin. Aussi anodins qu'ils puissent paraître, l'urbanisme et l'architecture sont les premiers outils du contrôle israélien dans la région.
En contraste à la première partie de mon voyage en Israël, le paysage est remodelé. D’une piètre médiocrité entre Tel-Aviv et Rantis, il se transforme en une petite merveille méditerranéenne. Le gris vert des oliviers plantés entre les roches sèches, envahit mes yeux. Le soleil, qui s’est soudain levé, éblouit ce tableau coloré. En dévalant une longue pente, j’admire la région. Sans trop savoir pourquoi, une vive émotion s’empare de moi : “c’est tellement beau, putain”.
Le soleil frappe mon crâne à mesure que les heures passent. Durant une pause méritée sous un olivier, j’entoure ma tête d’un châle. Je me regarde dans l’appareil photo de mon téléphone : “J’ai vraiment l’air d’une colon…”. En entrant en Cisjordanie, j’ai quitté une relative “normalité”. Ici, je m’expose à bien plus de tensions. Or, mon physique me classe directement dans la case Israélienne. En reprenant la route, lorsque certaines voitures me frôlent, la crainte traverse mon esprit : “et si un Palestinien me prenait pour une colon israélienne? Ca serait vraiment trop con…”. Mais les heures défilent, et il ne se passe rien. 
Sur le chemin, je rencontre des Israéliens bien plus apeurés que moi. Une voiture militaire m’arrête dans ma course : “vous faites quoi?”, me demande une soldate avec la légendaire “douceur” locale (équivalente à une claque donnée à l’aide d’un cactus). Je réponds en anglais : “je… fais du vélo. Il y a un problème? Je ne parle pas hébreu”. Elle regarde son collègue, d’un air un peu ébahi. Elle continue, en hébreu, bien sûr : “du vélo? Ici ?” Le reste, je ne le comprends pas. Je hausse les épaules, la regarde d’un air gêné : “but, it is not forbidden…” Elle ne répond rien, et l’air exaspéré, retourne dans sa camionnette militaire. Pédaler à vélo dans la rue, un acte surréaliste dans ces territoires. Je reprends ma course. Le cagnard devient insupportable. Le soleil perce ma peau avec violence, mon visage a viré au rouge. J’ai le sentiment que ma tête va éclater sous la chaleur. Je m’arrête près d’une heure et demie. Sur le côté du sentier, j’ai repéré un arbre assez grand pour protéger mon mètre 70 du soleil brûlant. Cette pause me fait un bien fou. Une envie dingue de m’endormir pour les 10 heures à venir me submerge. Après cette vague tentative de me remettre d’un début d’insolation, je reprends la route sans grande motivation. Je n’ai pas le choix, il me reste un bon morceau à parcourir. J’enfourche le deux-roues en soufflant : “Pourquoi je n’ai pas de vélo électrique, déjà?”. Je repose mes fesses avec peine sur la selle anormalement dure. Mon popotin doit se réhabituer au supplice. “Bordel, quel enfer”. Les trois heures suivantes, les mêmes paysages se succèdent. Mais plus aucun émerveillement dans mes yeux. Je ne pense qu’à une chose… enfin débarquer dans cette foutue Ramallah. Sur le chemin, deux voitures aux plaques vertes et blanches (palestinienne) me dépassent en se foutant de moi. Le fait qu’ils me prennent pour une colon doit les motiver. Même si je suis au bout de ma vie, je les comprends un peu. J’ai vraiment une sale tronche. Étant donnés les rapports plus que tendus entre Israéliens et Palestiniens en Cisjordanie, s’ils peuvent s’offrir le plaisir de se moquer d’une galérienne de colon israélienne… why not. 
Sur le chemin, une voiture, plaque jaune et bleue (israélienne) s’arrête : “Shalom” me lance un homme : “Shalom, ani lo medaveret ivrit (je ne parle pas hébreu)”. L’homme acquiesce, l’air compréhensif : “heu… vous allez bien? Vous avez besoin d’aide?” cela ressemble plus à une affirmation qu’à une question. Mon visage, rouge feu, semble exploser. Je souris : “non, merci, je fais un tour à vélo. Il fait juste un peu chaud”. “Vous allez où?”, je réponds, l’air un peu gêné : “heu… un peu plus loin, j’en ai pour 10 minutes à peine”. Il enchaîne : “Pourquoi faire du vélo?! C’est dangereux!” Je réplique : “tout va bien merci!” Il remonte dans sa voiture, en me lançant un dernier regard inquiet. “Honnêtement, non”, me dis-je, “tu as vu juste, je ne vais pas très bien”. Mais j’ai de l’énergie. J’ai encore espoir de terminer mon parcours à vélo. “Et puis j’imagine que tu n’as pas très envie de me déposer à Ramallah.” 
Une heure (et des montées de collines infernales) plus tard, une bifurcation s’ouvre sur la droite. Un panneau immense est planté à l’entrée de la chaussée, avec, écrit en lettre blanche sur fond rouge en arabe, en hébreu et en anglais : “cette route mène vers la zone A, sous autorité palestinienne. L’entrée est interdite aux Israéliens, elle représente un danger pour leur vie et elle est contraire au droit israélien.” Je regarde mon Google maps, je compare avec ma carte : je dois tourner. Si je continuais tout droit, je serais toujours sur une route de la zone C (contrôle administratif et sécuritaire israélien). Moderne, lisse, agréable, séparée par des petits pointillés jaunes, et même ensoleillée. Pas un seul trou. Mais à droite, la voie est criblée de culs de poule. Grise-noire, délabrée, il semble même que le soleil ait déserté le chemin (zone A, interdite aux rayons de soleil dans le droit israélien?) 
La colline mène sur une dizaine d’habitations. Elle est particulièrement pentue. Je suis déjà désabusée. Après quelques mètres, une voiture palestinienne s’arrête. Quatre hommes sortent du véhicule : “Hello! Vous avez besoin d’aide?” me demandent-il en anglais. Je suis en zone A, ils ont donc tout de suite compris que j’étais Européenne. “YES! Please!” 
Enfin, je pose les pieds à Ramallah. Finalement, je n’aurai pas fait tout le chemin à vélo. Une dizaine de minutes en voiture ont achevé ma course. Je l’avoue, pour la première fois dans ce texte. J’ai toujours omis cette dernière partie de mon voyage, trop fière d’assurer que “oui, bien sûr, j’ai fait tout le chemin sans aucune aide”, ravie de voir les yeux impressionnés de mes interlocuteurs. 
Je me pose dans le premier café sur le chemin. Un lieu plutôt hype, décoré comme un jardin à l’anglaise. Mal habillée, mal coiffée, toujours aussi rouge, l’air desséchée, je pue. Je suis aux antipodes des codes ramallawis et des codes arabes en général. Avec un petit air honteux, je m’assois loin des autres clients. Mon vélo est resté dehors, sans cadenas. Ce n’est plus Tel-Aviv, ici, “personne ne le prendra”, m’affirme un serveur. Ahmad débarque, le sourire éclatant. Plus de trois ans sans le voir. Je refuse de le prendre dans mes bras : “I smell so bad !” Il s’assoit, curieux de découvrir le café où nous nous trouvons, trop “girly” pour lui. Il est bien plus branché bars à bières. Pendant une heure, on se refait les trois ans passés et les 10 heures de presque enfer que je viens de vivre : “Ahmad, can I take a shower at your place please?” il répond : “Of course! But tonight, you cannot sleep there, my cat did shit in the room. Anyway… you will sleep in an apartment with French people. Is it ok?” Je réponds, juste soulagée de pouvoir prendre une douche d’ici peu : “oh yeah yeah! That’s nice from them!” 
La soirée est organisée à Birzeit, un petit village chrétien coquet à 10 minutes en voiture de Ramallah. En quatre roues, cette fois, pas à vélo. Plus jamais. Comme une sensation de gueule de bois, je refuse de penser à cet objet maudit pour les heures qui viennent. “Who is organizing the party?” Ahmad me répond : “German people studying in Birzeit”. Outre le petit village, Birzeit est surtout connue pour son immense université, légèrement excentrée. Un programme de langue arabe y accueille des étrangers venus du monde entier.
Arrivés à destination, je descends des petits escaliers en suivant Ahmad. Un chemin étroit mène sur une terrasse noyée de plantes. Au milieu, une grande table est installée pour accueillir une vingtaine de personnes. “Ines!” s’écrit Ahmad, “those are the French people”.
Je me dirige vers la terrasse, quand un mec m’arrête : “Hi! I am Adam!” Pas d’une beauté frappante, mais plutôt mignon. Je souris : “Hi! My name is Ines”. Son accent laisse penser qu’il est américain. Mais sa tête : totalement british. Des petits yeux malicieux, un nez imparfait, une bouche légèrement charnue. La peau blanche, une masse de cheveux sombre en bataille. Il n’est pas très grand. “Where are you from?” Il répond d’un air fier : “From Palestine”. Je suis surprise. Je n’y étais pas du tout. On parle un peu, de banalités, de politique, il est plutôt drôle, assez sûr de lui. Je suis sa proie ce soir. Je ne comprendrai les habitudes de drague de ce mec que bien plus tard. Je finis par m’éclipser pour passer à table avec les autres. Je ne lui reparlerai plus de la soirée. Jusqu’à comprendre que les “French people” chez qui je vais dormir sont ses colocataires.  
La soirée achevée, retour à Ramallah. Moi, les “French people” (Rebecca et Ghali) et Adam. Arrivés à l’appartement, les deux Français filent dans leurs chambres respectives, épuisés. Je m’assois sur le canapé avec Adam. Je ne sais plus de quoi on parle, mais il installe un petit jeu de séduction. Dans la conversation, la question de son âge survient : “j’ai 22 ans.” C’est idiot, mais mon souffle se coupe net. J'acquiesce en souriant d’un air un peu faux, tout en pensant : “ça va pas le faire. Trop jeune pour moi. J’aurais 26 ans dans un mois...” Derrière ses grandes lunettes, ses yeux ne trompent pas. Je sens qu’il en a envie. Il croit que c’est réciproque. Mais non. 22 ans, bordel. Et ce n’est pas tout. Il ne me plait pas spécialement. J’observe son jeu de séduction avec un peu d’arrogance. Ce dédain qu’on a tous connu un jour : savoir que l’autre ne pense qu’à cela, et se dire : “mouais... pourquoi pas…” Sentir qu’on a le contrôle sur la situation. Au milieu du numéro de drague, son colocataire sort de la chambre : “hum, please, can you go to the kitchen to speak?” Je souris, et me tourne vers Adam : “I will go to sleep.” Il ne se passera rien. Tant mieux, je ne suis pas déçue. Presque soulagée que son pote ait débarqué pour nous dire de la mettre en sourdine. Mais finalement, un mois plus tard, ce mec, Adam, deviendra MON mec. Pour les deux années à venir. L’effort du vélo en valait sûrement la peine.
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coeur-d-artichaut · 4 years
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{ #currentlyreading 📚 une autre BD que j'ai découvert cet été! Je suis trop contente que ma bibliothèque aie une belle sélection de livres et que je peux en profiter au max pendant l'été - pas que je manque de livres à la maison🤭} • • • #bandedessinee #moyenorient #larabedufutur #comicbook #cequejelis #livreaddict #bookishcanadians #booksharks (à Bibliothèque Lisette-Morin) https://www.instagram.com/p/CDeCQRyAygr/?igshid=dmn8wf077yuq
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citronsdor · 4 years
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Matin | Amman #amman #jordanie #jordan #palmier #palm #tue #street #orient #moyenorient #middleeast #city #ville #urban #beton #bus #road #visit #tourism #vacances #holidays #bluesky #cielbleu #blue #blanc #soleil #sun #visitjordan #streetview (à Amman, Jordan عمّان، الأردن) https://www.instagram.com/p/B80cPB0Ilhi/?igshid=4gu230z59nnk
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franceoriginelle · 4 years
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Export requires adaptation. This specific macaron has been created after our last trip in Saudi Arabia 🇸🇦. Who will guess what it is filled with?🧐🤓😋👩‍🍳 L’exportation requiert de l’adaptation. Ce macaron a été spécifiquement élaboré suite a notre visite d’exploration en Arabie Saoudite 🇸🇦 . Qui devinera de quel fourrage il s’agit? 🧐🤓😋👩‍🍳 #export #madeinfrance #customization #macaronsdeschefs #moyenorient #macarons #middleeast (à Paris, France) https://www.instagram.com/p/B547b1dntzk/?igshid=hqby6spm2p7d
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Bon Anniversaire, Israel!
Tu es étonnante.
Tu es éternelle.
Tu es puissante. 
Tu es miséricordieuse. 
Tu es diverse.
Tu es accueillante.
Nous t’aimons!
Am Yisrael Chai!
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culturedub · 1 year
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🔥🔥🔥 Kino Doscun & Youthie – Sahar – Un magnifique voyage instrumental aux sonorités du Dub oriental ! 🔥🔥🔥 Après le déjà très joli Ep « Sabir » sorti en 2022, le producteur et multi-instrumentiste Dino Coskun aka Kino Doscun collabore de nouveau avec la talentueuse musicienne Youthie sur « Sahar » , six nouvelles compositions sur lesquelles se mêlent les cordes du Oud et du Saz à la flûte, la trompette et l’accordéon, pour un magnifique voyage oriental inna Dub style, proposé par le label Merkaba Music, à découvrir inna Culture Dub : https://culturedub.com/blog/kino-doscun-youthie-sahar/ Large Up, AlexDub #instrumental #dub #oriental #duboriental #orientaldub #oud #sahar #MoyenOrient #EP #chronique #review #CultureDub #musiquedumonde #orient #orientalmusic #culture #music @youthie_records @kinodoscun @merkabamusic.official @culturedub https://www.instagram.com/p/CoMWHmBMkyr/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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jogallice · 1 year
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Espace : l’astronaute saoudienne Rayyanah Barnawi à bord de l'ISS, une belle opération de communication pour l’Arabie saoudite de Mohammed Ben Salmane.
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C’est une première dans le monde arabe : une femme astronaute est arrivée le lundi 22/05/23 sur la station spatiale internationale.
JamesO's insight:
Via l’agence JamesO Média❗️N.D.L.R. : article de presse (temps de lecture : 1 minute + audio de 3 minutes) publié par Franceinfo (Radio France) le mercredi 24/05/23.
  🧍‍♀️ Du 1er au dernier jour de l’année 🏄‍♀️
🧍 Du lundi au dimanche 🏄
🧍‍♂️ Jours fériés compris 🏄‍♂️
  #santé #maladies #cancers
#économie #industrie #espace
#sciences #scientifiques #recherches
#ArabieSaoudite #MoyenOrient #international
  📃 JamesO.InfO ✒️
📜 Narration informationnelle ✍️
  G Le fil gris de JamesO.InfO
La formation, l’éducation et les savoirs.
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surveycircle · 1 year
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Participants needed for online survey! Topic: "Luxury industry & their CSR practices in Europe and in the Middle East" https://t.co/AuGvtlEQ1u via @SurveyCircle #luxe #rse #moyenorient #marketing #CsrPractices #MiddleEast #survey #surveycircle https://t.co/wh8DA3ZWXo
— Daily Research @SurveyCircle (@daily_research) Apr 25, 2023
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djnobreakfast · 6 years
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ALTIN GÜN + after/before show w/ DJ NO BREAKFAST  @ La Centrifugeuse (Pau). Merc. 24 Oct. 21:00.
1970, c’est l’âge d’or de la musique turque, et c’est à cet âge d’or, littéralement puisque c’est sa traduction en turc, qu’Altin Gün rend hommage aujourd’hui. Faire revivre le passé dans le présent en créant une musique du futur, une musique psychédélique qui parle aussi bien aux danseurs d’aujourd’hui qu’aux fantômes du passé, une musique qu’Altin Gün arrive à prolonger sans jamais la trahir, et c’est tant mieux car elle garde ce coté magique, mystérieux, émouvant et orgasmique à la fois. Event Facebook : https://www.facebook.com/events/858122524376811 Infos sur le site de La Centrifugeuse : http://www.la-centrifugeuse.com/prog-centri_241.html
On by Altin Gün
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Soufi mon Amour de Elif Shafak, ou le soufisme au service de l'amour inconditionnel * Attention Chef d'Œuvre ! Elif Shafak a une plume et une manière de raconter des histoires extraordinaire ! Une vraie rencontre littéraire, j'ai lu d'autres romans de cette auteure turque, et Soufi mon Amour demeure mon favoris ! * Ella a tout pour être heureuse : un mari, deux beaux enfants, une maison et un chien aimant. Mais cela ne suffit pas et elle se perd dans sa vie monotone… la décision est prise : elle va reprendre une activité professionnelle. Un éditeur lui confie un manuscrit de Aziz Z. Zahara pour relecture. * Elle va découvrir la rencontre entre Rumi et Shams de Trabiz, le plus grand derviche tourneur du monde musulman. Leur histoire fait écho à la sienne et va bouleverser sa vie. * La narration alterne entre la vie contemporaine d'Ella et le haut Moyen-Age oriental. Rumi raconte sa relation fusionnelle et les péripéties romanesques qui en découlent. Aventures, spiritualité, dangers, amour fou et initiation au soufisme, ce roman est dense et passionnant ! * Le parcours initiatique proposé il y a presque 700 ans à Rumi par Shams de Trabiz, va résonner pour Ella et lui permettre de mettre de l'ordre dans sa vie. Et le lecteur est emporté par la poésie de Rumi et les déclarations d'amour. * "Avec ta grâce, la douleur devient joie, Avec ta louange, la vie devient infinie, Bien que l'amour soit une peine, il est une joie, Vien que le vin donne des maux de tête, il est délice, Bien qu'être habité par l'amour soit difficile, Qu'il est doux de partager nos cœurs, ô bien-aimé." * Connaissez-vous le poète Rumi ? * #poesie #soufisme #derviche #moyenorient #turquie #soufi #soufimonamour #shamsdetravis #rumi #shams #elifshafak #romaninitiatique #roman #litterature #litteratureetrangere #spiritualite #amour #rencontre #livre #lecture #book #bookstagram #instabook #livres #bibliotheque #bibliothequerevee #lire #fandelecture #bouquiniste #bibliophile https://www.instagram.com/p/CVA1K-QqD-4/?utm_medium=tumblr
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devenirmilliardaire · 3 years
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Yitzhak Rabin , son anniversaire d’assassinat devient politique après un film en Israël https://tinyurl.com/ygklmdjj Rabin fait toujours parlé de lui. Des m... #anniversaire #assassinat #Film #Israël #Moyenorient #politique #Rabin #YitzhakRabin
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