Tumgik
#mais j’aime aussi l’idée que ce soit très littéral
luma-az · 8 months
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Accouchement
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 25 août 
Thème : corbeaux/au fond de chaque mot j’assiste à une naissance
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Les corbeaux croassent à la fenêtre. Ils sont nombreux. Ils me regardent.
Je les salue d’un geste de la main sur le bord de mon chapeau pointu. En une soirée pareille, un brin de politesse ne nuit pas.
Puis je reviens à mon chaudron.
Un fond liquide rougeâtre chauffe tout doucement, au bain-marie, des dizaines de petites perles noires. Je surveille minutieusement le feu – la température doit rester parfaite et constante tout au long du processus. Cette tâche m’empêche de perdre ma concentration. Je ne veux surtout pas rater l’instant magique où les perles vont éclore.
Le croassement des corbeaux rythme ma nuit. Une longue nuit de patience.
Chacune d’entre elle est un mot qui m’a été offert en paiement. Les gens viennent pour mes soins, mes conseils et mes divinations. D’autres viennent pour des vengeances et des malédictions – ceux-là passent par la porte de derrière. Les uns comme les autres paient le prix juste. Parfois, ce prix, c’est un mot.
Mot, mot, répètent les corbeaux – comme s’ils savaient à quoi je pense, et peut-être est-ce le cas. Oui, j’ai pris des mots. Tous ceux qui ont éveillé mon interêt.
Un mot d’espoir ou un mot d’amour, un mot de rage ou un mot glaçant, peu importe. Tout ce que je veux, c’est qu’ils renferment de la puissance, qu’ils aient été gravés au feu rouge dans le cœur de mes clients. Ils sont parfois même ravis que je les en délivre. Parfois, un peu moins.
Je regarde mes mots chauffer avec une exquise lenteur dans le chaudron. J’entends les petits éclats de coquille qui se craquèlent avant même de voir les premières fissures. Ça y est, ça commence…
Les petites coques enveloppant les mots s’ouvrent, et au fond de chaque mot j’assiste à une naissance. Des minuscules feuilles, de tous petits yeux, des doigts microscopiques. Ces fragiles créatures ne sont encore qu’au commencement de leur vie. Ils grandiront très vite.
D’un geste précis mais doux je les sors chacun du chaudron, les essuie dans les linges les plus doux, les cajole, avant de passer aux suivants – jusqu’à ce qu’ils soient tous dans mon panier, pelotonnés les uns contre les autres, encore tout chiffonnés de leur naissance. Mes petites créatures de la nuit, nées du plus profond des cœurs des hommes, mûris dans une matrice de cuivre et du sang de leur mère dévouée. Ils sont si mignons ! Et si inoffensifs encore.
Et si affamés.
Au dehors, les corbeaux s’envolent. L’aube est là, la délicate naissance est accomplie, il faut annoncer cette bonne nouvelle à tous ceux qui peuvent l’entendre. Il ne me reste plus que la tâche triviale de les élever, mes petits monstres qui piaillent déjà à l’unisson.
Patience, mes amours, patience. Maman va vous nourrir.
J’attrape un premier livre – léger et digeste, mais généreux sur les quantités, parfait pour un premier repas – et, à voix haute, je commence sa lecture.
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PARTIE 1. les Malheurs de Sophie 
mon travail est divisé en 3 catégories de personnes: les directeurs, les managers, les jeunes. dans le groupe des jeunes, on s’entend plutôt bien (avec groupchats, sorties,...) et c’est les gens avec qui je traine la plupart de mon temps quand je suis au travail. néanmoins, nous sommes la moitié à mon étage, l’autre moitié plus haut (et c’est plus simple d’aller trainer avec les collègues du bureau d’en face que de devoir traverser l’étage, prendre un ascenseur, passer devant notre patron,...)
cette histoire commence donc il y a quelques mois, quand une de mes collègues a démissionné alors qu’elle était dans mon équipe et à mon étage, m’abandonnant donc. nous étions 4 jeunes à mon étage et alors que je passais la plupart de mon temps à papoter avec elle, j’ai du apprendre à me diriger vers d’autres personnes
j’ai donc commencé à devenir potes avec les deux gars de mon étage qui sont très drôles. nous sommes en septembre. 
un a à peu près mon âge (enfin, il est plus vieux mais il fait partie des plus jeunes) (après même la stagiaire est plus vieille que moi donc bon) et en novembre, on a fini par rester jusqu’à 2h du matin à une soirée du travail juste tous les deux. le lendemain avait d’ailleurs eu droit à un post sur ce glorieux Tumblr:
Tumblr media
et après ce brunch, on commence à un peu plus papoter et vous savez quoi - j’aime les gens qui s’intéressent à moi et donc lors d’un long videocall avec ma meilleure amie, j’avais lancé l’idée “do you think I want to date him?” (pas “do you think I should?” mais “do you think i want?”) la réponse avait été très claire : non. il n’avait aucun bon critère à part le fait qu’il était drôle et elle m’a rappelé que j’avais plusieurs fois dit que je ne voulais pas sortir avec un gars qui me faisait rire 
bref, je n’étais pas attirée par lui avant cette conversation donc ça n’a rien changé.
le gars a aussi commencé ce truc où il m’appelle “My queen.” genre le matin il m’envoyait un message, “good morning my queen” ce qui était sympathique mais il me donnait aussi souvent son opinion sur des choses où l’opinion des hommes ne m’intéressent pas - genre mes tenues. “you shouldn’t wear black, you look better in color” ??? ok mon style vestimentaire est Littéralement d’être toujours prête pour un enterrement.
bref, novembre continue avec aucune indication de quoi que ce soit.
a+ pour la partie 2.
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ainosenshifansub · 3 years
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Avis sur “Healin’Good” Precure
Il est temps, comme après chaque fin de saison, de donner mon avis sur la saison de “Precure” qui vient de se terminer!
Vu que ça va être un peu long, va falloir cliquer pour lire!
- Mon avis -
Pas une mauvaise saison, mais en deçà de certaines à cause de quelques petits problèmes. Une saison qui a été plutôt courte et qui a souffert d’un manque de rythme et d’équilibre en partie à cause de la pause suite à la pandémie (mais bon, c’était aussi à eux de palier à ça en revoyant leur copie si possible).
J’ai bien apprécié le fait de vouloir parler de la nature, d’écologie et de tout ce qui s’y rapporte. Ça reste un thème intéressant à aborder et toujours d’actualité. Mais finalement ça n’a pas été véritablement abordé à part en thème général de la saison et dans 1 ou 2 épisodes (puis totalement dans l’épilogue, genre en dernier recours).
Gros point positif, les Healing Animals! Malgré le fait que le Healing Garden et ses habitants ont été pas mal mis en arrière-plan comme ça arrive souvent dans certaines saisons, ceux envoyés sur Terre (Rabirin, Pegitan, Nyatoran) avaient vraiment une super relation avec leurs partenaires Precure! Je le redis, Nyatoran best bro avec Hinata! J’ai bien aimé le retour des compagnons animaux qui vont avec les Precure, surtout avec eux!
Dommage, j’aurais adoré du passé avec la Precure originelle se battant aux côtés de Teatine! Plus de lore!
Concernant les problèmes de rythme et d’équilibre:
Pas mal de redîtes, des épisodes qui ont abordé le même thème et de temps en temps quasiment à la suite. Trop d’épisodes pour parler de la maladie de Nodoka, comme si on oubliait à chaque nouvel épisode, trop d’épisodes centrés sur Chiyu et ses rêves pour au final nous livrer une fin attendue et téléphonée... Tandis que Hinata n’a pas autant été travaillée (beaucoup moins d’épisodes sur elle avec beaucoup moins d’impact) tout comme Asumi qui a plutôt eu des épisodes fillers faisant que son personnage existe mais sans plus.
Dans la même idée, les méchants n’ont également pas été très gâtés. Les trois généraux sont quasiment tous restés des archétypes tout le long et le Roi était complètement effacé jusqu’à la toute fin. (Dommage, j’aimais bien Shindoine...)
Daruizen est le seul à avoir eu le droit à du lore, mais finalement cela n’a pas vraiment servi ni beaucoup impacté l’histoire. On a même eu le droit à des nouveaux généraux, une idée qui commençait bien avec Batetemouda car il est resté un moment et a permis aux Precure de s’interroger sur leur niveau de puissance par rapport à la menace qu’elles affrontent.
Mais ceux d’après, malgré pas mal de bruits pour celui ressemblant à Daruizen par exemple, ils ont été vaincus dans leur épisode d’apparition et finalement l’idée d’en avoir des nouveaux a été mise aux oubliettes...
A cause de ça, l’épisode où Guaiwaru devient roi (par exemple) n’a pas eu beaucoup d’impact. Guaiwaru est resté le comic relief jusqu’au bout donc son “ascension” ne faisait pas vraiment peur et on se doutait qu’il n’allait pas rester longtemps (il n’a littéralement tenu qu’1 épisode en tant que Roi XD).
Les méchants n’ont finalement servi qu’à nourrir un Boss Final qui n’a vraiment existé qu’à la fin. On pourrait dire que ça plus le fait que le Healing Garden était en retrait n’était que la suite logique des évènements passés du lore, mais ça reste dommage de construire un univers et de si peu l’utiliser.
La manière d’évoluer des méchants où celle de faire naître les monstres restaient dans le thème, c’était pas trop mal (ça reste un point à noté, je me souviens d’une saison où ce n’était pas le cas).
Autre gros point positif (celui que je fais à chaque fois): Hinata!
Une adorable JK hyperactive rejoint la Team Jaune, je ne pouvais pas demander mieux! Le fait qu’elle a été beaucoup moins travaillée a pas mal affecté mon avis sur la saison je l’admets...
Mentions spéciales:
La chanson de fin, “We are Alive!!”, elle est magnifique!
La fin avec les habitants qui découvrent l’identité des Precure. J’aime bien quand certains sont au courant, où que les Precure sont des sortes d’héroïnes connues par les habitants (même si là c’était à la toute fin et plutôt en mode comique).
On résume vite fait:
Un thème et un univers intéressant mais pas pleinement utilisés et quelques manques de rythme et d’équilibre entre les personnages et le temps passé sur eux, que ce soit les gentils ou les méchants. Une pause (pas voulue) qui a impacté pas mal de choses mais qui aurait pu être mieux gérée.
Je crache pas sur la saison (on a eu pire) mais on sait que Toei peut et sait mieux faire! Une saison sans grande prétention, sympathique mais pas marquante.
(Dommage aussi que Toei a utilisé les mêmes éléments de scénario dans ses 2 Tokusatsu et dans Precure. Quand tu regardes les 3, tu vois les similarités et ça fait beaucoup)
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📙 📺 A Discovery Of Witches, Episode 6 📺 📚
Un avis parmi tant d'autres...
L’épisode 6 est celui qui a été le moins visionné en Grande Bretagne. Et c’est certainement celui que j’aime le moins.
Ce n’est pas parce qu’il y a de la torture ou que La Pierre est un endroit lugubre. En fait, j’aime plutôt ces chapitres du livres (non pas que je sois sadique, j’expliquerai plus tard pourquoi mais les lecteurs comprendront au mot « oubliettes » ce dont je veux parler). Ce que je n’apprécie pas, c’est le rythme. Depuis le début de la série, nous courrons après le temps. Les scénaristes font des efforts magistraux pour condenser informations et actions dans des formats trop serrés, coupant certaines scènes, faisant des choix éditoriaux et me donnant souvent l’impression que quelqu’un appuie sur le bouton « avance rapide » de l’histoire.
Alors pourquoi passer 26 min (soit 62% de l’épisode) à La Pierre ? Pourquoi s’appesantir autant sur un événement qui pouvait être résumé au même titre que les autres ? Pourquoi ajouter même des séquences secondaires (et souvent pas vraiment utiles) à un épisode où tout ne rentrait pas ?
Pour moi, cet épisode traîne en longueur et l’on « gaspille » les précieuses minutes allouée à l’histoire. Quel dommage !
It's difficult to know when she's been with De Clermont, where her scents begin and his end.
Pour une fois, l’épisode ne commence pas avec la vision de Matthew mais avec l’épouvantable Gerbert. Et la voix off d’introduction de Matthew paraît vraiment de trop car elle ne colle pas vraiment avec les images que l’on voit.
Diana « atterri » et tombe terrorisée nez à nez avec Gerbert qui est absolument répugnant. La façon dont il la sent, dont il ose la toucher (alors qu’il sait pertinemment que Matthew sentira son odeur sur Diana), dont il ose vérifier s’il s’est nourri d’elle en soulevant ses cheveux, dont sa main traine doucement sur sa poitrine… toutes ces actions sont absolument viles et dégoutantes. Gerbert nous apparaît sans filtre, envieux, avide. Et tellement plein de préjugés. Il prétend que la faiblesse de Matthew sont les femmes. Si effectivement, les femmes l’ont entraîné par le passé à de sombres actions, c’est plutôt son besoin de les protéger à tout prix qui est sa faiblesse. Car les femmes sont généralement ses forces si l’on prend l’exemple de Miriam, de Marthe et d’Ysabeau qui veillent sur lui en permanence. Et il ne faut pas oublier que si Matthew est tombé dans l’illusion de Juliette pendant quelques décennies, il a fini par la quitter et l’oublier.
Gerbert brûle d’envie d’élargir sa collection de sorcière et il peine à se contenir.
Good Cop
Et c’est là où Satu entre en jeux. Comme dans le livre, on a l’impression qu’elle est « la gentille », proposant son aide à Diana, voulant la comprendre. Elle reprend les mêmes arguments, joue sur la sensibilité et les peurs de Diana pour l’encourager à lui donner confiance. Et Diana n’étant pas coopérative, elle change de tactique en lui montrant les vicissitudes de son Vampire. Gillian, son ambition d’obtenir le livre, les arguments sont puissants. Elle pousse même sa stratégie à appeler Matthew par son prénom, ce qui est très inhabituel pour une créature. Et elle pousse ainsi Diana dans ses retranchant, activant sa magie par son besoin de protection.
Disque rayé
C’est typiquement l’une des scènes dont je ne comprends pas l’utilité. Nous avions eu l’énoncé de la prophétie de Meridiana lors de l’épisode précédent. C’était très bien amené. Mais ici je ne comprends pas l’intérêt ? Pourquoi la dire ? la redire en boucle ? Quand on voit le rythme serré de l’histoire pourquoi ajouter cette séquence qui n’apporte rien à l’intrigue ? J’ose espérer qu’elle annonce des éléments qui seront développés dans la saison 2 (on peut imaginer y retrouver Meridiana en un seul morceau cette fois). Si ce n’est pas le cas, je pense vraiment que c’est gâcher les précieuses minutes qui sont à notre disposition.
Les secrets
Et pendant ce temps-là, la longue interrogation continue.
Attention, je ne critique en rien le jeu des deux actrices car il est parfait. Leurs interactions, leurs réactions, la qualité de leur jeu est tout ce qui rend ces scènes crédibles et nous permettent de nous y accrocher. Les larmes qui montent aux yeux, la colère qui les fait trembler de tout leur être, les émotions à fleur de peau. Teresa Palmer et Malin Buska sont vraiment exceptionnelles.
Mais on étire encore trop la scène pour arriver à la torture.
Et ce, même si je trouve intéressant de voir abordé la notion des secrets chez les sorcières. Dans le livre, on explique longuement que les sorcières n’ont pas le droit de cacher des choses à leur communauté. Et c’est la raison pour laquelle Steven et Rebecca ont été assassinés. Et Satu est parfaitement placée pour le savoir.
Matthew en sous-vêtements
Car c’est vraiment ce qu’on retient de cette scène ! Matthew, véritable statuaire grecque qui se montre à nous en toute vulnérabilité dans un plan très flatteur et appréciable pour nos yeux amateurs.
Et pourtant il y a un peu plus à retenir de cette scène. Matthew s’éveille, totalement serein. Contrairement au livre, il ne panique pas en ne sentant pas Diana mais prend le temps de scanner tout son environnement avant de se rendre compte de sa disparition. Et il entend soudain les pâles de l’hélicoptère annonçant l’arrivée de son frère. La rage monte, ses réflexes protecteurs sont à leur maximum.
Et c’est après un très beau plan où l’on voit Matthew finir de s’habiller (ce n’est que moi ou l’habillement est aussi agréable à regarder que le déshabillage ?) marchant d’un pas décidé, la colère bouillonnant, qu’il interpelle son frère en lui plantant une droite dans la mâchoire en guise de salutations. La scène était osée mais j’avoue avoir adoré la surprise. On comprend vite que Matthew n’est pas vraiment lui-même lorsqu’il en vient à mordre son frère (outrage suprême pour un vampire et qui plus est, le chef de famille). Ses émotions obscurcissent son jugement, son besoin de retrouver Diana l’obsède complètement. L’assassin qui est en lui reparaît subitement. Ce qui m’a surpris est la réaction plutôt calme et raisonnée de Baldwin, qui est plutôt d’un tempérament brutal et sanguin. Malheureusement pour lui, il comprend vite qu’il est arrivé au mauvais moment.
Au passage, j’aime l’attitude impassible d’Ysabeau qui laisse les deux frères gérer leur longue et compliquée relation, aux tensions amassées depuis des siècles.
Pendant ce temps, à La Pierre
Il se passe enfin quelque chose. C’est totalement différent du livre, mais j’aime assez. Dans le livre la scène est absolument gore, puisque Satu ouvre réellement Diana après l’avoir littéralement réduite en bouillie. Ce qui donne le courage à Diana est l’apparition d’un arbre magique (Dianae arbore ?) sous lequel se trouve le fantôme de sa mère qui la soutient. J’imagine qu’ici, outre le problème budgétaire, le rendu aurait été difficile à rendre crédible. Je trouve donc que le choix qui a été fait ici est efficace et totalement crédible par l’incroyable jeu de Teresa (ses cris sont plutôt convainquant) et de Malin, totalement effrayante. Je trouve toutefois le résultat de l’ouverture magique un peu trop propret puisque même les habits de Diana sont intacts. On a du mal à croire qu’une boucherie sanguinaire s’est produite. Toutefois, l’idée de voir les pouvoirs de Satu s’épuiser contre ceux de Diana est assez bonne innovation et ne peut que nous interpeller quant à la suite.
Et quelle satisfaction de voir que le marquage du blason de Matthew a été conservé dans la série !
Où Badlwin est le plus intelligent
Malgré la violente querelle précédente, Baldwin aide son frère car, comme toujours chez les De Clermont, les tensions personnelles disparaissent instantanément quand le bien commun de la famille est en jeu.
J’aime beaucoup la loquacité de Baldwin face à Matthew qui court comme un poulet sans tête. Dans le livre, Baldwin injecte Matthew de réfléchir. Ici, il n’a même pas besoin de parler. Un seul petit geste suffit.
Et c’est aussi lui qui trouve d’où vient la menace. Son coup de fil à Knox est absolument convaincant, en tant que chef de la Congregation protègeant ses intêrets.
Et j’ai tellement rit de la répartie sidérée de Knox lorsqu’il raccroche : « Where is Satu ? ». C’est irrésistible !
Grosse colère
Dans un ultime geste de rage, Satu va jeter sans aucun ménagement et dans une totale colère Diana dans les oubliettes. La violence de la chute, sa rage sont complètement crédibles. Il faudra juste m’expliquer l’intérêt d’ajouter par-dessus les incantations de Meridiana.
Le conseil de guerre
J’adore cette scène à plus d’un titre. Tout d’abord parce qu’il est très intéressant de voir les 4 personnages interagir et à l’œuvre. Philippe appelait Ysabeau « son général » et elle ne faillit pas à sa réputation. Baldwin aide son frère à penser et Marthe facilite et tempère Matthew. Ensuite, le jeu de Matthew est absolument sublime. Les expressions de son visage et son attitude sont inhumaines. On a l’impression de voir un prédateur, le loup souvent décrit en train d’analyser la situation, penchant la tête, son regard perçant en train de sentir son environnement, d’élaborer son plan. Je ne pensais pas qu’il était possible de traduire tout ça à l’écran. Ce sont des descriptions que l’on retrouve beaucoup dans les livres, et je trouve formidable de les voir ici. Son regard, notamment, lorsqu’il comprend qu’Ysabeau sait où est Diana, est extraordinaire. Et j’aime aussi le fait que ce ne soit pas lui qui ait trouvé tout seul le lieu mais Ysabeau. C’est un travail collectif, de famille.
Enfin, le fait d’avoir l’intervention des tantes, l’utilisation des visions de Em comme dans le livre est juste ce qui manquait pour que tous les éléments s’emboîtent parfaitement. (ceci dit, j’aimerai bien savoir dans quel annuaire Sarah a trouvé le numéro de portable de Matthew, je suis preneuse…)
Bref, vous l’aurez compris, j’aime vraiment beaucoup cette scène. (Plus que ce qui se passe entre parallèle à La Pierre, où Satu et Gerbert se disputent Diana). Avez-vous remarqué qu’à la fin de la scène lorsque Matthew se lève, il emmène la carte avec lui ? Trystan retient la carte et remet tout en place. Je pense que ce n’était pas prévu mais j’aime l’idée que Matthew fait les choses avec impulsion et que Baldwin est celui qui remet les choses en ordre après son passage…
Et puis, juste après, il y a la séquence dans l’hélicoptère. Les casques, l’impatience, le saut surhumain… on est complètement dans l’univers masculin des De Clermont partant à la bataille !
Les Oubliettes
C’est ma grande déception de l’adaptation. Dans le livre, les oubliettes sont un moment décrit de manière très très visuelle. Diana est entourée de fantômes et de ceux de ses parents. Passé et présent se mélangent pour redonner vie au conte que Rebecca racontait le soir à sa fille. L’image des rubans pour s’envoler… il y avait beaucoup de matière. Trop, peut-être. Par conséquent, c’est plutôt sous forme de rêve, avec ces toiles d’araignée qui nous posent question depuis le début de la série. Il y a bien une tentative de raconter le conte mais ça ne marche pas vraiment. Dommage.
Car le trio Rebecca-Steven-Diana marche pourtant bien. Une nouvelle fois la performance de Teresa Palmer est impressionnante. J’adore le regard d’adoration qu’elle a vers Rebecca, comme toute petite fille regarderait sa mère. C’est extrêmement réussi et ce sont ces interactions qui sauvent la scène.
Car je n’adhère pas du tout aux flashbacks que je trouve vraiment inutiles et trop faciles.
Par contre, j’aime beaucoup la façon dont Diana va s’élever dans les airs. Pas de rubans, mais la compréhension que la magie est dans le cœur. Son cœur étant en haut avec Matthew, elle ne peut que s’élever vers lui. Il semblerait que c’est à ce moment que la magie de Diana se débloque. Je ne l’avais pas compris comme ça. Mais il y a toujours une part d’interprétation sur ce genre de scènes.
Et pendant ce temps…
Satu et Gerbert se menacent mutuellement. On comprend que Gerbert aimerait fortement ajouter Satu à sa collection de têtes dorées. Et l’on comprend vite à quel point il craint les De Clermont (ou en tout cas, il en est encore à jouer en coulisse et n’est pas prêt à les affronter ou se dévoiler). Satu découvre avec horreur Meridiana. Pour quelqu’un qui vient de réaliser les pires horreurs sur l’une de ses congénères, ce regain d’humanité est quelque peu surprenant.
De retour à Sept Tours
Je n’irai pas dire que les retrouvailles avec Ysabeau sont chaleureuses mais on sent une vraie sincérité dans les échanges entre Diana et Ysabeau. On ne le sait pas encore dans la série mais dans le livre on sait qu’Ysabeau a elle aussi été emprisonnée et torturée, sauvée seulement par Philippe. Le regard d’Ysabeau n’est que pure compassion pour une histoire qu’elle connait bien et voit se répéter.
« I’ll never let you go again ». C’est une nouvelle promesse de Matthew qui, comme à son habitude, endosse personnellement la responsabilité de tout ce qui s’est mal passé. J’adore la façon dont elle s’appuie sur lui à ce moment, venant chercher toute la force et le réconfort qui lui font défaut à ce moment.
C’est d’ailleurs l’une des scènes où je trouve que Teresa Palmer a le mieux cerné la Diana du livre. Elle est rouée de coups, vraisemblablement épuisée mais elle essaie de se tenir debout et sa première pensée est pour rassurer ses tantes. Quand elle passe devant Ysabeau, elle tente d’esquisser un sourire pour la rassurer et là on ne peut s’empêcher de penser « quelle lionne ! »
Où l’on se rappelle que Matthew est aussi Docteur
Et oui, Matthew a eu plusieurs vies dont celle de médecin. Ça n’avait pas été encore dit dans la série aussi l’examen très médical de Diana renseigne le téléspectateur sur ce point. Cette scène est magnifiquement jouée par Teresa. Elle ne se plaint pas, prend sur elle et minimise les choses, comme pour préserver Matthew de la vérité et prévenir sa colère. On lit sur son visage la détresse, la douleur, la fatigue. Plus d’une fois, on croit qu’elle va vaciller, tourner de l’œil, fondre en larme. Et la façon qu’elle a de regarder Matthew ! Il est son seul espoir, son point d’ancrage, celui grâce à qui elle tient bon. Matthew est un mélange élégant de douceur et de force, de rage contrôlée et concentrée sur la tâche et le mieux-être de Diana.
La scène du marquage a la place qu’elle mérite. Chaque personnage a la réaction qui lui est propre et légitime, avec les citations exactes du livre. J’aime voir les échanges de regards, les non-dits horrifiés et parfaitement échangés. J’imaginais la marque autrement mais elle fonctionne bien. La seule chose non crédible est Diana regardant la marque dans le miroir. Il est tout bonnement physiquement impossible qu’elle puisse y voir quelque chose. Je sais bien que la réalisation est ainsi faite pour des problématiques de cadrages et de rendu artistique mais je trouve cela un peu dommage.
J’aime cependant le sourire vengeur et fier de Diana lorsqu’elle réalise qu’elle a su résister à Satu, que son pouvoir est plus fort qu’il n’y parait et qu’elle a survécu. Elle sait qu’elle a désormais le pouvoir de se défendre.
Eurk Gerbert !
Vous ai-je déjà dit que je trouvais Gerbert répugnant ? Et bien je le réaffirme ! Le voir sucer la trace de sang avec satisfaction est vraiment une chose dégoutante. Tout comme son grand sourire machiavélique qui se dessine lorsqu’il reçoit les souvenirs véhiculés dans le sang… oui mais le sang de qui ? Diana ? Satu ? Le mystère reste entier et il faudra vraisemblablement attendre la prochaine saison pour en avoir la réponse….
L’heure de vérité
Dans une atmosphère de profonde intimité, Diana cherche à savoir si elle a bien fait de défendre Matthew contre Satu. Ce n’est pas un échange où elle est inquiète ou effrayée. Elle a la tête bien haute et c’est en tant qu’égale de Matthew qu’elle demande des comptes. Le cadrage et les plans sont rigoureusement identiques entre Matthew et Diana. Ils ont la même expression, le même regard. Ils sont tous deux en guerre contre qui viendra menacer l’autre. Diana est vengeresse, forte. C’est très différent de la Diana du livre qui est libérée et cherche des réponses aux questions. Mais j’aime autant cette nouvelle ligne. Elle est vraiment cohérente avec le personnage de Matthew.
J’aime aussi le fait qu’on sous-entend qu’ils ont eu de nombreuses discussions sur ce que leur relation impliquait et représentait. Diana répond à la tirade de Matthew « Je sais, tu me l’as dit ». Et pour tous les fans frustrés de ne pas avoir eu ces discussions, c’est très malin de nous rassurer ici en nous disant qu’elles ont bien eu lieu.
Lutte fraternelle
Pendant ce temps, Baldwin broie du noir dans le bureau de Philippe. Il a aidé son frère, fait tout ce qu’il devait pour défendre les intérêts de sa famille. Maintenant, il a des comptes à régler avec lui. Il est intéressant ici de remarquer que, contrairement à Matthew, il n’hésite pas à s’asseoir dans le siège de Philippe, traduisant ici son statut de chef de famille.
Dans cette scène, beaucoup d’informations sont échangées. Certaines avec beaucoup de subtilité et de fluidité (toute la notion d’arbre généalogique et d’être renié, essentielle pour le livre 3), d’autres un peu plus grossière. Il est indispensable d’enfin expliquer l’ordre des Chevaliers de Lazare au spectateur : son origine, sa mission, ses faits d’arme, la jalousie de Baldwin de ne pas en avoir hérité de Philippe… Ce que je reproche est que les tirades sont un peu trop théatrales et pédagogiques pour être réalistes. Mais au moins, le sujet est clair pour tout le monde.
Et Matthew remet la lettre. Une nouvelle fois dans un français très incompréhensible. Les mots sont là. Je suis un peu déçue que Baldwin ne réponde pas avec le sarcasme du livre. La scène aurait été parfaite.
You’ve both shown you have some fight in you. Hold onto that, because you’re going to need it.
Avant de partir, Baldwin leur donne les meilleurs conseils possibles. On sent sa puissance de stratège, de visionnaire. Il leur rappelle l’importance de survivre et de réfléchir rapidement à leur prochaine action, comme un lointain écho du mantra que donnera Philippe plus tard à Diana : « Think & Survive » J’aime vraiment le personnage de Baldwin.
S’en suit une scène très belle et touchante. Conscient que Diana souffre, Matthew souhaite lui apporter du réconfort, mais sans la toucher. Il pose son menton juste derrière elle, l’enveloppant de sa présence protectrice. Diana se blottie encore plus et prend sa main, qu’elle caresse sans un mot. Pas un mot échangé dans un moment lourd de sens et de communication, parfaitement cadré, parfaitement filmé.
I'm your mother. You come first. Both of you do.
Ce que j’aime Sophie et Agatha dans cette scène. Sophie dégage une telle authenticité, une telle force empreinte de douceur. Ses rêves, ses intuitions la guide et Nathanaël la soutient silencieusement à ses côtés. Agatha fait preuve d’une très grande ouverture d’esprit, affichant clairement ses priorités et quel est son combat.
Thank you, Weaver
Si cette scène est le prélude à d’autres concernant Meridiana dans la saison 2, je dis bravo et elle laisse à penser qu’elle pourrait avoir un rôle important puisque c’est Goody Alshop qui apporte normalement cette information de poids.
Si ce n’est pas le cas, je ne vois d’intérêt que pour ajouter de la lumière, de l’humanité à Satu, et peut être une nouvelle fureur de vengeance contre Gerbert et peut être Knox. Et aussi nous révéler (au cas où nous ne l’avions pas compris) qu’il y aura un combat entre la Dark Witch et la White Witch…
What am I ?
Fidèle au schéma narratif habituel, l’épisode se referme avec le regard de Diana. Cette fois, c’est un regard interrogateur, plein d’incompréhension et de question.
La révélation de la théorie du spellbound a de quoi la secouer tant c’est un sort interdit et lourd de conséquences. J’aime beaucoup que ce soit Ysabeau qui amorce le sujet. Elle estime Diana et sait qu’elle est forte. Elle est aussi décidée à en faire une De Clermont, capable de se défendre elle-même. Matthew s’exécute immédiatement lorsque sa mère le sollicite d’un regard. Il fait attention à ménager Diana, mais lui donne la vérité sans détour.
A ce moment, tout prend sens, les pièces du puzzle se mettent en place et l’on comprend que l’on est dans un tournant de l’intrigue…
Et que malheureusement le dénouement est proche, avec seulement 2 épisodes à venir…
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lecturesdefemmes · 6 years
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JOUR 234 - Tremblez mais osez ! Susan Jeffers
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Best-seller américain parmi les livres de self-help et de psychologie, il décortique de manière simple comment la peur se manifeste à chaque moment de notre vie.
Peur d’une circonstance, comme un déménagement, un décès, une conférence, un appel téléphonique ; de la vieillesse, de la maladie, etc. Ou peur d’un sentiment : exclusion, impuissance, rejet… Quel que soit l’objet de notre peur, tout revient au même noyau dur : l’idée que « je ne pourrai pas faire face ». Pour Susan Jeffers, derrière toute peur se cache cette peur là : celle de ne pas pouvoir affronter.
Que faire à partir de ce constat ? Soit se laisser convaincre et paralyser par cette peur ; soit agir quand même. Fondamentalement, nous n’éradiquerons pas la peur. C’est une bataille qu’il est inutile de mener - autant d’énergie gaspillée en moins.
Et pourquoi voudrait-on affronter ses peurs ? Pourquoi ne pas rester dans sa zone de confort, au fait ? Parce que « surmonter son appréhension à agir engendre moins d’angoisse que de vivre constamment avec la peur souterrain créée par un sentiment d’impuissance et d’insatisfaction. »
Quant au comment faire… Susan Jeffers s’appuie sur des éléments de psychologie pour proposer des solutions aux situations bloquées par la peur de notre existence. Cela démarre par prendre ses responsabilités (ce qui est très différent de s’accabler de reproches !) ; la pratique de la pensée positive ; l’analyse des obstacles sur le chemin du changement, notamment ceux liés au regard des autres… 


Parmi les outils concrets, j’aime la façon d’envisager une décision. Le modèle répandu de prise de décisions est le « modèle perdant » dans lequel on envisage tout choix peut-être soit un « bon » soit un « mauvais » choix : « Vous êtes angoissé devant le choix à faire. Vous pensez aux conséquences en termes d’irréversibilité : à la vie, à la mort ! Bref, vous restez pétrifié (…) Ces deux petits mots, « Et si », reviennent toujours. (…) En croyant envisager des éventualités, vous ne vous rendez pas compte que vous dressez des plans ur al comète et que vous jouez aux devinettes. (…) Une fois la décision prise, le « modèle perdant »  vous contraint à reconsidérer sans cesse les choses. Vous espérez ne pas avoir commis d’erreur, mais vous en êtes presque persuadé.»
À l’inverse, le « modèle gagnant » consiste à envisager les avantages de toutes les options : il n’y a que des « bonnes » alternatives.
« elles vous conduisent toutes deux vers une situation gagnante. Quels sont ces « avantages » me demanderez-vous ? Il s’agit pêle-mêle de pouvoir envisager les choses sous un autre angle, d’apprendre et d’évoluer, des découvrir qui on est, qui on veut être, ou ce qu’on attend de la vie. Les chemins A et B sont jalonnés d’avantages, quelle que soit l’issue. »
Somme toute, la première approche met l’accent sur la fatalité des choses, la deuxième sur l’aventure et l’expérience que sont la vie. Au fond de tout, on revient au noyau dur évoqué au début : « Savoir assumer. Voilà un axiome que vous devriez écrire en lettres d’or : reconnaître que vous êtes capable de tout assumer est la clé qui vous ouvre la possibilité d’oser prendre des risques. (…) Lorsque vous pouvez remplacer tous vos « Et si… » par autant de « Je vais m’en sortir », vous serez capable de tout affronter avec la certitude de réussir. La peur disparaîtra. »
En bonus, l’après-prise de décision inclut la possibilité constante, voire la nécessité, de rectifier le tir. Comme dans un avion où le pilotage automatique a pour rôle de maintenir l’avion à moins de 900 mètres de la piste d’atterrissage cinq minutes maximum avant l’heure d’arrivée prévue. « Chaque fois que l’avion dévie, le système corrige. » En gros, l’avion est en situation d’erreur 90% du temps ; le seul moment où il se retrouve sur la bonne route est sur la piste d’atterrissage.
Nos émotions, état mentaux, souffrances morales, sont autant d’indicateurs d’un tir à corriger. 
« De nombreux signaux vous avertiront qu’il est temps de rectifier le tir. Les plus évidents sont la confusion et l’insatisfaction. (…) C’est difficile à admettre, je sais, mais une contrariété est toujours bénéfique : elle vous apprend que vous faites fausse route et vous pousse à revenir dans le « droit chemin ». Confusion et insatisfaction signifient que vous vous êtes écarté de votre route. (…) Si vous prêtes une oreille attentive aux signaux vous indiquant de changer de trajectoire, vous arriverez toujours à bon port - ou vous toucherez au moins votre objectif de très près. »
Chacun des chapitres se conclut avec des exercices pratiques. Comme pour tout livre de développement personnel ou psychologie, je pense qu’il est toujours facile de pense qu’il s’agit de lectures inutiles… surtout tant qu’on n’applique pas littéralement les conseils qu’ils donnent. C’est là la faiblesse et la force de ce type d’ouvrages : in fine, ils donnent des éléments pour convaincre, persuader, toucher, motiver le.la lecteur.trice à agir ; et le laissent dans le siège du.de la conducteur.trice de sa vie, avec ses circonstances spécifiques, lourdeurs propres, capacités d’actions plus ou moins étendues.
Même si elle reste une nourriture rapide à digérer, c’est une lecture que je recommande pour qui cherche à faire le point et évoluer. Elle ne fera pas tout, mais elle peut apporter sa pierre au changement.
G.C.
Tremblez mais osez ! Susan Jeffers. Traduit de l’anglais par Denis Montagnon. Editions Poche Marabout, 2001. VO : 1987.
Susan Jeffers, née en 1938 et décédée en 1972, était une psychologue américaine. Parmi ses nombreux ouvrages, Tremblez mais osez, traduit dans le monde entier, lui a valu une renommée internationale.Elle est aussi l'auteur de La Vie à bras-le-corps et de Osez briser la glace, parus chez Marabout.
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extrabeurre · 4 years
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Flash-back 2005: SAINTS-MARTYRS-DES-DAMNÉS de Robin Aubert
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À l’approche de l’Halloween, il fait bon de voir ou revoir des films d’horreur, mais en ce qui a trait aux productions québécoises, les options sont assez limitées. Il y a bien sûr le phénoménal Les Affamés (notamment disponible sur Netflix), mais si vous voulez creuser plus loin, Robin Aubert signait il y a 15 ans un autre film de genre, Saints-Martyrs-des-Damnés. À moins de mettre la main sur un DVD, il semblerait que la meilleure option est de s’abonner à Cinépop, qui diffusera le film le jeudi 29 octobre à 4 h du matin. Il est aussi possible de regarder le film en tout temps à partir du menu Sur demande de votre télédistributeur
J’en profite pour partager l’entrevue que m’a accordée Robin avant la sortie du film, en octobre 2005.
SAINTS-MARTYRS-DES-DAMNÉS : VILLAGE FANTÔME
Bien que Saints-Martyrs-des-Damnés soit son premier long métrage, Robin Aubert n’est pas un nouveau venu derrière la caméra. Il a réalisé plusieurs courts (dont Lila, qui fut finaliste au gala des Jutra) et nombre de vidéoclips pour divers artistes (Mara Tremblay, Okoumé, Plume Latraverse). Aubert a aussi longtemps travaillé comme acteur: à la télévision, dans Radio-Enfer (aux côtés de François Chénier) et Temps dur; et au cinéma, dans Le Nèg’ et La Comtesse de Baton Rouge.
Aubert nous confie, à la fois touchant et cocasse au fil de l’entrevue: "On dit souvent qu’un acteur qui réalise, c’est un meilleur directeur d’acteurs; moi je ne trouve pas. Un bon réalisateur, c’est celui qui choisit les bonnes personnes, tout simplement. Bien diriger, c’est amener les acteurs dans le sentier que tu veux, mais en même temps, s’ils te proposent un autre sentier, il faut que tu sois à l’écoute aussi. Ce que j’aime comme auteur, c’est créer plusieurs personnages à la fois."
N’aviez-vous pas envie de jouer dans votre film?
"Vraiment pas, j’avais d’autres chats à fouetter. J’admire ceux qui sont capables de le faire, comme Woody Allen ou Clint Eastwood, mais moi, je ne suis pas rendu là. Il y a tellement de choses à penser. Quand je tournais, je passais la nuit à "rechecker" mon découpage pour le jour suivant, à retravailler mes dialogues… J’aurais pas eu le temps en plus d’apprendre mon texte et de jouer. Je suis pas une pieuvre, hostie!"
Vous parliez de l’importance de choisir les bons acteurs, est-ce que c’est la même chose pour l’équipe technique?
"C’est très important. Steve Asselin à la photo, David Pelletier, qui a fait les décors, et Julie Charland, qui a fait les costumes, ont travaillé avec moi en court métrage et en vidéoclip. Ils connaissent ma vision et savent ce que j’aime. Avant même de tourner, ça faisait déjà un an qu’on travaillait sur les décors, les costumes… Je trouve que dans le cinéma québécois et le cinéma en général, on a l’impression que tout le monde sort de chez Gap ou Simons, ça a jamais été délavé. Crisse, mettez un peu de vie, faut que ça soit sale. Le monde parle dans un décor d’IKEA, tabarnak, c’est quoi ça?"
Dans Saints-Martyrs-des-Damnés, un reporter (Chénier) et un photographe (Patrice Robitaille) sont envoyés par un journal à sensation dans un village étrange où les disparitions mystérieuses se multiplient depuis des années. Offrant peu de repères au spectateur, le film sort littéralement des sentiers battus.
Aubert poursuit: "Pour moi, c’est important de créer un effet d’intemporalité, qu’on ne sache pas en quelle année on est. Il n’y a pas de références ancrées dans la réalité. Je dis aux spectateurs: regardez, vous embarquez dans un trip. Vous avez le choix d’embarquer ou non. L’intemporalité, ça me permet d’aller plus loin aussi dans l’imaginaire, puis de parler de clonage, disons, sans tomber dans le côté scientifique."
L’idée du clonage vous a-t-elle été inspirée par les avancements de la science?
"Non, ça provient plus du fantastique. En écrivant, un autre gars pareil à l’autre est apparu à un moment donné. Qu’est-ce qu’il fait là, lui? Même en tant qu’auteur, je ne le savais pas; j’écrivais beaucoup avec le subconscient. Une fois le scénario fini, je suis allé étudier des documents pour m’aider. Mais ce n’est pas un film sur le clonage, c’est un film sur l’identité, c’est une quête spirituelle."
Il y a beaucoup de changements de ton, ça passe du très sérieux à des moments plus drôles.
"La vie, c’est comme ça. Et puis, il n’y a rien de plus le fun que d’entendre rire dans une salle ou de voir le monde sauter tous en même temps. C’est bon aussi de leur faire se poser des questions, de les toucher… Je suis sûr qu’il y en a qui auraient mieux aimé continuer dans le côté horreur, mais ce n’est pas juste un film de peur pour moi."
En effet, le film est vraisemblablement à son meilleur lors des scènes d’amour avec le personnage d’Isabelle Blais.
"Je suis un romantique, je ne le cacherai pas. Mes influences, c’est Démétan, Albator, puis Candy. Pour moi, le cinéma doit évoquer aussi la poésie. Il faut que ça exprime quelque chose, comme quand tu rêves ou quand tu fais l’amour."
C’est cette volonté de brouiller les limites entre les genres qui fait de Saints-Martyrs-des-Damnés plus qu’une version grand écran de Grande Ourse ou un sous-Twin Peaks. Sous ses allures grotesques et fantastiques, le film se révèle très humain et personnel. Alors qu’on y retrouve des échos de Lynch, d’Argento, de Cronenberg et même de Rimbaud ("Je me crois en enfer, donc j’y suis"), on découvre surtout en Robin Aubert un cinéaste qui nous réserve sûrement bien d’autres surprises.
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suncecindy · 5 years
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Suis-je une Highly Sensitive Person ?
Lorsque j’aime les personnages d’un film, d’une série télé ou d’un roman, et que le générique de fin arrive, je vais mal. 
Partons de ce postulat là. Cela fait trois jours que je reste en pyjama dans ma chambre. Que je dors mal. Et que je n’arrive plus à trouver la motivation pour entamer quelconque activité. Je pense en permanence à ces personnages que j’ai vu pour la première fois sur mon écran d’ordinateur il y a peu. Est-ce qu’ils sont heureux ? Pourquoi la série s’est terminée ? Il se passe quoi ensuite ? Pourquoi ils sont pas foutu de faire une fin ? Et s’ils annonçaient finalement une nouvelle saison ? Et si à l’épisode 4 de la saison 2 ils ne s’étaient jamais rencontrés ? Ce sont des exemples de questions que mon cerveau doit supporter, en permanence, après la fin d’une oeuvre. Je suis triste. Mais je ne m’inquiète pas. Cela va durer encore une semaine, et ça ira mieux. J’ai l’habitude depuis quelques années maintenant. Je me souviens d’une période au collège où je passais mes soirées après les cours à lire des FanFictions sur internet. Lorsque je terminais de les lire, je restais allongée dans mon lit superposé à fixer le plafond, sans penser à rien. L’excitation de suivre l’aventure d’une oeuvre laissait place au regret. Pourquoi ai-je décidé de lire/voir cette oeuvre ? 
Très bien. Je sais qu’émotionnellement je m’implique énormément dans l’art. Maintenant, la question c’est pourquoi ? Mes recherches Google n’ont pas réellement été fructueuses. La seule réponse qui se rapprochait de ce que je ressentais était le HSP (Higly Sensitive Person) qu’on traduirait en français par l’Hypersensibilité. C’est un tempérament qui a été défini en 1996 par Elaine Aron. Sur son site (https://hsperson.com), elle résume en quelques points les caractéristiques d’une personne Hypersensible. 
Êtes-vous facilement bouleversé par certaines choses, comme les lumières vives, les odeurs fortes, les tissus bruts, le bruit des sirènes à l’extérieur ? 
Oui. Mon souvenir le plus marquant est un souvenir de mon enfance. Je devais être en école primaire. Mes parents m’avaient offert des feutres pour dessiner. Cependant ils me dégoûtaient. Ils avaient une telle odeur et un bruit qui me dérangeait lors de l’utilisation, qu’ils me donnaient littéralement envie de vomir. Ma mère ne comprenait pas et m’assurait que les feutres étaient très bien. Résultat, ils ont vite fini à la poubelle car même leur vue m’était devenue insupportable. Les odeurs fortes notamment me donnent la nausée et peuvent revenir dans mes cauchemars.  
Êtes-vous perturbé lorsque vous devez accomplir plusieurs tâches dans une courte période ? 
Non. Au contraire cela me stimule et me rend paradoxalement plus performante. 
Faîtes-vous en sorte d’éviter les films et séries violents ?
Cela dépend. Depuis un an je n’ai plus vu de film d’horreur car l’un m’a marqué. Quand bien même je l’ai adoré, il a créé un choc/blocage jusqu’ici. Autrement, j’aime les films violents et d’action.
Ressentez-vous le besoin de vous retirer durant vos journées remplies, dans votre lit ou dans une pièce sombre ou tout autre pièce où vous pouvez avoir votre intimité ainsi que du repos, face à la situation ?
Oui. C’est vrai que durant les journées où je bouge pas mal de droite à gauche, je ressens le besoin important de rentrer chez moi et absolument rien faire. Je prends souvent plusieurs jours pour rester dans mon lit et m’assurer de ne plus trop bouger. 
Faîtes-vous en sorte qu’ordonner votre vie soit votre plus grande priorité, dans le but d’éviter des situations contrariantes ou bien qui seraient hors de contrôle ? 
Disons que oui. J’ai tendance à prévoir toutes les situations possibles auxquelles je pourrais être confrontée. Et j’essaye d’optimiser mes choix pour éviter les situations les plus désagréables. Si je dois aller voir un médecin, rencontrer une personne face à face, faire un oral pour un examen, toute autre situation impliquant une discussion avec une personne qui n’est pas de mon entourage : je prépare la rencontre mentalement et prévoit mot pour mot les choses que je vais dire. L’idée de me ridiculiser ou de ne pas dominer le dialogue m’est insupportable. 
Remarquez-vous ou appréciez-vous les senteurs délicates, les saveurs, les musiques, ou bien les oeuvres artistiques ? 
Oui. Je suis très sensible à l’art. Qu’il soit littéraire, musical, pictural ou visuel. J’aime beaucoup la nourriture pour le plaisir gustatif qui en découle. C’est pour cela que je me permet souvent de manger à l’extérieur de chez moi, même si ça ne plaît pas à mon argent. Et les parfums peuvent améliorer grandement mon humeur. Je reconnais facilement un parfum porté par une personne inconnue si elle a également été porté par quelqu’un de mon entourage. Il y a aussi beaucoup d’odeurs qui m’apaisent, ayant ainsi une grande influence sur mes émotions. Je ne saurais pas l’expliquer mais j’arrive à “sentir” l’odeur de l’humidité lorsqu’il s’apprête à pleuvoir. J’attribue des odeurs aux saisons et à la météo. 
Avez-vous une vie intérieure riche et complexe ? 
Oui. Souffrant de troubles anxieux, c’est le moins que l’on puisse dire. J’ai un cerveau qui réfléchit en permanence. Mes seuls échappatoires sont d’écrire sur papier ou bien de faire le ménage, au choix. 
Lorsque vous étiez enfant, vos parents ou vos professeurs vous considéraient-ils comme sensible ou timide ? 
OH QUE OUI. Enfant, jusqu’au ce1, j’étais quasiment muette. J’avais très peu d’amis car je ne parlais pas. Je ne disais bonjour à personne. J’ai toujours les souvenirs lorsque ma mère me forçait à dire bonjour aux voisins. Malgré ma volonté, je n’y arrivais pas. J’avais une méfiance envers les gens qui n’était pas expliquée. J’en ai gardé les séquelles jusqu’au début de mes années lycée. J’ai dû attendre mon année de seconde pour être capable d’aller à la boulangerie seule ou de demander une information à une personne travaillant à la FNAC. J’étais un désastre ambulant. 
Est-ce que je suis une personne Hypersensible ? Je ne me suis jamais identifiée comme telle. Aujourd’hui, je n’ai aucun mal à parler avec des inconnus. J’ai quelques réticences mais j’arrive à faire le premier pas et passer outre de l’avis des autres. Si une personne est méchante avec moi et m’injure, j’aurai de moins en moins tendance à être touché et penser qu’elle a raison. Mais je pense que j’ai été Hypersensible, et qu’encore aujourd’hui j’en garde des traces. Ce n’est pas évident à vivre. C’est même très chiant de mettre sa vie en stand by parce que vous devez encaisser le fait que vous ne reverrez plus votre personnage ou votre couple préféré. Mais comme avec toutes les merdes que je me trimballe dans ma vie : on fait avec. 
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Un artiste|des questions: Noïseless
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Peu de beatmakers réussissent avec brio dans l’exercice audacieux qu’est le remix. Noïseless, lui nous prouve le contraire. En remixant et de fort belle manière le titre de Bauuer “Good & Bad”, le beatmaker nous permet de le découvrir mais aussi d’écouter un titre tout à fait inédit par rapport à l’original. 
Noïseless a fait ses armes depuis quelques années en cachette et ce n’est que maintenant que le beatmaker se dévoile. A son actif figure déjà des productions, quelques collaborations, mais aussi des remix. Exercice auquel notre artiste du jour s’est attelé en pondant le remix du titre “Good&Bad” de Bauuer. A travers trois questions, Noïseless ou Bastien, 23 ans, s’est dévoilé. 
Comment le son t'est arrivé jusqu'aux oreilles?
Par l’écoute de l’album Aa de Baauer. Il fait partie de mes inspirations musicales, il est polyvalent dans son travail et j’aime cela. Il ne reste pas bloqué sur une chose, il évolue en gardant bien sûr les caractéristiques musicales de son succès. La track «Good & Bad» est un coup de cœur. C’est une track de transition dans l’album, une minute et dix secondes qui m’ont littéralement adsorbé... La progression et la structure ont un aspect évolutif et transitoire.   
Quelle vision as tu du remix ? 
Pour ce remix, j’ai voulu intégrer une rythmique, créer un drop, lui donner un aspect de «Banger» . J’ai commencé à travailler dessus fin décembre. Avant d’entreprendre une réelle phase de studio, j’ai effectué plusieurs recherches sur le «sound design ». Car je fonctionne habituellement comme cela, avant chaque réalisation je choisis précisément les instruments. Je fais ensuite des tests et j’expérimente les sons pour trouver l’alliance musicale parfaite à mon sens. J’avais dans l’idée de lui ajouter deux aspects, le premier le côté «strident» et deuxième le «rythme», qui n’apparaissent pas dans la track de base. Selon moi, lorsque que l’on réalise un remix les choses essentielles sont d'apporter évidemment son style mais également combler le ou les manques dans la version d’origine. Et surtout lui donner une nouvelle vision, une direction autre et propre à elle-même. La partie instrumentale a été travaillée de façon à assurer une progression stridente, en évolution constante grâce aux accords et à la mélodie. Le rythme est apporté grâce aux drums, plus précisément par les percussions de bois, c’était la partie la plus amusante. J’ai enregistré divers rythmes avec un To’ere (instrument polynésien, issu de mes racines) puis je l’ai incorporé aux drums orchestraux, c’est la signature unique du remix. Le sample vocal lui, ajoute le côté «Banger» au son et c’est un des éléments importants du remix. L’atmosphère à été créée par les effets sonores (FX), comme le klaxon spécifique au bus indonésien que j’ai retravaillé (même « Om telolet Om ») et incorporé en dernier ou encore l’ajout de cris d’ours et d’éléphant qui agrémente le coté « Epic» de l’instrumentale. Rien n’a été laissé au hasard, tout et pensé et réfléchis du début à la fin.
Qu'est ce que tu prépares pour le projet Noïseless ? 
Pour l’instant, je travaille actuellement sur la version « motion clip » de ce remix mais je ne sais pas encore quand il sera achevé. Concernant les futurs projets pour Noïseless, je suis sur la réalisation de mon troisième EP qui s’intitule Crystal on pourra retrouver quatre tracks officielles ainsi que plusieurs pistes bonus en collaboration. L’artiste Flo The Kid sera présent dessus ou encore le rappeur américain Abrax Phaeton, malheureusement j’ai souvent repoussé ce projet donc je ne peux fournir pour l’instant une date de sortie officielle, mais il est en cours, il va suivre une nouvelle démarche créative différente de mes précédents EP (disponible sur mon Bandcamp). Je n'en dis pas plus. Après également avec la bro Flo The Kid on réfléchit à plusieurs concepts ou projets à venir. Le 22 ou 23 janvier sort mon deuxième radio set grâce à l’équipe de Livingroom Dancefloor. Il y aura aussi des collaborations avec des artistes talentueux ainsi que des projets de live, à voir. Sinon ayant choisi de stopper mes études dans le graphisme, pour me consacrer exclusivement à la musique, je suis en perpétuelle création. Toujours à la recherche de nouvelles choses pour ma musique. J’adore partager et échanger avec divers artistes autant musicalement qu’artistiquement, tout est bon à prendre, que se soit négatif ou positif. Je suis avide d’apprendre toujours plus de chose. Le contact avec le public grâce à internet et important pour moi, je suis très réactif dessus. Recevoir le retour de chacun(e), c’est une motivation première en tant qu’artiste mais également un soutien moral. En espérant que 2017 soit une année de chance et de nouvelles opportunités pour ma musique. 
Noïseless possède un Bandcamp avec tout ses projets, un Facebook et un compte Twitter, c’est un homme à suivre
Lilian Pouyaud (@llnpyd)
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Sous le vernis 2.0, le vide abyssal, mais grace aux réseaux sociaux, l’inculture en ligne est devenue tendance..
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Attention ce texte est un pamphlet n’engageant que son auteur. Observatoire du MENSONGE défend la liberté d’expression! Faîtes de même en partageant et/ou en nous suivant. MERCI!
Ella mauvaise !
Numéro 23
Par Ella Kelian
Ella Mauvaise ! C’est l’inspiration que la politique m’offre chaque jour et que je tiens à vous délivrer sans fioriture.
La vie est tellement simple quand on sait prendre le temps de vivre …. Perfect Week-end ♠ C’est assez intéressant d’observer Facebook, ça en dit long sur la société… Des murs entiers de citations, que l’on s’approprie pour revendiquer la Culture que l’on n’a pas, pour s’inventer une grandeur d’âme qui fait cruellement défaut… “Je copie, donc je suis ” .. Sans même faire l’effort de savoir qui en est réellement l’Auteur, le pourquoi du propos, et être capable d’en développer la pensée… Au lieu de s’instruire, de lire, on résume sa connaissance à 1000citations.com.. Sous le vernis 2.0, le vide abyssal, mais grace aux réseaux sociaux, l’inculture en ligne est devenue tendance.. Plus besoin de faire l’effort de s’instruire, de penser par soi-même, on peut désormais rester tranquillement dans son ignorance, tant que l’on reste dans le virtuel, tout va bien… Tout ceci prépare un monde d’ignares !! Courage Lisons ❗📚 #JeudiRéac ♠ Et rien pour les Chrétiens du Trocadéro ??? Pourtant ils se déclaraient tous tellement persécutés.. François le balafré de la Sarthe, devant cette esplanade en transe se voyait alors en Saint Louis, rendant la Justice devant un parterre de glands.. Puis nu loin de son chêne, dépouillé de ses luxueux costumes, répudié par ses pairs, il renonce à sa vie de bourgeois, se drape d’une simple cape, et se rêve en Saint François d’Assise… Les derniers disciples frémissent : ” oh, Saint François D’assiseS ne vois-tu rien venir, ou tu es sourd ou tu es fou, oh Saint François d’AssiseS tu t’es encore trompé de cours” … (NDLR : Fillon va créer une fondation pour les Chrétiens d’Orient) ♠ On me dit dans l’oreillette qu’Agnès Buzyn aurait passé un horrible moment, suite à ses propos sur le report du plan pauvreté pour cause de Coupe du Monde… Emmanuel Macron aurait littéralement ” pété les plombs » , la Ministre aurait fondu en larmes… Oh la pauvre 😢 ” La pauvre ” donc Macron a bien traité le sujet !!! ♠ ⚽⚽⚽ Moi, j’étais pour l’Angleterre, avant j’étais pour le Portugal, et dans l’absolu pour l’Italie, mais ils avaient piscine, ils ne sont pas venus …🤷‍♀️ Je suis l’inverse de Paul le poulpe 🦑 Si vous voulez savoir quelle équipe va se faire exploser, n’hésitez pas à me consulter 😊 Aucune inquiétude, je reverserai une partie de mes gains à l’Association de Défense des Parisiens contre tous les clichés débiles véhiculés par des ploucs incultes, comme par exemple: ” les Parisiens souffrent d’une condescendance exacerbée ” !! Voila Voila #DérisionAntiCon ⚽⚽⚽ ♠ Grace à l’esprit déco d’Hidalgo, Paris peut être tranquillement salopé … Dès que tu es content d’un truc, toi aussi n’hésite pas à refaire les passages cloutés !!!! On y est …
♠ N’est pas bâtisseur qui veut… Commencer son quinquennat en se pensant au Siècle des Lumières, promettre des Cathédrales, et finir avec un château en Espagne … #MarquerSonSiècleAvecUnePataugeoire !
♠ ” Quand Emmanuel Macron propose aux élus une mesure… rejetée il y a 10 jours par ses députés LREM “… Ce garçon est totalement satellisé, il n’a plus de considération pour personne, voulant tellement être celui qui casse les codes, il va en finir par renverser son propre gouvernement…..! ♠ ⚽⚽⚽ C’est beau cette marrée humaine sur les Champs !!! L’équipe de France vient de réaliser le rêve de Mélenchon ⚽⚽⚽
♠ ⚽⚽⚽ Bon match les gens 💕 Peu importe le résultat, pourvu que l’ivresse soit là 😉 Je parle du foot évidemment ⚽⚽⚽ ♠ Discussion improbable…. Des femmes à l’accent très Méditerranéen parlent d’une altercation dans un magasin : ” non, non c’était pas des Français, c’était un Feuj et un Corse ” 😳 Faudra peut-être revenir un jour à la base: apprendre le sens des mots !!! Ni la Religion, ni le Département n’est une Nationalité 💁 De surcroît, j’aime beaucoup le ton employé, être Corse ou Feuj serait donc un signe de délinquance avancé…et sinon se revendiquer soi-même Musulmans en priorité c’est un signe de quoi ??….. On aura tout entendu !!! ♠ Naaaan mais allo quoi ! T’es Ministre et tu fais pas de selfie ? Les mecs incapables de soutenir une réforme, s’éclatent à Versailles, pendant que Macron assure seul le SAV d’un gouvernement d’ignorants ! #VersaillesLeBalDesDebutants ♠ ” Toutes les Sociétés qui ont propagé l’idée que la prospérité devait nécessairement se traduire par des inégalités croissantes le paieront au prix fort” Se taper le kife d’un congrès à Versailles pour s’écouter parler, balancer 300 000 euros pour disserter Justice Sociale, s’en prendre aux Entreprises, et faire la gloire du prolétariat… Pour cela, y a le barbecue-merguez de la Fête de l’Huma !! Sinon, quelqu’un peut lui dire qu’il n’est plus en campagne ???
Ella Kelian
Ella Kelian est chroniqueuse et humoriste.
“Le plus d’Ella mauvaise !”
Oula….Les Gauchos de services qui nous expliquent : ” Alors c’est pas beau le multiculturalisme black-blanc-beur de l’équipe de France ” ? J’ai pas très bien compris ….pour dire que les autres sont racistes, tu juges les gens par leur couleur, c’est ça ??? 🤷‍♀️ Ah ok, je vois ….je vois
ELLA très mauvaise: Quand on voit les multiples dégradations, les locaux, les véhicules incendiés et vandalisés à Nantes durant la nuit dernière. À ceux qui osent parler de bavure policière quand on interpelle un homme recherché, et à ceux qui préfèrent soutenir les voyous aux forces de l’ordre qu’ils traitent d’assassins.. On leur rappèlera, la différence fondamentale: on n’a jamais vu les Policiers embraser le pays lors du décès injuste de l’un d’entre eux !!!
Dessin de couverture par DELIGNE pour URTIKAN
Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article:  Ella Kelian pour http://www.ellakelian.org ou sur TWITTER @KelianElla
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Ella mauvaise 23
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revuedepresse30 · 6 years
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SebastiAn et Anthony Vaccarello: “On a en commun une violence contrôlée”
Comment avez-vous été amenés à travailler ensemble ? Anthony Vaccarello — On a été présentés par Nathalie Canguilhem (fameuse réalisatrice de clips et de films de mode – ndlr). SebastiAn était en train de travailler sur le nouvel album de Charlotte. J’avais entendu un extrait de façon tout à fait illégale. Et j’ai adoré ce que j’ai entendu. Je connaissais son album précédent. J’aime sa violence poétique.Tout est très nerveux, au scalpel mais jamais inaudible.
SebastiAn, quelle était ta connaissance et ta perception de la mode ? SebastiAn — A peu près égales à zéro. Je crois d’ailleurs que c’est la première chose que j’ai dû dire à Anthony quand je l’ai rencontré. Je ne connais littéralement rien à la mode, c’est aussi une partie de mon attrait pour la proposition et l’exercice. J’ai tendance à aimer ce que je ne connais pas.
Anthony, comment définirais-tu le rôle de la musique de SebastiAn dans tes défilés ? Que t’aide-t-elle à représenter ? Comment participe-t-elle à ta vision ? A. V. — Elle est cruciale. Un défilé, c’est un tout. Ce n’est pas juste des vêtements sur une fille. Avec SebastiAn, on veut vraiment toucher les gens. Avec cette contrainte qu’un défilé, c’est très court. L’effet doit être direct. On en discute beaucoup avant. Pas pendant la collection, car cela ne servirait à rien. On se concentre sur la question de la musique une semaine avant le show.
SebastiAn, comment as-tu abordé ce nouvel exercice ? En quoi est-ce différent de la constitution d’un mix “classique” ? S. — Musicalement, l’idée était de faire du sur-mesure pour du sur-mesure. De faire une musique directement liée aux vêtements et à la présentation esthétique générale, pas juste un enchaînement de sélections musicales préexistantes. Chaque morceau était composé pour et en fonction des collections, comme une sorte de bande originale. Anthony m’a d’ailleurs souvent donné pour références des musiques de films.
Nathalie Canguilhem m’expliquait les décors, les ambiances et l’ordre de passage des codes visuels. Ensuite, je faisais comme cela me venait aussi, mais dans tous les cas, ce qui est intéressant, c’est que tout se fait à chaud. Majoritairement, la musique a toujours été finalisée trois jours maximum avant le défilé.
Qu’est-ce qu’une bonne musique de défilé, selon vous ? A contrario, que serait une musique de défilé totalement ratée ? A. V. — Une bonne musique de défilé est une musique qui accentue l’idée de la collection. Une musique peut mettre mal à l’aise mais elle doit pouvoir toucher le public. Une musique de défilé ratée, je n’en ai aucune idée. Je ne l’ai pas encore expérimenté.
Pouvez-vous expliquer votre processus créatif en prenant l’exemple du dernier défilé et de cette musique d’inspiration gainsbourienne période Love on the Beat ? A. V. — On a toujours des obsessions. Love on the Beat, Lemon Incest… Il y a quelque chose dans le beat 80’s de Serge qui colle toujours très bien à ce que je fais. SebastiAn me fait écouter des compositions qu’il crée à partir des mots que je lui donne, qui sont presque toujours les mêmes. J’en apprécie d’autant plus sa créativité ! On écoute, on commente, on rajoute des instruments, on décortique tout, on mélange. En général, quand j’ai la chair de poule lors des répétitions, c’est qu’on est bons !
SebastiAn, comment interpréter musicalement la matière ? Le cuir ? Le vinyle ? S. — L’idée n’est pas nécessairement de l’interpréter littéralement. Il y a forcément un peu de ça, mais il s’agit surtout d’enrober musicalement les créations dans ce qu’elles semblent évoquer.
Est-ce que dans l’imaginaire musical aussi, vous prenez en compte le signifiant “Saint Laurent” ? S. — Personnellement non, j’essaie juste de ne pas le rendre trop agressif. Saint Laurent, ça ne sonne pas comme un truc crade dans l’imaginaire collectif. Mais il ne me semble pas qu’il y ait de limites à ce sujet, si ce n’est que ça plaise au créateur.
La femme Saint Laurent telle qu’imaginée par Anthony assume sa féminité. Elle est sûre d’elle, de sa séduction, elle en joue. La bande-son prend-elle en charge ce côté genré ? S. — Il s’agit d’un show, on est dans le fantasme et la représentation, tout ça est censé rester libre. La bande-son ne s’occupe pas de ce qu’il y a dans les culottes, ça serait vulgaire. Au maximum, elle s’occupe de faire bouger ce qu’il y a dedans, peu importe ce qui s’y trouve.
Vous ne vous connaissez pas énormément. Est-ce la clé d’une bonne collaboration ? Pour bien collaborer, faut-il garder des distances ? A. V. — Oui, je pense, sinon on serait trop sur la même longueur d’ondes. On doit se confronter d’une certaine façon. Cela nous permet d’expérimenter chacun de notre côté et de prendre un vrai plaisir à nous retrouver. J’aime la distance… S. — Ça n’est pas que ça soit spécifiquement voulu, ça s’est juste fait comme ça, je crois que l’on se connaît principalement par ce qui nous intéresse, à savoir les résultats.
Avez-vous des influences musicales en commun ? A. V. — Je pense que nous avons Serge Gainsbourg en commun mais je me trompe peut-être. Nous n’en avons jamais parlé. On a surtout en commun une violence contrôlée, parfois cinématographique. La musique tient une place très importante à mes yeux – bien plus, je dirais, qu’une paire de chaussures. La musique reste.
Quels sont ou quels ont été les groupes ou mouvements marquants pour toi ? A. V. — Le Velvet Underground, Lou Reed et Bowie. C’est peut-être bateau, mais ils restent ma référence. Avec plein de mauvais 90’s ou 2000 pour rendre le truc plus personnel !
SebastiAn, est-ce que le fait d’avoir travaillé sur ces défilés, d’avoir approché d’un peu plus près le monde de la mode, a changé la perception que tu en avais ? S. — Oui. Zoolander est très en-dessous de la réalité.
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Jour 24- Les dernières paroles du chercheur d’or en Mongolie
La Mongolie est un pays immense qu’on ne peut vraiment comprendre avant d’avoir visité sa capitale. Déjà parce qu’elle regroupe 1,5 million d’habitant, soit la moitié de la population du pays et puis parce qu’il y a tant de choses à voir, de trésors à chercher, que ce serait bête de rater ça. Oulan-Bator a un premier aspect peu accueillant : les 3 cheminées de la centrale à charbon n’aident en rien. Les premiers faubourgs témoignent d’une cité occidentalisée, pleine de fast-food, de gens bien habillés, plein de toute la mode occidentale que l’on espérait fuir ou ne pas fuir en arrivant ici. Certes ce n’est pas très grand, mais que c’est dense ! Il y a tant de choses à voir : des musées, des temples, des buildings, des monuments, des zoos, des rues, des ponts et des points de vue sur les collines alentours. Le temps nous manquera, c’est sûr. Le plus beau dans tout cela c’est l’enchevêtrement de tout ce méli-mélo architectural où le temple centenaire tutoie le gratte-ciel ; où des ruelles donnent sur des cours cachées entourées d’immeubles croulants ; où de vieilles maisons font face à des résidences de luxes à peine séparés par une rue étroite où un homme d’affaire, attaché case au bras, se presse au milieu des touristes, tout en dédaignant d’un regard de cocker malade le type endormi, ivre mort, sur le trottoir. Ce qui est pratique avec O-B c’est qu’il ne faut pas chercher longtemps pour trouver quelque chose de beau, quelque chose d’amusant ou d’intéressant.
Déjà parce que la présence soviétique est partout et que de se moquer des russes est encore à la mode en 2017 : dans les immeubles gigantesque en brique rouge, dans les statues monstrueuses de la grande place en l’honneur de Gengis Khan. Mais la présence asiatique est partout aussi (se moquer des asiatiques est  risqué) : dans les voitures d’importation japonaises, dans les inscriptions chinoises sur les produits d’électroménager, dans les traductions en coréen. La présence occidentale aussi est partout, et là se moquer de soi-même c’est trop simple : dans les centres commerciaux effrayants qui pullulent le long de l’avenue de la Paix, dans cette façon idiote d’accueillir le touriste comme un étranger, comme si il était différent ; dans toutes les marques françaises qu’on s’étonne de trouver ici ; dans tout ce qu’il y a de plus occidental à l’occident, Oulan-Bator l’a déjà.
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Si on devait faire un plat avec O-B ce serait un gros paquet de riz gluant, enroulé dans une ignoble côte de bœuf, le tout arrosé de vodka bon marché. Ça a l’air dégueu non ? Pourtant c’est très bon. Et on en redemande même ! Oulan-Bator est incroyable. Incroyable d’une énergie dégagée par une population jeune et dynamique. Incroyable d’un patrimoine sublime incarné dans cet ahurissant Bouddha de Gandan qui nous impose ses 26 mètres de haut. Incroyable de sincérité, de vie, de curiosité, de scènes loufoques, de moments que l’on regarde hébété, de mots que l’on ne comprend pas et auxquels on répond « tsugei » comme pour ne pas vexer. Oulan-Bator est un éveil de chaque instant, un arbre en train de fleurir et que l’on dépose dans un jardin d’hiver en s’imaginant comment il sera beau quand sera venu le printemps.
Si O-B est à la confluence de l’Asie, de la Russie et de l’Europe, elle tend la main, par certain aspects à l’Afrique du Nord. Le premier d’entre eux : Naran Tuul. Littéralement : « Place Noire ». C’est un marché immense qui n’a de noir que son nom : il n’est ni illégal, ni dissimulé, il est juste tellement grand que j’imagine que les autorités mongoles ont du abandonner l’idée de savoir ce qui s’y passe vraiment. A défaut d’ordre publique, il règne entre les étalages un certain calme que l’on ne retrouve jamais dans le souk de Fès. Naran Tuul n’est pas un lieu de non droit, c’est un lieu de commerce, où tout se vend. Où l’on flâne, rêveur, aux milieux de tissu si décoré qu’on en perd la raison, aux milieux de tapis si large qu’il faudrait 10 hommes pour les porter. J’aime Naran Tuul, ici les gens sourient, ils ne cachent pas, au contraire, ils proposent.
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Mais, si jamais quelqu’un de votre entourage caressait le désir fugace de s’évader de son 20 mètres carré en taquinant sottement les pages du guide Michelin sur la Mongolie, dites-lui de s’arrêter un instant sur la page de l’ensemble Tumen Ekh. C’est une surprise que l’on ne peut rater. Ce qui semble de loin pour une nouvelle attraction pour touriste en manque de folklore est en fait un spectacle, d’une très grande qualité qui ferait pâlir de jalousie toute la descendance de Patrick Sébastien et toute la production de France 2 pour leur pseudo-cabaret morbide des samedis soirs tristes d’Octobre, où même le fossoyeur oublie son humour noir et son cynisme en regardant des sois disant artistes s’agiter béatement devant un parterre sois disant célèbre de radis et de radasse en manque de caméra. Au contraire de l’ennui laxatif provoqué par le plus grand cabaret, le plus petit cabaret du monde produit un effet euphorisant très puissant. Tumen Ekh c’est le feu, c’est le tambour du chaman, c’est la grâce des danseuses et de leurs mains de velours. Tumen Ekh c’est des performances humaines ahurissantes et surtout c’est de la culture. Enfin un peu de culture distillée à coup d’instrument rétro futuristes, de cries de joies et de sourires enjôleurs, de mouvement lestes et déposés. Tumen Ekh est un musée où on reste assis et où on applaudit à la fin. Alors que si vous applaudissez devant la Joconde vous allez passer pour un con. C’est le genre de témoignage vivant, heureux et surtout volontaire de la culture mongole qui me donne espoir. N’en déplaise aux violons larmoyants de Voyage en Terre Inconnue qui enterre les cultures comme on plante des navets, la culture nomade n’est pas morte, le chamanisme non plus et tout cela se mêle à la globalisation comme deux flammes qui se rencontre. Pour créer quelque chose de plus grand. La ville des héros rouges a les bras grands ouverts et elle est prête à ce qui l’attend.
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On la quitte en admirant une dernière fois, depuis la baie vitrée du Chinggis Khan International Airport, la steppe d’émeraude, comme un fil de rubis qui s’était rompu et que l’on retisse avec plaisir. A titre personnel, je considère le décollage de ce foutu Boeing 737 comme l’évènement le plus déchirant de ma brève existence. Dans le coucher de soleil qui s’est allumé à l’horizon j’aurais pu pleurer et noyer de larmes les souvenirs colorés de mon passage ici. Alors que la steppe devenait de plus en plus imperceptible dessous les nuages que le zinc maudit transperçaient, je me suis mis à chanter :
« Qui peut faire de la voile sans vent ?
Qui peut ramer sans rame ?
Et qui peut quitter son ami sans verser une larme ?
Je peux faire de la voile sans vent,
Je peux ramer sans ramer sans rame,
Mais ne peux quitter mon ami sans verser une larme. »
Les souvenirs étreignent nos gorges sèches. Tout cela parait si loin désormais. Les enfants, la steppe, Tsertserleg Sum. Et même la France nous parait loin : 20h de transit pour rentrer chez nous ! Alors où sommes-nous ? Nous sommes dans cet état où l’émotion parle à la place de la mémoire. Nous sommes dans ce moment merveilleux où un dernier rayon de soleil flambant vient sécher les larmes qu’on n’arrive pas à pleurer. Ca y est, nous sommes au-dessus des nuages. Il est trop tard désormais. Et même si il est trop tard désormais, j’aimerais dire merci, car il n’y a plus que ça, il me semble, à vous dire. Vous dire la tendresse et l’énergie des enfants : Sarnai, la grande Sarnai, Moogi, la grande Moogi : merci. Vous dire l’amour dans les yeux des gens qui nous ont accueillis: Surdwa, la prof d’anglais, le menuisier, Erdene Baat et sa camionnette, Puje, notre guide et notre maman et bien sûr Gumbayar et Gantselgel : merci. Vous dire une dernière fois que la steppe est jolie, qu’il faut être un chercheur d’or. Vous dire une dernière fois que la Mongolie est le plus beau pays du monde. Vous le dire.
Une toute dernière fois.
Le hurler. L’écrire. Puis le hurler encore ; comme un mensonge.
Et puis vite fermer ce carnet, avant que mes larmes ne coule.
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📙 📺 A Discovery Of Witches, Episode 3 - Un avis parmi tant d'autres... 📺 📚
Cet épisode est le préféré de Deborah Harkness. Ce n’est pas le mien, mais je comprends pourquoi elle l’aime tant. C’est l’épisode où tout s’accélère !
Ouverture
Sur la désormais traditionnelle introduction de Matthew, l’épisode démarre sur la vision du Bodleian littéralement bondé. Matthew entre puis sort, l’air soucieux. Les lecteurs reconnaîtront l’allusion au Bodleian submergé de créatures et le besoin de Matthew de préserver la tranquillité (et la sécurité de Diana). Une nouvelle fois, les scénaristes ont été très efficaces en suggérant par impression plutôt qu’en montrant tout.
Personnellement, j’aime beaucoup la scène du réveil de Diana qui nous rappelle combien elle est naturelle et loin de toute sophistication (la remontée de pantalon de pyjama avec le bruit de l’élastique qui claque accompagné de la petite grimace assortie est absolument irrésistible).
Puis l’épisode peut commencer avec la vision de Matthew qui se retourne à l’arrivée de Diana (il l’a probablement sentie arriver). Toute la séquence d’introduction n’est qu’une succession d’entrée et de sortie de portes et de lieux. Ces ouvertures et fermetures continueront plus tard dans l’épisode (notamment au Old Lodge ou dans les appartements de Diana) et je trouve le symbolisme intéressant car il montre bien le commencement de quelque chose de neuf, fermant la porte sur de vieilles croyances ou d’anciens procédés.
Quand Gillian jette Diana dans les bras de Matthew
L’agréable surprise de voir Matthew l’attendre cède vide la place à un certain embarras pour Diana. Elle semble vouloir refuser la charmante proposition de quitter la ville pour une destination inconnue en compagnie d’un vampire quand Gillian fait irruption. Avec toute la subtilité d’un éléphant dans un magasin de porcelaine, elle a tout faux dans ses arguments pour convaincre Diana de la rejoindre et de lui pardonner. Ce n’est pas parce que Knox fait partie de la Congrégation qu’il est un homme bon (ce que l’on en a vu jusqu’à présent ne peut pas nous faire croire le contraire). Le coup de grâce absolu est lorsqu’elle désigne Matthew avec dégoût comme « ça ». Ce petit « that/ça » est le petit mot qui précipite Diana à s’engouffrer dans la Tesla. Le jeu de Teresa est suffisamment subtil pour qu’elle n’ait pas besoin de lever les yeux au ciel devant tant de bêtise mais l’idée est bien là.
I can open my own door.
Plus qu’une réplique traduisant l’irritabilité de Diana suite à son échange avec Gillian, c’est un bonheur de la retrouver restituée telle quelle. Cette réplique montre le besoin d’indépendance de Diana qui va se heurter régulièrement au conservatisme et au protectionnisme excessif de Matthew. Diana est moderne, habituée à faire les choses comme elle l’entend et en totale indépendance tandis que Matthew est habitué à manipuler « ses femmes » comme bon lui semble, comme l’évoque Hamish dans le livre. Cependant le Matthew de la série est plus souple que celui du livre. Lorsqu’ils arrivent à destination, il laisse Diana ouvrir elle-même sa portière, ce qui traduit sa capacité à s’adapter à ses demandes et à lui laisser l’espace qui lui est nécessaire.
The Old Lodge
La « maison / house » de Matthew (à différencier avec la maison/home qu’est Sept Tours) est méticuleusement décrite dans le livre. De style Tudor, avec ses colombages, j’avais une idée très précise de ce lieu qui joue un rôle très important dans les scènes de Yoga. Le lieu qui a été choisi est toutefois magnifique, avec ce paon dans le jardin et son intérieur très bien décoré dans les teintes rouge/terra cotta que l’on identifie désormais au monde des vampires. J’aime le plan où l’on voit Matthew ouvrir les grilles pourtant verrouillées, filant toujours la symbolique des portes qui s’ouvrent, ici sur son intimité et une partie de ses secrets. Juste après, il ouvre les rideaux, laissant la lumière entrer sur son passé.
Et des secrets, on en perce quelques-uns dans ces échanges plutôt charmants. Par touches, on rentre dans l’univers des De Clermont, qui n’avait pas été nommés jusqu’alors. Louisa, Hugh, Philippe … les fantômes de la famille les entourent. Les us et coutumes d’un vampire traversant les siècles en toute discrétion sont aussi abordés. Diana joue complètement son rôle d’historien, curieuse de tout, fascinée par ce qui l’entoure et cet homme énigmatique qui accepte pourtant de se laisser toucher et percer. Un peu plus tard, Matthew dira à Hamish qu’il est son dernier sujet d’étude. Cette scène le prouve bien. Au fur et à mesure qu’ils évoluent dans la maison, les plans changent de cadre, animant la conversation et se centralisant sur les subtilités de leurs jeux, les sourires, les haussements de sourcils, les effets de charmes et leur intimité grandissante.
La Congrégation
Si l’on peut saluer le travail de localisation des équipes de tournage c’est bien ici. Je trouve absolument formidable la façon dont ils ont illustré l’expression « caché à la vue de tous » pour le siège de la Congrégation. Et le lieu est fantastique. Introduire la Congrégation au travers du regard impatient de Satu est aussi très malin car on ressent avec elle son besoin, son envie intense de voir la salle du conseil où tout se joue, ce lieu où se concentrent tous les pouvoirs. La salle des archives des Sorcières est une innovation et ressemble parfaitement à ce que l’on pourrait en attendre en terme de lieu ésotérique !
La théorie de Matthew
Cette scène anticipe plusieurs éléments du livre mais c’est totalement réussi. Diana penchée attentivement sur l’ouvrage de Hugh, tenant parfaitement le manuscrit (Deborah Harkness a appris à Teresa Palmer comment manipuler les ouvrages anciens) est parfaitement en phase avec ce qu’on imagine d’elle dans le livre. Face à elle, comme faisant partie du décor, Matthew l’observe, un verre de vin à la main. On imagine qu’il est maintenant complètement imprégné de son odeur et que, maître de lui, il commence à se détendre. Et c’est dans cette atmosphère de totale confiance qu’il se lance dans son questionnement afin de ne pas perdre de vue la raison de sa présence : trouver le livre.
Matthew profite de l’occasion pour tester une théorie qui ne lui vient que bien plus tard dans le livre mais qui fait déjà tout sens : la magie de Diana fonctionne à l’instinct et est corrélée au besoin de l’utiliser. Avec le truc le plus vieux du cinéma d’attacher un fil au livre pour le déplacer, la théorie se confirme.
Em’s vision
Même si la séquence est très bien jouée, je ne l’apprécie pas trop. Visuellement c’est un bon moyen pour montrer l’inquiétude des tantes et expliquer que des choses de surnaturel sont à l’œuvre mais je trouve cette séquence un peu trop vodou pour qu’elle soit crédible et raccord avec l’image que j’ai de la sorcellerie pratiquée à Madison.
Those blue eyes
Dans la descente d’escalier la plus longue de l’histoire du cinéma, beaucoup d’informations sur la magie sont échangées et surtout Matthew ne cache pas sa tentative de flirt avec la mention de « ces yeux bleus-là ». Comment ne pas succomber à ça ? Ah oui, en ajoutant à l’historienne qu’il a 1500 ans et vécu dans toutes les époques qu’elle a probablement étudiées.
La romance tourne court cependant à l’évocation de tous ces siècles vécus. « The things you must have seen. » « Mmm. And done. ».
2 mots. Le silence vaut tous les discours. Une ombre se pose sur le visage de Matthew, le regard est lointain. On ne peut qu’imaginer les lourds secrets de son passé.
Daemons
Avec sûrement l’un des meilleurs choix musicaux illustratifs de la série (j’ai un faible pour Imagine Dragons), on comprend sans un doute que le nouveau personnage introduit appartient au monde des Daemons. Comme pour Hamish, on est sur un registre de couleurs bariolées, chaudes. Sophie est encore plus adorable dans la série que dans le livre. Moins éthérée, plus réelle, on sent l’artiste un peu rêveuse et la douceur incarnée qui se dégage de la future Maman. C’est un excellent choix d’introduire Sophie et Nathanaël si tôt dans la série car on pose immédiatement le mystère de la statuette de Sophie et le combat quotidien des daemons évoqués dans l’épisode précédent par Hamish. Les daemons n’ont pas le droit d’échanger et ils en souffrent complètement. Avec Nathanaël, une révolution se prépare…
The Shadow Prince
Comme souvent dans ce genre d’histoire, plus vous poussez la damoiselle à s’éloigner du jeune homme de ses pensées, plus elle va s’en rapprocher, ne serait-ce que par esprit de contradiction. Après Gillian, c’est autour de Sarah de pousser Diana vers Matthew par ses réserves conservatrices. Ce qui est aussi intéressant ici c’est la mention précoce de l’histoire du soir de Rebecca et sa transformation en une sorte de prophétie. Un nouveau mystère apparait.
Shopping avec Marcus
J’adhère totalement à l’idée que Marcus soit en charge de protéger Diana et qu’il soit assez joueur pour marchander son aide contre un échantillon de sang de Diana. Cette séquence conviviale ajoute au capital sympathie du personnage et permet évidemment de ramener Diana au laboratoire.
La réaction de Matthew lorsqu’il découvre ce qui se trame est parfaitement celle de l’alpha. Miriam comprend à quel point Matthew est au bord de perdre son contrôle et le laisse reprendre la main. Personnellement j’ai eu beaucoup de mal à apprécier la scène. Voir l’aiguille plantée dans le bras de Diana pendant tout ce temps était une torture personnelle (j’ai une phobie atroce des aiguilles, même fausses !)
Complots à Venise
Entre Domenico et Gerbert, il est difficile de savoir qui domine l’autre. Cependant, on voit bien que rien n’échappe à la Congrégation et que le piège est en train de se refermer sur Diana et Matthew, inconscients de ce qui se trame.
Puis l’on découvre la tête d’or de Gerbert. Dans le livre, elle est évoquée par Diana à Sept Tours. Je suis très partagée sur l’ajout de Meridiana à la série. Je ne trouve pas qu’elle apporte grand-chose à l’histoire en tant que telle. Il y a déjà beaucoup de prophéties et en ajouter une autre n’est pas essentielle. Elle permet toutefois d’ajouter encore d’avantage d’horreur au personnage lugubre de
Gerbert et de mieux cerner ses ambitions.
Agatha
C’est le personnage qui contraste le plus avec le livre. Elle est censée être un designer de mode australien célèbre et très perchée avec des quelques visions. Ici Agatha est une mère de famille chaleureuse, pragmatique et décidée. J’aime toutefois sa poigne et la dynamique qui se dégage de sa relation avec Sophie et Nathanaël.
Les fleurs
A cause de Miriam, Diana n’aura pas eu ses roses blanches. Mais la scène de son intervention vaut largement cette déception. Les soupçons de Miriam sont justifiés. Elle nous apprend l’existence du Convenant et l’on comprend qu’elle est loin de n’être que le second violon de Matthew. Et surtout, Matthew sait très bien qu’il est en train de s’engager dans une voix dangereuse.
Intrusion
Voir Diana se préparer nerveusement à son rendez-vous, ajouter la dernière petite touche à sa table est tellement réussi ! J’aime tout particulièrement le regard qu’elle se donne dans le miroir et le haussement de paupière disant « peu importe, mon cas est désespéré ». Et l’expression sur son visage quand elle ouvre la porte et découvre non pas Matthew mais Knox !
Knox est une nouvelle fois tout sauf subtile, entrant de force dans son appartement, la menaçant ouvertement et la forçant dans ses retranchements.
Et Matthew arrive tel le sauveur à ses côtés. Le mot sauveur n’est pas très juste car je pense vraiment qu’elle aurait eu le dessus. Mais en le voyant s’installer derrière elle comme un protecteur, un allié prêt à l’aider, je n’ai pu m’empêcher de penser « power couple ». Il se dégage à ce moment-là une telle détermination et une telle force entre eux qu’on ne peut y rester insensible. Le grognement de Matthew est difficilement audible mais il est bien là.
C’est Diana qui congédie Knox mais Matthew qui ferme la porte derrière lui. Splendide symbolique une fois encore.
Le dîner.
C’est une séquence sur laquelle j’étais très perplexe. Dans le livre, il y a 2 dîners et je les adore tous les deux. Ces deux dîners apportent une progressivité dans leur relation, une crédibilité à leur histoire qui est déjà tellement rapide. Ici, tout est condensé, compressé et j’étais un peu déçue de ne pas avoir le temps de rentrer dans leur intimité grandissante.
Et pourtant, cette scène est bien écrite car la tâche n’était pas facile de tout compiler en si peu de temps ! Les ingrédients principaux des dîners y sont rassemblés : les discussions sur les mythes des vampires, le vin, les anecdotes historiques…
Fort heureusement la question malheureuse d’une Diana légèrement pompette y est aussi. Pour être précise, les 2 questions des 2 dîners sont compilées en une seule.
« qu’est ce que je sens » et « quel serait mon goût » deviennent « quel serait mon goût » à laquelle Matthew répond par une description poétique et envoutante de son odeur.
Leurs réactions sont bien différentes. Celle de Matthew est ambigüe, oscillant entre séduction et menace, parfait prédateur qui n’est pas sans rappeler sa perte de contrôle à la fin du premier épisode. Diana est à fleur de peau, les larmes montant instantanément, mais totalement envoutée par la proximité et l’odeur de Matthew.
Courageusement, elle se retourne et tente elle aussi de prendre le contrôle en prouvant son entière confiance envers Matthew. Ce baiser n’est crédible que grâce à la lenteur de la scène, les yeux ouverts et figés de Matthew qui est dans le contrôle et la crispation absolus. J’aime beaucoup le « merci pour le dîner » avant de se sauver sans un regard, qui rappelle les bonnes manières du personnage et en toutes circonstances ! La réaction sidérée de Diana à la fois par ce qu’elle vient de faire et la réponse de Matthew est aussi une belle réussite.
Gerbert abusif
C’est sûrement la scène la plus glauque et insupportable de la série. Gerbert qui baigne Juliette avec une tendresse déplacée (surtout quand on sait ce qu’il lui a fait quelques jours auparavant), les caresses lors des adieux…. C’est absolument répugnant ! Et pourtant indispensable pour comprendre la manipulation malsaine dans laquelle baigne Juliette. Impossible de ne pas être instable avec une telle figure « paternelle ».
Quand Gillian a poussé le bouchon un peu trop loin
A la très grande différence du livre, Diana ne s’effondre pas dans une crise de panique insurmontable. La découverte des photos de ses parents envoyées pour la faire chanter, éveille en elle une puissance combative et une volonté acharnée à prendre le dessus pour ne plus être victime des machinations.
Witchwind
Pendant que Diana s’apprête à confronter le livre qui cristallise tous ses problèmes et ses peurs, Matthew venait vraisemblablement s’excuser ou s’expliquer. Intrigué par la porte ouverte, on imagine qu’il sent les odeurs étrangères, y compris sur les photos qu’il étudie avec intérêt.
C’est seule que Diana essaie de rappeler le livre, ce qui montre sa plus grande force et indépendance que dans le livre (et surtout que Matthew lui laisse ici un peu plus de liberté sans surveillance). La scène est inédite dans son écriture et visuellement complètement adaptée pour le grand spectacle de la mise à l’écran. Voir Knox menacer Diana sans aucune vergogne et en plus devant un humain (le pauvre Sean qui n’a toujours pas compris que ses chances de faire impression étaient annihilées) est une façon efficace de déclencher l’instinct de défense de Diana. Une fois son ennemi terrassé, on la voit perdre pied et Matthew (qui s’est réellement cassé la main sur le tournage faute de cascadeur) la coache pour un retour au calme, comme il le fera bien des fois pour l’aider dans sa magie.
Finalement, grâce à cette scène impressionnante on arrive là où l’on voulait arriver : Diana surmenée, inconsciente dans son lit, avec Matthew qui élabore dans l’ombre son plan. Petite nouveauté loin d’être innocente, c’est Matthew et non Diana qui prépare ses valises. On peut donc en conclure qu’une certaine combinaison et un certain ensemble de lingerie sont ses propres choix. Oh Matthew !
Marcus
Quel plaisir de voir tout de même Marcus intervenir pour raisonner son père ! Depuis le début, on le voyait dominé par Matthew mais la relation retrouve ici une vraie égalité. Marcus lui tient tête avec courage et clairvoyance face à ses incroyables confessions. On découvre aussi que l’impulsivité de Matthew ne le mène pas toujours aux meilleurs raisonnements…
Fleetwood Mac
La grande romantique que je suis, fan de Fleetwood Mac ne peut que littéralement adorer et trépigner devant la magnifique scène finale.
Tout est parfait. La musique, parfaitement calée, les plans, alternant entre Matthew et Diana et la façon de filmer le baiser de Matthew. Après avoir repoussé et résisté fermement aux avances de Diana, il rend ici véritablement les armes et s’abandonne à sa décision. Dans un geste presque chevaleresque, il s’agenouille devant une Diana sidérée par toutes ces nouvelles informations et ce revirement de situation. Et le baiser arrive. (cris, trépignements de pieds, hourra … j’arrête là mais avouez que vous y avez également songé !)
J’aime le plan à contre-jour de Matthew en statuaire dans l’encadrement de la porte pendant que Diana ferme ses appartements… Le fait qu’il la laisse porter son sac est aussi une petite nouveauté et un bel effort de sa part.
Et forcément j’adore quand il tend sa main et qu’elle la prend sans aucune hésitation, le plus naturellement du monde. On se dit à ce moment-là que ces deux-là sont les maîtres du monde !
Et pourtant… l’épisode 4 nous réserve de nouvelles surprises !
Pour des raisons personnelles et principalement professionnelles, je ne pourrai tenir le rythme de 2 revues hebdomadaires, car elles me prennent finalement pas mal de temps à écrire et je ne voudrais pas les bâcler. Par conséquent, je publierai l’épisode 4 mardi prochain et me tiendrai à un épisode par semaine.
Merci d’avance pour votre compréhension !
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marvelllblog · 7 years
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❤ Ce poster IMAX ❤
Aujourd’hui sera la journée de l’affiche pour deux adaptations de Marvel : la série Inhumans et le film Spider-Man: Homecoming (putain, encore lui, j’ai l’impression de ne parler que de ça en ce moment). En bonus, un troll très sympa de Tom Holland.
Affiche française de la série Inhumans avec Black Bolt, Medusa et Maximus.
Poster IMAX du film Spider-Man: Homecoming.
Du bien et du moins bien
Pour la première affiche, je suis partagé. Je trouve que Maximus (Iwan Rheon) a la classe. De même pour Black Bolt (Anson Mount), même si j’aimerais bien qu’il ait son masque fétiche. Par contre, Medusa (Serinda Swan), ce n’est toujours pas ça. Au moins, voir les cheveux animés, ça rend la chose moins dégueulasse. Par contre, faut vraiment faire quelque chose pour le départ des cheveux. On dirait une coupe Playmobil. On notera aussi que le premier épisode sera disponible en avant-première dans nos salles IMAX, le 30 août. Par contre, toujours rien concernant la diffusion de la série dans nos contrées, là où les Américains y auront droit le 29 septembre sur ABC. La loose.
Pour le poster IMAX de Spider-Man: Homecoming ? I’m in love ! C’est tellement génial. Je pense qu’elle représente vraiment l’esprit du film. Ça, c’est de l’affiche alternative culottée. Ça me rappelle mes années du collège en Arts plastiques. J’aimais bien ces cours, même si c’était toujours le bordel. On dirait vraiment qu’on a demandé à Peter de faire un collage de son année passée. Y a pas à dire, plus je la regarde, plus je la kiffe. Probablement, la meilleure affiche IMAX que j’ai vu.
Le joli troll de Tom Holland
Départ du troll ? Une interview de Tom Holland à The Huffington Post. L’interprète de Peter Parker y a confirmé une théorie très appréciée des fans comme quoi le petit gamin dans Iron Man 2 est l’actuel Peter Parker. De quel mioche, je parle ? Celui-ci :
C’est Peter Parker. Je peux le confirmer, c’est Peter Parker. Je peux le confirmer dès aujourd’hui. J’ai littéralement eu une conversation avec Kevin Feige, il y a seulement 20 minutes. Peut-être que je viens de faire un gros, vieux spoiler, mais il est maintenant là. C’est cool. J’aime l’idée que Peter Parker ait été dans l’univers depuis le début.
Évidemment, suite à ces propos, Internet s’est enflammé. Seulement, quelques instants après, dans une interview à io9.
C’est marrant, j’ai littéralement eu une conversation avec Kevin comme 20 minutes avant l’entrevue [avec The Huffington Post] et il ne l’a pas confirmé, j’ai pris sur moi-même parce que je pensais que ce serait une bonne histoire et elle a explosé.
Quoiqu’il en soit, au final. Peu importe, car je trouve que c’est une très jolie théorie. D’autant plus quand on connaît la connexion entre Peter et Tony. Ça permettra aussi à Iron Man 2 de remonter un peu dans mon estime. Juste un peu, hein. Faut pas déconner, non plus. En tout cas, avec ça, point d’étonnement en apprenant que Marvel Studios n’a pas laissé Tom Holland lire le scénario complet d’Avengers: Infinity War. Le mec ne sait clairement pas se taire XD
La série Inhumans est prévue pour le 1er septembre dans les salles IMAX.
Elle est produite par Marvel Television en association avec ABC Studios et IMAX. Le showrunner est Scott Buck. Les acteurs sont Anson Mount, Iwan Rheon, Serinda Swan, Ken Leung, Eme Ikwuakor, Isabelle Cornish, Mike Moh, Sonya Balmores, Ellen Woglom et Lockjaw.
Spider-Man: Homecoming est prévu pour le 12 juillet 2017.
Réalisé par Jon Watts, d’après un scénario de John Francis Daley et Jonathan Goldstein, avec Tom Holland, Robert Downey Jr., Marisa Tomei, Michael Keaton, Zendaya, Laura Harrier, Kenneth Choi, Logan Marshall-Green, Martin Starr, Hannibal Buress, Tony Revolori et Angourie Rice.
Enthousiaste depuis son expérience avec les Avengers, Peter revient chez lui, où il vit avec sa tante May (Marisa Tomei), sous l’œil attentif de son nouveau mentor, Tony Stark (Robert Downey, Jr.). Peter essaie de revenir à sa routine habituelle – mais il est distrait par la volonté de prouver qu’il est plus qu’un Spider-Man amical – mais quand arrive le Vautour (Michael Keaton) en nouveau méchant, tout ce que Peter avait d’important est menacé.
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