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extrabeurre · 9 days
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THE PEOPLE'S JOKER de Vera Dew: Laissez passer les clowns
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Je ne me souviens pas d’être passé d’un extrême à l’autre dans mon appréciation d’un film de façon aussi fulgurante dans l’espace d’un seul visionnement. Au début, je ne connectais pas du tout avec le style visuel et le sens de l’humour du projet. Mais à la fin de cette création incroyablement originale — bien qu’elle emprunte outrageusement à de vastes pans de la culture populaire — j’avais envie de crier au génie. Il est probable que la majorité des fans du Joker vont détester la proposition, pourtant, c’est exactement le genre de film qui aurait pu être réalisé PAR le Joker : irrévérencieux, provocateur, subversif. Le simple fait que The People’s Joker commence à être diffusé plus largement est miraculeux, considérant que la coscénariste, réalisatrice et monteuse Vera Drew n’avait pas l’autorisation des titulaires des droits de propriété intellectuelle pour utiliser, que dis-je, pervertir les personnages de DC Comics. La cinéaste invoque le droit à la parodie et le « fair use », et c’est une excellente chose qu’elle semble avoir obtenu gain de cause, car son œuvre est essentielle. Dédicacé au réalisateur des mal-aimés Batman Forever et Batman & Robin, Joel Schumacher, The People’s Joker embrasse l’aspect homoérotique de ce diptyque et pousse la note infiniment plus loin, s’imposant comme le film de superhéros le plus queer de tous les temps. C’est campy et psychotronique, mais également sincère et authentique. Dans ce récit autobiographique complètement éclaté, Vera Drew incarne une femme trans rêvant de faire du stand-up, comme le Joker de Todd Phillips. Devenir membre de la distribution de l’émission UCB Live de Lorne Michaels (!) s’avère plus ardu que prévu, alors elle ouvre un club d’anti-comédie avec le Pingouin (Nathan Faustyn). Parallèlement, elle entame une relation toxique avec un homme trans, Mr. J (Kane Distler), qui ressemble drôlement au Joker joué par Jared Leto dans Suicide Squad, tatouages inclus.
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Comme dans The Lego Batman Movie, il y a une foule de clins d’œil aux différentes itérations des aventures de Batman et du Joker, incluant la série télé de 1966, le roman graphique The Dark Knight Returns de Frank Miller, le film de 1989 et sa trame sonore par Prince, etc. En même temps, on a l’impression de regarder un croisement entre Hedwig and the Angry Inch et South Park: Bigger, Longer & Uncut filtré à travers les expérimentations formelles des créateurs marginaux sévissant sur Internet. Les actrices et acteurs évoluent toujours devant des écrans verts qui ont été remplacés par des décors virtuels et le film inclut une multitude de types d’animation lo-fi, ce qui peut rebuter au départ, jusqu’à ce qu’on s’abandonne à cet hallucinant assaut sensoriel. Mais ce qui rend The People’s Joker aussi extraordinaire, c’est comment Vera Drew puise dans l’iconographie des comic books pour raconter une histoire intensément personnelle sur la dysphorie de genre et le processus de transition, un peu comme l’excellent roman Valide de Chris Bergeron le faisait avec la science-fiction.
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The People's Joker sera projeté au Cinéma du Parc le dimanche 28 avril à 21 h.
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extrabeurre · 28 days
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COUP DE CHANCE de Woody Allen: La femme infidèle
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On associe beaucoup le cinéma de Woody Allen aux traits d'esprit et aux chassés-croisés amoureux, mais un autre élément récurrent dans son œuvre depuis plusieurs décennies est le meurtre, qui est souvent relié à une histoire d’adultère. On pense bien sûr à Crimes and Misdemeanors, le classique du genre, ou plus récemment à Match Point. 
Dans Coup de Chance, le premier long-métrage que le cinéaste new-yorkais tourne dans la langue de Claude Chabrol, on rencontre Fanny (Lou de Laâge), une jeune femme qui est mariée à un homme mystérieusement riche, Jean (Melvil Poupaud), qui est également très jaloux et possessif. Non sans raison, car après que Fanny ait croisé par hasard dans la rue un ancien camarade de classe, Alain (l’acteur québécois Niels Schneider), elle multiplie les rendez-vous avec ce dernier, qui lui avoue la désirer depuis l’époque du lycée, et leur relation d’abord innocente va éventuellement trop loin…
« La vie est une grande farce sinistre », affirme Alain, et ça résume assez bien la teneur du récit qui, sans être une comédie, est indéniablement teinté d’humour noir. On prend plaisir à observer les scènes où Fanny et Alain flirtent en déambulant dans Paris, tout en étant conscient du danger qui les guette, car le mari cocu a une aura menaçante dès son introduction. Sans tomber dans les divulgâcheurs, on peut mentionner qu’un meurtre survient éventuellement et que le film devient alors un polar particulièrement bien ficelé, où la mère de Fanny, jouée par Valérie Lemercier, mène l’enquête.
Avec de superbes décors parisiens filmés par le légendaire directeur photo Vittorio Storaro et une formidable trame sonore d’airs de jazz (dont Cantaloupe Island de Herbie Hancock comme leitmotiv), Coup de Chance s’impose comme le meilleur film de Woody Allen depuis une dizaine d’années.
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Coup de Chance prendra l'affiche dans certaines salles en Amérique du Nord ce vendredi 5 avril et sera lancé en vidéo sur demande le vendredi 12 avril.
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extrabeurre · 1 month
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ROAD HOUSE de Doug Liman: La Ballade de Dalton
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Ce remake plus ou moins fidèle du film culte de 1989 recycle certains éléments du scénario original dans un contexte assez différent. Mais les grandes lignes sont là : Dalton, un type ayant la réputation de savoir se servir de ses poings, est recruté pour venir faire le ménage dans un bar routier envahi par la racaille; il développe une relation avec une infirmière du coin; un malveillant homme riche contrôle presque tout dans les environs. Le Road House de 2024 diffère notamment de son inspiration par le fait que Elwood Dalton (plutôt que James Dalton) est un ancien combattant de UFC déchu, qui mène une existence de vagabond vivant dans sa voiture lorsqu’on le rencontre, et que le bar routier qui l’engage se trouve dans les Keys de Floride plutôt qu’au Missouri.
Là où le bât blesse, c’est que notre protagoniste est incarné par un Jake Gyllenhaal correct, mais loin d’être aussi iconique et badass que Patrick Swayze. De même, le méchant joué par Billy Magnussen n’arrive pas à la cheville du parfaitement détestable Ben Gazzara. Et les créateurs de cette nouvelle version n’ont même pas tenté de remplacer le vieux pote interprété par Sam Elliott! Mentionnons également qu’au lieu du Jeff Healey Band, on doit se contenter d’une succession de groupes anonymes jouant au bar alors que les bouteilles de bière volent de toute part.
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Bref, il s’agit indéniablement d’une pâle copie du long-métrage de Rowdy Herrington, qui n’est toutefois pas sans qualités. Malgré trop de longueurs, le remake inclut quand même plusieurs scènes d’action assez percutantes. Et à la mi-parcours, l’introduction du coloré psychopathe Knox, un rôle défendu avec enthousiasme par le véritable champion d’arts martiaux mixtes Conor McGregor, dynamise considérablement le récit. Il y a aussi une trame narrative intéressante impliquant une jeune fille (Hannah Love Lanier) travaillant dans une librairie qui compare la situation dans laquelle se retrouve Dalton à un roman western, ce qui n’est pas sans rappeler une certaine scène de Once Upon a Time… in Hollywood.
En janvier, le réalisateur Doug Liman a annoncé qu’il boycotterait la première de Road House (2024) à SXSW à cause de la décision d’Amazon MGM de lancer son film directement sur la plateforme Prime Video. Ironiquement, alors qu’il aurait été difficile de recommander d’aller le voir en salle, c’est le genre de vue qui mérite quand même qu’on lui jette un coup d’œil dans le confort de chez soi, sans trop d’attentes.
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Road House sera disponible sur Prime Video dès le jeudi 21 mars.
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extrabeurre · 3 months
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LIGHTS OUT de Christian Sesma: Opération coup de poing
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S’ouvrant sur un bref flash-back en zone de guerre, le film introduit ensuite l’ex-militaire Michael « Duffy » Duffield (Frank Grillo) dans sa situation actuelle, soit celle d’un vagabond qui souffre du trouble de stress post-traumatique, un peu comme Rambo au début de First Blood. Lorsqu’il démontre à quel point il sait se débrouiller avec ses poings lors d’une bagarre dans un bar, Duffy attire l’attention de Max Bomer (Mekhi Phifer), un boxeur fraîchement sorti de prison qui, afin de payer sa dette auprès d’un promoteur louche (Dermot Mulroney), recrute l’ancien soldat pour participer à des combats d’arts martiaux mixtes clandestins.
Le scénario dissipé de Chad Law & Garry Charles s’attarde également à la sœur de Max (Jessica Medina), dont l’ex a égaré une large somme d’argent appartenant à de sinistres individus « dans le sud », ainsi qu’à des policiers corrompus du LAPD menés par la mystérieuse Ellen Ridgway (Jaime King). Puis lors du climax, Duffy fait appel à un vieux frère d’armes incarné par nul autre que Scott Adkins, un caméo de luxe très apprécié.
Malgré un budget modeste, ce long-métrage réalisé par Christian Sesma (Section 8) est riche en action, une scène sur deux impliquant du cassage de gueule ou un règlement de compte. Au sein d’une solide distribution, Frank Grillo livre une performance particulièrement intense et habitée, en plus d’être parfaitement badass. Je ne dirais pas non à un Duffy: Lights Out Part II.
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LIGHTS OUT sera lancé en salle et en vidéo sur demande ce vendredi 16 février.
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extrabeurre · 6 months
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Gala Québec Cinéma 2023: les nominations
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Animé par Jay Du Temple, le 25e Gala Québec Cinéma sera diffusé le dimanche 10 décembre prochain à 20h sur les ondes de Noovo et Noovo.ca, en direct des studios Grandé de Montréal. Le Gala Artisans, animé par Fabiola Nyrva Aladin, aura lieu le 7 décembre à 19h30 au Studio TD.
Voici la liste complète des nominations:
IRIS HOMMAGE Rémy Girard
MEILLEUR FILM Arsenault et Fils | La maison de prod — Stéphanie Morissette, Charles Stéphane Roy Babysitter | Amérique Film — Martin Paul-Hus, Catherine Léger ; Phase 4 Productions — Pierre-Marcel Blanchot, Fabrice Lambot Falcon Lake | Metafilms — Nancy Grant, Sylvain Corbeil ; Onzecinq — Dany Boon, Jalil Lespert ; Cinéfrance Studios — Julien Deris, David Gauquié, Jean-Luc Ormières Le plongeur | Sphère Média — Marie-Claude Poulin Les chambres rouges | Némésis Films — Dominique Dussault Noémie dit oui | Productions Leitmotiv — Patricia Bergeron Viking | micro_scope — Luc Déry, Kim McCraw
MEILLEUR PREMIER FILM
Falcon Lake | Charlotte Le Bon Farador | Édouard Albernhe Tremblay Les hommes de ma mère | Anik Jean Noémie dit oui | Geneviève Albert Rodéo | Joëlle Desjardins Paquette
MEILLEURE RÉALISATION Monia Chokri | Babysitter Stéphane Lafleur | Viking Francis Leclerc | Le plongeur Rafaël Ouellet | Arsenault et Fils Pascal Plante | Les chambres rouges
MEILLEUR SCÉNARIO Eric K. Boulianne, Francis Leclerc | Le plongeur Stéphane Lafleur, Eric K. Boulianne | Viking Catherine Léger | Babysitter Rafaël Ouellet | Arsenault et Fils Pascal Plante | Les chambres rouges MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE | PREMIER RÔLE Larissa Corriveau (Steven) | Viking Kelly Depeault (Noémie) | Noémie dit oui Hélène Florent (Rose Lemay) | Une femme respectable Léane Labrèche-Dor (Elsie) | Les hommes de ma mère Sara Montpetit (Chloé) | Falcon Lake
MEILLEURE INTERPRÉTATION MASCULINE | PREMIER RÔLE Guillaume Cyr (Adam) | Arsenault et Fils Patrick Hivon (Cédric) | Babysitter Steve Laplante (John) | Viking Henri Picard (Stéphane) | Le plongeur Luc Picard (Gérald Gallant) | Confessions
MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE | RÔLE DE SOUTIEN Laurie Babin (Clémentine) | Les chambres rouges Élise Guilbault (Soeur Monique) | Le temps d’un été Ève Landry (Josée) | Bungalow Julie Le Breton (Isabelle) | Tu te souviendras de moi Nadia Tereszkiewicz (Amy) | Babysitter
MEILLEURE INTERPRÉTATION MASCULINE | RÔLE DE SOUTIEN Maxime de Cotret (Greg) | Le plongeur Charles-Aubey Houde (Bébert) | Le plongeur Denis Houle (Liz)| Viking Steve Laplante (Jean-Michel) | Babysitter Guy Nadon (Maître Jean-Pierre Genin) | Le temps d’un été
RÉVÉLATION DE L’ANNÉE Fabiola N. Aladin (Janet) | Viking Emi Chicoine (Léa) | Noémie dit oui Virginie Fortin (Elsa) | 23 décembre Juliette Gariépy (Kelly-Anne) | Les chambres rouges Joan Hart (Bonnie) | Le plongeur François Pérusse (Alain) | Niagara
MEILLEURE DISTRIBUTION DES RÔLES Nathalie Boutrie — Nathalie Boutrie Casting | Arsenault et Fils Marilou Richer — Marilou Richer Casting | Les chambres rouges Lucie Robitaille, Dandy Thibaudeau — Casting Lucie Robitaille | Viking Annie St-Pierre, Antoinette Boulat | Babysitter Brigitte Viau — Casting Brigitte Viau | Le plongeur MEILLEURE DIRECTION ARTISTIQUE André-Line Beauparlant | Viking Sylvie Desmarais| Bungalow Mathieu Lemay | Le plongeur Laura Nhem | Les chambres rouges Colombe Raby | Babysitter
MEILLEURE DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE Steve Asselin | Le plongeur Vincent Biron| Les chambres rouges Kristof Brandl | Falcon Lake Josée Deshaies | Babysitter Sara Mishara | Viking
MEILLEURS EFFETS VISUELS Marc Hall — A.A. Studios | Babysitter Marc Hall — A.A. Studios, Alex GD — RGB124 | Farador Marc Hall — A.A. Studios | La cordonnière Marie-Claude Lafontaine, Simon Beaupré — Alchimie 24 | Viking Mathilde Vézina-Bouchard | Mistral spatial
MEILLEUR SON Sylvain Bellemare, Bernard Gariépy Strobl, Pierre Bertrand | Viking Olivier Calvert, Stéphane Bergeron, Martyne Morin | Les chambres rouges Olivier Calvert, Luc Boudrias, Yann Cleary | Le plongeur Stephen De Oliveira, Séverin Favriau, Stéphane Thiébaut | Falcon Lake Daniel Fontaine-Bégin, Luc Boudrias, Henry Jr Godding | Arsenault et Fils
MEILLEUR MONTAGE Pauline Gaillard | Babysitter Sophie Leblond| Viking Myriam Magassouba | Arsenault et Fils Jonah Malak | Les chambres rouges Isabelle Malenfant | Le plongeur
MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE Viviane Audet, Robin-Joël Cool, Alexis Martin | Arsenault et Fils Daniel Bélanger | Confessions Christophe Lamarche-Ledoux, Mathieu Charbonneau | Viking Martin Léon | Tu te souviendras de moi Dominique Plante | Les chambres rouges MEILLEURS COSTUMES Mariane Carter | La cordonnière Guillaume Laflamme | Babysitter Sophie Lefebvre | Une femme respectable Sophie Lefebvre | Viking Annabelle Roy, Delphine Gagné | Farador
MEILLEUR MAQUILLAGE Kathryn Casault, Bruno Gatien | Confessions Marie-Josée Galibert | Viking Marie Salvado | Les chambres rouges Lyne Tremblay, Faustina De Sousa, François Gauthier, Michael Loncin | Farador Adriana Verbert | Babysitter
MEILLEURE COIFFURE Vincent Dufault | Viking André Duval | Une femme respectable Nermin Grbic | Les chambres rouges Richard Hansen, Réjean Forget, Johanne Hansen | La cordonnière Ann-Louise Landry | Babysitter
MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE Dear Audrey | Réalisation : Jeremiah Hayes | Scénario : Jeremiah Hayes | Office national du film du Canada — Jeremiah Hayes, André Barro, Annette Clarke Gabor | Réalisation : Joannie Lafrenière | Scénario : Joannie Lafrenière | Tak films — Line Sander Egede Geographies of Solitude | Réalisation : Jacquelyn Mills | Scénario : Jacquelyn Mills | Rosalie Chicoine Perreault, Jacquelyn Mills Je vous salue salope : la misogynie au temps du numérique | Réalisation : Léa Clermont-Dion, Guylaine Maroist | Scénario : Léa Clermont-Dion, Guylaine Maroist | La Ruelle Films — Eric Ruel, Guylaine Maroist Rojek | Réalisation : Zaynê Akyol | Scénario : Zaynê Akyol | Metafilms — Sylvain Corbeil, Audrey-Ann Dupuis-Pierre ; Zaynê Akyol
MEILLEURE DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE | FILM DOCUMENTAIRE Geoffroy Beauchemin | Humus Nicolas Canniccioni, Arshia Shakiba | Rojek Joannie Lafrenière | Gabor Jacquelyn Mills | Geographies of Solitude Maude Plante-Husaruk | Au-delà des hautes vallées MEILLEUR SON | FILM DOCUMENTAIRE Mélanie Gauthier, Jeremiah Hayes, Isabelle Lussier | Dear Audrey Maxime Lacoste-Lebuis, Eric Shaw, Jean Paul Vialard | Au-delà des hautes vallées Andreas Mendritzki, Jacquelyn Mills | Geographies of Solitude Jean-François Sauvé, Martin M. Messier, Bruno Pucella | 305 Bellechasse Catherine Van Der Donckt, Jean Paul Vialard | Au-delà du papier
MEILLEUR MONTAGE | FILM DOCUMENTAIRE Mathieu Bouchard-Malo| Rojek Jeremiah Hayes | Dear Audrey Emmanuelle Lane | Gabor Jacquelyn Mills | Geographies of Solitude Oana Suteu Khintirian | Au-delà du papier
MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE | FILM DOCUMENTAIRE Olivier Alary, Johannes Malfatti | Twice Colonized Gervaise | Gabor Walter Grimshaw | Dear Audrey Maxime Lacoste-Lebuis | Au-delà des hautes vallées Delphine Measroch | Humus
MEILLEUR COURT OU MOYEN MÉTRAGE | ANIMATION A night for the dogs | Max Woodward | Confettis Production — Guillaume Dubois, Camille Lequenne Harvey | Janice Nadeau | Folimage – Reginald de Guillebon, Pierre Méloni ; Office national du film du Canada — Marc Bertrand, Christine Noël, Julie Roy Madeleine | Raquel Sancinetti | Production : Raquel Sancinetti Marie · Eduardo · Sophie | Thomas Corriveau | Production : Thomas Corriveau Triangle noir | Marie-Noëlle Moreau Robidas | Embuscade Films — Nicolas Dufour-Laperrière
MEILLEUR COURT OU MOYEN MÉTRAGE | DOCUMENTAIRE Belle River | Guillaume Fournier, Samuel Matteau, Yannick Nolin | Kinomada — Jean-Pierre Vézina Fire-Jo-Ball | Audrey Nantel-Gagnon | Office national du film du Canada — Nathalie Cloutier Notes sur la mémoire et l’oubli | Amélie Hardy | Club Vidéo de Montréal — Isabelle Grignon-Francke Oasis | Justine Martin | Déjà Vu — Louis-Emmanuel Gagné-Brochu Zug Island | Nicolas Lachapelle | Production : Guillaume Collin, Nicolas Lachapelle
MEILLEUR COURT OU MOYEN MÉTRAGE | FICTION Invincible | Vincent René-Lortie | Telescope Films — Élise Lardinois, Samuel Caron Nanitic | Carol Nguyen | Coop Vidéo de Montréal — Marie Lytwynuk ; Carol Nguyen Nuit blonde | Gabrielle Demers | Cinquième maison — Nellie Carrier Pas de fantôme à la morgue | Marilyn Cooke | La 115e — Kélyna N. Lauzier, Macha Houssart Simo | Aziz Zoromba | Scarab Films — Rosalie Chicoine Perreault PRIX DU PUBLIC 23 décembre | Immina Films — Patrick Roy | A Média Productions — Guillaume Lespérance | Réalisation : Miryam Bouchard | Scénario : India Desjardins Confessions | Les Films Opale — Christian Larouche, Sébastien Létourneau | Christal Film Productions — Christian Larouche | Réalisation : Luc Picard | Scénario : Sylvain Guy Katak le brave béluga | Attraction Distribution — Xiaojuan Zhou, Maison 4:3 — Chantale Pagé | 10e Ave Productions — Nancy Florence Savard | Réalisation : Christine Dallaire-Dupont, Nicola Lemay | Scénario : Andrée Lambert Le temps d’un été | Immina Films — Patrick Roy | Attraction — Antonello Cozzolino, Brigitte Léveillé | Réalisation : Louise Archambault | Scénario : Marie Vien Les hommes de ma mère | Immina Films — Patrick Roy | Jessie Films — Patrick Huard, Anik Jean | Réalisation : Anik Jean | Scénario : Maryse Latendresse
FILM S’ÉTANT LE PLUS ILLUSTRÉ À L’EXTÉRIEUR DU QUÉBEC Cette maison | Embuscade Films — Félix Dufour-Laperrière | Réalisation : Miryam Charles | Scénario : Miryam Charles | La Distributrice de films — Serge Abiaad Dounia et la princesse d’Alep | Tobo — Judith Beauregard | Réalisation : Marya Zarif, André Kadi | Scénario : Marya Zarif | Maison 4:3 — Chantale Pagé Falcon Lake| Metafilms — Nancy Grant, Sylvain Corbeil ; Onzecinq — Dany Boon, Jalil Lespert ; Cinéfrance Studios — Julien Deris, David Gauquié, Jean-Luc Ormières | Réalisation : Charlotte Le Bon | Scénario : Charlotte Le Bon | Sphère Films — Ariane Giroux-Dallaire Katak le brave béluga | 10e Ave Productions — Nancy Florence Savard | Réalisation : Christine Dallaire- Dupont, Nicola Lemay | Scénario : Andrée Lambert | Attraction Distribution — Xiaojuan Zhou, Maison 4:3 — Chantale Pagé Viking | micro_scope — Luc Déry, Kim McCraw | Réalisation : Stéphane Lafleur | Scénario : Stéphane Lafleur, Eric K. Boulianne | Les Films Opale — Christian Larouche, Sébastien Létourneau
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extrabeurre · 6 months
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LES RAYONS GAMMA de Henry Bernadet: La ville est trop immense
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J’ai déjà été un ado introverti, joueur de Génies en herbe, mal à l'aise avec les filles. Bref, je me suis immédiatement identifié à Toussaint, un des protagonistes de ce film choral phénoménal, qui marque le retour au cinéma de Henry Bernadet, 15 ans après À l’ouest de Pluton. Il y a certaines similarités entre ces deux longs-métrages, mais Les rayons gamma m’a semblé plus riche, plus maîtrisé. Montréal n’a jamais été aussi belle que dans ce film, à travers ses attraits touristiques (ou pas), mais aussi, surtout, à travers une distribution multiethnique rassemblant une foule d’acteurs non professionnels incroyablement bien dirigés. On a parfois l’impression de regarder un documentaire tellement c’est naturel et réaliste, mais à d’autres moments, c’est plus contemplatif, poétique, fantaisiste, avec une sublime musique ambiante. Des trames narratives se dessinent subtilement; il y a des dialogues d’une profondeur inattendue; d’excellents gags, aussi. J’ai été complètement conquis par Toussaint (Chris Kanyembuga), Fatima (Chaïmaa Zineddine Elidrissi), Abdel (Yassine Jabrane) et son cousin du bled (Hani Laroum)… Une œuvre majeure.
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extrabeurre · 8 months
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OUTLAW JOHNNY BLACK de Michael Jai White: Libre à en crever
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Il y a une fière tradition de westerns mettant en vedette des Afro-Américains, de la trilogie Charley de Fred Williamson à Django Unchained de Quentin Tarantino, en passant par Posse de Mario Van Peebles. L’exemple le plus récent est ce nouveau film de l’acteur, scénariste et réalisateur Michael Jai White, qui est en quelque sorte au western ce que son Black Dynamite était à la Blaxploitation. À la fois une parodie et un hommage sincère, avec des décors et costumes du Far West convaincants et maints clins d’œil aux spaghetti westerns — le générique d’ouverture est un pastiche particulièrement réussi, il y a des échos d’Ennio Morricone dans la musique, etc. — Outlaw Johnny Black s’amuse avec les clichés du genre tout en racontant une histoire relativement sérieuse. Le hors-la-loi Johnny Black (Michael Jai White) attend depuis 25 ans l’opportunité de se venger de celui qui a tué son père, le braqueur de banque Brett Clayton (Chris Browning). Sa quête le mène également à emprunter l’identité d’un révérend (Byron Minns) en route vers une ville à la population noire, où il se retrouve dans un triangle amoureux avec deux sœurs (Anika Noni Rose et Erica Ash). Malgré une durée excessive de 130 minutes, où des longueurs se font parfois ressentir, Outlaw Johnny Black demeure généralement captivant et inspiré. Michael Jai White est badass à souhait, et les scènes où il manie les six-coups ou démontre son expertise anachronique des arts martiaux sont jouissives. Il y a aussi une séquence incroyable où il improvise un sermon sur le pardon en s’inspirant des enseignements de son défunt père. Enfin, le climax est très satisfaisant, tout comme les caméos qui concluent le film. 
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Outlaw Johnny Black prend l’affiche en Amérique du Nord ce vendredi 15 septembre.
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extrabeurre · 9 months
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Flash-back 2008: LE CAS ROBERGE
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Photo : John Londono
Le film Le Cas Roberge célèbre son 15e anniversaire ces jours-ci. J'avais écrit la une du Voir consacrée à ce film en août 2008. Re-voici mon article de l'époque pour une bouffée de nostalgie :
L’idéologie des stars
Dans Le Cas Roberge, de Raphaël Malo, les créateurs de la populaire série de capsules Web, Benoit Roberge, Stéphane E. Roy et Jean-Michel Dufaux, prennent d’assaut le grand écran et l’obsession de la célébrité.
Le parcours précédant l’arrivée du Cas Roberge dans les salles de cinéma est constitué à la fois de détours et de raccourcis. D’une part, les scénaristes et comédiens Benoit Roberge, Stéphane E. Roy et Jean-Michel Dufaux entretiennent ce projet sous différentes formes depuis 2002, mais une fois qu’on leur a finalement donné le feu vert pour faire le film, tout s’est passé incroyablement vite.
L’élément déclencheur a été la création de la série Web Le Cas Roberge, une cinquantaine de capsules d’environ trois minutes qui ont été vues, au total, près de deux millions de fois depuis la mise en ligne du site, en juin 2007. Les principaux intéressés n’auraient pas pu prévoir un tel succès, eux qui, après avoir fait évoluer le personnage de Roberge dans un pilote d’émission de télé jamais produite puis un scénario de film qui tardait à être financé, ont décidé de le transposer sur le Web simplement pour le plaisir. "On a fait les capsules pour s’amuser, confirme le réalisateur Raphaël Malo. On ne s’attendait pas à avoir un go pour le film, ç’a été une surprise pour tout le monde."
En plus de démontrer que leur concept avait un potentiel commercial, les capsules ont permis aux créateurs de développer l’univers du Cas Roberge. "On aurait pu faire le film sans faire les capsules, suppose Roberge, mais je ne suis pas sûr que ç’aurait été une bonne affaire. On serait arrivés complètement rookies, tandis que là, on a pu se pratiquer sur 50 capsules, autant dans l’écriture que dans le jeu."
"Parallèlement, ajoute Dufaux, ça a permis de faire comprendre le ton, parce que sur papier, c’est toujours réducteur. Avec les capsules, les gens ont vu l’énergie, puis tout a déboulé de là." Débouler est le mot juste: "Au mois d’octobre [2007], poursuit Dufaux, on nous a dit qu’on faisait le film. Là, il fallait finaliser le scénario, en janvier on faisait les auditions, puis en mars on commençait à tourner! C’est un processus qui a été très rapide, mais je trouve qu’il y a une spontanéité et une vérité qui viennent avec ça."
Malo a lui aussi été étonné par la vitesse à laquelle les choses se sont déroulées: "Mon contrat n’était pas signé que les bannières étaient déjà dans les salles! Puis quand on a fini le tournage, il restait trois mois et demi avant la première. Ç’a été intense pour le montage, le mix sonore et tout ça."
EN ATTENDANT GODARD
En 1968, dans la foulée des événements de mai, Jean-Luc Godard assiste aux Dix jours du cinéma politique à Montréal. Peu après, à la surprise de tous, il se rend à Rouyn-Noranda pour réaliser un curieux projet qui, selon le cinéaste suisse, n’aurait été possible nulle part ailleurs… Quarante ans plus tard, Roberge prend lui aussi la direction de l’Abitibi, désireux de suivre les traces de Godard. Mais cherche-t-il vraiment à s’accomplir artistiquement ou veut-il obtenir le maximum de reconnaissance avec le minimum d’effort?
Si vous avez suivi la série de capsules Web du Cas Roberge, vous vous doutez sans doute que notre "héros" penche plutôt vers la seconde option. "Le gars, explique Roberge, il s’illusionne qu’il va être heureux quand il va être connu, sans se rendre compte que ce n’est pas ça qui va remplir son grand vase vide."
Évoluant lui-même dans le milieu du show-business depuis plusieurs années, ayant notamment été concepteur-scripteur des galas du dimanche de Loft Story, Roberge en connaît un bout à propos de la recherche de la célébrité à tout prix, citant justement les émissions de télé-réalité: "Loft Story, on a du fun à l’écouter, mais on fait tabar… C’est tout le contraire que de laisser une oeuvre. Ils deviennent connus, mais se souvient-on d’eux un an plus tard? Qu’est-ce qui arrive avec Nathan, mettons?"
AUTOFICTION, AUTODÉRISION
Une conséquence positive qu’a peut-être eue la télé-réalité, c’est d’inspirer plusieurs auteurs à jouer avec la limite entre la réalité et la fiction. Des séries telles que Curb Your Enthusiasm, Extras et Tout sur moi, par exemple, mettent en scène des acteurs qui semblent jouer leur propre rôle.
C’est le cas de Roberge, dont la personnalité dans la vie de tous les jours est l’inspiration première du film et des capsules Web. "Si je remonte en 2002, 2003, se rappelle-t-il, j’étais comme une boule d’angoisse et de questionnements, et mes amis trouvaient que ce serait drôle qu’on me filme. Puis là, tu te fais prendre au jeu, tu te développes un personnage, avec des réflexes comiques… Par la suite, il faut que tu t’en détaches un peu, mais c’est très dur quand c’est collé sur ta réalité… Je pense que je vais aller en thérapie!"
Jean-Michel Dufaux, qu’on retrouve dans le film en has been converti au bouddhisme, nuance quelque peu: "C’est pas nous qu’on joue. Oui, c’en est fortement inspiré, mais c’est pas nous. C’est un peu comme un roman à clés: il y a des trucs qui sont vrais, et il y a des trucs qui ne le sont pas."
Bien qu’il admette avoir des traits en commun avec le Stéphane du Cas Roberge, un "théâtreux" frustré qu’on le reconnaisse surtout pour ses rôles à la télé (une émission pour enfants dans le film, Caméra café dans la vie), Stéphane E. Roy prend lui aussi quelque peu ses distances avec son personnage: "Je ne suis pas aussi casse-couilles que ça; j’espère, en tout cas! Puis dans le film, je méprise Sébastien, alors qu’en réalité, je ne méprise jamais les gens parce qu’ils sont populaires."
Sébastien, c’est le symbole de la vedette au sommet de sa gloire, un animateur ayant du succès autant à la télé qu’à la radio, dont on retrouve le sourire éblouissant sur de grands panneaux un peu partout à travers la ville et qui tape sur les nerfs de plusieurs avec son éternelle gentillesse. Qui de mieux pour interpréter ce rôle que Sébastien Benoit? "Mon personnage, c’est moi, mais gonflé aux stéroïdes, précise Benoit. C’est une caricature, sauf qu’on flirte quand même avec la réalité… Foncièrement, je suis un gars gentil, poli et bien élevé. Quand j’ai commencé ce métier-là, j’ai fait des shows comme Flash ou La Fureur, où j’étais là pour faire la promotion des artistes. Alors très souvent, les gens ont dit que j’étais téteux et que j’étais trop fin avec tout le monde."
Avec Le Cas Roberge, l’animateur espère casser un peu cette image-là, ce qui n’est pas sans rappeler comment Jacques Boulanger avait fracassé la perception que les gens avaient de lui en jouant une variation satirique de lui-même dans Parlez-nous d’amour. Bien enclin à se moquer de lui-même, Benoit a toutefois insisté pour qu’on ne se moque pas du grand public comme dans le film de Jean-Claude Lord: "À un moment donné, Boulanger disait: "Tiens, je vais aller entertainer mon public de varices." Pour moi, c’était important de ne pas faire ça. Je ne suis pas un gars qui manque de respect envers son travail ou envers les gens qui le font vivre. Je suis juste une guidoune qui veut que tout le monde l’aime, c’est ça que je veux que le monde retienne. Sans faire La Poune, j’aime mon public et mon public m’aime!"
VEDETTE OU NE PAS ÊTRE
Outre le pèlerinage godardien en Abitibi, Le Cas Roberge se déroule principalement sur le Plateau Mont-Royal, du Renaud-Bray/Champigny à l’Edgar Hypertaverne, dans un milieu de vedettes petites et grandes (Bianca Gervais, Jean-Thomas Jobin, Marie Plourde et Yves P. Pelletier y font notamment des caméos) dont on découvre les qualités, mais surtout les travers. "C’est pas mal inspiré de ce qu’on vivait, de l’écoeurement du showbiz, confie Roberge. Il y a un peu des fantasmes exorcisés là-dedans."
Dufaux renchérit: "Je voulais que ce soit un regard caustique sur ce milieu-là; parce que j’en fais partie de près ou de loin depuis 18 ans, je commence un peu à comprendre comment ça marche et ça me fait rire. C’est un milieu où l’on est tous remplaçables, faut pas se la jouer et avoir la grosse tête."
Bref, dans le jeu de serpents et échelles qu’est la célébrité, ce qui compte, ce n’est pas le statut souvent bien éphémère qu’on a, c’est d’être fier de ce qu’on accomplit, que ce soit une pièce, une émission, un film ou, pourquoi pas, une série de capsules Web. "Je ne voudrais pas être connu juste pour avoir ma photo dans une revue, assure Roy. Ce qui m’intéresse, c’est jouer, écrire, transmettre quelque chose… Être connu, ce n’est qu’une conséquence. Être connu pour être connu, c’est une aberration!"
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extrabeurre · 9 months
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LES CHAMBRES ROUGES de Pascal Plante: Blonde aux yeux bleus
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Présenté le mois dernier en ouverture du Festival Fantasia, où il a remporté quatre prix (Meilleur film, Meilleure performance, Meilleur scénario, Meilleure musique originale), ce troisième long métrage de Pascal Plante (Les faux tatouages; Nadia, Butterfly) détonne complètement de ce que le cinéma québécois nous offre en général. Voici un film tordu et malsain, mais aussi un film qui respecte vraiment l’intelligence du spectateur, avec aucune prétention d’être consensuel. D’emblée, on semble surfer un peu sur la popularité des podcasts et des documentaires de true crime, où des histoires de meurtres sordides fascinent autant les personnes qui créent ce contenu que celles qui le consomment. Mais ça va plus loin que ça, racontant les actions du « démon de Rosemont », Ludovic Chevalier (Maxwell McCabe-Lokos), un tueur en série ayant fait trois victimes, toutes des adolescentes blondes aux yeux bleus, avec une approche visuelle froide et clinique de Plante et son directeur photo Vincent Biron qui fait penser à l’œuvre de David Fincher – sauf qu’on se concentre ici non pas sur les crimes en temps réel ou sur l’enquête policière, mais bien sur le procès subséquent, dépeint lors de longues séquences où l’exposition abonde, mais où le tout demeure captivant grâce à la précision et la pertinence des cadrages et des mouvements d’appareil. Les chambres rouges se démarque également par le fait que le tueur a diffusé ses meurtres en direct sur le dark web, ce qui évoque bien sûr l’affaire Magnotta. Une importante partie du récit passe d’ailleurs par les écrans, alors que Kelly-Anne (Juliette Gariépy), une énigmatique mannequin au regard impénétrable qui assiste quotidiennement au procès, passe énormément de temps à naviguer l’Internet lors de scènes de quasi Screenlife, ce révolutionnaire format créé par Timur Bekmambetov où toute l’action se déroule sur un écran d’ordinateur (e.g. Unfriended, Profile, Searching, etc.). Mettant aussi en vedette Laurie Babin dans le rôle d’une jeune femme qui est obsédée par l’accusé, qu’elle croit innocent, Les chambres rouges maintient notre intérêt du début à la fin grâce à sa maîtrise narrative et cinématographique, en plus d’embrasser une ambiguïté qui fait que le film continue de nous hanter longtemps après le générique de fin.
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Les chambres rouges prend l’affiche partout au Québec ce vendredi 11 août.
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extrabeurre · 11 months
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EXTRACTION II de Sam Hargrave: Le retour de TYLER RAKE
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Laissé pour mort à la fin du chapitre précédent, le mythique mercenaire australien TYLER RAKE (Chris Hemsworth) est retrouvé inerte et amené dans un hôpital de Dubaï où, une fois sorti de son coma, il se remet peu à peu sur pied. Il continue de reprendre des forces dans un chalet isolé en Autriche, officiellement retraité (comme John Rambo entre deux suites), jusqu’à ce qu’un mystérieux individu (Idris Elba) vienne le recruter pour une nouvelle mission : « extraire » une mère (Tinatin Dalakishvili) et ses enfants de la prison géorgienne où ils sont retenus avec le père, Davit (Tornike Bziava), un dangereux caïd du gang des Nagazi. 
La pièce de résistance est un incroyable plan-séquence d’une vingtaine de minutes où se succèdent baston et fusillades à travers le pénitencier, poursuite routière, et péripéties explosives sur un train en mouvement. Un véritable tour de force cinématographique, évoquant à la fois The Raid 2, One Shot et Children of Men. 
Le scénario de Joe Russo est foncièrement générique et invraisemblable, mais il met néanmoins bien la table pour ce qui nous intéresse vraiment, à savoir les scènes d’action réalisées avec fougue et fureur par Sam Hargrave. Après une baisse de régime après le fameux plan-séquence, Extraction II devient la quête de vengeance du frère de Davit, le sinistre Zurab (Tornike Gogrichiani), qui se rend jusqu’à un gratte-ciel de Vienne avec des Nagazi pour régler ses comptes avec TYLER RAKE. Ceci donne lieu à une captivante collection de cascades et de chorégraphies de combat, puis le tout culmine par un Mexican Standoff dans une église en rénovation que n’aurait pas renié John Woo.
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Extraction II sera disponible sur Netflix dès le vendredi 16 juin.
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extrabeurre · 11 months
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MISSION KANDAHAR de Ric Roman Waugh: La route est longue
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Sans être aussi imposant que les experts en arts martiaux Scott Adkins et Michael Jai White (mes héros d’action contemporains préférés), Gerard Butler incarne une certaine idée de la masculinité à l’ancienne, robuste et rugueuse, prête à faire face à tous les dangers. Il joue ici Tom Harris, un agent du MI6 qu’on rencontre alors qu’il est infiltré en Iran, où il mène une opération secrète pour la CIA. On découvre peu à peu que c’est un homme qui s’investit entièrement dans ses missions, quitte à sacrifier sa vie personnelle (c’est un père de famille rarement à la maison et sur le point de divorcer).
 Ancien officier de renseignement militaire, le scénariste Mitchell LaFortune s’égare à travers une mise en place laborieuse qui, plutôt que de se concentrer sur le protagoniste et d’atteindre promptement l’élément déclencheur du récit, introduit de nombreux personnages secondaires, va et vient entre divers pays, et tente d’inclure trop d’informations sur la complexe situation géopolitique au Moyen-Orient.        Il faut pas moins de 45 minutes avant que ne démarre le film d’action auquel le spectateur s’attend, lorsque Harris est exposé en tant qu’espion alors qu’il se prépare à entamer une nouvelle mission en Afghanistan. Pour quitter la région, il devra parcourir 400 milles en 29 heures afin de se rendre jusqu’au point d’extraction à Kandahar. L’heure suivante est en théorie une longue poursuite dans le désert, mais loin d’être un feu roulant de sensations fortes à la Mad Max: Fury Road, malgré pas mal de fusillades et d’explosions, Mission Kandahar est un film à la tension intermittente. L’action s’arrête souvent pour laisser place à des moments plus contemplatifs ou à des scènes de dialogues d’intérêt inégal, notamment entre Harris et son traducteur afghan (Navid Negahban).  
Manifestement, LaFortune et le réalisateur Ric Roman Waugh avaient l’ambition de créer davantage qu’un simple film d’action. Or, Mission Kandahar n’est pas assez inspiré dramatiquement ou thématiquement pour justifier autant de baisses de régime au cours de sa durée de deux heures.
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   Mission Kandahar prendra l’affiche ce vendredi 26 mai. 
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extrabeurre · 1 year
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JOHN WICK: CHAPTER 4 de Chad Stahelski: Règles et conséquences
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Commençant par un clin d’œil à Lawrence of Arabia et culminant par un duel de spaghetti western, John Wick: Chapter 4 est le film plus cinéphile de la série, le réalisateur Chad Stahelski trouvant une foule d’idées pour varier sa grammaire visuelle et rendre les scènes d’action plus stylisées. Ainsi, même après quatre longs métrages, la formule — essentiellement le protagoniste tirant des balles dans la tête d’une succession incessante d’assaillants — parvient à se renouveler. « Baba Yaga » délaisse d’ailleurs parfois les fusils pour manier des armes blanches ou même, dans un des passages les plus jouissifs, des nunchakus. Toujours excommunicado, John Wick (Keanu Reeves) tente de trouver un moyen de retrouver sa liberté tandis que la High Table délègue la tâche de se débarrasser pour de bon de l’ex-tueur à gages au Marquis de Gramont (Bill Skarsgård), qui est obsédé par les règles et les conséquences. L’action se déplace à travers le monde, des États-Unis à la France en passant par le Japon et l’Allemagne, à travers cette suite à grand déploiement dont la durée — 169 minutes — fait sourciller, jusqu’à ce qu’on réalise que cela permet à Stahelski de mettre en scène des set pieces plus épiques que jamais.
D’abord, une série d’affrontements à Osaka dans des décors à la Kill Bill, où Wick est appuyé par le gérant de l’hôtel Continental local (Hiroyuki Sanada) et sa fille (la chanteuse, mannequin et actrice Rina Sawayama); un règlement de comptes dans une boîte de nuit berlinoise où l’imposant antagoniste est incarné par Scott Adkins, qui mord à pleines dents (en or) dans ce rôle bédéesque; et enfin, près d’une heure de gags et cascades à travers Paris, incluant d’innombrables collisions routières autour de l’Arc de Triomphe et la plus rocambolesque des ascensions d’escaliers. 
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J’adore le jeu très physique de Keanu Reeves dans tous les films de la franchise, et certains personnages de soutien récurrents laissent une forte impression (notamment Ian McShane en Winston et Laurence Fishburne en Bowery King). Mais John Wick n’a jamais eu d’adversaire aussi mémorable que Caine (Donnie Yen), un vieil ami forcé par le Marquis de traquer notre héros. La dynamique entre ces deux frères ennemis évoque les classiques de John Woo et contribue grandement à élever ce quatrième chapitre au-dessus de ses prédécesseurs. 
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John Wick: Chapter 4 prendra l’affiche le vendredi 24 mars. 
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extrabeurre · 1 year
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Michel Deville (1931-2023)
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En septembre 2005, à l’occasion de l’unique édition du Festival International de Films de Montréal, un hommage a été rendu au cinéaste français Michel Deville. J’avais eu la chance de m’entretenir avec lui pour le journal Voir.
Est-ce que les hommages de ce genre vous touchent encore?
"Oh, ça me touche toujours! D’abord, des rétrospectives, il n’y en a pas eu beaucoup, seulement une à Beaubourg. C’est très émouvant, surtout que c’est l’occasion de redécouvrir des films que je n’ai pas vus depuis longtemps. Je n’aime pas revoir mes films avant de les avoir un peu oubliés. Je peux alors les regarder d’un œil neuf et me retrouver dans la situation du spectateur."
Vous êtes déjà venu à Montréal, où La Lectrice a remporté le Grand Prix des Amériques.
"J’étais aussi venu en 1986 avec Le Paltoquet, qui a moins bien marché. Je suis revenu pour présenter La Lectrice, mais j’ai dû quitter avant la cérémonie de clôture pour aller au Festival de Telluride, alors Miou-Miou a accepté le prix à ma place. La Lectrice a remporté un grand succès international; pourtant, au début, personne n’y croyait. On me disait que les gens ne lisaient plus, que c’était trop français, qu’il n’y avait pas beaucoup d’action… Comme quoi on ne peut jamais prévoir comment un film sera reçu."
En plus des films les plus marquants de la carrière de Deville, le FIFM présente en première internationale Un fil sur la patte, une adaptation de la pièce de théâtre de Georges Feydeau.
Qu’est-ce qui vous a attiré vers l’œuvre de Feydeau?
"Après deux films très réalistes, La Maladie de Sachs et Un monde presque paisible, j’ai eu l’envie de faire un changement radical. De passer de récits tristes à la plus comédie des comédies. On s’est permis des fantaisies, on s’est amusé avec les costumes, les couleurs, les décors… Et le casting est extraordinaire."
On remarque que vous avez toujours un goût exceptionnel pour les actrices: Emmanuelle Béart, Julie Depardieu, Sara Forestier…
"Ça faisait longtemps que je voulais travailler avec Emmanuelle Béart. Plus on a envie de tourner avec un comédien, plus on a envie de lui proposer quelque chose de bien, quelque chose de différent de ce qu’il a fait auparavant. Emmanuelle n’avait jamais fait de vaudeville, et ici elle a vraiment un personnage haut en couleur. Pour ce qui est de Sara Forestier, je l’avais remarquée dans L’Esquive et j’ai tout de suite voulu la rencontrer pour le rôle de la jeune fille. Elle a une maturité exceptionnelle, tout en étant très mignonne."
Par le passé, vous avez aussi tourné avec pratiquement toutes les grandes actrices françaises: Anna Karina, Catherine Deneuve, Romy Schneider… Est-ce vous qui êtes un grand amoureux des femmes ou ce sont elles qui veulent jouer avec vous?
"Les comédiennes font rarement des avances, c’est moi qui vais vers les plus belles et talentueuses. J’ai eu la chance de travailler avec des femmes exceptionnelles depuis mes débuts."
Est-ce que vous considérez que votre cinéma a évolué à travers les années?
"C’est inévitable. On n’est plus le même à mon âge qu’à 30 ans. Dans les premiers films, on retrouve une certaine naïveté, mais une belle naïveté. C’est peut-être ce qui fait leur charme."
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MARLOWE de Neil Jordan: Pas de cadeau pour le privé
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Créé par l’écrivain Raymond Chandler, le détective privé Philip Marlowe est apparu maintes fois au grand écran, notamment sous les traits de Humphrey Bogart dans The Big Sleep et sous ceux de Elliott Gould dans The Long Goodbye. Étroitement associé au film noir, le célèbre limier est de retour dans une nouvelle production portant son nom, cette fois-ci incarné par Liam Neeson. Sans arriver à la cheville des chefs-d’œuvre susmentionnés de Howard Hawks et Robert Altman, notamment à cause de dialogues souvent affectés et d’un rythme chancelant, Marlowe possède néanmoins un certain charme suranné. La reconstitution d’époque est plutôt élégante, plusieurs scènes sont joliment atmosphériques (celles en voiture, entre autres), et la réalisation de Neil Jordan est juste assez stylisée. Adapté de The Black-Eyed Blonde de Benjamin Black, le scénario de William Monahan se déroule à Los Angeles en 1939, où Philip Marlowe est engagé par Clare Cavendish (Diane Kruger), la fille d’une légendaire actrice hollywoodienne (Jessica Lange), pour retrouver son amant (l’acteur québécois François Arnaud), un accessoiriste de cinéma. Ce dernier est apparemment mort après que la roue d’une voiture lui ait écrabouillé la tête à la sortie d’une soirée bien arrosée, mais Clare est convaincue de l’avoir aperçu à Tijuana après son supposé trépas… Marlowe va à la rencontre de divers individus et tente d’en apprendre plus sur l’affaire, fumant des clopes et enfilant les verres de whisky au passage. Ceci étant un film qui fait partie de l’ère Vieux-Dur-à-cuire™ de Liam Neeson, il y a bien quelques brèves scènes où il casse des gueules ou joue du flingue. Mais l’intérêt principal est de visiter des clubs louches et de rencontrer des personnages truculents (Alan Cumming, Danny Huston, etc.), alors que la vérité remonte peu à peu à la surface.
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Marlowe prendra l’affiche ce mercredi 15 février.
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INFINITY POOL de Brandon Cronenberg: L’autre, c’est peut-être toi
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James (Alexander Skarsgärd), un auteur n’ayant rien publié depuis six ans et vivant aux crochets de son épouse (Cleopatra Coleman), espère trouver l’inspiration lorsqu’il se rend avec cette dernière dans une station balnéaire de La Tolqa, un pays fictif qui semble être quelque part en Europe (le film a été tourné en Croatie). Après un fâcheux accident, James découvre que le pays où il séjourne punit les contrevenants très sévèrement, mais que si l’on est prêt à payer le prix, une troublante alternative est offerte… D’abord un drame relativement réaliste, Infinity Pool glisse progressivement vers la science-fiction en introduisant le concept du clonage humain. Comme c’est pas mal toujours le cas dans les histoires de doubles, le film joue avec l’ambiguïté identitaire (qui est l’original? qui est la copie?), mais ce n’est ultimement qu’un élément parmi d’autres au sein d’une œuvre qui devient de plus en plus décadente et anarchique, mais aussi un peu répétitive. Alors que les fluides corporels coulent à flots — le sang, principalement, mais aussi le vomi, l’urine, le sperme, etc. — le scénario de Brandon Cronenberg effleure également des thèmes comme l’exploitation touristique des pays pauvres et la justice à géométrie variable, mais sans vraiment les explorer en profondeur. Infinity Pool brille surtout en tant qu’exercice de style, alors que Cronenberg et son fidèle directeur photo Karim Hussain multiplient l’imagerie hallucinogène et aphrodisiaque. Le film est à son meilleur lors des passages où il devient presque non narratif et que l’écran est submergé par des explosions de couleur et de lumière. L’autre plus grand atout du réalisateur est d’avoir fait interpréter le rôle de Gabi, une rare fan de l’unique livre de James qui chamboule complètement son existence, par l’incroyable Mia Goth, qui livre une performance agressive, amorale et azimutée.
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 Infinity Pool prend l’affiche ce vendredi 27 janvier.
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extrabeurre · 1 year
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PLANE de Jean-François Richet: Gerard Butler entre ciel et terre
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Une brève introduction présente les personnages montant à bord du vol Trailblazer 119 allant de Singapour à Tokyo la veille du jour de l’an. Parmi eux, on retrouve le capitaine Brodie Torrance (Gerard Butler), son copilote, quelques agentes de bord, et 14 passagers, dont un officier transportant un fugitif menotté, Louis Gaspare (Mike « Luke Cage » Colter). Puis survient une intense séquence de catastrophe aérienne d’une vingtaine de minutes, passant de simples turbulences à un atterrissage d’urgence sur une île des Philippines. On se demande presque si le film a déjà atteint son summum, mais ce n’est que le début, car l’île en question s’avère être contrôlée par une milice de dangereux séparatistes, qui prennent bientôt presque tous les passagers et l’équipage en otage. Seuls Torrance et Gaspare y échappent, et ils tenteront tant bien que mal de sauver leurs camarades… en attendant l’arrivée d’une escouade de mercenaires armés jusqu’aux dents venant à leur rescousse.
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Plane : un titre simple et direct qui reflète bien l’approche de cette réalisation de Jean-François Richet, qui ne devient jamais un exercice de style ou un film d’auteur déguisé en film de genre. Ce n’est plutôt rien de plus qu’un film d’action viande-et-patates, un film de papa, quoi, qui aurait très bien pu avoir été produit dans les années 80 par la Cannon — on n’est pas très loin de The Delta Force avec Chuck Norris. Sauf que Gerard Butler est un bien meilleur acteur, qui parvient toujours à insuffler un surplus d’émotion et de conviction à ce qui serait autrement une série B.
Reste que le plaisir réside en grande partie dans les haletantes scènes aériennes, les bagarres brutales (dont une en plan-séquence) et les sanglantes fusillades. En cette saison des remises de prix où abondent les œuvres ambitieuses de 2 h 30 ou 3 h, il est très rafraîchissant de plonger dans une bonne vue sans prétention de 1 h 40 avant générique.
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Plane prend l’affiche ce vendredi 13 janvier. 
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extrabeurre · 1 year
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Nouveauté VOD: AS GOOD AS DEAD de R. Ellis Frazier
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Ça fait longtemps que je dis que les plus glorieux héritiers des « gros bras » des années 80 sont Michael Jai White et Scott Adkins, le duo du classique Undisputed 2: Last Man Standing. Véritable expert en arts martiaux, White est également un auteur qui a lui-même scénarisé certains de ses meilleurs rôles, soit Black Dynamite, Never Back Down: No Surrender (qu’il a aussi réalisé), et maintenant As Good As Dead.
Victime d’intimidation, Oscar (Luca Oriel) apprend l’autodéfense auprès d’un énigmatique sensei (Michael Jai White, toujours aussi badass) dans ce qui s’apparente d’abord à The Karate Kid. Mais avant longtemps, le sensei, qui est en fait un policier américain exilé au Mexique depuis qu’il a envoyé un puissant caïd (Tom Berenger) en prison, voit son passé le rattraper et il se retrouve à devoir affronter des tueurs avec tour à tour des armes à feu, une arbalète, ses poings, ses pieds, ses coudes (sa technique signature!), des pièges, des machettes... Un autre personnage le décrit à un moment donné comme « Black Rambo », et cette franchise de Sylvester Stallone — particulièrement Last Blood — est assurément une influence sur le scénario plein de rebondissements de Michael Jai White. C’est une vue sortant directement en vidéo sur demande, donc le budget est limité, mais il s’agit d’un des meilleurs films d’action old-school des dernières années. 88 minutes! 
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As Good As Dead sera disponible en vidéo sur demande dès ce vendredi 16 décembre. 
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