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#le mal n'est pas entendu
secicrexe · 3 months
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le mal n'est pas entendu
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Un premier combat entre les consonnes et les cloches qui sonnent... Mes pensées dans un dédale insondable… Il ne faut pas parler quand je suis à table… Il ne faut surtout pas agir quand je suis capable…
Le simple acte de dire à ma ténébreuse '' j'ai mal au ventre" se transforme en un examen à subir, une rue sombre à parcourir... Les mots se perdent comme les têtes de mes poupées brûlées et effrayées… Je me surprends incapable de former une fausse phrase ou un mot mal prononcé… Alors je me dresse devant elle et toute ma présence est remise en cause, la main levée vers ma tête, l'autre dessinant un cercle sur mon ventre, comme une danse pathétique ou un rituel pour invoquer le hasard...
Un deuxième combat entre mes veines serrées rouges qui m’émeuvent et l'impératif de rester tout le temps calme, même quand on s'acharne sur moi avec une ceinture sélectionnée rien que pour mon cas…
Mes signaux sont des échos en difficultés visuelles... ''Il a encore faim !'' dit-elle... Tout le sac de glace s'effondre entre ses pieds... ''Je dois le tuer.'' pense-t-elle... Derrière le voile, tout son regard s'effondre sur ses lèvres... ''où puis-je l'enterrer ? " confie-t-elle… L’amour s’effondre en larmes dans les tréfonds de sa robe…
La voix de la sorcière résonne dans la cuisine… Aiguë je pense et hystérique comme la conscience… Le mariage de la peste et le déluge s’annonce…
La porte se referme et les claquements d'aiguilles deviennent des tentacules qui me déshabillent… Dans son atelier de couture, les rires s’installent, elle tisse des fils dans le saint noir, des sortilèges à concevoir, des berceuses pour ce soir, pour que je ne dorme pas et que le rêve corrompe l’innocent cauchemar…
Un troisième combat entre la compréhension et la soupe aux choux froide... Suis-je un témoin ou un accusé fatigué qui se tue pour avoir moins ?... Alors je reste dans la flaque cassée à regarder longtemps les spirales de mes doigts tracés... Alors la solution c'est le désespoir… Alors je dois apprendre tout seul à ouvrir les étoiles de ma mâchoire...
Khalid EL Morabethi
w i p
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rollinginthedeep-swan · 5 months
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Pourquoi rendre les RPGs plus sûr est capital
Et je vais témoigner de ma propre expérience, Tw : Validisme, comportements abusifs et foutage de gueule complet.
Je crois pas avoir déjà songé à VRAIMENT faire un poste complet pour expliquer ça, mais en traînant un peu sur la toile après 4 ans d'absence, force est de constater que j'en ai, des choses à dire. Ironiquement, le temps est passé depuis mes débuts et j'ai pris une bonne claque à mon retour. J'ai réalisé un truc auquel je m'étais pas trop préparée.
Je fais partie d'une génération d'RPGistes d'AVANT. (?? Sérieux ?) Dans cet entre-deux où on se foutait un peu de tout et où c'était yolo, mais où on déplorait déjà le 'bon vieux RPG'. J'en aurais des choses à dire, bonnes ou mauvaises. J'en ai, des mauvais souvenirs, des moments qui m'ont fait trembler en voyant simplement le header d'un forum sur lequel j'étais incapable de revenir et qui aujourd'hui encore, me font carrément grimacer. D'après mon titre, vous vous doutez que je veux en venir à un élément super important : Les RPGs qui ne sont pas sûrs pour chacun-e-s. j'ai donc connu cet entre-deux, où le RPG avait déjà un peu changé mais pas trop. À l'époque, on reprochait surtout au forum une tendance à se complexifier, tant au niveau du contenu que de l'apparence. Y a bien entendu des trucs qui me manquent, mais c'est totalement normal d'avoir de la nostalgie et personne n'a à reprocher ça à quique ce soit. (Du moment que c'est pas des trucs crasseux et mauvais)
En revanche, je vais vous dire cash ce que je regrette pas, ce qui m'a dégoûtée au point de me tirer quatre ans en pensant ne jamais revenir. (J'ai pas arrêté d'RP, j'ai arrêté de relationner avec le monde du RPG.) J'ai arrêté par dégoût d'une ingratitude crasse de certaines personnes qui m'ont prise pour acquise. J'ai beaucoup grapher, pour pas mal de personnes, et certain-e-s d'entre elle-eux ont su tirer sur la corde, faire pression, me repprocher de ne pas être pile à temps pour un délai, d'écrire 'plus avec truc qu'avec elle-eux', de pas avoir vu telle ou telle truc alors que j'étais pas admin, mais graphiste. Je regrette pas les blagues sur mes étourderies orthographiques très nombreuses à ce moment-là et les vannes validistes, je regrette pas les coups bas, les séances de bitching en coulisse quand on pensait que j'allais rien voir. Tout ça, je le regrette pas.
Ici, mon objectif n'est pas de poser un pugilat et de taper sur une personne en particulier, parce que je m'en fous complet aujourd'hui. Non, le but de ce poste c'est de vous dire un truc, à vous, la "nouvelle génération" d'RPGiste. C'est pas parfait, mais au moins vous le faite. Vous tentez des trucs. On n'échappera pas aux types d'individus qui ont fait ce que j'ai cité plus haut, on n'échappera pas aux abrutis validistes, aux joueur-ses un peu envahissant-e-s et culotté-e-s ou aux plagieu-ses-rs éhonté-e-s. Mais vous faite de votre mieux, chaque jour, pour rendre une activité géniale aussi sûre que possible, pile comme elle devrait l'être. Je vois des gens faire des publications pour inspirer les créateurices de forum à optimiser leurs forums pour qu'ils soient ok pour chacun-e. Y a des sources, des options intégrées par FA. (Il était temps.) On pense enfin à prévenir les gens lorsqu'un sujet risque d'être dur, on arrête enfin d'en faire des blagues sans prévenir au coin du flood, on laisse les Dys tranquilles et MIEUX, on les aide. De plus en plus de gens pigent que le RPG est un jeu et qu'il faut arrêter de stalker les joueur-ses. C'est pas partout, mais ça se développe. C'est pas toujours parfait et tout le monde n'y trouve pas toujours son compte, mais c'est là. Parce qu'on est juste là pour ça, à l'origine, inventer des univers à plusieurs mains sans devoir galérer, se justifier où subir du Gaslighting de la part d'un Staff démissionnaire lorsqu'on pointe un problème du doigt. (Sérieux, arrêtez de faire ça.)
Bref, lâchez rien.
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homomenhommes · 3 months
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saga : SOUMISSION / DOMINATION 118
le WE arrive, Marc est là.
Pour lui faire plaisir, j'organise au pied levé une touze où Jimmy et Ed seront présents. J'invite aussi Ric, nos voisins Bruno et Arnaud ainsi qu'Igor et les jumeaux. Nous verrons arriver dans la soirée Eric après ses cours de conduite moto.
Dès 13h je ramenais Ed et Ric. Il est de plus en plus Gym-Queen ! Mais ça lui va bien. Igor dépose les jumeaux dès 14h et Arnaud nous rejoint après avoir entendu nos cris au bord de la piscine. Nous échangeons les nouvelles, car ça fait quelques temps que nous ne nous sommes retrouvés tous. Malgré qu'ils soient presque tous en période d'examens, ils n'auraient raté ce WE pour rien au monde. Sans " adultes " nous passons tous l'après midi entre nous à nager, bronzer et faire les cons (poursuites, bagarres, arrachage de maillot pour ceux qui en portent, ...).
Nous bandons tous par moment, surtout les deux petits nouveaux mais nous nous retenons pour la soirée. Ce qui n'empêche pas les pelles appuyées. Comme il fait bon, nous en sommes encore là quand les autres arrivent en fin d'après midi. Samir et Ammed servent l'apéritif sur la terrasse. Je fais attention à Ed et Jimmy, il ne faudrait pas qu'ils soient malades à trop boire ! Les " adultes " se mettent en maillot ou nu et nous passons un moment entre piscine, et terrasse. Evidement mes deux petits nouveaux sont le point de mire. Ils sont sollicités sans arrêt et bandent continuellement. Ric apprend à Jimmy à sucer sous l'eau. Il faut dire qu'avec ses capacités respiratoires, il est le spécialiste et tous ceux qui ont concouru contre lui se sont bananés. Nous rions tous aux apparitions en surface de la tête de Jimmy toussant ou rouge pivoine. La touze démarre sur la terrasse. A par nos deux serveurs, nous sommes tous nus et toutes les bites des actifs se trouvent une bouche ou deux pour s'occuper d'elles. Les jumeaux sont de plus en plus mignons, l'effet " copie conforme " se renforce et ils sont devenu encore plus indifférenciables. Sauf question sexe (pas les dimensions, les goûts). La partie, dégénère / commence vraiment avec l'arrivée d'Eric. Ses 26cm ont toujours accéléré les choses ! Ric lui saute dessus et s'enfile sa bite directe jusqu'aux couilles. Les deux jeunes n'en reviennent pas, il leur faut encore pas mal de préparation pour arriver à cela ! Eric s'empare de la tête de Ric et lui bourre la gueule le laissant à peine respirer. A 4 pattes Ric tortille du cul dans l'espoir que quelqu'un s'en empare. C'est chose faite dans les minutes qui suivent par Marc, puis Igor, puis Bruno. Comme Eric continu de s'enfoncer dans sa gorge, j'encule aussi Ric et Tac fait de même après moi. Pendant que Tac et moi nous occupions du cul de Ric, les trois " petits " se faisait entreprendre. Cotes à cotes, Jimmy, Ed et Arnaud à 4 pattes se faisaient enculer respectivement par Igor, Bruno et Marc. Comme Tic attendait son tour, je lui ai dit de rejoindre les autres et à coté de mon mec, je me suis mis à le sodomiser. L'ensemble faisait très " film porno ". Nous 8, en train de mater le trio Eric, Ric et Tac. Eric suffisamment lubrifié par la salive de Ric s'est kpoté pour remplacer Tac. Après échange de place, il s'est introduit en Ric (habitué au manche de son paternel, il s'est ouvert comme une fleur pour laisser passer la batte noire jusqu'aux couilles). Tac est venu se faire sucer successivement par notre brochette d'enculés. Au bout d'un moment, Tac, comme moi était en manque de queue dans son cul. Nous avons été nous placer en " jambon ". Lui entre Igor et Ed et moi entre Bruno et Jimmy. Tic pour ne pas être en reste et même si enculer n'est pas sa préférence, s'est intercalé entre Marc et Arnaud.
La partie étant bien lancée, personne n'a eu l'envie d'aller au donjon.
Avant qu'un de nous ai joui, nous avons redistribué les cartes. Jimmy s'est assis sur la queue d'Eric laissée libre par Ric. Comme il est encore débutant, je suis venu vérifier que tout se passait et que tout passait bien. Doucement, il s'est assis dessus, je n'étais pas le seul à mater la pénétration ! Ed admirait l'aisance de Jimmy à s'enculer, les autres amusés par la différence de gabarit (petit beur fin contre grand black musclé). Puis les corps ont exigé de juter et nous nous sommes remis les uns sur les autres, les autres dans les uns etc. Avec Tac en fin de partie, nous avons joint nos bites pour enculer Ric, pour Ed ce genre de plan c'est encore un peu tôt même si il prend des bites TTBM. La double sodo a été géniale. Son trou est souple tout en étant capable de serrer nos queues jusqu'à les bloquer, ce qu'il n'a pas manqué de faire. La douleur passagère est venue renforcer l'excitation. Après un bon moment, Tac et moi n'avons pu nous retenir et quand j'ai senti Tac juter, je me suis vider dans ma kpote. Ric a spasmé sur nos bites empêchant tout mouvement alors qu'il me jutait sur le ventre et le torse. Ce n'est que quand il a été complètement vidé qu'il nous a libéré. Etalés, encore emmêlés, nous avons matés les autres se finir. Eric à la demande d'Igor élargissait le cul de Tic, d'après ce que j'ai compris il souhaite pouvoir le double sodomiser avec Tac. Malgré quelques grimaces, Tic avait l'air de prendre son pied, nous l'entendions dire " encore, encore " à chaque pénétration.
Bruno se terminait dans le cul de Jimmy, Marc douchait au sperme Arnaud. Igor, après avoir enculé Ed, se finissait au fond de sa gorge. Au dernier moment nous l'avons vu se reculer et lui juter sur le torse. Tac s'est alors levé et est allé récupérer de sa langue le sperme paternel avant d'aller le partager avec Tic encore secoué des dernières contractions musculaires d'Eric.
J'attrapais Ed alors qu'il s'élançait pour plonger dans la piscine et leur apprenais que la douche était obligatoire après la touze avant de retourner à l'eau. La piscine ne devait pas devenir un aquarium à spermes.
Après une bousculade des plus jeunes pour se doucher, nous nous sommes tous retrouvés dans l'eau pendant que nos beurs de services faisait le barbecue.
Après dîner, nouvelle scission des tranches d'âges. Ed et Jimmy se sont fait questionner grave par les quatre autres. En premier de savoir qui ils étaient, puis comment c'est que de faire des passes. C'est surtout de Tic et Tac que venaient les questions. C'est deux là sont des vrais chaudasses ! La nuit qui a suivi, nous avons gardé avec nous Jimmy et Ed. Baiser sans kpote quel pied ! Mes deux poulains étant exclusivement passifs (même si bandant quand même), nous nous sommes retrouvés, Marc et moi collés des hanches aux épaules à enculer chacun un ptit cul après s'être bien fait raidir à coups de langues. Nous n'avons pas arrêté de nous échanger les culs, pour leur plus grand plaisir.
Cela nous a permis de tenir un bon moment, l'excitation subissant une baisse d'intensité à chaque changement ! Après quelques " galipettes " entre nous 4, je suis sorti dans le couloir de l'étage où l'oreille collée aux portes des différentes chambres, j'ai pu entendre bien d'autres bruits que des ronflements. D'après les voix, Tic et Tac s'occupaient d'Eric et dans la salle de baise (la chambre spéciale à deux très grands lits et paroi plus plafond en glace) j'ai deviné Igor et Bruno, baiser Arnaud et Ric.
Je les ai laissés à leurs turpitudes, vautrés dans la luxure et suis revenu vers mes amis pour dormir.
JARDINIER
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quelle météo pour la suite du mois de Mars ?
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coolvieilledentelle · 6 months
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Les pieds (poème humour)
Avec mes pieds, je n'ai que des déboires
Je les entends se chamailler tous les soirs
Chacun,à son tour,vient m'exposer ses griefs
Car après tout c'est moi le chef
Entre eux deux,je ne sais lequel croire
Ils me plongent vraiment dans le désespoir
J'ai souvent entendu le droit me dire
Sans moi,tu ne pourrais plus courir
Alors le gauche lui dit tout en colère
Sans mon concours,rien ne peut se faire
Me donner peu d'importance,n'est pas sympa
Même si ce n'est pas moi qui guide les pas
Je suis toujours là pour le réveil du pied gauche
On fera appel à moi chaque fois que ça cloche
A ça,le droit répond,d'un air moqueur
Moi, je n'apporte que la bonne humeur
Quand,par hasard,je serre les jambes
Je fais vraiment éclater une bombe
Car mes pieds ne supportent pas le contact
Quiconque dirait qu'ile manquent de tact
Se voir de si près les frappe et les agace
Il me semble même voir leurs grimaces
Un doigt qui bouge,ça provoque
Alors les petits défauts,ils les évoquent
Même les cicatrices se font alors la guerre
Certaines rappellent leurs causes et en sont fières
Quand je décide d'accélérer l'allure
Les mettre d'accord,n'est pas une sinécure
Le droit voudrait bien allonger le pas
Mais pour le gauche,ce n'est pas le cas
Je m'énerve,je suis à bout de patience
Je leur ordonne de hâter la cadence
Puis j'attends ce qu'ils peuvent bien me dire
Dans mon esprit, je les vois alors sourire
Pour me narguer,ils jouent l'indifférence
Ils me rappellent que les avoir, c'est déjà une chance
Confus, je ne sais quoi répondre à tout ça
Je veux tout simplement faire des pas
Alors je me laisse aller dans leur bon vouloir
Marcher, tant bien que mal, j'ose encore y croire
Mosfan
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tealviscaria · 4 months
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bonjour bonjour :D comment ça va ?
j'avais une petite question ✨🤸🏻‍♀️
c'est quoi ta chanson préférée d'Orelsan ?
voilà je m'en vais 🤸🏻‍♀️
Bonjour!! :D Ça va, et toi?
Oh là là, c'est une question difficile, ça. Je dirais que ça change selon mon humeur actuelle, même s'il y a des favorites qui ne changent pas.
D'abord, je voulais dire tout de suite "Tout va bien", parce qu'à chaque fois que je l'écoute je trouve la musique absolument incroyable. Mais je ne sais pas si ce serait pertinent en ce cas-là, étant donné que Stromae a probablement joué un grand rôle dans la conception du son. (La collaboration fait partie intégrante de toutes les chanson d'Orelsan, mais quand même j'aimerais choisir une qui soit plus "la sienne", si on peut le dire.) Et vu que dans cette chanson j'aime plus la musique que les paroles, il faudrait peut-être choisir une autre.
"Défaite de famille" me fait tellement rire, mais là encore, j'imagine que j'apprécie plus le clip (et vraiment je trouve que ses capacités d'acteur sont au top là) que la chanson elle-même, donc pas celle-là non plus :D
D'un point de vue nostalgique, je pourrais choisir "Basique", parce que c'est la première que j'ai écoutée. (Il est THÉORIQUEMENT possible que j'ai entendu "Logo dans le ciel" comme la toute première chanson, dans une vidéo de MisterJDay, mais je n'ai aucun moyen de vérifier laquelle était la vraie première écoute :D).
"Jour meilleur" est génial aussi. Je crois que c'est la première où j'ai essayé consciemment de mémoriser les paroles. (C'est bizarre que d'habitude j'ai une bonne mémoire pour les paroles, mais en fait je crois que je pourrais pas chanter une seule de ses chansons à 100% 😅)
Honorable mentions: Peur de l'échec, Finir mal, Bonne meuf, Excuses ou mensonges, Du propre, Rêve mieux (!!) et j'arrête avant que je liste toutes les chansons de Civilisation :D
*Drum roll* Bon. Je suis pas tout à fait convaincue de mon propre choix. Mais si je dois choisir UNE (1) seule, j'opte pour "Civilisation".
Ce n'est pas forcément celle que j'écoute le plus (j'en suis même sûre) mais un peu comme "Tout va bien", je me dis à chaque fois que je l'écoute "mais putain les paroles sont magnifiques".
- Dit Teal, d'un ton ferme mêlé d'admiration.
Et toi, quelle est la tienne? :D
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Oh tiens !
Il est rare qu'un homme qui me contact m'intéresse assez pour que j'ai envie de lui répondre. Mais ça arrive oui, une fois ou 2, tout les 2 où 3 ans ! ... !
Bref ! Chaque fois, c'est le même scénario. Je sais qu'au bout de quelques jours, ça va merder ! Parce que je refuse de parler de sexe, que je ne fais rien pour séduire, que je partage pas de photo de moi à moitié à poil et parce qu'avant que je commence à désirer un homme, il me faut du temps et une bonne dose de sentiments ! Alors j'explique à ce nouveau venu ce qu'il en est et bien entendu, il comprend tout à fait .... bien entendu !!
Sauf qu'il fait des remarques un peu osées de temps en temps, histoire de voir jusqu'où il peut aller trop loin. Si j'ai le malheur d'y répondre, c'est la porte ouverte à un flot de sensualité et d'érotisme dont je ne sais que faire ! Et clairement, ça me fait le même effet que si tu ouvrais la porte d'une chambre froide avec l'intention de m'y faire entrer !
Alors forcément, les choses commencent à se tendre un peu, mais pas dans le sens espéré par le monsieur. Rapidement, je deviens agressive, piquante et enfin silencieuse. Quoi que je dise, les hommes ne comprennent pas ! J'ai l'impression qu'ils imaginent tous qu'avec eux, ce sera différent ! Mais pourquoi est ce que ce serait différent ?? Je vois bien qu'au final, l'appétit sexuel de ces prédateurs et bien plus important que l'envie de me connaître. Parce que quand un homme me dit "J'ai envie de te connaître et de tout partager avec toi" cela se traduit souvent par "J'ai envie de connaitre ta façon de faire l'amour et tout tes fantasmes !"
Je pensais qu'avec l'âge, ça allait se calmer. Je pensais que les hommes de mon âge seraient plus compréhensif, mais non !
Alors certains ont trouvé des solutions à mon problème. Il faut que j'arrête de publier des photos de femmes sexy. Il faut que je quitte les réseaux sociaux. Il faut que je consulte parce que j'ai un grave problème psychologique ! Le problème, c'est moi, pas eux ! Jamais ils ne se remettent en question, jamais ils ne se disent "C'est clair, elle a été honnête dès le début, je n'avais qu'à partir puisse que ce n'est pas ce que je cherche." Non, le problème, c'est moi ! Moi qui n'ai rien demandé, moi qui n'ai écrit à personne en premier, moi qui rêve seulement d'une relation saine en prenant le temps de créer un lien, une affinité, un désir qu'on laisse naître au fil du temps.
Vous n'avez pas idée du mal que vous faites, messieurs.... vous avez détruits la femme sensuelle que j'étais avec votre pression, vos allusions, vos photos de bites, vos fantasmes exhibés sans que je n'ai rien demandé et votre demande de sexe à temps complet. Vous m'en avez quasiment dégouté !
Et c'est pour me protéger de vous, que j'ai monter ces murs autour de moi.
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claudehenrion · 8 months
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'' … le plus chaud, depuis...''
Cette phrase, vous l'avez lue et relue, entendue et ré-entendue des dizaines, des centaines de fois depuis... le début de l'été, où nos politiciens et nos journalistes ont été surpris : ''il faisait chaud !''. Cependant, elle a besoin de compléments de temps pour avoir un sens, qui varie du tout au tout avec ou selon les mots choisis. Le premier mot manquant doit désigner un moment récent ('hier'', ''la semaine dernière'' ou ''le mois dernier'' font fort bien l'affaire). La fin de le phrase, en revanche, est plus difficile à inventer, car c'est d'elle que dépendra sa capacité à causer des ravages..
Ce second ''complément circonstanciel de temps'' mérite que l'on passe un instant avec lui, car il doit impérativement sonner le tocsin chez tout lecteur réputé ''normalement constitué'' (NB : en novlangue macrono-progressiste, cela veut dire : gober tout les bobards présentés comme des vérités par les médias et la doxa gauchiste officielle –c'est la même chose !). Ce second ''volet'' du truisme doit donc conjuguer ''être proche pour avoir l'air vérifiable'' –ce que personne ne fait jamais, exemple : le covid !-- et ''être impressionnant tout en faisant plus vrai que vrai'' . On a donc le choix entre ''l'an dernier'', ''les 10 ou les 100 dernières années'', voire, comme en ce moment ''depuis qu'existent des relevés'', ce qui devrait vraiment faire taire toute opposition... à ceci près que ces relevés météo remontent au mieux –ou au pire-- aux années 1855, et que 170 petites années –qui sont longues pour l'expérience humaine-- sont ''même pas rien'' à l'échelle cosmique où se mesurent et se commentent les phénomènes climatiques.
Résumons-nous : la phrase la plus rabâchée ces temps derniers n'a pas la moindre signification à l'échelle du phénomène météorologique –et a fortiori climatique--dont elle voudrait rendre compte de manière à forcer des décisions radicales et définitives... mais absurdes puisque sans aucun lien avec le sujet dont ils croient parler : à partir du constat d'un réchauffement climatique qui semble incontestable en l'état actuel de nos connaissances, ils ont réussi à faire croire à une majorité de leurs semblables que c'est eux, hommes blancs, qui étaient les seuls responsables du désastre dont ils annoncent la survenue imminente depuis des décennies prédiction jamais réalisée mais dont ils maintiennent néanmoins l'occurrence prochaine ('Le Printemps silencieux'' de Rachel Carson, bible de la soi-disant religion prétendue écologique, date de 1962).
Or, s'il est une chose que l'été 2023 nous aura démontré comme à plaisir, c'est la fausseté –déjà bien connue par beaucoup-- de toutes les théories émises par le Giec et reprises en chœur pas ses thuriféraires : l'été et même l'automne, furent parfois caniculaires en Europe, mais cette chaude réalité ressentie ne permet en aucun cas de généraliser des impressions soit disant ''expliquées'' (sic !) par des faux statisticiens en mal de fin du monde, qui se servent des chiffres pour démontrer des mensonges, en ayant recours à des traitements dilatoires des ''outils'' statistiques dont nous disposons... et qui mériteraient un autre usage !
Car il est une chose dont personne ne peut douter : la succession de vagues caniculaires qui a frappé la France (et quelques autres pays d'Europe) depuis fin juin sont dues, exclusivement, à des remontées aléatoires (puisque dues à ''El Niño'') de gigantesques ''bulles'' de chaleur venues du Sahara, ce qui appelle deux commentaires : (1)- le Sahara n'est pas connu comme un pourvoyeur majeur de CO² d'origine humaine : zéro embouteillage, zéro diesel, zéro ''SUV'', zéro de ces monstrueux transatlantiques qui polluent plus qu'un million de voitures thermiques chacun… et par voie de conséquence, (2)- aucune possibilité d'établir (de bonne foi, s'entend) le moindre lien entre leur présence et nos émissions de ''gaz à effet de serre'', à l'opposé de tous les commentaires de nos cuistres radio-télé qui se concluent, de manière pavlovienne, par une accusation du CO², devenu le fantasme n°1 qui agit comme une drogue ! C'est pitoyable !
De manière plus générale, l'étude des couches géologiques révèle que le climat a varié tout au long de l'existence de la Terre, alternant les phases froides et chaudes de manière naturelle. Le dernier Petit Age Glaciaire s'est terminé vers 1850, et la période de réchauffement actuelle n'a donc rien de surprenant. En fait, ce réchauffement est bien plus lent que prévu... mais le fossé entre le monde réel et le monde tel que nos savants sans savoir l'ont modélisé montre que nous sommes loin de comprendre le changement climatique : l'édifice de ''la politique climatique'' est bâti sur des modèles inadéquats qui présentent de nombreuses lacunes et ne sont pas fiables en tant qu'outils politiques : non seulement ils exagèrent l'effet des gaz à effet de serre, mais ils ignorent complètement les bienfaits de l'enrichissement de l'atmosphère en CO²...
Contrairement à tout ce qui nous est raconté à longueur de ''JT'', le réchauffement climatique n'a pas augmenté de manière scientifiquement démontrable le nombre ou l'intensité des catastrophes naturelles : aucune statistique ne prouve qu'il intensifie peu ou prou les ouragans, les inondations, les sécheresses et tous les autres types de catastrophes naturelles, ou qu'ils les rend plus fréquents. En revanche, les preuves existent que les mesures pour tenter (en vain, c'est une autre certitude : ce n'est pas possible !) de réduire le CO² sont aussi dommageables et liberticides que coûteuses.
'' Il n'y a pas d'urgence climatique, et donc aucune raison de paniquer ou de s'alarmer. Nous nous opposons fermement à la politique nocive et irréaliste de zéro CO² net proposée pour 2050. L'adaptation vaut mieux que pour la réduction, car avec elle, on peut espérer atteindre un résultat réel'', affirme le professeur Steven Koonin, pourtant ancien sous-secrétaire aux sciences du ministère de l'Énergie d'Obama (pas un modèle, à mes yeux, par ailleurs !), professeur à l'Université de New York, membre de la Hoover Institution, et auteur du best-seller ''Unsettled: What Climate Science Tells Us, What It Doesn't, and Why It Matters'' (= L'indémontré : ce que dit la science du climat, ce qu'elle ne dit pas et pourquoi c'est important-- 2021)., qui considère immoral de demander aux pays en développement de réduire leurs émissions alors qu'une grande partie de leur population n'a pas accès à l'électricité, et qui ose affirmer qu'il est du dernier pervers d'effrayer les jeunes générations (Rappel : en janvier 2022, 84 % des adolescents américains croient que ''si rien n'est fait, il sera trop tard pour les générations futures, car une partie de la planète sera devenue invivable'', ce qu'aucune preuve scientifique n'a, évidemment, jamais démontré..
Tout se passe comme si personne ne voulait admettre qu'une grande partie du changement climatique est causée par des éruptions solaires contre lesquelles nous ne pouvons rien … sans parler des grands incendies de forêt dont le risque est exacerbé parce que les faux écologistes refusent de débroussailler les sous-bois de crainte que telle ou telle créatures qui pourrait s'y trouver ne soit dérangée (par autre chose qu'un incendie de forêt qui va les tuer).
De plus en plus nombreux sont les citoyens qui trouvent que les milliards d'Euros annuellement consacrés à une lutte sans espoir contre un changement climatique dont les forces obscures nous échappent pourraient être mieux utilisés... Combien de temps faudra-t-il pour que ceux qui les dirigent (vers des catastrophes en série, annoncées depuis longtemps mais toujours niées par les aveugles-par-système) sortent de leur torpeur addictive, et voient la réalité comme elle se présente ?
H-Cl.
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selidren · 1 month
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Printemps 1918 - Champs-les-Sims
2/10
Je ne souhaite pas revenir sur mon expérience de la guerre. Je me suis tout de même ouvert de votre remarque sur les allemands à Albertine, mais nous avons été interrompus par Marc-Antoine, l'aîné de mes fils, qui a fait valoir son point de vue d'une façon bien bruyante, arguant que ce sont les hommes de peu qu'on a envoyé sur le front, et que les vrais responsables de la boucherie ne sont que des bourgeois bien abrités derrière les lignes. Pardonnez mon fils, ce n'est encore qu'un enfant et il s'est mis à lire Marx ces derniers temps. Je n'y connais pas grand chose, mais je me demande si c'est une lecture bien pertinente pour un garçon de douze ans. Albertine ne cesse pourtant de me dire combien Marc-Antoine est intelligent, et si je me fie à mon propre intellect à son âge, cela semble peut-être plus compréhensible. Quand à vos douleurs, ce n'est pas mon sujet de conversation préféré, mais sachez que j'ai les mêmes dans le bras, et qu'il est des jours et des nuits où elles ne laissent pas en paix.
Je suis cependant catastrophé d'apprendre pour le mariage de votre fille. Ce garnement ne mérite pas les biens de ses pères et j'ose espérer que jamais un homme ne traitera mes filles de cette façon. Les scandales m'ennuient. Et pour votre épouse, ne vous en faites pas, elle finira par saisir l'importance de votre tâche et vous laissera en paix avec ses états d'âme. Il est malheureux qu'elle n'ait pas les mêmes centres d'intérêt que vous, comme cela vous auriez au moins pu lui proposer de vous accompagner. Vous pourrez toujours lui dire pour la rassurer qu'elle n'a pas les difficultés de mon Albertine : mon épouse déteste partir loin des enfants, mais notre passion commune pour l'Egypte est si grande que le choix n'est pas aisé pour elle.
Sur ce, je retournes à mes exercices de graphie. Me voici revenu à l'école élémentaire à tracer des séries de majuscules à la plume. J'imagine qu'en désespoir de cause, je pourrai toujours engager un secrétaire bien que l'idée me répugne : jamais il n'aura dans ses écrits le niveau d'exigences auquel je m'astreins.
Votre cousin, Pr. Constantin Le Bris
P.S : Mes condoléances pour le décès de votre neveu Thomas. Je ne l'ai pas bien connu, mais mon neveu Alexandre m'a assuré que c'était un jeune homme fort aimable.
P.S 2. Albertine vous fait savoir qu'elle se fera grand plaisir d'écrire à votre épouse.
Transcription :
Adelphe « Ah Tintin, tu as déjà fini de manger ? »
Constantin « Exact. Je m’y suis mis en avance, je suis toujours d’une horrible maladresse avec mes couverts et je ne voulais pas contrarier Grand-Mère. »
Adelphe « Tu aurais pu attendre Madame Legens. Elle aurait au moins réchauffé ton repas. »
Constantin « Je ne suis plus un enfant, Adelphe. J’en ai bien plus qu’assez de dépendre des autres pour n’importe quelle tâche futile. »
Adelphe « Fort bien. En attendant, te voilà à manger froid. »
Constantin « Et toi alors ? Tu ne manges pas avec les autres ? »
Adelphe « J’ai une réunion tôt à la distillerie. Les gars veulent créer un syndicat, et ils souhaitent une heure de concertation avec la « délégation patronale ». J’imagine que c’est moi. Ah, et je sais allumer le poêle accessoirement. »
Constantin « Bon à savoir. Tu me montreras comment faire à l’occasion. J’ai encore du travail, des lettres en retard, donc je vais monter. A moins que tu veuilles que je te tiennes compagnie. »
Adelphe « Pas besoin. Je vais finir rapidement. Ah et Tintin, tu as encore mal à ton bras ? »
Constantin « Non, pas spécialement. »
Adelphe « Ne me mens pas, je t’ai entendu grogner toute la nuit depuis ma chambre. »
Constantin « Ce n’était rien, vraiment. Tu dors donc si mal ? Encore tes cauchemars ? »
Adelphe « Non, une simple petite insomnie passagère. »
Constantin « Menteur, tu as les yeux rouges et des cernes ! »
Adelphe « Bon… je pense qu’on devrai arrêter de se mentir Tintin. »
Constantin « Tu as raison, nous ne sommes pas assez doués pour cela et en plus cela ne nous rassure ni l’un ni l’autre. »
Adelphe « Il faut croire qu’on s’est tout les deux bien abîmés ces dernières années. »
Constantin « Sans doute… Ah et j’y pense ! Ne laisse pas Marc-Antoine discuter avec les ouvriers. Je n’ai rien contre le socialisme, contrairement à mon père, mais il est en train d’en faire une obsession ! »
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femsolid · 6 months
Note
Désolée pour le vent, c'est un peu long mais j'ai besoin d'extérioriser et j'aimerais des avis extérieurs. J'ai dîné avec mes parents hier, ça a mal fini, j'ai insulté mon père.
On a parlé de l'affaire Sandrine Josso avec ma mère, et mon père a dit "de toute façon tous les puissants et les riches (en parlant de Guerriau) sont ce genre de personne il faut pas leur faire confiance"
Ma mère et moi on lui a dit que c'est pas une question de classe sociale et il y a un problème de violence masculine, ça l'a énervé. Il a commencé à parler des taux de divorce qui augmentent et des taux de natalité qui baissent. Il dit qu'à cause des "femmes qui n'ont confiance en aucun homme et voient tous les hommes comme des agresseurs potentiels" il n'y a plus de confiance et d'amour.
Ça a escaladé à partir de là (je suis une survivante et ma mère a également vécu des choses. Mon frère qui était présent aussi sortait jusqu'à peu avec une survivante et s'emballe très rapidement sur ce sujet) et ma mère a fini par expliquer que la mysoginie et l'anti féminisme des hommes est aussi un facteur qui compte pour les femmes et elles ont le droit de refuser les avances de qui elles veulent pour n'importe quelle raison.
Comme à chaque fois qu'on parle du sexe masculin de façon un peu générale, mon père s'est offusqué et nous a dit "moi je n'en vois jamais de l'anti féminisme de la part des hommes je sais pas où vous voyez ça" j'étais assez en retrait depuis le début mais là j'étais outrée. "J'ai vu ton livre du moment sur ton bureau, sur la quatrième de couverture ça explique que les Femen sont de mèche avec le nouvel ordre mondial. C'est pas de l'anti féminisme ça?" (Je précise que le féminisme n'est pas au centre des propos du livre, c'est avant tout un livre COVID sceptique) Là il s'est VRAIMENT énervé. C'est allé très vite à partir de là et je ne me rappelle plus de ses mots exacts, mais voilà ce qu'il nous a "expliqué" :
Le nouvel ordre mondial est contrôlé par l'OMS dont le but (final?) est de légaliser la pédophilie. (On lui a rappelé que c'est déjà légal sur une grosse partie du globe mais il n'a pas commenté. Je précise également que je lui ai demandé ce qu'il entendait exactement par "légaliser la pédophilie" et il a répondu "montrer des drag queens aux enfants" et "donner des cours sur la sodomie en maternelle, comme en Allemagne") C'est à cause de l'OMS que la société est de plus en plus sexuelle et que tout est sexualisé. Les Femen (qui sont des "exhibitionnistes perverses") participent à cette culture et sont donc de mèche avec l'OMS.
Je lui ai donné deux trois infos sur les femens et d'autres groupes féministes et il était sceptique (c'est le moins qu'on puisse dire) et il m'a dit que "au lieu d'insulter son livre je devrais le lire parce que je sais clairement pas de quoi je parle" du coup je lui ai répondu que je ne vais pas perdre du temps à lire un livre qui a été écrit par quelqu'un qui a fait si peu de recherches qu'il voit les femens se mettre torse nu dans des manifs avec de la peinture sur la peau et au lieu de se demander quelle est leur revendication, pense immédiatement que c'est un fétiche. Je te laisse imaginer sa réponse......
Plus rien de très intéressant à partir de là, moi, mon frère et ma mère on s'est fait traiter de moutons sous hypnose et aussi il était à deux doigts de nous traiter d'apologistes de la pédophilie quand on lui a dit que non, on n'est pas contre l'éducation sexuelle à l'école. J'ai aussi traité mon père de con. Je sais que c'est pas extrême, mais je suis très proche de mes parents, j'adore(ais) mon père et c'est vraiment dur à vivre comme situation. Je me sens coupable.
Je sais plus quoi faire en fait. L'autre jour il m'a entendu parler avec ma mère des dangers de l'idéologie du genre sur les enfants GNC et surtout les adolescentes (je suis détrans) et il s'est emballé. Il a commencé à parler de notre "société décadente" qui veut "transgenrer (c'est son terme) les enfants en masse". Chaque discussion est deraillée/polluée. Je ne peux plus passer de bons moments avec lui, j'ai l'impression d'être la fille d'un fou. J'ose même pas imaginer ce que c'est pour ma mère. Plus le temps passe et moins je fais d'effort. Je ne lui parle plus. Ça me déchire et j'ai envie de pleurer juste en écrivant ça mais je suis épuisée en fait.
Je précise que c'est depuis la pandémie qu'il est comme ça. Il est tombé dans la théorie du complot et il ne cesse de creuser depuis. Il était tellement différent avant. Tellement ouvert et tolérant. Au fond de moi j'ai peur que ce soit juste son vrai visage qui se révèle, et qu'il n'a en réalité jamais soutenu sa fille lesbienne et féministe. Comment je fais pour lui faire comprendre qu'il me rend malheureuse et il enterre notre relation à petit feu... J'en ai marre d'être attentive à ses émotions et à faire des efforts... Je fais que ça depuis 3 ans. Maintenant j'ai juste envie de le frapper. Je sais plus quoi faire.
Désolée encore pour le long ask. J'adore ton blog :')
Bonjour bonjour,
ton message me rappelle les horribles dîners de famille que je devais supporter avec mon père avant que je coupe les ponts définitivement il y a plusieurs années.
C'est tellement ironique que ton père s'érige contre le bourrage de crâne libéral américain alors qu'il est lui même en train de se faire bourrer le crâne par les conservateurs américains non ? Ça se voit dans les éléments de propagandes utilisés type "les drag queens qui font des spectacles aux enfants", sujet de débat chez les conservateurs en Floride mais qui n'a rien à voir avec la situation en France. Donc oui il s'est fait endoctriner mais c'est parce qu'il était déjà misogyne à la base, comme tous les hommes à des degrés divers. Pour être endoctriné dans une secte il faut qu'on nous vende du rêve. Qu'est-ce que les complotistes conservateurs et masculinistes vendent comme rêve? Le patriarcat. Et bien sûr l'idée que tu es plus intelligents que les autres qui sont des "moutons" comme dans toutes les sectes. C'est bien pour les narcissiques.
A chaque fois que les femmes sont choquées d'un acte de violence misogyne et commencent à en parler, les hommes font tout pour que ça ne se transforme pas en conscience de classe, solidarité féminine, séparatisme. C'est ce que ton père a tenté de faire lorsque vous avez commencé à discuter l'affaire Guerriau. Il a tout de suite prétendu que c'était une petite portion des hommes qui faisait ça, des hommes riches, des hommes de pouvoir, j'entends ça souvent. D'autres disent que c'est seulement les arabes ou les noirs qui font ça, d'autres que c'est seulement les moins éduqués qui font ça, ou seulement les hommes dans les bars, les monstres, les fous, les immigrés, les sdf, chacun choisit la catégorie qui l'arrange. Le but c'est de faire croire aux femmes qu'elles peuvent continuer à faire confiance aux hommes. D'ailleurs ton père a été très honnête là dessus, il a dit ouvertement qu'il cherchait à vous convaincre de continuer à faire confiance aux hommes car les femmes doivent continuer à coucher avec les hommes. C'est littéralement ce qu'il a dit. Si vous vous rendez compte que vous ne pouvez pas faire confiance aux hommes (car les hommes sont misogynes, se comportent comme des prédateurs et attaquent typiquement les femmes qu'ils connaissent bien et qui leur font confiance) alors vous allez quitter les hommes "divorcer", arrêter de coucher avec les hommes "y'a pu d'amour :(", arrêter de leur donner des fils "natalité en baisse". En gros il a peur que votre conscience de classe se transforme en séparatisme féministe : ne plus coucher avec les hommes, abandonner vos maris, refuser qu'ils vous mettent enceintes, ne plus continuer la ligne père-fils. C'est le pilier du patriarcat que vous remettez en question selon lui donc il se défend en vous répondant qu'à cause de vos revendications (vouloir être libres, respectées, pouvoir dire non aux hommes, ne pas être violées) l'espèce humaine va périr et "l'amour" (l'unité familiale patriarcale) est en faillite. On est en plein dans la lutte de classe. Et c'est quand même ignoble de tenir des propos pareil, sur le fait que les femmes disent trop non aux hommes, sont trop méfiantes et exigeantes, quand la discussion démarre sur un homme qui essaye de violer une femme. Limite il justifie l'acte de droguer une femme au final, puisque les femmes sont tellement méfiantes et exigeantes qu'on peut plus les approcher normalement. Et que la survie de l'espèce depend des femmes qui doivent se forcer à recevoir les penis d'hommes qu'elles n'aiment pas. Du viol quoi. Un mal necessaire. Aujourd'hui elles divorcent et tout ! On devrait pouvoir les forcer à rester et à faire des gosses non ? "C'était mieux avant !"
Et après avoir tenus tous ces propos typiquement anti-féministes il déclare n'avoir jamais entendu un homme tenir des propos anti-féministes. Tout en lisant un livre anti-féministe en plus. Il a pas beaucoup de "self awareness" comme disent les anglais.
La suite de la discussion devient beaucoup plus complotiste et tristement classique dans ce domaine malheureusement. C'est normal que ça te choque et t'insupporte. Le problème avec les gens endoctrinés dans des sectes c'est que plus on les contredit (et plus on le fait avec virulence) plus ça les conforte. Parce qu'en fait, ils sont déjà dans une mentalité "c'est nous contre eux". Ils pensent déjà que les autres sont à leur trousse pour les faire taire, il y a un côté victimisation, paranoïa, je suis le héro envers et contre tous, je me fais censurer par l'ordre établit; donc à chaque fois que t'essayes de le corriger sa secte lui dit que c'est la confirmation qu'il a raison. Le fait d'être marginalisé et de déranger est pour lui la preuve qu'il dit quelque chose de vrai et d'important.
Donc pour calmer ça je pense que la meilleure approche est celle que tu as abordé dans ton message, lorsque tu dis que tu as l'impression de parler à un fou, que tu as l'impression de perdre ton père, que tu ne peux plus avoir de discussion normale avec lui, qu'il te manque, qu'avant il te semblait ouvert mais que maintenant il te rend triste, qu'il enterre sa relation avec toi etc. Si tu veux essayer de renouer les liens avec lui c'est ça qu'il faut que tu lui dises au lieu de débattre ses biteries complotistes.
Mais peut-être que tu l'as déjà fait et peut-être que t'as autre chose à foutre aussi que d'essayer de convaincre un homme que peut-être, ô peut-être, les femmes ne sont pas des objets à la disposition des hommes. Parce que t'es pas sa mère, t'es sa fille et c'est lui ton père. C'est pas à toi d'éduquer ton père. C'est un homme adulte capable de réfléchir aussi. Si faire du mal à sa fille ne lui pose pas de problème car sa lutte masculiniste est plus importante ça en dit long aussi. Peut-être que t'as assez donné et que c'était déjà pas à toi de donner tant. Peut-être que t'as pas à supporter des diatribes misogynes dégueulasses. Comme je t'ai dit, moi j'ai fait mon choix il y a plusieurs années qui a été de ne plus jamais revoir mon père. C'était après un énième dîner de merde aussi où il a tenu des propos lesbophobes et je me suis dit "en fait ce mec va jamais changer et il apporte que de la négativité dans ma vie donc pourquoi je continue à supporter ça ?" S'il a pas la volonté de changer c'est qu'il tire suffisamment de bénéfices de sa misogynie. Dans tous les cas, à défaut du no-contact tu peux déjà réduire le contacte drastiquement et surtout ne plus te laisser entrainer dans ses discours masculinistes car ça te fait du mal et ça le renforce. Tu peux lui dire directement que, comme tu ne peux plus avoir de conversation normale, sensée et agréable avec lui bah basta, finito. Et la relation devient superficielle mais c'est entièrement sa faute et il le sait.
J'espère que d'avoir mis tout ça à plat t'aura permis d'éclaircir la situation et à comprendre ce que tu ressens. Écrire fait souvent du bien. Dans tous les cas, tu n'es pas responsable ni de la dégradation de vos relations, ni de son comportement et tu es déjà bien gentille d'avoir essayé de raisonner et de préserver tes liens avec quelqu'un qui montre si peu de respect envers les femmes et donc envers toi et ta maman.
Au fait, souvent, quand je reçois des messages, les femmes commencent par s'excuser de l'avoir envoyé et tu n'échappes pas à la règle. Tu t'excuses en début et en fin de message t'as remarqué ? Ne t'excuse pas d'avoir des choses à dire, de prendre ton temps ou de parler de toi. Je peux t'assurer qu'aucun homme ne s'excuse avant de de m'envoyer un pavé complètement débile. Et à côté de ça j'ai de femmes intéressantes qui ont peur de déranger... Triste !
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norellenilia · 3 months
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TW : Relations abusives et violences domestiques Ces derniers temps je vois passer pas mal de reviews sur les livres de Colleen Hoover (que j'ai honnêtement découverte via ces reviews, je savais même pas qu'elle était autant à la mode mdrrr), et plus ça va, plus y'aurait des parallèles à faire avec la première saison d'Eldarya.
Alors disclaimer j'ai jamais lu Colleen Hoover mais après avoir vu des reviews détaillées de 3h remplies d'extraits des livres je pense pouvoir dire sans sourciller que je vois à peu près de quoi on parle lol
Et j'ai parlé d'Eldarya mais en vrai ça rentre dans la dynamique globale de relations présentées comme romantiques mais qui sont bourrées de red flags, à la Twilight ou Fifty Shades of Grey, et qui sont malheureusement très populaires, surtout auprès d'un public jeune et influençable (je dis pas ça de façon péjorative, c'est juste normal, quand on est plus jeune on est plus réceptif-ve à des trucs auxquels on prêterait même pas attention avec un peu plus d'expérience).
Et j'avais pas forcément fait le lien avec The Origins, mais quand on se rappelle que cette histoire rentre totalement dans cette mode de faire passer pour de la romance des relations pleines d'abus et de violence, finalement je m'étonne moins des réactions outrancières qu'on avait eues à l'époque. Ca veut pas dire qu'elles sont moins outrancières, ça veut juste dire que je réalise qu'elles s'inscrivent dans un phénomène de romantisation des violences domestiques à travers la fiction, dont les emblèmes ont évolué ces 15 dernières années, passant de Twilight à Fifty Shades à Hoover aujourd'hui (entre autres, mais je suis pas trop l'actu littéraire).
Concernant le fait que Colleen Hoover est passée maîtresse dans l'art de cette romantisation des relations abusives, je vous recommande du coup >cette critique< de It Ends With Us (Jamais Plus en français), où le perso masculin est censé être dépeint comme un auteur de violences domestiques, mais où au final, il n'est pas très différent des autres protagonistes de l'autrice, juste celui-là est censé être perçu comme violent, mais comme c'est un bg et que c'est le héros, l'autrice et ses personnages se donnent toutes les peines du monde à lui trouver des excuses. Bien sûr, attention, la vidéaste discute de ces sujets graves et partage son expérience sur le sujet.
Pour en revenir à Eldarya, pour les gens qui sont arrivé-e-s plus tardivement et/ou n'ayant pas joué à The Origins, peut-être n'avez vous jamais entendu parler de l'affaire de la potion, de l'épisode mauuuudit, j'ai nommé l'épisode 13 de la première saison :') Il s'agit de la potion mentionnée plusieurs fois au cours de A New Era, qui, après avoir été bue par Erika, a fait en sorte que toute personne ayant connu cette dernière sur Terre est censée l'avoir oubliée (c'était fort mal foutu mais passons). Et au cours de ce fameux épisode 13, après qu'on apprend que des mercenaires ont foutu le zbeul au temple fenghuang pour retrouver Erika et dont on n'entendra plus jamais parler après (non c'était pas des soldats de Papounet il a découvert Eldarya qu'après la prise de la potion), Miiko dit à Erika qu'ils vont lui faire boire une potion qui la rendra indétectable par les mecs qui la cherchent, quelque chose comme ça. Mais pour que ça marche, il faut qu'elle la fasse elle-même, aidée par l'un des trois chefs de garde. La romance piétinait déjà, on était à l'épisode 13 et il se passait rien, évidemment que le but était de choisir son CDC (Leiftan n'en était pas encore un). Et au moment de prendre la potion, après un indice d'Ashkore/Lance sur la véritable nature du breuvage, Erika ne veut plus la boire. Et là, après une tentative du CDC pour nous convaincre, on se retrouve face à un choix : soit on boit volontairement la potion, soit on la refuse. Si on la boit, il ne se passe rien, à part la tristesse d'Erika et l'encadré nous signifiant qu'on a raté l'illu, mais si on refuse, CDC met la potion dans sa bouche et plaque ses lèvres contre celles d'Erika, la forçant à ouvrir la bouche pour y transvaser la potion et l'obliger à la boire.
Là, si vous êtes doté-e d'un minimum d'empathie et de bon sens et que vous avez pas été trop matrixé-e par la culture du viol, vous vous rendrez très vite compte qu'il y a un problème. Seulement à l'époque, c'est parti en steak, entre les gens choqués que ce qui constitue légalement une agression sexuelle soit présenté comme un acte romantique récompensé par l'illustration de l'épisode, les gens qui chialent que "oh là là les râleuses féminiss qui gâchent tout c'est qu'un jeu/de la fiction lâchez-nous", les modos qui lâchent le mot "diffamation" quand on dit que c'est irresponsable de laisser une scène comme ça alors qu'elles savaient visiblement pas ce que "diffamation" voulait dire, et l'équipe qui a fait la sourde oreille jusqu'à ce qu'on fasse la révolution après l'épisode 14 juste pour dire "dsl que ces derniers épisodes vous plaisent pas mais on peut rien y faire c'est écrit à l'avance mais on va engager des bêta-readers et aussi arrêtez de débattre sur le forum un forum c'est pas fait pour ça lol"
(Wé j'ai toujours de grosses rancœurs sur le fonctionnement du forum mais c'est un autre débat.)
Bref, les discours habituels de "c'est de la fiction/c'est qu'un jeu" alors qu'on parle d'une situation vécue par des dizaines et des dizaines de femmes qui voient leurs sentiments et douleurs minimisés à coups d'arguments toujours bidons, non désolée ça passe pas pour moi. Parce qu'en plus, parmi les commentaires, j'en ai vus qui disaient, "moi ça me dérangerait pas de me faire embrasser de force par un beau garçon !", dits par des jeunes filles, et je trouve ça terrifiant. Parce que si ça devait leur arriver un jour en vrai (et je ne leur souhaite évidemment pas), alors ça veut dire qu'elles n'auraient pas les clés pour comprendre pourquoi en fait si, ça les dérange d'avoir subi ça, et elles culpabiliseraient, pendant que d'autres personnes leur diraient, "de quoi tu te plains, c'est un beau garçon/c'est ton copain/tu l'avais cherché" etc.
Et bien sûr le même genre de débat a ressurgi avec Leiftan après son spin-off, puis avec Lance après l'épisode 26, où le scénario a tenté le fanservice pour les gens qui voulaient le romancer depuis le début, sauf qu'entre temps il est devenu un méchant très méchant qui exerce de la violence physique et psychologique sur Erika, et à aucun moment, mais genre aucun moment, on n'en reparlera après...
Je compte plus les messages désobligeants que j'avais pu lire après le retour de Lance en saison 2 en réponses aux personnes mal à l'aise avec la possibilité de l'avoir en CDC, allant du classique "roh là là c'est qu'un jeu si vous êtes pas contentes cassez-vous" à la provocation "moi j'aime bien Lance mais j'aime surtout le dire pour emmerder celles qui l'aiment pas hihi"
Je l'ai dit et je le redis et le redirai encore, je m'en fous que des personnes adorent Lance et le romancent, je m'en fous que des personnes adorent lire Colleen Hoover, Twilight ou 50 Shades, ce que j'aimerais c'est que ce soit en connaissance de cause, en ayant conscience que ce ne sont pas des relations qui doivent être présentées comme saines, qui doivent être critiquées comme toute oeuvre peut et doit être critiquée même si on l'adore, et j'aimerais aussi qu'à défaut y'en ait qui s'achètent un minimum de décence et d'empathie pour les gens qui n'ont pas la même expérience de vie qu'eux.
Bref c'était censé être quelques réflexions comme ça au débotté après avoir vu une vidéo qui m'y a fait penser, au lieu de ça ça traîne dans mes brouillons depuis 3 semaines et ça fait encore 10 km de long dsl mdr
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manue-ringo · 11 days
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L'antidote partie 2
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Mulder ne perdit pas une minute. Son cœur battait la chamade tandis qu’il se rendait au domicile de Parker, à la recherche de ce précieux remède. Arrivé sur les lieux, il s’exécuta avec précaution, guettant chaque recoin, chaque pièce. Rien ne devait lui échapper, car ce qu’il cherchait semblait être le seul moyen pour la sauver. Les ombres dansaient sur les murs, et chaque bruit était amplifié dans le silence oppressant de la maison à présente vide. Mulder savait que le temps était compté, que chaque seconde comptait. Il fouilla les tiroirs, inspecta les étagères, les placards, sous le lit, derrière les tableaux… Rien. Pas la moindre trace de l’antidote. Mulder sentait la panique monter en lui. Où pouvait-il bien être caché ? C’est alors qu’il aperçut un petit coffret métallique sur l’étagère. Il le saisit et l’ouvrit fébrilement. À l’intérieur, un flacon en verre, étiqueté sobrement “Sérum X-23”. Mulder le contempla un instant, se demandant comment Parker avait pu mettre la main dessus et surtout pourquoi ? Mais peu importait, l’essentiel était qu’il l’avait trouvé. Ce fut presque trop facile. Pourvu que ça marche, se disait-il dans sa tête. Un espoir semblait renaître, mais il savait que le plus difficile à faire était de le lui administrer. Aussi, son optimisme fut de courte durée, car au même instant, des bruits de pas retentirent. Mulder sortit son arme de service par réflexe. Il le brandit devant lui tandis qu'il inspecta prudemment les alentours. Au bout de quelques minutes, les bruits s'arrêtèrent soudainement. Il sentit son pou s'accélérer brutalement, envahis par l'appréhension et la peur. Il tenta d'allumer les lumières pour y voir plus clair, mais le courant semblait s'être coupé. Mulder, entendu le bruit sec métallique d'une arme à feu tout près de son oreille gauche. L'obscurité qui y régnait ne fit qu’accroître l'angoisse du jeune homme. Il ravala avec difficulté sa salive avant de répliquer d'une voix mal assuré :
Qui est là ? Je suis un agent fédéral. Identifier vous !
Je sais parfaitement qui vous êtes agent Mulder. Navré, mais je ne peux pas vous laisser faire ça. Dit son assaillant.
Mulder osa se retourner pour lui faire face. Il vit avec horreur qu'il s'agissait de Raines. L’homme était plus sinistre que dans ses souvenirs, son visage émacié et ses yeux froids comme la glace lui procura des haut-le-cœur. Il reprit en le défiant d'un regard empli de haine :
Baissez votre arme où je vous loge une balle dans la tête. Menaça-t-il.
Le docteur Raines sourit, révélant des dents jaunies, il reprit :
Vous ne me faites pas peur agent Mulder. Cette affaire ne vous regarde pas ! Parker a toujours fait partie du Centre et elle le restera. Maintenant, donnez-moi l'antidote !
Je ne vous laisserez jamais plus lui faire du mal sale ordure ! Comment avez, vous fait pour vous échapper de cet institut hautement sécurisé hein ? Laissez-moi deviner. Vous avez marchandé avec ce fumeur, n'est ce pas ? Gronda-t-il, son poing se serrant involontairement.
Raines eut un rictus mauvais, il reprit :
Mêlez-vous de ce qui vous regarde petit insolant ! Je vous le demande une dernière fois. Donnez-moi ce flacon ! Exécution ! S'écria-t-il d'une rage folle.
Mulder sentit une colère incontrôlable monter en lui. Sans réfléchir, il se jeta sur l’homme, le plaquant contre le mur derrière lui. Le docteur Raines tenta de se débattre, mais Mulder était déterminé à lui faire payer son erreur. Il finit par atteindre sa gorge qu'il serra fermement entre ses mains. Mulder n'avait pas réalisé que son arme était tombée sur le sol durant leur altercation. Le jeune homme était à présent résolu à le tuer de ses propres mains. Le visage de Raines vira au rouge tandis qu'il étouffait sous la pression qu'il exerçait sur lui. Mulder afficha un air satisfait du fait d'avoir le dessus sur son ennemie aussi facilement. Il déclara, le regard fou :
Où sont donc passées vos capacités hors du commun ? Vous n'êtes plus qu'un vulgaire être vivant pitoyable et faible !
Mulder le tenait toujours aussi fermement pendant que Raines luttait comme il pouvait. Au bout de quelques secondes à peine, Mulder sentit son assaillant s'effondrer sous ses yeux, le regard vide. Pris de panique, le jeune homme recula de quelques pas avant de trébucher maladroitement contre un objet qui était tombé à terre pendant la bagarre entre les deux hommes. Il resta un petit moment à fixer le corps sans vie de Raines. Mulder ne parvenait plus à réfléchir de manière réfléchie. Après avoir vérifié que le flacon était toujours dans sa poche, Mulder regarda sa montre puis traîna le cadavre de Raines jusqu'à sa voiture en prenant soin de se faire discret. Il l'enferma dans le coffre avant de prendre la route vers un endroit plus sûr. Il s'arrêta près d'une rivière pour y jeter le corps. Mulder regagna sa voiture puis marqua une courte pause. Il tenta de reprendre ses esprits, le cœur battant à tout rompre, les mains tremblantes et en sueurs. Il contacta sans plus attendre le docteur Frost pour lui annoncer la nouvelle. Aussi, avant de reprendre la route vers l’hôpital, Mulder reçut un appel de l'agent Scully. Il décrocha en s'efforçant de garder un air posé :
Oui, qu'il y a-t-il Scully ?
Mulder ou est tu ? J'ai essayé de te joindre, mais sans succès. Je suis inquiète. Dit moi ce qu'il se passe ? Dit-elle d'une voix contrariée.
Mulder lui raconta toute l'histoire depuis sa venue dans cet hôpital à Georgetown, en prenant garde de ne pas mentionner sa brutale altercation avec Raines. Scully marqua une pause avant de répondre avec raison :
Je n'aime pas ça du tout Mulder. Tu sais tout comme moi qu'on ne peut pas se fier à cet homme. Réfléchie bien avant de faire quoi que ce soit. Mulder, il en est de la survie de notre amie.
Je suis parfaitement conscient des risques Scully ! Qu'est-ce que tu veux que je fasse d'autres ? C'est le seul moyen. Il nous faut agir et vite ! Chaque minute compte, nous n'avons plus le temps, je suis désolé. Il raccrocha après coup puis reprit la route.
Il se hâta de retourner à l’hôpital, le flacon toujours précieusement rangé dans sa poche. Le docteur Frost l’attendait, l’air grave. Mulder lui tendit le sérum, expliquant brièvement sa provenance. Le médecin hocha la tête, reconnaissant.
Nous devons agir vite, dit-il. Les effets du traitement s'amenuisent. Elle fait une importante rechute. Le système nerveux d’Andréa est déjà fortement atteint. Cette toxine a fini par prendre le dessus. Si ce sérum fonctionne, elle a une chance de s’en sortir. J'ai foi en vous Mulder.
Ils se rendirent dans la chambre de Parker. Elle était pâle, inconsciente, mais son souffle était encore régulier. Le docteur Frost prépara une seringue, aspirant le liquide du flacon. Mulder observait, le cœur serré. C’était leur dernier espoir.
Prêt ? Demanda le docteur avant de faire ce qu'il avait à faire.
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perduedansmatete · 1 year
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bon, du coup hier après midi, sans grande surprise mon ami platonique me dit qu'il veut aller dans mon bar préféré parce que c'est un squatteur et que c'était la meilleure soirée ce jour là, sous entendu "viens avec moi" ce à quoi je lui réponds à mon regret que j'y vais déjà avec ma cousine, sous entendu "on va devoir se regarder de loin" (elle le déteste, en fait tout le monde le déteste, et officiellement, on ne se voit plus mdr) on passe donc l'après-midi à parler, il me dit qu'il a envie de moi, on prépare des plans pour se voir et on en rigole bien que ça ne me fasse pas vraiment rire en soi. le soir je retrouve ma cousine et sa nouvelle voisine/copine, en chemin on entend de la musique et des applaudissement venant d'un parc on trouve ça étrange, on pense que c'est chez des gens mais non, il y avait un concert de vieux qui faisaient des reprises. on reste jusqu'à la fin car il faisait bon dehors et qu'on avait l'impression d'être à une fête de village en vacances c'était sympa, sauf le premier relou de la soirée que je soupçonne d'avoir faire exprès de déverser sa bière sur nous pour pouvoir nous parler et ne pas nous lâcher. pendant ce temps je guettais mes messages entre l'ami platonique qui était déjà arrivé et mon super pote qui voulait essayer de passer pour qu'on se voit un peu (au final il est pas venu snif mais j'étais tellement en bad que c'est pas plus mal) puis on bouge au bar et s'en suit des moments terribles, tout le chemin mes deux partenaires espéraient que l'ami platonique ne soit pas là en lui adossant de petits surnoms très peu élogieux tout en déversant leur haine. (je me pose quand même beaucoup de questions, j'ai trop tendance à être amie avec des gens que tout le monde fini par haïr) évidemment la première personne que j'ai vu en entrant, c'était lui, et elles n'ont pas tardé non plus à le repérer. j'ai su directement que nos plans tombaient à l'eau et que je ne pourrais même pas lui faire un petit bisou en passant. on monte au vestiaire, je croise le pote du dernier mec que j'ai pécho et qui avait fini par (entre autres) m'étrangler parce que je ne voulais pas coucher avec lui. toute la soirée est étouffante, je lui parle par messages, il me fait dire les choses que j'ai entendu dans la bouche de mes copines à son sujet, il est à bout de nerfs, je le suis aussi, on veut chialer tous les deux. un mec vient à notre table, veut faire son intéressant, nous dit qu'on a toutes les trois l'air littéraires (?) est méprisant quand ma cousine lui dit qu'elle est maîtresse d'école, quand je connais pas son sociologue sorti d'un fond de tiroir qu'il ne savait même pas épeler, et quand la copine de ma cousine lui dit qu'elle ne connaît pas dostoïevski. plus le temps passe, plus je suffoque, je m'amuse pas, j'en ai marre. je veux rentrer chez moi mais je peux pas. l'ami platonique m'envoie des messages me dit regarde moi, mes partenaires se plaignent de sa présence, je le regarde pas. ma cousine est trop mal, on décide de rentrer, le chemin n'est pas long mais on a le temps de se faire siffler deux fois par deux mecs en bagnole, un autre trop bizarre nous raconte je sais pas trop quoi à un feu vert pour lui, on passe devant un commissariat et un connard nous balance de l'eau d'une fenêtre du commissariat comme il l'avait fait sur les passants juste avant, mais privilège féminin oblige, on a en plus le droit à un doux sifflement. on gueule mais on continue de marcher, un groupe de mecs passe et l'un d'eux se pousse pas alors que je ne pouvais pas le faire, il me regarde profondément et me bouscule à moitié, et enfin juste avant d'arriver un gars nous regarde trop chelou avec un sourire dégueulasse et n'arrête pas de se retourner vers nous en nous disant encore une fois je sais pas quoi pendant qu'on l'insulte. je finis par m'endormir avec l'autre folle (le chaton de ma cousine) qui joue avec mon bras tordu comme si j'étais son griffoir et je me réveille avec cette même folle qui essaie encore de me téter alors qu'on pensait l'avoir sevré. bref pas ouf/20, mais je m'attendais étrangement à pire en vrai.
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firebirdxvi · 6 months
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Fils du Feu Première Réminiscence
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Le petit garçon restait le regard fixé sur le berceau, un sourire énigmatique aux lèvres. Il attendait ce jour depuis des mois, et maintenant qu'il était arrivé, il ne parvenait pas à réagir comme il le voudrait. Le petit être qui gigotait dans les linges semblait si fragile, si minuscule qu'il craignait de le blesser de son seul souffle. On ne lui avait jamais dit que les bébés étaient si petits...
Il avait vaguement entendu que son petit frère était né avec un mois d'avance, ce devait être pour cette raison. Il avait peur d'approcher du berceau - pourtant il en mourait d'envie - et de faire un signe à son frère nouveau-né. Il sentait que ce jour était important pour lui aussi. Il ne serait plus fils unique ; il aurait un compagnon dans ses jeux, ses rêves et peut-être aussi ses bêtises d'enfant.
Le bébé babilla tout d'abord, puis commença à se tortiller, comme s'il était mal à l'aise dans sa couverture. De petits sanglots entrecoupés se mirent à retentir et le petit garçon sentit comme un élan instinctif le porter en avant. Mais il hésitait encore. Avait-il le droit de s'approcher davantage ?
- "Allez-y, messire Clive. Il n'y a pas de crainte à avoir."
Une des gouvernantes qui attendaient à côté de lui l'invita à le faire, et il s'exécuta. Clive se pencha sur le berceau et tenta de capter le regard de son petit frère. Ses yeux étaient si clairs... De fins cheveux dorés ornaient déjà son front. Il serait blond peut-être, à moins que ses cheveux ne deviennent aussi noirs que ceux de son aîné. Clive fut instantanément captivé par ce regard franc, innocent, vierge de tout jugement et de préjugé. Il lui offrit un sourire plus épanoui et il lui sembla que le bébé le lui rendait.
Mais brusquement, il se remit à s'agiter et crispa ses paupières. L'aîné tendit alors la main vers sa tête et lui caressa la joue ; il n'avait jamais eu de geste plus doux... Le nouveau-né se calma et attrapa son doigt avec lenteur. Il ne pleurait plus et fixait son visage. Clive constata à quel point sa tête était minuscule ; sa main avait presque la même taille...
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Il réalisa alors réellement ce qu'être un grand frère signifiait : il devait le protéger. Son coeur se gonfla de fierté et d'amour pour Joshua, et il laissa son petit frère sucer son doigt avec délice. Les yeux clos, il était l'image même du bonheur. Clive ferait en sorte qu'il soit toujours heureux et ne manque de rien ; il l'aimerait plus que tout au monde, il le savait déjà. Il lui importait peu qu'il soit ou non l'Emissaire tant attendu - tout le monde ne parlait que de cela au palais -, il le protégerait quoi qu'il lui en coûte. Il ne mettait aucune condition à son affection pour son frère. C'était la seule chose à laquelle il n'avait jamais eu besoin de réfléchir.
Du haut de ses cinq ans, Clive Rosfield réalisait alors ce que serait la mission de sa vie. Il se sentait aussi fort et déterminé que tous les guerriers de l'armée rosalienne.
Il serait resté là des heures dans la même position si la gouvernante n'était intervenue pour le ramener à la réalité.
- "Messire, nous devons emmener le petit prince à son premier bain. Je suis désolée de devoir interrompre votre rencontre..."
- "Je peux venir avec vous ?" demanda Clive immédiatement.
Les gouvernantes se regardèrent avec gène, mais finirent par prendre une décision. Le regard de Clive était insistant...
- "Si vous voulez, mais vous savez, ce n'est pas très intéressant, ce n'est pas un travail d'homme..."
- "Je veux être avec lui ! S'il a peur de l'eau ! Ou... je veux voir comment vous lui faites prendre son bain !"
- "De la même façon que nous l'avons fait pour vous", répondirent-elle malicieusement.
Clive rougit jusqu'au oreilles mais ne changea pas d'avis.
- "Si vous insistez. Vous ferez sans doute un bon père un jour !"
Il pensa alors à son père, l'archiduc Elwin Rosfield, qui avait été le premier à voir son nouveau fils. Il était sorti de la pièce avec un sourire très fier, en faisant signe à son aîné d'y aller à son tour. Son père aimait Joshua probablement autant que lui ; mais était-ce seulement possible ?
Les gouvernantes se penchèrent sur le berceau et la plus âgée saisit son petit frère enveloppé de son linge. Clive se mit sur la pointe des pieds pour voir comment il réagissait ; il était calme et en confiance. Puis, les femmes se dirigèrent vers une autre pièce où trônait une cuvette qui semblait d'or massif. L'une d'elle alla chercher un broc d'eau chaude tandis que les autres débarrassaient Joshua de ses linges de naissance. Il du avoir froid car il se tortilla de nouveau en gémissant. Clive lui toucha l'épaule et il se calma instantanément.
- "Et bien, Messire, vous avez un don avec les bébés ! Dès qu'il pleurera, nous vous ferons mander !" rirent-elles.
Les domestiques ne se seraient jamais risquées à de telles familiarités avec le fils de l'archiduc si l'un de ses illustres parents se trouvait dans la pièce. Mais elles avaient toutes connu Clive à l'âge du berceau, et quand elles étaient seules avec lui, elles se plaisaient à le taquiner. Cela n'était jamais malveillant et elles savaient que leur jeune maître n'en dirait rien à ses parents.
Clive ne manquait rien de ce qui se passait. La vieille gouvernante, qui avait plus d'expérience, mis sa main sous la tête de Joshua et souleva son petit corps de l'autre. Elle le déposa avec précaution sur le fond de la cuvette et commença à chahuter un peu l'eau pour habituer le bébé au bruit. Quand quelques gouttes vinrent l'éclabousser, Joshua se remit à gémir de peur. Clive se précipita en avant ; il ne supportait pas d'entendre Joshua pleurer.
- "Je veux le faire, je veux le faire !" se mit-il à scander.
- "Ne vous inquiétez pas, Messire, je connais mon travail. Il va s'habituer..."
- "S'il vous plaît, je veux le faire..."
La gouvernante se montrait réticente. Si le petit garçon laissait tomber le bébé, ce serait dramatique... Mais elle comprit à quel point Clive y tenait. Après tout, il était le maître et il ne le laisserait sûrement pas tomber...
- "Très bien, si vous y tenez... Mais nous resterons à côté de vous. Voilà, mettez votre main sous sa tête ; vous ne devez surtout pas la retirer !"
Clive tira la langue avec application tandis qu'on lui passait son petit frère. Celui-ci ouvrit grand ses yeux et lui sourit de nouveau. Il le berça un moment, petite forme rose entre ses petits bras, oublieux de tout autour de lui, avant de se souvenir qu'il devait le baigner. Il approcha de la cuvette et fit exactement comme il l'avait vu faire. Il joua avec l'eau, en envoya un peu sur le ventre de Joshua, qui se mit à rire. A rire réellement. C'était un son absolument incroyable, un rire de bébé. Il n'aurait su le décrire. C'était comme un chant d'oiseau, ou le son de mille clochettes... Clive posa franchement Joshua au fond de la cuvette tout en maintenant sa tête et frotta sa peau encore un peu fripée depuis son arrivée. Le bébé gloussa de plaisir et Clive sourit largement en retour.
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Les gouvernantes se regardèrent de nouveau, agréablement surprises de tout ce qui se passait, mais surtout de voir que leur jeune maître se débrouillait si bien. Elles l'entendaient murmurer des mots doux au nouveau-né, qu'elles ne parvenaient pas à comprendre d'ailleurs ; comme si les deux frères communiquaient déjà via un langage secret connu d'eux seuls. Le bébé ne quittait pas Clive des yeux, comme hypnotisé par le mouvement de ses lèvres. Il était tout à fait tranquille et le bain se passa merveilleusement.
Les gouvernantes reprirent Joshua avec elles et Clive se sentit déjà presque seul. Elles frottèrent délicatement sa peau fragile pour la sécher avec un linge doux et propre. Les mèches de cheveux blonds humides se dressèrent alors sur sa tête, ce qui fit rire Clive ; et Joshua lui répondit en riant lui aussi.
- "Je n'ai jamais vu un nourrisson rire autant !" s'étonna la vieille gouvernante. "C'est peut-être le signe que sa vie sera heureuse."
- "Oh oui ! Aucun mal ne lui arrivera, je le jure !", s'exclama l'aîné.
- "Messire Clive, restez calme. Il vient à peine de naître, on ne peut juger de rien. Les temps sont loin d'être simples... Et s'il s'avère qu'il est l'Emissaire, il aura de grandes responsabilités..."
- "Je l'aiderai !" s'exclama Clive d'un ton ferme. "Je le protègerai, je serais son chevalier !"
Il avait déclamé tout ceci les jambes écartées, les mains sur les hanches, comme lorsqu'il jouait une pièce de théâtre avec son oncle Byron. Et pourtant, il semblait tout à fait convaincant ; il ne jouait aucun rôle.
- "Nous verrons ça. Mais d'abord nous devons habiller ce petit prince. Nous nous occuperons de cela nous-mêmes, Messire, si cela ne vous dérange pas. Votre mère serait furieuse si elle apprenait que vous faites notre travail."
A l'évocation de sa mère, Clive se rembrunit. Elle n'allait plus du tout se préoccuper de lui à présent... Si Joshua était le Phénix, il n'existerait plus pour elle. Mais il s'en moquait au fond : l'amour de son père lui suffisait et il avait un petit frère à chérir. C'était déjà beaucoup après tout !
Il alla s'assoir dans un canapé, attendant patiemment que les gouvernantes finissent d'habiller Joshua. Il pensait à ce que serait sa vie dorénavant. Il allait apprendre à son frère tout ce qu'il savait, l'emmener partout avec lui, tout lui montrer. Il lui raconterait ses secrets, ses rêves... Et Joshua ferait sans doute de même avec lui. Oui, tant qu'il aurait son petit frère, il pourrait supporter l'indifférence de sa mère ; il ne serait plus jamais seul...
On le tira de ses pensées :
- "Le petit prince est habillé !" s'exclama la plus jeune des gouvernantes.
Elles tendirent à Clive un bébé tout propre, paré d'une robe de naissance rouge sang. La couleur de sa famille. Personne parmi les rosaliens n'était autorisé à porter cette couleur ; Clive lui-même ne le pouvait que pour certaines occasions. Seul l'archiduc la portait pour toutes les apparitions officielles. Il se demanda si le choix de cette couleur pour Joshua était prophétique...
Il balaya ses pensées, tout entier tourné vers son petit frère qui tendait les bras vers lui. Les gouvernantes le lui remirent et s'éloignèrent, comprenant qu'elles devaient les laisser seuls. Assis en tailleur sur le canapé, Clive coucha Joshua en travers de ses cuisses. Bien calé tout à son aise, le bébé babillait gentiment et se mit à réclamer le doigt de son frère. Clive le lui donna et le nourrisson le porta tout de suite à sa bouche.
Clive avait envie de pleurer de joie en le regardant. Il lisait une sérénité et une totale confiance dans les yeux de son frère. C'était étrange de se sentir compter pour un être si vulnérable. ll avait besoin de lui parler, de lui dire ce qu'il avait sur le coeur.
- "Bienvenue, Joshua. Je ne te l'ai pas dit encore...", balbutia-t-il, ne quittant pas son frère des yeux. "La vie, c'est pas toujours facile, mais tous les deux, on s'en sortira, pas vrai ? Tu as vu Mère déjà ? Elle est un peu sévère mais tu l'aimeras peut-être... Tu vas adorer Père, ça, j'en suis sûr ! C'est le meilleur homme que je connaisse, j'aimerais être comme lui plus tard..."
Il leva les yeux au plafond, essayant d'imaginer comment il serait une fois adulte, mais il n'y parvint pas. Joshua se mit à gigoter, comme s'il voulait qu'il continue de parler.
- "Je vais te dire mon premier secret, tu promets de pas le répéter ?" murmura-t-il en se penchant en avant. "Enfin, ce n'est pas vraiment un secret, Père et oncle Byron étaient là... On était en Dalméquie quand on nous a annoncé par stolas que tu allais arriver. Tu étais en avance, on avait pas prévu ! J'ai tout de suite voulu qu'on rentre, j'ai l'impression qu'on a chevauché sans s'arrêter jusqu'à Rosalith ! Et quand on est arrivés aux écuries, c'était presque le moment que tu arrives, j'étais si pressé de te voir !... Alors... je me suis pris le pied dans l'étrier et je suis tombé de mon chocobo !" Clive rougit à ce souvenir. "Oncle a bien rit et Père a secoué la tête... Personne d'autre n'a vu je crois, et mon chocobo n'était pas très grand, mais j'ai encore un bleu au genou, regarde !"
Il retroussa son pantalon et découvrit une belle ecchymose qui avait atteint la couleur bleue caractéristique. Joshua ne put voir la blessure mais comme Clive était penché sur lui, il parvint à lui attraper le nez et gloussa.
L'aîné prit son cadet dans ses bras et le serra contre lui.
- "Je pourrais me faire encore bien des bobos comme ça pour toi, tu sais...", lui susurra-t-il à l'oreille. "C'est vraiment rien du tout. Je pourrais même mourir... enfin, je crois... Je ne sais pas ce que ça fait, de mourir. Si ça ne fait pas mal, je pourrais. Mais si toi, tu mourrais... Je pourrais pas le... je pourrais pas..."
Il se mit à pleurer sans savoir pourquoi.
- "Tu vas pas mourir, hein, Joshua ? Les bébés meurent souvent..." Il pensa à l'oncle Byron qui avait perdu une fille sans qu'on sache réellement pourquoi. Ses yeux s'embuèrent et l'expression interrogative de son petit frère se brouilla devant lui. "Tu vas pas me quitter, pas vrai ? Je te quitterai jamais, moi, promis !"
Le doigt de son frère courut le long de sa joue, suivant la trace de sa larme. Il ne semblait pas le faire à dessein, ce n'était guère possible pour un nouveau-né. Pourtant, Clive eut l'intime conviction que son frère avait entendu et compris ; qu'il recueillait son chagrin et lui promettait lui aussi de ne jamais le quitter.
Clive caressa la joue de Joshua. Il n'avait jamais rien touché de plus doux...
- "On se le jure, d'accord ? On restera toujours ensemble, on se séparera jamais !" Il attrapa le petit doigt de son frère avec le sien et le secoua doucement. Joshua gloussa et tout son petit visage s'illumina de plaisir. Un rayon de soleil traversa la pièce, les enveloppant tous les deux dans une sphère de chaleur et de lumière ; les mèches de Joshua brillèrent comme de l'or...
- "Je crois que... je suis né pour toi...", conclut Clive dans un soupir.
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homomenhommes · 24 days
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 164
Livraisons des tableaux
Comme promis lors du vernissage, Moitié a fait la livraison du tableau à Kev. Aussitôt après son passage j'ai eu droit à un coup de fil de ce dernier pour me dire qu'il s'était tapé le livreur( Moitié en personne). Il m'a dit que c'était une véritable salope ! ça je le savais déjà pour l'avoir pratiqué l'été dernier. Je lui ai dit que lorsque j'avais entendu qu''il s'était proposé pour la livraison, j'avais déduit qu'il (Kev) lui avait tapé dans l'oeil. A cela il m'a répondu que lui, c'était pas l'oeil qu'il avait visé. Très classe !! Comme je lui disais qu'il avait une nouvelle fois " élargi " le cercle de ses amis, il s'est félicité de lui en avoir mis de quoi l'occuper quelques jours. Je le détrompais rapidement en lui annonçant que Bo-gosse faisait du 24 x 5,5 et qu'il devait déjà s'en occuper au moins une à deux fois par jour vu sa libido. Kev de me répondre qu'alors c'était pour cela qu'il était entré aussi facilement (bien que très correctement serré après).
Pour conclure il me dit que le tableau faisait très bien au dessus de son canapé.
Celui d'Emma est arrivé le jeudi et dès le lendemain les tapissiers étaient là pour l'accrocher au mur.
En attendant le WE et la livraison de mon achat, j'organisais au pied levé un dimanche sexe. Eric pour commencer, Moitié aimant les tailles au dessus de la moyenne, puis Igor avec ses jumeaux et pour finir nos voisins Bruno et Arnaud.
Depuis que nous avons Samir et Ammed, Marc ne s'occupe plus de l'intendance. Comme ça il n'a pas remarqué les préparatifs, ce sera un dimanche surprise.
Nous accueillons Bo-gosse et Moitié en début de soirée. Grâce au GPS plus une orientation par téléphone pour les derniers kms, ils arrivent sans problèmes jusque chez nous.
Je me charge de faire les présentations après que nos " hommes " les aient débarrassés de leurs manteau et blouson, en définissant qui est qui, artiste et galeriste.
Ils nous félicitent pour le style de notre service, Bo-gosse laissant trainer ses yeux sur les culs moulés de cuir de Samir et Ammed.
Moitié, lui, essaye de savoir ce que cache, mal, les jeans de Marc.
Comme il est déjà tard, nous passons direct à l'apéro. Whisky tassé pour Bo-gosse et Martini blanc pour Moitié pendant que Marc défait l'emballage de la toile. Il la pose sur un des canapés, se recule puis me fait venir à ses cotés. J'attends avec fébrilité son avis. Il me prend dans ses bras et m'embrasse d'abord gentiment puis plus violemment, oubliant nos invités. Quelques toussotements amusés nous ont rappelé leur présence. Bo-gosse admire notre décoration intérieure, cosy mais contemporaine, non sans nous féliciter pour le choix de la commode Louis XV avec sa marqueterie, son marbre et ses bronzes dorés (seule pièce ancienne) qui tranche contre son mur blanc. Moitié, lui est plus intéressé par la piscine que l'on aperçoit fumer dans la fraîcheur du soir.
Samir vient nous prévenir que nous pouvons passer à table. Le diner est parfait et Bo-gosse réitère ses félicitations. Le fait que nos serveurs soient uniquement vêtus de leur shorty en cuir moulant leurs formes généreuses, n'empêche pas un service stylé. J'a senti plusieurs fois l'envie que Bo-gosse avait de leur mettre la main aux fesses et avant que cela n'arrive, j'ai fait la mise au point indispensable, Samir et Ammed nous servent mais uniquement pour la maison (oui je sais pas totalement mais il n'y a qu'avec nous et dans certaines conditions que cela déborde).
Déception de Bo-gosse qui, je pense, en aurait bien mis un dans son lit ce soir. Nous finissons de dîner. Pendant le café, la conversation dévie sur l'été dernier, les vacances et les touzes. Ils nous en ont raconté quelques unes pas mauvaises. Marc ayant cerné l'homme, a proposé à Bo-gosse un échange de mec pour la fin de soirée. Je le regarde un peu surpris. Mais n'est ce pas ce que j'avais inconsciemment cherché en faisant venir ce couple dans la maison ? Pas de café, Marc nous entraine direct vers le baisodrome de l'étage (grande chambre occupé par deux grand lits de 2m au carré dont un mur et le plafond sont recouverts de miroirs avec bien sur salle de bain attenante). Moitié, à peine le seuil franchi, s'est attaqué aux vêtement de Marc, je me venge sur ceux de Bo-gosse. Ils se retrouvent cote à cote, à poil avec deux salopes à leurs pieds en train de leur octroyer la meilleur pipe qu'ils savent faire.
Ce n'est pas une compétition ente Moitié et moi, mais on pourrait s'y méprendre.
Marc est plus court (2 cm) mais ses 5 mm de plus en diamètre compensent largement. C'est d'ailleurs l'avis de Moitié qui sans peiner vraiment, en prend quand même " plein la gueule ". Je suis aussi bien servi de mon coté et ma tête bloquée entre les fortes mains de Bo-gosse je lui sers de masturbateur buccal.
Les queues sont raides et gonflées à fond. Bientôt je suis poussé en arrière. Le risque de jute de mon partenaire de jeux devenant quasi insurmontable. Marc ayant de son coté eu la même réaction, je me tourne vers Moitié et nous entamons un roulage de pelle où chacun retrouve dans la bouche de l'autre le goût de son propre mec.
Sans décoller nos lèvres, nous nous faisons déshabiller. Un ordre et nous voilà en 69 en train de nous bouffer réciproquement nos attributs sexuels. Moitié est correctement équipé même si c'est plus petit que moi. A la bouche je dirais un bon 17cm x 4,5. Alors que nous obéissons à l'ordre donné, je vois Marc se pencher pour manger le cul de Moitié au moment ou je sens contre ma rondelle, une langue chaude et mouillée lubrifier le passage.
Ça doit stimuler mon partenaire de 69 car je sens une aspiration plus intense sur ma queue. Je m'applique pour faire aussi bien. Déchirure de pochette, doigts plein de gel dans le cul et soudain, l'assaut synchronisé. Je vois sous mes yeux ce qui se passe derrière moi au même moment, la pénétration d'une rondelle qui n'attendait que cela. Bien que bâillonnés par nos bites, Moitié comme moi arrivons a émettre un avis favorable. Nous nous faisons pilonner ainsi un bon moment avant que je ne sente Bo-gosse me soulever et basculer en arrière sur le lit. je me retrouve à le chevaucher. Dans la minute qui suit, Moitié est dans la même position, mimétisme ou parti pris de faire tout pareil ? Rotation de 180° et nous faisons face à nos enculeurs. C'est à notre tour de bosser un peu. Je joue une variation de contractions anales sans faire aucun mouvement. J'attend qu'il n'en puisse plus. C'est le cas quelques minutes plus tard. Il me prend par les hanches, me soulève avant de me laisser retomber et m'ordonne de galoper. Bien chef ! Je m'exécute, à mes cotés Moitié fait comme moi. Je saute alors un bon 1/4 d'heure sur sa queue. Puis il me fait rouler sur le dos et le creux de mes genoux contre ses biceps, il me pousse en arrière pour que je relève le cul. en position de pompe (sportive), il me pompe (sexuellement).
Nous explosons tous les 4 à quelques 10ains de secondes d'intervalle. Je crois que je suis le premier, les 24 cm de Bo-gosse en cause !
Je tire Moitié sous la douche. il me félicite pour Marc qui l'a bien maitrisé coté montée en excitation. Je le remercie pour le sien de mec et de m'avoir prêté ses 24 cm efficaces. Alors que nous nous séchons, je lui annonce, sous le sceau du secret, que demain y'aura touze à domicile.
Nous rejoignons nos Hommes et avec Marc, je laisse nos invités dormir.
Nous avons une petite discussion avant que la fatigue nous emporte. Marc est très content de ses deux cadeaux. Pour le tableau j'en était sûr, mai je ne vois pas l'autre. Il me prend dans ses bras et me dit " Moitié ".
Réveils vers 10h pour nous 4. Avant le petit dèj, je plonge me dérouiller par une bonne demi heure de nage. Je suis assez vite rejoint par Bo-gosse. Marc ne déteste pas mais pas aussitôt le matin, quand à Moitié, le sport autre qu' " en chambre " ça pas l'air d'être son truc.
Sans espérer battre Ric, je force sur le papillon, en plus ça fait des épaules de déménageur ! Bo-gosse aligne les longueur de crawl.
Ce dernier est surpris une nouvelle fois quand nous trouvons Ammed sur le bord de l'eau à nous attendre avec des peignoirs comme nous décidons d'arrêter.
Petit déjeuner roboratif et nous rejoignons Marc et Moitié déjà en action ! Marc va pour s'excuser auprès de Bo-gosse mais ce dernier lui dit de laisser tomber, que Moitié était une vraie salope qui n'avait jamais réussi à se retenir devant une belle queue.
Bien qu'un peu fatigué, nos deux bites sortent de leurs torpeurs et gagnent en volume. Le spectacle de Moitié faisant du cheval sur les genoux de Marc, avec en plus comme bande son les gémissement qui vont bien, nous excite. Je me penche sur Bo-gosse et embouche son gland, le goût légèrement " javel " disparaît vite et je me retrouve avec sa main sur mon crane qui dirige ma pipe.
Variation de vitesse et de profondeur, il me dit que je suis un des rare à réussir à le bouffer jusqu'à l'os. Je me dis que soit il ne voit pas grand monde en dehors de Moitié, soit les parisiens sont des chochottes ! Les jeunes de notre bande maîtrisent tous cet exercice.
Le coup que j'ai de déglutir en rafale alors que son gland encombre ma gorge le prend par surprise et il ne peut se retenir. J'ai juste le temps de reculer et un geyser blanc sort de sa bite à 10 cm de mes yeux. Pour un peu je distinguerais chaque spermatozoïde qui le compose. Moitié, de son coté, pousse un soupir de délivrance en claquant une dernière fois ses fesses sur les cuisses de Marc en train de reprendre sa respiration (suspendue quelques instants) alors qu'il se vidait au fond du trou de l'artiste.
Je profite que nous ayons besoin de nous rafraichir pour faire visiter à nos nouveaux amis le sous sol, sa salle de muscu et la salle d'eau associée. Remarques sur les avantages d'être en province, puis tous le monde sous les douches. Quand nous remontons, j'entends une voiture entrer dans la cour. Ce ne peut être qu'Igor et ses jumeaux.
Exacte, ils franchissent la porte comme Marc arrive dans l'entrée. " Surprise " ! Marc comprend tout de suite et me demande si nous avons d'autres invités. Je vais pour ajouter " les voisins " que Bruno et Arnaud traversent la pelouse (le portillon entre nos deux parcs). Une moto arrive, c'est Eric qui nous rejoint.
Les jumeaux sont toujours aussi " sex " et Moitié comme Bo-gosse ne s'y trompe pas. Arnaud est toujours fashion-victime mais c'est comme mon petit frère, je lui pardonne. Moitié remarque tout de suite la protubérance que fait le sexe d'Eric sous le cuir de la combi.
Présentations des hommes puis du tableau. Igor aime bien et demande à Moitié s'il en a d'autre dans le style (homme nu), ou s'il lui peindrait les jumeaux ? Moitié, pas vicieux du tout, lui a alors dit que cela dépendait du physique des sujets. Ni une ni deux, voilà les jumeaux en train de nous faire un strip-tease au milieu du salon. Alors qu'ils avaient encore leurs slips, bien remplis, sur les fesses, tous, autour, nous bandions comme des malades.
Moitié m'a demandé un appareil photo. Je lui ai prêté notre numérique et pendant une bonne demi heure, il a fait poser les jumeaux. Debout, couchés, assis, la ; ; ; ; ; ; pa-patte... nan je rigole ! mais il les a mitraillé. Après nous avons tous donné notre avis sur la plus belle position (non sexuelle !! faut suivre). Finalement, Igor et les jumeaux ont optés pour Tic couché au sol la tête vers la droite et au dessus de lui, Tac couché sur le canapé, la tête dirigée vers la gauche. A Charge à Moitié de rendre cela, artistique et excitant.
Comme nous (les passifs ou Actifs/passifs) sommes en sou nombre, j'ai demandé à Samir de nous envoyer Jimmy. De nouveau quelques brèves explications, l'instant est aux sexes et aux culs !
Je roule un méga patin à Tac et ça lance la touze. Tic s'occupe avec gourmandise des 24 cm de Bo-gosse, Arnaud " tète " Marc pendant que Moitié découvre la bite d'Eric et que Jimmy alterne entre les bites d'Igor et de Bruno. La musique de fond, est couverte par les divers bruits de sucions qui émanent des suceurs, slurp, slurp.
Marc propose de continuer dans notre donjon. Accord immédiat des habitués et coup d'oeil interrogateur de nos parisiens. Samir et Hamed nous apportent les grand manteaux et nus dessous nous traversons la cour ensoleillée mais encore froide.
Dès la porte passée, je garde Bo-gosse et Moitié sans le sas et pousse les autres de l'autre coté en leur demandant de nous faire un tableau vivant.
Quand Marc nous appelle, nous entrons à notre tour.
La lumière est comme il faut et nous ne sommes pas éblouis par elle mais par contre nos deux nouveaux amis sont surpris. Ils ne s'attendaient probablement pas à une installation pareille.
Bruno encule Tic posé sur le sling central. Marc fait de même sur Tac plié en deux sur une selle de cheval avec en face de lui Eric qui lui masse les amygdales avec son gland. Arnaud se prend les 22cm d'Igor attaché en croix contre le mur. Un spot éclaire plus particulièrement la selle spéciale (celle équipé d'un gode au bon endroit).
Dans leurs dos, je leur demande comment ils trouvent notre " petite " installation. Quelques propos élogieux plus tard, Moitié se défonçait tout seul sur la selle à gode. (gode moyen d'environ 22 x 5,5). Le tableau défait, chacun se colle, lèche, embouche ou rempli son voisin. Nous sommes quelques uns autour de la selle à gode à regarder Moitié se dilater en vue de se faire Eric. Nous ne sommes pas pressés. Je sens un torse nu se coller à mon dos. J'essaye de deviner qui c'est. Pas de poil sur le torse donc pas Bruno, plus qu'un peu plus grand que moi, ce ne peut être que Bo-gosse. Il se penche et glisse dans mon oreille qu'il va réellement kiffer quand Moitié se fera enculer par les 26cm d'Eric. Je n'en doute pas vu que ses propres 24 cm sont bien raide et prennent place entre mes cuisses et que son gland soutient mes couilles.
Eric qui connaît bien la maison, remplace le gode de la selle par un de la taille au dessus, dans les 25 de long. Je lui demande pourquoi il n'est pas passé direct à notre " monstre " (28 x 6,5), il nous dit qu'il aime quand il y a encore un peu de résistance.
Le torse pris dans les bras de Bo-gosse, je sens son bassin aller et venir et son gland me masser le périnée. Ça m'excite et je sens mon anus réagir favorablement. Je n'y tiens plus et à mon tour me plie en travers de la selle, mes jambes écartées. Bo-gosse ne s'y trompe pas, c'est bien une invitation à ce qu'il me bourre le cul.
Kpote et gel, j'ai le temps de saturer de poppers mes narines avant de subir l'assaut. Bien qu'excité, je sens passer les 24 cm de bite raide de Bo-gosse. Il se fixe quelques instant au fond de mon trou. Mon anus se fait à la dilatation. Je relève la tête juste à temps pour admirer Moitié se faire enfiler par Eric. Il déguste, bien qu'habitué aux 24cm de son mec. C'est, je crois le diamètre qui lui pose quelques problèmes. Je re-sniffe un peu de poppers et lui jette le flacon. Il le porte sous son nez et aussitôt ses traits se détendent. Cela laisse le champ à Eric pour l'enculer à fond. J'entend a dessus de moi, Bo-gosse féliciter Eric pour l'enculage de sa salope.
Je tourne un peu la tête et j'aperçois les autres se faire du bien. Igor se fait Arnaud dans un des slings accompagné à droite par Marc qui se tape Tac et à gauche par Bruno qui encule Tic. Ils discutent tous les trois des avantages de Ti et de Tac. Ce qui leur vaut un peu plus tard un échange de bite. Marc enculant Tic à son tour et Tac se faisant limer par Bruno, le tout sous les conseil de leur père bien au fait des différences sexuelles qui individualisent chacun des jumeaux (physiquement, c'ets très difficile de savoir qui est qui.
Moitié couine de façon fort peu virile mais très expressive du plaisir qu'il est en train de prendre avec la queue d'Eric entre ses fesses.
De mon coté les 24cm de Bo-gosse me font beaucoup d'effets et je prends un pied fou à me faire limer profondément. Je veux voir Bo-gosse jouir, je me tourne sur le dos et garde l'équilibre sur la selle en fixant mes chevilles sur ses épaules. Ce n'est pas la position la plus confortable que j'ai connue mais je peux voir son visage et dans ses yeux la montée du jus de ses couilles à son gland. Je joue de mon anus (contractions, blocage de queue...) et quand je sens qu'il va exploser, je le retiens au fond de moi. Il remplit sa kpote en gueulant un grand coup. C'est le signal car les autres actifs à leur tour se libèrent aussi. Eric visse le corps de Moitié sur sa queue et comme pour moi, il se vide au fond du cul de Moitié. Par contre, alors que nous nous désolidarisons assez rapidement, Eric reste encre bien 5mn planté dans Moitié sans débander d'un pouce. Ce n'est que lorsque nous sommes tous autour d'eux qu'il se décide. Nous admirons tous la quantité de sperme qui est emprisonnée derrière le latex. Avant de filer aux douches collectives du fond de la pièce.
Inconsciemment, chacun retrouve son partenaire et alors que je me fais masser par Marc, Bruno lave Arnaud avec des gestes très tendres, c'est Moitié qui savonne Bo-gosse et chez le trio, Igor s'occupe de Tac qui lui même s'occupe de Tic avant de changer de configuration. Nous regagnons la grande maison ou Samir et Ammed nous servent café et petits gâteaux. Moitié est captivé par les jumeaux. Avec Arnaud, nous nous isolons à un bout du salon alors que nos " vieux " discutent à l'autre bout de la pièce.
Ce n'est qu'en début de soirée et à cause de la route pour Paris que nous nous séparons. Nous avons réussi à garder Igor et ses fils pour le diner.
JARDINIER
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rouquins slipés
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havaforever · 8 months
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LE REGNE ANIMAL - On a beaucoup entendu parler de ce film "coup de poing", alors oui, il est violent, certainement aussi choquant, anxiogène et parfois même bouleversant. Le propos est fort mais court, la portée de l'image est intense, mais la longueur du film délaye un peu la puissance d'un message qui au final manque un peu d'élaboration.
Et donc, Le Règne Animal est avant tout une attaque en règle bien sentie et légitime sur la folie humaine dans sa barbarie la plus crasse, faisant vivre avec force l’assertion hobbesienne de l’homme loup pour l’homme. C’est pour certains le besoin primal et instinctif de domination, y compris et surtout sur ce qu’ils ne maîtrisent pas. Pas besoin d’un certificat diplômant d’éthologie pour entrer au cœur du sujet. Mais point de catégorisation ou de binarité chez Thomas Cailley, ni homme ni femme, ni homme ni bête, encore quelques gentils et pas mal de méchants, mais il déclare aussi son amour à l’humanité quand celle-ci est portée par le cœur battant des héros discrets.
Mais le propos n'a pas toujours lieu de cité, Le règne animal, c’est aussi du grand spectacle visuel, auditif, bestial et quasi olfactif ! Croisement foisonnant et parfois délirant des genres, entre typiquement le film de genre, en mode univers SF totalement assumé et décomplexé, de la bonne grosse vanne au moment où l’angoisse nous étreint le plus, avec en supra la quête maternelle, le besoin de se renifler et une quête d’affection toujours dramatiquement inassouvie.
Nous sommes ainsi ramenés à notre condition animale de bipède social, dans cette magistrale démonstration Darwinienne qui remonterait le temps en sens inverse…
Le plus parfait exemple du coté très décalé du film, est la scène de la voiture avec le moment Pierre Bachelet, et l’anthologique Elle est d’ailleurs (1980) chanté à tue tête à travers la forêt. Un véritable délire père/fils que de rouler à tombeau ouvert dans ce territoire hanté par des créatures hybrides homme/animal, en cherchant la femme, la mère, avec "Et moi je suis tombé en esclavage" qui hurle dans le poste. Au-delà de l’atypisme de la situation et du jeu extrême du contraste, c’est un grand moment de cinéma. François embarque son fils au préalable sceptique sur la quête de la femme de leur vie, à tous deux.
Au-delà du traité didactique sur la condition humaine, Le règne animal, c’est un geste, une intention, une mise en scène. La forêt ici filmée, c’est le monde, évidemment. L’homme, le locataire dégénéré. La démonstration est visuellement magistrale sur l’homme et l’animal qui ne font qu’un. Le message est poétique, avec cette aspiration du retour à la terre, la prédominance du retour à notre condition première et une ode onirique où le cinéaste laisse exploser toute la brillance de son inventivité, qui va jusques dans les recoins un peu glauques de sa créativité.
Pas de morale, pas de chute, pas de conclusion, les images défilent parfois pour elles-mêmes, délestées de tout propos. C'est à la fois la force et la faiblesse de ce film, dont le scénario n'est pas à la hauteur d'une idée peut-être plus choquante que profonde. Sur la fin, l'adolescent rappelle à son père qu'il fut un temps où il admirait les prouesses technologiques des humains. L'insertion fait mouche alors que la caméra du réalisateur s'emballe dans les profondeurs de la forêt, elle semble avoir subi les mutations qui rapprochent les machines du fonctionnement humain… La boucle est bouclée.
NOTE 16/20 - Expérience originale dans un cinéma français qui semblait tourner en rond. Le règne animal nous sort de nos paysages habituels, c'est un film à la fois fantastique, onirique, cauchemardesque et pop et sa catégorisation dans les inclassables en fait un vrai moment de cinéma : rare, intense, perturbant.
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profenscene · 9 months
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Jeudi 7 septembre
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Le jeudi, j'aurai donc huit heures de cours. Quatre fois deux heures. Le jeudi, je verrai donc tous mes élèves. 71 secondes plus 48 premières, 119 jeunes gens (j'arrive plus à dire mômes).
Je les vois arriver, écrasés par la chaleur de cette interminable canicule bretonne. Les cahiers et les éventails s'agitent, "on dirait une installation d'art contemporain." Quelques-uns rigolent, deux ou trois sincèrement. Cette journée est interminable, mais elle me permet de commencer à "voir le dessin" de la classe. C'est une expression que j'ai emprunté à R., ma prof de théâtre. Elle parle souvent du "dessin du texte", et ça parle beaucoup aux élèves.
Il y a d'abord les Premières Galopa. Pour une raison que j'ignore je m'imagine que je suis leur professeur principal (alors que pas du tout). Ils sont farouches. À m'observer comme un spécimen à la fois pittoresque et dangereux, une sorte de cobra qui ferait du standup. Parce que certes, j'ai des tatouages et des chaussures rigolotes, mais je tiens leur bac de français entre mes mains, quand même. Ça donne un cours étrange, entre réponses enthousiastes et silences brutaux, amplifiés par la montée progressive de la température, en cette matinée au lycée Keves.
Suivent les Premières Herbizarres, seule classe dont je me méfiais au premier cours. Petits rires et regard entendus échangés. Impression d'être le sujet d'une blague commune. Non pas que je m'en formalise - ça arrive fréquemment quand on est prof - mais ça n'est jamais agréable, surtout au début. Et aujourd'hui, des questions, des suggestions, un cours qui passe à une vitesse folle et beaucoup de sourires. "Vous me rassurez beaucoup, monsieur."
Ça fait du bien, sur le trajet qui me mène au lycée Agnus. Où je retrouve les secondes Germignon. Mon ethos de prof de collège reprend le dessus. Ils sont encore fragiles et un peu perdus. Les bon vieux trucs de les remettre en confiance en bossant sur ce qu'ils connaissent. Le très léger silence lorsqu'ils commencent à partir dans tout les sens. - c'est la seule manifestation de mécontentement que j'ai dû montrer depuis le début de l'année - et les quelques blagues pendant la pause entre les deux heures. Ce sont de bonnes personnes. De chouettes secondes en devenir. "On n'a pas encore tout à fait commencé le programme de seconde" leur dis-je à la fin du cours. Mais ça ne saurait tardé.
Et je termine, dans un état proche de l'Ohio, avec les secondes Ixon. Une sacrée bande de potes - ils se connaissent presque tous - avec l'éternel groupe de garçons, forts en gueule et en français, et de filles, faussement timides, n'attendant qu'un mot pour se changer en guerrières. À ce stade, difficile de discerner les individus. J'en ai plein la rétine et la matière grise, des élèves.
"Je vais avoir du mal à retenir tout de suite vos noms, j'en suis désolé."
Mais ça va venir. Vos noms, vos façons de parler, ce que vous préférez dans le cours et ce que vous fuyez. Les manies de certains, les tics de langage d'autres.
Bienvenue dans ce monde partagé, crée par chacun d'entre nous.
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