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#amour d’un chien
praline1968 · 4 months
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Mon beau Charly,
Mon petit bouchon,
Ma beauté suprême,
Ma petite merveille,
Il y a 1 an aujourd’hui, tu prenais ton envol à 3h40 alors que tu étais dans mes bras.
Tu étais agité, j’ai essayé de t’apaiser mais je n’y suis pas arrivée à mon plus grand désespoir.
Malgré des signes d’affaiblissement que j’avais mis sur le compte d’un début de vieillesse,
Je n’ai pas vu, senti, compris, qu’une tumeur grandissait dans ton ventre depuis des mois.
Le poids des regrets et de la culpabilité me ronge un peu plus chaque jour.
Ton départ est le plus grand malheur de ma vie terrestre, nous étions si fusionnels.
Tu étais ma boussole, tu étais ma lumière, aujourd’hui, sans toi, je suis perdue dans le noir.
J’ai perdu le goût de vivre, plus rien n’a d’intérêt ni de sens dorénavant.
J’attends juste la fin au plus vite en espérant que je pourrai enfin te retrouver.
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🎤 Michel Pépé ~ Le coeur des anges 🎧
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(Petit poème que j’ai écrit pour toi le 24 décembre 2022)
🩵 Mon Charly 🩵
Il y a 9 ans, tu apparaissais et venais combler ma vie,
Tél un don venu du ciel, tu rallumais mes jours et mes nuits,
Pour moi, revenait alors le goût de vivre, l’énergie,
Un vrai bonheur, un éclair de temps et de vie qui déjà s’enfuit,
Et me laisse dans un silence, une solitude et une détresse infinie.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Petit chien de caractère, petit être d’exception,
Tes grands yeux noirs respiraient l’intelligence,
Coquin, joueur, espiègle, bavard et râleur,
Tu t’exprimais toujours avec ferveur,
Florilège d’intonations sonores,
Tu t’affirmais avec assurance, énergie et passion,
T’avoir dans mon existence fut une extraordinaire chance.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Tes mimiques, ta joie de vivre, tes discours, ta drôlerie,
Emplissait la maison de joie, de rires et de fantaisie,
Ta démarche aérienne si gracieuse, telle une élégante danseuse,
Ton majestueux panachon exprimait ton humeur toujours joyeuse,
Ta présence nous inondait d’amour et rayonnait d’une manière inouïe.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Ce si triste et douloureux dernier soir,
Malgré ton hospitalisation, je t’ai ramené dans ta maison, près des tiens,
Je ne voulais pas que tu restes à la clinique sans personne ni rien,
Seul dans cette cage, dans la peur, l’angoisse, le froid et le noir,
Je ne sais pas si ma décision fût la bonne,
J’espère juste que ce choix aurait aussi été le tien.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
La nuit de ce 22 décembre qui a vu s’éteindre ta lumière,
Quand ton souffle s’est subitement arrêté,
Et que ton petit corps dans mes bras a soudain cessé de s’agiter,
J’ai senti ton esprit s’envoler, tu étais enfin libéré.
J’ai alors ressenti cet indescriptible vide abyssal où s’arrête l’univers,
Incommensurable et insupportable déchirure qu’à jamais j’aurai du mal à porter.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
A présent, il me reste les médicaments pour ne pas sombrer,
Pour parvenir à trouver le sommeil et ne plus penser,
Malheureusement, chaque jour, il faut bien se réveiller,
Retrouver et affronter cette terrible réalité,
Cette douleur immense, il faudra beaucoup de temps pour l’effacer 💔
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
A jamais, pour toujours, je t’aime mon Charly 💕 💞
J’espère te retrouver bientôt pour l’éternité dans l’amour infini 🙏🏻
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visenya-den · 10 months
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Nouveaux chapitres bis
tw: médicaments, rupture amoureuse, sexe, violences/agressions sexuelles (mais aussi message d’espoir)
Il y a quelques temps je postais un message intitulé “Nouveaux Chapitres” sur ce tumblr, disant que ma vie prenait un chemin différent, que j’avais d’autres centres d’intérêts. Ce titre était un peu prémonitoire.
Ce post va être un peu personnel, parce qu’il va parler d’une relation. Et de la fin de celle-ci.
Après six ans de relation, mon premier amour m’a larguée. Première rupture. Et ça a fait un mal de chien. J’ai cru que je n’allais jamais m’en remettre, j’avais mal physiquement. J’étais tellement épuisée de ressasser toute la journée le pourquoi du comment que je m’endormais vite le soir pour rêver de lui, pour me réveiller avec le manque de lui. Vraiment je tremblais physiquement.
Un jour il m’annonce ne pas vouloir d’enfant. Choc. Il sait que j’en veux un. Mais je ne peux pas lui en vouloir de changer d’avis, tout le monde a le droit de changer d’avis à un moment ou à un autre. C’est même très honnête de sa part je trouve. Je dois donc réfléchir à soit faire le deuil de notre relation, soit le deuil d’un hypothétique futur enfant. Je me laisse le temps de réfléchir. Pour que deux jours plus tard par sms je reçoive le fameux “je ne t’aime plus”. Il voulait que je rompe à sa place dès le départ. J’ai essayé de comprendre, pourquoi il ne m’aimait plus, mais il n’y avait rien à faire. Il est parti du jour au lendemain en me laissant sur le bord du chemin.
Il m’a laissée. Mon avenir s’effondrait. J’étais au plus bas, mais en même temps, et étrangement, je me sentais extrêmement forte. Je ne me suis jamais sentie aussi forte de ma vie. Ni si déterminée. 
J’ai pensé à fuir, à quitter mon appartement, ma ville, pour ne plus le croiser. Et puis je me suis dit, pourquoi? Pourquoi quitter mon confort, ma qualité de vie? Pour tout recommencer ailleurs? ça aurait pu m’aider. Mais non. J’ai déménagé à 850km de chez moi pour être avec lui. Eh bien j’y reste. Mais ce choix n’a cessé de changer les premiers jours. J’étais une girouette qui changeait d’avis en permanence, quand bien même tout le monde disait “Ne prends pas de décision à chaud”. Ils avaient raison.
J’ai quand même été chez un médecin, pour qu’il m’aide, pour chasser ces pensées qui m’envahissaient, pourquoi? peut-être qu’il reviendra une fois qu’il se sera rendu compte de son erreur? (spoiler alert: c’est normal de penser ça, c’est normal d’espérer, mais l’espoir fait plus mal qu’autre chose). J’ai pris un de ces médicaments et j’ai été heureuse pendant quelques heures. Au bout de ces quelques heures, j’ai décidé de faire une chose mauvaise. Je connaissais le mot de passe que mon ex utilisait partout, alors je me suis dit, tiens, allons voir sur facebook si ça marche? Pourquoi il a vraiment rompu étant donné qu’au fond de moi, je ne le sentais pas honnête. Depuis six ans, je le connaissais. J’avais vu qu’il n’était pas tranquille. Et j’avais raison. Il y avait une autre fille. Je me suis sentie mal de rompre sa “confiance” ainsi, chose que je n’avais pas faite en six de relation. Pas une seule fois. D’autant plus que je ne suis absolument pas jalouse! J’avais une confiance et une foi aveugle en lui. Mais faire ça, ça m’a aidée (mais c’est aussi à double tranchant, j’ai lu des choses sur moi que je n’aurais pas du, j’en avais parfaitement conscience cependant lorsque j’ai réussi à accéder à son compte). 
Dans la cuvette les médicaments. J’avais ma réponse. LA réponse. Et quelques jours après ma rupture, le soir même de ma “découverte”, j’allais déjà mieux. En fait, savoir m’a libérée d’un poids. Et je me suis rendue compte que ce poids, ce n’était pas la culpabilité. C’était lui. Lui qui m’étouffait depuis quelques temps maintenant. Alors oui, il s’est comporté comme un lâche, un trouillard. Mais au final, il m’avait rendu service en partant. Parce que j’étais libre. Libre de lui. Libre de vivre mes rêves. Au final, je me dis que peut-être, c’est lui le plus courageux de nous deux d’avoir osé faire le premier pas. Mais je me refuse de penser ça trop souvent parce qu’il m’a larguée en me mentant, me manipulant. 
J’ai toujours rêvé d’aller en Egypte, depuis ma plus tendre enfance. Je lui en avais parlé, que j’adorerais qu’on y aille ensemble. Parce que je cherchais quelqu’un pour m’y accompagner, et il était d’accord. Eh bien, j’irai! J’irai seule. En voyage organisé composé uniquement de femmes, mais seule quand même. J’ai franchi le pas. J’ai osé. Je me sens forte. Je me sens libre. Je me sens séduisante et affamée de la vie. J’avais toujours pensé, pendant six ans, à nous. Plus à “moi”. A nous. Je ne peux pas faire ça parce qu’il n’aime pas trop. Sans le savoir je me sacrifiais. Sacrifiais mes envies pour lui. Dans un couple il faut savoir faire des compromis. C’est ce qu’on dit, et certes c’est vrai. Mais je pense avec le recul que le plus important, c’est de ne pas oublier qui on est, UN individu, tout seul. Et c’est cette individualité que j’avais perdu. 
Il y a des moments qui font mal. Un peu de nostalgie quand je repense au passé, et aux bons moments. Aux choses que je ne ferai plus avec lui. Parce que des bons moments, il n’y a eu que ça dans notre relation. C’est ça qui a rendu la rupture aussi brutale et choquante. J’ai essayé de ne pas me laisser envahir par la haine, parce que ça n’apporte rien de bon. Et vous savez quoi? J’ai échoué. J’ai échoué lorsque j’ai appris qu’il m’avait trompée. Mais la haine n’a duré que quelques heures. Parce que je n’ai pas que ça à faire, je dois me concentrer sur le plus important: moi. Note importante. Je crois en la sororité. Je ne l’ai pas détestée elle, qui n’avait rien demandé. C’est lui qui est allé la trouver. Je l’ai détesté LUI. 
On m’a dit que le temps guérissait toutes les blessures. C’est sans doute vrai. J’en suis encore aux premières étapes de ma guérison. Mais je vais déjà mieux. Evidemment cette rupture a aussi ravivé des vieilles blessures, est-ce que je retrouverais quelqu’un d’autre? Saurais-je plaire? Satisfaire? J’y travaille actuellement. ça a toujours été compliqué, étant une victime d’agression sexuelle. J’ai des bagages assez lourds avec moi. Des bagages dont il aura eu marre. J’ai toujours eu un petit manque de confiance en moi. Je vais avoir vingt-huit ans, j’ai envie d’envoyer chier les convenances qui disent que les femmes doivent être séduisantes, ou sont là pour séduire. Je lis actuellement la Chair est triste hélas d’Ovidie.  
Au fil de ma lecture, j’ai noté quelques “citations” ou paragraphes que je permet de partager. tw: sexe, violences/agressions sexuelles.
On a beau connaître l’histoire par coeur, on revient sans cesse vers eux, et le plus grave c’est qu’on les défend. Il ne faudrait pas non plus passer pour des méchantes sorcières misandres, des féministes poilues, qui, c’est bien connu, finiront seules avec leur chat, malheureuse de ne plus être regardées. On craint tellement d’être décotées à l’argus qu’on préfère caresser les hommes dans le sens du poil, y compris lorsqu’ils nous humilient, lorsqu’ils nous frappent et nous violent, car rien n’est pire dans notre société que de ne plus être désirable. On accepte de rester chosifiées à condition d’être un objet de valeur, pas une salope bon marché. On est prêtes à tout, même à enfoncer les autres femmes dans une compétition intrasexuelle sans pitié.[...] Car la beauté des autres nous insécurise. Il n’y qu’à observer notre tête lorsqu’une belle femme fait irruption dans notre espace. Nous la jalousons, et parfois nous allons jusqu’à la rabaisser. 
“Moi au moins j’ai un cerveau!” m’avait dit cette collègue en observant un groupe de mannequins. Pour elle, une femme n’avait pas le droit d’être à la fois belle et intelligente, toutes les fées ne pouvaient se pencher sur le même berceau, il fallait choisir son camp dès le départ. Toi tu seras moche et tu monnaieras ton intelligence, toi tu seras belle et tu marchanderas ton corps et ta valeur de femme-trophée. Nous reproduisons entre nous ce que les hommes font de nous. [...]
Et je reste persuadée que si nous nous démolissons dans cette compétition sanglante, où chacune se définit en rivale de l’autre, c’est parce que les femmes se construisent par opposition ou par mimétisme. Combien de fois, dans mon insécurité, me suis-je positionnée en ennemie là où au contraire, j’aurais du faire front avec mes sœurs.
Je ne suis pas mal baisée parce que je suis féministe, c’est absolument l’inverse: je suis féministe parce que je suis mal baisée. Et si toutes les mal baisées de la terre s’unissaient, elles créeraient le mouvement politique le plus puissant de tous les temps, et le monde imploserait.
Et pourtant au fond de moi, une petite oie blanche a longtemps cru que le sexe n’était jamais aussi bon que lorsque des sentiments s’y mêlaient, que seule la relation amoureuse apportait jouissance et complétude. “Et un beau jour, j’en fais le serment, te délivrera le baiser d’un prince charmant”: c’est ainsi que comme toutes les petites filles j’ai été élevée. 
[A propos de #MeToo] La prise de conscience du fait, que, sans l’ébruiter; nous étions reliées par un traumatisme commun, une violence ancestrale subie de génération en génération. [...] “Comment continuer à désirer nos bourreaux?” ai-je quelque part entendu. C’est une bonne question.
J’ai aussi peur de le revoir. Mais j’étouffe cette peur. Parce que je suis heureuse, à 98% du temps. Il y a toujours ces 2% qui me bouffent parfois. Mais ça passera. Je suis libre. Je suis forte. Je fais des projets, je prévois des sorties alors que je n’en faisais pas avant. Je me rends compte que je suis entourée. Soutenue. 
♥ 
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timuschaos · 4 months
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AVATAR #12 | Sœur-rancœur.
Liv Tyler avatars 400*640
© timuschaos
Scénario disponible ici • sirène • ex-assassin • pègre
APOSTROPHE; RORY la seconde, écho d’un nom, d’une pâle imitation dans les yeux de la mater terrible qui préfère toujours celui qui glane la gloire imméritée des ARLEDGE, Darcy le frère paumé qui tisse ses illusions mensongères auxquelles la sœur-rancœur fait allusion pour exercer une pression sans pitié sur cet aîné sans panache dont elle aurait mieux mérité la place. ESPÈCE; SIRÈNE comme tout Arledge respectable, on ne se mêle pas au produit des étables puantes de la plèbe qui ne chante pas la mer comme les belles monstruosités au charme amer. SAISONS; TRENTE-SEPT années mieux employées à trimer pour le clan Arledge que les quarante-trois révolutions solaires de son frère dont l’esprit erre à la façon puérile des chiens léchant la main de leurs maîtres enclavés sur l’île de Cover Island. BESOGNE; HÉRITIÈRE à la main de fer du CLAN ARLEDGE, fouette le dos de ce frère crétin qui se roulerait dans le purin si elle ne tenait pas les rênes de leur destin. MYOCARDE; amour laissé aux imbéciles sans ambition, mais ne dit pas non à une chevauchée ÉPHÉMÈRE un soir d’ivresse débarrassé de tendresse.
Free to use but please credit;
Thank you ♥
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« Ils m’ont placé dans une automobile et c’est ainsi que j’ai parcouru les rues d’Irkoutsk, serré de près par mes gardes bolcheviks. Il y avait foule pour me voir. Pour voir le « baron sanglant », comme m’appelait la propagande de Lénine et de Trotski. Des ouvriers d’usine au regard buté et portant d’immondes casquettes graisseuses, des employés chétifs, voûtés à force de se pencher sur leurs écritoires, des J...s aussi, venus contempler celui qui les avait tant fait trembler…  Et au milieu de cette tourbe humaine, quelques hommes fiers et dignes : des Mongols, des Bouriates, des Bachkirs. Des hommes comme je les aime. Fiancés pour toujours à la steppe sauvage. Ils me regardaient avec amour. Pour eux, je ne pouvais pas mourir. Ils avaient, ces Asiatiques merveilleux, soif d’un nouveau Gengis Khan. Et je suis venu. La voiture roule dans les rues d’Irkoutsk et je sais ce qui m’attend. J’ai tué et on me tuera. Mais savent-ils seulement, ces chiens qui me gardent, ces chiens qui vont me fusiller, qui ils vont exécuter ? »
Baron Ungern von Sternberg
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plumedepoete · 1 year
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L'amour dans les mains d'un répondeur - David Frenkel
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«Belle inconnue, bonjour ! Je vous ai aperçue il y a peu de temps. Je rentrais de mon travail entre chien et loup. Le train était bondé, et vous vous teniez à quelques pas de moi. Vous me paraissiez si sombre et si lumineuse à la fois. Je vous imaginais à travers vos cheveux d’ébène reflétant des brindilles d’amour calciné, mais je vous envisageais aussi à travers vos yeux de biche, d’un noir profond, diffusant une passion étoilée. Comme le soleil s’apprêtant à darder ses rayons sur la lune, votre fureur se préparait à percer l’ombre amoureuse lorsque vous avez sorti votre portable de votre sac. Sur un ton réprobateur, vous avez dit à votre interlocuteur qu’il ne fallait pas confondre le commerce et le cœur. Vous étiez prête à lui vendre votre voiture et lui avez demandé s’il était disposé à s’aligner sur votre prix. Puis, prenant une voix envoûtante, vous l'avez prié de vous donner de ses nouvelles en laissant un message sur votre répondeur, car vous partiez le soir même en vacances, et votre portable n’avait pas de boîte vocale. Lorsque je vous ai entendue lui donner le numéro de votre téléphone fixe, l’espoir de servir vos ardeurs vrombissait dans ma tête comme un essaim de cupidons. Je vous avais observée durant toute la conversation. Votre emportement faisait frémir sensuellement les narines de votre petit nez en trompette. Vos lèvres semblaient palpiter comme la fleur au creux de vos reins. Votre oreille ornait élégamment, tel qu'un col de dentelle, votre téléphone bleu. Votre main si délicieusement féminine relevait gracieusement une mèche rebelle s’agitant sous le vent coulis. Devant tant d’attraits, je désirais enfouir ma tête dans le creux de vos seins, et boire la sève montant de vos reins. Le courant d’un désir m’amène vers vous. Sans crainte d’échouer contre votre réprobation, je me laisse emporter comme un rêveur au fil de l’eau. Sachant que vous ne m’écoutez pas, ma présente déclaration flotte sur un espoir voluptueux qui s’évanouira ou prendra corps au fond de votre oreille. Rappelez-moi au plus vite au vingt, cent neuf, trente-et-un. Entendez aussi par là : mon appel n’aurait pas été vain, si du sang neuf me mettait sur mon trente et un. Votre beauté sanglote en moi, elle me fait trembler. Dans l’attente de votre coup de fil, la divinité que votre allure et votre expression inspirent m’aidera à traverser le couloir d’une attente interminable. Je ne sais si dans le chaudron de vos amours un autre amant bout déjà. Si tel devait être le cas, mes paroles galantes se consumeraient avec joie sur le couvercle de votre cœur en feu. De leurs cendres renaîtraient, j’en suis certain, d’autres mots enflammés échauffant alors l’amante à moi consacrée. Je ne vous embrasse pas car, vos appas ne m’entourant pas, mon baiser risque de ressembler à un amuse-bouche qui laisse le pique-assiette sur sa faim.» Read the full article
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mmepastel · 1 year
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Voilà un superbe roman.
Il s’agit d’un roman comme l’explique l’auteur dans sa postface, bien qu’il s’applique à retracer fidèlement la vie d’une femme ayant vraiment existé, Sheila Goold Verschoyle, née en 1903 et morte en 2000. Une vie qui traverse un siècle. Quelle aventure ! Et même si l’Histoire troublée s’immisce dans les pages du roman, la véritable aventure repose sur l’esprit libre que fut Sheila, ici renommée Eva, qui tenta toute son existence d’être heureuse et libre.
Quand le roman commence, elle a quarante huit ans et quitte son mari qu’elle n’aime plus, et souhaite vivre une vie qui lui ressemble au lieu de faire ce que son mari et la société corsetée irlandaise attendent d’elle. Dès lors, elle fait le choix de la pauvreté, puisque le divorce n’est pas reconnu et qu’elle ne bénéficie plus d’aucun statut social, ni d’argent. Elle tente de multiples expériences, liées à son amour de l’art, tout en étant sans cesse ramenée vers/chez ses enfants. Elle vit dans le dénuement, et voyage beaucoup, du Maroc au Kenya (où sa fille a épousé un riche colon), en passant par l’Angleterre, puis l’Irlande à nouveau.
Sans le savoir, en écoutant son cœur et ne cessant jamais de s’émerveiller de la beauté du monde et des choses simples, elle est précurseuse de multiples idées et causes aujourd’hui toujours d’actualité : elle est végétarienne puis végane, anti nucléaire, défenseuse de la cause animale… Pour donner une idée de son esprit poète, elle possède une horloge dont elle a enlevé les aiguilles et sur le cadran de laquelle elle a écrit « MAINTENANT » qui trône dans la caravane décatie qu’elle habite dans ses vieux jours, installée dans un champ. Cette force de vie, cette foi en l’instant lui permirent de survivre à des drames épouvantables sans pour autant en gommer la douleur ; comme le dit l’auteur (je paraphrase) : elle n’est pas heureuse en raison de ce que la vie lui a donné, mais malgré ce que la vie lui a pris. Même si elle a perdu les êtres qui lui étaient les plus chers, elle s’efforce de cultiver son bonheur, dans une solitude entrecoupée de visites de gens croisés de par le monde, souvent des jeunes gens aussi qui ont entendu parler d’elle et qui viennent partager avec elle des visions optimistes et innovante sur l’avenir (elle se réjouit de la libération de Nelson Mandela, elle apprécie des chansons d’un certain David Bowie). Elle peut ressembler, aux yeux d’autrui, à une « vieille folle », recluse et pauvre, qui survit avec ses livres, ses chats et son chien, s’intéresse à l’ésotérisme, mais elle s’en fiche. Et la plupart de ceux qui l’ont rencontrée semble avoir perçu et admiré sa bonté et sa liberté farouche.
J’ai été particulièrement touchée par l’histoire du livre. Dermot Bolger, l’auteur, l’a rencontrée lorsque lui avait seulement dix-huit ans, parce qu’il avait publié un recueil de poésies dont elle avait eu connaissance ; elle lui avait envoyé une carte postale de soutien et d’invitation. Le jeune homme a été la voir, plein de reconnaissance pour ce message amical, il a traversé une partie du pays en auto-stop pour la rencontrer dans son arche de lumière, dans sa caravane humide ; de cette rencontre est née une profonde et durable amitié. Malgré leurs cinquante ans de différence, ils se sont entendus, au point que le jeune homme, futur auteur de ce roman, presque vingt ans plus tard, lors de son séjour dans la caravane, ait trouvé auprès de la vieille dame lumineuse et d’un chat mourant de passage, le moyen de s’apaiser face à son angoisse de mort.
Tel semblait être le talent de cette femme exceptionnelle ; celui de l’empathie et de la sincérité. Il faut croire que ces deux qualités (apparemment bien modestes) permettent de belles et grandes choses.
La fin du livre est particulièrement émouvante, lorsque la confusion gagne l’esprit d’Eva, finalement repliée presque contre son gré dans une maison de retraite. Les souvenirs, heureux ou douloureux se mélangent, les peurs et des soubresauts de colère surviennent, des espoirs fusent, telle une vitalité qui peine à capituler, avant qu’enfin advienne la lumière, éblouissante et accueillante pour celle qui a pleinement fait l’expérience d’être en vie, le plus honnêtement et utilement possible.
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demarcy · 2 months
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Le Fantôme de l'Opéra - Gaston Leroux
In sleep he sang to me, in dreams he came; that voice which calls to me and speaks my name, etc.
1. "Il prit son cœur à deux mains pour le faire taire. Mais un cœur n'est point la gueule d'un chien, et même quand on tient la gueule d'un chien à deux mains, - un chien qui aboie insupportablement, on l'entend gronder toujours."
2. "Notre amour est trop triste sur la terre, promenons-le dans le ciel !... Voyez comme c'est facile ici !"
3. "Mon ami, il y a une vertu dans la musique qui fait que rien n'existe plus du monde extérieur en dehors de ces sons qui viennent frapper le cœur."
4. "… il avait fallu que ce monstre fût doublé d'un ange, et peut-être, après tout, l'était-il un peu, l'Ange de la musique, et peut-être l'eût-il été tout à fait si Dieu l'avait vêtu de beauté au lieu de l'habiller de pourriture !"
5. "S’il y a des choses dont on ne se vante pas, il en est d’autres pour lesquelles il y a trop d’humiliation à être plaint."
6. "On ne revient pas s’enfermer dans un tombeau avec un cadavre qui vous aime !"
7. "Imaginez, si vous le pouvez, le masque de la Mort se mettant à vivre tout à coup pour exprimer avec les quatre trous noirs de ses yeux, de son nez et de sa bouche la colère à son dernier degré, la fureur souveraine d’un démon, et pas de regard dans les trous des yeux, car, comme je l’ai su plus tard, on n’aperçoit jamais ses yeux de braise que dans la nuit profonde."
8. "Il y a des moments où la trop grande innocence d’esprit apparaît tellement monstrueuse qu’elle en devient haïssable."
9. "Celui-là ne sera jamais Parisien qui n’aura point appris à mettre un masque de joie sur ses douleurs et le « loup » de la tristesse, de l’ennui ou de l’indifférence sur son intime allégresse."
10. "Il ne m'a manqué que d'être aimé pour être bon !"
11. "Tant de candeur le dérouta. Une aussi simple et parfaite foi dans un génie qui, tous les soirs, descendait du ciel pour fréquenter les loges d'artistes à l'Opéra, le laissa stupide."
12. "Il avait aimé un ange et il méprisait une femme."
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yes-bernie-stuff · 3 months
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Comment Le Connaissez-Vous ? 06/02/2024
La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. Jean 17.3
On parle de François Mitterrand. Réaction d’un homme de 35 ans : « C’est qui ? Un chanteur ? » J’imagine que si on avait évoqué Charles De Gaulle, il aurait dit : « C’est qui ? Un footballeur ? »
Eh oui, la notoriété humaine est de courte durée. On peut le regretter quand il s’agit de personnalités qui ont vraiment marqué le destin de la France !
Comment connaissez-vous Jésus-Christ ? Comme le « petit Jésus dans la crèche » dont on se souvient à Noël ? Certes, mais encore ? Certains disent qu’il a été un faiseur de miracles, un prêcheur de « la bonne parole », sans que cela n’impacte leur vie…
Pourtant, Jésus a plus marqué notre monde que n’importe quel bienfaiteur. Il transforme et satisfait le cœur de tous ceux qui se confient en lui, il leur assure un avenir éternel avec lui. Il est donc primordial de bien le connaître et… de vivre avec lui ! C’est le but essentiel de notre lecture de la Bible¹.
Par elle, nous le découvrons mieux chaque jour, nous apprécions sa divinité, sa puissance, son amour sacrificiel et sa patience incroyable envers nous. Mais nous réalisons aussi sa sainteté, son horreur du péché, et comprenons qu’il sera le Juge de ceux qui ne veulent pas qu’il soit leur Sauveur ! Alors, pourquoi faire le mauvais choix ? Choisissez de le connaître !
Claude Schneider
¹ Jean 5.39
__________________ Lecture proposée : Lettre aux Philippiens, chapitre 3, versets 1 à 14.
1 Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur. Je ne me lasse point de vous écrire les mêmes choses, et pour vous cela est salutaire.
2 Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis.
3 Car les circoncis, c'est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l'Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair.
4 Moi aussi, cependant, j'aurais sujet de mettre ma confiance en la chair. Si quelque autre croit pouvoir se confier en la chair, je le puis bien davantage,
5 moi, circoncis le huitième jour, de la race d'Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d'Hébreux; quant à la loi, pharisien;
6 quant au zèle, persécuteur de l'Église; irréprochable, à l'égard de la justice de la loi.
7 Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ.
8 Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ,
9 et d'être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi,
10 Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir,
11 si je puis, à la résurrection d'entre les morts.
12 Ce n'est pas que j'aie déjà remporté le prix, ou que j'aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j'ai été saisi par Jésus Christ.
13 Frères, je ne pense pas l'avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant,
14 je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ.
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maganimal · 3 months
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Des Plantes d'Intérieur Sûres et Élégantes pour les Maisons avec Chiens
Créer un espace de vie harmonieux qui concilie votre amour des plantes d’intérieur et la présence d’un ami à quatre pattes nécessite une réflexion minutieuse. De nombreuses plantes d’intérieur courantes peuvent être toxiques pour les chiens en cas d’ingestion, représentant une menace potentielle pour leur santé. Cependant, il n’est pas nécessaire de sacrifier votre amour pour la verdure – de…
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iradiei · 4 months
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14 janvier
“Nan, mais c'est normal, c'est un pressage qui vient du Tadjikistan…” A-t-on idée d'acheter des vinyles ? Il y a quelque chose de très pédant dans l’achat de ces objets. Tout, d’ailleurs, est prétexte à démontrer un savoir - qu’il soit réel ou non - et pour gonfler des prix déjà exorbitants. Ce qui, lors de la sortie d’un album, aurait été considéré comme un défaut, devient désormais un prétexte pour arnaquer le chaland. Ne parlons même pas des pseudo-puristes qui se gargarisent lorsqu’ils achètent un pressage américain, “bien mieux qu”un pressage français”, à leurs dires, alors qu’ils sont à peine capable d’entendre leurs mômes qui se tapent dessus pour savoir, comme ils disent si bien, “qui qui c’est qui peut choisir les dessins zanimés”. Ce sont les mêmes qui sont si contents de pouvoir dépenser un quart de salaire pour une pochette de carton tachée, comme si leur star éphémère, qui s’est éteinte aussi vite qu’elle s’est allumée, à l’été 83, s’était soigneusement mouchée avec sa pochette d’album. Lorsque vous avez le malheur de faire une remarque, vous entendez pester, on vous traite d’ignare - n’est-ce pas un comble, d’ailleurs, cette remarque de la part de quelqu’un ne sachant pas faire la différence entre un triangle et un violoncelle ? - et on s’accorde à dire qu’enfin, à ce prix-là, c’est donné. On achète des verroteries à un prix d’or, et l’on en redemande. Écoutez notre conseil : si vous voyez de ces malheureux engagés dans une discussion, toute sereine soit-elle, à propos de leurs disques qui, pour une fois, ne sont pas noirs, mais colorés, fuyez. N’essayez pas d’argumenter, ce serait aussi intelligent que d’essayer de prendre un os à un chien affamé, si l’on ne considère pas, bien évidemment, qu’il s’agit ici d’échange de cours de récréation, et que ces vieillards ressemblent étrangement à des enfants s’échangeant des billes, à grands coups de “Mais si, celle-là, elle vaut plus, parce qu’elle a un trait violet dedans !” et de “Rajoute quelque chose, parce que la première est rayée !”
Ces merdomanes sont à la musique ce que l’alcoolique est à l’œnologie ; des imbéciles fous qui ne peuvent se passer de leur dose de jaja, sans se rendre compte qu’ils s’embarrassent en public et que tout le monde préfère les éviter comme la peste. Pensons d’ailleurs à ce quinquagénaire, s’accrochant à ses deux pochettes cartonnées comme à ses souvenirs de jeunesse, qui lorgne sur une jeune femme avide d’une nostalgie feinte qu’elle ne connaîtra jamais, elle qui a grandi à l’heure où le CD déclinait déjà, et qui, sous prétexte de lui donner un conseil musical, engage la conversation, lui recommandant un illustre inconnu, dont la musique débile a été enregistrée dans un studio délabré, et bavant que, tout de même, c’est beau, que la jeunesse s’intéresse à tout ça, comme si elle avait besoin de traîner l’amertume de ses aînés. La jeune femme l’écoute patiemment, prend son vinyle pourri, remercie le vieux et part, alors que celui-ci s’écrit déjà, comme s’il voyait son premier amour s’en aller, que c’est dommage et qu’elle ne pourra pas lui donner son avis sur la musique conseillée. Interaction folle d’un vieillard se croyant grand enfant, débilisé par ses disques noirs, comme tant d’autres gamins d’école perdus, qui viennent chercher chez des marchands de bonheur leur dose d’une enfance morte. Tout ça pour quelques misérables morceaux de carton délavé contenant des merdes en plastique qui n’étaient, bien souvent, pas si bonnes que ça quand elles sont sorties. Ah, culte du passé, quand tu nous tiens…
Et alors que nous entendons deux vieux se gargariser avec leurs jolis tirages japonais, nous giclons autant d’étoiles nacrées qui vous tomberont sur la gueule.
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christophe76460 · 4 months
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Un endroit sûr – Le Nom du Seigneur
J’ai voyagé récemment en Virginie pour rendre visite à des gens que j’aime. J’ai appris quelque chose pendant que j’étais là-bas : tous les ponts ou autoroutes en Virginie sont systématiquement nommés d’après le nom de quelqu’un.
Alors, j’ai voyagé sur une succession de : « autoroute Jean P. Dupont » et de « pont Alfred E. Neuman » ou de « voie rapide Paul Cornichon. » Et j’avais très envie de dire : « Bravo Jean ! Tu t’en es bien sorti. Ils ont nommé une autoroute en ton honneur. Eh Paul ! Tape-moi z-en cinq. Toi aussi, Alfred ! »
Et j’aurais vraiment admiré Jean, Alfred ou Paul si seulement j’avais su qui c’était. J’ai vu leur nom mais je ne sais absolument rien d’eux. Je ne sais pas si leur nom était sur ces ponts parce qu’ils ont sauvé une centaine de camarades lors d’une bataille ou si c’est parce que le gouverneur de l’état est leur beau-frère.
Maintenant si j’avais vu : « mémorial du poulet rôti de Bessie Deloney », là j’aurais été impressionné parce que ladite Bessie était ma grand-mère, une championne hors-catégorie en ce qui concerne le poulet rôti. Un million de souvenirs me seraient revenus en mémoire parce que cette femme a eu une grande influence sur mon enfance.
Plus tu connais une personne et plus son nom provoque une réaction chez toi.
Nous connaissons les noms d’Emmanuel Macron, de Marine Le Pen ou de Mère Théresa mais connaissons-nous des choses à leur sujet ( en dehors de ce que notre média favori nous raconte ? )
Lorsque nous CONNAISSONS réellement une personne, son nom signifie quelque chose pour nous, il nous parle en d’autres mots.
Le Nom du Seigneur est puissant.
J’ai cherché longtemps à comprendre la connexion entre le Seigneur et Son Nom.
« Le nom de l'Éternel est une tour forte ; Le juste s'y réfugie, et se trouve en sûreté. » Proverbes 18:10
Pourquoi ne pas tout simplement dire : « L’Éternel est une tour forte » ? Au bout d’un moment j’ai réalisé que Son Nom est comme Lui-même. Quand tu dis « le Nom du Seigneur », tu parles de Lui. Son Nom est qui Il est.
Sa réputation est conforme à la réalité.
Le Nom de l’Éternel est une tour forte. Cela ne nous parle plus beaucoup aujourd’hui. Les tours et les châteaux ne résistent pas très bien à une attaque menée par des Mirages 2000. Mais à l’époque, les murailles des cités et leurs tours étaient à la pointe de la défense du moment.
Si tu es un pauvre cultivateur de patates et qu’une bande de malfaiteurs en maraude arrive, cours vers la tour et tu y seras en sécurité.
Aujourd’hui, les malfaiteurs que nous combattons sont les forces invisibles dans les lieux spirituels. Parfois, c’est la maladie, des problèmes familiaux, une incompréhension entre amis ou même un patron antipathique ou encore … tu peux combler les blancs.
Cours vers le Seigneur ! Ils ne L’appellent pas le Sauveur pour rien. Cherche-Le dans le service et dans la prière, en lisant la Parole et en L’adorant avec des frères et sœurs.
Pose-toi tout de même une question :
Est-ce que je prie pour apaiser Dieu, pour « faire mon devoir en bon chrétien » ou est-ce que je prie pour mieux Le connaître ? Plus je Le connais, plus Sa puissance et Son amour filtrent à travers Son Nom. Il évoque la foi dans mon cœur.
Est-ce que je lis la Parole de Dieu pour L’apaiser et L’empêcher d’être en colère contre ma paresse ? Ou est-ce que je cherche Dieu dans Sa Parole comme un chien de chasse cherche la piste d’un cerf ?
Est-ce que je me réunis avec d’autres chrétiens parce que c’est mon devoir ou est-ce que je désire réellement adorer et louer mon Seigneur avec les autres ?
Je crois que lorsque nous joignons notre louange à celle des autres, nous n’ajoutons pas de la louange, nous la multiplions. Louer Dieu avec d’autres personnes est une puissance.
Crie de joie !
« Alors tous ceux qui se confient en toi se réjouiront, Ils auront de l'allégresse à toujours, et tu les protégeras ; Tu seras un sujet de joie Pour ceux qui aiment ton nom. » Psaumes 5:11
Tu veux de la joie ? Cherche refuge en l’Éternel. Confie-toi en Son Nom. Chante de joie, que tu te sentes joyeux ou pas. La traduction ( Bible Français Courant ) de ce verset nous donne même la permission de « crier notre joie »
Cherche Sa face jusqu’à ce que tu sentes qu’Il est là. Je sais qu’il s’agit de foi et non de sensation mais nous avons souvent utilisé ça comme une excuse pour nous arrêter avant d’avoir atteint le refuge. Après tout :
« Tu me feras connaître le sentier de la vie ; Il y a d’abondantes joies devant ta face, Des délices éternelles à ta droite » Psaumes 16:11
Je me demande si à force de mettre l’accent sur le « marcher par la foi », nous ne nous sommes pas privés de cette vérité qui dit que nous pouvons expérimenter Dieu émotionnellement. Nous ne recherchons pas les sensations mais nous Le recherchons, Lui.
Souvent quand nous venons dans Sa présence de cette façon, les émotions submergent notre âme ou chatouillent notre esprit ou encore nous remplissent de joie.
Si tu te fais piétiner par tes adversaires, pourquoi ne pas courir à la tour forte ? Fais appel au Nom de Jésus. Dis-Lui ce qui se trouve dans ton cœur. Il va t’écouter et t’aider. Il est aussi bon que Son Nom et Il œuvre pour que ce Nom soit respecté.
Une prière pour aujourd’hui
Seigneur, Tu connais toute chose de ma vie, ce que j’ai sur le cœur et je sais que Tu es bon envers l’homme qui remet sincèrement sa vie entre Tes mains. Prends ma vie et conduis-moi par Ton Esprit dans Ta présence, lieu unique où je trouve restauration et sécurité. Amen
( Toutes les pensées quotidiennes sur : *viechretienne. net/pensee-du-jour* ). ☀️réduire l'espace entre le "point" et le "net"☀️ dans votre barre d’adresse.
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praline1968 · 3 months
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Bon anniversaire mon Galopin 🙏🏻 💗 🕊️
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Hauser ~ Allelujah (source Pinterest)
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denis-editions · 7 months
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Gazette n°553
lundi 9 octobre 2023
inspirée par
“Contes pédérastiques de samouraïs”
de Saïkakou Ebara
De l’honneur de mourir amoureux.
YOSHITSUNE ET MYŌJARI
Minamoto no Yoshitsune, samouraï, se prépare à se donner la mort dans le château de Fujiwara no Motonari à Koromogawa, en 1189.
Son frère, Yoritomo, excédé par celui-ci a donné l’ordre de l’attaque.
— Yoshitsune sensei, puis-je t’assister ? demande Masashi, son serviteur.
— Non Masashi, je dois finir ici, seul... c’est le songe que j’ai reçu du tengu[1] de mon enfance.
Le serviteur, obéissant et résigné, s’en va en se retirant respectueusement.
Yoshitsune, resté seul selon son souhait, se met à genoux, prenant en main sa lame surnommée Imatsurugi.
Il lève pour la dernière fois la tête vers le ciel empourpré de cette fatidique fin de journée.
— Ô mon frère, tu es mon vainqueur, je suis honoré de t’offrir ma mort...
D’un geste lent et décidé, il va pour plonger la lame de son tantō[2] dans son ventre. 
Lorsqu’une main à l’aspect de serres arrête son geste.
— Yoshitsune !
Fâché et tournant la tête vers l’être qui vient de l’interrompre, il essaye de voir. En contre-jour, il ne peut distinguer, se découpant sur le ciel, que la silhouette d’un être fantastique. Une tête et un corps à l’apparence humaine, pourvu de grandes ailes de rapace.
— Qui es-tu pour déranger mon sacrifice de cette manière ?
— Tu ne me reconnais pas ?
— Tu n’es qu’une ombre, tengu !
L’être se décale alors pour lui faire face se montrant à lui en se mettant à genoux.
— Je suis Myōjari, le daitengu[3] qui t’a appris l’art de la guerre lorsque tu étais encore un jeune guerrier.
Yoshitsune, retrouvant la joie de sa jeunesse, le prend dans ses bras.
— Ô Myōjari ! Mon aimé. Pourquoi es-tu venu m’empêcher d’accomplir mon destin ?
— Non, Yoshitsune... pour le partager.
Profondément troublé par cet amour si fort, que Myōjari veuille mourir à ses côtés, il ne peut retenir ses larmes.
— Mon beau tengu, je ne peux accepter ton sacrifice, même si mon cœur bat si puissamment de ton amour.
— Je t’en supplie, Yoshitsune, je ne peux continuer mon existence te sachant mort.
Ému par le ton doux et la ferme décision de son amant, il ne peut que céder.
Myōjari, toujours à genoux, en face de lui, prend son tantō qu’il avait à sa ceinture. Et dans un geste commun d’amour et d’intense tendresse, les deux êtres accomplissent enfin leur destin par un seppuku d’amour.
nota bene : Ce conte-là, s’il fait référence au célèbre samouraï Minamoto no Yoshitsune, reste une fiction basée sur sa mort, en 1189.
Épinac, le 9 octobre 2023
[1] Les tengu sont des créatures légendaires au Japon, considérés comme des dieux shinto. Bien que leur nom contienne le mot “chien”, à l’origine, ils prenaient la forme de rapaces.
[2] Sabre court qui a la forme d’un katana légèrement courbe, d’une taille inférieure à 30 cm. On suppose que c’est ce type de lame qu’utilisa Yoshitsune.
[3] “Grand tengu”, considéré comme ayant été un érudit.
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evanrosieroff · 1 year
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05/03/1970
J’ai toujours eu conscience de ma nature humaine ; que si je le voulais, je pouvais faire le bien, ou le mal. D’être un humain qui profite de son libre arbitre, qui ne répond à aucune logique et qui si il le veut, peut faire le pire comme le meilleur.
Certains jours, quand l’envie m’en prend, j’ai le baume au cœur. Je ne sais pas pourquoi, mais dans ces instants je suis heureux de vivre, et je veux le faire partager à tous ceux autour de moi. Alors je souris et je m’efforce de faire sourire les autres. Quand on m’insulte, je ne dis rien, me disant que ce n’est rien face aux malheurs de certains.
Cependant, les jours les plus sombres, je réponds à mes pulsions les plus primitives. Je mords, je griffe, je crie, je hais et j’exècre le monde. Ma colère ravageuse est maîtresse de mes pensées ; je vénère la haine dans une folie sadique que je ne peux réfréner. La folie illumine mon regard et je rêve de l’assouvir, mais je ne peux pas. Mon humanité me raccroche encore aux branches de cette éthique, pourtant perdue, qui m’empêche d’aller jusqu’au bout de mon amour de la haine.
Si je le veux, je peux revêtir le masque du démon, ou alors celui de l’ange. Le choix est à moi. Je ne suis soumis à aucunes lois divines, à aucune moral ; la tromperie pour seul ami.
Esclave de mes sentiments ; voilà ce que je suis, une bête primitive qui répond à la haine par la colère, et à l’amour par la tendresse. De mes mains pâles, pourtant tachées de sang, je peux autant étouffer que caresser le corps frêle d’un enfant.
Quand vient la nuit, je songe à la mort ; autant la mienne que celle des autres. Celles que j’ai vues de mes yeux ainsi que celles que j’ai imaginées de toutes pièces se mélangent dans mon esprit tordu.
J’expire la haine, autant que j’inspire l’amour, et dans mes veines coule le nectar vermeil de la passion. Ce fruit interdit qui a conduit au péché originel est qui nous enchaîne à cette nature humaine. Si cette passion, mélange de la haine et de l’amour, et la nature ne nous avaient pas fait ainsi, nous aurions pu sans doute être divin. Ô nous simples Hommes, aurions pu nous hisser à la magnificence des dieux ; mais au lieu de cela, me voilà à traîner dans la boue.
Ô âme humaine, toi seul rempart entre mon amour infini de l’autre et ma haine viscérale pour le monde. Toi union de la Passion et de la Nature, naît du plus ancien des vices, tu coules dans mes veines et me rattaches aux restes de ma conscience égorgée. Je serais pour toujours cet animal qui suit la colère et l’affection, tel un chien qui quémande son maître.
Sal clébard qui ne sait se détacher de l’humanité, tu périras dans les flammes de ta faiblesse !
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news24fr · 1 year
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Une vidéo d'un homme transportant un petit chiot dans son sac à dos dans un train local est devenue virale sur Internet. La vidéo réconfortante gagne les cœurs sur Internet. La vidéo non datée partagée par une page appelée Pet Town sur Instagram montre un homme transportant un adorable chiot Labrador dans son sac à dos. Le chiot et son hooman voyageaient dans un train et le duo faisait la sieste. Le toutou dormait confortablement à l'intérieur du sac, et quelques instants plus tard, il s'est réveillé et a regardé autour de lui avec ses yeux de chiot. La légende de la vidéo se lit comme suit : "Amour pur". Regardez la vidéo ici : Voir ce post sur Instagram Une publication partagée par Pet Town (@pettownindia) La vidéo a amassé plus de 21 millions de vues et plusieurs réactions sur Instagram. Un utilisateur a commenté : "Awwww Ses yeux innocents.." Un autre utilisateur a écrit : "C'est pour ça que je vis." Le troisième utilisateur a écrit : "Tu as mon cœur mon frère." C'est vrai, les chiens rendent le monde meilleur. Avec des queues qui refusent d'arrêter de remuer, des baisers bâclés illimités et une loyauté aveugle, ils sont les compagnons parfaits. Les vidéos de chiens font partie des vidéos les plus regardées. Ce n'est pas seulement divertissant, mais aussi anti-stress.
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jeanetjeannepatin · 1 year
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Mercredi 4 janvier 2023 à 19H, nouvelle émission de la Petite Boutique Fantasque. Elle permettra de continuer l’exploration des richesses accumulées lors du séjour parisien, cette fois-ci le versant cinématographique. La proximité de la Cinémathèque, et la myriade de petits cinémas art et essais a permis de très beaux visionnages. Cette émission est entièrement composées de bandes annonces enchaînée. Cela lui donne une étrangeté déroutante.
Cette émission a été enregistrée et montée au studio de RadioRadioToulouse et diffusée en hertzien, Toulouse : 106.8 Mhz ou en streaming https://www.radioradiotoulouse.net/ et pour tout le reste du temps sur les podcasts de mixcloud.
Programmation musicale : 1) Space oddity (Grazzia Gia) 2) Loops II (Philippe Hurel) Adelaïde Ferrière + bandes annonces : Roubaix ville lumière (Arnaud Despleschin) / Convoi exceptionnel (Bertrand Blier) / Trains de vie (Paul Vecchialli) / Un soupçon d’amour (Paul Vecchialli) / Conte de juillet (Guillaume Brac) / L’île au trésor (Guillaume Brac) / A l’abordage (Guillaume Brac) / Grandeur et décadence d’un petit commerce de cinéma (Jean-Luc Godard) / Jeanne (Bruno Dumont) / Jeannette (Bruno Dumont) / La belle (Arunas Zebriunas) / La jeune fille à l’écho (Arunas Zebriunas) / A swedish love story (Roy Andersson) / Kid swensk (Nanna Huolman) / Bleu Pâlebourg (Jean-Denis Bonan) / Chien (Samuel Benchetrit) / Les grands squelettes (Philippe Ramos) / Ne croyez pas que je hurle (Franck Beauvais) / Liberté (Albert Serra) / Dernier amour (Benoit Jacquot) / L’adieu à la nuit (André Téchiné)
Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/la-fille-véhémente-demandait-au-bibliothécaire-la-petite-boutique-fantasque/
Sus aux Béotiens !
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