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#littérature irlandaise
prosedumonde · 9 months
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Le soleil qui s’est levé ce matin sur notre chagrin nous protège à présent tout le long de sa course.
Bram Stoker, Dracula
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mmepastel · 9 months
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Très beau livre. Très triste également.
La passion du héros (anti héros) Bernard, neuro atypique incompris et donc considéré comme simplet, pour le blues orchestre véritablement la narration. Comme dans une composition de blues, à douze temps, on alterne bouts de vies dans une chanson pour pleurer dans sa pinte. On a une galerie de personnages pour la plupart attachants, et, l’espace d’un week-end ensoleillé (mais qui finit en orage et pluie, comme toujours), on suit leurs partitions. Chacun joue sa part. Et si Bernard connaît une forme d’envol optimiste, c’est loin d’être le cas pour les autres.
La composition est vraiment remarquable car elle met en parallèle les atermoiements des uns et des autres, leurs souffrances passées et présentes, leurs imbrications plus ou moins secrètes, leurs échos, leurs ressemblances ou leur différences, dans ce village touristique où les ragots vont bon train. Des âmes tourmentées, malmenées. Des trajectoires brisées. Toute la mélancolie irlandaise est là, dans la prose entre ombres et lumière de Colin O’Sullivan.
C’est un beau livre, entre soleil et averse soutenue, le portrait attachant d’un homme, de sa mère et de leur jument.
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aforcedelire · 1 year
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Le Pavillon des combattantes, Emma Donoghue
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En 1918, la grande grippe, pas encore « espagnole », fait rage. Dublin est ravagé par la Première guerre mondiale et la pandémie mondiale. Julia est une jeune infirmière d’à peine 30 ans, et aujourd’hui, elle est seule à la tête du petit service de maternité et maladies infectieuses de l’hôpital. Débutent trois jours enfiévrés qui vont changer sa vie du tout au tout.
J’ai bien aimé ce livre, qui est un très bon roman historique sur une période que je connais moins. On est catapulté aux côtés de Julia, qui évolue dans un monde où chacun a peur de son voisin, peur d’être le prochain contaminé, où les restrictions dues à la guerre sont nombreuses, où les journées sont riches et épuisantes. Ça se passe sur une très courte période, et j’ai vraiment apprécié le fait d’avoir trois personnages féminins très forts. On a Julia, puis Bridie Sweeney, une jeune orpheline qui vient lui prêter main forte et avec qui elle va se lier très intimement, et la Dr Kathleen Lynn, une médecin qui a lutté pour l’indépendance de l’Irlande et est recherchée par les autorités pour insubordination.
// Lu dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs Pocket 2023 //
07/04/2023 - 09/04/2023
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tasoeurlamilitante · 2 months
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Eléonore Marx (1855 - 1898) surnommée « Tussy » était l'une des enfants de Karl et Jenny Marx.
Elle née à Londre où la famille #marx vit dans une extrême pauvreté dans le quartier de Soho. Au contact de son père en pleine écriture du Capital elle développe une passion pour la lecture et l'écriture. Très jeune elle s'intéresse et participe à l’action politique de son père. Elle deviendra sa secrétaire et collaboratrice jusqu’à la mort de ce dernier en 1883.
Les Marx accueillent souvent des réfugiés politiques, venus de toute l’Europe, en particulier les communards. Tussy s'engage pour l’indépendance irlandaise ou pour la commune de Paris et se forge une conscience féministe notamment en observant tous les jours la situation des mères de famille, tant ouvrières que sans travail de Londres.
En 1871, elle obtient un emploi d’enseignante, milite sans relâche et devient une brillante théoricienne politique.
Elle milite activement dans les milieux #socialistes de Londres, où elle se fait remarquer par son éloquence et par ses qualités de plumes. Elle traduit des ouvrages de politique, d’économie et de littérature, elle réalise la première version en anglais de Madame Bovary.
Elle prend part à la naissance du « nouvel unionisme ». A cette occasion, elle apprend à lire et à écrire à Will Thorne*, le leader des gaziers qui forme « l’Union nationale des Ouvriers du Gaz et des Manœuvres » en 1889.
En 1886, elle rédige avec Edward Aveling, son compagnon, La Question féminine, dans laquelle elle développe l’idée que le système capitaliste repose aussi sur le travail gratuit des femmes et sur la division du marché du travail sur base du genre.
Mais Eléonore souffrait de dépression et de troubles alimentaire, de plus Edward est joueur infidèle et l’abandonne parfois pendant des semaines. En 1898 elle découvre même qu’il s’est secrètement marié. Désespérée, elle se suicide par empoisonnement.
Aller plus loin : L’héritage d’Eleanor Marx - contre temps (article). biographie d’Yvonne Kapp. biographie de Rachel Holmes 2014.
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Chroniques irlandaises: L'ivresse des tourbières (4)
Chronique irlandaise : numéro 4
Les Kelly rendirent l’invitation deux ou trois jours plus tard. Je les soupçonnais de nourrir l’arrière-pensée (légitime) de vouloir initier les jeunes générations aux us et coutumes des Français en provenance d’un pays dont la capitale était… ? Peu importe où se situait la capitale, du reste, Budapest ou Aix-la-Chapelle, dès lors que tout le monde s’accordait à reconnaître Lourdes en tant que capitale spirituelle universelle. Pour ce fameux « apéro », Ils avaient réuni dans leur étroit séjour toute la partie de leur parentèle qui n’avait pas émigré aux États-Unis. Y figuraient un cousin un peu lent et volumineux, le petit-fils. Kevin et sa fiancée. Maureen était un archétype d’Irlandaise accusé par une jupe vert pomme, des cheveux roux et une peau diaphane parsemée de taches de rousseur. Le fantôme de Deirdre , la chanteuse, s’était en un instant encadré à la porte.
L’ambiance était rapidement devenue d’autant plus chaleureuse que l’essentiel de l’espace était occupé par la reine Mary-Ann, entourée de ses dieux tutélaires. A intervalles réguliers son rocking-chair décélérait. D’un geste ample du bras droit elle arrachait le portrait de John Fitzgerald Kennedy à son stationnement sur le téléviseur afin de l’embrasser. Ou plus précisément afin de le picorer, à petits coups secs séquencés par des soupirs d’aise. God bless you ! Ensuite elle le repositionnait entre une gourde d’eau bénite et une croix de sainte Brigid et le balancement poussif de son rocking-chair reprenait . C’est James qui s’affairait au service du high tea-apéro -un audacieux concept gastronomique susceptible de remplacer un jour le brunch dans les milieux autorisés.- Il s’agissait d’un combiné de whisky, de thé noir et d’assiettées de scones aux pistaches dont la composition s’était aggravée par la mise en circulation d’un pot de confiture de rhubarbe et de ces innommables sausages à la couleur cadavérique, molles et gluantes.
On parlait truites. On chantait. On causait moutons… Le cousin avait entrepris de me faire prononcer correctement whiskey et le nom gaélique du whiskey, uisce beatha, eau-de-vie. Lassée de son interminable effort pédagogique, j’observais le dos de la main de Maureen, posée sur son genou, sur la jupe verte (des grains de son sur une prairie). Le jeune couple avait relayé le cousin pour me prendre en aparté, à propos de musique. Il fallait bien se douter que les ondes radiophoniques avaient traversé la mer d’Irlande pour pénétrer le cœur obscur du Mayo. Et non seulement ces deux-là n’étaient pas nés au temps du prix de l’Eurovision attribué à la France, mais ils auraient situé notre pays sur une planisphère. C’était, disaient-ils, la Brittany, là où ils iraient un jour, au départ de Cork. Je n’avais bien sûr rien à redire à cette approche territoriale que de mauvais esprits qualifieraient de celtomanie.
J’étais distraite par ce joli tableau, la main de Kevin qui venait de se poser sur la main de Maureen, sur l’étoffe verte, quand ça s’était produit. Brutalement.
Ils avaient réclamé une autre chanson française…
Si l’on me demandait aujourd’hui à quelles extrémités peut conduire l’ingestion rapide d’un demi mug de whisky- à l’exclusion de tout excès personnel dont l’intérêt ne vaut que pour la littérature de Relay H-, je répondrais sans hésiter : à chanter du Michel Sardou. Accablée, mais tenue de sceller l’amitié franco-irlandaise, j’avais redressé la tête pour exécuter : Lààà-Baas au Connemara, ou ce que j’en avais retenu, les paroles comptant moins que la possible reprise collective sur le seul mot de Connemara. Je détachais bien les syllabes afin de permettre à l’autre équipe de passer sans encombre de Connaught à Co-Ne-Ma-Ra. Et de lancer des regards assassins aux pêcheurs de truites à première vue réticents à me soutenir dans l’épreuve. Profitant de l’ovation qui avait suivi, Niall s’était éclipsé pour revenir de chez lui les bras chargés de bouteilles de stout pendant que, mûrissant un projet de vengeance, j’avalais une bouchée à la saveur inédite. Ce pouvait être quelque chose comme un muffin bacon- rhubarbe-cacahuètes.
L’avanie est un puits sans fond dans lequel mon auditoire, conquis, semblait avoir juré de me précipiter. J’avais dû reprendre cette chanson, appuyant de façon outrancière sur le tempo de musique militaire du début et sur le lamento de crooner de la fin quand j’avais entrevu l’ombre d’un sourire moqueur sur le visage de mes coéquipiers. Je les avais intérieurement voué aux gémonies ainsi que Michel Sardou, Pierre Delanoë et la famille Kennedy jusqu’à la vingt-cinquième génération. Et puis j’avais saisi un détail, ce genre de détail qui vous fait fondre instantanément. Au moment où j’avais chanté « Maureen a dit oui » un sourire radieux en direction de Kevin avait fait pétiller les taches de rousseur sur les méplats roses du visage de sa fiancée. L’attendrissement est une circonstance qui ouvre l’esprit. Il permet d’accueillir favorablement diverses choses, par exemple cette voix off que nous entendons rarement s’élever dans notre mémoire. Elle est pourtant toujours prête à reprendre le début d’une histoire.
Elle fait : Il était une fois. Ou bien :
 « J’avais un café-théâtre tapi dans l’épaisseur minérale d’une maison templière dans une ville de Petite Bretagne. »
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Flash-back. A présent, Molly Malone est morte de fièvre en poussant sa brouette dans les rues de Dublin. Les musiciens ont rangé leurs instruments. Ils attendent au bout de la venelle, dans le camion dont une portière est ouverte. Barbouillée de chocolat, la toute petite fille s’amuse à noyer sa tartine dans son bol, la chienne s’étire au soleil devant le seuil et Deirdre se lève pour partir. Nous nous embrassons  étroitement comme le font les gens débordés du bonheur de leur rencontre mais avec ce chat dans la gorge, ce miaulement de chat écorché qui contient les mots qui se précipitent sans qu’on puisse les prononcer. Comme les millions de gens qui, sachant qu’ils ne se reverront jamais, retiennent par exemple : See you later ! Deirdre temporise un peu. Caressant la joue de la petite fille,  essuyant une trace de chocolat sur sa joue, s’accroupissant pour gratter le museau de la chienne, se relevant…. Et dans le volte-face tourbillonnant de ses jupes vertes, elle me lance une convocation :
« You seems like an irish person ! »
La chienne sur les talons, au rythme cahin-caha de la petite fille que je tenais par la main, j’avais gagné le marché tout proche. Ce surplus d’émotion lié au plaisir toujours renouvelé d’aspirer les odeurs de marée mêlées de beurre tiède grésillant sur une galetière , c’était parce que personne ne m’avait jamais dit: Tu ressembles à une Bretonne. Nous n’avons pas de signe extérieur d’appartenance à notre longue histoire comme la peau verte ou à pois bleus. Seulement une fois, des lettres écrites en rouge au pied du lit dans une maternité du centre de la France :  «  Mère d’origine bretonne. » Seulement l’AOC, la traçabilité des génitrices, en prévention des hanches luxées. Xavier Grall était mort en nous laissant son testament et les pleurs de son épagneul sous les chênes de Botlézan. Nous devenions comme un livre oublié dans le scriptorium d’un monastère dévasté par les Vikings. Sur les pages à demi-consumées se devinent encore des fragments de lettrines déshabitées, des poussières de cinabre et de cochenille, des pépites d’or terni. Mais c’est à peine lisible.
Notre lieu s’efface.
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Après quelques secondes d’absence aux « terres brûlées du Connemara », j’étais revenue chanter. J’avais poussé le raffinement jusqu’à reprendre le texte. Maureen a-t-elle dit oui ? J’y avais carrément substitué : Maureen said Yes !
La joie est communicative. Quand Mary Ann avait étendu la protection de J F K sur ma tête, j’avais oublié Sardou et même battu ma coulpe en me souvenant que, chez nous, nous chantons bien la Paimpolaise. Malgré les efforts de James qui n’avait cessé de « refaire le niveau », les mugs étaient dorénavant vides et les bouteilles aussi. Nous nous étions copieusement bénis les uns les autres sans oublier le trente-cinquième Président des États-Unis, tout sourire dans son cadre en plâtre blanc plus festonné de guirlandes de roses qu’un gâteau de mariage anglais. God bless us ! Sur le court trajet qui ramenait à Kate’s cottage, Niall avait fait une démonstration de la fonctionnalité contemporaine des murets. Ils bordent la trajectoire sinusoïdale de ceux qui cheminent par une nuit sans lune en braillant Là-bas au Connemara.
C’était une de ces nuits avec lesquelles on n’est jamais prêt d’en finir, une nuit compactée sur les tourbières. A leurs émanations sensiblement narcotiques se joignaient ce qu’il faut bien appeler une légère ivresse…Je m’étais attardée sur le banc du jardin, en réalité un champ surmonté d’une volée de corbeaux. Encore les corbeaux ! J’avais lu dans le grimoire des anciens Bretons que les corbeaux se regroupent à proximité d’une personne qui détient l’Agrippa, ce Livre qui ne veut pas mourir. J’étais pourtant certaine de ne pas avoir glissé clandestinement un livre de conjuration des esprits dans un float-tub pendant le voyage; de ne pas avoir fumé de la sphaigne séchée. Et dans cette profondeur de silence où se perd l’origine des chuchotements, cette voix venait-elle de moi ou d’un livre oublié à ciel ouvert dans les ruines d’Inishmaine Abbey , à la page qui raconte :
« Trois amants sur l’Île de Bretagne, parmi eux Trystan Ab Talwch, qui aima Essyllt Vynwen, l'épouse de March Ab Mechiawn, son oncle. » ?
Encensée par les volutes bleuâtres de la fumée de ma cigarette s’élevait une sorte de conjuration.
« Kevin, fils de Trystan Ab Talwch amant de Maureen, fille de Deirdre et d’Essyllt Vynwen, épouse de March Ab Mechiawn, ne lâche jamais les éphélides contenues dans la paume de ta main avec tous les états de feu de ce pays, les rousseurs sulfureuses, les ondoiements fauves des chevelures et les ruissellements de l'uisce beatha, de l’eau-de vie. Dans le secret fossile de la tourbe noire se consume l’inextinguible poème charnel.»
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Les corbeaux dormaient et Belzébuth aussi, sans doute. J’avais écrasé mon mégot. Dans ma détermination à me venger des pêcheurs qui m’avaient lâchement abandonnée à Michel Sardou, je m’étais brulé le bout du doigt.
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encoredireencore · 1 year
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L’ATELIER METOPE
L’association 1901, LES CORPUSCULES VATER PACINI(1), qui a déjà apporté ses concours à la création de spectacles, à l’organisation et à l’animation de programmes de formation, à la mise en place d’expositions(2), s’investit en 2023 dans la conception et la réalisation d’un programme ambitieux intitulé : ATELIER METOPE .
L’ATELIER METOPE(3) réunira les énergies créatrices de celles et ceux qui choisiront, tous langages artistiques confondus (théâtre, musique, sculptures, images peintes, filmées, numériques , écritures…) de conjuguer leurs compétences et leurs désirs artistiques pour réaliser un objet esthétique qui leur sera commun, marqué par leur goût de l’innovation et leur désir d’inscrire sa réalité dans la réalité sociale et culturelle de la cité .
En s’adressant à tous : 
Eternels apprentis des « joies aigües » et solidaires
Défricheurs infatigables des audaces sincères
Pourvoyeurs de bienveillance
L’ATELIER METOPE se veut être un des acteurs du réenchantement culturel attendu .
En cristallisant les énergies créatrices de ses acteurs qui ne sont pas « des oiseaux de passage » mais d’authentiques transmetteurs, sur un territoire donné, des forces vies de l’imagination METOPE souhaite inaugurer une forme d’action artistique plus naturellement participative, d’abord et avant toute autre considération, forte par ses dimensions poétique (4) .
Son fonctionnement opérationnel applique une règle simple valorisée en son temps par le metteur en scène ANTOINE VITEZ, et pas uniquement pour des motifs économiques : FAIRE ASSOMPTION DE PAUVRETE .
NOUS Y VOILA !
Et si c’est un défi – il n’est pas d’aujourd’hui et comme chaque fois, il peut et doit être relevé .
Pour ce qui concerne l’immédiat, METOPE essaiera avec quelques petits riens de réaliser un petit quelque chose qui ne soit pas rien .
Pour ce faire, rejoignons SAMUEL BECKETT qui disait vouloir écrire « le pire jusqu’à ce qu’il fasse rire »
SAMUEL BECKETT, prix Nobel de littérature en 1969, écrivain irlandais et français, traducteur, poète , metteur en scène, homme de radio et de télévision – en un mot, ARTISTE mais également RESISTANT (5) et GRAND EUROPEEN ( spécialiste de DANTE, GOETHE, PASCAL… qu’il lisait en langue originale) .
Son œuvre,  déjà bien connue des « amis fidèles »  du théâtre est encore riche de textes à découvrir (théâtre, récits, poésie ) . NOUS Y TRAVAILLONS – et le prochain numéro de ce journal de création vous présentera ceux pour lesquels nous sommes engagés .
Ils composeront le programme METOPE 2023 et seront rassemblés par un titre commun emprunté à SAMUEL BECKETT lui-même : E N C O RE  ( dans CAP AU PIRE, ENCORE est le premier et dernier mot du livre   ) . 
P R O G R A M M E présenté  du 8 au 12 NOVEMBRE 2023
SALLE EIFFEL – rue de la TOUR NEUVE à ORLEANS
Nous vous adressons les premières feuilles de ce journal de création. Vous en êtes les premiers destinataires en raison de votre attention déjà déclarée pour METOPE/BECKETT/2023 .
D’avance merci de bien vouloir nous aider à faire connaitre ce programme . Celles et ceux dont vous nous confierez les coordonnées recevront également ce document _ (1) nom attribué à des cellules de la peau . Elles captent les vibrations extérieures .
(2) REVEILLONNEZ MOI /Simone de Beauvoir – JE NE SUIS PAS SEUL /YNEL SAITHAMM /EXPO L’ENVOL D’ICARE /Salle Y.MONTAND et le duit saint Charles .
(3) METOPE : du grec metopê – un trou dans le toit pour laisser passer la lumière .
(4)dérivé du grec poiein /fabriquer , créer , agir
(5) résistant, d’abord à Paris puis, poursuivi par la gestapo il doit se réfugier dans le petit village de ROUSSILLON EN VAUCLUSE  . En 1946 il s’engagera avec la croix rouge irlandaise et participera à l’installation d’un hôpital de campagne à SAINT LO .  Il écrira  « CAPITALE DES RUINES » .
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agregationdanglais · 1 year
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Le programme 2024 est là !
Le programme de la prochaine session de l'agrégation d'anglais est paru le 29 mars. Maintenant que les premières excitations sont passées, je prends le temps de faire un point sur le travail à effectuer.
Littérature
William Shakespeare. Hamlet, Prince of Denmark. 1601.
Charlotte Lennox. The Female Quixote. 1752.
Francis Scott Fitzgerald. Tender is the Night. 1934.
Anonyme. Sir Gawain and the Green Knight. Circa 1400.
T. S. Eliot. Collected Poems. 1963.
Premières impressions : je suis un peu impressionné par l'ampleur chronologique du programme. Le programme nous invite à balayer toute la littérature anglaise, du Moyen Âge au XXème siècle. Cela va demander un bel effort de contextualisation pour comprendre au mieux les textes, notamment les plus anciens. Je suis aussi un peu apeuré de devoir analyser T. S. Eliot, que je connais peu et dont la poésie m'a l'air assez complexe. Heureux toutefois de voir un roman de chevalerie figurer dans la liste, d'autant plus que le film qui l'accompagne semble assez intéressant à regarder. Très curieux également de découvrir l'oeuvre de Charlotte Lennox que je connais de nom mais que je n'ai jamais lue. Content, enfin, de conserver Hamlet et Fitzgerald au programme ; c'était les deux oeuvres qui m'avaient le plus intéressé en les lisant l'an dernier.
Civilisation
Émergence et transformations du puritanisme en Angleterre, 1559-1642
Les États-Unis et l’Amérique latine, de Franklin D. Roosevelt à Barack Obama, 1933-2017
Le conflit nord-irlandais : vers une paix inachevée ? (1969-2007)
Premières impressions : Très intéressé par le nouveau programme d'histoire étatsunienne. Cela promet de passionnantes réflexions sur la place des Etats-Unis au sein de leur continent et sur les formes que prennent l'impérialisme au sein d'une République. J'étais assez surpris de voir que le sujet de spécialité portait sur la question irlandaise, alors que le Home Rule est tombé en spécialité il y a peu de temps encore. Ravi toutefois d'étudier cette question complexe et de sortir un peu de l'histoire de l'Angleterre et des Etats-Unis, souvent mis à l'honneur au détriment d'autres espaces tout aussi intéressants à l'agrégation. Enfin, l'étude du puritanisme reste au programme. Un magnifique sujet s'il en est... Petite inquiétude, les programmes de civi US et de spécialité ont des bornes chronologiques très proches du présent, impliquant un manque de recul historiographique sur ces questions. Cela demandera de consulter encore davantage la presse et des articles récents pour prendre la tension de la scène politique, universitaire et médiatique sur ces questions.
Linguistique et Traduction
Peu de choses à noter de ce côté : toute la grammaire et la phonologie de la langue anglaise sont au programme. Quant à la traduction, elle ne répond pas non plus à un programme spécifique. Tout type de texte en prose peut tomber.
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beatlesonline-blog · 1 year
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thierrylidolff · 1 year
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VIVRE EN LITTÉRATURE ET POÉSIE : YEATS, POÈTE IRLANDAIS EN EXIL
ARTICLE William Butler Yeats, un poète en exil Par Luc Lenoir Publié le 12/02/2023 LE FIGARO Ce grand intellectuel mélancolique demeure l’une des figures de la littérature irlandaise. Oublié en France, peut-être, mais prophète en son pays. Yeats a chanté l’Irlande, les populaires Cranberries l’ont chanté, son poème The Lake Isle of Innisfree figure toujours sur les passeports du pays. Il est…
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The Banshees of Inisherin de Martin McDonagh
Synopsis : sur une île isolée au large des côtes irlandaises, Pádraic est dévasté lorsque son copain Colm met soudainement fin à leur amitié de toujours. Avec l'aide de sa sœur et d'un jeune insulaire troublé, Pádraic entreprend de réparer la relation endommagée par tous les moyens nécessaires.
durée : 2h21 / année de sortie : 2022 / vu au cinéma
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Dans un décor somptueux, on suit ce personnage très touchant de Pádraic. Un peu simplet, il ne comprend pas que son meilleur ami ne lui parle plus (joué par Brendan Gleeson). Le jeu de Colin Farrell met bien en avant la simplicité de son personnage qui va s’enfoncer de plus en plus dans son idée de faire revivre son amitié avec Colm. Ainsi, le film, qui prend l’allure d’un drame au premier abord, oscille rapidement avec la comédie et un humour noir savoureux.
Pádraic a vraiment une personnalité attachante, et son incapacité à comprendre les autres, leurs envies mais surtout leur mal-être atteint son paroxysme quand il est mis à côté, à égalité et même parfois en en infériorité avec le personnage de Dominic (joué par Barry Keoghan), pourtant connu pour être “l’idiot du village”. Ce sont donc ces rapports entre les personnages qui fluctuent au fur et à mesure du film qui permettent de donner une réelle dimension au scénario et à sa finalité.
La vengeance semble donc la thématique de ce film. Pourtant, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. La solitude, l’envie d’ailleurs, la guerre, l’envie de laisser une trace et même l’amour pavent les deux heures vingt de visionnage.
En effet, le film se tient sur une île au large de l’Irlande, à la toute fin de la guerre civile irlandaise en 1923. Cette guerre se tient en fond, avec des bombardements perceptibles ici et là. Et c’est cette Histoire collective qui va se fondre avec l’histoire individuelle de la guerre entre Pádraic et Colm. Mais cette guerre s’est infiltrée chez tous les personnages, qui ont tous un point de confrontation, comme Dominic et son père, qui le violente et l’humilie quotidiennement.
Dans cette atmosphère pleine d’animosité, des personnages cherchent à trouver un but à leur vie : celui-ci se fait principalement par le biais des arts. Siobhán réussit à s’évader de cet endroit sans aucun futur, sans aucune vie grâce à la littérature. Colm veut créer la mélodie parfaite qui permettra de se souvenir de lui des années, des décennies après sa mort.
McDonagh touche ici notre humanité profonde. Et si je devais résumer ce film c’est ce mot que j’utiliserais : humanité. Chaque personnage touche un des aspects qui fait notre vie, notre tragique mais aussi notre superbe. Une échappatoire existe pour certains personnages : ceux qui n’entrent pas dans le conflit, ceux qui réussissent à se défaire de l’histoire et de sa fatalité.
C’est un film que je recommande à tous. Premièrement parce qu’il est très beau, avec des paysages à couper le souffle, des espaces grands et ouverts qui nous plongent parfaitement dans l’époque. Deuxièmement parce que les acteurs nous servent des prestations uniques, où l'on ressent toutes les nuances de chacun. Troisièmement parce que ce film est drôle : l’humour est parfaitement géré, placé exactement au bon moment et avec la bonne réplique.
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prosedumonde · 11 months
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Mais les rêves traversent les pierres des murs, éclairent des chambres enténébrées ou enténèbrent des chambres éclairées ; et leurs personnages, narguant tous les serruriers du monde, font leurs entrées ou leurs sorties comme il leur plaît. 
Sheridan Le Fanu, Carmilla
English : But dreams come through stone walls, light up dark rooms, or darken light ones, and their persons make their exists and their entrances as they please, and laugh at locksmiths.
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mmepastel · 11 months
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Le titre original est : Les Bouchers… pas sûre que j’aurais été attirée…
Mais des choses étranges se produisent. Qui eût cru qu’une légende irlandaise au sujet de l’abattage de bœuf m’aurait intéressée sur plus de trois cents pages ?
Il faut dire que l’écrivaine est douée, et qu’elle a habilement troussé son récit, en lui donnant la forme d’un mystère, teinté de sang, un genre de polar rural en quelque sorte qui prend à la fin une résonance légendaire.
Et surtout, on suit des personnages terriblement attachants : la jeune Ùna, sa mère, Davey et son père Fionn, qui habitent tous dans la campagne au nord de l’Irlande, sans que ce soit l’Irlande du Nord. La toile de fond est l’Irlande de 1996, qui subit, avec retard, les répercussions de l’épidémie de vache folle, dans une contrée où l’élevage est crucial ; le père d’Úna appartient à un groupuscule étrange qui perpétue une tradition sensée prévenir le pays de la famine, en se fiant à un légende, celle de La malédiction de la veuve du Boucher. Ils parcourent les fermes et procèdent à l’abattage du bœuf avec un rituel précis, quasi religieux. On les considère comme des arriérés, et accessoirement, la vie de famille de ces huit hommes en prend un sacré coup aussi puisque cette méthode requiert leur présence sur les routes de longs mois. La mère d’Úna trouve le temps long, et sa solitude pèse sur son équilibre.
Chez Davey, jeune homme passionné par les mythes (dont celui du Minotaure -évidemment -), ce n’est pas la joie non plus, sa mère, Eileen est gravement malade, et son père ne lui inspire que mépris, depuis longtemps, et notamment depuis qu’il trempe dans un trafic douteux qui tente d’exploiter le « boom du bœuf celtique », le bœuf irlandais non contaminé par le virus anglais. Ces êtres sont liés, vous le devinez, mais on ne saura comment que progressivement.
Il s’agit d’observer le pays en mutation à travers ces quatre personnages, et de mesurer le poids des clichés et des croyances, le penchant rétrograde de ce pays si particulier. Et la mutation de Úna, qui dans l’année de ses douze ans, perd ses rêves et ses illusions, mais découvre sa vocation, pour le moins spéciale.
Encore une fois, tant que le style est bon, on peut m’amener à peu près partout ; j’ai donc suivi les pérégrinations de ces bouchers particuliers, l’émancipation de Davey, et la mue d’Úna avec plaisir et curiosité. L’écriture est précise, souvent piquée de détails crus doux amers, alliée à cette mélancolie désabusée qu’on retrouve souvent chez les auteur.es irlandais.es. La construction du récit est implacable.
Un livre étonnant.
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aforcedelire · 2 years
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Où es-tu, monde admirable ?, Sally Rooney
• Rentrée littéraire 2022 •
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Alice est une jeune romancière qui a connu un succès fulgurant. Elle quitte Dublin pour s’installer à la campagne, dans une grande maison au bord de la plage. Sur un site de rencontre, elle fait la connaissance de Felix. Pendant ce temps, Eileen, la meilleure amie d’Alice, travaille pour une revue littéraire et renoue avec Simon, un ami d’enfance pour qui elle a toujours eu des sentiments. Malgré la distance, Alice et Eileen s’échangent des mails presque tous les jours, et partagent leurs réflexions sur l’amour, l’amitié, le sexe et la société.
Je suis contente d’avoir pu découvrir ce nouveau roman de Sally Rooney ! J’avais commencé par Normal People, que j’avais adoré, puis j’avais enchaîné avec Conversations entre amis, qui m’avait laissée de marbre. Où es-tu monde admirable m’a bien plu ! On reconnaît aisément la plume et le style de Sally Rooney, et c’est sympa de suivre des fin-de-vingtenaires-début-de-trentenaires ! Ils sont un peu perdus, entre leurs vies et leurs déboires personnels, et une société où ils tentent de se trouver une place.
On parle d’injustice sociale, d’inégalités, même si parfois on a l’impression que ce sont des étudiants qui se dressent face à tous les maux du monde — sans pouvoir y changer quoi que ce soit. On aborde aussi l’amitié, et le fait que parfois ça peut être difficile de l’entretenir, même si on s’aime beaucoup comme Alice et Eileen.
Sally Rooney n’aime toujours pas les marqueurs de dialogue, mais comme c’est son style, on lui pardonne un peu (même si c’est perturbant au début !). Parfois, les échanges de mails (au final il n’y en a pas tant que ça) arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe, de même que pas mal de scènes de sexe ! J’ai compté, il y en a 6/7, et j’ai l’impression qu’elles sont moins bien amenées que dans Normal People. J’ai l’impression que de façon générale, soit on adore soit on déteste les romans de Sally Rooney — pour ma part, j’aime bien, même si un d’entre eux m’a déçue !
On retrouve aussi (j’ai l’impression) pas mal de réflexions personnelles de l’autrice, surtout à travers le personnage d’Alice. Romancière, très jeune, qui a connu un succès immédiat et qui semble complètement dépassée par les évènements. C’est assez intéressant (et j’espère qu’elle va bien !).
J’ai vraiment bien aimé ma lecture, mais décidément, difficile de détrôner Normal People !
26/08/2022 - 11/09/2022
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plaque-memoire · 1 year
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Plaque en hommage à : James Joyce
Type : Lieu de résidence, Œuvre
Adresse : 71 rue du Cardinal Lemoine, 75005 Paris, France
Date de pose :
Texte : James JOYCE (1882-1941), écrivain britannique d'origine irlandaise accueilli par Valery Larbaud, a achevé ici son roman "Ulysse", ouvrage majeur de la littérature du vingtième siècle
Quelques précisions : James Joyce (1882-1941) est une figure majeure de la littérature anglo-saxonne du XXème siècle. Ses textes sont de remarquables descriptions de la vie irlandaise (alors même qu'il a beaucoup vécu hors de sa terre natale) qui ont profondément marqué le paysage intellectuel de l'époque. Son roman Ulysse, achevé en 1921, est considéré comme l'un des plus importants de la littérature moderne et figure ainsi à la première place de la liste des cent meilleurs romans de langue anglaise du XXème siècle de la Modern Library en 1998. Valery Larbaud, qui a accueilli James Joyce en France, est également honoré par une plaque commémorative juste à côté de celle présentée ici.
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lafilledesoie · 2 years
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Les gens qui ne regardent jamais en arrière vers leurs ancêtres ne regarderont jamais en avant vers leur postérité.
Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France
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circeeoflesbos · 2 years
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Elle se leva, et chacune enlaçant l'autre par la taille, nous sortîmes dans la cour.
Nous nous dirigeâmes en silence vers le pont-levis. Un paysage splendide se déployait devant nos yeux.
"Ainsi, tu repensais au soir où je suis arrivée ici, dit-elle à mi-voix. Es-tu heureuse que je sois venue ?
— J'en suis ravie, chère Carmilla, répondis-je.
— Et tu as demandé à ce que le portrait qui, à ton avis, me ressemble tant soit accroché dans ta chambre, murmura-t-elle dans un soupir." Elle resserra son bras autour de ma taille et laissa tomber sa jolie tête sur mon épaule.
"Que tu es romantique ! m'exclamai-je. Quand tu me raconteras ton histoire, je suis sûre que ce sera surtout une grande histoire d'amour."
Elle m'embrassa sans un mot.
"Carmilla, je suis persuadée que tu as été amoureuse, et qu'en ce moment même, ton cœur est pris.
— Je n'ai jamais été amoureuse de personne et je ne le serai jamais, chuchota-t-elle, à moins que ce ne soit de toi."
Comme elle était belle dans le clair de lune !
Elle me jeta un regard étrangement timide et enfouit en toute hâte son visage dans mon cou et mes cheveux en poussant des soupirs désordonnés qui ressemblaient presque à des sanglots, tout en me serrant la main de ses doigts tremblants.
Sa joue était brûlante contre la mienne. "Ma chérie, ma tendre chérie, murmura-t-elle. Je vis en toi et tu accepterais de mourir pour moi, je t'aime tant."
Sheridan Le Fanu, Carmilla (1871), Traduction de Gaïd Girard.
La sensualité de ce roman...
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