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aforcedelire · 15 days
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Les Sorcières du phare, C. J. Cooke
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Sur les falaises d’une île écossaise se dresse un phare. Dans le passé, on y a brûlé des sorcières. En 1998, Liv décide de s’y installer avec ses trois filles. Quelques mois à peine plus tard, la famille entière disparaît, et seule survit Luna. En 2021, toujours hantée par ses traumatismes d’enfance, la jeune femme est contactée par la police : on aurait retrouvé une de ses deux petites sœurs. Elle est exactement telle dont Luna se rappelait. Même visage, même sourire, et surtout… même âge. Face à l’impossible, Luna va devoir découvrir ce qu’il s’est réellement passé vingt ans auparavant.
J’ai beaucoup aimé cette histoire, qui avait de base tous les ingrédients pour me séduire : une histoire de famille, des sorcières, l’Écosse, un côté un peu policier et un peu fantastique. Le rêve ! La libraire en moi ne sait pas trop où le ranger, on dirait un polar mais c’est tellement plus. En tout cas, j’ai adoré.
Malheureusement, quelques points m’ont un peu gênée, à commencer, indéniablement, par le style : je ne sais pas trop si c’est dû à l’autrice ou à la traduction, mais je me suis arrêtée plusieurs fois dans ma lecture en me disant « J’aurais peut-être pas écrit ça comme ça » ou « Euh la virgule ici ça veut rien dire ». Pas foufou. En plus de ça, au début j’ai trouvé certains passages un peu brouillon, les chapitres parfois inutilement trop courts, l’histoire qui avance un peu de façon bizarre. J’ai trouvé la construction un peu brouillon : il y a beaucoup de retours dans le temps, entre 1998, 2021 et 1662, beaucoup de narrateurs et beaucoup de personnages… bref, les liens n’étaient pas forcément super clairs. Et enfin, la résolution qui arrive vraiment vraiment tard, trop selon moi.
Après, en vrai l’histoire m’a tellement plu que j’ai fini par passer au-dessus de ces petits « mais », et j’ai été totalement embarquée et séduite. La quatrième de couverture indique que ce sera adapté en série, j’ai hâte ! Et malgré de petites faiblesses, c’est un roman qui nous emporte tout-de-suite, où on parle de secrets familiaux, de traumatismes, de sorcières et de folklore écossais. Et ces derniers aspects étaient hyper intéressants. J’ai beaucoup aimé !
10/04/2024 - 12/04/2024
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aforcedelire · 17 days
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Je pleure encore la beauté du monde, Charlotte McConaghy
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Inti Flynn est biologiste, et elle et son équipe ont pour mission de réintroduire une vingtaine de loups dans les forêts des Highlands écossais, afin de permettre la renaturation du pays et une réduction du réchauffement climatique. Un plan infaillible, sauf qu’Inti doit faire face à une population inquiète pour leurs élevages. Tant bien que mal, elle essaye de défendre sa cause tout en composant avec les écossais. Sauf qu’elle finit par trouver un cadavre déchiqueté. Et commenelle est persuadée que les loups seront accusés, elle décide de cacher et d’enterrer le corps. Pas la meilleure idée du siècle, mais Inti est prête à tout pour protéger ceux qu’elle aime.
J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans, mais une fois happée je l’ai dévoré, et je l’ai beaucoup aimé. Je comprends pourquoi toustes les libraires n’en font que des éloges ! C’est puissant. Et ça m’a rappelé Là où chantent les écrevisses.
Inti est une femme qui n’a pas froid aux yeux, elle est absolue et ne fait rien dans la demi-mesure. Pour sauver ses loups, pour sauver sa sœur, elle est prête à tout. Au début les différentes temporalités m’ont perturbée parce que j’avais l’impression qu’elles arrivaient un peu n’importe quand, mais au final j’ai beaucoup aimé découvrir peu à peu le passé d’Inti et d’Aggie, leur enfance, leurs parents, leur histoire affreuse avec l’ex d’Aggie. Et c’était bien fait, chaque chapitre nous permettant d’avoir un détail en plus, de plus en plus longtemps, jusqu’à voir la peinture complète.
La violence est centrale dans ce roman : la violence des loups, qui, tout attachants qu’ils peuvent être vus par les yeux d’Inti, n’en demeurent pas moins des prédateurs, mais également la violence des autres. Les hommes qui tirent à vue et qui décapitent un vieux loup pour l’exemple. Les hommes qui frappent leurs femmes. Les hommes qui veulent faire peur. Les gens qui tuent des gens. Les femmes qui cachent des cadavres. Les gens qui planquent leurs secrets. Et au final, les prédateurs ne sont pas ceux qu’on s’imagine. Et au-delà de ça, la nature est elle aussi omniprésente ; c’est cet aspect qui m’a rappelé le roman de Delia Owens.
03/04/2024 - 09/04/2024
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aforcedelire · 22 days
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Check & Mate, Ali Hazelwood
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Et hop, une autre petite romance toute mignonne, et décidément j’aime vraiment bien Ali Hazelwood ! Cette fois, on suit l’histoire de Mallory. Depuis toute petite c’est une prodige aux échecs, mais elle s’est jurée de ne plus jamais y jouer le jour où son père est parti. Alors quand sa meilleure amie finit par l’entraîner à un tournoi caritatif, elle y va à reculons. Surtout qu’elle n’aurait jamais pensé faire face à Nolan Sawyer. L’actuel champion du monde, indétrôné depuis plusieurs années, grand, beau et mystérieux. Ouhlala !
En vrai, c’est pas les plus grands livres qui soient, mais de temps en temps pour se changer les idées et lire des trucs un peu plus légers c’est super chouette. J’ai bien aimé l’atmosphère de celui-ci (ça change de l’université et des sciences) et évidemment ça m’a rappelé The Queen’s Gambit (que je re-regarderais un jour, qu’est-ce que c’était bien). Le ton était plaisant aussi, beaucoup plus young adult que les autres (d’ailleurs je crois que c’est le premier roman YA qu’elle écrit).
Côté personnages, Mallory était plutôt sympa, et pas possible de ne pas ressentir de l’empathie face à elle. Du haut de ses 18 ans, elle essaye tant bien que mal de s’occuper de sa famille, entre deux sœurs ados, une mère malade et un père absent. Bon je dis pas j’ai quand-même eu envie 2-3 fois de lui ouvrir les yeux genre « secoue-toi » vers la fin mais c’est pas trop grave. Le personnage de Nolan, j’ai beaucoup aimé ! En même temps il est écrit pour plaire. Seul bémol, il ressemble quand-même VACHEMENT à Adam et Levi. Genre limite copié/collé. Après c’est aussi ce qui fait le charme de Ali Hazelwood donc je marche, mais j’aurais préféré un petit truc en plus ! Sinon, la romance entre les deux fonctionne très très bien, et j’ai adoré leur histoire. Et j’ai dévoré ce roman en genre deux jours — ça m’a vraiment plu. Vivement la suite !! En plus j’ai vu que plein de traductions VF arrivent en 2024, j’attends avec IMPATIENCE !
01/04/2024 - 03/04/2024
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aforcedelire · 27 days
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L’Odyssée des femmes, Murielle Szac
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Depuis quelques temps (vous avez dû le remarquer via mes lectures), je suis à fond dans la mythologie. Et ça tombe bien parce que depuis quelques temps, il y a ce livre qui me fait de l’œil à la librairie… J’ai profité de mon week-end pour le dévorer, et j’ai vraiment beaucoup aimé ! Je poursuis ma découverte des sciences-humaines, et jusque-là c’est un sans faute. Ici, Murielle Szac nous parle des femmes de la mythologie. Des déesses, des héroïnes, des chasseresses, des mères, des nymphes, bref, des femmes. Elle nous dépeint Gaïa et Rhéa avant tout comme des mères qui protègent leurs enfants des violences de leurs pères, de Médée et d’Ariane qui ont laissé leur passion se déchaîner pour un beau jeune homme qui les a ensuite trompées, de Phèdre qui n’a rien à envier à Anna Karénine, de Pénélope qui ne passait clairement pas son temps à soupirer en attendant Ulysse, de Briséis et Cassandre qui, bien qu’esclaves, ont renversé le cours de la guerre de Troie… et de tant d’autres.
Le but de cet ouvrage, ce n’est pas dire « regardez, moi aussi je parle des meufs je suis trop dans l’ère du temps » : au contraire, c’est simplement de remettre à leur juste place les femmes de la mythologie. De se rendre compte que jusque-là, toutes les traductions qui sont parvenues jusqu’à nous étaient faites par des hommes. Avec leurs prismes, leurs biais. Avec, aussi, l’effacement de la moitié de la population, reléguées à du « ah elle s’est faite avoir par Zeus transformé en cygne elle est trop bête », « ah elle attend son mec pendant 20 ans mais t’inquiètes elle en a profité », « elle sert à rien c’était juste un trophée elle n’a eu aucun impact sur la guerre », « oh c’est la déesse du foyer c’est trop la loose », et tant d’autres. Les meufs aussi comptent. On veut invisibiliser personne, on veut juste que les gens se rendent compte que nous aussi on a fait des trucs, qu’on compte. Nous aussi on a nos mythes fondateurs, c’est les mêmes et c’est pas que des gros messieurs musclés !
Ça m’a fascinée, et j’ai dévoré ce texte avec avidité pour en savoir plus (ça m’a ramenée à mes cours de littérature antique à la fac, c’était vraiment cool !). Et si tout au long de l’histoire les traducteurs se sont donné à cœur joie d’accuser les femmes de tous les maux (l’autrice cite entre autre Pandora, dont le chapitre m’a fascinée), c’est avant tout grâce à elles que l’humanité s’est mise en marche. J’aurais aimé prendre plus de temps, pour assimiler et retenir davantage de choses (je l’ai vraiment lu vite, presque trop) mais je ne pouvais pas me sortir de cette lecture. C’est complet, c’est aussi super accessible et compréhensible, et surtout, c’est vraiment méga intéressant. Je pense que c’est vraiment le genre de livre à picorer par petits bouts, un chapitre de temps en temps. Mais c’est super addictif ! Bref, un sans faute.
30/03/2024 - 31/03/2024
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aforcedelire · 27 days
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L’Aile des vierges, Laurence Peyrin
Coup de cœur 🖤
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Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Maggie Fuller est engagée comme femme de chambre à Sheperd House, un illustre manoir du Kent. Petite-fille de suffragette, fille d’une sage-femme, éduquée et libre, Maggie aurait pu prétendre à mieux. Mais si elle n’a pas d’autre choix que de rejoindre la petite armée de domestiques semblant vivre au siècle précédent, elle aspire à un autre destin. Une vie où, enfin, elle sera maîtresse d’elle-même. Et elle n’est pas la seule… Ce pourrait bien être le premier pas du long chemin vers l’amour et la liberté.
J’ai eu l’occasion de lire ce roman grâce à la lecture commune organisée par La Kube et les éditions Pocket, et je l’ai tout simplement DÉVORÉ. Au début, j’avoue, j’ai eu quelques a priori : le prologue en 2010 suivi par la première partie en 1945 m’a fait penser à un scénario de roman terroir. Mais ensuite, j’étais tellement embarquée dans l’histoire de Maggie que j’en avais même complètement oublié le prologue. C’est justement ce qui m’a le plus plu dans cette lecture : on est immergés dans le quotidien de Maggie, et surtout, on est captivés. La plume de Laurence Peyrin m’a beaucoup plu, c’était fluide, bien construit et très agréable à lire ! Ça m’a plusieurs fois fait penser à une traduction bien réussie, avant que je me rappelle que c’était du français. On parle aussi de plein de choses super intéressantes et très bien amenées : la place de la femme au lendemain de la guerre, le monde bourgeois et aristocrate qui commence à se délier et leurs membres qui sont terrorisés (un goût de Autant en emporte le vent), les faiseuses d’anges et avortements clandestins… c’était génial.
Concernant la seconde partie, j’étais un peu déroutée au début : sans en dire davantage, j’avais l’impression de lire un tout autre roman, et ça m’a un peu sortie de ma lecture au début.
Par contre, j’ai vraiment accroché avec les personnages : Maggie, son côté farouche, grande gueule et qui n’a pas froid aux yeux était un régal. J’ai beaucoup aimé ses incertitudes vis-à-vis de sa grand-mère et de sa mère, le poids de leur héritage, aussi, malgré tout. Maggie est super attachante, et j’ai beaucoup aimé assister à son évolution entre l’Angleterre, l’Amérique et le Kenya, entre les vies qu’elle a vécues et les personnes qu’elle a côtoyé. J’ai adoré, et je ne m’attendais pas à autant apprécier. Mille mercis pour la découverte !
27/03/2024 - 28/03/2024
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aforcedelire · 28 days
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Les exilées de Troie, Pat Barker
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J’ai enchaîné directement avec la suite du Silence des vaincues, et si j’ai apprécié, j’ai beaucoup moins aimé que le premier tome. La guerre est quasiment finie, Patrocle est mort, Hector est mort, Achille est mort, et Ulysse a eu l’idée ingénieuse d’un cheval de bois pour prendre d’assaut la ville de Troie. La suite, on la connaît. La ville tombe, le roi est tué, les femmes sont réparties entre les rois comme autant de trophées de guerre. Et tout le monde devrait rentrer. Tout le monde aurait dû rentrer, si seulement le vent s’était calmé. Au lieu de ça, les Grecs sont coincés à terre, et sur le point de s’entretuer (ah bah ça, sans ennemi commun, et sans possibilité de rentrer chez soi après dix ans, ça commence à chauffer). Et Briséis, dans tout ça, elle essaye tant bien que mal de survivre. Enceinte de l’enfant d’Achille, mariée à Alcimos, la reine déchue s’est élevée socialement. Et elle en profite pour faire de son mieux pour aider les autres femmes et les esclaves (parmi elles Andromaque et Cassandre). Encore une fois, on voit le quotidien de ces femmes à qui on a enlevé toute humanité, ces êtres qui sont devenus rien moins que des objets. On fait la connaissance de Pyrrhus, le fils d’Achille, vindicatif et égocentrique du haut de ses 16 ans.
J’ai bien aimé cette suite. Par contre, certains passages m’ont semblé lourds et redondants, Briséis parlait encore et toujours des mêmes choses, et parfois ça m’a un peu ennuyée. Pour celleux qui lisent ce tome des années après le premier, les massues de rappel (ah c’est pas des petites piqûres hein) peuvent faire du bien. Moi, vu que j’enchaîne les deux… bon. Pareil, le côté « Briséis veut aider les autres » est redondant. Je pensais qu’on verrait leurs quotidiens à toutes sur les bateaux ou carrément rentrées en Grèce, à devoir s’acclimater à cette nouvelle vie et à ces nouveaux endroits, mais pas trop. C’est un peu long parfois — et encore une fois, il faut garder à l’esprit que j’ai dévoré ce roman. Donc : intéressant, un peu redondant mais très cool ! Le premier était quand-même mon préféré.
25/03/2024 - 30/03/2024
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aforcedelire · 1 month
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Le Silence des vaincues, Pat Barker
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Quel bonheur de pouvoir dévorer des bouquins quand t’es dans une période littéraire spécifique ! Depuis ma lecture du Chant d’Achille, je suis dans un mood mythologie et réécritures. Ça fait pas mal de temps aussi que je voulais lire Le Silence des vaincues, mais je voulais attendre un peu entre lui et Le Chant d’Achille, pour ne pas avoir deux mêmes histoires trop rapprochées et pour ne pas les confondre. Bref, cette semaine j’ai lu Le Silence des vaincues et j’ai beaucoup aimé !
On est à nouveau dans une réécriture de l’Iliade (et surtout, encore une fois, dans la dernière année de la guerre de Troie), cette fois du point de vue de Briséis, la prise de guerre d’Achille. Le trophée qu’on va lui spolier, pour lequel il va arrêter de se battre. Au-delà d’une énième réécriture, on a surtout le quotidien des femmes suite à la prise d’une ville. Ces femmes qui, comme Briséis, étaient des reines, ou des membres de l’aristocratie, ou encore des femmes du peuple ; bref, qui étaient avant tout des êtres humains, et qui se retrouvent esclaves. Soumises à des hommes, dépossédées de ce qui fait d’elles des êtres à part entière, devenues rien de moins que des objets. Et ça, c’était super intéressant. J’ai beaucoup aimé cet aspect.
Bon, en fait j’ai vraiment beaucoup aimé ce roman — sans que ce soit l’énorme coup de cœur qu’a été Le Chant d’Achille. On est du point de vue de Briséis, elle raconte son histoire… même si on ne sait pas à qui ou dans quelle circonstance, c’est un peu flou (peut-être qu’on a la réponse dans le deuxième tome ?). Et d’un coup, vers le milieu du roman, on passe au point de vue d’Achille, et un peu aussi celui de Patrocle. Il y a, forcément, aussi, le moment de la mort de Patrocle et du deuil d’Achille. Ça m’a un peu dérangée, parce que (du moins pendant quelques chapitres) ça ressemblait vraiment énormément au roman de Madeline Miller. Mais bon, c’est vraiment un tout petit aspect. À part ça, vraiment, j’ai beaucoup beaucoup aimé, et je vais commander le tome 2 d’ici peu… 🤭
22/03/2024 - 25/03/2024
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aforcedelire · 1 month
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D’or et d’oreillers, Flore Vesco
Coup de cœur 🖤
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C’est une vérité universellement reconnue qu’un célibataire pourvu d’une belle fortune doit avoir envie de se marier… mais en ayant au préalable invité la jeune fille à passer la nuit chez lui, dans un lit recouvert d’une montagne de matelas, seule et sans chaperon s’il vous plaît ! Parce qu’ici, même si le début m’a fait penser à Orgueil et Préjugés, on est bien dans une réécriture du conte de La Princesse au petit pois. Le jeune homme qui fait passer ces tests aux prétendantes dans le but de se trouver une épouse, c’est lord Handerson, Adrian de son petit nom. Et malgré le parfum de scandale, Mrs. Watkins décide d’y envoyer ses trois filles, accompagnées de leur femme de chambre. Seule l’une d’elles retiendra l’attention de notre distingué gentleman…
J’ai adoré ce roman ! Ça a commencé comme Orgueil et Préjugés, alors forcément dès le début j’étais conquise. L’écriture est très fluide, très drôle, il y a beaucoup de jeux de mots et de références aux classiques (Narnia, Jane Austen, Dorian Gray…), ce qui m’a ravie ! C’est une réécriture très inventive du conte. D’ailleurs, ça a pris un tour totalement inattendu et super original. J’ai beaucoup aimé ! Et au-delà de ça, c’est aussi une très jolie histoire d’amour, une histoire de découverte du corps et du désir. Où on apprend ce qui se passe dans le lit d’une jeune fille, la nuit, quand personne n’écoute… c’était un régal. J’ai beaucoup aimé le personnage principal, Sadima déchire. Je recommande chaudement ! Ça m’a fait rire, ça m’a fait du bien et ça m’a transportée, c’est tout ce dont j’avais besoin en ce moment. J’ai hâte de lire le prochain roman de Flore Vesco, maintenant. (Et par ailleurs, on en parle de cette couverture à tomber ?)
13/03/2024 - 16/03/2024
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aforcedelire · 1 month
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La Sorcière de Limbricht, Susan Smit
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« Les gens ne comprennent pas qu'une femme puisse se débrouiller seule, qu'elle n'ait pas besoin d'un homme. Selon eux, il doit y avoir là de la sorcellerie. »
À Limbricht, en juillet 1674, Entgen est arrêtée et accusée de sorcellerie. Parce qu’elle préfère se rendre au bois plutôt qu’à l’église, parce qu’elle fait davantage confiance aux plantes médicinales et aux simples qu’aux chirurgiens, parce qu’elle décrypte la nature, parce qu’elle a le courage de dire ce qu’elle pense. Parce que, veuve, elle vit désormais seule. En un mot, parce qu’elle est libre. Elle aurait soit disant ensorcelé et tué deux vaches, dont une à distance. Et la voilà à croupir dans son cachot en attendant son procès, qui, on s’en doute, sera loin d’être équitable.
Au début, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire : le style était limite pompeux, je me perdais un peu entre présent et souvenirs d’Entgen, et surtout, j’avais l’impression de limite relire Tout le monde sait que ta mère est une sorcière de Rivka Galchen (j’en ai parlé un peu plus loin dans mon feed, il y a peut-être un an maintenant). Mais ensuite, je m’y suis plongée avec fascination et horreur. Petit-à-petit, on découvre une femme forte, une femme qui n’a pas peur de vivre selon ses envies, qui s’émancipe des carcans religieux de sa mère, qui choisit son époux, qui écoute la nature, qui crie son mécontentement. Qui, quasiment, instigue la rébellion des paysans contre le baron qui les étouffent à petit feu. On découvre, surtout, une femme qui, bien qu’elle soit morte de peur, refuse de jouer le jeu de ses détracteurs : jamais, même sous la torture, elle ne dira le nom d’une autre femme. Jamais elle ne craquera, jamais elle n’avouera des méfaits qu’elle n’a jamais commis. Un ouvrage fascinant sur le pouvoir des femmes, qui réhabilite pleinement Entgen Luijten — parce que oui, elle a réellement existé. Mention spéciale, aussi, pour la postface super intéressante de l’autrice.
11/03/2024 - 13/03/2024
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aforcedelire · 1 month
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Pour l’amour des dieux, Sarah Underwood
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À Ithaque, 300 ans après les aventures de Pénélope et d’Ulysse, douze jeunes filles sont sacrifiées rituellement pour apaiser la colère de Poséidon. Cette année, Léto, 17 ans, fait partie des marquées. Lorsqu’elle se réveille après son exécution, elle se retrouve sur une île uniquement habitée par une très belle jeune fille, Mélantho. Qui va l’aider à maîtriser ses nouveaux pouvoirs, et qui va lui apprendre qu’il existe un moyen de stopper la malédiction et le massacre d’innocentes : tuer le prince d’Ithaque.
Aloooors j’ai bien aimé. Mais c’était un peu facile par moments, un peu ado par d’autres, et… y’a un triangle amoureux, qui je trouve n’a rien à faire là, est bancale et n’apporte rien à l’histoire. Sinon, c’était intéressant : l’autrice s’inspire de l’Odyssée, en particulier du moment où au retour d’Ulysse les douze servantes de Pénélope sont pendues pour trahison, accessoirement parce qu’elle se sont fait violer (youpi 🥳) par les prétendants. À partir de là, Sarah Underwood tisse une histoire de malédiction sur plusieurs siècles. Ça, c’était plutôt cool (par contre j’ai appris selon une interview depuis retirée d’Internet qu’elle n’a jamais lu l’Odyssée ? c’est chaud), et j’ai aussi bien aimé qu’on aborde le sujet de la violence des hommes (les soldats, les pirates, les rois, les dieux)… mais c’est à peu près tout. Le personnage de Léto est parfois pas super bien écrit, à coup de « c’est l’élue qui nous sauvera toustes », soit elle maîtrise très vite ses pouvoirs et comprend les implications de la prophétie, soit elle est complètement paumée (je vous ai parlé du triangle amoureux qui n’apporte rien à l’histoire ???) et c’est un peu relou. J’ai bien aimé le personnage de Mélantho, par contre, il était tragique à souhait et pas trop trop creux. En soi, c’était une lecture plutôt cool, la fin est plutôt réussie (tragédie grecque à souhait) et je pense que si j’avais lu ça pendant mon adolescence j’aurais vraiment kiffé. Mais je deviens de plus en plus exigeante avec mes lectures, et c’est parfois un peu relou. Pour les amoureuxses de mythologie et de réécritures, ça peut être vraiment génial. Moi j’ai bien aimé, mais je sais déjà que d’ici quelques mois j’aurais potentiellement oublié ma lecture… (en même temps plus d’une centaine de livres par an, pas trop le choix)
10/03/2024 - 11/03/2024
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aforcedelire · 1 month
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Une bĂŞte au Paradis, CĂ©cile Coulon
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Un roman rempli de noirceur, où l'atmosphère lourde et pesante nous prend à la gorge, où la terre fait sa loi et où les femmes se consument pour elle.
Une bête au Paradis commence avec Blanche, qui se rappelle son passé : la mort de ses parents lorsqu’elle était toute petite ; sa grand-mère Emilienne, une force de la nature, qui les a adoptés elle et son frère Gabriel ; Louis, le commis, un peu trop proche à son goût ; et Alexandre, son premier amour, qui l’a abandonnée et trahie. Et surtout, le Paradis. Cette ferme isolée, dans sa famille depuis plusieurs générations. Ce terrain, ces bêtes, ces granges, pour lesquels Blanche a donné sa vie. Dans sa famille, les femmes sont fortes, elle maîtrisent le domaine, elles se consument pour lui.
Troisième roman que je lis de Cécile Coulon, après Seule en sa demeure et La langue des choses cachées ! Une bête au Paradis, avec lequel elle s’est vraiment fait connaître en 2019, est très différent, et en même temps très similaire : le décor nous prend à la gorge, on est très vite immergé dans ce domaine, avec cette vieille maison, ce petit village, ces habitants comme figés dans le temps. J’ai beaucoup aimé suivre Blanche, suivre le chaos de sa vie, entre son investissement pour le Paradis et la douleur causée par les hommes. Son père parti trop tôt, son frère effacé, l’autre qu’elle apprivoise et avec lequel elle ne veut rien vivre, celui qui lui a brisé le cœur. Ils ne sont pas tous violents, mais certains le sont et chacun à leur façon. Par contre, j’ai vraiment eu du mal avec Louis : il a une dizaine d’années de plus que Blanche, il l’a connue depuis sa plus tendre enfance, et il ressent très vite du désir pour elle, persuadé qu’il est le meilleur parti possible pour elle… mais ça commence pendant son adolescence, alors qu’elle a 13 ans ! À partir de là, désolée mais je n’arrive pas du tout à ressentir une quelconque empathie pour lui. Et en plus, il est jaloux d’Alexandre, jaloux de ne pas être la première fois de Blanche, de ne pas avoir son amour. C’est un peu gerbant. Entre lui et Alexandre, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre… Côté personnages, justement, j’ai plutôt bien accroché, j’ai bien aimé leur construction et le fait qu’ils essayent tous, juste, de s’en sortir. L’atmosphère est sombre, lourde et tendue, et tout le long de la lecture on se demande qui est cette bête du titre, et surtout, jusqu’où la folie des uns et des autres va bien pouvoir les mener…
09/03/2024 - 10/03/2024
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aforcedelire · 2 months
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Le Chant d’Achille, Madeline Miller
Coup de cœur 🖤
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« Je le reconnaîtrais rien qu’au toucher, ou à son odeur, je le reconnaîtrais si j’étais aveugle, aux seuls bruits de sa respiration et de ses pas martelant le sol. Je le reconnaîtrais dans la mort, à la fin du monde. »
J’avais entendu parler un peu partout de ce roman, et même s’il m’attirait, j’avais un peu peur : j’ai lu Circé il y a quelques années, et même si c’était bien, ce n’était pas non plus fantastique. Et puis bon, depuis plusieurs jours Le Chant d’Achille me faisait vraiment vraiment envie, alors j’ai fini par craquer. Dans cette réécriture de l’Iliade, nous suivons Patrocle, compagnon d’Achille. Le premier est aussi chétif et maladroit que l’autre est solaire et puissant, promis à la gloire des immortels. Suite à l’exil forcé de Patrocle, les deux garçons grandissent ensemble, tombant amoureux et tissant des liens éternels. Mais très vite, trop vite, le roi Agamemnon appelle les hommes de Grèce à le rejoindre au siège de Troie, et les amants se joignent à la guerre…
J’ai ADORÉ. D’abord, j’ai trouvé l’écriture de Madeline Miller très fluide, et je suis rentrée dans cette histoire beaucoup plus facilement que dans celle de Circé. En plus, ça m’a rappelé mes cours de Littérature latine à la fac, et c’était vraiment cool de refaire ce voyage. Dans sa préface, l’autrice nous explique que dans les textes antiques, Achille et Patrocle sont décrits comme des compagnons, comme l’idéal romantique, et que les traductions modernes et homophobes de l’Iliade ont complètement censuré leur relation, et j’ai trouvé super intéressant qu’elle remette leur relation au grand jour. Tout ce roman est une magnifique lettre d’amour, le chant de Patrocle pour honorer Achille, et le dernier chapitre donne envie de relire le tout une deuxième fois d’un autre œil ! Ça m’a bouleversée, et j’ai adoré.
04/03/2024 - 08/03/2024
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aforcedelire · 2 months
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Le Diable sur mon Ă©paule, Gabino Iglesias
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Austin, Texas. Le jour où on diagnostique un cancer à sa fille, Mario s’écroule : il se fait virer de son travail, les factures d’hospitalisation s’accumulent et sa femme sombre dans un profond désespoir. Au pied du mur, il décide de contacter Brian, un ancien collègue devenu dealer de meth, qui lui propose un marché tout simple : la vie d’un homme contre six mille dollars. S’il constate que la violence est un excellent exutoire à son mal-être, il se rend très vite compte que La Huesuda, déesse de la mort, plane sur son existence. Et lorsque Mario accepte une dernière mission pour le cartel de Juárez, une spirale sans fin de violence se déchaîne, jusqu’à tout détruire sur son passage.
J’avais adoré Santa Muerte et apprécié Les Lamentations du coyote, alors quand j’ai vu que les éditions Sonatine publiaient un nouveau roman de Gabino Iglesias, j’ai sauté au plafond ! Le Diable sur mon épaule ressemble davantage à Santa Muerte, ce qui m’a vraiment fait plaisir. On retrouve la plume de Gabino Iglesias, la violence de son écriture et l’horreur dans laquelle baigne ses personnages. Comme d’habitude, il en profite pour parler des sujets essentiels comme le racisme constant des américains, les migrations clandestines et la douleur du déracinement. J’ai apprécié découvrir Mario, mais pour rien au monde je ne veux croiser sa route ! Il n’a plus rien à perdre, et ça se sent. Tout dans ce roman est sombre, cru, tranchant. Certaines scènes sont pour le moins graphiques, c’est sale, il y a du sang, des tripes et des crocodiles, et âmes sensibles s’abstenir. Mais c’est aussi ce qui fait le charme de Gabino Iglesias ! Petit à petit, on assiste à la déchéance de Mario, d’abord privé de sa fille, puis de sa femme, puis de tout espoir ; et pour avoir vu tellement de films d’action, on sait ce qui peut se passer avec un type qui n’a pas froid aux yeux, qui réclame vengeance et qui en veut à la terre entière : ça pète !
J’ai lu ce roman quasiment d’une traite, et je pense que même si j’avais voulu le contraire je n’aurais pas eu le choix : Le Diable sur mon épaule fait partie de ces livres à lire en apnée, âpre et acéré, pour être au mieux plongé dans son univers. Un régal, mais encore une fois pas pour les lecteur.ice.s les plus sensibles !
03/03/2024 - 04/03/2024
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aforcedelire · 2 months
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Du côté sauvage, Tiffany McDaniel
Coup de cœur 🖤
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Arc et Daffy sont deux jumelles qui vivent au bord de la rivière, à Chillicothe dans l’Ohio, et qui n’ont pas une vie franchement saine. Élevées par leur mamie Milkweed jusqu’à leur neuf ans, elles retournent avec leur mère et leur tante, dans une maison délabrée et hantée par la dépendance : celle de leurs parents à l’héroïne et aux seringues, celle des hommes à la violence. Ensemble, Arc et Daffy fuient leur quotidien et les araignées à coup d’imagination débordante nourrie des récits de leur grand-mère. Devenue adulte, Arc lutte toujours avec ses souvenirs lorsque l’on découvre le corps d’une femme noyée dans la rivière. Et bientôt, les cadavres s’accumulent.
Cette sensation particulière de flottement et de perte quand tu refermes un roman que tu as adoré, qui t’a transportée, transpercée... D’abord, quelle joie de renouer et retrouver l’écriture de Tiffany McDaniel, son lyrisme, sa beauté et sa brutalité ! De faire la connaissance de nouveaux personnages, d’assister à des nouveaux chemins de vie pas toujours glorieux. Du côté sauvage est un chef-d’œuvre, un coup de (au) cœur, une histoire au souffle romanesque puissant, qui se picore et se dévore, où on prend son temps et où n’a plus le temps. Je l’ai trouvé très dur : la vie d’Arc et Daffy, leur dépendance, la violence dans laquelle elles ont grandi, les hommes-araignées qui prennent tout sans demander, parce qu’ils le veulent et qu’ils le peuvent, leur mère et leur tante qui ne sont plus que les fantômes de ce qu’elles étaient… Les 700 pages sont intenses, un mélange onirique et cauchemardesque. Et savoir que Tiffany McDaniel s’est inspirée d’une série de crimes non élucidés donne un aspect encore plus fascinant à ce roman déjà fort puissant. Je n’ai pas forcément tous les bons mots pour décrire mon ressenti, mais qu’est-ce que c’était bien ! Quelle claque !
18/02/2024 - 02/03/2024
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aforcedelire · 2 months
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Au nom de Chris, Claudine Desmarteau
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Adrien a 13 ans, et vit seul avec une mère célibataire et surprotectrice. Angoissé et solitaire, il est harcelé au collège — jusqu’à cette nuit dans la forêt, où il fait la connaissance de Chris. Plus âgé que lui, doté d’un esprit marginal, qui semble vivre en dehors de la société, Chris fascine Adrien, qui se laisse charmer et lui accorde son entière confiance...
Ça faisait très longtemps que je voulais lire Au nom de Chris, qui m’intriguait beaucoup et dont j’avais notamment entendu parler via Audrey du Souffle des Mots. J’ai beaucoup aimé, déjà par son style : un mélange de prose et de vers libres, avec une écriture incisive. C’est un roman court mais haletant, sur l’emprise, sur les affres de l’adolescence ; mais surtout, sur la fascination aveugle et malsaine pour une personne plus âgée, plus spéciale, qui a vécu plus de choses… Et très vite, le rythme devient effréné. J’ai vraiment accroché ! À partir de 13-14 ans.
18/02/2024
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aforcedelire · 2 months
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Kill the Rich !, Anonyme
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Toutes les élites du monde meurent les unes après les autres : présidents, dictateurs, mafieux, familles royales, grands de ce monde... C’est la cata ! Alors que Flake et Sanchez doivent rencontrer le président et que Jasmine et Elvis sont dépêchés pour éliminer un illuminé complotiste, le Bourbon Kid et Rex sont engagés pour veiller sur la fille d’un mafieux. Sauf que comme d’habitude et pour notre plus grand bonheur, rien ne va se passer comme prévu.
J’ai trop trop aimé les découpages ! C’était hyper inventif et comme d’hab hyper cinématographique : différentes parties, différents points de vue, différentes temporalités. J’avais un peu peur après Santa Mondega que Anonyme soit en train de s’essouffler, mais Kill the Rich est majestueux et probablement un des meilleurs de la saga (en tout cas il fait partie de mon top 3). Les Dead Hunters se retrouvent réunis au Purgatoire et se partagent chacun leur mission catastrophique : Flake et Sanchez, JD et Rex, Elvis et Jasmine, ils ont tous dû faire quelque chose pour quelqu’un et ils se sont tous ramassés en beauté — mais c’est génial, sinon ce ne serait pas Anonyme. Et au fur et à mesure, le fil rouge apparaît, se dessine, et on engloutit le livre pour savoir exactement ce qu’il s’est passé et comment ça s’est passé et qui est responsable, et qu’est-ce que c’est que ce merdier encore. Anonyme joue avec nous, il fait mourir des personnages emblématiques (à coup de « oh non pas ce personnage »), il en ramène d’autres (« mais non !!! »), il s’éclate et on s’éclate avec lui. C’est un tome à la fois très différent, un peu plus sérieux, mais à la fois complètement le même et toujours aussi barré. Et on découvre une facette du Kid qu’on ne connaissait pas, et décidément qu’est-ce que je l’aime !
Je ne pouvais plus lâcher Kill the Rich, au boulot je le lisais entre deux clients à chaque temps calme, je lisais en mangeant le midi, bref je l’ai dévoré. J’en avais vraiment besoin, ça m’a rappelé à quel point un bon livre coup de cœur peut faire du bien. C’était génial. Un des meilleurs. J’ai BESOIN d’une suite, j’espère de tout mon cœur pouvoir continuer à suivre leurs aventures complètement barrées encore un long moment.
12/02/2024 - 17/02/2024
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aforcedelire · 2 months
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Les petites reines, Clémentine Beauvais
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Ça y est, c’est arrivé : Mireille, Astrid et Hakima ont été sacrées « boudins de l’année » sur Facebook. Mais pas question pour les « boudinettes » de passer l’été à se lamenter ! Au contraire, c’est parti pour relier Bourg-en-Bresse à Paris : en selle, direction l’Élysée et sa garden-party, où elles ont chacune une bonne raison de se rendre. Et sur la route, elles décident de vendre… des boudins !
Mon collègue me parlait des Petites reines depuis plusieurs mois, et un week-end de déprime où vraiment aucune lecture ne me faisait envie, j’ai décidé de me plonger dedans : meilleur décision ever ! C’est un roman vraiment adorable et complètement feel good. Ça fait du bien, ça apporte de la joie et ça détend, et puis à ce moment précis j’avais besoin d’une lecture doudou et toute douce comme ça. Ça parle d’adolescence, de harcèlement, d’amitié, de sororité, et puis fuck les préjugés. C’était très drôle, et j’ai enfin découvert la plume de Clémentine Beauvais, directe, originale, et tellement marrante. J’ai passé un excellent moment, dévoré d’une traite en une soirée !
11/02/2024
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