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#activités artistique
caroline-tsnt · 6 months
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Comment le dessin peut vous aider à aller mieux
Pratiquer une activité artistiques c’est bien, mais quand en plus cela favorise une bonne santé, alors pourquoi s’en priver ?A une époque où le stress et l’anxiété sont omniprésents, il est évidemment  important de reconnaître l’importance de prendre soin de sa santé mentale et physique…  Mais être actrice et acteur de son bien être ne signifie pas seulement pratiquer une activité physique…
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conatic · 6 months
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Des élèves namurois exposent leurs œuvres d’art inspirées des droits humains - rtbf.be
Source: RTBF.be
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information-2-0 · 8 months
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aisakalegacy · 18 days
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Printemps 1919, Al Simhara, Égypte (1/3)
Chers cousins,
Quelques nouvelles d’Egypte, probablement les dernières que vous aurez de moi avant quelques temps j’en ai peur. Je vous envoie cette lettre grâce à ma contact, qui ne pourra pas reproduire l’opération cent fois, et qui a consenti à le faire pour me laisser donner des nouvelles à ma famille. J’envoie donc deux lettres : à vous, et à ma femme (et je ne sais pas si elle le mérite, puisqu’elle ne m’a rien écrit du tout !).
J’espère que Constantin n’envisageait pas de rejoindre un chantier prochainement, car cela s’annonce impossible ces prochaines années. C’est la guerre ! Oui, encore, alors que l’autre, la Grande, vient à peine de finir. Je reviens du Soudan où j’étais retourné quelques semaines - et au passage, Constantin, ma théorie était bonne : Reisner du chantier d’El-Kourrou y reconnaît bien le style éthiopien, mais lui pense non pas à une tombe excentrée mais plutôt à la preuve d’une activité artistique et artisanale intense qui s’est diffusée le long du fleuve et dont on retrouve trace jusqu’à Memphis, et qui pourrait donc venir d’un autre type de ruine.
Bref, je devais rencontrer le chef d’une équipe britannique installée à Al-Simhara ces derniers mois pour y poursuivre les fouilles que laissées par M. Naville. Sauf qu’en revenant, j’ai trouvé le camp totalement désert.
[Transcription] Jules LeBris : Excuse me, miss? Where is everyone? I can’t seem to find them. (Excusez-moi, mademoiselle ? Où sont passé les archéologues qui travaillaient ici ? Je ne peux en trouver aucun.) Nephty Hosni : Where have you been? Nationalist leader Saad Zaghlul has been arrested by the British and the entire country has been protesting. I was in a strike in front of Beit Ul-Umma this morning. We’ve been scattered and I had to flee. I don’t even know what has happened to my friends. (D’où est-ce que vous sortez ? Le chef nationaliste Saad Zaghlul a été arrêté par les Britanniques, et tout le pays manifeste. J’étais ce matin devant Beit Ul-Umma. Nous avons été éparpillées et j’ai dû fuir. Je ne sais même pas ce qui est advenu de mes amies.) Jules LeBris : I’m sorry, but I need to reach my friend myself, cheikh Fahad Madbouli. (J’en suis navré, mais j’ai moi-même besoin de contacter mon ami le cheikh Fahad Madbouli.) Nephty Hosni : The cheikh has been killed. I’m sorry. (Le cheikh est mort. Je suis désolée.) Jules LeBris : What? How? (Quoi ? Comment ?) Nephty Hosni : I told you. There are riots in town, and the British authorities don’t like it. (Je vous l’ai dit. Il y a des émeutes en ville, et les authorités britanniques n’aiment pas ça.) Nephty Hosni : You said you were a friend of the cheikh’s? (Vous avez dit que vous étiez un ami du cheikh ?) Jules LeBris : I am… was. Him and his wife hosted me for a little while back in 99. (Je le suis… l’étais. Lui et sa femme m’ont hébergé quelques temps en 99.) Nephty Hosni : Maybe my brother can help. He knows the archaeologists and he knew the cheikh. (Peut-être que mon frère pourra vous aider. Il connait les archéologues et il connaissait le cheikh.) Nephty Hosni : Hide, and meet me at nightfall near the old ruins. My house is nearby, so I can go home quick if patrols come. (Cachez-vous, et retrouvez-moi à la nuit tombée près des vieilles ruines. Ma maison est proche, ce qui veut dire que si les patrouilles passent, je pourrais rentrer rapidement chez moi.) Jules LeBris : Thank you, very much. (Merci, énormément.)
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Science, art et religion
Au cours de la récente crise dite "sanitaire" (qui est en vérité une crise structurelle, ou crise des discours) quelle aurait été la position de Lacan?
En quoi la logique qu’il nous a laissée, en tant que passage du modal au nodal, peut-elle nous éclairer?
Revenons sur les trois registres fondamentaux de l’expérience humaine: à savoir Imaginaire, Symbolique et Réel…
Le fantasme de la science repose sur cette croyance que le Réel serait tout entier réductible au Symbolique, que "tout le réel" finirait par être transmissible, sous la forme de formules (qui. passant de main en main sans que leur contenu en soit affecté le moins du monde, en rendraient compte "objectivement", "pour tous"...) d'où l'évacuation systématique du sujet de la recherche scientifique.
La Science symbolise ce qu'elle imagine du Réel: SIR.
La médecine n’est pas une science, c’est un art: ars curandi.
L’art (comme la psychanalyse) imagine ce qui du Réel peut se symboliser: IRS. L'approche artistique essaie d'organiser la vie du sujet autour du vide structurel central (das Ding) identifié comme ce qu'il y a de plus réel (rien n'est plus réel que rien. disait Beckett...)
Quant à la religion, elle est cette activité qui consiste à toujours emplir le Réel de sens afin de colmater le trou de sa dimension traumatique, promettant au sujet de pouvoir y exercer une intercession imaginaire possible avec l'innommable... La religion réalise ce qu'elle symbolise de l'imaginaire RSI.
Pour le psychanalyste, le Réel n’a de consistance que logique, se caractérisant de l'impossible (impossible à symboliser, impossible à imaginer) le réel de la structure ne se fait cependant jour qu’à travers le langage...
Voilà pourquoi dans cette crise dite "sanitaire", si le virus fut réel, la contagion reste idéologique.
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ecnerual · 2 months
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Bayonne
Hôtel de ville
Sur le toit, on peut observer six statues allégoriques, répliques en fonte de celles qui furent installées en 1842. Elles représentent les activités économiques et artistiques de la ville : navigation, astronomie, industrie, art, commerce et agriculture
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linstantdavant · 1 year
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Portrait robot du bourgeois, par Régine Pernoud (première partie)
Le texte qui suit est un extrait du livre de l'historienne et Archiviste Régine Pernoud La bourgeoisie, PUF, col. Que sais-je ?, Paris, 1985, p. 7-21.
Un prototype du bourgeois français : le bourgeois parisien sous la Monarchie de Juillet
C’est à Paris qu’il faut situer, aux alentours de 1840, le « bourgeois français ». Il a certes son homologue dans toutes les villes de province, mais il n’est pas un bourgeois de province qui, pour une raison ou une autre, n’ait affaire à Paris, ne regarde vers Paris, n’en attende les nouvelles et n’en copie les manières. Rien de plus naturel d’ailleurs, puisque Paris concentre alors la puissance économique ou, pour mieux dire, la puissance financière en toute activité économique ; sa prépondérance, son rôle de capitale remontent haut dans le temps et de plus, à dater de la Révolution française, c’est-à-dire un demi-siècle plus tôt, le pouvoir politique s’y est installé en même temps que le pouvoir administratif.
Et ne négligeons pas la vie artistique et littéraire avec les salons, les théâtres, les concerts où se rencontre la bonne société, sans parler des musées, des bibliothèques et aussi de l’université qui constitue, pour les professeurs les plus éminents, la consécration de leur carrière.
Nous compterons de préférence notre bourgeois parmi ceux qui se font bâtir à Paris ces « belles maisons à concierges » dont parle Balzac. Car on bâtit beaucoup dans le Paris de Louis-Philippe ; et le préfet Rambuteau, s’il n’a pas l’envergure de son successeur Haussmann, démolit et rebâtit toute une partie de la ville — ce Paris qui bientôt dépassera un million d’habitants. S’il n’habite lui-même dans les quartiers neufs, ceux de la plaine Monceau, de l’Europe, de la place Saint-Georges, notre bourgeois y sera en tout cas propriétaire d’un immeuble de rapport ; et il y applaudira, comme tous ses contemporains, les embellissements de la ville, l’achèvement de l’église de la Madeleine, l’érection de l’Obélisque sur la place de la Concorde, les nouveaux ponts jetés sur la Seine et aussi les « embarcadères » que l’on entreprend pour le futur chemin de fer. Et Paris devient la « Ville Lumière » grâce à son éclairage au gaz.
Une ambition sociale favorisée par le régime
Notre bourgeois occupe dans la société une situation proportionnée à l’importance de ses affaires : affaires de grand négoce ou de grande industrie, à moins que — et c’est d’ailleurs le sommet de la réussite — il ne soit banquier. Aussitôt après la Révolution de 1830 qui l’a installé sur le trône, Louis– Philippe a fait choix comme Premier Ministre d’un banquier, Jacques Laffitte ; et c’est un autre banquier, Casimir Périer, qui lui a succédé. Lorsque son contemporain, Adolphe Thiers, lui-même un bourgeois type, veut définir l’ascension type du bourgeois, il énonce :
Le père était paysan, ouvrier dans une manufacture, matelot dans un navire. Le fils si le père a été laborieux et économe, fermier, manufacturier, capitaine de navire. Le petit-fils sera banquier...Les générations s'élèvent ainsi les unes au dessus des autres.
Même s’il n’appartient pas nommément à la haute banque, alors tout entière juive ou protestante, même s’il ne fait pas partie de ces dynasties de Brumairiens qui, une quarantaine d’années auparavant, ont installé Napoléon, lequel en retour a aussitôt installé la Banque de France, la fortune de notre bourgeois repose avant tout sur son activité financière : il peut être simple rentier (depuis le Directoire — 1797 — la rente d’État est exemptée d’impôt ; elle a été bientôt après déclarée insaisissable) ou encore spéculer sur actions et obligations en un temps où la Bourse installée depuis 1826 dans le Palais de la rue Vivienne, aligne deux cent soixante valeurs cotées — contre sept au début du siècle.
Et s’il est une réforme qui lui paraît indispensable et à la réalisation de laquelle il s’emploie, c’est de pouvoir bénéficier, pour cette activité financière, de l’anonymat qui lui garantira la sécurité. La société anonyme dont on parle de plus en plus, sans qu’elle soit encore expressément permise, représentera le fruit d’un effort tenace, celui de la bourgeoisie tout entière dont elle comblera les vœux.
La bourgeoisie des industriels
Industriel, notre bourgeois ne l’est encore qu’avec une certaine timidité. Saint-Simon, lorsqu’il est mort en 1825, était à peu près inconnu et ce n’est que plus tard que se répandront ses doctrines sous l’influence desquelles on pourra vraiment parler en France de révolution industrielle. On voit certes des progrès impressionnants se manifester dans l’industrie, presque tous inspirés du modèle anglais : machines à vapeur, emploi du coke dans les fonderies à la place du charbon de bois, apparition des chemins de fer (la première disposition législative qui les concerne ne sera prise qu’en 1842).
Mais s’il n’appartient à quelque grande famille, comme les Wendel pour la sidérurgie, les Kœchlin ou Dollfuss pour les filatures de coton, les Schneider ou les Say et leurs émules, s’il n’est sucrier comme Delessert ou drapier comme Cunin-Gridaine, notre bourgeois se contentera d’avoir des intérêts à la Compagnie d’Anzin ou, un peu peu plus tard, à la Compagnie du Nord. Dans l’ensemble, il se fera remarquer plutôt par sa prudence que par son audace.
Il se trouvera plus avisé en consacrant le maximum de ses affaires au négoce. Selon son estimation, la réussite du siècle est celle des bonnetiers de Troyes qui font fabriquer à domicile dans les campagnes ou les petites villes les produits dont ils ont fourni la matière première et qu’ils vendent ensuite une fois manufacturés. Ils évitent ainsi les risques de la grande industrie et, les fabricants à domicile étant leurs salariés, ils perçoivent à la revente d’appréciables bénéfices.
Une seule loi « naturelle » : la loi de l’offre et de la demande
Là est la source de cet enrichissement qui fait la prospérité de la classe bourgeoise : "J'ai vendu un million de sarraus avec un franc de bénéfice : voilà comment je suis devenu millionnaire."
Cette constatation, émanant d’un bourgeois du temps (Colombier– Batteur), résume toute une philosophie. Le bourgeois, celui sur qui repose l’activité économique de la nation, sait qu’il n’y a pas d’enrichissement sans bénéfice, pas de bénéfice sans commerce, pas de commerce en dehors de la loi de l’offre et de la demande.
S’il est pour lui une vérité claire, fondamentale, intangible, c’est celle-là ; en dehors de la loi de l’offre et de la demande, aucun commerce ne peut subsister, toute la vie économique est compromise. Ne fait-elle pas partie d’ailleurs de ces « lois naturelles » qui déterminent toute existence ? C’est dire que, s’il est un point de doctrine sur lequel chacun doive être d’accord et qu’on doive considérer comme inviolable et sacré, c’est bien ce qui touche à la liberté du commerçant. Lors des « funestes ordonnances » de juillet 1830, cette liberté était mise en péril.
Les ordonnances limitantes de Charles X
La troisième ordonnance limite le pouvoir politique de la bourgeoisie
Les commerçants se sentaient visés par la troisième de ces ordonnances qui rayait la patente des impôts comptant pour le cens, donc pour le droit de vote. Notre bourgeois qui aurait été exclu du nombre des électeurs, donc des éligibles, si cette ordonnance avait été maintenue, a pris une part active à ces journées de juillet à côté des polytechniciens et autres gens de sa classe, justement indignés de pareilles atteintes à sa liberté.
La première ordonnance limite la liberté de la presse
Si la troisième ordonnance attaquait la dignité du commerçant, la première suspendait la liberté de la presse. Or, cette presse a pris entre-temps un prodigieux essor. Aussi bien, à travers les diverses affaires qu’il traite, pour son négoce, pour gérer sa fortune et celle que lui a rapportée la dot de sa femme, pour percevoir les fermages de ses propriétés, les loyers de ses immeubles, les bénéfices de diverses sociétés auxquelles il participe et le rapport de ses rentes et actions, notre bourgeois tient-il à son siège au conseil d’administration du journal dont il est l’un des actionnaires considère comme essentiel cet instrument d’avenir qu’est la presse.
La presse comme instrument d’enrichissement et de pouvoir
Quatre ans plus tôt, en 1836, à Paris, à quelques jours d’intervalle, ont paru successivement deux journaux : Le Siècle, puis La Presse, qui inaugurent une ère nouvelle dans ce domaine ; par une manœuvre hardie, Émile de Girardin, qui ne percevait pas un centime lors du lancement de l’opération, a su monter son affaire et promouvoir une presse de type entièrement nouveau à très bon marché (l’abonnement coûte quarante francs alors que celui du Journal des Débats est de quatre-vingts francs par an) ; il capte le lecteur par ses feuilletons quotidiens et surtout en ouvrant ses colonnes aux annonces commerciales.
Une ère nouvelle s’annonce grâce à cette presse largement répandue, par laquelle l’opinion peut être habilement dirigée et qui secondera la diffusion des produits commerciaux.
La presse, notre bourgeois le discerne clairement, va être l’agent le plus efficace de la vie économique étant donné son pouvoir sur l’opinion ; il ne doute pas qu’elle tienne en respect, s’il le faut, la puissance politique adverse ; trente mille abonnés, trois cent mille lecteurs informés chaque matin : un négociant habile sachant utiliser ce canal pour faire vendre ses produits ne saurait négliger pareil moyen ; peu importe au demeurant l’option politique du jour : M. de Girardin a dû s’orienter vers les conservateurs, son prédécesseur, M. Dutacq, qui avant lui a fondé Le Siècle, ayant capté les élus de gauche. Mais notre bourgeois sait d’expérience que La Presse n’hésitera jamais à opter pour la liberté.
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travesti-modanie · 9 months
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Faux seins garantit un confort optimal
Douceur et Souplesse :
Les faux sein en silicone sont fabriqués à partir de matériaux de haute qualité qui imitent la douceur et la souplesse des seins naturels. Cette texture agréable contre la peau garantit un confort optimal tout au long de la journée.
Légèreté :
L'un des avantages majeurs des faux seins en silicone est leur légèreté. Contrairement à d'autres options, ils ne créent pas de sensation de lourdeur ou de poids sur la poitrine. Vous pouvez les porter confortablement sans ressentir de fatigue ni de douleur.
Facilité de Port :
Les faux seins en silicone sont conçus pour être faciles à mettre en place et à retirer. Ils s'adaptent naturellement à votre corps et peuvent être portés avec différents types de vêtements sans aucun inconfort. De plus, leur conception ergonomique permet une mobilité totale.
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Adaptabilité à l'Anatomie :
Grâce à leur adaptabilité à l'anatomie individuelle, les faux seins en silicone procurent un confort sur mesure. Ils s'intègrent harmonieusement à votre corps, vous laissant libre de vaquer à vos activités quotidiennes sans aucune gêne.
Polyvalence d'Utilisation :
Que ce soit pour un usage quotidien, des occasions spéciales, ou même des performances artistiques, les faux seins et la fausse fesse en silicone s'adaptent à toutes les situations. Leur polyvalence permet de les porter confortablement en toute circonstance.
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Les faux seins en silicone sont bien plus que de simples accessoires pour se travestir. Ils offrent un confort ultime, permettant à ceux et celles qui les portent de se sentir bien dans leur peau tout au long de la journée. Leur douceur, légèreté, adaptabilité et soutien en font une option de choix pour ceux et celles qui recherchent une solution confortable pour obtenir l'apparence souhaitée. En optant pour les faux seins en silicone, vous pouvez non seulement améliorer votre apparence, mais aussi vivre votre vie en toute confiance, sachant que vous êtes à l'aise dans votre propre corps.
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barbiemonamie · 10 months
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N'oubliez pas que la création d'un diorama pour Barbie est une activité artistique, alors soyez créatif et amusez-vous tout au long du processus !
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emlbz · 11 months
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Ma Maison.
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J'ai 32 ans aujourd'hui et un de mes rêves les plus importants était l'achat de ma maison.
J'ai toujours vécu enfant dans une maison à la campagne. Loin de tout, m'obligeant à faire du stop très tôt, à marcher des kilomètres pour rentrer ou partir. Mais l'odeur particulière, la présence de la nature, la tranquillité et la paix d'un village étaient pour moi essentielles à mon développement mental et mon futur.
Nous revoilà en 2019, notre recherche avait commencé avant le COVID. Abonnée à Bien ici, le Bon Coin, j'allais récupérer le magazine Logic Immo à Strasbourg pour regarder les maisons en vente.
Mes critères : • Une maison avec du charme (pas de moderne) • Jardin suffisant pour mettre un potager et poulailler sans vis-à-vis • Une dépendance ou un grand espace atelier (pour mon activité) • Lumineux • Une grande cuisine • Un cellier • Un garage • Pas trop proche d'une route avec passage • Pas collé aux voisins, pas de mitoyen • BONUS : Une jolie adresse • BONUS : un petit étang/mare dans le jardin
***
À l'époque, mon compagnon était kiné à domicile donc son secteur se situait à Strasbourg principalement. Il était très frileux à l'idée d'aller à la campagne. Nous avions défini ensemble un périmètre autour de Strasbourg (bien trop proche pour moi) pour l'achat d'une maison. Nous en avons visité quelques-unes, mais aucune ne m'a conquis le coeur et la tête. Et puis le COVID a fait flamber le prix des maisons avec jardin. Nous avons donc un peu arrêté officiellement la recherche. Après la pandémie, je continuais toujours à lui envoyer quelques annonces qui, bien sûr, avaient toujours un truc qui n'allait pas. Il adorait trouver le/les défauts et me le faire savoir. Comme un petit jeu.
Le temps file, on décide de visiter tous de même les week-ends, les villages autour de notre appartement et dans le périmètre d'achat. Une petite virée voiture ou moto selon la saison. Reichstett nous plaît beaucoup, car c'est très proche de Strasbourg, il y a un lac et une belle forêt. On se dit qu'on veut habiter là bas. On en parle même à nos amis et familles. Je crée une alerte. Nous allons visiter quand même un peu même au-delà du périmètre, voir le village de Hoerdt (cool il y a une gare) et on passe un demie-journée pique-nique dans le village de Geudertheim, car un ami de mon compagnon a acheté la maison de son grand-père. On se pose vers un joli lavoir pour manger et je me dis que j'aimerais bien habiter dans ce village (qui pour le coup ressemble vraiment à un village de campagne), mais c'est trop loin pour Romain et il n'y a pas de gare pour moi pour me rendre à Colmar. On surveille les annonces, je mets des alertes pour les villages qu'on a visités. Juste pour voir. Et le temps file.
[...]
Chaque année j'espère trouver ma maison, je deviens anxieuse, car les annonces des maisons sont très très loin de mes critères, avec souvent un prix qui me parait complètement exorbitant pour ce que c'est. Romain me rassure, mais je ça marche moyen. Je commence à saturer de l'appart (6 ans dedans), je pète régulièrement des câbles.
[...]
Octobre 2021, je prends un atelier avec mon binôme Pauline Faure à Strasbourg. Ca apaise mon esprit côté maison puisque j'évolue d'un côté ma pratique artistique. Je suis ultra heureuse.
ET PUIS....
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Juin 2022, nous revenons de vacance à Barcelone avec Romain, je repars quelques jours plus tard à Lille pour la rencontre USK. C'est mercredi matin, avant d'aller à l'atelier pour mon jour de télétravail, je regarde une annonce d'une maison qui est juste géniale avec presque tous mes critères.... J'hésite à l'envoyer à Romain (à cause de son septisisme) mais quand même, elle est vraiment vraiment top. Je lui envoie et je l'harcèle pour qu'il prenne contact avec l'agent immobilier, car je pars à Lille le jour même pour 5j. Je lui dis de la visiter avec son père. Ce qu'il fait ! Il a embêté l'agence avec plusieurs coups de téléphone, SMS, n'ayant pas assez d'infos. Enfaite l'agent immobilier revenait de vacance tout juste. Mon compagnon l'a tellement harcelé qu'il a pu avoir une visite deux jours plus tard à 13h (samedi 4 juin). J'étais très impressionné par sa ténacité et sa prise en main.
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Lors de la visite, il a vu du charme et beaucoup de volume. Beaucoup de potentiel. Le coup de cœur était là. J'étais déçue de ne pas être à ses côtés, mais heureuse qu'il partage mon engouement. La contre-visite avec moi a été faite le mardi 7 juin, 2h après que je sois rentrée de Lille. Plusieurs émotions m'ont chamboulée. Je découvrais cette maison avec cette belle cour, des rosiers et aussi deux buissons d'Hortensia parsemaient l'avancée. Un mignon petit escalier menait à la porte d'entrée. J'entre. Une belle entrée, des poutres au plafond, une énorme cuisine, un escalier en marbre, une rambarde en fer forgé. Je continue la visite, mais je suis déjà sous le charme.
Un w.c. séparés, une salle de bain, puis un cellier. Une ouverture nous mène au garage qui est très grand. Il y a une porte sur la droite. L'agent l'ouvre. Et là, le jardin sans vis-à-vis apparait (je suis joie dans tête), on entrevoit, au fond, une dépendance. Mon futur atelier.
La dépendance à besoin de travaux, il y a l'électricité, mais elle n'est pas assez isolée, il y a de l'amiante dans le toit. Mais l'espace est génial. Je m'y vois déjà.
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Nous avons continué et finie la visite de la maison avec son étage : 3 belles chambres, une salle de bain et un w.c. séparés. Et surprise, dans l'une des chambres, une porte qui mène à un énorme comble de 60 m2 aménageable. Je suis scotchée !
Nous décidons de faire l'offre le jour même au prix. Voici d'ailleurs une petite photo souvenir de ce jour particulier !
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Nous sommes les premiers : nous sommes sûrs d'avoir la maison.
***
Nous avons eu les clés le 19 septembre, et depuis, nous sommes dans les travaux pour créer la maison de mes rêves !
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Je vous souhaite de trouver votre maison, celle qui fait battre le cœur comme moi. Amis casaniers, le rêve d'avoir une maison je vous confirme c'est ultra cool !
Bisous
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ecriremonbonheur · 1 year
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L’importance des activités dans notre quête au bonheur.
J’avoue avoir déconnecté de certaihes activités qui m’ont longtemps faites un énorme bien. Sans chercher à chercher les raisons qui m’ont êloigné de mes passes-temps, j’ai plutôt envie de remettre en place certaines d’entre elles.
Parce qu’avoir des activités, c’est important à différents niveaux:
Développer son réseau, ses contacts
Faire sortir nos émotions refoulées par des activités artistiques
Vidange cette énergie négative par des activités physique
Se changer les idées et mettre de côté ses pensées négatives pendant un instant
Ouep! Définitivement, reprendre des activités sociales et aussi personnelles, ça va assurénent nourrir positivement ma quête au bonheur.
La peinture. l’écriture et le chant chorale… voilà ce dont j’ai besoin.
Et toi, quelle activité voudrais-tu reprendre pour t’approcher du bonheur?
www.ecriremonbonheur.com
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juhlian · 1 year
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Livres "Mécaniques rafales" de Philip Reeve et "La chambre de Jacob" de Virginia Woolf.
Quel mélange ! Une activité de langage et une lecture de la semaine avec La chambre de Jacob peu caloriques mais les couvertures sont très colorées.
La chambre de Jacob est une pièce de théâtre sur sa vie, un jeune de la vingtaines traînant avec des adultes plus vieux que lui fumant le cigare, très drôle !
On trouve autant d'éléments dans le livre "Mécaniques rafales" que sur sa couverture, ce livre est très bon pour une présentation auprès de petits, poursuivre avec une activité artistique…
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notesdepapier · 1 year
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Perso
Je profite de cette année pour faire des projets persos (concerts + tattoos) car ce sont des projets ponctuels et je sais que dans le futur, je vais devoir concentrer mes finances vers autre choses.
Dans l'idéal, en plus de déménager, je voulais peut être m'équiper (liseuse, tablette, ipad pour dessiner, lecteur cd oui j'écoute des CD et lecteur vinyle à des prix raisonnable).
Ces projets + des voyages en Asie à venir.
J'aimerais aussi, sur le plus long terme acheter des vêtements de bonne qualité quand je le peux.
Puis, peut être fonder une famille et acheter un bien immobilier, ça serait l'idéal.
Voyager de temps en temps en Asie, quelques concerts, des activités artistiques et sportives, de la nourriture et des vêtements de bonne qualité, sans vivre au dessus de ses moyens.
Voici mes objectifs matériels, donc je dois calculer mon budget en fonction.
Je pense que matériellement, c'est atteignable avec le temps et la planification et une gestion appropriée.
Des achats plaisirs sur le court termes, puis des choses plus importantes sur le moyen et le long terme.
Voyages + logement sur le long terme (+ vêtements) + nourriture
Court termes : loisirs + tattoos
Payer en plusieurs fois pour les produits technologiques
Equilibre financier est important, se donner des limites dans le temps à minima.
Economiser aussi pour plus tard.
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iufrance93 · 1 year
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IU et Lee Ji Eun
IU, une icône de cette époque qui ne peut être définie par un seul mot, et Lee Ji-eun au visage nu.
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Q : La séance photo d'aujourd'hui a tenté de capturer deux visages, IU et Lee Ji-eun, sur le thème de la dualité. Après avoir terminé le tournage avec un visage détendu, elle a avoué: "Le tournage d'aujourd'hui était honnêtement difficile." 
IU : En fait, travailler avec Gucci est toujours difficile. Je pense que c'est parce qu'il y a beaucoup de vêtements expérimentaux, de scènes et de messages. Surtout aujourd'hui, le but n'était-il pas d'incarner visuellement mon autre moi ? J'ai vu la collection P/E 2023 à Milan et j'ai trouvé ça très choquant et intéressant. Comme j'ai des souvenirs de cette époque, j'ai entendu parler du concept de ce pictural qui reprend un motif d'une collection, et je me suis dit, ah, ce ne serait pas facile. Mais c'était tellement amusant. C'était la première fois que j'essayais un maquillage fumé aussi épais, et je suis reconnaissante de pouvoir participer à un nouveau plan à bien des égards, à partir de la composition de l'image, des accessoires et de l'espace du studio.
Q : La dernière coupe était une scène dans laquelle IU, portant un maquillage épais et fumé, se tenait devant un faux mur recouvert d'affiches de Lee Ji-eun, qui était proche de son visage nu. Pour être honnête, je ne savais pas que la photo sur l'affiche provenait du tournage d'aujourd'hui, alors j'ai deviné qu'il s'agissait toujours de coupures de 'Persona' et 'Love Game'. Je savais que vous aviez plusieurs types de visages, mais je viens de réaliser qu'il y a aussi des visages de différentes époques.
IU : Dans la salle d'attente plus tôt, notre personnel a dit quelque chose de similaire. Maintenant, je porte un maquillage fumé épais, mais auparavant, j'enlevais le plus de maquillage possible. C'est le matin, donc ça ressemble à de la viande de poitrine (rires), et ça semble bien aller. Voir les photos imprimées m'a rappelé le passé.
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Q : Nous avons un partenariat à long terme avec Gucci. Si vous regardez la tendance artiste d'IU, je pense que c'est un compagnon impossible si vous n'êtes pas d'accord avec la philosophie et les valeurs de la marque Gucci. À quel moment les visions artistiques de Gucci et d'IU coïncident-elles ? 
IU : Je pense que Gucci est une marque qui valorise la diversité et trouve l'esthétique dans quelque chose de non raffiné. S'il y a quelque chose qui me ressemble, c'est peut-être le rôle. Je travaille également de manière à fondre dans les paroles les pensées et les sentiments que j'avais en train de ne pas parvenir à une conclusion et de ne pas être achevé.
Q : Comme vous l'avez dit, vous êtes toujours courageux de vous exprimer honnêtement à ce moment-là. En tant que célébrité, êtes-vous obligé de ne montrer au public que votre apparence parfaitement décorée ? 
IU : Quand j'étais jeune, je ne savais vraiment rien. (Rires) Je pense que je n'avais pas d'autre choix que de dire : "C'est ce que je pense en ce moment" ou "J'ai cet âge maintenant". D'une part, depuis que j'étais jeune, il y avait une perception que je n'étais pas une personne parfaite. Ce n'est pas comme si vous pouviez l'imiter. Tant que j'ai fait de ce métier une carrière, je devais voir le jeu, et il y a des aspects de moi que j'ai pu montrer sans hésitation. Ce qui a commencé comme ça est maintenant devenu l'une de mes façons de m'exprimer.
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Q : Les petites activités récentes sont-elles dans la même veine ? Vous pouvez trouver votre voix dans la chanson que les enseignants de l'école Milal ont chantée pour leurs élèves. Le compositeur Kim Jehwi de 'Night Letter' a fait une chanson sur ce qu'il ressentait en travaillant dans cette école et y a participé en tant que long métrage. 
IU : Jehwi est un ami précieux même en dehors de son talent musical. Au début, j'ai entendu dire que cet ami enseigne aux élèves à l'école, alors puis-je bien faire ? C'est vrai que j'étais en avance sur mes soucis. Cependant, après s'être bien adapté à être amical, il a finalement dit : « Ma sœur, je veux présenter une chanson à l'école », alors je me suis senti fier et j'ai voulu l'encourager. Honnêtement, je ne m'attendais pas à ce que cela devienne un sujet aussi brûlant, mais je l'ai enregistré avec tant de diligence que j'ai dit en plaisantant : "Je pense que j'ai travaillé plus dur que de participer à mon album." Pour que les élèves puissent aller à l'école dans la bonne humeur tout en écoutant. être fort
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La veste, la chemise à nœud et le pantalon sont tous signés Gucci. 
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La veste courte, la chemise à nœud, le pantalon et les escarpins à bout ouvert sont tous signés Gucci. 
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Les vestes avec des ceintures décoratives dorées, des pantalons et des coiffes avec des détails à franges sont tous signés Gucci. 
Q : IU, Park Bo-gum et Lim Sang-choon, scénariste de <Fight for My Way>, un drame qui a attiré beaucoup d'attention, entreront bientôt en pré-production. Pourquoi avez-vous choisi cette pièce ?
IU : Je pense que tout le monde pensera de cette façon lorsque le travail sera publié. 'Oh, je devais avoir envie de le faire aussi'. Je me suis beaucoup amusé avec les travaux précédents d'Im Sang-choon, et c'était frais parce que ce travail avait une nouvelle histoire unique. En tant que personne qui aime lire et écrire, j'étais jaloux du talent de l'auteur qui pouvait faire ressentir ce genre d'émotion même si ce n'était qu'une police de caractères. Le sujet est bon, mais j'ai surtout aimé le fait qu'il véhicule une histoire lourde sans être lourde.
Q : L'enfant que vous incarnez est une "fille littéraire dont la voix tremble comme une chèvre depuis qu'elle s'est rebellée, et qui est pauvre mais forte à l'intérieur". Il est à noter que ce travail est un retour dramatique après 4 ans depuis <Hotel Del Luna>, et le personnage est à l'opposé de cette époque.
IU : Manwol à l'hôtel Del Luna est définitivement un personnage inhabituel. Cependant, Aesun a également un point unique. Ae-soon semble être une personne que vous pouvez facilement voir autour de vous, mais si vous regardez attentivement, est-ce une personne dont l'individualité en tant qu'être humain se démarque ? Je semble être attiré par les gens avec ce genre de détermination.
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Q : Certains acteurs s'imprègnent de la façon dont ils se retrouvent dans leurs personnages. Es-tu comme ça aussi ? Dans quelle mesure Aesoon et IU sont-ils similaires ?
IU : Il y aura certainement des personnages avec des résolutions que je ne pourrai jamais comprendre, mais si c'est le cas, je ne pourrai pas choisir le travail. C'est une question de confiance. C'est aussi une preuve que les personnages que j'ai joués jusqu'à présent sont des gens que je peux comprendre à tout moment. Parmi eux, Ae-soon me ressemble plus qu'à tout autre personnage que j'ai joué. L'auteur a un grand pouvoir d'observation. Il a dit qu'il voulait incorporer les caractéristiques que j'ai, mais qui ne sont pas trop révélatrices, dans le personnage. En fait, après avoir lu le scénario, c'était au point de se dire "Oh, comment as-tu su que j'avais ce genre de côté ?".
Q : De <My Mister> à <Hotel Del Luna>, de <A Place Where No One Is> à <Broker> à <Dream>. Qu'il s'agisse d'un drame ou d'un film, je me demande si la prochaine étape est très audacieuse. C'en est au point où je me demande si jouer un personnage différent ou une œuvre différente de mon travail précédent est le critère numéro un pour choisir une œuvre.
IU : Si vous avez les cheveux longs depuis longtemps, ne voulez-vous pas les teindre et les couper ? Ce n'est pas un critère, mais après avoir vécu comme un seul personnage pendant plus de quelques mois, il semble que l'inconscience de vouloir essayer autre chose entre en jeu.
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Q : Je veux avoir les cheveux courts et les cheveux courts, mais il y a beaucoup de gens qui s'en tiennent aux cheveux longs pour le reste de leur vie parce qu'ils ont peur que cela ne leur convienne pas.
IU : Mais s'il y a quelque chose que je veux faire, je dois le faire. Il est beaucoup plus facile de supporter de regretter d'avoir fait quelque chose que de ne pas l'avoir fait.
Q : Je suppose que ce n'est pas le côté qui sépare l'ego en tant qu'acteur et l'ego en tant que chanteur. En quoi votre état d'esprit est-il le même ou différent la veille du concert et la veille du lancement ?
IU : Si la scène du concert est comme une émission en direct où une seule chance est donnée tant que la mémoire du public n'est pas effacée, le lieu de tournage peut échanger à tout moment avec le réalisateur ou l'autre acteur, et le meilleur résultat parmi plusieurs prises est présenté au public. Il ne se sent pas comme la même prémisse en ce sens qu'il est partagé. Cependant, après le début de la représentation, je me suis senti seul sous tension pendant un certain temps, et finalement, le moment intimidant de s'assimiler au public et de voir de nombreuses personnes sur le site de tournage inconnu se déplacer en équipe avec un objectif commun, j'ai réalisé que nous respirent vraiment ensemble. Le moment de la réalisation est très similaire. Les deux domaines sont attrayants dans la mesure où ce sont des choses que je ne pourrais jamais faire seul. Que ce soit en chantant ou en jouant, je suis juste une personne qui fait de son mieux à chaque instant.
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La veste, le pantalon, la chemise à nœud et les mocassins sont tous signés Gucci.
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Le gilet avec des détails de doublure, les shorts, les chaussettes et les mocassins sont tous signés Gucci.
Q : L'année dernière, lors du concert célébrant le 14e anniversaire de leurs débuts, 〈The Golden Hour: Under the Orange Sun〉, "J'ai pensé que la scène que j'avais défiée et courue depuis que j'étais adolescent pourrait vraiment être la destination finale, mais en ce moment, cela pourrait être un nouveau point de départ, un nouveau départ donne de l'espoir », a-t-il déclaré. A l'origine, il est facile de s'installer n'importe où. Même ainsi, je veux toujours marcher quelque part. Dans quelle direction voulez-vous aller ? qu'y a-t-il à la fin ? 
IU : Il n'est pas exagéré de dire qu'à 20 ans, je vivais obsédé par l'idée de cette "direction". Je me demande si c'était le thème qui m'a fait « circuler le sang » à l'époque. Les soucis intenses étaient agréables, mais franchement, ils étaient aussi fatigants. Après avoir atteint mes 30 ans, je n'ai pas particulièrement de direction en tête. C'est ma première fois comme ça.
Q : Êtes-vous riche maintenant ? 
IU : Pour être honnête, je ne comprends pas vraiment le concept de repos. Ce n'est pas parce que votre corps se repose que vous vous sentez particulièrement rechargé. Au sens large, si le repos est vu comme une solution ou une recharge, paradoxalement, c'est quand je travaille que les choses accumulées en moi sont le plus agréablement soulagées. Lorsque vous avez fait un travail à votre satisfaction au point où vous ressentez un sentiment de plaisir. À ce moment-là, je me sens beaucoup plus reposé que lorsque je restais à la maison pendant des jours et des jours. Sinon, il faut être tellement absorbé que l'on ne pense même pas au travail, mais dans mon cas, je n'aime pas tant de choses. D'y penser en ce moment, quand je dors profondément, quand je discute avec Yoo In-na, quand je m'amuse et ris avec un ami ou un amant qui me comprend profondément, quand je regarde un film de ma vie à nouveau, quand je mange de la nourriture vraiment délicieuse. Après avoir vécu, il y a pas mal de gens comme moi qui ont besoin de moins de repos mental. Mais l'endurance est une autre histoire, alors j'essaie de la gérer même si c'est pour le moment où je dois courir davantage alors que j'entre dans la trentaine. Quand je peux me reposer, je passe le plus de temps allongé possible. (rire)
Q : Lors du concert à l'époque, il a déclaré: "Je regarderai en arrière aujourd'hui et j'irai encore 14 ans." Vous êtes-vous déjà spécifiquement imaginé dans 14 ans ? 
IU : Si je devais m'imaginer à l'âge de 44 ans à l'époque... semble toujours fonctionner A part ça, honnêtement, je ne sais pas. Si vous regardez la prémisse de « je suis une personne qui change ». Par exemple, les pensées qui me composent il y a 14 ans et maintenant sont très différentes. 
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Veste à col à motifs, chemise Gucci.
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Robe en tweed, sac à bandoulière chaîne par Gucci.
Q : C'est peut-être parce qu'il est flexible. Pour être honnête, je crois que les gens ne changent pas avant de mourir. 
IU : Je suis d'accord dans une certaine mesure avec cette affirmation. Mais à en juger il y a 14 ans, j'étais une personne qui détestait la compétition et évitait la compétition. Si vous regardez le journal de l'époque, « J'ai du mal dans une société compétitive. Je suis inquiet parce que je n'ai pas envie de concourir et je déteste la compétition. Cependant, avec le recul, j'ai apprécié le jeu tout au long des 14 années écoulées depuis mes débuts. N'êtes-vous pas fou de gagner ? dans la mesure où. Peut-être que je n'avais pas remarqué que j'avais un esprit de compétition, ou que je voulais le nier exprès.
Q : Quoi qu'il en soit, cela me rend triste de voir une jeune fille qui vient de faire ses débuts gribouiller dans son journal : "Je déteste la compétition." Y a-t-il quelque chose que l'IU maintenant changée voudrait dire à l'IU d'alors ? 
IU : En fait tu t'aimes beaucoup
Q : Il a dit un jour : "Même si le monde est moins chaste, j'espère que les gens vivront et s'aimeront." Dans un monde difficile, l'espoir auquel vous croyez est-il toujours amoureux ?
IU : C'est embarrassant de le dire avec des mots, mais je crois que l'amour surmonte néanmoins la haine. À la fin, l'amour l'emporte. Même lorsque je perds l'équilibre et que je faiblis, je répète : "Mais à la fin, l'amour gagnera" et je m'équipe de logique, développe mes muscles pensants ou contrôle mon esprit. La proposition que l'amour gagne a été pleinement expérimentée tout au long de ma vie. J'aimerais y croire à l'avenir.
Q : Les auteurs-compositeurs-interprètes ont la chance de pouvoir transformer leurs pensées et leurs émotions en musique. Je sais un peu à quel point les paroles sont importantes, surtout dans votre musique. Quelles paroles de chansons flottent dans votre tête ces jours-ci ?
IU : C'est tellement absurde que j'écris sur ce dont je viens de parler avec le journaliste. En fait, quand le mot riche est sorti, j'ai été choqué à l'intérieur. Flottant sans destination. Je pense que ce sera le sujet du prochain album.
Q : Si vous revenez au concept pictural actuel de « dualité », vous avez l'impression de vivre fidèlement à vous deux : IU, une icône, et Jieun Lee, une personne ordinaire. Comment cet équilibre est-il maintenu ? 
IU : Je pense que le moyen d'équilibrer est d'être modérément satisfait et modérément vigilant en se changeant en jolis vêtements un peu inconfortables mais qui me font briller et des vêtements confortables un peu ordinaires mais qui me libèrent au bon moment. J'accepte naturellement le fait évident qu'il y a des moments où je brille et il y a des moments où je suis ordinaire.
Q : «Je n'arrive pas à extraire tous les mots de mon journal, mais » Quelle est la phrase qui peut vous décrire maintenant ?
IU : "Il a décidé de vivre comme une spore, pas comme une fleur."
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La robe à motif de fleurs, la robe à enfiler intérieure et les boucles d'oreilles simples sont toutes signées Gucci.
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davidfakrikian · 1 year
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Interview DVDvision 2012
En janvier 2012, j’ai accordé une interview au site Revues-de-cinema.net à propos de DVDvision et mon parcours. Le site ayant disparu, je reproduis ici pour archives l’entretien dans son intégralité.
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Quelles études avez-vous suivies. Pendant votre scolarité, avez-vous eu des activités dans le cinéma ?
D.F. : J'ai suivi des études de cancre - au fond de la salle près du radiateur, plus intéressé par ce qui se passait à l'extérieur (nous étions dans les années 70 et 80, en plein boom à la fois cinématographique, graphique et musical), qu'aux cours ! Mes activités étaient alors musicales et fanzinesques - mon premier article fut publié dans un fanzine rock du début des années 80 intitulé Les Incorruptibles (prédatant de cinq ans les Inrockuptibles) - créé par un ami nommé Cyrille Monnet qui est aujourd'hui chef cuisinier, et propriétaire du restaurant Riso Amaro à Lyon. 
Mon premier article cinéma a été une preview de Terminator fin 1984, dans un fanzine nommé Athanor, qui était édité par la salle de cinéma Lyonnaise du même nom. A partir de 1984, la scène musicale s'est progressivement tarie, j'ai donc commencé à diversifier mes centres d'intérêts, et le cinéma a pris une place de plus en plus grande dans ma vie. L'Athanor était un cinéma de quartier que je fréquentais, avec une programmation de reprises en trois temps : à midi, les films étaient familiaux, ils passaient par exemple Blanche neige et les 7 nains, et les mamans venaient avec leurs enfants. Vers 17H, ils passaient aux choses plus sérieuses comme les Dirty Harry. A 22H, c'était l'heure d'Evil Dead !
Pour promotionner la salle, ils ont décidé de financer un fanzine. Ils ont réuni une équipe, dirigée par un cinéphile très sympa nommé Christophe Darnaud, mais dès le deuxième ou troisième numéro, une espèce d'arriviste borné a fait virer le rédacteur en chef et pris le contrôle, décidant d'imiter Première. J'ai suivi Christophe et une partie de la rédaction qui a quitté le Fanzine. Je ne vous surprendrais pas en vous apprenant que le zine a rapidement sombré (et la salle aussi). Pour une première expérience dans le fanzinat ciné, ça a été très éducatif.
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Le recueil du Fanzine Looker 1985-1990
Parlez nous du fanzine Looker. Quand est il paru, combien de numéros, avec quels collaborateurs. Quelles étaient alors vos motivations ?
D.F. : Il y a eu 3 numéros de Looker, et un quatrième non terminé, mais dont il me reste des pages maquettées, parus entre 1985 et 1988. Mes collaborateurs, étaient Xavier Fournier (actuellement rédacteur en chef de Comic Box), Corinne Bertrand, qui est devenue ensuite éditrice de BD franco-belge comme L'Epervier, et Daniel Rous. L'idée avec ce fanzine était de rendre compte de la plurarité de la scène des années 80, où l'explosion créative était sur tous les fronts, à la fois ciné, TV, BD, rock etc. Le concept était vraiment transgressif à l'époque. En dehors de Rolling Stone aux USA, il n'existait aucun magazine en France qui traitait de manière équilibrée le rock, le cinéma, la TV et la bande-dessinée, plus particulièrement les comics anglais et américains, alors en pleine explosion artistique avec Watchmen, The Dark Knight etc. Ce zine était fait de collages et de bric et de broc, mais j'ai une certaine tendresse pour lui. C'était un fanzine vraiment différent des autres, qui étaient plus "monomaniaques". L'interview des Berurier Noir parue dans le second numéro, reste de l'avis du manager Marsu et du chanteur François, la meilleure jamais donnée par le groupe - (ils parlent de Aliens , Le Prisonnier et Commando dedans !)- et celle de Jean-Pierre Putters, éditeur alors de Mad Movies, est la plus représentative pour moi de son état d'esprit, pur indépendant et anar ! 
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Couverture remixée de DVDvision n° 1 pour un projet de remasterisation.
En octobre 99 vous créez DVDVision.
D.F. : Conceptualiser le magazine a été facile. J'y pensais depuis trois ans. Le matérialiser a été très dur, il m'a fallu une année complète et six numéros, au cours des quels j'ai épuisé huit directeurs artistiques différents, dont certains amis comme Fabrice Sapolsky, fondateur de Comic Box, qui heureusement ne m'en a pas tenu rigueur ! Les éditeurs Seven Sept, Mireille et Michel Poirier, heureusement m'aimaient bien et étaient à mon écoute. J'ai été sauvé, littéralement, par leur confiance, et le talent de tous ceux qui m'ont rejoint et ont été séduits par mon concept, mon enthousiasme et ma détermination pour y arriver. La liste est trop longue pour tous les mentionner ici, mais sans David Martinez, Leonard Haddad, Benjamin Rozovas, Fathi Beddiar, Yannick Dahan, Nicolas Rioult, Gael Golhen, Stéphane Lacombe, Laurent Perriot etc. ; l'équipe de Seven Sept, Véronique Poirier, Karine Poirier, Christelle Gibout ; et la directrice artistique de HK magazine Paola Boileau, le magazine n'aurait pas eu le même impact... Ils m'ont aidé sur cette première année, à le construire pièces par pièces, chacun dans sa compétence.
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Rare couverture alternative du n°13 avec essai de logo alternatif par Sandra Abreu.
Et puis un ange est apparu à partir du numéro 7 : la directrice artistique définitive du magazine, Sandra Abreu, qui m'a été présentée par Karine Poirier. Sandra a su instinctivement mettre en forme la maquette que j'avais en tête. Malgré les six numéros sortis, je savais que je n'avais pas encore trouvé mon "directeur de photographie", si tu veux, et sans un bon D.P., un réalisateur va galérer, quelles que soient ses ambitions. Le magazine marchait très fort, particulièrement grâce au DVD gratuit inclus en bonus, que nous étions les premiers au monde à proposer, la qualité papier, le dos carré et les intentions rédactionnelles, même si l'éditorial et la forme étaient encore imparfaits. Je veux dire, faire un dossier de 8 pages pour chroniquer un film en DVD comme Blade Runner par exemple, c'était littéralement du jamais vu dans la presse vidéo, et les gens réagissaient positivement à ça. Le mois après la sortie du n°1, on a enchainé direct avec notre premier hors-série, qui était l'unique magazine officiel au monde du film James Bond 007 Le Monde ne suffit pas. Vendu pour 7 € avec un DVD collector de bonus James Bond, le tout sous licence et autorisé par Barbara Broccoli et Michael G. Wilson, les producteurs des Bond. Suite à ce coup double, le mag a eu du succès tellement vite, que les directeurs artistiques se battaient pour avoir le contrat. Par exemple une société a réalisé le n°6 en un temps record, en 3 jours, suite à la défection du D.A. précédent, qui a fait un burn-out, et ils visaient le mag sur la durée. Par malheur, ou par chance, Leonard Haddad, pendant la phase des corrections, était sous pression, et il est passé à travers une lucarne dans la cour de leurs locaux, qui était un toit sur un RDC, et s'est fait très mal, après avoir fracassé du matériel informatique très couteux en tombant dessus. Après cela, ils n'ont plus voulu entendre parler de nous ! 
Sandra venait d'arriver dans la rédaction pour travailler sur les menus du DVD, et leur habillage graphique, et s'est proposée de prendre en charge la direction artistique du magazine. Elle était très jeune, et quand elle s'est portée candidate, je dois l'avouer, je n'y croyais plus. J'étais fatigué, et prêt à jeter l'éponge. Après un an sans trouver le bon D.A., c'était un peu si tu veux comme les batteurs dans Spinal Tap. Et puis cette fille avec les cheveux bleus, rouges et verts, qui n'a pas vingt ans, nous propose de faire la D.A. du mag. Puisque les précédents qui sont tous des vétérans s'y sont cassés les dents, tu imagines ma tête ?! David Martinez et Léonard Haddad m'ont suggéré de lui faire passer un essai. Je lui ai demandé de reprendre la page Chapitres (sommaire) et je suis parti déjeuner avec eux. Elle a bossé deux heures dessus, et à notre retour, quand elle nous a montré son essai, c'était comme si une bombe avait explosé dans mon cerveau. C'était clair que c'était elle.
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La directrice artistique Sandra Abreu et la responsable éditoriale du DVD Lydie Bimont.
Après son arrivée, tout s'est passé comme dans un rêve. Elle a amené progressivement dans le mag ses collaboratrices et collaborateurs artistiques, et la fusion a fonctionné. Nous avons hérité d'immenses locaux, alors qu'auparavant la rédaction, c'était trois bureaux, placés dans un couloir à l'entrée des toilettes de la société. Les nouveaux locaux étaient situés sur le passage de Alain Delon dans Le Samouraï de Melville, quand il tente d'échapper aux flics en prenant l'immeuble à double entrée du 1 rue Lord Byron au 116 bis Champs Elysées. On les aperçoit brièvement dans le film. On arpentait tous les jours le même couloir que Alain Delon et on empruntait le même ascenseur ! Ce lieu était en quelque sorte béni par les dieux du Cinéma.
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Alain Delon devant les futurs locaux de DVDvision.
On avait un home-cinéma 5.1 fourni par Waterfall, des enceintes en verre, avec plusieurs lecteurs DVD et un énorme écran 16/9, des caméras DV, une station de dérushage et une station de montage AVID. Il y avait des iMac partout, et des Mac Pro pour le graphisme et la conception du DVD, des imprimantes laser et des scanners haute définition. C'était du délire. Le premier soir, je me souviens, les éditeurs, Mireille et Michel, m'ont fait découvrir les locaux, qu'ils avaient préparés et aménagés, en remerciement du travail de la première année. Ils m'ont donné les clés, et sont partis. Je suis resté une heure tout seul, assis, les clés dans les mains, dans le local vide. Il y avait des affiches géantes sous verre des couvertures des 6 premiers numéros sur les murs, 7 avec le hors-série, exposées comme des disques d'or, comme pour dire "bien joué mon gars !". Je n'arrivais pas à y croire. Mais je savais que j'avais entre les mains les clés d'un royaume. Nous n'avions aucun horaire, on arrivait tous vers 9h30 ou 10h du matin pour repartir parfois à minuit ou 2h le lendemain. Ca nous a valu des remontrances de la direction, qui nous demandait de respecter les horaires de l'entreprise. Mais on s'en foutait. Il nous arrivait de passer la nuit à travailler sur le magazine au moment des bouclages. On commandait des pizzas et mangeaient tous ensembles, en buvant du café et du coca-cola. C'était une véritable ruche créative, on y travaillait 7 jours sur 7. On passait au bureau pour écrire, maquetter, ou faire du montage le week-end ! Il m'est arrivé de dormir sur le canapé du Home-Cinéma, et de me laver les cheveux le lendemain dans le lavabo des toilettes pour me rafraichir. On avait pour la plupart une brosse à dents dans le tiroir du bureau. Une fois, Sandra est repartie à 7H du matin après un bouclage. Elle était de retour le même jour à 14H !
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La directrice artistique Sandra Abreu au travail, de nuit comme il se doit.
C'était un lieu magique, et on avait envie d'y être tout le temps pour travailler. Il y avait évidemment parfois des tensions, puisqu'on passait plus de temps ensemble qu'avec nos petites amies ou petits amis respectifs, et qu'on étaient les uns sur les autres toute l'année. Je me rappelle d'une engueulade avec Sandra, qui voulait des textes à maquetter qui n'arrivaient pas, quand Mark Dacascos s'est pointé pour prendre les derniers numéros. Il était tellement zen que ça nous a calmé direct. Il a pacifié la pièce, juste par sa présence. Je lui ai filé les numéros, et quand il est reparti, on a tous éclaté de rires. Si tu interroges les salariés du mag, ils te diront tous que ça a été leur meilleure expérience professionnelle. Au début, on allait déjeuner au restaurant, et puis ensuite, on sortait juste acheter à manger, et on revenait bouffer sur place, pour être plus longtemps au travail. C'était complètement dingue.
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Gael Golhen et Antoine De Caunes, surpris par la pluie dans la cour des locaux de DVDvision en 2001.
Il y avait la production du Pacte des loups juste au dessus, où je montais voir régulièrement David Wu faire le montage. Le mec qui a monté The Killer, m'a appris comment monter des films, c'est invraisemblable. Je pouvais m'assoir, et le regarder bosser. De temps à autre, il sortait le nez de l'Avid, et m'expliquait sa méthode pour assembler les plans. Par exemple, personne ne le sait, mais une séquence du film est entièrement montée sur Hard Day's Night des Beatles (rires). En échange, il me demandait juste de lui amener une bouteille de jus d'orange Tropicana à chaque fois. C'est le meilleur rapport qualité-prix de masterclass d'école de Cinéma, par un dieu du montage, que tu ne trouveras jamais (rires).
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Le Polo Room, juste en dessous des locaux de DVDvision.
Les bureaux de Metropolitan Films était juste au dessus, en dessous il y avait Seven Sept l'éditeur, et juste en dessous, au premier étage, un superbe Martini-bar / restaurant à l'anglaise très Bondien, chic et feutré nommé le Polo Room, dans lequel on filmait nos interviews, où on faisait les repas d'affaires, et qui était ouvert la nuit jusqu'à 2h, où on faisait des fêtes gigantesques en dansant sur le comptoir.
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Avec les réalisateurs Pascal Laugier et Christophe Gans, au Polo Room, le soir de la sortie du Pacte des Loups le 31 janvier 2001.
Je ne suis pas sûr que l'ambiance était pareille dans les autres magazines, à part peut être Starfix. C'est ce contexte, et cette passion partagée par tous, qui je pense a fait la réussite du journal. On a eu comme ça 3 années très intenses surtout qu'on est passé mensuel, et puis Sandra a pris un congé maternité. Nous étions à ce moment-là avec une équipe de quinze/vingt personnes, sans compter les pigistes écriture, monteurs et cadreurs qui souvent squattaient sur place, pour arriver à produire un DVD avec du contenu exclusif et un magazine chaque mois. Pour faire des économies, des décisions ont été prise par l'éditeur progressivement, de changer le dos carré en dos piqué, puis de réduire le format du magazine de 23x30 à 22x28,5, et aussi d'appliquer des changements de maquettes en l'absence de Sandra. Les ventes ont commencé à baisser. Mais quand elle est revenue, elle a repris la charte graphique et l’a faite évoluer, et là c’est remonté ! On aurait pu continuer plus longtemps, mais le but d'un magazine est de faire du profit. Vu le nombre d'employés, les charges étaient trop élevées. A la fin on était une vingtaine, avec une équipe constituée majoritairement de femmes, ce que d'ailleurs nous reprochaient parfois des lecteurs dans les courriers. Plus exactement 12 femmes et 7 hommes. C'était une énorme masse salariale.
Le magazine s'arrête en 2003. Comment la fin est arrivée ? Des regrets ?
Quand tu as réussi à construire quelque chose d'unique, le revers de la médaille est que c'est fragile, et que l'équilibre est difficile a préserver. L'éditeur a décidé de vendre le magazine à un groupe de presse, parce-qu'il devenait compliqué à gérer, en raison de l'énorme masse de travail et de tous les défis qu'il représentait, comme celui de produire des contenus DVD en même temps que l'écrit, et aussi parce-qu'il fallait passer à l'étape suivante, c'est à dire augmenter le tirage, et faire de la publicité. Après plusieurs offres, DVDvision a été repris par Larivière. Une fois qu'on avait signé avec eux, nous étions foutus. Ils avaient en tête de transformer la revue en une sorte de Ciné Live, à coups d'études de marché et de remplacements aux postes clés. Je n'y croyais pas du tout, je ne crois d'ailleurs absolument pas aux études de marché. Je ne fais confiance qu'à mon instinct. Mais je me suis retrouvé face à un éditeur qui avait son propre agenda, et ne voulait pas en dévier. J'ai tout fait pour éviter le naufrage, j'ai parlementé avec la direction pendant des heures, mais ils ne voulaient rien entendre, et forcément, préféraient écouter leurs vieux conseillers plutôt que moi qui était un nouvel arrivé. Quand ils ont licencié Sandra, ça m'a brisé le coeur. Après avoir licencié une partie de l'équipe, après le n°34, qui est le dernier, ils ont décidé de virer le DVD, changer le titre en CinéDVDvision, relancer la numérotation, et ils ont placé un ex de Studio au poste de directeur de la rédaction. C'était une énorme erreur de management. Ils savaient que j'étais l'âme du magazine, et après avoir perdu un moteur, Sandra, et d'autres membres vitaux de l'équipe comme la secrétaire de rédaction Estelle Ruet, je ne pouvais pas accepter d'avoir un tocard au dessus de moi qui décide à ma place du futur d'un magazine que j'ai créé et porté pendant 5 ans. J'ai donc démissionné de mon poste une fois le dernier DVDvision bouclé, et une fois que je m'étais assuré que tous les ex du mag avaient bien négocié leur départ, ou choisi de rester.
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L'édito du dernier numéro, l'enterrement du magazine.
Si tu relis les éditos des 3 derniers n°, tu vois bien que je montre mon désaccord sur la direction qu'ils commençaient à imposer, en les signant "la rédaction", et dans le dernier, la photo de l'édito est le Terminator portant un cercueil. C'était une forme de finir une ère. Toutes les bonnes choses, malheureusement, ont une fin. Je n'ai même pas fait de préavis, ni eu le temps d'avertir par mail qui que ce soit, dès qu'ils ont reçu la lettre de démission, ils ont bloqué mon email pro, m'ont demandé de faire mes cartons, d'abandonner mon poste, et de partir le jour même. Ils étaient furieux, mais je ne pouvais pas rester à bord d'un accident industriel annoncé, surtout que le vrai DVDvision était terminé, sans jeux de mots. J'ai mis toutes mes affaires dans un carton, puis appelé un taxi, et me suis barré.
Après mon départ, cet ersatz de mon mag, CinéDVDvision est sorti en septembre 2003. Le tirage est monté à 120 000 ex, et le plan média, avec des immenses affiches recouvrant tous les kiosques de France, et dans les rues, même dans le métro, a été gigantesque. Ils ont choisi un papier de mauvaise qualité pas cher, et divisé le prix en deux, qui est passé de 5,95€ à 3€. Ils paradaient à la sortie, comme me l'ont rapporté les rédacteurs, mais les ventes sont tombées à 3 000 ! Là où DVDvision se vendait à 32 000 sur un tirage de 50 000 ! Le n°1 de DVDvision, je m'en souviens, avait vendu 57% de son tirage de 48 000 ex, du délire, puisque à 30%, tu es déjà un bon succès pour le distributeur, et que les très gros cartons, c'est 60% max. CinéDVDvision est l'illustration parfaite de l'inanité des études de marché. S'ils avaient engagé tous ces moyens, en me laissant faire le magazine que je voulais, il serait encore là. Leur reboot a changé son titre en Cinévision au troisième numéro. J'ai découvert par la suite que c'était prévu depuis le début, parce-qu'ils avaient déposé les deux titres à l'INPI le même jour juste avant le rachat. C'est des mois après, que j'ai compris qu'on s'était faits piégés. Leur plan était d'acheter l'audience d'un magazine qui marche, pour s'en servir de base pour en lancer un autre, concurrent de Ciné Live. CinéDVDvision ne devait servir qu'à faire la transition. C'est pour ça qu'ils avaient insisté au moment du rachat pour que je reste. Quand je suis parti, tout leur a pété à la gueule. Ils ont arrêté l'année suivante, au bout de 7 ou 8 numéros, et ils ont licencié ceux de l'équipe qui étaient restés.
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L'ersatz complètement raté de DVDvision, CinéDVDvision.
Quelle a été la réaction des lecteurs ?
Une véritable levée de boucliers, ça a été terrible. J'ai encore de nombreux courriers outragés reçus à cette époque à l'ancienne adresse du mag, des mails vraiment violents. Les gens annulaient leur abonnement à tour de bras. Ils ont perdu tous les abonnés ou presque, dès la parution du n°1 avec la couverture Ludivine Sagnier. Je me souviens du directeur de la rédac, avant que je parte, qui me dit "ce mag qu'on prépare ne te fais pas bander". Ben non, et il n'a fait bander personne du tout ! Il ne préparait pas un mag, mais un rag (torchon). Quand ils m'ont montré leur logo pourri, j'ai cru à une blague. Le plus démentiel, c'est tout de même qu'ils étaient persuadés d'en savoir plus que moi. Ils m'ont dit texto "il vaut mieux être petit dans la cour des grands, que grand dans ta propre cour". C'était vraiment n'importe quoi. Ça a été dur pour moi, que cela se termine comme ça, et en même temps, au bout de 5 ans, j'avais besoin de vent frais, je suis donc passé à autre chose. Bien évidemment, j'ai eu quelques regrets. On formait une famille, et on a laissé détruire ce truc que j'avais créé qui nous liait tous. J'en suis le premier responsable. Je ne voulais pas qu'on soit vendu à cet éditeur, mais toute l'équipe n'a pas entièrement fait bloc derrière moi, de peur de se retrouver au chômage, et j'ai cédé, ce qui nous a coûté cher. Tu sais, c'est très dur de gérer à la fois une direction, une équipe, un concept, d'en faire quelque chose d'unique et personnel et de qualité, et de le maintenir. On est constamment sous pression. C'est comme si tu es sur un tournage, mais qui ne s'arrête jamais, avec des difficultés et des problèmes à surmonter jour après jour. Quand tout va bien, tu t'inquiètes et te demande où ça va péter. On était plébiscités par les éditeurs, parce-qu'on faisait des dossiers entiers sur leurs DVD. Mais on avait pas la langue dans notre poche, et ça pouvait tourner vinaigre si on descendait un DVD en flèche parce qu'on le trouvait raté. C'est pourquoi la presse est lisse et interchangeable en ce moment. Je comprend que les rédacteurs en chef en général ferment leur gueule et encaissent le chèque en fin de mois. Mais c'est pas mon truc. Le seul moyen d'y arriver est d'être son propre éditeur.
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Vous avez enchainé avec HDvision, sur le même concept ? Avec la même équipe ?
D.F. : En fait, j'ai commencé à travailler sur d'autres idées de magazines dès 2004. J'ai revu Estelle Ruet, la rédactrice en chef adjointe et secrétaire de rédaction de DVDvision, et nous avons formulé un concept nommé HEROES, que je trouvais très excitant, une sorte de continuité de Looker, avec un mélange des genres, ciné, DVD, rock, BD et comics... et des interviews fleuve à contre-courant. Vogue ou Vanity Fair, si tu veux, mais en version geek, avec par exemple aussi bien Brandon Lee dans The Crow en couverture, que Billy Idol ou Trent Reznor ou Henry Rollins le numéro suivant. Vraiment refléter la culture populaire, toutes nos passions, mais de manière transgressive. Par exemple, quand je téléphone à John Lydon (Johnny Rotten), on ne parle jamais de musique, ou presque pas. On parle séries TV anglaise comme Chapeau Melon et Bottes de Cuir ou de cinéma ! Billy Idol, idem, le mec est un cinéphile fou. Mais personne ne l'a jamais interviewé là dessus ! Mon rêve est d'interviewer Martin Scorsese, mais de ne pas aborder le cinéma avec lui : juste parler de sa passion pour le punk et le hardcore américain des années 70 et 80, de groupes comme les Misfits ou les Bad Brains. Il parait que Scorsese a 78 bootlegs des Bad Brains en vinyl dans sa collection ! Tu imagines, une interview qui le révèle sous un jour jamais vu ? Ça ferait l'effet d'un séisme dans le monde du journalisme. Mais ce concept n'a pas trouvé preneur.
L'année suivante en 2005, je dépose l'url de DVDvision, et décide de perpétuer sur le Web l'état d'esprit du magazine, qui je pense, deux ans après sa disparition, manque déjà, avec un forum, des news et quelques critiques DVD et Cinéma de temps à autre. On se voit ponctuellement avec l'équipe, pour faire des fêtes chez Sandra, donc le noyau reste connecté. A ce moment-là, la HD se profile, mais il est encore trop tôt. Puis la guerre des formats, HD-DVD vs Blu-ray a lieu, et fin 2007 j'adopte le titre HDvision, plus générique. Un éditeur s'y intéresse, et on annonce le titre début 2008, pour une sortie en juin 2008, et puis en voyant les devis et le coût d'inclure un Blu-ray dans chaque numéro, cet éditeur se désiste pour faire un magazine sur la téléphonie mobile à la place. Il y a la crise économique et la récession qui nous tombent dessus, et on se retrouve donc dans les choux. Tout à coup, personne ne veut plus financer de nouveau magazine, surtout qu'entre-temps, Toshiba a annoncé l'abandon du HD-DVD, ce qui nous oblige à jeter à la poubelle notre rubriquage pensé à double vitesse, et la charte graphique avec des pages rouge et des pages bleues ! (A noter que cet éditeur a récemment mis clé sous la porte).
On refait donc une tournée des éditeurs, et certains sont intéressés, mais effrayés par les coûts. Finalement, deux ans passent, et on décide de sortir le magazine nous-même, via ma société Seventeen, et de se caler sur la sortie d'Avatar en Blu-Ray. Toute la rédaction revient pour y participer. Le magazine est maquetté, et quasi prêt, quand l'iPad est lancé par Apple. Je me dis alors qu'il y a une carte à jouer sur ce support, et qu'il faudrait réaliser une version iPad, qui va contenir des bandes-annonces et démos, et donc se substituer au DVD. Finalement, nous concluons un accord avec une société alors respectée, qui fait depuis des années l'authoring des DVD et Blu-ray des blockbusters, et qui offre de rémunérer sa prestation sur les bénéfices de la version iPad. Le magazine sort son numéro zéro le 4 janvier 2011, en même temps qu'une version papier collector limitée à 3 000 ex. Quand nous lançons ce numéro zéro test, nous n'avons aucun plan média, nous comptons uniquement sur le bouche à oreille. Le magazine se hisse dès les premières heures n°3, puis n°1 des téléchargements dans le App Store ! Bien évidemment, chez Apple, ça crée tout de suite un énorme buzz.
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Après 3 semaines sans quitter le top 10, le magazine devient "App de la semaine" ! HDvision est ensuite sélectionné avec Allociné et IMDB dans un bandeau de mise en avant "Apps pour Cinéphiles" sur le App Store. C'est à dire qu'on se trouve direct placés au même niveau que ces sites qui sont des institutions. Le succès est tel que fin janvier 2011, l’information est reprise dans le quotidien 20 Minutes, qui lui consacre une demi-page, et la colonne de couverture, sur tout le territoire national ! Il a été téléchargé 83 000 fois le premier mois, et ça a fini a 132 000 téléchargements. En gros, tous les premiers adeptes qui avaient acheté un iPad 1 l'ont téléchargé. Nous sommes alors sur un nuage. C'est un carton absolu, et on prépare le n°1, mais notre partenariat avec la société prend une tournure inattendue : nous nous sommes rendus compte qu'ils ont collé leur copyright partout sur l'application de manière arbitraire, en prétextant des obligations légales, et ont déposé à notre insu un site internet au nom de apphdvision, (alors que la marque, tout comme celle de DVDvision, est déposée et est ma propriété), vers lequel redirigeait l'application, au lieu de renvoyer sur notre site. Du coup, impossible de profiter du succès iPad, et de booster les ventes de la version papier, puisqu'il n'y a aucun lien.
Nous attendions depuis des mois un contrat en bonne et due forme, qu'ils se sont proposés de faire, et quand il arrive, nous tombons des nues : le contrat en gros prétend qu'ils ont créé HDvision et sont libres de nous virer si nous rendons les textes en retard. C'est le monde à l'envers alors que c'est eux le prestataire ! Des avocats entrent dans la danse, et la collaboration s'arrête.
Mais ils n'en sont pas restés là : quelques semaines plus tard, alors qu'ils nous doivent toujours l'argent encaissé avec les pubs, il se barrent avec la caisse. Leur société est mise en liquidation judiciaire, et ils créent dans la foulée, via l'un de leurs employés, une nouvelle société avec quasiment le même nom, qui lance dans le App Store un magazine intitulé "The Vision Magazine", qui utilise notre maquette et charte graphique, et a juste remplacé les textes et photos...
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L'autre plagiat raté de DVDvision/HDvision, le lamentable "The Vision Magazine".
Il y a même un ex pigiste de DVDvision dedans, qui quand je l'appelle très remonté, me jure ses grands dieux qu'il n'avait pas compris que c'était une copie de mon magazine (rires). L'imitation est la forme la plus sincère de flatterie, mais là, c'est carrément du piratage industriel. Il a fallu encore se battre à coups d'avocats pour faire cesser cette copie, et surtout conserver le titre, puisqu'ils en revendiquaient la paternité, dans une inversion accusatoire. Ça explique pourquoi nous n'avons pas pu enchaîner avec le n°1. Ils ont saboté le lancement, pour s'approprier le succès. Nous avons dû tout reprendre, et démarcher d’autres éditeurs pour financer la suite. Mais rien n’a abouti, alors qu’on avait démontré qu’on était à la pointe de la technologie et du numérique. A un moment, France Télévisions voulait le mag, et puis ils ont changé d’avis. De guerre lasse, j’ai préféré laissé tomber.
La fusion de Ciné Live et de Studio et le rachat des Cahiers du Cinéma montrent la fragilité de la presse ciné Française. N'est-il pas risqué de sortir un magazine, même si il n'est pas diffusé en kiosque, de nos jours ?
D.F. : La crise de la presse est pour moi représentative de ses problèmes éditoriaux. Je pense que ces gens sont totalement déconnectés du lectorat. Tout est pensé à l'envers, le montage financier dicte le contenu, alors que ça devrait être le contraire. J'ai été surpris quand j'ai ouvert le site DVDvision, de rencontrer des fans du magazine qui nous voient comme les héritiers de Starfix, Le Cinéphage, et HK Magazine. Pour ce dernier, je comprends, puisque après la disparition de HK, Christophe Gans m’a proposé de l’intégrer au magazine sous le titre HKvision, et que j'avais récupéré les rédacteurs de HK. Mais c'est un peu impressionant dans une certaine mesure, parce-que ces magazines ont mis la barre très haut, et changé, dans un sens, à jamais le style de traitement du cinéma par la presse française. DVDvision était, effectivement fantasmé sur le modèle de ma perception de ce qu'était Starfix, un lieu où une équipe de potes concevait et écrivait un magazine qui les excitait, avec carrément des bagarres entre les rédacteurs quand on était pas d'accord sur un film ! Leonard Haddad et Benjamin Rozovas, par exemple, ont dû faire les frais d'une porte cassée (ils sont passés à travers en s'empoignant). Je ne me souviens plus du sujet de leur engueulade amicale, mais en gros, Léo n'était pas d'accord sur l'avis de Benjamin sur un film dans une critique, et à deux, ils ont perdu l'équilibre et défoncé la porte du fond de la salle des maquettistes. Je te laisse imaginer la tête de Sandra (rires). Forcément, le public avait envie de nous lire, parce-que cette énergie se ressentait à travers tout le magazine, de l'édito à la dernière page avec la rubrique Décompression (la page courrier). De plus, nous nous remettions perpétuellement en question et refusions de nous asseoir dans un train-train une fois la machine bien huilée. Chaque sortie du mag était l'occasion de véritables débats sur ce que nous estimions avoir réussi ou raté dedans. Ce n'est pas le cas de la majorité de la presse, où les changements sont très rigides et encadrés.
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Le premier coffret DVD de série TV au monde, The Avengers par David Fakrikian, en 1999.
Vous concevez et supervisez le montage de CD et DVD (The Avengers) ? Vous êtes donc toujours un fan de ce support.
D.F. : Les DVD The Avengers ont été conçus et sont sortis il y a plus d'une douzaine d'années, avant le lancement de DVDvision. J'ai en quelque sorte lancé le concept des coffrets de séries sur le marché du DVD, qui m'a été inspiré par les coffrets Laserdiscs japonais, puisqu'avant, ils ne sortait aux USA que des DVD simples avec deux épisodes, pour des séries comme Star Trek par exemple, et pareil en France, avec Les Mystères de L'Ouest. Je leur ai proposé d'éditer des saisons complètes en un minimum de coffrets, ce que personne n'avait pensé à faire avant par peur de méventes en raison du prix. Mon concept de produit a tellement bien marché que l'éditeur, A&E l'a ensuite décliné pour toutes ses séries, Le Prisonnier, Destination Danger, Le Saint, Monty Python etc. Les anglais de Kult TV ont repris les Avengers dans ce format, et Studio Canal en France aussi. Et on a abouti ensuite aux coffrets complets, qui sont devenus standarts sur le marché. Aujourd'hui, ca fait partie du paysage, mais les DVD A&E des Avengers ont été les premiers. J'ai eu le contrat en répondant à un appel d'offre, ce qui a fait des jaloux, mais j'étais le mieux placé pour ce projet, puisque je connaissais à la fois les Avengers par coeur, et le format DVD. J'étais la caution, auprès du fandom, que le travail allait être bien fait. C'est très dommage que l'éditeur Optimum / Studio Canal, qui a récemment réédité en Angleterre l'intégrale à partir de nouveaux masters HD, ne m'ait pas appelé. Ils ont eu des problèmes et un programme d'échange à chaque coffret qu'ils ont sortis, alors que les remasters sont superbes. Je leur aurai vérifié leurs disques pour rien, s'ils me l'avaient demandé ! Le DVD est devenu aujourd'hui la nouvelle VHS, c'est le format de sauvegarde vidéo le plus répandu, pratique pour préserver quantités de films qui ne verront jamais, dans l'immédiat, d'édition en Blu-Ray pour raison de coûts. D'ailleurs, nous caressons l'idée de continuer la série DVDvision, et sortir des mini numéros, qui ne chroniqueront que des films qui existent exclusivement en DVD. Une continuation de DVDvision, si tu veux, exclusive à l'iPad. 
Vous avez collaboré à d'autres revues, ou fanzines de cinéma ?.
D.F. : Plein ! Le fanzine de comics Scarce, dans lesquel j'ai fait mes armes aux côtés du regretté Nikola Acin, Comics USA bien entendu, où j'ai créé avec Bruno Terrier la première rubrique régulière sur les comics américains en France. Il y a eu S.F.X., dans lequel j'ai chroniqué l'ère laserdisc, et créé la première rubrique sur les scènes coupées des films, vraiment les germes de ce qu'est devenu DVDvision.
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L'ours du fanzine Arkensword/Ark.
J'ai aussi participé à un Fanzine anglais nommé Arkensword puis Ark, à la fin des années 80, dans lequel collaboraient toutes les pointures des dessinateurs de Comics anglais et américains. Mon nom était carrément dans l’ours à côté de Brian Bolland, John Bolton, Dave McKean, Dave Gibbons ou Brendan McCarthy, c’était surréaliste. Avant ça, au milieu des années 80, j’avais aussi collaboré à un fanzine cinéma lyonnais nommé Phantasm dont j'ai fait la maquette du n°1, (fait par l'ancien rédacteur en chef d'Athanor). J’ai écrit aussi de nombreux articles dans les années 90 dans Générations Series, Comic Box, et aussi Les Adorateurs de Seth, un fanzine ciné / comics parisien épais comme un bottin qui eut beaucoup de numéros, fait par un groupe de geeks dingues dont j'ai malheureusement perdu le contact. Plus récemment, il m'arrive de faire des papiers pour IMPACT ou Mad Movies, particulièrement le Hors-Série James Cameron.
Quels sont les actions, fonctions ou articles (pour le cinéma) dont vous êtes le plus fier…
D.F. : Je ne suis fier de rien, en fait, le propre du journaliste ou écrivain c'est d'être perpétuellement insatisfait. J'estime n'en être qu'au commencement.
Propos recueillis par JLuc G, en janvier 2012 
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claudehenrion · 1 year
Text
Le mythe-tueur du ''monde nouveau''
  ''La mauvaise monnaie chasse la bonne'', dit la Loi de Gresham (1558). Je pensais à ça, il y a quelques jours, devant l'étalage sans limite de choses laides, de mauvais goût, de spectacles soi-disant artistiques qui sont seulement ridicules et repoussants... et j'avais envie de ré-écrire le texte de cette ''loi'' empirique : ''Le laid chasse toujours le beau''... ou, encore : ''Le compliqué chasse le simple''. Et ce ne sont pas les dérives inesthétiques de ce qu'il est convenu de désigner par ''l'Art contemporain'' qui vont infirmer cette affirmation. Mais il paraît qu'on nous prépare ''un monde nouveau''... et le seul fait d'écrire cette horreur ‘’me fout les boules’’ !
Pour le vieux ''schnoque'' que je revendique d'être, il n'existe pas une seule activité humaine où cette Loi de Gresham retoquée pour les besoins de ce ''billet'', ne s'applique pas :  le monde est de moins en moins beau, et –ce qui est pire : de plus en plus laid ! Je compte sur un seul doigt les ''gens'' qui ne trouvent pas que tout s'enlaidit, partout, dans tous les domaines. Des billets en Euros –qui vont bientôt disparaître, mais ils sont tellement laids qu'on ne les regrettera même pas--  jusqu'aux maisons individuelles et aux immeubles, en passant par les  monstrueux ''4x4'' inutiles ou par la disparition de toute ''élégance''  vestimentaire, masculine et féminine, dans nos villes... et de ces villes elles-mêmes : leur ''mobilier urbain'' a déteint sur le mobilier d'intérieur. Autre domaine, la musique, où tant les chansons (d'ailleurs, on ne chante plus... et les airs que les jeunes fredonnent et dansent... sont ceux de ma jeunesse, à moi !) que la musique dite ''classique'', enlaidie par la recherche exclusive de virtuosité, au détriment de l'harmonie, de la musicalité, de la simple beauté : la vitesse d'exécution (c'est le mot qui convient !) est le seul critère : il faut éblouir par son doigté, etc...  Si c'est ça, leur ''monde nouveau''... Non merci !
Mais peu de choses équivalent en ''déchéance'', au passage des fêtes religieuses à l'état (qui n'en est pas un) de festivité civile... Comme ''record de laideur'', j'hésite entre Noël –dont nous parlons chaque année-- et la ''Toussaint'', ce moment tout en profondeur, en introspection, en souvenirs et en respect pour les chers disparus, devenu un étalage de sinistres horreurs sans le moindre sens, ce Halloween qui apprend à nos enfants que la laideur est une ''valeur républicaine'' ou quelque chose comme ça ! Ne faut-il pas chercher là, aussi, l'explication d'un sondage récent du CSA : 69% des français considèrent que notre pays est en décadence... opinion qui a gagné sept points depuis le 16 septembre dernier, précédente édition de ce même sondage. ''Un monde nouveau ? ''… Mais ils peuvent se le garder !
Il y a peu de temps encore, on discutait librement ''de'' et ''sur'' Dieu, et on était pour ou contre. Aujourd'hui, l'affaire est entendue : ce n'est même plus un sujet,  en Macronie (mais pas ailleurs, heureusement !), mais la déchristianisation ou la perte des belles valeurs chrétiennes, nécessaires et suffisantes, sont un fait acquis : elles ont été remplacées par un discours-qui-n'en-est-pas-un sur des ''vertus’’ douteuses, dites républicaines.. qu'apporterait la laïcité dans sa version en ''--isme''... devenue seule référence officielle dans deux pays, au monde : la Corée du Nord... et la France, hélas, pour notre plus grand malheur ! On a le droit d'évoquer l'islam (mais pas le sort que, sous sa forme en ''--isme'' ou pas, il réserve à ceux qui, persistant à croire qu'ils ont ''tué Dieu'', ouvrent grand la porte à Allah...  qui commencera son règne en les supprimant, tous, sans hésiter : il n'y a pas de place, en islam, pour l'athéisme ou le relativisme !). Qui en veut, en réalité, de leur monde nouveau ?
Je ne serai plus là... et je regrette (un peu : je ne suis pas méchant !) de ne pas voir leur binette lorsqu'ils se rendront compte que c'est à cause de leurs seules erreurs... que leurs têtes seront tranchées... En attendant ce jour terrible (NB : si un virage à 180° n'est pas pris rapidement, la seule question est ''Quand'' ?), ils ont inventé un nouvel ‘’iso- panthéisme’’ : les ''dieux du stade'' –auxquels, dans leur cuistrerie sans limite, ils vont jusqu'à mettre une majuscule. Les nouvelles idoles sont M'bappé, Giroud  et Lloris (très sympathiques, mais insuffisants, quand on gratte un peu...). Face à cette fuite en arrière, les chrétiens ''ancien modèle'' ont un début de réponse : rien ne s'oppose réellement à ce que l'homme moderne croie encore en un Dieu qui croirait à l'homme ! C'est peut-être insuffisant, mais c'est mieux que rien, d'autant plus que ça, au moins, ça marche depuis deux bons millénaires ! Et si on ré-essayait, pour voir ? Quelle belle alternative à leur '' monde nouveau'' qui ne rend, sondage après élection, pratiquement personne heureux !
Le vrai sujet, aujourd'hui, c'est que depuis que l'Eglise a déserté son unique domaine de vraie compétence, la vie après la vie, pour se contenter de s'essouffler à courir après la vie tout court et la société, nous avons remplacé Foi de nos Pères par un retour soit au grand néant initial, soit au polythéisme (poétique, lui) qui a suivi l'obscurantisme total... et qui est présenté par nos cuistres-au-pouvoir comme un ''Progrès de plus'' (NDLR : voir un ''progrès'' dans une régression absolue et tous azimuts... ''il faut l'faire'' !). La religion n'est plus associée à l'idée de ''sauver ce qui doit l'être'' (= notre âme, et notre éternité), mais elle serait là pour répondre à un besoin soi-disant croissant de consolation, de compréhension, de protection, de ''cellules psychologiques'', de bizounours et de marches blanches... qui ne servent à rien. Et certains s'étonnent que ça grippe, quelque part ! Si c'est ça, leur ''monde nouveau''... retournons vite nous réfugier dans l'ancien : on le regrette déjà !
Cette hypothèse d'un retour en force d'un néo-paganisme, en ''version 2, 0'' s'impose, devant la multiplication de phénomènes qui vont de l'animisme à la divination, des craintes pluri-millénaires du paléo-cortex à des croyances en des phénomènes inexplicables à résonances polythéistes (Nous citions il y a peu ''la terre est plate'' et ''les martiens sont parmi nous'' !), et de sorciers (l'absurde ''être marabouté(e)'' connaît un beau succès, chez les bobos). Les monstruosités de Halloween sont en bonne place dans cette galaxie de ''progrès rétrogrades''.
 Contrairement à ce que veut faire croire une conception évolutionniste de l'Histoire, la chrétienté n'a pas mis fin aux croyances antiques : le nombre de sorcières, d'illuminés, de faux-prophètes et de dingos ''inspirés'' en est la preuve... et les superstitions sont partout, autour de nous. On se rend bien compte qu'un ''Dieu'' qui ne serait là que pour nous rassurer (''No souçaille'' (sic !),''ça va aller !''), ça ne marche pas, ''ça va pas le faire''. Ce non-rôle-là, le paganisme ou le charlatanisme sont mieux armés pour y répondre (ou pas), qu'une religion sérieuse : le Dieu chrétien n'a pas pour rôle principal d'éviter les douleurs et les chagrins, ni de faire de ce monde un lieu de ''fête'' permanente, à l'abri du mal : il prépare à une félicité éternelle, mais qui est, si j’ose, ''par répartition'', pour rester dans l’actualité : ''tu recevras ce que tu as économisé'' ! Mais ça, c'est très loin du nouveau monde
Le monde actuel croit avoir besoin de mythes, de thaumaturges, de magiciens, ou de politiciens-prestidigitateurs qui résoudraient tous les défis et leur contraire, qui éviteraient le covid en enfermant les gens chez eux (quelle honte. Avoir osé ça !), qui trouveraient de l'argent ''quel qu'en soit le prix'', etc... Bref ''tout ce qu'il faut fuir à tout prix ''. La justification de notre présence sur terre ne saurait être dans la recherche de divinités faussement bienveillantes qui ré-enchanteraient nos jours, avec le frisson de retrouver une Nature majuscule avec laquelle nous serions à nouveau amis (sic ! Comme si nous l'avions jamais été !), dans un néo-culte pour les arbres, les étangs naturels (mais pas les ''méga-bassines'' !), les animaux (cf. l'anti-spécisme, l'animalisme, les végans), etc... : une écologie-religion sectaire.
Les croisements entre la nouvelle religion prétendue ''écologiste'' et le rejet du monothéisme sont infiniment plus imbriqués, plus mélangés et plus confondus que leurs thuriféraires ne peuvent le penser... d'autant qu'ils n'y ont certainement jamais réfléchi –sauf exception qui doit se compter sur... un seul doigt d'une seule main : se poser les vraies questions et essayer de trouver des vraies réponses ne fait pas pas partie de leur ''cahier des charges''. Ils arrêtent leur processus intellectuel à la supposition d'une divinité ''Arbre'', d'une divinité ''Pluie'', d'une divinité ''CO²'', ou de divinités ''Animal'', ''Nature'', ''Climat'' etc,  comme ils croient qu'était le monde avant que le message christique ne désenchante tout, selon leur vérité mensongère...
H-Cl.
PS : c'est sur ce ''sujet de fond'' que je vais arrêter, pour quelques jours, de remplir votre écran. Je vous propose de nous retrouver le Mercredi 8 Mars, si Dieu le veut... (''date à reporter sur vos agendas'', selon la formule consacrée). Je vous souhaite de très bonnes vacances, chers amis-lecteurs. Je vais avoir quinze jours pour trouver des idées qui, je l'espère, vous feront rire... ou à tout le moins, sourire... ou réfléchir, dans la grisaille et l'atonie ambiantes, un peu moroses.
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