Tumgik
mauxtheque · 3 years
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mauxtheque · 3 years
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Bonjour, mon Victor bien-aimé, bonjour. Je reviens de la messe où j’ai prié pour toi et pour tous les tiens. Si le bon Dieu m’a entendue, tout ce que tu désires, tout ce que tu espères t’arrivera, mon doux aimé, car je lui ai demandé de te faire le plus heureux des hommes. (…) Mon Victor bien aimé, bien aimé, bien aimé, il ne faut pas que tu souffres de nos maux à nous. Tu n’es pas fait pour cela et tu ne saurais pas t’en servir. Pour te préserver de toute tentation à ce sujet je te donne cette petite branche de buis bénie par mes prières et par mes baisers. Chacune des feuilles contient le pardon des sept années que tu as volées à mon amour. Que tous les coupables anniversaires qui se rattachent à leur nombre deviennent pour toi des siècles de gloire et de bonheur. Que ce petit rameau de paix et d’oubli soit ton talisman contre tous les maux et tous les dangers. Qu’il garde ton corps en même temps que ton âme. C’est la mission que je lui confie avec la pieuse conviction qu’il n’y manquera pas car chacune de ces feuilles est faite de dévouement, de tendresse, d’espérance, d’abnégation, de courage, de confiance et d’amour. Sois béni, mon Victor, toutes les larmes que j’ai versées. Sois heureux de tous les bonheurs à la fois.
De Juliette Drouet à Victor Hugo
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mauxtheque · 3 years
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Les hommes de sa vie n'ont cessé d'aimer Dalida, alors que c'était Iolanda qui avait besoin d'amour.
Orlando, frère de Dalida
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mauxtheque · 3 years
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Je n’existe que par toi et par ces visites — je n’écoute plus la ville et son brouillard d’idées. Tout me semble clair et pur à cause de ton soleil et de ton espoir. C’est toi qui as raison. C’est ton étoile qui donne la chance et la joie. C’est le reste qui s’embrouille et trébuche dans les ténèbres.
De Jean Cocteau à Jean Marais, la lettre d’amour existentielle 
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mauxtheque · 3 years
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Mon Jeannot,
Le beau dimanche approche. Même s’il pleut, ce sera un beau dimanche. Voilà le prodige de notre rêve et que les circonstances rendent si merveilleux. Je n’existe que par toi et par ces visites — je n’écoute plus la ville et son brouillard d’idées. Tout me semble clair et pur à cause de ton soleil et de ton espoir. C’est toi qui as raison. C’est ton étoile qui donne la chance et la joie. C’est le reste qui s’embrouille et trébuche dans les ténèbres. Cela m’amuse de penser que tu t’accuses de bêtise ! Toi le sage. Toi le seul qui sache et qui vive au-dessus et au-dessous de la bêtise. Je me sens si lourd et si balourd à côté de toi. Sans ta légèreté, sans ta force, je serais une loque et je me laisserais prendre par l’ankylose. Mais je n’ai qu’à « voir » ta figure, tes mèches, ta casquette, tes bottes et 107 pour chasser le diable et retrouver le cortège des anges. Mon Jeannot, je te bénis, je te remercie de m’aimer et de me transformer. Je t’embrasse du fond de l’âme.
De Jean Cocteau à Jean Marais, la lettre d’amour existentielle.
Jean Cocteau est un romancier, cinéaste, poète et un dramaturge français. Malgré ses nombreux talents littéraires, il dira toujours que son travail est poétique avant tout. Alors qu’il est en train d’auditionner des acteurs pour les rôles de sa prochaine pièce Œdipe Roi, il fait la rencontre de Jean Marais, un de ces participants. L’acteur deviendra vite son amant, s’alliant à lui aussi bien à la ville qu’à la scène, où ils semblent inséparables. Bien que cette passion n’ait pas perduré, les deux hommes sont restés amis toute leur vie. Publiées dans un recueil de lettres sobrement appelé Lettres à Jean Marais
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mauxtheque · 3 years
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je n'ai rien à te dire sauf une seule chose, je voudrais être à côté de toi , et puis te voir rire... mais... quelquefois le sort l'a voulu, je t'ai vue pleurer... et tu pleurais comme ceux et celles qui sont durs... ceux et celles qui sont vrais , un gros orage
Jacques Prévert à Claudy Carter, Je n'ai rien à te dire sinon que je t'aime, lettres rassemblées par Dominique Marny, éditions Textuel, 2013.
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mauxtheque · 3 years
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« prenez mon cœur, qu’il soit sauvé »
Arthur Rimbaud, Poésies
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mauxtheque · 3 years
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alors que le cœur n’est plus qu’une plaie, il suffit de le toucher pour le faire saigner.
Théophile Gautier, L’enfant aux souliers de pain
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mauxtheque · 3 years
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Je ne comprends pas qu’on joue avec le coeur, et c’est pour cela que j’ai l’air d’en manquer. Je sais ce que c’est que de souffrir, on me l’a appris bien jeune encore. Je sais aussi ce que c’est que de dire ses chagrins.
Alfred de Musset, Un Caprice
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mauxtheque · 3 years
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Loin de toi je croyais mal vivre, mais ce n’est pas vrai. Loin de toi, je ne sais plus vivre du tout. Je crois que j’ai envie de mourir. Si j’avais à choisir entre le monde entier et toi, c’est toi que je préfèrerais à la vie et au ciel. Je te veux, c’est un besoin et je mettrai tout mon cœur, toute mon âme, toute ma volonté et toute ma cruauté, même, s’il le faut, à t’avoir.
Lettre d’Albert Camus à Maria Casarès, 1948.
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mauxtheque · 3 years
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Le calvaire, ce n'est pas de quitter ceux qui vous aiment, c'est de se détacher de ceux qui ne vous aiment pas.
Une Gourmandise, Muriel Barbery
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mauxtheque · 3 years
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Pour moi, l'amour n'est pas et ne doit pas être au premier plan de la vie. Il doit rester dans l'arrière-boutique. Il y a d'autres choses avant lui dans l'âme qui sont, il me semble, plus près de la lumière, plus rapprochées du soleil.
Lettre à Louise Colet, Gustave Flaubert.
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mauxtheque · 3 years
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“Don’t ever feel bad for making a decision that upsets other people. You are not responsible for their happiness. You are responsible for your happiness.”
— Isaiah Henkel
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mauxtheque · 3 years
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“On dit que les pensées de deux personnes qui s’aiment finissent toujours par se rencontrer, alors je me demandais souvent en m’endormant le soir s’il t’arrivait de penser à moi quand je pensais à toi.”
Marc Levy, Toutes les choses qu’on ne s’est pas dites.
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mauxtheque · 3 years
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Leftovers
23.02.2020
C’est dimanche. Le dernier jour des vacances d’hiver. Je me suis réveillée à cinq heures, tiraillée par la peur de l’infection persistante dans mon corps, allongeant mon énergie dans le canapé devant l’écran. Attendre. Mes yeux se sont rouverts cinq heures plus tard : j’avais regardé intensément la deuxième moitié de la saison 1 de Leftovers, buvant une à une les émotions des personnages.
Je les sentais se débattre dans une cage, et je la sentais, je la sentais cette cage. Cage de deuil, cage de honte. Adjugés coupables.
C’était un autre sujet, mais le lien dans mon esprit s’est fait aussitôt. Il y avait dans cet acte un geste peu commun de boire du vin sans envie, de manger sans faim, (hier soir) de regarder sans sommeil, cette série. Un désir de fuite : la peur de retourner au travail, comme chaque fois, de s’endormir là-dessus, sur ces images d’impuissance et de regret. Mais aussi fuir le sujet des derniers jours. La sourde réalité de la fin d’un monde. La collapsologie, l’effondrement comme ils disent. Un monde qui balance, vautré dans l’absurdité ou les déjections bovines, affamé d’espoir, bavant de cruauté, de peur, de peur, de voir le monde finir, et eux avec, sans raison ni pourquoi.
Alors oui, retourner au travail. Mais pas seulement. Cette peur qui me prend chaque fois deux journées, deux journées massivement lourdes sur mes épaules, deux journées où je remets doucement le masque pour affronter ce petit morceau de jeunesse. Remettre le masque pour inventer à bout de bras une nécessité, un peu de vie, un peu de joie. Des mots, des paroles échangées. Je les adore ces mômes. Je les adore et peut-être que c’est pour eux que j’en ferai pas. Les miens n’ont jamais vu la mer, et pourtant elle se vide pour leurs besoins, pour leurs sourires. Elle se vide depuis des décennies, comme le ciel, comme les savanes, comme les forêts. Le monde se vide et se videra, comme une urne ébréchée, sans secours. Nous serons emportés, il ne restera qu’eux, on fera comme si on ne l’avait pas vu venir. On se couvrira de deuil, d’études, de recherche. On se couvrira de religions.
Le masque pèse lourd sur les paupières. Il pèse lourd de mensonges. Et ce n’est pas mon rôle, je fais ma part et j’en ai quelque chose à foutre d’eux. Parfois, ils ne me le rendent pas bien, mais je remets quand même la cape, perdant parfois quelques morceaux de moi-même au passage. Je ne fais plus de littérature. La littérature s’est tue. L’écriture n’avait plus lieu d’être. Retiens ta respiration, ou regarde par où ça vient. Regarde ce qu’ils nous ont fait.
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mauxtheque · 3 years
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Aimer
Aimer c'est être vulnérable et invincible en même temps, fort et faible, avoir poison et remède donner et recevoir tout autant Promettre tout et ne douter de rien vivre des secondes proches de l'éternité, aimer souffrir  face à l'étendue de trop de beauté, croire en l'impossible sauter dans le vide Inconsciemment
Aimer
C'est voir en étant aveugle, entendre en étant sourd, Parler avec les yeux, D’une voix au coeur léger et lourd C'est parfois espérer dans l'ombre Car quand elle rêve éveillée, il attend éternel Clair et obscur, suppliant En un silence sempiternel
Aimer c'est marcher sur des sables mouvants éreinté parmi les flammes d'un feu sporadique et dansant pour la seule grâce d'une étreinte ;
Indécemment Aimer c'est voler sans ailes ni poids être du jour comme de la nuit et frôler le ciel du bout des doigts Aimer c'est à deux, ne faire plus qu'un avoir commencé et finir au même endroit Mais aimer c'est surtout voir le monde tel qu'il est, enfin Car aimer c'est être, et re-naître
Tout simplement.
by Cha
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