Tumgik
xis-san-blog · 6 years
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En lettres, explosion.
Si vous étiez une bombe, où exploseriez-vous ? Comment ? Une bombe... J’entend une énergie en puissance, une énergie au potentiel fou, elle pourrait détruire et créer, donner la vie et répandre la mort, une énergie pulsion, une bombe calme, un pouvoir qui s’amoncelle au cœur du corps, un agrégat de trop pleins qui parfois reste en tumeur dans la gorge, l’ensemble des petits bouts qui brûlent les veines, une vie sous pression dans la vie.
Si j’étais cette bombe là, ou que je la sentais grandir en moi, je penserais d’abord à m’éloigner, à partir très vite dans un lieu vide pour ne blesser personne, et puis en constatant qu’il reste du temps sur le minuteur, je tenterais de la désamorcer, de suivre les câbles, de me creuser la tête, d’imaginer des solutions, de prendre des risques et de recommencer. Lorsque le désespoir aura pris le dessus, je me mettrais en tailleur et je fermerais les yeux pour méditer, pour me faire aller au-delà de la pensée, pour réaliser que l’être peu ne plus être si je le laisse se répandre dans un cosmos qu’on ne peut que contempler. En revenant au monde, je m’apercevrais que cette boule de chaleur qui semble au bord de l’explosion est une illusion. Un entassement métaphysique, les copeaux chaotique d’un arbre presque mort qu’on ne cesse de buriner, des déchets de l’âme réifiés par le corps, des neurones sans structure. Alors un monde d’étoiles s’ouvrirait à moi, un nouveau paradigme où le possible est une volonté, les explosions y serait pluriels, contrôlées.
Mais cela demande une maîtrise, une expérience difficile à réaliser. Tant mieux. Qu’est ce que le changement sans défis ? Sans montagne à soulever, si le temps brûle je saurais le consommer et si j’explose, j’écrirais la boue, le vent, la glace, le feu titan qui s’étire sans horizons, la main invisible qui crispe les pulsations de mon cœur, les sourires indécis des amours, des êtres, la fatigue d’un combat qui me semble perdu, les guerres intérieur qui supplient mon ventre d’abonner, le second souffle qui permet à mes zygomatiques de fonctionner, j’écrirais même les corps et les soupires et j’écrirais encore et encore jusqu’à sentir la fin venir...
Je me diffuserais.                 
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xis-san-blog · 6 years
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C’était la dernière page d’un livre blanc, d’un carnet de notes aux lignes vides, d’un socle creux qui accueillera des fragments d’âme, de nombreuses traces de doigts, peut-être quelques larmes séchées, sans aucun doute un parfum, quelques cheveux, des peaux mortes et puis des courbes en lettres, des ratures... l’objet matériel deviendra symbole et secret, il sera un prétexte à la magie, un souvenir que l’on tattoo à l’encre d’esprit.
La dernière page blanche donc... celui qui écrit, écrit comme il respire, la littérature, le message inscrit, maîtrisé c’est dans l’apnée qu’il s’acquière, dans la contrainte, dans le combat pour la liberté ! 
Comment ne pas dépasser ? écrire pour l’autre ce qu’il faut ? Ce que l’on doit écrire, les bons mots pour un voyage, pour une plongée introspective ? Comment effacer l’empreinte des sentiments, comment se rendre invisiblement présent ?
Commencer par fermer les yeux, par sentir l’âme prendre possession du stylo et puis guider les traits, choisir la bonne direction, le bon rythme, la bonne mélodie.
Sortir du monde individuel, faire le don de soi, être pour l’autre... partager la lumière.
Et si ton voyage était aussi mon voyage ? 
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xis-san-blog · 6 years
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Maillon brisé
Des manières de séparer deux parties liées, il y en a beaucoup. On peut tirer sur les extrémités d’une corde jusqu’à la rupture, on peut tirer brutalement ou très doucement, on peut couper la corde aux ciseaux, à la hache, d’un coup sec et rapide ou par les frottements du tranchant sur le chanvre tendu. On peut casser un objet, un corps, un raisonnement, une âme... c’est un mouvement qui rend l’unité double, une branche continuellement brisée, jusque l’atome, jusqu’à un espace des configurations, un champ aux processus perpétuelles, une horizon quantique.
Néanmoins, le moment où la terre tremble et sépare le sol en une béance déchirée, ce moment est mouvement, un mouvement ubique, un mouvement dont le tout est entropie, un univers qui s’étend et dont la relation des parties qui le compose est opaque, mystérieuse.
Que devienne les lambeaux d’un relation éclatée ? Où sont les beautés filaires qui reliaient un tableau un l’autre, qui rendaient la vie comme un patchwork de luminescences multicolores. Plus la division est lente, plus les nuances de gris s’insinuent pernicieusement au regard, c’est une chute dont on voit trop venir la fin, c’est le point mort avant le retour du soleil, avant le retour de l’aveuglement, du trop plein de couleur et d’un sentiment destiné à mourir.     
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     -  Anne Trafton, MIT News Office
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xis-san-blog · 6 years
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Agrégats
Quelques poussières reflétant la lumière, quelques étincelles miroitantes crispent mes yeux... elles sont faites des briques universelles, ces particules du monde visible, bien invisible pour nos coquilles pleines. Les mouvements sont secondes et les amoncellements, un espace.
Le voile du réel bribe nos pensées, nos croyances, nos instincts. C’est une épaisse fumée taillée pour nos yeux, une robe tissée par les rayons du soleil, un tableau vivant. Aujourd’hui, impossible pour nous d’accéder à la vérité cosmique, impossible pour nous de scier les régularités physiques auxquelles nous somme assujetti. Où donc est le possible ? Dans l’esprit ? Il est vrai que la conscience porte des univers, un entier de l’être qui souvent se révèle si vide, sans contrastes, sans nuances, comme ces petits villages de campagne ceux qui ont pour modèle l’éternelle recommencement, là ou n’y a que ce qu’il faut, ce qui est nécessaire à la subsistance, une culture minimum, un ballet fade où les sourires sont mort.
Les amas sont magnétiques, un réel sur le réel, une robe pour la robe que l’on rencontre en de rares occasions. Enfin une fumée vierge sur laquelle on dessine à la main, on sculpte au neurones des formes serpents, des tigres nuages, dans couleurs sans couleurs, des folles grandeurs, des folie sentimentales. Le surréel c’est sans doute ce qui se rapproche le plus des balbutiements du monde, une raison instable, des organes sans corps. C’est une mer déchirée par de merveilleuses tensions éclatées.       
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David Wolle painting.
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xis-san-blog · 6 years
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xis-san-blog · 6 years
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xis-san-blog · 6 years
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Un petit billet sur rien
Qu’est-ce qu’on peut bien ressentir un samedi soir, seul, à 3h00 du matin ? Une furieuse envie d’écrire ? Oui, mais pas seulement, ce que l’on ressens naît d’un silence, d’un faut silence en vérité. Il grandit au rythme percutant du cœur, une émanation; la prémisse d’un monde où l’esprit nu se reflète dans l’acte de créer.
Vite ! Une diversion, le regard du soi peut avoir l’effet d’un scalpel en action, il tranche efficacement... Dans la solitude commence une dissection. J’ai mal de moi, j’ai mal de rien, j’ai mal d’un vide, j’ai mal d’un regard que je sens s’éloigner, j’ai mal à l’idée d’avoir mal, j’ai un mal descendant de l’arrière de ma nuque à l’en bas de mon cœur. Il faudrait dormir, ce serait plus raisonnable, ce serait l’acte juste, la bonne modalité. On dort d’avoir mal, on se laisse mourir d’agonie, on veut que cela cesse, on veut entrer dans le rien. On... je veux dire “je”, je veux dire toi aussi, toi qui sait car le cosmos t’as initié au secret de l’absence, à l’énigme de la béance mentale, de l’irritation spirituelle. Oui, oui, le vide n’est pas vide, on sait, la Mer de Dirac, le vide quantique tout ça.
Et puis le temps, et puis l’espace, et puis elle, toujours elle qui change de visage, toujours celle que je me fais mal. Toujours cette montagne infranchissable ! Les corps parlent hein ? Je ne comprend ni la syntaxe ni les paradigmes du mien, ni du tien d’ailleurs. Mon corps bégaie, s’enfonce dans le rien et me laisse sans armes, sans bras, sans jambes, il ne laisse qu’un esprit derrière la chaire, qu’une bouche et des ondes.
Soit indulgent ! À 3h du mat on à le droit de s’apitoyer un peu, de faire un petit drame du rien, à 3h du mat seul, le monde n’est que culture, si le tien ce n’est que le rien, alors ta douleur est absolue, tu dois être sans système nerveux central ou bien stone, ou bien anesthésié des particules qui te forme. Qui sait ? Peut-être même est-tu aliéné ? Pour foncer dans le néant, c’est le prérequis minimum. Le rien comme douleur, dès fois c’est la vie, on en fait des couleurs, on en fait des récits, le rien est joueur, il trompe l’esprit.
Bonne nuit ;)    
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xis-san-blog · 6 years
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Ok ok, j'aborde ce beat de manière tourmentée, j'ai des tensions internes, je suis un métal aimanté, j'ai la tremblote comme un addict un drogué, sauvages sont les images qui dans ma tête on percuté, je nage, je crame, je plonge dans une âme, j'ai des visions tactiles, rien de factice, sur un balcon je chill, je tise en bonne compagnie, du rouge et du bleu, du rouge et du bleu, des beautés figés s'incrustent dans mes yeux, je suis de l'eau, du feu, une chaleur liquide, le savoir est une arme, je me liquide, sous mes iris, des reflets d'acide, comme tout les hommes suis-je perfide ?  Naa, reste calme, une montagne c'est une colère froide, j'ai souvent compris le Marquis de Sade.  Entre mes jambes les sorcières dansent c'est Sabbat, je veux m'abattre, me déployer, mais ça me va, mais ça me va, je reste employé, je suis servant, chevalier, dans le fourreau reste l'épée, j'épie, j'épie je cherche le danger, je veux du sang, un dragon sur des collines couleurs opalines, je vais l'abattre le démembrer, je veux ma récompense ma dame ma dulcinée, l'imaginaire et nourri, j'ai toujours faim, mon corps le crie, ma libido en famine, je suis Don Quichotte, t'es un moulin à farine, en moi elle  s’insinue comme des particules fines,  je sens un souffle chaud sur mon échine, un jour j'écrirais son corps à l'encre de chine, dans mon ventre des démons, le vice est bon, le vice est bon, j'ai cultivé le mal, j'attend juste la moisson, ouai j'ai raison, ouai j'ai raison, dans ma  tête une percussion,  je suis une saison, je suis une saison, je reviens éternellement, je suis une scission, je suis une scission, horcrux cachés, serpents, chaque seconde est un recommencement, putain je kiffe se balcon.
Je suis dans un tableau, je plonge dans les détails, en face l'horizon, à gauche l'attraction, c'est une vision total, elle traverse la frontière de l'impalpable, il y a un corps animal, une lionne indomptable, je ressens un rugissement, il y a un visage au regard émeraude et des lueurs volatiles, j'ai la bouche sèche trop de chaleur, impossible même de ralentir mon cœur.
Je vois des fleurs noires, des chrysanthèmes, une force brute qui veut sortir du système, mais le système nous sème, mais le système nous aime, un produit toxique, heureusement pour certains, les âmes sont élastiques, on s'étire, on s'étire pour renverser les valeurs, on se tire, on se tire, pour surmonter nos peurs, à l'intérieur, à l'extérieur, les voyages participe de nos grandeurs, et… ce rouge et ce bleu, et... ce rouge et ce bleu, j'en capte toutes les dimensions, et cette âme dans ces yeux, cette âme des ces yeux, embrase le feu qui brûle mon être, une hyperbole c'est pas assez peut-être, vraiment, vraiment j'ai jamais regretter de naître, de n'être qu'une distance, ouai tu me lance, ouai tu me lance, lancinante ses images calcinantes, comment se lasser de ses fragrance, mes lettres même sont sorties de l'errance,  en enfer les anges dansent, le temps se tue au paradis, mais que serait le monde sans quelques cris ? Un écho des entrailles, un sekai organique, un défi de grande taille, les cœurs explose sans panique,  j'ai le chic, j'ai le chic, pour verticalités complexe, tout mes plexus s'enjaillent pour du sexe, t'es de la viande, je suis T-rex. Entre cultures et natures les tensions ne cessent de naître.
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xis-san-blog · 6 years
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La nuit est à toi. La musique triomphale s'élargit. Il est couché à la nage dans un fleuve très chaud, une mer d'huile.
Guy Debord, Hurlements en faveur de Sade. 
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xis-san-blog · 6 years
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“Optimism is the opium of the people.” – Milan Kundera, The Joke
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xis-san-blog · 6 years
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Découpe 16 . Je dis mer. La mer dit bahr. Elle dit sama ciel bahr mer. Et tangue. Entre deux bleus. Entre deux langues. Ici où la rime se nomme océan. Bahr, cette mer étrangère avec son sourcil de vague tâtant la terre de son œil. Scrutant l’entier de la terre de cet œil qui avance. Puis rétracte sa pupille. Se retire dans son cœur de mer. Et bat mer bahr mer bahr. Puis revient à grands ourlets de lèvres blanches. Se plisse. Enfle. Roule enroule à terre entre ses dents d’écume successive. Bahr, elle se nomme bahr. Et moi je ne suis plus moi mais ana. Ana sous ce ciel où la nuit tombe comme une main qui se retourne. Et ma main se retourne avec lui. Yed main sama ciel. Main double à deux mers et à deux mains. Je te donne mer, tu me donnes bahr. Donne-moi un mot cela seulement qui se donne sans se perdre. Et nous aurons chacun deux mots en main. Deux mains en mot. La mer comme une main et les mains aussi libres et larges que la mer. Main bahr yed mer.
Claude Ber, La mort n’est jamais comme, 2003 (via petit-atelier-de-poesie)
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xis-san-blog · 6 years
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That’s so wrong on so many levels.
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Yeah. What the fuck?
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xis-san-blog · 6 years
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Dans les coins les recoins de la boite se trouvent des âmes dont je fais partie. Point de chemins sur ces routes étroites que forment les corps, ces foules de vie. Je suis : carré dans cube. Les vagues cassées dans tube. Transpercé par les forces, aspergé par les sens, j’m’écroule, je roule, j'me soûle, je coule, sous le niveau de la mer, les requins cherchent ma chaire, j'suis dans une cage métallique, j'ai des blessures authentiques, du sang mental, sans pression. Je stagne dans la même chanson, mon âme, un rythme en fusion, mes ports, mon corps, effusions... altérités, scission dans ma prison.
Hasard. Le dé roule sans décision. Célérité, elles s'répandent mes visions. Sévérité, pour coupable punition. Je me cache dans les angles morts, ma boite en verre, en carton. J'arrête les arrêtes je sors de mon sort. Tu boite ? T'as l'esprit de claudication. Moi je cours, je fatigue l'encéphale, je m'échappe, pi je retombe c'est fatal... le dédale, le dédale, le dédale ! Désespérant je m'emballe comme on emballe un cadeau pour cultiver le mystère. Le secret dans le boite, pour cacher le désert. Le vide, le vide, le vide s'échappe par les trappe de mon corps, s'écharpent les idées moteurs, me sape vide mon cœur, mon rap un vade-mecum, lap lap lap dance, balance la somme, c'est cité du vice, alignement des appendices, factices. Je tisse je tisse je tisse, quelques représentations, je tise je tise je tise, j'accepte dégradations. 
Augmenter le niveau c'est faire des concessions, des choix, des cadres plus haut, toujours des boites, d'autres dimensions. Je veux des âmes en réseaux, de lumière noirs des faisceaux, elles remplissent mes crédos. Sanguins sont les vaisseaux qui des décollent de ma peau. Oui, je transpire des rouges liquides mais j'ai le regard limpide. J'évite, crachats d'acide, esprit flaccide, Croisées, Tarrides, courants rapides, adultes, kids. J'décide, j'décide, moi capitaine intrépide !  L'eau salée déborde s'échappe par les interstices; la boite à des failles un peu comme la justice, suffit que tu déraille. Navigue entre les mailles, utilise sa ferraille, ses fondations rouillées. Sur elle même, elle va s'écrouler... la boite. Sur une plage je vais m'échouer, après le tsunami, après le déluge, après le paradis, après le marteau du juge. Mais qu'est-ce t'a cru, tu crois que j'ai l'âme ignifuge ? Ouai, je brûle en enfer ! Aujourd'hui c'est déjà vu, ces opposés sans mystères ! Je me balade par delà les rues, des valeurs des nos pères, je fait la guerre des idées, je me creuse l'intérieur, des neurones des pensées, X.I.S sans couleurs, j’redéfini des valeurs, dans les chantiers du cœur, dans ses sourires, sa douceur...dans la simplicité, de ses mots de ses gestes, dans une âme allumée.
C'est comme si mon esprit disait à mon corps de refuser le bonheur,
C'est comme si mon esprit disait à mon coeur de refuser le bonheur,
C'est comme si mon esprit disait à mon corps de refuser le bonheur,  
C’est comme si...
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xis-san-blog · 6 years
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En apparence
Mon visage blanc sur mon visage noir, moi, moi, je... la mise en abîme publique du soi semble une démarche ultra-narcissique et, en effet, c’est peut-être le cas. Peut m’importe aujourd’hui. L’ouverture de ce blog est un projet périphérique, il va me permettre de graver des surplus textuels sur papier numérique mais également de mettre en place une forme d’écriture qui propose au lecteur d’être actif, qui donne des retours quasi-directs à l’auteur. Enfin, c’est aussi un terrain d’entraînement littéraire; les tons, les formats et les genres seront au centre de cet espace de création. 
C’est donc le mouvement d’une porte qui s’ouvre sur des acrobaties en lettres avec éventuellement quelques images aussi. Ecrire c’est un monde, un monde d’apparence profondes, qui se déploie sans rythmes imposés, sans règles rigides, écrire c’est la liberté en acte, c’est céder aux vertiges d’un terrain vide, d’un espace blanc, d’une force de vie.
Le rêve est une sève, parmi d’autres, La vie est une trêve, sans apôtres, Les secondes s’achèvent,  Les miennes, les vôtres, Des hommes est des femmes, Dans mes tableaux se vautrent, S’enlacent, s’embrassent, S’embrasent, se brassent, En un chaos magnifique. Si l’humain est une âme, Les lettres sont fragments, Si l’humain est un corps, elles sont déguisements, Des enveloppes animées, S’envolent en courant, Vers des visages grimés, Vers nos questions d’enfants...
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